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Symbolique

En fin 1916, le Ltt Laffont fait peintre un trident sur son avion qu'il adopte comme insigne personnel. Cette arme à trois pics est un symbole pour rappeler que l'escadrille a été la première unitée dotée d'avions triplaces. Plus tard, l'escadrille 46 adopte le trident comme insigne collectif en le représentant sur un fanion triangulaire bleu.

Insignes peints
sur les fuselages

Le trident a été adopté par l'escadrille 46 sous 2 formes : le trident seul de couleur rouge - Dessin Albin Denis.

L'autre forme était le trident blanc posé sur un fanion bleu bordé de blanc - Dessin Albin Denis.

Historique

L'escadrille C 46 est créée sur le terrain de Lyon-Bron, le 23 mars 1915. Elle est placée sous le commandement du Cne Joseph Legardeur et reçoit une dotation de six Caudron G III. Placée sous les ordres de l'aéronautique de la VIème armée, elle fait mouvement dans l'Aisne, sur les terrains de Villers-Cotterêts, le 5 avril 1915, puis sur celui de Montgobert, où elle prend ses quartiers, le 7 avril 1915. Le 21 avril, elle perd son premier pilote qui se tue sur le terrain de Montgobert. Il sera malheureusement le premier d'une longue liste.

Le 17 août, elle est transférée sous la responsabilité de la 4ème armée et déménage dans la Marne, sur les terrains de Saint-Martin-sur-le-Pré, le 17 août, puis sur celui de Cuperly, le 19 août. Ses équipages prennent une part importante aux reconnaissances menées lors des attaques sur le plateau de Quennevières pour le compte du 7ème corps d'armée. A la fin février 1916, sa dotation est maintenant de six Caudron G 3 et de 4 Caudron G 4.

Le 13 mars 1916, elle passe sous l'autorité de l'aéronautique de la 2ème armée et s'installe sur le terrain de Vadelaincourt qu'elle occupera quatre mois. Le Cne Didier le Cour Grandmaison prend son commandement et succède au Cne Lagardeur. Le 13 juin 1916, elle perçoit ses premiers Caudron R 4, un gros triplace armé de deux jumelages de Lewis. Le 20 juin, l'escadrille R 46 s'installe à La Fère Champenoise pour finalement faire mouvement à Villers-Bretonneux, dans la Somme, le 28 juin. En juillet 1916, la R 46 passe sous les ordres de la VIème armée, où se prépare une importante offensive.

C'est d'ailleurs le Cne le Cour Grandmaison qui va s'illustrer en remportant la première victoire homologuée de son unité. Le 15 juillet 1916, en équipage avec le Ltt Campion, observateur et Léon Vitalis, un mitrailleur, ils vont abattre un LVG C au-dessus de la forêt de Bry. Pendant cette période, la R 46 va réaliser plusieurs missions de reconnaissance photographique à grande distance. Le 22 août 1916, un premier navigant, le Sgt Steuer, un mitrailleur, est grièvement blessé au combat et décéde des suites de ses blessures à l'hôpital où il a été évacué, trois jours plus tard. Le 23 septembre, c'est au tour d'un observateur, le Cne Gay, d'être tué en mission et ses camarades qui faisaient équipage avec lui, blessés.

A la fin 1916, le Ltt Laffont adopte comme insigne personnel le trident afin de rappeler que l'unité a été la première à être équipée d'avions triplaces. Plus tard, à une date qui reste à définir, l'escadrille adopte le trident comme emblème collectif. En décembre 1916, l'escadrille R 46 est rattachée au Groupe de combat n° 12. La R 46 est alors titulaire de 19 victoires homologuées pour 4 tués.

Le 13 janvier 1917, l'escadrille R 46 reçoit une citation à l'ordre de l'armée. En voici le libellé : "Suivant l'exemple de son chef, le capitaine Lecour Grandmaison, s'est distinguée au plus fort des attaques de Verdun, fin février 1916, faisant des réglages, des prises de photographies et la liaison d'infanterie, dans des conditions particulièrement dures et au prix de lourds sacrifices. Appelée à apporter son concours à la bataille de la Somme, s'est également fait remarquer, malgré de multiples difficultés de matériel, en accomplissant toujours ses missions au cours desquelles elle a abattu quinze avions ennemis."

Historique (suite)

En mars 1917, l'unité est équipée en avions Letord. Toutefois, cet avion n'est pas adapté aux missions qui lui sont confiées et les pertes vont être sévères avec deux avions abattus et un nombre de tués et blessés au combat conséquent. En avril, avec une dotation de trois Caudron R 4 et sept Letord type 1, la 46 est engagée au profit de l'offensive Nivelle au-dessus de la région de Reims. Elle opére alors depuis les terrains de Villeneuve-lès-Vertus, la Cense et Bonnemaison - Lhéry. Le 10 mai, le Cne Le Cour Grandmaison, chef de la LET 46 et un des mitrailleurs qui l'accompagnait, le Cal Crozet, sont tués au cours d'un combat contre un pilote du Jasta 15. Le dernier mitrailleur, bien que blessé, réussit, à l'aide des doubles commandes, à poser l'avion. Le Cne Marcel Bloch succède au Cne Le Cour Grandmaison qui vient d'être tué en mission.

En juin 1917, la LET 46 est rattachée à la 3ème armée et s'installe au château de Bonneuil à Golancourt, le 1er juillet 1917, puis à Villeselve, le 7 juillet 1917. A la fin 1917, la LET 46 est titulaires de 28 victoires homologuées pour 15 tués.

Le 10 février 1918, l'escadrille R XI-46 est rattachée au groupe de combat n° 15 et celui-ci rattaché à l'escadre de combat n° 1. Elle vient d'être dotée de dix gros Caudron R XI. Sa mission est de servir de guet aérien au profit de l'escadre et d'assurer l'escorte de chasse lourde au profit des bombardiers.

Le Ltt Paul Resal se souvient de l'impression que laissait le Caudron R XI aux autres pilotes de chasse : "L’escadre était, au mois de mars 1918, en réserve près d’Epernay. Les pilotes de monoplaces avaient vu atterrir avec un sourire un peu railleur ces gros avions affectés à la chasse, mais ils commencèrent à avoir pour nous un peu plus de considération quand ils nous virent exécuter des renversements et des piqués où nous les gagnions de vitesse. J’effectuais un vol d’entraînement, quand un Spad me prit en chasse. Je l’évitai et manœuvrai de façon que mon mitrailleur eut notre assaillant dans le champ de sa mitrailleuse pendant plusieurs secondes, plus de temps qu’il n’en aurait fallu pour l’abattre. Lorsque le Spad rompit le combat, je le poursuivis à mon tour, et, malgré ses pirouettes, piqués, virages serrés, je le tins, en cabriolant comme lui, à ma portée pendant près d’une minute. Mes camarades me firent fête à l’atterrissage et le pilote du monoplace se reconnut abattu, déclarant que si les Boches avaient un avion tel que le R XI il serait bien embarrassé pour savoir comment l’attaquer."

Pendant cette période, ses avions vont être très exposés et ses pertes terribles avec 26 tués et 25 blessés. Elles sont de loin supérieures à ce qu'à enduré un bon nombre d'escadrilles, tous les commandants de l'unité ont été tués ou blessés au combat.

L'escadrille R XI-46 reçoit une nouvelle citation à l'ordre de l'armée, le 2 septembre 1918. En voici le texte : "Escadrille d'élite qui, sous l'impulsion énergique et l'exemple entraînant de son chef, le capitaine Bloch, a rendu les plus signalés services dans toutes les missions qui lui ont été confiées, qu'elles soient photographiques, de guet, de patrouilles offensives, de reconnaissance à vue ou de protection malgré des pertes souvent sévères qui n'ont jamais réussi à entamer le moral admirable de ses équipages. Depuis le 21 mars 1918, a été engagée sur tous les secteurs d'attaque, contraignant au respect un ennemi mordant et entreprenant. Plus spécialement employée à la protection des groupes de bombardement, au cours des deux dernières offensives, a assuré toute seule, plusieurs protections de jour, se déroulant jusqu'à sacrifice et donnant, par sa présence auprès de ceux qu'elle avait mission d'escorter, le sentiment de la plus grande sécurité. Compte jusqu'à ce jour trente-quatre victoires officielles."

Elle stationne sur le terrain de Saint-Mihiel depuis le 20 octobre 1918 quand est signé l'armistice. Le Ltt Paul Résal prend le commandement de l'escadrille R XI-46, le 27 octobre 1918. Le Ltt Ribière, qui avait été nommé à ce poste, le 13 octobre, est décédé, le 26 du même mois. Le 2 novembre, l'escadrille R XI-46 se dédouble pour donner naissance à l'escadrille R XI-246 juste avant la fin des hostilités avec l'Allemagne. La grande offenvise prévue sur Metz sera annulée.

Citation à l'ordre de l'armée de l'escadre de bombardement n° 13, dont faisait partie l'escadrille R XI-46, en date de novembre 1918 . En voici le texte : "Unité de premier ordre, sous le commandement du chef d’escadron de la Morlais, secondé par le capitaine de Geffrier, commandant le Groupe n° 4, et protégée par l’escadrille de triplaces commandée par le sous-lieutenant Resal : "Depuis le mois de septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées, en Champagne, sur l’Aisne et dans la Woëvre , faisant preuve du plus bel esprit offensif, conservant jusqu’au dernier jour son moral élevé et sa confiante ardeur ; a réussi à atteindre sévèrement l’ennemi dans ses cantonnements et dans ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes, à mettre l’ennemi en déroute, etc..."

A la fin de la guerre, les personnels navigants de l'escadrille R XI-46 ont remporté trente-six victoires homologuées et 17 probables. Ils ont eu à déplorer la mort au combat ou par accident de 38 navigants et la blessure de 38 supplémentaires. C'est une des unités de l'aéronautique militaire française, avec celles de bombardement, qui a payé le tribu le plus lourd de toute l'aviation française en 14-18. Son fanion est décoré de la Croix de Guerre 14-18 avec quatre palmes de bronze et de la fourragère au couleurs du ruban de la Médaille militaire.

Le 25 novembre 1918, elle s'installe sur le terrain de Metz-Frescaty, dont le terrain a fait l'objet de nombreux raids pour détruire ses installations et en particulier le hangar à Zeppelin qui y était implanté. Le hangar est toujours là et abritera les avions français. Un étrange retour des choses. Il faudra attendre 1944 pour voir la destruction finale du grand batiment. En fin janvier 1919, la R XI-46 bouge et s'installe avec armes et bagages sur le terrain de Martigny-lès-Gerbonvaux, dans les Vosges. Au début octobre 1919, elle passe sous le commandement du Ltt Louis Brusco et elle s'installe sur le terrain de Lachen-Speyerdorf, en Allemagne.

C'est d'ailleurs à partir de ce terrain qu'elle prendra la dénomination de 204ème escadrille du 3ème régiment de bombardement. Elle participera à la campagne de 1939-1940 comme escadrille de l'EACN IV/13. Dissoute, le 15 août 1940, ses traditions seront reprises par la 1ère escadrille de l'EC 1/30 "Loire" jusqu'au 9 mai 1974. Après une mise en sommeil, ses traditions sont reprises par la 3ème escadrille de l'EC 1/5 "Vendée", le 1er avril 1997. Elle a nouveau dissoute, le 29 juin 2007 pour être recréée comme 1ère escadrille de l'EC 2/5 "Ile de France".

Insignes métalliques
de l'escadrille 46

Différents insignes des personnels de l'escadrille C 46 - En haut, insigne en cuivre - Premier modèle - Au milieu, insigne en cuivre émaillé - Second modèle - En bas, titre d'épaule en argent découpé - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Titre d'épaule ayant appartenu au MdL Désiré Baratciart, mitrailleur de l'escadrille C 46 du 20 avril 1917 au début 1919 - Fixation par deux anneaux - Fabrication en série par un bijoutier ou un graveur - Il s'agit du même modèle que celui de la collection Bartlett - Insigne collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille 46

Insigne métallique personnel du Ltt Louis Jamelot, observateur de l'escadrille C 46 du 2 décembre 1916 au 24 juillet 1917 - Il a été titularisé observateur, le 10 avril 1917- Fixation par une pointe - Le réceptable en U est cassé - Fabrication par un mécanicien - Insigne collection Bruno Bissonnier que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 23ème escadrille du GB III/12 - Photo Albin Denis d'après un exemplaire conservé à la section Air du SHD de Vincennes.

Insigne de la 4ème escadrille du GCN II/13 - Valable pour la période de 1936 à 1940 - Cette unité volait sur Dewoitine D 501, Potez 630 et 631 - Insigne de la collection d'Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron de chasse de nuit 1/30 "Loire" stationné à Tours - Cette unité volait sur Météor T 7 puis sur Vautour II N - Fabrication Drago Paris - Homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 619 - Fixation par deux anneaux et une épingle - Marquages centrés au milieu de l'insigne - Photo droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse de nuit 1/30 "Loire" stationné à Tours - Cette unité volait sur Vautour II N - Fabrication Drago Paris - Fixation par deux anneaux et une épingle - Marquages sur les bords - Photo droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse de nuit 1/30 "Loire" stationné à Tours - Fixation par deux anneaux et une épingle - Marquages reportés sur les bords - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille R XI-46

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'Escadron de Marche 85 "Loire" - Cette unité était stationnée sur la base aérienne de Hao, en Polynésie française - Elle était équipée de Vautour II NP et BP qui effectuaient des prélévements au sein des nuages atomiques - Cette unité a existé du 1er juillet 1965 au 9 mai 1974 - Fabrication Drago Paris - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/5 "Ile-de-France" stationnée sur la base aérienne d'Orange-Caritat - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par une épingle - Homologué sous le n° A 619 au SHD du château de Vincennes - Photos droits réservés.

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Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion de l'EC 1/5 "Vendée" - Cette unité a été recréée sur la base aérienne d'Orange-Caritat, le 18 juillet 2024 - Ce fanion a été enregistré à la section Symbolique et traditions du château de Vincennes sous le n° A 777 - Cet escadron de chasse détient les traditions des escadrilles SPA 26 (1ère escadrille), SPA 124 "Jeanne d'Arc" (2ème escadrille) et R XI 46 (3ème escadrille) - Photo Claude Carry que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion de la 3ème escadrille de l'EC 1/5 "Vendée" stationné sur la base aérienne d'Orange-Caritat - Cet escadron de chasse a été recréée, le 18 juillet 2024 - Auparavant, Cette escadrille avait été la 1ère escadrille de l'EC 2/5 "Ille de France, jusqu'au 23 juin 2022 - Ce fanion a été homologué par la section Symbolique et Traditions du SHD du château de Vincennes sous le n° A 781 - Photo Claude Carry que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Personnels de l'escadrille 46

La liste sera donnée ultérieurement

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille R XI 46, en date du 13 janvier 1917 : "Suivant l'exemple de son chef, le capitaine Lecour Grandmaison, s'est distinguée au plus fort des attaques de Verdun, fin février 1916, faisant des réglages, des prises de photographies et la liaison d'infanterie, dans des conditions particulièrement dures et au prix de lourds sacrifices. Appelée à apporter son concours à la bataille de la Somme, s'est également fait remarquer, malgré de multiples difficultés de matériel, en accomplissant toujours ses missions au cours desquelles elle a abattu quinze avions ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille R XI 46, en date du 2 septembre 1918 : "Escadrille d'élite qui, sous l'impulsion énergique et l'exemple entraînant de son chef, le capitaine Bloch, a rendu les plus signalés services dans toutes les missions qui lui ont été confiées, qu'elles soient photographiques, de guet, de patrouilles offensives, de reconnaissance à vue ou de protection malgré des pertes souvent sévères qui n'ont jamais réussi à entamer le moral admirable de ses équipages. Depuis le 21 mars 1918, a été engagée sur tous les secteurs d'attaque, contraignant au respect un ennemi mordant et entreprenant. Plus spécialement employée à la protection des groupes de bombardement, au cours des deux dernières offensives, a assuré toute seule, plusieurs protections de jour, se déroulant jusqu'à sacrifice et donnant, par sa présence auprès de ceux qu'elle avait mission d'escorter, le sentiment de la plus grande sécurité. Compte jusqu'à ce jour trente-quatre victoires officielles."

Le Général Commandant en Chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l'escadre n° 13 en date du 28 Septembre 1918 :
L'Escadre n° 13 Composée :
- du Groupe de bombardement 3 (Escadrilles Br 107, 126 et 128 ) commandé par le Chef d'escadron Rocard, tombé glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué ;
- du Groupe de bombardement 4 (Escadrilles Br 131, 132 et 134) commandé par le capitaine Etournaud ;
- de l'Escadrille de protection R XI 46, commandée par le capitaine Bloch :
"Sous l'ardente impulsion de son chef, le Chef d'Escadron de La Morlais, n'a cessé, depuis sa formation récente, de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne, en Juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne, en Août, a semé journellement l'épouvante et le désordre parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur Saint Mihiel, en Septembre, vient encore de manifester son ardeur combative, en intervenant dans la bataille et sur les points de concentration ennemis par ses bombardements et ses mitraillages".

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

MdL Léon Marie Gaston Fulcrand Vitalis - Né le 15 février 1890 à Lodève (Hérault) - Fils de Marie Joseph Etienne Alexandre Vitalis (fabricant de draps) et de Marie Gabrielle Suzanne Puech - Classe 1910 - Recrutement de Lodève (Hérault) sous le n° matricule 1335 - A obtenu un sursis pour études, en 1910 - Appelé à effectuer son service militaire, au titre du 7ème régiment de Cuirassiers, à compter du 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 2 avril 1912 - Fin de service militaire et réformé temporairement pour pleurésie gauche et scoliose contactée en service, le 27 septembre 1912 - Rayé des contrôles de l'unité à la même date - Réformé n° 2 par la commision de réforme pour pleurésie chronique gauche avec rétraction du thorax, le 4 août 1913 - Profession avant guerre Industriel textile - Réforme n° 2 confirmée par le conseil de réforme, le 9 septembre 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au sein de l'aéronautique militaire, le 10 février 1916 - Admis comme mitrailleur en avion au 1er groupe d'aviation - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 10 février au 4 avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 67 du 4 avril au 14 mai 1916 - Parti à Dugny-le-Bourget chercher des correcteurs de tir du 9 au 21 avril 1916 - A l'escadrille N 67, une victoire aérienne, à bord d'un Nieuport 12, remporté sur un Fokker E qui s'est écrasé dans les environs du bois des Caures, le 28 avril 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Robert de Marolles - Citation n° 163 à l'ordre de la 2ème armée, le 11 mai 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 21 mai 1916 au 28 juillet 1918 - Nommé Maréchal des logis, le 25 mai 1916 - 2ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un LVG C abattu au nord-est de Péronne-Bry, le 15 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Cne Le Cour Grandmaison (pilote) et le Ltt Jules Campion (obs) - 3ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un Fokker E abattu à Brie, le 6 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Cne Le Cour Grandmaison (pilote) et le Ltt Pierre Artur (obs) - Citation n° 381 à l'ordre de la 6ème armée, le 24 août 1916 - 4ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un LVG C abattu, le 20 octobre 1916 - Il faisait équipage avec le Cne Le Cour Grandmaison (pilote) et le Slt Gaston Labussière (obs) - Un autre équipage de la C 46 a participé à cette victoire - 5ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un Roland abattu à l'est de Barleux, le 10 novembre 1916 - Il faisait équipage avec le Cne Le Cour Grandmaison (pilote) et le Cal Achille Rousseaux (mit) - 6ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un Albatros abattu dans les environs de Brie, le 16 novembre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Lsote (pilote) et le Cal Achille Rousseaux (mit) - Citation n° 421 à l'ordre de la 6ème armée, le 24 novembre 1916 - Citation n° 426 à l'ordre de la 6ème armée, le 7 décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 20 décembre 1916 - 7ème victoire homologuée, à bord d'un Caudron R IV, contre un monoplace de chasse abattu au sud de Craonne / Beau Marais, le 14 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Cne Le Cour Grandmaison (pilote) et le Cal Achille Rousseaux (mit) - Citation n° 4973 à l'ordre du GQG, le 17 mai 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 10 août 1917 - Une victoire probable non homologuée, à bord d'un Caudron R XI, contre un avion combattu dans les environs du bois de Demuin, le 21 mai 1918 - Il faisait équipage avec le (non identifié ) (pilote) et le Slt Paul Tison(obs) - Evacué sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon (Essonne) du 28 juillet au 3 août 1918 - Cet établissement de santé soignait les épuisements nerveux et les dépressions nerveuses - Bénéficie de plusieurs jours de convalescence - Sept victoires homologuées et une probable, non homologuée pendant son affectation à l'escadrille C 46 - Médaille Militaire - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 novembre 1917 au 19 octobre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 octobre 1918 - Officier d'armement et de tir de l'escadrille HD 174 du 19 octobre novembre 1918 au (1er trimestre) 1919 - Croix de guerre et six palmes de bronze - Démobilisé, le 14 juillet 1919 - Profession après guerre directeur de la draperie familiale à Lodève - Affecté dans la réserve avec aggravation pour insuffisance cardiaque consécutives à des troubles du rythme et crises de tachycardie paroxystique par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), le 19 novembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre - définitif, le 19 octobre 1920 - Affecté, dans la réserve, au centre d'instruction de tir et de bombardement aérien de Cazaux, le 25 mai 1921 - Domicilié au 7, rue de Chanzy à Orléans (Loiret) et a créé sa propre draperie, à compter du 1er avril 1925 - Créateur de l'association des As de 14-18 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1928 - Proposé à la réforme pour myocardite chronique avec dilatation marquée de l'aorte par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), le 10 juin 1936 - Insuffisance cardiaque du ventricule gauche avec dilatation notable des aortes droite et gauche par myocardite tachycardie dysprée d'effort - Ebauche de bruit de galop - Rayé des cadres de l'armée de l'Air, 1er octobre 1936 - Décision confirmée, avec pension temporaire de 70 % par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), le 2 décembre 1936 - Décision confirmée avec pension de 70 % pour insuffisance cardiaque avec dilatation des cavités droite et gauche par myocardite, Tachucardie, dysprée d'effort par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), 26 mai 1937 - Pension temporaire de 70 % par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), le 21 février 1938 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 28 juin 1938 - Pension temporaire de 90 % par la commission de réforme d'Orléans (Loiret), le 19 avril 1939 - Malade, il n'est pas mobilisé en 1939 - Après la défaite de la France en juin 1940, il enménage à Lodève (Hérault) - Pension de 100 % pour insuffisance cardiaque grave consécutive à des troubles rythmiques, incapacité fonctionnelle notable par la commission de réforme de Montpellier, le 26 mars 1941 - Décédé à Lodève (Hérault), le 17 août 1941 - Repose dans le cimetière de la commune - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille C 46 / C XI 46 - CCC de l'escadrille HD 174 -

* Citation n° 163 à l'ordre de la 2ème armée du Brig Léon Vitalis, mitrailleur à l'escadrille N 67, le 11 mai 1916 : "Réformé, exempt de toute obligation militaire, s'est engagé et a demandé à servir comme mitrailleur en avion. Le 28 avril 1916 a abattu un Fokker qui est tombé à 200 mètres de nos tranchées."

* Citation n° 381 à l'ordre de la 6ème armée du MdL Léon Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46, en date du 24 août 1916 : "Mitrailleur hors ligne par son adresse et son sang-froid. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour avoir abattu un Fokker dans nos lignes à (censuré). A livré à (censuré) de nombreux combats, réussissant le 15 juillet à forcer un LVG à atterrir. A eu très fréquemment son appareil par des éclats d'obus et des balles."

* Citation n° 421 à l'ordre de la 6ème armée du MdL Léon Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46, en date du 24 novembre 1916 : "Tireur hors de pair, d'une adresse et d'un sang-froid remarquable. le 10 novembre 1916, a abattu un avion ennemi dans la région de Barleux."

* Citation n° 426 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Léon Fulcrand Vitalis, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 7 décembre 1916 : "Réformé, exempt de toute obligation militaire, s'est engagé et a demandé à servir comme mitrailleur en avion. Le 28 avril 1916, a abattu un fokker qui est tombé à 200 mètres de nos tranchées.

* Citation n° 4973 à l'ordre du GQG de l'Adj Léon Fulcrand Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46, en date du 17 mai 1917 : "Mitrailleur hors de pair dont les exceptionnelles qualités de courage, de hardiesse, d'habileté et de sang-froid ont toujours fait l'admiration de tous. A abattu, le 14 avril 1917, son septième avion ennemi, qui est tombé en flammes dans nos lignes. Déjà médaillé militaire et quatre fois cité à l'ordre de l'armée."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Léon Gaston Marie Vitalis à l'école de tir aérien de Cazaux, en date du 29 décembre 1917 : "Hardi mitrailleur d'un courage et d'une habileté remarquables. A abattu 7 avions ennemis. A déjà été 6 fois cité."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Marie Gaston Vitalis au 4ème bataillon de l'Air, en date du 11 juillet 1928 : "16 ans de services, 4 campagnes. Chevalier du 28 décembre 1917. A été cité."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Gaston Marie Vitalis du 4ème bataillon de l'Air, en date du 28 juin 1938 : "Officier de la Légion d'Honneur du 11 juillet 1928; 24 ans de services, 2 campagnes. A été blessé et cité."

Slt William Jacques Hostein - Né le 9 mars 1889 à Bordeaux - Fils de Edmond Hostein et de Marguerite Faurie - Profession avant guerre Mécanicien de précision - Appelé au 49ème régiment d’infanterie, le 10 octobre 1911 - Passé à l’aviation comme élève pilote en septembre 1912 - Brevet de l’Aéroclub de France n° 1256 - Brevet de pilote militaire n° 285 obtenu à l’école d’aviation militaire de Reims, le 29 mai 1913 - Pilote de l’escadrille D 6 et C 6 du 2 août 1914 au 14 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1914 - Une victoire homologué en compagnie du caporal Amédé de Fiers de la Motte Ango mitrailleur contre un biplace,le 14 juin 1915 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 30 juin 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote réceptionnaire de la maison Salmson à compter du 14 janvier 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 12 avril 1916 - Croix de Guerre 14-18 - Pilote de l’escadrille C 46 du 26 avril 1918 à la fin de la guerre - Nommé Lieutenant - Affecté au 31 ème régiment d’aviation d’observation, le 27 mai 1923 à 1932 - Chef de la section entraînement (SE) du 31ème RAO - Mission avec le 4ème groupe du 31 ème RAO en Tchécoslovaquie du 18 au 25 juin 1928.

* Médaille Militaire, le 1er novembre 1914 (une citation à l’ordre de l’armée) : "A fait preuve, depuis le début de la campagne, de qualités remarquables d’audace, d’énergie et d’adresse. A exécuté, du 6 août au 5 septembre, six reconnaissances à longue portée, dont deux de plus de trois heures, au cours desquelles son appareil a reçu des projectiles ennemis. A été employé au 18ème corps d’armée, pour le réglage du tir de l’artillerie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 14 juin 1915  (ordre n° 1017 D) : "A fait preuve d'une résolution et d'une intrépidité au dessus de tout éloge et d'une habileté professionnelle hors de pair en sollicitant et exécutant deux fois en 15 jours, d'une façon exceptionnellement audacieuse, une mission délicate et périlleuse au cours de laquelle, il a forcé à atterrir, après un vif combat au dessus des lignes allemandes, un avion allemand qui tentait de lui barrer le passage".

Sgt Léon Pierre d'Escoffier - Né le 12 mai 1880 à Romans (Drôme) - Fils de Jean Pierre d'Escoffier et d'Alexandrine Jourdain - Classe 1900 - Recrutement de Romans (Drôme) sous le matricule n° 185 - Marié avec Mlle Schornbaum - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 1265, Calle Rivadavia à Buenos Aires (Argentine) - Rentré en France, avec son épouse, lors de la déclaration de guerre - Prennent domicile à St-Antoine-L'Abbaye (Isère) - Engagé volontaire, au titre du 75ème régiment d'infanterie, le 11 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 5 juin 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4557 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Nommé Caporal, le 14 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 2 janvier 1917 - Hospitalisé à Senlis du 18 au 26 février 1917 - Pilote de la RGA du (26 février) au 14 avril 1917 - Pilote de l'escadrille MF 20 / AR 20 / SPAbi 20 du 14 avril 1917 au 20 mars 1918 - En subsistance au 14ème TEM du 14 au 22 avril 1917 - Convoyage d'un avion du 5 au 11 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le 10 septembre 1917 - En stage au GDE du 23 septembre au 1er octobre 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - En mission du 26 janvier au 18 février 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le 8 février 1918 - Rétrogradé au grade de Caporal, le 5 mars 1918 - En stage Caudron R XI au GDE du 20 mars au 26 avril 1918 - Pilote de l'escadrille C 46 du 26 avril au 28 mai 1918 - Pilote de l'escadrille R XI 241 du 28 mai 1918 au (4 avril 1919) - Nommé Sergent, le 10 septembre 1918 - En mission à la RGA de St-Dizier du 18 au 21 septembre 1918 - Resté à Gondreville du 10 au 12 novembre 1918 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, caserné à Lyon en 1920 - Médaille Militaire, le 9 juillet 1921 - Domicilié au 33, Travessa Leste à Rio-de-Janeiro (Brésil) - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique - Nommé Sous-Lieutenant de réserve, le 19 juillet 1925 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation et mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale française, le 22 juillet 1925 - Placé en position d'officier honoraire, le 13 octobre 1937 - Photo collection Bernard Duprat que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - En attente de la fiche matricule du département de la Drôme (panne archives en ligne) - CCC de l'escadrille MF 20 / AR 20 / SPAbi 20 - JORF - CCC de l'escadrille R XI 241 - Dernière mise à jour : 25 février 2018.

Slt René Henri Wilmés - Observateur de l'escadrille C 46 - Né le 25 octobre 1894 à Paris (75) - Fils d'Adolphe Wilmès et de Marthe Béguin - Appelé au 171ème RI, le 20 décembre 1914 - 172ème RI - Passé à l'aviation comme mitrailleur / observateur, le 30 mars 1916 - Ecole du tir aérien de Cazaux - Ecole de Pau (tir théorique) - Ecole d'Avord - Observateur de l'escadrille C 46 du 19 octobre 1916 au 8 avril 1917 - Tué en combat aérien, dans les environs de Sapigneul, le 8 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume - Croix de Guerre avec palme - Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier observateur hors ligne, passé dans l'aviation après avoir été blessé dans l'infanterie, y a fait preuve des plus belles qualités militaires, d'intelligence et de courage. Tué le 8 avril 1917, d'une balle en pleine poitrine, au cours d'un combat dans les lignes ennemies contre trois avions de chasse."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume : "Sous-Lieutenant aviateur, jeune officier animé des plus beaux sentiments. Momentanément inapte au service de l'infanterie par la suite d'une blessure grave, est passé sur sa demande dans l'aviation, s'y est fait remarquer par son courage et son entrain qui le poussaient à solliciter les missions les plus périlleuses. A été tué le 8 avril 1917 dans un combat aérien."

Adj Glenn Nelson Sitterly - Né le 22 août 1897 à Spring Valley Illinois (USA) - Classe 1917 - Matricule de recrutement n° 12.213 - Fils de John Sitterly et d'Elisabeth Nelson - Affecté aux ambulances américaines en 1917 - Engagé au 1er régiment étranger, au titre de l'aviation, le 6 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8812 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 6 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'à 29 octobre 1917 - Pilote du GDE du 29 octobre 1917 au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille C 46 du 26 mars au 20 août 1918 - Nommé sergent, le XX mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1918 - Son Caudron R XI est abattu en flammes, dans les environs de Villers-Cotterets, le 15 juillet 1918 - Ses deux mitrailleurs sont blessés et lui indemne - Le 18 juillet, son avion est touché, avec un réservoir en flammes, il parvient à poser sur Caudron R XI dans les lignes françaises, il est indemne mais un de ses mitrailleurs a été tué - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 30 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 3 octobre 1918 au 14 février 1919 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 38 - Dernière mise à jour : 29 juillet 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Glenn Sitterly du 2ème groupe d'aviation , pilote à l'escadrille R XI 46, en date du 12 août 1918 : "Pilote de grande valeur, remarquablement adroit, courageux et calme. Attaqué par une patrouille de quinze appareil ennemis, a vaillamment soutenu le choc, permettant aux avions qu'il protégeait d'accomplir leur mission. Ayant eu, au cours du combat, ses deux mitrailleurs blessés et son aéroplane croblé de balles, est parvenu néanmoins à regagner nos lignes."

Slt Pierre Emile Marie Joseph Artur - Né le 4 octobre 1892 à Versailles (Yvelines) - Fils d'Emile Marie Gustave Artur (professeur de droit à la faculté de Lille) et de Jeanne Marie Hortense Grisey - Domiciliés au 18, avenue de la Gare à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession Etudiant en droit - Classe 1912 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 2182 - A obtenu un sursis d'incorporation en 1913 - A renoncé à son sursis, le 24 octobre 1913 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 25 octobre 1913 - Arrivé au régiment, le 28 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 11 mars 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er septembre 1914 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 15 janvier 1915 - Admis à suivre les cours de perfectionnement de l'artillerie de génie, le 12 juin 1915 - Pris en subsistance du 25 juin au 27 août 1915 - Détaché dans une école de pilotage - Remis à la disposition de son arme (artillerie) sur sa demande - Affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 23 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 86 / MF 86 bis (future escadrille 503) du front d'Orient du XX novembre 1915 au 29 janvier 1916 - Marié avec Mlle Denise Bodin en la chapelle des catéchismes de l'église Notre-Dame-en-Sainte-Mélaine de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 4 juillet 1916 - Observateur à la RGAé du XX juillet au 16 août 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 / R XI 46 du 16 août 1916 au 16 avril 1919 - Une première victoire homologuée contre un Fokker abattu dans les environs de Brie, en équipage avec le MdL Vitalis, le 6 septembre 1916 - C'est la 3ème victoire pour Vitalis - Blessé en service aérien par la section d'une phalange de l'index gauche par une hélice d'avion, le 8 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - Une deuxième victoire homologuée contre un avion abattu au Nord-Est de Chaulnes, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Cadot - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 février 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1917 - Détaché à l'école de Catigny du 28 octobre au 23 novembre 1917 - Détaché dans la même école, à compter du 7 décembre 1917 - Croix de Guerre avec 2 palmes de bronze - Affecté au 2ème groupe du 7ème régiment d'artillerie à Mulhouse (Haut-Rhin), le 16 avril 1919 - En congé sans solde du 8 juillet au 30 septembre 1919 - Mis à la disposition de la tannerie "Le Bastard" à Rennes (Ille-et-Vilaine) pendant cette période - Démobilisé, le 10 août 1919 - Domicilié au 18, avenue de la Gare à Rennes (Ille-et-Vilaine), à compter de cette date - Domicilié au 34, rue St-Jacques à Montmorency (Val-d'Oise), à compter du 5 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment d'artillerie, le 3 juin 1921 - Sa femme Denise est décédée à Montmorency à l'âge de 25 ans, le 7 février 1920 - Ils ont eu ensemble un fils, André Marie Jean - Suite à la dissolution du 7ème régiment d'artillerie de Rennes (Ille-et-Vilaine), affecté au 10ème régiment d'artillerie de Dinan (Côtes-d'Armor), le 1er janvier 1924 - Profession après guerre administrateur général du Journal "L'Ouest Eclair" et administrateur du "Cuir lissé français" - en 1925 - Marié avec Mlle Marie-Thérèse Bodin en avril 1925 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 10, le 1er janvier 1928 - Devient Directeur général du journal "L'Ouest Eclair" en 1930 - Gérant statutaire de la société représentant la "Société la presse régionale de l'Ouest" propriétaire du journal "L'Ouest Eclair", le 6 février 1933 - Domicilié à La Bellagenais à Rennes (Ille-et-Vilaine), à compter du 27 juillet 1933 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 juillet 1934 - Président du conseil d'aministration de la société du "Cuir Lissé Français" - Rayé des cadres de réserve, le 30 novembre 1937 - Le journal a cessé de paraitre, le 18 juin 1940 puis reparait, le 3 juillet 1940 - Arrêté pour collabotation, le 28 septembre 1944 - A été jugé pour collaboration par la cour de justice de Rennes (Ille-et-Vilaine) en février 1946 - A été acquitté du chef d'inculpation d'atteinte à la sûreté de l'état - Condamné à 10 ans d'indignité nationale pour les autres motifs - A cette époque, il est père de 14 enfants - Décédé à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 16 janvier 1982 - Photo transmise par Jean-Philippe Dréano, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales d'Ille-et-Vilaine) - CCC de l'escadrille MF 86 (future 503) - CCC de l'escadrille C 46 / R XI 46 - JORF - Bailey-Cony - Fichier des décès de l'INSEE - Journal "L'Ouest Eclair" - Journal "Le Franc-Tireur" - Journal "Combat" - Journal "La liberté du Morbihan" - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 3 juillet 2024.

* Citation n° 394 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Pierre Artur, observateur à l'escadrille C 46, en date du 25 septembre 1916 : "Sur le front depuis le début de la campagne, dans l'artillerie puis dans l'aviation de l'armée d'Orient, où il a participé à plusieurs bombardements à grande portée. Revenu depuis peu dans une escadrille du front français, y a fait preuve de beaucoup de courage et d'allant. Le 6 septembre 1916, attaquant dans leurs lignes deux avions ennemis, en a abattu un et a mis l'autre en fuite."

* Citation n° 254 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Pierre Artur, observateur à l'escadrille C 46, en date du 14 février 1917 : "Observateur plein d'allant et de courage. A abattu un avion ennemi le 29 janvier 1917 au cours d'un combat où son propre appareil a été grièvement atteint."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Emile Marie Joseph Artur au centre de mobilisation d'artillerie n° 10, en date du 13 juillet 1934 : "21 ans de services, 4 campagnes. A été cité."

Adj Auguste Roblin - Né le 7 mars 1887 à Paris 14ème (75) - Fils de Jean Baptiste Louis Roblin et de Céline Marie Momon - Domiciliés au 26, rue Louis Morard à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre Représentant de commerce - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3525 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 4ème régiment de Spahis, le 11 juin 1907 - En campagne en Tunisie du 21 juin 1907 au 15 février 1908 - En campagne de guerre au Maroc du 16 février au 3 mars 1908 - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Casablanca" - En campagne en Tunisie du 4 mars 1908 au 14 juin 1910 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 11 juin 1910 - Affecté, dans la réserve, au régiment de cavalerie légère à Sézanne (Marne) - Domicilié au 100, rue d'Alésia à Paris 14ème (75), à compter du 22 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 août 1914 - Affecté au 12ème régiment de chasseurs - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Rappelé à l'activité au 5ème régiment de Hussards par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 octobre 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du début octobre au 6 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 101 du 6 au 31 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 114 du 31 décembre 1915 au (4ème trimestre) 1916 - Mitrailleur en subsistance à l'escadrille 52 du 26 avril au 5 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du (4ème trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu au nord-est du bois d'Hallu, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Damenez (pilote) et le Cal Rivière (mitrailleur) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Chevregny (Aisne), le 24 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Bermericourt (Marne), le 3 mai 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Titulaire d'une victoire homologuée et de deux non homologuées ou probables à l'escadrille C 46 - Au cours d'une mission photographique, il livre combat aérien contre deux Albatros, il a été très grièvement blessé par balles au crâne, le thorax et l'abdomen, à bord d'un Letord, le 22 juillet 1917 - Ttransféré à l'ambulance 5/59 de Cugny (Aisne), il est décédé des suites de ses blessures le même jour après avoir été décoré de la Médaille militaire - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Inhumé tombe n° 71 dans le cimetière militaire de Cugny (Aisne) - La photo date de sa période à l'escadrille VB 114 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille C 46 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Revue La guerre aérienne illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 1er février 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 11 février 1917 : "Mitrailleur plein d'entrain, très adroit tireur. Déjà cité à l'ordre de l'aéronautique. A abattu un avion allemand, le 29 janvier 1917."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 22 juillet 1917 : "Excellent mitrailleur, plein de cran et d'adresse. A soutenu de nombreux combats et a abattu un avion allemand en janvier 1917. Très grièvement blessé, le 22 juillet 1917, alors qu'il tenait tête à deux avions ennemis."

Adj Ange Romulus Poggioli - Né le 1er septembre 1887 à Bône (Algérie) - Fils de Jean Etienne Ange Félix Poggioli et de Marie Rossi - Domiciliés au 10, rue Irénée à Oran (Algérie) puis au 28, rue de l'Arsenal à Oran - Profession avant service militaire Commis de banque - Classe 1907 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 607 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre de la 19ème section de secrétaires d'état-major, le 6 octobre 1908 - A participé aux opérations militaires algéro-marocaines du 11 novembre 1908 au 14 septembre 1910 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1909 - Fin de service militaire et retour à la vie civile, le 25 septembre 1910 - Domicilié au 5, boulevard Malakoff à Oran, à compter du 25 septembre 1910 - Profession avant guerre Agent maritime - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 56ème régiment d'infanterie stationné à Châlons-sur-Saône, le 5 août 1914 - Séjour à Djibouti du 5 août au 1er décembre 1914 - Nommé Sergent, le 6 août 1914 - Rapatrié en France et affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major et de recrutement, le 1er décembre 1914 - Affecté au 56ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 février 1916 - Cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation élémentaire à l'école d'aviation militaire de Chartres - A échoué lors de sa formation - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 14 avril 1916 - Passé observateur photographe - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 26 août 1916 - Parti au Parc n° 10 pour affectation à l'escadrille C 42, le 11 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 42 du 12 septembre au 16 décembre 1916 - Breveté mitrailleur, le 20 octobre 1916 - En stage au GDE du 22 octobre au 20 novembre 1916 - Mitrailleur instructeur de l'école de tir aérien de Cazaux du 16 décembre 1916 au 20 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 20 septembre 1917 à la fin de la guerre - Nommé Adjudant, le 1er mars 1918 - Blessé par une balle à la main gauche au cours d'un combat aérien, le 6 octobre 1918 - Citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée, en date du 7 novembre 1918 - Placé en sursis d'appel comme chef de transit à la compagnie de l'Afrique Orientale à Djibouti, jusqu'au 31 mars 1919 - Démobilisé, le 16 mars 1919 - Domicilié à la direction de la compagnie maritime de l'Afrique Orientale, à compter du 16 mars 1919 - Profession après guerre Agent maritime - Nommé Directeur de la compagnie maritime d'Afrique Orientale et domicilié à Djibouti, à compter du 2 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de tirailleurs malgaches de Diego-Suarez (compagnie détachée à Djibouti), le 27 mai 1921 - Médaille Militaire, en date du 16 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment mixte de Madagascar, le 10 janvier 1927 - Nommé Officier d'académie, le 1er mai 1927 - Chevalier de la Légion d'Honneur à titre civil, en date du 14 janvier 1931 - Passé à la colonie de la côte française des Somalis, le 1er janvier 1934 - Nommé Chevalier du Mérite maritime, en date du 22 juillet 1937 - Officier de la Légion d'Honneur en date du 28 juillet 1938 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du recrutement d'Algérie conservée aux archives nationales d'outre-mer (ANOM) - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille C 46 - JORF - Dernière mise à jour : 28 décembre 2020.

* Citation n° 900 à l'ordre de l'armée du Sgt Ange Romulus Poggioli, mitrailleur à l'escadrille C 42, en date du XXX : "Mitrailleur de grande valeur. Courageux et adroit, a abattu un avion, le 1er avril 1918 et soutenu au cours de la bataille actielle de nombreux combats permettant à son observateur par son cran et son adresse de rapporter les renseignements les plus précieux pour son commandement."

* Citation n° 11.283 à l'ordre de l'armée de l'Adj Ange Romulus Poggioli, du 56ème régiment d'infanterie, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 7 novembre 1918 : "Excellent mitrailleur, plein de courage. Au cours d'une mission de protection, a engagé entre 8 monoplans ennemis, a été blessé et surmontant sa douleur, a continué à faire usage de ses armes. Par son attitude courageuse, a permis à l'avion qu'il protégeait de remplir sa mission. Une citation. Une blessure."

* Médaille Militaire de l'Adj Ange Romulus Poggioli, du bureau de recrutement de la côte française des Somalis, en date du 16 novembre 1925 : "16 ans de services, 7 campagnes, A été blessé et cité."

* Angé Romulus Poggioli nommé Officier d'académie à Djibouti (Côte française des Somalis), en date du 1er mai 1927 : "Services rendus à l'enseignement professionnel."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre civil, d'Ange Romulus Poggioli, agent général de société commerciale à Djibouti, en date du 14 janvier 1931 : "21 ans, 10 mois, 18 jours de services et de pratique professionnelle, dont 14 ans, 7 mois, 15 jours aux colonies, 5 campagnes, 2 blessures, une citation. Médaillé Militaire. A exercé à la Côte française des Somalis des fonctions consulaires et administratives."

* Officier de la Légion d'Honneur de l'agent général Ange Romulus Poggioli, de la compagnie de l'Afrique orientale, en date du 28 juillet 1938 : " Chevalier du 14 janvier 1931. Titres exceptionnels : depuis 27 ans en pays Somali, animateur incontesté du port de Djibouti; a, de ce fait, largement contribué au développement de l'influence française dans notre possession de l'Afrique Orientale."

Brig Pierre Gaudin de Villaine - Mitrailleur de l'escadrille C 46 - Né le 23 février 1896 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) - Avant guerre étudiant - Engagé au 16ème régiment de Dragons, le 22 août 1914 - Passé à l'aviation comme mitrailleur, après réforme due à une première blessure, le 3 janvier 1916 - Ecole du tir aérien de Cazaux - Escadrille V 97 (future 469) du Bourget - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 20 juillet 1916 au XX - Blessé en combat aérien d'une balle dans chaque bras, le 24 septembre 1916 - Entré à l'ambulance (hôpital de campagne) 1/70, le même jour.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Mitrailleur très courageux et adroit. Réformé à la suite d'une première blessure, a demandé à servir dans l'aviation comme mitrailleur. Le 25 septembre 1916, accomplissant une mission importante et ayant été attaqué par plusieurs avions ennemis, a lutté jusqu'à ce qu'il eut successivement les deux bras brisés par les balles. Grâce à son sang-froid, a permis à son pilote (Sgt Léopold Dupont et brevet de pilote militaire n° 1712 en date du 7 octobre 1915) blessé lui-même de rentrer dans nos lignes avec son appareil, criblé de balles et son observateur (Cne Maurice Gay) très grièvement blessé."

MdL Désiré Justin Baratciart - Né le 23 mars 1889 à Tiaret (Algérie) - Fils François Désiré Baratciart (Payeur adjoint) et de Marie Catherine Schmitt - Domiciliés 9 rue Canrobert à Oran (Algérie) - Profession avant service militaire employé de commerce - Classe 1909 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 176 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 12ème Régiment d'Artillerie à Oran, le 6 octobre 1909 - A participé aux opérations dans l'Amalat d'Oujda du 2 au 12 juin 1910 - Nommé Brigadier, le 23 octobre 1910 - A participé aux opérations algéro-marocaines du 26 avril au 26 septembre 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 juillet 1911 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 27 septembre 1912 - Domicilié au 6, rue Eugène Robe à Alger, à compter du 13 février 1913 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'artillerie de campagne stationné à Oran - Domicilié au 8, rue Dupetit-Thouars à Paris (75), à compter du 29 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 46ème régiment d'artillerie de campagne à Rennes (affectation provisoire pour la durée de la guerre) - Affecté à la 36ème batterie de renfort du régiment - Blessé par fracture du tibia par un éclat d'obus à Villiers-Saint-Georges, le 6 septembre 1914 - Proposé pour la réforme n° 1 avec gratification 6ème catégorie pour limitation des mouvements de la jambe et du pied gauches consécutive à une fracture du tibia au 1/3 moyen (par shrapnel) par la commission de réforme de Rennes, le 21 août 1915 - Domicilié au 8, rue du Petit Thouard à Paris - Réformé avec gratification par décret ministériel du 20 juin 1916 - Rayé des cadres le 2 juillet 1916 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 1er groupe d'aviation, en date du 17 avril 1917 - Mitrailleur de l'escadrille 46 du 20 avril 1917 au début 1919 - Une victoire homologuée, le 18 avril 1918 - Une victoire homologuée, le 16 mai 1918 - Blessé au début d'un combat aérien contre un groupe d'avions allemands et une victoire aérienne remportée contre une Fokker Dr I, le 28 juin 1918 - Blessé aux mollets droit et gauche traversés par une balle au cours d'une mission réalisée en basse altitude, le 28 août 1918 - Maintenu réformé n° 1 avec gratification de 30 % pour gêne de la marche directe, de fracture du tibia, au 1/3 moyen par schrapnell par la 3ème compagnie de réforme de la Seine, le 11 septembre 1919 - Domicilié au 15, rue Véron à Paris 18ème (75), à compter du 31 juillet 1937 - Croix du combattant volontaire, le 27 septembre 1937 - Décédé à Paris 18ème (75), le 19 décembre 1938 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille C 46 - Journal L'Avenir de Bel-Abbès - Dernière mise à jour : 5 février 2021.

* Citation à l'ordre de l'artillerie de la 69ème division d'infanterie du MdL Baratciart, en date du 7 octobre 1914 : "Ayant été blessé à la jambe par un éclat d'obus n'a consenti à se rendre à l'ambulance qu'après avoir pris toutes les mesures nécessaires pour assurer son service après son départ."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Désiré Justin Baratciart du 46ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 1er août 1918 : "Excellent mitrailleur, d'une adresse et d'un sang-froid remarquables. A soutenu plusieurs combats aériens. Récemment, a engagé la lutte contre dix appareils et a abattu l'un d'eux. Une blessure. Une citation." 

* Médaille Militaire et Citation à l'ordre de l'armée du MdL Désiré Justin Baratciart du 46ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 2 octobre 1918 : "Sous-officier mitrailleur d'élite, exemple de courage, d'énergie et d'allant. Quoique blessé tout au début d'un combat acharné contre un groupe d'avions ennemis, n'a pas cessé de les mitrailler et a abattu l'un d'eux. Une blessure antérieure. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Désiré Justin Baratciart du 46ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 8 janvier 1919 : "Mitrailleur hors de pair, d'un courage et d'une audace remarquables. Toujours volontaire pour les missions périlleuses, recherche le combat et s'y révèle tireur d'élite. Le 21 août 1918, au cours d'une mission exécutée à basse altitude, a mitraillé les rassemblements de troupes ennemis. A été pendant ce vol, blessé d'une balle qui lui a traversé les deux jambes. Surmontant sa douleur, a continué à faire usage de ses armes. Deux blessures antérieures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Deux citations." 

Ltt Jules César Campion - Observateur de l'escadrille C 46 - Né le 26 octobre 1889 à Béthune (Pas-de-Calais) - Fils de Louis Campion et de Henrieth Campien-Leroy - Avant guerre industriel - Service militaire au 11ème régiment de Chasseurs à cheval de Vesoul, le 1er octobre 1910 - Passé à l'aviation comme observateur, le 1er avril 1915 - Escadrille BL 3 - Escadrille C 46 et R 46 du 7 avril 1915 au 11 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille R 213 du 13 décembre 1916 au 3 mars 1917 - Escadrille C 46 du 8 mars 1917 au 29 avril 1917 - Tué en combat aérien aux commandes du Letord n° 90 probablement par le Ltn Walter Böning du Jasta 19 dans les environs du plateau de Craonne, le 29 avril 1917 - Ses équipiers étaient le MdL Marcel lamy et le Caporal Bosquié, mitrailleurs - Les 3 hommes ont été tués - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palme - 3 citations : 1 à l'ordre de l'armée et 2 à l'ordre du corps d'Armée - Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Adrien Marie Antoine Brusco - Né le 1er août 1894 à Nice (Alpes-Maritimes) - Fils de Alphonse Louis Brusco (employé d'administration ) et de Marie Baptistine Rochés - Domiciliés au 54, Boulevard Impératrice de Russie à Nice (Alpes-Maritimes) - Profession avant guerre Elève architecte - Classe 1914 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 1806 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 6ème régiment de Hussards, le 6 novembre 1913 - Brigadier le 1er août 1914 - Maréchal des logis le 27 février 1915 - Maréchal des logis fourrier, le 8 avril 1915 - Maréchal des Logis, le 9 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, au 311ème régiment d’infanterie, le 20 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Détaché à l’aéronautique militaire et affecté à l’école de pilotage de Chartres et arrivé le 6 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6728 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l’école d'aviation militaire de Châteauroux, le 2 juin 1917 - Pilote du GDE, le 18 juin 1917 - Pilote à l’escadrille C 46 du 28 août 1917 au 29 août 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, à compter du 20 juillet 1917 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Slt Henri Blitz (obs) et le Sgt Léon Delaporte (mit) contre un avion abattu, le 12 avril 1918 - Une victoire homologuée en équipage avec le Sgt Léon Delaporte (mit) et le Cal Gabriel Caumes (mit) contre un Fokker D VII abattu dans les environs de Noyon, le 11 août 1918 - Fait prisonnier au cours d'une mission de protection de bombardement dans la région de Condé-sur-Aisne, le 29 août 1918 - En équipage avec le Slt Henri Blitz (obs) et l'Adj Léon Delaporte (mitr), leur Caudron R XI a été touché par la Flakbatterie 756 - Le pilote a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands et les Trois hommes ont été faits prisonniers - Brusco a été interné successivement à Karlsruhe puis Landshut (Allemagne) du 30 août au 17 décembre 1918 - Il a été rapatrié en France, le 17 décembre 1918 - Rejoint l’escadrille C-XI 46, le 24 janvier 1919 - Nommé Commandant de l’escadrille C XI-46, le 24 février 1919 - Pendant la Grande guerre : une blessure, cinq citations, deux victoires homologuées - Affecté à la 204ème escadrille (traditions de l'escadrille C 46 de la Grande Guerre) du 3ème régiment d’aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), le 1er janvier 1920 - Classé hors cadre aéronautique le 5 juin 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 12ème régiment d’aviation de bombardement, le 1er août 1920 - Détaché à l'état-major du 6ème corps d'armée (EM à Metz) et maintenu à l'état-major particulier de l'aéronautique, le 23 mars 1922 - Détaché à l'état-major de la brigade d'aviation de bombardement de jour à Metz (Moselle), le 22 novembre 1922 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1923 - Affecté par réorganisation à l'état-major de la 11ème brigade de bombardement, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Françoise Madeleine Guirard à Metz (Moselle), le 13 mai 1926 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 7 février 1929 - Nomme Chef de bataillon, le 25 mars 1931 - Affecté à la direction des forces aériennes de terre au Ministère de l'air, le 8 septembre 1931 - Affecté à la direction des constructions aériennes et pris en compte provisoirement à la base aérienne n° 104 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1938 - Officier de la Légion d’Honneur en date du 30 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 117, le 12 mai 1937 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1944 - Affecté à la direction technique et industrielle de l'aéronautique à Paris (75) - Commandeur de la Légion d’honneur, en date du 31 décembre 1949 - Décédé à Viroflay (Seine-et-Oise), le 7 novembre 1959 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Liste des brevets militaires - Etat des services - LO - Bailey/Cony - JORF - CICR - Dernière mise à jour 25 novembre 2018.

* Citation n° 182 à l'ordre du 311ème régiment d'infanterie, en date du 20 décembre 1915 : "Sous-Lieutenant de cavalerie affecté au 311ème régiment d’infanterie pour la durée de la guerre, a pris part à tous les combats du début de la campagne en Lorraine et en pays annexé, notamment au combat de la garde où il s’est fait remarquer par sa bravoure et son entrain."

* Citation n° 352 à l'ordre de la 65ème division d'infanterie, en date du 29 juillet 1916 : "Chargé du service téléphonique pendant les combats des 15, 16, 17 et 18 juin 1916, s’est dépensé sans compter pour assurer les communications. Il a obtenu les meilleurs résultats par l’installation de ses appareils optiques et a pu assurer à la troupe d’attaque, le concours le plus efficace de notre artillerie. A donné le plus bel exemple de courage et de bravoure en circulant sans cesse malgré la violence du bombardement."

* Citation N° 5 à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Brusco au 311ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille C 46, en date du 29 avril 1918 : "Très bon pilote. Fait preuve des plus belles qualités de courage, d’entrain et de sang froid. A résolument attaqué le 12 avril 1918 un groupe d’avions ennemis et en a abattu un en flamme."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 : "Officier remarquable, modèle de conscience et de courage. Pilote d’une adresse et d’un sang froid exceptionnels ; le 29 août 1918 est tombé dans les lignes ennemies au cours d’une mission de protection de bombardement (3 citations)."

* Citation n° 11.922 à l'ordre de l'armée Ltt Louis Brusco du 311ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille C 46, en date du 26 septembre 1918 : "Excellent officier d’un courage et d’un entrain remarquables, pilote extrêmement adroit recherche le combat et y fait preuve d’une maîtrise incontestable, le 11 août 1918 au cours du même vol a protégé successivement deux pelotons de bombardement sur leur objectif. A vaillamment engagé la lutte contre plusieurs monoplaces ennemis pendant la deuxième protection et a abattu l’un de ses adversaires. 4 citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Venu dans l’aviation après de brillants services dans la cavalerie. Très remarquable pilote de combat. Tombé dans les lignes ennemies en 1918."

* Officier de la Légion d’Honneur du Lcl Louis Adrien Marie Antoine Brusco, en date du 30 décembre 1939 : "25 ans de services, 8 campagnes. 5 ans de bonifications pour services aériens. 5 citations, 60 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

Sgt Henri Contré - Né le 15 décembre 1874 à Mazières-sur-Béronne (Deux-Sévres) - Fils de Philippe Contré et de Marie Lamberton - Domicilié à Perrignie (Deux-Sévres) - Classe 1894 - Recrutement de Poitiers (Vienne) sous le matricule n° 155 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 77ème régiment d'infanterie, caserné à Cholet (Maine-et-Loire), le 12 novembre 1895 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1896 - Fin de service militaire et envoyé dans la disponibilité, le 17 septembre 1898 - Domicilié au 10, place de la Concorde à Paris 8ème, à compter du 26 octobre 1898 - Domicilié avenue de Paris à Rueil (Hauts-de-Seine), à compter du 1er août 1899 - Domicilié au 56, rue de Longchamp à Paris 16ème, à compter du 22 février 1901 - A accompli une période d'exercices au 125ème régiment d'infanterie du 19 août au 15 septembre 1901 - Domicilié au 85, rue St-Dominique à Paris 7ème, à compter du 25 septembre 1901 - Marié avec Mlle Anne Anne Tuscq à la mairie de Paris 8ème, le 19 février 1903 - Domiciliés au 12, rue Surcouf à Paris 7ème - Domicilié au 61, rue d'Anjour à paris 8ème, à compter du 19 avril 1904 - Réformé n° 2 pour hernie crurale gauche par la commission spéciale de Poitiers, le 15 juin 1905 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1908 - Brevet de pilote civil n° 657 délivré par l'Aéro-Club de France et obtenu sur avion Pivot, le 25 septembre 1911 - Profession avant guerre automobiliste - Classé "Service armé", le 9 septembre 1914 - Mobilisé au titre du 2ème groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 19 mars 1915 - Affecté à l'escadrille C 46 du 22 mars au 25 juin 1915 - Envoyé à l'école militaire d'aviation de Buc, comme élève pilote, le 25 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1336 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 13 août 1915 - A l'école militaire de Buc, jusqu'au 28 août 1915 - Pilote du GDE du 28 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 60 du 8 septembre 1915 au 22 avril 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Tilloy (Marne), le 18 octobre 1915 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 4 décembre 1915 - Rentré à la MF 60, le 13 décembre 1915 - Pilote de la GDE du 22 avril au 12 juin 1916 - Pilote convoyeur, le 12 juin 1916 - Pilote de contrôle des avions Maurice Farman pour la SFA de Chalais-Meudon (Hauts-de-Seine), le 27 juillet 1916 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 7 janvier 1918 - Détaché à l'usine Renault de Billancourt (Hauts-de-Seine), le 26 juin 1918 - Démobilisé, le 11 août 1919 - Domicilié rue des Fausses Reposes à Chaville (Hauts-de-Seine), à compter du 12 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au service technique de l'aéronautique, le 30 novembre 1920 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Photo transmise par Sameul Contré, son arrière-petit-fils, que je remercier pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 8) de la commune de Mazières (Deux-Sévres) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'ecadrille MF 60 - Date de la dernière mise à jour : 26 septembre 2024.

Slt Henri Contré photographié devant un Breguet 14A2 à moteur Renault dans l'immédiat après guerre - Brevet de pilote militaire n° 1336 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 13 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 60 du 8 septembre 1915 au 22 avril 1916 - Pilote convoyeur de la RGAé, le 12 juin 1916 - Pilote de contrôle des avions Maurice Farman pour la SFA de Chalais-Meudon (Hauts-de-Seine), le 27 juillet 1916 - Détaché à l'usine Renault de Billancourt (Hauts-de-Seine), le 26 juin 1918 - Photo transmise par Sameul Contré, son arrière-petit-fils, que je remercier pour son aide.

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Cne Marcel Robert Bloch - Né le 14 juin 1881 au 5, rue de la Chappe à Bourges (Cher) - Fils de Richard Bloch (ingénieur en chef des ponts et chaussées) et de Louise Laure Marie Lévy - Domiciliés en 1901 au 103, boulevard Malherbes à Paris 8ème - Profession Etudiant - Classé 56ème sur 180 au concours d'entrée à l'école Polytechnique - Classe 1901 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 460 - Admis à l'école Polytechnique, pour l'arme de l'artillerie, le 1er octobre 1901 - Engagé volontaire pour trois ans, le 10 octobre 1901 - Classé 177ème sur 178 élèves en 1902 - Sorti de Polytechnique 172ème sur 179 en 1903 - Classé 64ème sur 69 des officiers de Polytechnique destinés à l'arme de l'artillerie - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 21ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1903 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1904 - Démissionnaire, le 15 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 6 décembre 1904 - Placé en position "Hors Cadre", le 27 juillet 1905 - Profession Ingénieur à la compagnie du Chemin de fer d'Orléans, chef adjoint de l'exploitation de la compagnie - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment du Génie, le 8 septembre 1910 - Marié avec Mlle Suzanne Cahen (dit Nathan) à la mairie de Nancy, le 7 mars 1911 - A accompli une période d'exercices au 5ème régiment du Génie du 4 au 26 novembre 1911 - Placé en position "Hors Cadre" avec emploi réservé aux Chemins de Fer, le 17 avril 1912 - Réintégré au service actif sur sa demande et affecté dans l'aéronautique militaire, le 13 février 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er mars 1916 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 3492 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 20 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 46 du 17 octobre 1916 au 11 mai 1917 - Stage d'officier d'armement du 2 au 5 mai 1917 - Commandant de l'escadrille C 46 du 11 mai 1917 au 13 octobre 1918 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 13 au 14 avril 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 17 juillet 1917 - Stage au GDE du 2 au 17 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 27 novembre au 5 décembre 1917 - Stage sur Caudron R XI du 11 au 16 février 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1918 - Croix de Guerre avec 4 citations - Placé en position "Hors Cadre" aux fonctions d'ingénieur en chef du service des ateliers de la compagnie de Chemins de fer d'Orléans, le 3 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1919 - Placé en position "Hors Cadre", au titre du gouvernement militaire de Paris, avec affectation spéciale comme Ingénieur des ateliers de la compagnie de Chemins de fer d'Orléans, le 13 septembre 1927 - Engagé volontaire, le 27 septembre 1927 - Domicilié au 51, rue Geoffroy-Saint-Hilaire à Paris 5ème - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Nommé Capitaine de réserve du Génie, le 25 juin 1929 - Profession Ingénieur de la SNCF - Rayé des cadres de réserve, le 6 mai 1939 - Admis à l'honorariat de son grade, le 27 mai 1939 - Croix de Combattant volontaire, le 16 novembre 1938 - En avril 1940, a témoigné en faveur de Pierre Sémard, secrétaire général de la fédération des cheminots, au cours d'un procès intenté par le tribunal militaire de Paris - Le syndicaliste communiste a été condamné à trois ans de prison, 2.000 frs d'amende et 5 ans de privation de ses droits civiques - Sous le nom de "Commandant Orange", est entré dans la lutte clandestine dans les rangs des FTP - Lors de la libération de Paris, il faisait partie de l'état-major du Col Rol-Tanguy - Président-directeur-général de la Société Nationale de Constructions Aéronautiques du Centre (SNCAC) au 12bis, avenue Bosquet à Paris 7ème de 1945 à 1949 - Domicilié au 11bis, rue Victor Schoelcher à Paris 14ème - Médaille de la Résistance, en date du 24 avril 1946 - Décédé des suites d'une opération au n° 2, rue Brancion à Paris 15ème, le 28 octobre 1951 - Marcel Robert Bloch repose au cimetière Montparnasse à Paris XXème - Photo transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 395) de la ville de Bourges (Cher) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 46 / C XI 46 - Fichier des décès de l'INSEE - Avis de décès LO - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'école Polytechnique - Journal "L'Echo de Paris" - Journal "Ce Soir" - Dernière mise à jour : 13 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Marcel Robert Bloch, au 3ème régiment du génie, commandant l'escadrille C 46, en date du 16 avril 1919 : "Officier remarquable; chef plein d'entrain et de courage qui a rendu les plus précieux services au commandement et a su, par son exemple entraînant, faire de son escadrille une unité d'élite. A rempli de nombreuses missions et soutenu de nombreux combats aériens. A, le 10 mai 1918, attaqué seul un groupe de sept
monoplaces ennemis dont l'un est, sous son feu, tombé désemparé. Deux victoires. Trois citations."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Marcel Robert Bloch, affecté spécial chemin de fer réseau d'Orléans, en date du 6 juillet 1929 : "27 ans de services, 20 campagnes. Chevalier du 10 juillet 1908. A été cité."

 

Photo du Sgt Gabriel Caumès

Sgt Gabriel Hippolyte Georges Caumès - Né le 9 juin 1891 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Charles Hippolyte Caumès et de Louise Boissières - Domiciliés au 18, passage Lhermitte à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre comptable - Classe 1911 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2680 - Appelé pour le service militaire au 18ème régiment d'infanterie caserné à Pau (Pyrénées-Atlantiques), à compter du 8 octobre 1912 - Classé "Service auxiliaire" pour pleurésie ancienne par la commission de réforme de Pau, le 5 octobre 1914 - Affecté la 18ème section d'infirmiers militaires, le 6 décembre 1914 - Classé "Service armé" par la commission spéciale de Bordeaux, le 4 novembre 1915 - Affecté à la 7ème section d'infirmiers militaires, le 1er octobre 1916 - Affecté au 116ème régiment d'infanterie, le 27 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 11 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du XXX au 27 novembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille LET 46 / R XI 46 du 27 novembre 1917 au 20 février 1919 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'hôpital auxiliaire 202 de Neufchâteau (Vosges), le 20 février 1919 - Repose dans le cimetière de Talence (Gironde) - Sources : Fiche matricule du département de la Gironde - CCC de l'escadrille C 46 - MpF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2018.

Les hommes

Ltt Paul Gabriel Resal - né le 12 avril 1894 à Lyon (69) - Fils d'Eugène Resal et de Julie Gratiot - Profession avant guerre étudiant - Mobilisé au 18ème régiment d'artillerie, le 2 septembre 1914 - Nommé brigadier, le 1er janvier 1915 - Nommé MdL, le 10 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élèce pilote, le 16 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4213 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 11 août 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Buc - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux - Stage de haute Voltige à l'école de Pau - Pilote de l'escadrille N 83 du 7 février au 24 mars 1917 - Blessé en combat aérien, d'une balle à la tête, aux commandes d'un Nieuport 17, le 24 mars 1917 - Evacué sur l'hôpital 14 de Jonchery - Pilote de l'escadrille C 46 du 4 janvier à novembre 1918 - Commandant l'escadrille C 46 du 27 octobre à la fin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er avril 1917 - Remarquez sur sa manche droite, les 2 chevrons de blessures - Photo Paul Resal transmise par Jacques Resal, son fils.

Cne Didier Louis Marie Charles Le Cour Grandmaison - Né le 18 mai 1889 à Nantes (44) - Fils de Charles Le Cour Grandmaison et de Louise Saint-Maur - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° matricule 438 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1907 - Promotion "du Maroc" de 1907 à 1910 - Affecté au 16ème régiment de Chasseurs, le 10 octobre 1907 - Nommé Sous-lieutenant - Affecté au 26ème régiment de Dragons en 1910 - Brevet de pilote militaire n° 1006 obtenu le 30 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 47 du 22 juin 1915 au 12 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 15 novembre 1915 - Stage sur Caudron G 4 à compter du 11 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille C 46 du 12 mars 1916 au 10 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er octobre 1916 - 5 victoires aériennes homologuées - Nommé Capitaine à titre temporaire - Tué au cours d'un combat aérien aux alentours du Camp de César, au Nord-Est de Berry-au-Bac, le 10 mai 1917 - Photo La Guerre Illustrée.

Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Didier Le Cour Grandmaison à l'escadrille C 47, en date du 15 novembre 1915 : "Pilote plein d'allant, de sang-froid et d'énergie, a brilamment rempli les nombreuse smissions dont il a été chargé. Le 30 septembre 1915, a poursuivi jusque dans ses lignes un Aviatik et l'a contraint à atterrir précipitamment."

Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Cne Didier Le Cour Grandmaison, pilote de l'escadrille C 46, en date du 5 juin 1917 : "Officier de grande valeur. Brilant chef d'escadrille. Doué d'exceptionnelles qualités d'entrain et de courage, pilote remarquable, a créé une escadrille de triplaces de combat qu'il menait chaque jour à l'ennemi et en a obtenu les plus magnifiques résultats. Le 10 mai 1917, a attaqué seul un groupe de cinq avions de chasse ennemis et a trouvé une mort héroïque au cours d'un combat."

Slt Jean Auguste Paul Joseph Loste - Né le 2 septembre 1893 à Toulon (83) - Fils de Louis Loste et Mme Rose Martin - Profession avant guerre Ajusteur - Unité d'origine 27ème régiment d'infanterie - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1533 sur Blériot, obtenu le 7 novembre 1913 - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation, le 7 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 832 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 26 au 30 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 12 mai 1915 au 18 juin 1916 - Nommé Caporal, le 7 juin 1915 - Blessé dans un accident d'avion au cours d'un bombardement au retour d'Arras, le 18 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant - Pilote de l'escadrille C 46 du 18 juillet 1916 au 27 septembre 1917 - Stage GDE du 29 juillet au 4 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 novembre 1916 - Blessure de guerre, le 27 septembre 1917 - Blessure de guerre, le 24 août 1918 - Il a été trépané 3 fois - Termine la guerre avec Sept victoires homologuées - Croix de guerre avec 5 citations à l'ordre de l'armée - Officier contrôleur de la mission Interalliée de contrôle aéronautique - Marié avec Yvonne Jeanne Marie Louise Fournel, le 5 octobre 1926 - Grade de Commandant - Marié à Isabelle Marie Bernardine Irène Garros, le 24 octobre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1939 - Marié à Germaine Bourguignon, le 8 juin 1950 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 21 novembre 1955 - Grand officier d'Honneur, le 31 juillet 1959 - Adresse 6 boulevard Victor Hugo à Bandol (Var) - Décédé à Bandol, le 26 juillet 1960 - Jean Loste repose au cimetière central de Toulon - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du caporal Jean Loste, pilote de l'escadrille C 56 en date du 29 juin 1915 : "Pilote remarquable, plein d'énergie, donne l'exemple du plus bel enthousiasme. A, le 18 juin 1915, réussi à rétablir son avion complétement déséquilibré par un obus qui, passant à 0,30 m du siège, traverse le plan supérieur; est parvenu, à force d'adresse, à terminer le régalge dont il était chargé et a pu réintégrer les lignes sans incident. Blessé grièvement le même jour au cours d'un deuxième vol."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 26 août 1916 : "Pilote remarquable, excessivement adrot et courageus. Plus de deux cents heures de vol. Le 28 juillet 1916, ayant attaqué conq avions allemands, dont un bimoteur, a réussi à abattre ce dernier, tout en ayant son propre appareil et ses moteurs criblés de balles et rendus inutilisables."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur avec attribution de la Croix de Guerre avec palme au Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 24 novembre 1916 : "Pilote remarquablement courageux et adroit; a rempli de nombreuses missions de réglage, de photographie et de bombardement au cours desquelles il a successivement abattu quatre avions ennemis. En particulier, le 1er novembre 1916, est descendu à 150 mètres du sol pour abattre en flammes son adversaire, sur son propre terrain. N'a dû qu'à son sang-froid de pouvoir repasser les lignes et sauver son appareil, dont un moteur avait été fortement endommagé. Déjà deux fois coité à l'odre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 20 janvier 1917 : "Excellent pilote a abattu un avion ennemi le 27 décembre 1916."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Loste, pilote de l'escadrille C 46 en date du 11 février 1917 : "Pilote d'un courage et d'un sang-froid admirables. A abattu son 7ème avion ennemi, le 26 janvier 1917."

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Slt Eugène Auguste Antoine Duflot - Pilote de l'escadrille C 46 - Né le 9 mars 1885 à Fontaine-les-Vervins (Aisne) - Fils de M. Albert Duflot et de Mme Eugènie Audin - Service militaire au 87ème RI de Quimper à partir d'octobre 1906 - Sapeur de l'aérostation - Brevet de pilote militaire n° 72 en date du 1er septembre 1911 - Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille C 46 du 17 avril 1915 au 3ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104 du 3ème trimestre 1916 au 19 novembre 1917 - Ecole du tir aérien de Cazaux à partir du 19 novembre 1917 - 3 citations à l'ordre de l'armée - 1 citation à l'ordre du corps d'Armée - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre.

* Une citation à l'ordre de l'armée : " A fait preuve d'une très grande activité au cours des opérations du 22 septembre au 6 octobre 1915 en effectuant des reconnaissances au-dessus des lignes ennemies dans des conditions très défavorables, et en assurant la protection des avions de réglage de l'escadrille. Très ancien pilote; a fait preuve depuis le début de la campagne des plus grandes qualités d'entrain et de courage; toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses. Le 27 juin 1915, au cours d'une reconnaissance exécutée dans de très mauvaises conditions atmosphériques et à 100 mètres au-dessus de notre première ligne, a eu son avion gravement atteint par les balles de l'infanterie adverse, a continué néanmoins sa mission jusqu'au bout. Modèle de courage et de dévouement; a fait preuve, depuis le début de la campagne, des plus grandes qualités d'entrain et de bravoure; toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses, a accompli de nombreux vols à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies aux mois de juin, juillet et octobre 1916; bien qu'ayant eu trois avions gravement atteints par les balles de l'infanterie adverse et rendus inutilisables, n'en a pas moins continué chaque fois sa mission jusqu'au bout."

Sgt Robert Dangoise - Pilote de l'escadrille C 46 - Né le 5 mai 1892 à Dammartin (Seine-et-Marne) - Fils d'Arthur Dangoise et de Jeanne Brunot - Entré en service actif au 79ème RI en octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 746 en date du 21 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 46 du 15 avril 1915 au 7 avril 1916 - Une citation à l'ordre de la 4ème armée en novembre 1915 - RGAé comme convoyeur d'avions vers les unités de 1ère ligne - Evacué sur l'hôpital de Viry-Chatillon du 28 août au 23 novembre 1916 - Pilote convoyeur d'avions de la RGAé vers la GDE du 23 novemebre au 1er décembre 1916 - Muté comme pilote contrôleur au centre d'aviation de Villacoublay à partir du 1er décembre 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A fait preuve des meilleures qualités de courage, d'énergie et d'endurance au cours des opérations du 22 septembre au 6 octobre 1915, en effectuant des reconnaissances à faible hauteur, pendant lesquelles son avion a été atteint à plusieurs reprises par des éclats d'obus."

Adj Achille Justin Ernest Rousseaux - Né le 29 août 1887 à Dijon (21) - Fils d'Ernest Justin Pierre Rousseaux et de Virginie Clément - Service militaire au 15ème régiment de Chasseur à cheval du 1er octobre 1908 au 13 novembre 1912 - Profession avant guerre Boucher - Mobilisé au 15ème régiment de Chasseurs à cheval, le 3 août 1914 - Passé à l'aviation comme mitrailleur, le 3 janvier 1916 - Stage du tir aérien à l'école du tir aérien de Cazaux du 30 janvier au 8 février 1916 - RGA du 6 février au 17 avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 23 du 17 au 18 avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 18 avril 1916 au 30 septembre 1917 - Nommé Brigadier, le 18 octobre 1916 - 5 victoires aériennes homologuées à l'escadrille C 46 - Médaille Militaire, le 25 décembre 1916 - Croix de Guerre - Nommé Maréchal des Logis, le 12 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 7603 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 21 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 septembre au 5 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 88 / SPA 88 du 3 octobre 1917 au 21 août 1918 - Blessé par balle au combat à la jambe droite, le 11 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Une victoire homologuée à l'escadrille N 88 - 5 citations à l'ordre de l'armée (24 septembre 1916 - 25 novembre 1916 - 25 décembre 1916 - 8 mai 1917 - 6 janvier 1918) - Instructeur à la GDERDC, le 20 février 1918 - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Reprends son métier de boucher aux abattoirs de la Villette à Paris - Décédé des suites d'une infection survenue dans l'exercice de sa profession à Rosny-sous-Bois, le 23 octobre 1928 - Repose au cimetière communal de Rosny-sous-Bois (93) - Photo Achille Rousseaux transmise par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Eugène Alfred Barbier - Né le 15 décembre 1885 à Prémont (Aisne) - Fils de Charles Victor Barbier et d'Hortense Balasse - Domiciliés à Verdun (Meuse) - Domiciliés au 70 bis, boulevard d'Ornano à Paris (75) puis à Halignicourt près St-Dizier (Haute-Marne) - Classe 1905 - Recrutement de Saint-Quentin (Aisne) sous le matricule n° 1741 - Service militaire au 19ème régiment de Chasseurs à pied, à compter du 8 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er mai 1907 - Nommé Sergent, le 14 novembre 1907 - Engagé pour un an, le 1er octobre 1908 - Rengagé pour un an, le 8 octobre 1909 - Marié avec Marie Eugénie Bourguignon, le 7 décembre 1909 - Rengagé pour deux ans, le 8 octobre 1911 - Nommé Sergent fourrier, le 29 octobre 1912 - Nommé Sergent Major, le 12 février 1913 - Passé au 2ème groupe aéronautique de l'aéronautique militaire, à compter du 22 août 1913 - Comptable au Parc 3, à compter du 25 août 1913 - Rengagé pour un an, le 7 octobre 1913 - Nommé Sergent-major, le 16 décembre 1913 - Nommé Adjudant, le 8 septembre 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 24 janvier 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 10 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 825 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 18 avril 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 20 au 30 avril 1915 Pilote de l'escadrille C 13 du 30 avril 1915 au 7 avril 1916 - Convoyage avion à la RGA du 5 au 8 août 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 23 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Stage à la RGA du 11 au 27 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 28 du 7 avril au 15 mai 1916 - Stage sur Caudron R 4 au GDE du 15 mai au 10 juin 1916 - Pilote convoyeur du RGA du 10 au 28 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 46 du 28 juin 1916 au 3 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 10 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en janvier 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 avril 1917 - Tué au cours d'un accident aérien dans les environs de Lagny-le-Sec (Oise), le 3 juillet 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Jean-Marie Stoffel qui n'a pas été blessé - Sources : Pam - LO - Liste PN - MpF - FM Aisne - CCC C 13 - CCC C 28 - CCC C 46 - Dernière mise à jour : 18 décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Eugène Alfred Barbier à l'escadrille n° 13 : "Sous-officier ancien, très énergique, d'un zèle et d'un dévouement à toute épreuve. A servi d'abord comme observateur puis, après une rapide instruction, comme pilote. S'est quotidiennement fait remarquer par son endurance et son mépris du danger. En particulier, le 22 mai 1915, est resté pendant trois heures quinze sans interruption sous le feu violent de batteries spéciales ennemies afin de permettre l'exécution complète des réglages de tir dont il était chargé. Est fréquemment rentré avec de nombreuses atteintes à son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Alfred Barbier à l'escadrille C 46 : "Excellent pilote d'une adresse et d'un courage remarquables, réunissant plus de deux centes heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est distingué à maintes reprises au cours de reconnaissances et de combats aériens. Le 21 août 1916, a attaqué un groupe de trois avions ennemis dans leurs lignes, en a abattu un et mis les deux autres en fuite."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du 10 décembre 1916 du Slt Eugène Alfred Barbier, pilote à l'escadrille C 46 : "Officier d'un courage et d'un allant remarquables, en même temps que très ardent pilote. A fait preuve, depuis le début des attaques de la Somme, du plus grand dévouement, en exécutant de nombreuses missions photographiques dans des circonstances difficiles. Le 21 août, a abattu un avion ennemi. Le 23 novembre, attaqué par six avions ennemis, leur a tenu tête, quoique son mitrailleur ait été blessé dès le début de combat, et un de ses moteurs mis hors d'usage. A réussi à abattre un de ses adversaires et est resté dans nos lignes, son avion criblé de balles. Deux fois cité à l'ordre et médaillé militaire."

Slt René François Louis d'Aux - Né le 2 septembre 1891 à Maisons-Laffite (Yvelines) - Fils d'Arnaud d'Aux et de Mathilde Thomas - Domiciliés au 58, avenue Kléber à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant en électricité - Classe 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 119 - Appelé comme conducteur automobile, à compter du 10 octobre 1912 - Affecté au centre de Chalais-Meudon - Conducteur automobile de l'escadrille DO 22 du (avant le 3ème trimestre) 1914 au 30 novembre 1914 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le 30 novembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 782 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 11 avril 1915 - Pilote de la RGA - Pilote de l'escadrille C 47 du 28 avril 1915 au 17 juin 1916 - Nommé Sergent, le 4 août 1915 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 27 juin 1915 - Entrainement sur Caudron G 4, à compter du 24 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 18 novembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 17 juin au 7 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 46 du 7 juillet au 17 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 10 septembre 1916 - Stage Sopwith à la GDE, à compter du 17 janvier 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 20 février 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 582 du 20 février 1917 au 10 avril 1918 - Retour en France, le 5 mai 1918 - Affecté à l'escadre de combat n° 2, le 28 juin 1918 - Affecté à l'escadrille SPA 159 du 1er juillet au 19 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Démobilisé - Créateur d'une société d'ingénieurs conseils aptes à intervenir sur tous problèmes, industriels, agricoles ou économique à partir de 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Remis à la disposition du 1er régiment de Génie, le 6 avril 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 13 mai 1921 - Exclu de la Légion d'Honneur et de la Médaille Militaire en raison d'une condamnation d'un an de prison pour émission de chéques sans provision, abus de confiance et infraction à la loi sur les sociétés, le 18 octobre 1944 - Domicilié au 6, rue du Rocher, à Paris 8ème (75) - Décédé le 8 février 1963 - Sources : Pam - LO - L'Aérophile - JORF - Dernière mise à jour : 26 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René François Louis D'Aux, pilote à l'escadrille C 47, en date du 18 novembre 1915 : "S'est fait particulièrement remarquer du 20 au 30 septembre 1915 au cours de nombreux vols exécutés au-dessus des lignes ennemies. Bien que son appareil fut souvent endommagé par les éclats et les balles, n'est jamais rentré sans avoir rempli la mission qu'il avait reçue."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj René François Louis D'Aux, pilote à l'escadrille C 46, le 10 septembre 1916 : "Pilote remarquable par son audace et son sang-froid. A accompli dans son escadrille les missions les plus dures, représentant près de trois cents heures de vol. A eu très souvent son avion atteint par les obus et les balles. A livré de nombreux combats aériens. Le 22 août 1916, a livré combat, dans ses lignes, à un avion allemand qu'il a réussi à abattre. Est rentré avec son appareil criblé de balles et son mitrailleur mortellement blessé."

Ltt Léon Louis Henri Ribière - Né le 24 décembre 1893 à Béconne (Drôme) - Fils d'Henri Casimir Ribière (directeur de l'usine hydro-électrique de Béconne) et de Claire Fabre (ménagère) - Domiciliés dans un logement de fonction de l'usine hydro-électrique de Béconne - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 661 -  Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 12ème régiment de Dragons, le 29 novembre 1911 - Arrivé à l'unité, le 2 décembre 1911 - Nommé Brigadier, le 25 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1914 - Blessé par plaie à la jambe droite, le 24 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 28ème bataillon de chasseurs alpins, le 26 février 1915 - Croix de guerre et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 - Blessé par éclat d'obus à Turlu, le 4 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5777 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres - Miramas, jusqu'au 29 juin 1917 - Pilote de l'escadrille F 7 du 21 juillet au 9 août 1917 - Pilote de l'escadrille R 210 du 10 août au 26 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 août 1917 - Pilote de l'escadrille BR 209 du 26 octobre 1917 au 26 octobre 1918 - Une victoire aérienne homologuée, en équipage avec le Ltt François Letanche (obs) contre un monoplace abattu en flammes dans les environs de Roye-Montdidier, le 30 mars 1918 - L'avion adverse appartenait à un groupe de sept avions - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Marié avec Marie Lucie Amélie Michel (infirmière principale des infirmières militaires de la place d'Abbeville), à Grillon (84), le 13 Mai 1918 - Evacué sur l'ambulance 16/4 de Clermont (Oise), le 24 août 1918 - Affecté pendant sa convalescence au commandement de l'escadrille C 46, le 12 octobre 1918 - Décédé des suites de la grippe espagnole à l'ambulance 5/5 de l'hôpital Auban Moët d'Epernay (Marne), le 26 octobre 1918 - Léon Ribière repose dans la Nécropole nationale "La Ferme de Suippes" à Suippes (Marne) - Tombe 1273 - Il a eu un fils, conçu avant sa mort, Léon André Henri, né à Grillon (84), le 9 mars 1919 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule du département de la Drôme - CCC escadrille R 210 - CCC escadrille MR 209 - MpF - Sépultures de France - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2016.

* Croix de Guerre et citation n° 556 à l'ordre de la division, en date du 21 décembre 1915 : "Chef de section très brave et énergique. Le 21 décembre 1915 a exécuté avec sa section une mission de liaison difficile, malgré la résistance de l'ennemi, a occupé un rocher au sommet duquel il s'est dressé sous le feu. A personnellement mis deux ennemis hors de combat et a brillamment  enlevé sa section à l'attaque en payant d'exemple et d'audace."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1916 : "Officier du plus brillant courage  et de la plus belle énergie. Étant en permission et apprenant que son bataillon était dirigé sur un secteur important, a rejoint avant les délais afin de pouvoir prendre part aux opérations projetées. Ayant reçu à son arrivée au corps, notification de son affectation au service de l'aviation, a demander à user du reste de sa permission pour participer à l'attaque du 4 septembre 1916, s'est vaillamment conduit au cours de cette action et a été atteint d'une grave blessure à son poste de combat. Déjà blessé et cité à l'ordre de la division antérieurement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 24 avril 1918 : "Etant en reconnaissance à l'intérieur des lignes ennemies, a fait face à sept avions ennemis qui l'attaquaient et abattu l'un d'eux en flammes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Léon Louis Henri Ribière, du 12ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BR 209, en date du 9 août 1918 : "Après avoir rempli de nombreuses missions d'artillerie et d'infanterie, au cours desquelles il est rentré au terrain avec son avion souvent atteint par les balles, est devenu spécialiste des missions photographiques à longue portée. Le ... a poussé audacieusement une reconnaissance jusqu'à l'extrême limita de ce que lui permettait sa prévision d'essence."

Brig Georges Cadot, mitrailleur de l'escadrille C 46 - Cette victoire a été homologuée en collaboration pour deux équipages : Sgt Etienne Combret (pilote et brevet de pilote militaire n° 1019 en date du 1er juin 1915), Brigadier Georges Cadot (mitrailleur), Brigadier Rousseaux (mitrailleur) et Ltt Jean Loste (pilote et brevet de pilote militaire n° 832 en date du 19 avril 1915), Ltt Bardou (obs), Soldat de 2ème classe Martin (mitrailleur). L'avion ennemi est tombé dans les lignes allemandes.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune mitrailleur, excellent tireur. A, dès ses premiers vols, montré beaucoup de sang-froid et le plus grand courage. Le 8 septembre 1916, au cours d'une mission lointaine, a attaqué un groupe de 6 avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux en achevant le combat à bout portant avec son mousqueton, après épuisement d'un rouleau de mitrailleuse."

Sgt-Major Pierre Jean Henri Lacassagne - Né le 27 décembre 1883 à Viella (Gers) - Fils de Pierre Lacassagne et de Louise Magné - Suit des études au lycée Montaigne à Bordeaux (Gironde) - Obtient le baccalauréat en 1901 - Crée une équipe de rugby à Viella qu'il entraine - Classe 1903 - Recrutement de Mirande (Gers) sous le matricule n° 754 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 144ème régiment d'infanterie caserné à Bordeaux (Gironde), le 23 octobre 1903 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 26 septembre 1906 - Reprend ses études commerciales - Très sportif, il intégre le Stade Bordelais avec lequel il est quatre fois champion de France (1904, 1905, 1906, 1907) - Deux sélections en équipe de France contre la Nouvelle-Zélande en 1906 et contre l'Angleterre en 1907 - Domicilié à Viella (Gers), à compter du 27 août 1909 - A accompli une période d'exercices au 88ème régiment d'infanterie du 29 août au 20 septembre 1909 - S'installe à Nantes (Loire-Atlantique) et prend une participation dans un magason d'articles de sport, la maison Coumes et Compagnie en 1910 - Il résidera à Nantes jusqu'en 1914 - A accompli une période d'exercices au 88ème régiment d'infanterie du 20 avril au 6 mai 1911 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 144ème régiment d'infanterie, le 11 août 1914 - Nommé Caporal fourrier, le 30 août 1914 - Nommé Sergent fourrier, le 27 avril 1915 - Nommé Sergent-major, le 10 août 1915 - Se marie à Bordeaux (Gironde), le 28 décembre 1915 - Affecté au 59ème régiment d'infanterie, le 10 avril 1916 - Blessé au bois d'Avocourt (Meuse) - Hospitalisé puis convalescence à Vichy - Déclaré inapte au service pour un mois par la commission de réforme de Foix, le 29 novembre 1916 - Volontaire pour passer dans l'aéronautique militaire comme mitrailleur - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Fondateur de l'équipe de rugby de l'école de tir aérien de Cazaux - Mitrailleur de l'escadrille C-XI 46 du XXX au 14 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, contre sept avions de chasse allemands, dans les environs de St-Benoit (Haute-Marne) - Pendant le combat, Lacassagne a d'abord été blessé d'une première balle à la poitrine qui n'était pas mortelle et qui ne l'a pas empéché d'abattre un adversaire qui sera homologué - Malheureusement, une autre rafale, provenant d'un autre avion, le touche à la tête - Les deux autres aviateurs, le Ltt Paul Resal (pilote) et Sol Henri Pompougnac (mit) ont également été blessés par balles lors du combat - Résal pose le Caudron R XI à St-Mihiel (Meuse), Lacassagne avait cessé de vivre à l'atterrissage - A d'abord été enterré dans le jardin d'une ferme - En octobre 1918, Pascal Laporte, son capitaine d'équipe de rugby se rend sur place et fait placer le corps de son ami dans un cerceuil de chêne - Citation n° 10.812 à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 janvier 1923 - La Coupe "Lacassagne", offerte par Pascal Laporte, son président, au stade Nantais, sera disputé jusqu'en 1939 - Il était de coutume, lors des vins d'honneur d'après match vétéran dont Laporte était l'instigateur de clore par cette ovation : "Z' à la vie, Z' à la mort" - Pascal Laporte et Henri Lacassagne reposent dans le même caveau dans le cimetière Miséricorde à Nantes (Loire-Atlantique) - Le 11 novembre 2014, le stade du village de Viella prend le nom de "Stade Henri Lacassagne" - Sources : Fiche matricule du département du Gers - CCC de l'escadrille C-XI 46 - MpF - Bailey-Cony - JORF - Dossier écrit par Hervé Padioleau que je remercie pour son aide - Dernière mise à jour : 24 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt-Major Pierre Jean Henri Lacassagne, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 12 août 1918 : "Excellent mitrailleur, d'un courage et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge, grièvement blessé au cours d'un combat contre 15 avions ennemis, a bravement surmonté sa douleur et, par la précision de son tir, permis aux appareils qu'il protégeait de conti-nuer leur mission."

* Citation n° 10.812 à l'ordre de l'armée du Sgt-Maj Pierre Jean Henri Lacassagne, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 23 octobre 1918 : "Excellent mitrailleur, d'un courage et d'une adresse remarquables. Le 14 septembre 1918, au cours d'une mission de protection de bombardement particulièrement difficile, a engagé vaillamment la lutte contre sept monoplaces ennemis et a abattu l'un de ses adversaires. A été, peu après, très gravement atteint."

Lettre adressée par le lieutenant Martin à son épouse Louise Lucie nèe Ferrere, lui annonçant la mort de son époux : "En l’absence du capitaine, j’ai la douleur de vous faire part que votre cher époux vient de trouver une mort glorieuse dans un combat aérien sur le front, au nord de St-Mihiel, le 14 Septembre à neuf heures un quart. Votre époux, que nous pleurons tous ici, a été tué d’une balle dans la tête et une au coeur ; les camarades de combat, dont l’un a été blessé, l’ont vu, au cours du combat, s’affaisser dans la carlingue, et quand l’avion a pu toucher le sol, il ne donnait déjà plus signe de vie. La lutte a été trop inégale, car ils étaient un contre dix et leur courage splendide n’a pu avoir raison d’un ennemi si supérieur en nombre. Toutefois, et ce sera sans doute une consolation dans votre immense douleur, votre mari avait eu, avant de mourir, la joie de pouvoir incendier et détruire l’avion d’où est parti le coup fatal. Cette victoire a été officiellement reconnue par les spectateurs angoissés de ce rapide drame, et le capitaine a demandé pour votre époux une reconnaissance officielle sous la forme d’une proposition de citation dont le texte vous sera adressé dès qu’il aura été accepté."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt-Maj Pierre Jean Henri Lacassagne, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 4 janvier 1923 : "Excellent mitrailleur, d'un courage et d'une adresse remarquables. Le 14 septembre 1918, au cours d'une mission de protection de bombardement particulièrement difficile, a engagé vaillamment la lutte contre sept monoplaces ennemis et a abattu l'un de ses adversaires. A été, peu après, mortellement atteint. A été cité."

Adj Jean Edouard Loilier - Né le 28 octobre 1892 à Reims (Marne) - Fils de Charles Jean Baptiste Loilier et d'Octavie Catherine Delpoux - Domiciliés au 34 bis, boulevard St-Marcel à Paris 5ème (75) puis à Variscourt (Aisne) - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1912 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 253 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème groupe aéronautique, le 19 mars 1913 - (Mécanicien) de l'escadrille C 6 du (avant le 1er août 1914) au 22 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 16 décembre 1913 - Passé au 2ème groupe d'aviation (suite réorganisation des unités d'aviation), le 1er janvier 1914 - Mécanicien du Parc n° 1 du 22 septembre 1914 au 2 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 23 novembre 1914 - Nommé Sgt-major, le 21 juillet 1915 - Passé élève pilote, tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 2 novembre 1916 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 7 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5570 obtenu l'école d'aviation militaire d'Ambérieu (Ain), le 5 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher) du 10 au 31 mars 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux (Indre) du 31 mars au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 16 avril au 4 mai 1917 - Pilote de l'escadrille R 46 / C 46 du 4 mai 1917 au 15 août 1918 - Stage au GDE du 3 au 17 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Stage Caudron R 11 du 11 au 16 février 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Caudron R 11, dans les environs de la ferme d'Attiche, sur le territoire de la commune de Cannectancourt (Oise), le 15 août 1918 - Il faisait équipage avec le 2st Ltn Paul Penfield (obs USA) et le MdL François Anceau (mitrailleur) qui ont également perdu la vie lors de ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gustav Klaudat du Jasta 15 (sa 1ère victoire) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 mai 1920 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille R 46 / C 46 - Fiche matricule du département de l'Aisne - MpF - JORF - Bailey / Cony - Site The Aerodrome - Dernière mise à jour : 4 novembre 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume de l'Adj Jean Edouard Loilier, pilote de l'escadrille C 46, en date du 12 mai 1920 : "Excellent sous-officier, pilote d'une adresse et d'un sang-froid merveilleux. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A fait à l'escadrille un service remarquable, remplissant de nombreuses missions lointaines et livrant de fréquents combats. A, le 15 août 1918, résolument engagé la lutte contre une patrouille de six monoplaces ennemis; a été abattu au cours d'un combat inégal. Une citation antérieure. A été cité."

Sgt-major Jules Armenault - Né le 5 août 1878 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils d'Isidore Léon Eugène Armenault et de Claire Le Comte - Profession avant engagment Commis - Classe 1898 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 676 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 64ème régiment d'infanterie, stationné à Ancenis, le 9 février 1898 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 9 février 1901 - Domicilié rue Carnot au Sablé, à compter du 20 janvier 1902 - Domicilé au Plancoët, à compter du 20 février 1904 - A accompli une période d'exercices au 47ème régiment d'infanterie au 2 au 29 octobre 1905 - Marié et domicilié au 107, rue Dareau à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre représentant de commerce - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1911 - A accompli une période d'exercices au 79ème régiment territorial d'infanterie du 26 septembre au 4 octobre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 79ème régiment territorial d'infanterie (379ème RI) du 7 août 1914 au 11 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1914 - Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 28 à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, en date du 17 novembre 1914 - Nommé Caporal fourrier, le 8 janvier 1915 - Nommé Sergent fourrier, le 11 mai 1915 - Nommé Sergent major, le 27 octobre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation, le 10 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 11 janvier 1917 - Observateur du GB 3 du 16 avril au 9 juin 1917 - Observateur photo de l'escadrille N 67 du 9 juin au 29 août 1917 - Observateur détaché provisoirement à l'escadrille C 46 du 29 août au 17 octobre 1917 - Observateur affecté à l'escadrille C 46 / RXI 46 du 17 octobre 1917 au 26 janvier 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1918 - Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1918 - Croix de guerre avec 2 palmes et une étoile de Vermeil - Croix de guerre belge - Démobilisé, le 26 janvier 1919 - Affecté, dans la réserve, au 104ème régiment d'infanterie, le 4 février 1921 - Réintégré à Nantes (Loire-Atlantique), le 24 mars 1922 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie, le 27 janvier 1924 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, le 3 mars 1924 - Nommé Lieutenant, le 3 février 1925 - Rayé des cadres, le 21 décembre 1926 - Photo collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - LO (dossier non accessible) - JORF - Dernière mise à jour : 7 février 2021.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 28 à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, en date du 17 novembre 1914 : "Etant agent de liaison près du capitaine. A porté à plusieurs reprises sous un feu violent des ordres aux chefs des sections engagées et a aussi contribué à éviter des pertes sérieuses à la compagnie en rapportant de très utilses renseignements."

* Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée du Sgt-Maj Jules Armenault, observateur à l'escadrille C 46, en date du 12 août 1918 : "Excellent sous-officier, modèle de courage et de sang-froid, observateur remarquable, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A soutenu de nombreux combats au cours desquels il a fait preuve de qualités remarquables, de vaillance et d'entrain. A abattu un avion ennemi, le 1er avril et s'est signalé par de récentes reconnaissances particulièrement difficiles. Une citation."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 11.360 à l'ordre de l'armée du Slt Jules Armenault au 79ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille C XI 46, en date du 9 novembre 1918 : "Observateur hors ligne qui a rempli de nombreuses missions la plupart difficiles et lointaines. A soutenu de nombreux combats aériens et abattu un avion ennemi. Le 6 octobre, franchissant les lignes pour une reconnaissance importante, a rencontré une patrouille de 8 monoplaces ennemis qui a tenté de lui barrer la route. A vaillamment engagé à la lutte, à trois reprises différentes, perdant successivement ses deux avions de protection; a néanmoins chargé dans les lignes ennemies; est parvenu ainsi à rapporter les renseignements qui lui étaient demandés, faisant preuve d'une conscience superbe et d'un sentiment élevé du devoir. Deux citations."

Cal Louis Honoré Martin - Né le 18 octobre 1896 à Paris 5ème (75) - Fils de Jules Edmond Martin (employé des douanes) et de Clémentine Alexandrine Grandperrin - Domiciliés au 117, rue Mouffetard à Paris (75) puis au début de la GRande Guerre, au n° 12, route stratégique au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1915 - Recrutement de 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 6043 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er groupe d'aviation, le 3 février 1915 - Mécanicien sur moteur Caudron de l'escadrille C 56 du 1er trimestre 1915 au 18 juin 1916 - 1er mécanicien de l'Adj André Delorme, le 11 août 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 18 au 28 juin 1916 - Breveté mitrailleur à Cazaux en juin 1916 - Mécanicien du GDE du Plessis-Belleville du 28 juin au 18 juillet 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 18 juillet 1916 au 1er décembre 1917 - Affecté à l'équipage du Slt Loste - Une 1ère victoire homologuée contre un bimoteur abattu dans les environs de St-Christ, le 27 juillet 1916 - Convoyage d'un Caudron R 4 depuis la RGAé, avec son pilote du 29 juillet au 4 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1916 - 2ème victoire homologuée contre un avion tombé dans les lignes allemandes, le 8 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - 3ème et 4ème victoires homologuées contre deux avions abattus dans les environs de Metz-en-Couture et Mont-Quentin, le 1er novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 24 novembre 1916 - 5ème victoire homologuée contre un avion abvattu dans les environs de St-Etienne-à-Arnes, le 27 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 janvier 1917 - 6ème victoire homologuée contre un Aviatik C abattu au Nord de Bapaume, le 26 janvier 1917 - Hospitalisé le 29 mai 1917 - Totalise 6 victoires homologuée toutes remportées à l'escadrille C 46, toujours en équipage avec le Slt Jean Loste - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 8 décembre 1917 - Hospitalisé et congé de convalescence jusqu'au 14 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12.725 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 12 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 juillet 1918 - Nommé Caporal, le 12 avril 1918 - De nouveau hospitalisé - Pilote de l'escadrille SPA 97 du 12 octobre au 22 octobre 1918 - Evacué, sur avis médical, à l'hôpital St-Paul de Chartres du 24 octobre au 28 novembre 1918 - Transféré sur l'hôpital 1/31 du Mans, le 28 novembre 1918 - Rayé des contrôles de la SPA 97, le 19 décembre 1918 - Rentré de convalescence, le 10 janvier 1919 - Envoyé pour démobilisation au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 10 janvier 1919 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié au 6, rue Nicolas Roret à Paris 13ème (75) - Marié avec Mlle Fernande Clarisse Asselin à la mairie du 5ème arrondissement de Paris (75), le 11 novembre 1919 - Décédé des séquelles de sa maladie (probablement pulmonaire), le 25 janvier 1920 - Il est le seul As de l'aéronautique militaire française a avoir obtenu ses six victoires homologuées et cité aux communiqué aux armées comme simple soldat - Photo collection Derek Van Wickel que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3176) de la mairie du 5ème arrondissement de Paris - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 56 - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'escadrille SPA 97 - JORF - Registre des mariages (acte n° 1540) de la mairie du 5ème arrondissement de Paris - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 9 août 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sol Louis Honoré Martin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 24 août 1916 : "Excellent mécanicien et mitrailleur adroit A eu, avec son pilote, le lieutenant Loste, de nombreux combats au cours desquels il a toujours montré le plus grand sang-froid et le plus grand courage. Le 28 juillet 1916, ayant attaqué cinq avions allemands dont un bimoteur, a réussi à abattre ce dernier à bout portant à coups de mousqueton, sa mitrailleuse étant enrayée, tout en ayant son propre appareil et ses moteurs criblés de balles et rendus inutilisables."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sol Louis Honoré Martin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 24 novembre 1916 : "Mitrailleur d'une adresse et d'un courage exceptionnels. A livré de multiples combats aériens, au cours desquels il a réussi à abattre quatre avions ennemis. En dernier lieu, le 1er novembre 1916, est descendu à 150 mètres du sol pour abattre en flammes, sur son propre terrain, un appareil allemand; ayant eu un moteur endommagé, a dû repasser les lignes à faible altitude et est rentré avec un avion criblé de balles. Déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Honoré Martin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 11 février 1917 : "Excellent mitrailleur excessivement courageux et adroit. A abattu, le 26 janvier 1917, son sixième avion ennemi."

Ltt Louis Joseph Lucien Jamelot - Né le 1er février 1891 à Pancé (Ille-et-Vilaine) - Fils de Joseph Julien Jamelot et de Marie Rosalie Feuillet - Domiciliés au 68, rue St-Hélier à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Comptable - Classe 1911 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 2494 - Incorporé pour effectuer son service militaire au titre du 136ème régiment d'infanterie, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 1er avril 1913 - Nommé Caporal, le 11 mai 1913 - Nommé Sergent fourrier, le 11 octobre 1913 - Nommé Sergent-major et affecté au 336ème régiment d'infanterie, le 10 août 1914 - Citation n° 2 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 5 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 1er septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 28 mai 1915 - Citation n° 1 à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, en date du 25 septembre 1915 - Blessé par fracture du péroné droit à Auberives, le 28 mai 1916 - En congé de convalescence du 27 juin au 29 juillet 1916 - Affecté au 202ème régiment d'infanterie du 10 juin au 23 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Citation n° 11 à l'ordre de la 120ème brigade, en date du 10 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 23 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 novembre au 2 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 6ème armée du 2 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 du 2 décembre 1916 au 24 juillet 1917 - Titularisé observateur, le 10 avril 1917 - Observateur du GDE du 25 juillet 1917 au 6 avril 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Elève pilote du centre GDE de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) du 6 avril au 6 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.118 obtenu au centre GDE de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), le 2 mai 1918 - Pilote à l'escadrille SPABi 20 du 12 juillet 1918 au 27 mars 1919 - En mission, les 6 et 7 août 1918 - Citation n° 186 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 août 1918 - En mission du 20 au 23 août 1918 - Marié avec Marie Eugénie Sichard en mairie de Rennes (Ille-et-Vilaine), le 6 septembre 1918 - Citation n° 77 à l'ordre de l'artillerie du 14ème corps d'armée, en date du 26 novembre 1918 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon pour démobilisation, le 27 mars 1919 - Démobilisé, le 28 août 1919 - Domicilié au 1, rue de l'Horloge à Rennes à compter du 28 août 1919 - Profession après guerre Portier concierge puis Employé de bureau - Domicilié à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine), le 7 septembre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 47ème régiment d'infanterie, le 30 avril 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 30 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Rayé du personnel navigant, le 25 octobre 1930 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique à Bordeaux (Gironde), le 6 avril 1932 - Domicilié à Plélan-le-Grand (Ille-et-Vilaine) - Décédé, le 9 septembre 1949 - Photo transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance de la commune de Pancé (Ille-et-Vilaine) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPAbi 20 - CCC de l'escadrille C 46 - Site Léonore - Etat des services - JORF - Fiche matricule archivée aux AD du département de l'Ille et Vilaine - Dernière mise à jour : 9 octobre 2019.

* Citation n° 2 à l'ordre de la 9ème armée, en date du 5 septembre 1914 : "Belle conduite au feu."

* Citation n° 1 à l'ordre du 2ème corps d'armée colonial, en date du 25 septembre 1915 : "A préparé le piquetage d'une tranchée avançée à proximité immédiate de l'ennemi dans des conditions particulièrement difficiles et sous un feu violent de l'ennemi."

* Citation n° 11 à l'ordre de la 120ème brigade, en date du 10 septembre 1916 : "S'est particulièrement distingué en observant de son poste de combat le point d'émission des gaz suffocants communiquant ainsi à l'artillerie les plus précieuses indications. Blessé le 28 mai 1916 à Mourmelon-le-Grand, en service commandé, fracture du péroné."

* Citation n° 186 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 août 1918 : "Officier pilote de toute valeur, a fait preuve de rares qualités de bravoure et de sang-froid, le 31 juillet 1918 en effectuant une mission photographique par un temps très défavorable, n'hésitant pas à se placer dans les conditions les plus périlleuses. Attaqué par une forte patrouille ennemie et oblige d'atterrir avec son avion criblé de balles, s'est posé sans incident dans un mauvais terrain, terminant ainsi sa mission avec succès et rapportant les clichés demandés."

* Citation n° 77 à l'ordre de l'artillerie du 14ème corps d'armée, en date du 26 novembre 1918 : "Officier pilote de tout premier ordre accomplissant tranquillement les missions les plus périlleuses par des reconnaissances profondes au cours des dernières offensives de Champagne. Le 26 septembre et le 10 octobre 1918 de la retraite de l'ennemi sur la Meuse. Le 10 novembre, a rendu les plus grands services à l'artillerie. Attaqué par deux avions de chasse à l'intérieur des lignes ennemies, le 3 novembre 1918, au cours d'une surveillance d'artillerie, s'est débarrassé de ses adversaires et a terminé sa mission."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Joseph Lucien Jamelot au service de fabrication de l'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Excellent officier qui, après avoir été un chef de section audacieux et énergique, a assuré le service de liaison avec une bravoure remarquable. Trois fois cité à l'ordre du jour."

 

Photo du Slt Julien Jaulin

Slt Julien Jaulin - Né le 19 juin 1882 au 11, rue de Marseille à Paris 10ème (75) - Fils d'Emile Achille Jaulin (conducteur des Ponts et chaussées) et d'Ernestine Léonie Arnoux - Domiciliés au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème - Diplomé de l'école des Arts et Métiers de Châlons - Classe 1902 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 823 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 54ème régiment d'infanterie, le 11 novembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 mai 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 21 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 27 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Compiègne - Nommé Sergent de réserve, le 27 mars 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 16 août 1905 - A accompli une première période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 24 juillet au 20 août 1905 - En voyage en Amérique du Sud pendant cinq mois à compter du 11 avril 1910 - De passage au consulat de France à Buenos-Aires (Argentine), le 11 août 1910 - Domicilié au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème , à compter du 15 octobre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 30 août au 21 septembre 1911 - Domicilié au 1, bouvevard du Temple à Paris 3ème, à compter du 13 avril 1912 - A accompli une troisième période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 4 au 20 novembre 1912 - Profession avant guerre Electricien - Rappelé à l'activité au 152ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 352ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 avril 1915 - Elève observateur à l'escadrille C 46 du 7 avril 1915 au (avant le 1er septembre) 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mai 1915 - Titularisé observateur de l'escadrille C 46, le 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Observateur en subsistance (nourri et logé) à l'escadrille MS 3 du 21 juillet au 1er septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1915 - Le 23 avril 1916, à bord d'un F 40, le Ltt Jacques Lacouture et le Slt Julien Jaulin, observateur se tuent lors d'une mission de reconnaissance photo sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt - L'équipage était très expérimenté avec un pilote qui cumulait plus de 100 heures de vol en reconnaissances lointaines et en bombardements et un observateur, spécialisé dans la prise et l'étude de photos aériennes - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 mars 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2732) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris (75) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - MpF - JORF - Site Internet "MémorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 26 septembre 1915 : "A fait campagne jusqu'au mois d'avril 1915 dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son calme, son courage, son énergie. A continué, comme observateur, à faire preuve des mêmes qualités au cours de nombreuses reconnaissances ou règlages effectués sous le feu. Spécialisé dans l'étude et l'exploitation des photographies prises en avion. A rendu de ce fait d'importants services"

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 3 mai 1916 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 5 mars 1920 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916. A été cité."

 

Photo du Sgt Léon Delaporte

Sgt Léon Elie Ernest Delaporte - Né le 3 août 1894 à Paris 5ème (75) - Fils de Léon Eugène Delaporte (boucher) et de Marguerite Henriette Lemay (bouchère) - Domiciliés au 111, rue Mouffetard à Paris 5ème - Profession avant guerre : employé - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1187 - Incorporé au titre du 82ème régiment d'infanterie, le 3 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 15 novembre 1914 - Affecté au 116ème régiment d’infanterie, le 31 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 2 décembre 1915 - Passé au 265ème régiment d’infanterie, le 15 juin 1916 - Blessé par balle à la main droite à Estrées, le 21 juillet 1916 - Evacué à l’hôpital 111 d'Amiens, sorti le 24 juillet 1916 - Entré à l’hôpital auxiliaire n° 23 à Fleury-Meudon du 24 juillet au 21 septembre 1916 - Citation à l'ordre général de l'armée n° 2347, en date du 23 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital de dépôt 391 rue Vaugirard à Paris du 21 septembre 1916 au 29 septembre 1916 - Convalescence du 30 septembre 1916 au 2 avril 1917 - Rentré au dépôt le 2 avril 1917 - Déclaré inapte un mois pour flexion permanente du pouce par contractions du long fléchisseur et des muscles suite de blessure de guerre par la commission spéciale de réforme de Nantes, le 20 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 24 mai 1917 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 20 août 1917 - Mitrailleur de l’escadrille C 46 / R XI 46 du 20 août 1917 au 29 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1918 - Le Caudron R 11 qu'il occupe en équipage avec le Ltt Louis Brusco (pilote) et le Slt Henri Blitz (obs) est touché par la DCA au cours d'une mission de protection de bombardement, dans les environs de Condé-sur-Aisne, le 29 août 1918 - Leur avion a probablement été touché par la Flakbatterie 756 - Le pilote a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands et les 3 hommes ont été faits prisonniers - Pendant son affectation à l'escadrille R 11, il a obtenu deux victoires homologuées, les 12 avril et 11 août 1918, une victoire probable ou non homologuée, le 12 avril 1918 - Citation n° 10.178 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Rapatrié d’Allemagne le 17 décembre 1918 - Affecté au service des entrepôts généraux de l'aviation du 1er groupe d'aviation, le 18 février 1919 - Nommé Adjudant, le 24 mai 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Médaille militaire, en date du 1er décembre 1920 - Domicilié chez Lederlé rue Gustave Flaubert à Oudja, à compter du 6 octobre 1925 - Profession Employé - Domicilié à Port Gentil (Libreville), à compter du 29 décembre 1926 - Profession planteur Affecté, dans la réserve, au bataillon de tirailleurs sénégalais de l'AEF, le 29 décembre 1926 - Domicilié aux Rosiers (Maine-et-Loire), à compter du 3 septembre 1928 - Domicilié à la plantations de Kratie (Cambodge), à compter du 11 janvier 1930 - Profession forestier prostecteur - Affecté à l’aéronautique d’Indochine, à compter du 2 janvier 1930 - Domicilié aux rosiers (Maine-et-Loire), à compter du 20 mars 1931 - Réintégré dans la subdivision d’origine, le 20 mars 1931 - Passé dans la réserve, en position de "Sans affectation", le 29 août 1931 - Profession ingénieur agricole en 1932 - Marié avec Mlle Juliette Léontine Pierrette Dubeau en mairie du 15ème arrondissement de Paris, le 30 juillet 1932 - Domicilié au 50, rue de la Prévoyance, le 12 septembre 1932 - Condamné pour abandon de famille par la 14ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine, le 16 janvier 1934 - Professions chef étalier boucher en 1937 - Nommé Aspirant de réserve, en date du 16 septembre 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 119, le 25 mars 1940 - Jugement de divorce rendu par la cour d'appel de Paris, le 20 octobre 1941 - Marié avec Mlle Paulette Suzanne Bonnard en mairie de Vincennes (Yvelines), le 15 janvier 1944 - Décédé à Courbevoie, le 18 octobre 1946 - Biographie rédigée avec l'aide de Daniel Hochard que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Registre des naissances de la mairie du 5ème arrondissement de Paris - CCC de l'escadrille C 46 / R XI 46 - JORF - Site internet du CICR (prisonniers de guerre) - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 2 décembre 2018.

* Citation à l'ordre général de l'armée n° 2347, en date du 23 septembre 1916 : " Sergent grenadier, s’est distingué aux combats du 1 er au 3 juillet 1916. Blessé dans la nuit du 20 juillet lors d’un combat à la grenade, ne s’est retiré que sur l’ordre de son capitaine."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Léon Delaporte du 65ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille C 46, en date du 1er mai 1918 : "Excellent mitrailleur adroit, calme et courageux. Au cours d’un combat contre plusieurs avions ennemis le 12 avril 1918, a abattu l’un d’eux en flammes »

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Léon Elie Ernest Delaporte du 2ème groupe d'aviation, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 28 août 1918 : "Excellent mitrailleur plein de cran, d’adresse et de sang froid. Toujours volontaire pour les missions de combat. A abattu son deuxième avion, le 11 août 1918."

* Citation n° 10.178 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 : "Excellent mitrailleur remarquable par son adresse autant que par son courage et son sang froid. Le 29 août 1918, est tombé dans les lignes ennemies au cours d’une mission de protection de bombardement. Une blessure, 3 citations."

 

 

 

 

Adc Robert Mazeron
Mitrailleur de l'escadrille C 46

Adc Robert Mazeron - Photo transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide

Né à Montluçon, le 21 novembre 1885, il a fait son service militaire au 31ème régiment de Dragons. Sa période obligatoire accomplie, il s'engage comme sous-officier. A la déclaration de guerre, il écrivait: "Je saurai faire mon devoir; et, sans être prétentieux, je puis dire que, quand je reviendrai, vous pourrez être fiers de moi."

Nommé Adjudant, il est envoyé au front : "Si Dieu ne me permettait pas de revenir, soyez certains que je disparaitrai en bon chrétien et en bon français qui ne sait pas reculer. Si je tombe, vous aurez toujours cette assurance que ce sera au champ d'honneur. Ma dernière pensée se tournera vers vous, et vers celui de qui je viens."

Le front pour lui, c'est tout d'abord la Champagne; puis les Vosges et la Somme; puis ce sera à nouveau la Champagne, où il devait perdre la vie. Son rôle,au début, est de porter des ordres et d'aider dans l'infanterie pour le service des tranchées. En février 1916, son groupe de cavalerie est dissous et il est transféré dans l'artillerie. N'ayant pas d'attrait pour cette arme, il demande son transfert dans l'aéronautique militaire.


Voir la colonne de droite -- >

 

C'est à l'école du tir aérien de Cazaux qu'il reçoit sa formation de mitrailleur de combat. Après le stage réglementaire, l'école le garde comme sous-instructeur jusqu'au mois de septembre, époque où il retourne au front. Il est affecté à à l'escadrille C 43 commandée par le Cne Didier Le Cour Grandmaison.

Le 10 octobre 1916, il abat un premier avion ennemi qui lui vaudra une citation à l'ordre de l'armée. Le 23 novembre 1916, il abat un deuxième avion, un Aviatik, dans des conditions particulièrement difficiles.

Cette nouvelle citation à l'ordre de l'armée lui vaut l'attribution de la Croix de Guerre avec palme : "Excellent mitrailleur en avion, courageux et adroit. Arrivé récemment en escadrille, y a, dès le début, fait preuve des meilleures qualités. A abattu un avion allemand, le 23 novembre 1916, au cours d'un rude combat, où son Caudron R 4 a été criblé de balles, et son mitrailleur avant blessé."

Il raconte ce combat à sa famille : "Mon combat s'est passé dans des conditions assez dures, sept Boches me sont tombés sur le paletot. J'étais en infériorité notoire : appareil criblé, moteur en mauvais état, essence s'échappant et mon mitrailleur avant blessé. Quatre fois, les Boches sont venus à l'assaut; et qautre fois, je les ai tenus en respect, à la deuxième, leur dégringolant un appareil. Tant bien que mal, nous avons pu regagner nos lignes. J'avais 29 balles et 7 éclats d'obus dans mon coucou. Vous le voyez, le Sacré-Coeur m'a bien gardé; remercions-le bien fort. Mon pilote est proposé pour la Légion d'Honneur."

Il prend part à de nombreuses missions, dont quelques-une très pénibles, surtout lors de l'offensive d'avril 1917. En juin, il est légèrement blessé au bras et ne voulut pas être évacué vers l'arrière pour se faire soigner ou interrompre son service en première ligne.

En début février 1918, il est proposé pour la Médaille Militaire. Malheureusement, trop tard. Le 26 février, il est l'une des victimes d'un accident mortel à bord d'un Caudron R 11 non loin du terrain de Villeselve (51). Le gros bimoteur, suite à une fausse manoeuvre, est passé sur le dos et n'a pu être redressé.

Le lendemain, le Cne Marcel Bloch, commandant la C 46, fait part à son père des circonstances de l'accident qui a couté la vie à son fils : "Ma lettre est malheureusement destinée à vous apprendre une terrible nouvelle. L'avion piloté par le Sous-lieutenant Durand, monté en outre par votre fils et un sergent du Génie, est tombé, hier à 16 heures, dans la campagne avoisinant notre terrain; et les trois passagers ont succombé ! .... Soyez courageux, Monsieur, votre fils l'était tellement ! Je le tenais dans une estime toute spéciale. J'ai eu bien souvent, personnellement, des preuves de sa vaillance car j'avais fait avec lui, en qui j'avais une entière confiance, de nombreuses missions. Tous ceux qui ont lutté avec lui contre l'ennemi commun ont été émerveillés de son courage, de son calme, de son sang-froid de parfait soldat. Je ne tenterai pas de consolation impossible; je voudrais seulement que la douleur de ses parents fût atténuée par la conscience de la valeur de leur fils, par la façon noble et simple avec laquelle il avait fait à la Patrie le sacrifice de sa vie."

Le Caudron R 11 s'est écrasé près de Vouzy, dans les environs de Vertus. A cet endroit, M. Jean Lallemand, le propriétaire du château de Vouzy, fera élever un monument à la mémoire des 3 aviateurs disparus lors de cet accident.

 

Les avions

Caudron R 4 qui équipa l'escadrille 46 du 13 juin 1916 à la mi 1917 - Carte postale d'époque.

Caudron R 4 de l'escadrille C 46 posé en campagne après un combat - A gauche, on aperçoit l'Adj Cottave, pilote de l'escadrille C 43 - Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Caudron R.IV bariolé photographié sur le terrain de Villers-Bretonneux, dans la Somme, où est stationnée l’escadrille C 46 au mois de juin 1916 - A bord de cet appareil a combattu l’adjudant Achille Rousseaux, mitrailleur, titulaire de 5 victoires homologuées et une probable à la C 46, plus une autre remportée en tant que mitrailleur dans une autre escadrille - Boucher aux abattoirs de la Villette avant la guerre, il reprend son emploi après celle-ci et décède de la gangrène en 1928, dès suites d’une blessure professionnelle - Photo collection Christophe Cony que je remercie pour son aide.

L'Adj Léon Vitalis, l'As mitrailleur aux 6 victoires aériennes homologuées, à son poste de tir, posant aux commandes de son jumelage de mitrailleuses Lewis - Photo collection Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Entrainement au tir des mitrailleurs de la C 46 - A l'aide d'une maquette, que l'on voit entre les aviateurs, les mitrailleurs simulent le tir lointain avec une carabine munie d'une lunette de tir - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Brigadier Achille Rousseaux, l'As mitrailleur de la C 46 aux cinq victoires homologuées, pose à bord d'une tourelle d'instruction - Remarquez le harnais qui l'unit à son arme, le câble de détente déporté muni de sa poignée de mise à feu et le gros chargeur à 97 cartouches de la mitrailleuse Lewis - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une autre photo pour montrer les possibilités de tir en secteur bas avant - Remarquez la position du mitrailleur qui tient la barre de liaison de sa tourelle, seuls deux doigts maintiennent la poignée de tir - Le mitrailleur est solidaire de son avion grâce au harnais qui le lie à son arme - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron R 4 de l'escadrille C 46 au retour d'une mission sur le terrain de Demuin (80), en août 1916 - Le bimoteur est équipé de deux moteurs de 130 ch Renault - Photo famille de Guibert que je remercie pour son aide.

Installation du Slt René Wilmes au poste d’observateur (ou mitrailleur avant) sur un Caudron R.IV. Wilmes sera tué au combat à son poste, le 8 avril 1917, après avoir probablement descendu un de ses assaillants - Son pilote, protégé par son blindage, a pu ramener l’appareil dans les lignes françaises - Photo collection BDIC du musée de l'Armée.

Photographié sur le terrain de Villers-Bretonneux dans la Somme au mois de septembre 1916, le Slt Eugène Barbier pose devant un Caudron R IV décoré qui semble être son appareil - Après avoir remporté trois victoires homologuées et deux probables à la C 46, Barbier se tue accidentellement en effectuant une démonstration en vol sur un Letord au GDE le 3 juillet 1917 - Photo Collection Christophe Cony que je remercie pour son aide.

Vue d’un Letord 1 triplace dont les premiers exemplaires sont livrés à l’escadrille C 46 vers le mois de mars 1917 - Photo collection Michel Bénichou que je remercie pour son aide.

Selon la légende de cette photo, ce Letord était l’appareil personnel du capitaine Didier Le Cour Grandmaison - Lequel, selon le journaliste Jacques Mortane, se serait fait descendre le 10 mai 1917, aux commandes d’un appareil semblable affecté au Ltt Bloch et codé d’un "10" sur la dérive - Photo collection BDIC du musée de l'Armée.

Letord 1 n° 5 codé "3" du Slt Pierre Artur, observateur de l'escadrille C 46 / R XI 46 du 16 août 1916 au 16 avril 1919 - Une première victoire homologuée contre un Fokker abattu dans les environs de Brie, en équipage avec le MdL Vitalis, le 6 septembre 1916 - Une deuxième victoire homologuée contre un avion abattu au Nord-Est de Chaulnes, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Cadot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - L'escadrille LET 46 / R XI 46 a stationné sur ce terrain du 7 juillet 1917 au 14 mai 1918 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Caudron R XI qui a équipé l'escadrille 46 du 17 février 1918 à l'année 1922 - Carte postale d'époque.

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille C 46 a occupé ce terrain à compter d'octobre 1919 - Carte postale d'époque.

 

Je cherche des photos des avions
de cette escadrille pour compléter cette étude.

Les avions

Installée en bordure du bois de Demuin durant l’été 1916, l’escadrille C 46 au grand complet. On distingue sept Caudron R.IV dont la roue avant de certains appareils a été démontée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jacques Mortane archivée au SHDA du château de Vincennes.

Une vue rapprochée d’un des Caudron R IV laisse apparaitre une décoration personnelle - Les appareils revenant souvent très endommagés des combats, la notion d’appareil personnel reste toute relative à la C 46, en particulier pour le capitaine Le Cour Grandmaison qui vole sur tout appareil disponible - Photo collection Jacques Mortane archivée au SHDA du château de Vincennes.

Autre vue des Caudron R.IV de la C 46 au terrain de Demuin - L'avion, au premier plan, porte un coq comme insigne personnel - Photo collection Jacques Mortane archivée au SHDA du château de Vincennes.

Caudron R IV de l'escadrille C 46 stationné au bois de Demuin en 1916 - La C 46 a stationné sur place de la fin juillet à novembre 1916 - L'insigne personnel du pilote est un coq - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Brig Achille Rousseaux pose à son poste de tir de ce Caudron R IV de la C 46 - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le même équipage posant dans un Caudron R IV de la C 46 - Pour l'instant, les tourelles avant et arrière sont armées d'unique Lewis - Plus tard, ces emplacements de tir seront équipés de jumelage Lewis, dotés de chargeurs doubles de 97 cartouches - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Brig Achille Rousseaux montre les dégats de son avion après une mission difficile - Photo Achille Rousseaux, transmis par Pascal Rousseaux, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un Caudron R.IV de la C 46 au terrain de Demuin - Remarquez l'insigne personnel du pilote, un coq - Je cherche des photos de cette période de la C 46 - Photo collection Jacques Mortane archivée au SHDA du château de Vincennes.

Vue d’un Caudron R.XI de l’escadrille R 46 (on devine le trident peint sur le fuselage) probablement endommagé par la DCA en 1918 - L’appareil, codé "1", est sans doute celui du chef d’escadrille, le lieutenant Marcel Bloch - Photo collection du SHDA du château de Vincennes.

Caudron R XI codé "14"" de l'escadrille R XI-46, affecté au Sgt Glenn N. Sitterly (pilote USA), posé sur le terrain de Poix (Somme) pendant l'été 1918 - Photo collection Albin Denis.

Autre photo du Caudron R XI codé "14"" de l'escadrille R XI-46, affecté au Sgt Glenn N. Sitterly (pilote USA), posé sur le terrain de Poix (Somme) pendant l'été 1918 - Photo collection Albin Denis.

Le Caudron R XI codé "14" de l'Adj Glenn Sitterly, pilote de l'escadrille C 46 du 26 mars au 20 août 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Les Caudron R XI de l'escadrille R XI-46 servirent de piquets de guet aérien au profit des unités de chasse de la 1ère division aérienne en 1918 - Pendant sa période d'utilisation et sa mission à hauts risques, les équipages vont payer le prix lourd avec 26 tués - Photo site Delcampe.

Caudron R 11 de l'escadrille R XI-46 en 1918 - Photo SHD Section Air du Château de Vincennes.

Caudron R XI codé "3" de l'escadrille R XI-6 stationnée sur le terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf (Allemagne) à partir de la fin 1919 - Carte postale d'époque.

Caudron R XI A3 n° 6078 de l'escadrille R XI-46 de la 204ème escadrille du 3ème régiment de bombardement de Neustadt en 1920 - Photo SHD Section Air du Château de Vincennes.

Personnels de la 4ème escadrille du 12ème RAB stationnée sur le terrain de Neustadt (Allemagne) en 1921 - A l'époque, elle utilisait toujours les Caudron R XI hérités de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Démarez que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Couleurs des avions

Caudron R IV décoré de l'emblème des pirates - L'adj Léon Vitalis, le célèbre mitrailleur, s'est fait photographier à son bord - Il est probable qu'il ait remporté une victoire à son bord - Dessin David Méchin.

Caudron R IV du Ltt Eugène Barbier sur le terrain de Villers-Bretonneux en septembre 1916 - Après avoir remporté trois victoires homologuées et deux probables à la C 46, Barbier se tue accidentellement en effectuant une démonstration en vol sur un Letord au GDE, le 3 juillet 1917 - L’appareil porte un insigne personnel sur le fuselage - Dessin David Méchin.

Caudron R.IV bariolé devant lequel s’est fait photographier l’adjudant mitrailleur Achille Rousseaux (6 victoires homologuées) au mois de juin 1916, à Villers-Bretonneux (Somme) - Rousseaux a obtenu ses victoires en tant que mitrailleur de pilotes différents, dont les plus grands As de l’escadrille que sont le capitaine Didier Le Cour Grandmaison (5 victoires), le lieutenant Jean Loste (7 victoires) et le lieutenant Eugène Barbier (3 victoires) - Dessin David Méchin.

 

 

 

Couleurs des avions

Caudron R IV de la C 46 dont la roue avant a été démontée, photographié au bois de Demuin (Somme) après le mois de juillet 1916 - L’appareil porte une décoration personnelle sur le fuselage. C’est l’une d’elle, un trident peint sur un Caudron à la fin de l’année 1916, qui sera adoptée comme le symbole de l’escadrille mais ne sera peinte systématiquement sur les appareils que durant l’été 1918 - Dessin David Méchin.

Letord 1 équipant l’escadrille LET 46 à compter du mois de mars 1917 - C’est à bord d'un appareil de ce type qu’a été tué le Cne Le Cour Grandmaison au cours d'un combat aérien, le 10 mai 1917 - Seul membre d’équipage ayant survécu aux balles allemandes, le mitrailleur arrière, le Sgt Alfred Boyé, peut ramener l’appareil dans les lignes françaises en pilotant avec la double commande - Dessin David Méchin.

Caudron R XI (n° SFA inconnu) de l’escadrille R 46 en 1918, probablement l’appareil du Lt Marcel Bloch, chef d’escadrille - Il remporta une victoire probable sur Caudron R.XI, plus une autre, homologuée, sur Letord en 1917 - Je cherche une photo qui permettrait d'identifier le numéro SFA de cet avion - Dessin David Méchin.

Caudron R XI n°6078 de l’escadrille R 46 en 1918 - Il s’agit de l’appareil piloté par un volontaire américain, le sergent Glenn Nelson Sitterly, lequel sera "récupéré" par l’aviation américaine à la fin de l’été 1918 pour être réaffecté dans une unité de chasse monoplace - Six américains au total ont servi à l’escadrille C 46, et deux d’entre eux, le 2nd Lt Paul Penfield (observateur) et le soldat William Mc Kerness (mitrailleur) y ont été tués au combat - Dessin David Méchin.

 

Photos aériennes
prises par les équipages

Le Nord de la Carrière d'Haudraumont (55), au Nord-Est de Verdun, photographié par un équipage de l'escadrille C 46, le 16 juin 1917 - Altitude 1800 m - De nos jours, cette zone est entièrement recouverte d'arbres - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Le Fond de Heurias (55), au Sud de Louvemont-Côte-du-Poivre, photographié par un équipage de l'escadrille C 46, le 16 août 1916 - Altitude 1800 m - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du fort de Douaumont prise par un équipage de l'escadrille C 46, le 9 avril 1916 - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photos aériennes
prises par les équipages

Le Ravin de Bras-sur-Meuse (55) photographié par un équipage de l'escadrille C 46, le 16 juin 1916 - Altitude 1800 m - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Positionnement du Fond de Heurias et de la carrière d'Haudraumont, au Nord-Ouest du Fort de Douaumont (55) - Extrait de Carte IGN.

Photo verticale de la ville de Péronne, prise par un équipage de l'escadrille C 46, le 10 novembre 1916 - Les emplacements cerclés en noir sont des positions d'artillerie allemandes identifiées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Souvenirs en rapport

Insigne métallique personnel du Ltt Louis Jamelot - Il ne s'agit pas d'un insigne d'escadrille mais plutôt un insigne de rappel de spécialité de personnel navigant - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 23 octobre 1916 - Observateur de l'escadrille C 46 du 2 décembre 1916 au 24 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 13.118 obtenu au centre GDE de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), le 2 mai 1918 - Pilote à l'escadrille SPABi 20 du 12 juillet 1918 au 27 mars 1919 - Insigne collection Bruno Bissonnier que je remercie pour son aide.

Uniforme du Ltt Louis Jamelot portant son insigne personnel, son insigne de l'escadrille C 46, l'insigne de pilote militaire et la barrette de rappel de la Croix de Guerre avec une palme et 4 étoiles - Photo Bruno Bissonnier que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Insigne de personnel d'équipage n° B 1918 du MdL Désiré Justin Baratciart, mitrailleur de l'escadrille 46 du 20 avril 1917 au début 1919 - Insigne collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide.

 

Documents administratifs

Certificat de stage de mitrailleur de bord de l'Adj Pierre De Cuyper émis par l'école du tir aérien de Cazaux, le 28 septembre 1916 - A la vue de sa mention très bien, ce mitrailleur a dû recevoir une plaquette de tireur d'élite - L'attestation est signée par le commandant de l'école Marzac - A l'issue de sa formation, ce mitrailleur a été muté à l'escadrille C 46 - Document collection Eric Chevalier que je remercie pour son aide.

 

Documents administratifs

Brevet de Bombardier-Mitrailleur en avion décerné par l'école du tir aérien de Cazaux à l'Adj Pierre De Cuyper, le 10 février 1917 - Document collection Eric Chevalier que je remercie pour son aide.

* Adj Pierre De Cuyper - Mitrailleur de l'escadrille C 46 en octobre 1916 - Le 8 avril 1917, après une victoire non homologuée, l'équipage composé du Sgt Marcel Gendronneau (pilote), Ltt René Wilnés (obs), Adj Pierre de Cuypers (mitrailleur), à bord d'un Caudron R 4, combat un autre avion allemand dans les environs d'Hermonville (51) - L'observateur a été tué, le mitrailleur blessé et le pilote s'en est sorti sans une égratignure. Après sa blessure et sa convalescence, De Cuyper a dû retourner à Cazaux car il a réalisé le meilleur tir sur manche à air avec 54 % de tir au but avec une mitrailleuse Lewis et un correcteur Cazaux, le 30 janvier 1918 - Je cherche des renseignements sur l'Adj Pierre de Cuyper.

Carte d'identité de pilote d'avion n° 2634 du Sgt André Varène - Né le 30 septembre 1892 à Paris (75) - Fils de Marius Varène et de Antonnine Desguenois - Profession avant guerre Industriel céramiste - Entré en service actif au 3ème groupe d'aviation, le 8 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 927 en date du 11 mai 1915 à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille C 18 du 23 mai 1915 du 15 mai 1916- Affecté comme pilote convoyeur du RGAé du 15 mai au 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 46 du 10 septembre 1916 au 10 décembre 1916 - Pilote du RGAé du 10 décembre 1916 au 8 janvier 1917 - Pilote SFAé de Chalais-Meudon à partir du 8 janvier 1917 - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre de l'armée, le 30 décembre 1915 - 1 citation à l'ordre du corps d'armée, le 5 janvier 1916 - Collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt René Henri Wilmès - Né le 25 octobre 1894 à Paris (75) - Fils d'Adolphe Wilmès et de Marthe Béguin - Domicilés 1, rue du Louvre à Paris - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 171ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1914 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie - Croix de Guerre et citation à l'odre de la brigade, le 12 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 30 mars 1916 - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement à Pau et Avord - Mitrailleur / Observateur de l'escadrille C 46 du 19 octobre 1916 au 8 avril 1917 - Tué au combat, à bord d'un Caudron R 4, dans les environs d'Hermonville (51), le 8 avril 1917 - Le Sgt Marcel Gendronneau (pilote) et l'Adj Pierre de Cuypers (mitrailleur) faisaient équipage avec lui - Le pilote n'a pas été touché et le mitrailleur blessé par balle - Leur adversaire était probablement l'Obltn Erich Hahn du Jasta 19 (sa 2ème victoire) - Le Slt Wilmès a été inhumé provisoirent à Châlons-sur-Vesle (51) - René Wilmes repose désormais dans le cimetière communal de Beauvain (Orne) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Sépulture du Cal Robert Simoni, pilote de l'escadrille C 46 - Brevet de pilote militaire n° 785 en date du 12 avril 1915 - Il a été gravement blessé lors d'un accident avion sur le terrain de Montgobert - L'escadrille C 46 a été stationnée sur ce terrain du 7 avril au 17 aout 1915 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital n° 22 de Villers-Cotterets (02), le 21 avril 1915. Il repose allées des camélias au cimetière de la Madeleine à Amiens (80) - Photo Jacques Fouré-Larivière que je remercie pour son aide précieuse.

Plaque de la sépulture du caporal Robert Simoni, pilote de l'escadrille C 46.
L'autre inscription très effacée concerne Henri, Eugène Herment - Pilote à bord de l'Ariel (1865 - ) - Photo Jacques Fouré-Larivière que je remercie pour son aide précieuse.

Monument en hommage à un équipage de l'escadrille C 46 tué dans les environs de Vouzy (Marne), le 26 février 1918 - L'équipage était composé du Slt Jean Durand (pilote), Sgt Castagnier (mitrailleur) et Adc Robert Mazeron (mitrailleur) - Ils ont tous été tués - Ce jour là, le Caudron R XI qu'ils occupaient, est parti en perte de contrôle, passé sur le dos et s'est écrasé au sol - Il est situé au bord de la rivière Somme-Soude, à 50 mètre du terrain du Moulin de Vouzy - Jadis, cette stèle était surmontée d'un drapeau et d'un fusil en fonte d'acier - Ce monument a été élevé par la famille Lallemand, propriètaire du terrain où s'est écrasé l'avion - Un projet de déplacement du monument en bordure de route était à l'étude en 2014 - Si un lecteur peut faire des photos actuelles, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monument en hommage aux Slt Jean Durand (pilote), Sgt Castagnier (mitrailleur) et Adc Robert Mazeron (mitrailleur) tués à cet endroit, le 26 février 1918 - Le Caudron R XI qu'ils occupaient, est parti en perte de contrôle, passé sur le dos et s'est écrasé au sol, dans les environs de Vouzy - Ce monument en indique l'endroit - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Localisation du monument en hommage au Slt Jean Durand (pilote), Sgt Castagnier (mitrailleur) et Adc Robert Mazeron (mitrailleur), un équipage de l'escadrille C 46, tué à cet endroit, le 26 février 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Pascal Laporte et Henri Lacassagne reposent dans le même caveau du cimetière Miséricorde à Nantes (Loire-Atlantique) - Ils ont appartenu au stade bordelais - Lacassagne a été mitrailleur de l'escadrille C-XI 46 du XXX au 14 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, contre sept avions de chasse allemands, dans les environs de St-Benoit (Haute-Marne) - A d'abord été enterré dans le jardin d'une ferme - En octobre 1918, Pascal Laporte, son capitaine d'équipe de rugby se rend sur place et fait placer le corps de son ami dans un cerceuil de chêne - La Coupe "Lacassagne", offerte par le stade Nantais à Pascal Laporte, son président, sera disputé jusqu'en 1939 - Il était de coutume, lors des vins d'honneur d'après match vétéran dont Laporte était l'instigateur de clore par cette ovation : "Z' à la vie, Z' à la mort" - Photo Hervé Padioleau que je remercie chaleureusement pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Fronton du caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Brig Joseph Marie Crozet - Né le 3 août 1890 à Lyaud (Haute-Savoie) - Fils de Jacques Louis Crozet (cultivateur) et de Julienne Duhouloz (ménagère) - Domiciliés à Nyon (Suisse) en 1910 - Profession avant guerre Jardinier - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1243 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 13ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 1er octobre 1913 - Ordonnance du Cne Gay - Venu de Salonique, via Marseille et Lyon et envoyé au centre GDE du Plessis-Belleville pour rejoindre le Cne Gay, dont il est l'ordonnance, le 16 juin 1916 - Passé au 3ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire (front d'Orient), le 1er janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du XXX au 10 mai 1917 - Au cours d'un combat aérien contre cinq avions de chasse, le Cne Didier Le Cour Grandmaison (pilote) et le Brig Joseph Crozet (mitrailleur) sont tués, à bord d'un avion Letord, au nord de Berry-au-Bac (Aisne), le 10 mai 1917 - Le second mitrailleur, le Sgt Alfred Boyé a été blessé et a réussi à poser l'avion dans les lignes françaises - Leur adversaire était probablement le Ltn Heinrich Gontermann, un pilote du Jasta 15 - L'avion français a été comptabilisé comme sa 19ème victoire homologuée - Décédé des suites de ses blessures au camp de César, au nord-est de Berry-au-Bac (Marne), le 10 mai 1917 - Joseph Crozet a été inhumé initialement dans le cimetière de Fismes (Marne) - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 13ème régiment de chasseurs à cheval, à titre posthume, en date du 21 octobre 1920 - Il repose désormais dans la nécropole Nationale de Cormicy (Marne) - Photo William Lecocq que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 16) de la commune de Lyaud (Haute-Savoie) - Pam - CCC de l'escadrille C 46 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Savoie - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 30 septembre 2024.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 13ème régiment de chasseurs à cheval, à titre posthume, du Brig Joseph Marie Crozet, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 21 octobre 1920 : "Brigadier mitrailleur d'élite. Tué le 10 mai 1917, au cours d'un combat aérien, à Berry-au-Bac. croix de Guerre avec étoile de Bronze."

 

Remerciements :

- M. Jacques Resal pour la transmission des archives de son père Paul Resal.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi de l'insigne de la 4ème escadrille du GCN II/13.
- M. Jacques Fouré-Larivière pour l'envoi des photos de la sépulture du caporal Robert Simoni.
- M. Charles-André Duflot, arrière petit fils du Slt Eugène Duflot, pilote de l'escadrille C 46.
- M. Jon Guttman pour la planche de décorations des avions de l'escadrille 46.
- M. David Méchin pour l'envoi des photos de Caudron R 11 de l'escadrille C 46.
- M. Jean-Paul Milliand pour l'envoi des photos prise par M. Paul Cottave-Claudet, son grand-père.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Pascal Rousseaux pour l'envoi des photos d'Achille Rousseaux, son arrière grand-père.
- M. Marc Vermot-Desroches pour l'envoi des photos de reconnaissance de l'escadrille C 46.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi de la photo de la tombe du Slt René Wilmès.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Michel Démarez pour l'envoi de la photo de la 4ème escadrille du 12ème RAB.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Ctawan pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Léon Vitalis.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos du monument de Vouzy (Marne).
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Bernard Duprat pour l'envoi de la photo du Cal Léon d'Escoffier.
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Hervé Padioleau pour l'envoi de son dossier consacré à Henri Lacassagne.
- M. Jean-Marc Loilier pour l'envoi de la photo de Jean Loilier, son grand-oncle.
- M. Bruno Bissonnier pour l'envoi des photos des souvenirs du Ltt Louis Jamelot.
- M. Guillaume Hirsch pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Derek Van Wickel pour l'envoi de la photo du Cal Louis Martin.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.
- M. Claude Carry pour l'envoi des photos des fanions de l'EC 1/5 "Vendée".
- M. Samuel Contré pour l'envoi des photos d'Henri Contré, son arrière-grand-père.
- M. William Lecocq pour l'envoi des photos de la tombe du Brig Joseph Crozet.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 45 Escadrille 47

 

 

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