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Insignes personnels
des pilotes

Insigne personnel du Ltt Armand Galliot de Turenne peint sur son Nieuport 11 en juin-juillet 1916 - Dessin d'après photo Albin Denis

Insigne personnel de l'Adj Jacques Roques peint sur un Spad XIII en 1917-1918 - Dessin Albin Denis.

Insigne personnel de l'Adj Jacques Roques découpé sur son SPAD VII après un accident - Le dessin original, réalisé par Georges Lepage, a été publié dans la revue "Bon Ton" en 1915 - C'est à partir de ce dessin qu'a été réalisé l'insigne personnel du pilote, sur le terrain de Lhéry, en juin 1917 - Il a été découpé après la mise en pylône de l'avion par l'Adj Danglade - L'avion avait cumulé 160 heures de vol et permis l'obtention d'une victoire homologuée - Une copie de ce dessin a été réalisée et remise au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo collection privée - Je remercie cette famille pour m'avoir transmis de photos de cette pièce historique.

Noms de baptèmes
des avions de la 48

Noms de baptèmes utilisés par les pilotes de l'escadrille N 48 et SPA 48 :
1 - "NEMESSY V" de l'Adj Jacques Roques sur un Spad XIII en 1918.

Numéros d'identification individuels connus.
n° 1 - le chiffre "8" sur un Nieuport 11 piloté par Cne Georges Matton.
n° 2 - le chiffre "5" sur un Spad VII piloté sur le Cne Georges Matton.
n° 3 - le chiffre "7" sur un Spad XIII de l'Adj Jacques Roques.
n° 4 - le chiffre "14" sur un Spad XIII du Slt Maurice Renauld.
n° 5 - le chiffre "2" sur le Spad VII du Sgt René Montrion.
d'après un relevé sur photos

Insignes collectifs
peints sur les fuselages

Buste du coq posé au milieu d'un cercle bleu ciel sur fond blanc. Cette variante a été peinte sur les Nieuport 17 en fin d'année 1916 et les Spad VII en début d'année 1917. Dessin Albin Denis.

Autre représentation plus élaborée du coq. Cette fois, le cercle de fond a été amputé de sa partie basse. Ce type était peint sur le fuselage du Spad VII du Ltt Armand Galliot de Turenne, à l'origine de cet insigne, en compagnie du Cne Georges Matton, commandant la N 48 du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917. Dessin Albin Denis

Nouvelle variante rencontrée sur l'avion du Sgt Jacques Roques et sur certains Spad XIII de la SPA 48 de 1918 - Dessin Albin Denis.

Insigne peint à la popote
de l'escadrille

Insigne de l'escadrille N 48 peint dans la popote des pilotes de Lhéry pour la période allant du 17 mars au 8 juillet 1917 - Dessin d'après photo Albin Denis.

Entoilages de
l'escadrille SPA 48

Insigne de l'escadrille N 48 peint sur le fuselage du SPAD VII du Cne Georges Matton sur le terrain de la Noblette, le 16 février 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Découpe d'un insigne de fuselage de la SPA 48 - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Entoilage du SPAD XIII du Ltt Gilbert Sardier - L'As a commandé l'escadrille SPA 48 du 23 juillet 1918 à la fin de la guerre (date à préciser) - Les trainées noires ont été provoquées par l'échappement - Cette pièce appartenait à la collection de Daniel Porret qui a été vendue aux enchères à Paris en octobre 2014 - Si son heureux propriétaire lit ces lignes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Entoilage d'époque de la SPA 48 - on aperçoit au sommet la trace du chiffre d'identification de l'avion sur lequel cet insigne était peint - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille N 48 / SPA 48

Différents insignes personnels et collectifs des aviateurs de l'escadrille N 48 / SPA 48 - De haut en bas : 1. insigne personnel en argent - 2. insigne en argent de la N 48 du début de 1917 avec poinçon en anneau. Le Cne Georges Matton, commandant de l'escadrille N 48 du 6 octobre 1916 au 12 septembre 1917, en portait un - 3. Insigne en métal argenté moulé - 4. insigne de fabrication Mourgeon fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide

Insigne métallique du Ltt Paul Appert pilote de l'escadrille SPA 48 du 17 décembre 1917 au 16 janvier 1919 - Ce pilote prendra le commandement de l'escadrille SPA 89 du 2 février au 23 avril 1919, date de sa dissolution - Voir sur cette page, les pilotes qui portaient ce modèle d'insigne de la SPA 48 - Fixation par deux anneaux - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Titre d'épaule appartenant au Ltt Paul Appert, pilote de l'escadrille SPA 48 du 17 décembre 1917 au 16 janvier 1919 - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SPA 48

Fanion de l'escadrille SPA 48 de 1918-1919 conservé par l'As Gilbert Sardier, dernier commandant de l'escadrille avant son changement de désignation comme 105ème escadrille du 1er RAC - Il appartenait à la collection de Daniel Porret et vendu aux enchères à Paris en octobre 2014 - Si son heureux propriétaire lit ces lignes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

 

 

Symbolique

En octobre 1916, l'escadrille devant adopter un insigne collectif, le Cne Georges Matton, commandant de l'escadrille et le Ltt Armand Galliot de Turenne, choisissent de doter la N 48 d'un oiseau. Ils choisissent celui qui représente le mieux la France, un superbe coq de basse-cour. Cet oiseau, qui fera l'unanimité, sera désormais le parfait emblème de leur unité. Il sera représenté en buste par Jacques Nam dans un cercle généralement bleu ciel.

Historique

Création à Villacoublay :

L'escadrille MS 48 a été créée sur le terrain de Villacoublay suite à un message du GQG, le 29 mars 1915. Rattachée à l'aéronautique de la 1ère armée, elle est dotée de dix Morane-Saulnier type L et placée sous le commandement du Cne Paul du Peuty. Cet officier est issu du 1er régiment de Spahis marocains. Il s'est illustré au Maroc où il a obtenu plusieurs citations. Il a été appelé pour incorporer l'aéronautique militaire et a obtenu son brevet de pilote militaire très récemment, le 16 mars 1915.
Elle comprend à sa création six pilotes, le Cne Paul du Peuty, le Ltt Gaston de Boutigny, le MdL Abdon Adam et les sergents Bernis, Sadi Lecointe, Georges Chemet et deux observateurs, les sous-lieutenants Alain de la Barre de Carroy et Albert Achard.

Les premiers tués :

Dès le 31 mars, l'escadrille est envoyée sur le terrain de Verdun. Pendant le transfert entre les deux terrains, un équipage se tue dans un accident aérien au décollage de Villacoublay. Le Sgt de Bernis et le Slt de la Barre de Carroy sont les premières victimes de la 48.

Première victoire homologuée :

La première victoire aérienne est remportée, le 15 avril 1915 par l'équipage composé par le MdL Louis Chatain et du Ltt Albert Achard au détriment d'un Albatros C. Le 22 avril, la MS 48 emménage sur le terrain de Lunéville où elle est affectée au détachement d'armée de Lorraine et particulièrement chargée de protèger la ville contre les intrusions aériennes allemandes.

Le soldat Victor Weinig, mécanicien de la MS 48 du 1er avril au 3 octobre 1915 témoigne : "Je suis à côté d'un fort de Verdun, à 8 km des lignes ennemies d'un côté et à 6 km de l'autre. Sur notre escadrille de six avions, il y a eu notre lieutenant qui a son appareil d'esquinté. Plus deux officiers qui se sont tués en venant de Paris (Bernis et de Carroy). Nous avons très souvent l'occasion de monter mais je n'y tiens pas beaucoup car le Morane est très rapide et pas assez stable. J'ai déjà fait quelques petits voyages, je suis allé à Bourges sur un Voisin, puis sur un Blériot, mais ce qui me rassure peu, c'est le Morane appelé par nous le cercueil volant !"

"Nous sommes restés à Lunéville un moment, puis nous sommes partis à Parroy pour une quinzaine de jours. Comme les Boches menaçaient de nous bombarder, nous sommes revenus à Lunéville (au champ de Mars) pour une huitaine de jours pendant lesquels nous nous sommes faits bombarder à 2 heures du matin par trois escadrilles boches (18 appareils) qui nous ont lancé une centaine de bombes qui n'ont heureusement touché personne de chez nous, car 27 obus sont tombés sur le champ de Mars. Une est tombée sur une tente avion, celle du Nieuport qui était justement vide. Sadi et mon mécano étaient partis en chasse pendant que les copains et moi, nous étions dans un fossé. Les plus proches ont éclaté à 50 mètres de nous. Comme nous les entendions siffler en tombant, à plat ventre, nous ne risquons rien, à moins que ça tombe juste sur nous. Cinq territoriaux ont été tués dans la cour de la caserne des Chasseurs et plusieurs maisons en ville ont été détruites.
Le lendemain, les boches ont remis ça mais à côté de Nancy. Cette fois, c'est moi qui suis parti avec Sadi, un avion boche est passé à une centaine de mètres de moi, j'ai eu l'honneur d'essayer ma mitrailleuse, mais je ne l'ai pas eu. Ils nous rendent la pareille car tous les jours, les Voisin vont jeter des bombes dans la région de Dieuze, Sarreguemines, Metz et Château-Salins, et une douzaine de bombes chacun.
Le jour même de l'attaque de Nancy (16 juin), nous sommes partis à Herbeménil pour du répérage de tir. Le samedi 19, les boches ont attaqué et comme les officiers français étaient en foire à Herbeménil, cinq tranchées de 1ère ligne nous ont été prises. Tu penses si nous démontions nos tentes en vitesse. Nous avons quitté Herbeménil, le 21 et aujourd'hui nous sommes arrivés à Lunéville à la même place que nous étions avant. "

Prisonniers des Allemands :

Le 2 mai 1915, au cours d'une mission de reconnaissance, l'équipage, composé du Caporal Léon Mosnier (pilote) et du Slt Léopold Louis (observateur), est contraint de poser leur avion dans les lignes ennemies, suite à une panne moteur. Les deux aviateurs sont faits prisonniers.
Le 22 juin 1915, au cours d'une mission de chasse, un Morane Saulnier type L de la MS 48 livre combat avec un Albatros. L'équipage français, seulement armé d'un mousqueton de cavalerie, fait face à l'adversaire qui dispose d'une mitrailleuse. Malgré un combat incertain, les Français rentrent sains et saufs avec 30 impacts de balles à boucher dans l'entoilage de leur appareil.

Le 1er juillet, le Cne Paul du Peuty et le Ltt Gaston de Boutiny, parti comme observateur, décollent pour une mission de chasse. Au dessus de la forêt de Parroy, près de Lunéville, le MS type L armé d'une mitrailleuse, est attaqué par un Fokker monoplan. Pendant le combat qui s'ensuit, les deux français sont blessés mais parviennent malgré tout à regagner les lignes françaises avec un moteur endommagé. Suite à ce combat, ils obtiennent une citation à l'ordre de l'armée de Lorraine, en date du 8 juillet 1915 : "A attaqué, le 1er juillet 1915, un avion ennemi très rapide et armée d'une mitrailleuse. Quoique blessé, ainsi que son passager, et les munitions de sa mitrailleuse épuisées, a continué la lutte à coups de mousqueton et ne l'a abandonnée que lorsque le moteur perçé de balles a faibli brusquement. A su, par son énergie et son habilieté, ramener son appareil, bien qu'il fût complétement détérioré et qu'il ne portât pas moins de 100 trous de balles."

Le 19 juillet, quatre avions allemands bomdardent le terrain de Lunéville sans faire de dommage, ni victime. Le 31 juillet, deux MS type L assurent la protection d'une mission de bombardement d'avions Voisin sur Dombach. L'équipage, composé du brigadier Edouard Thieffries de Layens et du Ltt Albert Achard, est engagé dans un combat très dur et réussit à mettre en fuite leur adversaire à coups de mousqueton. Le terrain de Lunéville est a nouveau bombardé par quatre avions, le 1er septembre.

Prise de commandement du Cne de Thonel d'Orgeix :

Le 5 septembre 1915, le Cne de Peuty est nommé au commandement des escadrilles de chasse de la 10ème armée, puis très rapidement au commandement de l'Aéronautique de la 10ème armée, le 19 octobre 1915. C'est le Cne François de Thonel d'Orgeix qui lui succède, un ancien observateur de l'escadrille MF 35.

Escadrille N 48 :

Délaissant les Morane Saulnier LA à bout de souffle, les équipages perçoivent des Nieuport 10 biplaces. Comme c'est la norme à l'époque, elle prend l'appellation de N 48, à compter du 20 septembre 1915. En octobre, cinq avions allemands, qui se dirigeaient sur Lunéville, sont pris en chasse et sont contraint de lâcher leurs bombes au-dessus de la forêt de Parroy pour échapper aux Français

Désormais dotés d'appareils parfaitement adaptés aux missions qu'ils doivent remplir, les aviateurs vont livrer plusieurs combats aériens qui donneront lieu à plusieurs victoires aériennes malheureusement non homologuées pour la plupart car tombés dans les lignes adverses.

Le 9 novembre, l'équipage, composé du Ltt Raymond Bonneau et Ltt André Gandelin, livre combat à un Fokker au-dessus d'Avricourt. Après 7 mn d'affrontement, l'avion allemand, touché, doit atterrir dans ses lignes et ne sera pas homologué aux français. De leur côté, nos aviateurs n'ont pas été épargnés, ils rentrent à Lunéville avec leur Nieuport perçé comme une passoire et qui sera déclassé car jugé irréparable.

Mort du MdL Thieffries de Layens :

Le 20 décembre, le MdL Edouard Thieffries de Layens remporte une victoire aérienne contre un Aviatik qui s'écrase dans les lignes allemandes. C'est la seconde victoire homologuée de l'escadrille 48. Le 29 décembre, le même pilote est victime d'un grave accident sur le terrain de Lunéville (54), en testant un Ponnier M 1, un chasseur monoplace rapide mais extrèmement instable en raison de son empennage sous-dimensionné. Grièvement blessé, il expire à l'hôpital militaire de la ville, où il avait été évacué. C'est aux commandes d'un avion de ce type que Nungesser a eu l'accident qui a failli lui coûter la vie.

Bilan de l'année 1915 :

A la fin 1915, la dotation de la N 48 est renforcée par l'arrivée de Nieuport XII. Depuis sa création, ses équipages ont totalisé 1100 heures de vol et ont déploré 3 tués par accident, 2 prisonniers et remporté 2 victoires homologuées.

Arrivée de Jean Navarre :

Le 1er février 1916, l'Adj Jean Navarre est affecté à l'escadrille. Il y restera jusqu'au 24 février, date à laquelle il sera mis en subsistance à l'escadrille N 67, pour y être finalement muté, le 22 mai 1916. Pendant cette période relativement courte, il a livré combat contre un biplace dans les environs du fort de Badonvillers, le 21 février. Cette victoire n'a pas été homologuée.

Engagée sur Verdun :

Depuis Lunéville, la N 48 va opérer sur la région de Verdun dès le début de l'offensive allemande du 21 février 1916. Beaucoup de missions vont donner lieu à de durs combats contre l'aviation ennemie. Les Slt de Castelet (obs) et le Sgt de Marolles (pilote) sont mutés et partent renforcer l'escadrille N 67.

Un 4ème tué par accident :

Le 19 mars, le Ltt Jean de Salmon de Loiray, qui avait été affecté à la N 48, le 15 janvier 1916, se tue au cours d'une vol d'entraînement au-dessus du terrain de Lunéville. (54)

Perception de Nieuport XI :

En mai 1916, l'unité se spécialise dans les missions de chasse pure avec la perception de Nieuport XI monoplaces. Sa dotation de dix appareils se répartit désormais entre les Nieuport X et XII biplaces et XI et 16 monoplaces. Le 24 mai, au cours d'une mission destinée à empêcher les incursions allemandes sur Lunéville, le Ltt Charles Dupuy attaque un biplace et reçoit une balle qui le touche au cou. Malgré sa blessure, il réussira à rentrer au terrain et recevra la Croix de Guerre pour ce fait d'arme.

Le 8 août 1916, l'Adj Abdon Adam, un des pilotes affecté à la 48 à sa création, contraint un Aviatik, après un bref combat dans les environs de Lunéville, à atterrir dans ses lignes. L'artillerie française détruit l'appareil. Le lendemain, le Nieuport 10 n° 1520 de l'équipage Sgt Raymond Boudou / Ltt Henri de Rolland est attaqué par deux Aviatik et un fokker. Ne pouvant faire face contre autant d'adversaires décidés, l'appareil français est abattu et tombe dans la forêt de Blamont. Les deux membres d'équipage sont blessés et faits prisonniers. Il est utile de préciser que le Sgt Boudou réussira à s'évader après 6 tentatives infructueuses, le 24 décembre 1917 et reprendra sa place à la SPA 48, le 7 mars 1918.

Terrain de Froidos :

Beaucoup trop éloignée de son théâtre d'opérations pour être efficace, l'unité déménage sur le terrain de Froidos, au Sud-Est de Sainte-Ménéhould, où elle s'installe le 16 août 1916 et passe sous le commandement de l'aéronautique de la 2ème armée.

Le 24 août, l'Adj André Gros, aux commandes du Nieuport (16 ou 17) n° 1472, abat un avion adverse qui termine sa chute dans les lignes allemandes, près de Roisel. Malheureusement, le valeureux pilote n'aura pas le temps de savourer sa victoire avec ses camarades. Il est lui-même tué au cours d'un autre combat contre l'Obltn Rudolf Bertold du Kev V.

Le 24 septembre 1916, au cours d'un combat aérien, le Nieuport du Ltt Guillaume Busson est touché par une balle qui traverse son réservoir. En panne d'essence, le pilote est contraint de poser son biplan dans le secteur de la 128ème brigade d'infanterie, à 500 mètres au Sud-Ouest de Chattancourt. Il est indemne et son avion peut être reculé près d'une butte, à l'abri des tirs adverses. Deux jours plus tard, une équipe de mécaniciens viendra le démonter et emportera les parties encore utilisables. Pendant ce temps, son camarade, le Cal Gabriel Grillot ajoute une victoire homologuée au tableau de la chasse de la 48 en abattant un Aviatik qui s'écrase dans le bois de Cheppy.

Prise de commandement du Cne Georges Matton :

Le 8 octobre 1916, le Cne Georges Matton prend le commandement de l'escadrille après le départ du Cne de Thonel d'Orgeix part rejoindre l'école militaire d'aviation de Pau. A la fin de l'année 1916, le parc aérien de la N 48 est complétement renouvelé avec l'arrivée de Nieuport 17 puis de SPAD VII. L'escadrille N 48 est intégrée au Groupe de Chasse n° 11 à partir de décembre 1916. A la fin de l'année 1916, ses équipages sont titulaires de huit victoires homologuées, huit probables et ont eu à déplorer quatre tués, cinq blessés et quatre prisonniers.

Le coq de l'escadrille N 48 :

C'est à cette époque que les lieutenants Matton et de Turenne décident d'adopter un emblème pour leur unité. Ils choisissent un superbe coq de basse-cour qui va faire l'unanimité parmi les personnels. C'est le peintre Jacques Nam (1881-1974), affecté à la section camouflage, qui se chargera de le peindre. Il le représentera posé sur un large cercle bleu et l'associera à la devise "Chante et combat".

Première victoire du Ltt de Turenne :

Le 17 novembre, le Ltt Armand Galliot de Turenne abat un Albatros au cours d'un combat aérien pendant lequel il a tiré 470 cartouches. C'est la première victoire de ce pilote qui terminera la guerre avec 15 victoires homologuées. Le 10 décembre, Le MdL Paul de Larminat et l'Adj Max Belin de la N 57, abattent un Aviatik qui s'écrase au Nord de Douaumont. Cet appareil est la 7ème victoire homologuée.

Le premier SPAD VII :

Le 15 décembre 1916, le Ltt Georges Matton, qui pilote le premier SPAD VII livré à l'escadrille, abat un Albatros C qui s'écrase au Sud du bois des Caures (55).

Bilan de l'année 1916 :

En 1916, les navigants de l'escadrille N 48 ont réalisé 2.519 heures de vol. L'unité a délaissé ses Nieuport 10 et 12 biplaces pour se concentrer sur la mission de chasse qui est devenue prioritaire à toutes les autres. Pour cela, elle a d'abord perçu des Nieuport 17 flambants neufs, puis des SPAD VII qui équiperont prioritairement les officiers et bons pilotes. Pendant l'année, la N 48 a perdu un navigant au combat (Gros) et a eu à déplorer la capture d'un équipage (Boudou / de Rolland).

Intégrée au GC 11 :

En décembre 1916, l'escadrille N 48 est intégrée au groupe de combat n° 11 et fait mouvement sur le terrain de Lhéry-Bonnemaison, près de Fismes pour se mettre aux ordres du général commandant la Vème armée, le 30 janvier 1917. Le 14 janvier 1917, le Slt André Delorme, aux commandes d'un Nieuport 17, se tue au cours d'un accident à Cuperly (51).

Après plusieurs patrouilles dans leur secteur, les pilotes disponibles sont envoyés en renfort à la Noblette, un terrain de la Région de Châlons-sur-Marne, où ils constituent sur place un détachement qui sera actif du 2 février au 17 mars 1917. Sur place, ils retrouvent leurs camarades des escadrilles N 38 et N 79 qui ont des grandes difficultés face aux unités allemandes qui sont engagées sur le front du Chemin des Dames.

Le 16 février 1917, le Cne Matton attaque un Drachen qu'il laisse en flammes, dans les environs de Marvaux. Le ballon marque la 9ème victoire homologuée de la N 48. De son côté, le Ltt Paul de Larminat livre combat contre un avion sur la Main de Massiges mais qui ne sera pas homologué.

Retour du détachement de la Noblette :

Le 17 mars, le détachement de la Noblette rentre. L'escadrille N 48 est à nouveau au complet. Le 22 mars, le Cne Matton mêne à bien une reconnaissance à basse altitude pendant laquelle il survole la région de Vauxaillon, Pinon, Chauvignon et Laffaux. A trois reprises, il mitraille un convoi routier. Le 28 mars, le Cne Matton attaque et abat un biplace du Flabt 203A, qui tombe disloqué, au Sud de Nauroy. Ses deux adversaires sont tués.

Dotation de l'escadrille N 48 :

Le 2 avril, le caporal Roques ramène de la RGA du Bourget-Dugny le SPAD VII n° S 1188. A partir du début avril, le SPAD VII, beaucoup plus puissant et rapide que les Nieuport 17 et 23, va prendre la place de tous les autres appareils. La dotation de la N 48 est passée à 15 appareils et compte maintenant douze SPAD VII, un Nieuport 23 et un Nieuport 17.

Le 6 avril, tous les Drachen du secteur du Chemin des Dames sont attaqués simultanément pour aveugler le front allemand. Le Ltt Auguste Lorillard, aux commandes du SPAD VII n° 164, qui venait d'abattre en flammes un de ces ballons, est victime d'un chasseur allemand. Le 16 du même mois, le Slt de Larminat, aux commandes du SPAD VII n° 1178, est tué alors qu'il effectuait une passe de tir sur des tranchées, dans les environs de Bourg-et-Comin (02). Il était titulaire d'une victoire homologuée et de 3 probables. Le 23 mai, le Cal Jean Conan, qui pilotait le SPAD VII n° 1318, est tué au combat dans les environs de Fresnes (02). Il est le 3ème pilote tombé en avril-mai 1917 au cours de missions particulièrement dangeureuses avec les attaques de Drachens et les passes de tir au sol, en basse altitude, contre des tranchées. Une activité à haut risque !

Le 26 avril, les escadrilles du GC 11 lancent 40 appareils, placés sour le commandement du Cne Matton, qui balaient le ciel et permettent aux avions des escadrilles de corps d'armée d'effectuer leur réglage d'artillerie dans de bonnes conditions. Deux Albatros C de chasse sont abattus par des patrouilles de la N 48 dans les environs de la Ville-aux-Bois et de Loivre.

Le 27 mai 1917, le Cne Matton, l'Adj Bajac, les Sgt Caillaux, Roques et le Cal Montrion, renforcés par Georges Guynemer, affrontent un groupe de 22 avions allemands dans les environs de Monronvillers. Pendant la mélée qui suit, deux avions sont abattus, le premier par Matton et Guynemer et un second par l'Adj Bajac. Un 3ème n'est pas homologué au Sgt Caillaux. Le 23 juin, le Cne Matton remporte une 5ème victoire en abattant un biplace allemand qui tombe en flammes dans les environs d'Aguilcourt.

Le 6 juillet, le Cne Matton remporte ses 6ème et 7ème victoires homologuées contre de deux Albatros D V qui tombent dans les environs de St-Thierry et la Neuvilette. Mais l'officier pilote n'a pas le temps de savourer sa victoire et son titre d'As difficilement acquis, son SPAD VI, en panne moteur, capote dans une tranchée, sans doute touché par des tirs adverses. Il est évacué sérieusement blessé au bas ventre et doit laisser, provisoirement, son commandement au Cne Jacques Sabattier de Vignolle. Le Cne Matton reprendra sa place dès le 30 août, sans prendre la convalescence qu'il avait droit.

Terrain de Bergues :

Le 8 juillet 1917, le GC 11 est affecté au front des Flandres et s'installe avec armes et bagages sur le terrain de Bergues, dans le Nord. Elle doit prendre part à l'offensive franco-britannique qui doit être lancée à la fin juillet. Pendant cette période, ses pilotes vont affronter des adversaires de grande valeur et connaitront des pertes sensibles.

L'Adj Bajac et le Sgt Roques, remportent la première victoire de l'escadrille N 48 sur le front franco-belge, le 27 juillet. Le biplace, abattu au-dessus de la forêt de Housthulst (Belgique), est partagé avec une patrouille de la N 69.

Le 10 août 1917, l'Adj Bajac (SPAD VII n° 1589) est en patrouille avec les sergents Roques et Hutteau. Malgré les ordres qui étaient de ne pas engager le combat contre des avions ne présentant pas d'intêret, le Sgt Hutteau ne peut résiter et attaque un avion isolé qui semble une proie facile. Or, il s'agit en fait d'un appat, son avion est immédiatement engagé et criblé de balles. Malgré tout, il réussira à regagner les lignes avec un avion perçé de nombreuses balles. L'Adj Bajac, qui a été attaqué par deux avions simultanément, est blessé de trois balles qui le touchent à l'avant bras gauche et à la cuisse. Il s'évanouit et par cance, revient à lui à seulement 400 mètres d'altitude. Il réussit à se poser entre deux arbres avant de terminer sa course d'atterrissage en capotant sur la route de Furnes à Ypres. Il est évacué par les troupes du secteur sur l'hôpital militaire de Hoogstade et recevra pour ce fait d'arme la Médaille Militaire et la Croix de Guerre belge. Seul le Sgt Roques, malgré l'enrayage de sa mitrailleuse Vickers, a pu rentrer sans dommage.

Le 3 septembre, le Cne Matton, qui avait refusé de prendre ses jours de convalescence après sa blessure du 6 juillet, livre combat contre six avions adverses. Il venait juste de reprendre sa place à la tête de la N 48, le 30 août 1917.

Mort du Cne Matton :

Le 10 septembre 1917, le Cne Georges Matton, aux commandes du SPAD VII n° 2416, est tué pendant un combat aérien. Ce jour, il était en patrouille avec les Cne Sabattier de Vignolle, Sgt Dousinelle, MdL Renauld. Leurs quatre SPAD sont attaqués par dix monoplaces allemands. Malgré une farouche résistance des français, la lutte est inégale et tourne très vite à l'avantage de l'adversaire. L'avion du Cne Matton est abattu et tombe en flammes dans les environs de Couckelaere (Belgique). A la date de sa mort, l'officier commandant de l'escadrille N 48 était titulaire de sept victoires homologuées et trois probables - Son adversaire, le Ltn Josef Jacobs, un pilote du Jasta 7, remporte sa 7ème victoire.

Prise de commandement du Cne Sabattier de Vignolle :

Le 12 septembre 1917, le Cne Jacques Sabattier devient le nouveau commandant de l'escadrille N 48 et succède au Cne Matton qui vient d'être victime de son devoir, le 10.

Terrain de Cramaille :

Le 17 septembre, l'escadrille N 48 quitte, avec armes et bagages, le nord de la France pour le front de l'Aisne et s'installe sur le terrain de Cramaille, au Nord-Ouest de la Fère-en-Tardenois. Le 30 septembre, l'Adj Montrion ajoute deux victoires à son palmarés, d'abord un biplace dans les environs de Chévy puis avec de Turenne, contre un Albatros C tombé dans la forêt de Pinon.

Le 1er octobre, une patrouille de quatre SPAD VII, pilotés par le Ltt de Turenne, le MdL Danglade et les Sgt Caillaux et Roques, mitraille, à très basse altitude, le fort de Malmaison. Le 23 octobre, le Cne Sabattier de Vignolle effectue une reconnaissance, en radada, sur la région de Chivy-Laon. Le lendemain, il est légèrement blessé par une balle à la tête qui ne nécessite pas son évacuation. Il est cité à l'ordre de l'armée pour ce fait d'arme, le 24 octobre 1917 : "Soldat et chef exemplaire. A pris, au mois d'août 1917, le commandement de l'escadrille N 48 qui venait d'éprouver des pertes. A maintenu en elle un admirable moral, la menant quotidiennement aux plus durs combats. Le 23 octobre 1917, au cours des attaques, a fait à cent cinquante mètres une reconnaissance lointaine, livrant bataille tout le long de la route. Le 24 octobre, a été blessé au cours d'une patrouille, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes et n'a annoncé sa blessure qu'après s'être occupé des autres pilotes de sa patrouille."

Le 30 octobre, les deux SPAD VII pilotés par le Sgt Montrion et le MdL Houssais sont attaqués par sept Albatros monoplaces. Malgré leur supériorité numérique, les Allemands n'arrivent pas à abattre un avion. Nos aviateurs rentrent dans les lignes aux commandes d'avions perçés comme des passoires. Le Sgt Montrion est contraint d'atterrir en catastrophe sur un autre terrain car son avion est incapable d'aller plus loin. Heureusement, il est indemne. Le 8 novembre, le MdL Georges Mac Call, un pilote américain qui arrive de la N 86, est affecté à l'escadrille N 48.

Le 15 décembre, un biplace attaqué par le Cne Sabattier de Vignolle, les Adj Renauld et de Guingand est abattu et s'écrase, en se disloquant en l'air, dans les environs de Nauroy-Prones. Les deux aviateurs ennemis du Flabt 206A ont été tués. Cet avion est la 31ème victoire homologuée de l'escadrille 48.

Bilan de 1917 :

En 1917 , les navigants de l'escadrille N 48 ont totalisé 2.992 heures de vol en participant aux batailles de l'Aisne, des Flandres et de la Malmaison. Au 31 décembre 1917, l'escadrille N 48 est titulaire de 31 victoires homologuées, 32 autres victoires probables ou non validées. Elle a perdu 9 tués, 11 blessés et 4 prisonniers depuis le début de la guerre.

1ère citation à l'ordre de l'armée :

Le 16 janvier 1918, l'escadrille N 48 est citée à l'ordre de l'armée : "Sous les ordres du capitaine Matton, tombé glorieusement à l'ennemi, puis du capitaine Sabattier, a participé de la manière la plus brillante, aux batailles de Verdun (1916), de l'Aisne et des Flandres (1917). A montré en toutes circonstances les plus belles qualités d'enthousiasme, de mordant, de cohésion et de discipline, sans que les pertes les plus cruelles aient jamais ralenti son ardeur. Au cours de plus de six cents combats, a abattu vingt-sept avions et un Drachen ennemis."

Terrain de Villeneuve-les-Vertus :

Le 21 janvier, la N 48 fait mouvement avec armes et bagages sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus où elle est entièrement équipée de chasseurs SPAD VII et XIII.

Intégrée au GC 18 :

Le 23 janvier 1918, en compagnie des escadrilles 94, 153 et 155, qui viennent d'être transformées sur SPAD VII et XIII, elle constitue le GC 18, qui est placé sous le commandement du Cne Sabattier de Vignolle. Le Ltt Galliot de Turenne quitte l'unité pour prendre le commandement de l'escadrille SPA 12.

Prise de commandement du Ltt Jean-Marie Thobie :

Le 13 février, le Ltt Jean-Marie Thobie succède au Cne Sabattier de Vignolle à la tête de la SPA 48. Le 19 février, le Sous-lieutenant Bajac et les adjudants Caillaux et Roques abattent un Rumpler C qui s'écrase près de Nogent- l'Abbesse (51). Cette 32ème victoire homologuée est la première de l'escadrille SPA 48. Le 1er mars, l'Adj Montrion ajoute un biplace à son palmarés.

Retour du Sgt Boudou :

Le 1er mars 1918, le Sgt Raymond Boudou, qui avait été fait prisonnier, le 9 août 1916, reprend sa place au sein de l'escadrille. Après six tentatives d'évasion avortées, il réussit son évasion et à rejoindre la France.

Terrain de Plessis-Belleville :

Le GC 18 s'installe sur le terrain du Plessis-Belleville, le 27 mars 1918. Il s'agit de protéger la capitale des incursions aériennes ennemies. Les moyens aériens et terrestres du GDE, qui occupaient auparavant ce terrain, seront évacués sur Chartres, le 1er avril 1918. Dès le ledemain, les lieutenants Thobie et Bajac mitraillent, en basse altitude, les colonnes allemandes qui progressent à grand pas.

Les batailles du GC 18 :

En raison de la progression rapide des armées allemandes vers Paris, les escadrilles du GC 18 vont se replier sur des terrains d'aviation moins exposés comme Pierrefonds, le 7 avril, Montagne, le 13 avril, Nanteuil-le-Haudoin, le 29 mai, en finalement Roissy-en-France qu'elles atteignent, le 13 juin.

Engagée au sein de l'escadre de combat n° 1, les pilotes de la SPA 48 vont participer aux batailles de Picardie, sur l'Aisne et la Marne, sur le Matz et finalement en Champagne. Toutes les unités de chasse sont prioritairement affectées à l'escorte des escadrilles de bombardement qui font la navette entre les terrains et le front qui bouge sans arrêt.

Le 16 mai, le MdL Quilès, qui vient d'attaquer un Drachen, est attaqué par cinq monoplaces bien décidés à le descendre. Après un combat épique, il rentre au terrain avec un SPAD perçé de 15 balles. Le 31 mai, sept SPAD XIII et VII de la 48 livrent combat à quatorze monoplaces. le MdL Quilès touche l'un d'eux et l'oblige à atterrir dans ses lignes, près de Bergny. Le Slt de Guingand se rend maître du Fokker DR 1, au Sud de Soissons. Son pilote, le Ltn Stratmann du Jasta 9, le pose en catastrophe près de Villers-Cotterêts et est fait prisonnier. Tous les avions de la 48 sont rentrés.

Nombreuses victoires en juin :

En juin, les pilotes de la SPA 48 vont remporter neuf victoires homologuées et perdront un seul pilote, l'Adj René Montrion. Le 15 juin, le SPAD XIII du Slt de Guingand est touché de plein fouet par un obus de DCA, à l'arrière du fuselage. Par chance, il s'en sort sans une égratignure.

Mort de l'Adj René Montrion :

Le 28 juin, l'Adj René Montrion, qui pilotait un SPAD VII, est tué au cours d'une attaque d'un Drachen dans les environs de Longpart, dans l'Aisne. Il est le dernier pilote de la SPA 48 a être tué au combat lors du premier conflit mondial.

Prise de commandement du Ltt Gilbert Sardier :

Le 23 juillet 1918, le Ltt Gilbert Sardier prend le commandement de l'escadrille. Cet officier arrive de la SPA 77 où il a remporté 12 victoires homologuées. A la fin juillet, toutes les escadrilles de l'escadre de combat n° 1 sont sous les ordres de l'aéronautique de la 10ème armée. La SPA 48 s'installe à Gougançon puis Baye. Les Allemand perdent finalement pied et doivent retraiter avec de nouveaux combats sur la Marne, jusqu'à St-Mihiel et la Champagne, mais cette fois les rapports sont inversés, ce sont les Allemands qui se replient et les Français qui mènent l'offensive. En août, l'escadre passe successivement sous les ordres de la 3ème puis de la 2ème armée. La SPA 48 s'installe d'abord à Beauvais-Tillé, puis à Nantheuil-le-Haudoin. Le 8 septembre, installation sur le terrain d'Autrey en Meurthe et Moselle puis dans la Marne, à Cernon et la Noblette.

2ème citation à l'ordre de l'armée :

Citation à l'ordre de l'armée de l'escadre de combat n° 1 dont fait partie l'escadrille SPA 48, en date du 4 octobre 1918 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.".

Pendant la seule année 1918, les pilotes de la SPA 48 ramènent à eux seuls 23 victoires homologuées et 16 probables ou non homologuées.

Mort du Slt Gilbert de Guingand :

Le 22 octobre 1918, un dernier accident vient endeuiller l'unité. Le Slt de Guingand, l'As aux neuf victoires homologuées, se tue aux commandes d'un SPAD XIII. Tombé en panne d'essence, il s'était posé sur le terrain de Revigny. Malheureusement, une seconde panne survint alors qu'il décollait. Son biplan, privé de propulsion, tombe en perte de vitesse et s'écrase. Il est la dernière victime de son devoir au sein des navigants de la SPA 48.

Bilan de 1918 :

En 1918, l'escadrille SPA 48 a effectué 3215 heures de vol et a perdu 2 pilotes.

Bilan de la Guerre :

Le jour de l'armistice, la SPA 48 est toujours à La Noblette. Ses équipages ont remporté 54 victoires homologuées, 48 non homologuées et réalisé 9.826 heures de vol. Le bilan humain est de 11 tués et 12 blessés, ce qui est faible pour une unité qui a été autant exposée. Son fanion a été décoré de la Croix de Guerre 14-18 avec deux palmes de bronze et ses personnels auront gagné le droit de porter la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de Guerre 14-18.

Les régiments d'aviation de l'après guerre :

Lors de la grande restucturation de l'aéronautique militaire française et la création des régiments d'aviation en janvier 1920, la SPA 48 devient la 105ème escadrille du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz. Dès le 1er août, dans un souci de simplification, elle devient 5ème escadrille du 1er RAC. Changeant d'escadre, elle devient 6ème escadrille du 34ème RAM. Elle participe à la campagne 1939-1940 au sein de la 2ème escadrille du GC I/1. Dissoute, le 1er décembre 1942, ses traditions sont reprises par la 1ère escadrille de l'EC 4/2, le 1er octobre 1949. Après une nouvelle dissolution, elle devient 2ème escadrille de l'EC 3/1 "Argonne", le 1er février 1953. Le 1er novembre 1957, nouvelle extinction. Il faudra attendre l'arrivée du Sepecat Jaguar A et E à St-Dizier pour voir le coq renaitre de ses cendres, avec la 1ère escadrille de l'EC 2/7 "Argonne". Le 8 juin 2001, avec la fin du Jaguar, nouvelle extinction.
Le 1er juin 2010, le phénix renait de ses cendres avec la création de la 2ème escadrille de l'ETD 2/7 "Argonne" (escadron de transformation Mirage 2000 D) sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey.

Il aurait été dommage de laisser dormir de telles traditions.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 48 de la Grande Guerre - La période concernée n'est pas connue avec certitude mais le système de fixation est plus ancien que celui des insignes de la 2ème guerre mondiale - Il ne comporte pas le gravure "SPA 48" en creux ou en relief - Probablement l'insigne de la 5ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz ou de la 6ème du 34ème RAM du Bourget-Dugny - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/1 ou 6ème escadrille du 34ème régiment d'aviation mixte - Gravure "SPA 48" en creux - Fixation par une épingle - Pas de marque de fabricant - Photo collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/1 - Gravure "SPA 48" en relief" - Fixation par une épingle - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/1 - Gravure "SPA 48" en relief - Fixation par une épingle - Elle est tordue sur cet exemplaire - Photos droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'escadron de chasse 3/1 "Argonne". Cette unité était stationnée à Saint-Dizier et équipée de F-84F Thunderstreak. Homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 577 en 1953. Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SPA 48

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne". Cette unité était stationnée à Saint-Dizier et équipée de Sepecat Jaguar A et E - Homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1040 en 1974 - Photos droits réservés.

Insigne d'une fabrication différente de la 2ème escadrille de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne". Homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1040 en 1974 - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 3/1 "Argonne" stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrille SPA 31 et SPA 48 - Homologué au SHD du Château de Vincennes sous le n° A 576 en 1953 - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne" stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrille SPA 31 et SPA 48 - Homologué au SHD du Château de Vincennes sous le n° A 1038 en 1974 - Photo droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne" à 3 escadrilles. Cette unité était héritière des traditions des escadrilles SPA 31, SPA 48, SPA 154. Homologué par le SHD section Air de Vincennes sour le n° 1278 en 1995 - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'ETD 2/7 "Argonne" du 1er juin 2010 au 1er septembre 2016, puis de l'ETD 4/3 "Argonne" du 1er septembre 2016 au 27 mai 2021, stationnés sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey - Fabrication Patch Production - Insigne homologué sous le n° A. 1040 - Photos droits réservés.

 

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du fanion de la 2ème escadrille de l'ETD 2/7 "Argonne" stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2011 - Photos Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Verso du fanion de la 2ème escadrille de l'ETD 2/7 "Argonne" stationné sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey - Photos Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du fanion de l'escadron de transformation Mirage 2000D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Verso du fanion de l'escadron de transformation Mirage 2000D 02.007 "Argonne" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cette unité a été créée le 1er juin 2010 - Photo Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Rattachements de l'escadrille

Personnels connus

 

 

 

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 janvier 1918 : "Sous les ordres du capitaine Matton, tombé glorieusement à l'ennemi, puis du capitaine Sabattier, a participé de la manière la plus brillante, aux batailles de Verdun (1916), de l'Aisne et des Flandres (1917). A montré en toutes circonstances les plus belles qualités d'enthousiasme, de mordant, de cohésion et de discipline, sans que les pertes les plus cruelles aient jamais ralenti son ardeur. Au cours de plus de six cents combats, a abattu vingt-sept avions et un Drachen ennemis." (Ordre du 16 janvier 1918)

* Comprise dans la citation collective ci-après : Citation n° 10132 à l'ordre de l'armée de l'escadre de combat n° 1 par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est, en date du 4 octobre 1918 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.".

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

 

Personnels de l'escadrille SPA 48

La liste sera donnée ultérieurement

 

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Cne Paul Fernand du Peuty - Né le 6 juillet 1878 à St-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise) - Fils du Comte Charles Armand du Peuty et de Louise Joséphine Goupil - Domiciés 51, avenue Henri Martin dans le 16ème arrondissement de Paris (75) - Classe 1898 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 368 - Engagé pour 3 ans, le 27 octobre 1898 - Incorpore l'école spéciale de St-Cyr, le 31 octobre 1998 - Nommé Brigadier, le 15 août 1898 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 1er décembre 1899 - Nommé Maréchal des Logis Chef (Sgc), le 15 décembre 1899 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 2ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1900 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1902 - Affecté au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique pour convenances personnelles, le 24 septembre 1908 - Campagne en Algérie du 26 octobre 1908 au 1er mai 1911 - Affecté au 3ème régiment de Spahis du 24 avril au 1er mai 1911 - A prit part aux opérations dans la région de Casablanca (Maroc) du 2 mai au 6 octobre 1911 - Nommé Capitaine, le 29 juillet 1911 - Campagne en Algérie du 7 octobre au 8 décembre 1911 - A prit part aux opérations au Sahara Occidental du 9 décembre 1911 au 21 décembre 1914 - Médaille Coloniale agrafe Maroc, le 20 février 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 16 janvier 1913 - Commandant du 3ème escadron du 1er régiment de Spahis stationné au Maroc, le 21 septembre 1913 - Médaille Coloniale avec agrafe "Maroc" en 1913 - Décoré de l'ordre du Nicham Hafidien, le 20 mai 1913 - Rappelé en France pour incorporer l'aéronautique militaire, le 10 décembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 719 du 16 mars 1915 - Pilote et commandant l'escadrille MS 48 du 29 mars au 8 septembre 1915 - Blessé par balle et éclats à la cuisse droite au cours d'un combat aérien, le 1er juillet 1915 - Nommé commandant des escadrilles de chasse de la 10ème armée, le 5 septembre 1915 - Commandant de l'Aéronautique de la 10ème armée, le 19 octobre 1915 - Nommé Cdt d'escadrons (Cdt) à titre temporaire, le 11 décembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage, dû à une panne d'essence, au retour d'une mission de reconnaissance, le 23 février 1916 - Il a eu des contusions générales sur tout le corps mais pas de blessures graves - Diplôme d'honneur avec Médaille d'Or en date du 23 avril 1916 - Officier de la Légion d'Honneur et Croix de Guerre avec palme en date du 27 mai 1916 - Nommé Cdt d'escadron (Cdt) à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Adjoint au commandant de l'aéronautique du GQG, le 15 février 1917 - Commandant de l'aéronautique du GQG, le 20 février 1917 - Inspecteur des formations et du matériel aéronautique, le 20 août 1917 - Désigné pour assurer un stage de commandement au 4ème régiment de marche de Zouaves, le 25 septembre 1917 - Nommé commandant de la 4ème batterie du 4ème Zouaves, le 23 octobre 1917 - Décoré de l'ordre de St-Michel et St-Georges en novembre 1917 - Nommé commandant de la 3ème batterie du 4ème Zouaves, le 23 décembre 1917 - Tué au combat dans les environs d'Orvilliers (Oise), le 30 mars 1918 - Croix de Guerre 8 palmes de bronze - 10 citations - Sources : Acte de naissance - Etats services - LO - JORF - Dernière mise à jour : 12/12/2014.

* Citation n° 90 à l'ordre du général de division, commissaire résident de France au Maroc, en date du 28 juillet 1914 : "Au rude combat du 28 juillet 1914 contre la Nouriat El Biar, a fait preuve de vigueur et d'habiles manoeuvres dans un terrin difficile sur une aile particulièrement menacée."

* Citation n° 19 à l'ordre de l'armée de Lorraine, en date du 15 juin 1915 : "A exécuté des reconnaissances remarquables par l'importance des renseignements apportés et les difficultés d'exécution. A, par son exemple quotidien et en choissisant toujours pour lui-même les missions les plus périlleuses, entraîné le pilotes de son escadrille qui a rendu les services les plus signalés depuis son arrivée sur le front."

* Citation n° 53 à l'ordre de l'armée de Lorraine, en date du 8 juillet 1915 : "A attaqué, le 1er juillet 1915, un avion ennemi très rapide et armée d'une mitrailleuse. Quoique blessé, ainsi que son passager, et les munitions de sa mitrailleuse épuisées, a continué la lutte à coups de mousqueton et ne l'a abandonnée que lorsque le moteur perçé de balles a faibli brusquement. A su, par son énergie et son habilieté, ramener son appareil, bien qu'il fût complétement détérioré et qu'il ne portât pas moins de 100 trous de balles.

* Citation n° 210 à l'ordre de l'armée du chef d'escadrons Paul Fernand du Peuty, chef du service aéronautique de la 10ème armée, en date du 12 mars 1916 : "Placé très jeune à la tête d'un important service aéronautique d'armée, a pris en quelques jours un ascendant remarquable sur tout son personnel. Payant d'exemple, a fait avec succès d'audacieuses reconnaissances dans les lignes ennemies, a soutenu plusieurs combats et donné à ses escadrilles une confiance et un mordant exceptionnels. Par sa bravoure, son énergie, son activité réglée et l'envergure de son esprit, a rendu à l'armée des services de premier ordre et a fait réaliser aux méthodes de l'aviation des progrès considérables."

* Citation n° 248 à l'ordre de l'armée du chef d'escadrons Paul Fernand du Peuty, commandant l'aéronautique de la 10ème armée, en date du 30 décembre 1916 : "Commandant l'aéronautique de l'armée avec une maitrise exceptionnelle, a organisé et préparé de la manière la plus remarquable les actions d'aviation des 4, 6, 17 septembre, 10 et 14 octobre 1916. Donnant l'exemple à ses subordonnés, a survolé lui-même, tous les jours d'attaque, les lignes ennemies à basse altitude, notamment le 7 novembre, où dans le vent et la pluie, il a suivi à 100 mètres du sol, la marche de notre infanterie pour renseigner le commandement sans retard. Officier supérieur d'une rare intelligence et d'un courage utile devenu légendaire."

* Citation n° 121 à l'ordre du corps d'armée du chef d'escadron Paul du Peuty, en date du 28 avril 1916 : "Le groupement d'aviation du secteur de Douaumont-Vaux sous les ordres du Commandant du Peuty, par de nombreux combats aériens, et aux prix de pertes sensibles, a rendu tous les services qui lui furent demandés. A pris une part directe à toutes les attaques et contre-attaques en avril 1916, contribuant à leur préparation et leur exécution (recherche des indices de l'activité ennemie, prise et étude de photographies, observations au profit du commandement et de l'artillerie). Assurant par tous les temps et souvent par très faible altitude, la surveillance immédiate du champ de bataille, transmettant san retatd, des renseignements aussi détaillés que précis."

* Citation à l'ordre du service aéronautique de la 10ème armée du Chef d'escadron Paul du Peuty : "Officier de tout premier ordre, tant par ses qualités de chef et d'organisateur, que par son courage et son sang-froid. Dirigé de façon parfaite le service aéronautique d'un secteur particulièrement actif, donnant le plus bel exemple à son personnel par son vols de chasse quotidiens."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation n° 298 à l'ordre de l'armée du Chef d'escadron Paul du Peuty, en date du 27 mai 1916 : "Officier d'un remarquable sang-froid et d'une audace admirable, commandant le groupement d'escadrilles d'un secteur, où la bataille a été particulièrement dure et active, a su organiser remarquablement le service aérien. D'une bravoure personnelle à toute épreuve, a volé lui-même plusieurs heures chaque jour, se maintenant à faible hauteur jusqu'à ce qu'il eût acquis de ses yeux les renseignements utiles au commandement. Déjà six fois cité à l'ordre."

* Citation n° 544 à l'ordre de l'armée du chef d'escadron Paul du Peuty au 4ème régiment de marche de Zouaves, en date du 12 décembre 1917 : "Officier de cavalerie et aviateur hors de pair, venu au 4ème régiment de zouaves sur sa demande, a pris à l'improviste, le 23 octobre 1917, sept minutes avant l'heure de l'attaque, le commandement d'un bataillon dont le chef et l'adjudant-major venaient d'être blessés. Sous un feu violent de barrage, est sorti premier de la tranchée, suivi par tous ses zouaves, électrisés par sa volonté et sa bravoure; a conquis d'un seul élan tous les objectifs assignés à ses unités, fait à la garde impériale plus de cinq cents prisonniers, capturé dix-sept canons et de nombreuses mitrailleuses."

Ltt Jean Billion du Plan, observateur de l'escadrille MS 48.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Au front depuis le début de la campagne, se montre aussi bon observateur qu'il a été officier de cavalerie (2ème Dragons) A fait preuve, au cours de trois combats aériens en un mois, de la plus grande bravoure. Le 30 juillet 1915, a attaqué quatre avions ennemis, a atteint l'un d'eux, l'a poursuivi dans ses lignes en descendant jusqu'à 700 mètres au-dessus des batteries spéciales qui le canonnaient et l'a forcé à atterrir sans avoir pu jeter ses bombes."

Adj Joseph Sadi Lecointe - Ne le 11 juillet 1891 à Saint-Germain-sur-Bresle (Somme) - Mécanicien soudeur - Sans expérience du vol, ni licence, il décolle, aux commandes du Zénith, du terrain d'Issy-les-Moulineaux, le 30 janvier 1910 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 431 en date du 10 février 1911 - Pilote du motoriste Anzani - Effectue de nombreuses démontrations en vol aux commandes d'un Blériot XI - Service militaire au 1er régiment de Génie de Versailles à compter du 8 octobre 1912 - Mécanicien de l'escadrille BL 3 - Brevet de pilote militaire n° 375 obtenu le 20 septembre 1913 - Nommé Sergent, le 6 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille BL 10 du 1er août 1914 au 6 mars 1915 - Pilote de la RGA du 6 mars au 12 avril 1915 - Pilote de l'escadrille N 48 du 12 avril au 23 novembre 1915 - Nommé Adjudant, le 17 avril 1915 - Moniteur sur avions Nieuport de l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 novembre 1915 au 17 septembre 1917 - Nommé sous-lieutenant en octobre 1916 - Pilote d'essais de Blériot-SPAD à compter du 17 septembre 1917 - Teste les SPAD VII et XIII - Croix de Guerre 1914-1918 avec citation à l'ordre de l'armée - Pilote d'essai de Nieuport en fin 1919 - Nombreux record du monde de vitesse et d'altitude - Remporte plusieurs coupes Deutsch de la Meurthe, Gordon-Bennett, Beaumont - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1924 - Reprend du service pour la guerre du Riff au sein du 37ème régiment d'aviation de 1925 à 1927 - Mobilisé comme Lieutenant-colonel en septembre 1939, il est affecté à l'inspection générale des écoles - Après l'armistice, il est révoqué par Vichy - Emprisonné pour faits de résistance à Fresnes au printemps 1944 - Décédé le 15 juillet 1944 à Paris, juste après sa libération, certainement en raison des coups qu'il a reçu - Croix de guerre 1939-1945 - Médaille de la Résistance - Grande Médaille d'Or de l'Aéroclub de France - Commandeur de la Légion d'Honneur - Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

MdL Edouard de Layens, pilote de l'escadrille N 48 - Brevet de pilote militaire n° 840 en date du 20 avril 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Remarquable pilote, plein d'entrain et de courage. A exécuté , depuis six mois, de nombreuses reconnaissances à longue portée. A à son actif plus de vingt combats aériens à courte distance, dans lesquels il a eu constamment l'avantage, obligeant souvent son adversaire à atterrir brusquement. Le 20 décembre 1915, a attaqué, à très courte distance, un appareil ennemi qui est tombé dans ses lignes."

Sgt Georges Mac Call, pilote américain de l'escadrille SPA 48 - Né le 24 août 1886 à Jin-Kintown (USA) - Avant guerre Entrepreneur - Engagé comme aviateur au 1er étranger, le 13 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5671 à l'école d'Avord, le 16 mars 1917 - Différentes unités : école d'Avord (brevet de pilote) - Ecole de Buc - Ecole d'Avord - Ecole de Pau (stage chasse) - Escadrilles N 23 - N 86 - SPA 48 - SAL 30 - Photo Archives EC 2/7 "Argonne"

Adj Jacques Roques, pilote de l'escadrille N 48 - Né le 2 août 1897 à Paris - Avant guerre Etudiant. Engagé au 2ème régiment étranger, le 18 novembre 1915. Passé à l'aviation, le 18 novembre 1915. Brevet de pilote militaire n° 3495 à l'école de Chartres, le 20 mai 1916. Différentes unités : Ecole de Dijon (formation militaire et théorique). Ecole de Chartres (brevet de pilote) - Ecole d'Avord (perfectionnement) - Ecole de Pau (stage chasse) - Ecole de Cazaux (stage tir aérien) - Escadrille N 48 à partir du 2 janvier 1917. Décorations : CG, CG Belgique - 1 citation à l'ordre du CA. Voir son insigne personnel dans la rubrique insigne perso - Photo Archive EC 2/7 "Argonne".

Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, marquis d'Aubepeyre - Né le 2 avril 1891 au Mans (Sarthe) - Fils de Guillaume Auguste Alyre Georges de Turenne (officier) et de Marie Thérèse Madeleine Beaumevieille - Domiciliés au 132, route de Laval au Mans puis Château de la Garinie à Montbazeus (Hérault) - Profession avant engagement Etudiant - Domicilié au n° 5 rue Ste-Catherine à Rodez (Aveyron) - Classe 1909 / 1911 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 1045 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 10ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 15 avril 1909 - Nommé Brigadier, le 10 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1911 - Revenu à la vie civile en fin de période militaire, le 13 avril 1912 - Nouvel engagement et affectation au 21ème régiment de Dragons, caserné à St-Omer, le 22 février 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 18 décembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Entré dans l'aéronautique militaire comme observateur/bombardier, le 15 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 102 du 1er groupe de bombardement du plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) du 21 juillet au 6 août 1915 - Admis comme élève pilote en août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2135 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 21 décembre 1915 - Insigne de pilote militaire (macaton) n° 2142 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 4 janvier au 7 mars 1916 - Pilote de la RGA du 7 mars au 13 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 13 juin 1916 au 12 janvier 1918 - Citation n° 4484 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1916 - Citation n° 551 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 décembre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 6 au 9 mars 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 28 mars au 3 avril 1917 - En mission à Buc du 26 avril au 1er mai 1917 - Citation n° 1 à l'ordre de l'armée du Groupe d'armées de réserve, en date du 8 mai 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5336 à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 23 septembre 1917 - Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 octobre 1917 - Six victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille N 48 - Commandant de l'escadrille SPA 12 du 12 janvier 1918 au (1er trimestre) 1919 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 11 au 20 février 1918 - Citation n° 512 à l'ordre de l'armée, en date du 5 octobre 1917 - Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 13 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mai 1918 - Citation n° 329 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 3 juillet 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 juillet 1918 - Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 27 juillet 1918 - Blessé à la joue gauche par une balle venant du sol pendant l'attaque d'un Drachen, près de Reims (Marne), le 26 septembre 1918 - Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 27 octobre 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1918 - 9 victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille SPA 12 - 15 victoires au total pendant la Grande Guerre - Termine la guerre avec 501 heures de vol de guerre - Sa croix de guerre porte onze palmes de bronze et une étoile de bronze - Croix de guerre italienne - Croix de guerre belge - Commandant de l'escadrille BR 234, le 29 mars 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Détaché de l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 15 octobre 1919 - Détaché au régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie à Hussein-Dey (Alger) et nommé commandant de l'escadrille VR 543, le 1er décembre 1919 - Marié avec Alice Aimée Anna Décrion à Sidi-Bel-Abbès (Algérie), le 24 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation (devenu 31ème régiment d'aviation), caserné à Tours, le 1er août 1920 - Nommé Commandant du 4ème groupe - Commandant de la 9ème escadrille du 31ème régiment d'aviation de Tours, le 10 juin 1922 - Commandant de la 8ème escadrille du 31ème régiment d'aviation de Tours - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 juin 1922 - Commandant d'un groupe du 33ème RA, le 9 février 1925 - Désigné pour suivre le cycle d'instruction des commandants du 4 mai au 30 juin 1925 - Nommé Chef de bataillon, en date du 25 décembre 1925 - Breveté observateur en avion n° 481, en date du 22 mars 1926 - Désigné pour suivre les cours du centre d'études tactiques d'artillerie de Mtez du 19 avril au 22 mai 1926 - Commandant en second du 1er groupe d'aviation d'Afrique en Algérie, le 20 février 1929 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1931 - Blessé par contusion du globe oculaire droit avec écchymose consécutive à un capotage à l'atterrissage sur la piste d'Istres-le-Tubé, le 8 mai 1933 - Commandant-adjoint de la 6ème escadre d'aviation de Reims, en date du 26 août 1933 - Participe au raid "la croisière noire" du Général Vuillemin en Afrique Orientale française du 6 novembre 1933 au 15 janvier 1934 - A cette occasion, commande la 4ème escadrille (6 avions) sur un total de 30 Potez 25 engagés par la mission - Nommé Commandant de la 6ème escadre d'aviation de Reims, en date du 1er février 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, en date du 25 mars 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne de Reims, en date du 1er janvier 1935 - Affecté à la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Nommé Colonel, en date du 15 juin 1937 - Commandant de la 4ème brigade de défense aérienne, le 27 avril 1937 - Participe aux manoeuvres aériennes d'AOF et effectue le raid Paris-Conakry (Guinée) et retour à la tête de neuf bombardiers en 1937 - Nommé Commandant de la 4ème escadre aérienne, stationnée à Reims - Commandant du groupe de chasse 24, à compter du 14 mai 1940 - Commandant du 8ème groupement de bombardement, à Tunis (Tunisie), le 19 octobre 1940 - Commandant du 3ème groupement de bombardement d'Oran, le 1er février 1941 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 25 décembre 1941 - Prend un congé sans solde de 5 ans, à compter du 1er avril 1942 - Se retire à Sidi-Bel-Abbes comme exploitant agricole - Admis à la retraite, le 2 avril 1947 - Radié du personnel navigant car arrivé à la limite d'âge, le 2 avril 1953 - Décédé à Paris (5ème), le 10 décembre 1980 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Registre de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - JORF - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille SPA 12 - Fiche matricule du département de l'Hérault - Biographie écrite par David Méchin - Dossier militaire - Dernière mise à jour : 11 mars 2017.

* Citation n° 4484 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 14 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son entrain, toujours prêt aux missions périlleuses. Dans l'aviation depuis juillet 1935, a effectué quelques bombardements, fait plusieurs reconnaissances d'armée et livré de nombreux combats. A montré aux dernières attaques de Verdun, un constant mépris du danger en descendant à faible altitude dans les lignes ennemies. A eu son appareil atteint sérieusement par des projectiles au cours d'une de ces croisières."

* Citation n° 551 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 25 décembre 1916 : "Officier pilote qui s'impose à tous par son entrain et son audace. Le 17 novembre, a obligé par son attaque un avion allemand à abandonner sa mission, l'a poursuivi dans ses lignes et, bien que son adversaire soit descendu très bas, n'a abandonné le combat qu'après avoir vu son ennemi venir s'abattre sur le sol."

* Citation n° 1 à l'ordre de l'armée du GAR du Ltt Armand de Turenne, du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 8 mai 1917 : "Officier pilote remarquable par son entrain, volontaire pour toutes les missions délicates et périlleuses. Le 17 mars 1917, au cours d’un combat à courte distance, a touché sérieusement un biplace ennemi, le forçant à atterrir près de nos lignes. Le 16 avril 1917, a exécuté sous un feu violent et à deux cent mètres du sol une reconnaissance des arrières-lignes allemandes. A rapporté des renseignements précieux sur la progression de notre infanterie et sur les emplacements de l’infanterie ennemie. Le 26 avril 1917, avec deux autres pilotes, a abattu un autre biplace à cinq cents mètres au-dessus des tranchées ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5336 à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 : "Un pilote trés courageux qui donne à ce jour l'exemple le plus élevé de la hardiesse et de l'initiative. Le 6 juillet 1917, il a abattu ses troisiéme et quatriéme avions allemands, un de ces derniers dans nos lignes. Cité déjà trois fois."

* Citation n° 45 à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, au 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 23 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse, donnant à l'escadrille qu'il commande, une impulsion remarquable. A abattu, le 18 août 1917, son 4ème avion allemand."

* Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, au 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 5 octobre 1917 : "Pilote de chasse de premier ordre, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A abattu, le 30 septembre 1917, son cinquième avion ennemi."

* Citation n° 570 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne, détaché du 21ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 12, en date du 13 avril 1918 : "Chef d'escadrille de chasse remarquable par ses brillantes qualités d'entrain, de mordant et d'autorité. A animé son unité du plus bel esprit de sacrifice, par son exemple quotidien et en a tiré le maximum de rendement. Pilote de premier plan, a abattu les 29 janvier et 23 mars 1918, ses 6ème et 7ème avions allemands."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 12, en date du 14 mai 1918 : "Escadrille de chasse remarquable. A participé sous les ordres du capitaine de Bernis, puis du Lieutenant de Turenne, à toutes les grandes batailles de 1915 à 1918. A été un modèle constant d'ardeur et d'audace soutenue. A montré dans un récent combat d'escadrilles, une adhésion et de fougue admirable. A abattu 34 avions et deux Drachens."

* Citation n° 329 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 3 juillet 1918 : "Chef d'escadrille et pilote de chasse remarquable. Mène à la tête de son unité de quotidiens combats; vient d'abattre ses 8ème et 9ème avions allemands."

* Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 12, en date du 27 juillet 1918 : "Officier pilote hors pair. Vient de remporter ses dixième et onzième victoires en abattant deux avions ennemis."

* Citation à l'ordre de la 4ème armée du Ltt Armand Jean Galliot Joseph de Turenne du 21ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille SPA 12, en date du 27 octobre 1918 : "Chef d'escadrille de chasse d'une audace et d'un habileté exceptionnelles, entraineur d'hommes. Le 22 août 1918, a abattu un Drachen en flammes; le 26 septembre, a abattu un monoplace et un Drachen (12ème, 13ème et 14ème victoires officielles."

Le Ltt Armand Galliot de Turenne, pilote de l'escadrille SPA 48, en grande conversation avec le Cne Edouard Duseigneur, commandant le Groupe de Chasse n° 11, dont l'escadrille 48 faisait partie. Photo Archives EC 2/7 "Argonne".

Le Ltt Armand Galliot de Turenne de l'escadrille N 48 pose devant les restes de l'Albatros D V du Vizefeldwebel Manfred Stimmel du Jasta 32 dans les environs de Saint-Thierry, le 6 juillet 1917 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

MdL Georges Jean Baptiste Viallet - Né le 29 décembre 1891 à Mâcon (Saône-et-Loire) - Fils d'Elie Viallet et de Marie Billicard - Engagé au 10ème régiment de cuirassiers, le 3 février 1911 - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1630 obtenu le 5 juin 1914 - Mobilisé au 10ème régiment de cuirassiers avec le grade de soldat de 2ème classe, le 4 août 1914 - Passe ensuite au servcie automobile du 81ème régiment d'artillerie lourde - Passe à l'aviation comme élève-pilote, le 8 mars 1916 - S'entraîne dans les écoles de Buc, Pau, Cazaux, Pau - Breveté pilote militaire n° 3319 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 28 avril 1916 - Promu brigadier en mai 1916 et affecté à l'aviation d'Orient - Pris en compte par l' escadrille N 387 en Serbie, le 12 août 1916 - Promu Maréchal des logis en octobre 1916 - Pilote un Nieuport 21 à moteur Le Rhône de 80 cv - Remporte une victoire aérienne homologuée contre un avion ennemi qui tombe à Vasak, au Nord-Est de Prilep, le 6 février 1917 - Croix de guerre avec une palme en novembre 1917 - Médaille de l'armée serbe - Affecté le 14 juin 1917 à l'escadrille 506 du front d'Orient - Pilote à cette époque un Nieuport 23 à moteur Le Rhône de 120 cv et au fuselage tricolore - Tombé malade (paludisme ?) au troisième trimestre 1917, il entre à l'hôpital puis est évacué sur la France où il achève sa convalescence - Transite par le groupe des divisions d'entraînement (GDE, situé au Bourget) du 5 janvier au 8 février 1918 – Affecté le 18 février 1918 à l'escadrille SPA 155 où il vole sur Spad VII à moteur Hispano-Suiza de 180 ch – Muté le 24 avril 1918 à l'escadrille SPA 48 où il pilote un Spad XIII à moteur Hispano-Suiza de 220 ch - Photo collection Jean Vaissade que je remercie pour son aide.

Adj René Montrion - Né le 7 août 1896 à Paris (75) - Fils de Jules Montrion et d'Henriette Deforges - Domiciliés au 32, rue de Cronstadt à Courbevoie - Profession avant guerre Etudiant boursier - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 350 - Engagé au 108ème régiment d'infanterie, le 11 septembre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 9 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5328 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 février 1917 - Nommé Caporal, le 25 février 1917 - Brevet FAI n° 5.537 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Caudron, le 31 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 1er avril 1917 - Pilote du GDE du 1er au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 6 avril 1917 au 28 juin 1918 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1917 - Hospitalisé du 30 novembre au 2 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée - Hospitalisé du 6 mars au 3 avril 1918 - Hospitalisé du 22 avril au 1er juin 1918 - Deux citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Tué au cours de l'attaque d'un Drachen, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Longpart (02), le 28 juin 1918 - Croix de Guerre 14-18 à 7 palmes - Onze victoires homologuées - Carte postale d'époque - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - Bailey / Cony - JORF - L'Aérophile - MpF - Dernière mise à jour : 10 avril 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal René Montrion, pilote à l'escadrille N 48, en date du 1er juin 1917 : "Excellent pilote, d'une magnifique ardeur. le 18 mai, a abattu, avec un autre pilote, un avion de chasse bi-mitrailleuse, à 4 kilomètres dans les lignes ennemies et à très basse altitude. Le 21 mai, sa mitrailleuse s'étant enrayée en attaquant un Drachen, a réparé l'enrayage et contraint à descendre un Drachen voisin, que les observatoires terrestres ont signalé par la suite comme abattu."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Montrion, pilote à l'escadrille N 48, en date du 5 juillet 1917 : "Pilote de chasse de premier ordre, d'un courage et d'un entrain exemplaires. A abattu deux avions et un Drachen officiels."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Montrion, pilote à l'escadrille N 48, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote de chasse. A abattu son cinquième avion ennemi, le 22 septembre 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj René Montrion, du 108ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote hors de pair. Le 1er mars 1918, a abattu son huitième avion. A peine remis d'une blessure, revient au front où il fait troujours preuve de la plus belle ardeur. A incendié récemment un Drachen, portant à neuf le nombre de ses victoires. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations." "

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj René Montrion, du 108ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote toujours admirable de ténacité et d'audace. est descendu récemment jusqu'à deux cents mètres du sol pour incendier un Drachen. Soumis à un violent feu de mitrailleuses, a réussi, avec son avion criblé de balles, a gagner nos tranchées de première ligne où il est tombé. Quelques jours après, a abattu officiellement un deuxième appareil. Médaillé militaire pour faits de guerre. Sept citations."

Cne Yves Charles Marie Rolland comte de Chambaudoin d'Erceville - Né le 22 février 1888 à Alençon (Orne) - Fils de Maurice Denis Elisabeth Rolland de Chambaudoin d'Erceville et de Louise Marie Thérèse Lechaudé d'Anisy - Domiciliés au 191, rue Ste Merri à Fontainebleau (Seine-et-Marne) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 11 - Engagé volontaire pour trois ans au 7ème régiment de Dragons, le 7 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 2 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 septembre 1908 - Nommé MdL fourrier, le 30 septembre 1909 - Nommé Aspirant et admis à l'école d'application de cavalerie, le 1er octobre 1910 - A obtenu la mention "bien" et classé 47 / 92 en sortie de l'école d'application de cavalerie - Réengagé pour un an, le 30 septembre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 3ème régiment de Spahis, le 1er octobre 1911 - Prend part aux opérations militaires en Algérie du 30 septembre 1911 au 23 juin 1912 - Prend part aux opérations militaires du Maroc Occidental du 24 juin 1912 au 30 juin 1914 - Combats des Tedders, le 6 décembre 1912 - Combats de nuit d'El Hajel, les 18 et 25 mars 1913 - Combat de Tizera, le 24 mars 1913 - Participe à l'affaire de Tigrigra, le 2 avril 1913 - Participe à l'affaire d'Auras, le 18 avril 1913 - Participe à l'affaire de Souk-Auvras, le 3 août 1913 - Lettre de félicitation n° 3 à l'ordre général, à l'ordre du 7 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Décoré de la médaille coloniale du Maroc avec agrafe "Maroc" - Médaille commémorative du Maroc - Officier du Ouissam Alaouite - Affecté au 31ème régiment de Dragons, le 9 juin 1914 - Citation à l'ordre du 31ème régiment de Dragons, en date du 27 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire, le 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 / N 48 du 13 juillet 1915 au 4 juin 1916 - Brevet d'observateur, en date du 25 juillet 1915 - Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 20 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2790 obtenu à l'escadrille MS 48, le 28 février 1916 - Citation n° 97 à l'ordre du DAL, en date du 28 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 23 du 4 juin au 10 septembre 1916 - Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 - Commandant de l'escadrille N 15 du 10 septembre 1916 au 24 août 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 septembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 au 20 novembre 1916 - Nommé Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Ambérieux, le 6 octobre 1917 - Nommé Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 décembre 1917 - Nommé Adjoint au commandant du GC 18 (escadre 1), le 16 février 1918 - Nommé Adjoint du commandant de l'aéronautique du 16ème corps d'armée, le 3 mai 1918 - Nommé Adjoint au chef de l'aéronautique du Groupe d'armée Fayolle, le 19 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Citation n° 174 à l'ordre de la 3ème division de cavalerie (Général de Boisseau), en date du 24 mars 1919 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique de Paris, le 3 juillet 1919 - Congé de deux ans sans solde, à compter du 22 avril 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 22 avril 1920 - Administré par le 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Strasbourg, le 2 octobre 1920 - Admis en position de Réserve spéciale, le 8 février 1921 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 25 mai 1921 - Affecté au 29ème régiment de Dragons, le 15 août 1921 et maintenu détaché aéronautique - Affecté définitivement à l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Nommé capitaine à titre définitif, le 28 août 1923 - A accompli une période obligatoire de cinq semaines du 21 janvier au 24 février 1924 - Classé en disponibilité, le 26 décembre 1925 - Administré par la 11ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Administré par la 11ème escadre d'aviation lourde de défense, le 1er octobre 1933 - Administré par la base aérienne 111, le 1er janvier 1934 - Administré par la base aérienne 138, le 1er octobre 1934 - Admis à la retraite, le 7 octobre 1937 - Affecté dans la réserve au Bataillon de l'air n° 122 de Chartres, le 28 juillet 1938 - Date de cessation du service, le 31 décembre 1941 - Officier de la Légion d'Honneur, le 31 octobre 1961 - Décédé le 10 novembre 1963 - Sources : Pam - Liste PN - LO - CCC MS 48 / N 48 - CCC N 23 - CCC N 15 - Etats des services - FM Seine-et-Marne - Dernière mise à jour : 5 décembre 2015 - Photo transmise par Monique Gallais que je remercie pour son aide.

* Citation n° 38 à l'ordre général (fait au quartier de la résidence Rabat), en date du XX avril 1913 : "Fait au quartier de la résidence à Rabat pour avoir le 24 mars 1913 au combat de Tizera montré le plus grand courage en repliant sa troupe par bonds avec calme sous un feu des plus vifs. Le 2 avril à Tigrigra, s'est emparé avec trois pelotons, de troupeaux marocains dont il sabra les défenseurs."

* Lettre de félicitation n° 3 à l'ordre général, à l'ordre du 7 septembre 1913 : "Commandant un peloton à l'arrière garde pendant la marche rétrograde du 4 août 1913, est courageusement maintenu en position pour permettre aux (unités) d'infanterie de se décrocher, et bien que serré de près par un ennemi particulièrement mordant à, grâce à ses dispositions judicieuses, réussi à se dégager sans subir de pertes."

* Citation à l'ordre du 31ème régiment de Dragons, en date du 27 juin 1915 : "Les 22 et 23 juin 1915 chargé d'appuyer avec ses mitrailleuses une attaque sur les tranchées ennemies a fait preuve d'initiative se portant à un endrot avancé d'où il a pu battre efficacement les positions ennemies."

* Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 20 octobre 1915 : "A dirigé avec beaucoup d'énergie et d'entrain une reconnaissance le 13 août sur Réchicourt et Jutecourt au cours de laquelle il a eu son cheval tué sous lui et qui, le 22 août près d'Herméniel, a mené son peloton avec beaucoup de vigueur."

* Citation n° 97 à l'ordre du Détachement d'armées de Lorraine, en date du 28 mars 1916 : "Officier remarquable par sa bravoure et son dévouement. Recherche les missions les plus périlleuses et les entreprend avec un sang-froid et une énergie dignes de tous éloges. Au cours de 90 heures de vol qu'il a exécutées en arrière des lignes ennemies, a livré de nombreux combats particuièrement acharnés dans lesquels il a toujours affirmé sa supériorité."

* Citation n° 360 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 26 août 1916 : "Officier d'une consciences et d'un dévouement admirable et d'un courage à toute épreuve. Pilote exemplaire livrant des combats quotidiens et donnant le plus bel exemple à tous ses inférieurs. Le 27 juin 1916, attaque deux avions ennemis et rentre avec son réservoir percé et dix balles dans son appareil. Le 24 juillet, n'hésite pas à se mesurer avec trois appareils ennemis qu'il mit en fuite successivement. Le 12 août, mitraille à bout portant un avion allemand qui pique jusqu'au sol."

* Citation n° 174 à l'ordre de la 3ème division de cavalerie (Général de Boisseau), en date du 24 mars 1919 : "A parfaitement dirigé le service de son escadrille pendant les opérations des 19, 20, 21 mars 1917. A participé lui-même à ce service, volant très bas et donnant de très utiles renseignements sur l'évacuation par l'ennemi de plusieurs villages et la destruction de plusieurs ponts."

Ltt Jacques Jean Louis de Coye de Castelet - Né le 25 mars 1890 à Aix-en-Provence (13) - Fils de Damiens de Coye de Castelet et de Aurélie Pin - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 11ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Passé à l'aviation comme observateur, le 12 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 48 du 22 décembre 1915 au 7 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 67 du 14 mars au 9 juin 1916 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 9 juin au 4 février 1917 - Observateur de l'escadrille N 102 du 4 février au 19 mars 1917 - 6ème division de compagnie à partir du 19 mars 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 juillet 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'un courage simple, joyeux et modeste, spécialiste des reconnaissances photographiques en arrière des lignes. Le 2 juillet 1916, ayant voulu, malgré les avions ennemis supérieurs en nombre, continuer sa mission photographique, a eu, après deux séries de combats, son avion haché de balles et atteint dans ses parties essentielles. A fait une chute terrible à l'atterrissage."

Cne Pavel Vladimirovitch Argueïev dit Paul d'Arguéeff - En russe : Павел Владимирович Аргеев - Né à Yalta (Ukraine), le 1er mars 1887 - Fils de Wladimir d'Argueïev et d'Alexandrine Deniarois - Cadet de l'école militaire d'Odessa en 1907 - Lieutenant-colonel de l'armée russe au 29ème régiment d'infanterie Tchernigov - Démissionne et s'engage dans la Légion Etrangère avec le grade de Lieutenant, le 12 septembre 1914 - Muté au 131ème RI avec lequel il participe à l'Argonne et au Vauquois - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 mai 1915 - Après 5 blessures, il est jugé inapté à l'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2573 à l'école d'aviation d'Avord, le 30 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 de mai au 1er août 1916 - Pilote de l'Armée Impériale de l'air au 12ème détachement de chasse, le 20 octobre 1916 - Le 4 avril 1918, il quitte la Russie bolchévique - Reprend le combat sur le front Ouest comme pilote de l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc" du 14 mai au 21 août 1918 - 15 victoires homologuées en France et 2 en Russie - Officier de la Légion d'Honneur, le 12 décembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec 9 citations à l'ordre de l'armée - Décédé des suites d'un accident aérien, dans les environs de Trutnov (Tchécoslovaquie), alors qu'il était pilote de la compagnie aérienne Franco-Roumaine, le 30 octobre 1922 - Il repose dans le cimetière du Bourget - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Ltt Jean Marie Georges de Salmon de Loiray - Né le 6 juillet 1886 à Lyon (Rhône) - Fils de Marie Joseph Georges, comte de Salmon de Loiray (Ltt au 88ème régiment de Hussards) et de Jeanne Mathilde Magdeleine de Régnault de Bellescize - Ils ont eu 4 enfants : Jean (1885), Constance (1887), Guy (1889), Pierre 1907) - Parents domiciliés au 48, cours Morand à Lyon 6ème (Rhône) - Classe 1906 - Recrutement de Limoges (Vienne) sous le matricule n° 257 - A passé le concours pour entrer à l'école militaire spéciale de St-Cyr en juillet 1907 - A échoué - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 5ème régiment de Cuirassiers, le 1er novembre 1907 - Nommé Brigadier, le 5 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1908 - A obtenu le titre d'élève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - A été classé 35ème sur 41 au concours pour obtenir le titre d'élève officier de réserve, le 30 septembre 1908 - A refusé d'être nommé Sous-lieutenant de réserve, a été réintégré dans son corps d'origine - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er avril 1909 - Repassé Maréchal des logis, le 3 juillet 1909 - Affecté au 20ème régiment de Dragons, le 3 septembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 13 décembre 1909 - Repassé Maréchal des Logis, le 20 janvier 1910 - Admis à l'école d'application de cavalerie de Saumur comme aspirant - A intégré l'école de Saumur, le 2 octobre 1911 - A suivi les cours des aspirants à l'école de compagnie, du 2 octobre 1911 au 17 août 1912 - Classé 61ème sur 105 avec la mention "Bien" - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Parti au front, le 31 juillet 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 1er octobre 1914 - Blessé par une balle à l'épaule droite au moment où il se levait pour porter son peloton en avant au combat de la Gorgue, le 16 octobre 1914 - Rentré au dépot après convalescence, le 24 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 janvier 1915 - Reparti pour le front, le 9 février 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 5 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1575 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 13 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille 95 du CRP (future escadrille 461) du 2 au 15 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 15 janvier au 19 mars 1916 - Le 19 mars 1916, il décolle aux commandes d'un Nieuport pour le tester en vol - Après quelques minutes de vol, le moteur rotatif de son avion tombe en panne, provoquant la chute de l'appareil qui s'écrase sur une haie près du terrain d'aviation du champ de Mars à Lunéville - Le pilote, grièvement blessé, est dégagé par les témoins et transporté d'urgence vers l'hôpital militaire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Souffrant d'une fracture du crâne, il est décédé à l'hôpital militaire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le même jour - Jean de Salmon de Loiray repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Extrait de naissance - Etat général des Services - CCC escadrille N 48 - Liste des brevets militaires - LO - JORF - MpF (2 fiches) - Site Internet "Généanet" - Dernière mise à jour : 24 août 2024.

* Citation n° 11 à l'ordre du 20 octobre 1914 : "Rentrant de remplir une mission avec son peloton, l'a conduit au feu de sa propre initiative pour aider une troupe voisine vivement engagée et a reçu dans cette affaire une balle dans la poitrine."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1914 : "Gravement blessé en participant de sa propre initiative à l'assaut d'un village."

 

Photo du Ltt Albert Achard

Ltt Albert Achard - Né le 26 mars 1894 à Briançon (Hautes-Alpes) - Fils de Gabriel Denis Achard (commercant) et de Florentine Hôté-Thiévos - Classe 1914 - Recrutement de Lyon Sud sous le matricule n° 122 - Engagé volontaire pour huit ans, le 7 août 1913 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 6 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 mars 1915 - Observateur de la RGA du Bourget du 17 mars au 3 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 du 3 avril au 29 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 30 juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 mai 1915 - Affecté au SFA du 29 septembre au 12 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille N 91 S du front d'Orient (future 507) du 12 octobre 1915 au (2ème trimestre 1916) - Nommé Lieutenant, le 8 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Elève pilote à l'école de pilotage de Salonique - Brevet de pilote militaire n° 4642 décerné à l'école militaire d'aviation de Salonique, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 98 T du front d'Orient (future 524) du (2ème trimestre) 1916 au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 203 du 24 octobre 1916 au 1er janvier 1917 - Pilote de la RGA du 1er janvier au 9 mars 1917 - Pilote du détachement de chasse n° 510 (sous subsistance de l'escadrille F 44) du 9 mars au 1er juillet 1917 - Abat un avion allemand dans les environs de Taon-les-Vosges (88), le 2 mai 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vfw Seifert et l'UffzWilhelm Niess de la SchuSta 7 - Ils ont été faits prisonniers - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 au 1er juillet au 12 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 12 septembre 1917 au 26 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Clermont du 2 mai au 7 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 26 août 1918 au 2 avril 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 octobre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation - En congé sans solde de 3 ans - Classé dans l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Démissionnaire de l'armée active - Affecté dans la réserve avec le grade de lieutenant au 36ème groupe d'aviation, le 5 novembre 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 12 juillet 1926 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Pau, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 113, le 1er février 1938 - Domicilié 1, rue St-Cécile à Albi - Rayé des personnels navigants sur sa demande - A accompli une période d'exercices au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne du 25 septembre au 5 octobre 1938 - A accompli une période obligatoire à la base de Rochefort du 21 octobre au 3 novembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 109, le 1er novembre 1938 - Rappelé à l'activité (mobilisation), le 2 septembre 1939 et affecté au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne - Affecté à la base aérienne 109, le 8 novembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 2ème subdivision aérienne de Bordeaux, le 9 janvier 1940 - Sources : FM (Rhône) - Pam - CCC N 48 - CCC N 85 - CCC SPA 78 - CCC SPA 150 - JORF - Dernière mise à jour : 19/12/2013.

* Citation à l'ordre de la division du Slt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 6 juin 1915 : "Sous-lieutenant de cavalerie observateur à l'escadrille MS 48, le 15 avril 1915, armé d'un mousqueton, a attaqué un avion allemand muni d'une mitrailleuse, et après avoir eu son aile perçée, l'a forcé à atterrir. Le 24 avril,, au cours d'une reconnaissance d'où il a rapporté des renseignements très importants, a eu son appareil perçé d'éclats d'obus."

* Citation n° 52 à l'ordre de la division du Ltt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 1er juillet 1915 : "Au cours d'un vol de barrage, a attaqué, armé seulement d'un mousqueton, un Albatros armé d'une mitrailleuse. L'a approché à 50 mètres en essuyant trois bandes de mitrailleuses, dont les balles ont perçé, à hauteur de la tête du pilote et ont coupé un montant de la cabane supérieure. Malgré le danger d'une rupture de l'appareil, a continué l'attaque en tirant sur l'ennemi 81 cartouches et le poursuivant bien au delà de nos lignes jusqu'au moment où l'appareil piqua brusquement."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Albert Achard, observateur de l'escadrille N 91 S, en date du 1er février 1916 : "Observateur remarquablement entraîné aux grandes reconnaissances d'armée d'où il rapporte des renseignements nombreux et toujours précis. A pris part à une reconnaissance de 350 kilomètres dont 175 au-dessus des lignes ennemies."

* Citation n° 761 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Albert Achard, pilote du détachement N 510, en date du 31 mai 1917 : "Le 2 mai 1917, après un dur combat, a abattu un avion ennemi tout prêt de nos lignes. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 13 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une ardeur inlassable, qui ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'audace et d'intrépidité. le 27 juin 1917, après un dur combat, a abattu un 2ème avion ennemi."

* Citation à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 2 août 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'une énergie peu communes. Le 19 juillet 1918, a rapporté sa quatrième victoire en abattant un avion de chasse ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, groupe de combat 16, en date du 10 octobre 1918 : "A poursuivi loin dans ses lignes et abattu en flammes un triplace ennemi; attaqué par une forte patrouille de monoplaces, en a probablement abattu un et, bien que blessé et ayant son appareil sérieusement atteint, est parvenu à regagner les lignes françaises."

 

Photo du Cne Charles Dupuy

Cne Charles Albert Andrien Dupuy - Né le 21 juillet 1881 au 20, rue Visconti à Paris 6ème (75) - Fils de Charles Armand Clément Dupuy (architecte) et de Marguerite Tessain - Domiciliés au 32, avenue du Trocadéro à Paris 16ème (75) puis au 66, rue de la Pompe à Paris (75) - Classe 1901 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° 4023 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 7ème régiment de Hussards, le 12 novembre 1900 - Nommé Brigadier, le 26 mai 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 19 mars 1902 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 11 juin 1903 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 12 novembre 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans la réserve - Profession Agent de publicité - Affecté dans la réserve au régiment de cavalerie légère caserné à Meaux (Seine-et-Marne) - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de chasseurs, le 1er juillet 1905 - Lettre de félicitations avec citation pour la rédaction d'une instruction du tir au syndicat des tireurs français, en date du 23 février 1906 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er juillet 1909 - A effecté une période d'exercices au 5ème régiment de chasseurs à cheval du 15 au 22 mars 1910 - Lettre de félicitations avec citation comme instructeur d'équitation à l'escadron Daumesnil, en date du 11 juin 1910 - Lettre de félicitations avec citation comme instructeur de tir à la société mixte de tir "Les tireurs de la Seine", en date du 11 août 1910 - Nommé Officier d'académie comme administrateur de la société de préparation militaire à Paris, en date du 8 janvier 1912 - Domicilié au 24, rue Lalo à Paris 16ème (75), à compter du 7 juin 1912 - Affecté, dans la réserve, au service d'état-major de cavalerie, le 30 avril 1913 - Citation au bulletin officiel du Ministère de la Guerre comme instructeur d'équitation à la réunion hippique militaire, en date du 11 juillet 1914 - Rappelé à l'activité au service d'état-major de cavalerie, le 2 août 1914 - Blessé au combat, le 22 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2106 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 décembre 1915 - A l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 19 janvier 1916 - Brevet de pilote FAI n° 2965 délivré par l'Aéroclub de France, le 26 février 1916 - Pilote de la RGAé du 16 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 15 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 15 mai au 16 novembre 1916 - Blessé d'une balle de mitrailleuse au cou, qui a effleuré la carotide, au cours d'un combat aérien contre un Aviatik dans les environs de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 24 mai 1916 - Hospitalisation et convalescence du 24 mai au 28 juin 1916 - Rentré à l'escadrille N 48, le 28 juin 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 395 du CRP (future escadrille SPA 461) du 16 novembre 1916 au 1er avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 351 du CRP (future escadrille SPA 463) du 1er avril au 18 mai 1917 - Passé à l'armée d'active et nommé Capitaine à titre définitif, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 18 mai au 17 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 31 / SPA 31 du 17 juillet 1917 au 6 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr I abattu au Sud-Est de Montdidier, le 11 avril 1918 - Commandant par intérim du GC 12 du 6 mai au 11 novembre 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 29 avril 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Affecté, pendant son congé sans solde, au 4ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 20 mai 1920 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 31 juillet 1922 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1922 - Profession après guerre Publicitaire - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 1er au 15 août 1926 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 18 juillet au 1er août 1927 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 20 décembre 1927 - A accompli une période volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 24 juillet au 7 août 1929 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 octobre 1929 - A accompli une période volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse du 18 août au 7 septembre 1930 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de chasse du 12 au 26 août 1931 - A accompli une période échelonnée pendant le 3ème trimestre 1933 au centre d'Orly - Période volontaire échelonnée sur 4 jours au centre d'Orly en 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 de Châteauroux - Nommé lieutenant-colonel, le 5 juillet 1935 - A effectué au période obligatoire à la base aérienne n° 10 du 20 au 23 juillet 1936 - Croix des services militaires volontaires, en date du 21 juillet 1936 - A effectué au période volontaire au centre d'Orly de 4 jours en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, le 1er décembre 1936 - Classé en position de cadre sédentaire, le 2 février 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'air n° 103, le 2 septembre 1939 - Affecté comme Commandant du Parc du bataillon de l'air n° 109, le 20 novembre 1939 - Décédé à Paris 16ème (75), le 19 août 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1802) de la Mairie du 6ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille SPA 461 - CCC de l'escadrille SPA 463 - CCC de l'escadrille N 31 / SPA 31 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 24 mars 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 : "Officier pilote d'un très grand mérite ayant donné à maintes reprises des preuves d'un courage et d'un allant au-dessus de tout éloge. A peine remis d'une blessure de guerre extrêment grave, a repris son rang à l'escadrille où il a donnéà tous l'exemple du devoir et du mépris du danger. Compte à son actif plusieurs durs combats entre autres le 26 août où il ne put regagner que difficilement nos lignes, son avion ayant été mitraillé par un Aviatik de chasse."

* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Cne Charles Albert Dupuy au 5ème régiment de chasseurs à cheval, détaché à l'escadrille SPA 31, en date du 29 avril 1918 : "Remarquable chef d'escadrille d'une autorité, d'une ardeur, d'un entrain qui ne se démentent jamais. A fait de son escadrille une unité aussi allante que disciplinée. Le 11 avril 1918, a abattu un avion ennemi."

Photo de l'Adj Auguste Binoche

Adj Auguste Emile Binoche - Né le 1er septembre 1884 à Moca, province de Espaillat (République Dominicaine) - Fils d'Ernest Auguste Binoche et de Léocadie de Jésus Pena - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2061 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 16ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 13 septembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2464 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 22 janvier 1916 - Pilote de la RGA du (fin) janvier au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille C 13 du 24 février au 1er septembre 1916 - Nommé Sergent, le 22 avril 1916 - Détaché pour entrainement à l'école des vols de nuit de La Cheppe du 3 au 19 mai 1916 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire de Juvisy du 1er septembre 1916 au XXX - Nommé Adjudant, le 30 juin 1917 - Stage Dorand AR 1 à l'école de Juvisy du XXX au 9 juillet 1917 - Parti à l'école d'aviation de Tours, le 13 juillet 1917 - A l'école d'aviation de Pau du XXX au 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du 2 janvier au 24 février 1918 - Lâché sur SPAD, le 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 24 février 1918 au 26 janvier 1919 - Parti au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon, le 26 janvier 1919 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Médaille Militaire en 1930 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'Air - Nommé Sous-lieutenant de réserve en 1935 - Nommé Lieutenant de réserve, le 15 mars 1940 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 13 - CCC de l'escadrille SPA 48 - En attente de la fiche matricule du 6ème bureau de la Seine (AD de Paris) - JORF - Dernière mise à jour : 26 mars 2018.

Les hommes

Cne François Marie Emmanuel de Thonel marquis d'Orgeix - Né le 14 septembre 1882 au 10, rue de Lorraine à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils de Charles François Marie Antoine de Thonel d'Orgeix (Capitaine au 11ème régiment de Chasseurs) et de Sébastienne Jeanne Gabrielle Delpech de Saint-Guilhem - Classe 1902 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 29 octobre 1901 - Promotion du Centenaire de la Légion d'Honneur - Nommé Caporal, le 24 août 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 novembre 1902 - Est sorti de l'école de St-Cyr 71ème sur 437 élèves - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1903 - A suivi le cours des sous-lieutenants à l'école d'application de cavalerie du 10 octobre 1903 au 3 août 1904 - Sorti 27ème sur 79 élèves - Affecté au 1er régiment de Chasseurs à cheval, le 9 août 1904 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Nommé 2ème régiment de Hussards, le 9 janvier 1911 - A suivi les cours des lieutenants à l'école d'application de cavalerie du 2 octobre 1911 au 9 août 1912 - Toujours au sein du 2ème régiment de Hussards lors de la mobilisation générale de 2 août 1914 - Citation n° 31 à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, en date du 7 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 27 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille mixte 35 / MF 35 du 27 décembre 1914 au 25 janvier 1915 - Observateur détaché à l'escadrille MS 26 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord pour formation élémentaire au pilotage, le 1er février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 842 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Pilote du CRP de Paris du XXX au 18 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille N 48 du 18 septembre 1915 au 26 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 3 mai 1916 - Chef de la division d'application de combat de l'école de Pau puis chef de la division "pilotage" de l'école de Pau du 26 septembre 1916 au 9 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Laché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Affecté au service aéronautique du 2ème corps d'armée, le 18 janvier 1918 - Marié avec mlle Suzanne Boulenger en 1918 - A pris un congé sans solde de trois ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Démissionnaire de l'armée, le 26 juin 1922 - Décédé, le 19 août 1964 - Photo Agence Rol mise en ligne par la bibliothèque numérique Gallica de la BNF - Sources : Extrait de naissance - Pam - Etat des services - LO - CCC de l'escadrille N 48 - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2017.

* Citation n° 31 à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, en date du 7 août 1914 : "A conduit son escadron à la charge avec la plus grande énergie en l'absence de son capitaine commandant et a remporté un brillant succès."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1914 : "Officier qui a fait preuve en maintes circonstances de décision et de courage. Le 7 août 1914, à la tête de son escadron, a surpris, culbuté et mis en fuite un escadron ennemi, lui faisant subir de lourdes pertes. Devenu pilote aviateur, a effectué plus de deux cent cinquante heures de vol au-dessus de l'ennemi et livré trente combats aériens au cours desquels son appareil a été souvent frappé par les balles ennemies manifestant ainsi ses qualités coutumières d'audace, de décision et de sang-froid."

Cne Georges Matton - Commandant l'escadrille N 48, du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917, pose à coté de son Spad VII en 1917 - Photos Archives de l'escadron 2/7 "Argonne".

Cne Georges Jean Fernand Matton - Né le 27 octobre 1888 à St-Maur-Desfossés (94) - Fils de Pierre Ernest Matton et de Charlotte Blanche Ripart - Engagé volontaire pour 4 ans au 9ème régiment de Cuirassiers, le 13 octobre 1909 - Nommé maréchal des Logis, le 25 septembre 1910 - Muté au 11ème régiment de Dragons, le 14 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 septembre 1912 - Muté au 30ème régiment de Dragons, le 6 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 19 octobre 1913 - Engagé dans la 1ère GM au sein de cette unité - Blessé au combat à Ypres, le 18 octobre 1914 - Hospitalisé à l'hôpital de Dunkerque - Transféré à l'hôpital militaire de Cherbourg, le 12 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur en janvier 1915 - Rentré de convalescence, le 6 juillet 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 23 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2349 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 14 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 2ème trimestre 1916 au 26 juillet 1916 - Détaché à l'escadrille MF 20 du 2ème trimestre 1916 au 23 juillet 1916 - Commandant l'escadrille N 48 du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 12 au 20 novembre 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 22 janvier 1917 - Croix de Guerre - 3 citations : aéronautique en janvier 15 - Division en novembre 1914 - Armée en juillet 1916 - Tué au combat, aux commandes du Spad VII n° 2416, dans les environs de Couckelaere (Belgique), le 10 septembre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Josef Jacobs du Jasta 7 (sa 7ème victoire) - Photos La Guerre Aérienne Illustrée.

Slt Gilbert de Guingand - Né le 21 juillet 1891 à Viroflay (Seine-et-Oise) - Appelé au 21ème régiment d'infanterie coloniale - Après une blessure, demande son transfert dans l'aviation - Brevet de pilote militaire n° 2722 du 21 février 1916. Affecté à l'escadrille C 34 où il participe à une mission de bombardement avec le largage de 8 bombes sur les hangars d'aviation du terrain d'Habsheim. Il demande la chasse et muté pour très peu de temps à la N 15. Il est muté à l'escadrille N 48. Le 15 juin 1918, son avion est abattu et tombe entre les lignes. Il parvient en rampant jusqu'au ravin de Laversine où il regagne les lignes françaises. Ce retour ne s'est pas fait sans mal car la zone était encore couverte d'hypérite. Ses victoires : 26 juin 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros D près de Berry-au-Bac. 18 août 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros D, en coopération avec le Ltt de Turenne, sur la forêt de Houthulst - 26 août 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros D III dans la région de Kern (Nord de Dixmude), en coopération avec le Sgt Montrion - 2 septembre 1917 - une blessure au combat avec un Spad VII - 15 décembre 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace sur Nauroy-Prosnes en coopération avec Adj Renauld (SPA 48), Cne Sabattier de Vignolle (SPA 48), Slt Delannoy (Spa 80) - 21 mars 1918 - Une victoire homologuée contre un Albatros sur Rilly-la-Montagne en coopération avec le Slt Barcat de la SPA 153 - 31 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un Fokker DR I au Sud de Soissons - Le pilote allemand était le Ltn Edouard Stratmann de la Jasta 9 - Le 6 juin 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen vers Cattigny en coopération avec l'Adj Montrion - Le 7 juin 1918 - Une victoire homologuée contre Un Drachen sur Vézaponin avec l'Adj Montrion et l'Adj Caillaux - 22 juillet 1918 : une victoire non homologuée contre un Fokker en coopération  avec l'Adj Binoche ( Spa 48) - Il se tue, le 22 octobre 1918, en décollant aux commandes d'un SPAD XIII pour une patrouille à Revigny - Il repose au cimetière Saint-Louis de Versailles - Photo Collection "l'Alpin" du forum Pages 14-18.

Adj Abdon Adam, pilote de l'escadrille N 48 - Brevet de pilote militaire n° 521 du 14 août 1914 - Il pose à bord de son Nieuport 11, en juin-juillet 1916 - Photo Joseph Lecou mécanicien avion et auto de l'escadrille N 48 transmise par son petit-fils Hervé que je remercie pour son aide.

Ltt Raymond Emmanuel Marie Emile Bonneau - Né le 24 septembre 1888 à Verines (Charentes) - Fils de Nestor Jean Bonneau et de Marie Adèle Roblin - Incorporé au 8ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Afffecté au 8ème régiment de Cuirassiers comme Brigadier (caporal), le 15 mars 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 octobre 1910 - Nommé MDL fourrier, le 17 avril 1911 - Admis à l'école d'application de la Cavalerie comme aspirant du 1er octobre 1912 au 16 août 1913 - Nommé Sous-Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Affecté au 4ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Dans cette unité à la déclaration de Guerre - Blessé d'un coup de lance lors d'une reconnaissance aux ecluses de Mittersheim, le 19 août 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme observateur, le 8 novembre 1914 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres du 2 février au 15 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 716 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 45 du 15 avril au 20 juillet 1915 - Nommé Lieutenant, le 2 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 48 du 20 juillet 1915 au 13 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 19 mars au 20 juillet 1916 - Fait prisonnier à Moussy-aux-Bois (Somme), le 20 juillet 1916 - Interné à Butow (Poméranie - Allemagne), le 5 avril 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 1er janvier 1919 - Détaché à l'escadrille 553 de Meknés (Maroc) du 6 mars au 2 mai 1919 - Commandant l'escadrille 556 de Rabat du 2 mai 1919 au 28 mai 1920 - Fracture du tibia gauche au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1919 - Hospitalisé du 17 juillet 1919 au 28 mai 1920 - Affecté au 7ème régiment d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Passe de la cavalerie à l'infanterie, le 20 mars 1922 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation de Wackernheim, le 22 septembre 1923 - Marié à Marie Catherine Madeleine Pierre, le 26 octobre 1922 - Commandant d'escadrille, le 15 février 1925 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 2ème groupe du 33ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1928 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 2 juin 1930 - Commandant de la Base Aérienne de Châteauroux, le 20 novembre 1933 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 décembre 1933 - Commandant de la 3ème demi-brigade aérienne et de la 3ème escadre aérienne, le 1er janvier 1934 - Commandant de l'école des apprentis mécaniciens de l'AA de Rochefort, le 2 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1937 - Commandant de l'école de Salon-de-Provence, école de l'Air, le 15 octobre 1937 - Commandant supérieur des écoles d'Istres et de Salon-de-Provence, le 8 octobre 1937 - Commandant de la base et de l'école de l'Air de Bordeaux, le 6 septembre 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 17 mars 1939 - Commandant de l'école de Melnés, le 20 juillet 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 20 septembre 1940 - Arrêté par la Gestapo, le 3 mai 1944 - Incarcéré au fort du Ha à Bordeaux, le 3 mai 1944 - Déporté au camp de concentration de Dachau du 7 juillet 1944 au 11 mai 1945 - Commandant de la base aérienne de Marignane, le 20 septembre 1945 - Nommé Général de Brigade, le 15 février 1946 - Placé en situation de réserve, le 15 février 1947 - Croix de Guerre 1939-1945 - Officier du Ouissam Alaouite - Médaille de la résistance Française, le 24 avril 1946 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juin 1946 - Photo Joseph Lecou mécanicien de l'escadrille N 48 transmise par son petit-fils Hervé que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 1er novembre 1914 : "Choisi pour exécuter une reconnaissance particuilèrement difficile par le commandant de l'armée, a réussi à remplir sa mission malgré un peloton ennemi qu'il a bousculé. Légérement blessé."

* Citation à l'ordre du service aéronautique du DAL n° 5 en date du 22 novembre 1915 : "N'a cessé de montrer depuis huit mois les plus grandes qualités d'audace et d'énergie dans l'exécution de missions périlleuses (vols de nuit et reconnaissances à longue portée). Le 9 novembre, surpris par un appareil ennemi de vitesse très supérieure, a engagé le combat et a forcé l'avion ennemi à atterrir. N'a du de pouvoir rentrer dans nos lignes qu'à son sang-froid et à son habilité ayant eu son appareil criblé de balles dans les parties essentielles au point d'être inutilisable."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 mars 1916 : "Pilote remarquable plein d'entrain et d'énergie, volontaire pour toutes les expéditions spéciales et lointaines. A exécuté plusieurs bombardements et reconnaissances de nuit, descendant à 30 mètres du sol pour reconnaître des objectifs ennemis et rapporter des renseignements importants. A engagé de nombreux combats avec des avions ennemis sur lesquels il a toujours la supériorité."

* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 juillet 1916 : "Officier d'une très grande bravoure. Volontaire pour toutes les missions périlleuses, les a toujours accomplies avec succès grâce à son habileté et à son énergie. Au cours des récentes opérations a abattu un avion et un Drachen. déjà quatre fois cité à l'ordre."

* Lettre de félicitations avec citation au BO n° 270 en date du 31 juillet 1925 : "A fait preuve de remarquables qualités d'organisation et de commandement en préparant et exécutant avec les 10 avions de son escadrille, un voyage aérien collectif de 2850 kms couverts en 5 étapes du 11 au 17 mai 1925. A rempli de bout en bout, à la tête de la première patrouille, les fonctions de pilote, chef de l'expédition." Signé Paul Painlevé.

* Lettre de félicitation n° 2412 en date du 27 mai 1936 : "Désigné comme Directeur d'un stage de pilotage et de navigation sans visibilité extérieure, au cours de l'hiver 1935-1936 a par ses brillantes qualités d'instructeur et d'organisateur, tiré un parti remarquable des moyens mis à sa disposition et obtenu les résultats les plus satsifaisants."

Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle - Né le 22 mai 1888 à Paris (75) - Fils de Raymond Alexandre Sabattier de Vignolle et d'Elisabeth Weissgerber - Domiciliés 21, rue Monsieur à Paris 6ème (75) - Classe 1908 - Recrutement de la Seine - Engagé à l'école polytechnique en octobre 1908 - Admis en 124ème position - Stage à l'école d'application de l'artillerie et du Génie de Fontainebleau en 1912 - Nommé Lieutenant et affecté au 2ème régiment d'artillerie coloniale à Brest (29), le 19 septembre 1912 - Démissionne - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale de Toulon, le 28 mars 1913 - Profession avant guerre Ingénieur - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 36 du 7 février au 4 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 juin 1915 - Blessé au combat par un éclat de DCA, le 4 septembre 1915 - Hospitalisé à l'hôpital militaire de la Panne - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Observateur de l'aviation de l'ALGP - Observateur de l'escadrille MF 7 - Citation à l'ordre de l'armée en janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4105 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 2 août 1916 - GDE - Commandant de l'escadrille F 398 du front d'Orient du 16 septembre 1916 au 15 avril 1917 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 14 novembre 1916 - Nommé Capitaine (réserve), à titre définitif, du 3ème régiment d'artillerie coloniale détaché dans l'aéronautique militaire, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 23 juin 1917 au 13 février 1918 - Commandant l'escadrille N 48 / SPA 48 du 24 septembre 1917 au 13 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 octobre 1917 - Commandant du GC 18 du 13 février 1918 à la fin de la guerre - Croix de Guerre - Aigle blanc (Russie) - Termine la guerre avec 5 victoires homologuées et deux victoires non homologuées - Détaché au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 août 1920 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale de Charenton, le 20 janvier 1921 - Marié avec Lily Ionescu - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Nommé Chef de bataillon (réserve), le 25 juin 1930 - Officier de la Légion d'Honneur - Décédé, le 8 janvier 1968 - Jacques Sabattier de Vignolles repose au cimetière du Père Lachaise (75) - Photo Archives EC 2/7 "Argonne".

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine d'artillerie coloniale, commandant l'escadrille N 48 en date du 24 octobre 1917 : "Soldat et chef exemplaire. A pris, au mois d'août 1917, le commandement de l'escadrille N 48 qui venait d'éprouver des pertes. A maintenu en elle un admirable moral, la menant quotidiennement aux plus durs combats. Le 23 octobre 1917, au cours des attaques, a fait à cent cinquante mètres une reconnaissance lointaine, livrant bataille tout le long de la route. Le 24 octobre, a été blessé au cours d'une patrouille, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes et n'a annoncé sa blessure qu'après s'être occupé des autres pilotes de sa patrouille."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine du 3ème régiment d'artillerie coloniale, pilote à l'escadrille SPA 48 en date du 13 juin 1918 : "Excellent pilote de chasse. Donne journellement à ses subordonnés, l'exemple du mépris du danger. A abattu récemment un avion ennemi, qui s'est écrasé dans nos lignes. Trois blessures. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Victor Sabattier de Vignolle, capitaine d'artillerie coloniale, commandant le groupe de combat 20 en date du 28 novembre 1918 : "S'affirme tous les jours comme un commandant de groupe de combat de la plus haute valeur; aussi brillant comme exécutant que comme chef, s'impose à tous ses pilotes par sa magnifique bravoure. Les 3, 4 et 6 novembre 1918, malgré la brume et la pluie, a exécuté entre 50 et 100 mètres d'altitude, sans se laisser arrêter par le tir des mitrailleuses des reconnaissances profondes dans les lignes ennemies, rapportant chaque fois au commandement des renseignements précis du plus grand intérêt. Trois blessures. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Sept citations."

Ltt Augustin Lahoulle, pilote de l'escadrille N 48 - Né le 19 février 1894 à Auray (Morbihan) - Avant guerre militaire de carrière. Engagé au 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1910. Mobilisé au 25ème régiment de Dragons, le 1er août 1914. Passé à l'aviation comme observateur, le 15 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6459 à l'école d'aviation d'Avord, le 19 mai 1917 - Différentes unités : escadrille N 48 - N 83 - Ecole d'Avord (brevet de pilote) - Ecole de Pau (stage chasse) - Escadrille N 12 - Décorations : LO, le 1er janvier 1915 - Citations à l'ordre de l'Aeronautique, le 28 avril 1915 - à l'ordre de l'Armée, le 1er janvier 1915. Photo Archives EC 2/7 "Argonne".

MdL André Gros aux commandes d'un Nieuport 11 sur le terrain du Plessis-Belleville en mars 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL André Achille Gros - Né le 23 juin 1889 à Claye-Souilly (Seine-et-Marne) - Fils de Louis Gros et d'Eugènie Aché - Domiciliés 58, rue de Monceau à Paris - Mobilisé au 2ème escadron du 12ème régiment de Chasseurs, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2302 obtenu à l'école d 'aviation militaire de Pau, au 10 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville puis RGA du Bourget du 7 février au 24 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 24 avril au 23 août 1916 - Nommé Adjudant, le 16 juillet 1916 - Tué au combat, aux commandes du Nieuport XXI n° 1472, au Sud de Varenne (55), le 23 août 1916 - Son adversaire était probablement l'Obltn Rudolf Berthold du KekV (sa 6ème victoire homologuée).

Slt Robert Jean Paul Bajac photographié sur le terrain de Bergues pendant l'offensive des Flandres devant son Spad VII "NEMSIS IV" en août 1917 - Né le 13 décembre 1897 à Paris 9ème arrondissement (75) - Fils de Paul Louis Ernest Xavier Bazac et de Marguerite Emma Sophie Koch - Domicilés au 13, rue Vintimille à Paris 9ème - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 363 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 10 mai 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 15 juillet 1915 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Pau, le 4 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2267 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 6 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 28 janvier 1916 - Affecté à la RGA du 2 février au 24 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 24 avril 1916 au (2ème trimestre 1919) - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Citation n° 453 à l'ordre de l'armée en date du 13 octobre 1916 - En mission à la RGA pour convoyer un avion du 29 décembre 1916 au 6 janvier 1917 - Une victoire homologuée, le 26 avril 1917 - En mission à Buc du 3 au 5 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 8 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 5 juillet 1917 - Blessé pendant un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° 1589, par 3 balles au bras gauche et la cuisse gauche, dans les environs d'Alveringe (Belgique), le 10 août 1917 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 14 septembre 1917 - En convalescence jusqu'au 20 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 novembre 1917 - En mission, les 21 et 22 février 1918 - Croix de Guerre 14-18 avec sept citations - Croix de Guerre belge avec une citation - Intégre la "Compagnie générale Transaérienne" comme pilote de la ligne Paris-Londres en 1919 - Effectue l'aller et retour entre le Bourget à Croydon (GB) avec un Nieuport postal, le 12 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Effectue l'aller et retour entre Paris et Strabourg, avec passager, aux commandes sur SPAD 33, le 16 mars 1921 - Prend part à la coupe Michelin, aux commande d'un SPAD-Herbemont 25, les 29 et 30 août 1921 - Obligé d'atterrir à la suite d'une panne d'essence à Miellan, dans les environs de Tarbes, son avion heurta un talus et se disloqua - Heureusement, il s'en tirera avec quelques contusions - Pilote d'essai du Wibault 2 Bn 2 à moteur Renault 600 HP - Premier vol à ses commandes à Villacoublay, le 29 octobre 1921 - Teste l'emploi de l'hydravion Schreck à moteur Hispano-Suiza 300 HP entre Paris-Londres - Chef pilote des "Messageries aériennes", devenue la compagnie "Air Union" - Affecté aux lignes Paris-Londres et Paris-Marseille - Compte 2500 heures de vol en 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, le 5 septembre 1926 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1930 - Décédé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un trimoteur Farman 306, le 1er avril 1935 - Doyen des lignes aériennes françaises et chef pilote d'Air-France, il décolle de nuit pour effectuer une liaison de fret entre Paris et Londres - En équipage avec le chef d'exploitation du Bourget, M. Flitcroft et le radiotélégraphiste Floret, il est contraint de faire deux fois demi-tour en raison de la brume. Tentant de se repérer, il descend pour s'orienter. Malheureusement, le Farman 306 qu'il pilote, touche des arches et s'écrase à Brémontier, près de Gournay-en-Bray - Les 3 hommes sont évacués blessés à Givors - Robert Bajac décéde des suites de ses blessures quelques heures plus tard - Il laisse une veuve et deux jeunes enfants - Sources : Pam - LO - CCC - Cony - JORF - Revue L'Aéronautique - Dernière mise à jour 26/10/2014 - Photo fond Daniel Porret (+).

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Jean-Paul Bajac, pilote du 1er régiment d'aviation de chasse, en date du 16 juin 1920 : "Pilote émérite, joignant une bravoure hors de pair à une conscience admirable, donnat constamment l'exemple du dévouement et du mépris du danger. Quatre citations. Une blessure."

* Officier de la Légion d'Honneur au Chef pilote de la compagnie de transports aériens Air Union Robert Jean-Paul Bajac, en date du 5 septembre 1926 : "Pilote de grande classe qui, après avoir fait ses preuves pendant la guerre de la manière la plus éclatante (2 blessures, Croix de guerre française, 7 citations, Croix de Guerre Belge, une citation, Médaille Militaire, Légion d'Honneur), a rendu ensuite à l'aéronautique civile les plus précieux services. A mis au point de nombreux avions nouveaux. Se distingue par sa maitrise, le sang-froid, l'habileté avec lesquels il pilote des avions sur nos lignes aériennes : Paris-Marseille, Paris-Londres. Compte 2.500 heures de vol."

Slt Marcel Emile Claude Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils d'Alfred Haegelen et de Marguerite Marie Chapuis - Engagé volontaire au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Evacué pour fièvre typhoïde, le 10 avril 1915 - Détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 25 juillet 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 31 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 à l'école d'aviation militaire, le 10 janvier 1916 - Affecté au Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville, le 19 janvier 1916 - Nommé caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 10 avril 1916 au 8 février 1917 - Nommé Sergent, le 20 juin 1916 - Stage avion de chasse au GDE, le 8 février 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 8 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé en combat aérien à la tête et à la poitrine suite à une chute d'avion après un combat aérien, le 28 mai 1917 - Médaille Militaire, le 29 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 11 mars 1918 au 5 novembre 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 5 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Il a remporté 23 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Croix de Guerre avec 18 citations, 14 palmes, 2 étoiles - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 15 janvier 1919 au 10 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juin 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 10 avril 1919 au 5 septembre 1920 - Affecté à l'aviation polonaise au sein de l'escadrille SPA 162, le 17 avril 1919 - Instructeur à l'école d'aviation de Varsovie, le 1er janvier 1920 - Rayé des contrôles du 27ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, classé hors cadres aéronautique au 4ème régiment d'aviation, le 10 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Rapatrié en France, le 5 septembre 1920 - En congé 3 ans sans solde - Pilote de la Compagnie de la Navigation Aérienne Franco-Roumaine, le 16 décembre 1920 - Affecté pendant cette période au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux - Période au centre d'Etudes de l'Aéronautique (Service des Avions) à Versailles du 15 octobre 1923 au 15 janvier 1924 - Brevet d'observateur en avion en date du 27 juillet 1925 - Affecté au 37ème régiment d'aviation volontaire pour le Maroc, le 9 août 1925 - Embarqué à Bordeaux sur le vapeur "Missouri" à destination de Casablanca, le 3 août 1925 - Affecté à la 7ème escadrille du Maroc du 8 août 1925 au 27 février 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 février 1926 - Nouveau congé sans solde - Période au 34ème régiment d'aviation du 21 février au 12 mars 1928 - Stage de tir à l'école de Cazaux du 6 au 12 mars 1928 - Démission de l'armée d'active, le 27 février 1929 - Promu Lieutenant de Réserve, le 25 juin 1929 - Effectue ses périodes de réserve au 34ème régiment d'aviation - Vainqueur de la Coupe Michelin avec 2631 km en 14 escales à la vitesse de 226 km/h, le 29 juin 1931 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 mars 1932 - Promu Commandant de Réserve, le 25 juin 1935 - Affecté comme chef pilote des établissements Hanriot de Bourges (Cher) du 17 mars 1937 au 1er août 1940 - Nommé lieutenant-Colonel de Réserve, le 25 juin 1938 - Colonel de l'inspection générale de l'Armée de l'Air - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1947 - Détaché au Ministère des Travaux publics, secrétariat général de l'aviation civile et commerciale, service de l'aviation légère et sportive - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 12 août 1916 : "Très bon pilote plein d'allant, accomplissant avec calme les missions les plus difficiles se dépense sans compter depuis quatre mois."

* Citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1916 : "Pilote plein d'audace et de sang-froid vient de se distinguer à plusieurs reprises au cours des dernières attaques. Volant toujours très bas pour permettre à son observateur une reconnaissance plus précise, a été à trois reprises différentes descendu par le tir de l'infanterie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 décembre 1916 : "Jeune pilote plein d'entrain qui depuis huit mois dans le secteur de Verdun, ne cesse de se prodiguer journellement. le 15 décembre, a survolé par 3 fois les lignes ennemies dans la même journée. Obligé d'atterrir après son 2ème vol à proximité du champ de bataille avec un appareil sérieusement atteint a demandé malgré l'heure avancée à repartir avec un autre avion. descendant alors excessivement bas malgré le feu des mitrailleuses ennemies, a permis à un observateur de rapporter des renseignements précieux."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Pilote d'une audace exceptionnelle. le 27 mai 1917, a abattu un avion allemand. le 28 a été grièvement blessé à la suite d'un combat qui s'est terminé par la chute de l'avion ennemi dans nos lignes -1 blessure - 3 citations". La présente nomination comporte l'attribution de la Médaille Militaire."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 21 avril 1918 : "Officier pilote d'une grande bravoure et d'une adresse exceptionnelles. Successivement pilote dans une escadrille de corps d'armée puis dans une escadrille de chasse, n'a cessé depuis deux ans de faire preuve des plus belles qualités militaires accomplissant avec un grand esprit de devoir et d'une audace remarquable les missions les plus délicates et les plus diverses. S'est affirmé pilote de chasse de 1er ordre en prenant part à un combat qu'i s'est terminé par la chute de l'avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 juillet 1918 : "4ème et 5ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de la 10ème armée en date du 19 juillet 1918 : "6ème et 7 ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 19 juillet 1918 : "Officier donnant le plus bel exemple d'entrain, de courage et de science de combat. Après s'être particulièrement distingué dans l'aviation de corps d'armée s'est revélé pilote de chasse de premier ordre entrainant à sa suite les jeunes pilotes de son escadrille. A remporté récemment sa 8ème victoire en incendiant avec un camarade de combat un Drachen ennemi - 1 blessure - 6 citations." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 juillet 1918 : "Officier pilote donnatn des preuves constantes d'une bravoure et d'une énergie magnifiques. A attaqué seul un Drachen et l'a incendié (9ème victoire) quelques jours après a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (10ème victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 septembre 1918 : "Officier pilote d'une bravoure splendide et d'une habilité hors de pair, ne cessant de fournir un effort magnifique. le 24 juillet 1918 au cours d'un déplacement de son escadrille, a forcé un biplace ennemi, a atterrir dans nos lignes. Le 9 août a incendié un Drachen (11ème, 12ème, 13ème victoires)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 27 septembre 1918 : "A obtenu sa 14ème victoire en incendiant le 6 septembre 1918 un Drachen ennemi - 1 blessure - 11 citations".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier pilote d'une valeur exceptionnelle le .... a incendié un Drachen ennemi (15ème victoire). Le ..... a incendié deux Drachens ennemis (16ème et 17ème victoires) - 1 blessure - Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre - 12 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier mettant sans cesse sa virtuosité de chasseur et ses qualités remarquables de pilote au service d'une énergie ardente et d'une bravoure magnifique. Recherchant constamment les combats les plus périlleux, augmente avec une rapidité splendide le nombre de ses victoires. Le ..... a abattu un avion de chasse (18ème victoire). Le .... a incendié un Drachen (19ème victoire) - 1 blessure - 13 citations"

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique pilote de chasse. Le 15 octobre 1918 malgré des circonstances atmosphériques tout à fait défavorables, a attaqué un Drachen et l'a incendié (20ème victoire)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 décembre 1918 : "Les 18 et 23 octobre 1918, a abattu deux avions ennemis remportant ainsi ses 21ème et 22ème victoires - 1 blessures - 15 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique exemple de valeur militaire ayant derrière lui un passé glorieux d'aviateur de chasse, a demandé a reprendre du service pour venir participer aux opérations du Maroc en 1925. Pilote d'une classe exceptionnelle, observateur averti, arendu dès son arrivée au régiment les plus beaux services. D'un allant indomptable, volant le plus possible, a exécuté de jour comme de nuit, en moins de 50 jours plus de 60 missions de guerre. le 6 septembre 1925, a participé aux bombardements de Chechaouen .... Le 4 octobre par l'opération de Bab Mizab a exécuté 5 bombardements de nuit et 2 bombardements de jour remarquablement réussis."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 juin 1940: "Pilote remarquable d'allant. Le 5 juin 1940 a contribué à abattre un avion ennemi". Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Slt René Dousinelle, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 14 avril 1917 au 25 octobre 1918 - A remporté neuf victoires homologuées et trois non homologuées ou probables pendant son affectation à la 48 - Photo droits réservés.

Slt René Paul Louis Dousinelle - Né le 2 juin 1891 à Maisons-Lafitte (Yvelines) - Fils de Louis François Charles Dousinelle et d'Amélie Marie Henriette Haumann - Domiciliée au 37, rue de Paris à Maisons-Lafitte (Yvelines) - Profession avant guerre Etudiant en lettres - Classe 1911 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2952 - Service militaire au 155ème régiment d'infanterie, à partir du 9 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 21 juillet 1913 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 4349 obtenu le 27 août 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay du 3 février au 19 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 311 du 19 mars au 6 avril 1917 - Détaché au RGA du 6 au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 14 avril 1917 au 25 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Citation n° 511 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 octobre 1917 - Citation n° 515 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 15 octobre 1917 - Citation n° 518 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 octobre 1917 - Affecté au 157ème régiment d'infanterie (détaché aviation), le 6 avril 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 25 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1918 - Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée en date du 12 août 1918 - Citation n° 11.921 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - A remporté neuf victoires homologuées et trois non homologuées ou probables - Affecté au SFA du 25 octobre 1918 au 20 août 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 mars 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Affecté au 47ème régiment d'infanterie (détaché aviation), le 30 avril 1920 - Passé en non disponibilité pour infirmités temporaires, le 11 août 1936 - Rayé des cadres, le 24 février 1940 - Décédé, le 28 janvier 1963 - Sources : Pam - LO - Liste PN - CCC N 311 - CCC N 48 / SPA 48 - FM Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 6 octobre 2015.

* Citation n° 511 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt René Paul Louis Dousinelle, pilote à l'escadrille N 48 , en date du 5 octobre 1917 : "Pilote très consciencieux, ayant beaucoup de mordant. En six mois de front, dans une escadrille de chasse, a livre de très nombreux combats et effectué plusieurs attaques de Drachen. Le 21 septembre 1917, a abattu un appareil ennemi qui est tombé en flammes."

* Citation n° 515 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt René Paul Louis Dousinelle, pilote à l'escadrille N 48, en date du 15 octobre 1917 : "Sous-officier plein d'allant, toujours prêt pour les missions importantes. A abattu, le 23 septembre 1917, un appareil ennemi (2ème appareil officiel)'

* Citation n° 518 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj René Paul Louis Dousinelle, pilote à l'escadrille N 48, en date du 27 octobre 1917 : "Excellent pilote de guerre. A abattu un avion ennemi, le 7 octobre 1917 (3ème appareil officiel).

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt René Paul Louis Dousinelle au 155ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 27 juillet 1918 : "Officier très conscencieux, d'une valeur morale au-dessus de tout éloge. Depuis près de 2 ans dans l'aviation de combat, a toujours fait preuve de bravoure dans l'exécution des missions le splus périlleuses et délicates. Au cours de nombreux combats, a abattu trois avions ennemis. Récemment, accompagné de deux jeunes pilotes, n'a pas hésité à attaquer une patrouille ennemie de onze biplaces de combat et en a abattu deux dans nos lignes (4ème et 5ème victoires). Une blessure, trois citations. La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme."

* Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée du Slt René Paul Louis Dousinelle, au 155ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 48, en date du 12 août 1918 : "Excellent chef de patrouille. Au cours d'une expédition, a livré de durs combats, à des escadrilles ennemies et a réussi à abattre deux avions allemands, remportant ainsi ses 6ème et 7ème victoires. Une blessure. Trois citations."

* Citation n° 11.921 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 : "Officier d'une conscience et d'une bravoure remarquables, modèle d'énergie et de volonté. Le 22 juillet 1918, a abattu son 8ème avion ennemi. Blessé à l'oeil d'un éclat d'obus, a continué son service et n'a consenti à aller se reposer que sur l'ordre formel de ses chefs. Une blessure antérieure. Quatre citations."

* Dates de ses 9 victoires homologuées : 21 septembre 1917 - 22 septembre 1917 - 7 octobre 1917 - 5 juin 1918 - 11 juin 1918 - 11 juin 1918 - 28 juin 1918 - 28 juin 1918 - 22 juillet 1918.

MdL Louis Léon Marius Chatain - Né le 11 mars 1888 à Paris 6ème (75) - Fils de Raymond Auguste Chatain et de Marie Rosalie Duc - Domiciliés au 10, rue des Beaux-Arts à Paris 6ème (75) - Profession avant guerre représentant de commerce des voitures "Unic" - Domicilié à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) - Classe 1908 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 234 - Engagé volontaire pour trois ans au 2ème régiment de Hussards à Senlis, le 19 novembre 1906 - Nommé Brigadier, le 13 juillet 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 novembre 1908 - Fin de service et passage dans la réserve, le 19 novembre 1909 - Mobilisé au 11ème régiment de Hussards, le 5 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 835 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 avril 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, du 20 au 28 avril 1915 - Pilote du GDE / RGA du 28 avril au 21 mai 1915 - Une victoire aérienne, en équipage avec le Ltt Albert Achard (obs), le 15 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 22 mai 1915 au 31 janvier 1916 - Citation n° 52 à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1915 - En mission du 20 au 28 juillet 1915 - Nommé Adjudant, le 21 octobre 1915 - En mission à la RGA du 1er au 21 novembre 1915 - En mission à la RGA du 15 au 29 décembre 1915 - Affecté à l'escadrille N 95 du Camp Retranché de Paris (future escadrille SPA 461) du 31 janvier 1916 au 2 mars 1917 - Détaché comme pilote réceptionnaire d'appareils auprès de la société Nieuport à Puteaux du 5 juillet 1916 au 30 juin 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er avril 1917 - Pilote du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 1er juillet 1917 au 4 avril 1919 - Démobilisé, le 4 avril 1919 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie coloniale d'Ivry, le 1er juillet 1917 - Affecté dans la réserve au 35ème régiment d'aviation d'observation - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1930 - Décédé en juillet 1943 - Photo transmise par Marc Labarta que je remercie pour son aide - Sources : Pam - FM Vaucluse - CCC MS 48 - CCC N 95 du CRP - JORF - Dernière mise à jour : 12 décembre 2015.

* Citation n° 52 à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1915 - Je n'ai pas trouvé le texte de cette citation.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Marius Léon Chatain au service aéronautique du Camp retranché de Paris, en date du 1er avril 1917 : "Très ancien pilote qui a toujours fait preuve des plus belles qualités d'audace, de calme et d'énergie. A livré aux avions ennemis vingt combats au cours desquels il a toujours eu l'avantage. A déjà été cité."

MdL Adolphe Marie Jean Baptiste Le Cour Grandmaison - Né le 6 juin 1890 à Verton (Loire-Atlantique) - Fils d'Henri Adolphe Le Cour Grandmaison et de Mathilde Anne Marie Halgan - Domiciliés au 16, rue Lascazes à Paris VIIème (75) - Classe 1910 - Recrutement de Nantes sous le matricule n° 2250 - Service militaire au 3ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1912 - Réformé pour ancienne pleurésie, le 5 octobre 1912 - Engagé volontaire, à Nantes, pour la durée de la guerre, le 6 août 1914 - Affecté au 16ème régiment de Dragons, le 6 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 22 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2175 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 28 décembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du (début) janvier au 4 février 1916 - Pilote du GDE du 4 février au 27 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 27 juin au 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 du 16 août au 23 septembre 1916 - Tué en combat aérien, aux commandes du Nieuport XXI n° 1706, à Moncourt, à 10 km au sud de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le 23 septembre 1916 - Inhumé tombe n° 37 dans le cimetière forestier de Moncourt - Photo transmise par la famille Le Cour Grandmaison via Jean-Paul Galliot que je remercie pour leur aide - Sources : Pam - MpF - FM Loire Atlantique - Liste brevets militaires - CCC N 75 - Aérostèles - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 31 décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Adolphe Le Cour Grandmaison, pilote à l'escadrille N 75 : "Admirable d'entrain et d'audace au cours d'une chasse, le 23 septembre 1916. A piqué sur un avion ennemi, l'a abordé et l'a entrainé dans sa chute."

Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide - Bob était le surnom du Cal Georges Alligné.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille MS 12, en date du 2 août 1915 : "Pilote remarquablement adroit et dévoué, a livré plusieurs combats aériens dont l'un a permis de capturer deux officiers et un avion ennemis. Volontaire pour toutes les missions délicates, a exécuté avec un plein succès trois missions spéciales particulièrement périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 mars 1916 : "Pilote incomparable de courage, d'adresse et d'énergie; le 26 février 1916, a réussi à abattre deux avions ennemis dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marie Navarre pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 avril 1916 : "Le 3 avril 1916, a abattu pour la 8ème fois, un avion ennmi dans nos lignes."

Sgt Paul Marie Alexandre de Larminat - Né le 23 septembre 1887 à Vertou (Loire-Atlantique) - Fils d'Henry Marie Etienne de Larminat (militaire) et d'Elisabeth Marie Thérèse Jeanne du Bochet de La Porte - Classe 1907 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule de recrutement n° 276 - Service militaire au 3ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Agent d'assurances - Mobilisé au 3ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 20 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MS 23 du 22 mai au 25 août 1915 - Observateur de l'escadrille C 61 du 25 août au 13 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2976 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 15 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1916 - Pilote du GDE du 10 août au 9 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 9 septembre 1916 au 16 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 avril 1917 - En mission du 27 février au 15 mars 1917 - Tué au combat lors d'un mitraillage de tranchées, aux commandes du Spad VII n° 1178, dans les environs de Bourg-et-Comin (Aisne), le 16 avril 1917 - Paul de Larminat repose dans le cimetière communal de Beaurieux (Aisne) - Sources : Pam - Liste PN - CCC de l'escadrille MS 23 - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 août 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Paul de Larminat, observateur à l'escadrille C 61, en date du 6 novembre 1915 : "Observateur plein de courage et d'entrain. S'est dépensé sans compter au cours des opérations, participant plusieurs fois par jour, sur sa demande, aux vols de protection exécutés sur le front et livrant aux avions allemands des combats presque quotidiens."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marie Alexandre De Larminat, au 3ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 26 avril 1917 : "Officier pilote d'un rare mérite, dévoué et conscencieux autant qu'intrépide et audacieux. S'est distingué lors de plusieurs combats aériens. Au cours des récentes opérations de mars et avril 1917, a fait preuve des plus belles qualités militaires, en accomplssant dans les conditions les plus périlleuses, une série de reconnaissances à faible altitude qui ont donné les meilleurs résultats. Déjà cité à l'ordre."

Sol Georges Alligné - Né le 6 février 1891 à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Fils d'Edmond Laurent Alligné et d'Elisabeth Rauen - Domiciliés au 8 bis, rue Jannot à St-Denis (Seine-St-Denis) - Classe 1911 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4803 - Classé soutient indispensable de famille, le 4 septembre 1912 - Appelé pour le service militaire, au titre de la section d'ouvriers d'artillerie du 10ème régiment d'artillerie à Pied, le 10 octobre 1912 - Mécanicien de la RGAé du 29 janvier au 3 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MS 48 / N 48 du 3 avril 1915 au 22 mai 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 30 mai au 14 juin 1915 - En mission du 2 au 8 septembre 1915 - Parti à Bar-le-Duc, le 10 mars 1916 - Rayé des contrôles de l'escadrille N 48, le 22 mai 1916 - Détaché au titre des établissements Delaunay-Belleville à St-Denis, à compter du 12 juin 1916 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté à la 6ème section d'ouvriers d'aviation, le 9 décembre 1922 - Affecté à la 6ème compagnie du 1er groupe d'ouviers d'aéronautique - Domicilié au 88, rue Danton à Courbevoie (Hauts-de-Seine), à compter du 28 janvier 1923 - Classé en affectation spéciale au titre de la société St-Chamont Granat, au 10, rue Caumartin à Paris (75), le 23 décembre 1930 - Rayé de l'affectation spéciale, le 15 octobre 1932 - Domicilié au 84 rue Danton à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 7 mars 1933 - Classé en affectation spéciale au titre de la société St-Chamont Granat, au 219, boulevard St-Denis à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 24 mai 1938 - Rayé de l'affectation spéciale, le 31 mars 1939 - Classé en affectation spéciale pour trois mois au titre de la société St-Chamont Granat, au 219, boulevard St-Denis à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 16 septembre 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Seine - Dernière mise à jour : 28 novembre 2018 - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

 

Photo du Ltt Jean Thobie

Ltt Jean Alexandre Marie Thobie - Né le 27 juin 1894 à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Marie Alexandre Thobie et de Fanny Girardin - Domiciliés au 7, boulevard de la République à Villefranche-sur-Saône (Rhône) avant Guerre puis à St-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire) après guerre - Classe 1913 (engagement) - Recrutement de Châlon-sur-Saône sous le matricule n° 1207 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 septembre 1913 - Rejoint l’école, le 6 novembre 1913 - Promotion "La Croix du Drapeau" - Victime d’un accident lors de la chute de son cheval, a été atteint au genou avec plaie sans lésion de l’articulation, le 6 mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l’escadrille N 62 du 13 janvier 1916 au 16 janvier 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 avril 1916 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 2 mai au 3 juin 1916 – Le 22 octobre 1916, pendant une mission de reconnaissance photo sur Roye - St-Quentin - Péronne, le Sgt Hébert, en équipage avec le Ltt Jean Thobie, livre un violent combat contre 6 biplaces (Roland) dans les environs de Gricourt. Un des assaillants est touché et s'échappe en piquant. Soudain, quatre Albatros se mêlent à la bagarre et c'est maintenant contre 9 adversaires que l'équipage de la N 62 combat pour survivre. Thobie touche un Albatros qui glisse sur l'aile et ne se rétablit qu'à très basse altitude. Au-dessus de Cartigny, deux Albatros supplémentaires s'invitent à la bagarre. Dix contre un ! Par chance, ils soutiennent le combat jusqu'à Péronne. Quand les Allemands quittent la zone, le Sopwith 1A2 de la N 62 a été touché par 15 balles. Une traverse et une hauban ont été tranchées, 2 cordes à piano coupées. Un des projectiles a coupé le bout du nez de Hébert. Ce n'est pas passé loin cette fois ! Pour en rajouter, leur avion est mitraillé par les troupes au sol quand ils passent les lignes à 1000 m d'altitude. Après 1h30 de vol, ils rentrent au terrain de Chipilly sains et saufs. Il faudra 4 jours à la mécanique pour remettre en état de vol le Sopwith - Citation n° 401 à l’ordre de l’armée, en date du 17 octobre 1916 - Cette décoration sera remise sur le front des troupes, le 12 novembre 1916 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6 ème armée, en date du 15 décembre 1916 - Passé élève pilote à l’école d’aviation militaire de Buc, le 16 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6460 obtenu à l’école d’aviation militaire de d’Avord, le 19 mai 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 juillet 1917 - Pilote du GDE du 17 juillet au 10 août 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 10 août 1917 au 26 octobre 1917 - Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 - Transféré sur l’hôpital du Grand Palais à Paris, du 3 novembre 1917 au (4 ème trimestre) 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 67 du (4 ème trimestre) 1917 au 13 février 1918 - Convoyage d’un avion depuis la RGA du 13 au 22 janvier 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 48 du 13 février au 6 juillet 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 156 du 1 er août 1918 au 27 mars 1919 - Commandant de l’escadrille SPA 155 du 27 mars 1919 au 14 avril 1919 - Elève de l’école d’application de cavalerie - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation de Lyon, le 20 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d’aviation de chasse de Châteauroux, le 1 er juin 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d’aviation, le 7 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Affecté à l’inspection générale des forces aériennes à Paris, le 1er avril 1930 - Affecté à l’aéronautique militaire française en Indochine, le 9 août 1932 - Embarqué à Marseille, le 21 décembre 1932 - Débarqué le 30 janvier 1933 - Commandant du groupe d’aviation stationné à Tong (Tonkin) - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1934 - Séjour colonial prolongé d’un an, à compter du 11 juillet 1936 - A son retour en métropole, sera affecté à la base aérienne 138 - Officier de la Légion d’Honneur, le 1er janvier 1936 - Blessé au cours d’un accident aérien, à été éjecté de la carlingue au cours d'un cheval de bois, le 25 mars 1938 - Affecté aux formations aériennes de l’Afrique occidentale française (AOF), le 6 mars 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Embarqué à Marseille, le 4 mai 1939 - Blessé au cours d’un cheval de bois au décollage d’une mission de nuit sur le terrain de Bamako, le 27 mars 1940 - A été blessé à l’épaule droite et au genou droit avec plaie du pavillon de l’oreille - Nommé Colonel - Totalise 2057 heures de vol, au 30 octobre 1961 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1961 - Domicilié au 32, rue Desaix à Paris 15 ème (75) - Décédé au 1, place Alphonse Laveran à Paris 5 ème (75), le 18 juillet 1977 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires – Fiche matricule du département de Saône-et-Loire - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 67 - CCC de l’escadrille SPA 48 - CCC de l’escadrille SPA 156 - CCC de l’escadrille SPA 155 - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 21 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 : "Pour sa belle conduite à la charge de Rethel, un cavalier ayant été grièvement blessé, l’a hissé sur son cheval et sous un feu violent, l’a porté à l’abri."

*Citation n° 401 à l’ordre de la 6ème armée du Ltt Jean Thobie, observateur à l’escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Observateur de premier ordre. Dans l’aviation depuis dix mois, y a rendu de précieux services. Le 22 septembre, a accompli une reconnaissance à longue portée parcourant plus de 300 kilomètres au-dessus des lignes allemandes, dans une zone sillonnée par les avions de chasse ennemis."

*Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 15 décembre 1916 : "Excellent observateur, plein d’allant. A accompli remarquablement de nombreuses reconnaissances à très longue portée. Le 22 octobre 1916, est rentré avec un appareil criblé de balles, étant seul à 40 km à l’intérieur des lignes ennemies, a attaqué dix avions ennemis qui le gênaient dans l’accomplissement de sa mission ; en a forcé deux à atterrir désemparés et a dispersé les autres."

*Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 : "Officier de grande valeur, excellent pilote. Le 4 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."

 

Photo du Cal Adolphe Simonet

Cal Adolphe Marie Victor André Simonet - Né le 28 octobre 1888 à Guéret (Creuse) - Fils d'Adolphe Hippolyte Simonet et de Blanche Marie Aimée Elisabeth Gaumet - Domiciliés à St-Silvain (Creuse) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1908 - Recrutement de Guéret (Creuse) sous le matricule n° 1201 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 23ème régiment de dragons, le 1er octobre 1909 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 21 février 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Domicilié rue Pont Royal à Laon, à compter du 4 juillet 1913 - Affecté, dans la disponibilité à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 28 juillet 1913 - A effectué une période d'exercices à la 20ème section de secrétaires d'état-major du 22 septembre au 14 octobre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale à la 20ème section, le 3 août 1914 - Affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 21 janvier 1915 - Secretaire à l'escadrille MS 48 du 27 mars 1915 au 28 février 1916 - Désigné comme élève pilote, le 24 janvier 1916 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire de Dijon, le 28 février 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école de Dijon - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy pour passer son brevet de pilote militaire, le 15 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 mai 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 27 mai 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaire n° 44 du Crotoy (Somme), le même jour - S'est tué avant d'avoir obtenu son brevet de pilote militaire - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Creuse - CCC de l'escadrille MS 48 - MpF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2019.

 

Morane-Saulnier type LA n° MS 188 de l'escadrille MS 48 - Les soldats mécaniciens Alligné et Verdier posent devant l'avion qu'ils sont chargés de ravitailler, d'entretenir et de réparer - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille MS 48 a stationné sur place du 31 mars au 22 avril 1915 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne François de Thonel d'Orgeix, commandant de l'escadrille N 48, pose aux commandes du Ponnier M 1 sur le terrain d'aviation de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) en janvier 1916 - Remarquez la large casserole d'hélice, un équipement qui ne devait pas faciliter le refroidissement du moteur - Le pilotage de cet avion s'est revélé extrêmenent dangereux, principalement en raison du sous-dimensionnement de la dérive qui rendait l'avion particulièrement instable en évolution - Photo Henri Lebouc transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Jean Navarre pose à bord du Ponnier M 1 pendant son court passage du 1er au 24 février 1916 au sein de l'escadrille N 48 - Cette photo a probablement été prise sur le terrain de Lunéville à la mi février 1916 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Ponnier M 1 du Slt Jean Navarre de passage sur le terrain de Lunéville (54) en mai 1916 - Le pilote avait été détaché à la MS 48, qui stationnait sur place, du 1er au 24 février 1916 - La casserolle d'hélice a été enlevée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Slt de Castex conservée dans le fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris.

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L'Adj Jean Navarre pose en compagnie du Sgt Jacques Costa, pilote convoyeur de la RGA et ancien pilote de l'escadrille MF 8, devant le Ponnier M 1 de l'As au début de 1916 - Il s'agit probablement du terrain de Lunéville - La date inscrite sur la photo est celle de la dédicace envoyée ultérieurement - Photo famille Costa que je remercie pour son aide.

Deux vues du Ponnier M 1 n° 10 - Cet avion, construit à seulement 20 exemplaires, était très instable et pratiquement incontrôlable en piqué - Jean Navarre, qui a fait un court séjour au sein de l'escadrille N 48, l'a utilisé en mission pendant une période très courte tant son pilotage était difficile - Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Les chiens de l'escadrille MS 12 - De gauche à droite, leurs maîtres : MdL Louis Chatain - Ltt Paul de Peuty - Adj Joseph Sadi-Lecointe - Ltt Gaston de Boutigny - Slt Edmond Darsonville - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

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Départ pour une mission de chasse d'un Nieuport 10 de l'escadrille N 48 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

Départ en mission matinale d'un Nieuport 10 de l'escadrille N 48 pendant l'hiver 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille N 48 en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Vincent Besombes que je remercie pour son aide.

Ltt Armand Galliot de Turenne, pilote de l'escadrille N 48 - Né le 2 avril 1892 au Mans, il entre en service actif, le 30 avril 1908 au 21ème régiment de Dragons de Saumur - Passe dans l'aviation à partir de juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2135 en date du 21 décembre 1915 - Il totalisera 15 victoires homologuée à la fin de la 1ère guerre mondiale - Son Nieuport 11 porte son emblème personnel, un cor de chasse orné du blason de la maison "de Turenne" - Le cor de chasse est une allusion à son affectation initiale au 10ème bataillon de chasseurs où il a fait ses premières armes - Cette photo date de la mi 1916 - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 87 / 2057 origine Rougevin-Baville.

Ltt Armand de Turenne, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 13 juin 1916 au 12 janvier 1918, pose aux commandes de son Nieuport 11 orné du blason de la maison De Turenne - Photo droits réservés.

Pilotes et observateurs de l'escadrille N 48 en fin 1915 - Photo Joseph Lecou mécanicien avion et auto de l'escadrille N 48 transmise par son petit-fils Hervé que je remercie pour son aide.

Les pilotes de l'escadrille N 48 à Lunéville en 1916. L'escadrille 48 a stationné sur ce terrain du 22 avril 1915 au 16 août 1916 - Parmi eux : Cne François de Thonel d'Orgeix (au centre devant l'hélice) - Ltt Augustin Lahoulle (assis au premier rang à gauche) - Ltt Paul d'Arguéeff (assis dans le fauteuil en 2ème position à partir de la droite) - Ltt Armand Galliot de Turenne (avec la badine sous le bras) - Si vous pouvez nommer les autres pilotes ou Si vous détenez une photo plus nette, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo transmise par le colonel Armand Galliot de Turenne à l'escadron 2/7 "Argonne".

Nieuport 10 n° 1520 de l'escadrille N 48 tombé dans la forêt de Blamont, le 9 août 1916 - Les deux membres d'équipage qui occupaient cet avion, le Sgt Raymond Boudou et le Ltt Henri de Rolland, ont été blessés et faits prisonniers - Photo droits réservés.

Nieuport 10 n° 1520 de l'escadrille N 48 tombé dans la forêt de Blamont, le 9 août 1916 - Les deux membres d'équipage qui occupaient cet avion, le Sgt Raymond Boudou et le Ltt Henri de Rolland, ont été blessés et faits prisonniers - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Nieuport 10 n° 1520 de l'escadrille N 48 tombé dans la forêt de Blamont, le 9 août 1916 - Les deux membres d'équipage qui occupaient cet avion, le Sgt Raymond Boudou et le Ltt Henri de Rolland, ont été blessés et faits prisonniers - L'avion a été redressé par les Allemands - Photo droits réservés.

Nieuport 10 n° 1520 de l'escadrille N 48 tombé dans la forêt de Blamont, le 9 août 1916 - Les deux membres d'équipage qui occupaient cet avion, le Sgt Raymond Boudou et le Ltt Henri de Rolland, ont été blessés et faits prisonniers - Les allemands, qui viennent de redresser l'appareil, s'apprêtent à l'évacuer - Photo droits réservés.

SPAD VII de l'escadrille N 48 accidenté à l'atterrissage ou au décollage pendant l'hiver 1916-1917 - Cet appareil présente la particularité avoir été équipé de 2 mitrailleuses Lewis supplémentaires fixés à l'emplanture des mats intermédaires d'ailes - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad XIII de l'Adj Jacques Roques en 1917 - Ce pilote avait le numéro d'identification "7" que l'on retrouvera sur tous ses avions - Photo Archives de l'escadron de chasse 2/7 "Argonne"

Popote des pilotes sur le terrain de Lhéry (51) - L'escadrille 48 a stationné sur ce terrain du 17 mars au 8 juillet 1917 - De gauche à droite : Sgt René Dousinelle, Sgt Marcel Graviere-Silvere, Adj jacques Roques, Sgt Gilbert de Guingand - Photo base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Cne Georges Matton, commandant l'escadrille N 48, du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917, date de sa mort au combat, pose à coté de son Nieuport 17 en fin d'année 1916. Le coq peint sur le camouflage deux tons (marron et vert) n'est pas encore entouré d'un cercle bleu. Photo Collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 de l'escadrille N 48 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 de l'escadrille N 48 pendant l'hiver 1916-1917 - L'avion porte un numéro "3" ou "8" sur le haut de la dérive - Il s'agit peut-être du Nieuport 17 n° 1930 présenté plus bas - Photo base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Nieuport 17 du Ltt Guillaume Busson de l'escadrille N 48 pendant l'hiver 1916-1917. Le coq est peint dans un cercle bleu très clair - Photo base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Alignement des SPAD VII et Nieuport de divers types des unités déployées sur le terrain de La Noblette, le 16 février 1917 - De gauche à droite, les avions des escadrilles N 38, N 78, N 31 et N 48 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII du Cne Robert Matton, commandant de l'escadrille N 48, sur le terrain de la Noblette, le 16 février 1917 - Le Cne Robert Matton a été commandant de l'escadrille du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Ltt Armand Galliot de Turenne pilote de l'escadrille SPA 48 - Il est à l'origine, avec le Cne Georges Matton, du choix de l'insigne - Photo Archives Jean Noël que je remercie pour son aide.

Les pilotes des escadrilles SPA 48 et SPA 153 prennent un peu de temps libre sur le terrain de Montdidier, à la fin mars 1918 - A l'arrière plan, on peut voir deux SPAD VII et un SPAD XIII de l'escadrille SPA 48 - Bientôt, ils reprendront les missions de mitraillages des tranchées du front franco-anglais - En étudiant les pertes et les permissions, Christophe Cony a pu dater cette photo entre le 7 mars et le 29 mai 1918, plus précisément, les 28 et 29 mars 1918 pour les missions de mitraillage des troupes au sol.
De gauche à droite : Cne Jean Gigodot (cdt SPA 153) - MdL Michel Bellaigue (SPA 153) - Sgt Roger Caël (SPA 48) - Adj Auguste Binoche (SPA 48) - Slt André Barcat (SPA 153) - Sgt Raymond Boudou (SPA 48) - MdL Georges Halberger (SPA 153) - Slt Gilbert de Guingand (SPA 48) - Sgt Rémy Morel (SPA 153) - Cal Alexandre Mercier (SPA 48) - Slt Robert Bajac (SPA 48) - MdL Jean-Marie Danglade (SPA 48) - Photo Archives EC 2/7 "Argonne" et tous mes remerciements à Christophe Cony pour la datation de cette photo.

Spad XIII de l'Adj Jacques Roques de l'escadrille SPA 48 en 1918 - Photo Archives de l'escadron 2/7 "Argonne"

Spad VII "Nemesis III" de l'escadrille N 48 en 1917 - Cet avion était habituellement piloté par le Ltt Robert Bajac - Photo SHD de Vincennes / n° du cliché B 82 / 4349 / Origine Jacques Roques.

Slt Robert Bajac, pilote de l'escadrille SPA 48, aux commandes de son Spad XIII, baptisé "Nemesis V" - Photo Archives EC 2/7 "Argonne"

Une vue de détail du coq peint sur le Spad XIII du Ltt Gardet - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 82 / 4363 - Origine Jacques Roques.

Fuselage du Spad XIII du Sgt Jacques Roques de l'escadrille SPA 48 en 1918 - En plus, du numéro d'identification "7" au sein de l'unité, l'avion portait un insigne personnel concernant une tête féminine ornée de cocardes tricolores - Voir le dessin de cet insigne dans le rubrique des décorations - Voir le dessin de détail dans la rubrique insignes - Photo SHD section Air de Vincennes - n° B 88 / 2255 - Origine Jacques Roques.

SPAD XIII n° x715" codé "15" de l'escadrille SPA 48 pendant l'été 1918 - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Autre vue du Spad XIII de l'Adj Jacques Roques de l'escadrille SPA 48 en 1918 - Photo Archives de l'escadron 2/7 "Argonne".

Adj Robert Bajac, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 24 avril 1916 au (2ème trimestre 1919) pose à côté de son SPAD XIII codé "8" en 1918 - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Accident d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 48 - Il est fort à parier qu'il s'agisse de l'accident mortel survenu au Slt Gilbert de Guingand, le 22 octobre 1918 - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

SPAD XVII n° 743 (ou 745) à moteur 300 HP de l'escadrille N 48 pendant le 2ème trimestre 1919 - Photo Nicolas Bouisson transmise par Pascal Ordoquy que je remercie pour son aide.

SPAD XII codé "10" de l'escadrille SPA 48 en 1918 - Photo collection Albin Denis.

SPAD XIII codé "1" du Cne Gilbert Sardier, chef de l'escadrille SPA 48 en 1918 - Le pilote photographié n'est pas Sardier mais un sous-lieutenant qui voulait conserver un souvenir - Photo droits réservés.


Nieuport 17 n° 1930 à moteur Clerget

Nieuport 17 n° 1930 à moteur Clerget de l'escadrille N 48 photographié juste après sa capture car il posséde encore l'ensemble de ses marquages. Son pilote l'a posé en territoire tenu par les Allemands vraisemblablement en 1916. Cette photo et celle juste en dessous permettent de détailler l'ensemble des marquages de l'unité à cette époque. Le chiffre "3" qui donne en théorie l'ordre du pilote dans l'unité est reporté sur les flancs, et le sommet du fuselage, sur l'aile supérieure et très certainement sur l'aile inférieure. Je ne suis pas arrivé à identifier le pilote initial de cet appareil. Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Le même Nieuport 17 n° 1930 de l'ex-escadrille N 48 - Les couleurs tricolores de queue et d'ailes ont été remplacées par les croix gothiques. Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1930 à moteur Clerget

Les Allemands ont transféré l'avion à la Jagdstaffelschule (école de pilotage) de Valenciennes / Famars (59). Seul la tête de coq atteste de l'ancienne appartenance de l'avion à la N 48. Le cercle de fuselage a disparu - Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

Les Allemands ont transféré l'avion à la Jagdstaffelschule (école de pilotage) de Valenciennes / Famars (59). Seul la tête de coq atteste de l'ancienne appartenance de l'avion à la N 48. Photo collection Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Ponnier M 1 piloté par Jean Navarre pendant son court passage du 1er au 24 février 1916 au sein de l'escadrille N 48 - Il y a de fortes probabilités que ce pilote ait utilisé cet avion à partir du terrain de Lunéville à la mi février 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 du Slt Armand de Turenne à la mi-1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 1930 à moteur Clerget codé "3" de l'escadrille N 48 tel qu'il était juste après sa capture par les Allemands - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 14XX du Ltt Georges Matton, pilote de l'escadrille N 48 du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917, représenté tel qu'il était à la fin de l'année 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 2186 baptisé "Ferme et Fort" du Slt Armand de Turenne - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII codé "5" du Ltt Georges Matton, pilote de l'escadrille N 48 du 8 octobre 1916 au 10 septembre 1917 - Il a été tué au combat, aux commandes du Spad VII n° 2416, dans les environs de Couckelaere (Belgique), le 10 septembre 1917 - Il était alors commandant de cette unité - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "2" de l'Adj René Montrion, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 4 du Pilote de l'escadrille SPA 48 du 6 avril 1917 au 28 juin 1918 - Onze victoires homologuées - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "4" baptisé "Le Marsouin 6" du Slt Gilbert Deguingand - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII n° 535 du Cne Armand de Turenne, pilote de l'escadrille SPA 48 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "1"' du Ltt Gilbert Sardier, commandant de l'escadrille SPA 48 à compter du 23 juillet 1918 - Dessin david Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Casque de vol Roold du Sol Georges Alligné - Il a été mécanicien de l'escadrille MS 48 / N 48 du 3 avril 1915 au 22 mai 1916, puis détaché au titre des établissements Delaunay-Belleville à St-Denis, à compter du 12 juin 1916 - Collection Vincent Besombes, président du comité de Rodez du Souvenir Français, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Casque de vol Roold du Sol Georges Alligné - Il a été mécanicien de l'escadrille MS 48 / N 48 du 3 avril 1915 au 22 mai 1916, puis détaché au titre des établissements Delaunay-Belleville à St-Denis, à compter du 12 juin 1916 - Collection Vincent Besombes, président du comité de Rodez du Souvenir Français, que je remercie pour son aide.

Calot du Slt Robert Jean Paul Bajac, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 24 avril 1916 au (2ème trimestre 1919) - Photo fond Daniel Porret (+).

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument aux Morts du village de Tincourt-Boucly (80) - Sous ce monument se trouve une crypte où est inhumé le comte Edouard Lucien Marie de Thieffries de Layens ainsi que son frère et d'autres soldats du village. Cette crypte a été fermée lors de la réinhumation. La famille de Layens possédait une propriété dans le village. Photo et légende de Jacques Foure-Lariviere.

MdL Edouard Lucien Marie de Thieffries de Layens - né à Montpellier (Hérault), le 24 janvier 1893 - Entré en service actif au 14ème régiment de train des équipages, le 8 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 840 en date du 20 avril 1915 - Ecole d'Avord, jusqu'au 27 avril 1915 - Division Morane Saulnier du 3 mai au 8 juillet 1915 - Escadrille N 48 du 8 juillet au 29 décembre 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien aux commandes d'un Ponnier M 1, le 29 décembre 1915 - Décédé de ses blessures à l'hôpital militaire de Lunéville, le même jour.

Caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail du fronton du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Intérieur du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, marquis d'Aubepeyre, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Intérieur du caveau de la famille de Turenne dans le cimetière de la commune de Rivière-sur-Tarn (Aveyron) - Le Col Armand de Turenne, marquis d'Aubepeyre, l'As de la Grande Guerre aux 15 victoires homologuées y repose - Il s'est marié avec Alice Aimée Anna Décrion, le 24 juin 1920 - Elle repose à ses côtés - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Cne Paul d'Arguéeff - pilote - Né le 1er mars 1887 à Yalta (Crimée / Russie) - Fils de Wladimir d'Arguéeff et de Alexandra Dénarious - Formé à l'école militaire des cadet d'Odessa - Engagé dans l'armée française, au 131ème RI, en août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2573 en date du 30 janvier 1916 - Différentes mutations : 131ème RI - 331ème RI - Brevet de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - GDE - Pilote de l'escadrille N 48 - Mission en Russie - Escadrille SPA 124 à partir du 12 mai 1918 - A volé sur le Spad XIII n° 4872 codé "19" - Légion d'Honneur, le 2 mai 1915 - Croix de Guerre 14-18 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1914 et le 2 mai 1915 - Il termine la guerre avec 11 victoires homologuées - Après la guerre, il devient pilote de la compagnie Franco-Roumaine - Il perds la vie aux commandes d'un Potez, le 30 octobre 1922 - Le Cne Paul d'Arguéeff repose dans le carré militaire du cimetière du Bourget - Photo Eléna Naumova que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Paul d'Arguéeff - pilote - Né le 1er mars 1887 à Yalta (Crimée / Russie) - Fils de Wladimir d'Arguéeff et de Alexandra Dénarious - Formé à l'école militaire des cadet d'Odessa - Engagé dans l'armée française, au 131ème RI, en août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2573 en date du 30 janvier 1916 - Différentes mutations : 131ème RI - 331ème RI - Brevet de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - GDE - Pilote de l'escadrille N 48 - Mission en Russie - Escadrille SPA 124 à partir du 12 mai 1918 - A volé sur le Spad XIII n° 4872 codé "19" - Légion d'Honneur, le 2 mai 1915 - Croix de Guerre 14-18 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1914 et le 2 mai 1915 - Il termine la guerre avec 11 victoires homologuées - Après la guerre, il devient pilote de la compagnie Franco-Roumaine - Il perds la vie aux commandes d'un Potez, le 30 octobre 1922 - Le Cne Paul d'Arguéeff repose dans le carré militaire du cimetière du Bourget - Photo Eléna Naumova que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Paul de Larminat, tué au combat lors d'un mitraillage de tranchées, aux commandes du Spad VII n° 1178, dans les environs de Bourg-et-Comin (Aisne), le 16 avril 1917 - Paul de Larminat repose dans le cimetière communal de Beaurieux (Aisne) - Photos Ludovic Spy que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt René Dousinelle, pilote de l'escadrille N 48 / SPA 48 du 14 avril 1917 au 25 octobre 1918 - René Dousinelle repose dans le cimetière communal de Maisons-Laffitte (78) depuis 1963 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Autre photo de la tombe de la famille Dousinelle dans le cimetière communal de Maisons-Laffitte (78) - L'As René Dousinelle y repose depuis 1963 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Maison où a vécu le Slt René Dousinelle, l'As de l'escadrille N 48 / SPA 48 au 37, rue de Paris à Maisons-Laffitte (Yvelines) - Il a été pilote de cette unité du 14 avril 1917 au 25 octobre 1918 et a remporté neuf victoires homologuées et trois non homologuées ou probables - Photos Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Marcel Claude Emile Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils de Marcel Haegelen et de Marie Chapuis - Avant guerre représentant en automobiles - Engagé au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 en date du 10 janvier 1916 - Pilote des escadrilles MF 8 - SPA 103 - SPA 100 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 16 citations à l'ordre de l'Armée - Après guerre chef pilote de la société aéronautique Hanriot - Commandant de l'école des bimoteurs de la base d'Avord en 1940 - Décédé à l'hôpital du Val-de-Grâce, le 25 mai 1950 - Marcel Haegelen repose au cimetière de Ris-Orangis - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Victor Joseph Pierre Morel - Né le 10 décembre 1886 à St-Laurent-de-Tarregatte (Manche) - Fils de Charles Emmanuel Morel et de Marie Neveu - Classe 1906 - Recrutement de Granville (Manche) sous le matricule n° 165 - Service militaire à la 10ème section d'infirmiers militaires, à compter du 8 octobre 1907 - Réformé par la commision spéciale de Rennes pour fracture de la jambe gauche avec raccourcissement de 4 cm, le 14 octobre 1907 - Osteïte tuberculeuse ancienne du tibia droit et exostose de l'os iliaque gauche - Profession avant guerre Cultivateur - Reconnu apte au service auxiliaire pour faiblesse par le conseil de révision de la manche, le 8 décembre 1914 - Affecté au 136ème régiment d'infanterie, le 18 avril 1915 - Affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 22 juillet 1915 - Affecté au 136ème régiment d'infanterie, le 13 août 1915 - Affecté au 25ème régiment d'infanterie, le 26 janvier 1916 - Classé apte aux armées par la commision de réforme de Cherbourg, le 25 septembre 1917 - Reconnu apte à servir dans l'armée d'Orient par la commision de réforme de Cherbourg, le 20 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 13 février 1918 - A Lyon-bron, jusqu'au 23 février 1918 - Affecté à la DPTA (dépot du personnel technique de l'aviation) du 23 février au 5 mars 1918 - Affecté au Parc 115 pour transfert au GC 18 du 5 au 7 mars 1918 - Manutentionnaire de l'escadrille SPA 48 du 7 mars 1918 au 26 février 1919 - Evacué sur l'hôpital, le 21 février 1919 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'hôpital auxiliaire 107 (école normale) de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 26 février 1919 - Aurait été démobilisé, le 30 mars 1919 - Victor Morel repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 48 - Fiche matricule du département de la Manche - MpF - Dernière mise à jour : 17 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du Ltt Jean Marie Georges de Salmon de Loiray - Pilote de l'escadrille N 48 du 15 janvier au 19 mars 1916 - Tué au cours d'un accident aérien près du terrain d'aviation du Champ de Mars à Lunéville, le 19mars 1916 - Jean de Salmon de Loiray repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 24 octobre 2017.

 

 

Remerciements :

- M. Ludovic Spy pour l'envoi des photos de la tombe de Paul de Larminat.
- M. Jean Noël pour avoir guidé nombre de passionnés sur le chemin de l'histoire.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos du Cne Georges Matton et de la maison de René Dousinelle.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils couleurs des différents avions de l'escadrille 48.
- M. Hervé Lecou pour l'envoi des photos prises par son grand-père Joseph, mécanicien de l'escadrille N 48.
- M. Jacques Fouré-Larivière pour l'envoi de ces photos.
- M. Gregory Van Wyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Paul Milliand pour l'envoi des photos prise par M. Paul Cottave-Claudet, son grand-père.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos du Spad XIII de Robert Bajac.
- M. Pascal Ordoquy pour la communication des archives de Nicolas Bouisson, son grand-père.
- M. Jean Vaissade pour l'envoi des photos du MdL Georges Viallet, son grand oncle.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Christophe Cony pour la datation de la photo réunissant les pilotes des escadrilles SPA 48 et SPA 153.
- Mme Eléna Naumova pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Paul d'Arguéeff.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage de la SPA 48.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alain Octavie pour l'envoi de ses photos de la tombe de René Dousinelle.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des états des services et photo du Cne Yves Rolland de Chambaudoin d'Erceville.
- M. Marc Labarta pour l'envoi de la photo de Louis Chatain.
- la famille Le Cour Grandmaison pour la mise à disposition des photos du MdL Adolphe Le Cour Grandmaison.
- M. Jean-Paul Galliot pour l'envoi des photos du MdL Adolphe Le Cour Grandmaison.
- M. Régis Biaux pour les photos du caveau de la famille de Turenne.
- M. Alain Nicotera pour l'envoi des photos de la tombe de Marcel Haegelen.
- M. Pierre Yves Lebouc pour l'envoi des archives d'Henri Lebouc, son grand-père.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du Nieuport 17 n° N 1930.
- M. Vincent Besombes pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Olivier Housseaux pour ses précisions sur l'atterrissage du Ltt Guillaume Husson.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Historique de la 7ème escadre de chasse 1912-1979 en 2 tomes par le Cne Michel Caplet et l'Adc Guy Vaugeois publié par le SHAA de Vincennes en 1989.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées Françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet de la bibliothèque numérique Gallica de la BNF - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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