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Insignes peints
sur les fuselages

Premier insigne de l'escadrille C 51 - Il s'agit en fait de l'ancre, symbole des troupes coloniales, rappel du rattachement de l'unité au 1er corps d'armée colonial, à partir du 1er trimestre 1915 - Epoque C 51 - Dessin Albin Denis.

Second insigne de l'escadrille 51 - Deux ancres des troupes coloniales entrecroisées et posées sur des ailes déployées - Epoques SOP 51 et SAL 51 - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille C 51 a d'abord adopté comme emblème, l'ancre des troupes coloniales, une manière de rappeler qu'elle était unité organique du 1er corps d'armée colonial. Viendra ensuite un insigne composé de deux ancres entrecroisées de la même origine, posées sur des ailes déployées.

Historique

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 51

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 51

Insigne de l'escadrille SAL 51 en argent - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Cette escadrille a adopté, comme insigne, la tête de Napoléon dans l'immédiat après guerre. Si vous possédez cet insigne dans votre collection, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

Insigne de la 1ère escadrille du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) probablement dans les années 30 - Fabrication par Ch. Pignol de Metz (Moselle) - L'insigne précédent était la tête de Napoléon - Photo droits réservés.

Autre insigne de la 1ère escadrille du 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) probablement dans les années 30- Fabrication par Ch. Pignol de Metz (Moselle) - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

Insigne possible de la 1ère escadrille du GR I/38 de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) entre 1932 à 1938 ou une erreur de fabrication de précédent insigne, celui de la 1ère escadrille du 38ème RAM - Fabrication par Ch. Pignol de Metz (Moselle) - Si un lecteur peut préciser, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 51

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille du GB I/38 - Insigne collection Louis Brugnerotto que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille du GB I/38 - Valable de 1938 à 1942 - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

Insigne du GB I/38 valable du 1er janvier 1938 au 30 novembre 1942 - Ce groupe était composé de 2 escadrilles héritières des traditions des SAL 51 et BR 260 de la Grande Guerre - Fabrication Sainson Grenoble - Insigne collection Thierry Leclère que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Rattachements de l'escadrille

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Les hommes

Ltt Paul Gérard, commandant du centre d'aviation militaire du Crotoy pose en compagne du Ltt Alphonse Le Bihan, futur commandant de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 24 avril 1917 - Carte postale d'époque.

Ltt Alphonse Edmond Louis Le Bihan - Né le 17 décembre 1882 au 8, rue Duquesne à Brest (Finistère) - Fils de Jean-Yves Le Bihan et de Léontine Adolphine Le Barbier - Classe 1902 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 565 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 19ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1900 - Nommé Caporal, le 23 juin 1901 - Nommé Sergent, le 15 septembre 1903 - Passé dans la catégorie des sous-officiers rengagés, le 20 décembre 1904 - Nomme Sergent-Fourrier, le 25 avril 1904 - Passé élève officier à l'école militaire d'infanterie, le 15 mars 1907 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 8ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1910 - A suivi le 3ème cours de l'école normale de gymnastique de Joinville-le-Pont du 15 octobre 1910 au 15 janvier 1911 - A suivi l'instruction des mitrailleurs de la place de Verdun (Meuse) du 23 juillet au 6 août 1911 - Détaché comme élève pilote au camp d'aviation de Douai du 11 mars au 11 septembre 1912 - Brevet de pilote de l'Aéroclub de France n° 877 passé sur Breguet à Douai - Détaché au camp d'aviation du Crotoy, le 12 septembre 1912 - Affecté au 57ème régiment d'infanterie, le 9 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 218 obtenu à l'école d'aviation du Crotoy, le 5 février 1913 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 14 février 1914 au 1er avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en octobre 1914 - Croix de Guerre - Nommé Capitaine à titre définitif, le 21 mars 1915 - Commandant de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 24 avril 1917 - Trois citations à l'ordre du corps d'armée en septembre 1916 - avril 1917 - le 10 juillet 1917 - Adjoint au commandant du GDE du 27 avril 1917 au 24 mars 1919 - Adjoint au commandant des services aéronautiques de la 4ème armée du 19 mars 1919 au 1er avril 1919 - Adjoint au commandant des services aéronautiques de la 3ème armée du 1er avril 1919 au 11 mai 1919 - Affecté au 1er groupe de l'aéronautique de l'Afrique du Nord du 11 mai 1919 au 1er janvier 1920 - Adjoint au commandant du parc aéronautique du régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie du 1er janvier au 1er août 1920 - Marié avec Mlle Louise Brebion, le 17 février 1920 - Affecté au parc 36, le 1er août 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 31 octobre 1920 - Affecté au 33ème RAO du 1er décembre 1920 au 25 mai 1924 - Nommé Chef de bataillon (cdt), le 25 septembre 1923 - Commandant du parc d'aviation n° 31, le 21 juin 1924 - Nommé Colonel - Directeur de l'entrepot spécial de l'armée de l'Air n° 2 de Nanterre - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1936 - Décédé, le 5 octobre 1941 - Photo carte postale d'époque - Sources : Registre des naissances de la ville de Brest (Finistère) - Etat des services - Site Internet Léonore - Dernière mise à jour : 19 novembre 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1914 : "A fait preuve chaque jour au-dessus de l'ennemi des reconnaissances au cours desquelles son avion a été atteint de plusieurs projectiles. A toujours rapporté des renseignements précis et exacts. S'emploie très activement au réglage du tir de l'artillerie. Y a obtenu des résultats remarquables, même par des temps ou à hauteur du vol rendait la mission particulièrement vulnérable."

Ltt Henri Roger Blanchon - Né le 30 octobre 1891 à Lyon (69) - Fils de Henri Blanchon et de Mme Descandes - Profession avant guerre étudiant - Entré en service actif au 97ème régiment d'infanterie de Chambéry, le 7 octobre 1911 - Observateur de l'escadrille C 51 - Brevet de pilote militaire n° 2016 obtenu le 28 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 à partir du 28 novembre 1915 jusqu'au 10 juillet 1916, date de sa mort - Tué au combat dans les environs de Herbécourt (Somme), le 10 juillet 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 septembre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent observateur qui a fait preuve à maintes reprises de remarquables qualités de sang-froid et d'audace. Le 6 septembre 1915, a attaqué au-dessus de S. un avion allemand armé de 2 mitrailleuses, n'a abandonné la lutte que lorsque son avion criblé de balles et le moteur sérieusement atteint ont forcé le pilote à venir atterrir dans nos lignes."

Asp Charles Vincent Joseph Raybaud - Né le 22 février 1895 à Menton (06) - Entré en service actif au 54ème régiment d'artillerie, le 26 décembre 1915 - Ecole des observateurs de Fontainebleau jusqu'au 4 août 1915 - Observateur de l'escadrille C 51 du 4 août 1915 au 30 mars 1916, date de sa mort au combat - Décédé des suites de ses blessures aux jambes au château de Moreuil (Somme), le 30 mars 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent observateur qui a rempli avec la plus grande conscience les missions périlleuses dont il était chargé. Le 30 mars 1916, au retour d'une reconnaissance, n'a pas hésité à attaquer un avion ennemi; a eu, au cours de ce combat, les 2 cuisses fracturées par des balles explosives, et n'a cessé de lutter qu'à bout de force."

Asp Charles Vincent Joseph Raybaud - Observateur de l'escadrille C 51 du 4 août 1915 au 30 mars 1916, date de sa mort au combat - Décédé des suites de ses blessures aux jambes au château de Moreuil (Somme), le 30 mars 1916 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Slt Robert Renon - Né le 18 mars 1893 à Vernon (Eure) - Fils de Joseph Renon et de Marie Gauthier - Profession avant guerre Ingénieur - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 25 novembre 1913 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille C 11 du 2 février au 1er avril 1915 - Nommé Aspirant, le 1er février 1915 - Mécanicien puis Pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 19 juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 2324 obtenu le 11 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 avril 1916 - Pilote du GB 3 à partir du 19 juillet 1918 - Deux citations à l'ordre de la division le 1er avril 1917 et 12 mai 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 29 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 16 novembre 1917 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Slt Robert Renon - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 25 novembre 1913 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille C 11 du 2 février au 1er avril 1915 - Nommé Aspirant, le 1er février 1915 - Mécanicien puis Pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 19 juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 2324 obtenu le 11 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 avril 1916 - Pilote du GB 3 à partir du 19 juillet 1918 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Cne Jules Louis Eugène Morelle - Né le 18 octobre 1889 à Somain (Nord) - Fils d'Ildephonse Jean Baptiste Morelle et d'Augustine Angélique Adeline Carneau - Classe 1907 (engagement) - Classe 1909 (service militaire) - Recrutement de Cambrai sous le n° matricule XXX - Engagé au 2ème régiment de Cuirassiers, le 25 janvier 1908 - Domicilié 10, rue Desnouelles, Paris 15ème - Au 12ème régiment de Cuirassiers lors de la mobilisation générale, du 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 février 1915 - Croix de Guerre - Citation n° 695 à l'ordre de la division, le 22 juin 1915 - Une blessure par éclat d'obus à la cuisse gauche et contusions à l'épaule droite à Méharicourt, près de Lihons, le 14 août 1915 - Détaché au 125ème régiment d'infanterie - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 22 août 1915 - Une blessure par éclat d'obus à la jambe gauche à Vailly, le 27 septembre 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif en décembre 1915 - Citation n° 177 à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 1er mars 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif en avril 1916 - Nommé Capitaine, le 22 juin 1916 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, le 23 novembre 1916 - Une blessure par éclat d'obus qui fracture un pouce à Montval, le 2 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.340 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 5 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy jusqu'au 17 avril 1918 - GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 17 avril au 16 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 280 du 16 juillet au 17 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 280 du 4 au 17 octobre 1918 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée, le 19 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille SAL 51 du 21 octobre 1918 au 26 mai 1919 - Commandant l'escadrille SAL 51 du 12 mars au 26 mai 1919 -   Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Demande un congé sans solde de 2 ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Directeur général de la société "Optique et précision" à Levallois (OPL) - Fabrication des appareils photos FOCA - Sa société fournissait la marine française les télémètres de visée équipant les croiseurs - Président du groupe des constructeurs d'équipement d'avions à la chambre syndicale aéronautique. Domicilié 7, rue Washington à Paris - Dans la réserve, affecté aux services techniques  du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 10 septembre 1930 - Mission en Amérique en juillet-août 1932 - Décoré de l'ordre Polonia Restituta en 1933 - Mission en Pologne en mars 1934 - Mission en Finlande en mai 1934 - Mission en Roumanie en octobre 1934 - Dans la réserve, affecté à la 17ème compagnie de l'Air, mis à la disposition de la direction des constructions aériennes, le 2 mai 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1935 - Citation à l'ordre du corps d'armée, décision n° 1315 du 10 novembre 1945 du Général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République Française - Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de Vermeuil - Médaille de la Résistance, le 17 mai 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1961 -   Décédé au 3, rue François Ponsard à Paris (16ème), le 4 janvier 1975 - Photo Jules Morelle transmise par Elisabeth Ilinski, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du corps d'armée, décision n° 1315 du 10 novembre 1945 du Général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République Française : "Agent de renseignements en territoire occupé par l'ennemi, appartenant depuis décembre 1940 et jusqu'à la libération a un des premiers réseaux de renseignements, a communiqué de précieuses informations sur son usine et sur un état-major d'aviation résidant dans sa propriété. A fait bombarder en première fois une des plus importantes fabriques d'aviation du Nord de l'Allemagne et assuré des liaisons très périlleuses en maintenant la sécurité du réseau. N'a cessé d'affirmer de belles qualités de jugement, de sang-froid et d'initiative." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de Vermeuil.

Adj Jules Robert - Mécanicien de l'escadrille C 11 du 28 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 25 février 1917 - Nommé Adjudant, le 16 juillet 1916 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Sol Marcel François Joseph Gernez - Né le 6 octobre 1893 à Carnières (Nord) - Fils de Joseph Gernez et de Marie Adolphine Magisto - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Service militaire au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien-ajusteur, à compter du 26 novembre 1913 - Mécanicien moteur rotatif de l'escadrille C 11 du (avant le 2 août 1914) au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille C 51 du 1er avril au 21 juillet 1915 - Affecté au Parc n° 8 (section Collard), à compter du 2 juin 1916 - Nommé Caporal, le 14 juin 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 276 du 13 février 1918 au 5 mai 1919 - Nommé Sergent, le 26 février 1918 - Démobilisé le 13 août 1919 - Décédé le 12 décembre 1922 à Carnières (59) - Photo collection Cédric Demory que je remercie pour son aide.

Ltt Henri Marie Joseph Mesmacre - Né le 29 janvier 1889 à Versailles (Yvelines) - Fils de Jules Ovide Edouard Mesmacre et de Marie Louise Joséphine Aumann - Parents domiciliés au 29, rue Victor Bart à Versailles puis au 33, avenue de Picardie à Versailles - Profession avant guerre Ingénieur des Arts et Métiers - Classe 1909 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 3335 - Incorporé au 25ème bataillon d'aérostiers du 1er régiment du Génie de Versailles, le 4 octobre 1910 - Nommé Caporal, le 1er mars 1911 - Nommé élève officier de réserve, le 12 septembre 1911 - A suivi le cours spécial du 1er octobre 1911 au 1er avril 1912 - A satisfait aux examens de fin de cours et promu Sous-lieutenant re réserve, le 26 mars 1912 - Rappelé à l'activité et affecté à la 2ème réserve de ravitaillement d'aviation de Dijon, le 2 août 1914 - Passé à la 2ème réserve de ravitaillement d'aéronautique, le 1er janvier 1915 - Passé dans l'armée d'active, le 1er février 1915 - Passé l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1312 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 août 1915 - Pilote de la division Caudron de la réserve générale de l'aviation (RGA) du 13 au 28 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 28 août 1915 au 14 avril 1917 - Citation n° 397 à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 26 octobre 1915 - Détaché à l'escadrille C 64 du 1er au 29 janvier 1916 - Nommé Lieutenant, à compter du 4 avril 1916 - Citation n° 321 à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1916 - Légèrement blessé au cours d'un accident d'avion et rentré à l'hôpital, le 19 juillet 1916 - Rentré à l'escadrille, le 25 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 septembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 10 février au 3 mars 1917 - Hospitalisé du 12 au 30 mars 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, à l'atterrissage sur le terrain d'aviation d'Arcy-Sainte-Restitue (Aisne), le 14 avril 1917 - Citation n° 458 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 avril 1917 - Sources : Pam - Fiche matricule du département des Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 51 / SOP 51 - CCC de l'escadrille C 64 - JORF - LO - MpF - Dernière mise à jour : 25 décembre 2017.

* Citation n° 397 à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 26 octobre 1915 : "Pilote remarquable, d'un sang-froid, d'un courage et d'un dévouement digne des plus grands éloges, a exécuté en un mois des reconnaissances d'une durée totale de 88 heures au cours desquelles son avion a été atteint de plusieurs projectiles. Ne redoutant aucun danger, a attaqué fréquemment des avions ennemis plus rapides et mieux armés que le sien, en particulier le 14 octobre où il est entré d'un combat aérien avec ses réservoirs traversés de son avion sérieusement endommagé."

* Citation n° 321 à l'ordre de l'armée du Slt Henri Mesmacre, pilote à l'escadrille C 51, en date du 6 avril 1916 : "Pilote remarquable, toujours à la recherche des missions les plus périlleuses. S'est maintes fois signalé par son courage sans bornes, son dévouement absolu. A livré de nombreux combats aux avions ennemis. Le 30 mars, au cours d'une reconnaissance photographique, sa mission étant terminée, n'a pas hésité à attaquer un Fokker; grâce à son sang-froid, à ses qualités de pilote d'élite, a pu ramener dans nos lignes, avec un avion criblé de balles, son passager grièvement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Mesmacre, pilote à l'escadrille C 51, en date du 19 septembre 1916 : "Officier pilote d'une rare énergie et d'une éclata,te bravoure. A livré de nombreux combats aux avions ennemis. S'est dépensé sans compter pendant les attaques de juillet 1916, volant matin et soir à très faible altitude au-dessus des lignes ennemies pour rapporter au commandement les renseignements les plus précis et les plus exacts. A été blessé, le 30 juillet, au cours d'une reconnaissance aérienne. Déjà cité deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 458 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 avril 1917 : "Officier pilote hors de pair, homme de devoir, possédant au plus haut degré les plus grandes qualités militaires. Mort au champ d'honneur, le 14 avril 1917, en rentrant d'une reconnaissance lointaine dans les lignes ennemies."

Cne Charles Antoine Claudius Bernard Luguet - Né à Aix les Bains (Savoie), le 5 juin 1896 - Fils d'Eugène Claude Luguet et de Marie Magdelaine Dupasguier - Domiciliés au 19, avenue du Lac à Aix-les-Bains (Savoie) - Obtient son baccalauréat à 17 ans - Admis au lycée Sainte-Geneviève de Versailles, en septembre 1913, pour préparer en deux ans le concours de polytechnique de 1915 - Ce concours a été supprimé, par décision ministérielle du 5 janvier 1915 - Classe 1915 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement d'Aix-les-Bains (Savoie) sous le matricule n° 468 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Grenoble (Isère), le 7 janvier 1915 - Rejoint  deux jours plus tard l'école d'artillerie de Fontainebleau d'où il est sorti deuxième à l'été 1915 - Nommé Caporal, le 20 mai 1915 - Nommé Maréchal des Logis, avec le titre d'élève officier de réserve, le 26 mai 1915 - Nommé Aspirant, le 1er août 1915 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 10 du 15 janvier au 30 juin 1916 - Titularisé observateur en avion, le 14 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1916 - Observateur en déplacement à l'escadrille C 51 du 30 juin au 7 juillet 1916 - Observateur à l'escadrille C 11 du 24 juillet au 7 novembre 1916 - Citation n° 231 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 2 octobre 1916 - Affecté à la direstion aéronautique de Verberie, le 7 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 209 du 7 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille C 10 du 8 février au 14 mars 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 63 du 14 au 22 mars 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 218 du 22 mars au 9 avril 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 63 du 9 avril au 1er juillet 1917 - Citation n° 377 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 29 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 10 du 1er juillet au 7 novembre 1917 - Observateur de l'aviation d’Italie du 1er novembre au 14 décembre 1917 - Citation n° 411 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 13 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille LET 206 du 15 au 25 décembre 1917 - Perfectionnement à Fontainebleau du 1er janvier au 26 février 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 10 du 27 février 1918 au 15 juin 1918 - Blessé par balle, le 27 mars 1918 - Nommé Lieutenant, le 15 avril 1918 - Citation n° 571 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 avril 1918 - Blessé par balle au combat, le 11 juin 1918 - Evacué sur l'ambulance - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8086 à l'ordre de l'armée, en date du 12 juin 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion à Noyon le 11 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 10 du 29 novembre 1918 au 12 mars 1919 - Désigné pour suivre les cours de mathématiques spéciales, de physique et de chimie du cours militaire de Metz du 12 mars au 6 avril 1919 - Observateur de l'escadrille SAL 10, à compter du 6 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SAL 10, le 28 avril 1919 - En déplacement du 20 au 22 août 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.325 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 février 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 22 mars 1921 - Maintenu en activité et proposé pour une pension temporaire de 10 % pour fracture du maxiliaire supérieur actuellement consolidé, sauf en un point où une zone d'ostéite est entretenue par une dent inclinée, fracture consolidée du maxilaire inférieur avec perte de l'incisive latérale inférieure gauche, par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 6 juillet 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 mars 1923 - Maintenu en activité et proposé pour une pension temporaire de 10 % pour séquelles d'une fracture du maxiliaire gauche, pas de gêne de mastication - Est porteur de 4 dents de remplacement, dépression au niveau de la fosse canine gauche sans trace actuelle d'ostéite par la commission de réforme de Mayence - Nommé Capitaine, le 26 mars 1926 - Désigné pour suivre le cours de perfectionnement de navigation aérienne à Chartres en 1927 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 35 % pour ostéite chronique du maxilaire supérieur gauche consécutive à un traumatisme survenu en service, par la commission de réforme, le 29 septembre 1927 - Affecté au cadre de l'école d'application de l'artillerie de Fontainebleau, le 10 décembre 1929 - Maintenu en cativité avec pension permanente de 55 % par la commission de réforme de Fontainebleau, le 25 novembre 1930 - Admis au concours d'admission à l'école supérieure de guerre, le 31 octobre 1933 - Nommé Commandant, en date du 15 juin 1935 - Affecté à l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Détaché au 3ème bureau de l'état-major général de la Marine, en date du 17 août 1936 - Affecté au secrétariat général du conseil supérieur de la défense nationale, le 5 février 1937 - Rattaché au bataillon de l'air n° 117, le 12 mai 1937 - Affecté à la 54ème escadre aérienne, le 15 décembre 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 117 et conseil supérieur de la défense nationale, le 15 mars 1938 - Nommé attaché de l'air près de l'ambassade de France en URSS, avec résidence à Moscou, du 31 août 1938 au 30 juin 1941 - Reçoit l'ordre de rentrer en France après l'attaque allemande sur l'URSS - Rallie alors la France Libre en décembre 1941 - Prend une part importante dans la création du groupe de chasse n° 3 "Normandie" en URSS - Chef d'état-major des FAFL du 1er décembre 1941 au 13 avril 1942 - Nommé Général de brigade aérienne, en date du 25 septembre 1943 - Commandant des éléments de l'air français aux Etats-Unis - Nommé général de division aérienne, le 25 décembre 1944 - Décédé, le 14 décembre 1945 - Repose au cimetière d'Oakwood à Montgomery (Alabama) avec les cent militaires morts aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Savoie - CCC de l'escadrille C 10 / SAL 10 - CCC de l'escadrille C 51 - CCC de l'escadrille F 209 - CCC de l'escadrille F 63 - JMO - Revue Icare - Les Français libres - Dernière mise à jour : 14 septembre 2020.

* Citation n° 231 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Charles Luguet, observateur à l'escadrille C 11, en date du 2 octobre 1916 : "Excellent observateur, qui s'est partoculièrement distingué pendant la bataille de (censuré), volant par tous les temps. Le 6 septembre 1916, au cours d'un réglage de tir, voyany un de ses camarades sous le feu de plusieurs avions de chasse ennemis, n'a pas hésité à se porter à leur rencontre et à les attaquer. Son pilote ayant été grièvement blessé au cours du combat, l'a dirigé pour lui permettre d'atterrir dans nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8086 à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Antoine Luguet au 5ème régiment d'artillerie, observateur en avion, en date du 11 juin 1918 : "Officier d'élite, donnant à tous le plus bel exemple de courage et d'esprit de sacrifice. A exécuté récemment une liaison d'infanterie à basse altitude rentrant une première fois son appareil ayant été criblé de balles. Repartir en mission au cours de la journée, a soutenu un dur combat au cours duquel il a été grièvement blessé, ainsi que son pilote. Quatre citations."

Adj Jean Philippeau - Né le 18 août 1879 à Langoiran (33) - Fils d'Antoine Philippeau et de Marie Duprat - Appelé le 16 novembre 1900 - Profession avant guerre Commerçant - Mobilisé au 197ème régiment d'infanterie territorial de Saintes, le 14 août 1914 - Fourrier-comptable de l'escadrille C 11 du 28 février au 1er avril 1915 - Fourrier de l'escadrille C 51 du 1er avril 1915 au 12 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1916 - Détachement Parc 1 de Dunkerque à partir du 1er avril 1918 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Slt Jean-Marie Henry Alexis Michel Petit - Né le 8 mai 1889 au 32, rue St-Genès à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Fils de René Gabriel François Camille Petit (propriétaire) et de Louise Marie Suisse - Domiciliés au 52, boulevard St-Jacques à Paris 14ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3067 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 31ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1910 - Affecté au 44ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1911 - Nommé Brigadier, le 7 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 31 août 1912 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Négociant - Rappelé à l'activité au titre du 44ème régiment d'artillerie, le 4 août 1914 - Nommé Maréchal des logis - fourrier, le 29 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 40 / F 40 / AR 40 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 mai 1916 - En stage auprès de l'artillerie lourde 4, le 16 juin 1916 - En stage Salmson-Moineau SM-1 au GDE du 25 octobre au 16 novembre 1916 - En mission du 16 au 20 juin 1917 - En mission du 5 au 9 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juillet 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 6 au 18 décembre 1917 - Observateur, officier de renseignement de l'aéronautique du 4ème corps d'armée et en subsistance à l'escadrille SPAbi 140 du 18 janvier au 13 mai 1918 - Evacué sur l'ambulance 7/4, le 13 mai 1918 - Rentré de convalescence, le 1er septembre 1918 - Détaché au GDE, le 1er septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.280 obtenu au GDE, le 2 octobre 1918 - Hospitalisé à Chartres du 21 au 30 octobre 1918 - En convalescence de 20 jours, jusqu'au 21 novembre 1918 - Lâché sur Salmson 2A2, le 16 octobre 1918 - Affecté au service aéronautique de la 8ème armée, le 22 février 1919 - Affecté à l'escadrille SAL 51 du 25 mars au 11 avril 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 avril 1919 - Démobilisé, le 2 août 1919 - Domicilié au 52, boulevard St-Jacques à Paris 14ème (75) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 31 août 1920 - Domicilié au 59, rue Remrequin à Paris 17ème (75), à compter du 12 novembre 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'Air 108 du 2 septembre 1939 au 23 février 1940 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 319) de la ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 40 / F 40 / AR 40 - CCC de l'escadrille SPAbi 140 - CCC de l'escadrille SAL 51 - Date dernière mise à jour : 30 mai 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent observateur rendant depuis longtemps les meilleurs services. Dans plusieurs combats très durs, notamment les 16 février, 30 avril et 4 juin 1917, a malgré l'infériorité de son appareil tenu tête à ses adversaires et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."

Ltt Edouard Frédéric Charles Rivalleau - Né le 29 mai 1889 à Moncontour-de-Poitou (Vienne) - Fils de Marie CHarles Edouard Rivalleau (entrepreneur de travaux publics) et de Berthe Marie Eulalie Samoyaux - Domicilié au 9, rue des trois bornes à Paris 11ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1147 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1909 - Autorisé à faire ses deux années de service militaire, après sa sortie de l'école d'arts & métiers de Cluny (spécifié dans l'acte d'engagement) - Diplôme d'ingénieur d'arts et métiers de Cluny avec médaille d'argent (21ème) - Incorporé à compter du 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 21 régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Fin de service et retour à la vie civile, le 1er octobre 1913 - Marié avec Mlle Victoire Mélanie Bravard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75), le 18 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 20 du 6 février au 30 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 1er mai 1915 au 27 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 51 du 27 mars au 17 avril 1916 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 17 avril au 6 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 6 mai 1916 au 18 mars 1917 - Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée (chef du service de renseignement) - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er décembre 1916 - Stage de pilotage au GDE du 3 au 20 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5708 obtenu à l'escadrille F 54, le 18 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 54 du 18 mars au 10 août 1917 - Convoyage d'un avion fatigué les 1er et 2 avril 1917 - Stage à l'état-major de Senlis du 10 août 1917 au XXX - Affecté à l'état-major de l'escadre de bombardement n° 11 (GB 1 - GB 2 - GB 7) du 16 février au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 (GB 1), qui pilotait le Voisin n° 5597, a également été perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1920 - Edouard Repose dans le carré militaire du cimetière de la commune de Saint-Sulpice, fusionnée avec la ville d'Ham (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Moncontoir-de-Poitou (Vienne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre - CCC escadrille F 20 - CCC escadrille C 43 - CCC escadrille C 51 - CCC escadrille MF 62 - CCC escadrille F 54 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Site Internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 septembre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Rivalleau, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 février 1916 : "Officier plein d'énergie, d'allant et de sang-froid. Observateur en avion depuis le 10 décembre 1914, a effectué au-dessus de l'ennemi plus de 120 heures de vol, au cours desquelles il a eu souvent son appareil atteint par les projectiles. Le 15 mai 1915, a effectué, malgré un vent violent, le bombardement d'une escadrille ennemie. Le 5 et 7 juin 1915, attaqué au cours de réglage, a engagé le combat à la carabine, a mis les avions ennemis en fuite et achevé ensuite l'accomplissement de sa mission. En février 1915, a fait plusieurs sorties par mauvais temps et à faible altitude pour remplir des missions urgentes de photographie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Charles Rivalleau, observateur en avion, en date du 23 juin 1920 : "Officier observateur en avion de premier ordre. Par la passion qu'il apportait à son métier, s'est créé une place à part dans l'aviation de corps d'armée. Venu dans le bombardement, a fait preuve dans ses nouvelles fonctions de la même tenacité et d'un allant digne d'être donné en exemple à tous ses camarades. Tombé glorieusement à l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 mai 1918. A été cité."

Les hommes

Cne Nicolas François Charles Marie Moineville - Né le 9 juillet 1894 à Vigen (Haute-Vienne) - Fils de Léonce Charles Marie Moineville (militaire) et de Catherine Marie Suzanne Henri - Domiciliés au 4, rue Jules Noriac à Limoges (Haute-Vienne) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1911 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Limoges (Haute-Vienne) sous le matricule n° 90 puis recrutement du bureau Central de Lyon sous le matricule n° 1872, le 29 avril 1914 - Engagé volontaire pour 3 ans au titre du 20ème régiment de Dragons, à compter du 2 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1913 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr comme Aspirant, le 11 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Retour au 20ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur de la 6ème armée, à compter du 3 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - Titularisé (décision n° 14.236) observateur en avion à l'escadrille N 3, le 25 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 30 mars au 7 décembre 1916 - Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Citation n° 128 à l'ordre de la 7ème corps d'armée, en date du 21 août 1916 - Passé au GDE pour passer son brevet de pilote militaire, le 7 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5695 obtenu au GDE, le 25 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 43 du 23 avril au 18 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille C 51 / SOP 51 / SAL 51 du 18 décembre 1917 au 4 mars 1919 - Citation n° 1291 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 12 juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 15 mai 1918 - Blessé au cours de la chute de son avion, après un combat aérien, à Fismes, le 29 mai 1918 - Citation n° 81 à l'ordre de la 1er corps d'armée colonial, en date du 18 décembre 1918 - Commandant de l'aéronautique du 30ème corps d'armée, en date du 4 mars 1919 - Commandant du groupe d'escadrilles d'observation 129 (escadrille SAL 19), le 26 avril 1919 - Commandant du groupe d'escadrilles d'observation 131 (Armée du Rhin), le 1er mai 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Passé à l'arme du Génie, à compter du 1er septembre 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 septembre 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour mission militaire en Pologne, le 24 novembre 1921 - Arrivé à Varsovie (Pologne) et nommé Adjoint au directeur de l'aéronautique de la mission militaire française en Pologne, le 17 décembre 1921 - Insigne de pilote militaire polonais n° 490 remis le 4 octobre 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 décembre 1922 - Rentré de Pologne, le 28 décembre 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 25 janvier 1923 - Affecté à la mission française d'aviation à Rio de Janeiro (Brésil) du 17 décembre 1923 au 1er novembre 1924 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1925 - Affecté à l'état-major du général commandant le 9ème corps d'armée du 6 juin 1926 au 6 avril 1927 - Elève de l'école supérieure de guerre, à compter du 6 avril 1927 - Affecté au Magasin général d'aviation d'Orly de 1928 à 1930 - Breveté d'état-major, en date du 1er novembre 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1931 - Affecté à la 55ème escadre de renseignements comme commandant de groupe, le 9 mai 1933 - Affecté à l'état-major de la 4ème région aérienne, le 1er avril 1935 - Affecté à l'état-major de l'armée de l'Air à Paris, le 11 avril 1935 - Affecté à l'état-major du général inspecteur de la défense anti-aérienne, le 29 juin 1936 - Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1937 - Nommé Lieutenant-colonel en 1938 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1940 - Nommé Colonel, au titre de la Résistance, en date du 20 août 1947 - Profession après la 2ème guerre mondiale, fonctionnaire de la Banque de France - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1958 - Compte à cette date 1487h55 de vol - Domicilié au 105, rue Jouffroy à Paris 17ème (75) - Décédé au 105, rue de Jouffroy Paris 17ème (75), le 22 septembre 1965 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Livret matricule d'officier - Fiche matricule du département de la Haute-Vienne - Fiche matricule du département du Rhône - LO - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 1er juin 2017.

* Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt François Moineville, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 juillet 1916 : "Observateur de premier ordre, autant pour l'intelligence qu'il apporte dans l'exécution des missions qui lui sont confiées que par ses qualités d'entrain, d'allant et de dévouement. A exécuté de nombreuses reconnaissances éloignées au cours desquelles il a toujours manifesté un mépris absolu du danger, ne se laissant jamais détourner de sa route, ni par les feux de l'artillerie les plus violents, ni par les attaques d'avions ennemis."

* Citation n° 128 à l'ordre de la 7ème corps d'armée du Ltt François Moineville, observateur à l'escadrille C 43, en date du 21 août 1916 : "Officier d'élite, remarquable par son allant et son sang-froid. S'est signalé comme observateur d'infanterie pendant la période des attaques volant constamment à très faible altitude sous un feu nourri d'infanterie et rapportant toujours des renseignements précis et utiles pour la conduite des opérations. Le 9 août 1916, a eu son appareil sérieusement atteint et endommagé par les balles ennemies. Obligé d'atterrir à proximité des lignes, s'est préoccupé aussitôt de faire parvenir au commandement les renseignements qu'il avait recueillis faisant ainsi preuve de beaucoup de calme et d'énergie."

* Citation n° 1291 à l'ordre de la 4ème armée du Cne Nicolas François Charles Moineville au 20ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille SAL 51, en date du 12 juin 1918 : "Chef d'escadrille donnant à son unité un magnifique exemple de courage et d'énergie. Après avoir exécuté lui-même de nombreises missions photographiques lointaines, s'est particulièrement distingué dans la bataille du (censuré), où il a livré seul un violent combat à basse altitude dans les lignes allemandes contre quatre avions ennemis. En a mis un hors de combat et s'est dégagé avec un appareil criblé de balles. A été alors abattu par des balles d'infanterie et a pu toucher terre entre les batteries françaises."

* Citation n° 81 à l'ordre de la 1er corps d'armée colonial, en date du 18 décembre 1918 : "A commandé avec allant l'escadrille du 1er corps d'armée depuis janvier 1918. A su maintenir à cette unité les plus belles qualités de courage et de dévouement qui en avait fait depuis longtemps la réputation. S'est particulièrement distingué dans les dernières affaires où a été engagé le 1er corps d'armée, notamment le 15 juillet en battant, avec deux autres de ses appareils, contre 15 avions ennemis dont l'un fut mis hors de combat, les 27 et 29 juillet, ainsi que les 7 et 18 octobre où il revint de missions particulièrement dangereuses, avec son appreil criblé de balles. Croix de Guerre, deux palmes, deux étoiles de Vermeuil."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne François Charles Marie Moineville au 33ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier possédant de brillantes qualités d'allant et de sentiments du devoir. Une blessure. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cdt Nicolas François Charles Marie Moineville, en date du 30 juin 1937 : "23 ans de services, 9 campagnes, une blessure, 2 citations, 7 ans de bonifications pour services aériennes. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1940 : "Commandant les forces aériennes d'un corps d'armée, a donné une énergique impulsion à l'escadrille du corps d'armée par son calme, son mépris du danger au cours des attaques de mai. Donnant lui-même l'exemple, a assuré plusieurs reconnaissances et malgré de fortes pertes subies par l'escadrille au cours de reconnaissances à basse altitude, a assuré d'une façon parfaite le renseignement sur la progression des forces ennemies."

Sgt Marcel Léon Goffin - Né le 14 août 1885 au 15, rue du Ruisseau à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) - Fils d'Antoine Gustave Goffin (peintre en voitures) et d'Adeline Catherine Gaasch (plumassière) - Domiciliés au 23, avenue du Chemin de Fer à Colombes (Hauts-de-Seine) en 1905 - Profession avant guerre : Mécanicien - Classe 1905 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3474 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du régiment de sapeurs pompiers de Paris, le 6 juin 1906 - Nommé Sapeur de 1ère classe, le 15 juillet 1907 - Fin d'engagement et passage dans la réserve de l'armée d'active, le 5 juin 1909 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de chasseurs à pied de Brienne (Aube) et St-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) - Affecté, dans la réserve, comme conducteur du 19ème escadron de train des équipages militaires, le 6 juin 1910 - Brevet de pilote civil FAI n° 284 obtenu sur avion Antoinette et délivré par l'Aéro-club de France, le 8 novembre 1910 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 19ème escadron de train des équipages militaires, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien - Mécanicien de l'escadrille V 21 du XXX au 13 décembre 1914 - Elève pilote, puis pilote de l'escadrille C 11 du 13 décembre 1914 au 1er avril 1915 - En mission à Bouy du 2 au 11 janvier 1915 - Affecté au dépôt du service automobile, le 21 janvier 1915 - En mission à St-Cyr du 23 au 26 janvier 1915 - En mission à St-Cyr du 1er au 24 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 697 obtenu à St-Cyr, le 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 3 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril au 30 octobre 1915 - Nommé sergent, le 24 mai 1915 - Détaché à la RGAé, pour un stage de 20 jours, à compter du 30 octobre 1915 par message n° 15.734 du GQG en date du 29 octobre 1915 - Tué au cours d'un accident aérien à la RGAé du Bourget-Dugny en testant un avion, le 10 février 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Marie Joseph Louis Charles Ponche (pilote), qui a également perdu la vie dans l'accident - Son corps a été évacué sur l'hôpital militaire Villemin à Paris - Photo Claude Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 73) de la ville de Bagnolet (Seine-St-Denis) - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 51 - MpF - JORF - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 2 décembre 2022.

Sgt Marcel Léon Goffin, pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril au 30 octobre 1915 - Détaché à la RGAé à partir du 30 octobre 1915 - Tué au cours d'un accident aérien à la RGAé du Bourget-Dugny, le 10 février 1916 - Il faisait équipage avec le Sgt Marie Ponche, un autre pilote, qui a également perdu la vie dans l'accident - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

De droite à gauche : Slt Louis Résal, observateur pose avec son ami Jacques Révoil, pilote de l'escadrille C 51 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Slt Louis André Résal - Observateur de l'escadrille C 51 du 29 août 1915 au 14 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 avril 1916 - Détaché à Beauvais du 15 décembre 1916 au 2 janvier 1917 - Stage à l'école des observateurs de Fontainebleau à partir du 1er décembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 260 du 14 mars au 30 mai 1918 - Nommé Lieutenant, le 21 mars 1918 - Blessé au combat, le 29 mai 1918 - L'Adj Fernand Monin, pilote, qui faisait équipage avec lui, a également été blessé.

Adj Jacques Henri Pierre Charles Adolphe Révoil - Né le 2 juin 1890 à Paris (75) - Profession avant guerre Industriel dans les savons - Engagé au 72ème régiment d'infanterie, le 28 septembre 1909 - Mobilisé au 4ème régiment d'infanterie coloniale - Passé à l'aviation militaire comme élève pilote en décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 967 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 24 mai 1915 - RGAé - Pilote de l'escadrille C 51 du 19 juin 1915 au 18 mars 1916- Nommé adjudant , le 11 mars 1916 - Blessé au combat d'une balle au poumon, le 18 mars 1916 et évacué sur l'hôpital - Médaille Militaire, le 18 mars 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 18 mars 1916 - Une cotation à l'ordre du corps d'armée en octobre 1915.

Cne Camille Claude Hyacinthe Duvaut - Né le 9 mars 1888 à Autun (Saône et Loire) - Fils de Jean Marie Albert Duvaut et de Marie Thérèse Thomé - Marié avec Lucie Gavioli - Domiciliés 34, rue Lannois à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement d'Autun sous le n° matricule 818 - Engagé volotaire pour 5 ans au 16ème régiment de chasseurs à cheval à Beaume, le 24 septembre 1906 - Nommé Brigadier, le 26 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 novembre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1913 - Affecté au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Tunis, le 1er octobre 1913 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Constantine, le 23 mai 1914 - Participe avec le 3ème RCA aux combats en Artois et en Champagne - Croix de guerre et une citation à l'ordre du 3ème régiment de chasseurs d'afrique, en juin 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3425 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 17 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, du 26 mai au 1er juillet 1916 - Pilote du GDE du 1er au 28 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 34 du 28 juillet au 5 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 51 du 5 août au 28 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille C 122 du 29 octobre 1916 au 22 octobre 1917 - Stage au GDE sur avion Letord en mars/avril 1917 - Blessé au poumon droit au cours d'un accident aérien à la Fère-en-Tradenois, le 2 mai 1917 - Détaché à l'escadrille R 209 pendant le 2ème trimestre 1917 - Une victoire aérienne, en compagnie du Ltt Lété (observateur), contre un monoplace, tombé en flammes dans la forêt de Coucy, le 9 mai 1917 - Pilote du GDE du 22 octobre au 23 novembre 1917 - Affecté au SFA de Nanterre, le 23 novembre 1917 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation, le 25 mars 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 10 février 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour servir au Levant, le 9 juin 1922 - Nommé Commandant du détachement du Palmyre, le 20 juin 1922 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1922 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, aéronautique de l'armée française du Levant, le 21 septembre 1923 - Rapatrié par Beyrouth-Marseille - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1924 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 21 juin 1928 - Détaché au contrôle de l'école civile de mécaniciens Hanriot, le 24 juin 1928 - Désigné examinateur au centre d'examen des mécaniciens de Bordeaux, le 2 juillet 1928 - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux, le 8 janvier 1929 - Nommé Officier d'académie, le 25 février 1930 - Mis en congé du personnel navigant, le 1er décembre 1933 - Admis à la retraite, le 13 septembre 1938 - Domicilié 23, rue Bori à Bordeaux - Sources : FM - CCC - MdH - JO.

* Croix de guerre et une citation à l'ordre du 3ème régiment de chasseurs d'afrique du Slt Camille Duvat, en date du XX juin 1915 : "A fait comme volontaire une reconnaissance de nuit dans les lignes ennemies et dans des circonstances très périlleuses."

Adj Georges Eugène Deman - Né le 5 septembre 1885 à Dunkerque (59) - Appelé au 110ème RI en octobre 1905 - Profession avant guerre Ingénieur civil des Mines - Pilote de l'escadrille C 51 du 18 juillet 1915 au 14 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Détaché au GDE du 29 mai au 2 juin 1916 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Sgt Pierre Bourgenot - Photographe de l'escadrille C 51 - Remarquez les pattes de cols de sous-officier de l'aéronautique militaire - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Sgt Pierre Bourgenot - Photographe de l'escadrille C 51 - Remarquez les pattes de cols de sous-officier de l'aéronautique militaire - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Cal Jules Chabaud, pilote de l'escadrille C 51 du 23 avril au 2 juin 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, au départ d'une mission, sur le terrain de Villers-bretonneaux, le 2 juin 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Marcel Angevin (observateur), qui a également perdu la vie - Photo Jules Chabaud transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Cal Jules Jean Baptiste Chabaud - Né le 8 janvier 1897 dans le mas "Le Ménage", au hameau St-Véran de la commune de Goult (Vaucluse) - Fils de Charles Victorien Chabaud (propriétaire-exploitant) et de Marie-Thérèse Caroline Arnaud - Domiciliés à Goult (Vaucluse) - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Classe 1917 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 411 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 9 avril 1915 - Arrivé dans l'unité, le 11 avril 1915 - Affecté au 1er Groupe d’Aviation, le 16 juillet 1915 - Passé élève pilote, le 24 juillet 1915 - En formation initiale à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic du 24 juillet au 15 août 1915 - Les trois semaines étaient décomposées de la manière suivante : 1ère semaine consacrée au moteur, la seconde à la mécanique des solides et la troisième à l’aérodynamique, la navigation, la météo - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 août 1915 - Affecté à la divison REP (Aéroplanes Robert Esnault-Pelterie) - Son premier entraînement débute sur rouleur REP 50 HP, le 31 août 1915 - Au cours de cette formation, il réalise : 16 sorties et 4h25 sur rouleur REP du 31 août au 13 septembre - Affectation à la division Caudron, le 16 septembre 1915 - Dans cette division, il réalise 9h35 de vol et 72 atterrissages en 28 vols du 16 septembre au 14 octobre - Vole seul sur Caudron 60 HP et réalise des lignes droites, décollage-atterrissage, avec une altitude maxi de 20 m, du 14 au 18 octobre - Lâché seul en vol, le 18 octobre - Onze vols sur Caudron 60 HP pour 2h55 de vol et 19 atterrissages, dont un en campagne suite à une panne moteur (bielle cassée) du 18 au 23 octobre - Premier vol sur Caudron 80 HP, le 24 octobre, puis six vols avec des altitudes s’échelonnant entre 1000 m et 2000 m - Début des épreuves du brevet de pilote militaire, avec la première épreuve qui consiste à voler pendant une heure à 2000 m - Il réalise 2h30 de vol à une altitude maxi de 2200 m - Le 8 novembre, pendant la seconde épreuve, il réalise un vol de 20 minutes avec une altitude maxi de 800 m, avec un vol plané depuis l’altitude de 500 m - Le 11, lors de l'épreuve du triangle du Brevet Militaire, il relie Avord - Châteauroux - Romorantin - Avord en 3h30 de vol - Le 27, dernière épreuve du brevet militaire, une ligne droite entre Avord et Chartres, réalisée en 2h15 et retour le lendemain en 3 heures - Fin de la formation initiale avec 36h30 de vol dont 21h35 seul à bord - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 2018 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 novembre 1915 - Quitte Avord, le 9 décembre 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 12 décembre 1915 au 23 février 1916 - Nommé Caporal, le 26 décembre 1915 - Brevet FAI n° 2721 délivré, le 20 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 23 février au 23 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 51 du 23 avril au 2 juin 1916 - Le 2 juin 1916, au cours d'une mission de reconnaissance au départ du terrain de Villers-Bretonneux, il décolle en compagnie du Slt Marcel Langevin (observateur) - Malheureusement, une tige de commande de soupape d'un moteur s'est coincée après le décollage - Ne pouvant s'élever sur un seul moteur, Chabaud vire et tente de revenir au terrain, alors qu'il aurait dû tenter de se poser tout droit - Hélas, comme c'est souvent le cas, son Caudron G 4 part en perte de vitesse alors qu'il était encore à 50 mètres d'altitude - Le bimoteur s'écrase et prend feu en arrivant au sol - Les deux membres d'équipage ont été tués - Citation n° 358 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 juin 1916 - Sources : Pam - Carnet d'emploi du temps - CCC C 51 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 25 janvier 2016.

* Citation n° 358 à l'ordre de la 6ème armée, à titre posthume, du Caporal Jules Chabaud, pilote à l'escadrille C 51, en date du 8 juin 1916 : "Engagé volontaire de la classe 1917. Pilote d'une valeur éprouvée, possédant au plus haut point des qualités de vaillance et d'audace. Volontaire pour les missions spécialement périlleuses. Le 2 juin 1916, a été tué au départ d'une reconnaissance."

MdL Antonin Louis Thimothée Joseph Fédière - Né le 20 juin 1885 à Pailhès-par-Thézan (Hérault) - Fils d'Antoine Fédière (Forgeron propriètaire viticulteur) et de Louise Maury - Ont eu cinq enfants : Gabrielle (1880-X) - Clémentine (1882-1960), Antonin (1885-1915), Andonie (1887-1888) et Claire (1892-1978) - Classe 1905 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 728 - Service militaire au 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 23 octobre 1906 - Au sein de cette unité, il prend part à la campagne de Tunisie du 24 octobre 1906 au 28 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 12 mai 1907 - Envoyé dans la disponibilité et retour à la vie civile, le 25 septembre 1908 - Affecté, dans la réserve, au régiment de Hussards, caserné à Béziers (Hérault). Nommé Maréchal des Logis, le 18 décembre 1908 - Prend part au Tour de France des Indépendants Peugeot-Wolber du 7 août au 4 septembre 1910 - Devient élève pilote et prend part à des exhibitions - Obtient le brevet de pilote civil n° 929, passé sur avion Nieuport et délivré par l'Aéroclub de France, le 5 juillet 1912 - A passé son brevet de pilote à la société d'aviation méridionale (SAM) de Montpellier - Devient chef pilote et formateur Nieuport à la SAM - Domicilié au 15 bis, boulevard Victor à Paris, à compter du 25 janvier 1913. Toujours réserviste, il est affecté au 3ème groupe aéronautique, le 14 mars 1913 - Réserviste de la Classe 1905 et mis en réserve de l'armée active en 1908, effectue une période d'exercice obligatoire du 4 au 18 septembre 1913 - Brevet administratif de pilote n° 4 délivré par la préfecture de l'Hérault, en complément de son brevet de l'Aéroclub de France - Mobilisé au 3ème groupe aéronautique à Versailles-Saint-Cyr, où il était réserviste, le 4 août 1914 - En raison de l'avancée des armées allemandes, le SFA de Versailles-St-Cyr fait mouvement à Tours, le 4 septembre - Obtient le brevet de pilote militaire n° 604 passé sur Caudron à Tours, le 30 septembre 1914 - Affecté temporairement à la réserve générale de l'aviation (RGA) du Bourget jusqu'au 26 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 26 mars au 4 juin 1915 - Evacué sur l'hôpital Corbineau de Châlons-sur-Marne, le 4 juin 1915 - Hospitalisé à Châlons-sur-Marne jusqu'au 7 juin 1915 puis envoyé en convalescence du 7 juin au 1er août 1915 - Pilote de l'escadrille C 11 du 11 août au 11 octobre 1915 - Grièvement blessé, au retour d'une mission d'observation, au cours du capotage de son Caudron G III, le 10 octobre 1915 - Evacué sur l'ambulance 9/6 du château du Petit-Monthairon, au Nord d'Ancemont (Meuse) où il décédera le lendemain à 10 heures - Médaille Militaire, et citation à l'ordre de l'armée, le 11 octobre 1915 - Antonin Fédière est mis en terre dans le cimetière du Petit-Monthairons, le 12 octobre 1915 - Une somme de 200 fr de secours a été affecté à M. Antoine Fédière, son père, le 17 avril 1916 - Son corps a été rapatrié au cimetière de Pailhès, le 3 avril 1921 - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Revue L'Aérophile - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 51 - CCC de l'escadrille C 11 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - MpF - Archives familiales - Dernière mise à jour : Le 25 novembre 2017.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Antonin Fédière, en date du 11 octobre 1915 : "Excellent pilote qui a fait preuve des plus remarquables qualités de vaillance et d'énergie. Très grièvement blessé, le 10 octobre 1915, au retour d'une mission de reconnaissance."

De droite à gauche, le Sgt Jean-Baptiste Villa, pilote de l'escadrille VB 114 et le Cne Emile Villomé, observteur, posent à bord d'un Voisin LA codé "VI" - Jean-Baptiste Villa a été pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt Jean-Baptiste Villa - Né le 8 octobre 1894 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Paul Villa et d'Olivia Marie Muzio - Domiciliés au 17, rue Paolo à Bastia (Haute-Corse) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1501 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 7 mai 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme conducteur automobile du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 5 avril 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 13 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1262 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la RGA du Bourget du 28 août au 30 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Hospitalisé du XXX au 14 avril 1916 - Citation à l'ordre du GB 4 en avril 1916 - Pilote détaché à l'escadrille VB 110 canon du 14 avril au 18 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Le 19 août 1917, au cours d’une mission photo, l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt André Bouttiaux (observateur) est tué au combat - Villa est blessé mais réussit à ramener son appareil au terrain - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 19 août au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Etant en permission à Bastia, est hospitalisé à l'hôpital de la ville, le 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du XXX au 9 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de La Baule du 9 mars au 16 août 1918 - En déplacement à l'île d'Yeu du 9 au 11 avril 1918 - En mission du 24 avril au 1er mai 1918 - Trouve la mort lors du naufrage du vapeur "Balkan" appartenant à l’armement Fraissinet, qui assurait la liaison Marseille-Calvi, le 16 août 1918 - Le navire a été torpillé par le U-boot UB-48 commandé par le KL Wolfgang Steinbauer, à 8 miles au nord-est de Calvi (Haute-Corse) - 417 passagers perdent la vie dans le naufrage pour seulement 102 survivants - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille D 6 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille SM 106 - CCC de l'escadrille SOP 51 - CCC de l'escadille V 484 - Fiche matricule archivée aux archives départementale de la Corse du Sud - MpF - Dernière mise à jour : 30 janvier 2019.

Ltt André Henri Léon Vuillame - Né à Arbois (Jura), le 10 octobre 1889 - Fils de Marie Philippe Félix Camille Vuillame et de Léonie Antoinette Marie - Domiciliés à Besançon (Doubs) - Domiciliés au 130 grande rue à Besançon - Profession avant guerre agrégé d'histoire et de géographie en 1914 - Domicilié au lycée Henri IV au 23, rue Clovis à Paris 5ème - Classe 1909 - Recrutement de Besançon (Jura) sous le matricule n° 1102 - Ajourné en 1910 pour faiblesse - Sursis d'incorporation en 1911 - A renoncé à son sursis, le 31 juillet 1911 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 149ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 11 février 1912 - A obtenu le titre d'élève officier de réserve, le 1er octobre 1912 - A suivi le cours spécial d'élève officier du 1er octobre 1912 au 31 mars 1913 - A satisfait aux examens de fin de cours - Nommé sous-lieutenant de réserve au 22ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1913 - Affecté au 156ème régiment d'infanterie, le 25 mars 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Grièvement blessé à Lionville, le 23 septembre 1914 - Parti en détachement au 356ème régiment d'infanterie, le 8 février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1916 - Passé observateur probablement parce qu'il a été temporairement ajourné - Observateur à l'escadrille C 202 - Brevet de pilote militaire n° 11.397 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la section photo de l'escadrille SAL 51 du 1er mai au 14 août 1918 - Tué au combat dans les environs d'Ormes (Marne), le 14 août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Bouchet, à bord d'un SPAD XVI, qui a lui aussi perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Helmut Brüning du Jasta 50 - L'quipage français a été comptabilisé comme sa 6ème victoire homologuée - Photo transmise par Thierry Nicolo que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SAL 51 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Doubs - MpF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2020.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Très belle attitude au feu. Le 23 septembre 1914, a été grièvement blessé, à la tête de sa section qu'il entrainait sur un glacis découvert et violemment battu, à l'attaque d'un village."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent observateur, plein d'énergie et de courage. Grièvement blessé dans l'infanterie, puis passé sur sa demande dans l'aviation, rend les plus grands services. Le 10 novembre, au cours d'une mission photographique, a été attaqué à courte distance par trois avions de chasse ennemis. A réussi à abattre l'un d'eux en flammes et à mettre les deux autres en fuite."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier observateur en avion, doué des plus belles qualités de courage et d'allant. Le 7 mai 1917, a assuré à basse altitude une liaison d'infanterie et est rentré avec son appareil criblé de balles. Les 4 et 6 septembre et 1er octobre, a exécuté trois remarquables missions photographiques au cours desquelles il a pénétré chaque fois, sans protection, jusqu'à neuf kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, et où, notamment le 4, il a attaqué trois avions ennemis pour se frayer un chemin jusqu'au front à attaquer. 180 heures de vol, deux citations à l'armée. Une blessure."

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier d'élite. Ancien observateur ayant tenu à devenir pilote pour mieux remplir les missions photographiques dans l'exécution desquelles il s'était spécialisé, montrant sans cesse un coup d'oeil remarquable et une bravoure qui faisait l'admiration de tous. Tombé glorieusement au cours d'un combat aérien."

Sgt Laurent Marius (Daniel) Girou - Né le 29 septembre 1881, à Tonneins (Lot-et-Garonne) - Fils de Jean Girou (cordier puis garçon de laboratoire) et de Marie Bouchères (cigarière) - Marié avec Marie Marthe Suberville (Lisseuse), le 11 septembre 1902 - Auront trois enfants : Guy (1902), Huguette (1907) et Micheline (1907) - Classe 1901 - Recrutement d’Orléans (Loiret) sous le matricule n° 1115 - Service militaire au 113ème régiment d’infanterie, à compter du 16 novembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 1er octobre 1903 - Affecté au 131ème régiment d’infanterie, le 16 décembre 1903 - Affecté au 20ème régiment d’infanterie, le 21 juillet 1904 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 11 août 1905 - A accompli une période d’exercices au 20ème régiment d’infanterie du 29 août au 20 septembre 1909 - A accompli une période d’exercices au 20ème régiment d’infanterie du 19 avril au 5 mai 1911 - Profession avant guerre Photographe au 63, rue Gambetta à Tonneins - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Arrivé au 20ème régiment d’infanterie, le 12 août 1914 - Affecté au 122ème régiment d’infanterie, le 3 octobre 1914 - Affecté au 53ème régiment d’infanterie, le 5 octobre 1914 - Blessé par balle à la joue gauche avec fracture de l’os molaire et du maxillaire inférieur à Ypres (Belgique), le 14 novembre 1914 - Hospitalisé et convalescence jusqu’au 15 janvier 1915 - Dirigé sur la réserve générale d’aviation (RGA) de Bourges, le 9 octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d’aviation, le 12 octobre 1915 - Affecté au Parc n° 8, le 25 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 18 mai 1916 - Affecté au DPTA, le 12 décembre 1917 - Affecté au Parc n° 1 du 1er corps d'armée, le 22 janvier 1918 - Photographe de la 34ème section de photo aérienne intégrée à l’escadrille SOP 51 / AR 51 (rattachée au 1er corps d’armée colonial) du 24 janvier 1918 au 18 février 1919 - Nommé Sergent, le 20 juin 1918 - Détaché au Centre d'instruction de l'aviation d'observation (CIAO) du 2 septembre au 5 octobre 1918 - En mission au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 16 et 17 octobre 1918 - Démobilisé, le 18 février 1919 - Réformé n° 1 et proposé pour pension d’invalidité de 40 % pour fracture de l’os molaire et du maxillaire inférieur et diminution de l’acuité visuelle de l’œil gauche par la commission de réforme d’Agen, le 17 octobre 1919 - Réformé définitivement et proposé pour une pension permanente de 50 % pour chorio-rétinite traumatique de l’œil gauche et fracture de l’os molaire et du maxillaire inférieur par la commission de réforme d’Agen, le 18 octobre 1921 - Décision confirmée, le 15 septembre 1923 - Décision confirmée, le 16 décembre 1932 - Décédé à Tonneins (Lot-et-Garonne), le 10 janvier 1944 - Photo Michel Bazas que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du département du Loiret - CCC de l'escadrille SOP 51 / SAL 51 - Dernière mise à jour : 28 janvier 2018.

 

Photo du Slt Lucien Balloux

Slt Marcel Lucien Balloux - Né au 9, place de la Barre à Mâcon (Saône-et-Loire), le 16 août 1896 - Fils de Pierre Balloux (négociant) et de Marie Antoinette Thomasset - Elève de l'école des Arts et Métiers de Cluny - Classé 49ème sur 100 au concours d'entrée de 1912 - Classe 1916 - Recrutement du bureau de Autun (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1150 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 13ème régiment d'artillerie, le 12 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 16 janvier 1915 - A réussi les examens de fin de peloton des élèves officiers de réserve (EOR) - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Elève de l'école militaire d'artillerie et de génie de Fontainebleau, le 9 juin 1915 - Affecté au 36ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1915 - Affecté au 18ème régiment d'artillerie de campagne du 11 septembre 1915 au 5 février 1917 - Blessé par un éclat d'obus au genou gauche en Champagne, le 7 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 203 à l'ordre du 6ème corps d'armée, le 4 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 février 1917 - Formation d'observateur en avion du 5 février au 3 mars 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 22 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 55 du 22 mars au 7 décembre 1917 - Citation n° 22 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 17 mai 1917 - Citation n° 302 à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 251 du 7 décembre 1917 au 14 février 1918 - Détaché à la direction de l'aéronautique de la 6ème armée du 4 au 14 février 1918 - Nommé officier de renseignement à l'état-major de la 6ème armée, le 14 février 1918 au (1er trimestre) 1918 - Alors qu'il est affecté à l'état-major, il demande à servir dans une escadrille d'armée - Observateur de l'escadrille SPA 62 du (1er trimestre) 1918 au 26 septembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 septembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 238 du 26 septembre au 1er novembre 1918 - Le 1er novembre 1918, en équipage avec le Sgt Louis Huguet, leur Breguet XIVA2 a été abattu dans la région de Gand (Belgique), après un combat aérien acharné contre dix chasseurs allemands - Les deux membres d'équipage ont été blessés et faits prisonniers - Balloux a été blessé par balles au pied gauche et au genou droit pendant le combat aérien - Huguet a été plus grièvement blessé - Ils ont été évacués sur l'hospice de Lakeren (Belgique) et abandonnés sur place par l'ennemi en retraite - Retrouvés dans le même hôpital, le 17 novembre 1918 - Huguet a été évacué sur Bruges et y est décédé, le 9 décembre 1918 - Balloux est rentré à l'escadrille par ses propres moyens, le 1er décembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 238 du 1er au 7 décembre 1918 - Hospitalisé, le 7 décembre 1918 - Citation n° 673 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 10 décembre 1918 - Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 19 décembre 1918 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Domicilié au 10, rue du Rocher à Paris 8ème (75), à compter du 10 septembre 1919 - Rayé des contrôles de l'armée d'active, le 23 octobre 1919 - Marié avec Mlle Léa Hélène Andrée Caylou à la mairie du 9ème arrondissement de Paris (75), le 28 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 22 juin 1920 - Domicilié au 52, rue de Douai à Paris 9ème (75), à compter du 19 octobre 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny - Domicilié au 29, avenue de la République à Paris 11ème (75) en 1923 - Domicilié au 26, avenue Ledru-Rollin à Paris 12ème (75), à compter du 30 avril 1933 - A effectué une période de réserve obligatoire à la base aérienne n° 4 du 8 au 28 juin 1933 - Placé en position "Hors Cadre" et affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne à Paris, le 15 mars 1934 - Profession Ingénieur et directeur de la société Té Multiplex au 71, rue Crozatier à Paris 12ème (75) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Rayé des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le 16 août 1949 - Décédé au 2, rue Jacques Kablé à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), le 9 juillet 1971 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 284) de la ville de Mâcon (Saône-et-Loire) - Pam - CCC de l'escadrille F 55 - CCC de l'escadrille SOP 251 - CCC de l'escadrille SPA 62 - CCC de l'escadrille BR 234 - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Saône-et-Loire - CICR - JORF - LO - Avis de décès de la commune de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) - Dernière mise à jour : 8 octobre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 203 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 4 mars 1916 : "Au cours de l'action du 24 février 1916, s'est offert pour assurer la liaison entre le poste d'observation et la batterie, a circulé ainsi à maintes reprises hors des boyaux sous de violentes rafales d'artillerie ennemie pour transmettre des ordres."

* Citation n° 22 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire 17.022, en date du 17 mai 1917 : "Jeune observateur qui s'est distingué dès son arrivée à l'escadrille. A exécuté de nombreux réglages au cours des opérations sur le front de (censuré) du 1er au 12 mai 1917. Par son entrain, sa persévérance et son courage, a obtenu d'excellents résultats."

* Citation n° 302 à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 octobre 1917 : "Officier d'un grand courage et d'un extrême dévouement. Au cours des dernières attaques, a réussi par sa tenacité et son adresse, à mener à bien des tirs de destruction malgré un temps défavorable."

* Citation n° 673 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Marcel Lucien Balloux du 18ème régiment d'artillerie, à l'escadrille BR 238, en date du 10 décembre 1918 : "Officier observateur d'une bravoure et d'une audace à toute épreuve. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Joint à des brillantes qualité d'observateur une volonté tenace et une très haute conscience du devoir. Le 1er novembre 1918, chargé d'une mission de la plus haute importance en raison de l'attaque imminente des ponts de l'Escaut, l'a tentée dans des conditions particulièrement défavorables. Rencontrant au retour un puissant barrage ennemi, a résolument essayé de forcer le passage en engageant une lutte acharnée au cours de laquelle il a été grièvement blessé."

* Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 19 décembre 1918 : "Officier intelligent et animé du plus bel esprit de sacrifice. Passé sur sa demande d'un état-major à une escadrille d'armée, a, pendant les récentes opérations militaires des Flandres, été descendu par dix avions ennemis et grièvement blessé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Marcel Lucien Balloux au 18ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Officier observateur d'élite qui, après s'être distingué dans l'artillerie de tranchée, a fait preuve dans l'aviation des plus brillantes qualités, joignant en toutes circonstances à une connaissance parfaite de son métier une bravoure calme et raisonnée. Trois blessures. Cinq citations."

 

Les hommes

De gauche à droite : Sol Jean Féand (cuisinier) - XX (mécanicien) - Asp Robert Renon (mécanicien) - Sgt Georges Deman (pilote) - Sgt Pierre Bourgenot (Photographe) - Sgt XX (mécanicien) - XX (navigant) - Slt Louis Résal (observateur) - Asp Charles Raybaud (observateur) - Sgt Marcel Goffin (pilote) - Remarquez les ailes de l'aéronautique militaire sur l'uniforme de ces aviateurs - Sur la manche droite, il s'agit de personnels non navigants - Sur la manche gauche, il s'agit de personnels navigants, pilotes, observateurs ou mitrailleurs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Pilotes de l'escadrille C 51 de Châlons-sur-Marne en août 1915 - De gauche à droite : MdL Antonin Fédière, Sgt Pierre Chanteloup, Sgt Marcel Coffin, Sgt Henri Cacheux, Sgt Emile Duval, MdL Ernest Paul - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Repas en extérieur pour les sous-officiers pilotes de l'escadrille C 51, le 12 avril 1915 - Le MdL Antonin Fédière est en seconde position à partir de la droite - Photo Antonin Fédière transmise par Jacques Dau, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

L'ensemble des personnels navigants des escadrilles C 51 et MF 60 pose sur le terrain de Châlons-sur-Marne, le 9 août 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Les MF 11 (80 HP), à l'arrière plan, n'appartiennent pas à l'escadrille C 51 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

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Personnels navigants en repos pendant l'été 1916 - A cette époque, l'escadrille était stationnée aux abords d'un bois entre les villages de Villers-Bretonneux et Demuin - Les chemins d'accès, visibles à gauche, ont été baptisés "Homp's Street" et "allée des Colombes" - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Les hommes

Prise d'armes à l'escadrille C 51 sur le terrain d'Orbeval (02) en octobre 1915 - de gauche à droite : Sgt Marcel Goffin (pilote) - Asp Charles Raybaud (photographe) - Sgt Jacques Revoil (pilote) - Asp Louis Resal (observateur) - Sgt Jean Philippeau (fourrier) - Sgt Pierre Bourgenot (photographe) - Sgt Georges Deman (pilote) - Asp Robert Renon (mécanicien) - Sgt Jules Robert (mécanicien vaguemestre) - Soldat Jean Féand (cuisinier) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Asp Charles Raybaud devant son abri - Observateur de l'escadrille C 51 du 4 août 1915 au 30 mars 1916 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

Personnels mécaniciens et navigants pendant la période de stationnement de l'escadrille à proximité d'un bois entre Villers-Bretonneux et Demuin du 2 mai au 24 août 1916 - Les hommes restent à identifier - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide. Cliquez pour agrandir

De gauche à droite : Soldat Jean Féand (cuisinier) - Sgt Georges Deman (pilote) - Asp Robert Renon (mécanicien) - Asp Charles Raybaud (observateur) - Sgt Marcel Goffin (pilote) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

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Remise de la Médaille Militaire au Cne Jules Morelle par le Général Gournaud, sur le terrain d'aviation de Bouzy, le 31 mai 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jules Morelle transmise par Elisabeth Ilinski, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

 

Les avions

Sgt Marcel Léon Goffin pose à côté d'un des Caudron G 3 de l'escadrille C 51 en 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 1er avril au 30 octobre 1915 - Nommé sergent, le 24 mai 1915 - Tué au cours d'un accident aérien à la RGAé du Bourget-Dugny, le 10 février 1916 - Photo Louis Resal transmise par Jacques Resal que je remercie pour son aide.

A gauche, le Caporal Jules Chabaud, pilote de l'escadrille C 51 du 23 avril au 2 juin 1916, pose en compagnie d'un observateur de son unité qui n'a pas été identifié - Chabaud a été tué au cours d'un accident aérien, le 2 juin 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Marcel Angevin, observateur, qui a également perdu la vie - Photo Jules Chabaud transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Les avions

Un Caudron G 4 et son équipage de l'escadrille C 51 sont présentés à une visite d'état-major britannique, sur le terrain d'aviation de Le Frétoy, en février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Annexe BDIC du Musée de l'Armée aux Invalides de Paris mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France..

Letord de l'escadrille SOP 51 à la mi-1917 - Photo collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

 

Je recherche des photos
des avions de l'escadrille 51

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale du village d'Eterpigny, au Sud de Péronne, le 7 août 1916 - A comparer avec la photo actuelle - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village d'Eterpigny de nos jours - A comparer avec la photo du 7 août 1916 - Photo Google Map que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale de la zone Ouest du village d'Eterpigny, le 7 août 1916 - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale de l'Est de Barleux, au Sud-Ouest de Péronnes, le 8 août 1916 - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale du Nord-Est de Barleux, le 8 août 1916 - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale du Sud-Ouest de Barleux, le 8 août 1916 - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale d'une ferme au Nord-Ouest d'Eterpigny, le 8 août 1916 - Elle n'existe plus de nos jours - A cette époque, l'escadrille C 51 était stationnée près de Villers-Bretonneux (Somme) - Photo collection Sébastien que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale de la corne Sud du bois de Crapeauménil, le 27 janvier 1917 - Altitude de prise de vue 3000 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Rapin, transmis par Emmanuel Parrault, que je remercie pour son aide.

Escadrille C 51 au profit du 1er CAC - Photo verticale de la corne Ouest du bois de Crapeauménil, le 27 janvier 1917 - Altitude de prise de vue 3000 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Rapin, transmis par Emmanuel Parrault, que je remercie pour son aide.

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Terrains d'aviation

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille SAL 51 a occupé ce terrain du 7 décembre 1918 au 16 avril 1919 - Carte postale d'époque.

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille C 51 a occupé ce terrain du 24 août au 20 octobre 1916 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

 

Souvenirs en rapport

Médailles en réduction du Cne Jules Morelle, pilote de l'escadrille SAL 51 du 21 octobre 1918 au 26 mai 1919 et Commandant de l'escadrille SAL 51 du 12 mars au 26 mai 1919 - De gauche à droite : Croix de Guerre 1914-1918 - Croix de Guerre 1939-1945 - Croix du combattant - Médaille interalliée 1914-1918 - Médaille commémorative 1914-1918 - Médaille commémorative 1939-1945 - XXX - XXX - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Mme Elisabeth Ilinski, petite-fille de Jules Morelle, que je remercie pour son aide.

Képis du Cne Jules Morelle - De gauche à droite : Képi d'officier d'infanterie (125ème régiment d'infanterie) datant de la première guerre mondiale et Képi d'officier du 34ème régiment d'aviation datant des années 20 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photos Mme Elisabeth Ilinski, petite-fille de Jules Morelle, que je remercie pour son aide.

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Souvenirs en rapport

Insignes de col ayant appartenu au Caporal Jules Chabaud, pilote de l'escadrille C 51 du 23 avril au 2 juin 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, au départ d'une mission, sur le terrain de Villers-bretonneaux, le 2 juin 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Marcel Langevin (observateur), qui a également perdu la vie, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, le 2 juin 1916 - Photo Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Avis mortuaire du Ltt Henri Marie Joseph Mesmacre - Pilote de l'escadrille C 51 du 28 août 1915 au 14 avril 1917 - Détaché à l'escadrille C 64 du 1er au 29 janvier 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion, à l'atterrissage sur le terrain d'aviation d'Arcy-Sainte-Restitue (Aisne), le 14 avril 1917 - Document transmis par Jean Catherine que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Louis Pierre (dit "André") Marssac - Né le 28 septembre 1895 à Rochefort (Charente-Maritime) - Fils de Louis Ainé Marssac et d'Eglantine Marguerite Eglantine Girard - Domiciliés à Rochefort (Charente Maritime) - Brevet de pilote civil délivré par l'aéroclub de France, le 3 août 1914 - Profession avant guerre Aviateur civil - Domicilié à Villacoublay (Yvelines) - Classe 1915 - Recrutement de la Rochelle sous le matricule n° 856 - Mobilisé au 57ème régiment d'infanterie, à compter du 16 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 961 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 21 mai 1915 - Nommé Caporal, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA, jusqu'au 8 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 51 du 8 au 15 juin 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion et évacué sur l'hôpital d'Amiens, le 15 juin 1915 - Affecté à la RGA du XXX au 25 février 1916 - Hospitalisé et convalescence d'un mois du 9 novembre 1915 au 25 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7 du (2ème trimestre 1916) au 10 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 18 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 4 du 10 juillet 1916 au 3 juin 1917 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Tué lors d'un atterrissage, aux commandes d'un Caudron G 6, au retour d'une mission de reconnaissance, sur le terrain de Mont-Saint-Martin (Aisne), le 3 juin 1917, le 3 juin 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Marcel Emile Umbdenstock (obs) qui a également perdu la vie - Inhumé initialement tombe n° 5 dans le cimetière communal de Mont-St-Martin (Aisne) - Louis Marssac repose désormais dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de Charente-Maritime - CCC de l'escadrille C 51 - CCC escadrille MF 7 - CCC de l'escadrille C 4 - MpF - Dernière mise à jour : 19 octobre 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Louis Pierre Marssac, pilote à l'escadrille C 4, en date du 20 juin 1917 : "Depuis deux ans en escadrille sur le front. Adroit et brave, a livré de durs combats et accompli de nombreuses missions très difficiles. A été tué le 3 juin 1917, au retour d'une reconnaissance."

Chapelle ardente en honneur au Slt Marcel Langevin, observateur et au Cal Jules Chabaud, tués au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Villers-Bretonneaux, le 2 juin 1916 - La gerbe central a été offerte par les personnels des escadrilles N 3 et N 62 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Sortie des cercueils du Slt Marcel Langevin et du Cal Jules Chabaud de l'église Saint-Jean-Baptiste de Villers-Bretonneux, le 4 juin 1916 - Cet édifice religieux a été détruit en avril 1918 et reconstruit en 1929 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Transfert des cercueils du Slt Marcel Langevin et du Cal Jules Chabaud de l'église de Villers-Bretonneux vers le cimetière du village, le 4 juin 1916 - Ils ont été enterrés dans un caveau mis à leur disposition par Mme Drouart qui habitait rue du 4 septembre à Villers-Bretonneux - Les corps ont été transférés dans les caveaux familiaux respectifs après guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jean-Paul Becle que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe initiale du Ltt André Henri Léon Vuillame - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1916 - Passé observateur probablement parce qu'il a été temporairement ajourné - Observateur à l'escadrille C 202 - Brevet de pilote militaire n° 11.397 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la section photo de l'escadrille SAL 51 du 1er mai au 14 août 1918 - Tué au combat dans les environs d'Ormes (Marne), le 14 août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Marcel Bouchet, à bord d'un SPAD XVI, qui a lui aussi perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Helmut Brüning du Jasta 50 - L'quipage français a été comptabilisé comme sa 6ème victoire homologuée - Photo transmise par Thierry Nicolo que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Entrée du cimetière privé de la famille du Pontavice de Heussey dans le bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Olivier du Pontavice de Heussey a fait tout son possible pour rapatrier les dépouilles mortelles de ses fils Hervé et Bernard dans ce cimetière en 1922 - Pour trouver ce cimetière, il faut contourner l'église par la gauche, passer devant la grotte chapelle, puis se diriger vers la droite, entrer dans le bois derriere l'église - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Panneau présentant le cimetière privé de la famille Pontavice de Heussey - Il a été créé par le comte de Pontavice de Heussey (1788 - 1873) noble, agriculteur et conseiller municipal de Saint-Germain-en-Coglès - Il repose dans le rocher qu'il a fait creuser de son vivant - Il a vécu plus de 55 ans au manoir de La Carrée - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Les membres de la famille du Pontavice de Heussey sont inhumés depuis le XIXème siècle dans une parcelle privée dans les bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Olivier du Pontavice de Heussey a fait tout son possible pour rapatrier les dépouilles mortelles de ses fils Hervé et Bernard dans ce cimetière en 1922 - Les deux photos montrent le cimetière dans son ensemble et la tombe des Morts pour la France - Photo Dominique Taillandier que je remercie pour son aide.

Tombe du comte de Pontavice de Heussey (1788 - 1873), créateur de ce cimetière - Il était agriculteur et conseiller municipal de Saint-Germain-en-Coglès - Il repose dans le rocher qu'il a fait creuser de son vivant - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe des militaires morts pour la France de la famille du Pontavice de Heussey - De bas en haut, nous avons : MdL Bernard du Pontavice de Heussey, pilote de l'escadrille SPA 68 tué, le 18 mars 1918 - MdL Hervé du Pontavice de Heussey, pilote de l'escadrille SAL 51, tué le 17 juillet 1918 - Claude du Pontavice de Heussey, tué le 3 décembre 1944 - Leur tombe se trouve dans une parcelle privée dans les bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Photo Dominique Taillandier que je remercie pour son aide.

MdL Bernard Marie Joseph Yves du Pontavice de Heussey - Né le 12 juillet 1895 au Pin-au-Haras (Orne) - Fils d'Olivier Auguste François Henri Comte du Pontavice de Heussey et de Marie Sophie Charlotte d'Ollone - Avant guerre Etudiant des Sciences économiques et commerciales en 1913 et 1914 - Engagé au 2ème escadron du 32ème régiment de Dragons, le 30 novembre 1914 - Participe aux combats de Eparges - Une citation à l'ordre du corps d'armée, en date de mai 1916 - Une citation à l'ordre de la division en date de février 1917 - Croix de Guerre - Nommé brigadier, le 1er novembre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8909 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 25 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stages aux écoles d'Istres - Avord - Pau (Haute-Ecole) - GDE - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 20 décembre 1917 au 18 mars 1918 - Tué au retour d'une mission, au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Manoncourt-en-Woëvre (54), le 18 mars 1918.

MdL Hervé Marie Germain Robert du Pontavice de Heussey - Né le 11 mars 1890 à Saint-Lô (50) - Fils d'Olivier Auguste François Henri Comte du Pontavice de Heussey et de Marie Sophie Charlotte d'Ollone - Parents domicilié à St-Julien-le-Faucon (Calvados) - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 6ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1911 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, au Maroc - Médaille coloniale "Maroc" - Affecté au 6ème régiment de Spahis - Nommé maréchal des Logis, le 11 février 1916 - Passe dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6600 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 25 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres jusqu'au 13 juillet 1917 - GDE du 13 juillet au 20 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SAL 51 du 23 septembre 1917 au 16 juillet 1918 - En stage au GDE du 8 au 17 décembre 1917 - En stage au Parc du 25 au 28 janvier 1918 - En stage au RGA du 12 au 20 février 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec deux autres équipages, contre un avion allemand tombé dans les environs de la Cense, le 28 mai 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée pour sa victoire - Il trouve la mort au cours d'une mission, le 16 juillet 1918 - Son avion s'écrase à 700 mètres du terrain d’aviation de Bussy-Lettrée (Marne) - Une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume - Médaille Militaire.

* Claude Marie Olivier du Pontavice de Heussey - Né le 13 mars 1920 à Cheville-Changé (49) - Fils de Jacques Du Pontavice de Heussey et de Flamine Bernadette Claude Albertine Marthe Marie Camille de Rougé - Affecté au 6ème RCA - Tué par balles à Blofaing (88), le 3 novembre 1944.

 

Remerciements à :

- M. Olivier Baillon pour l'envoi de la photo du Letord de la SOP 51.
- M. Jacques Résal pour l'envoi des photos de Louis Résal, son oncle.
- M. Sébastien pour l'envoi des photos de reconnaissance de la C 51.
- M. Louis Brugnerotto pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Dominique Tallandier pour l'envoi des photos de la tombe des frères du Pontavice de Heussey.
- M. Cédric Demory pour l'envoi de la photo du soldat Marcel Gernez.
- Mme Elisabeth Ilinski pour l'envoi des archives de Jules Morelle, son grand-père.
- M. Emmanuel Perrault pour l'envoi des archives du Slt Jacques Rapin.
- Mme Anne Azzarone-Breton pour l'envoi des photos de Jean Breton, son grand-père.
- M. Jean-Paul Becle pour l'envoi des archives de Jules Chabaud, le grand oncle de son épouse.
- M. Guy Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt Louis Marssac.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos du cimetière de la famille de Pontavice de Heussey.
- M. Jacques Dau pour l'envoi des archives d'Antonin Fédière, son grand-oncle.
- M. Jean Catherine pour l'envoi de l'avis mortuaire du Ltt Henri Mesmacre.
- M. Michel Bazas pour l'envoi des photos de Laurent Girou.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Thierry Leclère pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Thierry Nicolo pour l'envoi des photos du Ltt André Vuillame.

Bibliographie :

- Manoir de La Carrée, la famille du Pontavice de Heussey en terre bretonne, en littérature, sous les drapeaux par Dominique Taillandier publié en 2011.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Site Internet "Manoir de La Carrée" consacré à l'histoire de la famille du Pontavice de Heussey - Voir le lien
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 50 Escadrille 52

 

 

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