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Insignes peints
sur les fuselages

La première marque de reconnaissance adoptée par l'escadrille C 53 a été une bande oblique de fuselage bicolore bleu - blanc- bleu - En voici un exemple sur un Sopwith 1A2 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

L'insigne définitif de l'escadrille 53 consistait en un fanion blanc bordé de bleu chargé de l'inscription "C 53" - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille C 53

Insigne de l'escadrille C 53 ou d'une unité héritière de ses traditions dans les années 20 - A déterminer avec précision - Je n'ai pas noté l'origine de cette photo - Si un collectionneur possède cet insigne, je lui serais reconnaissant de prendre contact avec moi.

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents
stationnements

Symbolique

L'escadrille 53 a d'abord utilisé comme marque de reconnaissance, une bande oblique de fuselage bleu / blanc / bleu. Dans un second temps, elle a adopté un fanion blanc bordé de bleu portant le marquage "C 53". Les différentes périodes d'utilisation de ces marquages restent à déterminer avec précision.

 

Historique

Création à Lyon-Bron :

L'escadrille C 53 a été constituée au fort de Bron à Lyon, le 2 mai 1915. Elle est placée sous le commandement provisoire du Cne Arthur Noé. Le 13 mai 1915, en exécution d'un télégramme du GQG, le Cne Louis Sassary prend le commandement de l'unité. L'escadrille est affectée au 1er corps d'Armée et restera au service de cette grande unité jusqu'à la fin de la guerre.

L’escadrille est composée de :

* Pilotes : Cne Louis Henry Sassary (commandant d’escadrille) - Cne Eugène Nassoy - Slt Antoine Didier - Adj René Faure - Sgt Emile Obre - Sgt Pierre Lacombe - Sgt Victor Séguin - Sol Lucien Lanier.
* Observateurs : Ltt Désité Dubois de Sablonière - Ltt Charles Perrault - Slt Louis Thébault - Slt Edouard Harmignies.
auxquels il faut ajouter 32 mécaniciens et soldats. Le 14, elle est renforcée par 19 hommes mutés de l'escadrille C 4.

Rattachée au 1er corps d'armée :

Elle s'installe sur le terrain de Muizon, à 5 km à l'Ouest de Reims, à partir du 13 mai 1915. Le 1er corps d’armée tient le secteur entre la Miette et le Godat, deux affluents de l’Aisne. Il n’est pas engagé au début de la guerre dans des batailles importantes. Les missions réalisées permettent d’effectuer des reconnaissances ainsi que des vols permettant le réglage des batteries d'artillerie. Le 6 juin, ses navigants réalisent le réglage d'une batterie allemande qui vient de bombarder les environs et le terrain d'aviation qu'ils occupent. La C 53 déménage dès le lendemain pour gagner un terrain beaucoup moins exposé et aménagé à proximité de la ferme de Rosnay, à 5 km au Sud-Ouest de Muizon.

Livraison du premier G 4 :

Le 14 juin 1915, le premier Caudron G 4 est livré à l’escadrille. Le 3 juillet et jusqu’à la fin du mois, le C 53 est chargée d’expérimenter en vol les transmissions par TSF. Elle en profite également pour lâcher des bombes sur Beine et Warmeriville. Le même jour, alors qu’il est en mission photographique, le lieutenant Quellenec prend en chasse un appareil allemand. Cet engagement n’est malheureusement pas concluant.

Le 1er septembre 1915, les escadrilles voisines C 6 et C 30 sont engagées aux côtés de la C 53 dans une mission expérimentale du fonctionnement simultané des aviations des trois corps d’armée. Cette expérimentation, faite en vue d’une attaque future sur un front restreint de 12 kilomètres, est réalisée afin d’établir la doctrine d’emploi de l’aviation militaire, doctrine qui lui manque.

Le 10 septembre, une reconnaissance sur la Serre est attaquée par un Fokker mais parvient à se dégager. Le 30 octobre, l’unité participe avec des escadrilles voisines au bombardement de Laôn. Cinquante obus sont lancés par la C 53 sur Guignicourt. Le 8 décembre, l’avion du Sgt Tréca tombe en panne. Il atterrit à Merfy, à 10 kilomètres au nord-ouest de Reims. Il a juste le temps de s’éloigner de son appareil qu’il est détruit par l’artillerie allemande.

Le 10 février 1916, elle fait mouvement sur la terrain d'Oiry (Marne) où elle est mise au repos. Cette période de calme ne durera pas longtemps car dès le 26 février, elle reçoit l’ordre de rejoindre son corps d’armée devant Verdun. Le 28, elle fait mouvement pour rejoindre le terrain de Vadelaincourt, à 25 kilomètres au sud-ouest de Verdun. Elle s’installe sur un nouveau terrain du 29 février au 14 mars, celui de la ferme de Franoit, au nord de la route qui relie Verdun à Bar-le-Duc, à 15 kilomètres au sud-ouest de Verdun. Elle regagne Vadelaincourt, le 14 mars.

Bataille de Verdun :

Du 27 février au 8 avril, l’escadrille est engagée dans la bataille de Verdun. Ses navigants sont engagés en particulier aux violents combats de Douaumont et de Vacherauville. Elle subit alors des pertes très importantes. Le 2 mars, le Sgt Georges Tréca (pilote) et le Slt Louis Lacam (obs) sont blessés par balles au cours d’un combat aérien. L'officier décède deux jours plus tard à l'ambulance 3/1 de Dugny, où il avait été évacué. Plusieurs navigants sont blessés en avril 1916 : l’adj René Pelissier (pilote), le 1er avril, le Sgt Lucien Lanier (pilote), le 13 et finalement le Slt Paul Fabre (obs), le 27. Ils ont tous été évacués sur l'ambulance de Vadelaincourt.

Première victoire homologuée :

Le 28 avril, l'équipage MdL Marcel Viallet / Slt Paul Dumas livre combat à un Fokker E qu'ils abattent dans les environs du bois des Caures. Cet avion est la permière victoire homologuée pour l'escadrille. Elle sera rejointe par deux autres victoires, les 30 avril et 1er juin 1916.

La C 53 est mise au repos à partir du 9 mai. Elle s’établit à Baslieux-les-Fismes, à 5 kilomètres au nord de Fismes. Seul un petit détachement reste à Vadelaincourt et rejoindra le gros de l’unité, le 2 juin.

Toujours affectée à la 1ère armée, elle fait mouvement le 21 juillet pour le terrain de Cramaille. En effet, la 1ère armée tient secteur sur l’Aisne entre Beaumarais et Soupir, à environ 20 kilomètres à l’ouest de Fismes. Mais ce terrain ne sera qu’une étape. Elle enchaîne les mouvements sur différents terrains de stationnement : terrain de la ferme de la Folie (Aisne) le 2 août, terrain de Hamel près de Corbie le 8 et enfin terrain de Morlancourt, au sud d’Albert, le 13 août.

Bataille de la Somme :

Ce dernier terrain sert de base de départ aux appareils de l’escadrille qui sont engagés du 20 août au 10 octobre à la bataille de la Somme. Elle contribue à la prise de Maurepas, le 24 août et à celle de Combles, le 26 septembre. Les 7 et 8 octobre 1916, elle participe aux attaques de l’armée française en direction de Sailly-Saillisel. Durant cette bataille, les pertes sont sévères. L’équipage composé du Sgt Serge Lecornu (pilote) et Ltt Jules Zuckmeyer (obs) tombe à l’ennemi le 24 août. deux jours plus tard, l'équipage composé du Sgt Armand Mars (pilote) et du Slt Hembert est porté disparu. Le même jour, le Sgt Roux se blessé en capotant sur le terrain de Morlancourt.

A la fin de son engagement dans la bataille de la Somme, le 10 octobre, l’escadrille C 53 part pour l’arrière sur le terrain de Rouvrel, à proximité de Montdidier. Le 16, elle rejoint le terrain de Matouge, près de Châlons-sur-Marne et le 22 celui d’Auve, situé à 25 kilomètres au nord-est de Châlons-sur-Marne, sur la voie romaine Châlons-Sainte-Ménéhould. Elle est alors engagée dans le secteur de Maison-de-Champagne, au nord-ouest de Ville-sur-Tourne et de la ferme de Navarin, au nord de Souain. Ce secteur fait l’objet d’âpres combats. Les pertes de l’escadrille sont importantes encore une fois.

Des pertes importantes :

Le 2 décembre, deux équipages sont portés disparus. D'abord le Sgt Lucien Lanier (pilote) et le Ltt Noël Coutaud-Delpech (obs) dont le Caudron G 4 est abattu dans les environs de Tahure, puis le Ltt André Cuvillier (pilote) et le Cal Ringuet (mitrailleur) dont le G 4 assurait la protection des premiers, est abauut dans le même secteur. Les quatres navigants de la C 53 ont été tués.

Transformation sur SPAD XI :

Le 20 janvier 1917, l’escadrille est mise au repos. Elle suit ensuite son corps d’armée sans que l’on puisse retrouver des détails sur cette période. En janvier, l’escadrille C 53 travaille vers la ferme de Hurtebise sur l’Aisne. Elle abandonne ses Caudron G 4, G 6, Sopwith 1A2 et perçoit des SPAD XI. Elle prend alors l'appellation de SPAbi 53.

En mars et avril, ses équipages sont engagés sur le plateau de Vauclerc. Elle participe alors à la 2ème Bataille de l’Aisne sous le commandement du capitaine Lafay qui a succédé au capitaine Sassary.

2ème bataille des Flandres :

En juillet 1917, l’escadrille C 53 est aux côtés de la SAL 17 et prend part à partir du 31 juillet à la 2ème bataille des Flandres. Elle est alors stationnée sur le terrain d’Hondschoote près de Dunkerque. Cette bataille voit la coopération des armées françaises, belges et britanniques dans la progression vers la forêt d’Houthulst. Durant cette bataille, toutes les escadrilles du corps d’armée sont commandées par le capitaine Watteau, commandant du secteur aéronautique.

Le 5 septembre 1917, le Caudron de l'équipage MdL Jacques Thabaud-Deshoulière (pilote) / Ltt marcel Malard (obs) est abattu au cours d'un court combat aérien sur l'Yser. Les deux hommes ont été tués. Un volontaire américain, le Sgt Nicholas Wortington rejoint l’escadrille C 53, le 4 octobre.

Le 9 décembre 1917, l’escadrille arrive à la Ferté-sous-Jouarre où elle s’installe sur le terrain de Moras. Elle rallie le terrain de la ferme de la Cense, au sud de Fismes, le 28 janvier 1918. Le 1er corps d’armée tient secteur aux environs de la forêt de Vauclerc, située au nord de Fismes. Le Sgt Wortington quitte enfin l’escadrille pour rejoindre l’armée américaine le 14 février.

Bataille de l'Aisne :

De la Cense, l’escadrille C 53 fait mouvement vers l’Oise. Elle participe à la 3ème bataille de l’Aisne. Elle contribue aussi à la contre-attaque du 31 mai vers Soissons, puis au repli vers Ambleny, Coeuvres-et-Valsery, au sud de Vic-sur-Aisne.

2ème bataille de la Marne :

Au cours du mois de juillet 1918, elle prend part à la 2ème bataille de la Marne et coopère à la réoccupation de Soissons. Ces mois d’été sont marqués par le cantonnement commun de la C 53 et de la SAL 17 sur le même terrain, sur le plateau de Palesne. Ce terrain est situé en bordure est de la forêt de Compiègne. Elle prend part à la 2ème Bataille de Noyon, puis à la fin septembre, à la poussée contre la ligne Hindenburg.

Dernière victoire homologuée :

Le 18 juillet, l'équipage MdL Jules Fouilhaux / Slt Gaston Prengrueber remporte la 4ème et dernière victoire homologuée de l'unité en abattant un avion qui tombe dans les environs de Soissons.

Dernier équipage perdu :

Le 19 juillet, l'escadrille perd son dernier équipage pendant la Grande Guerre en l'occurance avec l'Adj Joseph Jullière (pilote) et Cne Raoul Le Poupon (obs) dont leur SPAD XI a été abattu à l'Est de Saconin. Les deux aviateurs ont été tués.

Perception de SPAD XVI :

En septembre, les SPAD XI sont remplacés par une version plus performante et fiable, le SPAD XVI. Le 2 septembre, un des nouveaux SPAD XVI perçus, celui de l'équipage Slt Joseph Fontan (pilote) / Slt Auguste Bolzinger (obs) est abattu et tombe en flammes. Heureusement pour eux, le pilote réussit un atterrissage en campagne et les deux hommes s'en sortent sans mal.

Au début du mois d’octobre 1918, l’escadrille s’installe le 5 à Chaux près de Belfort. Enfin, le 2 novembre, elle est stationnée à Ruestenhard, près de Guebwiller. De ce terrain de stationnement, elle y apprend la signature de l’Armistice. Avec la fin de la guerre, elle part au début de l’année 1919 sur le terrain de Gonsenheim, à côté de Mayence. Elle fait partie des unités en occupation en Allemagne, et ce, aux côtés de la SAL 17.

Bilan de la Grande Guerre :

A la fin de la Grande Guerre, le fanion de l’escadrille C 53 s’orne d’une Croix de Guerre avec trois citations dont 2 à l’ordre de l’armée et de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre. Ses navigants ont remporté 4 victoires homologuées et une non homologuée ou probable. Elle a eu a déplorer 14 tués (11 au combat) et 10 blessé (3 au combat).

Unités héritières des
traditions de la SPAbi 53

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de l'escadrille C 53 - La période exacte reste à définir - Si un lecteur est capable de préciser cette période, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Insigne collection Pascal Guérin-Bergère que je remercie pour son aide.

Insigne d'une unité héritière des traditions de la C 53 - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GR 1/14 - Valable pour la période allant de mai 1941 à 1942 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 33ème escadre de reconnaissance valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 1er mai 1939 - Elle était composée de deux groupes de reconnaissance, les GR I/33 (traditions des BR 11 (1ère escadrille) + BR 244 (2ème escadrille) sur Potez 25A2 et GR II/33 (traditions des SAL 33 (3ème escadrille) + SAL 6 (4ème escadrille) sur Potez 542 - Ces unités étaient stationnées sur le terrain de Nancy-Essey - Fixation par deux anneaux - Photo droits réservés.

Insigne d'une unité héritière des traditions de la C 53 - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insigne d'une unité héritière des traditions de la C 53 - Période à préciser - Sera enlevée s'il s'agit d'une erreur de fabrication - Photo droits réservés.

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de la 3ème escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" - Insigne homologué au SHD sous le n° A 1249, le 20 octobre 1993 - Par décision du 14 avril 1993, la 3ème escadrille de l'escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie" a repris les traditions de l’escadrille C 53 de la Grande Guerre - Définition héraldique : "Pennon d’argent emmanché de sable, chargé des capitales "C.53" d’or, à la bordure d'azur" - Photo droits réservés.

Insigne métallique de l'ER 2/33 "Savoie" - Insigne homologué au SHD sous le n° 1248, le 20 octobre 1993 - Insigne valable d'octobre 1993 à nos jours - L'ER 2/33 "Savoie" a successivement été stationnée sur la BA 124 de Strasbourg-Entzeim, la BA 112 de Reims-Champagne et la BA 118 de Mont-de-Marsan depuis le 14 juillet 2011 - On trouve des variantes de cet insigne avec un fond bleu plus ou moins clair - Définition héraldique de l'insigne : "Croix de Lorraine d’azur bordée d’or, chargée en cœur d’une cocotte en papier de gueules, accompagnée en chef d’un étendard de candide bordé d’azur foncé, chargé de l’inscription "C 53" en lettres capitales de sable et emmanché de même, et en pointe d’un besant de candide bordé d’azur foncé, à une mouette en vol brochante" - Photo collection Droits réservés.

Insigne métallique réalisé à l'occasion de la dissolution de ER 2/33 "Savoie" et la fin du Mirage F 1CR, le 24 juillet 2014 - L'unité était stationnée sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne métallique de l'ED 2/33 "Savoie" - Il est stationné sur la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard - Homologué sous le numéro A 1533 par le SHD du château de Vincennes - Fixation par une épingle - Fabrication Duseaux - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'ED 2/33 "Savoie" - Insigne homologué au SHD sous le n° A 1249, le 20 octobre 1993 - Par décision du 14 avril 1993, la 3ème escadrille de l'escadron de reconnaissance 2/33 "Savoie" a repris les traditions de l’escadrille C 53 de la Grande Guerre - Après la dissolution de l'ER 2/33 "Savoie" sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, le 24 juillet 2014, les traditions de cette escadrille ont été reprises par la 2ème escadrille de l'ED 2/33 "Savoie" stationnée sur la base aérienne de Cognac, le 12 octobre 2020 - Fixation par une épingle - Fabrication Duseaux - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

 

Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion de la 3ème escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanion de la 3ème escadrille de l'ER 2/33 "Savoie" valable du 1er août 1993 au 24 juillet 2014 - Cette unité a été équipée de Mirage F 1CR sur la base aérienne de Mont-de-Marsan jusqu'au 24 juillet 2014 puis, à partir de l'années2023, celui de la 2ème escadrille de l'ED 2/33 "Savoie" sur la base aérienne de Cognac - Après 2023, des fanions propres à l'escadron de drones 2/33 "Savoie" ont été fabriqués - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion de l'ER 2/33 "Savoie" valable pour la période allant du 1er mai 1964 au 24 juillet 2014 - Il était composé de trois escadrilles, respectivement détentrices des traditions de SAL 6 (1ère), BR 11 (2ème) et SPAbi 53 (3ème) - Il était stationné sur la base aérienne de Strasbourg-Entzeim, puis sur celle de Reims à l'été 1994 et pour finir celle de Mont-de-Marsan, jusqu'à sa disolution, le 24 juillet 2014 - Il est détenu par l'ED 2/33 "Savoie" qui compte trois escadrilles, respectivement détentrices des traditions de la SAL 6 (1ère), SPAbi 53 (2ème) et BR 244 (3ème) - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadron de drones 2/33 "Savoie" valable de mars 2023 à nos jours - Il reprend les décorations de cette unité et sa dénomination sur une face et son insigne à la Croix de Lorraine ornée de ses trois escadrilles et du numéro d'homologation du fanion par le SHD du château de Vincennes, ici le n° AF 726 - Photos transmises par l'Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" que je remercie pour son aide.

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs
et numéros avions

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

L'aéronautique du 1er corps d'armée comprenant les escadrilles 17, 53, 203, 218, 226, 228 : "Sous les ordres du capitaine Wateau, a fait preuve pendant la durée de l'offensive des Flandres de la plus grande activité et de la plus grande audace dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, contribuant ainsi pour une grande part au succés des opérations." (ordre du 5 décembre 1917)

Comprise dans la citation ci-après : "Escadrilles 17, 53 et 255 : "Engagées sans interruption dans la bataille du 29 mai au 25 septembre 1918, sous l'impulsion brillante du capitaine de Peyrecave, elles ont tenu avec honneur, malgré la fatigue, les bombardements continuels de leurs terrains et leurs lourdes pertes, de remplir toujours plus que leurs missions qui leur incombaient. Ont conservé, après cent dix jours de lutte, une conception du devoir et un esprit de sacrifice aussi élevés qu'au premier jour." (Décision du général commandant en chef du 12 octobre 1918)

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 53

 

 

 

 

 

 

Personnels

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les Hommes

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Les pilotes et observateurs des escadrilles de la Vème armée rassemblés autour de leur chef, le chef d'escadron Charles Tricornot de Rose (avec le sabre), commandant l'aéronautique de la Vème armée sur le terrain de la ferme de Rosnay (51), en août 1915 - A cette époque, l'aéronautique de la 5ème armée est composée des cinq escadrilles : C 6 - MS 12 - C 13 - V 24 - C 53 - Seule l'escadrille C 6 n'était pas stationnée à Rosnay mais à Baslieux-lès-Fismes (51) - De gauche à droite et assis par terre - Au premier plan : X - (Ltt Robert à vérifier) - Ltt Paul Pléneau, chef de la section photographie aérienne de la Vème armée - X - Cne Louis Sassary, commandant de l'escadrille C 53 - X - Assis sur une chaise : X - Debouts de gauche à droite : Sgt Lucien Lanier, pilote de l'escadrille C 53 - X - Cap Jules Mauduit, mitrailleur de l'escadrille V 24 - X - X - Cne Raymond de Bernis, pilote de l'escadrille MS 12 - X - Cne Georges Arbelot, commandant de la 33ème compagnie d'aérostiers - X - Cne Le Révérend, adjoint de de Rose - Cdt Tricornot de Rose, chef Aéro 5ème armée - Ltt Jean Moinier, observateur de l'escadrille MS 12 - X - Ltt Couder, pilote de l'escadrille V 24 - Cne Hiyotaké Shigeno, pilote de l'escadrille MS 12 - Ltt Gabriel Pelege, observateur de l'escadrille MS 12 - Ltt René Chambe, observateur de l'escadrille MS 12 - Sgt René Mesguisch, pilote de l'escadrille MS 12 - X - X - Sgt Georges Pelletier d'Oisy, pilote de l'escadrille MS 12 - Sgt Jean Navarre, pilote de l'escadrille MS 12 - X - X - Cliquez sur la photo pour l'agrandir - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide - Si vous possèdez la même photo légendée, merci de prendre contact avec l'auteur du site.

Cne Georges Auguste Arbelot - Né le 29 octobre 1883 à Marseille (13) - Fils d'Auguste Henri Arbelot et de Françoise Delphine Daury - Domiciliés 100, rue de l'Olivier à Marseille (13) - Admis à l'école Polytechnique à la suite du concours d'admission de 1904 - Engagement de trois ans pour l'école polytechnique en mairie du 5ème arrondissement de Paris, au titre de l'arme du Génie , le 2 octobre 1904 - Admis avec bourse entière et trousseau pour insuffisance de ressources des parents -  Effectue sa 3ème année de service (les 2 premières à l'école polytechnique) au bataillon de Sapeurs aérostiers du 1er régiment de Génie à Versailles - Nommé Sous-lieutenant de réserve du Génie, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant de réserve, le 12 octobre 1910 - Nommé Ingénieur ordinaire des ponts et chaussées de 3ème classe à Rochefort - Nommé au service ordinaire des Bouches du Rhône, arrondissement d'Arles, du service de la navigation du Rhône et du service maritime des Bouches-du-Rhône, le 16 juillet 1912 - Nommé au service ordinaire des Bouches-du-Rhône, arrondissement de Marseille, du contrôle de la voie et des bâtiments du réseau PLM et des lignes de Valdonne à la Barque-Fuveau et de Miramas à l'Estaque, le 16 juillet 1913 - Nommé Ingénieur ordinaire de 2ème classe, le 1er juillet 1914 - Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale, le 1er août 1914 - Affecté à l'aérostation militaire - Nommé Capitaine, le 30 août 1914 - Commandant de la 23ème compagnie d'aérostiers de place du XX août au 30 septembre 1914 - Commandant de la 33ème compagnie d'aérostiers de campagne du 30 septembre 1914 au 2 novembre 1915  - Citation n° 562 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 25 septembre 1915 - Commandant de la 55ème compagnie automobile du 2 novembre 1915 au 8 juillet 1916 - Nommé Adjoint aérostier au commandement de l'aéronautique de la 3ème armée du 8 juillet 1916 au 30 juillet 1918 - Citation n° 292 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 18 février 1918 - Affecté au bureau de DCA au GQG du 30 juillet au 22 novembre 1918 - Commandant de l'aérostation de la 1ère armée du 22 novembre au 26 décembre 1918 - Croix de guerre avec deux citations - Membre de la commission chargée de l'étude de la simplification des rouages administratifs et de la révision des formules, le 24 janvier 1919 - Nommé au service ordinaire des ponts et chaussées de la Seine-et-Oise, le 1er avril 1919 - Démobilisé, le 10 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté comme officier de complément au 1er régiment d'aérostation, le 14 août 1920 - Après guerre Ingénieur ordinaire de 1ère classe des Ponts et Chaussées - Nommé au service central des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique à Versailles, le 1er novembre 1920 - Membre de la 2ème section (navigation / aménagement et utilisation des eaux) du conseil supérieur des travaux publics, le 26 janvier 1921 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe des Ponts et Chaussées, le 16 mars 1921 - Nommé Directeur des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique à l'administration centrale du ministère des travaux publics, le 16 août 1921 - Nommé Chef de bataillon de l'armée territoriale, le 27 février 1922 - Nommé Conseiller d'état en service extraordinaire, le 24 juin 1924 - Placé en disponibilité sans solde pour convenances personnelles, le 1er septembre 1924 - Nommé directeur honoraire au ministère des travaux publics, le 1er septembre 1924 - Affecté au centre de mobilisation  d'aérostation n° 101, le 23 avril 1929 - Une période d'instruction de 15 jours au 1er régiment d'aérostation du 6 au 26 août 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1932 - Décédé à Paris, le 20 mars 1933 - Sources : JORF - CCC 33ème section d'aérostiers - FM 13 - Dernière mise à jour : 25/01/2015.

* Citation n° 562 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 25 septembre 1915 : "Modèle de dévouement, de courage et de sang-froid, notamment lors des tirs d'artillerie ennemie auxquels son unité a été fréquemment soumise. A rendu les plus grands services à l'artillerie au cours de la préparation de l'offensive."

* Citation n° 292 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 18 février 1918 : "Officier aérostier d'une valeur professionnelle hors de pair. A rendu en qualité d'observateur en ballon, puis commandant d'une compagnie, les plus éminents services. A fait preuve de courage et de sang-froid, en continuant à assurer une observation très pénible sous les bombardements de gros calibre les plus violents, notamment les 19 avril, 20 juin et 30 juillet 1916. Comme commandant de l'aérostation de l'armée, grâce à une activité mise au service d'une intelligence exceptionnelle et de connaissances techniques étendues, a organisé de façon parfaite, pendant la bataille de l'Aisne le service dont il était chargé".

 

Cne Louis Henri Sassary - Né le 3 septembre 1885 à Oran - Fils de Louis Alexis Sassary et de Pauline Calia - Engagé à l'école militaire de St-Cyr en octobre 1904 - Passé à l'aviation comme élève pilote en juillet 1913 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1529 - Brevet de pilote militaire n° 445 en date du 30 mars 1914 - Pilote de l'escadrille D 4 - Pilote et commandant de l'escadrille C 53 du 13 mai 1915 à janvier 1917 - Adjoint technique de l'aéronautique de la 3ème armée - Chevalier de la Légion d'Honneur en juin 1916 - Croix de Guerre 14-18 - 2 citations à l'ordre de l'armée en mai 1916 et juin 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en mai 1917 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Slt Louis Marie Joseph Antoine Lacam - Né le 26 janvier 1891 à Grenoble (Isère) - Fils de Joseph Raymond Gustave Lacam et d'Anne Marie Thiollière - Domiciliés au 10, rue François Ponsard à Paris 16ème (75) en 1911 - Profession Etudiant - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° 1138 - A été reçu 68ème sur 191 au concours d'admission à l'école Polytechnique de 1913 - Entré à l'école Polytechnique et engagé pour cinq ans au titre de l'école Polytechnique, le 8 octobre 1913 - Affecté au 31ème régiment d'artillerie, pour effectuer une année de service militaire - Passé élève de l'école centrale des arts et manufactures - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire et affecté au 41ème régiment d'artillerie, le 3 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille C 53 du 23 août 1915 au 4 mars 1916 - Titularisé observateur en avion par la note n° 5537/P du 12 octobre 1915 du QG de la 5ème armée - Griévement blessé par une balle au cours d'une reconnaissance aérienne, le 2 mars 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 3/1 du Bourget-Dugny, le 4 mars 1916 - Le Sgt Georges Tréca, le pilote qui faisait équipage avec lui, a été blessé - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 mars 1916 - Sources : Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 53 - MpF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 7 mars 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Marie Joseph Antoine Lacam, observateur à l'escadrille C 53, en date du 17 mars 1916 : "Parti, sous l'escorte d'un appareil de son escadrille pour exécuter une reconnaissance photographique dans une région où l'aviation ennemie manifestait une grande activité, s'est trouvé isolé après une première attaque. N'en a pas moins poursuivi l'accomplissement de sa mission en s'enfoncant plus avant dans les lignes et a achevé sa reconnaissance. Attaqué deux fois par un appareil plus puissant que le sien, a été grièvement blessé au cours de la lutte inégale qu'il a soutenue."

Ltt Roger Joseph Achille Bernast - Né le 4 mai 1891 à Morbecque (Nord) - Fils d'Auguste Joseph Bernast (marchand-tailleur) et de Juliette Eveline Marey (ménagère) - Classe 1911 - Recrutement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 367 - Affecté à la 1ère compagnie du 43ème régiment d'infanterie - Citation n° 112 à l'ordre du 43ème régiment d’Infanterie, en date du 18 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 22 mai 1916 - Observateur de l'escadrille C 53 / SPAbi 53 du 22 mai 1916 au 20 novembre 1918 - Titularisé observateur en avion, le 23 septembre 1916 - Citation n° 402 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 21 octobre 1916 - Citation n° 212 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 15 mai 1917 - Blessé au combat par une balle de mitrailleuse venant du sol, le 2 juin 1918 - Grièvement blessé aux jambes, à bord d'un SPAD XI, par un tir venant du sol, le 12 juin 1918 - Il faisait équipage avec l'Adj Joseph Fontan, qui n'a pas été touché - Hospitalisé et rentré de convalescence, le 26 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion dans les environs de la forêt de Rothleibe à Hirtzfelden (Haut-Rhin), le 20 novembre 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 28 décembre 1918 - Roger Bernast repose dans la Nécropole Nationale "Waldmatt" à Guebwiller (Haut-Rhin) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 35) de la commune de Morbecque (Nord) - MpF - LO - FM originale détruite à Dunkerque (Nord) en 1940 - CCC de l'escadrille SAL 53 - JORF - CCC de l'escadrille C 53 / SPAbi 53 - Dernière mise à jour : 18/10/2024

* Citation n° 112 à l'ordre du 43ème régiment d’Infanterie de l'Adj Roger Bernast, en date du 18 avril 1915 : "A brillamment entraîné sa section, le 5 avril 1915, à l’assaut des tranchées allemandes du Bois Pareid. A d’ailleurs fait preuve depuis le début de la campagne, de beaucoup de courage et d’énergie."

* Citation n° 402 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Roger Joseph Achille Bernast, à l'escadrille C 53, en date du 21 octobre 1916 : "Affecté à la liaison d'infanterie, s'acquitte de sa mission avec une haute conscience. A exécuté, les jours d'attaque, à faible altitude et par mauvais temps des reconnaissances complètes et fructueuses. Le 12 septembre, est rentré ayant son avion atteint dans ses parties essentielles après avoir survolé longuement les lignes ennemies malgré un tir précis et ajusté auquel il avait répondu par le feu de sa mitrailleuse."

* Citation n° 212 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Roger Joseph Achille Bernast, au 43ème régiment d'infanterie, observateur de l'escadrille C 53, en date du 15 mai 1917 : "Observateur de tout premier ordre. Depuis un an en escadrille, a assuré dans les périodes d'attaques, notamment dans la Somme et en Champagne, les plus difficiles et dangereuses missions d'infanterie et de commandement. Au cours des attaques d'avril, a exécuté, à moins de huit cents mètres d'altitude, des reconnaissances lointaines d'une importance capitale. A assuré, à lui seul, la presque totalité des prises de vues photographiques d'un secteur, exécutant jusqu'à trois sorties par jour par très mauvais temps, et très souvent sans escorte, rapportant chaque fois des renseignements de la plus haute importance. A livré, au cours de ses missions, plusieurs combats contre des adversaires nombreux et mieux armés que lui. A été, pour tous, le plus magnifique exemple de sacrifice."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Roger Joseph Achille Bernast, au 43ème régiment d'infanterie, observateur en avion, en date du 28 décembre 1918 : "Officier possédant de rares qualités de volonté et d'énergie . N'a cessé, au cours des offensives de la Somme, de l'Aisne et des Flandres, de donner à son escadrille le plus bel exemple de courage et de dévouement. Blessé, le 2 juin 1918, par une mitrailleuse à terre, a refusé de se faire évacuer. Le 12 juin, atteint grièvement aux jambes par le tir de l'infanterie ennemie, n'en a pas moins continué sa mission jusqu'au moment où les éclats d'obus, le blessant à nouveau, l'ont mis hors de combat. Quatre citations."

Ltt Jean Toussaint Fieschi - Né le 23 octobre 1893 à Petreto-Bicchisano (Corse) - Fils de François Hilaire Fieschi et de Marie Andréani Giacomini - Profession avant service militaire : Commis dessinateur à la préfecture de la Seine (Paris) - Classe 1913 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 357 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 11 novembre 1915 - Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 - Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 - Une blessure de Guerre, le 28 mars 1916 - Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 - Une blessure de guerre, le 10 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 53 (du 1er corps d'armée) du (début 1917) au 4 octobre 1917 - Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 - Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 - Brevet d'observateur en avion, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 226 du 20 octobre au 16 décembre 1917 - Une blessure en service aérien commandé, le 27 novembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'Etampes, le 20 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 février 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Pilote du GDE jusqu'au 24 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 80 du 24 août 1918 au 19 février 1919 - Une blessure en service aérien commandé, le 15 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Titulaire de 210 heures de vol au-dessus de l'ennemi à la fin de la Guerre - Citation n° 12.649 à l'ordre du GQG, le 28 décembre 1918 - Nommé Commis dessinateur de la ville de Paris, le 3 avril 1920 mais restera dans l'armée - Une blessure en service aérien commandé, le 20 avril 1920 - Affecté à la 9ème escadrille (SPA 62 de la Grande Guerre) du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), le 5 juin 1920 - - Une blessure en service aérien commandé, le 21 mai 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour la mission militaire aéronautique au Vénézuela, le 22 novembre 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), au retour du Vénézuela, le 22 mars 1923 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1926 - Haut conseiller militaire de la Chine de 1927 à 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Officier d'académie pour services rendus à l'expansion intellectuelle française, 16 février 1930 - Nommé Commandant, le 20 avril 1930 - Nommé Commandant de la 35ème escadre aérienne en 1937 - Médaille d'Or de l'éducation physique, le 10 août 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1937 - Officier de l'instruction publique, le 23 février 1939 - Nommé Colonel, le 2 septembre 1939 - Commandant de l'Air régional n° 14 du 4 février 1938 au 10 janvier 1940 - Attaché de l'Air à Rome (Italie) du 15 janvier au 16 juin 1940 - Commandant du groupement de Valence du 22 juillet au 21 août 1940 - Commandant la base aérinne de Lyon-Bron du 22 août 1940 au 27 mai 1942 - Une blessure en service aérien commandé, le 26 janvier 1942 - Arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne du 6 mai 1944 au 12 mai 1945 - En convalescence du 15 mai au 6 septembre 1945 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 25 mars 1946 - Mis en congé du personnel navigant, le 5 juillet 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1946 - Admis en 2ème section du cadre de l'EMGAA, le 23 octobre 1949 - Croix de Guerre 39-45 et une citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 - Titulaire de 1283 heures de vol - Conseiller municipal de la ville de Lyon (69) en 1953 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 24 mai 1954 - Décédé au début février 1955 - Jean Toussaint Fieschi repose dans le cimetière du village de Petreto-Bicchisano, où il est né - Sources : Pam - FM (Corse) - LO - CCC N 62 / SPA 62 - CCC SPA 80 - JORF - Dernière mise à jour : 27/12/2014 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Fieschi datant de son affectation à la 9ème escadrille (SPA 62) du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz en 1920 - transmise par Philippe Fleury, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 : "Sous-officier très courageux, n'hésitant jamais à faire les reconnaissances les plus périlleuses pour seconder son chef et contribuer au succès."

* Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 : "Devant les tranchées de Montmare-Flirey, a dirigé une reconnaissance des plus audacieuses qui s'est avançée jusqu'à la tranchée ennemie et qui a enlevé plusieurs fils de fer conducteurs pour les patrouilles allemandes. A rapporté des renseignements très intéressants."

* Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 : "S'est montré particulièrement audacieux dans la direction de patrouilles au cours desquelles il a enlevé des fils téléphoniques ennemis et, le 4 janvier 1916, a pénétré de sa propre initiative dans un poste d'écoute ennemi devant le secteur de Jury."

* Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 : "Officier d'une grande énergie et d'une réelle bravoure. A su, sous les bombardements les plis violents, maintenir le moral de ses hommes à un niveau très élevé. A, dans la nuit du 28 au 29 mars 1916, à Verdun (Malancourt), dirigé une patrouille des plus audacieuses ayant pour but d'assurer une liaison entre deux ouvrages très avancés et a rapporté des renseignements très utiles."

* Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 : "Au cours du coup de main du 10 juillet 1916, blessé pendant le bombardement préparatoire, est resté malgré sa blessure pendant deux heures à son poste; n'a consenti à le quitter qu'après avoir acquis la certitude que le calme était entièrement revenu. Officier très brave et très allant."

* Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 : "Excellent observateur d'infanterie. A exécuté de très nombreuses missions d'avion de commandement au cours desquelles il a pu fournir les plus précieux renseignements. Le 20 avril, attaqué par deux adversaires, a énergiquement soutenu le combat, les a obligés à s'enfuir et a pu terminer sa mission."

* Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 : "Spécialisé dans les liaisons d'infanterie, a exécuté de très nombreuses missions, volant à moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies afin de rapporter les renseignements nécessaires au commandement. S'est particulièrement distingué au cours des attaqyues d'avril et les 31 juillet et 16 août 1917 en assurant au moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies par très mauvais temps, des missions d'infanterie de la plus haute importance."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 12.649 à l'ordre du GQG du Ltt Jean Toussaint Fieschi, au 163ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, en date du 28 décembre 1918 : "Officier d'une énergie remarquable, animé du plus haut sentiment du devoir. D'un courage et d'une activité inlassables, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Après s'être signalé dans l'infanterie, a pris une part brillante dans l'observation aérienne. Pilote de chasse depuis peu, s'est fait remarquer par son audace. Deux blessures."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Toussaint Fieschi, du secrétariat général du ministère de l'Air, en date du 1er janvier 1930 : "15 ans de services, 9 campagnes, 5 blessures, une citation, deux ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 28 décembre 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 : "Animé d'un ardent patriotisme, est entré en contact dès 1941 avec les premiers éléments organisé de la résistance. Par son accendant personnel et son dynamisme, a su insuffler sa foi aux officiers de l'armée de l'Air de la Région de Lyon. A apporté une aide des plus précieuses aux premiers groupes para-militaires qui devaient bientôt constituer l'armée secrète. A été arrêté, le 6 mai 1944 et déporté. Cette citation comporte l'attribution de la Crois de Guerre 1939-1945 avec palme.

Six personnels de l'escadrille C 53 probablement sur le terrain de la Cense (Marne) pendant l'été 1917 - Parmi eux, les Slt Sacault (observateur) - Sol 2ème cl Louis Richet (mécanicien équipe d'entretien) - Sol 2ème cl Léon Norbert (mécanicien équipe d'entretien - Sol 2ème cl Emile Letellier (mécanicien équipe d'entretien) - Photo droits réservés.

Trois mécaniciens de l'escadrille C 53 posent sur le terrain de Clairarais, près de St-Omer (Pas-de-Calais) pendant l'automne 1917 - A cette époque, l'escadrille était déployée sur le terrain d'Honschoote (Nord), à une quarantaine de kilomètres de là - Ils étaient probablement sur place pour dépanner cet avion contraint d'atterrir sur place - Si vous êtes capables d'identifier ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Mécaniciens de l'escadrille SPAbi 53 posent devant l'un des deux moteurs Hispano-Suiza 8A de 150 ch d'un Letord 1 de leur escadrille en 1917 - Photo droits réservés.

Les mêmes deux mécaniciens au travail sur l'un des deux moteurs Hispano-Suiza 8A de 150 ch d'un Letord 1 - Remarquez la taille imposante de l'hélice - Photo droits réservés.

Adj Jean Serre, pilote de l'escadrille SPAbi 53, pose devant son SPAD XVI équipé "Photo" et baptisé "La Volaille !!!" sur le terrain de Mayence-Gonsenheim (Allemagne) en juillet 1919 - Photo droits réservés.

Adj Jean Serre - Né à Les Lilas (Seine-Saint-Denis), le 18 septembre 1894 - Fils d'Antoine Serre et de Philomène Liandier - Profession avant guerre Commerçant - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2136 - Mobilisé au 29ème régiment de Dragons, à compter du 3 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 3 novembre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, le 15 décembre 1914 - Affecté au 76ème régiment d'infanterie - Affecté au 2ème régiment de Zouaves - Nommé Sergent, le 16 janvier 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division en février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6192 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 30 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 53 du 10 juillet 1917 au 31 août 1919 - Un accident aérien, le 6 novembre 1918 - Evacué sur l'hôpital de Giromagny et rentré de convalescence, le 15 janvier 1919 - En mission du 24 mars au 3 avril 1919 - En mission du 11 au 15 avril 1919 - En mission du 22 au 28 avril 1919 - Tué au cours d'un accident aérien lors d'un trajet entre Villeneuve-les-Vertus et Epernay, le 31 août 1919 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 19 février 2016.

Ltt Emile Léon Edouard Thébault - Né le 20 avril 1890 à Couhé-Vérac (Vienne) - Fils de Léon Firmin Thébault (cordonnier) et de Marie Clémence Fernande Rocheron (domestique) - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 19ème régiment de Chasseurs à cheval, le 18 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 18 décembre 1908 - Nommé Brigadier-fourrier, le 26 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 novembre 1909 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 20 janvier 1911 - Rengagé pour deux ans, à compter du 18 juin 1912 - Nommé Maréchal des logis chef, le 21 octobre 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 18 juin 1914 - Toujours au 19ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 22 mars 1915 - Affecté au 1er régiment d'infanterie, le 28 mars 1915 - Prend part aux combats de Verdun - Blessé par balles aux deux cuisses avec large perte de subsistance musculaire dans les environs de Louvemont-la-Côte-du-Poivre, le 24 mars 1916 - Citation n° 29 à l'ordre de la 2ème brigade, le 19 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Juvisy (Essonne), le 1er septembre 1916 - Marié avec Mlle Suzanne Boidin à Pont-Rémy (Somme), le 2 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5230 obtenu sur Caudron G III à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 24 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 3 au 10 février 1917 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 10 février au 20 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 224 du 22 mars au 27 octobre 1917 - Blessé d'une fracture de la base du crâne au cours d'un accident d'avion dans l'Aisne, le 22 avril 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 14 mai 1917 - Citation n° 237 à l'ordre du 9ème Corps d'armée, le 14 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 53 du 8 décembre 1917 au 23 juillet 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 9 janvier 1918 - Blessé à la face au cours d'un accident d'avion, le 16 avril 1918 - Hospitalisé à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 23 juillet au 20 septembre 1918 - Affecté à l'Etat-Major de Lamorlaye (Oise) commandé par le général Vincent Duportal, à compter du 20 septembre 1918 - Le général Duportal commandait l'ALVF (Artillerie lourde sur voie ferrée) - Affecté, comme adjoint, au commandant du parc aérien SP, le 2 mai 1919 - Affecté à la mission militaire en Pologne, le 7 mai 1919 - Diverce avec Suzanne Boidin, le 16 octobre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 19 juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 14 octobre 1920 - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux, le 11 janvier 1921 - Marié avec Mlle Marie Félicie Elise Fanny Emile Gabrielle Darnaudat à la mairie de Paris 5ème (75), le 3 mai 1921 - Affecté à l'école des mécaniciens de Bordeaux (Gironde), le 1er septembre 1921 - Blessé par compression du thorax au cours d'un accident d'avion à Dijon (Côte-d'Or), le 4 juillet 1922 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 26 août 1922 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône) à destination du Maroc, le 26 août 1922 - Au Maroc du 26 août 1922 au 31 août 1929 - Nommé Commandant de la 5ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 4 avril 1923 - Citation n° 418 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc (3ème groupe 5ème et 6ème escadrilles du 37ème régiment d'aviation), en date du 13 novembre 1923 - Capitaine, le 25 décembre 1923 - Médaille coloniale en 1925 - Lettre de félicitations décernée par le Maréchal Lyautey, commandant en chef des TOM, le 18 février 1925 - Admis à l'école supérieur de guerre, le 28 février 1925 - Parle et lit couramment l'anglais, allemand et le russe - Commandant de l'escadrille Chérifienne, le 14 août 1925 - Commandant de la 5ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1925 - Commandant le centre d'aviation de Rabat, le 5 mai 1926 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord en 1927 - Officier de l'ordre du Ouissam Alaouite en mai 1927 - Embarqué à Casablanca, le 27 août 1929 - Débarqué à Bordeaux (Gironde), le 30 août 1929 - Commandant le parc de l'école pratique d'aviation d'Avord, le 7 février 1930 - Le parc gère les pièces de rechanges de l'école d'aviation -  Officier de la Légion d'Honneur, le 6 juin 1931 - Médaille Interalliée de la Victoire, le 7 janvier 1932 - Adjoint technique au directeur de l'école partique d'aviation d'Avord, le 15 avril 1934 - Nommé Commandant, le 25 décembre 1934 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1934 - Commandant du groupe d'instruction du centre école d'Avord, le 1er novembre 1936 - Commandant de l'escadre d'instruction d'observation du centre école d'Avord, le 13 février 1938 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1939 - A la mobilisation, nommé commandant des forces aériennes du 12ème corps d'armée à Limoges, le 3 septembre 1939 - Croix de guerre 1940 avec étoile de bronze et citation à l'ordre de la 22ème brigade aérienne décernée par le général de brigade aérienne Cochet, commandant les forces aériennes et des FTA de la 5ème armée, le 2 mai 1940 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 15 décembre 1940 - Fait prisonnier en juin 1940, a été interné dans l'Oflag XVII-A à compter du 20 août 1941 - Rapatrié d'Allemagne comme grand malade et hospitalisé sur l'hôpital Desgenettes à Lyon 2ème (Rhône), en janvier 1944 - Décédé à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), le 6 mars 1962 - Sources : Registre des naissances de la commune de Couhé (Vienne) - Pam - Livret militaire - Historique du 19ème régiment de chasseurs à cheval - CCC de l'escadrille SPAbi 53 - Site internet Léonore - Dernière mise à jour : 15 octobre 2019.

* Citation n° 29 à l'ordre de la 2ème brigade, le 19 avril 1916 : "Toujours prêt aux reconnaissances hardeuses, a fait preuve de la plus grande bravoure dans les patrouilles qu'il a commandées à la côte du Poivre et dont il a rapporté les renseignements les plus précieux. A été sérieusement blessé en posant avec sa section des fils de fer à proximité d'un poste d'écoute ennemi."

* Citation n° 237 à l'ordre du 9ème Corps d'armée, le 14 juin 1917 : "Pilote très confirmé, plein d'allant et de courage. Blessé très sérieusement au cours d'un vol à faible altitude, exécuté dans des conditions atmosphériques très difficiles."

* Citation n° 418 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc (5ème et 6ème escadrilles du 3ème groupe du 37ème régiment d'aviation), en date du 13 novembre 1923 : "3ème Groupe d’Aviation de premier ordre qui n’a cessé sous les ordre de son chef de donner au cours des dernières opérations dans le moyen atlas, de nouvelles preuves de courage, de dévouement et d’abnégation. Prévenant les moindres désirs tactiques de ses troupes, toujours prêt à prendre l’air par les températures les plus pénibles pour renseigner le commandement et prendre part au combat. Le 3 août 1923 en particulier, ces deux escadrilles commandées par le Capitaine Lehideux et le Lieutenant Thébault ont tenu l’air sans arrêt de l’aube au crépuscule, malgré une chaleur accablante, effectuant 27 sorties, tenant parfaitement le commandement au courant des mouvements de l’ennemi, prenant part au combat en survolant à faible altitude les rassemblements des dissidents pour intervenir à la grenade et à la mitrailleuse arrêtant leur infiltration et les empêchant en fin de journée de provoquer une attaque décisive. La 6ème escadrille sous le commandement du Capitaine Lehideux avait déjà donné toute sa mesure lors des deux opérations d’Anoual et d’Anoufi durant lesquelles tous les équipages ont fait preuve d’une ardeur et d’une maîtrise remarquable. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de Guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec palme."

* Croix de guerre 1940 avec étoile de bronze et citation à l'ordre de la 22ème brigade aérienne décernée par le général de brigade aérienne Cochet, commandant les forces aériennes et des FTA de la 5ème armée du Lieutenant-colonel Emile Thibault, commandant des forces saériennes du 12ème corps d'armée, en date du 2 mai 1940 : "Le Lieutenant-Colonel Thébault Emile, Commandant des Forces Aériennes du 12ème corps d’armée, témoigne depuis le début des hostilités, d’une autorité, d’une énergie et d’un esprit de devoir remarquables. A parfaitement étudié les besoins aéronautiques de sa grande unité terrestre et réussit avec des moyens très faibles, à les satisfaire dans toute la mesure du possible. Donne sans lassitude, l’exemple constant du travail et du courage, accomplissant lui-même de nombreuses missions sur les lignes et obtenant du personnel sous ses ordres le meilleur rendement. "

Le Ltt Emile Rochette aux commandes de son SPAD XVI bptisé "Mimi" en 1918 - Remarquez l'observateur en place arrière dans la tourelle To 2 armée de deux Lewis dotée de chargeurs de 97 munitions - Photo transmise par Jean-Marie Rochette, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Emile Léon Rochette - Né le 18 juin 1889 à Fay (Sarthe) - Fils d'Emile Rochette et de Léontine Charlot - Classe 1909 - Recrutement du Mans sous le n° matricule 1495 - Appelé au 103ème régiment d'infanterie, le 5 octobre 1910 - Nommé Caporal, le 13 février 1911 - Engagé, le 25 septembre 1912 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1912 - Affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1913 au 5 février 1917 - Dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé à Tracy-le-Mont, le 13 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 18 mars 1915 - Croix de Guerre en septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 octobre 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 24 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 février 1917 - Affecté au GDE du Plessis-Belleville du 5 février au 6 mars 1917 - Observateur de l'escadrille C 106 du 6 au 20 mars 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 20 mars 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 229 du XXX au 13 novembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 septembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, comme élève pilote, le 13 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.182 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 31 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord du 15 février au 11 mars 1918 - Stage de spécialisation à l'école de bombardement aérien du Crotoy du 11 mars au 15 avril 1918 - GDE du 15 avril au 8 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 255 du 8 octobre 1918 au 21 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 mars 1919 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 avril au 15 octobre 1919 - En mission du 22 au 28 avril 1919 - En mission du 3 au 9 juillet 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Détaché à Bordeaux pour suivre les cours de perfectionnement, le 12 mars 1920 - Mis en position hors cadres aéronautiques au 4ème régiment d'aviation d'observation (encadrement des escadrilles du 3ème RA à l'armée du Rhin), le 5 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 25 avril 1921 - Détaché à Coëtquidan, le 7 mars 1922 - Affecté à la Commision d'essais et d'expériences du centre d'instruction de tir et de bombardement de Cazaux, le 5 avril 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 juillet 1923 - Nommé Capitaine, le 24 septembre 1924 - Classé officier chronométreur militaire, le 21 mai 1927 - Affecté au Parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation, le 7 novembre 1930 - Commandant du Parc du CISA, le 12 mai 1931 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion - Hospitalisé à l'hôpital de Talance, le 19 octobre 1932 - Décédé des suites de ses blessures, des fractures multiples, dans le même établissement hospitalier, le 20 octobre 1932 - Citation à titre posthume à l'ordre de la 18ème région aérienne, le 13 novembre 1932.

* Citation à l'ordre de la 16ème brigade, en date du 24 XX 1915 : "Parti au front commer Sergent, a donné dès le début de la campagne, des preuves de son courage et de son sang-froid. Blessé à la bataille de la Marne, est revenu prendre sa place comme chef de section mitrailleur. A pris part aux combats de Champagne en février et en septembre et s'y est particulièrement distingué."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 : "Observateur de l'escadrille C 229. Officier d'une grande bravoure. le 20 août, a attaqué résolument un avion ennemi qui tentait d'incendier nos Drachens, l'a mis en fuite et l'a obligé à atterrir précipitamment à proximité de ses premières lignes. A ainsi dégagé nos Drachen. Une citation à l'ordre de la brigade."

* Citation n° 166 à l'ordre de la 18ème région aérienne, en date du 13 novembre 1932 : "Tué accidentellement au cours d'un vol en service commandé. Officier énergique et franc. Magnifique combattant qui laisse à ses fils et à ses camarades, l'exemple d'une vie de labeur désintéressé et de dévouement."

 

Photo Cal Joanny Tissot

Cal Joanny Jean Tissot - Né le 26 septembre 1896 à Reims (Marne) - Fils de Joanny Tissot et de Adolphine Bour - Classe 1916 - Recrutement de Valenciennes sous le matricule n° 95 - Profession avant guerre Mécancien Ajusteur - Mobilisé au 73ème régiment d'infanterie, à compter du 8 avril 1915 - Affecté au 33ème régiment d'infanterie, le 30 novembre 1915 - Evacué (cloison nasale) du 11 juillet au 3 août 1916 - Affecté au 233ème régiment d'infanterie, le 21 août 1916 - Blessé par éclat d'obus à l'avant bras droit en Belgique, le 31 juillet 1917 - Evacué puis convalescence jusqu'au 20 octobre 1917 - Rentré au dépôt, le 8 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.873 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 23 avril 1918 - Nommé Caporal, le 1er mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 11 juin 1918 - Pilote du GDE du 11 juin au 17 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 53 du 17 août 1918 au 10 juillet 1919 - En mission du 5 au 9 mars 1919 - En mission du 24 au 31 mars 1919 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien sur le terrain d'aviation de Gonsenheim, près de Mayence (Allemagne), le 10 juillet 1919 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 13/20 de La Veuve (Marne), le 26 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Félix Matton, qui a également perdu la vie - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille SPAbi 53 - FM département du Nord - Dernière mise à jour : 22 février 2016.

 

Photo du Slt Félix Matton

Slt Félix Lucien Paul Matton - Né le 11 novembre 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Marie Paul Amélie Matton et de Marie Honorine Félicie Dupré - Profession avant guerre Employé de commerce - Classe 1916 - Recrutement de Marseille sous le matricule n° 1207 - Mobilisé au 7ème régiment d'artillerie à pied, à compter du 9 août 1916 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mars 1917 - Affecté au 87ème régiment d'artillerie lourde, le 31 mars 1917 - Nommé Brigadier, le 3 avril 1917 - Nommé Aspirant et affecté au 55ème régiment d'artillerie de campagne, le 21 septembre 1918 - Stage au CIAO du XXX au 7 avril 1919 - Observateur de l'escadrille SPAbi 53 du 7 avril au 10 juillet 1919 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain d'aviation de Gonsenheim, près de Mayence (Allemagne), le 10 juillet 1919 - Il faisait équipage avec le Cal Joanny Matton, qui a également perdu la vie - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 août 1919 (rang du 15 mai 1919) - Sources : MpF - CCC escadrille SPAbi 53 - FM département Bouches-du-Rhône - Dernière mise à jour : 22 février 2016.

Les Hommes

De gauche à droite : Sgt Victor Seguin (pilote C 53 du 13 mai 1915 au 22 juin 1917) - Sgt Lucien Lanier (pilote C 53 du 5 juin 1915 au 2 décembre 1916) - Sgt Pierre Lacombe (pilote C 53 du 12 mai au 15 octobre 1915) - Adj René Faure (pilote C 53 du 16 mai 1915 au 3 janvier 1917) - Slt Antoine Didier (pilote C 53 à partir du 13 mai 1915) - Ltt Désiré Dubois de la Sablonière (observateur C 53 du 15 mai 1915 au 11 décembre 1917) - Velmo ? - Ils posent devant un Caudron G 4 à moteurs Clerget de l'escadrille C 53 sur le terrain de la ferme de Rosnay (51) en septembre 1915 - L'avion est armée d'une mitrailleuse Colt équipée d'un chargeur circulaire - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Une partie des sous-officiers et hommes du rang, personnels navigants et mécaniciens de l'escadrille C 53 posent devant leur logement dans les environs du terrain de la ferme de Rosnay (51) en septembre 1915 - Le Sgt Georges Tréca (pilote) est en seconde position à partir de la droite - Remarquez les ailes de l'aéronautique militaire cousues sur les manches de ces militaires - Sur la manche gauche, il s'agit d'un personnel navigant - Sur la manche droite, il s'agit d'un personnel au sol, mécanicien ou administratif - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants et mécaniciens de l'escadrille SPAbi 53 posent en juin-juillet 1919 - A cette époque, l'unité était stationnée sur le terrain de Mayence-Gonsenheim (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Ltt Jean Pierre Joseph Fontan - Né le 9 mars 1884 à Bordeaux (33) - Fils de Jean Fontan et de Marie Duprat - Profession avant guerre Joaillier - Appelé au 123ème régiment d'infanterie en novembre 1905 - Mobilisé au 18ème groupe automobile, le 2 août 1914 - Muté au 52ème RI - Muté au 144ème RI - 3 fois blessé au combat - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 5 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4545 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 21 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille C 226 du 19 janvier au 1er septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 53 du 1er septembre 1917 au 21 janvier 1918 - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre du corps d'armée, le 9 mai 1915 et 13 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en septembre 1917 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Sgt Lucien Eugène Narcisse Lanier - Né le 27 août 1895 à Saulchery (Orne) - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France à l'école d'aviation Deperdussin de Reims en septembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 803 en date du 14 avril 1915 - Ecole d'aviation militaire de Pau jusqu'au 23 mars 1915 - RGAé du 2ème groupe d'aviation du Bourget jusqu'au 5 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 2 juin 1915 au 2 décembre 1916, jour de sa mort - Tué en combat aérien, au cours d'une mission photo sous escorte, dans les environs de Tahure (51), le 2 décembre 1916 - Il faisait équipage avec le en compagnie du Ltt Coutand qui a également perdu la vie - L'autre Caudron G 4, qui l'escortait a également été abattu - Son équipage, composé du Ltt André Cuvillier et du Caporal Ringuet, a été tué - Photo collection Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

MdL Marcel Pierre Vialet - Né le 21 août 1887 à Lyon (69) - Fils de Pierre Vialet (inspecteur des postes et télégraphes de Lyon) et d'Amélie Dulmo - Domiciliés au 88, avenue de Villers à Paris 17ème (75) - Classe 1907 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 1818 - Service militaire au 52ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1908 - Affecté au 1er régiment de Cuirassiers, le 2 décembre 1908 - Affecté au 115ème régiment d'infanterie, le 26 août 1909 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 10 novembre 1910 - Domicilié chez ses parents au 88, avenue de Villers à Paris 17ème (75), à compter du 9 août 1911 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône) sur le paquebot Océanien de la compagnie des Messageries maritimes, le 20 août 1912 - Profession avant guerre Industriel en Russie - Domicilié appartement 37 au 23 de la Maison Dmitrovkov à Moscou (Russie), à compter du 5 mars 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 7ème régiment de cuirassiers, le 2 août 1914 - Blessé au mollet par une balle de mitrailleuse, le 2 septembre 1914 - Affecté au 2ème régiment de Dragons - Affecté au 10ème régiment de Cuirassiers - Blessé par un éclat d'obus dans les reins et un coup de baïonnette, le 24 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1481 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 31 août 1915 - Nommé Brigadier, le 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 février au 24 juin 1916 - Citation n° 592 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 avril 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 avril 1916 - Une victoire homologuée contre un Fokker E abattu dans les environs du bois des Caures, le 28 avril 1916 - Citation n° 429 à l'ordre de l'armée, en date du 28 avril 1916 - Blessé par une balle au fort de Chaulnes, le 4 mars 1916 - Son avion a été abattu au cours d'un combat aérien et blessé par un éclat d'obus à l'épaule gauche dans les environs de Rampon, le 2 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 juin 1916 au 15 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs d'Avocourt, le 6 août 1916 - Une victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs du Vauquois, le 6 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 août 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs d'Ablancourt-Briost, le 25 septembre 1916 - Une victoire non homologuée sur un avion au Sud de péronne, le 25 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Metz-en-Couture, le 22 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu en flammes dans les environs de Mesnil-Bruntel, le 3 novembre 1916 - Citation n° 2058 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Nurlu-Moislains, le 23 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Fokker abattu à l'est de Brugny, le 4 décembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Halberstadt D, le 18 décembre 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de St-Christ, le 20 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 décembre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Citation à l'ordre d'un Squadron bitannique doté d'avions Sopwith, en date du 3 mai 1917 - Military Cross britannique avec citation n° 2658 à l'ordre de l'armée britannique, en date du 23 septembre 1917 - Admis à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon du 31 décembre 1917 au 31 janvier 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 26 décembre 1918 - Titulaire de 9 victoires homologuées - Croix de Guerre avec quatre palmes et 2 étoiles de Vermeuil - Démobilisé, le 11 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 24 janvier 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juillet 1921 - Démissionnaire du grade de Lieutenant, acceptée par décision présidentielle, le 30 août 1922 - Nommé Maréchal des Logis et affecté au 35ème régiment d'aviation, le 30 août 1922 - Rengagé pour deux ans, à compter du 11 octobre 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, à compter du 6 octobre 1922 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 16 décembre 1922 - Affecté au 37ème régiment d'aviation à Rabat, le 1er avril 1923 - Nommé à l'emploi de Sergent-major, le 1er avril 1924 - Au Maroc du 14 avril au 26 juin 1923 - Au Maroc en guerre du 27 juin au 26 novembre 1923 - Au Maroc du 27 novembre 1923 au 6 février 1924 - Au Maroc en guerre du 7 février au 23 août 1924 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1924 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 2 janvier 1925 - Rengagé pour deux ans et affecté au 34ème régiment d'aviation, à compter du 5 décembre 1924 - Décédé à Briançon (Hautes-Alpes) des suites d'une bronchite contactée en service pendant la guerre du Rif (Maroc), le 31 septembre 1925 - Marcel Vialet repose dans le cimetière de Cuisery (Saône-et-Loire) - Une plaque souvenir a été inaugurée sur sa maison natale à Cuisery (Saône-et-Loire), le 3 août 1937 - Sources : Pam - Fiche Matricule du département du Rhône - Revue l'Aérophile - Revue les Ailes - Dernière mise à jour : 10 décembre 2017.

* Citation n° 592 à l'ordre du corps d'armée du MdL Marcel Pierre Vialet, pilote à l'escadrille C 53, en date du 10 avril 1916 : "Pilote de premier ordre, ardent et très brave. Le 21 mars 1916, a isolément attaqué et mis en fuite trois avions ennemis qui s'opposaient à sa mission. Est rentré avec son appareil gravement endommagé par les balles ennemies."

* Citation n° 429 à l'ordre de l'armée, en date du 28 avril 1916 : "Assailli par quatre Fokker, en abat un en feu sur Verdun."

* Citation n° 53 à l'ordre du 15 mai 1916 : "Excellent pilote se battant avec une haute idée du devoir a remplir, modèle d'abnégation. A, au cours d'une reconnaissance, abattu entre Ste-Ménéhould et nos lignes un avion d'une escadrille ennemie venu pour bombarder cette ville."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 mai 1916 : "Chargé de protéger une mission d'avion de photographie, s'est résolument porté à la rencontre d'un groupe de Fokker ennemis. En abattit un qui a été vu tombant désemparé. Les commandes coupées, a, après une chute de 2000 mètres, pu atterrir sauvant ainsi son appareil et son observateur."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 août 1916 : "Trois fois blessé dans la cavalerie, a abattu coup sur coup dans la matinée du 6 août deux avions ennemis, l'un dans nos lignes, l'autre à proximité des tranchées."

* Citation n° 2058 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse, a abattu son 5ème avion tombé en flammes dans nos lignes."

* Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 : "Pilote de chasse d'un grand allant et d'une bravoure à toute épreuve. A le 9 février, abattu son 8ème avion ennemi tombé sur la Fère."

* Citation à l'ordre d'un squadron bitannique doté d'avions Sopwith, en date du 3 mai 1917 : "Pilote français d'une adresse exemplaire. Aida notre groupe à battre une escadrille de chasse ennemie et descendre en feu trois des leurs."

* Military Cross britannique avec citation n° 2658 à l'ordre de l'armée britannique, en date du 23 septembre 1917 : "Pilote français d'une adresse dont l'énergie au cours de la campagne ne s'est pas démentie un seul instant. Vient d'abattre ses 9ème et 10ème avions ennemis en flammes sur la Croix-Moligneaux arrêtant ainsi une escadrille de bombardement qui se dirigeait sur Ham. Abattit le veille un Drachen sur (Bertricourt). Totalise sur Caudron 21 bombardements de nuit, 76 réglages d'artillerie, 60 liaisons."

Soldat Raymond Albert Cahouet - Né le 8 mars 1897 à Houilles (Seine-et-Oise) - Fils de Pierre Cahouet et Mathilde Conderta - Domiciliés à Savigny-le-Temple - Profession avant guerre Monteur mécanicien - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de Dijon (21), à compter du 11 janvier 1916 - Formé comme mécanicien Moteur rotatif Le Rhône - Muté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux (33) - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau - Mécanicien de l'escadrille C 226 du 27 janvier au 21 septembre 1917 - Nommé 1er mécanicien, le 7 août 1917 - Affecté au service du Sgt Pierre Fontan, pilote de l'escadrille C 226 à partir du 7 août 1917 - Stage au GDE (Groupe des Divisions d'Entrainement) avec le Sgt Pierre Fontan sur avion Sopwith 1A2 du 31 août au 21 septembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille C 53 du 6 octobre 1917 au [moins jusqu'au 2ème trimestre 1918] - 1er mécanicien, affecté au service de l'Adj Pierre Fontan, pilote de l'escadrille C 53, pendant son temps de présence à la C 53 - Après la guerre, mécanicien automobile - Photo Raymond Cahouet transmise par Didier Cahouet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt André Gaston Fillon - Né le 6 juillet 1889 à St-Quentin (02) - Fils de Louis Samuel Fillon et de Jeanne Carpentier - Classe 1909 - Recrutement de St-Quentin sous le n° matricule 1696 - Service militaire au 17ème régiment d'artillerie, à compter du 3 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 10 février 1911 - Nommé Elève officier de réserve, le 1er octobre 1911 - A suivi les cours d'élève officier du 4 octobre 1911 au 14 mars 1912 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 26 mars 1912 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie de campagne, le 26 mars 1912 - Blessé par chute de cheval au genou gauche, le 11 avril 1912 - Renvoyé dans ses foyers (fin de service militaire), le 25 septembre 1912 - Affecté dans la réserve au 29ème régiment d'artillerie, le 25 avril 1914 - Profession avant Guerre Industriel - Mobilisé au 29ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie, le 20 janvier 1915 - Affecté au 28ème régiment d'artillerie, le 11 avril 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 15 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, après avoir suivi un stage d'observation en avion à l'escadrille C 53 du 5 novembre 1915 au 28 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 4 du 28 février au 20 avril 1916 - Citation n° 110 à l'ordre de la 69ème division d'infanterie, le 1er avril 1916 - Citation à l'ordre de la division, le 2 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 41 du 20 avril au 5 juin 1916 - Evacué sur l'hôpital de Condé-en-Barois, le 5 juin au 17 août 1916 - Observateur de l'escadrille F 41 / AR 41 du 17 août 1916 au 19 décembre 1917 - En stage au GDE du 14 novembre au 15 décembre 1916 - Détaché à la 69ème division d'infanterie du 15 au 27 février 1917 - Citation n° 582 à l'ordre du 32ème corps d'armée en date du 26 mai 1917 - Citation n° 889 à l'ordre de la 2ème armée en date du 10 septembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 19 décembre 1917 au 15 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille AR 258 du 15 janvier au 2 septembre 1918 - Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 17 mai 1918 - Détaché à la RGAé d'Etampes du 12 au 23 juillet 1918 - Affecté au CIAO de Marigny-le-Château du 2 septembre au 20 octobre 1918 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 septembre 1918 - Affecté au SRA de Paris du 1er avril au 15 octobre 1919 - Démobilisé, le 15 octobre 1919 - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Photo André Fillon transmise par Marie-Aude Hopin, son arrière petite-fille que je remercie pour son aide.

* Citation n° 110 à l'ordre de la 69ème division d'infanterie, le 1er avril 1916 : "Observateur en avion, a réalisé dans le secteur du Mort Homme, malgré la présence de nombreux avions ennemis, des surveillances fréquentes et prolongées, contrôlant le tir de nos batteries lourdes et leur permettant des tirs très efficaces."

* Citation n° 582 à l'ordre du 32ème corps d'armée en date du 26 mai 1917 : "Observateur en avion depuis 20 mois, n'a jamais donné un signe de lassitude, fait quotidiennement preuve d'un mépris complet du danger. A soutenu de nombreux combats aériens et souvent terminé ses missions sur des appareils endommagés par le tir de l'adversaire, notamment le 16 avril 1917 où au cours de 3 sorties effectuées dans la même journée il livra deux combats et descendit à moins de 100 mètres sous le feu de l'infanterie ennemies pour pouvoir suivre la progression des nôtres."

* Citation n° 889 à l'ordre de la 2ème armée en date du 10 septembre 1917 : "Officier extrémement brave, observateur depuis plus de 2 ans. A gardé l'entrain et l'enthousiasme du premier jour . A pris part depuis deux ans à toutes les grandes opérations : Champagne, Verdun, Somme, Aisne, Verdun. le 21 août 1917, a pendant plusieurs heures survolé le champ de bataille à très faible altitude pour suivre la progession de nos troupes. 225 heures de vols au-dessus des lignes - Trois fois cité à l'ordre."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 17 mai 1918 : "Excellent observateur et très bon officier de renseignements : depuis 30 mois dans l'aviation. A toujours été un exemple pour ses camarades. Le 3 mai 1918, survolant les lignes allemandes à très faible altitude pour effectuer un réglage délicat, est rentré avec son avion criblé de balles.

Adj Emile Obré - Né le 10 juillet 1881 à St-Foy-la-Grande (Gironde) - Fils de Pierre Obré et de Marie Carsenac - Domicilié à Cenon (Gironde) - Classe 1901 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 4044 - Service militaire au 92ème régiment d'infanterie, à compter du 16 novembre 1902 - Nommé Caporal, le 16 mai 1903 - Nommé Caporal Sapeur, le 7 octobre 1903 - Nommé Sergent, le 18 septembre 1904 - Envoyé dans la disponibilité comme fils ainé d'une veuve, le 8 février 1905 - Domicilié au 30, avenue de Messine à Paris, à compter du 19 février 1905 - Profession après service militaire Mécanicien à Morteau (Doubs) - Marié avec Anne Louise Deguillaume, le 10 avril 1907 - Domicilié au 30, rue Cardinet à Paris 17ème, à compter du 10 juin 1907 - Concepteur d'un premier avion en 1908, qui sera suivi par trois autres - A effectué une période d'exercices au 92ème régiment d'infanterie du 17 août au 8 septembre 1909 - Brevet de pilote n° 148 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu, le 19 juillet 1910 - Profession avant guerre pilote et constructeur d'avion - Premier pilote à voler sur St-Etienne (Loire) - Affecté au 1er régiment du Génie, le 10 mars 1912 - Brevet de pilote militaire n° 114 obtenu, le 13 mai 1912 - A effectué une période d'exercice au bataillon de sapeurs aérostiers au 2 au 18 juillet 1912 - Part pour la Chine, à compter du 6 mars 1913 - Chef pilote de l'école d'aviation de Pékin (Chine) à compter du 31 mars 1913 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Reims, à compter du 4 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de ravitaillement de Tours, le 11 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille C 39 du 21 novembre 1914 au 9 mai 1915 - Pilote de la RGA de Bourget du 9 au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 24 mai au 24 septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1915 - Citation à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 7 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 94 du CRP (future escadrille 466) du 24 septembre 1915 au 18 août 1916 - Hospitalisé du 5 au 14 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Détaché au titre de la société des applications industrielles du bois, le 18 février 1917 - Condamné à 5 ans de prison, avec dégradation militaire, par le 2ème conseil de guerre de Paris, pour homicide volontaire avec prémiditation, le 23 novembre 1917 - Il a tué sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce, d'une balle de revolver dans la nuque après une ultime rencontre - Dégradé et remis soldat de 2ème classe, le 10 décembre 1917 - A contacté un engagement volontaire au titre du 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique, le 24 mars 1918 - A obtenu une suspension de peine suite à son engagement - Affecté au 3ème bataillon de marche d'infanterie légère d'Afrique du 24 mars 1918 au 19 février 1919 - Nommé Caporal, le 5 mai 1918 - Nommé Sergent, le 6 août 1918 - Citation n° 42 à l'ordre du GBA, en date du 1er octobre 1918 - Citation n° 126 à l'ordre de la brigade, en date du 8 novembre 1918 - Croix de guerre avec étoile de vermeuil et deux étoiles de bronze - En Algérie du 14 février au 5 août 1919 - Démobilisé, le 5 août 1919 - Réabilité par la cour d'appel de Paris, le 28 novembre 1919 - Marié avec Marcelle Pauline Lucile Lejeune, le 23 août 1919 - Domiciliés au 50, rue de Prony à Paris 17ème (75) - Domicilié au 25 bis Boulevard erthier à Paris 17ème, à compter du 7 décembre 1921 - Profession Entrepreneur en 1922 - Décédé à Levallois-Perret en 1934 - Sources : Pam - Liste des brevets délivrés par l'Aéroclub de France - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille C 39 - CCC de l'escadrille C 53 - CCC de l'escadrille 466 - Fiche matricule du département de la Gironde - JORF - Dernière mise à jour : 12 mars 2017.

* Citation à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 7 août 1915 : "A poursuivi un avion ennemi et lui a livré un combat acharné, sa mitrailleuse s'étant enrayée, a continué la lutte à coup de mousqueton et malgré la supériorité de son armement, a forcé" son adversaire à rentrer dans ses lignes."

* Citation n° 42 à l'ordre du GBA, en date du 1er octobre 1918 : "Par son calme et son courage, a au cours des journées du ... assuré la liaison des différents postes. N'a pas hésité à se déplacer à plusieurs reprises pour réparer les lignes constamment coupées par le bombardement donnant ainsi à des hommes le plus bel exemple et un mépris absolu du danger."

* Citation n° 126 à l'ordre de la brigade, en date du 8 novembre 1918 : "Sous-officier courageux et brave plein d'entrain. A su dans des moments difficiles et par des bombardements intenses, installer le téléphone et assurer les liaisons de jour et de nuit faisant preuve d'un absolu mépris du danger."

Slt René Alphonse Désiré Pélissier - Né le 30 avril 1886 à Versailles (Yvelines) - Fils de Jules Etienne Pélissier et de Jeanne Colle - Domiciliés au 49, rue Ste-Hilaire à Colombes (Hauts-de-Seine) - Classe 1906 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° (3516 ou 3816) - Service militaire au 162ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1907 - Fin de service militaire et renvoi dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Profession avant guerre Journaliste - Passé à la subdivision de Dakar (Sénégal) par changement de domicile, le 30 novembre 1912 - Rappelé à l'activité au 109ème régiment d'infanterie par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Réintégré dans sa subdivision d'origine, le 10 août 1914 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 20 octobre 1914 - Nommé Adjudant, le 6 novembre 1914 - Citation n° 236 à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 - Blessé par un éclat d'obus à la jambe droite avec rupture du nerf sciatique à Arras, le 23 avril 1915 - Hospitalisé à Noeux-les-Mines du 23 au 29 avril 1915 - Déclaré inapte à l'infanterie par la commision de réforme de Chaumont en juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1915 - Effectue l'épreuve d'altitude au brevet de pilote militaire avec montée à 2000 mètres en 29 minutes, le 19 décembre 1915 - Effectue la 2ème épreuve d'altitude du brevet de pilote militaire en montant à 2000 mètres en 23 minutes, le 5 janvier 1916 - Effecte la 3ème épreuve pour l'obtention du brevet de pilote militaire en réalisant les vols entre Le Crotoy-Amiens, Amiens-Clermont, Clermont-Le Crotoy, le 11 janvier 1916 - A obtenu le brevet de pilote militaire n° 2355 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 janvier 1916 - Quand il quitte l'école d'aviation militaire du Crotoy, il totalise 40h20 de vol - Pilote du RGA du 14 janvier au 8 mars 1916 - Effectue des vols sur Caudron G 3 et Caudron G 4 - A réalisé une liaison entre le Bourget (RGA) et le terrain du Plessis-Belleville (GDE), le 5 mars 1916 - Totalise alors 52h25 de vol - A effectué les essais de réception du Caudron G 4 n° C 1347, le 12 mars 1916 - A rejoint par la voie des airs, aux commandes du G 4 n° C 1347 qu'il baptise "Toby", l'escadrille C 53 où il a été affecté, le 14 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 14 mars au 16 juin 1916 - Au cours d'un vol de surveillance du front, en équipage avec le Ltt Robert Henriet, le moteur droit de leur Caudron G 4 est touché et tombe en panne sèche au-dessus de Douaumont, le 30 mars 1916 - Ils font demi-tour en rentrent au terrain - En approche pour atterrir, leur avion est pris dans des remous, se retrouve plaqué sur les arbres et s'écrase - L'observateur est indemne et René Pélissier, blessé, est évacué sur l'ambulance de Vadelaincourt (Meuse) - Il souffre d'une fracture de la machoire, des côtes enfoncées et d'une commotion cérébrale - Il reprend sa place après soins et convalescence, le 26 avril 1916 - Stage sur Caudron G 4 au GDE du 26 avril au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille Section d'artillerie Lourde (SAL) 202 du 25 juin au 2- octobre 1916 - Il perçoit le Caudron G 4 n° C 2193 qu'il baptise "Toby II", le 25 juin - Cet avion a été livré à l'escadrille, le 19 juin - Il réalise son premier réglage d'une batterie de 155, en équipage avec le Slt Homo, le 25 juin - Ils rentrent avec 5 éclats dans leur avion - Au cours d'une mission, en équipage avec le Slt Roger, leur avion est copieusement arrosé par la DCA, puis sont attaqué par un Fokker qui les mitraille, le 29 juin - Leur avion a été touché par 21 éclats d'obus et par 13 balles, heureusement aucun de ces projectiles n'a touché l'équipage - Lors d'un réglage à l'est de St-Christ, en équipage avec le Slt Homo, ils subissent trois attaques d'un Fokker, le 29 juillet 1916 - La mitrailleuse avant s'étant enrayée, ils ripostent avec l'autre arme de bord - L'avion adverse s'effondre en fin de la dernière passe tirée à seulement 15 mètres et tombe en direction de St-Christ - Il sera homologué grâce au témoignage des artilleurs - C'est la première victoire homologuée de René Pélissier - L'avion abattu appartenait au FlAbt 102 - Citation n° 379 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1916 - Lors d'un réglage d'artillerie sur le bois de Misery, ils sont approchés par trois Fokker, dont l'un attaque, le 2 septembre 1916 - Ne pouvant lutter contre ces adversaires, ils piquent et rompent le combat vite fait - Le 22 octobre 1916, au cours d'une patrouille au sud-est de Miséry, en équipage avec le Slt Homo, un Farman F 40 est attaqué par un Aviatik dans les environs de Villers-Carbonnel - Ils s'en prennent à l'Allemand et le rejoignent à l'est de Barleux et le poursuivent jusqu'à Brie. L'Allemand atterrit à l'Est de Brie et est fait prisonnier - Cette victoire est homologuée comme la seconde du pilote - A cette date, il a effectué 256h50 de vol - Avant son affectation en école de pilotage, il est envoyé en stage à l'école d'aviation militaire de Buc du 26 octobre au 1er décembre 1916 - Affecté comme pilote moniteur à l'école d'aviation militaire de Tours du 1er décembre 1916 au 10 février 1918 - Médaille Militaire, en date du 23 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er juin 1917 - Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1917 - Nommé sous-lieutenant, à titre définitif, le 5 janvier 1918 - Envoyé au centre GDE de Verrines pour effectuer un stage de lâché sur SPAD du 25 janvier au 8 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 155 du 10 février au 24 octobre 1918 - Il perçoit le SPAD VII à moteur Hispano-Suiza de 180 Hp n° S 3119, le 11 février 1918 - Après une patrouille en compagnie de SPAD de la SPA 94, en rentrant seul, il livre combat à un Rumpler, le 1er avril 1918 - Après lui avoir tiré 150 cartouches, l'avion adverse pique tout droit et atterrit dans les lignes dans les environs de Lignières, au nord-ouest de Montdidier - Cet avion ne sera pas homologué - Le 12 avril, sa patrouille est attaquée par sept Albatros - Au cours du combat qui suit, il engage deux des appareils qui s'en prennent à un de ses camarades et réussit à toucher l'un d'eux qui capote en atterrissant près de Wiencourt (Somme) - Cet avion ne sera pas homologué - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 20 avril 1918 - Le 31 mai 1918, lors d'une patrouille à l'ouest de Soissons, il reste seul pour attaquer un Drachen dont le câble a été tranché - Il est pris à partie par six Albatros D - Pendant le combat, un des avions adverses (Albatros D III n° 2940) s'écrase dans les environs d'Ivors, son pilote ayant été touché par une balle à la gorge - Cet avion est sa troisième victoire homologuée - Elle a été obtenu en collabotation avec deux Breguet 14A2 utilisés par la SPA 62 - Lors de la même patrouille à l'ouest de Soissons, resté seul avec Patry, ils attaquent un biplace et sont pris à partie par six Pfalz D - Pendant le combat, deux des adversaires serrent de très près Patry qui est en mauvaise posture - Son SPAD ayant reçu plusieurs rafales, son équipier est contraint d'atterrir tout coupé, avec le réservoir crevé par des projectiles dans un champ près de Vic-sur-Aisne - Pélissier a couvert son équipier et pose son avion à côté de lui mais termine sa course d'atterrissage en capotage avec destruction de son SPAD - L'un des Allemands est tombé en glissade, mais comme Pélissier n'a pu le suivre jusqu'au bout, il ne sera pas homologué. Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Le 26 juin 1918, lors d'une patrouille, il attaque trois Fokker Dr I et enraye tout de suite - Il s'éloigne en reprenant de la hauteur puis attaque, à 1200 mètres, le dernier des Fokker - Il tire 250 cartouches en s'approchant peu à peu de son adversaire, sans résultat visible car encore en mauvaise position - Il place une nouvelle rafale d'une vingtaine de cartouches profitant d'une erreur de son adversaire qui relève son avion par la gauche - L'Allemand passe sur le dos, hélice calée et disparait sous l'aile gauche de Pélissier, à l'Est de Lonâtre - Il est alors attaqué par les deux autres Dr I qui le suivent jusqu'à 1000 mètres sans le rattraper dans les environs de Villers-Cotterets - Cette victoire n'a pas été homologuée - Le 27 juin, au cours d'une patrouille réunissant trois appareils sur l'Ourcq, il attaque un Fokker D VII isolé, qui s'écrase à la lisière est de la forêt de Villers-Cotterets - Sa 4ème victoire homologuée - Il remporte une victoire homologuée, en coopération avec les sergents Georges Degorce et Jean Gaudi, contre un Drachen incendié à Chaudun, le 28 juin 1918 - Ce ballon est la 5ème victoire homologuée - Citation n° 3 à l'ordre de la division, en date du 8 août 1918 - A la date du 26 août 1918, il a été engagé dans 25 combats, 4 avions homologuées et 5 non homologués ou probables. Il totalise 611 h 25 de vol sur les lignes, ses avions ont reçu 31 balles et 35 éclats d'obus - Le 2 septembre 1918, en patrouille avec le MdL Montange, il attaque quatre fois le Drachen en ascension à Barisis (Aisne), l'observateur évacue en parachute à la 2ème attaque - A la 4ème attaque, alors qu'il vole à 500 mètres d'altitude, il tire sur le ballon qui est au sol - Le ballon est vu en flammes par la patrouille haute et sera homologué aux deux pilotes - Le même jour, toujours avec Montange, il attaque un biplace à l'est de Vauxaillon provoquant la riposte du mitrailleur - Celui-ci touché par les tirs du pilote français s'effondre dans la carlingue - L'avion va s'écraser entre Allemant et Laffaux - Il est homologué au deux pilotes - Le 16 septembre 1918, lors d'une patrouille dans les environs de Pont-à-Mousson, il est resté seul à l'arrière des lignes car il ne peux pas suivre la patrouille du Slt Louis Morizot qui est équipée de SPAD XIII à moteurs Hispano-Suiza de 220 Hp - En désespoir de cause, il attaque à quatre reprises le Drachen de Goin en piquant de 800 mètres vers le sol - L'observateur quitte son ballon à la 2ème attaque - Au 4ème passage, Pélissier est attaqué par un biplace du FlAbt 279 et s'ensuit un combat aérien pendant lequel il tire 50 cartouches sur son adversaire - Le mitrailleur adverse est touché et l'avion, désemparé va se poser en catastrophe, à l'est de Verny - Son SPAD a été touché par une rafale à l'aile gauche - Cet avion sera homologué comme sa 8ème victoire. Le 27 septembre 1918, au cours d'une patrouille de protection, son dispositif est attaqué par trois Fokker D VII - Il dégage un SPAD XVI en sale posture et abat un Fokker D VII qui s'écrase à la lisière nord du bois de la ferme (Météals), près de Marre - Cet avion ne sera pas homologué probablement faute de témoins extérieurs - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 10.218 à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 175 du 24 octobre 1918 au 15 février 1919 - Citation n° 11.733 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - A la fin de la guerre, il totalise 809h55 de vol - Il a remporté huit victoires homologuées et cinq non homologuées ou probables - Démobilisé, le 1er avril 1919 - Marié avec sa marraine de guerre Mlle Germaine Marguerite Marie Joliot à Paris 3ème (75), le 24 mai 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 30 août 1920 - Domicilié au 7, rue Grenier-Saint-Lazare à Paris (75) - Nommé Lieutenant de réserve, le 10 septembre 1920 - Effectue une période d'entrainement à la 10ème escadrille du 3ème groupe du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 3 au 16 août 1921 - Affecté au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation, le 17 octobre 1922 - A accompli une période volontaire à la base aérienne de Tours du 2 au 16 mai 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant de l'aéronautique militaire, le 10 septembre 1931 - Affecté à la base aérienne de Lyon, le 1er décembre 1936 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1936 - Suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, il est affecté à la base aérienne de Lyon, le 1er décembre 1938 - Affecté à la 2ème section du bataillon de l'air 105, le 28 mars 1939 - Affecté de la commission de contrôle postal de la correspondance télégraphique de Clermont-Ferrand, le 29 août 1939 - Nommé président de la sous-commision de contrôle télégraphique de Vichy, le 2 novembre 1939 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Réaffecté au bataillon de l'air 105, le 12 avril 1940 - Détaché à l'état-major de la 1ère région aérienne, le 26 avril 1940 - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers, le 1er juillet 1940 - Domicilié au hameau de Hom à Heudreville-sur-Eure (Eure) à compter de cette date - Décédé à son domicile au 15, avenue Paul Doumer à Paris (75), le 27 mars 1969 - René Pélissier repose dans le cimetière de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) - Sources : Extrait de naissance - Pam (2 fiches) - Etat des Services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 53 - Dossier administratif d'officier de l'armée de l'Air (SHD) - JORF - Dernière mise à jour : 10 novembre 2017.

* Citation n° 236 à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 : "Au combat de nuit du 22 mars, a enlevé sa section malgré un feu violent de mitrailleuses et a atteint l'objectif qui lui était assigné. A recueilli lui-même sous le feu de l'ennemi tous les blessés de son unité restés sur le terrain. Fait preuve depuis le début de la campagne d'un entrain et d'une endurance inaltérable."

* Citation n° 379 à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1916 : "Blessé dans l'infanterie, n'a cessé de faire preuve, comme pilote, de vaillance et de sang-froid. A livré, le 29 juin 1916, son combat aérien à 700 mètres à l'intérieur des lignes ennemies et bien que son avion ait été traversé de 12 balles, a terminé sa mission après 3h30 de vol. Le 29 juillet 1916, au cours d'un réglage de tir, a attaqué un avion ennemi, a soutenu le combat à 15 mètres de distance et permis à son observateur d'abattre l'adversaire."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée du Slt René Alphonse Désiré Pélissier, du 109ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 155, en date du 13 juin 1918 : "Pilote de chasse de premier ordre, d'un merveilleux entrain, animé d'un admirable esprit du devoir, sachant communiquer son enthousiasme aux patrouilles qu'il commande. récemment, après avoir dégagé personnellement, d'un ennemi supérieur en nombre, les jeunes éléments de sa patrouille, a abattu dans nos lignes son troisième avion ennemi. deux blessures. Médaillé militaire. Trois citations."

* Médaille Militaire de l'Adj René Alphonse Pélissier, de l'encadrement de l'école d'aviation de Tours, en date du 27 juillet 1917.

* Citation n° 3 à l'ordre de la division, en date du 8 août 1918 : "Le 28 juin, en compagnie de deux pilotes de l'escadrille, obtient sa quatrième victoire en incendiant un Drachen ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 10.218 à l'ordre de l'armée du Slt René Désiré Pelissier, au 109ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 155, en date du 29 septembre 1918 : "Officier de haute valeur, qui s'est distingué par une habileté et un courage incomparables. Après avoir rendu des services exceptionnels dans l'aviation de réglage, donne dans l'aviation de chasse de nouvelles preuves de ses hautes qualités morales, auxquelles il doit un prestige mérité et l'admiration de ses subordonnés. A abattu cinq avions ennemis et exécuté de nombreuses missions de mitraillages et de reconnaissance en monoplace. Le 12 et le 13 septembre 1918, affrontant à basse altitude le feu de l'ennemi et dans des conditions atmosphériques défavorables, a rapporté des renseignements extrêmement précis et du plus haut intérêt pour le commandement. Deux blessures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations."

* Citation n° 11.733 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Officier d'élite et brillant chasseur. A une grande sureté de manoeuvre joint un courage éclatant et de fortes qualités militaires. Le 16 septembre 1918, défiant un avion ennemi qui garde un Drachen, pousse vigoureusement, seul, quatre attaques consécutives sur le ballon qui est ramené au sol après le saut de l'observateur. Attaqué de près, soutient énergiquement le combat à faible altitude et finit, malgré son appareil atteint, par abattre son adversaire qui s'écrase à côté du Drachen. Sixième appareil."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne René Alphonse Désiré Pélissier, en date du 2 février 1940 : "32 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 29 septembre 1918. A accompli deux périodes d'entrainement aérien volontaires."

Sgt André Philippe Roux - Né le 9 février 1896 à Pons (Charente-Maritimes) - Fils d'Octave Ferdinand Roux et de Marie Louise Grillard - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Saintes (Charente-Maritime) sous le matricule n° 1343 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 4ème régiment de chasseurs à cheval, le 14 août 1914 - Affecté au 17ème bataillon de chasseurs à pied, le 7 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation du Crotoy, le 18 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 30 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2513 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 janvier 1916 - Pilote de la RGA du 4 au 13 février 1916 - Pilote au GDE du Plessis-Belleville et RGA du 13 février au 5 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 5 mars au 26 août 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le XX mars 1916 - Nommé Sergent, le 30 avril 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le XX avril 1916 - Blessé au retour de reconnaissance, le 24 août 1916 - Evacué sur l'ambulance de Jailly - Pilote du GDE depuis la fin de sa convalescence au 4 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 14 septembre 1916 - En mission à La Vidamée du 14 au 16 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 4 au 10 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 10 décembre 1916 au 30 avril 1917 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 avril 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, au cours d'un vol d'entrainement, à St-Gilles (Marne), le 30 avril 1917 - Photo collection Marc Dumas que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 53 - CCC de l'escadrille C 212 - Fiche matricule du département de la Charente-Maritimes - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 31 octobre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Roux, pilote à l'escadrille C 53, en date du 14 septembre 1916 : "Pilote de premier ordre. Donn e journellement des preuves de son allant et de sa vaillance. Sollicite et accomplit les missions les plus délicates et les plus périlleuses. Blessé, le 24 août 1916, au retour d'une reconnaissance importante qu'il avait prolongée jusqu'à la nuit."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Philippe Roux au 17ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille C 53, en date du 29 avril 1917 : "Pilote hors de pair. En escadrille depuis un an, a toujours sollicité les plus périlleuses missions, les accomplissant avec une adresse et une volonté rares. Au cours des attaques d'avril, a volé par n'importe quel temps et à très basse altitude à l'intérieur des lignes allemandes rentrant plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Le 15 avril 1917, s'est particulièrement distingué en accomplissant successivement trois missions dans des conditions extrêmement périlleuses, au cours de la dernière, exécutant à moins de 800 mètres d'altitude et à plus de 6 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies sur un apperil gravement endommagé, a réussi à prendre des vues de la plus haute importance. Déjà trois fois cité à l'ordre."

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Photo du Slt Paul Croc

Slt Paul Edouard Marie Croc - Né le 17 juin 1888 à Kerlouan (Finistère) - Fils de Pierre Marie Croc et de Marguerite Marie de Ranglandre - Domiciliés Château de Trébodennic à Ploudaniel (Finistère) - Classe 1908 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 525 - Condamné pour rebellion à Brest (Finistère), le 10 mai 1907 - Incorporé au 3ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 1er février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 4 juin 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Profession avant guerre Eleveur - A effectué une période de réserve au 3ème régiment de Dragons du 3 au 25 octobre 1913 - Rappelé à l'activité au 3ème régiment de Dragons, par la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des logis de réserve, le 9 octobre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX octobre 1914 - Affecté au 282ème régiment d'infanterie, le 11 février 1915 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 16 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3474 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 19 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du XXX au 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 2 septembre 1916 au 29 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 17 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 du 23 juin au 6 septembre 1917 - Rentré de congé de convalescence, le 6 septembre 1917 - Rentré de congé industriel, le 3 mars 1918 - Pilote de l'annexe GDE du Bourget-Dugny, le 6 avril 1918 au 13 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 13 avril au 2 juillet 1918 - Tué au cours d'un vol d'essai sur le terrain d'aviation de Thiers-sur-Thève (Oise), le 2 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 32ème régiment de Dragons, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Finistère - CCC de l'escadrille C 53 - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille SPA 83 - JORF - MpF - Dernière mise à jour 11 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Edmond Marie Croc du 32ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille C 53 en date du 15 mai 1917 : "Pilote extrêment dévoué et énergique. S'est dépensé sans compter au cours de la période d'attaque, volant par très mauvais temps, jusqu'à quatre heures consécutives, afin d'assurer l'exécution de réglages d'artillerie de la plus haute importance. A soutenu plusieurs combats avec des avions de chasse ennemis, sans jamais interrompre ses missions. Est rentré chaque fois avec un appareil gravement atteint par les batteries spéciales."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 32ème régiment de Dragons, à titre posthume du Slt Paul Edouard Marie Croc, pilote à l'escadrille SPA 83, en date du 10 mai 1922 : "Pilote de mérite. S'est déjà signalé par sa bravoure. Tué au cours d'un vol aérien, le 2 juillet 1918. Croix de guerre avec étoile de vermeil."

 

Photo du Sgt Serge Lecornu

Sgt Serge Charles Lecornu - Né le 17 février 1896 au 188, boulevard Malesherbes à Paris 17ème (75) - Fils d'Alfred Stéphane Georges Lecornu (architecte)et de Anais Lucie Marie Lochard - Domiciliés au 7, rue Emile Souvestre à Nantes en 1916 - Brevet de pilote civil n° (1876 ou 1896) obtenu sur avion Blériot et délivré par l'Aéro-club de France, le 11 février 1915 - Résident à l'aérodrome Blériot de Buc - Classe 1916 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1434 - Mobilisé au titre du 2ème groupe d'aviation, le 8 avril 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique de pilote militaire, le 10 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1515 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 8 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation du Crotoy du 9 au 18 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1915 - Pilote du GDE du 18 septembre au 1er octobre 1915 - Affecté à l'aéronautique de la 5ème armée, le 1er octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 3 octobre 1915 au 24 août 1916 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget du 24 octobre au 3 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 février 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 1er corps d'armée, en date du 20 juin 1916 - Tué en combat aérien, au cours d'une mission de liaison d'infanterie dans la région au Nord-Est d'Hardécourt (Somme), le 24 août 1916 - Le Slt Jules Zuckmeyer, l'observateur qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vue - Leur Caudron G 4 a été abattu par la DCA allemande près du village de Forest, non loin de Bouchavesne - Citation à l'ordre du corps d'armée, à titre posthume, en date du 3 septembre 1916 - Serge Lecornu repose dans le cimetière municipal de Nantes (Loire-Atlantique) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 483) de la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantiques - CCC de l'escadrille C 53 - JORF - MpF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 6 novembre 2021.

* Croix de guerre et citation à l’ordre du 1er corps d’armée, en date du 20 juin 1916 : "Très bon pilote, s’est acquitté de façon également brillante des missions de reconnaissance, réglage et prise de photographies qui lui ont été confiées. A donné fréquemment des preuves de son courage et de son sang froid, de sa ténacité, notamment le 30 Avril et le 4 Mai 1916 ou il a pu assurer des reconnaissances photographiques à l’intérieur des lignes ennemies qu’en livrant plusieurs combats."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Serge Charles Lecornu, pilote à l'escadrille C 53, en date du 1er septembre 1922 : "Nature d'élite, pilote de premier ordre, exemple d'allant et de bravoure joyeuse. A trouvé une mort glorieuse, au cours d'une reconnaissance, en volant à faible altitude sur les lignes, pendant une attaque d'infanterie, le 24 août 1916."

 

Photo du Sgt Georges Tréca

Sgt Georges Charles Louis Marie Joseph Tréca - Né le 28 février 1891 à Bavay (Nord) - Fils de Alfred Marie Célestin Joseph Tréca (notaire) et de Sophie Lucie Marie Gravis - Domicilié Grand Rue à Bavay (Nord) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 2304 - Service militaire au groupe d'aérostiers de Reims, à compter du 8 octobre 1912 - Affecté à la 5ème compagnie du 2ème groupe aéronautique de Maubeuge, le 26 janvier 1913 - Nommé 1er sapeur aérostier, en date du 13 décembre 1913 - Maintenu en service par la mobilisation générale du 1er août 1914 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1914 - Nommé Sergent, le 23 novembre 1914 - Comptable de la division Voisin de Villacoublay jusqu'au 26 février 1915 - Comptable de l'escadrille VB 6 (future VB 106) du 26 février au 21 avril 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 21 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1420 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 24 août 1915 - Pilote de la RGA du 29 août au 15 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 15 septembre 1915 au 2 mars 1916 - En équipage avec le Slt Louis Lacam (obs), ils sont blessés par balles au cours d’un combat aérien, le 2 mars 1916 - Tréca reçoit un projectile qui le touche à la jambe droite, séparant presque totalement le pied de la jambe - L'officier observateur, qui l'accompagnait, décèdera deux jours plus tard à l'ambulance 3/1 de Dugny, où il avait été évacué - Tréca sera évacué sur la même ambulance puis sur Vichy - Il fera un total de deux années de soins et de convalescence - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n°2571 à l'ordre de l'armée, en date du 17 mars 1916 - Proposé pour la réforme avec gratification de 5ème catégorie par la commission de réforme du Grand Quevilly, le 26 novembre 1918 - Domicilié au 11, place d'Armes à Valenciennes, à compter du 16 décembre 1919 - Avocat du barreau de Valenciennes (Nord) - Marié avec Mlle Marguerite Solange Comte à Nevers, le 12 janvier 1931 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 octobre 1940 - Pension définitive à 60 % par la commission de réforme de Lille (Nord), le 1er juin 1956 - Décédé à Valenciennes (Nord), le 26 mars 1967 alors qu'il était encore en activité - Sources : Registre des naissances de la commune de Bavay - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Nord - CCC de l'escadrille C 53 - JORF - Familiales - Dernière mise à jour : 2 juillet 2017.

* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n°2571 à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Tréca, pilote à l'escadrille C 53, en date du 17 mars 1916 : "Parti sous l'escorte d'un appareil de son escadrille pour exécuter une reconnaissance dans une région où l'aviation de combat ennemie, manisfestait une grande activité, s'est trouvé isolé après une première attaque. N'en a pas moins poursuivi l'accomplissement de sa mission en s'enfonçant plus avant dans les lignes. Se voyant poursuivi une deuxième fois par un appareil plus puissant que le sien, a laissé son observateur achever sa reconnaissance. Au cours de la lutte qui s'est engagée ensuite, a eu le pied presque séparé de la jambe par un projectile. A cependant réussi, grâce à son adresse et à son sang-froid et bien que son observateur ait été lui-même grièvement blessé, a ramener dans nos lignes, son appareil criblé de balles."

 

Les avions

Capotage du Caudron G 3 de l'équipage Sgt Victor Séguin / Slt Louis Antoine Lacam de l'escadrille C 53, sur le terrain d'aviation de Rosnay pendant l'été 1915 - Lacam est le 3ème en partant de la droite, tête nue et Victor Seguin, 2ème à ses côtés en tenue de vol complète - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 piloté par le Slt Lis (à l'escadrille C 53 jusqu'au 8 décembre 1915) a fini sa course dans les arbres en bordure du terrain de Rosnay (51) - L'équipage n'a pas été blessé - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Adj Emile Obré (pilote C 53) et Ltt Charles Perrault (observateur C 53 à partir du 19 avril 1915) photographiés à bord d'un Caudron G 4 à moteurs rotatifs Le Rhône sur le terrain de la ferme de Rosnay (51), en septembre 1915 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Caudron R IV de l'escadrille SPAbi 53 en 1917 - Remarquez la bande oblique de fuselage bleu / blanc / bleu caractéristique - Le numéro "8" d'identification dans l'unité et le nom de baptème "Comtesse de Trebizonde" - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

Letord 1 de l'escadrille SPAbi 53 en 1917 - Remarquez la bande d'identification sur le nez et l'insigne personnel qui a été effacé, probablement en raison de l'affectation de cet avion à un autre pilote - Photo droits réservés.

Gros plan du Letord 1 de l'escadrille SPAbi 53 en 1917 - Remarquez la bande d'identification sur le nez et l'insigne personnel qui a été effacé, probablement en raison de l'affectation de cet avion à un autre pilote - Photo droits réservés.

Le Sgt André Philippe Roux s'est tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 23, lors d'un vol d'entrainement à St-Gilles (Marne), le 30 avril 1917 - Il a été pilote de l'escadrille C 53 à deux reprises, d'abord du 5 mars au 26 août 1916, puis du 10 décembre 1916 au 30 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Marc Dumas que je remercie pour son aide.

Accident de l'Adj Jean Serre (pilote) sur le terrain de Rustenhart (68), le 6 novembre 1918 - Il a été pilote de l'escadrille SPAbi 53 du 10 juillet 1917 au 31 août 1919 - Après cet accident, il a été évacué sur l'hôpital de Giromagny, le même jour et a repris sa place après convalescence, le 15 janvier 1919 - Il s'est tué au cours d'un accident aérien lors d'une liaison entre Villeneuve-les-Vertus et Epernay, le 31 août 1919 - Photo droits réservés.

SPAD XVI n° S 9484 codé "10" de l'équipage MdL Jean Fouilhaux (pilote) / Slt Marc Saulnier, (observateur) de l'escadrille SPAbi 53 en facheuse posture après une sortie de terrain et un cheval de bois après franchissement de la voie ferrée qui juxte la piste de Chaux (90), le 18 octobre 1918 - Ils rentraient d'un vol d'entrainement au tir - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés et un grand merci à Marc Dumas pour l'identification du lieu de l'accident.

SPAD XVI n° S 9484 codé "10" de l'équipage MdL Jean Fouilhaux (pilote) / Slt Marc Saulnier, (observateur) de l'escadrille SPAbi 53 en facheuse posture après une sortie de terrain et un cheval de bois après franchissement de la voie ferrée qui juxte la piste de Chaux (Territoire de Belfort), le 18 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Armand Hours transmise par Francis Bellois, son petit-fils, que je remercie pour son aide - J'associe Marc Dumas, chargé de communication de l'association belfortaine de vol moteur (ABVM), à ces remerciements, pour la mise à disposition de cette photo.

Les avions

De gauche à droite : Ltt Jacques de Tanlay (pilote) - Cne Louis Sassary (pilote et commandant de la C 53) - Ltt André Fillon (observateur) posent devant un Caudron G 4 équipé de moteurs rotatifs Le Rhône de l'escadrille C 53 sur le terrain de la Ferme de Rosnay (Sud-Est de Reims), le 15 janvier 1916 - Remarquez la mitrailleuse Colt qui équipe le poste avant et le nom de baptème "JACLOTTE" sur le nez de l'appareil - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 53 photographié devant un hangar Bessonneau de l'unité sur le terrain de la ferme de Rosnay (51) pendant l'été 1915 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Retour de mission d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 53 sur le terrain de la ferme de Rosnay pendant l'automne 1916 - Le Slt André Fillon est en 2ème position, à partir de la droite - Photo André Fillon transmise par Marie-Aude Hopin, son arrière grand-père, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille SPAbi 53 en 1917 - Comme tous les appareils de l'unité, cet avion porte une bande oblique d'identification sur le fuselage - Photo droits réservés.

Un équipage et trois mécaniciens de l'escadrille C 53 posent devant le Letord 1 n° 153 de leur unité en 1917 - Parmi eux, Slt Sacault (observateur) - Sol 2ème cl Louis Richet (mécanicien équipe d'entretien) - Sol 2ème cl Léon Norbert (mécanicien équipe d'entretien - Sol 2ème cl Emile Letellier (mécanicien équipe d'entretien) - Si vous êtes capables d'identifier ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Personnels navigants de l'escadrille SPAbi 53 posant devant un SPAD XVI de leur unité, sur le terrain de Mayence-Gonsenheim (Allemagne) pendant la 1ère semaine de juin 1919 - L'unité a stationné sur place à partir d'avril 1919 - Sur cette photo apparaissent : Adj Debeaud (mécanicien) - Cal Guénot (mitrailleur) - Asp Matton (observateur) - Sol 2ème classe Martin (conducteur) - Sgt Schumck (pilote) - Cal Edard (pilote) - Ltt Gudin de Corcel (pilote) - Sgt Terrier (mécanicien) - Adj Serre (pilote) - Sol 1ère classe Fillastre (mécanicien) - Maitre ouvrier Gubernatis (conducteur) - MdL Béhéty (pilote) - Cal Richet (mécanicien) - Sgt Rougatet (comptable) - Maitre ouvrier Calais (mécanicien) - Sol 2ème classe Leclanché (divers) - Sol 2ème classe Méron (mécanicien) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD XVI codé "9" de l'équipage Cal Joanny Tissot (pilote) et Asp Paul Matton (obs) détruit sur le terrain de Gonsenheim (Allemagne), le 10 juillet 1919 - Les deux aviateurs ont été tués - Photo droits réservés.

SPAD XVI codé "9" de l'équipage Cal Joanny Tissot (pilote) et Asp Paul Matton (obs) détruit sur le terrain de Gonsenheim (Allemagne), le 10 juillet 1919 - Les deux aviateurs ont été tués - Photo droits réservés.

Déchargement du magasin photo du SPAD XVI codé "5" de l'escadrille SPAbi 53 sur le terrain de Mayence-Gonsenheim (Allemagne) en juin-juillet 1919 - Photo droits réservés.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

SPAD XI n° 6403 de l'escadrille SPAbi 53 en 1918 - Dessin David Méchin.

 

Terrains utilisés

Une partie du camapement de l'escadrille C 53 en bordure du bois longeant le terrain de la ferme de Rosnay (51) en septembre 1915 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Abris pour personnels et matériels érigés dans le bois qui bordait le terrain de la ferme de Rosnay (51) - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Abri pour personnels construit dans le bois de la forêt de Rosnay (51) qui bordait le terrain d'aviation - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Terrains utilisés

Terrain de la ferme de Rosnay (51) en janvier 1916 - Ce terrain a abrité l'escadrille C 53 du 7 juin 1915 au 10 février 1916 - En outre, il a servi de PC aux unités aéronautiques de la 5ème armée sous les ordres du chef d'escadron Tricornot de Rose - Remarquez les 5 hangars Bessonneau en deux groupes distinct ainsi que les 5 tentes à avion individuelles visibles sur la gauche en haut de l'image - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Voir cette photo agrandie dans la page d'identification des terrains

Tentes individuelles pour avions (Caudron G 4 ou MF 11) et hangars Bessonneau implantés sur le terrain de la ferme de Rosnay (51) - A droite, deux Caudron G 4 de l'escadrille C 53 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Cantonnement utilisé par les personnels de l'escadrille C 53 entre le 23 avril 1915 au 2 décembre 1916 - Je ne suis pas arrivé à l'identifier de manière certaine - Il ne s'agit pas de Rosnay - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Photo de reconnaissance allemande du terrain d'aviation de Morlancourt (80), le 12 septembre 1916 - L'escadrille C 53 a occupé ce terrain de 13 août au 9 octobre 1916 - Photo Ebay Allemagne.

 

Photos aériennes

Vue aérienne de la Ferté-sous-Jouarre en septembre 1915 - Le château où logeait l'Etat-Major allemand qui fut bombardé - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la cathédrale de Reims en novembre 1915 - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Vue aérienne de la ville de Reims, le 2 novembre 1915 - Altitude de prise de vue 1000 m - On aperçoit la cathédrale - Photo escadrille C 53 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Ville de Reims photographiée par un équipage de l'escadrille C 53 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne verticale du Village de Louvemont prise par un équipage de l'escadrille C 53, le 2 mars 1916 - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Détails de la photo verticale précédente et montrant le village de Louvemont, au Nord de Verdun - Elle a été prise par un équipage de l'escadrille C 53, le 2 mars 1916 - Ce village a été entièrement détruit pendant la Grande Guerre - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne sur les carrières d'Haudraumont pendant un barrage d'artillerie - Cette photo a été prise par un équipage de l'escadrille C 53 à l'altitude de 900 mètres, le 22 mai 1916 - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du Sud de Thiaumont, pris au-dessus de la côte 320 par un équipage de l'escadrille C 53 à l'altitude de 900 mètres, le 22 mai 1916 - Photo collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne des environs de Berry-au-Bac (02) - côte 108 - Altitude de prise de vue 2500 m prise le 7 octobre 1915 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne montrant les réseaux de tranchées à l'Est de la Neuville, au Nord-Ouest de Reims - Photo Escadrille C 53 - Photo Lucien Lanier transmise par Mme Françoise Lannes, née Labenelle, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes

Photo verticale du village de Craonne, prise par un équipage de l'escadrille C 53, le 14 avril 1917 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Focale de l'app photo 0,26 m (F 26) - Echelle rapportée 1/77ème - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village de Craonne, prise par un équipage de l'escadrille C 53, le 14 avril 1917 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Focale de l'app photo 0,26 m (F 26) - Echelle rapportée 1/77ème - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne de la ferme des Anglais sur le front de Belgique, prise par un équipage de l'escadrille SPAbi 53, le 23 juillet 1917 - A cette date, l'escadrille 53 était stationnée sur le terrain de Hondschoote (59) et travaillait pour le compte du 1er corps d'armée - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo collection Guilhem Touratier que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la ferme des Anglais sur le front de Belgique, prise par un équipage de l'escadrille SPAbi 53, le 28 juillet 1917 - A cette date, l'escadrille 53 était stationnée sur le terrain de Hondschoote (59) et travaillait pour le compte du 1er corps d'armée - Altitude de prise de vue 2500 m - Photo collection Guilhem Touratier que je remercie pour son aide.

Photo aérienne de la ferme Chevrot sur le front de Belgique, prise par un équipage de l'escadrille SPAbi 53, le 23 juillet 1917 - A cette date, l'escadrille 53 était stationnée sur le terrain de Hondschoote (59) et travaillait pour le compte du 1er corps d'armée - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo collection Guilhem Touratier que je remercie pour son aide.

Reconnaissance photo de l'escadrille SPAbi 53 réalisée pour le compte du 1er corps d'armée sur l'Yser (Belgique), le 17 août 1917 - Altitude de prise de vue 75 mètres ce qui laisse présager que cette zone n'était pas occupée par les Allemands - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" que je remercie pour son aide.

Les berges d'un canal sur l'Yser photographiés par un équipage de l'escadrille SPAbi 53 pour le compte du 1er corps d'armée sur l'Yser (Belgique), le 17 août 1917 - Altitude de prise de vue 75 mètres - Il s'agit d'une photo pour vérifier la non-occupation de la zone - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

Vue du champ de bataille sur l'Yser par un équipage de l'escadrille SPAbi 53 pour le compte du 1er corps d'armée sur l'Yser (Belgique), le 17 août 1917 - Altitude de prise de vue 75 mètres - Il s'agit d'une zone contrôlée par les alliées car on voit des soldats qui cheminent sans se cacher - Voir la photo de détail - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

Détail de la photo supérieure, on distingue nettement 5 soldats en train d'évoluer sur le chemin - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

 

Equipements

Appareil photographique ayant appartenu à l'Adj Clément Pierre Victor Engerer - Né le 19 décembre 1885 à Paris (75) - Fils de Victor Engerer et de Pauline Maugeard - Service militaire au 120ème régiment d'infanterie d'Ancenis, le 10 octobre 1906 - Profession avant guerre Métreur - Domicilié 112 rue du Vert Bois à Paris - Mobilisé au 320ème régiment d'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 30 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1685, obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 3 octobre 1915- GDE (Groupe des Divisions d'entrainement) du 25 février au 11 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 15 mars au 17 mai 1916 - Pilote à la division Caudron du GDE du Plessis-Belleville du 17 mai au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 6 du 16 juin au 7 juillet 1916 - Blessé au cours d'un accident aérien, le 6 juillet 1916 - En convalescence jusqu'au 10 septembre 1916 - Pilote de la division Caudron du GDE du Plessis-Belleville du 10 au 27 septembre 1916 - Tué au cours d'un accident aérien dans les environs d'Eve (Oise), le 27 septembre 1916 - Cet appareil a été renvoyé par l'armée à sa famille après la mort de Clément Engerer - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

Autre vue de l'appareil photographique ayant appartenu à l'Adj Clément Engerer - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

Pochette de transport de l'appareil photo et supports de plaques sensibles - Photo Marie-Claude Déprez que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Képi du MdL Marcel Pierre Vialet - Affecté au 10ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1481 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 février au 24 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 juin 1916 au 15 septembre 1917 - Titulaire de 9 victoires homologuées - Collection Alain Cholin que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Ltt Noël Marie Albert Edmond Coutaud-Delpech - Observateur de l'escadrille C 53 - Né à Albi (Tarn), le 2 mai 1882 - Arme d'origine 6ème régiment de Chasseurs - Tué au combat, en compagnie du Sgt Lucien Lanier, à bord d'un Caudron G 4, dans les environs de Tahure, le 2 décembre 1916 - Leur adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus du Jasta 9 (8ème victoire) - Un autre Caudron G 4 de la C 53, qui escortait l'appareil de Lanier, a éte abattu par le même pilote - L'équipage était composé du Ltt André Cuvillier (pilote) et du caporal Ringuet (mitrailleur) - Noël Coutaud-Delpech repose dans le cimetière de Sommepy-Tahure (51) - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Sgt Lucien Eugène Narcisse Lanier - pilote de l'escadrille C 53 - Né le 27 août 1895 à Saulchery (Aisne) - Brevet de pilote militaire n° 803 en date du 14 avril 1915 - Tué au combat, en compagnie du Ltt Noël Coutaud-Delpech, à bord d'un Caudron G 4, dans les environs de Tahure, le 2 décembre 1916 - Leur adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus du Jasta 9 (8ème victoire) - Un autre Caudron G 4 de la C 53, qui escortait l'appareil de Lanier, a éte abattu par le même pilote - L'équipage était composé du Ltt André Cuvillier (pilote) et du caporal Ringuet (mitrailleur) - Les deux hommes ont été tués - Lucien Lanier repose dans le cimetière de Sommepy-Tahure (Marne) - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Serge Charles Lecornu dans le cimetière municipal de Nantes (Loire-Atlantique) - Pilote de l'escadrille C 53 du 3 octobre 1915 au 24 août 1916 - Tué en combat aérien, au cours d'une mission de liaison d'infanterie dans la région au Nord-Est d'Hardécourt (Somme), le 24 août 1916 - Photo Christophe Lecornu, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Avis mortuaire du Slt Louis Marie Joseph Antoine Lacam, observateur de l'escadrille C 53, grièvement blessé au combat, le 2 mars 1916e et décédé des suites de ses blessures à Dugny, le 4 mars 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Plaque commémorative en mémoire des trois pilotes décédés sur le territoire de la commune de Thiers-sur-Thève pendant leur présence au GDE - Ils effectuaient un stage sur avion SPAD - L'inauguration de cette plaque aura lieu le 11 novembre 2018 au cimetière du village - Photo Pierre Boufflet que je remercie pour son aide.

Slt Paul Edouard Marie Croc - Pilote de l'escadrille C 53 du 2 septembre 1916 au 29 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 13 avril au 2 juillet 1918 - Tué au cours d'un vol d'essai sur le terrain d'aviation de Thiers-sur-Thève (Oise), le 2 juillet 1918. Les biographies des deux autres pilotes sont étudiées dans les pages consacrées à leurs escadrilles respectives (SPA 75 et SPA 83).

Tombes initiales du Sgt Serge Le Cornu (pilote) et du Slt Jules Zuckmeyer (obs) - Leur Caudron G 4 a été abattu par la DCA allemande, au Sud-Est d'Hardecourt (Somme), le 24 août 1916 - Photo transmise par Christophe Le Cornu, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- Mme Françoise Labenelle, petite nièce de Lucien Lanier, pilote de l'escadrille C 53 mort pour la France, le 2 décembre 1916.
- M. Jean Lannes
, notaire honoraire pour la numérisation de 60 photographies et la retranscription des légendes figurant au verso.
- M. Patrice Gout pour l'envoi de la photo de l'insigne de la 2ème escadrille du GR I/14.
- M. Frank Fischer pour l'envoi de la photo du Caudron R IV de la SPAbi 53.
- M. Philippe Crozet pour l'envoi des photos des tombes du Ltt Coutaud-Delpech et du Sgt Lanier.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- Mme Marie-Claude Déprez pour l'envoi des photos de l'appareil photo de Clément Engerer.
- M. Marc Vermot-Desroches pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" pour l'envoi des photos de reconnaissance de l'escadrille C 53.
- Mme Marie-Aude Hopin pour l'envoi des archives d'André Fillon, son arrière grand-père.
- M. Philippe Fleury pour l'envoi des photos du Ltt Jean Fieschi, son grand-oncle.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Yves Pélissier pour l'envoi des archives de René Pélissier, son grand-père.
- M. Francis Bellois pour l'envoi de la photo prise par Armand Hours, son grand-père.
- M. Marc Dumas, chargé de communication de l'ABVM, pour la mise à disposition de la photo prise par Armand Hours.
- M. Pierre Boufflet pour l'envoi de la photo de la plaque en hommage aux aviateurs tués à Thiers-sur-Thève.
- M. Michel Boutet pour l'envoi du dossier militaire du Lcl Emile Thébault.
- M. Pascal Guérin-Bergère pour l'envoi des photos d'un insigne d'une escadrille héritière de traditions de la SAL 53.
- M. Christophe Lecornu pour l'envoi des photos de la tombe de Serge Lecornu, son grand-oncle.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de l'avis mortuaire du Slt Louis Lacam.
- M. Alain Cholin pour l'envoi des photos du képi du MdL Vialet.
- M. Jean-Marie Rochette pour l'envoi des archives d'Emile Rochette, son grand-père.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'aéronautique militaire.
- Adj David Dotsabide des traditions de l'escadron 2/33 "Savoie" pour l'envoi des photos des fanions et insignes de son unité.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet de Didier Cahouet consacré à Raymond Cahouet, son grand-père - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 52 Escadrille 54

 

 

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