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Insignes peints
sur les fuselages

Le scarabée égyptien vert modèle SAL 56 de 1918 - Il existait une variante sur fond rouge - Dessin d'après photo Albin Denis.

Le scarabée égyptien vert posé sur un rond rouge modèle SAL 56 de 1918 - Dessin d'après photo Albin Denis

Insigne métallique
de l'escadrille SAL 56

Insigne personnel du Slt Alexandre Dorne, observateur de la C 56 pendant la Grande Guerre - Cet exemplaire a été copié à l'identique pour être offert lors de la dissolution de l'EB 3/93 "Sambre" - Photo Jean-Pol Puisné que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille C 56 a adopté comme emblème collectif un scarabée égyptien vert, ailes déployées, posé ou non sur un disque rouge.

 

Historique

 

A venir

 

 

 

 

Fanion de
l'escadrille SAL 56

Fanion de l'escadrille C 56 - La photo inférieure a été colorisée - Photos Jean-Pol Puisné que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 56

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 14ème escadrille du 31ème RAO - Valable pour la période de stationnement sur la base de Tours du 1er janvier 1921 au 1er octobre 1932 - Les limites exactes (apparition et remplacement) de cet insigne restent à préciser - L'attache, tordue et en partie détruite, a été reconstituée informatiquement - Insigne collection S. Chaulet que je remercie pour son aide.

Insigne de la 14ème escadrille du 31ème RAO valable dans les années 30 - Fixation par une épingle - Fabrication en argent - Photos droits réservés.

Insigne de la 4ème escadrille du 31ème escadre d'observation - Cette unité est héritière des traditions de la SAL 56 de la Grande Guerre - Insigne collection Section Symboles et Traditions du SHD de Vincennes.

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/31 - Insigne valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 25 août 1940 - Fabrication Drago 25, rue Béranger III Nice - Dos lisse - L'inscrition "Drago" identifie la période allant de 1936 à 1940 pour cette entreprise - Insigne Droits réservés.

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/31 - Insigne valable pour la période allant du 1er avril 1937 au 25 août 1940 - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de l'EB 3/93 "Sambre" stationné sur la BA 103 de Cambrai-Epinoy du 1er février 1965 au 31 juillet 1976 - Il a été homologué sous le n° A 956 en 1967 - Fabrication Drago Paris - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne métallique non homologué fabriqué à l'occasion de la dissolution de l'EB 3/93 "Sambre" - Il est la copie fidèle de l'insigne du Slt Alexandre Dorne, observateur de l'escadrille SAL 56 en 1918 - Il a été fabriqué et distribué aux membres présents lors de la dissolution de l'escadron de bombardement 3/93 Sambre, le 30 juin 1976 - La 2ème escadrille de cet escadron de bombardement était héritière des traditions de l'escadrille C 56 de la Grande Guerre - L'EB 3-93 "Sambre" a été opérationnel sur Dassault Mirage IVA du 1er février 1965 au 31 juillet 1976 - Il était stationné sur la BA 103 de Cambrai-Epinoy - Un grand merci à Jean-Pol Puisné, ancien observateur du 3/93 "Sambre", pour ses précisions sur les détails de la fabrication de cet insigne - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/30 "Lorraine" - Homologué sous le n° A 1410 à la section Symbolique et Traditions du SHD de Vincennes - Photos droits réservés.

Fanions des unités héritières
de ses traditions

Fanion peint sur soie de la 14ème escadrille du 31ème régiment d'aviation d'observation de Tours - Cette unité était héritière des traditions de la SAL 56 de la Grande Guerre - Il fait 50 cm sur 37 cm - Les armoiries sont celles de la ville de Tours -Indre-et-Loire) - Comme beaucoup d'escadrilles d'observation dans l'immédiat après guerre, les traditions ont été conservées mais pas l'insigne original - Il faudra attendre quelques années pour l'état-major remette de l'ordre et que le scarabée égyptien reprenne sa place - La période de remplacement de l'insecte n'est pas connue avec exactitude - Si vous possédez des archives écrites, photos qui pourraient préciser cette période, je vous demanderai de bien vouloir entrer en contact avec l'auteur du site - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Fanion de la 1ère escadrille de l'EC 3/30 "Lorraine" - Il a été fabriqué par la société Proton Capillery de Lyon - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

Texte des citations collectives

Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille C 56, en date du 7 février 1919 : "Unité animée des plus beaux sentiments de dévouement et de courage. Sous l’impulsion de son chef le capitaine Gama, n’a cessé de se prodiguer au cours des opérations de Champagne 1917 et de Verdun 1917-1918. Par ses reconnaissances photographiques, ses liaisons d’infanterie, ses missions d’artillerie toujours exécutées avec la plus belle hardiesse, a rendu au commandement et aux autres armes les plus signalés services. Malgré des pertes sévères, a toujours montré le moral le plus élevé."

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Cne Gaston Marie Eugène Baligant - Né le 6 février 1872 à Fourmies (59) - Fils de Armand Camille Alex Baligant et de Céline Constance Legay - Domiciliés à Fourmies (Nord) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1892 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 2053 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 89ème régiment d'infanterie , le 22 mars 1890 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1890 - Nommé Sergent, le 1er avril 1892 - Fin d'engagement et passé dans la disponibilité, le 8 décembre 1892 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au régiment d'infanterie, caserné à Avesnes (Nord), le 22 février 1902 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 5 au 19 septembre 1902 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 1er au 15 septembre 1903 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 31 août au 14 septembre 1904 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 30 septembre au 27 octobre 1905 - Passé dans la territoriale, le 22 mars 1906 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 22 août au 18 septembre 1908 - Nommé Lieutenant de réserve, le 19 février 1908 - A accompli une période d'exervices au 84ème régiment d'infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Brevet de pilote civil n° 588 délivré par l'Aéroclub de France, le 22 août 1911 - A accompli une période d'exervices à l'établissement central du matériel aéronautique de Meudon-Chalais du 2 au 24 septembre 1912 - Dans la réserve, attaché au laboratoire de l'aéronautique militaire de Chalais-Meudon - Marié et domicilié au 132, Grande Rue à Garches (Seine-et-Oise) - Profession avant guerre Négociant Industriel - Mobilisé au 84ème régiment d'infanterie, suite à la mobilisation générale - Arrivé au 84ème RI, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 janvier 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau, à la même date - Brevet de pilote militaire n° 914 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 16 mai au 1er juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, les 22 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 4 du 1er au 12 juillet 1915 - Blessé de contusion thoracique suite à un atterrissage brusque, le 12 juillet 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 8 novembre 1915 - Soigné à l'ambulance d'armée 10/1 et convalescence jusqu'au 1er janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du 1er au 4 janvier 1916 - Pilote de la RGA du 4 janvier au 8 février 1916 - Nommé chef pilote de l'école d'aviation militaire du Buc, du 8 février au 8 mars 1916 - Détaché à l'atelier de réparation de l'aviation de St-Cyr, à compter du 6 juillet 1916 - Démobilisé, le XXX - Affecté, dans la territoriale, au 127ème régiment d'infanterie, le 24 février 1920 - Domicilié à Rue de Mons à Avesnes, à compter du 10 août 1919 - Affecté, dans la territoriale, au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 20 avril 1921 - Nommé Commandant en 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Profession fabricant d'huile et domicilié Villa "Mon Rêve" à Fourmies (Nord) en 1924 - Affecté, dans la territoriale, au 33ème régiment d'aviation - Affecté, dans la territoriale, au 3ème régiment d'aviation, le 9 juillet 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1927 - Président de l'Aéroclub de la Sambre en 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, dans la territoriale, le 25 décembre 1929 - Mis en position d'officier honoraire, le 19 avril 1931 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - JORF - Fiche matricule du département du Nord - Revue l'Aérophile - Annuaire des pilotes aviateurs avant guerre - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 13 novembre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Marie Eugène Baligant, les 22 juin 1915 : "Pilote d'une très grande énergie. A, le 13 juin 1915, poursuivi l'exécution d'une mission importante, bien que son appareil fût fortement canonné et eût reçu un éclat d'obus qui traversa les deux plans et atteignit l'une des parties essentielles de l'appareil."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Marie Eugène Baligant de la réserve générale d'aviation, en date du 8 novembre 1915 : "A très bien commandé une compagnie au front. Rend de brillants services comme pilote d'aéroplane."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Gaston Marie Eugène Baligant, au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 juillet 1919 : "37 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier du 8 novembre 1915. A accompli quatre périodes d'entrainement aérien volontaire."

Ltt Charles Antoine Tavera - Né le 14 janvier 1894 à Philippeville (Algérie) - Fils d'Antoine Tavera et de Philomène Brionorno - Profession avant guerre officier de carrière - Ecole spéciale de St-Cyr - Engagé au 11ème régiment de chasseurs à Cheval, le 7 octobre 1912 - 9ème régiment de chasseurs à cheval - Passé à l'aviation comme observateur, le 15 mai 1915 - Observateur de l'escadrille C 56 du 20 mai 1915 au 16 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 16 janvier au 23 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7463 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 13 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 1er novembre 1917 au 11 février 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 49 du 11 février 1918 au 9 mars 1919 - Hospitalisé du 18 octobre au 9 novembre 1918.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'un très grand sang-froid. A, le 13 juin 1915, poursuivi l'exécution d'une mission importante, bien que son appareil fût fortement canonné et eût reçu un éclat d'obus qui traversa les plans et atteignit l'une des parties essentielles de l'appareil."

Ltt Raymond Chabrol - Vient du 18ème régiment d'artillerie - Elève observateur de l'escadrille C 56 du 20 mai 1915 au 2ème trimestre 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur de grand sang-froid, a fait de nombreux réglages d'artillerie très réussis, est resté le 13 juin 1915 au-dessus des lignes ennemies pour achever d'accomplir sa mission malgré un feu violent et bien que son appareil eut été atteint par un éclat d'obus."

Sgt René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1884 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés 28, rue Réaumur à Paris - Profession avant guerre Aviateur - Engagé au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 1er octobre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Pilote de la division Caudron de St-Cyr-Bois-d'Arcy - Stage à la société "Le Rhône", le 29 et 30 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté à la mission en Russie du 20 février 1917 au 7 mai 1918 - Ordre de St-Vladimir - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 à la fin de la guerre - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Jean Louis Lasnier - Né le 24 août 1894 à Arnouville-les-Gonesse - Fils de Jules Lasnier et de Florence Parrot - Domiciliés 2, rue Félix Bourguelet à Provins - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 1672 - Service militaire au 2ème groupe d’aviation de St-Cyr, le 23 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 406 obtenu à St-Cyr, le 8 décembre 1913 - Pilote de l’escadrille BL 18 (avant guerre --> je n’ai pas trouvé les dates) - Nommé caporal, en juin 1914 - Nommé Sergent en décembre 1914 - Pilote de l’escadrille C 18 du 19 février au 29 juillet 1915 - Une citation à l’ordre du corps d’armée, le 1er mai 1915 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 22 juin 1915 - Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme, le 22 juin 1915 - Pilote du RGA du 29 juillet au 21 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 64 du 21 septembre 1915 au 13 février 1916 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915 - Pilote du RGA du 23 janvier au 6 février 1916 - Evacué sur l’hôpital de Châlons, le 13 février 1916 au 19 mars 1916 - Détaché au GDE du Plessis-Belleville pour assurer des convoyages d’avions au du 19 mars du 7 avril 1916 - Pilote de l’escadrille C 61 du 12 avril  au 7 mai 1916 - Entraînement sur  Caudron R 4 au GDE du Plessis-Belleville à partir du 7 mai 1916 - Pilote de l’escadrille F 33 du 12 juin au 12 août 1916 - Hospitalisé à l’hôpital du Mans jusqu’au 10 août 1916 - Pilote de l’escadrille C 56 du 9 septembre au 22 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille R 214 du 22 décembre 1916 au 4 septembre 1917 - Une citation à l’ordre de l’armée en juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 20 juillet 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt André Garret-Flandy (observateur), Sgt Dominique Paolaggi (mitrailleur), qui ont également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16b (sa 7ème victoire) - Photo Jean Lasnier transmise par Claude Levet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Lasnier, pilote de l'escadrille C 18 matricule 1672 : "Jeune pilote, tout à fait remarquable par son endurance, sa hardiesse et son sang-froid.  
A l'escadrille 18 depuis le mois de février, a déjà à son actif plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées dans des conditions extrêmement périlleuses. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par  des éclats d'obus. A montré en particulier un sang-froid remarquable les 15 et 16 juin où son appareil a eu un montant de la queue arraché,  deux cylindres du moteur touchés, et l'hélice brisée par des éclats d'obus."

Ltt Louis Escolle - Né le 12 août 1888 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Léon Escolle (avocat) et de Marie Antoinette Blanche Dor - Domiciliés au 2, passage Mirabeau à Grasse (Alpes Maritimes) - Classe 1908 - Recrutement de Nice sous le matricule n° 1297 - Engagé volontaire pour quatre ans pour le titre de l'école Polytechnique, le 8 octobre 1908 - Affecté pour son année de service militaire au 23ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 10 février 1909 - Elève de l'école Polytechnique du 11 octobre 1909 au 10 août 1911 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Admissible dans les services publics (administration), le 31 juillet 1911 - N'a pas demandé de fonction dans les services publics - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 10 août 1911 - Affecté dans la réserve au 18ème régiment d'artillerie, le 10 août 1911 - Placé en position hors cadre, le 25 octobre 1912 - Réintégré dans les cadres et rappelé à l'activité, le 1er août 1914 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie, le 27 août 1914 - Affecté au 23ème régiment d'artillerie, le 19 septembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 28 septembre 1914 - Citation n° 79 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 22 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 janvier 1915 - Détaché comme élève observateur de l'escadrille C 56, le 16 mai 1915 - Observateur de l'escadrille C 56 du 16 mai 1915 au 6 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1915 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie, le 6 juillet 1916 - Affecté au 117ème régiment d'artillerie lourde, le 17 juillet 1916 - Disparu, à bord du Caudron G 4 n° 1467, au cours d'une mission photographique, le 6 août 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Gaston Verdié (pilote) qui a été blessé et contraint de poser son appareil en zone occupée par les Allemands - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Leur adversaire était probablement le Ltn Hermann Pfeiffer du AOK 3 (sa 1ère victoire) - Rapatrié d'Allemagne, le 10 décembre 1918 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 février 1919 - Démobilisé, le 31 juillet 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 26 mars 1919 - Affecté au Service des Chemins de fer et étapes du GMP, le 22 juillet 1924 - Remis à la disposition de son arme, le 10 février 1928 - Nommé Commandant adjoint de la 3ème section de la compagnie des Chemins de Fer de campagne de Paris à Orléans, le 5 mai 1930 - Décédé, le 19 décembre 1948 - Sources : FM département des Alpes-Maritimes - CCC escadrille C 56 - Bailey/Cony - JORF - Fiche matricule de l'Ecole Polytechnique - Dernière mise à jour : 2 mars 2016.

* Citation n° 79 à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Escolle au 23ème régiment d'artillerie, en date du 7 octobre 1914 : "Son capitaine ayant été blessé et les chefs de section tués par les mitrailleuses allemandes, a mis sa dernière pièce en batterie et a tiré toutes ses munitions. Il a été ensuite chercher une piève abandonnée en avant de l'infanterie et a réussi à l'amener."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Escolle au 23ème régiment d'artillerie, en date du 23 janvier 1915 : "Le 26 septembre, son capitaine ayant été blessé et sa batterie se trouvant sous le feu de mitrailleuses et de fusils ennemis, est parvenu à ramener sa section, à placer une pièce en batterie sur une crête en arrière et est retourné seul en avant, réussissant avec l'aide de quelques soldats à ramener deux canons à l'abri d'un bois où il les faisait ensuite prendre par deux attelages."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Escolle, élève observateur de l'escadrille C 56, en date du 29 juin 1915 :  "Observateur d'une science et d'un sang-froid remarquables. A exécuté de nombreux réglages le tir très réussis. Infatigable et déterminé. A, le 18 juin 1915, conduit jusqu'au bout la mission dont il était chargé, bien qu'un obus ait très fortement déséquilibré l'avion qu'il montait."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Escaolle, observateur à l'escadrille C 56, en date du 30 septembre 1915 : "Observateur, le 23 septembre 1915, au cours d'une attaque contre un Drachen, a engagé un combat violent et rapproché contre un Fokker puissamment armé, l'a atteint à coups de mitrailleuses et l'a forcé à rentrer dans ses lignes. L'avion a été criblé de balles et le pilote blessé au cours de ce combat."

* Lette de félicitations du chef d'escadron, chef du service aéronautique de la 10ème armée, en date du 28 février 1916.

* Citation n° 82 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 23 juin 1917 : "Observateur d'une science et d'un sang-froid remarquables, a exécuté de nombreux réglages de tir très réussis. Infatigeable, le 18 juin 1915, a conduit jusqu'au bout la mission dont il était chargé bien qu'un obus eut fortement déséquilibré l'avion qu'il montait."

MdL Hubert Pierre Paul Cagninacci - Né le 3 novembre 1886 à Paris 6ème (75) - Fils d'Antoine Hyacinthe Cagninacci (rentier puis constructeur d'hydravions) et de Paola Josépha Bardot (rentière) - Domiciliés au 14, rue de Rennes à Paris 6ème (75), puis au 2, rue Bara à Paris 6ème (75) puis au 94, rue Saint-Lazare à Paris 8ème (75) - Profession avant guerre Etudiant en sciences - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1737 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 9 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 27 juin 1906 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 18 novembre 1906 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 9 octobre 1908 - Affecté dans la réserve au regiment de cavalerie légère de Sézanne-Commercy - Nommé Maréchal des Logis, le 2 septembre 1908 - A accompli une période d'exercices au 6ème régiment de Hussards du 10 août au 6 septembre 1908 - Domicilié au 54, rue Pierre Charron à Paris 8ème (75), à compter du 28 juin 1910 - Rappelé à l'activité, le 15 novembre 1912 - A obtenu un sursis de 30 jours pour maladie - Réformé n° 2 pour synéchie antérieure avec déformation papillaire (suite à plaie pénétrante à l'oeil droit) et troubles irritatif de l'oeil par la commission spéciale de réforme d'Ajaccio, le 14 décembre 1912 - Classé en "Service armé" par la commission de réforme de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 septembre 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre, au titre du 6ème régiment de Hussards, le 30 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2188 obtenu, le 28 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 19 janvier 1916 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 19 janvier au 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille C 56 du 6 au 18 mai 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Caudron G 4, dans les environs de Minaucourt (Marne), le 18 mai 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Louis Jean Elie Vivien (observateur) qui a également perdu la vie - Leur avion, qui a pris feu en vol, s'est écrasé en flammes - Leur adversaire était l'Obltn Oswald Boelcke du FlAbt 62 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 8/14 implantée à Auve (Marne), le 18 mai 1916 - Sources : Registre des naissances (acte n° 3048) de la mairie du 6ème arrondissement de Paris (75) - Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - CCC de l'escadrille C 56 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 15 janvier 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Hubert Cagninacci, pilote à l'escadrille C 56, en date du 20 avril 1915 : "Sous-officier brave et plein d'allant. A peine arrivé sur le front comme jeune pilote, s'est montré prêt à remplir toutes les missions. A trouvé une mort glorieuse dans un combat aérien, le 18 mai 1916."

 

Photo du Slt Louis Vivien

Slt Louis Jean Elie Vivien - Né le 5 juin 1890 à La Rochelle (17) - Fils de Jean François Vivien et d'Amanda Elisabeth Bailly - Profession avant guerre Tapissier - Domicilié à l'île d'Aix (17) - Classe 1910 - Recrutement de la Rochelle sous le n° matricule 69 - Engagé volontaire pour 3 ans au 14ème bataillon d'artillerie à pied, le 1er juillet 1908 - Nommé Brigadier, le 16 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1909 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie à pied, le 1er mars 1910 - Rengagé pour 18 mois, le 31 mai 1911 - Rengagé pour 18 mois, le 2 août 1912 - Affecté au 40ème régiment d'artillerie lourde, le 1er juillet 1914 - Passé dans la réserve, le 25 juillet 1914 - Domicilié Avenue Guitton à la Rochelle - Rappelé lors de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie à pied, le 3 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 8 août 1914 - Nommé sous-lieutenant de réserve à titre temporaire, le 2 mars 1915 - Affecté au 57ème régiment d'artillerie, le 1er juin 1915 - Affecté au 117ème régiment d'artillerie lourde, le 1er novembre 1915 - Affecté à l'école des observateurs du Plessis-Belleville, le 12 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 mai 1916 - Observateur de l'escadrille C 56 du 10 au 18 mai 1916 - Tué au combat, au cours d'un combat aérien, au Sud de Minaucourt (51), le 18 mai 1916 - Il faisait équipage avec le MdL Hubert Cagninacci (pilote) qui a également été tué - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, le 21 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Louis Vivien, observateur à l'escadrille C 56, en date du 21 mai 1916 : "Dès son arrivée en escadrille sur le front, a fait preuve d'une grande énergie et des plus belles qualités morales. Par son courage, son entrain, sa haute conception du devoir, était un exemple frappant pour ses camarades. A trouvé une mort glorieuse dans un combat aérien, le 18 mai 1916."

 

Photo de l'Adj René Roussin

Adj René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1894 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés au 28, rue de Réaumur à Paris 3ème (75) - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 832 - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future 101) du 29 septembre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Affecté à St-Cyr - Bois d'Arcy du 16 décembre 1914 au 1er février 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le XX mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916- Citation à l'ordre de l'armée, le 29 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 / C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 20 février 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 582 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Retour en France, le 7 mai 1918 - Chevalier de St-Vladimir de Russie - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 au 6 avril 1919 - Nommé Lieutenant, le 24 septembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Tchécoslovaquie (Bohême) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de dénomination du régiment) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 20 avril 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1926 - Nommé Commandant, le 15 mars 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 décembre 1940 - Domicilié au 11, boulevard Montfleury à Cannes (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 4 mai 1964 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille C 11 - CCC escadrille 101 - CCC escadrille C 27 - CCC escadrille C 56 - CCC escadrille C 202 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille C 56, en date du 29 octobre 1915 : "Pilote de valeur qui a accompli depuis le début de la campagne un nombre consédérable de reconnaissances et de régalges de tir. S'est particulièrement signalé au cours des attaques de septembre par son audace et son endurance."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille 582, en date du 4 novembre 1917 : "Officier très courageux. Attaqué le 28 septembre 1917 par son avion de chasse ennemi, a pu, grâce à son sang-froid, ramener son avion dans les lignes russes et jusqu'à l'aérodrome, bien que son appareil ait reçu des balles dans ses organes essentiels et que son observateur ait été grièvement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Gaston Roussin, pilote au 34ème régiment d'aviation (mission en Tchécoslovaquie), en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de valeur, volontaire pour toutes les missions, a rendu les plus grands services dans les opérations auxquelles il a pris part. A eu des combats très durs avec des avions ennemies et est rentré plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Trois citations."

 

Photo du Slt Alexandre Dorne

Slt Alexandre Charles Dorne - Né en 1894 - Classe 1914 - Recrutement de XXX sous le matricule n° 356 - Affecté au 101ème régiment d'artillerie - Admis aux cours spéciaux des élèves aspirants d'artillerie, suite au concours des 11 et 12 mai 1917 - Nommé Aspirant d'artillerie, à titre temporaire et affecté au 41ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 décembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du XXX au 27 février 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 56 du 27 février 1918 au 17 août 1919 - Volait en équipage avec le Cne Paul Gama, commandant de l'escadrille SAL 56 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 septembre 1918 - Détaché à Châteauroux pendant le 2ème trimestre 1919 - En mission à Bonneuil du 27 juillet au 8 août 1919 - Démobilisé, le 17 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, dans l'arme de l'aéronautique militaire, en date du 16 août 1920 - Sources : CCC escadrille SAL 56 - JORF - Dernière mise à jour : 2 septembre 2016. - Je cherche des éléments d'état-civil pour cet officier. Qui peut m'aider ?

 

Photo du Sgt André Bérard

Sgt André Louis Bérard - Né le 12 décembre 1871 au 4, boulevard du Temple à Paris 11ème (75) - Fils d'Eugène Charles Bérard (architecte) et de Marie Jeanne Bardout - Classe 1891 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2652 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 3ème bataillon d'artillerie de forteresse, le 13 novembre 1892 - Nommé 2ème canonnier servant, le même jour - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1893 - Passage dans la réserve, le 1er novembre 1895 - Profession avant guerre Architecte - Affecté, dans la réserve, au 16ème bataillon d'artillerie de forteresse à Rueil - A effectué une période d'exercices au 16ème bataillon d'artillerie à pied du 3 au 30 octobre 1898 - Marié avec Mlle Marthe Augustine Marguerite de Borniol à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, le 27 octobre 1900 - Domiciliés au 9, rue Villa Spontili à Paris 16ème (75) - Domiciliés au 11, rue Edmond Valentin à Paris 7ème (75), à compter du 13 mars 1901 - Nommé Officier d'académie, le 11 mai 1901 - A effectué une période d'exercices, comme automobiliste du 24 juin au 6 juillet 1901 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er novembre 1905 - Médaille de 2ème classe de la section d'architecture décernée par la société des artistes français lors du salon, le 2 juillet 1907 - Affecté, dans la réserve,au 9ème bataillon d'artillerie à pied à Belfort - A effectué une période d'exercice au 9ème bataillon d'artillerie à pied du 30 septembre au 12 octobre 1907 - Nommé officier de l'instruction publique, le 29 décembre 1907 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 22ème régiment d'artillerie à pied, caserné à Versailles (Yvelines), le 15 août 1914 - Photographe de la section de photographie aérienne rattachée à l'escadrille C 56 du 2 mai 1915 au 7 novembre 1917 - Rattaché administrativement à la réserve d'aviation du Bourget-Dugny, le 15 août 1915 - Nommé Caporal, le 22 octobre 1915 - Nommé Sergent, le (2ème trimestre) 1916 - Nommé chef de la section de photographie aérienne rattachée à l'escadrille C 52, le (4ème trimestre) 1916 - Evacué sur l'ambulance 9/17 à Mourmelon, le 4 mars 1917 puis rentré à la C 52 - Affecté au DPTA, comme instructeur des dessinateurs, du 8 novembre 1917 au 27 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Affecté à l'école de photographie aérienne de Sommesous du 27 mars au 25 octobre 1918 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 25 octobre 1918 - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 juillet 1925 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 17 juin 1938 - Marié avec Mlle Berthe Marie Louise Le Goff à la mairie du 1er arrondissement de Paris, le 12 janvier 1943 - Décédé à Paris 6ème (75), le 27 février 1948 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3326) de la mairie du 12ème arrondissement de Paris - Pam - CCC de l'escadrille C 56 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 25 décembre 2021.

* Grade de chevalier de la Légion d'Honneur de l'architecte DPLG André Louis Bérard, en date du 25 juillet 1925 : "27 ans de pratique professionnelle. Artiste et technicien de haute valeur qui a pris une part prépondérante dans le reconstitution des régions libérées, tant pas ses travaux personnels qu'en mettant au service de nombreuses associations professionnelles sa haute compétance et son dévouement désintéressé."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur d'André Louis Bérard, en date du 17 juin 1938 : "Chevalier du 25 juiller 1925. Architecte. Président de la classe et du jury de la classe 17 ter. Membre du jury du groupe V."

Les hommes

Personnels de l'escadrille C 56 pendant l'hiver 1915-1916 - Cette photo a été jointe à un courrier du 26 décembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Auguste Paul Joseph Loste - Né le 4 septembre 1893 à Toulon (83) - Fils de Louis Loste et Mme de Du Cuers de Cogolin - Profession avant guerre Ajusteur - Unité d'origine 27ème régiment d'infanterie - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1533 sur Blériot, obtenu le 7 novembre 1913 - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation, le 7 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 832 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 19 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 9 du 26 au 30 avril 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 12 mai 1915 au 18 juin 1916 - Blessé au combat, le 18 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 46 du 18 juillet 1916 au 2ème trimestre 1917 - Sept victoires homologuées - Croix de guerre - Six citations à l'ordre de l'armée, le 29 juin 1915 - Décédé à Bandol, le 26 juillet 1960 - Jean Loste repose au cimetière central de Toulon - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt André Henri Martenot de Cordoux - Né le 14 mars 1893 à Chalezeule (Doubs) - Fils de Claude François Jean et Mathilde Martenot de Cordoux - Domiciliés à Trois Châtel à Besançon - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1913 - Recrutement de Besançon sous le matricule n° 918 - Mobilisé au 149ème régiment d'infanterie, le 8 août 1914 - Affecté dans une unité du Génie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2156 obtenu à l'école militaire d'aviation de Pau, le 26 décembre 1915 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 30 janvier 1916 - Pilote du RGA du 30 janvier au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 10 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 (détachement 513) du 17 avril au 20 mai 1916 - Evacué à l'ambulance 2/60, le 20 mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 26 mai 1916 - Nommé Sergent, le 22 juin 1916 - Convalescence jusqu'au 4 janvier 1917 - Pilote du GDE du 4 janvier au 16 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 56 (détachement 513) du 16 février au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 38 du 6 avril au 11 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 94 / SPA 94 du 11 juin 1917 au 1er avril 1919 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - En mission du 8 au 18 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1918 - A terminé la guerre avec 8 victoires homologuées - Détaché à Sarreguemines du 3 décembre 1918 au 23 janvier 1919 - Détaché du 22 février au 17 mars 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 26 mars 1919 - Affecté à l'escadre n° 1, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 juin 1920 - Décédé, le 31 décembre 1978 - Sources : Pam - JORF - CCC 28 - CCC 56 - CCC 28 - CCC 94 - Dernière mise à jour : 11/01/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Caporal André Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille C 28, en date du 26 mai 1916 : "Le 20 mai, a attaqué à courte distance un avion ennemi, le forçant à atterrir à proximité des lignes, le pilote hors de combat; atteint, dans la lutte, d'une balle qui lui a enlevé deux doigts au pied et fait une blessure grave au mollet, n'a dû de ramener son appareil au terrain d'atterrissage qu'à son habileté et à son énergie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Henri Martenot de Cordoux, du 1er groupe d'aviation, pilote du détachement 513, en date du 4 mars 1917 : "Pilote hardi qui a toujours donné les preuves des qualités les plus brillantes d'énergie, d'adresse et de bravoure. A attaqué le 20 mai 1916 un avion ennemi à courte distance, le forçant à atterrir à proximité des lignes et mettant le pilote hors de combat. Atteint d'une balle qui lui a fait des blessures graves, n'a dû de ramener son appareil dans nos lignes qu'à son habileté et son énergie."

* Médaille militaire et Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj André Marie Henri Martenot de Cordoux, pilote de l'escadrille N 94, en date du 1er octobre 1917 : "Pilote adroit et plein d'ardeur. S'est toujours acquitté avec succès des missions de chasse et de protection qui lui ont été confiées. Grièvement blessé, le 20 mai 1916, au cours d'un combat aérien, a réussi, grâce à son courage, à abattre son adversaire. A repris sa place à l'escadrille bien qu'incomplétement guéri, donnant ainsi un bel exemple du devoir. Le 25 juillet 1917, a descendu son deuxième appareil. Deux citations à l'ordre de l'armée (Croix de Guerre)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Marie Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 94, en date du 13 juin 1918 : "Brillant pilote de chasse. Provoque chaque jour l'admiration de ses camarades par son allant et son entrain. A plusieurs reprises, a attaqué des patrouilles de dix à quinze appareils ennemis et, grâce à son sang-froid et à son audace, a pu sortir indemne de combats très durs. Vient d'abattre son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaillé militaire pour faits de guerre. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, détaché à l'escadrille SPA 94, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote d'un entrain et d'une bravoure au-dessus de tout éloge, véritable homme de devoir qui ne cesse de s'imposer à tous par son audace et son courage. Poursuivant toujours avec la même ardeur le combat contre les avions ennemis; a abattu les 21 août et 13 septembre 1918, ses sixième et septième avions ennemis. Une blessure. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt André Henri Martenot de Cordoux, du 149ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 94, en date du 15 novembre 1918 : "Officier d'élite ayant la plus haute conception du devoir, animé d'un courage et d'un allant au-dessus de tout éloge, et joignant aux qualités de pilote de chasse de grande valeur, celles d'observateur des plus minutieux. Les 6 et 12 octobre, a opéré un jalonnement précis de botre infanterie, malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables et lui a donné des renseignements très importants sur la situation de l'ennemi. Une blessure. Médaillé Militaire et décoré de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Cinq citations."

Ltt Joseph Léon Péralda - Né le 21 février 1879 à Port-Villez (Yvelines) - Fils de Joseph Alexandre Péralda (officier d'administration) et de Victoire Marie Auffray - Domiciliés à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) puis au 76, rue de Rennes à Paris 6ème (75) - Profession avant engagement Etudiant - Titulaire d'une bourse d'externat au lycée Louis-le-Grand de Paris (75), le 25 septembre 1895 - Remporte le 2ème prix d'histoire au lycée Louis-le-Grand Classe 1899 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1561 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 12ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 octobre 1897 - Nommé Caporal, le 30 avril 1898 - Nommé Caporal-fourrier, le 21 septembre 1898 - Nommé Sergent-fourrier, le 29 décembre 1898 - Nommé Sergent, le 12 janvier 1899 - Nommé Sergent-major, le 28 août 1899 - Nommé Sergent, le 10 avril 1901 - Passé élève officier à l'école militaire d'infanterie de Saint-Maixent, le 11 avril 1901 - Rengagé pour deux ans, à compter du 20 octobre 1901 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 103ème régiment d'infanterie caserné à Alençon (Orne), le 22 mars 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1904 - A suivi les cours de l'école régionale de tir du Ruchard du 27 mai au 30 juin 1905 - A accompli une période d'exercices au 4ème escadron du train des équipages militaires à Chartres du 1er au 31 juillet 1905 - A reçu un diplôme d'honneur décerné par le ministre de l'instruction publique pour sa collaboration aux oeuvres complémentaires de l'école à la caserne, le 28 septembre 1907 - A suivi les cours de l'école normale de gymnastique de Joinville du 15 octobre 1908 au 15 janvier 1909 - Officier d'académie, en date du 16 février 1909 - Passé à l'aéronautique militaire, le 21 décembre 1910 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1911 - Cours théoriques à Versailles( Yvelines) - Passé élève pilote à l'école du camp de Châlons-sur-Marne, le 5 janvier 1911 - Passé élève pilote à Douai sur Breguet muni d'une hélice 3 pales métalliques, le 2 février 1911 - Brevet civil n° 428 obtenu à Douai (Pas-de-Calais) et décerné par l'Aéroclub de France, le 3 mars 1911 - Marié avec Mlle Lefèvre et domiciliés à La Croix-St-Leufroy (Eure), le 6 avril 1911 - Victime d'un grave accident d'atterrissage en ballon à Vendôme, le 13 juillet 1911 - Blessé par contusion de la région dorso-lombaire et du thorax avec fracture de la11ème côte et entorse de l'articulation de la 10ème côte droite, le 13 juillet 1911 - Participe aux manoeuvres de l'est à Vesoul du 5 au 15 septembre 1911 - Pilote pour ces exercices, un avion Breguet et est engagé avec le 7ème corps d'armée - Pilote du 1er avion Caudron sans plan rabattant au Crotoy en janvier 1912 - Brevet de pilote militaire n° 88 obtenu le 7 mars 1912 - Affecté à l'état-major du Général Hirschauer, directeur de l'aéronautique militaire - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1912 - Adjoint au Lieutenant-colonel Etienne, commandant de l'aviation de l'armée rouge engagée dans les grandes manoeuvres du Poitou du 9 au 18 septembre 1912 - Mis en position hors cadre au titre du service de l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique et détaché à l'inspection permanente de l'aéronautique, le 1er octobre 1912 - Lettre de félicitations ministérielle pour la rédaction du Guide pratique d'aviation, le 13 juin 1913 - Inspecteur du permis aéronautique militaire - Chef de la 12ème section à Douai, le 25 juin 1913 et affecté au centre militaire du Crotoy - Chef du centre d'aviation de Douai et commandant de l'escadrille C 11, le 10 août 1913 - Nommé Capitaine, le 23 septembre 1913 - Nommé Adjoint technique de la direction de l'aéronautique de l'armée d'Alsace, le 10 août 1914 - Chef de la 1ère réserve d'aviation n° 2, le 30 août 1914 - Pilote à l'escadrille C 10 (6ème armée), le 5 avril 1915 - Commandant de l'escadrille C 56 (10ème armée et Détachement d'armée de Lorraine) du 2 mai 1915 au 6 avril 1916 - Citation n° 99 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 22 août 1915 - Citation n° 206 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 6 mars 1916 - Victime d'une surdité partielle et de vertiges résultant d'une otite interne (labyrinthite) occassionnée par les vols en avion, le 20 mars 1916 - Citation n° 164 à l'ordre du 17ème corps d'armée, en date du 23 avril 1916 - Commandant de l'escadrille C 34 du 4 juillet au 14 octobre 1916 - Commandant du parc de groupe de combat n° 112 du 14 octobre 1916 au 25 septembre 1917 - Stage d'instruction au parc 103 du 21 octobre au 1er décembre 1916 - Citation n° 126 à l'ordre du 17ème corps d'armée, en date du 2 novembre 1916 - Commandant du parc aéronautique n° 8 du 25 septembre 1917 au 16 avril 1919 - Victime d'une entorse du genou droit avec rupture partielle du ligament latéral interne et léger chevauchement intra-articulaire, le 2 avril 1918 - Nommé Chef de Bataillon, à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Chef de service au service des réparations de l'aviation, le 16 avril 1919 - Commandant de l'atelier de réparations de l'aviation n° 1 à St-Cyr, le 1er janvier 1920 - Commandant de l'entrepôt spécial d'aviation 3.MR à St-Cyr (réorganisation), le 1er avril 1920 - Commandant de groupe au 33ème régiment d'aviation, le 25 novembre 1920 - Affecté au 118ème régiment d'infanterie, le 22 décembre 1920 - Affecté au 36ème régiment d'infanterie, le 22 janvier 1921 - Désigné pour occuper un emploi dans le service de l'instruction physique à l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), le 25 avril 1921 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1921 - Affecté au 103ème régiment d'infanterie et nommé instructeur au cadre fixe de l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville-le-Pont, au commandement de la section des officiers, le 8 mai 1922 - Titulaire d'une pension temporaire de 30 % pour hypoacousie gauche, tympan déformé, hyperacousie labyrinthique, douleurs de la région lombaire à la palpation et à l'effort, névralgies, reliquat de congestion rénale par le 3ème commission spéciale de la Seine, le 8 décembre 1922 - Titulaire d'une pension temporaire de 30 % pour labyrinthite chronique gauche avec hyperacousie par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 22 janvier 1924 - En retraite sur sa demande, le 20 décembre 1924 - Domicilié à Ecardenville-sur-Eure par la Croix-Saint-Leufroy, à compter du 20 décembre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 123ème régiment d'infanterie, le 17 février 1925 - Titulaire d'une pension d'invalidité de 40 % pour diminution de l'audition de l'oreille gauche, algies de la fosse iliatique droite, constipation, arthrite du genou gauche et du poignet droity avec séquelles de fistule anale par la commission de réforme de Rouen (Seine-Maritime), le 17 septembre 1925 - Pension temporaire de 50 % pour hypoacousie gauche d'origine labyrinthique, tympan très déprimé, hypertrophie des cornets semblant augmenter, hypoacousie par catarche tubaire, présence d'une fistule anale douloureuse et polyarthrite aux deux genoux, au poignet gauche par la 5ème commission de la Seine, le 24 février 1927 - Pension temporaire de 50 % confirmé par la 2ème commission de la Seine, le 30 juillet 1927 - Décédé, le 9 juin 1949 - Photo Agence Rol en vente sur le site "past to Present" - Sources : Acte de naissance - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Paris - Site Internet Léonore - Etat des services - JORF - Dernière mise à jour : 15 novembre 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Joseph Léon Péralda au 144ème régiment d'infanterie, en date du 11 juillet 1912 : "16 ans de services, services exceptionnels rendus à l'aviation militaire."

* Citation n° 99 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Joseph Léon Péralda, commandant l'escadrille C 56 d'un corps d'armée, en date du 22 août 1915 : "Excellent chef d'escadrille, a su par son exemple inculquer à ses pilotes un esprit de devoir tel qu'ils ont rendu les service les plus appréciés, en particulier dans le journée du 16 juin."

* Citation à l'ordre du 17ème corps d'armée de l'escadrille C 56 en date du XX septembre 1915 : "Pendant la préparation et l'exécution des attaques des 25, 26 et 27 septembre 1915, malgré un nombre restreint d'appareils et des conditions atmosphériques très pénibles, s'est acquitté, sous la direction du capitaine Péralda, des missions multiples de réglages d'une manière remarquable, de reconnaissances et de combat, qui exigeaient la présence permanente de plusieurs avions au-dessus des lignes. Après six journées de bataille, tous ses appareils étaient encore en état de voler, grâce à l'énergique volonté , à l'endurance et à la capacité de tout son personnel, pilotes, observateurs et mécaniciens."

* Citation n° 206 à l'ordre de la 10ème armée de l'escadrille C 56 en date du 6 mars 1916 : "Sous la direction du capitaine Peralda, chef d'escadrille, résultats remarquables et toujours en progrès obtenus remarquables et toujours en progrès obtenus, non seulement dans l'observation des tirs et la photographie, mais dans la chasse et le bombardement. Malgré un service incessant, des déplacements fréquents, est arrivé à maintenir ses appareil en forme parfaite."

Slt André Jean Delorme - Né le 7 juin 1890 à Terrenoire (Loire) - Profession avant guerre Mécanicien Tourneur - Entré en service actif dans l'infanterie, le 1er octobre 1911 - Observateur d'artillerie jusqu'au 26 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1037 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 juin 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 21 juin au 11 octobre 1916 - Blessé le 30 juillet dans un combat aérien - Evacué sur l'hôpital de Châlons-sur-Marne du 31 juillet au 26 août 1916 - En convalescence du 27 août au 26 septembre 1916 - Rejoint l'escadrille, le 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 11 octobre 1916 au 14 janvier 1917, date de sa mort - Décédé des suites d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, à l'ambulance (hôpital de campagne) 7/2, de Cuperly (marne), le 14 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 5 citations à l'ordre de l'armée.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote d'une rare énergie. Le 25 janvier 1916, a accompli successivement deux missions photographiques importantes. Au cours de la première, l'avion a été sérieusement atteint, et au cours de la deuxième, mis hors de service par des éclats d'obus. A exécuté cependant sa mission et combattu trois appareils allemands qui ont abandonné la lutte. Pilote d'une audace et d'un sang-froid remarquables. Prépare minutieusement et avec beaucoup d'initiative les missions qu'il exécute ensuite avec une énergie remarquable. Le 6 février 1916, est descendu à 700 mètres pour bombarder une gare importante où il a causé un incendie et une explosion. Son passager blessé, a volé plus d'une heure dans les nuages complétement perdu en pays ennemi et a réussi, à bout d'essence, à atterrir dans nos lignes. Pilote de valeur exceptionnelle. Le 29 février 1916, au cours d'une reconnaissance à longue portée, a engagé un combat rapproché avec 3 avions de chasse ennemis. Son passager étant blessé, a continué la lutte en tirant lui-même avec une mitrailleuse de secours, tout en pilotant. Grâce à son adresse, a su décourager ses poursuivants et rentrer dans nos lignes. Officier d'élite, s'est distingué par sa vaillante conduite dans l'infanterie pendant les combats du début de la campagne au cours desquels il a été 2 fois blessé. A fait preuve ensuite comme pilote en avion, des plus belles qualités de bravoure, de dévouement et d'audace. Le 28 mai 1916, après avoir exécuté un bombardement très loin en arrière des lignes, a été attaqué par un avion de chasse allemand; l'a abattu en flammes et est rentré à l'escadrille avec son appareil criblé de balles. Déjà médaillé militaire et cité 2 fois à l'ordre de l'armée. Envoyé en reconnaissance, le 18 juin 1916, a livré un premier combat à un Aviatik ennemi, l'a obligé à rebrousser chemin. Attaqué à 18 km en arrière des lignes par 3 Fokker ennemis qui le prenaient par derrière et de flanc, leur a vaillamment fait face en confiant les commandes de son appareil à son mitrailleur pour pouvoir se servir de la mitrailleuse arrière. Le mitrailleur étant mortellement blessé et tombé dans la carlingue, a repris les commandes de l'appareil et a continué à se battre. deux des appareils ennemis ayant abandonné la lutte faute de munitions, a pu, tout en pilotant, continuer à tirer derrière lui et abattre le dernier ennemi. Est rentré à l'escadrille, son mitrailleur frappé à mort, ayant lui-même ses vêtements troués par les balles, son apapreil comlétement criblé. déjà cité quatre fois à l'ordre."

Aspirant Jean-Ernest Marion - Observateur de l'escadrille C 56 du 4 août 1915 au 1er novembre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur très consciencieux et plein d'entrain. Le 5 septembre 1915, a été attaqué par un avion ennemi et, quoique blessé, a gardé tout son sang-froid et rassuré le pilote dont les commandes de direction avaient été coupées. A tenu à rendre compte de sa mission avant de se faire panser."

 

Photo du Cne Paul Gama

Cne Paul Jules Joseph Gama - Né le 15 septembre 1892 à Montigny-les-Metz (Moselle) - Fils de Martin Joseph Gama et d'Adèle Mélanie Nicolas - En 1912, domiciliés à Dinard-La-Vicomté (Ille-et-Vilaine) - De nos jours La-Vicomté-sur-Rance - Profession avant guerre Enfant de troupe - Classe 1912 - Recrutement de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1615 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment d'artillerie, le 16 septembre 1910 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1911 - Nommé Brigadier, le 1er février 1911 - Nommé Maréchal des logis, le 24 septembre 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 24 novembre 1911 - Nommé Maréchal des logis chef, le 22 août 1912 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur Observateur de l'escadrille C 47 du 11 août 1915 au 23 novembre 1917 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 16 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3272 obtenu le 24 avril 1916 -  Blessé quand l'avion qu'il occupait s'est écrasé après un réglage d'artillerie, le 1er juillet 1916 - Le Sgt Maurice Tartaux, le pilote, est décédé des suites de ses blessures, le 14 juillet 1916 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 juillet 1916 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1916 - Parti en formation à l'école d'artillerie de Fontainebleau, le 14 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 mai 1917 - Commandant de l'escadrille C 56 / SAL 56 du 23 novembre 1917 au 15 février 1919 - En stage à Sommesous du 15 décembre 1917 au 7 janvier 1918 - En mission du 29 janvier au 13 février 1918 - En stage au GDE du 27 mars au 10 avril 1918 - Nommé Capitaine, le 4 mai 1918 - En convalescence du 23 octobre au 18 novembre 1918 - Nommé commandant d'escadrille au Maroc, le 15 février 1919 - Au Maroc jusqu'au 2 novembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 10 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 7 juillet 1920 - En Afrique occidentale française du 18 septembre 1920 au 20 mai 1923 - Commandant de l'escadrille de Dakar - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 12 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, le 23 octobre 1923 - En Afrique occidentale française du 5 décembre 1923 au 7 mai 1926 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - En mer du 8 au 17 mai 1926 - En congé de retour outre-mer du 18 mai au 7 septembre 1926 - Médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française", le 17 juillet 1926 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1926 - La mission "Gama-Proust", composée de trois Breguet 19 à moteur Lorraine de 450 ch, est partie du terrain d'aviation du Bourget, le 29 décembre 1927 - Les équipages étaient le Cdt Gama (pilote) / M. Proust (député), l'Adj Cellard (Pilote) / M. Poinsot (administrateur colonial) et le Sgt Lafanchère (pilote) / Sol Boiteux (mécanicien) - Le premier et le 3ème avion sont arrivés à Dakar, le 22 janvier 1928 et ont atteint Malaga, le 28 janvier. Arrivés au terme de leur mission, ils sont rentrés sur Perpignan - Médaille de Vermeil décernée par l'Aéro-club de France en 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 6 novembre 1929 - Détaché à la direction générale des forces aériennes, le 10 novembre 1929 - Affecté à l'administration centrale, le 10 avril 1930 - Désigné pour servir comme commandant de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale française - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1931 - Affecté, par voie de réorganisation, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er juillet 1932 - Rapatrié de l'aéronautique coloniale et affecté au groupe des avions nouveaux, le 23 février 1933 - Reçoit l'ANF Les Mureaux 113 n° 2, qui totalise 1600 heures de vol, en novembre 1933 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1933 - Directeur (commandant) du centre des essais du matériel aéronautique, le 1er mars 1934 - Nommé Colonel, le 25 mars 1935 - Commandant la demi-brigade aérienne de Bordeaux du 29 juin au 18 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 1ère brigade aérienne, le 18 août 1936 - Sur proposition du commandant de la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, passe du 4ème groupe de la 19ème escadre au 1er groupe de la 19ème escadre, le 1er mars 1938 - En mission aux Etats-Unis, embarqué à Cherbourg, le 7 décembre 1938 - Fin de mission et débarqué au Havre, le 31 décembre 1938 - Commandant de l'école des sous-officiers du personnel navigant d'Istres du 9 janvier au 28 août 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, le 25 janvier 1939 - Administré par le bataillon de l'air n° 108 - Adjoint au commandement du groupe d'instruction de l'aviation de bombardement de la 3ème région aérienne, le 28 octobre 1939 - Administré par le bataillon de l'air n° 101 de Toulouse - Commandant de la 9ème brigade aérienne du 29 octobre 1939 au 1er juillet 1940 - Commandant supérieur de l'Air en Afrique Orientale Française du 20 août 1940 au 22 mars 1943 - Nommé Général de division aérienne, le 15 juillet 1942 - En disponibilité du 22 mars au 5 avril 1943 - Adjoint au commandant supérieur de l'Air de l'Afrique du Nord française et commandant du corps aérien expéditionnaire du 5 avril au 15 septembre 1943 - Commandant des forces expéditionnaires aériennes du 5 avril au 15 septembre 1943 - Mis en congé du 15 septembre au 1er octobre 1943 - Placé en disponibilité du 1er octobre 1943 au 1er avril 1944 - En congé d'activité du 1er avril 1944 au 15 septembre 1945 - Placé en congé définitif du personnel navigant, le 15 septembre 1945 - En retraite, le 1er avril 1949 - Décédé à Rocquencourt (Yvelines), le 27 octobre 1983 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille C 47 - CCC de l'escadrille C 56 / SAL 56 - Liste des brevets militaires - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes" - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 12 avril 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Jules Joseph Gama, observateur à l'escadrille C 47, en date du 25 novembre 1915 : "A rendu les plus grands services pendant la période de préparation, volant journellement pour les reconnaissances et les réglages de tir. Dans les journées des 25 et 26 septembre, a réussi à assurer le service de surveillance malgré les circonstances atmosphériques les plus défavorables, au prix des plus grands dangers."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Jules Joseph Gama, observateur à l'escadrille C 47, en date du 25 juillet 1916 : "Observateur de premier ordre, d'une bravoure et d'une énergie à toute épreuve. A rendu les plus grands services dans l'observation d'un grand nombre de tirs de destruction très importants. A livré de nombreux combats aériens. A eu à diverses reprises son avion atteint par les projectiles ennemis et, le 1er juillet 1916, a fait une chute très grave en exécutant un réglage d'artillerie."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Paul Jules Joseph Gama à l'aéronautique de l'Afrique occidentale française, en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 21 mai 1917, 13 ans de services, 8 campagnes, 5 citations."

* Médaille coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française" du Cne Paul Jules Joseph Gama, pilote de l'Afrique Occidentale française, le 17 juillet 1926 : "Pour avoir pris part à la mission d'études de vols en Mauritanie du 15 au 21 décembre 1925." NB : Les Ltt Marie Edouard Maurice Millot (pilote) et les Sgts Henri Valette et Albert Hiltenfinck (mécaniciens) qui participaient à la même mission, ont reçu la même décoration.

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du LcL Paul Jules Joseph Gama de la commission d'essais en vol, en date du 30 décembre 1933 : "Officier du 27 décembre 1923; 23 ans 4 mois de services, 12 ans 11 mois de campagne, 5 citations, 13 ans 10 mois de services aériens."

 

Photo du Cne Maurice Grivelet

Cne Maurice Grivelet - Né le 23 mars 1888 à Nuits-St-Georges (Côte-d'Or) - Fils d'Alfred Grivelet et de Françoise Pouleau - Profession avant service militaire Elève ecclésiastique - Classe 1908 - Recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) sous le matricule n° 1212 - Service militaire au 109ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 15 février 1910 - Nommé Sergent, le 17 septembre 1910 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1911 - Affecté dans la réserve au 44ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1911 - Profession avant guerre vicaire à Selongey (1914) - Rappelé à l'activité au 44ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Blessé par balles avec fractures du radius, du cubitus gauche et plaie à la cuisse gauche à Bouillancy, le 8 septembre 1914 - Affecté au 60ème bataillon de Marche, le 4 février 1915 - Affecté au 104ème régiment d'infanterie du 25 mars 1915 au 16 août 1916 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 26 mai 1915 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 3 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 août 1916 - Observateur du GDE du 15 août au 19 septembre 1916 - Observateur puis pilote de l'escadrille C 56 du 19 septembre 1916 au 3 octobre 1917 - Détaché au 30ème corps d'armée, le 9 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8247 obtenu directement auprès de l'aéronautique du 30ème corps d'armée, le 26 août 1917 - Pilote du GDE du 3 octobre au 1er novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 252 / SAL 252 du 1er novembre 1917 au 29 mars 1919 - L'escadrille a été officiellement créée, le 25 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 25 février au 9 mars 1918 - Stage à Sommesous du 12 au 28 mars 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 11 mai 1918 - Stage au GDE de Moissy du 20 mai au 1er juin 1918 - A la dissolution de l'escadrille SAL 252, il est affecté à la 43ème compagnie du DMAé n° 1 de Romilly-sur-Seine (Aube), le 29 mars 1919 - Démobilisé le 31 juillet 1919 - Profession après guerre Curé à Saulx-le-Duc (1919) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon, le 30 août 1920 - Proposé pour une pension d'invalidité de 15 % pour gène fonctionnelle du bras gauche, séquelle d'une fracture de l'humérus et du radius par balle par la commission de réforme de Dijon, le 18 février 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - A effectué une période volontaire d'entrainement au 32ème régiment d'aviation d'observation de Dijon du 30 juillet au 13 août 1928 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1929 - A effectué une période volontaire d'entrainement au 32ème régiment d'aviation de Dijon du 29 juillet au 12 août 1929 - A effectué une période volontaire d'entrainement au 32ème régiment d'aviation de Dijon du 28 juillet au 8 août 1930 - En équipage avec le Slt Henri Poulet, a terminé 6ème de la coupe Gasnier du Fresne en participant au titre du 32ème régiment d'aviation de Dijon, le 23 janvier 1933 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'Air 129, le 27 août 1939 - Affecté à la zone d'opérations aérienne sud (Bataillon de l'air 117), le 10 novembre 1939 - Proposé pour mise en non disponibilité pour sinusite frontale gauche suppurée chronique, le 29 mai 1940 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Côte-d'Or - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 56 - CCC de l'escadrille SOP 252 / SAL 252 - LO non communicable - JORF - Revue l'Aérophile - Revue Les Ailes - Livre d'or du clergé et des congregations 1914-1922 - Dernière mise à jour : 20 juin 2018.

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 26 mai 1916 : "A fait preuve d'un grand sang-froid et d'un réel courage au combat de Bouillancy, le 8 septembre 1914; a pris le commandement de sa compagnie, son capitaine ayant été blessé, et bien que blessé à son tour, a continué à marcher de l'avant sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 : "Treize ans de services, cinq campagnes. A été blessé et cité. A accomplt deux périodes d'entrainement aérien volontaire."

 

Photo du Sgt Albert Chaudeur

Sgt Albert Henri Justin Chaudeur - Né le 24 décembre 1892 à Paris 14ème (75) - Parents domiciliés au 110 rue Cartaguary à Paris 15ème (75) - Classe 1912 - Recrutement du 2ème bureau sous le matricule n° 1041 - Affecté au 170ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France, le 2 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 795 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 12 avril 1915 - Affecté à la division Caudron du GDE du 7 au 13 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 13 mai 1915 au (4ème trimestre) 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juin 1915 - Nommé Sergent, le 21 juillet 1915 - Détaché en usine, probablement pour effectuer les essais en vol des avions avant la livraison à l'aéronautique militaire - Tué au cours d'un accident d'avion, sur le terrain d'aviation militaire de Villacoublay, le 2 juillet 1916 - Son corps a été transféré à l'hôpital Larrey de Versailles - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille C 56 - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 11 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Albert Henri Chaudeur, pilote à l'escadrille C 56, en date du 22 juin 1915 : "Pilote plein d'entrain, d'allant, très énergique, a faut de nombreux vols de reconnaissances et de réglage d'artillerie, est resté le 13 juin au-dessus des lignes ennemies pour achever d'accomplir sa mission malgré un feu violent et bien que son appareil eût été atteint par un éclat d'obus." Il faisait équipage avec le Slt Charles Antoine Tavera, observateur.

 

Photo de Joseph Voland

Slt Joseph Marie Jules Voland - Né le 14 avril 1894 à Lyon 6ème (69) - Fils de François Voland et de Amélie Louise Magant - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1914 - Recrutement du bureau de Rhône Nord sous le n° matricule 872 - Engagé volontaire pour trois ans au 99ème Régiment d'Infanterie, le 28 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 1er avril 1915 - Affecté au 414ème Régiment d'Infanterie, le 1er avril 1915 - Nommé Sergent-Major, le 11 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 novembre 1915 - Affecté au 158ème Régiment d'Infanterie, le 30 décembre 1916 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève-pilote, le 23 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8630 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 16 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Etampes - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 17 novembre 1917 - Pilote au GDE du 17 novembre 1917 au 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 56 du 25 février au 16 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 281 du 16 mars au 4 juin 1918 - Grièvement blessé avec fracture du fémur gauche, avec raccourcissement de 4 cm de l'os et limitation de la flexion du genou, au cours d'un accident aérien, le 4 juin 1918 - Son avion est parti en vrille et s'est écrasé - Evacué sur l'HOE n° 6, le 4 juin 1918 - Chevalier de la Légion d’ Honneur et Croix de Guerre, le 9 juin 1918 - Affecté au centre GDE du Plessis-Belleville à compter du 10 juin 1918 - Envoyé au centre de réforme hôpital n° 48 du Rhône, le 30 juin 1919 - Démobilisé le 13 septembre 1919 - Fonde la Section Lyonnaise des Vieilles Tiges à Lyon, en 1926 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1922 - Fonde le Groupe de coordination des groupements aéronautiques locaux et assume pendant deux ans la présidence de l’Union Lyonnaise des Combattants de l’Air - Fonde l’Union Méditerranéenne des Combattants de l’Air à Nice - Pendant la 2ème guerre mondiale, dirige la succursale de Carbogaz, 60 rue de la Charité à Lyon 2ème, qui exploite le procédé Gazogène Licence Barbier - Médaille de l'Aéronautique en 1961 - Médaille d'Or des Vieilles Tiges en 1978 - Officier de la Légion d'Honneur - Médaille de l'Aéronautique - Commandeur de l'Ordre national du Mérite - Décèdé, le 30 juillet 1988 - Joseph Voland repose au cimetière de Saint Mamert (Rhône).

 

 

 

 

Les avions

Caudron G 3 n° C 635 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Le G 3, dont le pilote part seul, est doté d'un appareil de prise de vue de 50 cm de focale que l'on aperçoit dans la partie droite de l'habitacle - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les officiers pilotes et observateurs de l'escadrille C 56 discutent au milieu des Caudron G 3 de leur unité pendant l'été 1915 - A cette époqie, la C 56 partage son terrain avec une escadrille équipé de Maurice Farman - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Quatre officiers navigants de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 n° C 205 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les officiers pilotes et observateurs de l'escadrille C 56 posent sous une tente abritant un Caudron G 3 pendant l'automne 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 équipé photo prêt au départ pendant l'été 1915 - Remarquez le lecteur de carte installé sur la planche de bord et l'appareil photo de 50 cm fixé dans la partie arrière de la carlingue - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ravitaillement en essence d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens effectuent un point fixe après le changement du moteur rotatif du Caudron G 3 n° C 637 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1015 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 3 n° C 632 de l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Retour de mission pour un pilote de Caudron G 3 de la C 56 pendant l'été 1915 - Pour cet vol, le pilote est parti seul pour effectuer sa mission photo afin de gagner du rayon d'action et la vitesse - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Royal Aircraft Factory BE 2 britannique codé "694" posé en panne sur le terrain occupé par l'escadrille C 56 pendant l'été 1915 - A cette époque, la C 56 était stationnée dans le Pas-de-Calais où elle cotoyait de nombreuses unités britanniques - Cet exemplaire est doté de patins anti-retournements et n'est pas armé, mis à part les armes individuelles des deux membres d'équipage - Trois escadrilles anglaises, dotés de cet appareil, ont été déployées en France en 1914-1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un autre Royal Aircraft Factory BE 2 britannique codé "4087" posé sur le terrain de la C 56 pendant l'été 1915 - Il s'agit probablement de l'autre avion de la patrouille - Cet exemplaire est dépourvu de patins anti-retournement - Lui aussi ne porte pas d'armes collectives - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Décollage d'un Caudron G 3 de l'escadrille C 56 d'un terrain du Pas-de-Calais pendant l'été 1915 - Pour cette mission, l'avion emporte un équipage de deux hommes - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un capitaine, qui reste à identifier, pose devant un Caudron G 4 de son unité armé en secteur avant d'une mitrailleuse Colt dotée d'un chargeur circulaire - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Terrain d'aviation d'Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) - L'escadrille C 56 a stationné sur place du 16 février au 11 mars 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 armé d'une mitrailleuse Vikers fixée à l'avant de la nacelle - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Louis Escolle, observateur de l'escadrille C 56 du 16 mai 1915 au 6 août 1916, présente une mitrailleuse Vickers fixée à l'avant de la nacelle d'un Caudron G 4 - On voit bien que le champ d'action de l'arme est très limité avec une forte probabilité de toucher les pales d'hélice en mouvement - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt Louis Escolle, observateur de l'escadrille C 56, présente l'armement d'un Caudron G 4 de son unité pendant l'été 1915 - L'observateur est doté de deux armes, mis en oeuvre alternativement en secteur avant et secteur arrière - Le pilote prend normalement place sous le trépied de l'arme arrière - L'arme avant est une mitrailleuse Colt, dont on aperçoit le canon et une mitrailleuse Chauchat adaptée pour l'aéronautique militaire - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote, qui reste à identifier, pose en compagnie de ses deux mécaniciens, devant le Caudron G 4 qui lui a été affecté - La nacelle d'équipage est armée d'une mitrailleuse Colt dotée d'un chargeur circulaire - Les bidons, visibles à l'arrière plan, servent à transporter l'essence - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Hangars Bessonneau et tentes abritant les différents services de mécanique de l'escadrille C 56 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un équipage de la C 56, qui reste à identifier, pose devant leur Caudron G 4 pendant l'hiver 1915-1916 - L'avant de la nacelle d'équipage porte un insigne personnel, une grenade - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Restes du Caudron G 4 de l'équipage composé du MdL Hubert Cagninacci (pilote) et Slt Louis Vivien (observateur) de l'escadrille C 56 abattu en combat aérien au Sud de Minaucourt (51) par l'Obltn Oswald Boelcke du FlAbt 62 (sa 16ème victoire), le 18 mai 1916 - Les deux aviateurs français ont été tués - Photo collection Drakegoodman que je remercie pour son aide.

Caudron G 6 codé "6" de l'escadrille C 56 photographié sur le terrain de la ferme d'Alger, à l'Est de Vandemanges (Marne) en mars 1917 - L'escadrille C 56 a stationné sur place du 11 juillet 1916 au 1er avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-André Michaux que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille C 56 a stationné sur place du 11 juillet 1916 au 1er avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Personnels mécaniciens de l'escadrille SAL 56 posent devant un des Salmson 2A2 de l'escadrille - Photo collection Gérard Lassaigne que je remercie pour son aide.

Slt Alexandre Dorne, observateur de l'escadrille SAL 56 du 27 février 1918 au 17 août 1919, pose devant le Salmson 2A2 n° 563 codé "7" de son unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Pol Puisné que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 56 - Remarquez l'insigne de l'unité ainsi que la tourelle arrière armée d'un jumelage Lewis - Photo collection Gérard Lassaigne que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 56 - Photo collection Gérard Lassaigne que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 56 en 1918 - Remarquez l'insigne de l'escadrille peint sous le poste du bombardier / mitrailleur - Photo Site de vente aux enchères Delcampe - Si vous possèdez cette photo, veuillez prendre contact avec l'auteur du site.

 

Photos aériennes

Un village du Pas-de-Calais, qui reste à identifier, photographié par le Ltt Louis Escolle, le 21 septembre 1915 - L'officier observateur a été affecté à l'escadrille C 56 du 16 mai 1915 au 6 août 1916 - A cette époque, l'escadrille C 56 était stationnée sur le terrain de St-Izel-lès-Hameau (Pas-de-Calais), qu'elle a occupé du 9 juillet au 3 octobre 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un village du Pas-de-Calais, qui reste à identifier, photographié par le Ltt Louis Escolle, le 21 septembre 1915 - Il s'agit du même village mais l'avion a pivoté sa course vers la droite - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un village du Pas-de-Calais, qui reste à identifier, photographié par le Ltt Louis Escolle, le 21 septembre 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les alentours immédiats d'un village, qui reste à identifier, photographié par le Ltt Louis Escolle, le 21 septembre 1915 - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes

Photo oblique des villages d'Athies, Feuchy et Fampoux, au Nord-est d'Arras, photographiés par le Ltt Louis Escolle, le 5 février 1916 - A cette époque, l'escadrille C 56 était stationnée sur le terrain de Cambrin (Pas-de-Calais) Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville d'Arras pendant l'été 1915 - L'hôtel de ville a été détruit le 7 octobre 1914 et le beffroi, le 21 du même mois - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Escolle transmise par Laurent Escolle, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille C 56 a stationné sur ce terrain du 9 juillet au 3 août 1917 - Cette photo, d'origine allemande, est postérieure et date du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

Photo verticale du Sud-Ouest du Bois le Chaume prise par un équipage de la C 56 pour le compte du 17ème corps d'armée, le 6 mars 1918 - Altitude de prise de vue 2000 m - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

 

Documents en rapport

 

 


Souvenirs en rapport

Abaque d'utilisation des différents appareils photos en service dans l'aéronautique militaire française conçue par le Sgt André Bérard, architecte dans le civil et chef de la section de photographie aérienne rattachée à l'escadrille C 52 du 2 mai 1916 au 7 novembre 1917, puis instructeur des dessinateurs de la DPTA - Pour les 4 modèles les plus utilisés, c'est à dire les F 26 (13 x 18), F 52 (13 x 18), F 52 (18 x 24), F 120 (18 x 24), on affiche l'altitude et dans les autres fenêtres, on obtient immédiatement la surface couverte, l'échelle de la photo, 1 mm de photo en mètres sur le terrain - Vraisemblement, il s'agit de photos qui ont été collées sur un fond de carton fort - F 26 indiquant la focale de l'appareil et 13 x 18 la taille de la plaque photo - Photos Thomas Meyer que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Albert Chaudeur, pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay, dans le cimetière de Montrouge - Il a été tué au cours d'un accident aérien, sur ce même terrain, le 2 juillet 1916 - Il a été pilote de l'escadrille C 56 du 13 mai 1915 au (4ème trimestre) 1915 - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

Avis de décès du MdL Hubert Cagninacci, pilote de l'escadrille C 56 du 6 au 18 mai 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord d'un Caudron G 4, dans les environs de Minaucourt (Marne), le 18 mai 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Louis Vivien (observateur) qui a également perdu la vie - Leur adversaire était l'Obltn Oswald Boelcke du FlAbt 62 - L'avion français a été comptabilisé comme sa 16ème victoire - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Albert Chaudeur, pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay, dans le cimetière de Montrouge - Il a été tué au cours d'un accident aérien, sur ce même terrain, le 2 juillet 1916 - Il a été pilote de l'escadrille C 56 du 13 mai 1915 au (4ème trimestre) 1915 - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

Détail de la tombe du Sgt Albert Chaudeur, pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay - Il a été tué au cours d'un accident aérien, sur le terrain d'aviation militaire de Villacoublay, le 2 juillet 1916 - Il a été pilote de l'escadrille C 56 du 13 mai 1915 au (4ème trimestre) 1915 - Albert Chaudeur repose dans le cimetière de Montrouge - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

 

Remerciements à :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- M. Gérard Lassaigne pour l'envoi des photos des Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 56.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Drakegoodman pour la mise à disposition de la photo de l'avion du MdL Cagninacci / Vivien.
- M. Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Claude Levet pour l'envoi de la photo du Slt Jean Lasnier.
- M. Jean-André Michaux pour l'envoi de la photo du Caudron G 6 de l'escadrille C 56.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des fanions fabriqués par la société Proton-Capillery.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Sgt André Martenot de Cordoux.
- M. Alain Octavie pour ses photos de la tombe d'Albert Chaudeur.
- M. Régis Biaux pour la transmission des photos d'Alain Octavie.
- M. Jean-Pol Puisné pour ses précisions sur l'insigne fabriqué lors de la dissolution du 3/93 "Sambre".
- M. Laurent Escolle pour la transmission des archives de Louis Escolle, son grand-père.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo du fanion de la 14ème escadrille du 32ème RAO.
- M. Thomas Meyer pour l'envoi des photos de l'abaque concçu par le Sgt Bérard.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 55 Escadrille 57

 

 

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