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Insignes peints
sur les fuselages

Le coq noir à patte levée, emblème de l'escadrille F 58, observé sur Dorand AR-1 et Salmson-Moineau SM-1 - Dessin Albin Denis.

Variante du coq noir à patte levée posé sur un petit monticule observé sur Salmson-Moineau SM-1 - Dessin Albin Denis d'après photos.

Le coq noir à patte levée posé sur un fanion triangulaire, observé sur un Salmson 2A2 - Dessin Albin Denis d'après photos.

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 58

Insigne émaillé de l'escadrille SAL 58 - Fixation par une épingle à bascule - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Fanion en rapport avec
l'escadrille F 58

Fanion ayant appartenu au Slt François Dordilly, observateur de l'escadrille F 58 / AR 58 / SAL 58 du 20 décembre 1916 au 1er février 1919 - Après guerre, il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.253 à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 septembre 1919 - Il est devenu détenteur, avec le Cne Girier, du record de distance en ligne droite, Paris-Omsk (Sibérie) soit 4.700 Km. en 29 heures, à bord d’un Bréguet 19 muni d’un moteur Hispano-Suiza 500 CV, le 15 juillet 1926 - Ce fanion appartient à la collection de Jean-Laurent Truc, que je remercie pour son aide.

Symbolique

En 1916, l'escadrille 58 a adopté comme emblème un coq noir à patte levée publié dans le journal "La vie parisienne".

 

Historique

Création à la RGA :

L'escadrille MF 58 a été créée sur le terrain de la RGA du Bourget, le 20 mai 1915. Elle est dotée de dix Maurice Farman MF 11 et placée sous le commandement du Cne Arthur Noé, un Saint-Cyrien issu des Chasseurs à pied.

Affectée au détachement d'armée de Lorraine :

Affectée à l'aéronautique du détachement d'armée de Lorraine, elle s'installe sur le terrain de Lunéville, après une escale de quelques jours à Villers-les-Nancy, le 26 mai 1915. Elle déménage à Saint-Clément, au Sud-Est de Lunéville, le 5 juin 1915.

Premier tué :

Le 21 décembre 1915, le Ltt Pierre Michaud est grièvement blessé par balle au cours d'une mission. Il décéde des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Nancy (54). Il est la première perte de l'escadrille.

Le 26 février 1916, le Ltt Pierre Vergé succède au Cne Noé, qui vient d'être nommé à l'aéronautique de la DAL, à la tête de l'escadrille MF 58. Le Ltt Vergé est issu du 1er régiment de Dragons. A cette date, l'escadrille compte cinq MF 11 à moteur 80 Hp et trois MF 11 bis à moteur 130 Hp.

Arrivée des Farman F 40 :

En juin 1916, ses MF 11 et MF 11 bis étant complétement dépassés, l'unité est entièrement équipée de Farman F 40. Elle fait mouvement sur le terrain de Vathiménil-Gérée, toujours en Meurthe-et-Moselle, le 14 juin 1916. Elle est renforcée par plusieurs monoplaces de chasse, qui forment avant l'heure un détachement de chasse.

Le 16 juin 1916, Le Ltt Fernand Herran, un observateur qui vient d'être certifié pilote militaire, est victime d'un grave accident d'avion sur le terrain de St-Clément (54). Grièvement blessé d'une fracture de la base du crâne, il décéde à l'hôpital militaire de Lunéville, le lendemain.

Nouvelles pertes :

Le 23 juin 1916, au cours d'une mission de reconnaissance photographique dans les environs de Blamont, l'avion de l'équipage Adj Jacques Semelin / Slt Théophile Gallon est attaqué par un fokker E monoplace, piloté par le Gefr Herman Keller du FlAbt 32. Leur MF 11 bis est trop lourd et malheureusement pas taillé pour échapper à cet adversaire beaucoup plus maniable. Au cours des évolutions, les deux avions se percutent et s'écrasent au sol, ne laissant aucune chance aux membres d'équipage qui sont tués. Le chasseur adverse sera homologué aux Français et constituera l'unique victoire aérienne de l'escadrille 58.

Rattachée au 40ème corps d'armée :

Le 4 février 1917, l'organisation de l'aéronautique de la 8ème armée change. Ses différentes escadrilles sont réparties au sein des différents corps d'armée (39ème CA et 40ème CA) et divisions d'infanterie (130ème et 68ème DI) L'escadrille F 58 est affectée à l'aéronautique du 40ème corps d'armée. Elle restera liée à cette grande unité jusqu'à la fin de la guerre.

Au service de la 73ème division d'infanterie :

Le 3 mars 1917, le 40ème corps d'armée affecte la F 58 au service de la 73ème division d’infanterie. Elle est en charge des missions de reconnaissance photo, des réglages d'artillerie et jalonnement d'infanterie au profil de cette unité.

Accident d'un Salmson-Moineau SM-1 :

Le 29 avril 1917, l'équipage Cal Michel Lescuyer / Ltt Louis Glaenzer / Sol Louis Bertrand est victime d'un accident d'atterrissage, à bord d'un Salmson-Moineau SM-1, sur le terrain de Lunéville (54). Le pilote et l'observateur sont blessés et le mitrailleur tué.

Cne Louis Valeton, chef de l'escadrille :

Le 1er mai 1917, le Cne Louis Valeton prend le commandement de l'escadrille F 58. Issu du 144ème régiment d'infanterie, il a d'abord été observateur de l'escadrille C 9.

Le 2 mai 1917, le Farman F 60 n° 3417 de l'équipage Adj Léon Chevallier / Slt Noel Alessandri s'écrase dans un bois. Par chance, les deux aviateurs sont blessés et reprendront vite leurs place au sein de l'escadrille.

Le parc aérien de la F 58 est renforcé avec l'arrivée de plusieurs Salmson-Moineau SM-1 et Letord

Instruction des américains :

En juillet 1917, elle est désignée pour assurer l'instruction d'unités américaines sur le camp du Valdahon (25). Après plusieurs mois d'attente et d'inactivité, elle reçoit l'ordre de faire mouvement sur Bessoncourt, dans le territoire de Belfort, à la fin septembre 1917. A partir de ce terrain, les équipages de la 58 vont être engagés sur le front d'Alsace.

Escadrille AR 58 :

Pendant le 4ème trimestre 1917, ses Farman F 40, Letord et SM-1 laissent place au Dorand AR 1.

Le 16 octobre 1917, au cours d'une mission de réglage, les 3 Dorand AR 1 (1 photo et 2 de couverture) sont attaqués par 5 avions allemands appartenant au Jasta 41. Dans la mélèe, le Dorand de l'équipage Adj Raoul Chesneau / Sgt Henri Boitel est abattu et s'écrase près de Beurnevésin en Suisse. Les deux français sont tués. Dans un second AR 1, l'observateur, le Slt Georges Robin est griévement blessé par balle et le 3ème Dorand de l'équipage Slt Léon Thouzellier / Slt François Dordilly se défend avec acharnement, poursuivi par ses adversaires jusqu'à 600 mètres d'altitude. Malgré l'adversité, il neutralise un des chasseurs allemands qui est probablement abattu.

Le Cne Robert Chaulin prend le commandement de l'escadrille AR 58, le 30 novembre 1917. Issu du 10ème régiment de Dragons, il a été observateur de l'escadrille MS 23 et breveté pilote militaire, le 23 août 1917.

Le 24 janvier 1918, l'équipage Sgt Paul Joubert / Slt Amédée Dechéry livre combat à un Albatros qui est probablement abattu. Malheureusement, leur Dorand AR 1 est à son tour descendu par le Ltn Wilhelm Schulz du Jasta 41. Les deux aviateurs ont été tués.

Le 7 mars 1918, le Sgt Gabriel Liesta est tué au cours d'un accident, aux commandes d'un Dorand AR 1, sur le terrain de Bessoncourt (90).

Escadrille SAL 58 :

Le 23 mars 1918, l'escadrille reçoit en dotation dix Salmson 2A2. Le Cne Joseph Roig prend son commandement, deux jours plus tard. D'abord observateur puis pilote de l'escadrille C 13, il a assuré le commandement de l'escadrille C 224. Nommé Capitaine, et après un stage de six mois à l'école de Fontainebleau, il sera le dernier commandant de la 58 qu'il conservera jusqu'à sa dissolution.

Le 11 mai 1918, au cours d'une mission photographique réunissant trois Salmson 2A2 (1 photo + 2 en protection) sont attaqués par trois Albatros. Après 20 minutes de lutte, le 2A2 de l'équipage Cal Charles Wehlen / Ltt Casimir Peyre est abattu dans les environs de Frohingen (68) par le Ltn Hermann Stutz du Jasta 71. Les deux français ont été tués.

Dernier tué au combat :

Au début juin 1918, l'escadrille s'installe sur le terrain de Meaux (77).

Le 9 juin 1918, au cours d'une mission de jalonnement d'infanterie, le Ltt Robert Solot est grièvement blessé par plusieurs balles provenant du sol, probablement d'une mitrailleuse. Il décéde à l'ambulance 14/24 de Montreuil-aux-Lions où il a été hospitalisé. Il est le dernier membre d'équipage de la 58 tué au combat pendant la Grande Guerre.

En juillet 1918, l'escadrille s'installe sur le terrain de la Ferté-Gaucher (77).

Mouvement sur la Marne :

Le 1er octobre 1918, la SAL 58 prend ses quartiers à Fontaine-sur-Coole, puis sur la Grande Romanie, le 3. Le 21 octobre, elle est transférée sur la Meurthe-et-Moselle et s'installe à Ochey, puis sur Manoncourt-en-Vermois, le 5 novembre. Elle restera sur ce terrain jusqu'au 31 décembre 1918, date de sa dissolution.

Bilan pendant la Grande Guerre :

La 58 a perdu 10 membres d'équipage au combat et 3 par accident. Treize autres ont été blessés. Une seule victoire a été homologuée, le 23 juin 1916 et deux données comme probables.

Dissolution :

L'escadrille SAL 58 est dissoute sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54), le 31 décembre 1918.

Renaissance de ses traditions :

La SAL 58 renait de ses cendres, le 1er janvier 1923 quand la 12ème escadrille du 36ème groupe d’aviation d’observation reprend ses traditions. Le 1er octobre 1932, elle devient la 1ère escadrille du groupe d'observation I/36. Elle participe à la campagne de France de 1939-1940 avec ses Potez 540 comme 1ère escadrille du GR I/36. Elle est finalement dissoute sur le terrain de Laghouat, le 12 novembre 1942.

1ère Escadrille de l'EDA 1/36 "Berry" :

Ses traditions sont reprises par la 1ère escadrille de l'EDA 1/36 "Berry", le 22 mai 1991. Les EDA 1/36 "Berry" et 2/36 "Nivernais" sont chargés de la mise en oeuvre des quatre Boeing E-3 F "Awacs" achetés par la France.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 12ème escadrille du 36ème GAO - Epoque 1923 à 1932 - Insigne collection SHD - Section symbolique.

Insigne métallique de la 1ème escadrille du GO I/36 - Epoque années 32 à 38 - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GR I/36 - Epoque 1938 à 1942 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne du GR I/36 en 1939-1940 - Cette unité était composée de deux escadrilles : la 1ère reprenant les traditions de la SAL 58 et la 2ème issue de la 7ème du 39ème RAO, elle-même issue des traditions de la C 43 - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 36ème escadre de bombardement de 1939-1940 - Cette unité se composait des GB I/36 et GB II/36 - Le GB I/36 a hérité des traditions des escadrilles SAL 58 et C 43 - Le GB II/36 a hérité des escadrilles SAL 253 et BR 257 - Période 1939-1943 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GR I/36 - Epoque 1942 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 58

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique du 1er escadron de la 36ème escadre de détection aéroportée stationné à Avord - Insigne homologué sous le n° 1219 en 1990 - Définition héraldique : écu français ancien taillé d'azur et d'or, cocite du même. A dextre, coq d'émail blanc crêté et becqué de gueules et membré d'or, dans un cercle d'émail blanc. A senestre, aigle essorant de sable et d'émail blanc brochant un contourné de gueules - Photo Albin Denis - Il reprend les escadrilles du GC I/36 en 1940 - Fabrication APS (Aviation Patch Supplies) - Fixation par une épingle dotée d'un système de verrouillage - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 36ème escadre de détection aéroportée stationnée à Avord - Insigne homologué au SHD de Vincennes sous le n° 1218, le 12 septembre 1990 - Il reprend les traditions de la 36ème EB de 1939-1940 - Définition héraldique : Ecu ancien d’argent, la bordure, la partition et la terrasse chargée du chiffre 36 du même métal, les trois diaprées; écu écartelé, au 1, d’un cyclamore de candide chargé d’un coq hardi, crêté et becqué de gueules, membré et la tête d’azur; au 2, d’une aigle essorante d’azur réhaussée de candide brochant un croissant de gueules; au 3, d’une tête de dogue au naturel tarée à senestre de trois quarts, colletée de sable; au 4, d’un ovale de gueule posé en bande chargé d’une dextrochère aussi d’argent poignant une masse d’armes de candied - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne réalisé pour les 100 ans de l'escadrille opérationnelle 01.036 affecté au 36ème EDCA - Cette escadrille détient les traditions des escadrilles SAL 58, BR 43, SAL 253, SAL 257 de la Grande Guerre et sert à bord des Boeing E3F-SDA AWACS sur la base aérienne d'Avord - Photos droits réservés.

Fanion des unités héritières
de ses traditions

Fanion de l'escadrille de détection et de contrôle aéroportés 1/36 "Berry" stationnée sur la base aérienne 702 d'Avord - Equipée de Boeing E3F, cette unité est héritière des traditions des escadrilles SAL 58 (1ère escadrille) et BR 43 (2ème escadrille) - Ce fanion a été fabriqué en 2010 par la société Proton-Capillery de Lyon - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citation

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Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Les hommes

Cne Joseph Jean-Baptiste Pierre Roig - Né le 27 juillet 1889 à Nexon (Haute-Vienne) - Fils de Pierre Roig et de Josephe Parès - Classe 1906 - Marié - Domicilié 24, rue du Crémat à Nimes (Gard) - Engagé au 36ème régiment d'artillerie de campagne, le 29 juillet 1907 - Affecté au 19ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 25 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 13 du (1er trimestre 1915) au 19 mars 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 7 juillet 1915 - Stage à la 27ème batterie du 120ème régiment d'artillerie lourde (le groupe de 155 du groupement Reynier) du 30 décembre 1915 au 14 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3033 obtenu le 19 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 13 du 19 mars au 1er octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1916 - Commandant de l'escadrille C 224 du 1er octobre 1916 au 19 septembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 16 février 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en août 1917 - Ecole militaire de Fontainebleau du 19 septembre 1917 au 13 mars 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 58 du 25 mars 1918 au XXX - Détaché au 37ème régiment d'aviation, en date du 25 mars 1919 - Prends un congé sans solde de 3 ans - Cesse son congé sans solde, le 25 mai 1925 pour être ré-affecté au 37ème régiment d'aviation - Au tableau pour le grade d'officier de la Légion d'Honneur en 1932 - Nommé lieutenant-colonel, le 2 septembre 1939 - Photo Marcel Bapt, datée en 1916 alors qu'il était observateur de l'escadrille C 13 et transmise par Mireille Rameil, sa fille, que je remercie pour son aide.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée au Ltt Joseph Jean-Baptiste Pierre Roig, observateur de l'escadrille C 13 en date de 7 juillet 1915 : "S'est distingué comme chef de section. Affecté ensuite comme observateur au service aéronautique, s'est immédiatement révèlé comme un observateur hors ligne, et grâce à un coup d'oeil exceptionnel, a toujours rempli avec un plein succès toutes les missions qui lui ont été confiées. Fait preuve, en toutes circonstances, de sang-froid et de décision."

* Citation à l'ordre de l'armée au Ltt Joseph Jean-Baptiste Pierre Roig, observateur de l'escadrille C 13 : "A pris part, depuis la fin du mois de septembre, à de nombreuses reconnaissances exécutées sous le feu de plus en plus violent des batteries ennemies. S'est fait remarquer par la sureté des renseignements recueillis, ainsi que par sa grande habilité à diriger les réglages de tir."

* Citation à l'ordre de l'armée au Ltt Joseph Jean-Baptiste Pierre Roig, observateur de l'escadrille C 13 en date de juillet 1916 : "Officier d'élite et observateur de premier ordre, continue à se distinguer par le succès avec lequel il s'acquitte de toutes ses missions, déployant sans relâche ses qualités d'audace et d'habileté. Le 2 février 1916, a executé avec un plein rendement un vol d'une durée de quatre heures quarante minutes, le 23 juin, attaqué par deux avions de chasse ennemis, les a contraints à la retraite afin de poursuivre l'exécution des réglages dont il était chargé. Coutumier des faits, montre en toutes circonstances un sentiment du devoir et un esprit de dévouement au-desus de tout éloge."

Maitre Ouvrier Eugène Alexandre Fouque - né le 23 août 1896 à Pont-Hébert (Manche) - Fils d'Alexandre Exupère Fouque et Eugènie Louise Lenavetier - Domiciliés à Le-Hommet-d'Arthenay (Manche) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 -  Recrutement de Saint-Lô sous le matricule n° 263 - Mobilisé au 50ème régiment d'artillerie de campagne stationné à Rennes, le 11 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 18 février 1916 - Mécanicien de l'escadrille F 58 / AR 58 / SAL 58 du 16 juillet 1916 au 31 décembre 1918 - Affecté au service du Ltt Louis Valeton - Un convoyage avion, en compagnie du Ltt Jean Valenton, du 16 au 25 février 1917 - Nommé Maître ouvrier, le 3ème trimestre 1917 - En mission au RGAé du Bourget-Dugny du 18 au 27 octobre 1917 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 31ème groupe d'aviation, le 1er juin 1921 - Affecté dans la réserve à la 3ème section du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 1er janvier 1924 - Rappelé à l'activité et affecté aux compagnies d'aérostation captive, le 30 septembre 1938 - Une période aux compagnies d'aérostation captive du 28 septembre au 6 octobre 1938 - Renvoyé à ses foyers, le 6 octobre 1938 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 107, le 12 avril 1939 - Une période au bataillon de l'air 107 du 12 au 24 avril 1939 - Renvoyé à ses foyers, le 24 avril 1939 - Sources : Pam - FM Manche - CCC F 58 / AR 58 - Dernière mise à jour : 29 juillet 2015.

Slt Léon Thouzellier - Pilote de l'escadrille MF 58 / F 58 / AR 58 du 25 octobre 1915 au 31 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Slt Léon Charles Marie Thouzellier - Né le 5 juillet 1893 à Montpellier (Hérault) - Fils d'Achille Eugène Marie Thouzellier (négociant) et de Jeanne Léonie Marie Plagnes - Domiciliés au 1, rue du trésorier de France à Montpellier - Classe 1910 - Recrutement de Montpellier sous le matricule n° 1264 - Engagé au 1er régiment de Hussards de Chambéry, à compter du 2 octobre 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1616 obtenu à l'école d'aviation de Chartres sur avion Maurice Farman, le 20 septembre 1915 - Pilote du RGAé du 23 septembre au 22 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 / F 58 / AR 58 du 25 octobre 1915 au 31 janvier 1918 - En mission du 18 au 20 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - En mission au GDE du 14 au 31 octobre 1916 - En mission au RGAé du 31 octobre au 5 novembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, le 10 décembre 1916 - Convoyage avion de la RGAé du 16 au 27 février 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 30 septembre 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil-les-Bains du 12 au 15 octobre 1917 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 20 au 30 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 24 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 novembre 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil-les-Bains du 10 au 13 novembre 1917 - Envoyé au GDE du 20 décembre 1917 - Lâché sur SPAD VII, le 4 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 3 février 1918 au 16 février 1919 - Nommé Lieutenant, le 25 décembre 1918 - Affecté au SFA, à compter du 16 février 1919 - Tué au cours d'un raid à Sathat-El-Kor (Algérie) au retour d'un raid Tunis-Casablanca-Tunis, le 18 novembre 1919 - Léon Thouzellier repose dans le cimetière Saint-Lazare de Montpellier (Hérault) - Sources : Pam - Liste PN - CCC MF 58 / F 58 / AR 58 - JORF - Dernière mise à jour : 9 août 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Léon Thouzellier, au 1er régiment de Hussards, pilote à l'escadrille F 58, en date du 6 novembre 1917 : "Pilote de premier ordre, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'audace et de sang-froid. Le 16 octobre 1917, a soutenu, avec deux autres avions, un combat acharné contre une patrouille de cinq avions ennemis. Bien qu'ayant assisté à la chute d'un des avions français, a continué à tenir tête aux appareils ennemis, permettant ainsi au troisième pilote de ramener dans nos lignes son observateur grièvement blessé."

Un mitrailleur de l'escadrille SAL 58, qui reste à identifier, pose devant un Salmson 2A2 équipé "TSF" pendant l'été 1918 - Si vous pouvez identifier cet aviateur, merci de prendre contact avec l'auteur du site - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Photo d'un mécanicien de l'escadrille SAL 58 en 1918 - Voir à l'arrière plan, le coq de l'unité peint dans un fanion - Il s'agit vraisemblablement de la forme finale de cet emblème - Photo Ebay France.

Un pilote de l'escadrille SAL 58, qui reste à identifier, pose devant son Salmson 2A2 équipé "TSF" pendant l'été 1918 - Remarquez la peinture des flasques de roues - Si vous pouvez identifier cet aviateur, merci de prendre contact avec l'auteur du site - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Départ en mission pour ce mitrailleur de l'escadrille AR 58, qui reste à identifier, à bord d'un Dorand AR 1, au début de 1917- Son poste de combat est équipé d'une tourelle armée d'une mitrailleuse Lewis dotée d'un chargeur circulaire de 97 cartouches - Si vous pouvez identifier cet aviateur, merci de prendre contact avec l'auteur du site - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

MdL Eugène Rebière en place pilote alors qu'il était pilote de l'escadrille BR 219 du 5 juin au 2 juillet 1918 - Photo Eugène Rebière transmise par Christian Rebière, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

MdL Eugène Rebière - Né à Génis (Dordogne), le 11 mai 1896 - Fils de Justin Rebière et de Marie Sudrie - Profession avant guerre Qincaillier - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (Gironde), sous le matricule n° 2753 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre à Bordeaux (Gironde), au titre du 9ème régiment de chasseurs, le 2 juillet 1915 - Passé, sur sa demande, à l’aéronautique militaire, il est affecté au dépôt du 1er groupe d’aviation à Dijon (Côte-d’Or), le 23 février 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 mars 1917 - Part à l’école d’Aviation de Châteauroux (Indre) pour effectuer sa formation initaile de pilote militaire, le 22 mars 1917 - Le 28 avril 1917, son appareil s’étant mis en vrille, il chute de 300 mètres - Evacué vers l’hôpital militaire américain de Neuilly (actuel lycée Pasteur) - Après soins, reprend sa formation - Brevet de pilote militaire n° 6530 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 23 mai 1917 - Nommé caporal, le 4 juin 1917 - A l'école de Châteauroux, jusqu'au 14 juin 1917 - Pilote du GDE du 14 juin au 30 juillet 1917 - Pilote de l’escadrille F 58 du 3 août 1917 au 2 janvier 1918 - A la RGA d'Orly du 3 au 13 novembre 1917 - Le 21 janvier 1918, partant en mission, il fait une nouvelle chute d’avion, aux commandes du Dorand AR 1 n° AR 294 - Victime d’une fracture du genou gauche et de la jambe droite, il est évacué sur l'ambulance 218 de Bessoncourt, le 21 janvier 1918 - Transféré vers l’hôpital de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 7 mars 1918 - Croix de Guerre et citation n° 3 de l’aéronautique de la 7ème armée, en date du 21 mars 1918 - Stage Breguet 14A2 au GDE du 27 avril au 2 juin 1918 - Lâché sur Breguet 14 A2, le 3 mai 1918 - Rejoint le parc aéronautique de la VIème armée, le 2 juin 1918 - Pilote de l’escadrille BR 219 du 5 juin au 2 juillet 1918 - Au sein de cette unité, pilote un Breguet XIV A 2 - Nommé Maréchal des Logis le 12 juin 1918. Pilote de l’escadrille BR 11 du 2 juillet au 16 juillet 1918 - Pilote du GDE du 16 juillet au 23 août 1918 - Pilote de l’escadrille côtière LET 485 du 25 août 1918 au 25 février 1919 - Cette unité est stationnée à Eu (Seine-Maritime) - Le Voisin LBP VIII Canon n° V 2087 lui est affecté - Dirigé sur le 1er groupe d’aviation de Dijon, le 20 mars 1919 - Affecté à la 15ème section d'ouvriers d'aviation (SOA) de Paris, le 3 avril 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Marié avec Mlle Germaine Roux en mairie de Boulogne (Seine), le 12 juillet 1920 - Profession après guerre Electricien - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d’aviation, le 8 janvier 1921 - Domicilié au 56, avenue Jean Jaurés à Paris - Nommé sous-lieutenant de réserve, le 17 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à l'ESA n° 1 à Villacoublay du 1er au 15 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d’aviation, le 23 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 13 au 27 octobre 1924 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 1er au 15 juillet 1925 - Promu au grade de lieutenant de réserve, le 17 juin 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 33, le 1er février 1929 - Médaille du combattant volontaire - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 38, le 12 avril 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien obligatoire au 38ème RAM de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 10 au 30 mai 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 1er au 15 septembre 1932 - A accompli une période d'entrainement aérien volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly du 2 au 7 octobre 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre secondaire de mobilisation d’aviation n° 12 au camp de Châlons-Bouy, le 1er octobre 1934 - Domicilié à Hecourt-par-Pacy (Eure) - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 2 août 1935 - Décèdé à Pacy-sur-Eure (Eure), le le 8 mai 1964 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille BR 219 - CCC de l'escadrille BR 11 - CCC de l'escadrille LET 485 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - LO - Bulletin de décès - Dernière mise à jour : 15 février 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 3 de l’aéronautique de la 7ème armée, en date du 24 mars 1918 : "Pilote d’un courage et d’une énergie admirables. S’est toujours distingué à l’escadrille par sa hardiesse et son audace. Le 21 janvier 1918 en partant en mission, a fait une chute et a été blessé très grièvement."

Slt François Henri Dordilly - Né le 8 juillet 1896 à Roanne (Loire) - Fils de Jean-Marie Dordilly et de Clotilde Flavienne Christophe - Domiciliés 37, rue des Tanneries à Roanne (Loire) - Profession avant guerre Etudiant au lycée St-Louis à Paris (75) - Classe 1916 - Recrutement de Roanne (Loire) sous le matricule n° 606 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre des apprentis marins à Brest (29), le 15 mars 1915 - Après avoir suivi les cours d'élève aspirant d'artillerie au 58ème régiment d'artillerie, est nommé Aspirant d'artillerie à titre temporaire, le 28 octobre 1916 - Affecté au 36ème régiment d'artillerie du 31 octobre au 5 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 novembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 6 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 58 / AR 58 / SAL 58 du 20 décembre 1916 au 1er février 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er juillet 1917 - Croix de guerre et citation n° 50 à l'ordre de l'armée, en date du 6 novembre 1917 - Citation n° 639 à l'ordre de la division, en date du XXX - Affecté à l'administration centrale du Ministère de la Guerre, le 1er février 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 19 mai 1919 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 7 mai 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 1er juillet 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.253 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 septembre 1919 - Licence FAI n° 17.437, délivrée par l'Aéroclub de France, le 11 octobre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 13 juin 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 4 octobre 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - Affecté au Centre d'étude de l'aéronautique de Versailles, le 25 avril 1925 - Détenteur, avec le Cne Girier, du record de distance en ligne droite, Paris-Omsk (Sibérie) soit 4.700 Km. en 29 heures, à bord d’un Bréguet 19 muni d’un moteur Hispano-Suiza 500 CV, le 15 juillet 1926 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour la mission française au Brésil, le 23 septembre 1927 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, le 7 novembre 1930 - Témoignage de satisfaction n° 3893 du Ministre de l'Air en 1931 - Affecté à l'état-major général des forces aériennes, le 10 février 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934 - Affecté à la 11ème escadre aérienne , le 13 novembre 1935 - Nommé Commandant, le 13 juin 1935 - Affecté à la 38ème escadre aérienne, le 1er octobre 1936 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 1er mars 1937 - Affecté à l'état-major de l'armée, le 1er janvier 1938 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 18 octobre 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 2 septembre 1939 - Affecté au commandement de la chasse de nuit de la région parisienne, administré par le bataillon de l'air n° 122, le 9 novembre 1939 - Décédé à Ville d'Avray, le 28 mai 1990 - Sources : Pam - FM - CCC - JO - FAI.

* Citation n° 50 à l'ordre de la 7ème armée du Slt François Henri Dordilly du 58ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille F 58, en date du 6 novembre 1917 : "Excellent observateur d'artillerie, a effectué de nombreux réglages et livré plusieurs combats. le 16 octobre 1917, a soutenu, avec deux autres avions, un combat acharné contre une patrouille de cinq avions ennemis. Bien qu'ayant assisté à la chute d'un des avions français, a contribué à tenir tête aux avions ennemis, permettant ainsi au 3ème pilote de ramener dans nos lignes son observateur grièvement blessé."

* Citation n° 639 à l'ordre de la 73ème division, en date du XX 1918 : "Observateur de grande valeur dont l'entrain et le dévouement sont dignes des plus grands éloges. S'est distingué particulièrement les 2, 4 et 5 juin 1918 dans l'accomplissement de missions de commandement exécutées à moins de 100 mètres d'altitude au-dessus des lignes ennemies, rentrant toutes les fois avec un avion fortement atteint par les balles de l'infanterie."

* Citation n° 230 à l'ordre du 21ème corps d'armée en date du XX 1918 : "Brillant officier et observateur, de grande valeur. Au cours des opération d'octobre 1918, a exécuté avec un brio admirable et un rendement maximum de nombreuses reconnaissances à vue, à très faible altitude, dans un secteur particulièrement bien défendu par des moyens antiaériens apportant chaque fois au commandement des renseignements de la plus haute importance."

* Témoignage de satisfaction n° 3893 du Ministre de l'Air accordé au Cne François Dordilly du 22ème régiment d'aviation en 1931 : "A accompli en 1931, sur l'itinéraire Chartres, Milan, Belgrade, Bucarest, Sofia, Zabreb, Milan, Chartres et dans des conditions atmosphériques difficiles un voyage de groupe au cours duquel ils ont fait preuve de belles qualités d'allant et d'entrainement à la navigation aérienne."

* Officier de la Légion d'honneur du Cne François Henri Dordilly, de l'état-major général de l'armée de l'air en date du 28 décembre 1934 : "19 ans de services, 6 campagnes,1 blessure, une citation, 18 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 28 décembre 1924."

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Photo de l'Adj Léon Chevallier

Adj Léon Marie Alexandre Chevallier - Né le 13 octobre 1893 à Nantes - Fils de Alexandre Jean Marie et de Léonie Marie Poupart - Domiciliés 13, rue d'Orléans à Nantes - Service militaire au 3ème régiment de Dragons, à compter du 5 octobre 1912 - Classe 1911 - Recrutement de Nantes sous le n° 4779 - Brevet de pilote militaire n° 2229 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 décembre 1915 - GDE du 9 janvier au 11 mars 1916 - Pilote de l'escadrille F 58 du 11 mars 1916 jusqu'au [3ème trimestre 1917] - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 décembre 1916.

 

Photo du Cne Paul Perdreau

Cne Paul Ernest Florent Perdreau - Né le 9 février 1878 à Paris (75) - Fils d'Henri Auguste Perdreau et de Marie Adelaïde Noémie Gibory - Domiciliés 20, rue du Temple à Paris (75) - Classe 1897 - Recrutement de 3ème bureau de la Seine sous le n° matricule 37 - Engagé à l'école Centrale des Arts et Manufactures de Paris, le 20 octobre 1897 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 5ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1901 - Une période de réserve au 5ème régiment d'artillerie du 1er au 28 juin 1906 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté dans la réserve au 5ème régiment d'artillerie - Une période de réserve au 5ème régiment d'artillerie du 16 mai au 12 juin 1908 - Une période de réserve au 62ème régiment d'artillerie du 16 juillet au 8 août 1910 - Une période d'instruction au 62ème régiment d'artillerie du 4 juillert au 13 août 1913 - Rappelé à l'activité au 62ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Une citation en date du 22 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er février 1916 - Insigne d'observateur n° 564 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 14 avril 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 58 du 1er février 1916 au 2 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 3 juin 1916 - Une citation à l'ordre du 3ème corps d'armér, le 1er décembre 1916 - En mission au service aéronautique de la 7ème armée du 15 au 23 mars 1917 - En stage au GDE du 1er  au 12 mai 1917 - Affecté à l'aéronautique de la 8ème armée par décision du GQG n° 14.231), le 23 mai 1917 - Affecté au 273ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 juin 1918 - Démobilisé, le 30 janvier 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté dans la territoriale au 3ème régiment d'artillerie de Carcassonne, le 10 février 1921 - Avec la dissolution du 3ème RA, il est affecté dans la territoriale au 56ème RA de Montpellier / Castres, le 28 janvier 1924 - Marié avec Louise Alice Harleux en mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 14 mars 1924 - Affecté à la 16ème CAOA de Castres, le 9 juin 1932 - Nommé Capitaine de réserve honoraire, le 12 avril 1936.

* Citation en date du 22 août 1914 : "Combat de Ste-Marie-aux-Mines d'une balle dans la tête en voulant sauver un canon qui était prêt de tomber dans les mains de l'ennemi."

* Croix de Guerre et citation n° 62 à l'ordre du 3ème corps d'armée du Cne Paul Perdreau, observateur de l'escadrille F 58, en date du 1er décembre 1916 : "Observateur d'artillerie d'une rare compétance et d'un grand mérite. Blessé au début de la campagne, entré sur sa demande dans l'aviation, le 1er février 1916. A effectué depuis cette date de fructueuses reconnaissances et de nombreux réglages de tur qu'il a toujours terminés avec le plus grand courage, malgré le tir parfois très violent des batteries antiaériennes. A contraint au cours de ces réglages, deux avions ennemis à rentrer dans leurs lignes et en particulier, le 29 juillet au cours d'une reconnaissance un troisième avion très supérieurement armée." - Décernée par le général de Buyer, commandant du 3ème corps d'armée.

 

Photo du Slt Théophile Gallon

Slt Théophile Jean Marie Gallon - Né le 31 mai 1882 à Mauves (Loire-Atlantique) - Fils de Théophile Gallon et d'Augustine Béry - Classe 1902 - Recrutement de Tours (Indre et Loire) sous le matricule n° 1490 - Engagé au 3ème régiment de Zouaves, à compter du XX septembre 1902 - Affecté au 1er régiment de Zouaves - Lettres de félicitations, le 1er juillet 1912 - Mobilisé au 2ème régiment de Zouaves, le 2 août 1914 - Affecté au 8ème régiment de Zouaves - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 24 décembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915 - Stage de tir à l'école du tir aérien jusqu'au 24 janvier 1916 - GDE du 24 janvier au 15 février 1916 - Observateur de l'escadrille MF 58 du 15 février au 23 juin 1916 - Tué au combat dans les environs de Blamont, en compagnie du Adj Jacques Semelin, lors d'une mission de reconnaissance, lorsque le Farman F 40 qu'il occupait, est entré en collision avec le Fokker qui l'attaquait, le 23 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 5 octobre 1919 - Sources Pam - MpF - JORF - CCC MF 58 - Dernière mise à jour : 9 août 2015.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Théophile Jean Marie Gallon, du 8ème régiment de Zouaves, le 24 décembre 1914 : "Très grièvement blessé à la jambe droite et à la tête, le 12 décembre 1914, par les éclats d'un obus, a fait preuve d'un courage remarquable, malgré de terribles souffrances, n'a pas proféré une plainte et s'est contenté de dire : "C'est malheureux d'être blessé si tôt, alors qu'il restait tant à faire.""

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Théophile Jean Marie Gallon, du 2ème régiment de Zouaves, à titre posthume, en date du 5 octobre 1919 : "Observateur à une escadrille. Officier plein de sang-froid et de courage. venu dans l'aviation après avoir été blessé dans l'infanterie. A rendu les meilleurs services comme observateur photographe. le 23 juin 1916, attaqué par un Fokker au cours d'une mission, lui a tenu tête et a combattu à si courte distance que les appareils son tentrés en collision. Est tombé en entraînant son adversaire dans sa chute. Mort glorieusement. A été cité."

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Photo du Ltt Fernand Herran

Ltt Jean Fernand Herran - Né le 9 juillet 1890 à Lamayou (Pyrénées-Atlantiques) - Fils de Jean Joseph Ferran (cultivateur) et de Jeanne Catherine Adelaïde Pedepeau (ménagère) - Classe 1910 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1647 - Incorporé pour effectuer son service militaire, au titre du 18ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1911 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le même jour - Nommé Brigadier, le 24 février 1912 - A obtenu le titre d'élève officier de réserve, le 1er octobre 1912 - A suivi le cours des officiers de réserve du 1er octobre 1912 au 1er avril 1913 - A satiosfait aux examens de fin de cours - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 24ème régiment d'artillerie de campagne, le 26 mars 1913 - Affecté à la 41ème batterie du 2ème régiment d'artillerie de campagne - Observateur de l'escadrille MF 58 du 28 mai au 15 décembre 1915 - Détaché au 62ème régiment d'artillerie du 10 au 18 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2096 obtenu, le 15 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 / F 58 du 15 décembre 1915 au 16 juin 1916 - Grièvement blessé d'une fracture de la base du crâne, au cours d'un accident aérien, sur le terrain de St-Clément (54), le 16 juin 1916 - Evacué sur l'hôpital militaire de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ou il est décédé le lendemain - Sources : Registre des naissances de la commune de Lamayou (Pyrénées-Atantiques) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 58 / F 58 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 31 mars 2020.

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Photo du Ltt Robert Solot

Ltt Robert Ferdinand Pierre Solot - Né le 22 juillet 1896 à Chaudeney-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Constant Joseph Solot (entrepreneur de travaux publics) et de Marie Justine Gabrielle Roussel - Domiciliés à Mézières (Ardennes) - Profession avant engagement Etudiant - Domicilié à Villemoussaussou (Aude) - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement de Narbonne (Aude) sous le matricule n° 34 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 146ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1914 - Nommé Caporal, le 3 décembre 1914 - Nommé Aspirant, le 25 décembre 1914 - Affecté au 153ème régiment d'infanterie, le 12 janvier 1915 - Blessé par une éraflure au cou par une balle et par contusions et plaie à l'épaule par éclat d'obus à Neuville-St-Waast, le 9 mai 1915 - Citation n° 97 à l'ordre de la division, en date du 11 janvier 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 2 avril 1916 - Affecté au 356ème régiment d'infanterie, le 7 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 4 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 2 avril 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 58 du XXX au 9 juin 1918 - Grièvement blessé au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Château-Thierry, le 9 juin 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 14/4 à Montreuil-aux-Lions (Aisne), le même jour - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1918 - Robert Solot repose dans le cimetière de Chaudeney-sur-Moselle aux côtés de son beau-père, le Chef de Bataillon Elie Leredde, Mort pour la France, le 12 février 1917 - Sources : Acte de naissance - Etat des services - Fiche matricule du département de l'Aude - LO - MpF - JORF - Acte de décès - Dernière mise à jour : 11 avril 2017.

* Citation n° 97 à l'ordre de la division, en date du 11 janvier 1916 : "A conduit cranement sa section à l'attaque du 9 mai. A été blessé par une balle au moment où l'un des premiers, il pénétrait dans un village encore occupé par l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Pierre Solot, du 356ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille SAL 58, en date du 3 septembre 1918 : "Excellent officier, modèle de bravoure, a assuré quotidiennement entre le commandement et les troupes d'infanterie la liaison aérienne, descendant toujours à moins de 50 mètres pour préciser ses renseignements dans souci des balles qui criblaient son appareil. A été blessé très grièvement en exécutant, avec un entrain superbe, une reconnaissance à faible altitude. Une blessure antérieure, une citation."

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Photo du Cal Marcel Gérard

Cal Marcel Henry Auguste Gérard - Né le 4 juin 1895 à Nancy (54) - Fils d'Emile Gérard et d'Adelaïde Pierra - Domicilés, 18 quai de la Bataille à Nancy - Profession avant guerre Employé de bureau - Mobilisé au 17ème régiment de Chasseurs à pied, le 15 décembre 1914 - Affecté au 120ème bataillon de Chasseurs à pied - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 14 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7971 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 17 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chateauroux jusqu'au 6 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 58 du 6 octobre au 5 décembre 1917 - Mission au SFA d'Etampes du 7 au 21 novembre 1917 - Mission au RGA du Bourget du 22 novembre au 5 décembre 1917 - Convalescence au dépôt des éclopés de Vitry-le-François jusqu'au 5 janvier 1918 - GDE du 5 janvier au 18 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 217 du 18 mars au 9 juin 1918 - Convoyage avion du 6 au 10 avril 1918 - Stage à Moissy-Cremayel du 15 au 26 mai 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Breguet XIV A2, au Nord de Montmacq (Oise), le 9 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Alfred Tallot qui a été blessé - Photo Collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide. Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18"

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Photo de l'Adj Jacques Sémelin

Adj Jacques Jules Hubert Sémelin - Né le 9 juin 1889 à Le Blanc (Indre) - Fils de Gustave Sémelin et de Marie Baillot - Domiciliés au 55bis, quai d'Austerlitz à Paris - Classe 1909 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le n° matricule 2173 - Service militaire, à compter du 1er octobre 1910 - Mobilisé à la 20ème section de secrétaire - Brevet de pilote militaire n° 1572 obtenu le 13 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, jusqu'au 16 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 16 octobre au 28 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 / F 58 du 28 novembre 1915 au 23 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Tué au combat, pendant une mission de reconnaissance aérienne, dans les environs de Blamont (54), le 23 juin 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Théophile Gallon (obs) qui a également été tué - Leur avion est entré en collision avec le Fokker E de leur adversaire - Sources : Pam - MpF - CCC MF 58 - Liste PN - Dernière mise à jour : 9 août 2015.

 

Photo du Ltt Pierre Michaud

Ltt Pierre Alban Michaud - Né le 16 août 1894 à Bourg-sur-Gironde (Gironde) - Classe 1904 - Recrutement de Libourne sous le matricule n° 1136 - Affecté au 10ème régiment de Hussards - Observateur de l'escadrille MF 58 du 25 juin au 21 décembre 1915 - Grièvement blessé au combat au cours d'une mission - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de Nancy (54), le 21 décembre 1915 - Sources : Pam - MpF - CCC MF 58 - Dernière mise à jour : 9 août 2015.

Les hommes

Photo de groupe devant un Salmson-Moineau SM 1 de l'escadrille F 58 sur le terrain d'aviation de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), en janvier 1917 - Léon Chevallier se trouve à l'extrême-gauche, à ses côtés Léon Thouzellier, également pilote, qui se tuera le 18 novembre 1919 lors d'un raid aérien Tunis-Casablanca - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Le mess des sous-officiers probablement pendant le 2ème semestre 1916, toujours à Lunéville. De gauche à droite : assis en train de lire un journal, à l'adjudant Alfred Matheron, pilote né le 2 janvier 1885 à Entrecasteaux (Var) et décédé à Riez (Alpes-de-Haute-Provence), le 25 novembre 1935 - debout derrière lui, à identifier - Léon Chevallier, pilote - mi-assis mi-debout, possiblement l'adjudant pilote Raoul Chesneau qui sera abattu en combat aérien le 16 octobre 1917, avec son mitrailleur le sergent Boitel Henri. Leurs adversaires étaient des Fokker du Jasta 41 - Assis, Léon Thouzellier - A ses côtés, avec de belles bacchantes, un marin, le premier-maître Albert Gavoille, peut-être mitrailleur - Debout contre le mur, le sergent Robert Lasseube, pilote, qui finira la guerre avec 2 citations et qui reprendra après le conflit son métier de représentant en bonneterie, décédé le 10 octobre 1961 - A ses côtés, qui semble lire par dessus l'épaule de son voisin, le sergent Henri Boitel précédemment cité - A l'extrême droite donc, le sergent fourrier Léon Pergier - et pour finir, en revenant vers la gauche et au tout premier plan de la photo, l'adjudant observateur Charles Plisson, qui sera architecte après-guerre et décédera le 21 septembre 1957 - Photo collection Philippe Guillermin.

MdL Paul Georges Leconte - Né le 29 avril 1883 à Brancourt - Fils de Léon Nathalis Lecomte et de Augustine Victorine Maria Victoria - Domiciliés à Freisnois-le-Grand (02) - Classe 1903 - Recrutement de St-Quentin sous le n° matricule 1101 - Engagé volontaire pour 4 ans au 3ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 2 décembre 1903 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1904 - Nommé Brigadier fourrier, le 17 novembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 avril 1905 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er décembre 1906 - Une blessure à la tête suite à une chute de cheval, le 21 mars 1907 - Réengagé pour 1 an, le 25 novembre 1907 - Passe dans la réserve, le 2 septembre 1908 - Marié - Domicilié 10, rue des Bormetiers à Compiègne - Profession avant guerre Directeur d'un garage automobile - Nommé Maréchal de Logis chef de réserve, le 10 mars 1909 - Mobilisé au 3ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 3 août 1914 - Remis au grade de Maréchal des Logis, le 4 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2122 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 58 du 26 mai 1915 au 1er juillet 1916 - Blessé par balle à la machoire à Corcieux (88), le 29 avril 1916 - En mission du 10 au 13 juin 1915 - En mission du 10 au 19 septembre 1915 - En mission du 12 au 15 mars 1916 - Hospitalisé à l'hôpital d'évacuation de Lunéville, le 1er juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mars 1917 - Pilote de l'escadrille VB 113 du 20 octobre 1917 au 2 mars 1918 - Pilote de l'escadrille AR 464 du 2 mars au 24 juin 1918 - Croix de Guerre avec 3 étoiles de bronze - Médaille Militaire, le 17 octobre 1921.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 14 juillet 1917 : "Excellent sous-officier pilote adroit et dévoué a participé à de nombreuses missions de jour et de nuit."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 12 mars 1918 : "Sous-officier consciencieux et discipliné, pilote habile plein d'allant ayant pris part à de nombreuses alertes de jour et de nuit. Au cours de l'alerte du 8 au 9 mars 1918 contraint d'atterrir à la suite d'une panne de moteur a été très grièvement blessé."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 8 avril 1918 : "Pilote de valeur, sous-officier plein de sang-froid et de courage. Aux armées a effectué à maintes reprises des reconnaissances à longue portée dans les lignes ennemies et a pris part à de nombreux bombardements."

Adj Raoul Chesneau, pilote de l'escadrille F 58 / AR 58 du 6 avril 1916 au 16 octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Adj Raoul Marie Hilaire Chesneau - Né le 29 septembre 1888 à Caudéran (Gironde) - Fils de Pierre Paul André Chesneau (directeur de l'école des Mines de Paris) et de Jeanne Marguerite Falquet - Domiciliés au 60 boulevard St-Michel à Paris (75) - Classe 1905 (engagement) / 1908 (normale) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 203 - Engagé volontaire pour trois ans et affecté au 25ème régiment de Dragons, à compter du 14 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 octobre 1907 - Rengagé pour deux ans, à compter du 12 octobre 1909 - Fin d'engagement et retour dans la vie civile, le 12 octobre 1911 - Rappelé à l'activité au 21ème régiment de Dragons par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 9ème régiment de Dragons, le 17 février 1915 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2312 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 11 janvier 1916 - Pilote du GDE du 19 janvier au 6 avril 1916 - Pilote de l'escadrille F 58 / AR 58 du 6 avril 1916 au 16 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 29 décembre 1916 - En mission du 16 au 28 avril 1917 - Un convoyage avion du 28 au 31 mai 1917 - Au cours d'un réglage protégé, un combat très dur est livré contre cinq avions de chasse allemands du Jasta 41 de Habsheim et les trois avions de la F 58, le 16 octobre 1917 - Il est tué au cours du combat aérien, aux commandes du Dorand AR 1 n° AR 183 - Son avion s'est écrasé à Beurnevésin, en Suisse - Il faisait équipage avec le Sgt Henri Boitel (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Les deux autres avions de la F 58 sont rentrés au terrain - Il s'agissait du SM 1 n° 82 de l'équipage Ltt Chardenot (pilote), Slt Robin (obs), Cal Guillaumet (mitrailleur) et SM 1 de l'équipage Adj Thouzellier (pilote), Slt Dordilly (observateur), Sgt Bonnefoy (mitrailleur) - Les autorités suisses ont rendu les corps des aviateurs qui ont été inhumés dans le cimetière de Delle (Territoire de Belfort), le 19 octobre 1917 - Ils reposent toujours dans le carré militaire de ce cimetière - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre posthume, le 16 novembre 1917 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC F 58 / AR 58 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 26 novembre 2017.

* Citation à l'ordre du service aéronautique de la 8ème armée de l'Adj Raoul Marie Hilaire Chesneau, pilote de l'escadrilel F 58, en date du 24 février 1917 : "A exécuté avec audace de nombreuses et fructueuses reconnaissances. Le 7 novembre 1916, a pu, à force d'énergie tenir l'air pendant plus de deux heures malgré des circonstances atmosphériques extrêment défavorables et dangereuses pour terminer un réglage de tir particulièrement important."

* Médaille Militaire avec citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Raoul Chesneau, pilote à l'escadrille F 58, en date du 9 octobre 1922 : "Pilote d'une haute valeur et d'un grand courage. Glorieusement tombé en combat aérien, le 16 octobre 1917. A été cité."

Photo extraite du programme officiel de la fête annuelle du camap de Cazaux du 7 juillet 1929 - De gauche à droite : M. l'ingénieur Gustave Létang, de la société Dyle et Bacalan; Cdt Noë, du centre des spécialistes de l'aviation du camp Guynemer de Bordeaux-Mérignac; M. Jean Alfred-Duprat, président de l'Aéro-club du sud-ouest; M. Soarez, dessinateur; M. Villepastour, président d'honneur de l'aéro-club du sud-ouest; M. Jannekeyn, délégué de la section propagande aéronautique VT; M. Lavaud du syndicat d'initiative d'Arcachon; M. Cornat, rédacteur à la Liberté du sud-ouest; M. Cyprien Alfred-Dupart, président de l'aéro-club du sud-ouest; Cdt Guyomar, président de la commission des fêtes du camp de Cazaux; M. Dastarac, rédacteur en chef de Motoria et rédacteur à la Petite Gironde; M. Valenton, rédacteur à la Petite Gironde - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Frédéric Donnesse qur je remercie pour son aide.

Cne Arthur Georges Marie Noë - Né le 4 février 1881 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Fortuné Noë et d'Isabelle Marie Leocadie Lydie Lancier de la Marchésière - Domiciliés au 48, rue Carnot à Lorient (Morbihan) - Classe 1901 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3249 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 26 octobre 1901 - Classé 148ème sur 441 au concours d'entrée - Entré à l'école de St-Cyr, le 30 octobre 1901 - Passé élève de 1ère classe, le 3 novembre 1902 - Passé élève de 2ème classe, le 8 avril 1903 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1903 - Affecté au 20ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 mai 1911 - Placé en position "Hors cadre", service de l'aéronautique - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc - Brevet de pilote militaire n° 39 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 27 août 1911 - Affecté au 1er régiment du Génie, le 23 décembre 1911 - Affecté au 1er groupe aéronautique, par organisation, le 9 septembre 1912 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 14 juillet 1913 - Affecté au 2ème groupe d'aviation par organisation, le 1er janvier 1914 - Affecté, comme chef pilote, à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er janvier 1914 au 14 avril 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 1er novembre 1914 - Nommé commandant de l'escadrille MF 58, le 20 mars 1915 - Parti à St-Nicolas-de-Port pour le parc d'aviation du 14 avril au 12 mai 1915 - En mission à sa société Maurice Farman du 12 au 15 mai 1915 - Parti à Lyon pour formation de l'escadrille MF 58, le 15 mai 1915 - Arrivé à l'escadrille MF 58, à compter du 22 mai 1915 - En mission du 23 au 26 mai 1915 - En mission à l'escadrille MF 45 du 6 novembre 1915 au XXX - Parti de l'escadrille MF 58, le 26 février 1916 - Nommé Adjoint technique administration aéronautique de la DAL, le 1er mars 1916 - Affecté à l'aéronautique de la 10ème armée - Officier adjoint de l'état-major du détachement de l'aviation française en Russie du 1er décembre 1916 au 1er décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en décembre 1916 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 6 janvier 1918 - Nommé adjoint au commandant de l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 16 mai 1918 - Affecté au SRA, le 1er mars 1919 - En congé sans solde, pour une durée de deux ans, à compter du 1er février 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 31 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Autorisé à faire cesser son congé sans solde de 2 ans, le 1er août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, le 21 juin 1921 - Nommé, à la même date, Commandant du parc d'aviation n° 22 à Luxeuil - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 septembre 1924 - Affecté à l'école des spécialités de Bordeaux, le 1er juin 1925 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1930 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 15 % pour névralgie du sciatique droit, abaissement du pli fessier par la commission de réforme de Bordeaux, le 12 novembre 1930 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 15 % pour névralgie sciatique ayant débutée à guache et actuellement existante à droite et diabète par la commission de réforme de Bordeaux, le 28 juin 1933 - Maintenu pour une pension temporaire de 15 %, le 12 février 1935 - Passé de la 13ème compagnue d'aéronautique à la 13ème compagnie de l'air, le 26 septembre 1933 - Commandant de l'école des apprentis mécaniciens de Rochefort, le 29 janvier 1934 - Pris en compte par la 13ème compagnie de l'air pour l'école des apprentis mécaniciens à Rochefort, le 1er mars 1934 - Admis à la retraite, le 15 décembre 1935 - Nommé Colonel de réserve, en date du 15 décembre 1935 - Maintenu en activité avec pension inférieure à 10 % pour séquelles névralgiques sciatique par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 décembre 1936 - La 13ème compagnie de l'air étant dissoute, affecté à la base aérienne de Rochefort, le 10 octobre 1936 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 15 octobre 1936 - Administré par la base aérienne de Bordeaux, le 8 décembre 1936 - Rappelé et affecté au GMIT, le 1er septembre 1936 - Classé cadre sédentaire, le 7 décembre 1935 - Décédé en son domicile d'une maladie non imputable au service, le 27 janvier 1940 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 58 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 7 décembre 2020.

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Ltt Henri Prat - Né le 12 juin 1887 à Fontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) - Fils de Pierre Auguste Prat et de Clémentine Terrassier - Domiciliés à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) - Classe 1907 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 494 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Poitiers, le 22 octobre 1906 - Incorporé au 20ème régiment d'artillerie de campagne de Poitiers comme 2ème canonnier conducteur, le 22 octobre 1906 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 19 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1909 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 novembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1910 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1910 - Affecté au 7ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 20 juin 1912 - Arrivé à l'unité, le 9 juillet 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1913 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Affecté à la 8ème section de munitions, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille MF 40 du 5 février au 1er septembre 1916 - Victime d'un accident d'avion à Ste-Ménéhould, en compagnie du MdL du Bourblanc, le 16 mai 1916 - Atteint de contusions multiples et de fractures des deux meisiges médianes supérieures - Brevet d'observateur en avion délivré le 24 juin 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 8 du 1er au 7 septembre 1916 - Observateur titularisé, le 24 juin 1916 - Observateur en stage à l'escadrille F 25 du 7 septembre au 20 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 58 du 18 février au 22 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 13 du 28 juin au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 4 du 6 août au 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 72, le 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 8 octobre au 16 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 16 décembre 1917 au 2 août 1919 - Victime d'un accident aérien à San Pietro, en équipage avec le Sgt Pocque, le 4 janvier 1918 - Un avion italien, qui se posait à contresens, les a percutés - Pas de blessure grave - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 février au 13 mars 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Blessé par balle, le XX juin 1918 - Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 - Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 - Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au entrepôts généraux de l'aviation de Nanterre, le 2 août 1919 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 17 novembre au 24 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget du 24 décembre 1919 au 17 juin 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juin 1920 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée du 23 septembre au 10 octobre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour l'aéronautique de l'armée française du Levant - Embarqué à Marseille, le 23 décembre 1921 - Débarqué à Beyrouth, le 31 décembre 1921 - Nommé Adjoint tactique au commandant du secteur aéronautique de la 2ème division, le 3 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille 52ème escadrille, le 13 mai 1922 - Changement d'arme et passage dans l'infanterie, le 19 septembre 1922 - Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1922 - Commandant de la 54ème escadrille, le 9 octobre 1922 - Rapatrié en fin de séjour sur le "Braga", le 6 juillet 1923 - Débarqué à Marseille, le 13 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 13 juillet 1923 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique à Tours du 1er janvier 1924 au 9 novembre 1926 - Brevet de pilote militaire n° 20.294 obtenu, le 24 juin 1924 - Commandant de l'escadrille 13 du 9 novembre 1926 au 15 novembre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 4ème groupe du 31ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Nommé Adjoint tactique du CHR, le 1er octobre 1930 - Commandant du parc du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 juillet 1932 - Commandant par intérim du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 16 avril 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 23 au 25 mai 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 10 au 11 juin 1933 - En mission à Bidou du 10 au 15 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne 201, le 1er janvier 1935 - Commandant en second du 3ème bataillon de l'Air et directeur de l'école des officiers de réserves de Versailles, le 26 avril 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1936 - Décédé à Versailles, le 3 septembre 1937 - Sources : FM Deux-Sèvres - JORF - Dernière mise à jour : 20 décembre 2015 - Photo de 1929 envoyée par Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 : "A passé des journées à circuler sous le feu dans les tranchées de 1ère ligne pour reconnaitre le détail des défenses accessoires de l'ennemi, déterminer le tracé de ces ouvrages et installer une ligne téléphonique."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Le 18 décembre 1917, est descendu à moins de 100 mètres et à plusieurs kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies pour rechercher et photographier des positions importantes. Est rentré avec un avion criblé de balles. En janvier et février 1918, est descendu à plusieurs reprises, à basse altitude, mitrailler des rassemblements et des colonnes ennemies. Officier observateur depuis deux ans dans l'aviation, modèle de conscience, de dévouement et de courage (275 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre.)"

* Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 : "Le 13 juin 1918, chargé d'exécuter une liaison d'infanterie, s'est acquitté de sa mission d'une manière particulièrement courageuse, descendant à très basse altitude malgré le tir violent des mitrailleuses ennemies qui atteignirent l'avion à plusieurs reprises. Contusionné au genou par une balle, a continué sa mission et n'est rentré qu'après avoir épuisé ses munitions en mitraillant les lignes ennemies. Excellent observateur, toujours à la hauteur de sa tâche, rendant les plus grands services comme officier de renseignement."

* Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 : "Officier de renseignement d'une haute valeur morale, demandant toujours à exécuter les missions les plus délicates. Le 15 juillet en Champagne, au cours d'une liaison d'infanterie, livre trois combats en moins d'une heure, et bien que son pilote ait été blessé et son avion touché, ne veut pas revenir au terrain avant d'avoir complétement terminé sa mission. S'est particulièrement distingué comme observateur d'infanterie pendant le recul allemand de Montdidier à St-Quentin ainsi que pendant les dernières opérations. A vu fréquemment son avion endommagé par le tir de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, mais a toujours ramené des renseigneemnts complets et exacts."

* Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 : "Officier animé d'un magnifique esprit du devoir, de dévouement et d'abnégation. A rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec un incomparable succès. S'est particulièrement distingué comme observateur, le 4 novembre 1918, où au milieu de circonstances difficiles, il a précisé exactement la situation des troupes et a pour signaler à l'artillerie une contre-attaque ennemie qu'il a ensuite mitraillée en descendant à moins de 50 mètres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'une conscience admirable, animé du plus bel esprit de sacrifice, d'abnégation et de dévouement. Six citations."

* Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 : "Officier observateur du plus haut mérite et d'un entrain au-dessus de tout éloge. Ne cesse d'accomplir les missions les plus délicates. Vient encore de se distinguer les 24 et 27 juillet en effectuant des bombardements dans le Djebel Druz."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Henri Prat au 31ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : "23 ans de services, 8 campagnes, 3 blessures, un citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

Sol Henri Louis Albert Lebouc - Né le 7 mars 1894 à Vibraye (Sarthe) - Fils d’Henri Clément Lebouc et de Louise Laurence Bourguet - Classe 1914 - Recrutement de Mamers (Sarthe) sous le matricule n° 1131 - Mobilisé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron, à compter du 10 septembre 1914 - Mécanicien affecté au service du Cne Maxime Delafond - Le Cne Delafond est pilote de l’escadrille C 34 du XXX au 24 mai 1915 - Le Cne Delafond est pilote de l’escadrille C 18 du 24 mai au 24 août 1915 puis est nommé commandant de l’escadrille C 18 du 24 août 1915 au 18 juin 1916 - Lebouc, toujours affecté au service du Cne Delafond, est affecté comme mécanicien de l’escadrille C 18 du 24 août 1915 au 18 juin 1916 - Delafond est ensuite nommé commandant de l’aéronautique de la 2ème armée (1916) puis de la 8ème armée (1918) - Lebouc reste affecté au service du Cne Delafond et le suivra ensuite au fil de ses mutations - Mécanicien en subsistance (nourri et logé) à l’escadrille F 58 du 30 avril au 21 juin 1917 - Mécanicien en subsistance (nourri et logé) à l’escadrille F 45 / AR 45 du 21 juin 1917 au 26 mars 1918 - Hospitalisé du 1 er au 27 septembre 1917 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié 32, rue du Château à Puteaux, à compter du 29 octobre 1919 - Profession après guerre Commerçant en automobiles - Domicilié au 131, rue de Bapaume à Arras, à compter du 27 décembre 1922 - Domicilié au 88, boulevard Faidherbe à Arras, à compter du 29 janvier 1926 - Rattaché au 22 ème régiment d’aviation n° 22, le 1 er août 1927 - Profession Patron de garage en 1937 - Affecté au Bataillon de l’air n° 104, à compter du 18 avril 1939 - Classé en affectation spéciale pour une durée indéterminée comme gérant co-directeur de la Société Lebouc-Marmonnier, garagiste à Arras, le 11 novembre 1939 - Décédé à Arras, le 19 mars 1942 - Sources : Fiche matricule du département de la Sarthe - CCC de l’escadrille C 18 - CCC de l’escadrille F 45 / AR 45 - CCC de l’escadrille F 58 - Dernière mise à jour : 9 juin 2017.

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Jean Favre-Marinet

Sgt Jean Edouard Favre-Marinet - Né le 19 décembre 1886 à Paris 9ème (75) - Fils de Joseph Edouard Favre-Marinet et de Jeanne Didier - Domiciliés en 1914 à Trévoux (Ain) - Classe 1906 - Recrutement de Bourg-en-Bresse (Ain) sous le matricule n° 608 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 134ème régiment d'infanterie, le 20 mars 1907 - Nommé Caporal, le 15 février 1908 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 20 mars 1910 - Domicilié Chemin de la Chapelle à Villefranche-sur-Saône, à compter du 28 mars 1910 - Marié avec Mlle Jeanne Verseaud et domiciliés au 44, rue des Chavannes à Villefranche-sur-Saône (Rhône) - Profession avant guerre Photographe - Marié avec Mlle Jeanne Marie Verseaud à la mairie de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 29 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 223ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Remis soldat de 2ème classe sur sa demande - Classé dans le service auxiliaire pour kyste du cordon par la commission spéciale de réforme de Bourg-en-Bresse et renvoyé dans ses foyers, le 17 août 1914 - Remis Caporal, le 22 février 1916 - Rappelé à l'activité au titre de la 7ème section de commis et ouvriers d'administration (COA) en dépôt à Besançon, le 1er mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme photographe, le 5 août 1916 - Maintenu "Service auxiliaire" pour hernie inguinale droite avec kyste du cordon et fablesse générale par la commission de réforme de Nancy, le 2 novembre 1916 - Photographe de la section aéronautique du détachement d'armée de Lorraine (DAL) à Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle) du 26 août au 2 octobre 1916 - Photographe de l'escadrille F 58 / AR 58 du 2 octobre 1916 au 22 novembre 1917 - Dirigé sur le DPTA, le 22 novembre 1917 - Parti au parc n° 10, pour affectation à l'escadrille SOP 13, le 18 janvier 1918 - Affecté comme photographe à la 44ème section de photographie aérienne détachée à l'escadrille SOP 13 / SAL 13 du 21 janvier au 26 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 20 février 1918 - Affecté comme photographe à la 73ème section de photographie aérienne, le 26 juillet 1918 - Démobilisé, le 20 juin 1919 - Domicilié au 189, avenue de Saxe à Lyon (Rhône), à partir du 20 juin 1919 - Profession après guerre Chef des approvisionnements de la société Calor - Divorcé avec Jeanne Verseaud, le 23 décembre 1919 - Domicilié chez Chollot au 223, avenue de Saxe à Lyon (Rhône), à compter du 26 juillet 1919 - Marié avec Mlle Thérèse Jeanne Gabrielle Gauthier à la mairie de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 12 mai 1920 - Domicilié au 54, rue Lakanal à Villeurbanne (Rhône), à compter du 28 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 31 août 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 12 septembre 1923 - Classé en position de "Sans affectation", le 1er mars 1927 - Domicilié au 38, rue Jean Jaurés à Commentry (Allier), à compter du 6 novembre 1927 - Domicilié au 54, rue Lakanal à Villeurbanne (Rhône), à compter du 21 janvier 1928 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension temporaire de 10 % pour éventration légère au niveau d'une cicatrice par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 21 octobre 1931 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension temporaire de 10 % pour cicatrice herniaire droite suite d'intervention pour kyste du cordon, bonne cicatrice d'appendisectomie par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 31 mai 1933 - Libéré du service militaire, le 20 mars 1935 - Décision confirmée, le 4 décembre 1935, le 9 mars 1937 et le 12 mai 1939 - Pension d'invalidité permanente de 20 % pour séquelles d'opération du kyste du cordon à droite avec atrophie incomplète du testicule droit avec récidive de hernie inguinale par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 12 mai 1939 - Inscrit au régiment du commerce en papeterie et fourniture de bureaux au 54, rue Lakanal à Villeurbanne (Rhône) en 1946 - Décédé à Pierre-Bénite (Rhône), le 15 mai 1967 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - CCC de l'escadrille AR 58 - CCC de l'escadrille SOP 13 / SAL 13 - Dernière mise à jour : 27 mai 2021.

 

Photo du Sgt Henri Boitel

Sgt Henri Louis Boitel - Né le 9 août 1885 à Rocourt-St-Martin (Aisne) - Fils de Julien Albert Boitel et de Louise Joséphine Benoist - Classe 1905 - Recrutement de Soissons sous le matricule n° 646 - Service militaire au 28ème régiment de Dragons,à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Brigadier, le 17 octobre 1907 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - A accompli une période de réserve au 8ème régiment de Dragons du 22 novembre au 14 décembre 1911 - Domicilié au 94, rue d'Angoulème à Paris 11ème, à compter du 21 juillet 1914 - Profession avant guerre Cocher - Rappelé à l'activité au 6ème escadron du Train des Equipages Militaires, caserné à Compiègne comme conducteur complémentaire, le 1er août 1914 - Affecté à la commission de réquisition n° 3 - Passé à l'aéronautique militaire, le 6 août 1914 - Nommé Sergent, le 28 février 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 juin au 5 juillet 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 58 / AR 58 du 28 décembre 1917 au 16 octobre 1917 - Au cours d'un réglage protégé, un combat très dur est livré contre cinq avions de chasse allemands du Jasta 41 de Habsheim et les trois avions de la F 58, le 16 octobre 1917 - Il est tué au cours du combat aérien, à bord du Dorand AR 1 n° AR 183 - Son avion s'est écrasé à Beurnevésin, en Suisse - Il faisait équipage avec l'Adj Raoul Chesneau qui a également perdu la vie - Les deux autres avions de la F 58 sont rentrés au terrain - Il s'agissait du SM 1 n° 82 de l'équipage Ltt Chardenot (pilote), Slt Robin (obs), Cal Guillaumet (mitrailleur) et SM 1 de l'équipage Adj Thouzellier (pilote), Slt Dordilly (observateur), Sgt Bonnefoy (mitrailleur) - Les autorités suisses ont rendu les corps des aviateurs qui ont été inhumés dans le cimetière de Delle (Territoire de Belfort), le 17 octobre 1917 - Ils reposent toujours dans le carré militaire de ce cimetière - Sources : CCC de l'escadrille F 58 / AR 58 - Fiche Matricule du département de l'Aisne - MpF - Dernière mise à jour : 26 novembre 2017.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeuil et citation n° 39 à l'ordre du 40ème corps d'armée du Sgt Henri Louis Boitel, mitrailleur de l'escadrille F 58, en date du 4 octobre 1917 : "Excellent tireur, plein d'audace et d'entrain. A livré de nombreux combats. Est rentré à plusieurs reprises avec son appareil gravement atteint par les obus ennemis. N'hésite pas à mitrailler à basse altitide les tranchées adverses. Le 2 octobre 1917, a tenu tête, avec deux autres avions, à une patrouille de cinq avions ennemis."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec étoile d'argent avec citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Henri Boitel, mitrailleur à l'escadrille F 58, en date du 3 décembre 1921 : "Sergent mitrailleur courageux et énergique. Tombé glorieusement pour la France, le 16 octobre 1917, à Delle, au cours d'un combat contre trois avions ennemis."

 

Photo du Cne Pierre Babinet

Cne Pierre Léon Babinet - Né le 23 décembre 1886 à Paris (75) - Fils de Jacques André Babinet et de Marie Charlotte Boulé - Domiciliés au 5 rue Washington à Paris (75) - Classe 1906 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 451 - Service militaire au 6ème régiment de cuirassiers, caserné à Tours, à compter du 1er octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1908 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 14 novembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1576 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 13 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 2371 - A l'école d'Etampes jusqu'au 22 septembre 1915 - Pilote du GDE du 22 septembre au 9 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 58 du 5 au 12 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 45 du 12 novembre 1915 au 16 juin 1917 - Brevet de l'aéroclub de France n° 2480 décerné le 4 novembre 1915 - En stage à la 2ème réserve d'aviation du 16 juillet au 2 août 1916 - Citation n° 128 à l'ordre de la 68ème division d'infanterie, en date du 31 décembre 1916 - Mission à la RGA du 14 février au 17 mars 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de l'artillerie, en date du 26 février 1917 - Citation n° 9626 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 8 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 / SPAbi 63 du 17 juin 1917 au 9 janvier 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 14 septembre 1917 - Stage au centre GDE de Sommesous du 5 décembre 1917 au 7 janvier 1918 - Affecté au GDE, le 9 janvier 1919 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 juin 1919 - En mission à l'état-major de l'armée grecque et nommé Commandant de l'aéronautique grecque à Salonique, le 1er août 1919 - Affecté à la mission militaire française à Athènes et conserve le commandement de l'aviation grecque à Salonique, le 19 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, détaché à la mission militaire française en Grèce, le 1er août 1920 - Chevalier de l'ordre du Sauveur de Grèce, le 21 août 1920 - Décoré de la Médaille du mérite héllénique de 4ème classe - Revient en France, le 13 janvier 1922 - Mis à la disposition du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 7 février 1922 - Affecté au 2ème bureau de l'administration centrale du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 15 février 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Certificat d'aptitude au brevet de nnavigateur aérien n° 114 délivré le 22 mars 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Brevet d'observateur en avion n° 189 décerné, le 25 août 1926 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - Détaché à la direction générale de l'aéronautique et des transports aériens du ministère du commerce et de l'industrie - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 25 juin 1929 - Affecté à l'état-major de la région militaire de Paris, le 1er septembre 1933 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 septembre 1934 - Commandant de la 38ème escadre aérienne, le 15 mai 1935 - Commandant de l'Air Régional n° 6, le 2 septembre 1936 - Conserve le commandement de la 38ème escadre aérienne jusqu'au 14 décembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1937 - Nommé Colonel, le 15 mars 1938 - Domicilié au 12, boulevard Emile Augier, à Paris 16ème - Décédé au 47 boulevard de l'hôpital à Paris 13ème, le 16 juillet 1960 - Sources : Pam - JORF - LO - Etat des services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille F 45 - CCC de l'escadrille F 63 / SPAbi 63 - Avis de décès - Dernière mise à jour : 12 janvier 2017.

* Citation n° 128 à l'ordre de la 68ème division d'infanterie du Ltt Pierre Babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 31 décembre 1916 : "Officier extrêmement méritant, sur le front depuis le début de la campagne. Passé dans l'aviation, a accompli plus de cent heures de vol sur les lignes ennemies exécutant des réglages de tir, reconnaissances d'objectifs et prise de photographies. Pilote adroit et courageux sachant mener à bien les missions qui lui sont confiées, a eu souvent son appareil atteint par le tir des batteries ennemies."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'artillerie de la 8ème armée du Ltt Pierre Babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 26 février 1917 : "Le 10 février 1917, a su mener à bien un réglage d'AGP sur une pièce ennemie à grande portée située très en arrière des lignes, malgré l'attaque des avions ennemis et le tir des pièces contre avions."

* Citation n° 9626 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée du Ltt Pierre babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 8 juin 1917 : "A participé comme pilote à 10 réglages sur une pièce de gros calibre situé à 12 km en arrière du front, protégée par une nombreuse aviation et une forte organisation d'artillerie anti-aérienne. A souvent facilité par son habileté manoeuvrière le rôle des observateurs."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Léon Babinet du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, en date du 1é juillet 1923 : "15 ans de services, 7 campagnes."

* Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Pierre Léon Babinet de la 38ème escadre aérienne, en date du 23 décembre 1937 : "28 ans de services, 7 campagnes, 8 ans de bonification pour services aériens, 3 annuités, 56 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 12 juillet 1923."

 

Photo du MdL Georges Guiraut

Adj Jean Ernest Marie Joseph Clément Georges Guiraut - Né le 1er avril 1884 au 34, cours du jardin public à Bordeaux (Gironde) - Fils de Jean Pierre Paul Gabriel Giraut (négociant en vins) de Marie Amélie Josephine Peujade - Domiciliés au 25, rue du Manège à Bordeaux (Gironde) en 1904 - Classe 1904 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 4228 - Exempté de service militaire en 1905 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 18ème escadron du Train des équipages militaires, le 14 août 1914 - Affecté au service automobile du 18ème régiment de train des équipages militaires, le même jour - Affecté au quartier général de la 2ème division d'infanterie, le 12 septembre 1914 - Blessé au combat, le 11 février 1915 - Citation à l'ordre de la 2ème division d'infanterie, en date du 23 mars 1915 - Citation à l'ordre de la 2ème division d'infanterie, en date du 28 juin 1915 - Blessé au combat, le 2 août 1915 - Affecté au quartier général du corps d'expéditionnaire d'Orient, le 19 juillet 1915 - En opérations aux Dardanelles du 20 juillet 1915 au 29 janvier 1916 - Citation à l'ordre du corps expéditionnaire d'Orient, en date du 13 août 1915 - Blessé au combat, le 24 septembre 1915 - Citation à l'ordre du corps expéditionnaire d'Orient, en date du 28 septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 29 septembre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 octobre 1915 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 29 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 29 décembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord du 29 janvier au 21 mars 1916 - A l'école d'aviation militaire de Chartres du 21 mars au 25 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3725 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 25 juin au 7 novembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 au 28 août 1916 - Pilote du GDE du 7 novembre 1916 au 8 janvier 1917 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du 8 au 23 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 58 du 24 janvier au 12 juillet 1917 - Pilote du détachement de chasse 505, affecté à la protection des avions de l'escadrille F 58 du 11 février au 2 mai 1917 - Quand le détachement de chasse 505 devient l'escadrille N 91, le 2 mai 1917, il reste pilote de l'escadrille F 58 - Nommé Adjudant, le 29 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 155 du 12 juillet 1917 au 6 février 1918 - A volé sur le Nieuport 24 bis n° N 4646 codé "XII", baptisé "Britou" - "Britou était le surnom de son frère ainé, le Sol Louis Gabriel Jean Guiraut, affecté au 57ème régiment d'infanterie et qui a été tué en Belgique, le 23 août 1914 - Une victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les lignes allemandes, le 1er novembre 1917 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget du 9 au 10 décembre 1917 - Citation à l'ordre de la 4ème armée, en date du 29 janvier 1918 - Affecté au service aéronautique du camp retranché de Paris - Pilote de l'escadrille N 462 du CRP du 6 février 1918 au 20 janvier 1919 - Médaille Militaire, en date du 10 juillet 1918 - Une victoire homologuée contre un biplace contraint d'atterrir dans les lignes françaises, à l'Ouest de Coucy-le-Château, le 6 septembre 1918 - L'équipage allemand a été fait prisonnier - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 octobre 1918 - Croix de Guerre avec trois palmes, deux étoiles - Affecté à la 12ème section, le 11 février 1919 - Grade Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Démobilisé, le 22 juillet 1919 - Domicilié au 25, rue du Manège à Bordeaux (Gironde), à compter de cette date - Directeur de l'aérodrome de Bordeaux (Gironde) - Affecté, avec son grade de sous-lieutenant à titre temporaire, dans la réserve, dans le service hippomobile et reste détaché dans le service aéronautique, le 19 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au service automobile du 18ème escadron du Train des équipages militaires, le 15 juillet 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 20 octobre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 20 octobre 1924 - Marié avec Mlle Jeanne Madeleine Barthélémy à la mairie de Moulis (Ariège), le 17 septembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation du Train n° 18, le 1er octobre 1928 - Domicilié au 225, rue de l'Université à Paris (75), à compter du 1er janvier 1933 - Domicilié au 62, rue de la Chaussée d'Antin à Paris 9ème (75), à compter du 2 janvier 1935 - Profession Conseiller juridique - Rayé des cadres des officiers de réserve, démission acceptée, le 7 octobre 1936 - Décédé au 17, rue du faubourg Fay à Paris 8ème (75), le 21 mars 1953 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 496) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille N 155 - CCC de l'escadrille N 462 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - Avis de décès émis par la préfecture du département de la Seine - LO - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 22 juin 2022.

* Citation à l'ordre de la 4ème armée de l'Adj Georges Guiraut du train des équipages, pilote à l'escadrille SPA 155, en date du 29 janvier 1918 : "Pilote énergique et allant. Ayant eu huit combats, est rentré plusieurs fois atteint par les balles. Le 1er novembre 1917, attaque un avion ennemi qu'il abat après l'avoir poursuivi jusqu'à 50 mètres du sol chez l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Guiraut, pilote à l'escadrille N 462, en date du 24 septembre 1918 : "Pilote remarquable de courage et d'adresse. Le 6 septembre 1918, au cours d'une patrouille qu'il commadait, a, par son sang-froid et son audace, contraint un avion ennemi, à atterrir dans nos lignes. Troisième avion abattu, cinq fois cité."

* Grade Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Georges Guibaut au service de l'aéronautique civile, en date du 6 juillet 1919 : "Dégagé de toute obligation militaire, s'est engagé pour la durée de la guerre, passé sur sa demande dans l'aviation, est devenu un pilote de chasse remarquable de ténacité et d'audace. Trois avions ennemis abattus. Trois blessures. Six citations. Médaillé militaire. "

 

Photo du Sol Louis Bertrand

Sol Louis Gabriel Bertrand - Né le 17 octobre 1893 à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Marmande (Lot-et-Garonne) sous le matricule n° 1101 - Mobilisé au 63ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 4 août 1916 - Breveté Mitrailleur à l'école d'aviation militaire de Cazaux, le 25 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 25 novembre 1916 - Affecté au parc n° 10 du 25 au 29 novembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 58 du 29 novembre 1916 au 29 avril 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 29 avril 1917 - Son corps a été évacué sur l'hôpital mixte de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), le même jour - Louis Bertrand repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille F 58 - MpF - Dernière mise à jour : 29 janvier 2018.

 

Photo du Sgt Louis Castex

Sgt Louis Joseph Marie Nestor Castex - Né le 3 février 1896 à Pisaguel (Haute-Garonne) - Fils de Nestor Castex et d'Eleonore Marie Barès - Domiciliés 11, place Esquirol à Toulouse - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Toulouse sous le matricule n° 1761 ou 1561- Mobilisé au 7ème régiment d'infanterie, à compter du 7 mars 1915 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie, jusqu'au 19 avril 1916 - Nommé Sergent, le 28 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4283 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 201 du 4 décembre 1916 au 5 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 58 du 8 février au 24 septembre 1917 - En mission au GDE du 7 au 11 décembre 1917 - Sources : Pam - Liste PN - CCC F 58 / AR 58 - Dernière mise à jour : 10 août 2015.

 

Les hommes

Personnels de l'escadrille F 58 - Photo Marcel Figeac collection de M.René Lemaire Via Tim Larribau que je remercie pour son aide.

 

Les avions

Photo aérienne du village de St-Clément, au Sud-Est de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) prise par un équipage de l'escadrille MF 58 - Cette unité a stationné sur ce terrain du 5 juin au 1er décembre 1915 - Photo prise au-dessus de la rue Cyfflé, avec dans son prolongement la rue de l'église - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du village de St-Clément, au Sud-Est de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) prise par un équipage de l'escadrille MF 58 - L'église se trouve à gauche du cliché - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du terrain de ST-Clément prise par un équipage de l'escadrille MF 58 en 1915 - De gauche à droite, trois hangars bessonneau, Deux MF 11 à moteur 80 HP, sept tracteurs d'aviation (camions), trois tentes atelier, la pièce d'eau en bordure de la route et finalement un corps de ferme - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du terrain de ST-Clément et du village de St-Clément prise par un équipage de l'escadrille MF 58 en 1915 - Cette fois, le terrain compte quatre hangars Bessonneau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Positionnement du terrain par rapport au village de St-Clément sur une carte IGN au 25.000ème - Le terrain de l'époque est en grande partie occupé par des serres - Document mis en ligne sur le site Géoportail.

Un MF 11 de l'escadrille MF 58 survole le terrain de St-Clément (Meurthe-et-Moselle) en 1915 - Cette unité a stationné sur le terrain du 5 juin au 1er décembre 1915 - Remarquez les quatre hangars Bessonneau, les baraques Adrian ainsi que les tentes ateliers concentrées en bordure de la route qui méne au village de St-Clément - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Sébastien D. que je remercie pour son aide.

MF 11 à moteur 80 HP n° 632 appartenant à l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - L'escadrille a été stationnée sur ce terrain du 5 juin au 1er décembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Deux MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Au premier plan, le MF 11 à moteur 80 HP n° 619 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

MF 11 à moteur 80 HP n° 867 de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

MF 11 à moteur 80 HP n° 867 de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Les mécaniciens de la MF 58 manoeuvrent au sol le MF 11 à moteur 80 HP n° 867 sur le terrain de St-Clément (Meurthe-et-Moselle) - Il va être rentré dans son hangar à l'aide d'un chariot spécialement fabriqué à cet usage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

MF 11 à moteur 80 HP n° 625 de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Réglage d'une mitrailleuse Colt dotée d'une alimentation par bande par un armurier de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Remarquez au fond les hélices de rechanges ainsi que les patins optionnels qui équipent les avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Intérieur d'un hangar Bessonneau de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - On aperçoit les lits des mécaniciens qui dormaient sur leur poste de travail - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Six tracteurs d'aviation de l'escadrille MF 58 parqués sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Pièce d'eau à proximité immédiate des hangars de l'escadrille MF 58, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Poste de pilotage d'un MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 58 sur le terrain de ST-Clément, le 1er septembre 1915 - Voir le canon d'un mousqueton de cavalerie, l'altimètre, le dérouleur de cartes, le manche à balai avec ses deux câbles de commandes - Au-dessus, la mitrailleuse Colt dotée d'une alimentation par bande - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Gros plan du moteur équipant un MF 11 de l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

MF 11 à moteur 80 HP baptisé "Raind ' Zinc" appartenant à l'escadrille MF 58 sur le terrain de St-Clément, le 1er septembre 1915 - La mitrailleuse de bord, mise en oeuvre par l'observateur ou par un mitrailleur, est une Colt dotée d'une alimentation par bande - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Panorama de la ville de Lunéville pendant l'hiver 1916-1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

MF 11 bis à moteur 130 HP de l'escadrille MF 58 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Perdreau transmise par Pierre-Antoine Errard, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Alignement des MF 11 et MF 11 bis de l'escadrille MF 58 sur le terrain de Lunéville en janvier 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Tourelle d'une mitrailleuse Colt équipant ce MF 11 de l'escadrille MF 58 sur le terrain de Lunéville en janvier 1916 - Remarquez la lunette de visée et l'alimentation par bande - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Alignement des MF 11 et MF 11 bis de l'escadrille MF 58 sur le terrain de Lunéville en janvier 1916 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Détail de la batterie de projecteurs équipant un des MF 11 bis de l'escadrille MF 58 sur le terrain de Lunéville - A droite, la génératrice, mûe par une éolienne, qui alimente l'installation électrique de bord, ainsi que les projecteurs - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Lance-bombe "maison" d'un MF 11 bis de l'escadrille MF 58 stationné sur le terrain de Lunéville (54) - Les obus empennés sont armés en vol par la traction d'un fil SL (sécurité largable, le fin fil sur la gauche), puis largués en vol grâce à la rotation d'un levier central qui débloque les munitions - Le même dispositif est visible de l'autre côté du fuselage - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Farman F 42 et MF 11 bis de l'escadrille F 58 sur le terrain de Vathiménil, en mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Farman F 41 de l'escadrille MF 58 en manoeuvre par les mécaniciens sur le terrain de Lunéville (54) - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Débris du Farman F 40 de l'équipage Adj Jacques Semelin (pilote) / Slt Théophile Gallon (observateur) détruit au cours d'un combat aérien dans les environs de Blamont, le 23 juin 1916 - Pendant l'affrontement, l'avion de la F 58 est entré en collision avec le Fokker piloté par le Gefr Hermann Keller du FlAbt 32, entrainant les trois aviateurs dans la mort - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Le 23 juin 1916, au cours d'un combat aérien, le Farman F 40 de l'équipage Adj Jacques Semelin (pilote) / Slt Théophile Gallon entre en collision avec son adversaire, un Fokker piloté par le Gefr Hermann Keller du FlAbt 32 - Les deux avions s'écrasent dans les environs de Blamont, entrainant dans la mort les trois hommes - Carte postale d'époque.

Funérailles de l'Adj Jacques Semelin et du Slt Théophile Gallon de l'escadrille F 58, tués au cours d'une mission dans les environs de Blamont, le 23 juin 1916 - Leur Farman F 40 est entré en collision avec l'avion de leur adversaire, un Fokker piloté par le Gefr Hermann Keller du FlAbt 32, qui a lui aussi perdu la vie - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Revue d'état-major menée par les Commandants du Peuty et Delafond à l'escadrille F 58 sur le terrain de Lunéville pendant l'hiver 1916-1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

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Les avions

Remise de la croix de guerre à l'Adj Léon Chevallier, sur le terrain de Lunéville (54) en janvier-février 1917 - Chevallier a obtenu la croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 décembre 1916 - Il a été pilote de l'escadrille F 58 du 11 mars 1916 au [3ème trimestre 1917] - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18". Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Farman F 40 de l'escadrille F 58 en 1917 - Remarquez l'étoile peinte sur l'avant de la carlingue ainsi que la large bande de couleur, vraisemblablement blanche - L'échelle a permis aux deux membres d'équipage de prendre place à bord - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Perdreau transmise par Pierre-Antoine Errard, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 58 équipé d'un support pour appareil de prise de vue de 1,20 m de focale - Il s'agit probablement d'un montage propre à cette unité - Photo collections du SHD du château de Vincennes.

Farman 60 n° 3417 de l'équipage Adj Léon Chevallier (pilote) et Slt Allessandri (observateur) accidenté, le 2 mai 1917 - Les deux aviateurs ont été évacués sur l'hôpital de Lunéville - Après soins et convalescence, l'observateur a repris sa place au sein de l'unité, le 28 mai 1917 - Le pilote, l'a retrouvé un peu plus tard, le 5 juin 1917 - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Collection SHD du Château de Vincennes.

Autre photo du Farman 60 n° 3417 de l'équipage Adj Léon Chevallier (pilote) et Slt Allessandri (observateur) accidenté, le 2 mai 1917 - Les deux aviateurs ont été évacués sur l'hôpital de Lunéville - Après soins et convalescence, l'observateur a repris sa place au sein de l'unité, le 28 mai 1917 - Le pilote, l'a retrouvé un peu plus tard, le 5 juin 1917 - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Collection SHD du Château de Vincennes.

Farman 60 n° 3417 de l'équipage Adj Léon Chevallier (pilote) et Slt Allessandri (observateur) accidenté, le 2 mai 1917 - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Collection SHD du Château de Vincennes.

Farman 60 n° 3417 de l'équipage Adj Léon Chevallier (pilote) et Slt Allessandri (observateur) accidenté, le 2 mai 1917 - Les deux aviateurs ont été blessés - Photo Collection SHD du Château de Vincennes.

Le Slt Léon Thouzellier, pilote de l'escadrille AR 58, pose avec le Letord 2 n° 226 qui lui a été affecté, le 15 septembre 1917 - A cette époque, l'escadrille AR 58 était stationnée sur le terrain de Bessoncourt (90) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

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Remise de la croix de guerre au Adj Léon Thouzellier, sur le terrain de Lunéville, en janvier-février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

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Revue d'état-major des personnels navigants des escadrilles N 91 et F 58, stationnées sur le terrain de Lunéville, par les Commandants Paul du Peuty et Maxime Delafond en avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Revue d'état-major des personnels navigants des escadrilles N 91 et F 58, stationnées sur le terrain de Lunéville, par les Commandants du Peuty et Delafond en avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Farman F 42 affecté au Sgt Louis Castex, pilote de l'escadrille F 58 du 8 février 1917 à 1918 - Cette photo date de l'été 1917 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Remise de la croix de guerre au Ltt Georges Chardenot et du MdL Benoit Préost, deux pilotes de l'escadrille F 58, sur le terrain de Lunéville, le 10 juin 1917 - L'avion, à l'arrière plan dans le hanger, est un Salmson-Moineau SM 1 qui appartient à la F 58 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Vue sur les armes de défense anti-aérienne (DCA) équipant le terrain de Lunéville en 1917 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Salmson-Moineau SM-1 n° 12 de l'escadrille F 58 sur le terrain de Lunéville, au début de l'année 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens de l'escadrille AR 58 posent devant l'épave d'un Salmson-Moineau SM 1 qui a capoté lors d'un décollage sur le terrain de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) en 1917 - Les circonstances seront précisées ultérieurement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens de l'escadrille AR 58 remorquent l'épave du Salmson-Moineau SM 1 qui a capoté lors d'un décollage sur le terrain de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) en 1917 - Les circonstances seront précisées ultérieurement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Salmson-Moineau SM 1 n° 75 appartenant à l'escadrille AR 58 déployée sur le terrain de Bessoncourt pendant l'hiver 1917-1918 - Il ne porte pas encore son insigne - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Le même Salmson-Moineau SM 1 n° 75 de l'escadrille AR 58 sur le terrain de Bessoncourt pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Le Salmson-Moineau SM 1 n° 75 de la AR 58 est rentré dans son hangar du terrain de Bessoncourt pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Salmson-Moineau SM 1 de l'escadrille AR 58 à l'automne 1917 - Photo Droits réservés.

SM 1 de l'escadrille AR 58 en 1917 - Remarquez la présence simultanée de l'insigne d'unité sur le fuselage et d'un insigne personnel sur la dérive - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

SM 1 de l'escadrille AR 58 en 1917 - Remarquez la présence simultanée de l'insigne d'unité sur le fuselage et d'un insigne personnel sur la dérive - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre accident aérien à l'escadrille F 58 en 1917 - Un Salmson-Moineau SM-1 a manqué son atterrissage et a terminé sa courte carrière en morceaux - Je ne suis pas capable de dater cet accident - Si vous possédez une photo du même accident et que vous êtes capables de préciser les circonstances ainsi que la date, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 à moteur 170 HP de l'escadrille AR 58 sur le terrain de Lunéville pendant l'été 1917 - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 58 accidenté après avoir heurté un hangar Bessonneau lors de son atterrissage sur le terrain de Bessoncourt (90) en novembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Dorand AR-1 n° 1126 de l'escadrille AR 58 sur le terrain de Bessoncourt entre le 26 décembre 1917 au 22 mars 1918 - Cet appareil était affecté au caporal Borca pendant cette période - L'insigne peint sur le fuselage est peu visible sur cette photo - Photo collection François Guérin, transmise par Jean-Eric Zobrist, que je remercie pour leur aide.

Dorand AR 1 n° AR 294 de l'escadrille AR 58 accidenté au décollage sur le terrain de Bessoncourt (90), le 21 janvier 1918 - Le pilote était le MdL Eugène Rebière a été victime d’une fracture du genou gauche et de la jambe droite, il a été évacué vers l’hôpital de Marseille - L'observateur, le Cne Homassen a lui aussi été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 58 pendant l'été 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 479 de l'escadrille SAL 58 pendant l'été 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Mécanicien de l'escadrille SAL 58 en train de réviser le moteur Salmson 9Za de 230 Hp qui équipe cet appareil pendant l'été 1918 - Photo Eugène Fouque transmise par Mme Françoise Huneau, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Débris du Salmson 2A2 n° 477 de l'équipage composé du Cal Charles Amédée Eugès Wehlen (pilote) et Ltt Casimir Emile Peyre (observateur) de la SAL 58 abattu par le Ltn Hermann Stutz, un pilote du Jasta 71, dans les environs de Fröeningen (Haut-Rhin), le 11 mai 1918 - Le Salmson 2A2 n° 477 a été comptabilisé comme laz 3ème victoire de ce pilote - Les corps des deux aviateurs français sont toujours dans les débris - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne verticale de la ville de Lunéville prise par un MF 11 de la MF 58 en mai-juin 1915 - En bas à droite, la gare de Lunéville - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Photo aérienne 2014 du même quartier de la ville de Lunéville - Le tracé des rues n'a pas changé et seuls les batiments industriels et techniques proches de la gare ont été rasés - La rue devant la gare est la rue Charles Claude Rivolet - Photo Google Earth.

Photo aérienne verticale de la ville de Lunéville (54) prise par un MF 11 de la MF 58 en mai-juin 1915 - La place, en avant du château du roi Stanislas à Lunéville, se trouve en bas, au centre de l'image - La rivière qui serpente est la Vezouze - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Vue du même endroit en 2014 - Le château du roi Stanislas et la rue de la République perpendiculaire à l'édifice - Dans sa prolongation, la rue du Général Alfred Chanzy et tout à fait au sommet, la place des Carmes - Photo Google Earth.

Les terrains utilisés

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MF 58 a stationné sur place du 21 au 26 mai 1915 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille MF 58 a stationné sur place du 21 au 26 mai 1915 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Vue aérienne du terrain du Valdahon (Doubs) - L'escadrille SAL 58 a stationné sur ce terrain de juillet au 1er octobre 1917 - Carte postale d'époque.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne verticale de la ville de Lunéville prise par un MF 11 de la MF 58 en mai-juin 1915 - Elle montre au centre l'hôpital de la ville qui a été érigé à partir de 1706 - Il a été entiérement réaménagé de février 2008 à juillet 2010 - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18".

Vue du même endroit en 2014 - L'hôpital de la ville réaménagé à partir de février 2008 et livré en juillet 2010 - Photo Google Earth.

 

Documents en rapport

Brevet d'aviateur militaire n° 7.971 du Cal Marcel Gérard décerné le 17 août 1917 - Il a été délivré par le STA de Paris, le 23 décembre 1917 - Photo Collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre de la VIIème armée décernée aux soldats du 120ème bataillon de Chasseurs à pied pour leur participation aux combats du Schratzmaennele (Lingekopf) en juillet 1915 - Citation du chasseur Marcel Gérard : "S'est emparé d'une position formidablement organiséeet, malgré des pertes considérables, s'y est maintenu pendant huit jours, supportant un bombardement d'une intensité exceptionnelle et repoussant toutes les attaques de l'ennemi."
Plus tard, du 6 octobre au 5 décembre 1917, le Cal Marcel Gérard sera pilote de l'escadrille AR 58, puis de l'escadrille SOP 217 / BR 217 du 18 mars au 9 juin 1918, date à laquelle il a été tué au combat - Photo Collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Licence FAI n° 17.437 de pilote aviateur du Ltt François Henry Dordilly délivrée sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 11 octobre 1919 - Observateur de l'escadrille F 58 / AR 58 / SAL 58 du 20 décembre 1916 au 1er février 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.253 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 septembre 1919 - Détenteur, avec le Cne Girier, du record de distance en ligne droite, Paris-Omsk (Sibérie) soit 4.700 Km. en 29 heures, à bord d’un Bréguet 19 muni d’un moteur Hispano-Suiza 500 CV, le 15 juillet 1926 - Photo Collection Georges Rolland que je remercie pour son aide.

Carte d'identité de pilote militaire n° 5681 du Ltt François Henry Dordilly, pilote du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.253 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 26 septembre 1919 - Photo collection Georges Rolland que je remercie pour son aide.

Carte de membre n° 1921379 du Ltt François Dordilly, pilote du 31ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic de la société des amis de l'aviation et de la chimie d'Eborova et de l'industrie industrielle émise le 17 novembre 1926 - Le Ltt Dordilly est détenteur, en équipage avec le Cne Girier, du record de distance en ligne droite, Paris-Omsk (Sibérie) soit 4.700 Km. en 29 heures, à bord d’un Bréguet 19 muni d’un moteur Hispano-Suiza 500 CV, le 15 juillet 1926 - Photo collection Georges Rolland que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Col Louis Castex et de sa femme Béatrice Bretty dans le cimetière de Passy (Paris) - Il a été pilote de l'escadrille F 58 du 8 février au 24 septembre 1917 - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Tombe du Col Louis Castex et de sa femme Béatrice Bretty dans le cimetière de Passy (Paris) - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Louis Gabriel Bertrand - Mitrailleur de l'escadrille F 58 du 29 novembre 1916 au 29 avril 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, le 29 avril 1917 - Louis Bertrand repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 24 octobre 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Carré militaire du cimetière communal de Delle (90) - L'équipage de l'AR 58 composé du Slt Raoul Chesneau, pilote et Sgt Henri Boitel (mitrailleur) y repose - La tombe de Raoul Chesneau est au centre et celle d'Henri Boitel à droite - Une cérémonie militaire et civile leur a rendu honneur, le 21 octobre 2017 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Pierre Gruet que je remercie pour son aide active.

Cérémonie en hommage aux militaires inhumés dans le carré militaire du cimetière communal de Delle (Territoire de Belfort), le 21 octobre 2017 - Une section de la base aérienne 116 de Luxeuil était présente ainsi qu'une forte représentation de l'ANSORAA et les autorités locales et des élus suisses - Photo Pierre Gruet que je remercie pour son aide active.

Tombe du Ltt Robert Ferdinand Pierre Solot - Observateur de l'escadrille SAL 58 du XXX au 9 juin 1918 - Grièvement blessé au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Château-Thierry, le 9 juin 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 14/4 à Montreuil-aux-Lions (Aisne), le même jour - Robert Solot repose dans le cimetière de Chaudeney-sur-Moselle aux côtés de son beau-père, le Chef de Bataillon Elie Eugène Leredde du 327ème régiment d'infanterie, tué au combat à Beaumarais (Aisne), le 12 février 1917 - Photo Jacques Marquis, son neveu, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Pierre Mehl
pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Tim Larribau pour l'envoi des photos de la collection de M.René Lemaire.
- M. René Lemaire pour la mise à disposition des photos de sa collection.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Samuel Kittler pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. François Guérin pour l'envoi de la photo du Dorand AR 1 de l'escadrille AR 58.
- M. Xavier Hessel pour la photo de la tombe de Raoul Chesneau.
- Mme Mireille Rameil pour l'envoi des archives de Marcel Bapt, son père.
- M. Pierre Antoine Errard pour l'envoi de la fiche matricule du Cne Paul Perdreau.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos du fanion du Slt François Dordilly.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos du fanion de l'EDCA 1/36 "Berry".
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Alain Nicotera pour l'envoi des photos de la tombe du Col Louis Castex.
- M. Georges Rolland pour l'envoi des brevets du Cne François Dordilly.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Françoise Huneau pour la mise à disposition des archives d'Eugène Fouque, son grand-père.
- M. Hubert Richier pour l'envoi des photos transmises par Mme Françoise Huneau.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi du dossier militaire du Ltt Henri Prat.
- M. Daniel Petrilli pour l'envoi des archives de Charles Plat, son grand-père.
- M. Jacques Marquis pour l'envoi de la photo de la tombe de Robert Solto, son oncle.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos des funérailles de l'équipage Semelin / Gallon.
- M. Pierre-Yves Lebouc pour l'envoi des photos prises par Henri Lebouc, son grand-père.
- M. Pierre Gruet pour l'envoi des photos du carré militaire du cimetière communal de Delle.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Frédéric Donnesse pour l'envoi de la photo du Cne Arthur Noë.
- M. Christian Rebière pour l'envoi de la photo d'Eugène Rebière, son grand-oncle.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.

Bibliographie :

- Le fond "Valois" de l'annexe BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 57 - Victoires Escadrille 59 pas de fiche > 1918

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