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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier insigne collectif de l'escadrille 59 était un carré blanc dressé sur un de ses sommets et posé sur un disque rouge - Dessin Albin Denis.

Découpe d'un entoilage d'un avion de la SAL 59 - Cette pièce était en vente dans une boutique spécialisée de la région parisienne, il y a quelques années - Si l'acquéreur de cette pièce lit ces lignes, qu'il prenne contact avec l'auteur du site - Photo Guilhem Touratier que je remercie pour son aide.

Second insigne collectif de l'escadrille SAL 59 adopté à la mi-1918 - Dessin Albin Denis.

Symbolique

Le premier insigne collectif consistait en un carré blanc présenté sur un angle et peint sur un cercle rouge. Après le passage sur Salmson 2A2, à la mi-1918, l'unité a adopté un bourdon noir, en vol, de trois quarts arrière posé sur un cercle vert.

Historique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 59

Insigne en argent découpé et ciselé de l'escadrille SAL 59 - Insigne de 1918-1919 - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 59

La date du rattachement de la 17ème escadrille de l'armée Haller, héritière des traditions de l'escadrille SAL 59, à l'armée polonaise reste à préciser.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Pas de décoration pour cette escadrille.

 

Citations

Pas de citation collective pour cette escadrille.

 

 

 

Les hommes

Liste à venir

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Adj André Louis Emmanuel Duchaussoy - Né le 31 août 1881 à Troyes (Aube) - Fils adoptif de Léon Duchaussoy - Domicilié 1, rue petite Grosley à Troyes (10) - Classe 1899 (car engagé - Classe 1901 si service militaire) - Recrutement de Troyes sous le n° matricule 648 - Engagé pour 4 ans au 5ème régiment de Hussards, à compter du 4 août 1900 - Nommé Brigadier, le 6 mai 1901 - Nommé Brigadier fourrier, le 29 août 1901 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 7 novembre 1901 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er juillet 1902 - Passé dans la réserve, le 4 août 1904 - Profession avant guerre Industriel - Marié et domicilié 3, rue de Paris à Troyes (10) - Mobilisé au 20ème escadron de train des équipages, le 8 août 1914 - Affecté au 2ème bataillon du 168ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 934 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 12 mai 1915 - RGA (réserve générale de l'aviation du Bourget) du 17 mai au 21 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 21 au 31 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 59 du 1er août 1915 au 1er novembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 27 décembre 1915 - Détaché à la 154ème division du 25 au 27 janvier 1916 - Détaché au RGA (réserve générale de l'aviation du Bourget) du 6 au 21 février 1916 - Une citation à l'ordre de la division, le 18 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 juin 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée,  le 12 mai 1916 - Médaille militaire, le 17 octobre 1916 - Une citation à l'ordre de la division, le 7 août 1917 - Décoré de la valeur militaire italienne - GDE du 1er novembre 1917 au 22 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 22 janvier au 21 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 20 décembre 1917 - Blessé à la fesse droite par éclat de bombe lors du bombardement aérien du terrain du Plessis-Belleville, le 4 juin 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 13 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien du 13 juin au 12 juillet 1918 - Disparu en mission au cours d'une patrouille à l'Ouest de Noyon, le 21 août 1918 -  Blessé superficiellement au front par éclat d'obus, le 21 août 1918 - Probablement avion endommagé en combat aérien et pilote légèrement blessé - Posé en zone occupée par les Allemands et fait prisonnier - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 mars 1919 - Démobilisé, le 16 avril 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 29 juillet 1920 - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 30 août 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 21 août 1924 - Affecté au Magasin général d'aviation n° 1, le 26 septembre 1929 - Nommé capitaine de réserve, le 25 juin 1933 - Affecté à la 11ème compagnie de l'Air (annexe de Romilly), le 28 juillet 1936 -     Officier de la Légion d'Honneur, le 6 août 1939 - Cette décoration a été remise par le Colonel René Fonck à Paris, le 17 mars 1942 - Totalise à cette époque 420 heures de vol - Rayé des cadres (retraite), le 29 octobre 1939 - Domicilié "La Marsa" à Bazouges-sur-Loir (Sarthe).

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 27 décembre 1918 : "Excellent pilote ayant près de 100 heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées sous une canonnade violente. le 9 septembre 1915, rentrant de reconnaissance à la tombée de la nuit, s'est offert spontanément pour exécuter une croisière sur une partie du front où devait se déclencher une attaque ennemie. A parfaitement rempli sa mission et a effectué en pleine nuit son atterrissage que l'obscurité et la nature accidentée du terrain rendaient des plus périlleux."

* Citation à l'ordre de la division en date du 18 mars 1916 : "Pilote du plus grand dévouement, a rendu d'importants services à la division en exécutant des reconnaissances et réglages de tir dans des conditions atmosphériques très difficiles et sous un tir violent des batteries spéciales ennemies. le 24 janvier, au cours d'une reconnaissance photographique encadré de très près par l'artillerie ennemie, a continué sa mission jusqu'au moment où son appareil atteint de 37 éclats d'obus et reconnu ultérieurement hors d'usage, ne lui permettait plus de tenir l'air."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Louis Emmanuel Duchaussoy du train des équipages militaires, pilote de l'escadrille MF 59 en date du 12 mai 1916 :
"Au cours d'une reconnaissance, attaquée par trois avions allemands, n'en ont pas moins rempli leur mission jusqu'au bout, prenant les photographies qui leur avaient été demandées, obligeant deux d'entre eux à fuir précipitamment et luttant contre le troisième jusqu'au moment où l'observateur était blessé à la main, la mitrailleuse mise complétement hors d'usage par les projectiles ennemis et l'avion criblé de balles."


* Citation à l'ordre de la division, en date du 7 août 1917 : "Pilote hors de pair, adroit, énergique, a fait constamment preuve des plus belles qualités de courage et sang-froid. depuis plus de deux ans qu'il appartient à l'escadrille, le 15 et 16 février 1917, a effectué de nuit le bombardement d'un terrain d'aviation ennemi, malgré de grandes difficultés matérielles et a mitraillé au retour à faible altitude des cantonnements ennemis. le 14 mai 1917, attaqué par surprise au cours d'un réglage long et difficile, par deux avions de chasse ennemis, s'est défendu vaillamment par des évolutions habiles, est revenu avec un avion tellement endommagé par les balles qu'il s'est effondré à l'atterrissage."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 13 juin 1918 : "Officier d'élite, ayant donné dans l'aviation de corps d'armée de magnifiques preuves de courage. A contribué récemment dans un patrouille à la destruction d'un Drachen (5 citations) - Médaillé militaire pour faits de guerre."

Ltt Clément Mitre Plane - Né le 26 novembre 1892 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) - Fils de Joseph Alphonse Philippe Plane (maire du village d'Oraison) et de Anne Honorine Augusta Roux - Domiciliés à Oraison - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Digne (Alpes-de-Haute-Provence) sous le matricule n° 788 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 61ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1911 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1912 - Nommé Sergent fourrier, le 1er octobre 1913 - Rengagé pour 6 mois, à compter du 29 avril 1914 - Affecté au 261ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 8 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 8 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 8 janvier au 10 juin 1916 - Observateur de l'escadrille F 14 du 10 juin au 28 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 juillet 1916 - Détaché à l'école de pilotage militaire de Chartres, à compter du 28 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4713 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du XXX au 23 mars 1917 - Pilote de l'escadrille R 213 du 23 mars au 4 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 59 du 4 octobre 1917 au 30 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 octobre 1917 - Détaché au GDE du 22 janvier au 1er février 1918 - Pilote de l'escadrille AR 32 du 8 au 17 février 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Letord, le 17 février 1918 - Il faisait équipage avec le Slt René Garrier, observateur et le MdL René Mail, mitrailleur qui ont également été tués - Leur avion a été atteint en plein fouet par un obus et s'est écrasé en prenant feu à son arrivée au sol dans les environs de Vaux-les-Palameix (Meuse) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 9 mars 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 261ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 février 1920 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 44 - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille R 213 - CCC de l'escadrillr AR 59 - CCC de l'escadrille AR 32 - Fiche Matricule du département des Alpes de Haute-Provence - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 15 août 2018.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment, en date du 8 août 1915 : "A maintenu ses hommes sur la ligne de feu avec la plus grande énergie malgré un violent bombardement durant les journées des 1er, 2, 3 juillet."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Plane au 261ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille 213 (ALGP), en date du 10 septembre 1917 : "Excellent pilote, actif et courageux. Compte de nombreuses heures de vol dans les lignes. Le 21 août, attaqué par cinq avions ennemis, a réussi à abattre un de ses adversaires. Une fois cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Plane pilote à l'escadrille F 59, en date du 29 octobre 1917 : "Excellent pilote, adroit, zélé et courageux. passé depuis plusieurs mois sur avion triplace, a livré de nombreux combats. Le 16 octobre 1917, au cours d'une mission photographique, a été contusionné par un éclat d'obus, a livré successivement plusieurs combats contre des avions ennemis et a abattu l'un d'eux (2ème avion)."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Clément Mitre Plane au 261ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille AR 32, en date du 9 mars 1918 : "Pilote merveilleux de courage, d'habileté et de sang-froid. S'est distingué maintes fois en accomplissant des reconnaissances difficiles et périlleuses, notamment pendant les attaques de l'Aisne (octobre 1917). Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 261ème régiment d'infanterie, à titre porthume, du Ltt Clément Mitre Plane, détaché à l'escadrille AR 32, en date du 5 février 1920 : "Pilote merveilleux de courage, d'habileté et de sang-froid. S'est distingué maintes fois en accomplissant des reconnaissances difficiles et périlleuses, notamment pendant les attaques de l'Aisne (octobre 1917). Le 17 février 1918, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission dans les lignes ennemies. A été cité."

 

Photo du Slt Olivier Vachée

Slt Olivier Paul-Emile Vachée - Né le 20 juin 1897 à Paris 7ème (75) - Fils de Jean-Baptiste Modeste Eugène Vachée (capitaine d'artillerie breveté) et de Marie Elisabeth Elvina Bernard - Domiciliés au 40, avenue Duquesne à Paris 7ème (75) en 1897 et rue de l'Observatoire à Bourges (Cher) en 1917 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 1942 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 26ème régiment de Dragons caserné à Dijon (Côte-d'Or), le 22 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 24 août 1914 - Nommé Brigadier, le 17 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 novembre 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour la formation théorique, le 15 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour suivre sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 4424 obtenu sur avion Maurice Farman MF 11 à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote du GDE du 1er octobre au 4 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 59 du 4 décembre 1916 au 2 juin 1917 - En subsistance à l'escadrille 303 DCA (future escadrille SPAbi 412) du 11 février au 20 avril 1917 - Pilote de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 2 juin 1917 au 15 juillet 1918 - Citation n° 290 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 19 avril 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs du lieu dit la ferme de Jonchery, au Sud de Jonchery-sur-Suippe (Marne), le 15 juillet 1918 - Il faisait équipage avec l'Asp Marnier (obs) qui a également perdu la vie - Leur Salmson 2A2 a été abattu en flammes - Ils ont été inhumés par les Allemands dans le cimetière de Coupéville (Marne) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 26ème régiment de Dragons, à titre posthume, en date du 14 septembre 1922 - Son corps a été repris par la famille pour être inhumé dans le caveau de famille dans le vieux cimetière de Cérilly (Allier) - Sources : Acte n° 768 du registre des naissances de la mairie du 7ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Cher - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 59 - MpF - Bailey/Cony - Site Internet du CICR - JORF - Dernière mise à jour : 14 avril 2021.

* Citation n° 290 à l'ordre du 6ème corps d'armée du MdL Olivier Paul-Emile Vachée, pilote à l'escadrille AR 14, en date du 16 octobre 1917 : "Pilote hors ligne par son habileté, son mépris du danger et sa conception du devoir. S'est distingué au cours de nombreuses reconnaissances photographiques qu'il a accomplies avec succès malgré l'attaque des avions de chasse et le feu de l'artillerie anti-aérienne."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 26ème régiment de Dragons, à titre posthume, du Slt Olivier Paul Emile Vachée, pilote à l'escadrille SAL 14, en date du 14 septembre 1922 : "Officier d'une haute valeur morale, donnant à tous l'exemple de la plus grande bravoure. Excellent pilote, s'est distingué dans toutes les missions qui lui ont été confiées. Le 15 juillet 1918, a trouvé une mort glorieuse en survolant les lignes ennemies à basse altitude. A été cité."

Les hommes

Cne Paul Frère, commandant l'escadrille MF 59, pendant les obséques du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, commandant du détachement N 73 dans le cimetière de Corcieux, le 7 mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Cne Paul Joseph Frère - Né le 16 mars 1879 à Perpignan - Fils de Charles Frère et de Françoise Berge - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr à compter du 26 octobre 1900 - Nommé Sous-Lieutenant, le 1er octobre 1902 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1904 - 160ème régiment d'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote militaire n° 467 obtenu le 2 juin 1914 - Pilote de l'escadrille MF 20 du XX juin au 1er septembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 1er mars 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 29 mai 1915 - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Pilote et commandant de l'escadrille MF 59 / F 59 / AR 59 / SAL 59 du 28 juillet 1915 au 12 mars 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 mai 1915 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er octobre 1917 - Escadre 11 - Commandant de l'aéronautique du 32ème corps d'armée jusqu'au 11 octobre 1918 - Commandant du 3ème groupe du 36ème régiment d'aviation à Constantine - Nommé Chef du bataillon - Commandant du Magasin Général d'aviation n° 3 - Officier de la Légion d'Honneur, le 8 juillet 1928 - Décédé, le 27 février 1952.

Cne Paul Frère, commandant de l'escadrille MF 59, sur le terrain de Corcieux pendant l'été 1916 - Cet officier a commandé cette unité pendant une très longue période comprise entre le 28 juillet 1915 et le 12 mars 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille SAL 59 en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Soulas transmise par Patrick Soulas, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Pilote de l'escadrille SAL 59 photographié par le Soldat André Flament, mécanicien de cette unité, sur le terrain de Varsovie, le 9 août 1919 - La SAL 59 a d'abord été détachée sur le terrain de Mokotow (Pologne), à partir de mai 1919 avant de devenir la 17ème escadrille de l'armée Haller du 1er janvier au 1er août 1920 - Le 1er août 1920, elle devient, par cession de ses aéronefs, le 17ème escadron de reconnaissance de l'armée polonaise - Photo André Flament transmise par Paul Hartland, que je remercie pour son aide.

Slt Félix Pierre Prat - Né le 15 novembre 1897 à Lyon (69) - Fils de Joseph Claude Prat et de Rose Thérèse Bouchayer - Entré en service actif au 107ème régiment d'artillerie, le 22 avril 1915 - Stage d'observateur à l'école de Fontainebleau jusqu'au 3 novembre 1915 - Service aéronautique de la 7ème armée à partir du 13 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 59 du 15 décembre 1915 au 20 juillet 1917 - Nommé sous-lieutenant, le 1er août 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Au cours d'une reconnaissance, attaqués par trois avions allemands, n'en ont pas moins rempli leur mission jusqu'au bout, prenant les photographies qui leur avaient été demandées, obligeant deux d'entre eux à fuir précipitamment, et luttant contre le troisième jusqu'au moment où l'observateur était blessé à la main, la mitrailleuse mise complétement hors d'usage par les projectiles ennemis et l'avion criblé de balles."

Ltt Louis Chabbert - Observateur de l'escadrille MF 59 du 1er août au 31 octobre 1915 - Dirigé sur la Compagnie des Forges d'Alais par ordre du GQG n° 15954 du 28 octobre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'une habilité et d'une audace hors de pair; exécuté depuis huit mois des reconnaissances très apprèciées. A rendu à l'artillerie de sa division des services exceptionnels tant par la quantité d'objectifs qu'il a pu découvrir dans un terrain très difficile que par ses réglages sur des batteries ennemies particulièrement dangereuses."

 

Photo du Cne Henri Canton

Cne Marie Henri Canton - Né le 30 juillet 1893 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils de Marie Alfred Canton (militaire) et de Jeanne Marie Zéhè Bresson-Savarin - Domiciliés Château du Moulin Neuf à Maringues (Puy-de-Dôme) - Classe 1913 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 768 - Engagé volontaire pour 5 ans au titre du 3ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 23 avril 1912 - Nommé Brigadier, le 19 octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 22 mars 1913 - Nommé Maréchal de Logis fourrier, le 1er février 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 29 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Citation n° 93 à l'ordre de la 49ème brigade, en date du 25 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 19 du 9 avril 1917 au 25 février 1918 - Stage sur Dorand AR 1 du 21 au 24 juillet 1917 - Stage à Sommesous du 15 au 25 février 1918 - Citation n° 404 à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 59 du 12 mars 1918 au 26 janvier 1919 - Mission à la RGA du Bourget-Dugny pour entrainement du 13 avril 1918 - Rentre de la RGA d'Etampes, le 3 mai 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 2 septembre 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 32 du 26 janvier 1919 au 1er janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 février 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 21 août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 22 février 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 12 juin 1930 - Affecté au cabinet militaire du Ministère de l'Air, le 8 août 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1930 - Affecté à l'inspection du matériel d'aéronautique et des installations, détaché au Ministère de l'Air, le 27 décembre 1930 - Affecté à l'état-major du général inspecteur des forces aériennes, le 24 février 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 décembre 1932 - Affecté à l'inspection de l'aviation de défense métropolitaine et des écoles, le 13 octobre 1934 - Affecté à l'état-major du 2ème corps d'armée, le 15 octobre 1936 - Affecté à la 4ème escadre aérienne, le 27 avril 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1936 - Affecté à l'état-major de la 23ème brigade aérienne, le 3 décembre 1938 - Nommé Colonel, le 15 juin 1939 - Affecté à l'état-major du groupe de chasse n° 23, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 122 - Affecté au bataillon de l'air 117 et affecté à l'état-major, le 13 avril 1940 - Promu Général de Brigade aérienne - Affecté à la défense aérienne à Vichy (Allier) - Nommé Directeur de la 2ème région aérienne à Toulouse, le 28 mai 1943 - Domicilié à Estival (Corrèze) de 1945 à 1946 - Domicilié au 20, rue de l'Océan à Bierritz (Pyrénées-Atlantiques), à partir de 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1960 - Décédé, le 11 mars 1966 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille F 19 - CCC de l'escadrille SAL 59 - CCC de l'escadrille SAL 32 - Fiche matricule du département du Puy-de-Dôme - JORF - Dernière mise à jour : 23 mai 2017.

* Croix de Guerre et citation n° 93 à l'ordre de la 49ème brigade, en date du 25 octobre 1916 : "Jeune officier de cavalerie, très allant, a apporté toute son ardeur et son intelligence dans l'accomplissement des missions de reconnaissance et de combat qui lui ont été confiées pendant les opérations de la 49ème brigade en octobre 1916."

* Citation n° 404 à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1918 : "Donne aux pilotes de l'escadrille le plus bel exemple de devoir et de mépris du danger. Exécutant toutes les missions qui lui sont confiées avec une victuosité et une audace remarquable ramenant presque chaque fois son appareil criblé de balles ou d'éclats d'obus. le 30 octobre 1917 et le 5 décembre 1917, a exécuté à basse altitude, après de durs combats, des missions photographiques bien au delà de la zone limitée, rapportant des renseignements d'une importance exceptionnelle."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de Bataillon Marie Henri Canton, de l'inspection de l'aviation de chasse, en date du 15 décembre 1932 : "20 ans de services, 5 campagnes, une citation, 10 années de bonifications pour services aériens. Chevalier du 12 février 1919."

 

Les avions

Terrain de Corcieux (88) à l'arrivée d'Amigues, le 2 mai 1916 - De gauche à droite, les hangars de l'escadrille N 73, puis ceux des escadrilles MF 14 et MF 59 - Les peintres sont en train de rendre les hangars moins visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre vue du terrain de Corcieux, dans les Vosges - Cette photo est la suite de la précédente - A l'extrême gauche, presque hors champ, le hangar de l'escadrille N 73 et droit devant nous les hangars des escadrilles MF 14 et MF 59 - On aperçoit la silhouette de quatre MF 11 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Armement des projectiles qui vont être chargés à bord de ce MF 11 de l'escadrille MF 59 sur le terrain de Corcieux en mai 1916 - Chaque obus ou bombe est inactif tant que l'on a pas monté à l'ogive une fusée d'armement - C'est elle qui permettra au projectile d'exploser à l'impact - A cette époque, les munitions larguées étaient armées lors du largage avec la traction d'un fil d'armement - Une fois, ce fil tiré, on ne pouvait plus remettre le projectile en position de sécurité, il devait être largué - Remarquez que cette opération délicate est coordonnée par un sergent artificier (armurier) - Il aurait quand même été préférable de faire cette opération le projectile au sol car si l'opérateur lachait l'obus ou la bombe, tout pouvait exploser. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé dans plusieurs unités (MF 25 et escadrille de Venise) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Mitrailleuse Hotchkiss armée par le poste de l'observateur de ce MF 11 à moteur 80 HP de l'escadrille MF 59 sur le terrain de Corcieux en mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Vue rapprochée du Farman F 43 de l'équipage composé par le MdL Charles Cancalon (pilote F 59) et Ltt Basile Vernillat (obs de la C 61), après son atterrissage sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Remarquez le rail de tourelle de la mitrailleuse Lewis - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Charles Cancalon (pilote), blessé par balle en mission, a posé sans dommage son Farman F 43 sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Son pied droit, touché par une balle, vient d'être pansé directement au pied de l'avion - Juste à côté, le Ltt Basile Vernillat (obs), plus gravement touché au bras gauche, est également soigné - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Ltt Basile Vernillat, observateur de la C 61, qui a été plus gravement touché que son camarade pilote, vient d'être pansé au bras gauche - Juste après, les deux aviateurs seront évacués vers l'hôpital de Bessoncourt - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le départ de l'équipage Cancalon / Vernillat pour l'hôpital de Bessoncourt - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Charles Cancalon sur son lit à l'hôpital de Bessoncourt, le 28 août 1916 - Il a été blessé d'une balle au pied droit, par le tir d'un Fokker, lors d'une mission de reconnaissance, le 26 août 1916 - Il reçoit la visite de l'Adj René David, pilote de l'escadrille N 49 stationnée à Fontaine - Dans la même chambre se trouvait le Sgt Marcel Delaruelle, pilote de l'escadrille N 49, grièvement blessé d'une balle au ventre, le 4 mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les avions

Une rareté - Une mitrailleuse Chauchat adaptée à l'aéronautique - Doté d'un chargeur minuscule, d'un fonctionnement insatisfaisant, cette arme ne fera pas de vieux os dans les escadrilles du Front - C'est d'ailleurs, pour l'instant, le second exemple que je connais - L'autre était montée sur un Nieuport 11 convoyé depuis la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 à la fin janvier 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les quatres types de projectiles largués par les MF 11 de l'escadrille MF 59 - Photo datée de mai 1916 - Il s'agit en grande partie d'obus d'artillerie dotés d'un empennage - Le second à partir de la droite est un obus pré-fragmenté qui en explosant délivrera des milliers d'éclats - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Hangars de l'escadrille MF 59 sur le terrain de Corcieux (88) en août 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Farman F 43 de l'équipage composé par le MdL Charles Cancalon (pilote) et Ltt Basile Vernillat (obs C 61), après son atterrissage sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - En mission de reconnaissance photo, cet avion a été mitraillé par un Fokker - Les deux membres d'équipage ont été blessés : le pilote d'une balle au pied droit et l'observateur d'une balle au bras gauche - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo du Farman F 43 n° 2019 de l'escadrille F 59 sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Cet avion était affecté au MdL Charles Cancalon qui pose à ses commandes - Ce pilote sera blessé par balle au pied droit lors d'une mission de reconnaissance photo, le 23 août 1916 - Son biplan a été mitraillé par un Fokker - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Détail de la photo du Farman F 43 n° 2019 de l'escadrille F 59 sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Remarquez l'appareil photo de 1,20 m de focale réservé aux photos de détail et la mitrailleuse Lewis quipé d'un rail de tir tout azimut - Le militaire en poste avant est vraisemblement le mécanicien de Cancalon - La mitrailleuse, pour cette photo posée, ne possède pas son chargeur circulaire à 47 cartouches - Une manière d'éviter les accidents - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Charles Cancalon pose aux commandes le F 43 n° 2019 de l'escadrille F 59 sur le terrain de Corcieux, en août 1916 - Remarquez l'appareil photo de 1,20 m de focale fixé dans le nez - Ce type d'appareil à grand encombrement, était réservé aux photos de détails d'un dispositif, d'un emplacement d'artillerie - Observez également la tourelle de la mitrailleuse Lewis qui permet un tir tous azimut - L'homme, présent dans le poste avant, semble être son mécanicien - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le président du conseil Georges Clémenceau en visite aux escadrilles SAL 32 et 59 en 1918 - Derrière lui, de profil, le général Duval, chef de l’aviation auprès du GQG - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Visite du président du conseil Georges Clémenceau aux escadrilles SAL 32 et SAL 59 en 1918 - De dos, le général Duval, chef de l’aviation auprès du GQG - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Les avions

 

 

Je cherche des photos des avions
de cette escadrille. Qui peut m'aider ?


Les avions

Breguet XIV A2 de l'escadrille BR 59 portant les couleurs nationales franco-polonaises sur le terrain de Krakow, en août 1919 - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo verticale de la gare de Hajduki (Silésie - Pologne), le 20 août 1919 - Escadrille BR 59 de l'armée Haller - Focale de prise de vue F 26 (0,26 m) - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo verticale du terrain d'aviation de Gliwice (Silésie - Pologne), le 20 août 1919 - Escadrille BR 59 de l'armée Haller - Focale de prise de vue F 26 (0,26 m) - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

 

Les terrains

Vue aérienne verticale de la ville de Neuf-Brisach prise par un équipage de l'escadrille N 49 en mai 1917 - Ce cliché a l'avantage de positionner le terrain d'aviation par rapport à la ville - A comparer avec le cliché à droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Boutemy que je remercie pour son aide.

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Les terrains

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille MF 59 a stationné sur place du 28 juillet 1915 au 11 septembre 1917 et du 27 au 29 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Photo oblique du terrain (ex-allemand) de Neuf-Brisach (68) occupé par l'escadrille SAL 59 du 22 février au XX mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport


Souvenirs en rapport

Caricature réalisée par le Slt René Louis Albert Burin - Né le 25 avril 1896 à Orléans (Loiret ) ou à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Fils d'Ernest Justin Burin et de Marie Augustine Jaudron - Domiciliés au 8, rue Lebon au Près-St-Gervais à Paris et Villa Dupuis, rue Gambetta à Avon (Seine-et-Marne) en 1914 - Classe 1916 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4924 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 32ème régiment d'artillerie de campagne, en date du 25 avril 1914 - Nommé Brigadier, le 13 octbre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 novembre 1915 - Admis aux cours spéciaux d'élèves aspirants de l'artillerie, le 7 février 1916 - Début du stage à l'école militaire de l'artillerie à Fontainebleau, le 21 février 1916 - Nommé Aspirant et affecté au 7ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 septembre 1916 - Formation d'observateur en avion au centre GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre 1916 au 7 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 7 février au 26 avril 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 60 du 26 avril 1917 au 9 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille AR 32 du 9 juillet 1917 au 8 février 1918 - Détaché à Sézanne du 18 octobre au 28 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 59 / SAL 59 du 8 février au 13 août 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 17 janvier 1917 - Tué au cours d'une mission de liaison d'infanterie par un tir d'infanterie, le 13 août 1918 - Le Salmson 2A2, qu'il occupait avec le Sgt Edgar Saglier (pilote), a été abattu pour des tirs venus du sol dans les environs de Avregand (Somme) - Le pilote a également été tué - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 15 août 1918 - Citation n° 138 à l'ordre de la 1ère armée, à titre posthume, en date du 30 septembre 1918 - Grade de Chevalier de Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, en date du 9 janvier 1920 - Dessin collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille SOP 60 - CCC de l'escadrille F 32 / AR 32 - CCC de l'escadrille AR 59 / SAL 59 - MpF - Dernière mise à jour : 23 mars 2022.

* Citation n° 138 à l'ordre de la 1ère armée, à titre posthume, du Slt René Burin du 7ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille SAL 59, en date du 30 septembre 1918 : "Observateur d'une bravoure et d'une conscience au-dessus de tout éloge, exécutant par n'importe quel temps et à faible hauteur des reconnaissances à vue. Est tombé dans les lignes ennemies au cours d'une liaison d'infanterie."

* Grade de Chevalier de Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment d'artillerie de campagne, à titre posthume, du Slt René Louis Burin du 7ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille SAL 59, en date du 9 janvier 1920 : "Observateur d'une bravoure et d'une conscience au-dessus de tout éloge, exécutant par n'importe quel temps et à faible hauteur des reconnaissances à vue. Est tombé dans les lignes ennemies, au cours d'une liaison d'infanterie, le 13 août 1918. A été cité."

 

Remerciements :

- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Jerzy Butkiewicz pour la communication des photos aériennes prises par l'armée Haller.
- M. Patrick Soulas pour la transmission des photos de Marcel Soulas, son grand-père.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Paul Hartland pour l'envoi des photos prises par André Flament, mécanicien de l'escadrille SAL 59.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la caricature du Ltt René Burin.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 58 Escadrille 60

 

 

pas de fiche > 1918

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