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Insignes peints
sur les fuselages

L'insigne de l'escadrille 61 était un renard bleu couché sur un disque blanc - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille C 61 a adopté un renard bleu posé sur un rond blanc. La génèse de cet insigne n'est pas connue. Si un lecteur de cette page peut apporter des informations, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

 

Historique

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 61

Insigne en cuivre découpé, sans attache, destiné a être cousu de l'escadrille SAL 61 - Insigne collection Philippe Bartlett - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 61

Les traditions de l'escadrille SAL 61 n'ont pas été reprises depuis le 9 mars 1919, date de sa dissolution.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Liste des personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Texte de la citation

A venir

 

Citations individuelles

A venir

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

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Personnels navigants de l'escadrille C 61 en septembre 1916 - Le Ltt Richard Rivière, observateur de l'escadrille C 61 du 15 février au 30 septembre 1916, est assis au premier rang, à gauche - Assis au centre, le Cne Max Munch, commandant de l'escadrille C 61 du 13 septembre au 8 octobre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Richard Rivière, transmise par Christophe Salze, que je remercie pour son aide.

Sgt Gustave Gilbert Pierre Lagrange - Né le 1er juin 1896 au 11, cours du 30 juillet à Bordeaux 3ème section (Gironde) - Fils de Pierre Félix Lagrange (docteur en médecine) et de Marie Amélie Widemann - Domiciliés au 1, rue d'Enghien à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 3002 - Mobilisé au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 9 avril 1916 - Envoyé en école de pilotage comme élève pilote, le 26 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1595 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 18 septembre 1915 - A l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 26 septembre 1915 - Pilote du GDE du 26 septembre au 24 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1915 - Fracture du radius gauche au cours d'un accident d'avion, le 21 octobre 1915 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 9 novembre 1915 - Pilote du GDE du 9 novembre au 11 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 34 du 11 au 27 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 27 décembre 1915 au 1er janvier 1917 - En déplacement du 15 au 24 janvier 1916 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 3 avril 1916 - Nommé Sergent, le 11 avril 1916 - En déplacement du 17 au 21 septembre 1916 - En déplacement du 10 au 11 octobre 1916 - En déplacement du 30 octobre au 3 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 1er janvier du 12 avril 1917 - Pilote de l'aéronautique du CRP du 12 au 14 avril 1917 - Pilote convoyeur auxiliaire de la RGAé du 14 avril au 20 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital de la Pitié à Paris, le 20 mai 1917 - Démobilisé, le 12 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de Chasse de Strasbourg-Neuhof - A effectué une période de réserve volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse du 16 au 23 octobre 1920 - Eleve de l'école des hautes études commerciales en 1921 - Profession après guerre Editeur - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 22 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 9 mai 1927 - Décédé à Bordeaux (Gironde), le 19 août 1930 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 802) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille C 34 - CCC de l'escadrille N 49 - JORF - Dernière mise à jour : 16 octobre 2021.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de la 7ème armée du Cal Pierre Lagrange, pilote à l'escadrille C 61, en date du 3 avril 1916 : "Pilote d'un avion avec l'aide de l'observateur a, au cours d'une reconnaissance, engagé la lutte contre deux Fokker à la fois; après un cours combat s'est débarrassé de l'un d'eux qui, atteint gravement, est tombé à proximité des lignes, puis se retournant contre l'autre, le mit en fuite par son attitude résolue."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Lagrage, pilote à l'escadrille C 61, en date du 3 novembre 1916 : "Pilote intrépide et d'une rare habileté. Depuis plus de dix mois, a rempli avec un grand dévouement des missions de protection sur un front où l'aviation ennemie est particulièrement active. Le 12 mars 1916, a abattu un Fokker. Le 28 avril, a forcé un appareil à atterrir dans ses lignes. Le 17 octobre, chargé de la protection d'un avion de réglage, a combattu avec opiniâtreté un Fokker jusqu'à ce que son appareil et ses mitrailleuses eussent été mis hors de service par 43 projectiles. Déjà cité à l'ordre de l'armée."

Adj Gérard Guérin - Né le 16 décembre 1883 à Antignac (16) - Fils de Charles Guérin et d'Emma Frolire - Profession avant guerre professeur au collège - Entré en service actif au 51ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation, le 17 septembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille C 61 du 18 septembre 1915 au 17 avril 1917- Stage GDE du 26 octobre 1916 au 15 janvier 1917 - Nommé instructeur à l'école du tir aérien de Cazaux à partir du 17 avril 1917 - Croix de Guerre - Médaille Militaire, le 2 novembre 1915 - 1 citation à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre du groupe.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Energique, audacieux, excellent tireur, a rendu les plus grands services au cours des opérations en contribuant à assurer la protection du front. S'est proposé pour aller accomplir une mission dangereuse bien que les précautions prises par l'ennemi rendent la mission chaque jour plus périlleuse, l'a réussie le 14 octobre 1915."

Cne Louis Marie Joseph de Durand de Prémorel - Né le 3 mars 1882 à Arbois (Jura) - Fils de Raoul de Durand de Prémorel et de Donatie de Villeneuve - Engagé au 2ème régiment d'artillerie coloniale, le 9 octobre 1900 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 371 en date du 15 septembre 1913 - Pilote de l'aviation du Maroc Occidental - Pilote de l'escadrille BL 10 d'août au 25 octobre 1914 - Pilote escadrille BL 30 du 25 octobre 1914 au 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 44 du 1er avril 1915 au 10 août 1915 - RGA pour stage Caudron G 4 et formation commandant d'escadrille du 10 au 28 août 1915 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 août 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille C 61 du 28 août 1915 au 11 septembre 1916 - Nommé capitaine à titre définitf, le 25 décembre 1915 - Cdt du secteur aéronautique du 37ème CA / 6ème armée - Pilote et Commandant de l'escadrille C 220 / BR 220 du 19 août au 6 novembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 11 mai 1915 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 mai 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Rentrant de l'escadrille du Maroc Occidental, a effectué depuis le début de septembre de très nombreuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi et s'est fait remarquer par son endurance et son entrain. A au plus haut degré le sentiment du devoir et n'hésite pas à survoler les lignes à faible altitude pour accomplir les missions dont il est chargé. A eu son appareil criblé de projectiles et gradement endommagé dans une reconnaissance effectuée, le 13 mai 1915."

Sol Eugène Franquebalme (pilote à l'arrière) et Maestrati (passager à l'avant) à bord d'un Caudron G 3 de l'école d'aviation militaire de Buc, en septembre 1915 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Eugène Marie Franquebalme - Né le 14 juillet 1887 à Avignon (Vaucluse) - Fils d'Adrien Franquebalme et de Madeleine Bouis - Service militaire au 10ème régiment d'artillerie de forteresse stationné à Toulon - Profession avant guerre Coureur motocycliste - Brevet de pilote militaire n° 2098 obtenu à Buc, le 15 décembre 1915 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 4 février 1916 - GDE du 25 février au 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 61 du 12 avril au 2 mai 1916 - RGA comme pilote convoyeur du 3 mai au 26 mai 1916 - Evacué sur Hôpital n° 37 du 26 au 30 mai 1916 - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Pilote d'essai de la société SFA à Chartres.

Slt Jean Louis Lasnier - Né le 24 août 1894 à Arnouville-les-Gonesse - Fils de Jules Lasnier et de Florence Parrot - Domiciliés 2, rue Félix Bourguelet à Provins - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 1672 - Service militaire au 2ème groupe d’aviation de St-Cyr, le 23 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 406 obtenu à St-Cyr, le 8 décembre 1913 - Pilote de l’escadrille BL 18 (avant guerre --> je n’ai pas trouvé les dates) - Nommé caporal, en juin 1914 - Nommé Sergent en décembre 1914 - Pilote de l’escadrille C 18 du 19 février au 29 juillet 1915 - Une citation à l’ordre du corps d’armée, le 1er mai 1915 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 22 juin 1915 - Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme, le 22 juin 1915 - Pilote du RGA du 29 juillet au 21 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 64 du 21 septembre 1915 au 13 février 1916 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915 - Pilote du RGA du 23 janvier au 6 février 1916 - Evacué sur l’hôpital de Châlons, le 13 février 1916 au 19 mars 1916 - Détaché au GDE du Plessis-Belleville pour assurer des convoyages d’avions au du 19 mars du 7 avril 1916 - Pilote de l’escadrille C 61 du 12 avril  au 7 mai 1916 - Entraînement sur  Caudron R 4 au GDE du Plessis-Belleville à partir du 7 mai 1916 - Pilote de l’escadrille F 33 du 12 juin au 12 août 1916 - Hospitalisé à l’hôpital du Mans jusqu’au 10 août 1916 - Pilote de l’escadrille C 56 du 9 septembre au 22 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille R 214 du 22 décembre 1916 au 4 septembre 1917 - Une citation à l’ordre de l’armée en juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 20 juillet 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt André Garret-Flandy (observateur), Sgt Dominique Paolaggi (mitrailleur), qui ont également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16b (sa 7ème victoire) - Photo Jean Lasnier transmise par Claude Levet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Lasnier, pilote de l'escadrille C 18 matricule 1672 : "Jeune pilote, tout à fait remarquable par son endurance, sa hardiesse et son sang-froid.  
A l'escadrille 18 depuis le mois de février, a déjà à son actif plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées dans des conditions extrêmement périlleuses. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par  des éclats d'obus. A montré en particulier un sang-froid remarquable les 15 et 16 juin où son appareil a eu un montant de la queue arraché,  deux cylindres du moteur touchés, et l'hélice brisée par des éclats d'obus."

Sol Jacques Charles François Lasserre - Né le 10 janvier 1894 à Dax (Landes) - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille C 61 du 2 septembre au 11 octobre 1915 - Tué au combat dans les environs de Somme-Py (51), le 11 octobre 1915 - Il faisait équipage avec le Sgt Henri Thamin, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Otto Parschau du KG 1 (sa 1ère victoire).

* Citation à l'ordre de l'armée : "N'ont cessé depuis leur arrivée à l'escadrille de donner le meilleur exemple de courage et d'entrain, contribuant par des croisières quotidiennes et des luttes fréquentes avec des avions ennemis à la protection de nos avions d'artillerie. Tués, le 11 octobre 1915, au cours d'un combat aérien."

Slt André Marois - Observateur de l'escadrille SAL 61 du 13 mars 1918 au 25 février 1919 - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt André Marois - Né le 31 janvier 1896 à Montargis (Loiret) - Classe 1916 - Recrutement de XXX sous le matricule XXX - Mobilisé au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 12 avril 1915 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde, le 16 janvier 1916 - Affecté au 85ème régiment d'artillerie lourde, le 12 mars 1916 - Nommé Brigadier, le 12 mars 1916 - En opérations dans la région de Verdun de juillet à octobre 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 octobre 1916 - En opérations en Champagne d'avril à juillet 1917 - Affecté au 285ème régiment d'artillerie lourde, le 25 octobre 1917 - En opérations en Flandres de juillet à octobre 1917 - Opérations sur la Malmaison d'octobre à novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 février au 10 mars 1918 - A effectué 3h05 de vol pendant ce stage - Observateur de l'escadrille SAL 61 du 13 mars 1918 au 25 février 1919 - A effecté sa première mission de guerre, en compagnie du cal Chenaud, le 24 mars 1918 - Brevet d'observateur en avion n° 1902 obtenu le 16 août 1918 - En opérations dans l'Oise d'avril à septembre 1918 - Citation n° 216 à l'ordre du 34ème corps d'armée, en date du 27 août 1918 - En opérations en Belgique de septembre à octobre 1918 - A la date de son départ de la SAL 61, il compte 118 heures de vol - Affecté à l'escadrille V 293 du 25 février au 16 avril 1919 - A effecté 5h05 de vol dont une heure sur Farman F 50 pendant son service à l'escadrille V 293 - Affecté à l'escadrille BR 228 du 16 avril au 20 septembre 1919 - A effectué 16h10 de vol pednant son service à la BR 228 - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 26 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation de Nancy, le 30 novembre 1020 - Nommé Lieutenant, de réserve, le 3 juillet 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 7 juillet 1923 - Témoignage de satisfaction à l'ordre de la brigade année 1926-1927 - Témoignage de satisfaction à l'ordre de la division, en date du 14 février 1929 - Témoignage de satisfaction à l'ordre de la 5ème région, en date du 1er décembre 1929 - Classé dans la spécialité des observateurs, le 24 octobre 1930 - Témoignage de satisfaction à l'ordre du GIER de Lyon, en date 22 octobre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Toulouse-Francazal, le 1er décembre 1936 - Admis à servir en situation d'activité, à compter du 1er août 1937 - Affecté à la 3ème compagnie du bataillon de l'air n° 204 à Sidi-Admed, le 1er août 1937 - Nommé Capitaine, le 15 mars 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 205 à Bouficha (Tunisie) et prend le commandement de la compagnie de l'air type II 3/205, le 2 septembre 1939 - Prend le commandement de la compagnie air 3/205 au corps expéditionnaire du Moyen-Orient, le 3 mars 1940 - Cesse le commandement de la compagnie type II 3/205 et affecté au centre de regroupement de Rayack (Syrie), à compter du 1er septembre 1940 - Embarqué à Beyrouth (Liban) sur le vapeur "Florida", le 9 septembre 1940 - Débarqué à Tunis, le 16 novembre 1940 - Démobilisé, le 16 décembre 1940 - Admis dans les forces Makhzen de Tunisie en qualité de contrôleur adjoint de 2ème classe, le 10 mai 1941 - Affecté au commandement de pilotage Makhzen air de Djedeida, le 10 mai 1941 - Mis à la disposition du vice-amiral, commandant la Marine en Tunisie comme commandant des forces Makhzen côtières de Tunisie, le 1er juillet 1942 - Médaille coloniale agrafe "Tunisie 42/43" délivrée le 17 mai 1943 - Rappelé à l'activité et maintenu à la disposition de la direction des affaires politiques, le 1er juillet 1943 - Remis à la disposition de l'armée de l'Air et rayé des contrôles des forces Makhzen, le 11 avril 1944 - Affecté au dépôt du personnel n° 201, le 25 avril 1944 - Affecté à l'école féminine de l'air à Tunis, le 7 août 1944 - Nommé adjoint au commandement de la base équipée 312 - Nommé Commandant, le 15 mars 1945 - Démobilisé à El Aouina, le 23 mars 1946 - Médaille commémorative des services militaires volontaires, en date du 8 septembre 1948 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 31 décembre 1948 - A effectué une période volontaire de six jours à la base aérienne d'El Aouina du 28 mars au 3 avril 1949 - A effectué une période volontaire de deux jours à la base aérienne d'El Aouina du 1er au 2 décembre 1949 - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er janvier 1950 - A effectué une période d'instruction de sept jours du 20 au 26 mai 1952 - Croix de 2ème classe des services militaires volontaires, en date du 1er janvier 1954 - Décédé à Tunis (Tunisie), le 31 juillet 1955 - Sources : Dossier militaire transmis par la famille - Dernière mise à jour : 1er avril 2017.

Ltt Richard Emile Stanislas Rivière - Né le 12 avril 1888 à Port Louis (Ile Maurice) - Domiciliés 76, rue du temple à Paris - Fils de Paul Rivière et de Julie Richard - Ingénieur ECP issu de l'école Centrale - Classe 1908 - Recrutement  de la Seine sous le matricule n° XXX - Service militaire au 4ème régiment d'artillerie de campagne de Besançon, à compter du 1er octobre 1909 - Engagé au 4ème régiment d'artillerie de campagne en 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur , le 1er mars 1915 - Observateur de l'escadrille C 34 du 1er mars 1915 au 15 février 1916 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - En mission du 17 au 20 novembre 1915 - En stage du 7 au 14 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 61 du 15 février au 30 septembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la division - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 3 juin 1916 - En mission au camp d'Arches du 26 août au 6 septembre 1916 - Affecté à la RGA du 30 septembre au 8 octobre 1916 - Affecté à la mission Roumanie du 8 octobre 1916 au ??? - Affecté au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Affecté à l'arme de l'aéronautique qui vient d'être créée, le 29 juin 1923 - Auparavant, il était détaché du 4ème régiment d'artillerie de campagne - Sources : Pam - CCC - JO.

Ltt Giro Takeda, pilote japonais de l'escadrille C 61, aux commandes de son Caudron G 4, baptisé 征 qui peut signifier "Conquête" ou "Attaque", entre mars et avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Ltt Giro Takeda - Né le 11 octobre 1891 à Tokyo (Japon) - Fils d'Ushitaro Takeda et de Fusa - Engagé volontaire dans l'armée japonaise en 1911 - Passé dans l'aéronautique militaire japonaise comme pilote en 1914 - Nommé Lieutenant en 1915 - Brevet de pilote militaire n° 5130 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux sur avion Caudron, le 5 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'Istres Miramas - Stage complémentaire à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 17 février 1917 - Affecté au service aéronautique de la 7ème armée à Lure pour une affectation dans une escadrille Caudron, le 5 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 61 du 6 mars 1917 au (après le 18 avril) 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1917 - Sources : Pam - Liste des pilotes militaires - CCC de l'escadrille C 61 - JORF - Dernière mise à jour : 8 avril 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Giro Takeda de l'armée japonaise, pilote à l'escadrille C 61, en date du 5 juin 1917 : "Pilote très habile et très brave, toujours volontaire pour les missions périlleuses. S'est tout particulièrement distingué dans les journées des 16, 17 et 18 avril, exécutant de nombreuses missions à basse altitude au-dessus des lignes ennemies."

Ltt Giro Takeda, pilote japonais de l'escadrille C 61, entre mars et (après) avril 1917 - Photo droits réservés.

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Photo du Cne Jean Mendigal

Cne Jean Achille Henri Mendigal - Né le 15 avril 1890 à Caen (Calvados) - Fils de Léon Mendigal (capitaine au 19ème régiment de chasseurs à cheval) et de Marie Emilie Mathilde Bourgrier - Veuve, sa mère est domiciliée à La Flèche (Sarthe) en 1910 - Elève demi-boursier du Prytanée militaire, à compter du 15 avril 1906 - Reçu au concours de l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 16ème sur 250 au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Affecté au Classe 1910 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 308 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Blida (Algérie) pour effectuer une année de service militaire, à compter du 13 octobre 1910 - En Algérie du 13 octobre 1910 au 6 mai 1911 - Nommé Brigadier, le 9 février 1911 - Participe aux opérations de guerre de Fès et Meknès du 7 mai au 26 août 1911 - En opération en Algérie du 27 août au 27 décembre 1911 - Nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 10ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Médaille des TOE agrafe "Maroc", en date du 27 février 1912 - A l'école d'application de Saumur, le 1er octobre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, sur convenance personnelle du 9 mai au 2 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 17 septembre 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Observateur à l'escadrille V 21 (future escadrille BR 219) - Observateur de l'escadrille N 38 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4551 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 22 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 1er novembre au 26 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 212 du 26 décembre 1916 au 7 mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 du 9 mars 1917 au 1er octobre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 26 avril 1917 - Détaché au secteur du 31ème corps d'armée du 13 au 15 août 1917 - Blessé au combat, le 1er octobre 1917 - Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 61 du 30 décembre 1917 au 22 février 1918 - En stage sur Salmson 2A2 jusqu'au 4 janvier 1918 - En stage au GDE du 4 au 17 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille C 61 du 2 mars au 20 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 30 du (1er trimestre 1918) au 11 septembre 1918 - Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 207 du 13 septembre au 20 octobre 1918 - Envoyé à l'école d'état-major de Melun, le 20 octobre 1918 - Commandant d'un groupe de reconnaissance - Participe aux opérations de la 4ème armée en 1918 - Affecté à l'armée du Rhin - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique, le 23 septembre 1919 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation (commandement de l'aéronautique de l'armée du Rhin) - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation (escadrille de l'armée du Rhin), le 27 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 30 juin 1921 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, en date du 22 janvier 1922 - A obtenu une prolongation d'un mois pour études linguistiques, le 25 août 1924 - Titularisé dans les fonctions d'observateur en avion, le 1er décembre 1924 - Admis à l'école supérieure de guerre, le 26 mars 1925 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, en date du 7 novembre 1925 - Affecté comme stagiaire à l'état-major du 19ème corps d'armée à Alger (Algérie), le 21 septembre 1927 - Marié avec Mlle Marie Claire Peltier à Alger (Algérie), le 23 août 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 mars 1928 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, détaché à la direction générale des forces aériennes, le 21 septembre 1929 - Nommé professeur stagiaire au cours d'aéronautique à l'école supérieure de guerre, le 23 janvier 1930 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1931 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1932 - Nommé Colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 12ème escadre de bombardement de Reims-Courcy du 10 août 1935 au 15 septembre 1936 - Nommé Chef-d'état-major du 1er corps aérien, le 5 mars 1938 - Diplômé du centre des hautes études aériennes, devient le premier sous-chef d'état-major de l'armée de l'Air - Nommé Général de Brigade, le 5 août 1938 - Nommé sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Pendant la campagne de 1939-1940, est nommé général major, général des armées aériennes - Nommé Général de division, le 14 mars 1940 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 24 juin 1940 - Après l'armistice, nommé commandant de la 1ère région aérienne et du secteur de défense aérienne du Sud à Aix-en-Provence - Commandant supérieur de l'Air en Afrique du Nord en août 1941 - Admis dans la 2ème section, date d'expiration du congé définitif du personnel navigant, le 1er avril 1949 - Décédé à la Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 12 septembre 1976 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille C 212 - CCC de l'escadrille SOP 61 - CCC de l'escadrille SAL 30 - CCC de l'escadrille BR 207 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Mendigal, observateur, en date du 23 juin 1915 : "Observateur en avion depuis cinq mois. N'a cessé de donner le plus bel exemple de dévouement, d'entrain et d'allant. A eu plusieurs fois son avion atteint par des projectiles, a plusieurs fois donné la chasse à des avions ennemis et a toujours rapporté de ses nombreuses reconnaissances des renseignements exacts et précis. A pris part à un bombardement le 15 juin 1915."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Achille Henri Mendigal au 7ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille C 11, en date du 26 avril 1917 : "Officier d'élite. Dans l'aviation depuis plus de deux ans, a fait preuve, comme observateur, d'un coup d'œil et d'une sureté d'appréciation remarquables, effectuant de nombreux bombardements et reconnaissances à longue portée. Devenu rapidement un excellent pilote, montre les plus belles qualités d'audace, d'énergie et do sang-froid, Blessé le 22 mars 1917, au cours d'un combat aérien, n'est rentré au terrain d'atterrissage qu'après avoir terminé sa mission. Déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 223 à l'ordre du 2ème corps d'armée, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, a fait preuve de la plus grande tenacité dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées, a eu son avion atteint de plus de 10 balles ou éclats en 10 jours, a livré de nombreux combats, au cours de l'un d'entre eux, soutenu contre 3 avions de chasse ennemis, l'un de ceux-ci s'est brisé sur le sol.é (21 août)

* Lettre de félicitation émise par le général de Sebrigny, commandant le 77ème division d'infanterie, au commandant du 1er corps de cavalerie, en juillet 1918 : "J'ai l'honneur de vous prier de bien transmettre mes félicitations aux escadrilles 63 et 30 qui, sous les ordres du capitaine Mendigal ont par les réglages d'artillerie, vols à faible altitude, attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, largement contribuées au succès des opérations menées par la 77ème division d'infanterie pendant la période du 15 au 20 juillet 1918."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne Jean Achille Henri Mendigal, en date du 24 juin 1940 : "Officier général de la plus haute valeur morale et professionnelle. Dans les fonctions délicates de major général, a donné, pendant toute la durée de la guerre, la preuve de connaissances miitaires et générales aussi sûres qu'étendues. Par son caractère, sa méthode, son dévouement et son labeur infatigable, a été pour le commandant en chef des armées aériennes un collaborateur hors de pair. Officier de la Légion d'honneur de 1931."

 

Photo du Ltt Patrice Remlinger

Ltt Patrice Alexandre Joseph Remlinger - Né le 11 mars 1894 à Paris (75) - Fils de Victor Remlinger et de Marie Péancelle - Domiciliés 9, avenue Carnot à Paris (75) - Classe 1914 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 384 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 32ème régiment de Dragons, le 1er avril 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale, du 2 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4151 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire de Juvisy - Stages de spécialisation aux écoles militaires d'aviation du Crotoy et de Châteauroux jusqu'au 1er septembre 1916 - Pilote au GDE du 1er septembre au 18 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille C 61 / SOP 61 / SAL 61 du 18 octobre 1916 au 27 février 1919 - Le soldat Constant Périnal était son 1er mécanicien - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en décembre 1916 - En mission du 11 au 20 janvier 1917 - En mission du 13 au 20 mai 1917 - En mission du 21 au 24 juin 1917 - Stage au GDE du 5 au 15 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 août 1917 - Stage au GDE du 7 au 17 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 octobre 1917 - Stage au GDE du 5 au 17 janvier 1918 - Stage à la RGA du 7 au 14 février 1918 - Stage à la RGA du 24 au 28 février 1918 - Stage au GDE du 18 au 24 mars 1918 - Nommé Lieutenant, le 24 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 2 à compter du 27 février 1919 - Affecté au 31ème régiment de Dragons, le 12 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 22 juin 1920 - Profession fabricant de miroiterie, dorure et ornementation au 26, rue de Charonne à Paris (75) - La société familiale devient "Remlinger et ses fils", à la date du 30 janvier 1925 - Nommé Capitaine de réserve en 1931 - Affecté, dans la réserve, aux écoles de perfectionnement - La société familiale change de dénomination et devient "Ancienne Maison Remlinger et ses fils; Alexandre et Patrice Remlinger, successeurs", à la date du 30 juillet 1936.
Officier de la Légion d'Honneur, en date du 6 août 1939
- Sources : Pam - CCC 61 - Archives commerciales de France - JORF - Dernière mise à jour : 20 mars 2014.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Patrice Remlinger du 32ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SOP 6, en date du 25 octobre 1917 : "Pilote d'une conscience et d'un dévouement hors ligne, toujours volontaire pour les missions dangereuses. Le 20 août 1917, au cours d'une mission photographique, a été attaqué à l'intérieur des lignes ennemies par deux avions de chasse. Après un violent combat, son avion criblé de balles et les commandes coupées, a néanmoins terminé sa mission. le 30 septembre 1917, protégeant un avion de photographie, a soutenu un violent combat contre trois avions de chasse ennemis, en a abattu un et a mis les deux autres en fuite. Grâce à son sang-froid et à son énergie, est parvenu chaque fois à ramener au terrain son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Patrice Remlinger, du 32ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SAL 61, en date du 31 mars 1918 : "Excellent pilote qui joint à de belles qualités professionnelles une conception élevée du devoir. A fait preuve d'un sang-froid et d'une tenacité remarquables dans toutes les missions qui lui ont été confiées. Violemment pris à partie par l'artillerie ennemie pendant de récentes reconnaissances, a poursuivi sa mission, rapportant des renseignements précieux pour le commandement. Au cours d'une mission photographique, attaqué loin chez l'ennemi par une forte patrouille d'avions ennemis, a soutenu bravement le combat jusqu'à 300 mètres au-dessus de nos lignes, manoeuvrant avec un sang-froid remarquable pour permettre à son observateur de mitrailler ses adversaires. Est rentré au terrain , son appareil criblé de balles et hors de combat."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Patrice Alexandre Joseph Remlinger, du 32ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SAL 61, en date du 25 septembre 1918 : "Officier pilote. A effectué de nombreuses missions et livré de très durs combats. Ramenant très souvent son avion criblé de balles ou d'états d'obus. Montre sans cesse le même entrain pour éxécuter de nouvelles missions."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Patrice Alexandre Joseph Remlinger, en date du 6 août 1939 : "26 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919. A accompli onze périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Ltt Léon Boittiaux

Slt Léon Jules Boittiaux - Né le 2 octobre 1890 à Roubaix (Nord) - Fils d'Emile Boittiaux (appréteur) et de Jeanne Christine Devaere (ménagère) - Parents décédés - Tuteur M. Léon Bétry domicilié rue de la Station à Lourches - Marié avec Suzanne Labitte et domiciliés rue St-Martin à Cires-lès-Mello (Oise) - Profession avant engagement Employé - Classe 1907 (engagement) / 1910 (normale) - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 608 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 9 octobre  1911 - Domicilié au 21 rue St-Georges à Roubaix (Nord), à compter du 11 octobre 1911 - Profession avant guerre Sous-directeur de banque - Domicilié au 83, rue Chanzy à Roubaix (Nord), à compter du 27 juin 1913 -  Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 166ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 4 septembre 1914 - Blessé par balles à la cuisse et à la main à Haumont (Meuse), le 30 août 1914 - Blessé par éclats d'obus à Beaumont, le 15 décembre 1914 - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Affecté à la 31ème section d'aviation du camp d'aviation militaire d'Avord du 3 septembre au 3 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille VB 108 du 13 janvier au 10 avril 1916 - En instance de départ pour la Russie, le 9 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 avril 1916 - Affecté à la RGA du 10 au 20 avril 1916 - Affecté à la mission militaire en Russie du 20 avril 1916 au 26 février 1918 - Affecté à la 10ème division d'aviation russe et à la 21ème escadrille russe - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux  du 26 février au 27 mars 1918 - Stage au centre de formation des observateurs de Sommesous du 27 mars au 22 avril 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 8 avril 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 61 du 23 avril au 18 août 1918 - Affecté à la section de reconnaissance de nuit de la 3ème armée du 18 août 1918 au 23 mars 1919 - Dirigé sur le centre de démobilisation de la 1ère région, le 23 mars 1919 - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Domicilié au 83, rue Chanzy à Roubaix (Nord) - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement (de jour), le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 27 décembre 1923 - A effectué une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 5 au 20 septembre 1927 - A effectué une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 3 au 27 octobre 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1930 - A effectué une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 20 mai au 3 juin 1932 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air n° 112, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 122 à Chartres, le 13 septembre 1939 - Affecté au centre d'instruction de Tours, le 21 octobre 1939 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Décédé à Wasquehal, le 24 mai 1954 - Registre des naissances de la commune de Roubaix - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille SAL 61 - JORF - Le 19 décembre 2019.

* Citation n° 4272 à l'ordre de l'armée du Slt Léon Boittiaux, à la mission militaire française d'aviation en Russie, en date du 17 décembre 1916 : "Observateur de premier ordre, plein d'allant. A réussi de nombreux réglages de tir dans des conditions particulièrement difficiles. A livré plusieurs combats aériens et eut souvent son avion atteint par les projectiles ennemis."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Léon Jules Boittiaux, en date du 2 février 1940 : "31 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. 3 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 27 décembre 1923. Combattant volontaire. A accompli neuf périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Ltt Gustave De Mirandol

Ltt Louis Marie Gustave De Mirandol - Né le 2 février 1884 à Condat-sur-Vézère (Dordogne) - Fils de Georges Louis Camille de Mirandol et d'Anne Marie Françoise de Monteil - Mère domiciliée pendant la guerre au 32, rue des Chalets à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1901 (engagement) / 1904 (normale) - Recrutement de Brive-La-Gaillarde (Corrèze) sous le matricule n° 107 - Engagé au titre du 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le (6 ou 7) juillet 1902 - Médaille coloniale avec agrafe Algérie, Maroc - Affecté au 4ème régiment de Spahis - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le XX mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1200 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 16 juillet 1915 - Présent à l'école de Pau, jusqu'au 21 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 21 au 29 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 18 du 29 juillet 1915 au 17 mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du XX septembre 1915 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 28 octobre 1915 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 17 mars 1916 - Pilote du GDE du 17 mars au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 61 du 28 avril au 19 août 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 2 août 1916 - Evacué sur la maison de repos de Viry-Chatillon, le 19 août 1916 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 28 mai 1917 - Commandant d'une section de formation au pilotage de l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 22 juin 1917 au XXX - Pilote de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) - Affecté à l'école de tir aérien de Cazaux - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 février 1920 - Affecté au centre d'instruction du tir et de bombardements aériens de Cazaux - Stage de franchissement de grade de Lieutenant à Capitaine, d'abord au centre des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (Gironde) du 15 juin au 30 septembre 1922, puis au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 16 novembre 1922 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 juin 1922 - Affecté au 32ème régiment d'aviation - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour mutation au Levant, le 8 janvier 1923 - N'a pas rejoint - Réaffecté au 2ème groupe du 32ème régiment d'aviation, le 9 février 1923 - Affecté au 4ème groupe du 32ème régiment d'aviation à Avord, le 8 mai 1923 - Marié avec Mlle Mari Jeanne Odette de Diesbach de Belleroche à Paris (75), le 25 juillet 1924 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations technique de l'aéronautique militaire, en date du 12 juin 1925 - Affecté, par réorganisation, à l'inspection technique de l'aéronautique militaire, le 2 août 1927 - Admis en situation de disponibilité pour cinq ans, à compter du 10 juin 1928 - Rappelé à titre permanent au service actif et affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er octobre 1932 - Admis en congé du personnel navigant en 1934 - Décédé le 29 novembre 1972 à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 61 - LO non communicable - JORF - site Geneanet - Dernière mise à jour : 18 juin 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Marie Louis de Mirandol détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, en date du 28 février 1920 : "19 ans de services, 12 campagnes."

 

Photo du Sol Jean Breton

Sol Jean Louis René Breton - Né le 6 août 1896 au Mans (Sarthe) - Fils de Constant Louis Breton et de Marie Mathilde Julie Guermeux - Domiciliés 12, rue Bary, au Mans (Sarthe) - Profession avant guerre Aide mécanicien d'aviation - Classe 1916 - Recrutement du Mans sous le n° matricule 1791 - Engagé volontaire dans l'aéronautique militaire, pour la durée de la guerre, le 26 décembre 1914 - Affecté au dépôt du 2ème groupe d'aviation, le 5 mars 1915 - Mécanicien de 1er groupe d'aviation, le 16 juillet 1915 - Affecté à l'école de Bar-le-Duc comme élève pilote, le 30 août 1915 - Pilote de la RGA du 13 au 15 janvier 1916 - Ayant été responsable de plusieurs accidents aériens successifs, il est rayé du personnel navigant et reversé mécanicien - Mécanicien du Parc d'aviation n° 9 du 15 janvier au 3 septembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille C 61 du 3 septembre 1916 au 2 novembre 1917 - Mécanicien du Parc n° 1 du 2 novembre 1917 au 4 mai 1919 - Affecté à la 43ème section d'ouvriers d'aviation, le 4 mai 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation d'observation - Agent technique en 1925 - Inspecteur d'essence à l'usine Brittouneau et Lotz à Montataire en 1937 (FM) - Sources : FM - CCC - MdH.

Les hommes

Une des dernières photos des personnels navigants et mécaniciens de l'escadrille SAL 61 avant leur démobilisation, entre le 23 janvier et le 22 février 1919 - Assis de gauche à droite : Sgt Boisse (pilote) - Ltt Remlinger (pilote) - Ltt Capron (pilote) - Cal Molko (pilote) - Debouts au 1er rang : Sgt Perinal (mécanicien) - Ltt Chapin (obs) - Slt Bergé (obs) - Ltt René Moureaux (Pilote et Cdt SAL 61) - Ltt Sallent (obs) - Ltt Péqueux (obs) - Slt André Marois (obs) - Slt Grosjean (obs) - 2ème rang : Sgt Aubert (mécanicien) - Slt Darriens (obs) - Ltt Rouillon (obs) - Cal Laffont (pilote) - Adj Guitton (mécanicien) - Off d'administration de 3ème classe Moufle (intendance) - Sgt Laffont (pilote) - Sgt Daniel (armurier) - Sgt Helluin (pilote) - Sgt Prodhomme (radio) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une des dernières photos des personnels navigants et mécaniciens de l'escadrille SAL 61 avant leur démobilisation, entre le 23 janvier et le 22 février 1919 - Assis de gauche à droite : Sgt Boisse (pilote) - Ltt Remlinger (pilote) - Ltt Capron (pilote) - Cal Molko (pilote) - Debouts au 1er rang : Sgt Perinal (mécanicien) - Ltt Chapin (obs) - Slt Bergé (obs) - Ltt René Moureaux (Pilote et Cdt SAL 61) - Ltt Sallent (obs) - Ltt Péqueux (obs) - Slt André Marois (obs) - Slt Grosjean (obs) - 2ème rang : Sgt Aubert (mécanicien) - Slt Darriens (obs) - Ltt Rouillon (obs) - Cal Laffont (pilote) - Adj Guitton (mécanicien) - Off d'administration de 3ème classe Moufle (intendance) - Sgt Laffont (pilote) - Sgt Daniel (armurier) - Sgt Helluin (pilote) - Sgt Prodhomme (radio) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Ltt René Moureau, commandant de l'escadrille SAL 61 du 20 juillet 1918 au (après le 1er trimestre) 1919 et le Slt André Marois, observateur de la SAL 61 du 13 mars 1918 au 25 février 1919, posent devant le Salmson 2A2 de leur unité dans lequel ils vont prendre place - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Maximilien Antoine Joseph Münch - Né le 23 mai 1885 à Auray (56) - Fils de Joseph Münch (receveur buraliste) et de Valentine Chéru - Classe 1905 - Recrutement de Lorient sous le matricule n° 208 - A échoué à l'entrée de l'école navale, concours à Lorient du 3 août 1903 - Engagé volontaire pour trois ans à Lorient pour le compte de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 23 octobre 1904 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 26 octobre 1904 - Promotion Centenaire d'Austerlitz - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 66ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1906 - Affecté du 144ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, en juin 1912 - A effectué un vol de 3h 3/4 à bord du Zodiac (1600 m²) entre St-Cloud et Nesles (Somme), le 4 août 1912, soit une distance de 120 km - Pour ce vol, il était en compagnie de M. G. Blanchet, Ltt Porteau, Ltt Saxclareff, Ltt Samsarof - Brevet de pilote civil de l'Aéroclub de France n° 1086 obtenu sur Blériot, le 22 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 216 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 janvier 1913 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille BL 3 du 19 août 1914 au 7 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en 5 novembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée en décembre 1914 - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 avril 1915 - Commandant de la division d'instruction Caudron du Plessis-Belleville du 7 avril au 15 octobre 1915 - Commandant l'école de pilote militaire de Tours du 15 octobre 1915 au 2 septembre 1916 - Commandant de l'escadrille C 61 du 13 au 23 septembre 1916, date de sa mort - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, dans les environs de Balschweiller (Haut-Rhin), le 23 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Charles Marie Goursaud de Merlis, qui a également perdu la vie - Leur avion a été attaqué par l'arrière et est tombé en flammes - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 29 septembre 1916 - A reçu, à titre posthume, comme commandant d'école d'aviation militaire de Tours, une plaquette spéciale en argent offerte aux personnels enseignants navigants des écoles d'aviation militaire, morts pour la France par l'Aéroclub de France (décembre 1916) - Maximilien Münch repose dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan (56) - Sources : Pam - LO - CCC escadrille C 61 - FM Morbihan - L'Aérophile - La Guerre Aérienne Illustrée - JORF - Dernière mise à jour : 21 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et de Serre à l'escadrille BL 3, en date du 2 octobre 1914 : "N'ont pas hésité à voler pour aller chercher un renseignement important dans des conditions atmosphériques qui les obligeaient à voler bas, rendant leur mission pénible et périlleuse."

* Citation à l'ordre de l'armée des lieutenants Munch et Hugel à l'escadrille BL 3, en date du 5 novembre 1914 : "L'appareil qu'ils montaient ayant été atteint par plusieurs éclats d'obus, d'ont l'un a gravement endommagé le stabilisateur, ils ont continué leur reconnaissance, malgré la violente connonade, et ne sont rentrés atterrir au point désigné qu'après avoir complétement rempli leur missions."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maximilien Joseph Münch, au service aéronautique d'une armée, en date du 10 avril 1915 : "Très brillant officier, pilote très hardi et des plus expérimentés. Ancien chef pilote des écoles d'aviation de Pau et d'Avord. A effectué, depuis le début de la campagne, plus de 60 heures de vol au-dessus des lignes ennemies, sous un feu parfois extrêmement violent d'artillerie et d'infanterie. Le 5 novembre notamment, presque dès le début d'une reconnaissance, l'avion qu'il montait fut touché par des fragments d'un obus ayant éclaté sous la queue de l'appareil. Le stabilisateur fut gravement endommagé et une partie fut emportée par un éclat. Malgré le danger à poursuivre son vol avec d'aussi graves avaries, a continué sa reconnaissance et n'est revenu atterrir qu'après avoir achevé sa mission, donnant ainsi une preuve de ses brillantes qualités de pilote en même temps qu'un magnifique exemple de sang-froid, de courage et d'audacieuse résolution."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Maximilien Joseph Münch, commandant de l'escadrille C 61, en date du 29 septembre 1916 : "Chef d'escadrille remarquable par son énergie et ses qualités professionnelles, donnant à ses subordonnés l'exemple du dévouement le plus complet. Est tombé glorieusement, le 23 septembre, au cours d'un combat aérien."

Les circonstances de la mort du Cne Maximilien Münch et du sous-lieutenant de Merlies, le 23 septembre 1916, extrait de la Guerre Aérienne Illustrée, n° 122 édition du 13 mars 1919 : "Une reconnaissance photographique composée d'un Caudron G 4 (MdL Dubois (pilote), Slt Simon (observateur) protégé par deux Caudron G 4 (Cne Munch (pilote), Slt de Merlies (observateur) et Sgt Lagrange (pilote) et Cal Enjalbert (observateur) et d'un biplace Nieuport de protection (Ltt Le Mounier (pilote), Slt de Morcourt (obs) recevait pour mission de photographier la région Galfingen-Ilfurt.

Partis à 10 heures, groupés, les avions passent les lignes à 10 h. 40 à l'altitude de 3000 mètres dans la région de Burnhaupt. Plusieurs avions allemands sont en vue, patrouillant à grande hauteur : deux biplans vers Galfingen, un Fokker vers Ilfurt, un avion dans les lignes françaises au sud du canal, un autre vers les Vosges.

L'avion du capitaine Munch s'écarte un peu du groupe par manque de vitesse. Le Nieuport biplace va vers lui pour le protéger tandis que les deux autres G. 4 continuent leur mission. Au-dessus de Galfingen l'avion de photographie de Dubois et Simon est attaqué par deux petits biplans. Il réussit à se dégager par des renversements et continue sa route sur Ilfurt. Après avoir rempli sa mission, il rentre dans nos lignes en évitant par des manœuvres le feu de ses adversaires. Pendant ce temps le G. 4 qui le convoyait, piloté par le sergent Lagrange, est attaqué à moins de 30 mètres par un Fokker et à 200 mètres par un Aviatik. Il réussit à se dégager par des renversements, mais l'appareil est gravement endommagé par les balles, avec le bord d'attaque du plan inférieur sectionné et un projectile dans le gouvernail.

L'appareil du capitaine Munch manœuvrait pour retourner dans nos lignes, lorsque à 10h.50 il fut attaqué par un petit biplan qui, piquant à fond, vint se mettre sous sa queue. Il piqua alors verticalement en virant mais soudain son réservoir de droite prit feu. L'avion en flammes tomba au nord de Balschweiler. Le biplan Nieuport, qui était accouru, en voyant l'avion isolé piqua sur l'avion allemand. Il avait tiré quelques cartouches lorsqu'il fut surpris lui-même et attaqué par un petit biplan tirant dans l'hélice, au fuselage de section carrée, qui se plaça à moins de 50 mètres sous sa queue. Le lieutenant Le Mounier réussit néanmoins à mettre son adversaire dans le champ de sa mitrailleuse, à moins de 30 mètres. Les deux adversaires ouvrirent le feu à bout portant. Le Mounier avait tiré un premier rouleau de 50 cartouches de sa Lewis lorsque l'avion allemand paraissant touché, abandonna brusquement le combat et piqua dans ses lignes. Le biplan Nieuport, pour sa part, avait été atteint de neuf balles; l'une avait sectionné la poutre avant du plan supérieur, deux autres l'avaient atteint près des commandes de gauchissement, une autre avait endommagé l'hélice, les dernières avaient perforé les plans.

Voyant tomber en flammes l'avion du capitaine Munch, le sergent Lagrange était descendu jusqu'à 600 mètres au-dessus des tranchées pour repérer le point de chute. Les trois avions restant atterrissaient à 11 h. 30 sur le terrain de Fontaine."

Ltt Edouard Le Mounier - Né le 27 mars 1888 à Paris 12ème (75) - Fils d'Ange Le Mounier et de Jeanne Roussel - Domiciliés au 29, rue de Dunkerque à Paris - Classe 1908 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 5039 - Mobilisé au 329ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - En entrainant sa section à l'assaut, il est blessé d'une balle à la jambe au combat de Guise, le 28 août 1914 - Hospitalisé et évacué sur Le Havre - Convalescence jusque mars 1915 - Affecté à la compagnie de mitrailleuses du 403ème régiment d'infanterie - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1915 - Citation à l'ordre du 403ème régiment d'infanterie, en date du 27 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2643 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 6 février 1916 - Pilote au GDE du 25 février au 17 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 61 du 17 avril au 15 octobre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juillet 1916 - En déplacement du 15 au 21 septembre 1916 - En déplacement du 30 septembre au 4 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 15 octobre au 23 novembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1916 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon, à compter du 23 novembre 1916 - Commandant de l'escadrille C 544 stationnée à Monastir (Tunisie) du XX juin 1917 au XX octobre 1917 - A la recherche d'un sous-marin aux larges des côtes tunisiennes, aux commandes d'un Nieuport 12, il est en équipage avec le Ltt Campion, le 10 octobre 1917 - Alors qu'ils viennent de repérer un sous-marin, leur moteur les lâche alors qu'ils sont à 20 km au large et à 1800 mètres d'altitude - Après avoir planés un moment, ils amerrissent à 16 km de la côte, sans capoter - Ils ont le temps de se déshabiller avant que leur avion ne coule - Ils n'avaient plus le choix, il leur fallait rentrer à la nage - Le Ltt Campion ne peut rejoindre et se noya - Le Monnier, malgré les crampes et l'épuisement, se rapprocha lentement du port de Sousse - Il est finalement recueilli par les occupants d'une barque à 500 mètres de la passe d'entrée au port - Il a nagé pendant cinq heures - Il est évacué sur l'infirmerie de l'aviation maritime et soigné pour épuisement, brulures du soleil et une otite, souvenir des Vosges, qui s'est réveillée - Il est évacué vers la métropole pour soins - Affecté aux essais des avions livrés à l'aéronautique militaire - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 septembre 1918 - Décédé des suites d'un accident aérien, au cours d'un vol en double commande au-dessus du terrain d'aviation militaire de Villacoublay, à l'hopital militaire "Dominique Larrey" de Versailles (Seine-et-Oise), le 2 décembre 1918 - Edouard le Mounier repose dans le cimetière Saint-Michel de St-Brieux (Côtes-d'Armor) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC escadrille C 61 - CCC escadrille N 49 - LO - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Les Ailes - Dernière mise à jour : 12 avril 2016.

* Citation à l'ordre du régiment du Ltt Edouard Le Mounier, du 403ème régiment d'infanterie, en date du 27 juillet 1915 : "Lieutenant mitrailleur, a, par l'énergique, prompte et opportune intervention de ses pièces 10, 11 et 12, enrayé deux contre-attaques allemandes en fixant l'adversaire et en lui faisant subir des pertes sensibles."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Le Mounier, pilote à l'escadrille C 61, en date du 8 septembre 1916 : "Pilote remarquable, toujours volontaire pour les expéditions dangereuses. Chargé le 23 août 1915 de protéger un avion de reconnaissance, a livré combat à un Fokker au cours duquel il eut son avion criblé de balles, et reçut lui-même une légère blessure. Sa mitrailleuse s'étant enrayée, a foncé sur l'avion ennemi et a réussi à lui faire abandonner le combat."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edoaurd Le Mounier, pilote de l'escadrille N 49, en date du 4 novembre 1916 : "Officier d'une énergie et d'un dévouement remarquable. Deux fois blessé dans l'infanterie, a fait preuve, dans l'aviation; comme pilote, des plus belles qualités morales et professionnelles. Le 23 août 1915, au cours d'une mission de protection, a foncé, bien que sa mitrailleuse fût enrayée, sur un avion ennemi qui poursuivait un des notres et, par sa ténécité, l'a forcé à se retirer. Le 23 septembre, après avoir mis en fuite un avion de chasse allemand, s'est retourné contre un second appareil qui venait de l'attaquer en arrière et, après un court combat, a forcé son adversaire, gravement atteint, à piquer verticalement dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edoaurd Le Mounier, commandant de l'escadrille C 544 de Tunisie, en date du 6 septembre 1918 : "Chevalier de la Légion d'Honneur. Officier très énergique et dévoué, a été l'objet de plusieurs citations. Parti pour une reconnaissance, le 10 octobre 1917, n'a pas hésité à s'avancer en pleine mer pour reconnaitre un point suspect. Son appareil étant tombé à l'eau, a fait preuve du plus grand dévouement pour tenter de sauver son observateur et n'a pu personnellement rentrer qu'aux prix d'efforts surhumains et d'une remarquable énergie morale, en nageant pendant cinq heures et demie, en dépit des courants contraires."

Sgt Pierre Antoine Joseph Mélon - Né le 7 mars 1895 à Lyon (69) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Appelé au 22ème régiment d'infanterie, le 15 décembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1347 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 15 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 22 au 26 septembre 1915 - Blessé au combat, le 26 septembre 1915 - En convalescence du 26 septembre 1915 au 18 octobre 1916 - Nommé sergent, le 18 mai 1916 - Muté à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 9 novembre 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Chargé de la protection des avions d'artillerie, n'a pas hésité à attaquer un avion allemand à deux moteurs et deux mitrailleuses rencontré dans sa zone d'opérations. Grièvement blessé au cours du combat et ayant réussi à rentrer des les lignes françaises, a, dès son arrivée à l'hôpital, envoyé un compte-rendu à son chef d'escadrille pour le prévenir de la présence sur le front de cet avion d'un type nouveau."

Slt Antoine Etienne Paul Jalaguier - Né le 28 février 1893 à Nimes (Gard) - Fils d'Henri Louis Jalaguier et de Mathilde Françoise Boissy - Domiciliés au Château de Luc (Gard), route d'Avignon - Profession avant guerre Etudiant à l'école des Hautes Etudes d'Angers - Classe 1913 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 534 - Mobilisé au 19ème régiment d'artillerie, à compter du 12 août 1914 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mars 1915 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 3 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 août 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1915 - Pilote de la RGA du 10 août au 5 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 5 septembre 1915 au 13 mai 1916 - En soins à l'hôpital du 11 au 13 octobre 1915 - En mission du 22 au 26 novembre 1915 - Médaille Militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 - En mission du 25 décembre 1915 au 16 janvier 1916 - En stage Nieuport à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 13 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du (3ème trimestre) 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 20 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Affecté à la Mission française en Russie du 20 janvier 1917 au 9 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 581 de Russie d'avril 1917 à mars 1918 - Citation n° 3 à l'ordre de la mission militaire française en Russie en 1917 - Citation n° 6048 à l'ordre de la mission militaire française en Russie, en date du 24 février 1918 - Pilote du GDE du XX avril au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 26 mai au 29 juillet 1918 - Pilote du GDE du 29 juillet 1918 au XXX - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée, en date du 17 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse stationné à Châteauroux, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 31 mai au 14 juin 1921 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 10 au 24 juillet 1922 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation stationné à Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - Marié avec Fanny Parlier, le 11 juin 1924 - A effectué une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 28 juillet au 11 août 1924 - A effectué une période volontaire d'entrainement comme pilote d'avion au 35ème régiment d'aviation du 17 avril au 27 août 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1929 - A effectué une période sur la base aérienne de Lyon du 24 juillet au 13 août 1933 - A accompli une période d'exercices au bataillon de l'air n° 105, à compter du 29 août 1939 - Maintenu sous les drapeaux en raison de la mobilisation générale et affecté à la section d'ouvriers estafettes 5/105, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 109, le 20 septembre 1939 - Commandant du groupe de remorquage 4/108, rattaché au bataillon de l'air n° 108, le 1er janvier 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Démobilisé, le 18 juillet 1944 - Domicilié au 248, boulevard Perrier à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 18 juillet 1944 - Sources : Pam - LO non communicable - Fiche Matricule du département du Gard - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - Dernière mise à jour : 29 novembre 2016.

* Médaille militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 : "S'est offert spontanément pour accomplir une mission dangereuse; l'a tentée à huit reprises différentes, s'offrant à faible hauteur au feu de l'artillerie ennemie et livrant de fréquents combats aux avions ennemis. A réussi sa mission, le 7 octobre 1915."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Jalaguier, au service des réparations de l'aviation n° 1 de Siant-Cyr, en date du 17 février 1920 : "Comme pilote aviateur à la 581ème escadrille de bombardement en Russie, s'est distingué au cours de la campagne d'été par son courage et son audace."

Slt Joseph Gustave Jannon - Né le 10 janvier 1892 à Exilles (Italie) - Naturalisé Français - Fils de Jean Louis Jannon et de Jeanne Françoise Albrieux - Domiciliés à St-Martin d'Arc (Savoie) - Classe 1912 - Recrutement de Saint-Michel de Maurienne (Savoie) sous le matricule n° 1792 - Incorporé au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 10 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 12 septembre 1914 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie de campagne, le 21 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 octobre 1915 - Affecté au 112ème régiment d'artillerie lourde, le 11 novembre 1915 - Formation des sous-lieutenants à l'école militaire de Fontainebleau, le 1er mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 23 mai 1917 - Citation à l'ordre du 112ème régiment d'artillerie, en date du 19 septembre 1916 - Stage au CIAO (centre d'instruction de l'aviation d'observation) du 24 mai au 19 juin 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 19 juin au 10 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 61 du 5 juillet au 10 août 1917 - Volontaire pour la mission en Roumanie, le 3 août 1917 - Rejoint Lyon avant affectation en Roumanie, le 8 août 1917 - Observateur affecté en Roumanie, à compter du 9 août 1917 - Séjour en Roumanie pour la mission Berthelot du 28 septembre 1917  au 15 mai 1918 - Observateur de l'escadrille F 6 de Roumanie, le 14 novembre 1917 - Chevalier de la Couronne de Roumanie en mars 1918 - Atteint de troubles asthéniques et tachycardie au cours d'une permission lors de son retour de Roumanie, le 28 mai 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 27 du 5 au 16 juillet 1918 - Blessé au cours d'un accident au retour d'un combat aérien dans les environs de Souain (Marne), le 15 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Maurice Vautrot (pilote) qui est décédé des suites de ses blessures, le lendemain - Il a été blessé d'une fracture probable à la base du crâne, avec plaie dans la région oliérienne gauche et entorse médio-tarsienne droite - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Blessé par une entorse à la Chapelle-la-Reine (CIAO) - Affecté au 33ème régiment d'aviation d'observation, en date du 1er août 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 8 février 1919 - Affecté à l'armée Haller en Pologne du 15 avril au 15 octobre 1919 - Démobilisé le 7 novembre 1919 - Domicilié au 6, rue Serrurier à Laon (Aisne), à compter du 6 avril 1920 - Domicilié 7, rue Vieille monnaie à Chambéry (Savoie) à compter du 6 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve, le 22 mai 1922 - Proposé pour pension temporaire de 10 % pour séquelles minimes de fracture de la base du crâne avec troubles de la mémoire par la commission de réforme de Chambéry (Savoie), le 26 octobre 1923 - Proposé pour pension définitivie de 10 % pour traumatisme crânien par la commission de réforme de Chambéry, avec pension de 360 fr, le 19 mars 1927 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 33ème régiment d'aviation du 5 au 19 août 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 33, le 1er février 1929 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 35ème régiment d'aviation du 10 au 25 juillet 1929 - A effectué une période d'entrainement de réserve au 35ème régiment d'aviation du 4 au 19 août 1930 - Affecté au entre de mobilisation d'aviation n° 38, au camp de Châlons, le 12 avril 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 36, le 15 mars 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 20 avril 1933 - A droit à une pension d'invalidité définitive de 20 % pour état post commotionnel après chute d'avion avec fracture probable de la base du crâne, en date du 27 décembre 1933 - A effectué une période d'entrainement de réserve au centre d'aviation de Lyon de 11 jours échelonnés en 1934 - Proposé pour une pension d'invalidité définitive de 20 % pour légère ptose rénale droite, condusion du coude gauche, ancienne entorse tibio-torsienne par la commission de réforme de Chambéry, le 7 novembre 1934 - A effectué une période d'entrainement de réserve au centre d'aviation de réserve de Lyon échelonnés sur 6 jours en 1935 - A effectué une période d'entrainement de réserve à l'état-major de la 14ème région du 16 au 19 septembre 1936 - Domiciliés au 2, rue du château à Chambéry (Savoie), en date du 23 décembre 1936 - A effectué une période d'entrainement de réserve à l'état-major de la 14ème région du 31 août au 3 septembre 1937 - Tué au cours d'un vol d'entrainement au cours d'une période d'entrainement de réserve volontaire à Lyon (Rhône), le 4 août 1938 - Il faisait équipage avec le Sgc Louis Dieudet (pilote) qui a également perdu la vie au cours de l'accident - Citation à l'ordre de l'armée de l'Air, en date du 7 septembre 1938 - Sources : CCC de l'escadrille C 61 - Fiche matricule du département de la Savoie - JORF - Dernière mise à jour : 12 février 2019.

* Citation à l'ordre du Régiment d'artillerie lourde n° 8 du 10ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1916 : "Sous-officier dévoué et brave s'offrant toujours pour les missions périlleuses pendant l'hivers 1915-1916. En août, en septembre, a occupé sans cesse des observations soumis sans cesse des observations soumise à des violents bombardements et à des feux de mitrailleuses."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Joseph Gustave Jannon au 112ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SAL 27, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent observateur, très dévoué et courageux. A lutté héroïquement contre une patrouille de sept avions ennemis et a été grièvement blessé au cours de l'action. Une citation."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée de l'Air du Ltt Joseph Gustave Jannon, en date du 7 septembre 1938 : "Brillant officier observateur, animé des plus hautes qualités morales et militaires. Après une conduite splendide pendant la guerre, a continué à servir avec enthousiasme, au cours de nombreuses périodes d'entrainement volontaires. Deux fois blessé. Deux fois cité. Chevalier de la Légion d'Honneur. Tombé glorieusement, le 4 août 1938, en service aérien commandé."

Sgt Maurice Martin - Né à Jouars-Pontchartrain (Seine et Oise), le 11 janvier 1895 - Fils d'Alphonse Eugène Martin et de Adèle Marguerite Genaux - Domiciliés rue de la Mairie à Jouars-Montchartrain (Seine-et-Oise) - Profession avant guerre Employé de banque - Classe 1915 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 489 - Mobilisé au 101ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 404ème régiment d'infanterie, le 24 mai 1915 - Nommé Caporal, le 24 mai 1915 - Nommé Sergent, le 1er avril 1916 - Blessé par un éclat d'obus au genou gauche à Hautehaye, le 2 avril 1916 - Transféré sur l'hôpital annexe VR 69 de Versailles pour arthrite du genou gauche consécutive à une blessure de guerre, le 6 mai 1916 - Transféré sur l'hôpital annexe VR 74 de Versailles (Yvelines), le 25 juin 1916 - Fin de convalescence et retour à l'unité, le 19 août 1916 - Blessé au genou droit par éboulement dans la tranchée de Proyart, le 8 septembre 1916 - Evacué sur contusion du genou droit, le 8 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire 114 de Versailles pour hydroarthose du genou droit du 8 au 14 octobre 1916 - Transféré sur l'hôpital annexe VR 69 de Versailles du 13 novembre 1916 au 2 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 janvier 1917 - Stage de mitrailleur en avion à l'école de tir aérien de Cazaux - Brevet de mitrailleur obtenu à l'école de tir de Cazaux, le 28 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Mitrailleur, en subsistance, à l'escadrille N 57 du 19 au 21 mars 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 85 du 22 mars au 16 avril 1917 - Moniteur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 16 avril 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté à la DCA de Tours jusqu'au 3 décembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 222 du 3 au 21 décembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 231 du 21 décembre 1917 au 8 mars 1918 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 61 du 8 au 15 mars 1918 - Blessé par balle à la jambe gauche lors d'un combat aérien au-dessus de la Bourgogne (Marne), le 15 mars 1918 - Evacué sur l'hôpital de la Bouleuse pour plaie par balle avec fracture du péroné de la jambe gauche, le 15 mars 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1918 - Croix de Guerre et citation n° 45 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 10 avril 1918 - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 18 de Bordeaux (Gironde) pour sciatique droite du 12 octobre 1918 au 14 mars 1919 - Réformé temporairement pour fracture du péroné gauche (blessure par balle) par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 5 mai 1919 - Réformé définitivement pour pied bot, perte de la mobilité du pied, mobilité partielle des orteils, cicatrices latérales au mollet avec perte de substance musculaire et proposé temporaire d'invalidité de 35 % par la commission de réforme de Versailles, le 20 janvier 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1954 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 12 février 1956 - Chevalier dans l'ordre du Mérite militaire, en date du 14 septembre 1957 - Photo Maurice Martin transmise par Xavier Fontanges, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - CCC de l'escadrille N 85 - CCC de l'escadrille SOP 231 - CCC de l'escadrille SOP 61 - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2020.

* Médaille militaire et citation n° 6.682 à l'ordre à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1918 : " Excellent sous-officier mitrailleur d'un courage et d'une audace à toute épreuve. Attaqué par plusieurs avions ennemis et gravement blessé. A continué le tir jusqu'à épuisement de ses munitions. Deux blessures antérieures. Croix de guerre avec palme."

* Croix de Guerre et citation n° 45 à l'ordre du 404ème régiment d'infanterie, en date du 10 avril 1918 : "Excellent gradé très courageux. Un bombardement ayant été effectué sur son poste, a été blessé en se rendant près d'une de ses sntinelles qu'il croyait blessée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Sgt Maurice Martin, du bureau de recrutement de Versailles (Yvelines), en date du 12 juillet 1935 : " 6 ans de services, 4 campagnes; évacué pour blessures. Est reparti au front incomplétement guéri. A été blessé et cité."

Sgt Henri Thamin - Né le 18 mars 1891 à Dijon (69) - Profession avant guerre Etudiant en droit - Entré ne service actif au 2ème groupe d'aviation, le 19 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 1206 en date du 18 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 23 août au 11 octobre 1915 - Tué au combat dans les environs de Somme-Py (51), le 11 octobre 1915 - Il faisait équipage avec le soldat Lasserre, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Otto Parschau du KG 1 (sa 1ère victoire).

* Citation à l'ordre de l'armée : "N'ont cessé depuis leur arrivée à l'escadrille de donner le meilleur exemple de courage et d'entrain, contribuant par des croisières quotidiennes et des luttes fréquentes avec des avions ennemis à la protection de nos avions d'artillerie. Tués, le 11 octobre 1915, au cours d'un combat aérien."

Sgt Paul Marie Alexandre de Larminat - Né le 23 septembre 1887 à Vertou (Loire-Atlantique) - Fils d'Henry Marie Etienne de Larminat (militaire) et d'Elisabeth Marie Thérèse Jeanne du Bochet de La Porte - Classe 1907 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule de recrutement n° 276 - Service militaire au 3ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Agent d'assurances - Mobilisé au 3ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 20 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MS 23 du 22 mai au 25 août 1915 - Observateur de l'escadrille C 61 du 25 août au 13 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2976 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 15 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1916 - Pilote du GDE du 10 août au 9 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 48 du 9 septembre 1916 au 16 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 avril 1917 - En mission du 27 février au 15 mars 1917 - Tué au combat lors d'un mitraillage de tranchées, aux commandes du Spad VII n° 1178, dans les environs de Bourg-et-Comin (Aisne), le 16 avril 1917 - Paul de Larminat repose dans le cimetière communal de Beaurieux (Aisne) - Sources : Pam - Liste PN - CCC de l'escadrille MS 23 - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille N 48 / SPA 48 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 août 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Paul de Larminat, observateur à l'escadrille C 61, en date du 6 novembre 1915 : "Observateur plein de courage et d'entrain. S'est dépensé sans compter au cours des opérations, participant plusieurs fois par jour, sur sa demande, aux vols de protection exécutés sur le front et livrant aux avions allemands des combats presque quotidiens."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Marie Alexandre De Larminat, au 3ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille N 48, en date du 26 avril 1917 : "Officier pilote d'un rare mérite, dévoué et conscencieux autant qu'intrépide et audacieux. S'est distingué lors de plusieurs combats aériens. Au cours des récentes opérations de mars et avril 1917, a fait preuve des plus belles qualités militaires, en accomplssant dans les conditions les plus périlleuses, une série de reconnaissances à faible altitude qui ont donné les meilleurs résultats. Déjà cité à l'ordre."

 

Photo du Ltt Basile Vernillat

Ltt Basile Eugène Vernillat - Né le 2 janvier 1890 à Dijon (Côte-d'Or) - Fils de François Vernillat (géomètre) et d'Elisa Pouleaux - Domiciliés au 5, petite rue du Château à Dijon (Côte-d'Or) puis 15, rue Sambin à Dijon (Côte-d'Or) - Classé 177ème sur 202 au concours d'entrée à l'école Polytechnique de 1910 - Classe 1910 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 478 - Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, le 7 octobre 1908 - Dirigé vers le 5ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 octobre 1908 - Elève de l'école Polytechnique du 1er octobre 1911 au 1er octobre 1913 - Nommé Aspirant, le 9 octobre 1911 - Classé 90ème au concours de passage en dernière année - Classé 61ème sur 187 au concours de sortie de Polytechnique - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Elève de l'école militaire d'artillerie de Fontainebleau du 1er octobre 1913 au 31 juillet 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - En subsistance comme stagiaire observateur en ballon captif à la 27ème compagnie d'aérostiers du 19 août 1915 au 29 janvier 1916 - Nommé Observateur, le 5 octobre 1915 - Affecté comme observateur à l'escadrille MF 20 du 30 janvier au 27 février 1916 - Affecté comme observateur à l'escadrille C 61 du 27 février au 23 août 1916 - Citation n° 62 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 27 juin au 1er août 1916 - Cerfificat de mitrailleur de combat, le 29 juillet 1916 - Grièvement blessé au bras gauche par une balle de mitrailleuse au cours d'un combat aérien, le 23 août 1916 - Les trois os de son bras ont été fracturés par le projectile - Il faisait équipage avec le MdL Charles Cancalon (pilote de la F 59) qui a lui aussi été blessé par balle - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 août 1916 - Ils ont été évacués sur l'hôpital de Bessoncourt - En traitement dans différents hôpitaix jusqu'au 3 mars 1918 - Déclaré inapte à faire campagne et affecté au bureau des statistiques du 30 décembre 1917 au 3 mars 1918 - Instructeur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 mars 1918 au 1er février 1919 - Classe hors cadre aéronautique et nommé Capitaine, le 24 octobre 1918 - Croix de guerre avec une palme et une étoile de vermeuil - Elève de l'école supérieure d'aéronautique et de constructions mécaniques, à partir du 1er février 1919 - Affecté au service télégraphique, le 4 février 1919 - Maintenu hors cadre au service télégraphique, le 20 mai 1920 - Diplômé de l'école Supérieure d'Aéronautique - Nommé Ingénieur de 1ère classe de l'aéronautique, le 1er août 1925 - Domicilié au 20, rue Servandoni à Paris 5ème (75) - Rayé des cadres de l'activité, le 1er août 1925 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe de l'aéronautique à Paris, le 10 août 1925 - Domicilié au 102, rue des Dames à Paris 17ème (75) - Nommé Capitaine de réserve, le 30 septembre 1925, avec rang du 24 septembre 1918 - Mis à la disposition du secrétaire d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 25 septembre 1925 - Maintenu dans les cadres avec 40 % d'invalidité - Affecté, dans la réserve, au service technique et industriel de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - En affectation spéciale au titre du gouvernement militaire de Paris, le 23 mai 1927 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 50 % pour reliquats de blessures par balle avec fracture des 3 os du membre supérieur gauche, avec limitation des mouvements, de l'extension de l'avant bras et du poignet, raccourcissement de 9 cm du membre, par la commission de réforme de la Seine, en date du 22 avril 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 août 1931 - Nommé Chef de bataillon de réserve en 1932 - Nommé Officier d'Académie, le 19 février 1933 - Directeur adjoint du service technique et du contrôle des fabication, jusqu'au 1er décembre 1937 - Nommé Directeur du service de la production aéronautique, à compter du 1er décembre 1937 - Nommé Directeur du service de l'armement aérien en mars 1938 - Nommé Inspecteur général de 2ème classe, le 16 juin 1938 - Donnait un cours sur l'armement des matériels aériens à l'école Normale Supérieure de l'aéronautique - Décédé en service aérien, à Mechra-ben-Abbou (cercle de Chaouia-Sud au Maroc), au cours d'essais effectués au Maroc, le 5 mars 1940 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, à titre posthume, en date du XX janvier 1940 - Sources : Acte de naissance n° 7 du registre de la commune de Dijon - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte-d'Or - CCC de la 27ème compagnie d'aérostiers - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille C 61 - LO - JORF - Bulletin de décès - Bailey/Cony - Site internet de la Bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue L'Air - Revue Les Ailes - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 14 avril 2021.

* Croix de Guerre avec citation n° 62 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 mars 1916 : "A fait preuve de beaucoup de sang-froid et d'habileté dans les missions de reconnaissance accomplies pendant les diverses opérations contre la pièce à longue portée qui bombardait Belfort. Le 21 février, au cours d'une mission photographique au Sud de Cernay surpris à l'arrière par un avion de chasse allemand a laissé tranquillement approcher et l'a accueilli par un tir de mitrailleuse à bout portant obligeant son adversaire, visiblement atteint, à piquer verticalement dans ses lignes et a atterrir, entouré de flammes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3567 à l'ordre de l'armée, en date du 31 août 1916 : "Excellent observateur qui s'est toujours fait remarquer par le courage et le sang-froid avec lesquels il a rempli les missions les plus difficiles. Blessé grièvement, le 23 août 1916, au cours d'un combat avec un avion ennemi et ayant pu regagner le terrain, a voulu rendre compte de sa mission avant de se faire panser. Déjà cité à l'ordre."

* Officier de la Légion d'Honneur de l'ingénieur en chef de l'aéronautique Basile Eugène Vernillat, en date du 8 août 1931 : "27 ans et 10 mois de services civils et militaires. Chevalier du 31 août 1916."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, à titre posthume, de l'inspecteur général de l'aéronautique Basile Eugène Vernillat, en date du XX janvier 1940 : "Ingénieur d'une grande valeur, dont la compétence, notamment en matière d'armement aérien, faisait autorité. Au cours de la guerre 1914-1918 a rempli, comme officier observateur, les missions les plus difficiles et les plus périlleuses avec un courage et un sang-froid qui lui ont valu plusieurs citations et la Légion d'Honneur. A été grièvement blessé au cours d'un combat aérien en août 1916. Vient de trouver la mort en accomplissant une mission dont le but était de faciliter la mise au point d'un matériel moderne."

 

Photo du Cne Pierre de Saqui-Sannes

Cne Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes - Né le 7 juillet 1876 à Apt (Vaucluse) - Fils de Marie Hippolyte Raoul de Saqui-Sannes et de Marie Joséphine Tichalou - Marié et domicilié au 1, rue Casimir Perrier à Grenoble - Classe 1896 - Recrutement d'Apt sous le matricule n° 903 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 38ème régiment d'artillerie, le 30 novembre 1894 - Nommé Brigadier fourrier, le 1er juin 1895 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er décembre 1895 - Affecté au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 3 février 1897 - Campagne de Tunisie du 14 février 1897 au 1er mars 1898 - Affecté à la 8ème compagnie de cavaliers de remonte, le 12 septembre 1897 - Nommé Brigadier fourrier, le 24 septembre 1897 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie de Marine, le 2 mars 1898 - Nommé Caporal, le 30 juin 1898 - Nommé Sergent, le 31 décembre 1898 - Nommé Sergent-fourrier, le 10 juin 1899 - Admis à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent comme élève officier, le 20 avril 1900 - Fin des cours, le 2 mars 1901 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er avril 1901 - A accompli un stage au 15ème escadron du train des équipages militaires à Orange du 14 juillet au 14 août 1901 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 15 juillet 1902 - Opérations en Afrique occidentale française du 15 juillet 1902 au 20 avril 1907 - Nommé Lieutenant de 2ème classe, le 1er août 1903 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 mai 1907 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 24 mai 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 25 octobre 1907 - Opérations en Afrique occidentale française du 25 octobre 1907 au 28 février 1908 - Affecté, en hors cadre, au territoire militaire du Niger, le 5 novembre 1907 - Opérations dans le territoire du Niger du 1er mars 1908 au 5 août 1909 - Nommé Lieutenant de 1ère classe et affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 août 1909 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1910 - Affecté au 3ème bataillon de marche du Maroc, le 25 avril 1911 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 28 juillet 1911 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 août 1911 - Affecté au 2ème régiment de marche du Maroc, le 1er avril 1912 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1912 - Affecté au 2ème bataillon sénégalais du Maroc, le 19 janvier 1913 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie coloniale du Maroc, le 1er juillet 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 mars 1914 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie coloniale, le 11 juin 1914 - Citation à l'ordre du 5ème régiment d'infanterie coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 septembre 1915 - Observateur du RGA du 9 septembre 1915 au 9 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 61 du 24 octobre 1915 au 31 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 7 du 31 janvier au 10 mars 1916 - Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Elève pilote de l'école d'aviation de Chartres - Titulaire du brevet de pilote militaire n° 3952 obtenu à Chartres, le 16 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 22 août 1916 - Commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917 - Nommé Chef de Bataillon à titre définitif, le 19 avril 1918 - Croix de Guerre - Médaille Coloniale avec agrafes "Afrique" - "Sahara" - "Maroc" - Etoile Noire du Bénin - Affecté comme adjoint du commandant de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 novembre 1920 - Nommé Commandant du 2ème groupe d'ouvriers d'aviation à Istres, le 1er juillet 1922 - Nommé Commandant du centre d'instruction d'aviation d'Istres - Nommé Lieutenant-colonel en 1923 - Nommé Commandant de l'école pratique d'aviation militaire d'Istres - Nommé Colonel, le 25 septembre 1927 - En congé du personnel navigant, le 10 décembre 1928 - Décédé, le 24 novembre 1948 - Pierre de Saqui-Sannes repose dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castellet (Var) - Sources : Pam - FM département du Var - JORF - Dernière mise à jour : 8 mai 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes, au 1er régiment de marche d'infanterie coloniales des troupes débarquées au Maroc (4ème section de mitrailleuses), en date du 4 août 1911 : "17 ans de services, 9 campagnes. A fait preuve de belles qualités militaires au combat de Mechra-Douderaa, le 22 mai 1911, en maintenant sa section sous le feu très vif d'un ennemi embusqué à faible distance et lui a infligé, par la justesse de son tir, les pertes les plus sérieuses (Maroc)."

* Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Eugène Marie de Saqui-Sannes, observateur à l'escadrille MF 7, en date du 3 mai 1916 : "A montré depuis le début de la campagne dans les différents combats, une bravoure au dessus de tout éloge. Le 5 septembre 1914 est resté pendant neuf heures sous un bombardement violent, un gros projectile tombant sur son groupe et faisant de nombreuses victimes, a fait preuve d’héroisme en restant sous le feu de l’ennemi et en y maintenant sa troupe malgré une grave blessure qui lui avait enlevé le pied. N’a consentit à se laisser emporter que lorsque le calme de la troupe fut rétabli. Sur sa demande a repris du service comme observateur en avion, avant d’être remis de ses blessures. Bien que très faible encore, tient à assurer son service d’observateur faisant preuve ainsi d’un grand courage et d’une rare énergie."

 

Les avions

Caudron G 4 de l'escadrille C 61 sur le terrain de Somme-Vesle, le 11 septembre 1915 - A cette époque, la C 61 partageait ce terrain avec l'escadrille MS 23 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Médecin-Major de 1ère classe Charles Decaux transmise par François Pupat, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide.

Restes du Caudron de l'équipage Sgt Henri Thamin (pilote) et Soldat Jacques Lasserre (mitrailleur) abattu dans les environs de Somme-Py (Marne), le 11 octobre 1915 - Leur adversaire était probablement le Ltn Otto Parschau du KG 1 (sa 1ère victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés

Le Caudron G 4 de l'équipage MdL François Marcot (pilote) / Sol Philippe Alloncle (mitrailleur) vient d'être remis sur ses roues après un capotage en campagne, le 14 décembre 1915 - Au cours d'un combat contre cinq Aviatik et deux Fokker E, entre Mülheim et Neuenberg, l'équipage français est tué - Il est probable que le pilote, touché à mort, a eu la force de ramener son avion au sol avant de décéder - Photo droits réservés.

Vue rapprochée du Farman F 43 de l'équipage composé par le MdL Charles Cancalon (pilote F 59) et Ltt Basile Vernillat (obs de la C 61), après son atterrissage sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Remarquez le rail de tourelle de la mitrailleuse Lewis - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Charles Cancalon (pilote), blessé par balle en mission, a posé sans dommage son Farman F 43 sur le terrain de Corcieux, le 23 août 1916 - Son pied droit, touché par une balle, vient d'être pansé directement au pied de l'avion - Juste à côté, le Ltt Basile Vernillat (obs), plus gravement touché au bras gauche, est également soigné - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Ltt Basile Vernillat, observateur de la C 61, qui a été plus gravement touché que son camarade pilote, vient d'être pansé au bras gauche - Juste après, les deux aviateurs seront évacués vers l'hôpital de Bessoncourt - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le départ de l'équipage Cancalon / Vernillat pour l'hôpital de Bessoncourt - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Les avions

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille C 61 du 22 mars 1916 au 22 juin 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 baptisé "Le Gone" affecté à l'escadrille SAL 61 au début de l'année 1918 - Le Gone est un enfant dans le langage de la région de Lyon (Rhône) - Ce nom de baptème laissait présager que le pilote était très jeune et issu de la région lyonnaise - L'unité a été transformée sur Salmson 2A2 en janvier 1918 et les a utilisé jusqu'à sa dissolution, le 9 mars 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Michel Beaudoin que je remercie pour son aide.

Le même Salmson 2A2 baptisé "Le Gone" de l'escadrille SAL 61 en 1918 - L'observateur est le Slt Germain Grosjean qui a été détaché dans cette unité du 11 avril 1918 au 27 février 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Gasser, son petit neveu que je remercie pour son aide.

Slt Germain Léon Cristin Grosjean - Né le 4 janvier 1898 à Lanans (Doubs) - Affecté au 107ème régiment d'artillerie - Admis aux cours spéciaux des élèves aspirants d'artillerie de l'école militaire de l'artillerie de Fontainebleau suite au concours des 11 et 12 mai 1917 - Nommé Aspirant d'artillerie, à titre temporaire, le 25 décembre 1917 - Affecté au 47ème régiment d'artillerie, le 25 décembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 11 avril 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 61 du 11 avril 1918 au 27 février 1919 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 septembre 1918 - Observateur de l'escadrille SPAbi 2 à compter du 27 février 1919 - Après guerre, les aspirants et sous-lieutenants d'artillerie nommés à titre temporaire reprennent leurs grades précédents de sous-officiers - Détaché au 2ème régiment d'aviation d'observation - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, dans la réserve, le 13 juin 1920 - Domicilié 6, rue Claude Charles à Nancy - Affecté au 21ème régiment d'aviation, le 11 septembre 1922.

Un équipage de la SAL 61 pose à bord d'un Salmson 2A2 de leur unité pendant l'année 1918 - Il s'agit de l'exemplaire où était peint le Gone, le gamin de Lyon - Remarquez l'insigne collectif sur le fuselage associé à l'insigne personnel - Les hangars sont ceux de la RGA - La tête du Slt André Marois, observateur, est visible au-dessus de la mitrailleuse Vickers, synchronisée avec le fonctionnement de l'hélice - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

En place arrière, le Slt André Marois, observateur de la SAL 61, pose à bord d'un Salmson 2A2 de son escadrille en 1918 - Les hangars sont ceux de la RGA - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Pilotes et observateurs de l'escadrille SAL 61 en avril 1918 - De droite à gauche, le Slt Jean Martin, observateur du 17 avril au 31 mai 1918, tué au combat, le 31 mai 1918 puis le Slt Théophile Roy (observateur du 10 juillet 1917 au 16 août 1918, tué au combat, le 16 août 1918 - les autres officiers restent à identifier - L'homme travaillant sur l'aile supérieure est un mécanicien - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Expositions de matériels d'artillerie allemands autour de l'Arc de Triomphe de Paris en 1918- 1919 - Photo prise par un équipage de l'escadrille SAL 61 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Marois transmise par Cyrille Barbié de Préaudeau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Souvenirs en rapport

 

Souvenirs en rapport

Plaque d'identité du Sgt Gustave Gilbert Pierre Lagrange - Pilote de l'escadrille C 34 du 11 au 27 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 27 décembre 1915 au 1er janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 du 1er janvier du 12 avril 1917 - Photo collection Isabel que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Soldat Jacques François Charles Lasserre - Mécanicien et mitrailleur de l'escadrille C 61 Né le 10 janvier 1894 à Dax (Landes) - Tué au combat, en compagnie du Sgt Henri Thamin, dans les environs de Sommepy, le 11 octobre 1915 - Leur adversaire était vraisemblablement le Ltn Otto Parschau du KG 1 - Il repose dans le cimetière de Sommpy-Tahure (51) - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Maximilien Münch, commandant de l'escadrille C 61, tué au combat à bord d'un Caudron G 4, en compagnie du Slt Charles Goursaud de Merlis, observateur, le 23 septembre 1916 - Münch repose dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan (56) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Maximilien Münch, commandant de l'escadrille C 61, tué au combat à bord d'un Caudron G 4, en compagnie du Slt Charles Goursaud de Merlis, observateur, le 23 septembre 1916 - Münch repose dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan (56) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Cne Maximilien Münch, commandant de l'escadrille C 61, tué au combat, le 23 septembre 1916 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Cercueils en l'église de Fontaine (Territoire de Belfort) du Cne Maximilien Münch et du Slt Charles Goursaud de Merlis - Ils ont été tués au combat, à bord d'un Caudron G 4, dans les environs de Balschweiller (Haut-Rhin, le 23 septembre 1916 - Photo collection Olivier Nicolier que je remercie pour son aide.

Cortége des funérailles du Cne Maximilien Münch et du Slt Charles Goursaud de Merlis dans les rues de Fontaine (Territoire de Belfort) - Ils ont été tués au combat, le 23 septembre 1916 - Photo collection Olivier Nicolier que je remercie pour son aide.

Cortége des funérailles du Cne Maximilien Münch et du Slt Charles Goursaud de Merlis dans les rues de Fontaine (Territoire de Belfort) - Ils ont été tués au combat, le 23 septembre 1916 - Photo collection Olivier Nicolier que je remercie pour son aide.

Tombes du Cne Maximilien Münch et du Slt Charles Goursaud de Merlis dans le cimetière de Fontaine (Territoire de Belfort) - Les différentes couronnes portent l'identification des escadrilles présentes dans le secteur : les officiers de l’escadrille N 49 - l'escadrille C 34 - l'escadrille F 59 - les sous-officiers pilotes - l'escadrilles F 14 - Maximilien Munch repose désormais dans le cimetière d'Etel dans le Morbihan - Photo collection Olivier Nicolier que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Petit cimetière érigé par les Allemands en hommage des aviateurs français tués dans les environs du terrain d'aviation d'Habsheim, le 14 décembre 1915 et le 18 mars 1916 - Au centre, sous la croix, une plaque en hommage au Ltt Jean Dutreuil, pilote du MF 11 n° MF 1090 de la MF 29, abattu par la Flak au-dessus de la forêt de la Hardt et qui s'est écrasé à proximité de Kingersheim, MdL François Marcot, pilote du Caudron G 4 de l'escadrille C 61, abattu par un Aviatik dans les environs de Richwiller, Sol Philippe Alloncle, mitrailleur sur Caudron G 4 de l'escadrille C 61 - Il manque un nom, celui du Sol Alcide Fréjus Boudet, mitrailleur du MF 11 n° MF 1090 de la MF 29 qui faisait équipage avec le Ltt Jean Dutreuil - L'état de son corps n'a pas permis son identification - Sur les côtés, une autre plaque en hommage aux quatre aviateurs français tués le 18 mars 1916 - Précisions historiques transmises par Jean-Loup Frommer que je remercie - Photo collection Jürgen Ehret que je remercie pour son aide.

Détail de la croix dressée dans le petit cimetière érigé par les Allemands dans les environs du terrain d'aviation d'Habsheim - Cette plaque est en hommage aux aviateurs français tués, le 14 décembre 1915 - L'espace laissé était destiné au 4ème aviateurs, le Sol Alcide Boudet, qui n'a pu être identifié - Photo Yves Didio que je remercie pour son aide.

Toujours le même cimetière, mais cette fois photo d'une des plaques placée dans l'extrémité du monument - Elle rend hommage aux quatre aviateurs français de la MF 29 tués au combat, dans les environs du terrain d'aviation d'Habstheim, le 18 mars 1916 - Il s'agissait du Ltt Robert Floch (pilote), Sol Paul Rode (mitrailleur) et Sgt Henri Rins (pilote), Sgt Robert Dubar (mitrailleur) - Le point d'impact se situait à quelques centaines de mètres du Nord du terrain d'aviation allemand - Elle a été érigée par les soldats du FFA 48 en avril 1916 - La partie du monument en hommage aux aviateurs allemand a été transférée dans le cimetière militaire allemand de Illfurth (Haut-Rhin) - Précisions historiques transmises par Jean-Loup Frommer que je remercie - Photo collection Jürgen Ehret que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Saqui-Sannes dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castelet (Var) - Y repose le Col Pierre Eugène Marie Marquis de Saqui Sannes, ancien observateur des escadrilles C 61 et MF 7 et pilote, commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917, décédé le 24 novembre 1948 et sa femme Marie Alice Félicie Rabatel Fernel, décédée, le 29 décembre 1960 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille de Saqui-Sannes dans le cimetière du village de Ste-Anne-du-Castellet (Var) - Y repose le Col Pierre Eugène Marie Marquis de Saqui Sannes, ancien observateur des escadrilles C 61 et MF 7 et pilote, commandant l'escadrille SOP 7 du 6 janvier au 23 juin 1917, décédé le 24 novembre 1948 et sa femme Marie Alice Félicie Rabatel Fernel, décédée, le 29 décembre 1960 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Paul de Larminat, tué au combat lors d'un mitraillage de tranchées, aux commandes du Spad VII n° 1178, dans les environs de Bourg-et-Comin (Aisne), le 16 avril 1917 - Paul de Larminat repose dans le cimetière communal de Beaurieux (Aisne) - Photos Ludovic Spy que je remercie pour son aide.

 

 

Remerciements à :

- M. Philippe Crozet pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Jacques Lasserre.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Michel Gasser pour la communication de la photo du SAL 2A2 du Slt Germain Grosjean, son grand-oncle.
- M. Philippe Lamy pour la transmission de la photo du SAL 2A2 du Slt Germain Grosjean.
- M. Claude Levet pour l'envoi de la photo du Slt Jean Lasnier.
- M. Christophe Salze pour la transmission des photos de Richard Rivière.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Maximillien Münch.
- M. Claude Dannau pour la transmission des photos de la tombe du Col de Saqui-Sannes.
- M. Jean-Michel Beaudoin pour l'envoi de la photo du Salmson 2A2 de la SAL 61.
- M. Cyrille Barbié de Préaudeau
pour l'envoi des archives d'André Marois, son grand-père.
- M. Ludovic Spy pour l'envoi des photos de la tombe de Paul de Larminat.
- M. François Pupat pour l'envoi des photos prises par Charles Decaux, son arrière-grand-père.
- M.
Bertrand de Lamberterie pour avoir transmis ma demande de communication des photos prises par François Pupat.
- M.Xavier Fontanges pour l'envoi des photos de Maurice Martin, son grand-père.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans le Haut-Rhin.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Fiche matricule du soldat Jean Breton archivée aux archives départementales de la Sarthe.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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