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L'origine du coq de la N 62

Pièce de 20 fr or à l'origine du dessin du coq de la N 62. Cette pièce a été en usage de 1899 à 1914 - Photo Albin Denis

Insignes peints sur les fuselages

Version noire du coq de la N 62 - Apparu vers mai-juin 1916 à Cachy, on a pu l'observer sur les Nieuport 11 n° 1159 codé "6" de l'Adj Paul Tarascon, Nieuport 14 n° 724, Nieuport 17 n° 1981 baptisé "Zigomar 3" et codé "1" de l'Adj Paul Tarascon - Tous ces coq étaient peints au pochoir, seules les couleurs variaient selon les pilotes - dessin Albin Denis.

Version multicolore du coq de la N 62 - Cette version plus rare a été observé sur le Spad VII baptisé "Fantasio II" du Sgt Marcel Bloch - Il existait une version plus simple de couleur blanche avec crête et pattes rouges - Dessin Albin Denis

Cette version blanche du coq de la N 62 a été peinte sur les Nieuport 11 peints avec de la peinture marron ou vert et sur les Nieuport 16 portant le camouflage bi-tons marron et vert - Voir pour l'exemple le Nieuport 11 n° 608 du Ltt Henri Lecour Grandmaison, le Nieuport 16 n° 964 codé "2" du Ltt Charles de Guibert, le Nieuport 16 n° 983 du MdL Célestin Sanglier, le Nieuport 17 n° 1501 codé "7" de l'Adj Henri de Guibert, le Sopwith 1A2 n° 6, le Nieuport 17 n° 1398 à capot moteur jaune - Dessin Albin Denis.

Symbolique

En mai-juin 1916, comme les escadrilles de chasse se multiplient dans l'aéronautique militaire française, il devient urgent de les différencier. Le Grand Quartier Général demande à chaque unité d'adopter un emblème. Le Capitaine Antonin Brocard, chef des escadrilles de Cachy, réunit son personnel et demande à tous d'imaginer le futur insigne de leurs unités. De tous les dessins qui sont proposés, viennent largement en tête les animaux et plus particulièrement les coqs. Ils sont vraiment de toutes tailles et de toutes couleurs. C'est le symbole de la France et presque désiré par tous. Mais ce n'est pas lui qui représentera l'escadrille N 3 du célébre Guynemer. En effet, le Capitaine Brocard reconnaît cette presque unanimité mais déclare que le coq ne vole pas merveilleusement bien et impose alors une cigogne. Le choix du chef que l'on ne peut changer !
Cet oiseau symbolisera à merveille l'Alsace et la Lorraine que la France veut reprendre à tout prix. Plusieurs jours plus tard, la N 3 adopte une cigogne aux ailes basses conçue par un soldat de la section de camouflage d'Amiens. A partir de ce dessin, l'Adj Borzecki en réalisera le pochoir.

L'escadrille N 62 opte alors pour le coq. Il personnifiera à merveille l'esprit combatif et le courage des aviateurs. Le premier modèle choisi est celui qui figure sur les pièces d'or de 20 fr. d'avant guerre. A partir de cet instant, la N 62 devient l' escadrille des "Coqs". Désormais renforcé de sept pilotes de la N 3, l'escadrille N 62 va pouvoir accomplir ses missions avec des moyens accrus, constitués de Nieuport 11 et 16 pour la couverture de chasse et de Nieuport 10 et 12 pour la reconnaissance aérienne, sa mission principale. Selon le revêtement de l'avion, il pouvait être représenté en blanc ou noir. Par la suite, seule la couleur rouge perdurera pour honorer le sang versé par les équipages.

Au fil des mois et des hommes qui passent, le dessin du coq, qui orne les fuselages, ne caractérisera plus suffisamment le caractère batailleur des navigants. Une variante va voir le jour. Cette fois, c'est un coq agressif, prêt au combat, tête basse, plumes au vent qui est plébiscité par les pilotes. L'auteur de ce nouvel emblème est le Sergent Georges Boutin de la section photo. Il ajoute une devise en latin "Unguibus et Rostro", des ongles et du bec, pour personnaliser encore plus l'envie de se défendre vigoureusement en usant de tous les moyens. L'apparition de ce nouveau coq date de 1917. Il est certain que les deux variantes aient cohabité un certain moment sur les fuselages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes peints sur les fuselages

Ultime version du coq de la N 62 - Il est apparu sur la série des Nieuport 23 - 24 - 24 bis ainsi que sur les premiers Spad VII de l'escadrille - C'est cette version du coq qui a laissée sa place au combat batailleur dit de "Boutin" - Dessin Albin Denis.

Second coq adopté par l'escadrille N 62 - Dessiné par le Sgt Georges Boutin, photographe de la 62, il est représenté de manière beaucoup plus agressive, en position de combat - Il a été peint principalement de deux manières, entièrement en noir et noir avec pattes et crête rouge - Il n'est pas exclu que certains coqs dits de "Boutin" aient été peints en rouge - Je n'ai pu le vérifier pour l'instant - Dessin Albin Denis

Variante du second coq adopté par l'escadrille N 62 - Il était peint avec le même pochoir mais en détaillant les pattes, la crête, le bec en rouge - Dessin Albin Denis.

Entoilage de l'escadrille SPA 62

Entoilage codé "3" du SPAD XIII de l'Adc Maurice Delépine, pilote de la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, daté du 11 janvier 1922 - Le n° 3 marque sa place dans l'ordre hiérarchique au sein de l'unité - La 9ème escadrille du 1er RAC a hérité des traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre lors de la création des régiments d'aviation, le 1er janvier 1920 - Delépine a été pilote de l'escadrille SPA 62 de novembre 1917 au 1er janvier 1920 - Il a remporté 2 victoires homologuées - Ensuite, il a été pilote de la 9ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier 1920 au 22 novembre 1922, date de sa mort au cours d'un accident aérien - Cette découpe de fuselage a été offerte aux jeunes pilotes de la 9ème escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Laurent Mirouze que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille N 62

Fanion de l'escadrille N 62 photographié en 1917 - On distingue la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire, deux Croix de Guerre 14-18 portant chacune une palme de bronze correspondant aux deux premières citations à l'ordre de l'armée (13 janvier 1917 et 16 novembre 1917) - Photo collection Daniel Porret, colorisée par Albin Denis.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Insignes métalliques
de l'escadrille 62

Insigne métallique de l'Adj Paul Tarascon, l'As de l'escadrille 62 - Il y a de grandes chances qu'il ait été fabriqué par un mécanicien - Photo famille Tarascon que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du Cne François Coli, pilote et chef de l'escadrille N 62 du 28 février 1917 au 20 août 1918 - Cet insigne a également été fabriqué par un mécanicien - Les arrondis et les découpes sont différents que ceux rencontrés sur l'insigne supérieur - Les couleurs ne sont pas conformes car cet insigne a été photographié en noir et blanc et recolorisé par la suite - Photo famille Peytavin de Garam / Coli que je remercie pour son aide.

Dessin exécuté par Georges Boutin pour permettre la réalisation de l'insigne ci-dessous - Photo Famille Detraz que je remercie pour son aide.

Insigne en argent du Sgt Georges Boutin - Photographe et dessinateur de l'escadrille N 62 - C'est lui qui a dessiné le coq de combat qui sera adopté comme deuxième emblème de l'escadrille 62 - Au dos, on trouve le nom de son propriétaire - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Barrette de rappel d'unité destinée à être attachée à une fourragère décernée à titre individuel - Une fourragère décernée à titre individuel était décernée aux militaires ayant participé à toutes les batailles pour laquelle l'unité a été décorée - Pour la SPA 62, en tenant compte de la rotation des personnels navigants au sein des escadrilles, ils ne devaient pas être nombreux à prétendre à cette distinction - La SPA 62 a été décorée de la Médaille Militaire pour ses 5 citations à l'ordre de la 6ème armée - On peut compter de manière certaine le Slt Paul Tarascon, le Cne Louis Blamoutier, plus un certain nombre de mécaniciens - Il s'agit cette fois d'un insigne moulé fabriqué en petite série - L'insigne présenté appartenait au Cne Louis Blamoutier, chef de la section photo de la 6ème armée puis commandant de la SPA 62 du 20 août 1918 à mai 1919 - Pièce conservée par la famille du Cne Louis Blamoutier que je remercie chaleureusement pour leur aide et leur accueil.

Insignes métalliques
de l'escadrille 62

Insigne métallique de la SPA 62 - Cette fois, il s'agit d'un insigne très fin, sculpté, certainement fait en série par un fabricant spécialisé ou un bijoutier - Je n'ai pu avoir une photo de la face opposée - Je ne sais donc pas si cet insigne porte un poinçon qui pourrait indiquer sa provenance - Insigne conservé par la famille du Cne Louis Blamoutier que je remercie chaleureusement pour leur aide et leur accueil.

Détail de l'insigne et des médailles portés par le Slt Etienne Mougeot, pilote de l'escadrille SPA 62 du 21 novembre 1916 au 16 février 1918 - Remarquez l'insigne de poitrine, le coq combattant semblable à celui de dessus - Voir la photo du Slt Mougeot en entier en bas de cette page - Photo mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Barrette de rappel d'unité "N 62" associée à la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire du Slt Etienne Mougeot, pilote de l'escadrille N 62 puis SPA 62 du 21 novembre 1916 au 16 février 1918 - Photo mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Insignes métalliques de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne souvenir fabriqué après guerre par un bijoutier pour le compte de l'Adc Maurice Delépine, pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 novembre 1917 au 3ème trimestre 1919 - 2 victoires homologuées - Décédé des suites d'un accident aérien dans les environs d'Epernay, le 22 novembre 1922 - Cet insigne a été fabriqué en argent et est recouvert de strass - Le bijoutier a laissé sa marque "MR" - Insigne Collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 62

Fanions des unités héritières
de ses traditions

Vue recto du fanion de l'escadrille SPA 62 qui appartenait à l'As Jean Favre de Thierrens, pilote puis commandant de l'escadrille SPA 62 à partir de mai 1919 - Il s'agit très probablement du fanion personnel du pilote - Le coq représenté est moins élancé que celui du fanion officiel et la broderie jaune extérieure est beaucoup plus épaisse - Fanion collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Vue verso du fanion de l'escadrille SPA 62 qui appartenait à l'As Jean Favre de Thierrens, pilote puis commandant de l'escadrille SPA 62 à partir de mai 1919 - Fanion collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 4ème escadrille du GC II/1 - Insigne valable pour la période allant du 31 octobre 1932 au 1er octobre 1942 - Cette unité a volé successivement sur Nieuport 62 au Bourget, Dewoitine 510 à Etampes et finalement sur Bloch MB 152 pendant la campagne de France de 39-40 - Insigne Collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie chaleureusement pour son aide.

Présentation recto-verso de l'insigne de la 4ème escadrille du GC II/1 - La partie gauche de la fixation de l'épingle a été refaite - Photo Droits réservés.

Insigne du Sgc René Munier, pilote de la 4ème escadrille du GC II/1 - Ce pilote, passé à la 3ème escadrille (traditions de la SPA 94), a été tué au combat, le 15 mai 1940 - Photo François Iung, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron de chasse II/1 en 1942 - Il a été fabriqué en aluminum et été peint - Droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/1 "Morvan" du 1er avril 1952 au 28 février 1966 - Fabrication Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Porte-clefs de l'époque de l'escadron de chasse 2/1 "Morvan" - Pièce datée de 1954 - Sa 1ère escadrille détenait les traditions de la SPA 62 de la Grande Guerre - Stationné sur la base de Saint-Dizier du 1er février 1953 au 1er novembre 1957, cette unité volait à cette époque sur F-84G Thunderjet - Photo Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron 2/1 "Morvan" stationné sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier du 1er avril 1952 au 28 février 1966 - Ses deux escadrilles étaient détentrices des traditions de la SPA 62 (1ère escadrille) et de la SPA 94 (2ème escadrille) - Insigne homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 531 en 1953 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Coupelle souvenir de 10 cm de diamètre présentant l'insigne de l'escadrille SPA 62 ainsi que sa devise en latin : "Unguibus et Rostro" - L'époque d'émission est incertaine - peut-être années 50 - Photo Albin Denis.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/1 "Morvan" - Insigne datant de 1952 - Insigne appartenant à la collection de Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Assiette souvenir datant de l'escadron de chasse 2/1 "Morvan" (traditions des escadrilles SPA 62 et SPA 94) sur F-84E et G Thunderjet (1952/1956), puis F-84F Thunderstreak (1956/1966) sur la base aérienne de St-Dizier - Elle est associée à une autre assiette, de même fabrique, qui honore l'escadron de chasse 1/1 "Corse", pour la même période et les mêmes avions - Il s'agit soit d'un beau cadeau de traditions, soit d'assiettes faites à l'unité pour un pilote ou un mécanicien à l'occasion de son départ de l'escadre - Si un lecteur peut préciser, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photos transmises par Mme Patricia Louis que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Fanion actuel de la 3ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" - Cette unité vole sur Mirage 2000 D depuis 1994 et a été engagé successivement en Bosnie, Kosovo, ex-Yougoslavie - Afghanistan - Libye - Mali - Syrie - Photos traditions de l'EC 1/3 "Navarre" transmises par Patrice Gout que je remercie pour leur aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 3ème escadrille de l'EC 3/5 "Comtat Venaissin" stationné sur la BA 115 d'Orange-Caritat - Cet insigne a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° 1173 en 1986 - Cette escadrille, héritière des traditions de la SPA 62 de la Grande Guerre, a été rattachée à cet escadron, du 1er avril 1981 au 1er juillet 1988 - Elle a été, à cette date, transférée comme 3ème escadrille de l'EC 3/30 "Lorraine" stationnée sur la base aérienne 112 de Reims-Champagne - Le numéro "33" correspond au 33ème personnel baptisé au sein de cette escadrille - Insigne fabriqué par Drago Paris et appartenant à la collection d'Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 3ème escadrille de l'EC 3/5 "Comtat Venaissin" stationné sur la BA 115 d'Orange-Caritat - Cet insigne a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° 1173 en 1986 - Cet insigne date de 1988, année de son transfert à l'EC 3/30 "Lorraine" stationné à Reims-Champagne - Insigne appartenant à la collection de Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 3ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" stationné sur la BA 133 de Nancy-Ochey - Cet insigne a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° 1173 en 1986 - Insigne personnel de l'auteur - Le n° 119 est son ordre au sein de cette escadrille - Fabrication Asie du Sud-Est - Photo Albin Denis.

Insigne actuel de l'escadron de chasse 1/3 "Navarre" époque Mirage 2000 D - Il a été homologué par l'auteur de ce site au SHD de Vincennes sous le numéro A 1284 en 1996 - Cette unité stationne sur la base aérienne 133 de Nancy-Ochey du 3 septembre 1967 à nos jours où elle vole maintenant sur Mirage 2000D - Le 1/3 "Navarre" a utilisé opérationnellement le Mirage 2000D à partir de juillet 1993 - Sa 3ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - On trouve une série de cet insigne avec l'attache dans le sens vertical - Fabrication Asie du Sud-Est - Le numéro 02 correspond au rang dans l'enregistrement des personnels au sein de l'unité - Le cahier du suivi est tenu par les traditions de l'escadron - Photo Albin Denis.

Coin édité par la 3ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre" en 2010 - Il a été créé par le Cdt Cornetto, commandant de la SPA 62 à l'époque - Photo Sébastien Douezi que je remercie pour son aide.

Insigne commémoratif des 100 ans de l'escadrille MF 62 / N 62 / SPA 62 - Insigne non homologué - Fixation par une épingle - Fabrication Patch Productions - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

Barrette de rappel d'unité destinée à être attachée à une fourragère - Elle a été réalisée à l'occasion des 100 ans de l'escadrille SPA 62 - Insigne non homologué - Fixation par deux vis - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

As et personnels connus

Avions Utilisés

Relevés des numéros d'avions

Relevés quantitatifs

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

 

Citations collectives
de l'escadrille 62

1ère citation - A l'ordre de la VIème armée - Ordre n° 437 en date du 13 janvier 1917 - Escadrille N 62 : "Escadrille remarquable, spécialisée dans la prise de photographie de l'arrière front, a pu renseigner continuellement le commandement, grâce à l'exécution brillante de cinquante-deux reconnaissances photographiques éloignées, au cours desquelles elle a abattu quinze avions et six Drachen ennemis."

2ème citation - A l'ordre de la VIème armée - Ordre n° 532 en date du 16 novembre 1917 - Escadrille SPA 62 : "Escadrille admirable de courage, de conscience et de dévouements, n'a cessé pendant quinze mois d'opérations actives de rendre les plus éminents services, grâce aux renseignements précis qu'elle a fournis. Au cours des affaires d'octobre 1917, sous le commandement du capitaine Coli, a, malgré des conditions atmosphériques les plus défavorables, volant à très faible altitude, assuré l'exécution de ses missions photographiques sur l'arrière front adverse. Déjà cité à l'ordre de l'armée en janvier 1917, a depuis cette date, abattu 15 avions ennemis."

3ème citation - A l'ordre de la VIème armée - Ordre n° XXX en date du 7 février 1918 - Escadrille SPA 62 : "Escadrille remarquable, déjà deux fois citée à l'ordre de l'armée. Est un modèle de bravoure et d'entrain. Exécute journellement, dans des conditions souvent difficiles, des reconnaissances de l'arrière front jusqu'à une grande distance dans les lignes ennemies, rapportant ainsi au commandement des renseignements précieux. En particulier, le 25 janvier, a pris 180 clichés et le 2 février, 130 clichés à plus de 50 km dans les lignes ennemies."

4ème citation - A l'ordre de la VIème armée - Ordre n° 608 en date du 18 juillet 1918 - Escadrille SPA 62 : "Escadrille animée d'un magnifique esprit de corps sous l'impulsion du capitaine Coli et du lieutenant observateur des Allées. A rempli avec la même joyeuse bravoure et un égal succès toutes les missions confiées par le commandement : photographies de l'arrière front, vols à moins de 1500 mètres, jusqu'à 30 km chez l'ennemi, missions à 100 km à l'intérieur des lignes allemandes. Depuis le 16 novembre 1917, a rapporté 2300 clichés de la zone arrière ennemie. En moins de six mois, au prix de pertes douloureuses, a livré 66 combats, incendié un Drachen et abattu officiellement 20 avions ennemis dont 12 depuis le 20 mai."

5ème citation - A l'ordre de la Vième armée - Ordre n° 678 en date du 18 novembre 1918 - Escadrille SPA 62 : "Escadrille d'élite, toujours plus allante, ayant une haute conception du devoir. Pendant les dernières offensives, suivant ses traditions d'enthousiasme bravoure et malgré des pertes particulièrement sévères, a accompli, sous le commandement successifs des capitaines Coli et Blamoutier, les missions les plus périlleuses dans les conditions les plus pénibles. Forçant à chaque sortie de nombreux barrages d'avions ennemis, a exécuté journellement d'audacieuses reconnaissances éloignées, livrant en trois mois, 63 combats et abattant officiellement 19 de ses adversaires."

Citations collectives
de l'escadrille 62

Croix de Guerre 14-18 et Médaille Militaire :

La Croix de Guerre 14-18 de l'escadrille SPA 62 est maintenant ornée de 5 palmes de bronze. De plus, elle reçoit la Médaille Militaire qui est accordée aux unités ayant reçues 5 citations à l'ordre de l'armée.

Fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire :

Son personnel obtient le port de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.

Une autre photo du fanion de l'escadrille 62 - Voir en début de page - Les deux Croix de Guerre à une palme ont laissé la place à une croix de Guerre à deux palmes, ce qui est plus logique - L'auteur possède une autre photo du fanion avec la croix de guerre avec 3 palmes - Photo Collection Jean-Luc Borderelle que je remercie pour son aide.

 

Les hommes

Ltt Paul Albert Pierre Tarascon - Né le 8 décembre 1882 quartier du Trenten sur le terroir du Thor (Vaucluse) - Fils d'Alfred Tarascon (meunier) et de Claire Gagnon - Domiciliés à Gadagne (Vaucluse) - Classe 1902 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1174 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 décembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 août 1903 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1904 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 mars 1905 - Domicilié au 16, rue Vanneau à Avignon, à compter du 7 août 1905 - Domicilié au 8, place d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 10 avril 1907 - Marié avec Mlle Marie Louise Joséphine Dalmas à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 juin 1909 - Profession avant guerre Minotier - A accompli une première période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale caserné à Toulon, du 8 au 30 novembre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale du 1er au 17 mai 1911 - Se forme seul à l'aviation dès 1911 en achetant un Blériot - Victime d'un grave accident lors du crash de son Blériot à moteur Anzani consécutif à la rupture d'un câble de commande - Dix mois d'hôpital et amputation de son pied droit - A la mobilisation générale, n'a pas rejoint le 8ème régiment d'infanterie coloniale - Réformé n° 2 pour amputation de la jambe droite au 1/3 par la commission spéciale de réforme de Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du centre d'aviation de Buc à Villacoublay, le 10 août 1914 - Engagement pris devant le consul de France à Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Arrivé au centre d'aviation militaire de Buc, le 8 septembre 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 9 septembre 1914 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le même jour - Nommé Caporal, le 6 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 700 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 février 1915 - Nommé Sergent, le 20 juin 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation de Pau de mars à août 1915 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA), du 2 septembre au 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 7 octobre 1915 au 21 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1916 - Détaché à la RGA du 2 au 18 avril 1916 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du 31 mars au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 4 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 25 mai 1916 à la fin de la Guerre - Médaille Militaire, en date du 4 août 1916 - Blessé par balles à la jambe droite et à la tête au cours d'un combat aérien dans les environs de Chaulne-Roye (Somme), le 9 août 1916 - Soigné à l'ambulance de Villers-Bretonneux - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 novembre 1916 - Affecté dans l'infanterie coloniale comme sous-lieutenant, le 1er avril 1918 - Croix militaire anglaise, en date du 17 avril 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire en juillet 1918 - Douze victoires homologuées et huit probables toutes remportées à l'escadrille N 62 / SPA 62 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 12 palmes de bronze - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 février 1921 - Domicilié au 5, rue Chambiges à Paris 8ème (75) en 1924 - S'associe à François Coli, son ancien commandant de l'escadrille N 62, pour tenter de remporter le prix Orteig qui récompensera les premiers aviateurs à traverser l'Atlantique de Paris à New-York en 1925 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1925 - Rayé des cadres et nommé Lieutenant de réserve honoraire, le 4 novembre 1925 - Gravement brûlé au cours d'un accident de Potez 25 en 1926 - Coli forme une nouvelle équipe avec l'As Charles Nungesser, avec lequel il disparaitra à bord de l'Oiseau blanc au cours de la tentative de travaersée de l'Atlantique, le 8 mai 1927 - Tarascon prépare une nouvelle tentative avec un Bernard GR 18 "Oiseau Tango" mais abandonnera avant de se retirer à Cannes en 1930 - Cofondateur de l'aérodrome de Cannes-Mandelieu - Réintégré dans les cadres des réserves, le 18 septembre 1933 - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 2 février 1934 - Croix de combattant volontaire, en date du 29 octobre 1936 - Affecté dans la cadre sédentaire de la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire, le 22 janvier 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Proposé pour une pension d'invalidité permamente de 100 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur avec réaction névralgique du moignon et douleurs terminales de long du membre par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 août 1937 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air 125 à Montpellier, le 1er mars 1938 - Pension d'invalidité temporaire de 85 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, valable du 1er avril 1931 au 5 août 1937 - Pension d'invalidité définitive de 100 % de 3600 frs pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, 15 % de réactions névralgiques du moignon par la commission de réforme de Paris, le 6 août 1937 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 mai 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 108, le 28 mars 1939 - Affecté à la compagnie de l'air 132/108 - Affecté au GAO 548, le 27 août 1939 - Affecté au centre d'instrauction de Chartres - Affecté au CR de Laon, le 21 janvier 1940 - Affecté au groupement de chasse n°23, le 2 avril 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 26 juin 1940 - Se retire à la villa "Les Ailes" à Mandelieu (Alpes-Mandelieu) - Rayé des cadres, le 31 février 1941 - S'engage dans la résistance et hébergera des agents britannques, ravitaillera le maquis et formera des résistants - Etait chef de district des Forces Françaises de l'Intérieur de mai 1943 au 24 août 1944 - Domicilié au 32, rue de l'Assomption à Paris 16ème (75), à compter de 1948 - Elevé au grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1954 - Domicilié au 77, rue Carnot à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Décédé au 2, rue Kléber à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 11 juin 1977 - Repose dans le cimetière de Châteauneuf-de-Gadane (Vaucluse) - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit-fils Gilles que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune du Thor (Vaucluse) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vaucluse - JORF - Registre des décès de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Dernière mise à jour : 28 août 2021 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 4 août 1916 : "Excellent pilote. Toujours prêt à marcher, bien qu'amputé d'une jambe. S'est engagé dans l'aviation. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré 15 combats aériens. A abattu, le 15 juillet 1916, un Aviatik de chasse qui est tombé en flammes en territoire ennemi."

* Citation n° 381 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 24 août 1916 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse et son sang-froid. A abattu un avion ennemi, le 21 juillet 1916."

* Citation n° 382 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 août 1916 : "Pilote de chasse remarquable. Le 9 août, a attaqué un groupe de trois avions ennemis, est rentré blessé avec un appareil criblé de plus de 100 balles, après avoir abattu un de ses adversaires."

* Citation n° 392 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 septembre 1916 : "Pilote très énergique et plein d'allant. A abattu un avion ennemi, le 31 août 1916."

* Citation n° 394 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 septembre 1916 : "Excellent pilote de chasse d'une adresse exceptionnelle. Le 17 septembre 1916, a abattu son 5ème avions ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation n° 407 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son 6ème avion ennemi, le 22 septembre 1916."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4049 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 12 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son dévouement, son adresse, son sang-froid et son allant. S'est distingué depuis plus d'un an au cours de *nombreuses missions de reconnaissance, de protection et de chasse. Le 9 août 1916, a eu son avion traversé de plus de 100 balles ennemies. Depuis le 1er juillet, a livré 35 combats, a abattu 5 avions et en a forcé 2 autres à atterrir désemparés."

* Citation n° 417 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote remarquable, audacieux et adroit. A abattu son 7ème avion, le 1er novembre 1916."

* Citation n° 456 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 5 janvier 1917: "Excellent pilote de chasse, a abattu son 9ème avion ennemi, le 4 décembre 1916.

* Citation n° 465 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 7 mai 1917: "Pilote remarquable. A abattu son dixième avion, le 20 avril."

* Citation n° 511 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse, son audace et son sang-froid. A abattu son onzième avion ennemi, le 28 mai 1917."

* Citation n° 622 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 21 août 1918 : "Pilote hors de pair. Donne à tous l'exemple du courage et du mépris le plus absolu du danger. A attaqué une patrouille de cinq appareils ennemis et a abattu un de ses adversaires. Douze victoires officielles."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Albert Pierre Tarascon au 1er régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Pilote d'élite. Entraineur d'(hommes exceptionnel. Amputé d'une jambe au cours d'un accident de vol au moment où l'aviation faisait ses premies pas. A rejoint la France à la mobilisation pour s'engager d'une énergie indomptable a, par ses exploits héroïques, immédiatement montré qu'il possédait les plus belles qualités de race. Classé parmi les premiers. Reste une figure inoubliable, d'un exemple d'incomparable bravoure. A officiellement abattu au cours de la campagne douze avions ennemis. Deux fois blessé en combat aérien. Neuf citations."

Slt Charles Alfred Quette - Né le 19 mai 1895 à Paris 19ème (75) - Fils d'Alfred Joseph Quette (cordonnier) et de Louise Désirée Théry (cartonnière) - Domiciliés 5, impasse du Puit à Paris 19ème (75), puis au 28, rue Rampnneau à Paris 20ème (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 3276 - Mobilisé au 89ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Manque à l'appel du 28 mars 1915 - Déclaré déserteur, le 31 mars 1915 - Rayé des contrôles de la désertion, le 3 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 5 juillet 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MS 38 du (CCC détruits) - Mécanicien en 2ème / mitrailleur de l'escadrille C 64 du XXX au 13 septembre 1915 - A un doigt arraché par une hélice alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée lors d’un tir, le 13 septembre 1915 - Hospitalisé du 13 au 14 septembre 1915 - En mission au parc aéronautique n° 4 de la RGA du 14 septembre au 24 novembre 1915 - Citation n° 357 à l’ordre de la 4ème armée, en date du 18 septembre 1915 - Mécanicien en 1er / mitrailleur à l'escadrille C 64 du 24 novembre 1915 au 13 janvier 1917 - Reçoit en dotation le mousqueton d'artillerie Gras modèle 1874 n° R 61.626, le 24 novembre 1915 - Monte en plein vol sur l'aile inférieure de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission, le 3 janvier 1916 - En mission à la RGA du Bourget pour effectuer, avec son pilote, un convoyage avion du 24 février au 6 mars 1916 - Au cours d’une mission de bombardement loin dans les lignes, le pilote qui fait équipage avec lui, le Sgt Lucien Laroque, est blessé au cours d’un combat aérien et contraint d’atterrir en raison de l’arrêt des moteurs en arrière des tranchées françaises, le 2 juillet 1916 - Citation n° 604 à l’ordre de la 4ème Armée, en date du 12 juillet 1916 - Hospitalisé (séquelles blessure) et convalescence du 12 septembre au 9 octobre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, en équipage avec le Ltt Albert Frodollier, le 21 octobre 1916 - Hospitalisé et convalescence du 21 octobre au 16 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 janvier au 13 janvier 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote, le 19 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5680 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 mars au 29 avril 1917 - Nommé Caporal, le 11 avril 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 2 au 18 mai 1917 - Pilote du GDE du 18 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 11 juin 1917 au 5 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 3 octobre 1917 - Citation n° 540 à l’ordre de la 4ème Armée, en date du 9 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Médaille de la bravoure en argent de Serbie, le 18 mars 1918 - Citation n° 596 à l’ordre de la 6ème Armée, en date du 1er juillet 1918 - Dix victoires homologuées obtenues au sein de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5603, dans les environs de Vierzy (Aisne), le 5 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 juin 1918 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie, le 6 juin 1918 - Sa mort au combat et sa disparition ont été officialisée, le 28 juillet 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 janvier 1923 - Parrain de la promotion 2017 des Elèves Sous-officiers de l’Armée de l’Air - Photo Marius Tirefort transmise par la famille Tirefort que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 19ème arrondissement de Paris - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 17 mau 2021

* Citation n° 357 à l’ordre de la 4ème armée du Sol Charles Quette, mécanicien, en date du 18 septembre 1915 : "Ayant eu un doigt complètement arraché par une hélice, alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée au cours d’un tir en vol, a montré sa main mutilée à son pilote en souriant et a continué à tirer faisant ainsi preuve d’un courage et d’une énergie qui ne se sont pas démentis un seul instant.

* Citation n° 604 à l’ordre de la 4ème Armée du Sol Charles Alfred Quette mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Mitrailleur en avion, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 3 janvier 1916 n’a pas hésité à monter en plein vol sur le plan inférieur de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission. Le 2 juillet 1916, son pilote ayant été blessé au cours d’un combat et contraint d’atterrir par suite de l’arrêt des moteurs, n’a cessé de l’encourager et de le ranimer pendant la descente de l’avion. Par ses exhortations et ses conseils a aidé son pilote à repasser nos lignes et à atterrir normalement en arrière de nos tranchées".

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée Cal Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 août 1917 : "Jeune pilote, plein de courage et de sang-froid. S’est distingué en maintes circonstances et a livré de nombreux combats desquels son appareils a été atteint à plusieurs reprises par des projectiles ennemis. Le 22 juillet 1917, a abattu un avion allemand après un rude combat. Deux fois blessé et deux fois cité à l’ordre au cours de la campagne".

* Citation n° 511 à l’ordre de la 4ème Armée du Sgt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable d’audace et de bravoure. S’est distingué au cours de nombreuses rencontres ennemies. Le 7 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire."

* Citation n° 540 à l’ordre de la 4ème Armée du Sgt Charles Alfred Querre, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 9 décembre 1917 : "Pilote d’un courage et d’un allant admirables. A abattu ses 3ème et 4ème avions ennemis les 10 et 22 septembre 1917; a livré 30 combats pendant ce mois."

* Citation n° 596 à l’ordre de la 6ème Armée du Slt Charles Alfred Querre, du 89ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 1er juillet 1918 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Disparu à l’ennemi le 28 mai 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 4 janvier 1923 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Mort à l'ennemi, le 5 juin 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée. A été cité. "

Adc Maurice Delépine - Né le 13 septembre 1891 à Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Fils de Sylvain Charles Delépine et de Anne Girault - Domiciliés à Dierre (Indre-et-Loire) en 1911 - Profession Clerc de notaire à Blois (Loiur-et-Cher) - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1343 - Classé soutien indispensable de famille, le 2 septembre 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 66ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 4 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 septembre 1914 - Blessé à la joue gauche avec fracture au bord alvéolaire du maxillaire supérieur gauche à Souchez, le 31 mai 1915 - Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 22 juillet 1916 - Blessé au niveau de l'os hyoïde à Bouchavesnes, le 5 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital temporaire n° 7 puis sur l'annexe de Louvencourt-Amiens, le 11 octobre 1916 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7609 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 juillet 1917 - Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 novembre 1917 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant-Chef, le 25 avril 1918 - Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 - Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 - Blessé à Charmantray, le 16 juillet 1918 - Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Deux victoires homologuées obtenues à l'escadrille SPA 62 - Croix de Guerre avec 4 palmes de bronze et une étoile d'argent - Croix de guerre blege avec palme - Médaille Militaire et Croix de Guerre, le 28 décembre 1918 - Marié avec Mlle Germaine David, le 28 avril 1919 - Rengagé pour deux ans pour le compte de l'escadrille SPA 62, à compter du 24 mai 1919 - Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 - Médaille interalliée - Médaille commémorative - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier 1920 au 22 novembre 1922 - Rengagé pour deux ans pour le compte du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 24 mai 1921 - Marié avec Mlle Germaine Eugènie Marie David à la mairie de Blois (Loir-et-Cher), le 28 avril 1919 - Les Ltts Pellet, de Gennes, Seigneurie, Adc Delépine, Adj Rousseau, Sgt Adam de la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, équipés de Nieuport 29, participent au meeting de Bruxelles du 24 au 25 juin 1922 - A l'occasion de la coupe "Military" du meeting du Bourget qui opposait les meilleures escadrilles militaires françaises, il a remporté le 1er prix de l'escadrille Nieuport 29 du 1er régiment d'aviation d'une valeur de 1.000 fr décerné - En raison des conditions météorologiques défavorables, les courses, réservées aux militaires, eurent lieu sur un circuit de 40 km (au lieu de 200 km), le 13 novembre 1922 - Les pilotes vainqueurs étaient l'Adc Délépine (1er RAC de Thionville sur Nieuport 29 à moteur Hispano-Suiza 300 HP), l'Adj Foiny (31ème RA de Tours sur Breguet 14A2), le Ltt Magne (35ème RA de Lyon sur Breguet 14A2), le Ltt Batelier (34ème RA du Bourget sur SEA à Moteur Lorraine-Dietrich 375 HP), l'Adj Perrotey (2ème RAC de Strasbourg sur SPAD 20 à moteur Hispano-Suiza 300 HP) - Les résultats de la 9ème escadrille du 1er RAC sont les suivants : 1er. Adc Delépine en 26 mn 18 s et 2/3 - 2ème. Sgt Berniard en 26 mn 18 s et 4/5 - 3ème. Ltt Dupond 27 mn 51 s et 4/5 - 4ème. Ltt Terrasson en 27 mn 52 s et 5 - 5ème. Adj Bourgoin en 27 mn 53 s et 4/5 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1922 - Nota : elle a été décernée à titre posthume et antidatée par le général commandant le 6ème corps d'armée - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 29, suite à une panne moteur survenue en pleine brume, dans les environs d'Epernay (Marne), le 22 novembre 1922 - Cette photo est magnifique car elle montre un très grand nombre de détails de sa tenue : six chevrons d'anciennetés, c'est à dire le premier chevron pour une année de présence au front et les autres pour 6 mois, ce qui donne 3 ans et demi de présence au front - La fourragère au couleur de la Médaille Militaire avec rappel "SPA 62" sur la patte d'épaule marquant peut-être une fourragère obtenue à titre individuelle - Les médailles suivantes, de gauche à droite : la Médaille Militaire, la Croix de Guerre 14-18 avec 4 palmes et 3 étoiles, la Croix de Guerre belge - le rappel de décoration des blessés et l'insigne métallique d'escadrille du coq batailleur dit de "Boutin" - De l'autre coté l'insigne de pilote militaire - Photo SHD de Vincennes - Sources : Acte de naissance de la commune de Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Revue L'Auto - Journal L'Excelsior - L'année aéronautique 1922 - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.

* Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 : "Sous-officier énergique et brave, griévement blessé tandis qu'il portait secours à plusieurs hommes de sa section."

* Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 : "A fait preuve de bravoure et d'abnégation, le 5 octobre 1916. Blessé pendant qu'il dirigeait des travaux, n'a quitté la tranchée pour n'être évacué que sur l'instance de ses chefs."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 : "Pilote très courageux et dévoué ayant toujours accompli avec zèle les missions qui lui étaient confiées. A participé à plus de vingt protections de missions à longues distances, au cours desquelles il a eu à soutenir plusieurs combats."

* Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 : "Pilote d'une tenacité et d'un courage incomparable. Assure depuis 6 mois la protection des missions avec un courage et une conscience digne de tous éloges. Le 8 juillet après un combat des plus durs a réussi à dégager le biplace de reconnaissance attaqué par une forte patrouille ennemie et a abattu un de ses adversaires."

* Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Excellent pilote de monoplace, le 10 août chargé d'assurer la protection d'un biplace photographique à 12 km dans les lignes ennemies et à 1400 m d'altitude à soutenu un combat très sévère contre une très forte patrouille ennemie, et a réussi à abattre un second appareil ennemi."

* Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Sous-officier d'élite; modèle de bravoure et de dévouement. par son exemple personnel et malgré les lourdres pertes subies récemment par l'escadrille, a entrainé, à défaut d'officier pilote tous les pilotes de l'unité se réservant les missions les plus délicates depuis le 16 août, a effectué personnellement sans entrainement préalable de remarquables missions photographiques en monoplace rapportant ainsi au commandement les renseignements les plus précieux."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre l'armée de l'Adc Maurice Delépine, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 28 décembre 1918 : "Sous-officier d'élite ayant une haute conception de son devoir. En toutes circonstances a montré le plus bel exemple à tous le personnel de l'escadrille en réclamant pour lui les missions les plus périlleuses. S'est spécialisé dans l'éxécution des missions photographiques en monoplace où il a rendu les services les plus signalés, notamment le (censuré) où il a exécuté une mission à plus de cent kilomètres dans les lignes ennemies par un temps des plus défavorables, rapportant au commandement les renseignements de la plus haute importance. Trois citations à l'ordre de l'armée, deux victoires officielles, trois blessures de guerre, vingt missions photographiques isolées."

* Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 : "Sous-officier pilote d'un dévouement et d'une bravoure dignes déloges. Grièvement blessé deux fois dans l'infanterie, passé dans l'aviation avant d'être guéri, s'est révélé comme un chasseur de premier ordre. Pendant la fin des opérations d'août 1918, à défaut d'être offciier pilote, à par son exemple personnel entrainé tous les pilotes de l'escadrille se réservant personnellement les missions les plus délicates. A abattu deux avions ennemis. Trois blessures. Six citations."

MdL Gabriel René Emile Hébert - Né le 3 février 1890 à Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Fils d'Auguste Eugène Hébert (forgeron) et de Marie Louise Legrand - Profession avant guerre Mécanicien et conducteur d'auto - Classe 1910 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 554 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre 1er régiment de Chasseurs d'Afrique du 14 avril 1908 au 28 mai 1909 - En Algérie du 17 avril 1908 au 29 mai 1909 - Affecté au 12ème régiment de Hussards du 28 mai 1909 au 13 avril 1912 - Marié avec Mlle Marie Isabelle Ziégler à la mairie de Gray (Haute-Saône), le 3 avril 1911 - Domicilé au n° 15 avenue des Capucins à Gray (Haute-Saône) - Domicilié au 1, rue de Châteaudun à Nanterre (Hauts-de-Seine), à compter du 11 août 1912 - Domicilié au 104, rue de Paris à Puteaux (Hauts-de-Seine), à compter du 28 septembre 1913 - Domicilié rue de la République à Chalindrey (Haute-Marne), à compter du 18 février 1914 - Classé en "Affectation spéciale" complémentaire des Chemins de fer de l'Est, comme ajusteur à Cholindrey, le 20 juin 1914 - Remis à la disposition de l'autorité militaire et affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien à partir du 30 novembre 1914 - Arrivé dans l'unité, le 5 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 37 du 4 février 1915 au 1er juillet 1916 - Passe élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 août 1915 au 31 mars 1916 - Premier essai de Blériot rouleur, le 14 septembre 1915 - A réalisé les différentes épreuves du brevet de pilote militaire du 26 novembre au 3 décembre 1915 - Nommé Brigadier en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2039 obtenu à l'école d'aviation de Pau sur Blériot 60 HP, le 3 décembre 1915 - A cette date, il cumule 26h45 de vol pour 558 km parcourus - Affecté à la division Morane-Saulnier de l'école de Pau du 26 février au 9 mars 1916 - Affecté à la division Nieuport de l'école de Pau, le 9 au 31 mars 1916 - Totalise 12h25 de vol sur Morane-Saulnier et Nieuport - Stage de perfectionnement à la division des vols de nuit de l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 mars au 19 avril 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux du 20 avril au 7 mai 1916 - Une seule sortie aérienne pendant ce stage - Stage à la division d'application de combat (DAC) à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 au 26 mai 1916 - Il comprend des vols de protection d'avion de réglage, de tir à la mitrailleuse - Nommé Maréchal des Logis en mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (Camp retranché de Paris) (future escadrille 461) du 26 mai au 16 juin 1916 - Entrainement au tir des fusées Le Prieur - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 23 mars 1917 - Perçu un Nieuport 23 m² à moteur Clerget de 110 HP - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du GQG des armées du Nord et du Nord-Est, en date du 31 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1917 - Transfert par Fismes, Lyon-Bron, Marseille, Tarente - Dirigé vers l'armée d'Orient, le 27 mars 1917 au 22 février 1918 - Embarquement à bord du Duc d'Aumale, le 25 avril 1917 - Débarquement à Salonique, le 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 506 de l'armée d'Orient du 18 mai 1917 au 30 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 de l'armée d'Orient du 30 décembre 1917 au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 25 juillet au 15 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux - STAé de Paris à compter du 16 décembre 1918 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation du 1er groupe d'aviation, le 18 décembre 1918 - Démobilisé, le 9 avril 1919 - Domicilié au 141, boulevard St-Antoine à Paris (75), à compter du 11 avril 1919 - Domicilié au 82, rue Lepoty à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 25 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 25 mars 1926 au 13 mai 1927 - Rayé du personnel navigant car ayant cessé son entrainement aérien depuis 1919, le 10 avril 1926 - Domicilié au 78, rue Henri Litolff à Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 25 avril 1922 - Domicilié au 23, rue Raspail à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à compter du 31 janvier 1923 - Domicilié au 6, avenue de la Tourelle à St-Mandé (Val-de-Marne), à compter du 27 janvier 1925 - Domicilié au 56, rue Trousseau à Paris 11ème (75), à compter du 4 décembre 1926 - Domicilié au 5bis, rue du Dahomey à Paris 11ème (75), à compter du 14 octobre 1929 - Domicilié au 138, rue Castagnary à Paris 15ème (75), à compter du 4 décembre 1931 - Domicilié au 64, avenue du Parc des expositions à Vanves (Hauts-de-Seine), à compter du 29 octobre 1933 - Domicilié au 7, villa des Charmille à Paris 15ème (75), à compter du 24 septembre 1934 - Dégagé des obligations militaires, le 14 avril 1936 - Domicilié au 62, rue Labrouste à Paris 15ème (75), à compter du 18 mars 1937 - Domicilié au 6, rue Botha à Paris 15ème (75), à compter du 23 mars 1939 - Marié avec Mlle Marie Isabelle Ziegler à la mairie du 14ème arrondissement de Paris (75), le 29 décembre 1945 - Domicilé 22 rue de l'Amiral Mouchez dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Décédé à l'hôpital Saint-Antoine de Paris 12ème (75), le 7 juillet 1954 - Photo Gabriel Hébert transmise par son arrière petit-fils Xavier Hébert que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 3) de la commune de Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - LO - JORF - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée décernée au Sgt Gabriel René Emile Hébert, pilote de l'escadrille N 62, le 17 octobre 1916 : "Excellent pilote, dévoué, plein d'entrain, courageux, remplit gaiement toutes les missions qui lui sont confiées. Le 22 septembre, a affectué une reconnaissance à longue portée dans des circonstances extémément périlleuses, parcourant plus de 300 kilomètres dans une zone sillonnée par l'aviation de chasse ennemie."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du GQG des armées du Nord et du Nord-Est en date du 31 décembre 1916 : "Pilote remarquable par son audace, son sang-froid et son habileté. déjà cité à l'ordre. Le 22 octobre, étant seul, en reconnaissance, à 40 km à l'intérieur des lignes allemandes, a livré combat à dix avions ennemis, en a obligé deux à atterrir désemparés, a dispersé les autres, est rentré avec un appareil criblé de balles. Le 23 novembre, attaqué par huit avions, a abattu l'un d'eux et est rentré porteur de documents précieux."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée décernée au Sgt Gabriel René Emile Hébert, pilote de l'escadrille N 62, le 15 février 1917 : "Pilote de tout premier ordre. Le 10 février 1917, au cours d'une mission lointaine, a été attaqué par trois avions; a abattu l'un d'eux et mis en fuite les deux autres. N'est rentré qu'une fois sa mission complétement terminée."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée décernée au Sgt René Hébert, pilote de l'escadrille 506 de l'armée d'Orient en date du 24 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. Le 23 août 1917, a attaqué le permier un avion ennemi qui s'apprêtait à bombarder une ville alliée, lui a porté les premiers coups de telle sorte que l'appareil adverse encore porteur de ses bombes, est tombé dans nos lignes à proximité même de l'objectif qu'il voulait bombarder. A déjà abattu 4 avions dans les lignes ennemies."

Ltt Albert Louis Deullin - Né le 24 août 1890 au 19, rue du Commerce à Epernay (Marne) - Fils de Paul Deullin (négociant) et de Marthe Louise Varlet - Domiciliés au 38, rue du Commerce à Epernay (Marne) - Bachelier Es Lettres et parle couramment anglais et allemand - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le n° matricule 732 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 31ème régiment de Dragons, caserné à Epernay (Marne), le 1er octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 10 février 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 mars 1912 - Fin d'engagement et passage dans la réserve de l'armée active, le 1er octobre 1912 - Domicilié au 38, rue du Commerce à Epernay (Marne), le 1er octobre 1912 - Profession négociant en vins de champagne - A effectué une période de réserve au 31ème régiment de Dragons du 12 novembre au 5 décembre 1913 - Domicilié au 11, rue Notre-Dame à Bordeaux (Gironde), à compter du 25 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 4ème régiment de Dragons de Commercy (Meuse), le 2 août 1914 - Nommé Sous-Lieutenant de réserve, le 23 août 1914 - Affecté au 8ème régiment de Dragons, le 6 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres, comme élève pilote, du 22 avril au 10 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 988 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 mai 1915 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 2078 obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA du 10 juin au 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er juillet 1915 au 16 janvier 1916 - Pilote en mission à la RGA pour convoyer un avion du 16 au 25 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 25 janvier 1916 du 22 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1916 - En mission à la RGA pour un convoyage avion, les 4 et 5 mars 1916 - Détaché à Roncourt du 12 mars au 18 mai 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 30 mars 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 avril 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGA du 10 au 12 avril 1916 - Citation n° 112 à l'ordre de l'armée , en date du 19 avril 1916 - Blessé à Verdun (Meuse), le 30 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Détaché à Paris (75) du 6 au 8 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 5 juillet 1916 - Blessé dans la Somme, le 21 juillet 1916 - Citation n° 373 à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Citation n° 387 à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1916 - Citation n° 394 à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - Citation n° 68 à l'ordre de l'armée, en date du 13 décembre 1916 - Détaché à Verdun (Meuse) du 14 décembre 1916 au 14 janvier 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Médaille d'or de l'Aéroclub de France en mars 1917 - En déplacement du 25 au 31 mars 1917 - En mission au RGA du Bourget du 3 au 8 avril 1917 - Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 - En mission au RGA du 26 avril au 1er mai 1917 - En mission à Buc du 18 au 21 mai 1917 - Citation n° 283 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Blessé par une balle dans la région lombaire lors d'un combat aérien, au cours d'une patrouille dans les environs de Berques, le 28 juillet 1917 - Citation n° 33 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 1er septembre 1917 - Nommé capitaine, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Citation n° 69 à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Commandant du GC 19 du 14 février 1918 à juin 1919 - Officier de la Légion d'Honneur et citation n° 8129 à l'ordre de l'armée, en date du 23 juin 1918 - Il a remporté 20 victoires homologuées et 9 probables pendant la Grande Guerre - Il a été blessé trois fois - Croix de Guerre avec 12 palmes et une étoile (12 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée) - Démobilisé en 1919 - Domicilié au 204, boulevard Péreire à Paris 17ème (75) - Affecté dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 juin 1920 - Administrateur et chef pilote de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne (CFRNA) - Inaugure la ligne Paris-Strasbourg, le 20 septembre 1920, qu'il prolonge jusqu'à Prague, le 7 octobre 1920 - Il couvre la distance Paris-Prague en 4 h 55 - Il est alors accompagné du Ltt Pierre Claret de Fleurieu, directeur général de la CFRNA et ancien pilote de la SPA 95 - Arrivés à Prague, ils ont poursuivi leur périple jusqu'à Varsovie - En 1921, participe au Grand Prix de l'Aéroclub de France de 1921, aux commandes d'un Potez IX S à moteur Lorraine de 370 HP - Il fait équipe avec Gustave Douchy, un ancien pilote de la SPA 38 - Aux commandes d'un SPAD 46, il réalise les 507 km de la liaison Bucarest - Constantinople (Istanbul) en 3 heures avec 5 passagers à bord - Trouve la mort au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un prototype de chasseur monoplace de Marcay SAECA type 4 C1 qui s'écrase sur le territoire de la commune du Petit-Clamart, non loin du terrain d'aviation de Villacoublay (Yvelines), le 29 mai 1923 - L'avion, après plusieurs évolutions au-dessus du terrain, s'éloigne vers l'Est - Après une réduction des gaz, l'avion se cabre, part en piqué sur le dos et s'écrase à la verticale, d'une hauteur de 400 mètres - L'enquête s'est orientée sur deux axes, une rupture de commande ou une instabilité dûe à la taille insuffissante de l'empennage - Son corps a été transporté à l'hôpital militaire de Versailles puis à la chapelle de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où ses obsèques ont été célébrées, le vendredi 1er juin à 11 heures - Le Cne Albert Deullin repose dans le cimetière d'Epernay - Sources : Registre des naissances (acte n° 349) de la ville d'Epernay (Marne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - JORF - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Revue L'Aérophile - Bulletin de renseignements de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne - Revue L'Aéronautique - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.

* Citation n° 289 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1916 : "Pilote calme, audacieux, à l'adresse remarquable, ayant au plus haut degré d'esprit de devoir et de (illisible). Depuis huit mois, plus de 60 opérations de photographies aériennes, de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission photographique à 30 kilomètres à l'arrière des lignes, à bord d'un avion peu rapide, a été attaqué par un avion ennemi et l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 avril 1916 : "Pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels. Le 19, ayant attaqué un avion de chasse ennemi et bien qu'ayant eu son casque traversé et son avion criblé de balles, a continué le combat jusqu'au moment où son adversaire, certainement touché, a piqué brusquement dans ses lignes."

* Citation n° 112 à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3, en date du 19 avril 1916 : "Au cours du mois de mars 1916, a livré plusieurs combats aériens dont quelques-uns particulièrement sévères. le 19 mars, a eu son avion atteint et son casque traversé par plusieurs balles. A continué cependant la lutte et a forcé l'avion ennemi à atterrir. Le 31 mars, a abattu un Fokker dans les lignes ennemies. Le 2 avril, a été blessé au cours d'un combat aérien."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation n° 3020 à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote de l'escadrille N 3, en date du 4 juin 1916 : "Pilote d'un allant et d'un courage exceptionnels, recherchant sans cess la lutte contre les avions ennemis. Blessé le 2 avril 1916, au cours d'un combat aérien, a repris sa place à l'escadrille avant d'être complétement rétabli et a livré depuis son retour douze combats heureux. Le 30 avril 1916, a attaqué à bout portant un appareil ennemi et l'a abattu devant nos tranchées. Déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 373 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3, en date du 27 juillet 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. Le 11 juillet 1916 a abattu son quatrième avion ennemi, qui s'est écrasé sur le sol."

* Citation n° 387 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 3 septembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. le 24 août 1916 a abattu son cinquième avion, tombé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Brillant pilote. Le 7 septembre 1916 a abattu son sixième avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Le 26 juin 1916, n'ayant pas réussi la destruction par torpille aérienne, d'un ballon captif allemand, l'a aussitôt attaqué à la mitrailleuse et est parvenu à l'incendier à bout portant."

* Citation n° 68 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 22 septembre, 9 et 23 novembre a abattu ses 8ème, 9ème et 10ème appareils ennemis."

* Citation n° 140 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 7 avril 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 10 février et le 16 mars 1917, a abattu deux avions ennemis, qui se sont écrasés en flammes dans nos lignes."

* Citation n° 283 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 30 juin 1917 : "Brillant pilote de combat, excellent chef d'escadrille. Les 15 et 22 avril, le 11 mai et le 4 juin 1917, a abattu quatre avions ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, commandant l'escadrille N 73 en date du 12 août 1917 : "Brillant chef d'escadrille. Pilote de combat, admirable d'audace, de volonté et de sang-froid. Le 21 juillet 1917, a abattu son 17ème avion qui s'est écrasé dans ses lignes. Le 28 juillet, au cours d'un combat contre plusieurs adversaires, a été gravement blessé."

* Citation n° 69 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Deullin, du 8ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 73 en date du 10 décembre 1917 : "Brillant officier et pilote de combat incomparable. A peine remis d'une blessure très grave, a repris le commandement actif de son escadrille, la conduisant chaque jour au combat : les 27 septembre et 8 novembre 1917, a abttu ses 18ème et 19ème avions ennemis."

* Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Louis Deullin au 8ème régiment de dragons, commandant un groupe de combat, en date du 23 juin 1918 : "Merveilleux pilote de chasse, officier d'élite, modèle des plus hautes vertus militaires, dont la bravoure, l'élévation du caractère, l'intelligente activité sont devenues proverbiales dans l'aviation française. Trois fois blessé en combat aérien, a toujours repris avant d'être complétement guéri, sa place dans la bataille. A d'admirables qualités de combattant unit les plus rares mérites du chef. Par son exemple quotidien et son travail incessant a fait, en trois mois du groupe de combat qu'il a créé une unité d'élite. Dans les premiers jours de l'offensive allemande, a exécuté dans la pluie, au ras du sol, d'audacieuses reconnaissances qui ont valu au commandement des renseignements précieux. A abattu récemment son vingtième avion ennemi. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Douze citations."

Cne René Colcomb - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 il a été observateur des escadrilles MF 16 - MS 3 - MF 62, il obtient le brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Photo Réunion des Musées de France.

Cne Alphonse Clément René Colcomb - Né le 30 juillet 1886 à Orsay (Essonne) - Fils de François Augustin Raymond Colcomb (négociant en vins) et de Marie Charlotte Françoise Alice Tharin - Domiciliés au 85, rue d'Alésia à Paris 14ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 145ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 9 février 1908 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1908 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1909 - Marié avec Mlle Denise Léonie Charlotte Yvonne Dutoïet à Schaerbeck (Belgique), le 21 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 19 mai au 6 juin 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1913 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 13 au 25 octobre 1913 - Passé dans le service de l'état-major et affecté à la 1ère région militaire, le 6 avril 1914 - Profession avant guerre Industriel - Domicilié au 166, rue d'Irlande à St-Gilles-les-Bruxelles (Belgique) - Rappelé à l'activité, au titre de l'état-major de l'armée de Lorraine, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 1er corps d'armée, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée, le 18 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 30 décembre 1914 au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille MS 3 / N 3 du 29 avril 1915 au 10 juin 1916 - Blessé, par perforation du tympan de l'oreille gauche, lors de l'explosion d'un obus, le 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er octobre 1915 au 10 février 1916 - Nommé Capitaine de réserve, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Commandant, par intérim, de l'escadrille N 3 du 4 février au 10 juin 1916 - Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1916 - Détaché à la RGA du Bourget, le 9 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 - Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 25 mai 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs d'Allaines, le 2 novembre 1916 - Citation n° 4293 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 décembre 1916 - Citation n° 1442 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 38, en date du 23 janvier 1918 - Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 3 février 1918 - Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'escadrille, le 24 mars 1918 - Commandant du groupe de bombardement n° 10 (GB 10), le 12 mai 1918 - Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 octobre 1918 - Démobilisé, le 8 mai 1919 - Domicilié au 93, rue de la Gare à Orléans (Loiret), à compter du 8 mai 1919 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'état-major de l'infanterie de la 2ème division (1er corps d'armée), le 20 août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, en date du 30 novembre 1920 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 28 décembre 1921 - Domicilié au 33, rue de la Gare à Orléans, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - A effectué une période d'exercice volontaire au centre d'aviation d'Avord du 1er mai au 3 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 15 février 1932 - Domicilié au 36, rue du Colombier à Orléans (Loiret), à compter du 19 février 1932 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période d'exercice échelonnée sur 9 jours et 1/2 du 1er juillet 1934 au 30 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 à Tours, le 1er juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orléans-Bricy, le 15 décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, en date du 23 avril 1937 - 1.066 heures de vol dont 212h55 réalisés en 5 périodes - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er mars 1939 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 123 par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté, suite à la dissolution du bataillon de l'air 123, au bataillon de l'air 117, détachement d'Orléans-Bricy, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres en 1943 - Pendant la guerre, les Allemands ont plié sa maison pendant les combats de la libération - Domicilié au 18, rue Vieille Levée à Orléans - Décédé à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), le 30 août 1968 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville d'Orsay (Essonne) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 38 / SPA 38 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée des archives départementales de Paris - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.

* Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée du Cne René Colcomb, observateur l'escadrille MF 62, en date du 12 février 1916 : "Excellent observateur plein de calme, d'entrain et de sang-froid toujours volontaire pour les missions difficiles. Soixante opérations de photographie aériennes de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission de photographie à 30 kilomètres en arrière des lignes à bord d'un avion peu rapide, l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." (Il faisait équipage avec le Slt Albert Deullin.)

* Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée du Cne René Colcomb, pilote à l'escadrille N 3, en date du 25 mai 1916 : "Observateur d'armée depuis plus d'un an. Modèle de dévouement et de conscience. Pilotant un monoplan Nieuport, a exécuté, sur son ordre les reconnaissances lointaines et difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 900 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 : "Escadrille d'armée admirable de dévouement. Sous le commandement du capitaine Colcomb, s'est prodiguée sans compter, dans la reconnaissance, la protection et la chasse, abattant en 10 mois 28 avions ennemis. Au cours des attaques d'avril 1917 en Champagne, s'est encore distinguée hautement dans la protection immédiate des avions de corps d'armée."

* Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille SPA 38, en date du 3 février 1918 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, 29 avions ce qui porte à 51 le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille." - PS : L'obtention des deux citations à l'ordre de l'armée confère à l'escadrille SPA 38, le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, en date du 31 janvier 1918.

* Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 : "Détaché comme stagiaire à l'aviation du corps d'armée. Y a accompli volontairement plusieurs missions photographiques remarquablement exécutées, couvrant en une journée en en trois sorties successives, le secteur de trois divisions sur une profondeur de 10 kms.

* Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 20 juin 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Dirige son groupe avec une maitriise digne de tout éloge, et obtient le rendement maximum. exemple des plus belles qualités militaires. Aussi intrépide exécutant qui distingué dirigeant."

* Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Alphonse Clément René Colcomb, commandant le groupe de bombardement 10, en date du 30 octobre 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Commande son groupe avec une admirable maitrise et en obtient un excellent rendement. Dans la nuit du 23 juillet 1918, a accompli avec succès une mission spéciale délicate à 70 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies; dans la nuit du 16 octobre, a exécuté à très basse altitude une mission à plus de 60 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies malgré la brume et les nuages."

* Citation n° 32 à l'ordre de la brigade décernée par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923 : "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans."

* Croix de 3ème classe des services militaires volontaires du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 23 avril 1937 : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 1er mars 1939 : "30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

Adj Pierre Marie Charles Besnier - Né le 24 mars 1891 au 24 rue, Singer à Paris 16ème (75) - Fils d'Auguste Besnier (drapier) et de Louise Gérard - Domiciliés au 9, rue Eugène Labiche à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant en architecture - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 826 - Appelé pour effectuer son service militaire au groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), le 8 octobre 1912 - Passé élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 1455 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 27 août 1915 - Nommé Caporal, le 1er septembre 1915 - A l'école de Chartres jusqu'au 2 septembre 1915 - Affecté à l'escadrille MF 62 et parti rejoindre l'unité par voie ferrée, le 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 / N 62 du 19 septembre 1915 au 2 septembre 1916 - A perçu les effets de vol suivants : une veste en cuir, un pantalon en cuir, un casque de vol, un passe-montagne, une paire de gants de vol, un chandail, le 26 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1915 - Détaché comme pilote à l'escadrille C 51 du 1er avril au 12 avril 1916 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes du Nieuport 17 n° N 1430, pendant une reconnaissance, dans les environs de Cayeux-en-Santerre (Somme), le 19 août 1916 - Son avion est parti en perte de vitesse, a glissé sur l'aile et s'est écrasé - Besnier a été évacué avec une fracture du crâne et plusieurs fractures des membres - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 12/1, le 2 septembre 1916 - Inhumé dans le cimetière militaire de Cayeux-en-Santerre (Somme) - Sources : Registre des naissances (acte n° 378) de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 62 / N 62 - CCC de l'escadrille C 51 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 17 mai 2021.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Pierre Besnier, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 8 juin 1916 : "Excellent pilote, beaucoup de calme et d'allant, cent heures de vol au delà des lignes ennemies, le plus souvent sous la canonnade la plus violente, s'est particulièrement distingué dans de nombreuses et difficiles missions photographiques. Le 30 avril, chargé d'une importante reconnaissance photographique, a tenu en respect pendant une heure, trois avions allemands qui ne cessèrent de l'attaquer, pendant l'accomplissement de sa mission."

* Médaille Militaire et citation n° 3709 à l'ordre du GQG de l'Adj Pierre Besnier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 22 août 1916 : "Excellent pilote. beaucoup de calme et d'allant. Cent heures de vol au delà des lignes ennemies, le plus souvent sous la cannonade la plus violente. S'est particulièrement distingué dans de nombreuses et difficiles missions de photographie. Le 30 avril 1916, chargé d'une importante reconnaissance photographique, a tenu en respect, pendant une heure, trois avions allemands, qui ne cessèrent de l'attaquer pendant l'accomplissement de sa mission. Excellent pilote plein de bravoure et d'entrain, qui s'est fait particulièrement remarquer au cours de reconnaissances à longue portée, de missions de protection et de chasse. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour sa brillante conduite. A été très grièvement blessé, le 19 août 1916, au cours d'une mission périlleuse."

Adj Léon Joseph dit "Camille" Blanc - Né le 24 mai 1894 à Randan (Puy-de-Dôme) - Fils de M. Jean Blanc et de Mme Marie Masson - Classe 1914 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 1089 - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 3ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 19 mars 1913 - Nommé Caporal, le 5 mars 1914 - Stage de pilotage à l'école militaire d'aviation de Buc du 20 août au 6 décembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion, d'un entorse verticale à la base cervicale, le 6 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1995 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 26 novembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu du 7 au 30 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 21 janvier au 9 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VB 105 / C 105 du 9 mars au 21 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Très malade avec fièvre et dysenterie à l'escadrille du 14 au 20 juillet 1916 - Hospitalisé à l'hôpital central de Bar-le-Duc avec fièvre Typhoïde, laryngite et péritonite du 25 juillet au 1er septembre 1916 - 40 jours de convalescence puis prolongations de 40 jours supplémentaires - Retour à l'escadrille C 105, le 21 novembre 1916 - Affecté à la division Caudron du GDE du 25 novembre 1916 au 7 février 1917 - Affecté à la division Nieuport du GDE du 7 février au 17 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 17 mars 1917 au 24 mai 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 23 juin 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 29 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 14 novembre 1917 - Médaille Militaire et citation n° 6679 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 6 avril 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'une mission dans les environs de Fismes (51), le 28 mai 1918 - Sources : Archives Léon Blanc, collection Marc Dantlo - Carnets de vol - Pam - MpF - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Bailey/Cony - JORF - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 23 juin 1917 : "Pilote plein de bravoure et de conscience. A effectué de nombreuses reconnaissances au cours desquelles il eut à soutenir plusieurs combats."

* Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 6 octobre 1917 : "Pilote audacieux et plein de sang-froid. Le 22 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire."

* Citation n° 520 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 : "Pilote plein de bravoure et de sang-froid, a livré de nombreux combats aux cours desquels il eût toujours raison de ses adversaires. Le 30 septembre, a abattu un avion ennemi après un combat des plus acharnés."

* Médaille Militaire et citation n° 6679 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Léon Joseph Blanc, du 2ème groupe d'aviation, pilote de l'escadrille SPA 62, en date du 6 avril 1918 : "Pilote remarquable d'adresse et de sang-froid, méprisant le danger, accomplissant les tâches qui lui sont confiées avec une audace et une habileté au-dessus de tout éloge. Au cours de missions photographiques exécutées fort avant dans les lignes ennemies, a abattus deux avions allemands. Une blessure, trois citations."

Adj Célestin Eugène Jules Sanglier - Né le 30 mars 1889 à Paris 20ème (75) - Fils de M. Louis Hilaire Sanglier et de Mme Marie Eugénie Bonmarchand - Domiciliés en 1909 à Gisors (Eure) - Avant guerre mécanicien d'aviation - Domicilié à Champlitte (Haute-Saône) - Profession boulanger - Classe 1909 - Recrutement de bureau de Rouen-Sud (Seine-Maritime) sous le matricule n° 989 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 12ème régiment de Hussards, casernés à Gray (Haute-Saône), le 29 avril 1908 - Nommé Brigadier et 2ème secretaire du trésorier, le 26 septembre 1909 - Nommé Brigadier fourrier, le 9 novembre 1910 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 29 avril 1911 - Domicilié au 48, avenue de Bondy à Noisy-le-Sec (Seine-St-Denis), à compter du 28 juillet 1911 - Classé en "Affectation spéciale" comme employé de la compagnie des chemins de fer de l'Est du 6 janvier au 4 avril 1912 - Domicilié au 3, rue de la Chapelle à Paris 18ème (75), à compter du 21 avril 1912 - Domicilié à Courteuil (Oise), à compter du 27 janvier 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 7ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Evreux (Eure), le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote FAI n° 1895 obtenue sur avion Blériot à l'école d'Avord, le 29 avril 1915 - Nota : le brevet FAI est une équivalence civile du brevet militaire, il était délivré par l'Aéroclub de France, sur demande du bénéficiaire - Brevet de pilote militaire n° 881 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er mai 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 17 mai 1915 - Envoyé à Lyon en prévision de son départ pour les Dardanelles, le 30 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 du front d'Orient) du 23 juin au 17 août 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 juin 1915 - Rapatrié sanitaire (paludisme) - Retour de convalescence, le 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 49 du 9 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Evacué sur l'hôpital militaire de Belfort (Territoire-de-Belfort) du 23 janvier au 8 mai 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 8 mai au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 8 avril 1917 - Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 6 août 1916 - Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée, en date du 14 août 1916 - Citation n° 407 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1916 - Citation n° 417 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA vers l'escadrille N 62 du 4 au 8 février 1917 - Quatre victoires homologuées et sept probables pendant son séjour à l'escadrille N 62 - Pilote de l'escadrille N 3 du 8 avril au 10 mai 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Spad VII, dans les environs de Brimont et Juvincourt, le 10 mai 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Gontermann du Jasta 15 (sa 18ème victoire) - Célestion Sanglier repose dans la tombe individuelle n° 71 de la nécropole nationale de Berry-au-Bac (Aisne) - Photo SHD du château de Vincennes - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille 524 du front d'Orient - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 3 - MpF - JORF - Site Internet "Sépultures de Guerre" - Revue L'Aérophile - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.

* Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée du MdL Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "A livré depuis le début des opérations de juillet 1916, de nombreux combats (heureux) contre des avions ennemis, notamment les 26 juin et 1er, 3 et 6 juillet. Rentré à plusieurs reprises avec un appareil criblé de balles."

* Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée du MdL Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 août 1916 : "Pilote adroit et audacieux, qui a effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré quinze combats aériens, le 5 juillet 1916, a abattu un Aviatik de chasse en territoire ennemi."

* Citation n° 407 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 octobre 1916 : "Pilote très adroit et d'une grande bravoure. Le 15 octobre 1916, après un combat particulièrement acharné contre plusieurs avions, a abattu un des ses adversaires. Le 22 septembre, a abattu un autre avion ennemi."

* Citation n° 417 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son quatrième avion ennemi, le 31 octobre 1916."

Adj Achille Degon - Né le 1er août 1888 à Paris 10ème (75) - Fils d'Aristide Auguste Georges Degon et de Marie Justine Bouchy - Domiciliés au 76, rue Réaumur à Paris 2ème (75) - Classe 1908 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous la matricule n° 154 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 2ème régiment d'infanterie, caserné à Granville (Manche), le 6 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 10 février 1910 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1910 - Nommé Adjudant de réserve, le 1er octobre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité de l'armée active, le 24 septembre 1911 - Marié avec Mlle Cécile Emilia Marguerite Camerman en mairie du 10ème arrondissement de Paris (75), le 9 décembre 1911 - Domiciliés au 48, rue Château-Landon à Paris 10ème (75), à compter du 20 janvier 1912 - Profession avant guerre représentant de Commerce - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'infanterie du 25 août au 16 septembre 1913 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'infanterie par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Trois fois blessé dans l'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1560 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 11 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 18 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 18 octobre au 19 novembre 1915 - Pilote escadrille MF 62 du 17 novembre 1915 au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille C 51, le 1er avril 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Warvillers (Somme), le 1er avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 1er septembre 1922 - Sources : Registre des naissances (acte n° 3553) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris - Pam - CCC de l'escadrille MF 62 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, de l'Adj Achille Degon, au 2ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 1er septembre 1922 : "Modèle de sang-froid, de courage et d'entrain. Blessé trois fois dans l'infanterie. Comme pilote aviateur, a montré le mépris absolu du danger, accomplissant intégralement ses missions, qu'elles que soient la violence de la canonnade et les attaques des avions de chasse. Est mort glorieusement, le 1er avril 1916, au cours d'un combat aérien. A été cité. "

MdL Constant Eugène Alphonse Vallet - Né le 15 février 1894 à Sap-en-Auge (Orne) - Fils d'Alphonse François Vallet et d'Honorine Marie Joséphine Bornet - Domiciliés à Champfromier (Ain) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1246 - Mobilisé au 4ème régiment d'artillerie de campagne de Besançon, le 4 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 7 septembre 1914 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le 7 septembre 1914 - Nommé 2ème canonnier servant, le 1er décembre 1914 - Nommé 1er canonnier servant, le 1er mars 1915 - Nommé Brigadier téléphoniste, le 28 octobre 1915 - Affecté au 233ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9920 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 29 janvier 1918 - Lâché sur SPAD VII, le 26 février 1918 - Licence FAI n° 9519 de pilote aviateur, délivrée le 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 1er juin 1918 au 1er septembre 1919 - Nommé Maréchal de Logis, le 18 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, le 22 juillet 1918 - Nez gelé au cours d'une mission, le 12 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 15 janvier 1919 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1919 - Placé en sursis d'appel du 1er au 30 septembre 1919 au titre de fabricant de peignes à Oyonnax (Ain) - Domicilié au 36, rue du Commerce à Oyonnax (Ain), le 5 juin 1922 - Profession Fabricant de peignes - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 8 janvier 1925 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 30 avril 1926 - Radié du personnel navigant des forces aériennes de terre, le 8 juin 1932 - Médaille Militaire, en date du 23 décembre 1933 - Fabricant d'articles en celluloid en 1937 - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - CCC SPA 62 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 23 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée du MdL Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 22 juillet 1918 : "Jeune pilote plein d'entrain; arrivé à l'escadrille en pleine bataille, a assuré immédiatement les protections des biplaces de reconnaissance. Le (censuré) bien qu'ayant la mitrailleuse enrayée, a continué l'accompagnement du biplace attaqué par une forte patrouille ennemie. Le (censuré), au cours d'une mission éloignée, a fait preuve d'un allant incomparable en défendant une reconnaissance qu'il protégeait contre un adversaire supérieur en nombre. Est rentré avec son avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du MdL Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 18 octobre 1918 : "Sous-officier pilote d'un calme et d'un sang-froid remarquables. Spécialisé dans la prise de photographies en monoplace, montre dans cette tâche périlleuse les plus belles qualités d'allant et de bravoure. Le (censuré) 1918, sa protection ayant été dispersée, a continué seul sa mission qu'il savait particulièrement urgente. A pénétré jusqu'à douze kilomètres chez l'ennemi et a rapporté au commandement des renseignements de premier ordre."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 30 janvier 1919 : "Excellent pilote, dévoué et des plus courageux. A effectué le 8 octobre 1918 en dépit des circonstances atmosphériques les plus défavorables une mission photographique importante. A eu la face complétement gelée au cours de cette mission."

* Médaille Militaire de l'Adj Constant Eugène Alphonse Vallet du bureau de recrutement de Bourg, en date du 23 décembre 1933 : "19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison - Né le 20 février 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Henri Adolphe François Le Cour Grandmaison (propriétaire et conseiller général) et de Mathilde Anne Marie Halgan (propriétaire) - Domiciliés au 2, rue Bréa à Nantes - Bachelier es lettres et es-sciences - Classe 1909 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3594 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 3ème régiment de Dragons, le 27 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 27 février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 14 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 août 1910 - Admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, en date du 1er octobre 1911 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1 er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Chartres, le 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire n° 2285 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Blessé d’une côte cassée et paralysie du bras gauche au cours d’un accident d’avion, à la RGA du Bourget, le 15 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 25 mai 1916- Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au XX septembre 1916 - Pilote de la RGA du XX septembre 1916 au 14 octobre 1916 - Pilote de l’escadrille F 14 du 14 octobre 1916 au 6 mai 1917 - En mission à l’annexe de la RGA du 3 au 9 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 93 du 6 au 19 mai 1917 - Pilote de l’escadrille F 14 du 19 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 89 du 11 juin 1917 au 8 octobre 1917 - Commandant de la N 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918- Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 28 novembre 1917 - Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée, en date du 11 décembre 1917 - Détaché au GDE du 1 er au 15 mars 1918 - Stage SPAD XVI au GDE du 23 mars au 6 avril 1918 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d’armée du 6 avril 1918 au 29 août 1918 - Marié avec Mlle Anne Marie Alphonsine Mathilde Walckenaer à Paris 7ème (75), le 29 avril 1918 - Mariage religieux en l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (Loire-Atlantique), le 1er mai 1918 - Affecté comme adjoint technique à la mission américaine, le 29 août 1918 au 21 août 1919 - Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 - Démissionnaire et affectation, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 21 août 1919 - Affecté au 7ème régiment de Hussard, le 27 décembre 1920 - Maire de Campbon (Loire-Atlantique) du 10 décembre 1919 à 1952 et plus - Conseiller général du canton de Savenay de 1920 à 1952 et plus - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Domicilié Château de Coislon à Campbon (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au service des remontes de la 11ème région militaire, le 14 mars 1930 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 29 août 1939 - Démobilisé, le 1er janvier 1940 - Médaille d’Honneur départementale & communale (vermeil), le 14 juillet 1950 - Domicilié au 2, rue Mondésir à Nantes (Loire-Atlantique) - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 9 février 1952 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 1960 - Photo datée du 21 juillet 1916 - Photo famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l’escadrille N 3 - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille F 14 - CCC de l’escadrille N 89 - CCC de l’escadrille SPA 95 - Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2017.

* Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée du Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison, au 26ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 95, en date du 11 décembre 1917 : "Officier ayant le sentiment le plus élevé du devoir et remplissant scrupuleusement les missions qui lui sont confiées. A assuré la protection de nombreux réglage et missions photographiques en écartant les avions ennemis. A ainsi livré plusieurs combats, attaqués des Drachens et fait des reconnaissances à longue portée, notamment les 14 avril, 16 juin, 21 juillet et 3 septembre 1917."

* Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 : "Officier aviateur d’un allant remarquable ayant accompli 300 heures de vols sur l’ennemi dans des circonstances parfois très difficiles. A rendu de grands services au service aéronautique du 36ème corps d’armée par ses vols de protection pendant les opérations de juin à septembre 1918."

Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.

* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité."

Cne Louis Eugène Clément Emmanuel Ernest Blamoutier - Né le 18 août 1888 au n° 1, rue Saint-Lèger à Soissons (Aisne) - Fils de Léon Auguste Emmanuel Blamoutier (notaire) et de Lucy Eugénie Louise Pasquier - Profession avant guerre Clerc de notaire - Classe 1908 - Recrutement de Soissons (Aisne) sous le matricule n° 862 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 67ème régiment d'infanterie, le 4 octobre 1906 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 31 mars 1908 - Affecté dans la réserve de l'armée active, le 4 octobre 1908 - Affecté, dans la réserve, au 45ème régiment d'infanterie - A accompli une période d'exercices au 45ème régiment d'infanterie du 29 août au 20 septembre 1910 - Rappelé à l'activité au 45ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Chef de la section photo de la 6ème armée du début 1915 au 13 janvier 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, à l'ordre du 4 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1916 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 2 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5962 obtenu directement à la VIème armée, le 15 avril 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 62 du 20 août 1918 au XX mai 1919 - Citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 18 novembre 1918 - Chevalier de l'ordre de la Couronne de Belgique et citation n° 578 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 décembre 1918 - Démobilisé, le 19 avril 1919 - Domicilié au 16, place de la République à Paris 3ème (75) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon (Côte-d'Or), le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Germaine Aimée Gaut en mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 8 octobre 1920 - Affecté au service des chemins de fer et des étapes de la 3ème région militaire, le 15 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1930 - Rayé des cadres, le 15 octobre 1934 - Décédé à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 9 octobre 1974 - Photo famille Blamoutier-Sureau que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 179) de la ville de Soissons - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de L'Aisne - LO non communicable - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour 13 mai 2021.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Louis Blamoutier, observateur de l'escadrille BL 30, en date du 4 janvier 1915 : "A effectué de nombreuses sorties le soir, du 12 au 26 septembre, restant en observation sur l'ennemi malgré son feu jusqu'après la venue de la nuit, et rentrant atterrir dans l'obscurité complète, en vue de distinguer les lueurs des batteries ennemies en position, des fausses batteries ou des emplacements préparés non occupés."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Eugène Clément Emmanuel Ernest Blamoutier, chef de la section photographique du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 10 décembre 1916 : "Officier observateur de la plus haute valeur. S'est spécialisé, dès le début de la guerre, dans la reconnaissance photographique, apportant dans cette tâche périlleuses de rares qualités de ténacité et de sang-froid. A rendu au cours des dernières opérations offensives, des services distingués, en exécutant de nombreuses missions, malgré des conditions atmosphériques défavorables. Déjà cité à l'ordre."

Citation n° 578 à l'ordre de la 6ème armée de l'escadrille SPA 62, en date du 18 novembre 1918 : "Escadrille d'élite, toujours plus allante, ayant une haute conception du devoir. Pendant les dernières offensives, suivant ses traditions d'enthousiasme bravoure et malgré des pertes particulièrement sévères, a accompli, sous le commandement successifs des capitaines Coli et Blamoutier, les missions les plus périlleuses dans les conditions les plus pénibles. Forçant à chaque sortie de nombreux barrages d'avions ennemis, a exécuté journellement d'audacieuses reconnaissances éloignées, livrant en trois mois, 63 combats et abattant officiellement 19 de ses adversaires."

Cal François Fernand Clément Trolong - Né le 29 avril 1883 à Lisieux (Calvados) - Fils de Jacques Auguste Clément Trolong (jardinier) et de Marie Anne Hélène Lerévérend - Classe 1903 - Recrutement de Lisieux (Calvados) sous le matricule n° 824 - Exempté de service militaire en 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 3ème section d'infirmiers militaires du 19 février au 6 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 mai 1915 - Formation théorique et pratique de mécanicien d'avion du 7 mai au 18 août 1915 - Secrétaire du parc n° 2 de l'escadrille N 62 du 20 août au 31 octobre 1915 - Prend en compte le mousquet Gras n° M.21.078 - Mécanicien de l'escadrille N 12 du 1er novembre 1915 au 14 juin 1916 - Passé élève pilote - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc du 15 juin au 8 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1916 - Nommé Caporal - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 8 septembre au 3 novembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 novembre au 28 novembre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 novembre 1916 au 1er mars 1917 - Pilote du GDE à Villacoublay du 2 mars au 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 du 8 au 27 avril 1917 - Pilote de l'annexe GDE de Luxeuil du 28 avril au 20 octobre 1917 - Pilote du centre de Cernon du 21 octobre au 11 novembre 1917 - Pilote du centre de Sommesous du 11 novembre 1917 au 11 novembre 1918 - Nommé Sergent, le 12 janvier 1918 - Démobilisé, le 8 mars 1919 - Domicilié à Le Pin (Calavados), à compter du 13 septembre 1919 - Domicilié à Dives-sur-Mer (Calvados), à compter de 1919 - Profession après guerre Curé doyen de la ville de Dives-sur-Mer de 1919 au début des années 1950 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation en 1920 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 mars 1926 - Rayé des personnels navigants, le 13 mai 1927 - Rayé des contrôle et placé en position dite "Sans affectation", le 28 juillet 1931 - Domicilié rue de Caen à Dives-sur-Mer, à compter du 14 octobre 1931 - Domicilié à Dives-sur-Mer à compter du 3 avril 1942 - Médaille de la victoire décernée, le 28 juin 1943 - Domicilié au 28, boulevard Carnot à Lisieux - Décédé en son domicile de Lisieux (Calvados), le 24 janvier 1966 - Photo transmise par l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Lisieux (Calvados) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Calvados - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 12 - CCC de l'escadrille N 86 - Registre des décès de la ville de Lisieux (acte n° 37) - Dernière mise à jour : 7 novembre 2020.

Ltt Marie Jacques Emile Lacouture - Né le 29 décembre 1886 à Cognac (Charente) - Fils d'Emile Jacques Eloi Lacouture et de Marie Marguerite Elisabeth Pellisson - Domiciliés au 283, boulevard de Caudéran à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1921 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 10ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1906 - A renoncé à sa dispense qu'il avait évoqué lors de son engagement, le 18 septembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juillet 1907 - Autorisé à accomplir ses trois années de service, le 23 septembre 1908 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 5 octobre 1908 - Rengagé pour un an, au titre du 10ème régiment de Hussards, à compter du 14 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 14 octobre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 14 octobre 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 21 avril 1915 - Observateur de cavalerie du 21 avril au 23 mai 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Etampes, pour effectuer sa formation de pilote militaire, le 23 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1316 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 9 août 1915 - A l'école d'Etampes, jusqu'au 18 août 1915 - Pilote de la RGA du 18 août au 1er septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 6 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Tué au combat, lors d'une mission de reconnaissance sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt (Somme), le 23 avril 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Julien Jaulin (observateur) qui a également perdu la vie - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, à titre posthume, en date du 18 juin 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille MF 62 - Historique du 7ème régiment de Hussards - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Lacouture, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 19 avril 1916 : "Dans la cavalerie, s'est signalé dans plusieurs reconnaissances particulièrement délicates. Pilote de l'escadrille MF 62, a accompli plus de cent heures de reconnaissance lointaines et bombardement, souvent dans les circonstances les plus difficiles et sous le feu violent de l'ennemi. A eu son avion endommagé par des éclats d'obus, le 15 septembre et le 20 octobre 1915 et son hélice sérieusement atteinte par une balle, le 9 octobre 1915."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, à titre posthume, du Ltt Marie Jacques Emile Lacouture, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 18 juin 1920 : "Brillant officier, passé dans l'aviation, a montré là comme dans la cavalerie où il servait au début de la guerre, les plus belles qualités de courage et de sang-froid. Mort glorieusement pour la France au cours d'une reconnaissance aérienne. Croix de Guerre avec palme."

Sgt Georges Eugène Brou - Né le 7 février 1886 à Villeroy (Seine-et-Marne) - Fils d'Ernest Eugène Brou (commis en vins et cultivateur) et d'Armandine Emilia Fériot - Domiciliés à Villeroy (Seine-et-Marne) - Classe 1906 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 819 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 16ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er octobre 1909 - Profession avant guerre Mécanicien automobile - Affecté, dans la réserve, au bataillon des sapeurs aérostiers, le 26 août 1911 - Domicilié au 4, rue Troyon à Paris 17ème (75), à compter du 8 mai 1913 - A effectué une période d'exercices au bataillon de sapeurs aérostiers en (1913) - Brevet de pilote civil (FAI) n° 1347 obtenu sur avion Maurice Farman MF 7 décerné par l'Aéroclub de France, le 2 juin 1913 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'aérostation, le 1er janvier 1914 - Rappelé à l'activité au 1er groupe d'aérostation, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 5 août 1914 - Affecté au Parc n° 5 jusqu'au 17 mars 1915 - Passé élève pilote et envoyé en école d'aviation militaire, le 15 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 833 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 19 avril 1915 - Pilote du GDE du 17 mars au 22 mai 1915 - Nommé Caporal, le 4 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 16 du 22 au 25 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 du 25 au 27 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 27 mai au 19 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 du 19 juin au 21 août 1915 - Nommé Sergent, le 9 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 21 août 1915 au 22 janvier 1916 - Le 15 septembre 1915, il contraint successivement deux Aviatik à atterrir dans leurs lignes - Ces avions ne lui ont pas été homologués car posés en zone occupée par les Allemands - Le 30 septembre 1915, il perçoit une combinaison de vol fourrée, une paire de chaussons fourrés, une paire de gants fourrés, un pantalon de cuir, un chnadail, un passe-montagne - Croix de guerre et citation n° 250 à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1915 - Marié avec Mlle Angèle Joséphine Tosana à la Condamine (Principauté de Monaco), le 8 janvier 1916 - Affecté à Saint-Cyr du 22 janvier 1916 au 6 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1916 - Détaché, comme pilote essayeur, à la maison Farman au 167, rue de Silly à Billancourt du 7 mai au 1er août 1917 - Repassé au 1er groupe d'aviation, le 1er juillet 1917 - Affection à définir du 2 août 1917 au 18 avril 1919 - Démobilisé, le 18 avril 1919 - Domicilié au 167, rue de Grenelle à Paris 7ème (75), à compter du 18 avril 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation en 1920 - Domicilié au 167, rue de Grenelle à Paris 7ème (75), à compter du 1er octobre 1924 - Classé en position "Sans affectation", le 1er juin 1927 - Libéré des obligations militaires, le 15 octobre 1935 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 17 décembre 1967 - Photo Revue L'Aerophile - Sources : Registre des naissances (acte n° 2) de la commune de Villeroy (Seine-et-Marne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-et-Marne - CCC de l'escadrille MS 3 - CCCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille MF 62 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2021.

* Croix de guerre et citation n° 250 à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Brou, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 21 novembre 1915 : "Pilote plein de courage et de dévouement, ayant accompli depuis 5 mois quarante missions à longue portée, dans des conditions souvent délicates et périlleuses. Attaqué à plusieurs reprises par des avions ennemis, ne s'est jamais laissé détourner de sa mission; en particulier le 15 septembre, au cours de la même reconnaissance, a forcé deux Aviatiks à atterrir, le 20 octobre, estr entré avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus."

Ltt Edouard Frédéric Charles Rivalleau - Né le 29 mai 1889 à Moncontour-de-Poitou (Vienne) - Fils de Marie CHarles Edouard Rivalleau (entrepreneur de travaux publics) et de Berthe Marie Eulalie Samoyaux - Domicilié au 9, rue des trois bornes à Paris 11ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1147 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1909 - Autorisé à faire ses deux années de service militaire, après sa sortie de l'école d'arts & métiers de Cluny (spécifié dans l'acte d'engagement) - Diplôme d'ingénieur d'arts et métiers de Cluny avec médaille d'argent (21ème) - Incorporé à compter du 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 21 régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Fin de service et retour à la vie civile, le 1er octobre 1913 - Marié avec Mlle Victoire Mélanie Bravard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75), le 18 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 20 du 6 février au 30 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 1er mai 1915 au 27 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 51 du 27 mars au 17 avril 1916 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 17 avril au 6 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 6 mai 1916 au 18 mars 1917 - Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée (chef du service de renseignement) - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er décembre 1916 - Stage de pilotage au GDE du 3 au 20 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5708 obtenu à l'escadrille F 54, le 18 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 54 du 18 mars au 10 août 1917 - Convoyage d'un avion fatigué les 1er et 2 avril 1917 - Stage à l'état-major de Senlis du 10 août 1917 au XXX - Affecté à l'état-major de l'escadre de bombardement n° 11 (GB 1 - GB 2 - GB 7) du 16 février au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 (GB 1), qui pilotait le Voisin n° 5597, a également été perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1920 - Edouard Repose dans le carré militaire du cimetière de la commune de Saint-Sulpice, fusionnée avec la ville d'Ham (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Moncontoir-de-Poitou (Vienne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre - CCC escadrille F 20 - CCC escadrille C 43 - CCC escadrille C 51 - CCC escadrille MF 62 - CCC escadrille F 54 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Site Internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 septembre 2024. .

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Rivalleau, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 février 1916 : "Officier plein d'énergie, d'allant et de sang-froid. Observateur en avion depuis le 10 décembre 1914, a effectué au-dessus de l'ennemi plus de 120 heures de vol, au cours desquelles il a eu souvent son appareil atteint par les projectiles. Le 15 mai 1915, a effectué, malgré un vent violent, le bombardement d'une escadrille ennemie. Le 5 et 7 juin 1915, attaqué au cours de réglage, a engagé le combat à la carabine, a mis les avions ennemis en fuite et achevé ensuite l'accomplissement de sa mission. En février 1915, a fait plusieurs sorties par mauvais temps et à faible altitude pour remplir des missions urgentes de photographie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Charles Rivalleau, observateur en avion, en date du 23 juin 1920 : "Officier observateur en avion de premier ordre. Par la passion qu'il apportait à son métier, s'est créé une place à part dans l'aviation de corps d'armée. Venu dans le bombardement, a fait preuve dans ses nouvelles fonctions de la même tenacité et d'un allant digne d'être donné en exemple à tous ses camarades. Tombé glorieusement à l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 mai 1918. A été cité."

Sol de 1ère classe Emile Edouard Théophile Cosson - Né le 28 décembre 1887 à la place des Vieilles Halles à Challans (Vendée) - Fils d'Emile Cosson (ferblantier) et d'Antoinette Joséphine Bonnet - Domiciliés aux Sables-d'Olonne (Vendée) en 1907 - Classe 1907 - Recrutement de la Roche-sur-Yon (Vendée) sous le matricule n° 470 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de zouaves, le 6 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 8 novembre 1907 au 24 septembre 1909 - Colonne formée pour opérer dans l'Amalat d'Oudjda - Nommé Caporal, le 3 mars 1909 - En opérations en Algérie du 12 avril au 9 novembre 1910 - Fin de service militaire, retour à la vie civile et passage dans la disponibilité, le 9 novembre 1910 - Domicilié au 1, rue du Chemins de fer à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à partir du 26 décembre 1910 - Domicilié au 7, Grande Rue à Saint-Marcel, à compter du 30 janvier 1911 - Domicilié au 19, Grande Rue à Saint-Marcel, à compter du 23 octobre 1911 - Marié avec Mlle Marguerite Merket à la mairie de St-Denis (Seine-Saint-Denis), le 5 décembre 1911 - Domiciliés au 10, rue Jannot à St-Denis (Seine-Saint-Denis), à compter du 12 février 1912 - Profession avant guerre Fraiseur / mouleur en usine - A effecté une période de réserve au 3ème régiment d'infanterie coloniale du 25 mai au 10 juin 1914 - Rappelé à l'activité au 3ème régiment d'infanterie coloniale par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Détaché comme perceur à l'usine Delaunay-Belleville à St-Denis du 19 octobre 1914 au 1er juin 1918 - Affecté au 1er régiment de Zouaves, le 1er juillet 1917 - Rentré au dépôt du 1er régiment de Zouaves, le 1er juin 1918 - Passé à l'aéronautique militaire, le 2 juin 1918 - Nommé Soldat de 1ère classe sur sa demande, le 28 août 1918 - Affecté au Parc n° 3 pour recomplétement des effectifs de l'escadrille SPA 62, le 19 septembre 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 62 du 19 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Domicilié au 5, rue Bois Echalas à St-Denis (Seine-Saint-Denis), à compter du 31 mars 1919 - Profession après guerre Voyageur de commerce - Domicilié au 30, cours Saleya à Nice (Alpes-Maritimes), à compter du 17 octobre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation à Tours - Affecté, dans la réserve, aux 42ème et 44ème bataillons du Génie, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment du Génie, le 19 décembre 1924 - Marié avec Mlle Blanche Guilloud-Bachet à la mairie du 18ème arrondissement de Paris (75), le 11 mai 1925 - Domicilié Quai Clémenceau aux Sables-d'Olonne (Vendée), à compter du 18 mai 1925 - Décédé aux Sables-d'Olonne (Vendée), le 2 septembre 1926 - Photo Emile Cosson transmise par Mme Anne Gautier, sa petite nièce que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 158) de la commune de Challans (Vendée) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vendée.

MdL André Gabriel Léopold Lebrun - Né le 11 août 1896 à St-Lèger-aux-Bois (Oise) - Fils de Léon Henri Paul Lebrun (instituteur public puis directeur d'école) et de Marie Hélène Pinsson - Profession avant guerre Etudiant en préparation au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Classe 1916 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 1012 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 19ème régiment de Dragons, caserné à Castres, le 13 janvier 1915 - Nommé brigadier, le 18 août 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 septembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 10.956 obtenu de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 20 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Sopwith de bombardement" à l'école du Crotoy du 29 mai au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 8 juillet 1918 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 19 juin 1918 - Stage au CIACB du 8 au 17 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 22 juillet 1918 au 1er août 1918 - Tué au cours d'un combat aérien entre Chacrise et Muret-et-Crouttes (Aisne), le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Robert Brumauld des Allées, le chef des observateurs de la SPA 62, qui a été également tué au cours de cette mission - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 août 1918 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de St-Lèger-aux-Bois (Oise) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Lebrun, du 19ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 23 août 1918 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre. S'est signalé pendant deux années sur le front d'Alsace et d'Aisne par son intelligence, son esprit de discipline et son sentiment très élevé du devoir. Affecté à l'aviation comme pilote a montré, dès son arrivée à l'escadrille, les plus brillantes qualités d'ardeur, de sang-froid et de bravoure. A réussi, le 1er août 1918, une mission du plus haut intérêt militaire. A été tué glorieusement en combat aérien, le lendemain, alors qu'il rapportait d'une reconnaissance éloignée, les renseignements les plus précieux pour le commandement."

Adj Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 au lieu-dit de "la Guillette" à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond (propriètaire cultivateur) et de Marie Clau (ménagère) - Domiciliés au lieu dit de "la Guillette" au Sud-Est de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1912 - Recrutement d'Agen (Tarn-et-Garonne) sous le matricule n° 1030 - Engagé volontaire pour quatre ans, comme mécanicien, au titre du 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde), le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oujda au Maroc du 6 août 1913 au 15 octobre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 101 (GB 1) - En stage de tir à l'école de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 avril au 27 mai 1916 - Breveté mitrailleur, le 27 mai 1916 - Au camp d'Avord du 28 mai au 27 août 1916 - Mitrailleur de la RGA du 27 août au 17 septembre 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 29 (GB 4), le 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 123 (GB 4) du XXX au 17 janvier 1917 - Mitrailleur du GDE du 17 janvier au 30 mai 1917 - Pilote du groupe Balsan 199 du 30 mai au 26 juin 1917 - Le Groupe 199 était une unité chargé de ravitaillement par avion - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique, comme élève pilote, le 14 juillet 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour suivre sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, le 27 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 12 avril 1918 - Citation n° 582 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1918 - Citation n° 680 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Croix de guerre belge - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille de la Victoire - Rengagé pour deux ans au titre de l'escadrille SPA 62, le 24 mai 1919 - Affecté à la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1920 - Nota : l'escadrille SPA 62 est devenue la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort) Belgique, le 24 février 1920 - Détaché au CRIT à Metz du 10 mai au 29 juillet 1920 - Rejoint le 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Démobilisé, le 24 mai 1921 - Domicilié au Becquevoort (Belgique), à compter du 24 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Rengagé pour six mois, le 16 juillet 1921 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1922 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1923 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 10 mai 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en l'AOF (Afrique occidentale française), le 14 mars 1923 - En poste au Sénégal du 10 mars au 28 mars 1923 - En poste au Soudan du 29 mai 1923 au 30 mai 1925 - A effectué 27 jours de services aériens commandés du 1er juillet 1923 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1924 - A effectué 9 mois et 8 jours de services aériens commandés du 17 avril 1924 au 30 juin 1925 - Nommé Adjudant-chef, 1er novembre 1924 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 24 décembre 1925 - Rapatrié, le 30 mai 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 10 décembre 1925 - Sources : Registre des naissances (acte n° 7) de la commune de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn-et-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 18 mai 2021.

* Citation n° 582 à l'ordre de l'armée du Sgt Abel Dupond du 3ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Sous-officier d'un sang-froid et d'une audace admirables. S'est déjà fait remarquer comme mitrailleur-pilote, n'a cessé de se signaler par son mépris absolu du danger; a abattu un avion ennemi. Au cours d'une protection, a livré à plusieurs appareils un combat des plus durs, tombant l'un d'eux en flammes et ramenant un appareil atteint, dans sa partie vitale, de plusieurs projectiles."

MdL César Jean Séraphin Hannes - Né le 28 mai 1895 à Rouilly (Seine-et-Marne) - Fils d'Aimé Grégoire Hannes et de Césarine Marie Louise Dessaux (manoeuvrière) - Domiciliés à Chevilly (Oise) en 1914 - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Domicilié au 48, rue Beauregard à Paris 2ème arrondissement (75) - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 1362 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé 2ème Canonnier, le 9 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1916 - Affecté au 254ème régiment d'artillerie, le 3 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 novembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour effectuer sa formation élémentaire, le 22 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.816 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 mars au 26 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 avril au 17 mai 1918 - Affecté au 54ème régiment d'artillerie et reste détaché aéronautique militaire, le 3 juin 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 17 mai au 5 juin 1918 - Pilote du GDE du 5 juin au 10 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 14 août 1918 au 16 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1918 - En mission du 22 au 24 novembre 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SPA 77 à compter du 16 mars 1919 mais n'a pas rejoint - Pilote au CIACB de Perthes jusqu'au 24 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 95 (GC 19) du 24 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'aéronautique militaire, le 8 août 1919 - Détaché à Villacoublay, le 16 septembre au 29 novembre 1919 - Pilote de la 109ème escadrille du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier au 1er août 1920 - La 109ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - La 109ème escadrille devient la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Pilote de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er août 1920 au 8 août 1921 - A pris part à l'occupation des pays Rhénans du 25 mai au 27 juin 1921 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 8 août 1921 - Domicilié à l'hôtel St-Jeanne à Chantilly (Oise) - Affecté dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, par changement de dénomination, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marguerite Louise Fung à la mairie de Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1924 - Domicilié 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 26 juin 1924 - Profession après engagement Garagiste électricien mécanicien automobile - A accompli une période d'exercice volontaire au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 13 au 27 mai 1927 - A accompli une période d'entrainement au vol au MGA n° 1 du 1er au 3 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au centre de mobilisation n° 12 du 10 au 24 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 18 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au 9, rue Camille Desmoulin à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 12 novembre 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 19 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au garage Chevalier au 21, rue de Malabry au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à compter du 8 février 1932 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 23 janvier 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 avril 1933 - Médaille Militaire décernée, le 7 juillet 1933 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 21 au 26 août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'Air, le 1er octobre 1934 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Thionville (Moselle), le 2 janvier 1935 - Prend part à la guerre d'Espagne en 1936 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 2 janvier 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 138, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au parc d'aviation 15/131, le 2 septembre 1939 - Le parc 15/131 est installé à Gravelines depuis mars 1940 - Marié avec Mlle Germaine Marie Albertine Lecoq à la mairie de Goussainville (Val-d'Oise), le 30 mars 1940 - Les hommes ont participé, avec trois sections spécialisées de parc et une partie de l'échelon roulant du GC I/4 à la défense de Gravelines - Ils perdent 11 hommes dont deux officiers - Le 28 mai 1940, de nuit, les hommes embarquent à bord du cargo "Douaisien" à destination de Cherbourg - Ce navire fait 103,20 mètres de longueur et 14,71 m de largeur - Il transportait 1200 hommes - A 0h10, le 29, au hauteur de la bouée 8 de la passe Est (entrée de Zuydcoote), le navire saute sur une mine - L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés - Malheureusement, César Hannes faisait partie des tués - Les deux autres victimes sont le Sol Louis André Digne du Parc 15/131 et le Sapeur Maurice Jean Danis de la 39/81ème compagnie télégraphique divisionnaire du 39ème bataillon du Génie - L'évacuation du bateau s'est fait en bon ordre et aucune autre victime n'a été a déploré - Ce cargo est la plus grosse épave encore existante au large de Dunkerque - Photo César Hannes transmise par Sophie Leguil, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rouilly (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 89 - CCC de l'escadrille SPA 95 - MpF - JORF - Site Internet "Epaves au large de Dunkerque" - Site internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre de la division, en date du 8 novembre 1916 : "Les liaisons téléphoniques et optiques étant impossibles, a assuré comme coureur volontaire, la liaisonnd'artillerie entre le chef de division de 1ère ligne et le Lieutenant-colonel, commandant le régiment sous un bombardement violent et ininterrompu pendant les journées des 26, 27 et même du 28 octobre 1918."

De gauche à droite, Ltt Charles Borzecki (obs) et le Cne Gérard Amanrich (pilote), des anciens de l'escadrille N 62, photographiés lors de leur affectation au CIACB de Perthes en 1918 - Photo famille Amanrich que je remercie pour son aide.

Cne Gérard Albert Amanrich - Né le 8 avril 1892 au 16, rue Maximilien Sébastien Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Fils de Gérard Amanrich (Chef d'escadrons [Cdt] à l'état-major de la 32ème division d'infanterie à Perpignan) et de Marie Juste Marguerite Joséphine Sauvy - Domiciliés au 16, rue Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - A passé le concours de l'école militaire de St-Cyr en 1910 - Classe 1912 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 695 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de Dragons, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 21 mars 1911 - Elève de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Affecté au 15ème régiment de Dragons, le 1er mai 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 mars 1915 - Formation d'observateur en aéroplane du 15 au 27 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 27 mars au 5 août 1915 - Observateur de l'escadrille N 38 du 5 août au 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 octobre 1915 - Passé élève pilote de l'école militaire du Crotoy, le 1er décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2824 à l'école du Crotoy, le 5 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 9 novembre 1916 au 2 juillet 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 mai 1917 - Commandant de l'escadrille N 151 / SPA 151 du 2 juillet 1917 au 21 mai 1918 - En stage au GDE du 3 au 22 août 1917 - En stage du 18 décembre 1917 au 4 janvier 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Affecté, comme instructeur, au CIACB de Perthes, le 21 mai 1918 - Nommé Capitaire, à titre défintif, le 25 mars 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mars 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Occupation des pays rhénans du 11 avril au 24 mai 1920 - Commandant d'un groupe d'escadrilles en 1921 - Occupation des pays rhénans du 11 mai au 15 juin 1921 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Cette mutation a été annulée - Réintégré dans l'arme de la cavalerie et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 8 janvier 1924 - Affecré au 4ème régiment de Cuirassiers, le 22 mai 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade de Cuirassiers, le 8 octobre 1927 - Chagement de désignation de l'unté qui devient la 10ème brigade de cavaleire, le 25 février 1929 - Nommé Chef-d'état-major de la 10ème brigade de cavalerie , le 5 mai 1929 - Marié avec Mlle Georgette Emilie Eymesy à Grenoble (Isère), le 11 décembre 1930 - Nommé Chef d'escadron (Cdt), le 20 juin 1933 - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, le 20 septembre 1933 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs, le 7 décembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er septembre 1939 - Affecté au dépôt de cavalerie n° 29, le 23 décembre 1939 - Blessé en service commandé, le 12 février 1941 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Proposé pour le maintien en activité et pension temporaire de 30 % pour séquelles de fracture du fémur droit et raccourcissement du membre inférieur droit de 4 cm par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 19 octobre 1945 - Pension définitive pour séquelles de fracture du fémur droit au 1/3 supérieur, gros cal saillant, raccourcissement de 4 cm du membre inférieur, raideur du genou à 45°, Amyotrophie de 30 cm, névralgie sciatique gauche suite à blessure en service commandé du 12 février 1941 par le commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 octobre 1950 - Domicilié à la Peyrane, commune de Castres (Tarn), à compter du 25 octobre 1950 - Décédé à Castres (Tarn), le 11 janvier 1956 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 273) de la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Orientales - CCC de l'escadrille MF 40 - CCC de l'escadrille N 38 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 51 / SPA 151 - JORF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2024.

* Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 : "A toujours été à la place d'honneur sous le feu. En reconnaissance aux bords de la Seille, le 4 septembre, a pénétré au galop dans un village et ayant eu un des ses hommes grièvement blessé, s'est arrêté pour le fixer sur sa selle et l'a ramené malgré un feu violent en le soutenant avec l'aide d'un autre cavalier."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gérard Amanrich, observateur à l'escadrille N 38, en date du 19 octobre 1915 : "Observateur à une escadrille d'armée, y a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'exécution d'un grand nombre de reconnaissances et de chasse d'avions ennemis. A eu son appareil plusieurs fois atteint par des projectiles ennemis."

 

Photo du Ltt Jean Thobie

Ltt Jean Alexandre Marie Thobie - Né le 27 juin 1894 à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Marie Alexandre Thobie et de Fanny Girardin - Domiciliés au 7, boulevard de la République à Villefranche-sur-Saône (Rhône) avant Guerre puis à St-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire) après guerre - Classe 1913 (engagement) - Recrutement de Châlon-sur-Saône sous le matricule n° 1207 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 septembre 1913 - Rejoint l’école, le 6 novembre 1913 - Promotion "La Croix du Drapeau" - Victime d’un accident lors de la chute de son cheval, a été atteint au genou avec plaie sans lésion de l’articulation, le 6 mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l’escadrille N 62 du 13 janvier 1916 au 16 janvier 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 avril 1916 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 2 mai au 3 juin 1916 – Le 22 octobre 1916, pendant une mission de reconnaissance photo sur Roye - St-Quentin - Péronne, le Sgt Hébert, en équipage avec le Ltt Jean Thobie, livre un violent combat contre 6 biplaces (Roland) dans les environs de Gricourt. Un des assaillants est touché et s'échappe en piquant. Soudain, quatre Albatros se mêlent à la bagarre et c'est maintenant contre 9 adversaires que l'équipage de la N 62 combat pour survivre. Thobie touche un Albatros qui glisse sur l'aile et ne se rétablit qu'à très basse altitude. Au-dessus de Cartigny, deux Albatros supplémentaires s'invitent à la bagarre. Dix contre un ! Par chance, ils soutiennent le combat jusqu'à Péronne. Quand les Allemands quittent la zone, le Sopwith 1A2 de la N 62 a été touché par 15 balles. Une traverse et une hauban ont été tranchées, 2 cordes à piano coupées. Un des projectiles a coupé le bout du nez de Hébert. Ce n'est pas passé loin cette fois ! Pour en rajouter, leur avion est mitraillé par les troupes au sol quand ils passent les lignes à 1000 m d'altitude. Après 1h30 de vol, ils rentrent au terrain de Chipilly sains et saufs. Il faudra 4 jours à la mécanique pour remettre en état de vol le Sopwith - Citation n° 401 à l’ordre de l’armée, en date du 17 octobre 1916 - Cette décoration sera remise sur le front des troupes, le 12 novembre 1916 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6 ème armée, en date du 15 décembre 1916 - Passé élève pilote à l’école d’aviation militaire de Buc, le 16 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6460 obtenu à l’école d’aviation militaire de d’Avord, le 19 mai 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 juillet 1917 - Pilote du GDE du 17 juillet au 10 août 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 10 août 1917 au 26 octobre 1917 - Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 - Transféré sur l’hôpital du Grand Palais à Paris, du 3 novembre 1917 au (4 ème trimestre) 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 67 du (4 ème trimestre) 1917 au 13 février 1918 - Convoyage d’un avion depuis la RGA du 13 au 22 janvier 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 48 du 13 février au 6 juillet 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 156 du 1 er août 1918 au 27 mars 1919 - Commandant de l’escadrille SPA 155 du 27 mars 1919 au 14 avril 1919 - Elève de l’école d’application de cavalerie - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation de Lyon, le 20 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d’aviation de chasse de Châteauroux, le 1 er juin 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d’aviation, le 7 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Affecté à l’inspection générale des forces aériennes à Paris, le 1er avril 1930 - Affecté à l’aéronautique militaire française en Indochine, le 9 août 1932 - Embarqué à Marseille, le 21 décembre 1932 - Débarqué le 30 janvier 1933 - Commandant du groupe d’aviation stationné à Tong (Tonkin) - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1934 - Séjour colonial prolongé d’un an, à compter du 11 juillet 1936 - A son retour en métropole, sera affecté à la base aérienne 138 - Officier de la Légion d’Honneur, le 1er janvier 1936 - Blessé au cours d’un accident aérien, à été éjecté de la carlingue au cours d'un cheval de bois, le 25 mars 1938 - Affecté aux formations aériennes de l’Afrique occidentale française (AOF), le 6 mars 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Embarqué à Marseille, le 4 mai 1939 - Blessé au cours d’un cheval de bois au décollage d’une mission de nuit sur le terrain de Bamako, le 27 mars 1940 - A été blessé à l’épaule droite et au genou droit avec plaie du pavillon de l’oreille - Nommé Colonel - Totalise 2057 heures de vol, au 30 octobre 1961 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1961 - Domicilié au 32, rue Desaix à Paris 15 ème (75) - Décédé au 1, place Alphonse Laveran à Paris 5 ème (75), le 18 juillet 1977 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires – Fiche matricule du département de Saône-et-Loire - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 67 - CCC de l’escadrille SPA 48 - CCC de l’escadrille SPA 156 - CCC de l’escadrille SPA 155 - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 21 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 : "Pour sa belle conduite à la charge de Rethel, un cavalier ayant été grièvement blessé, l’a hissé sur son cheval et sous un feu violent, l’a porté à l’abri."

*Citation n° 401 à l’ordre de la 6ème armée du Ltt Jean Thobie, observateur à l’escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Observateur de premier ordre. Dans l’aviation depuis dix mois, y a rendu de précieux services. Le 22 septembre, a accompli une reconnaissance à longue portée parcourant plus de 300 kilomètres au-dessus des lignes allemandes, dans une zone sillonnée par les avions de chasse ennemis."

*Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 15 décembre 1916 : "Excellent observateur, plein d’allant. A accompli remarquablement de nombreuses reconnaissances à très longue portée. Le 22 octobre 1916, est rentré avec un appareil criblé de balles, étant seul à 40 km à l’intérieur des lignes ennemies, a attaqué dix avions ennemis qui le gênaient dans l’accomplissement de sa mission ; en a forcé deux à atterrir désemparés et a dispersé les autres."

*Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 : "Officier de grande valeur, excellent pilote. Le 4 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."

 

Photo du Cal Henri Gérard

Cal Henri Pierre Eugène Gérard - Né le 30 octobre 1897 à Mesquigny (Aube) - Fils de Camille Pierre Damien Gérard (instituteur) et de Mathilde Estelle Gérard - Domicilié à Le Mériot par Nogent-sur-Seine (Aube) - Profession avant guerre étudiant agricole - Classe 1917 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matrictule n° 609 - Mobilisé au 167ème régiment d'infanterie, le 10 janvier 1916 - Affecté au 139ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1916 - Affecté au 414ème régiment d'infanterie, le 17 mars 1917 - Blessé au cuir chevelu par éclat d'obus à Craonne, le 22 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 août 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 11.103 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 5 février 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 juin 1918 - Pilote du GDE du 20 juin au 23 juillet 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 13 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 23 juillet 1918 au (début août) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du (début août 1918) au 28 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Poperinghe (Belgique), le 28 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Uffz Konrad Boness du Jasta 53 (Sa 1ère victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 janvier 1919 - Henri Gérard repose dans l'ossuaire du Mont Kemmel (Belgique) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour : 29 janvier 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Henri Pierre Gérard, du 167ème régiment d'infanterie, à l'escadrille SPA 62, en date du 25 janvier 1919 : "Jeune pilote plein d'allant et animé du plus bel esprit de sacrifice. Volontaire pour toutes les missions périlleuses, a tenu, le 28 septembre 1918, à protéger un biplace qui, malgré la brume et des circonstances atmosphériques très défavorables, sortait au moment des attaques pour chercher un renseignement de la plus haute importance. Attaqué par un ennemi supérieur en nombre, a succombé dans une lutte acharnée, se dévouant pour frayer un passage à l'avion d'observation."

 

Photo du Slt Ernest Gilleron

Slt Louis Ernest Gilleron - Né le 2 décembre 1885 à Hermes (Oise) - Fils d'Arsène Gilleron (laitier) et de Clémence Cauet (ménagère) - Domiciliés à Bresles (Oise) - Classe 1905 - Recrutement de Beauvais sous le matricule n° 1451 - Service militaire au 5ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1906 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, caserné à Compiègne, le 5 décembre 1906 - Nommé Caporal, le 21 mars 1907 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1907 - Fin de service militaire et renvoyé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 18 septembre 1908 - Nommé Adjudant de réserve, le 24 décembre 1909 - Marié avec Suzanne Laure Roussel, à Bresles (Oise), le 20 janvier 1910 - Naissance d'un fils, Louis Arsène, le 20 février 1912 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 août 1914 - Affecté au service des convois automobiles, le 8 novembre 1915 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur du GDE du XXX au 12 mai 1916 - Observateur en subsistance à l'escadrille N 62 du 12 au 16 mai 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 du 16 mai 1916 au XXX - Observateur de l'escadrille C 106 du XXX au 6 juillet 1916 - Fait prisonnier au cours d'une mission de protection d'ALGP au Mesnil-Bruntel, près de Péronne, le 6 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Cal Marcel Riess (pilote), qui a également été fait prisonnier - Interné à Mayence, Landshut et Weilburg en Allemagne - Rapatrié d'Allemagne, le 16 décembre 1918 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Domicilié au 49, rue Galland à Amiens, à compter du 6 septembre 1920 - Profession après guerre Comptable puis directeur de différentes laiteries - Réaffecté, dans la réserve, au 94ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Domicilié au 4, rue Desaix à Montluçon, à compter du 24 octobre 1921 - Domicilié Hameau des Etoquies à Landrecies (Nord) - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 30 juillet 1922 - Affecté au 127ème régiment d'infanterie, le 30 août 1922 - Affecté au 28ème régiment de tirailleurs, le 15 juin 1923 - Domicilié à Essigny-le-Petit (Aisne), à compter du 31 août 1923 - Affecté au 65ème régiment de tirailleurs marocains, le 4 mars 1924 - Affecté au 67ème régiment d'infanterie, le 11 août 1926 - A accompli une période volontaire au 67ème régiment d'infanterie du 11 février au 6 mars 1932 - A accompli une période obligatoire d'instruction du 28 au 30 juin 1937 - Décoré de la Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, le 25 septembre 1937 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 24ème régiment de travailleurs, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 4 novembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 21ème régiment, le 20 mars 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 17 avril 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la 4ème compagnie auto transport groupe régulateur n° 2, le 23 août 1939 - Démobilisé à Châteauroux (Indre), le 30 juillet 1940 - Domicilié rue Condorcet à St-Quentin, à compter du 21 octobre 1949 - Sources : Fiche matricule du département de l'Oise - Bailey/Cony - JMO de l'aéronautique de la 6ème armée - CCC escadrille N 62 - CICR - Dernière mise à jour : 2 septembre 2016.

* Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Ernest Gilleron, observateur à l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Officier remarquable d'entrain et d'énergie. A disparu, le 6 juillet 1916, dans les lignes ennemies au cours d'une mission de protection.

 

Photo du Cne Robert Lemaignen

Cne Robert André François Louis Lemaignen - Né le 15 mars 1893 à Blois (Loir-et-Cher) - Fils d'André René Marie Louis Lemaignen (propriétaire) et de Marie Alcide Faye - Domiciliés au 20, rue du Mail à Blois - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Blois (Loir-et-Cher) sous le matricule n° 414 - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 8ème régiment de Dragons, en date du 10 octobre 1912 - Admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 12 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 août 1913 - Nommé Aspirant à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Citation n° 1 à l'ordre du régiment, en date du 7 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Affecté au 17ème régiment de chasseurs, le 1er juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 en 1916 et 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Citation n° 466 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 19 mai 1918 - Nommé chef d'état-major de la division aérienne - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique du ministère de guerre, le 4 septembre 1919 - Marié avec Mlle Yvonne Marie de Nervo en l'église Saintt-Philippe du Roule et en mairie de Paris 8ème (75), le 30 septembre 1919 - En congé sans solde, à partir du 16 novembre 1919 - Pendant cette période, en compte au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Démissionnaire de l'armée en 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de désignation, le 4ème RAO devient le 34ème RA) - Secrétaire de direction dans le groupe de la Société Commerciale d'Affrétements et de commission - Chargé des agences et filiales de Bordeaux - Administrateur du port autonome de Bordeaux à partir de 1926 - Administrateur des filiales d'Afrique - Président de la Société commerciale des ports africains, ports de Dakar et d'Abidjan - Administrateur de l'Afrique orientale (ports de Djibouti et de Diego Suarez) - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 1er août 1928 - A accompli une période d'instruction de 21 jours en 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Rapporteur général adjoint à la conférence de la France d'Outre-mer en 1935 - Administrateur de la banque de l'Afrique occidentale - Affecté, dans le réserve, à la 17ème compagnie de l'air, le 11 mai 1936 - Commandeur de l'Etoile Noire du Bénin - Mobilisé comme aide de camp du général commandant en chef les forces aériennes (Gal Vuillemin) puis commandant adjoint de l'attaché de l'air à Rome - Démobilisé en août 1940 - Participe à la constitution du réseau de renseignements Samson en juin 1941 - Vice-président du groupement professionnel des productions industrielles coloniales, le 25 mars 1943 - Médaille de la Résistance, le 15 juin 1945 - Président du comité national de l'Afrique française de la chambre de commerce internationale - Vice-président de la chambre de commerce internationale - Membre de la Commission des transports aériens au congrés de Montreux en juin 1947 - Délégué à la chambre de commerce à l'ICAO à Genève en mai 1948 - Mebre de la délégation national française au bureau international du travail au titre de la France d'Outre-mer - Président de la Commission de la France d'Outre-mer de l'Aéro-club de France - Membre de la commission d'indistrialisation des colonies auprès du ministère des colonies - Membre de la chambre de commerce française des Etats-Unis et de la chambre des commerce française de Grande-Bretagne - Membre du conseil d'administation de la compagnie nationale Air France - Décédé à Paris 8ème (75), le 3 avril 1980 - Sources : Registre des naissances de la commune de Blois - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Loir-et-Cher - Revue Terre et Ciel, revue du personnel de la compagnie Air-France - Journal Le Figaro - Dernière mise à jour : 25 février 2021.

* Citation n° 1 à l'ordre du régiment, en date du 7 août 1914 : "Etant en reconnaissance, le 6 août 1914, a passé sous le feu de l'ennemi et y a repassé à 5 mètres, cote 301 près de Vic."

* Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 25 septembre 1914 : "Après avoir montré beaucoup d'énergie dans une section, est resté jusqu'à 9 heures du soir sur le terrain pour garder et surveiller les blessés du détachement."

* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies et cela dans les conditions les plus périlleuses au cours de nombreux et durs combats aériens."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 23 juillet 1917 : "Le 11 avril 1917, parti pour reconnaitre une position ennemie à basse altitude, malgré un vent de 100 km/h, a eu son avion abattu entre les lignes par l'infanterie ennemie, a atterri sous un feu violent d'artillerie et a réussi grâce à son sang-froid à regagner nos lignes avec ses renseignements après avoir sauvé son armement."

* Citation n° 466 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 8 août 1917 : "A mené à bien, au cours du mois de juillet, deux missions photographiques des plus délicates. Quatre fois cité."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 : "Le 11 avril 1917, parti pour reconnaitre une position ennemie, à basse altitude, malgré un vent de 100 km à l'heure, a été abattu entre les lignes par l'infanterie ennemie. A atterri sous un feu violent d'artillerie et a réussi grâce à son sang-froid à regagner nos lignes avec ses rensignements après avoir sauvé son armement. A donné dans l'aviation la p;eine mesure de son énergie et de sa bravoure, accomplissant dd'importantes et périlleuses missions avec une grande maitrise et le plus absolu mépris du danger. Une blessure, 4 citations."

 

Photo du Slt Maurice Brunel

Slt Maurice Marie Edouard Louis Brunel - Né le 25 mars 1893 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Jean Joseph Amans Brunel (propriétaire) et d’Anne Marie Louise Graffin - Domiciliés au 92, rue St-Jacques à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Marseille sous le matricule n° 1377 - A obtenu un sursis d’incorporation pour l’année 1913 - Mobilisé au 17ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, par la formation du 7ème escadron, le 10 mars 1915 - Affecté au 108ème régiment d’artillerie lourde, le 19 novembre 1915- Nommé Brigadier, le 8 janvier 1916 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5203 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 21 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 1 er avril 1917 - Pilote de Sopwith 1A2 de l’escadrille N 62 du 5 avril 1917 au 6 février 1918 - Convoyage d’un Sopwith 1A2 depuis la RGA, les 13 et 14 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 janvier 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 95 du 6 février au 13 août 1918 - En mission à la RGA, le 9 mars 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 17 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d’un combat aérien d’une balle à la jambe, le 3 juin 1918 - Réussit un atterrissage forcé au niveau de la ligne de front avec son SPAD XIII - Hospitalisé et convalescence du 3 juin au 16 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 27 juillet 1918  - Grièvement blessé au cours d’un accident d’avion, aux commandes d’un SPAD VII, le 28 juillet 1918 - Son avion, en panne moteur, heurte un talus en bordure de piste - Evacué sur l’hôpital de Connantre (Marne), il a été amputé de la cuisse gauche - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 25 avril 1919  - Fin de service, le 22 novembre 1921 - Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 6 mars 1922 - Affecté au 115 ème régiment d’artillerie lourde - Marié avec Mlle Marie Henriette Thérèse Villedieu de Torcy, à Dijon, le 19 mai 1926 - Décédé à Forcalquier (Alpes de Hautes Provence), le 28 novembre 1981 - Sources : Bulletin de naissance - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Bouches du Rhône - CCC de l’escadrille SPA 95 - JORF - Dernière mise à jour : 22 juin 2017.

* Citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Edouard Brunel, du 108 ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 17 mai 1918 : "Officier remarquable par son énergie et sa bravoure. Pilote de premier ordre. Le 3 mai 1918, après une lutte acharnée, a abattu un avion ennemi dans nos lignes." 

* Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 27 juillet 1918 : "Pilote d’une valeur exceptionnelle par la bravoure, le calme, l’habileté dont il a donné des preuves pendant dix-huit mois dans une escadrille d’armée d’abord, de chasse ensuite. Récemment, à la tête d’une patrouille, a engagé, contre un ennemi très supérieur en nombre, un combat brillant, qui s’est terminé par la chute de trois avions ennemis et a permis à un groupe d’appareils dont il assurait la protection de rentrer dans nos lignes. A été blessé grièvement au cours de ce combat. Trois citations." 

* Citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Louis Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, escadre 1, en date du 25 avril 1919 : "Modèle de bravoure et de conscience. S’est distingué tour à tour dans l’aviation de reconnaissance d’armée, dans les missions photographiques et dans la chasse. A été blessé très grièvement le 28 juillet 1918, au cours d’un vol d’entrainement. Amputé de la cuisse gauche. Une blessure antérieure. Chevalier de la Légion d’Honneur pour faits de guerre."  

* Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Louis Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 6 mars 1922 : "Chevalier du 27 juillet 1918. Titres exceptionnels : Modèle de bravoure et de conscience. S’est distingué tour à tour dans l’aviation de reconnaissance d’armée, dans les missions photographiques et dans la chasse. A été blessé très grièvement le 28 juillet 1918, au cours d’un vol d’entrainement. Amputé de la cuisse gauche. Une blessure antérieure. Déjà chevalier pour faits de guerre. Croix de Guerre.

 

Photo du MdL Gérard de Peytes de Montcabrier

MdL Gérard Marie Valentine Odolie de Peytes de Montcabrier - Né à Auch (Gers), le 3 novembre 1890 - Fils de Fortuné Marie Gabriel Gustave (comte) de Peytes de Montcabrier (inspecteur des postes & télégraphe) et de Marie Charlotte des Puech de Comeiras - Domiciliés rue Victor Hugo à Auch (Gers) puis au 6, rue de la Dalbade à Toulouse (Haute-Garonne) - A fait ses études à l'école-abbaye de Sorèze (Tarn) puis au lycée Théophile Gautier à Tarbes - Profession avant guerre Employé de banque de la Société Générale - Classe 1910 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1135 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 19ème régiment de dragons, le 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 5 mars 1912 - A été blessé en service commandé, au cours d'une séance de dressage, par un cheval qui lui a donné un coup de pied à la jambe gauche, le 30 décembre 1912 - A été atteint d'une plaie à la jambe gauche, à l'union du tiers supérieur et du tiers moyen, pénétrant jusqu'au tibia, dont le périoste est décollé et déchiré - Nommé Brigadier fourrier, le 25 janvier 1913 - Renvoyé dans ses foyers, le 8 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 novembre 1913 - Rengagé pour deux ans, au titre du 20ème régiment de dragons, le 18 février 1914 - Affecté au 63ème régiment d'infanterie, le 24 juin 1915 - A été blessé en novembre 1915 - Citation n° 265 à l'ordre du 63ème régiment d'infanterie, en novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 31 janvier 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 63ème régiment d'infanterie, en date du 1er février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6135 obtenu sur avion Caudron à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 1er juin 1917 - Pilote du GDE du 1er juin au 14 juillet 1917 - Pilote d'avions Sopwith 1A2 de l'escadrille N 62 du 14 au 22 juillet 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes du Sopwith 1A2 n° 4029, sur le terrain d'aviation de Saconin-et-Breuil (Aisne), le 22 juillet 1917 - Au décollage, son biplan est parti en perte de vitesse et n'a pu être rattrapé avant l'écrasement au sol - Le Slt André Mamy (obs), qui faisait équipage avec lui, a été blessé au visage - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 juillet 1917 - Sources : Registre des naissances de la commune d'Auch - Pam - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Liste de brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 10 avril 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du MdL Gérard Marie Valentin Odolie de Peytes de Montcabrier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 juillet 1917 : "Maréchal des logis de cavalerie, détaché, sur sa demande, dans un corps d'infanterie, s'est toujours fait remarquer par son courage et sa belle énergie. Affecté ensuite comme pilote à la N 62, a sollicité, dès son arrivée à l'escadrille, l'honneur d'accomplir une mission importante au cours de laquelle il a trouvé une fin glorieuse."

 

Photo du Ltt Paul Brousse

Ltt Paul Brousse - Né le 31 mars 1892 à la route de Clermont à St-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) - Fils de Marcellin Brousse (secrétaire de mairie) et de Françoise Dellegry - Domiciliés à Laurière (Haute-Vienne) - Classe 1912 - Recrutement de Limoges (Haute-Vienne) sous le matricule n° 2005 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 138ème régiment d'infanterie, le 13 juin 1910 - Nommé Caporal, le 23 novembre 1910 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 21 décembre 1911 - Rengagé pour deux, à compter du 13 juin 1913 - Affecté au 10ème groupe cycliste du 1er bataillon de chasseurs, le 10 novembre 1913 - Nommé Sergent-major, le 12 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 26 novembre 1914 - Lettre de félicitations du général commandant la 10ème division de cavalerie, en date du 23 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 11 mars 1916 - Affecté au 19ème bataillon de chasseurs à pied, le 14 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Blessé par une plaie au front à Navarin, le 11 mai 1916 - Citation à l'ordre de la 10ème division de cavalerie, en date du 7 août 1916 - Blessé par un éclat d'obus à bras gauche à Bouchavesnes, le 22 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 mars 1917 - Détaché comme observateur stagiaire à l'escadrille F 8 du 9 au 26 mars 1917 - Observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 26 mars 1917 au 14 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Le 14 août 1918, pendant une mission sur Breguet XIVA2, l'équipage composé du Ltt Palats (pilote) / Ltt Brousse (obs) est porté disparu - Leur avion a été attaqué par une grosse patrouille dans la région de Ville-Dommande (Marne) et ils ont été grièvement blessés par balles. Le pilote a réussi à ramener son avion dans les lignes mais malheureusement les deux aviateurs sont morts des suites de leurs blessures - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 septembre 1918 - Sources : Registre des naissances de la commune de Saint-Léonard-de-Noblat - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Vienne - CCC de l'escadrille F 8 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - MpF - LO - Dernière mise à jour : 25 février 2021.

* Citation à l'ordre de la 10ème division de cavalerie, en date du 7 août 1916 : "Officier superbe de jeunesse et d'entrain, a su communiquer son allant à sa section qu'il commande et qu'il a conduite, le 26 juillet 1916, au cours d'une opération de nuit dans le secteur de Michelbach avec sang-froid et bravoure dans des circonstances très difficiles. S'était distingué à Fismes au cours des opérations actives et venait d'être félicité pour de reconnaissances des positions faites les 20 et 22 juillet 1915."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, au 19ème bataillon de chasseurs à pied, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 11 mars 1918 : "Officier observateur de la plus haute valeur, s'est distingué dans mainte reconnaissances éloignées. Le (censuré) loin chez l'ennemi, a tout, en continuant sa mission, soutenu un combat de plus de 20 minutes, contre un avion allemand qui a été vu tombant désemparé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, au 19ème bataillon de chasseurs à pied, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 14 juin 1918 : "Officier observateur d'une ténacité et d'une valeur morale hors de pair. S'est distingué dans maintes reconnaissances éloignées. Le (censuré), a accompli en plein jour, sans protection, une reconnaissance dans les lignes ennemies. Est rentré à bout d'essence, rapportant au commandement des renseignements particulièrement importants."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse au 19ème bataillon de chasseurs, observateur en avion, en date du 30 juin 1918 : "Officier observateur d'une ténacité et d'une valeur morale hors de pair. S'est distingué dans maintes reconnaissances éloignées. A accompli récemment, en plein jour, sans protection, une reconnaissance de plus de 200 kilomètres, dans les lignes ennemies. Est rentré à bout d'essence, rapportant au commandement des renseignements particulièrement importants. Deux blessures. Trois citations. "

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, du 19ème bataillon de chasseurs à pied, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 23 août 1918 : "Officier joignant à une magnifique bravoure, une ténacité et un sang-froid hors de pair. Observateur d'armée accompli, a brillamment exécuté, aux prix de durs combats, de nombreuses reconnaissances de plus de 200 kilomètres dans les lignes ennemies, rapportant toujours le renseignement demandé. Est glorieusement tombé dans une lutte inégale contre une grosse patrouille adverse, réussissant par son énergie, à regagner nos lignes, pour mourir en France libre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, du 19ème bataillon de chasseurs à pied, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 18 septembre 1918 : "Observateur remarquable, d'un entrain et un courage inlassables. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses ; a été depuis un mois le plus bel exemple de bravoure en accomplissant seul, dans des conditions atmosphériques très dures, malgré une aviation ennemie très mordante, sept missions à plus de 40 kilomètres dans les lignes allemandes. Le 7 juillet, a pénétré à faible hauteur, à 23 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies après avoir livré deux durs combats. Le 7 août 1918, a abattu son premier avion au cours d'une reconnaissance importante."

 

Photo du Slt Robert de Francq

Slt Robert Emile Paul Baron de Francq - Né le 2 octobre 1885 au château de Nazé à Vivy (Maine et Loire) - Fils de Félix Joseph Emmanuel, Baron de Francq (Propriétaire) et de Zoé Julie Desmonts - Marié avec Mlle Clotilde Marie Caroline Nathalie Morice à la mairie du 15ème arrondissement de Paris, le 20 décembre 1912 - Domiciliés au 39, rue du Colisée à Paris 8ème (75) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire Atlantique) sous le matricule n° 3427 - Incorporé au 18ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Observateur de 1ère classe, le 4 juin 1907 - Nommé 1er cononnier servant, le 1er novembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 481 délivré par l'Aéroclub de France, le 29 avril 1911 - Affecté aux sapeurs aérostiers de Versailles, le 28 octobre 1911 - A effectué une période d'exercice au sein des sapeurs aérostiers de Versailles du 29 août au 20 septembre 1912 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Reims, le 14 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 347 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (51), le 25 août 1913 - Mobilisé, le 3 août 1914 - Affecté à l'école d'Avord - Carnet de vol ouvert à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 juillet 1915 - Affecté au SFA du Chalais-Meudon, juqu'au 3 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 26 septembre 1916 au 2 octobre 1917 - Perçoit un Nieuport 15m2 à moteur 110 hp, le 15 mars 1917 - Tué en combat aérien, au cours d'une patrouille au Sud-Ouest de Bruyères (Aisne), le 2 octobre 1917 - Il a été provisoirement inhumé sur place par les Allemands - Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Emile Paul de Francq, pilote à l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 10 décembre 1917 - Sources : Registre des naissances (acte n° 26) de la commune de Vivy (Maine-et-Loire) - Pam - CCC N 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantique - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Emile Paul de Francq, pilote à l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 : "Officier de la plus grande valeur, remarquable par son courage, son dévouement et ses grandes qualités morales. Le 2 octobre, s'est porté résolument au-devant de quatre avions ennemis qui attaquaient un biplace. A disparu au cours du combat."

 

Photo du Sgt John Huffer

Sgt John Williams Francis Mary Huffer - Né à Paris 16ème, le 15 juin 1895 - Fils de Williams Huffer et de Louise Sylvia Gignoux - Classe 1915 - Recrutement du bureau central de la Seine sous le matricule n° LM 11636 - Engagé volontaire dans la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2237 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (future escadrille SPA 461) en 1er avril au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 15 mars 1917 - Le 24 août 1916, le Sgt John Huffer amène au terrain un Nieuport 14 à moteur Hispano de 150 cv - Le 24 septembre 1916, le Cal John Huffer rentre d'une longue mission de reconnaissance - Réalisée par mauvais temps et en basse altitude au-dessus des lignes adverses, il regagne le terrain avec un avion criblé d’impacts - Le 10 octobre 1916, en mission de reconnaissance lointaine au sud de Péronne, le dispositif de la 62 est attaqué par quatre avions ennemis - L'équipage Sgt John Huffer / Ltt Charles Borzecki (obs), qui arme l'avion photo, abat un des avions qui attaque leur appareil. Celui-ci tombe près du village de Doingt (Sud-Est de Péronne) - Par la précision de son tir, l'observateur réussit l'exploit de mettre en fuite les autres assaillants - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 décembre 1916 - Le 7 février 1917, il abat son 2ème avion dans la région de Cernay (Est de Reims) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 mars 1917 - Le 17 mars 1917, il remporte sa 3ème victoire en coopération avec un équipage de l'escadrille C 47 - Le triplace allemand tombe près de Cernay, à l'Est de Reims - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif en mai 1917 - Parti en permission aux Etats-Unis, rentré en France, le 11 septembre 1917 - Pilote affecté à l'escadrille F 36 de 12 août au 14 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 septembre au 7 novembre 1917 - Croix de Guerre avec 3 palmes de bronze et deux étoiles - Affecté à l'aviation militaire américaine, le 7 novembre 1917 - Nommé Second Lieutnant de l'aviation militaire américaine - Marié avec Mlle Hattie Audibert à Saint-Pierre-d'Aibigny (Savoie), le 3 janvier 1918 - Commandant du 94th Aero Squadron du 7 mars au 5 juin 1918 - Nommé Major de l'armée américaine, le 17 mai 1918 - Nommé officier adjoint des opérations au 1st Air Depot de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle) du 5 juin du 25 juillet 1918 - A pris part aux offensives de Saint-Mihiel jusqu'au 14 septembre 1918 et d'Argonne jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918 - Le 94th Aero Squadron a perdu 8 pilotes pendant l'offensive de Saint-Mihiel - Commandant du 93rd Aero Squadron du 25 juillet 1918 à la fin de la Grande Guerre - Envoyé en cour martiale pour des accusations portées par le Major Johnson, le 28 novembre 1918 - Huffer sera acquitté de toutes accusations - Est rentré aux Etats-Unis après le jugement d'acquitement - Décédé à l'hôpital américain de Paris (75), le 23 avril 1986 - John Huffer repose dans le caveau de la famille à 32 km de Paris (75) - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 461 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - CCC de l'escadrille F 36 - JORF - Journal The New-York Herald - Dernière mise à jour : le 21 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean (John) Huffer, pilote à l'escadrille N 62, en date du 9 décembre 1916 : "Dégagé de toute obligation militaire, s'est engagé pour la durée de la guerre. Pilote remarquable d'avions rapides. Modèle de sang-froid et d'allant. N'a cessé de se distinguer au cours de la bataille de la Somme, accomplissant de très nombreuses missions à longue portée. A rapporté chaque fois des documents précieux. Les jours de mauvais temps a volé dans la tempête au ras du sol au-de à ssus des lignes ennemies, jusqu'à ce qu'il ait obtenu les renseignements demandés. Le 24 septembre est rentré avec un appareil criblé de balles. Le 10 octobre, chargé d'une mission très importante, s'est heurté à un barrage d'avions ennemis, en a abattu un, en a mis un deuxième en fuite. Le groupe d'avions, qui devait le protéger, s'étant dispersé au cours du combat, n'a pas hésité à pénétrer seul, très loin, dans les lignes ennemies pour accomplir sa missions et rapporté d'importants renseignements."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean (John) Huffer, pilote à l'escadrille N 62, en date du 6 mars 1917 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre, s'est distingué comme pilote par son adresse, son énergie, son audace et son sang-froid. A accompli, dans des conditions particulièrement difficiles, de très nombreuses missions au cours desquelles il a abattu deux avions ennemis. Déjà deux fois cité à l'ordre."

 

Photo du LV Yves Le Prieur

LV Yves Paul Gaston Le Prieur - Né le 23 mars 1885 à Lorient (Morbihan) - Fils d'Edmond François Louis Le Prieur (Lieutenant de vaisseau) et de Marie Thérèse Louise Kérihuel - Effectue ses études au lycée de Lorient - Classe 1905 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 1054 - Passe une première fois le concours de l'école Navale à Lorient, le 8 août 1901 - Echoue, repasse le concours l'année suivante, le 8 août 1902 - Cette seconde tentative est couronnée de succès - Classé 5ème sur 71 au concours d'entrée - Entre à l'école Navale de Brest (Finistère), le 30 septembre 1902 - Commence sa formation sur le vaisseau-école Le Borda - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er octobre 1904 - Classé 13ème sur 68 au concours de sortie de l'école Navale - Embarque sur le bâtiment-école d'application Duguay-Thouars à Brest du 5 octobre 1904 à 1907 - Attaché au port de Lorient et affecté à l'escadre de l'Extrême-Orient, le 5 octobre 1905 - Embarquement à Marseile, le 1er octobre 1905 - Campagne en Extrême-Orient de 1905 à 1907, à bord du croiseur-cuirassé Dupetit-Thouars, puis du croiseur protégé d'Entrecasteaux - Nommé Aspirant de 1ère classe, le 5 octobre 1905 - A l'occasion d'effecter plusieurs plongées dans la rade de Cam-Ranh (Vietnam), puis devant l'île de Hainan (Chine), en revêtant un lourd scaphandre Rouquayrol-Denayrouze - Bénéficie d'une prolongation de congé de convalescence d'un mois, avec solde entière, à compter du 12 septembre 1907 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, le 5 octobre 1907 - Affecté au croiseur-cuirassé Victor Hugo de l'escadre de la Méditerrannée en 1907 - Ne rejoint pas car il est congé de convalescence - Bénéficie d'un nouveau congé de convalescence, cette fois de deux mois, avec solde entière, à compter du 29 février 1908 - Attaché naval à l'ambassade de France à Tokyo (Japon) de 1908 à la fin mai 1910 - Marié avec Mlle Marie Françoise Marie à la mairie de Lorient, le 14 septembre 1910 - Ils auront deux filles Simone (1912) et Monique (1918) - Affecté comme membre stagiaire à la commission d'expériences d'artillerie de Gâvres, le 1er décembre 1910 - Elève à l'école des officiers-canonniers à Toulon et effectue sa formation sur le croiseur Pothuau et les cuirassés Tourville et Mirabeau, le 1er septembre 1911 - La spécialité de Canonnier lui est conférée, le 16 août 1912 - A partir de cette période, il va s'intéresser au réglage du tir - Comme Enseigne de Vaisseau de 4ème classe (canonnier), il est affecté au service du Bouvet de la 3ème escadre navale en septembre 1912 - Reçoit le certificat provisoire d'officier de tir, le 25 mars 1913 - Conçoit plusieurs calculateurs et conjugateurs de tir qui vont équiper les unités de la Marine qu'il teste à Lorient et à Saint-Raphaël - A reçu, par l'académie des Sciences, un prix de 1800 fr comme inventeur du moyenneur de mesures télémétriques dit L.Y.P., testé avec succés, le 22 avril 1913 - Affecté à l'école d'application de tir à la mer sur le croiseur-cuirassé "Pothuau", le 1er janvier 1914 - A la déclaration de guerre, il est envoyé à Malte et en Adriatique pour équiper les cuirassés France et Paris de ses conjugateurs de tir, et la plupart des navire de guerre français - Perfectionne différents systèmes de tir des canons d'artillerie navale et d'armement de terre de 1914 à 1915 - Invente l'auto-correcteur de tir aérien en 1915 - Nommé Lieutenant de Vaisseau, le 22 juillet 1915 - Affecté à la base d'hydravions de Cazaux où il est chargé d'améliorer la technique d'amerrissage - Il conçoit les fusées incendiaires destinées à abattre les ballons d'observation allemands, les Drachens, en 1916 - Son invention est d'abord testé au CRP puis en grandeur nature lors d'un raid réunissant huit Nieuport 16 armés de ses fusées en mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1916 - Military Cross britannique décernée à Cachy par le Major-General Trenchard - Nommé Commandant du bureau des inventions rattaché au Ministère de la Guerre - Cette unité deviendra le CNRS en 1939 - Brevet de pilote d'hydravion à la base aéronavale de Saint-Raphaël en 1917 - Conçoit plusieurs types de bombes contre les sous-marins et des affuts de DCA pour mitrailleuses Hotchkiss - Le 28 mars 1918, l'hydravion, piloté par Albert Duval, en équipage avec le LV Le Prieur, coule le sous-marin l'Alose qui servait de cible pour une munition qu'il venait de mettre au point - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Reçoit un prix de 6000 fr pour ses appareils de conduite de tir, ses correcteurs automatiques pour le duel aérien, la guerre sous-marine, le 20 août 1919 - Placé en congé sans solde pendant trois ans et en position hors cadre, pour servir à la société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet, le 1er octobre 1919 - Chargé à la société Breguet pour superviser la transformation des bombardiers Breguet XIV en avions de transport civil - Nommé Directeur technique de la société "La précision moderne" par son fondateur Albert de Carsalade en juin 1920 - Invente le gyroclinomètre qui permet l'amerrissage des hydravions sans visibilité et le Navigraphe, qui permet de corriger les erreurs de dérives en vol en 1920 - Divorce avec Françoise Marie à Paris en 1921 - A présenté un traceur de route de son invention en 1922 - Inventeur du Gyroclinomètre Le Prieur en service dans les hydravions de la Marine - Inventeur du gyrosextant Le Prieur servant à la navigation astronomique - Les conjugateurs mécaniques qu'il invente sont adoptés par la Marine en 1922 - Nommé à l'Académie de Marine - Démissionne de la Marine avec le grade de Lieutenant de Vaisseau, le 1er octobre 1922 et passe dans la réserve - Domicilié au 6, rue Auguste Bartholdi à Paris 15ème (75) - Nommé Capitaine de corvette, de réserve, le 15 avril 1924 - Reste affecté, dans la réserve, au port de Lorient - Invente un affut quadruple pour mitrailleuses Hotchkiss en 1924 - Participe à la mission aérienne De Goÿs de Mezeyrac en 1925 - Elle traversa la Méditerrannée, le Sahara , atteignit le Niger - Elle fut stoppée après l'accident qui touchera un des équipages - Le Prieur a utilisé son invention, le navigraphe, un correcteur de dérives en vol qui équipera plus tard les avions de l'Aéropostale - Pendant l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925, il découvre un petit appareil respiratoire pour plongeurs d'éponges conçu par l'industriel Maurice Fernez - Il a l'idée d'y ajouter une bouteille d'air comprimé - Les deux hommes s'associent - Le scaphandre autonome Fernez-le-Prieur est breveté en 1926 - Suite à la mission en Afrique en 1925, reçoit la Médaille Coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française", le 20 août 1926 - Le 30 avril 1928, il présente, à l'académie des sciences; un théodolite enregistreur pour ballons de sondage aérien et un appareil de plongée autonome avec une autonomie de 10 mn - Présente, à l'académie de Marine, un navigraphe, instrument de navigation aérienne, le 13 mars 1931 - Cet équipement a été utilisé en traversées par Mermoz, Costes, Le Brix et Bellonte - En 1931, il améliore son invention en le dotant son appareil de plongée d'un masque à hublot - Il conçoit pour la photographie et le cinéma des caissons étanches - La Marine Française adopte son scaphandre autonome sur tous ses bâtiments en mai 1935 - Créateur avec Jean Painlevé d'un club de plongée, le 1er août 1935 - Rappelé à l'activité par la mobilissation générale de septembre 1939 - Affecté à la commission scientifique de la Marine du centre d'études de Toulon - Le centre est évacué sur Alger, le 22 juin 1940 - Il rentre à Toulon en août 1940 - Puis se replie sur Ampus (Var) - Marié avec Mme Anne-Marie Brasseur (artiste peintre), le 4 avril 1944 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1952 - Domicilié villa "Carpe Diem" sur la colline du Parc Impérial à Nice en 1953 - Yves Le prieur repose sur les hauteurs de Nice - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 1er juin 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 279) de la ville de Lorient (Morbihan) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - LO - JORF - Site Internet Ecole Navale - Dernière mise à jour : 23 septembre 2021.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du LV Yves Paul Gaston Le Prieur, en date du 20 mai 1916 : "A, par ses nombreuses études relatives à la conduite du tir et leur réalisation pratique, rendu les plus précieux services à l'artillerie et à l'aéronautique."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du LV Yves Paul Gaston Le Prieur, en date du 23 décembre 1918 : "Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire et maritime par de très nombreuses inventions et création dont la mise en application a permis de marquer de sérieux progrès en ce qui concerne la navigation aérienne et l'emploi d'aéronefs dans la guerre sur mer et sur terre.

 

Photo du Slt Julien Jaulin

Slt Julien Jaulin - Né le 19 juin 1882 au 11, rue de Marseille à Paris 10ème (75) - Fils d'Emile Achille Jaulin (conducteur des Ponts et chaussées) et d'Ernestine Léonie Arnoux - Domiciliés au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème - Diplomé de l'école des Arts et Métiers de Châlons - Classe 1902 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 823 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 54ème régiment d'infanterie, le 11 novembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 mai 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 21 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 27 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Compiègne - Nommé Sergent de réserve, le 27 mars 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 16 août 1905 - A accompli une première période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 24 juillet au 20 août 1905 - En voyage en Amérique du Sud pendant cinq mois à compter du 11 avril 1910 - De passage au consulat de France à Buenos-Aires (Argentine), le 11 août 1910 - Domicilié au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème , à compter du 15 octobre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 30 août au 21 septembre 1911 - Domicilié au 1, bouvevard du Temple à Paris 3ème, à compter du 13 avril 1912 - A accompli une troisième période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 4 au 20 novembre 1912 - Profession avant guerre Electricien - Rappelé à l'activité au 152ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 352ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 avril 1915 - Elève observateur à l'escadrille C 46 du 7 avril 1915 au (avant le 1er septembre) 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mai 1915 - Titularisé observateur de l'escadrille C 46, le 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Observateur en subsistance (nourri et logé) à l'escadrille MS 3 du 21 juillet au 1er septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1915 - Le 23 avril 1916, à bord d'un F 40, le Ltt Jacques Lacouture et le Slt Julien Jaulin, observateur se tuent lors d'une mission de reconnaissance photo sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt - L'équipage était très expérimenté avec un pilote qui cumulait plus de 100 heures de vol en reconnaissances lointaines et en bombardements et un observateur, spécialisé dans la prise et l'étude de photos aériennes - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 mars 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2732) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris (75) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - MpF - JORF - Site Internet "MémorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 26 septembre 1915 : "A fait campagne jusqu'au mois d'avril 1915 dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son calme, son courage, son énergie. A continué, comme observateur, à faire preuve des mêmes qualités au cours de nombreuses reconnaissances ou règlages effectués sous le feu. Spécialisé dans l'étude et l'exploitation des photographies prises en avion. A rendu de ce fait d'importants services"

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 3 mai 1916 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 5 mars 1920 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916. A été cité. "

 

Photo du Ltt Charles de Guibert

Ltt Charles Eugène de Guibert - Né le 14 février 1890 à la villa Honorat à Cannes (Alpes-Maritimes) - Fils de Charles Louis Alexandre de Guibert (Chef d'escadron de cavalerie en retraite) et de Marie Eugènie Lucas - Domiciliés au 51, avenue Montaigne à Paris 8ème (75) puis au 62, boulevard Latour-Maubourg à Paris (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 45 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 12ème régiment de cuirassiers caserné à Rambouillet (Yvelines), le 30 septembre 1909 - Nommé Brigadier, le 6 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 30 septembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1638 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Caudron G 3, le 15 mai 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 34 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 899 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 5 mai 1915 - A l'école de Chartres jusqu'au 12 mai 1915 - Pilote du CRP du 13 au 15 mai 1915 - Affecté à la division Caudron de la RGAé du 15 au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 25 mai 1915 au 19 janvier 1916 - Entrainement au GDE sur Caudron G 4 du 12 au 18 août 1915 - En déplacement à la RGAé du 12 au 21 août 1915 - Perçoit le Caudron G 4 n° 1052 qu'il baptise l'Aiglon - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date de décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 19 janvier au 25 mai 1916 - Détaché à la RGAé du 4 au 5 mars 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1916 - Détaché à Vadelaincourt du 17 au 24 avril 1916 - Première victoire homologuée contre un Fokker abattu près de Carrepuis, le 30 avril 1916 - Seconde victoire homologuée contre un Fokker abattu près de Roye, le 30 avril 1916 - Un de ces avions était piloté par le Ltn Otto Schmedes du FlAbt 32 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 19 avril 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 9 septembre 1916 - Le 29 juin 1916, au retour d'une mission, se sent mal en atterrissant - Le médecin disagnostique un épuisement physique consécutif aux trop nombreuses missions effectuées sans repos suffisant - Le 23 août 1916, il est légèrement blessé à la lèvre par un éclat d'obus - Le réservoir de son avion est crevé en fin de mission - Il est contraint de se poser d'urgence dans les anciennes tranchées britanniques, près de Combles - L'avion capote violemment - Il est ramené très fatigué au terrain par les Britanniques - En mission de convoyage d'un SPAD VII au profit de l'escadrille N 62, le 1er septembre 1916 - Désigné comme Adjoint au Cne Briey, inspecteur de l'armement - Le SPAD VII sera pris par le Cal Sauvage à destination de l'escadrille N 65, le 1er septembre 1916 - Envoyé à la maison de convalescence VR 75 (soins des dépressions nerveuses) de Viry-Chatillon du 29 octobre au 27 décembre 1916 - Marié avec Mlle Lucienne Jeanne Alexandre Rodocanachi à la mairie du 8ème arrondissement de Paris (75), le 30 octobre 1916 - Mariage religieux au gros Caillou, le 7 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 2 janvier au 9 avril 1917 - Troisième victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Fresnes, le 23 janvier 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé au profit de l'escadrille N 62 du 6 au 15 mars 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé au profit de l'escadrille N 73 du 8 au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 9 avril au 5 septembre 1917 - Envoyé pour surmenage à la maison de convalescence VR 75, le 25 octobre 1917 - Bénéficie de deux mois de convalescence, à sa sortie de VR 75 - Bénéficie d'une nouvelle période de convalescence de deux mois, à passer à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) du 16 février au 15 avril 1918 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 25 novembre 1919 - Affecté pendant cette périuode au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Décédé dans le 16ème arrondissement de Paris, le 17 mai 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 100) de la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 73 - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles de Guibert, pilote à l'escadrille N 3, en date du 19 avril 1916 : "Très brillant pilote dont l'adresse égale la bravoure. Officier de valeur ayant au plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. Depuis plus de onze mois, a fait preuve, au cours de plus de cinquante opérations aériennes, de reconnaissances, de réglages d'artillerie et de photographies, du plus bel entrain et d'un mépris absolu du danger. Le 31 mars 1916, a accompli dans des circonstances défavorables une mission particulièrement difficile et périlleuse."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles de Guibert à l'escadrille N 3, en date du 8 mai 1916 : "Pilote possédant au plus haut point des qualités d'audace, de sang-froid et de dévouement. A accompli, le 31 mars 1916, une mission spéciale exigeant une grande habileté et un mépris du danger absolu. Le 30 avril 1916, au cours d'une mission de protection, a attaqué deux avions allemands, forcé le premier à piquer verticalement et abattu le second."

 

Photo du Sgt François Plessier

Sgt François Louis Nicolas Plessier - Né le 17 décembre 1896 place de la République à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Louis Victor Plessier (officier) et Alice Thérèse Marie Amélie Dumant - Sa mère est domiciliée au 8, rue Devès à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1916 - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au Point du Jour, 9, Chemin de la Garde à Lyon 5ème (Rhône) - Classe 1916 - Recrutement du bureau Sud de Lyon sous le matricule n° 1077 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, comme élève pilote, le 7 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1083 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 16 juin 1915 - A l'école du Crotoy, jusqu'au 24 juin 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 24 juin au 23 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 23 juillet 1915 au 10 avril 1916 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1915 - Détaché à l'escadrille MF 19 du 18 au 30 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 2 avril 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'Avord du 10 avril au 15 mai 1916 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 mai au 19 juin 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 19 juin au 1er juillet 1916 - Pilote du GDE du 1er au 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 21 juillet au XX septembre 1916 - Nommé Adjudant, le 29 octobre 1916 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, spécialisée sur le traitement des surmenages et des chocs post-traumatiques du 20 novembre au 6 décembre 1916 - Pilote de la RGAé du 5 janvier au début mars 1917 - Convoyage d'un avion à destination de l'escadrille C 61 du 11 au 23 janvier 1917 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 350 / N 462 du centre retranché de Paris (CRP) du début mars 1917 au 5 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, en date du 10 juillet 1917 - Pilote du GDE du 5 janvier au 5 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 87 du 5 février au 11 juillet 1918 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 1er au 6 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1918 - Une victoire homologuée au cours de son affactation à l'escadrille SPA 87 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 16 au 19 juillet 1918 - Blessé par des balles incendiaires au pied gauche (un orteil tranché) et au poignet au cours d'un affrontement contre sept avions allemands, le 19 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 24 octobre 1918 - En mission du 9 au 16 mai 1918 - Affecté au DPTA pour prendre le commandement d'une section de phares, le 9 novembre 1918 - Démobilisé, le 11 septembre 1919 - Domicilié au 16, rue de Bretagne à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 septembre 1919 - Domicilié au 5, rue Linthier à Mayenne - Croix du Combattant volontaire - Marié avec Mlle Renée Berthe Jeanne Marie Duhomme en l'église Saint-Martin de Mayenne (Mayenne), le 28 juin 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 21 avril 1920 - Proposé pour maintien dans les cadres de réserve (emploi sédentaire), avec invalidité permanente de 15 % pour ablation du 5ème orteil et de son métatarsien et cicatrice à la main gauche par la commission spéciale de Laval (Mayenne), le 20 juillet 1920 - Affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 mars 1923 - Affecté, dans la réserve, au 34èmer régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 1er janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 21 avril 1924 - A accompli une période volontaire de réserve à l'école pratique d'aviation d'Avord, comme pilote d'avion, du 8 au 22 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 20 mars 1933 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 2 au 22 juillet 1934 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 1er au 6 juillet 1934 - Domicilié au 11, boulevard Anatole France à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 juin 1936 - Nommé Capitaine de réserve en 1938 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Décédé à Vannes (Morbihan), le 26 septembre 1979 - Sources : Registre d'état-civil de la ville de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Pam (3 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau Sud de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 350 / N 462 - CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 87 - JORF - Journal "La France Militaire" - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 20 juillet 2024.

* Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille C 10, en date du 2 avril 1916 : "A l'escadrille depuis 6 mois, a plus spécialement assuré les missions de reconnaissance à longue portée en arrière des lignes ennemies, malgré la présence d'avions de chasse de l'ennemi et l'activité du tir de son artillerie. Est revenu à plusieurs reprises sa mission terminée avec des atteintes de projectiles dans son appareil."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique du centre retranché de Paris (CRP) de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote de l'escadrille N 87, en date du 10 juillet 1917 : "Excellent pilote a livré de nombreux combats. A mitraillé à maints reprises les tranchées ennemies à faible altitude."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 87, en date du 16 avril 1918 : "A abattu un biplace ennemi qui s'est écrasé au sol, en avant des réseaux de fils de fer français (1re victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 21 août 1918 : "Pilote de chasse hardi et
courageux. Le. 19 juillet 1918, attaqué par sept avions ennemis alors qu'il mitraillait des troupes au sol, les a combattus jusqu'à ce qu'une grave blessure l'oblige à rejoindre nos lignes. Deux citations."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote au 1er régiment d'aviation, en date du 24 mars 1923 : "7 ans de services, 4 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. A été blessé et cité."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Louis Nicolas Plessier, en date du 21 juin 1939 : "24 ans de services, 5 campagnes, une blessure de guerre, 4 citations, 47 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 24 mars 1923 - Combattant volontaire."

Les hommes

Les pilotes de l'escadrille SPA 62 au début 1918 - De gauche à droite : MdL Charles Delaye (pilote) - Adj Léon Blanc (pilote) - Launer - Slt Charles Quette (pilote + 05/06/1918) - Ltt Maurice Rebreguet (pilote + 02/06/1918) - Sgt Hubert Marot (mitrailleur) - Adj Fernand Guth (mécanicien) - Sgt André Bosson (pilote + 20/07/1918) - Adj Maurice Delépine (pilote) - 3 mécaniciens - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Daniel Porret (+).

Cne Henri Jacques Jean Horment - Né le 3 mars 1883 dans le château familial à Féas (Pyrénées-Atlantiques) - Fils d'Adrien Martin Georges Horment (rentier) et de Marie Mélanie Galand - Classe 1903 - Recrutement de Pau (Pyrénées Atlantiques) sous le matricule n° 176 - Engagé volontaire au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 29 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 11 septembre 1906 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 16 août 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Blessé par balle à Nomeny, le 20 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 865 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 29 avril 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Etampes jusqu'au 10 juin 1915 - Pilote en subsistance à l'escadrille MS 3 du 3 juillet au 1er septembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 62 / N 62 du 11 août 1915 au 18 décembre 1916 - Détaché à Lyon-Bron, à compter du 15 août 1915 - Nommé Capitaine, le 26 décembre 1915 - Commandant temporaire de l'aéronautique du 1er corps d'armée de cavalerie du 21 avril au 11 juillet 1916 - Très grièvement blessé par deux balles, au cours d'une mission de chasse, dans les environs de Nesle, 11 juillet 1916 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 24 août 1916 - Après soins et convalescence, reprend son commandement, le 18 octobre 1916 - Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 14 octobre 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 20 juin 1918 - Commandant du centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement (CIACB) de Perthes - Affecté au 3ème groupe de cavaliers de remonte, le 2 février 1920 - Affecté au 12ème régiment de Hussards, le 30 décembre 1920 - En opérations en Haute Silésie du 17 janvier 1921 au 5 juillet 1922 - Affecté au 8ème régiment de Hussards, le 15 août 1922 - En occupation des pays rhénans (Allemagne) du 15 août 1922 au 6 juillet 1924 - Affecté au 3ème régiment de Hussards, le 23 octobre 1922 - Décédé accidentellement pendant les courses hippiques de la Roche-sur-Yon, le 6 juillet 1924 - Photo famille Amanrich que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance de la commune de Féas (Pyrénées-Atlantiques) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Atlantiques - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 62 / N 62 - Liste des brevets militaires - LO - Dernière mise à jour : 20 février 2021.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Horment au 7ème régiment de Hussards, en date du 30 décembre 1914 : "Officier très énergique atteint d'une blessure grave."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Cne Henri Horment, commandant de l'escadrille N 62, en date du 24 août 1916 : "Chef d'escadrille ayant du devoir militaire la conception la plus haute et donnant constamment à son personnel l'exemple de la plus froide bravoure. Le 11 juillet 1916, escortant un appareil de son escadrille dans une reconnaissance à grande portée, a volontairement attaqué plusieurs avions ennemis et les a mis en fuite bien qu'atteint de deux balles, a continué à escorter le reconnaissance quelques jours après, a repris le commandement de son escadrille."

* Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Henri Horment, en date du 14 octobre 1917 : "Officier remarquable, organisateur énergique très brave, a commandé un secteur aéronautique de la manière la plus brillante, payant d'exemple accompagnant les missions importantes, se réservant les plus délicates. S'est distingué à de nombreuses reprises, est revenu deux fois avec un avion gravement atteint par le tir de l'ennemi. Le 11 août 1917, a accompli une très délicate reconnaissance à basse altitude pour préciser les premières lignes."

Cne François Coli - Né le 5 juin 1881 au 42, rue Plumier à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Dominique Coli (mécanicien) et de Lucie Rocchi (couturière) - Domiciliés en 1922 au 42, rue Mazenot à Marseille - Marié avec Mlle Juliette Eugènie Raymonde de Hugues de Valaurie en mairie de Marseille, le 12 octobre 1901 - Ils ont eu ensemble trois filles - Domicilés au 12, rue du Muguet à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Reçu à l'école supérieure de commerce de Marseille (Bouches-du-Rhône) suite au concours d'entrée du 11 octobre 1897 - Classé 24ème sur 47 au concours d'entrée - Profession avant guerre Capitaine au long cours en Argentine - Classe 1901 - Recrutement de Marseille (Bouches-du-Rhône) sous le matricule n° 1646 - Inscrit maritime - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 78ème régiment d'infanterie, le 13 octobre 1914 - Rayé de l'inscription maritime - Affecté au 278ème RI (le régiment de territorial du 78ème RI), le 14 octobre 1914 - Nommé caporal, le 21 novembre 1914 - A eu les pieds gelés en décembre 1914 - Nommé sergent, le 11 janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 16 janvier 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 21 février 1915 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 19 juin 1915 - Blessé avec contusions multiples par éclats d'obus, le 3 octobre 1915 - Citation n° 8 à l'ordre de la 123ème brigade, en date du 10 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 janvier 1916 - Elève pilote à l'école d'aviation de Tours, le 20 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3413 à l'école d'aviation militaire de Tours, le 16 mai 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, à partir du 22 mai 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à partir du 15 juillet 1916 - Stage de "Haute Voltige" à l'école d'aviation de Pau - Pilote de la division Nieuport du GDE, à partir du 11 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 13 septembre 1916 au 20 août 1918 - Blessé d'une commotion cérébrale lors de l'accident du Spad VII n° S 1389 qu'il pilotait, le 21 février 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 62 du 28 février 1917 au 20 août 1918 - Citation n° 318 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 19 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1917 - Blessé au bras gauche par une hélice, le 20 septembre 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 21 octobre 1917 - Affecté au dépôt du 78ème régiment d'infanterie, suite à la dissolution du 278ème régiment d'infanterie, le 13 janvier 1918 - Mis à la disposition du sous-secrétaire d'état à l'aéronautique, le 26 février 1918 - Perte de son oeil droit suite à un accident de Spad VII, lors d'un essai avion sur le terrain d'aviation de Saint-Amant (Aisne), le 10 mars 1918 - Evacué sur l'hôpital de Val-de-Grâce à Paris, puis sur l'hôpital Lariboissière à Paris, le 30 mars 1918 - Retour en unité, le 24 avril 1918 - Nommé Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 juillet 1918 - A droit au port personnel de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, en date du 21 septembre 1918 - Croix de Guerre belge, en date du 19 novembre 1918 - Rayé des cadres, le 5 janvier 1919 - A bord d'un Breguet XIV à moteur Renault 300 HP, en équipage avec le Ltt Roget (pilote), il réalise la double traversée de la Méditerrannée entre Istres-Miramas à Alger (Algérie) puis d'Alger à Rosas (Espagne), le 26 janvier 1919 - Ils ont couvert les 1400 km des deux traversées en 10h25 - En mission à Dakar (Sénégal), le 3 mai 1919 - Ensemble, ils tentent de relier Paris à Rabat (Maroc), à bord d'un Breguet XIV - Arrivés à Kenitra (Maroc), leur avion part en capotage, le 24 mai 1919 - Coli est victime de contusions multiples et de fractures - Pendant le Grand Prix de Monaco, il est en équipage avec Sadi-Lecointe (pilote) à bord d'un hydravion Nieuport-Sunbeam, le 24 avril 1920 - Il déjauge de Monaco, font une escale à Ajaccio et amerrissent à Bizerte après 6 heures 09 mn de vol sur un total de 8h42, temps de remise en oeuvre compris - Le lendemain, ils partent de Bizerte, virent sur Tunis, puis sur Sousse - Arrivés près du Cap Bon, ils subissent une panne qui les contraint d'amerrir et de réparer sur place - Ils reviennent sur Bizerte - Le 30 avril, après avoir reçu une nouvelle hélice, ils repartent mais sont victimes d'une panne moteur irréparable qui les contraint à l'abandon - Domicilié au 74, rue de Provence à Paris (75) - Proposé pour une pension d'invalidité temporaire de 80 % pour énuclation de l'oeil droit, séquelles de commotion cérébrale et séquelles peu prononcées de fracture incomplète de l'os iliaque droit sans gêne fonctionnelle par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 août 1921 - Mis en congé illimité de démobilisation, le 26 août 1921 - Maintenu dans la réserve sur sa demande, le 6 janvier 1922 - Proposé pour une pension d'invalidité temporaire de 80 % pour énuclation de l'oeil droit, séquelles de commotion cérébrale, hypoacousie droite, otite sèche, tampon scléreux, et séquelles de fracture de l'os iliaque droit par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 19 juillet 1923 - Affecté au 126ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1923 - Proposé pour le maintien dans les cadres avec invalidité de 80 % pour énuclation de l'oeil droit, conjonctivité, hypoacoutie légère (mauvais perception des sons) de l'oreille droite avec otite sèche, céphalée intermittentes avec paroxismes par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 8 août 1925 - Prépare la traversée de l'Atlantique en compagnie de Paul Tarascon, un As de l'escadrille SPA 62 qu'il a commandé en 1917 - Pour cette traversée, ils comptent utiliser un Potez 25 spécialement aménagé, équipé d'un moteur Jupiter de 420 cv - Ils ont effectué, pour s'entrainer et faire des essais de consommation sur le circuit Paris - Istres - Pau - Paris - Admis dans l'aéronautique militaire par changement d'arme, le 17 septembre 1925 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 22 septembre 1925 - Nommé capitaine de réserve, à titre définitif, le 12 juillet 1926 - En novembre 1926, Tarascon et Coli préparent le raid Paris-New-York, à bord d'un avion Bernard, conçu par l'ingénieur Hubert - Cette tentative n'ira pas plus loin car l'avion sera détruit lors des essais - Une nouvelle tentative est organisée, cette fois, à bord d'un Levasseur à moteur Lorraine 450 cv - L'avion est baptisé "l'Oiseau blanc" - Coli est cette fois associé à Charles Nungesser, l'illustre As de la Grande Guerre - La maison Levasseur assume les frais de la tentative, la maison Lorraine fournissait trois moteurs neufs - Le 15 février 1927, le Levassor PL type 8 est mis en chantier - Il est doté d'une grande charge utile, d'un train d'atterrissage largable, pour augmenter sa finesse et d'une coque étanche - Les deux aviateurs décollent du Bourget, le 9 mai 1927 et leur avion sera observé au-dessus de l'Irlande avant de traverser l'Atlantique - Malheureusement, on connait l'histoire, ils n'arriveront jamais et disparaitront en mer - Médaille d'Honneur de L'American Legion, le 13 juin 1927 - Photo collection Yves Peytavin de Garam que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 1077) de la ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - LO - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 13 mai 2021.

* Citation n° 8 à l'ordre de la 123ème brigade, en date du 10 novembre 1915 : "Capitaine au long cours, est revenu dès le début de la guerre de la république argentine pour s'engager comme simple soldat. Le 16 décembre 1914, comme caporal, a porté des ordres sousd un feu violent comme agent de liaison volontaire. Le 3 octobre 1915, étant de la compagnie du jour, a dirigé au cantonnement, avec son courage et son activité habituels, sous un violent bombardement, les travaux d'extinction d'incendie et le relèvement des blessés malgré de fortes contusions occasionnées par la chute d'un obus."

* Citation n° 318 à l'ordre de la 6ème armée du Cne François Coli, pilote à l'escadrille N 62, en date du 19 mars 1917 : "Capitaine au long cours non mobilisé au début de la guerre, est volontairement revenu d'Amérique pour s'engager dans l'infanterie comme simple soldat, y a conquis ses galons jusqu'au grade de capitaine. Passé dans l'aviation en janvier 1916, a apporté dans cette arme, ses qualités de bravoure et d'allant. S'est distingué au cours de plusieurs reconnaissances, en particulier le 11 mars 1917, chargé d'une mission délicate et périlleuse, l'a brillamment accomplie à basse altitude et dans des conditions atmosphériques très dures."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne François Coli, commandant à l'escadrille N 62, en date du 14 juillet 1917 : "S'est particulièrement distingué, le 11 mars 1917, comme chef d'escadrille dans l'accomplissement d'une mission périlleuse."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Cne François Coli, commandant l'escadrille N 62, en date du 21 octobre 1917 : "Chef d'escadrille hors de pair, se réservant toujours et exécutant les missions les plus périlleuses. Par son exemple personnel, a fait de sa formation, une unité de permier ordre. Le 21 juin 1917, a été fortement contusionné dans un accident d'aviation. Le 20 septembre 1917, a été blessé au bras par une hélice. Malgré ces deux blessures, a refusé de se laisser évacuer et à continué à assurer le commandement de son escadrille de la façon la plus brillante. A effectué, au cours de la préparation de l'offensive d'octobre sur l'Aisne, des reconnaissances qui ont fourni au commandement des renseignements d'une valeur exceptionnelle."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne François Coli au 78ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille SPA 62, en date du 13 juillet 1918 : "Chef d'escadrille remarquable, qui a su, par son exemple et ses hautes qualités morales, faire de son unité, dont il est l'âme, une escadrille de tout premier ordre. Ayant tenu, afin de donner confiance à ses pilotes, à essayer lui-même un avion dont le moteur était peu sûr, a fait une chute et a reçu de graves blessures, entrainant la perte de l'oeil droit. A demandé instamment à conserver le commandement de son escadrille et a rejoint son poste, à peine guéri. Deux blessures antérieures. Quatre citations."

Cne François Coli, commandant de l'escadrille SPA 62 du 28 février 1917 au 20 août 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Slt Etienne Joseph Mougeot - Né le 22 avril 1888 à Oran (Algérie) - Fils d'Etienne Mougeot et d'Antonia de la Cruze Barcelo - Domiciliés Faubourg Delmonte à Oran (Algérie) - Profession chauffeur d'automobiles - Classe 1908 - Recrutement de Oran (Algérie) sous le matricule n° 217 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 1er régiment de Zouaves, le 4 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 6 décembre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1911 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er décembre 1911 - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment de Zouaves du 2 au 24 septembre 1913 - Profession avant guerre mécanicien - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 2ème régiment de Zouaves, caserné à Oran (Algérie), le 2 août 1914 - Légèrement blessé, le 21 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du centre de Lyon-Bron du XX mars au 13 août 1915 - Mécanicien de l'escadrille N 92 du 13 août au 30 décembre 1915 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3012 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 18 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Légèrement blessé, le 26 avril 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 octobre 1916 - En mission au GDE pour convoyer un avion, en faisant escale sur le terrain de St-Cyr du 14 au 15 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 21 novembre 1916 à la fin de la guerre (date précise pas trouvée) - Evacué sur l'hôpital Saint-Joseph du 15 janvier au 21 février 1917 - En mission de convoyage avion depuis la RGA du 2 au 8 avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 14 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 26 juillet 1917 - Blessé par balle au ventre et au bras, le 26 juillet 1917 - Hospitalisation et convalescence, jusqu'au 14 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 4 avril 1918 - Blessé par balle, le 27 mai 1918 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 5 juillet 1918 - Citation n° 580 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1918 - Croix de Guerre 14-18 et huit citations - Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Placé en position "Hors cadre" avec pension temporaire de 50 % pour gêne respiratoire et hyspnée d'effort suite à deux longues cicatrices du dos, crachats négatifs, bon état général, blessé par balle en juillet 1917 et mai 1918 par la 4ème commission de vérification du centre spécial de réforme Faidherbe, le 12 mai 1920 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) en 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 27 août 1921 - Affecté, dans la réserve, au 19ème CA, le 8 novembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment de tirailleurs, le 20 janvier 1922 - Affecté, dans la réserve, au 27ème régiment de tirailleurs, le 31 octobre 1923 - Réintégré dans les cadres et proposé pour une pension permanente de 30 % pour tachypleurite traumatique de la base du poumon droit suite à blessure pénétrante et extraction du projectile par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 27 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 17ème RTNA, en date du 15 février 1924 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte, le 20 mars 1926 - Domicilié au 7, rue de Boccador à Paris 8ème (75), à compter du 28 avril 1926 - A accompli une période de pilote volontaire au centre d'entrainement des réserves à Orly du 17 au 31 mai 1927 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 88 à Poitiers, le 7 décembre 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31 de Tours, le 15 mars 1933 - A accompli une période d'exercices de pilote volontaire à la base aérienne 131 de Tours du 2 au 22 juillet 1934 - Marié avec Mlle Germaine Marie Louise Madelaine Agnès Marguebielle en mairie du 8ème arrondissement de Paris, le 10 août 1939 - S'installe Domaine de Outita à Petitjean (Maroc) en 1940 - Profession en 1952, éleveur-propriétaire à Petitjean (Maroc) - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en février 1952 - Décédé avant 1970 - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer - CCC de l'escadrille N 92 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - JORF - Site internet "Geneanet" - Revue "La guerre Aérienne Illustrée" - Journal "Information marocaine" - Journal "La Vigie Marocaine" - Journal "L'Echo du Maroc" - Dernière mise à jour : 26 juillet 2024.

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 mai 1917 : "Sous-officier remarquable de bravoure et de sang-froid. Très belle conduite au cours de reconnaissances éloignées. Le 11 avril 1917, parti pour reconnaitre une position ennemie à basse altitude, malgré un vent de 100 km à l'heure, a eu son avion abattu entre les lignes ennemies par l'infanterie ennemie. A atterri sous un feu violent d'artillerie (...............illisible...............) avec ses renseignements et après avoir sauvé son armement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Etienne Mougeot, pilote à l'escadrille N 62, en date du 15 juin 1917 : "Pilote d'un dévouement à toute épreuves, remplit ses missions avec vaillance. Le 11 avril 1917, a eu son moteur atteint par des balles; grâce à son sang-froid, a pu ramener son avion dans nos lignes en passant les tranchées ennemies à 100 mètres d'altitude, malgré le tir précis des mitrailleuses. Le 1er mai, protégeant une mission photographique, a repoussé l'attaque d'un avion ennemi, l'a forcé désemparé à abandonner le combat et est revenu reprendre sa place auprès de l'avion qu'il devait protéger."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Etienne Joseph Mougeot, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 juillet 1917 : "Pilote remarquable de bravoure et de sang-froid. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A livré de nombreux combats et est rentré plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Le 22 juillet 1917, a soutenu un violent combat avec un avion ennemi, qu'il a abattu. Deux fois blessé au cours de la campagne et deux fois cité à l'ordre."

* Citation n° 580 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Etienne Joseph Mougeot du 2ème régiment de Zouaves, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 8 juin 1918 : "Pilote remarquable de bravoure et d'adresse, toujours volontaire pour les missions dangeureuses. Grièvement blessé une première fois en combat aérien, revenu à l'escadrille où il n'a cessé de donner l'exemple du courage et du dévouement. Le 27 mai 1918 protégeant une mission, a soutenu brillamment contre plusieurs avions ennemis, une lutte inégale au cours de laquelle il a été blessé un seconde fois."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Etienne Joseph Mougeot au 2ème régiment de zouaves, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 20 novembre 1918 : "Pilote d'un sang-froid et d'une bravoure au-dessus de tout éloge. Bien que se ressentant de ses récentes blessures, n'a pas cessé de donner à tous, pendant les dernières opérations, le plus bel exemple d'allant. A abattu son 3ème avion ennemi, le 1er novembre 1918."

* Grade de chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Etienne Joseph Mougeot au 2ème régiment de zouaves, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 28 décembre 1918 : "Pilote hors de pair, magnifique d'allant et d'une hardiesse incomparable. Le 28 mai 1918, se trouvant par suite de blessures graves dans un hôpital qui allait être investi par l'ennemi, s'est fait transporter dans le dernier train d'évacuation, malgré l'avis des médecins qui venaient de l'opérer, et a ainsi réussi à échapper à la captivité. A repris son service d'aviateur de chasse, quoique ses blessures le fissent encore douloureusement souffrir, donnant journellement à ses camarades le plus bel exemple d'esprit de sacrifice et de devoir. Le 17 octobre 1918, a abattu son deuxième avion ennemi. Trois blessures antérieures. Médaillé militaire pour faits de guerre. Trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Ltt Etienne Joseph Mougeot au 38ème régiment d'aviation, en date du 10 juillet 1927 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier du 28 décembre 1918."

Adj Marcel Léopold Bloch - Né le 21 juillet 1890 à la Chaux-de-Fonds (Suisse) - Fils de Lazare Bloch (négociant) et de Florine Lévy - Domiciliés à Chaux (Territoire de Belfort) puis au 13, rue Michelet à St-Etienne (Loire) - Profession Ingénieur de la société d'aviation Antoinette en 1909 - Ingénieur de la société Moisant Aeroplane Co et Queen Aeroplane aux Etats-Unis en 1910 - Envoyé au Mexique et au Panama puis détaché au centre militaire de Washington (USA) - Etudie la réalisation de liaisons postales aériennes en Argentine puis contribue à former l'école d'aviation de Sao-Paulo au Brésil en 1913 - Classe 1910 - Recrutement de Belfort (Territoire de Belfort) sous le matricule n° 1061 - Il obtient un sursis d'appel en 1911 et 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, le 1er octobre 1913 - N'a pu rejoindre dans les délais et est déclaré insoumis par l'administration militaire, le 4 janvier 1914 - Dès que la guerre débute, il est décidé à rentrer en France - Il traversa l'Atlantique à ses frais et se met à la disposition de l'armée, le 7 septembre 1914 - Après explications, il est rayé de l'insoumission, le 15 septembre et bénéficie d'une interruption de services du 1er octobre 1913 au 6 septembre 1914 - Mobilisé comme mécanicien au 1er groupe d'aviation à Pau, le 7 septembre 1914 - Il est alors employé au réglage des avions - Nommé Caporal, le 14 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1752 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 12 octobre 1915 - Blessé, à l'école de Pau, par une hélice à la jambe droite, le 7 novembre 1915 - Pilote de la RGA du 21 novembre 1915 au 19 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 20 janvier au 25 mai 1916 - Détaché à l'école du tir aérien de Cazaux pour effectuer un stage sur les fusées Le Prieur du 1er au 22 février 1916 - Nommé Sergent, le 11 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 31 décembre 1916 - Blessé de 2 balles au cours de l'attaque d'un Drachen dans les environs de Guendecourt (Somme), la première tranche le pouce de la main gauche et l'autre le touche à la cuisse gauche, le 3 juillet 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 11 août 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - En mission de convoyage d'un Spad VII à moteur 150 Hp à la RGA du Bourget du 26 au 29 octobre 1916 - Cinq victoires homologuées et trois non homologuées - Se fiance avec Mlle Geneviève Granger, une sculptrice et céramiste réputée - Désigné pour le front russe avec la mission militaire du commandant Berger, le 21 mars 1917 - En charge d'encadrer l'aviation locale - Comme tous les navigants affectés sur le front russe, il passe officier et est nommé Sous-Lieutenant, à titre temporaire, le 11 février 1917 - Il s'embarque pour Murmansk, le 23 mars 1917 - Rejoint les pilotes français déjà sur place après un long voyage - Au cours de son premier vol sur place, il est grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, à Anatra (Crimée), le 8 mai 1917 - Il s'agit d'une défaillance de l'avion russe qui n'est pas entretenu comme il le faudrait - Dès le décollage, l'avion bascule sur l'aile et s'écrase - Il a été victime d'une fracture de la machoire avec perte de 10 dents et perte de matière osseuse de 1 x 3 cm des sinus et a été trépané - Il gardera toute sa vie des séquelles de cet accident - Très affaibli, il est rapatrié, le 31 septembre 1917 et restera encore plusieurs mois à l'hôpital - Il se sépare de Mlle Granger et se marie avec Mlle Geismar à Paris (75), le 25 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Il est attaché au secrétariat d'état à l'aviation et affecté à la mission française en Amérique du 10 septembre 1918 au 1er mars 1919 - Nommé lieutenant, à titre temporaire, le 11 février 1919 - Devient ingénieur de la société Gnôme et Rhône malgré les importantes séquelles de ses blessures de guerre - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 3 janvier 1920 - Domicilié au 272, faubourg St-Honoré à Paris (75) en 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation du 1er au 15 octobre 1921 - Proposé pour une pension temporaire de 80 % pour diminution de la vision, hypoacousie bilatèrale, séquelles de la fracture du crâne par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 7 janvier 1922 - Proposé pour la radiation des cadre avec une pension permanente de 50 % pour relicats de trépanation des sinus frontaux, otite adhésive bilatérale légère, myopie légère des deux yeux, avec astigmatisme direct par la commission de réforme de la Seine, le 11 décembre 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 3 janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 3 janvier 1924 - Comme ingéniur de chez Gnôme et Rhône, il effectue des vols de propagande aérienne au Mexique de 1924 à 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 2 de Clermont-Ferrand - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 52, le 1er juin 1928 - Travaille en Italie sur les moteurs Jupiter des hydravions Dornier Wal en 1928 et 1929 - Proposé pour la radiation des cadres avec une pension permanente de 50 % pour relicats de trépanation des sinus frontaux, céphalées fréquentes, Suintement intérieur, vertiges, otite chronique adhésive bilatérale, astigmatisme myopique bilatérale par la commission de réforme de Paris (75), le 11 décembre 1928 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 60 % pour séquelles de blessure frontale par chute d'avion, bréche osseuse compléte de 3 x 1 cm, troubles subjectifs des blessés du crâne, céphalées, éblouissement sans chûte, hypoacousie suite d'otite chronique adhésive, astigmatisme myopique bilatérale par la 5ème commission de réforme de Paris (75), le 16 septembre 1930 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 20 mai 1930 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 28 octobre 1930 - Secrétaire général de la société d'entraide aux aviateurs mutilés "Les Ailes Brisées" - Membre du comité d'entente des oeuvres de bienfaisance de l'aéronautique - Membre de la commission des secours aux victimes de l'air - A effectué une période volontaire à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 du 5 au 25 janvier 1931 - Rayé des cadres navigants, le 20 mai 1931 - Réintégré dans les cadres sédentaires comme Lieutenant et affecté au service technique du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 20 mai 1931 - A effectué une période d'instruction volontaire au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique du 1er au 21 juin 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - A accompli une période d'instruction à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 du 20 novembre au 9 décembre 1933 - Affecté à la 17ème compagnie de l'Air à Paris (75) - Grades d'officier et de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 mars 1935 - Maintenu dans les cadres avec une pension permanente de 100 % pour sinusité frontale bilatérale, bréche osseuse de 3 x 1 cm du sinus frontal droit, breche osseuse du sinus frontal gauche, astigmatisme myopique bilatérale, fracture de maxillaire avec perte de 10 dents, légère hypoacousie, défiguration, perte du sens olfactif, reliquat de contusion de la région de la nuque, développement de varice sur la face interne de la jambe, cicatrice légère de blessure par hélice à la face antéro-interne du genou par la commission de réforme de Paris (75), le 12 juin 1935 - Maintenu dans les cadres avec pension temporaire de 100 % par la 4ème commission de réforme de la Seine, 25 mai 1936 - Décision confirmée par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 27 avril 1937 - Domicilié au 272, faubourg St-Honoré à Paris 8ème (75) - Décédé des suites d'une méningite alors qu'il visitait les établissements Zbrojovka à Brno (Tchécoslovaquie), le 1er mars 1938 - Son corps a été incinéré à Brno avant d'être rapatrié en France - Marcel Bloch repose au cimetière de Marnes-la-Coquette - Photo collection Jean-Luc Borderelle que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - JORF - Site internet "Les As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 15 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du XXX : "Excellent pilote. A exécuté depuis son arrivée à l'escadrille de nombreux vols sur l'ennemi. A montré de belles qualités de courage et de sang-froid. A livré six combats aériens. Au cours d'une reconnaissance, le 6 mars, a eu, ainsi que son observateur, le visage gelé. A continué néanmoins sa mission jusqu'au bout."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, nombreux combats contre les avions ennemis, s'est particulièrement distingué dans l'attaque des Drachens. Le 26 juin, parti pour attaquer un Drachen descend à 400 mètres et met en fuite trois avions ennemis. Le 29 juin descend à 100 mètres, met le feu à des approvisionnements ennemis et crible de balles de mitrailleuses les soldats qui veulent éteindre l'incendie. Le 1er juillet, attaque successivement deux Drachens à 200 mètres de hauteur, réussit à les enflammer malgré l'intervention de deux avions ennemis et des feux très nourris de mitrailleuses et de canons spéciaux. rentre avec un appareil criblé de balles."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 août 1916 : "Pilote remarquable ayant au plus haut point le sentoiment du devoir, d'une bravoure à toute épreuve, s'est distingué au cours des combats d'attaques de Drachens, les 26 et 29 juin, 1er et 3 juillet 1916. Rentrant chaque fois avec un appareil criblé de balles. Le 3 juillet, chargé de détruire un Drachen, a rempli sa mission après avoir reçu deux blessures graves."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Pilote d'un courage remarquable. Blessé dans une attaque de Drachen, a repris son service à peine rétabli et a abattu le lendemain de son retour à l'escadrille, dans les circonstances les plus difficiles, un nouveau Drachen ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 18 octobre 1916 : "Pilote d'un courage à toute épreuve. A peine rétabli de ses blessures, a abattu le surlendemain de son retour en escadrille un nouveau Drachen ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Léopold Bloch, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 novembre 1916 : "Pilote d'un allant et d'un sang-froid exceptionnels. Blessé le 3 juillet 1916, au cours d'une attaque de Drachens, a abattu depuis son retour en escadrille deux Drachens. le 2 octobre, a abattu à très faible altitude un nouveau Drachen ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Léopold Bloch au 3ème groupe d'aviation, en date du 10 juillet 1918 : "Pilote remarquable ayant au plus haut point le sentiment du devoir. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A été très grièvement blessé dans un accident d'aviation. Cinq citations. A déjà reçu la Croix de guerre."

Adj André Louis Bosson - Né le 1er juin 1894 à Esmans (Seine et Marne) - Fils de Joseph Calixte Bosson (domestique) et de Adrienne Chaumeron - Les parents sont originaires de la Suisse - Domiciliés Place Carnot à Montereau (Seine-et-Marne) - André Bosson prend la nationalité française en 1913 - Profession avant guerre Chaudronnier - Classe 1915 - Recrutement de Fontainebleau (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 745 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du au 2ème régiment de Génie, le 7 septembre 1914 - Arrivé au 2ème régiment de Génie, le 10 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre du Génie de la 36ème division, en date du 23 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8912 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 25 septembre 1917 - Pendant sa formation sur Caudron G III, il a réalisé 26h30 de vol - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 décembre 1917 - Pilote de la RGA du 3 au 22 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 22 décembre 1917 au 20 juillet 1918 - Une victoire homologuée remportée contre un avion, dans les environs de Clary-Thirret (Aisne), le 9 mars 1918 - Deux autres avions combattus le même jour, n'ont pas été homologués - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr I, dans les environs de Crépy-en-Laonnois (Aisne), le 12 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 mars 1918 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 27 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un biplace, en coopération avec l'Adj Blanc, Adj Veau et Sgt Dupond, dans les environs de Fismes (Marne), le 28 mai 1918 - Nommé Sergent, le 27 mars 1918 - Une victoire homologuée contre un Albatros abattu dans les environs d'Ivors, au Sud-Ouest de Villers-Cotterets, le 30 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un Albatros remportée dans les environs de la Fère-en-Tardenois (Aisne), le 2 juin 1918 - Une victoire homologuée remportée contre un Albatros D V, en coopération avec le Ltt Jean-Paul Favre de Thierrens, sur l'Aisne, dans les environs de Soissons (Aisne), le 4 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1918 - Une 3ème victoire, non homologuée, contre un avion combattu sur la vallée de l'Ourcq, le 19 juillet 1918 - Grièvement blessé en combat aérien de plusieurs balles au ventre et aux jambes, dans les environs d'Hartennes, au Sud de Soissons, le 20 juillet 1918 - Son Spad VII s'est écrasé et il n'a pu être sauvé par trois soldats allemands arrivés sur place - Son corps n'a pas été identifié par la suite car ses papiers avaient été emportés par l'un des soldats - Le Sgt André Bosson volait habituellement sur le Spad VII n° S 5325 baptisé "Nénette" - Il a remporté sept victoires aériennes homologuées du 9 mars au 4 juin 1918 - A été déclaré décédé par le tribunal civil de Fontainebleau, le 2 février 1921 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 14 février 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 1er août 1922 - Le caveau familial dans le cimetière de la ville de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) lui rend hommage - Photo collection Philippe Bosson que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 5) de la commune d'Esmans (Seine et Marne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine et Marne - CCC de l'escadrille SPA 62 - MpF - JORF - Site internet du CICR - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 17 mai 2021.

* Croix de guerre et citation à l'ordre du Génie de la 36ème division, en date du 23 mai 1917 : "Vivant exemple de courage et d'entrain, toujours volontaire pour les missions périlleuses, a assuré d'une façon parfaite pendant les combats du 5 et 6 mai 1917 sous un bombardement des plus violents, un service de liaison et de ravitaillement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal André Bosson au 2ème régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 16 mars 1918 : "Excellent pilote, courageux et dévoué, déployant la plus parfaite conscience dans l'accomplissement des missions qui lui sont confiées. Le 9 mars 1918, protégeant une mission photographique à longue distance, a soutenu plusieurs combats au cours desquels il a abattu un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt André Bosson au 2ème régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 12 juillet 1918 : "Pilote remarquable de sang-froid et d'énergie. A abattu ses 6ème et 7ème avions ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj André Bosson au 2ème régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 14 février 1922 : "Excellent pilote, d'un courage et d'une énergie remarquables, s'était déjà signalé par sa très belle attitude au feu. Tombé au champ d'honneur, au cours d'une mission aérienne, le 20 juillet 1918, à Oulchy-le-Château."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 1er régiment d'aviation, à titre posthume, de l'Adj André Bosson au 2ème régiment du génie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 1er août 1922 : "Pilote d'une magnifique bravoure. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Sept avions ennemis abattus. Mort pour la France des suites de glorieuses blessures reçues en combat aérien, le 20 juillet 1918, au cours d'une patrouille volontaire. A été cité."

Ltt Robert Marie Brumauld des Allées - Né le 20 août 1892 à la rue du Piolet à Ruffec (Charente) - Fils d'Henri Brumauld des Allées (contrôleur principal des contributions directes) et d'Isabelle Bonneau - Domiciliés ensuite à Frêté, commune de Luchapt (Vienne) - A bénéficié, comme orphelin de père, d'une bourse d'internat de 200 fr pour poursuivre sa scolarité à Confolens (Charente) - Profession Clerc de notaire à Cinq-Mars-la-Pile (Indre-et-Loire) - Classe 1912 - Recrutement du Blanc (Indre) sous le matricule n° 1175 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 21ème régiment de Chasseurs à cheval, le 1er octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la division, le 23 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 19 novembre 1914 - Détaché au 295ème régiment territorial d'infanterie - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 novembre 1915 - Affecté au 205ème régiment d'infanterie, le 10 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 21 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 10 du 21 février 1916 au 19 septembre 1917 - Titularisé dans le cadre des officiers de l'active avec le grade de Sous-lieutenant, le 3 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif de l'armée d'active, le 13 août 1916 - Blessé au combat, le 5 avril 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 7 août 1917 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 27 du 24 août 1917 au 7 janvier 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 3 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs, le 22 novembre 1917 - Stage photo au Parc n° 2 du 7 au 20 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 62 du 20 janvier au 5 août 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 mars 1918 - Tué au combat, en équipage avec le MdL André Lebrun (pilote) entre les villages de Chacrise et Muret-et-Crouttes (Aisne), le 1er août 1918 - Citation n° 620 à l'ordre de l'armée, en date du 23 août 1918 - Photo M. Rouget de Gourcez que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 43) de la ville de Ruffec (Charente) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - MpF (2 fiches) - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 18 mai 2021.

* Citation à l'ordre de la division du Brig Robert Marie Brumauld des Allées au 21ème régiment de Chasseurs à cheval, le 23 septembre 1914 : "Dans une escarmouche avec l'infanterie allemande, étant atteint de trois balles qui lui ont occasionné des blessures graves, a fait preuve de la plus grande énergie en restant à son poste jusqu'à l'épuisement de ses munitions." (à Villers-devant-Orval (Belgique))

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Marie Brumauld des allées, observateur à l'escadrille C 10, en date du 18 avril 1917 : "Officier possédant au plus haut point le sentiment du devoir. Ne cesse de rendre les plus grands services en accomplissant de nombreuses missions photographiques dans les circonstances les plus difficiles et les plus périlleuses. A fourni ainsi, au cours des opérations du 15 au 20 mars 1917, les renseignements les plus précieux au commandement. Blessé grièvement au début de la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Marie Brumauld des allées, observateur à l'escadrille N 62, en date du 4 novembre 1917 : "Observateur remarquable, possédant les plus hautes qualités morales, s'est distingué dans de nombreuses missions et particulièrement les 23 et 25 octobre 1917. A volé, ces deux jours, dans des conditions atmosphériques les plus dures, réunissant, grâce à son courage et à son sang-froid, à rapporter au commandement des renseignements de la plus haute importance."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Robert Marie Brumauld des Allées, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 11 mars 1918 : "Observateur remarquable, modèle de bravoure et de sang-froid. Chargé d'accompagner une reconnaissance photographique lointaine dans les lignes, a continué sa mission bien que l'appareil chargé de l'escorter, ait été obligé d'atterrir. A été attaqué dans les lognes par huit monoplaces ennemis. A soutenu brillamment le combat jusqu'à l'épuisement de ses munitions et réussi à regagner nos lignes. A eu un commencement de gelure au visage."

* Citation n° 608 à l'ordre de la 6ème armée de l'escadrille SPA 62, en date du 18 juillet 1918 : "Escadrille animée d'un magnifique esprit de corps sous l'impulsion du capitaine Coli et du lieutenant observateur des Allées. A rempli avec la même joyeuse bravoure et un égal succès toutes les missions confiées par le commandement : photographies de l'arrière front, vols à moins de 1500 mètres, jusqu'à 30 km chez l'ennemi, missions à 100 km à l'intérieur des lignes allemandes. Depuis le 16 novembre 1917, a rapporté 2300 clichés de la zone arrière ennemie. En moins de six mois, au prix de pertes douloureuses, a livré 66 combats, incendié un Drachen et abattu officiellement 20 avions ennemis dont 12 depuis le 20 mai."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Robert Marie Brumauld des Allées du 21ème régiment de chasseurs, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Observateur hors de pair. A exécuté de nombreuses reconnaissances lointaines dans les lignes. A rempli journellement les missions les plus délicates et les plus périlleuses, survolant l'arrière front ennemi à quelques centianes de mètres. Malgré de nombreux combats, a toujours rapporté des renseignements de la plus haute importance."

* Citation n° 620 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Brumauld des Allées, à l'escadrille SPA 62, détaché du 21ème régiment de Chasseurs, en date du 23 août 1918 : "Magnifique figure d'observateur d'armée. Légendaire dans l'aviation d'observation, a montré, pendant trois ans, en toutes circonstances, une bravoure froide jointe à un magnifique esprit de sacrifice. le 2 août, commandant par intérim son escadrille, a tenu à assurer la mission la plus délicate. Est tombé glorieusement au retour en tentant de regagner à tout prix nos lignes à faible altitude, avec un appareil gravement atteint à la suite de combats acharnés."

Ltt Charles Alexandre Bronilas Borzecki - Né le 5 novembre 1881 à Paris 10ème (75) - Fils de Bronilas Alexandre Joseph Borzecki et Caroline Lorch - Domiciliés au 9, rue Pierre Chausson à Paris 10ème (75) - Avant guerre ingénieur électricien - Domicilié au 48, boulevard de Strasbourg à Paris 10ème (75), à compter du 9 février 1910 - Classe 1901 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 753 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 15ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 15 novembre 1903 - Nommé Brigadier, le 19 septembre 1904 - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Affecté dans la réserve au 6ème bataillon d'artillerie à pied à Toul - A effectué une période d'exercices au 6ème régiment d'artillerie du 4 au 16 novembre 1910 - Domicilié au 66, boulevard de Magenta à Paris 10ème (75), à compter du 14 juin 1911 - A effectué une période d'exercices au 6ème régiment d'artillerie du 4 au 20 juillet 1912 - Rappelé à l'activité au 6ème bataillon d'artillerie à pied, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 novembre 1914 - Détaché au laboratoire de téléphotographie de Meudon, le 4 décembre 1914 - En subsistance au 14ème escadron du Train des équipages militaires, le 26 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 26 septembre 1915 - Blessé par un éclat d'obus à la figure, le 4 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 21 juin 1916 - Photographe de l'escadrille C 43 du 28 juin au 26 juillet 1916 - Observateur / Photographe de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 26 juillet 1916 au 27 mars 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 4 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 novembre 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date de janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 10 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1918 - Observateur / Photographe de l'escadrille SPA 79 du 27 mars au 11 mai 1918 - Chef instructeur du CIACB de Perthes, le 8 mai 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 26 mai 1918 - Cinq victoires aériennes homologuées pendant la Grande Guerre - Démobilisé, le 24 mars 1919 - Domicilié au 56, rue Sanory à Paris (75), à compter du 24 mars 1919 - Affecté au service de l'aéronautisue à Hanoï, le 27 août 1921 - Domicilié au 8, rue Claude Chahu à Paris 16ème (75), à compter du 22 juin 1922 - Affecté au 153ème régiment d'artillerie à Pied en Indochine, le 26 avril 1923 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Nommé Capitaine en 1926 - En 1929, agent contractuel au bureau de navigation aérienne du gouvernement général de l'Indochine à Hanoi - Placé en position de mission du 25 septembre au 8 novembre 1936, pour accompagner le Général Hirschauer, inspecteur général de la navigation aérienne au Ministère de l'Air pendant la durée de son voyage en Chine - Commandeur de la Légion d'honneur, en date du 17 juillet 1938 - Médaille de l'aéronautique, le 8 juillet 1949 - Décédé à la Fléche (Sarthe), le 30 mai 1959 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 43 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - CCC de l'escadrille SPA 79 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Paris - JORF - LO non communicable - Photo collection Daniel Porret que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du MdL Charles Borzecki du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 septembre 1915 : "Observateur en avion depuis le mois de janvier; depuis cette date s'est distingué dans un très grand nombre de reconnaissances aériennes notamment les 9, 10, 11 et 12 septembre où il a tenu l'air plusieurs heures, à l'altitude moyenne de 1.500 mètres et sous une canonnade violente et précise, pour photographier d'importantes positions ennemies. Modèle de sang-froid, de courage et de modestie."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Alexandre Charles Bronislas Borzecki à l'escadrille N 62, en date du 24 novembre 1916 : "Observateur de tout premier ordre. Le 10 octobre 1916, attaqué par quatre avions ennemis, a abattu l'un d'eux, mis les autres en fuite, puis a exécuté une reconnaissance lointaine. Le 23 novembre 1916, attaqué par huit avions ennemis, a abattu l'un de ses adversaires et est rentré porteur de documents particulièrement importants."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 450 à l'ordre de l'armée du Slt Alexandre Charles Bronilas Borzecki, territorial d'artillerie, observateur à l'escadrille N 62, en date du 19 mars 1917 : "Observateur de tout premier ordre. Le 10 février 1917, au cours d'une mission lointaine, ayant été attaqué par trois avions ennemis, a abattu l'un d'eux, mis les autres en fuite et n'est rentré qu'une fois sa mission terminée. A abattu quatre avions ennemis depuis juillet 1916, déjà blessé au cours de la campagne et quatre fois cité à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Slt Alexandre Charles Bronilas Borzecki, de l'escadrille SPA 62, en date du 6 janvier 1918 : "Observateur de tout premier ordre. Depuis le mois de février, a exécuté plus de 500 clichés de l'arrière front ennemi; les 23 et 25 octobre, par une véritable tempête, a survolé à basse altitude la région des batteries et grâce à son sang-froid et à son audace, a rapporté au commandement des renseignements d'une valeur exceptionnelle."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles Alexandre Borzecki, du 34ème régiment d'aviation (pour ordre aéronautique des troupes d'Indochine), en date du 27 décembre 1923 : "Chevalier du 8 mars 1917; 21 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité."

* Grade de Commandeur de la Légion d'honneur du Cne de réserve Charles Alexandre Borzecki, du bataillon de l'air n° 211, en date du 17 juillet 1938 : "36 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur, le 27 décembre 1923."

Sgt Fabien Louis Lambert - Né le 4 janvier 1892 à Thin-le-Moutier (Ardennes) - Fils d'Emile Paulin Lambert (garde-forestier) et de Marie Camille Charles - Domiciliés à Menneuret commune de Wassigny (Aisne) en 1912 - Profession avant guerre Comptable aux Chemins de fer - Classe 1912 - Recrutement de St-Quentin (Aisne) sous le matricule 1642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 151ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 10 avril 1914 - Toujours affecté à cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 2 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus à la cuisse droire à Zilleberck, le 15 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme personnel d'encadrement à St-Cyr, le 20 mars 1916 - Proposé pour changement d'armes par décision de la commission de réforme de Quimper, le 5 février 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 3 août 1916 - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 8 octobre 1916 - Parti au Parc n° 2 stationné à Amiens / Saint-Fuscien, le 10 octobre 1916 - Passé élève pilote à compter du 2 avril 1917 - A l'école d'aviation militaire de Dijon, le 2 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7059 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 18 juin 1917 - A Etampes, jusqu'au 20 juin 1917 - GDE du 20 juin au 23 septembre 1917 - Lâché sur avion Caudron, le 12 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille R 213 / BR 213 du 23 septembre 1917 au 10 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 octobre 1917 - Citation n° 558 à l'ordre de l'armée, en date du 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 10 avril au 27 juillet 1918 - Médaille Militaire et citation n° 6810 à l'ordre de l'armée, en date du 31 mars 1918 - Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée, en date du 22 mai 1918 - Blessé par balle au cours d'un combat aérien, le 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 10 octobre 1918 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Marié avec Mlle Yvonne Charlotte Fkluchart à la mairie de Wassigny (Aisne), le 15 septembre 1919 - Domicilié à Wassigny (Aisne), à compter du 20 décembre 1919 - Classé dans l'affectation spéciale au titre de la compagnie des chemins de fer comme expéditionnaire, à compter du 5 janvier 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 30 décembre 1920 - Remis à la disposition de l'infanterie, le 28 janvier 1921 - Classé dans l'affectation spéciale au titre de la section de chemin de fer - Démission d'officier de complément acceptée par décision présidentielle, le 25 mai 1921 - Proposé pour une pension temporaire de 10 % pour plaie transfixante à hauteur du pli fessier droit par la commission de réforme du 25 septembre 1922 - Proposé dans le maintien dans les cadres avec pension temporaire de 10 % pour légère gêne fonctionnelle du membre inférieur droit par la commission de réforme de Sedan, en date du 29 avril 1924 - Proposé dans le maintien dans les cadres avec pension temporaire de 15 % pour légère gêne fonctionnelle du membre inférieur droit par la commission de réforme d'Amiens, en date du 27 août 1926 -Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation de chasse, le 20 novembre 1927 - A effectué une période de réserve volontaire au centre d'entrainement d'Orly du 2 au 16 mai 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 décembre 1928 - A effectué une période d'entrainement volontaire au centre d'entrainement d'Orly du 17 juin au 1er juillet 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 7 décembre 1929 - A effectué une période d'entrainement au centre de mobilisation d'aviation n° 88 du 1er au 15 juin 1931 -Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er avril 1933 - Domicilié à Vouël par Tergnier, à compter du 15 avril 1933 - Décédé à Fergnier (Aisne), le 14 juin 1950 - Photo Fabien Lambert transmise par Jean-Michel Téron, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la commune de Thin-le-Moutier (Ardennes) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - LO - Dernière mise à jour : le 21 septembre 2021 -

* Citation n° 520 à l'ordre de l'armée du Sgt Fabien Louis Lambert, pilote de l'escadrille R 213 en date du 29 octobre 1917 : "Sous-officier remarquable par son énergie, son mépris du danger. A eu de nombreux combats aériens dans la Somme, comme mitrailleur. Passé pilote, a réglé des tirs importants aux dernières opérations, sur une gare lointaine. A soutenu de durs combats, le 12 et le 24 octobre 1917."

* Citation n° 558 à l'ordre de l'armée du Sgt Fabien Louis Lambert, pilote de l'escadrille R 213 en date du 28 février 1918 : "Excellent pilote. Chargé le 16 février 1918 d'accomplir une mission photographique à plus de 100 kilomètres dans les lignes, a continué sa mission, bien que l'appareil chargé de l'escorter eut été obligé d'atterrir. A été attaqué à 80 km dans les lignes par huit monoplaces ennemis, a soutenu brillamment le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et réussi à regagner nos lignes."

* Médaille Militaire et citation n° 6810 à l'ordre de l'armée du Sgt Fabien Louis Lambert, du 151ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille BR 213, en date du 31 mars 1918 : "Sous-officier d'élite, pilote de tout premier ordre. Grièvement blessé dans l'infanterie et inapte à cette arme, a demandé à passer dans l'aviation. A soutenu comme mitrailleur d'abord, de durs combats aux offensives de la Somme; pilote, s'est distingué par son allant et son mépris du danger, s'offrant toujours pour les missions les plus périlleuses. S'est signalé de façon particulière dans l'exécution d'expéditions photographiques d'une grande hardiesse. Au cours d'une de ces missions, attaqué par six appareils ennemis. A abattu un de ses adversaires et mis les autres en fuite; a dû atterrir avec un appareil gravement endommagé. deux citations."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée, en date du 22 mai 1918 : "Pilote de tout premier ordre, donne chaque jour le plus bel exemple d'entrain et d'audace. Envoyé en mission sur les lignes, a profité d'une excellente visibilité pour accomplirspontanément une reconnaissance photographique à plus de 60 km chez l'ennemi."

* Citation n° 582 à l'ordre de l'armée, le 12 juin 1918 : Sgt Fabien Louis Lambert, du 151ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Sous-officier pilote d'une rare énergie, brave juqu'à la témérité. A exécuté sept reconnaissances pour le répèrage de pièces tirant sur Paris, est rentré plusieurs fois avec un avion criblé d'éclats d'obus. A fait volontairement seul une mission lointaine dans les lignes ennemies et rapprochant des renseignements de la plus haute importance. Depuis, a exécuté des missions à basse altitude au milieu d'une aviation ennemie très mordante. Le ..., a participé à un combat des plus durs et fait preuve d'un cran remarquable en attaquant à plusieurs reprises l'avion ennemi qui a été contraint d'atterrir."

* Citation n° 278 à l'ordre du corps d'armée, en date du 17 septembre 1918 : "Sous-officier d'élite. Pilote de biplace, a toujours exécuté avec un entrain admirable les missions qui lui étaient confiées. Pilote de monoplace, a protégé personnellement et avec une rare énergie le biplace de reconnaissance, le 24 juillet 1918 au cours d'une mission quoique grièvement blessé en combat, a pu regagner les lignes et atterrir normalement sur son terrain. A fait preuve aussi, d'un sang-froid et d'une volonté admirables."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Fabien Louis Lambert, en date du 16 juin 1920 : "Après une brillante conduite dans l'infanterie, a accompli dans l'aviation un travail considérable et précieux, spécialement dans les réglages d'artillerie et les missions photographiques mointaines. A été griévement blessé, le 27 juillet 1918, au cours d'une de ces missions, en soutenant un combat inégal et acharné, contre cinq avions ennemis. Deux blessures, cinq citations."

Adj Justin Honoré Alexandre Usse - Né le 16 février 1890 à Patay (Loiret) - Fils de Joseph Pierre Usse (chef comptable) et d'Ernestine Honorine Hardy - Domiciliés au 109, faubourg de la Poissonnière à Paris (75) puis en 1910, au 36, rue St-Guillaume à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Profession Etudiant - Classe 1910 (normale) / 1914 (engagement) - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le n° matricule 2357 - Exempté de service militaire pour rachitisme en 1910 - Profession avant guerre Chemisier métallurgiste - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 129ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1914 - Affecté à la 25ème compagnie du 129ème régiment d'infanterie du 11 octobre au 11 décembre 1914 - Nommé caporal, le 3 janvier 1915 - Affecté au 24ème bataillon de Marche - Affecté au 114ème régiment d'infanterie, le 23 mars 1915 - Blessé par commotion et contusions au thorax et plaie à la main gauche par l'explosion d'une mine à Loos (62), le 9 mai 1915 - Soigné à l'hôpital de Chantilly jusqu'au 28 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 septembre 1915 - Instruction technique aéronautique au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic du 17 septembre au 29 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2406 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 17 janvier 1916 - A Chartres, jusqu'au 23 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 24 janvier au 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 27 avril au 15 juin 1916 - Vole sur les avions suivants : MF 11 n° MF 886 - MF 11 bis n° MF 1652 - F 40 n° F 2059 - F 40 n° F 2063 - Pilote de l'escadrille F 24 du 15 juin 1916 au 12 juillet 1917 - Vole sur les avions suivants : F 40 n° F 2063 - Nommé Sergent, le 15 juillet 1916 - Citation à l'ordre du 1er corps d'armée, le 28 septembre 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, le 26 novembre 1916 - Mission de convoyage avion depuis la RGA du 19 au 26 février 1917 - Citation à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 1er mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 12 juillet au 24 septembre 1917 - Vole sur les avions suivants : Sopwith 1A2 n° SOP 107 - Stage à l'école d'Avord du 1er au 10 novembre 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 au 23 novembre 1917 - Pilote instructeur de l'école d'aviation américaine d'Issoudun du 23 novembre 1917 au 15 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 26 du 17 mai au 3 novembre 1918 - Hospitalisé du 28 mai au 20 juillet 1918 - Hospitalisé et convalescence du 8 septembre au 1er octobre 1918 - Trois victoires homologuées et une non homologuée à la SPA 26 - Pilote de l'escadrille SPA 173 du 1er octobre 1918 au 9 avril 1919 - Croix de guerre avec 2 palmes et 4 étoiles - Marié avec Mlle Marcelle Camille Louise Ledoux à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 5 novembre 1918 - Pilote du CIACB de Perthes du 9 au 12 avril 1919 - Parti au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 12 avril 1919 - Démobilisé, le 15 août 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 17 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 28 février 1921 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - A accompli une période d'instruction à la base aérienne n° 3 du 18 septembre au 8 octobre 1933 - Maintien dans les cadres de réserve, avec 20 % de pension non imputable au service pour otorrhée chronique à droite (affection infectieuse de l'oreille), hypoacousie droite par la commission de réforme de Vannes (Morbihan), le 12 février 1936 - Maintien dans les cadres de réserve, avec 20 % de pension non imputable au service pour otorrhée chronique droite, hypoacousie droite par la commission de réforme de Nantes (Loire-Atlantiques), le 19 octobre 1937 - Rayé du personnel navigant de réserve (limite d'âge) et classement dans le cadre sédentaire, le 26 janvier 1938 - Rappelé à l'activité à la compagnie de terrain de l'air n° 12/103 et passé au bataillon de l'air n° 114, le 8 septembre 1939 - Maintien dans les cadres de réserve, avec 20 % de pension temporaire pour surdité de l'oreille droite - Pour la démobilisation, pension temporaire de 20 % pour surdité de l'oreille droite, otite cicatricielle, séche actuellement avec bourdonnements par la commission de réforme de Nantes (Loire-Atlantiques), le 24 novembre 1941 - N'a pu bébéficier d'une pension d'invalidité définitive de 20 % car l'infirmité n'a pas subi d'aggravation, le 14 août 1942 - Décédé à Eaubonne (Val-d'Oise), le 29 août 1972 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoé que je remercie pour son aide - Sources : Sources familiales - Registre des naissances (acte n° 5) de la commune de Patay (Loiret) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille C 222 - CCC de l'escadrille SPA 26 - CCC de l'escadrille SPA 173 - Liste des brevets militaires - Carnet d'emploi du temps - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Justin Usse du 129ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 26 : "Pilote de Chasse dont la valeur s'affirme chaque jour davantage. Le 28 octobre 1918, au cours d'un combat difficile, a abattu son adversaire, rentrant lui-même avec son avion fortement endommagé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Justin Honoré Alexandre Usse du 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de chasse très audacieux et très courageux. Une blessure, 6 citations."

Cne Valéry René Robert Franc - Né le 12 janvier 1891, place du marché à Bergerac (Dordogne) - Fils de Martin Franc (liquoriste / distillateur) et de Joséphine Euphrasie Menu - Domiciliés 97, rue Neuve à Bergerac (Dordogne) - Classe 1911 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 57 - Engagé volontaire de trois ans, avec faculté de renvoi dans ses foyers après deux ans de service, le 1er octobre 1909 - Affecté au 49ème régiment d'infanterie, stationné à Périgueux du 1er octobre 1909 au 1er avril 1911- Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 50ème régiment d'infanterie, le 25 mars 1911 - A accompli une période d'exercices au 50ème régiment d'infanterie du 9 au 28 avril 1912 - Profession avant guerre Négociant - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 250ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Blessé par une balle dans la région abdominale à Bapaume, le 28 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus au thorax dans les environs d'Andechy, le 5 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 7 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 62 du 3 septembre 1915 au 5 août 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division en septembre 1915 - Blessé au combat - Hospitalisé - Convalescence du 12 avril au 1er juin 1916 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Juvisy du 5 août 1916 au 25 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 4636 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 30 septembre 1916 - Blessé par une fracture du bras gauche à la suite d'un accident d'avion à Juvisy, le 30 septembre 1916 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 25 janvier au 25 février 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 25 février au 19 mars 1917 - Pilote du GDE du 19 mars au 11 mai 1917 - Affecté au 308ème régiment d'infanterie, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 1er avril 1917 au 11 mars 1919 - En mission du 25 au 29 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1917 - Blessé à la face au cours d'un accident d'avion au retour d'une mission de guerre à Jussy, le 14 mai 1917 - Evacué sur l'ambulance A 1/86 du 22 mai au 6 juin 1917 - Blessé à la lèvre inférieure à La Fère, le 22 juin 1917 - Evacué sur l'ambulance américaine du 23 au 29 juin 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 12 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 5 septembre 1917 au 11 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 16 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juin 1918 - Affecté au DMAé, le 11 mars 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 10 avril 1919 - Démobilisé, le 22 juillet 1919 - Domicilié rue Neuve à Bergerac (Dordogne), à compter du 22 juillet 1919 - Marié avec Mlle Catherine Amélie Jeanne Lassus en mairie de Toulouse (Haute-Garonne), le 9 avril 1920 - Domicilié au 230, rue du Président Wilson à Bordeaux (Gironde), à compter du 5 octobre 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 30 novembre 1920 - Passé dans l'arme de l'aéronautique et affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 29 juin 1923 - Maintenu dans les cadres de la réserve avec pension inférieure à 10 % pour troubles pulmonaires et gêne légère à la flexion du coude gauche par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 mars 1926 - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation du 4 au 29 novembre 1929 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - A accompli une période d'exercices volontaires de 2 jours au centre aérien de Bordeaux (Gironde) en 1935 - Croix des services militaires volontaires, en date du 18 juin 1935 - A accompli une période d'exercices volontaires de 6 jours au centre aérien de Bordeaux (Gironde) en 1936 - Affecté à la base aérienne de Châteauroux, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le 16 juillet 1937 - Domicilié au 6, rue de la Rivière à Bordeaux (Gironde), à compter du 3 août 1937 - Rappelé à l'activité et affecté au centre d'instruction de chasse du bataillon de l'air 122, le 2 septembre 1939 - Rattaché à la base aérienne d'Etampes, le 15 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, au compte du bataillon de l'air 110, le 1er mars 1940 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, à titre définitif, le 15 mars 1940 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance n° 9 du registre des naissances de la ville de Bergerac (Dordogne) pour l'année 1891 - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - JORF - Dernière mise à jour : 7 mai 2021.

* Citation n° 65 à l'ordre de la 62ème division, en date du (non précisé) : "Blessé d'un éclat d'obus à Andechy, le 3 octobre 1914 en prenant les ordres de son chef de bataillon, ne s'est retiré qu'après en avoir reçu l'ordre. Est revenu au front non encore guéri, évacué de nouveau pour être opéré, a fait des démarches pour rejoindre au plus tôt son poste."

* Citation n° 308 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert René Franc, pilote de l'escadrille N 79, en date du 8 mai 1917 : "Pilote remarquable, d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Deux fois blessé dans l'infanterie. Témoigne en toutes circonstances d'une audace et d'un mépris du danger dignes des plus grands éloges. le 2 mai 1917, trous avions de sa patrouille s'étant égarés dans la brume, a assuré suel, malgré la poursuite de nombreux avions ennemis la protection d'un biplace effectuant une reconnaissance à très longue portée. Le 4 mai, a attaqué un biplace à 15 kilomètres dans ses lignes et l'a obligé à atterrir."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Robert René Franc, pilote de l'escadrille N 79, en date du 9 novembre 1917 : "Officier d'une valeur exceptionnelle. Chef d'une escadrille armée, donne l'exemple d'une vaillance admirable, se réservant toujours les tâches les plus périlleuses. Possède sur ses subordonnées un remarquable ascendant dû à ses belles qualités militaires et grâce auquel il obtient les meilleurs résultats. Blessé deux fois dans l'infanterie et à deux autres reprises dans l'aviation. Le 19 octobre 1917, a abattu un Drachen ennemi. Deux citations."

* Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée du Cne Robert René Franc, du 308ème régiment d'infanterie, commandant de l'escadrille SPA 79, en date du 19 juin 1918 : "Commandant d'escadrille. Pendant les opérations récentes, a fait de nombreuses reconnaissances et mitraillages de colonnes; le 2 avril 1918, a coopéré à la chute d'un avion ennemi; le 15 mai 1918, a abattu un avion ennemi."

Ltt Jean Toussaint Fieschi - Né le 23 octobre 1893 à Petreto-Bicchisano (Corse) - Fils de François Hilaire Fieschi et de Marie Andréani Giacomini - Profession avant service militaire : Commis dessinateur à la préfecture de la Seine (Paris) - Classe 1913 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 357 - Service militaire au 163ème régiment d'infanterie, à compter du 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 11 novembre 1915 - Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 - Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 - Une blessure de Guerre, le 28 mars 1916 - Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 - Une blessure de guerre, le 10 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 53 (du 1er corps d'armée) du (début 1917) au 4 octobre 1917 - Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 - Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 - Brevet d'observateur en avion, le 25 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 226 du 20 octobre au 16 décembre 1917 - Une blessure en service aérien commandé, le 27 novembre 1917 - Passé élève pilote à l'école d'Etampes, le 20 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 février 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Pilote du GDE jusqu'au 24 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 80 du 24 août 1918 au 19 février 1919 - Une blessure en service aérien commandé, le 15 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1918 - Titulaire de 210 heures de vol au-dessus de l'ennemi à la fin de la Guerre - Citation n° 12.649 à l'ordre du GQG, le 28 décembre 1918 - Nommé Commis dessinateur de la ville de Paris, le 3 avril 1920 mais restera dans l'armée - Une blessure en service aérien commandé, le 20 avril 1920 - Affecté à la 9ème escadrille (SPA 62 de la Grande Guerre) du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), le 5 juin 1920 - - Une blessure en service aérien commandé, le 21 mai 1921 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour la mission militaire aéronautique au Vénézuela, le 22 novembre 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), au retour du Vénézuela, le 22 mars 1923 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1926 - Haut conseiller militaire de la Chine de 1927 à 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Officier d'académie pour services rendus à l'expansion intellectuelle française, 16 février 1930 - Nommé Commandant, le 20 avril 1930 - Nommé Commandant de la 35ème escadre aérienne en 1937 - Médaille d'Or de l'éducation physique, le 10 août 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1937 - Officier de l'instruction publique, le 23 février 1939 - Nommé Colonel, le 2 septembre 1939 - Commandant de l'Air régional n° 14 du 4 février 1938 au 10 janvier 1940 - Attaché de l'Air à Rome (Italie) du 15 janvier au 16 juin 1940 - Commandant du groupement de Valence du 22 juillet au 21 août 1940 - Commandant la base aérinne de Lyon-Bron du 22 août 1940 au 27 mai 1942 - Une blessure en service aérien commandé, le 26 janvier 1942 - Arrêté par la Gestapo et déporté en Allemagne du 6 mai 1944 au 12 mai 1945 - En convalescence du 15 mai au 6 septembre 1945 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 25 mars 1946 - Mis en congé du personnel navigant, le 5 juillet 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1946 - Admis en 2ème section du cadre de l'EMGAA, le 23 octobre 1949 - Croix de Guerre 39-45 et une citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 - Titulaire de 1283 heures de vol - Conseiller municipal de la ville de Lyon (69) en 1953 - Grand officier de la Légion d'Honneur, le 24 mai 1954 - Décédé au début février 1955 - Jean Toussaint Fieschi repose dans le cimetière du village de Petreto-Bicchisano, où il est né - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - LO - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - CCC de l'escadrille SPA 80 - JORF - Dernière mise à jour : 27 décembre 2014 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Fieschi datant de son affectation à la 9ème escadrille (SPA 62) du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz en 1920 - transmise par Philippe Fleury, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 63 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1915 : "Sous-officier très courageux, n'hésitant jamais à faire les reconnaissances les plus périlleuses pour seconder son chef et contribuer au succès."

* Citation n° 46 à l'ordre de la 17ème brigade, le 30 décembre 1915 : "Devant les tranchées de Montmare-Flirey, a dirigé une reconnaissance des plus audacieuses qui s'est avançée jusqu'à la tranchée ennemie et qui a enlevé plusieurs fils de fer conducteurs pour les patrouilles allemandes. A rapporté des renseignements très intéressants."

* Citation n° 70 à l'ordre du 31ème corps d'armée, le 14 février 1916 : "S'est montré particulièrement audacieux dans la direction de patrouilles au cours desquelles il a enlevé des fils téléphoniques ennemis et, le 4 janvier 1916, a pénétré de sa propre initiative dans un poste d'écoute ennemi devant le secteur de Jury."

* Citation n° 229 à l'ordre de la 2ème armée, le 18 avril 1916 : "Officier d'une grande énergie et d'une réelle bravoure. A su, sous les bombardements les plis violents, maintenir le moral de ses hommes à un niveau très élevé. A, dans la nuit du 28 au 29 mars 1916, à Verdun (Malancourt), dirigé une patrouille des plus audacieuses ayant pour but d'assurer une liaison entre deux ouvrages très avancés et a rapporté des renseignements très utiles."

* Citation n° 237 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, le 27 avril 1917 : "Au cours du coup de main du 10 juillet 1916, blessé pendant le bombardement préparatoire, est resté malgré sa blessure pendant deux heures à son poste; n'a consenti à le quitter qu'après avoir acquis la certitude que le calme était entièrement revenu. Officier très brave et très allant."

* Citation n° 15 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 21 mai 1917 : "Excellent observateur d'infanterie. A exécuté de très nombreuses missions d'avion de commandement au cours desquelles il a pu fournir les plus précieux renseignements. Le 20 avril, attaqué par deux adversaires, a énergiquement soutenu le combat, les a obligés à s'enfuir et a pu terminer sa mission."

* Citation n° 27 à l'ordre du 1er corps d'armée, le 27 août 1917 : "Spécialisé dans les liaisons d'infanterie, a exécuté de très nombreuses missions, volant à moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies afin de rapporter les renseignements nécessaires au commandement. S'est particulièrement distingué au cours des attaqyues d'avril et les 31 juillet et 16 août 1917 en assurant au moins de 100 mètres sur les tranchées ennemies par très mauvais temps, des missions d'infanterie de la plus haute importance."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 12.649 à l'ordre du GQG du Ltt Jean Toussaint Fieschi, au 163ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, en date du 28 décembre 1918 : "Officier d'une énergie remarquable, animé du plus haut sentiment du devoir. D'un courage et d'une activité inlassables, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Après s'être signalé dans l'infanterie, a pris une part brillante dans l'observation aérienne. Pilote de chasse depuis peu, s'est fait remarquer par son audace. Deux blessures."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jean Toussaint Fieschi, du secrétariat général du ministère de l'Air, en date du 1er janvier 1930 : "15 ans de services, 9 campagnes, 5 blessures, une citation, deux ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 28 décembre 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne, le 5 décembre 1950 : "Animé d'un ardent patriotisme, est entré en contact dès 1941 avec les premiers éléments organisé de la résistance. Par son accendant personnel et son dynamisme, a su insuffler sa foi aux officiers de l'armée de l'Air de la Région de Lyon. A apporté une aide des plus précieuses aux premiers groupes para-militaires qui devaient bientôt constituer l'armée secrète. A été arrêté, le 6 mai 1944 et déporté. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme.

Adj Henri de Guibert, pilote de la N 62 pose avec son Spad VII n° S 130, le 17 septembre 1916 - Né le 14 mai 1894 au 35, rue Boissière à Paris 16ème (75) - Fils de Charles Louis Alexandre de Guibert (Chef d'escadron de cavalerie en retraite) et de Marie Eugènie Lucas - Domiciliés au 62, boulevard Latour-Maubourg à Paris (75) - Profession avant guerre Aviateur - Titulaire du brevet d'aptitude pour la conduite des aéroplanes et hydroplane du Ministère des travaux punlics n° 409, en date du 12 août 1914 - Il a 125 heures de vol à son actif - Classe 1914 - Recrutement du 2ème bureau de Paris sous le matricule n° 826 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 1er groupe d'aérostation, le 8 septembre 1914 - Affecté à la 1ère compagnie du 1er groupe d'aérostation stationnée à Chalais-Meudon - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Détaché, comme conducteur auto, auprès du 1er régiment de canonniers-marins de Paris, du 13 septembre au 13 octobre 1914 - Nommé Caporal en février 1915 - Affecté à la STA - Affecté à l'aéronautique du Centre retranché de Paris (CRP) - Citation n° 191 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 17 février 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau, le 24 février 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Pau pour passer son brevet militaire déjà titulaire du brevet de pilote civil), le 11 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 741 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 mars 1915 - Pilote de la RGAé du 21 au 27 mars 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 27 mars 1915 au (4ème trimestre) 1915 - Nommé Sergent, le 9 mai 1915 - En déplacement au Bourget du 22 au 26 juin 1915 - Formation sur Caudron G 4 à la RGAé du Bourget du 16 au 21 septembre 1915 - Perçoit le Caudron G 4 n° 1073 - Détaché à l'escadrille MF 19 du 23 au 30 septembre 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du (4ème trimestre) 1915 au 7 février 1916 - Le 13 décembre 1915, en reconnaissance avec le Ltt Bayle, le moteur droit du Caudron G 4 n° 1019 s'arrête alors qu'ils volent à 80 mètres d'altitude - Le Vent est fort et il tente un atterrissage - En évitant un arbre, le G 4 part en perte de vitesse et s'écrase - Henri est évacué avec une commotion cérébrale et des contusions multiples à l'abdomen - Il bénéficie d'abord d'un mois de convalescence, qui est prolongé de trois mois supplémentaires, le 17 décembre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 191 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 17 février 1915 - Affect à la division Caudron de la RGAé du Bourget du 24 au 28 janvier 1916 - Affecté à la division Nieuport de la RGAé du 28 janvier au 7 février 1916 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 7 février 1916 au 7 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 7 mars 1916 au 25 mai 1916 - Arrive à l'escadrille N 3 aux commandes du SPAD S A2 n° 35 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 31 décembre 1916 - Première victoire homologuée contre un Drachen abattu à Curchy, près de Chaulnes, le 26 juin 1916 - Une victoire non homologuée contre un bifuselage combattu dans les environs de Curchy, près de Chaulnes, le 26 juin 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Péronne, le 24 août 1916 - Médaille Militaire et citation n° 3536 à l'ordre de l'armée, en date du 25 août 1916 - S'évanouit en vol, aux commandes de son SPAD VII, alors qu'il était à 4500 mètres d'altitude - Il se réveille au bout de 15 mn, son avion est alors à 1200 mètres - Evacué pour surmenage sur l'hôpital d'évacuation de Cerisy-Gailly , le 8 octobre 1916 - Transféré sur l'hôpital n° 78 rue Levalard à Amiens - Envoyé en convalescence, le 13 octobre 1916 - Prolongation d'un mois du congé de convalescence, le 22 novembre 1916 - Rentré de convalescence, le 14 décembre 1916 - Affecté prosivoirement à la RGAé comme convoyeur d'avion du 19 décembre 1916 au 2 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 du 2 au 29 janvier 1917 - Renvoyé à l'hôpital de Clignancourt et bénéficie d'un congé de convalescence de 45 jours - Rentré de convalescence, le 25 avril 1917 - Affecté à la division Nieuport du centre GDE du Plessis-Belleville du 25 avril au 20 mai 1917 - Affecté au service technique de l'aéronautique de Villacoublay du 20 mai au 3 juillet 1917 - Affecté à la Réserve Générale Aéronautique (RGAé) du Bourget, le 3 au 27 juillet 1917 - Affecté à la section technique aéronautique (STAé) du 27 juillet au 30 août 1917 - Affecté à la RGAé du Bourget du 30 août 1917 au 25 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Nommé Chef du service des avions, à l’Annexe 11 de la RGAè de Moissy-Cramayel du 25 mars 1918 au 1er mars 1919 - Affecté, par réorganisation, au Service des Entrepôts Généraux de l'aviation (SEGA) du 1er mars au 5 avril 1919 - Mis à la disposition de la 12ème division pour l'établissement de l'aviation coloniale d'Orly, le 25 avril au 1er août 1919 - Il a 798h50 de vol dont 400 heures sur les lignes - Affecté au SEGA, le 1er août 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié au 62, boulevard de la Tour-Maubourg à Paris (75) - Marié avec Mlle Suzanne Sophie Marie Pétot à la mairie du 11ème arrondissement de Paris, le 28 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au service technique de l'aéronautique, le 27 septembre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 11 février 1922 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon, le 1er septembre 1923 - Profession après guerre Industriel - Domicilié à Liernais (Côte-d'Or), à compter du 20 janvier 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 32, le 1er août 1928 - A effectué une période de réserve au 32ème régiment d'aviation du 19 août au 14 septembre 1929 - Il effectue 28h50 de vol sur Caudron 59, Nieuport 24 et Breguet 19 - Il effectue 28h50 de vol sur Cuadron 59, Nieuport 24 et Breguet 19 - A effectué une période de réserve au 32ème régiment d'aviation du 15 au 29 septembre 1929 - Il y effectue 17h50 de vol - Domicilié au 31, avenue de la République à Paris 11ème, à compter du 22 octobre 1930 - Domicilié à Liernais (Côte-d'Or), à compter du 18 août 1931 - A effectué une période obligatoire au 32ème régiment d'aviation du 31 août au 20 septembre 1931 - Il effectue 14 heures de vol - Effectue une période volontaire à la 15ème escadrille du 32ème régiment d'aviation du 22 août au 5 septembre 1932 - Il effectue 24h55 de vol sur Bréguet 19 et Wibault - Reçoit la Médaille de bronze de la Coupe "Gasnier du Fresne", qui était une compétition organisée pour les équipages de réserve des régiments d’aviation d’observation - Domicilié au 31, avenue de la République à Paris 11ème, à compter du 24 novembre 1933 - Effectue une période volontaire du 6 au 11 novembre 1933 et effectue 6 h de vol sur Caudron 59, Wibault et Bréguet 19 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1933 - Inscrit au Centre d'Entrainement et d'Instruction des Réserves d'Orly (CIER) en 1934 - Il y effectue 10h35 sur Morane 230 et Potez 25 - Effectue un contrôle d’aptitude au pilotage et une période obligatoire de 21 jours au CAR de Dijon (Centre Aérien régional) du 11 avril au 2 juin 1936 - Reçoit la Croix du Combattant Volontaire, le 23 décembre 1936 - S'entraine régulièrement au GAR 508 (Groupe Aérien Régional de Dijon) d'avril à novembre 1937 - Nommé Capitaine de réserve, le 10 juillet 1937 - Proposé pour le maintien dans les cadres de réserve avec pension temporaire de 20 % pour séquelles de commotion cérabrale suite à une chute d'avion, céphalées au niveau du front et la région occipitale, vertiges, troubles de la mémoire par la commission de réforme de Dijon, le 29 juin 1938 - Effectue 10h25 de vol d’entraînement à la base de Dijon en août et septembre 1938 - Domicilié au 4 rue Alphonse Léger à Dijon (Côte-d'Or), à compter du 29 septembre 1938 - Effectue 10h50 de vol d’entraînement à Dijon-Longvic de mai à août 1939 - Il totalise alors 1194 heures et 45 mn de vol - Rappelé à l'activité au bataillon de l'Air n° 108 de Fréjorgues, près de Montpellier en septembre 1939 - Commandant du service de la traction au parc n° 108 en août 1940 - Pendant la période d'occupation, a participé à l'organisation de l'armée secrète au niveau de la résistance AS secteur Nord Lot - Concession d'une pension temporaire de 40 % par la commission de réforme de Montpellier, le 29 décembre 1945 - Elle est valable du 16 décembre 1942 au 15 décembre 1945 - Rayé des cadres de réserve, le 16 juin 1946 - Admis à l'honorariat avec le grade de Capitaine, le 27 août 1946 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 avril 1958 - Décédé à Talant (Côte-d'Or), le 15 septembre 1971 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 516) de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - Carnets d'emploi du temps (carnets de vol) d'Henri de Guibert - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation n° 191 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 17 février 1916 : "Brillant pilote ayant déjà effectué plus de 100 heures de vol au-dessus et en arrière des lignes ennemies sous le feu toujours intenses des batteries allemandes, descendant parfois à portée du tir de mousqueterie pour assurer plus efficacement le succès des missions photographiques dont il était plus particulièrement chargé. Vient d'être victime d'un très grave accident dans l'essai d'un appareil avec lequel il allait partir pour une mission de reconnaissance."

* Médaille Militaire et citation n° 3536 à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Henri Guy de Guibert, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 août 1916 : "Excellent pilote qui a toujours accompli avec beaucoup de calme, de sang-froid et d'allant, les missions qui lui ont été confiées. Le 26 juin 1916, a incendié un DRachen à faible altitude, a attaqué ensuite deux avions ennemis obligeant l'un à atterrir et l'autre à prendre la fuite. Déjà cité à l'ordre."

* Grade de Chevalier de la Légion d’Honneur du Ltt Louis Henri Guy de Guibert, du centre de mobilisation d'aviation n° 32, en date du 23 décembre 1933  : "19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Deux ans de bonifications pour services aériens. Médaillé militaire du 25 août 1916. A accompli 4 périodes d’entraînement aérien volontaire."

Ltt Pierre Marie Robert Bladinières - Né le 25 janvier 1883 au n° 17, quai Louis XVIII à Bordeaux (Gironde) - Fils de Louis Philippe Bladinières (négociant) et d'Anne Marie Augiéras - Domiciliés au 72, rue Nollet à Paris 17ème en 1903 - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1331 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 6 février 1901 - Arrivé à l'unité, le 9 février 1901 - Nommé Brigadier, le 18 janvier 1902 - Nommé Brigadier Fourrier, le 24 décembre 1902 - Nommé Maréchal des logis, le 18 septembre 1903 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 octobre 1904 - Rengagé successivement pour 2 ans puis 5 fois pour un an - Nommé Aspirant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème escadron du 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 - Blessé par une fracture parcellaire du tibia droit partie externe 1/3 inférieur et entorse tibio-tarsienne, le 9 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouiches-du-Rhône) - Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 20 juillet 1916 - Formation au centre aéronautique d'Esquennoy et observateur stagiaire de l'escadrille VB 107 du 20 juillet au 25 septembre 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille N 62 du 25 septembre au 1er décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du 1er décembre 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 20 janvier au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7472 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juillet 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 août 1917 - Pilote du GDE, le 14 septembre 1917 - Affecté à l'aéronautique du groupe de chasse 11, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 (GC 11), le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille N 75 du 23 décembre 1917 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 25 février 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes en bronze et une étoile de vermeil - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient - Débarqué à Salonique, le 21 mars 1919 - En Orient du 21 mars au 20 novembre 1919 - Embarqué sur le Souirah, le 20 novembre 1919 - Croix de guerre grecque - Affecté au groupement aéronautique n° 3 à Châteauroux, le 13 novembre 1919 - Commandant du groupement de chasse n° 3, le 19 novembre 1919 - Arrivé en métropole, le 19 décembre 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème bureau de l'état-major de l'aéronautique, le 22 janvier 1922 - Désigné pour suivre le cycle dinstruction des chefs de bataillons ou d'escadrons du 31 mars au 28 mai 1924 - Marié avec Mlle Marie Pauline Henriette de Benoist à Waly (Meuse), le 7 août 1924 - Titularisé observateur en avion, en date du 11 décembre 1924 - Nommé Chef de Bataillon et Chef d'état-major de la 1ère division aérienne à Metz, le 25 décembre 1924 - Grade d'officier de la légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Affecté au service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 février 1929 - Détaché à la division de l'aéronatique marchande - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1930 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 9 mai 1933 - Arrivé à l'unité et affecté à la compagnie hors rang (CHR), le 1er juin 1933 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 26 août 1933 - Arrivé à Tours le 13 septembre 1933 - Suite à la dissolution du 2ème RAO et la création de la base aérienne n° 3 - Commandant du 2ème escadre aérienne de Tours, le 1er janvier 1934 - La base aérienne n° 3 devient, par changement de dénomination, la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Chef d'état-major de la 3ème région aérienne - Nommé Colonel, le 25 décembre 1934 - Marié avec Mlle Simone Martie Charlotte Tangre à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 décembre 1961 - Décédé à Waly (Meuse), le 28 avril 1969 - Sources : Registre d'état-civil (section 1 - acte n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Etat des services - Registre d'état-civil (n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 4 décembre 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 : "A executé plusieurs reconnaissances d'officier et y a déployé de grandes qualités de sang-froid et d'intrépidité en particulier les 5 et 6 août autour de Château-Salins où il a pénétré dans les lignes ennemies pour en rapporter de précieux renseignements."

* Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 : "Détaché à l'état-major de la 148ème brigade pendant une période d'attaque, a rendu de précieux services comme officier de liaison, remplissant avec une conscience et une intelligence tactique appréciées les missions qui l'amenaient à traverser un terrain fortement battu jusqu'à la première ligne, de nuit comme de jour, sans jamais connaitre, ni fatigue, ni le danger."

* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période d'offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies, et cela dans les conditions les plus périlleuses et au cours de nombreux et durs combats aériens."

* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Pierre-Marie-Robert Bladinières, de 1'escadrille SPA 75, groupe de combat 14, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote et chef d'escadrille, apportant à l'accomplissement de sa tâche une volonté et une ardeur inlassables. A su obtenir de son unité un rendement supérieur. Le 17 août 1918 a attaqué un drachen ennemi. qu'il a descendu en flammes."

* Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 : "Unité remarquable par son entrain et son activité inlassable. Entrainé par son chef, le capitaine Bladinières, sans cesse lui-même en tête de ses patrouilles, n'a cessé d'être pour le commandement un auxiliaire précieux, tant dans la chasse des avions ennemis que dans la protection de nos propres appareils de corps d'armée. Dans les dernières attaques, a abattu sept avions ennemis et sept Drachen, portant ainsi à 31 le nombre de ses victoires."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Pierre Marie Robert Bladinières à l'état-major de la 1ère division aérienne, en date du 13 janvier 1929 : "27 ans de services, 5 campagnes, une blessure, deux citations. Chevalier du 28 septembre 1918."

MdL Frédéric Henri Félix Fournier - Né le 1er mai 1894 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Jean Félix Fournier et d'Elise Marie Louise De Roux - Domiciliés Villa "Les Marronniers" à St-Barthélémy à Marseille - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de Marseille sous le matricule n° 3482 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Dragons, à compter du 15 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 6 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3390 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 12 mai 1916 - Nommé Caporal, le 18 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote convoyeur d'avions Sopwith 1A2 au GDE du 2 novembre au 20 décembre 1916 - Piloté détaché au SFA à Lyon, du 20 décembre 1916 au 12 janvier 1917 - Pilote convoyeur d'avions de la RGA du 12 janvier au 2 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 du 2 février 1917 au (1er trimestre) 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du XX septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Pilote du GDE du 5 au 11 mai 1918 - Partir à Lyon-Bron avant transfert sur Salonique (Grèce), le 11 mai 1918 - En Orient du 7 juin 1918 au 22 janvier 1919 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Profession après guerre Industriel - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment de Hussards, le 17 mai 1920 - Affecté, dans la réserve, au service technique aéronautique de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 septembre 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 13 octobre 1921 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation, le 10 juillet 1923 - A effectué une période volontaire d'entrainement à l'école d'aviation d'Istres, comme pilote de réserve, du 12 au 27 octobre 1926 - A effectué une période volontaire d'entrainement au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, comme pilote de réserve, du 24 octobre au 3 novembre 1927 - A effectué une période volontaire d'entrainement de 15 jours à l'école d'aviation d'Istres échelonnée du 21 mai au 25 octobre 1928 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation 34 et mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique Equatoriale française (AEF), le 8 avril 1930 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1935 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 15 décembre 1936 - Autorisé à s'entrainer au CMI de Marignane, à compter du 20 mars 1938 - Rappelé à l'activité à l'état-major de l'armée aérienne à Aix-en-Provence, le 27 août 1939 - Décédé à Romans-sur-Isère (Drôme), le 21 juin 1894 - Photo Frédéric Fournier transmise par Jean-François Fournier, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 62 - Fiche matricule du département des Bouches-du-Rhône - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 27 janvier 2018.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cal Frédéric Marie Fournier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 19 mars 1917 : "Jeune pilote adroit et plein d'entrain. Le 23 février, au cours d'une de ses premières reconnaissances, a engagé le combat avec trois avions ennemis sans interrompre sa mission, permettant ainsi à son observateur de rapporter tous les renseignements demandés et d'abattre un de ses adversaires."

Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Né le 4 juin 1895 à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Fils de Georges Pierre Louis Lebouc (capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du gouvernement militaire de Paris) et de Marguerite Marie Françoise le Bastard - Domiciliés au 4, rue St-Martin à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Profession avant guerre Etudiant en préparation à l'admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr - Domicilié au 18, avenue Charles Floquet à Paris (75) - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de Paris (75) sous le matricule n° 6146 - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 5ème régiment de chasseurs à cheval caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 18 août 1914 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 février 1915 - Nommé Aspirant de cavalerie, le 9 avril 1915 - Formation officier de réserve à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 10 avril 1915 - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 20 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Stage de perfectionnement et de spécialisation du 21 août au 14 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 21 septembre 1915 - Désigné pour le front d'Orient, le 3 octobre 1915 - Dirigé vers le 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote du GDE du Début 1917 au 6 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 3 avril 1917 - Hospitalisation et convalescence - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Nommé Lieutenant, le 9 avril 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL René Hébert, aux commandes d'un SPAD VII, contre un LVG abattu au sud-ouest de Florina, le 22 août 1917 - Les deux aviateurs allemands ont été blessés et faits prisonniers - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 22 août 1917 - Marié avec Mlle Marie Honorée Faustine Louise Sainte-Colombe à la mairie du 8ème arrodissement de Paris, le 4 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 septembre 1918 - Photo Ltt Pierre Arthur transmise par Jean-Philippe Dréano, que je remercie pour son aide - Elle a été prise lors du trajet de Marseille à Salonique (Grèce) sur le Duc D'Aoste - Sources : Registre des naissances de la ville de Rennes (Ille-et-Vilaine) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille 506 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille N 390, en date du 3 avril 1917 : "Officier de premier ordre. dans l'aviation depuis plus de vingt mois. Excellent pilote qui vole par tous les temps et recherche toujours les missions les plus difficiles. Le 19 mars 1917, a fait preuve d'un sang-froid et d'un courage remarquables en attaquant résolument et à bout portant, malgré l'infériorité notoire de son appareil, deux avions ennemis qui se précipitaient sur l'avion de réglage qu'il était chargé de protéger. A sauvé ainsi la vie de deux de ses camarades et a été blessé au cours du combat très dur."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc, piloté à l'escadrille 506 , en date du 22 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. A la tête d'une section de trois avions, a attaqué, le 22 août, une escadrille de bombardement supérieure en nombre et l'a dispersée, l'empêchant ainsi de remplir sa mission. A eu personnellement deux combats au cours de cette expédition et a contribué, par son intervention , qui s'est produite après un premier combat livré par un de ses pilotes, a abattre un avion ennemi dans nos lignes, au-dessus même de l'objectif à bombarder."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Edgar Pierre, à l'aéronautique d'une armée, en date du 26 juillet 1918 : "Commandant d'escadrille hors de pair et d'un allant personnel remarquable. Pilote aussi habile dans la chasse que dans le bombardement. Blessé grièvement en avion, le 19 mars 1917, en dégageant et sauvant un de ses camarades. A abattu un avion ennemi, le 22 août 1917. Mis temporairement à la tête d'un groupe d'avions de bombardement, vient de se distinguer en dirigeant en personne une série d'opérations lointaines au cours desquelles il a infligé à l'ennemi de lourdes pertes constatées. Trois fois cité dont deux fois à l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Jacques Edgard Lebouc, pilote à l'escadrille 506, en date du 16 septembre 1918 : "Officier d'élite d'une bravoure inlassable. Toujours en tête de ses pilotes. Disparu glorieusement au cours d'une mission de bombardement, après un dur combat contre plusieurs avions ennemis."

Cne Pierre Marie l'Huillier - Né le 3 février 1891 à Mourmelon-le-Grand (Marne) - Fils de Julien Charles Henry L'Huillier et d'Elisabeth Marie Caroline Salmon - Domiciliés 5, rue Nève à Bar-le-Duc (Marne) - Classe 1911 - Recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) sous le matricule n° 1562 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté, pour son année de service militaire, au 17ème régiment de chasseurs à Cheval, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 10 février 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1911 - Nommé Elève à l'école spéciale militaire, le 12 octobre 1911 - Nommé Aspirant, le même jour - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème régiment de Hussards, en date du 13 juillet 1913 - Affecté au 5ème régiment de Hussards, le 27 mai 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 3 octobre 1914 - Détaché à l'école d'observateurs d'aviation du Bourget du 15 mars au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille N 49 du 29 avril au 26 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, en date du 22 août 1915 - Hospitalisé du 18 septembre au 2 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en novembre 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3281 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 25 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 7 septembre 1916 au (1er juillet) 1917 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 31 décembre 1916 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 5 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 1er juillet 1917 au 11 avril 1918 - Tué lors d'un accident d'atterrissage à Beauvais (Oise), le 11 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 mai 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes de Bronze et une étoile de bronze - Pierre Lhuillier repose dans le cimetière communal de Bar-le-Duc, à proximité immédiate de la loge du gardien - Photo Mikael Embry que je remercie pour son aide précieuse - Sources : Pam (2 fiches) - LO - MpF - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 150 / SPA 150 - Fiche Matricule du département de la Meuse - Dernière mise à jour : 10 août 2017.

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 3 octobre 1914 : "Le 26 septembre 1914, est entré avec trois cavaliers dans Montauban (Somme), s'est porté successivement à plusieurs issues, a mis en fuite plusieurs patrouilles et a ainsi donné le temps à une compagnie du 69ème RI de prendre pied dans le village avant l'infanterie bavaroise. Est resté toute la journée dans le village sous un feu violent d'artillerie renseignant d'heure en heure sur la situation."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, en date du 22 août 1915 : "Excellent observateur d'un jugement calme, d'un courage froid et résolu très apprécié pour la sureté et la précision des renseignements, se dépense sans compter pour remédier à l'insuffisance du nombre des observateurs de l'escadrille, en particulier au cours des dernières opérations où il a largement payé de sa personne."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 22 décembre 1916 : "Officier qui s'est toujours distingué par ses qualités de sang-froid, de coup d'oeil et de jugement. Excellent observateur d'armée, rend les plus grands services par sa connaissance approfondie de la région autant que par son ardeur et son adresse au cours de ses nombreuses rencontres avec les avions ennemis. Au cours d'un vol de protection, est resté longtemps exposé au feu violent et précis de l'artillerie ennemie. A rempli sa mission bien qu'un éclat d'obus ait gravement compromis la solidité de son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Pierre L'Huillier, du 5ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille SPA 150, en date du 7 mai 1918 : "Pilote commandant une escadrille, incomparable dans l'unité qu'il a créé et qu'il a mené personnellement pendant dix mois de combat, s'est attiré par sa bravoure, son exemple et sa modestie, l'adoration de ses pilotes et l'admiration de ses chefs a trouvé la mort en rentrant au terrain après une patrouille de deux heures et demie au cours de laquelle il avait livré six combats."

Slt Jean Paul Jacques Favre de Thierrens - Né le 18 février 1895 à Nimes (Gard) - Fils de Charles Prosper Jean Ernest Favre de Thierrens (propriétaire-viticulteur) et Henriette Marie Gabrielle Soulas - Domiciliés au 25 bis quai de la Fontaine à Nimes (Gard) en 1895 puis au 2, rue Agrippa à Nimes (Gard) en 1921 - Profession avant guerre élève à l'école des Beaux-Arts - Classe 1915 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1967 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 38ème régiment d'artillerie, le 10 décembre 1914 - Affecté à la 2ème compagnie du régiment, à la même date - Nommé Aspira,t à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Admis au cours de perfectionnement d'artillerie de l'école militaire de Fontainebleau du 9 juin au 31 septembre 1915 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 30 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en décembre 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour suivre sa formation élémentaire de pilote militaire, le 23 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3398 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 mai 1916 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 23 juillet 1916 - Pilote de la section d'artillerie lourde MF 215 / F 215 du XX juin 1916 au 21 janvier 1917 - Blessé par un éclat d'obus, le 2 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 22 septembre 1916 - Citation n° 206 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 17 novembre 1916 - Citation n° 427 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 décembre 1916 - En convalescence jusqu'au 19 janvier 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 21 janvier au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 au 26 mars 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 28 mars 1917 au 9 septembre 1919 - Blessé par un éclat d'obus dans le dos au cours d'un vol de protection d'une mission photo, le 18 août 1917 - Citation n° 520 à l'ordre la 2ème armée, en date du 29 octobre 1917 - Citation n° 565 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 22 mars 1918 - Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 novembre 1918 - Six victoires aériennes homologuées, toutes remportées à l'escadrille SPA 62 - 104 reconnaissances aériennes - Croix de Guerre 14-18 avec 5 plames et une étoile de vermeil - Croix du combattant 14-18 - Médaille de la Victoire - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 janvier 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 62 du XX mai au 9 septembre 1919 - Démobilisé le 9 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - Profession en 1921 décorateur - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1924 - Suite à dissolution du 1er RAC et création du 38ème RAM - Domicilié au 2, place Questel à Nimes (Gard), à compter du 26 février 1926 - Rayé du personnel navigant, sur sa demande, le 1er juin 1927 - Totalise alors 1040 heures de vol - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation et d'observation de Lyon-Bron, le 4 mai 1928 - A accompli une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation du 8 au 17 septembre 1928 - A accompli une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation du 2 au 17 septembre 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 35 en 1929 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 février 1930 - Commissaire de l'Aéroclub de France - Membre de l'Aéroclub du Gard - Médaille d'honneur de Bronze (ruban bleu) de l'éducation physique, le 25 juillet 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1931 - A effectué une période de réserve obligatoire à l'état-major de la 2ème brigade aérienne à Lyon-Bron du 22 juillet au 4 août 1936 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 28 août 1936 - Affecté dans le service d'état-major à la fin 1938 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1938 - Convoqué du 12 avril au 6 mai 1939 - Rappelé par la mobilisation générale et affecté au bataillon de l'air n° 117, le 24 septembre 1939 - Affecté au groupement n° 21 des forces aériennes, rattaché à la 1ère armée aérienne - Rattaché au bataillon de l'air n° 123, le 14 avril 1940 - Médaille commémorative 39/45 - Commandeur du Nichan Ittikar - Commandeur du Million d'Eléphants et du Parasol Blanc - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Affecté au service de sécurité de l'Air - Grade de commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1945 - Profession artiste peintre de 1953 à 1971, année où sa vue baisse - Affecté, dans la réserve, au BCIAA n° 267 de Compiègne - Nommé Colonel de réserve - Domicilié au 3, avenue Matignon à Paris en 1960 - Grand officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 janvier 1961 - Domicilié au 2, place Questel à Nimes (Gard) en 1973 - Décédé à l'hôpital Boucicaut, rue des Cévennes à Paris 15ème (75), le 16 octobre 1973 - Photo famille Détraz que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 216) de la ville de Nimes (Gard) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Gard - CCC de la section d'artillerie lourde MF 215 / F 215 - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Avis de décès de la mairie du 15ème arrondissement de Paris - Annuaire de l'aéronaitique de 1931 - Dernière mise à jour : 14 mai 2021.

* Citation n° 206 à l'ordre du 6ème corps d'armée du Slt Jacques Favre de Thierrens, pilote à l'escadrille F 215, en date du 17 novembre 1916 : "Dès son arrivée au front, s'est révélé comme pilote très habile, brave et courageux. A rendu de grands services au cours des opérations des mois d'août et septembre au cours d'une reconniassance à très faible altitude. Le 17 septembre, a eu son avion criblé de balles de mitrailleuses; le 7 octobre, a eu son avion atteint par un obus de plein fouet. Dans ces circonstances, grâce à son adresse et son sang-froid, a réussi à atterrir près de nos batteries avec un appareil très gravement endommagé."

* Citation n° 427 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Jacques Favre de Thierrens, pilote à l'escadrille F 215, en date du 5 décembre 1916 : "Pilote d'une bravouve et d'une habileté remarquable qui a été pendant toute l'offensive de la Somme d'un magnifique exemple. Le 17 septembre 1916, a eu son avion criblé de balles au cours d'une reconnaissance d'infanterie à très basse altitude, n'en a pas moint continué sa mission. Le 7 octobre, a eu son avion traversé par un obus de plein fouet. Son apapreil étant complétement déséquilibré, a pu, grâce à son énergie tenace, regagner nos ligne où l'avion s'est brisé à quelques mètres du sol, au moment de l'atterrissage. S'est dégagé des débris de l'appareil et a rapporté des renseignements."

* Citation n° 520 à l'ordre la 2ème armée du Slt Jacques Favre de Thierrens, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 29 octobre 1917 : "Officier pilote d'une grande valeur morale. Toujours volontaire pour les missions périlleuses, pour tous est un exemple d'entrain, de bravoure et de dévouement. Le 21 octobre, chargé de protéger un biplan et voyant un avion allemand s'approcher de cet appareil, s'est porté au devant de l'ennemi et l'a abattu après un combat des plus durs."

* Citation n° 565 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Jacques Favre de Thierrens, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 22 mars 1918 : "Officier pilote d'une bravoure et d'un courage au-dessus de tout éloge. A débuté dans une escadrille d'artillerie où il s'est fait remarquer par son audace et son sang-froid dans maints combats. Passé dans l'aviation de chasse, continue à faire preuve des plus belles qualités d'allant et d'habileté. Le (censuré) au cours d'une mission photographique qu'il protégeait, a réussi à abattre son deuxième avion allemand après un combat des plus durs contre un ennemi supérieur en nombre."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Favre de Thierrens au 32ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 12 juin 1918 : "Pilote remarquable de courage et d'habileté donnant en toutes circonstances, l'exemple de l'audace et du sang-froid. Au retour d'une mission de protection, ayant eu à soutenir un combat très dur contre un groupe d'appareils ennemis, a abattu en flammes dans ses lignes un des ses adversaires, portant ainsi à trois le nombre de ses victoires. Une blessure, quatre citations.

* Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Jacques Favre de Thierrens, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 12 juillet 1918 : "Pilote de tout premier ordre, énergique et plein d'allant. A abattu ses 4 et 5èmes avions ennemis."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Ltt Jean Paul Jacques Favre de Thierrens du centre de mobilisation d'aviation n° 35, en date du 15 février 1930 : "14 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier dy 12 juin 1918."

* Grade commandeur de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Lcl Jean Paul Jacques Favre de Thierrens du service de sécurité de l'Air, en date du 11 mai 1945 : "Officier supérieur de réserve d'un patriotisme ardent et généreux, a rendu bénévolement et pendant de nombreuses années les plus éminents services eb participant activement à la lutte contre l'espionnage. N'a pas hésité pendant l'occupation, à compromettre sa sécurité personnelle et ses biens pour poursuivre sa mission et sauvegarder des archives secrétes. A fait preuve en toutes circonstances d'un dévouement absolu et d'un courage à toute épreuve."

Ltt Francis Edmond Mouronval - Né le 4 juin 1881 rue des Près à Avesnes-sur-Helpe (Nord) - Fils de Saint-Ange Edmond André François Mouronval (docteur en médecine) et de Marie Marguerite Lubin - A un frère jumeau Pierre Paul - Domicilié au 28, rue du Luxembourg à Paris 6ème (75) - Fait ses études secondaires au lycée Louis-le-Grand - Obtient le baccalauréat ès-sciences, puis poursuit en classe préparatoire - Classe 1901 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1847 - Passe le concours de l'école Polytechnique en 1901 - Classé 41ème sur 180 au concours d'entrée - Son frère Pierre Paul est arrivé 28ème au même concours - Entré à l'école Polytechnique, le 1er octobre 1901 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'artillerie, ayant été admis à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1901 - Orphelins de père et de mère, ils sont élèves boursiers - Classé 114ème sur 178 au concours de passage en 2ème année - Classé 130ème sur 179 élèves au concours de sortie - En artillerie sorti 40ème sur 69 - Licencié en droit - Affecté au 20ème régiment d'artillerie - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 20ème régiment d'artillerie le 1er octobre 1903 - Comme joueur de Stade français, participe, avec son frère, à la finale du championnat de France de rugby à XV, le 27 mars 1904 - Son équipe est battue par le SBUC (Bordeaux) - Démissionnaire de l'armée et retour à la vie civile, le 10 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 37ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1904 - Domicilié au 4, rue du Petit-Pont à Paris (75) - Diplôme d'ingénieur civil des mines décerné par l'école nationale supérieure des mines, le 8 août 1907 - Son équipe du Stade Français remporte la finale du championnat de france de rugby à XV, après trois finales perdues, le 5 avril 1908 - Il occupait de poste de 3/4 centre - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 septembre 1908 - Rachète la société de fabrication d'optique de précision Mailhat en 1909 - Produit et vends des télescopes de la maison Mailhat pendant sept années - Est sélectionné en équipe de France, dans le poste d'ailier gauche, lors d'un test-match contre l'Irlande, le 20 mars 1909 - L'Irlande gagne 19 à 8 - Ce sera sa seule sélection en équipe de France - A accompli une période d'instruction (école à feu) au 37ème régiment d'artillerie du 6 au 22 juillet 1911 - A accompli une période d'instruction (école à feu) au 37ème régiment d'artillerie du 25 septembre au 11 octobre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 8ème batterie du 37ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Affecté au service de l'aéronautique militaire, le 10 juillet 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2157 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 décembre 1915 - A l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 5 janvier 1916 - Pilote du GDE du 5 janvier au 2 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 2 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 30 juin 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Nieuport 11 n° N 1159 "Zigomar" codé "6" de l'Adj Paul Tarascon, a livré un combat aérien et a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands, dans les environs de St-Quentin (Aisne) et a été fait prisonnier, le 30 juin 1916 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Transféré sur Francfort (Allemagne), le 4 juillet 1916 - Interné en camp à Mainz, le 29 juillet 1916 - Interné à Cöstrin (Allemagne) - Interné au fort n° 9 à Ingolstadt (Allemagne), à compter du 26 mai 1917 - Interné à Wülzburg, à compter du 5 juin 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 1er décembre 1918 - Parti sur le 1er groupe d'aviation de Dijon, le 23 janvier 1919 - Démobilisé, le 11 mars 1919 - Domicilié au 182, boulevard Saint-Germain à Paris (75), à compter du 11 mars 1919 - Avec son frère, dans l'équipe du Stade Français, il joue au Parc des Princes contre le Racing Club de France, le 4 janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 30 août 1920 - Maintenu dans la réserve, le 20 mars 1921 - Nommé Capitaine de réserve, le 4 juillet 1922 - Profession Ingénieur de la société d'optique et de mécanique de haute précision - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 27 décembre 1923 - Placé en position "Hors Cadre" au titre du gouvernement militaire de Paris, le 17 mars 1926 - Ayant atteint la limite d'âge de son grade, est admis dans la position d'officier honoraire, le 9 août 1939 - Domicilié au 4, rue du Petit-Pont à Paris 5ème (75) - Décédé au 2, boulevard du Château à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 28 mars 1954 - Sources : Registre des naissances de la commune d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) - Pam (2 fiches) - Site internet des la bibliothèque centrale de l'Ecole Polytechnique - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Site internet du CICR - Avis de décès de la mairie de Neuilly-sur-Seine - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 14 mai 2021.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Mouronval, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Officier d'artillerie de grande valeur, a toujours fait preuve pendant toute la durée de la campagne de qualitrés de courage et d'allant. Entré au service de l'aviation, s'est distingué par son habileté et son sang-froid. A eu au cours d'une reconnaissance, le 1er juin, son appareil perçé de quatorze éclats d'obus. Disparu au cours d'une mission, le 30 juin 1916."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Françis Edmond Mouronval, au 2ème régiment d'aviation, en date du 27 décembre 1923 : "21 ans de services, 5 campagnes. A été cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

Slt Marie Joseph Antoine Jacques Augier de Moussac - Né le 23 mars 1893 à Compiègne (Oise) - Fils de M. Marie Laurent Georges Augier de Moussac et de Mme Marguerite Louise Du Bos d'Hornicourt - Domicilié au n° 6, boulevard Victor Hugo à Compiègne (Oise) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 3 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr suite au concours d'entrée de 1913 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 30 octobre 1913 - Elève de l'école de St-Cyr, promotion de "La Croix du Drapeau", à compter du 6 novembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Blessé à la main droite et au genou droit par la chute de son cheval à Dannemarie, le 16 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 août 1915 - Observateur du groupe de bombardement affecté au plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy, le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2313 à l'école d'aviation de Chartres, en date du 11 janvier 1916 - Affecté au groupe de bombardement de Belfort, le 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 29 - Pilote de l'escadrille MF 123 - Pilote escadrille MF 62 du 18 au 24 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 54 / F 54 du 25 mai 1916 au 9 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 16 août 1916 - Citation n° 225 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - En stage au GDE du 29 janvier au 28 février 1917 - Stage avion Nieuport au GDE du 9 au 23 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 / SPA 49 du 23 juin 1917 au 6 août 1918 - En mission à la RGA du 19 au 19 octobre 1917 - Citation n° 77 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 3 avril 1918 - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 9 mai au 1er juin 1918 - Citation n° 89 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 juillet 1918 - Commandant de la SPA 166 du 16 août 1918 au 31 mars 1919 - Nommé Capitaine à titre provisoire, le 10 novembre 1918 - Termine la guerre avec deux victoires homologuées, une blessure et trois citations à l'ordre de l'armée - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.518 à l'ordre du GQG, en date du 13 février 1919 - En subsistance au parc 114 de la RGA, le 1er mars 1919 - Passé au dépot des matériels d'aviation n° 2, le 3 mars 1919 - Détaché à l'école militaire spéciale de St-Cyr pour un stage, le 30 mai 1919 - Stage à l'école de Saint-Cyr du 1er juin au 30 septembre 1919 - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 12 août 1919 - Suit un cours à l'école d'application de cavalerie du 15 novembre au 26 mars 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 11 avril 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 6 avril 1921 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 13 au 20 avril 1921 - Embarqué, à destination du Maroc, le 10 mai 1921 - Détaché à Casablanca, le 14 mai 1921 - Désigné comme adjoint au commandant du groupe de bombardement du Maroc (GBM) pendant les opérations, le 14 mai 1921 - En opérations au Maroc du 10 mai 1921 au 4 avril 1922 - Adjoint au commandant du 4ème groupe, le 1er juillet 1921 - Adjoint au commandant du GBM, le 5 novembre 1921 - En Agérie du 4 au 6 avril 1922 - En opérations au Maroc du 25 avril au 23 décembre 1922 - Affecté à l'état-major du 5ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 29 août 1922 - Embarqué pour la France, le 19 décembre 1922 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Effectue un stage au centre des spécialistes de l'aviation à Bordeaux (Gironde) du 3 janvier au 14 avril 1923 - Classé dans les cadres de l'armée de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Affecté au 2ème régiment d'aviation, le 22 janvier 1923 - Rejoint le 2ème RA, le 23 avril 1923 - Détaché au centre d'études aéronautiques de Versailles (Yvelines) pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Détaché à Lyon (Rhône) du 11 au 23 février 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 23 août 1924 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 juillet 1927 - Affecté à la base aérienne n° 3, le 1er octobre 1933 - Affecté à la base aérienne n° 103, le 1er janvier 1934 - Nommé Chef de bataillon en 1934 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - En soins à l'hôpital mixte de Châteauroux les 2 et 3 juillet 1935 - Commandant adjoint au commandant de la 8ème escadre aérienne, le 6 décembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1938 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le 1er décembre 1938 - Affecté au groupe de chasse 25 en 1940 - Nommé Colonel - Décédé dans le 5ème arrondissement de Paris, le 22 janvier 1985 - Photo famille de la Porte que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille MF 54 / F 54 - CCC de l'escadrille N 49 / SPA 49 - CCC de l'escadrille SPA 166 - JORF - Site internet Généanet - Dernière mise à jour : 2 juin 2021.

* Citation n° 225 à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 : "Officier pilote d'une bravoure et d'un allant remarquable sur le front depuis le début de la guerre. Dans l'aviation depuis sept mois, a pris part à de nombreuses et périlleuses missions de bombardement à grande distance au cours desquelles il a livré de nombreux combats contre les avions ennemis. Le 8 août, chargé d'une reconnaissance photographique, a eu dès le début, son avion très gravement endommagé dans ses parties essentielles et a été lui-même contisionné par un éclat d'obus, n'en a pas moins poursuivit sa mission jusqu'au bout."

* Citation n° 77 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 3 avril 1918 : "Pilote ardent et brave, a déjà livré de nombreux combats. Est allé à 300 mètres bombarder un dépôt de matériel à 20 km chez l'ennemi, quelques jours après obligé par une attaque impétueuse un triplace ennemi à atterrir dans nos lignes."

* Citation n° 89 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 juillet 1918 : "Officier d'élite. Pilote brave et audacieux. Le 28 juin, a attaqué un triplan ennemi et l'a abattu, descendant ainsi son deuxième avion."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 13.518 à l'ordre du GQG, en date du 13 février 1919 : "Excellent officier énergique et très brave chef d'escadrille, toujours en tête de ses patrouilles qu'il sait entrainer par son brillant exemple. Le 9 novembre, survolant le village de Glageon, descendit au ras des maisons pour mitrailler à six reprises différentes une colonne ennemie en formation, la disloquant et lui mettant hors de combat un officier et plusieurs hommes, son appareil criblé de balles et son moteur hors d'usage l'obligeant seul à abandonner la lutte pour venir échouer aux avants postes anglais, légèrement atteint par une balle. Deux victoires officielles, une blessure, trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Marie Josephg Antoine Jacques Augier de Moussac de la 3ème escadre aérienne, en date du 28 décembre 1934 : "20 ans de services, 8 campagnes, 3 citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 13 février 1919."

Adj Roger Jean Thuau - Né le 1er juin 1895 à 2, boulevard du Lac à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) - Fils de Victor Charles Thuau (employé de commerce) et de Maria Elisabeth Howlett (couturière) - Domiciliés 9, boulevard d'Engheim, à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6592 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation, dépot de Lyon-Bron, le 20 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1402 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 21 août 1915 - A Etampes, jusqu'au 31 août 1915 - Nommé Caporal, le 4 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 / N 62 du 9 septembre 1915 au 10 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1915 - Le 2 avril 1916, le Sgt Roger Thuau a déjà plus de 100 heures de vol en territoire ennemi, s'est spécialisé sur les missions de reconnaissance en basse altitude - Le 8 mai 1916, le Nieuport 12 n° 465 est affecté au Sgt Thuau - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date de 19 avril 1916 - En convoyage d'un avion depuis la RGA, le 24 septembre 1916 - Le 10 octobre 1916, accroché par quatre avions ennemis, l'équipage Adj Roger Thuau (N 62) / Ltt Jean Billon (obs C43) disparait en mission, à bord du Nieuport 12 bis n° 1596, dans la région de Villers-Carbonnel (Somme) - L'Adj Thuau est fait prisonnier - Grièvement blessé, il a posé son avion en catastrophe dans les lignes allemandes - L'observateur, le Ltt Billon a été tué lors de l'attaque des chasseurs adverses - En treize mois de présence, l'Adj Thuau avait réalisé environ 170 heures de vol de guerre au-dessus du territoire tenu par l'ennemi - Leur adversaire était le Ltn Wilhelm Frankl du Jasta 4 (sa 14ème victoire) qui a rendu visite à Thuau lors de son hospitalisation - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Citation n° 431 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 21 décembre 1916 - Après 18 mois de captivité, il est rapatrié comme grand blessé, via la Suisse - Ayant demandé de retourner au front, il ne put le faire en raison des conventions de Berne qui stipulait qu'un blessé libéré ne pouvait reprendre le combat, il fut affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord - Médaille Militaire, le 28 décembre 1918 - A contcaté un engagement de six mois, au titre du 1er groupe d'aviation, le 22 octobre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, lme 1er janvier 1920 - Démobilisé, le 20 avril 1920 - Domiciliés 9, boulevard d'Engheim, à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), à compter du 20 avril 1920 - A été engagé comme pilote de ligne de la compagnie Franco-Roumaine en 1920 - Chef pilote et moniteur PSV (pilotage sans visibilité) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 31 août 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment de défense contre-aéronefs - A assuré le service de la ligne Paris - Constantinople - Angora - A assuré le convoyage d'avions jusqu'en Indochine - Domicilié en Tchécoslovaquie à compter du 3 mars 1922 - Domicilié à la compagnie Franco-roumaine de navigation aérienne à Budapest (Hongrie), à compter du 15 février 1923 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 7 août 1923 - Domicilié au 9, boulevard d'Engheim, à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), à compter du 29 décembre 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 24 mai 1924 - Promu Chevalier de Légion d'Honneur, le 23 août 1925 - Marié avec Mlle Thérèse Gopp à la mairie d'Enghien-les-Bains, le 30 mai 1926 - Domicilié à Sofia (Bulgarie), à compter du 23 août 1927 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 31 janvier 1928 - Domicilié au 9, boulevard d'Engheim, à Enghien-les-Bains (Val-d'Oise), à compter du 28 mai 1928 - A effectué une période volontaire du 9 au 23 juillet 1928 - A effectué une période volontaire au 34ème régiment d'aviation du 11 au 25 mars 1929 - Domicilié au 43, avenue Gaston Boissier à Viroflay (Yvelines), à compter du 10 août 1929 - Pension temporaire d'invalidité de 10 % pour deux cicatrices à l'épaule droite et cicatrice du bord interne du pied gauche par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 4 mars 1931 - A effectué une période volontaire au 34ème régiment d'aviation échelonnée du 14 septembre au 9 décembre 1931 - Nommé Lieutenant, le 11 décembre 1931 - Maintenu dans le cadres avec pension temporaire de 10 % par la commission de réforme de Versailles du 30 novembre 1932 - Domicilié au 3, avenue Germain Papillote à Aulnay-sous-Bois, à compter du 6 avril 1933 - A effectué une période volontaire à la base aérienne n° 4 du 16 au 21 octobre 1933 - Domicilié au 16, rue du Priez à Lille (Nord), le 17 août 1934 - Maintenu dans le cadres avec pension temporaire de 10 % par la commission de réforme de Lille (Nord) du 16 janvier 1935 - Classé dans le cadre navigant, le 20 janvier 1937 - Domicilié au 28, rue St-Louis à Versailles (Yvelines), à compter du 19 juillet 1939 - Rappelé par la mobilisation générale à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 2 septembre 1939 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Caen comme pilote de bombardement, le 18 septembre 1939 - Affecté à la 7ème compagnie de la base aérienne 131 de Caen - En 1939, il totalise 8370 heures de vol - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 118 à Rennes, le 1er juin 1940 - Radiation des cadres , le 1er juin 1949 - Domicilié au 2, boulevard du Lac à Enghein-les-Bains (Val-d'Oise), à compter du 12 décembre 1963 - Décédé à Enghien-les-Bains, le 27 mai 1978 - Photo Roger Thuau transmise par M. Jean-Yves Justeau, son neveu - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 56) de la ville d'Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 62 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Revue de la compagnie "Air France" - Dernière mise à jour : 28 août 2021.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Thuau, pilote à l'escadrille MF 62, en date de 19 avril 1916 : "Pilote plein d'entrain et de dévouement. Cent heures de vol au-dessus des lignes ennemies. A exécuté de nombreuses opérations de bombardement et de photographie à faible altitude dans son avion malgré la canonnade la plus violente et de fréquentes atteintes dans son avion. Le 2 avril 1916, a ramené à la suite d'une importante mission exécutée à 1400 mètres au-dessus de l'ennemi, son observateur blessé au visage par un éclat d'obus."

* Citation n° 431 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Roger Jean Thuau, pilote à l'escadrille N 62, en date du 21 décembre 1916 : "Excellent pilote, engagé volontaire, s'est dépensé sans compter pendant trois mois, exécutant environ deux cents heures de vol au-dessus de l'ennemi. A été grièvement blessé au cours d'un combat, le 10 octobre 1916."

* Grade de Chevalier de Légion d'Honneur de l'aviateur Roger Jeau Thuau, en date du 23 août 1925 : "15 ans 6 mois de services militaires et de pratique professionnelle. S'est distingué aux armées, dans l'aviation militaire, dès le temps de guerre, méritant, par sa belle conduite et par une blessure grave reçue au cours d'une mission périlleuse, 2 citations, Croix de guerre, médaille militaire. Comme pilote civil, est un modèle de dévouement et un exemple d'habileté et de calme. Grâce à une énergie jamais en défaut, contribue à assurer le service de la ligne Paris-Constantinople-Angora. Compte environ 3.000 heures de vol."

Slt André Estève Mamy - Né le 10 mai 1896 au 15, rue Thibaudeau à Poitiers (Vienne) - Fils de Jules Auguste Léon Mamy (ancien élève de l'école de Cluny et professeur agrégé au lycée de Poitiers) et de Marie Delarue - Domiciliés au 2, rue des Arênes à Paris 5ème (75) en 1916 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1060 - Engagé volontaire, au titre du 35ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 septembre 1914 - Nommé Aspirant à titre temporaire et affecté au 41ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er mars 1915 - En stage de passage de grade à l'école d'artillerie de Fontainebleau - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 mai 1916 - Affecté à la 110ème batterie du 51ème régiment d'artillerie de campagne du 6 mai 1916 au 10 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 10 janvier 1917 - A effectué un stage de tir de deux semaines à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 3 février 1917 - Observateur de l'escadrille SPA 62 du 3 février 1917 à la fin de la guerre - Blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Sopwith 1A2, suite à une vrille consécutive à une perte de vitesse, le 22 juillet 1917 - Hospitalisé et convalescence - Le pilote, le MdL Gérard Peytes de Montcabrier a été tué - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 25 juillet 1917 - A effectué un stage photo, à partir du 21 janvier 1918 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 6 mai 1918 - A remporté une victoire homologuée, en équipage avec le MdL Renault, contre un avion, le 19 juillet 1918 - Pendant le combat, le pilote a été blessé par balle - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Profession après guerre Courtier en assurances - Marié avec Mlle Marie Louise Juliette Camille Papadat à la mairie du 5ème arrondissement de Paris, le 9 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, comme officier de com pément, au 31ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Domicilié au 7, rue du Domaine à Montlûçon (Allier), à compter du 15 mars 1922 - Domicilié au 2, rue des Arênes à Paris 5ème (75), à compter du 10 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 de Tours, le 1er juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 28 août 1936 - Mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique Occidentale Française (AOF) - Domicilié à l'hôtel Central de Rio-de-Janeiro (Brésil), à compter du 15 juin 1936 - Détaché au 5ème bureau de l'état-major de l'armée, le 24 janvier 1940 - Affecté au bataillon de l'Air n° 117, le 17 février 1940 - Engagé dans les FAFL à Londres (Grande-Bretagne), le 3 juillet 1942 - Son unité était le BCRA - Affecté à la section action / études et coordination - Nommé Capitaine - Pendant la 2ème GM, a appartenu aux forces françaises combattantes (FFC) et forces françaises libres (FFL) au sein du réseau SR AIR 40 qui comptait 216 hommes - Le SR AIR 40 était commandé par le Col Georges Ronin, le commandant de la section Air du service de renseignement de l'armée de 1936 à 1940 - Nommé Commandant pendant la guerre - Officier de la Légion d'Honneur, le 4 novembre 1948 - Décédé au 3, rue du Vieux Colombier à Paris 6ème (75), le 12 décembre 1968 - Photo datée de 1945 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 256) de la ville de Poitiers (Vienne) - Pam - LO - Avis de décès de la mairie du 6ème arrondissement de Paris - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Base de données des "Titres, homologations et services pour faits de résistance" mis en ligne par le site Internet "Mémoire des Hommes" - Site Internet "Histoire de Français Libres ordinaires"- Revue L'Aérophile - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 28 août 2021.

NB : Le texte réel de la citation donne la SPA 124 mais c'est une erreur, Mamy n'appartenait pas à cette unité et n'apparait pas dans les CCC. Par contre, lors de cette victoire homologuée, il faisait partie de la SPA 62.

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Slt André Mamy, observateur à l'escadrille N 62, en date du 25 juillet 1917 : "Observateur remarquable, plein d'entrain et d'énergie. A exécuté dans les lignes ennemies, des missions très périlleuses au cours desquelles il a eu de nombreux combats avec les avions ennemis, qu'il a forcés à fuir. Gravement blessé, le 22 juillet 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Mamy du 51ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 21 août 1918 : "Officier possédant les plus hautes qualités morales ; excute journellement avec le plus grand mépris du danger les missions les plus périlleuses. Le 19 juillet 1918 au cours d'une mission à basse altititude, a été pris en chasse par une patrouille de Vingt monoplaces ennemis : quoiqu'ayant son pilote blessé et l'appareil atteint dans ses organes essentiels et sa mitrailleuse inutilisable, a continué sa reconnaissance et rapporté des renseignements de la plus haute importance. A abattu un de ses adversaires."

Sgt Pierre Paul Victor Réjon - Né le 29 juin 1895 à la Trinité (Martinique) - Fils de Raoul Réjon et d'Eugénie Tisserand - Profession avant guerre Etudiant - Tuteur M. Rejon, domicilié au 15, rue Duguay-Trouin à la Trinité (Martinique) - Classe 1915 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1803 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 33ème régiment d'infanterie, le 22 août 1914 - Nommé Caporal, le 4 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 27 décembre 1914 - Blessé à Vendresse (Aisne), le 10 juillet 1916 - Affecté au 84ème régiment d'infanterie, le 12 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 juillet 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8938 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 26 septembre 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 17 novembre 1917 - Pilote du GDE du 17 novembre au 28 décembre 1917 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 9 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 95 du 28 décembre 1917 au 17 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 160 du 17 février au 12 avril 1918 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 13 avril au 19 mai 1918 - Pilote du GDE du 19 mai au 4 juin 1918 - Affecté au Parc n° 2 de Villacoublay, le 4 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 7 juin 1918 au 7 septembre 1919 - Son SPAD VII était baptisé "ZAZA" - Nommé Adjudant - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Décédé au cours d'un accident d'hydravion Breguet, lors d'un vol de réglage pour le compte de la Société des Transports Aériens Guyanais (STAG) où il était employé, à Saint-Laurent-du-Maroni, le 14 août 1922 - Cet accident a causé la mort, en outre de Pierre Rejon, celles de Maurice Réjon, son frère et de deux mécaniciens Fénelon Canavi et Emile Joseph - Photo collection Jean-Paul Borderelle que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée du Sgt Pierre Réjon, détaché du 33ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 31 juillet 1918 : "Pilote hors pair dont le courage n'a d'égal que la modestie. Assure depuis plusieurs mois la protection des biplaces de reconnaissance avec un entrain remarquable. Au cours d'une mission, n'a pas hésité à attaquer plusieurs appareils ennemis, quoiqu'ayant son avion criblé de balles et son hélice en croix, réussit à regagner les lignes. Fait preuve d'un sang-froid et d'une habilité peu commune en atterrissant à 300 mètres de la ligne des mitrailleurs et échappant à trois de ces adversaires qui l'ont accompagné jusqu'au sol."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Pierre Réjon, détaché du 33ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote d'un courage à toute épreuve. Le 10 août, au cours d'une mission à basse altitude à 12 km dans les lignes ennemies a engagé un combat très dur contre des adversaires supérieurs en nombre et a abattu un avion allemand."

* Citation à l'ordre du jour de la 6ème armée de l'Adj Pierre Paul Réjon, détaché du 33ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 16 janvier 1919 : "Pilote de chasse habile et doué d'un grand sang-froid. S'est particulièrement distingué au cours des opérations de Belgique en 1918 réclamant toujours pour lui les missions les plus difficiles."

Slt Sébastien Marie Jean Madelin - Né le 11 juillet 1895 à la rue du Magasin à Stenay (Meuse) - Fils de Jean Marie René Madelin (Lieutenant au 26ème bataillon de chasseurs) et de Jeanne Marie de Sainte-Marie - Ils ont eu cinq enfants - Elève des écoles de Saint-Léopold, Saint-Sigisbert et de la Malgrange à Jarville-la-Malgrange - Domiciliés au Vésinet (Yvelines) en 1914 - Reçu à l'école Polytechnique suite au concours de 1914 - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 4630 - Engagé volontaire pour huit ans au titre de l'école Polytechnique, le 20 août 1914 - Affecté au 22ème régiment d'artillerie, le 21 août 1914 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le 21 août 1914 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 11 novembre 1914 - Nommé Brigadier, le 5 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 25 février 1915 - Affecté au 21ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 43 du 14 février au 1er avril 1916 - Le 1er avril 1916, en équipage avec l'Adj Achille Dejon, pilote de l'escadrille MF 62, leur avion s'est écrasé, au retour d'une mission de combat dans les environs de Warvillers (Somme) - Les deux aviateurs ont été tués - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 5 avril 1916 - Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 27) de la ville de Stenay (Meuse) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - CCC de l'escadrille C 43 - CCC de l'escadrille MF 62 - MpF (2 fiches) - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'école Polytechnique - Site Internet "MémorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Sébastien Marie Jean Madelin, observateur à l'escadrille C 43, en date du 5 avril 1916 : "Observateur en avion d'un sang-froid et d'une bravoure à toute épreuve. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Est revenu de reconnaissance le 18 mars 1916 avec son avion traversé de vingt-trois éclats d'obus. A livré, le 19 mars 1916, un combat aérien au cours duquel son avion a été criblé de balles. Est mort glorieusement le 1er avril au cours d'un combat aérien."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Sébastien Marie Jean Madelin, observateur à l'escadrille C 43, en date du 5 avril 1916 : "Observateur en avion d'un sang-froid et d'une bravoure à toute épreuve. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Est revenu de reconnaissance le 18 mars 1916 avec son avion traversé de vingt-trois éclats d'obus. A livré, le 19 mars, un combat aérien au cours duquel son avion a été criblé de balles. Est mort glorieusement, le 1er avril 1916 au cours d'un combat aérien. A été cité."

Sgt Edouard Pinot - Né le 1er août 1891 rue Grande à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils de Virgile Eugène Pinot (employé au Génie) et de Joséphine Balthazar - Domiciliés au n° 3, rue du Canon d'Or à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Quitte l'école primaire à 13 ans pour travailler - Apprend le métier de chaudronnier en cuivre dans un atelier à Belfort - Profession avant service militaire Chauffeur-mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 1439 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 8 octobre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien de l'escadrille MS 3 / N 3 du 8 octobre 1913 au 5 septembre 1915 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 8 au 11 mai 1915 - Mécanicien en second du Cal Georges Guynemer à partir de juin 1915 - Départ pour l'école militaire d'Avord, le 5 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2066 obtenu à l'école militaire d'Avord, le 11 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord du 11 au 29 décembre 1915 - Pilote instructeur du GDE du Plessis-Belleville du 29 décembre 1915 à la fin juin 1916 - Nommé Caporal, le 4 janvier 1916 - Pilote du centre d'aviation de Villacoublay du 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 au cours des 3ème et 4ème trimestres 1916 - Nommé Sergent, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 25 décembre 1916 au 24 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion, après un combat aérien, le 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 24 septembre 1917 au 16 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er février 1918 - En mission du 2 au 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 16 octobre 1918 - Croix de Guerre avec trois citations - Blessé par une fracture du scaphoïde et commotion lors d'un accident d'avion, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 9 avril 1920 - Rengagé pour deux ans, à compter du 26 août 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1 - Médaille Militaire, le 4 septembre 1920 - Maintenu "Service Armé", proposé pour une pension temporaire de 10 % pour gêne fonctionnelle de la main gauche par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 29 avril 1921 - En occupation des pays Rhénans du 12 mai au 6 juin 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1922 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1924 - Nommé Adjudant-chef, le 11 octobre 1924 - Maintenu "Service Armé" pour légère limitation de la flexion du poignet gauche par le commission de réforme de Strasbourg, le 30 janvier 1925 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Admis à faire valoir ses droits à la pension proportionnelle, le 1er mars 1930 - Domicilié au 31, chemin Biehl à Strasbourg-Neuhof - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, le 12 mars 1930 - A effectué une période d'instruction volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof de 15 jours répartis entre le 23 juin au 15 octobre 1931 - Domicilié au 41, rue Baltur à Strasbourg (Bas-Rhin), à compter du 29 septembre 1932 - Affecté au 1er bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Affecté à la 11ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 - Nommé Sous-lieutenant de réserve du personnel navigant, le 25 juin 1936 - Domicilié à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 31 août 1936 - Moniteur de pilotage de l'Aéro-Club d'Alsace en 1937 - A accompli une période obligatoire à la base aérienne du Bourget-Dugny du 12 septembre au 3 octobre 1938 - Nommé Lieutenant de réserve du personnel navigant, le 3 octobre 1938 - Maintenu, sur sa demande, dans le cadre navigant du corps des officiers de l'Air, jusqu'au 1er août 1940 - Placé en appel différé pour une période de 30 jours, à compter du 1er jour de la mobilisation, en date du 1er mars 1939 - Appel différé prolongé jusqu'au 2 novembre 1939 - Rappelé à l'activité, le 12 octobre 1939 - Commandant de l'école élémentaire de pilotage n° 23 au Mans, le 13 février 1940 - En raison de l'avance allemande, l'école se replie sur le terrain de Morlaix-Ploujean (Finistère), puis sur celui de Quimper-Pluguffan, le 17 juin 1940 - Rassemble ses 23 pilotes moniteurs, 103 élèves pilotes, l'ensemble de l'armement défensif et fait passer l'ensemble en Grande-Bretagne, à bord d'un langoustier, le "Trébouliste", qui appareille de Douarnenez, le 19 juin 1940 - Arrivé en Grande-Bretagne, le 20 juin 1940 - A l'école de St-Atlan du 27 juin au 1er août 1940 - Nommé Instructeur de l'école de pilotage franco-belge d'Odiham, le 1er août 1940 - Instructeur de l'elemetary flying training school d'Upavon, le 3 juin 1941 - Instructeur de l'école de pilotage de Sywell - A participé à la formation de plus de 3.000 pilotes français et alliés - Compagnon de la Libération par le décret du 1er février 1941 - Nommé Capitaine, le 16 mars 1941 - Nommé Commandant en juin 1943 - Démobilisé en juillet 1946 - 4900 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 janvier 1945 - Croix de Guerre 39/45 avec deux citations - Air Force Cross de Grande-Bretagne - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 mai 1946 - Rayé des cadres de réserve, le 1er août 1951 - Admis à l'honorariat de son grade, le 15 novembre 1951 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur en date du 31 décembre 1952 - Dans le civil, occupe plusieurs postes importants de direction dans de grandes sociétés industrielles - En retraite en 1972 - Domicilié à Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Décédé à Strasbourg (Bas-Rhin), le 9 mai 1984 - Edouard Pinot repose dans le cimetière municipal d'Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Photo datant de sa période N 79 collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 396) de la ville de Belfort (Territoire-de-Belfort) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille SPA 84 - JORF - Base de données "Personnels des Forces aériennes françaises libres" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 9 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Edouard Pinot, pilote à l'escadrille N 79, en date du 1er juillet 1917 : "Excellent pilote, très consciencieux et dévoué, allant et brave. A exécuté de nombreuses missions de reconnaissance et de protection au cours desquelles il a livré plusieurs combats et rapporté des renseignements intéressants et précis. Le 6 juin 1917, s'est interposé seul. bravement, entre un biplan français et trois appareil ennemis auxquels il a fait lâcher prise. A été plusieurs fois l'objet de félicitations pour la perfection de ses accompagnements. Compte plus de trois cents heures de vol au-dessus de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edouard Pinot, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 27 septembre 1918 : "Excellent pilote, d'un dévouement et d'une conscience tout à fait remarquables. Au cours de sept cents heures de vol sur l'ennemi, a livré de nombreux combats et a exécuté de fréquentes attaques contre les troupes au sol, rentrant plusieurs fois avec son avion percé de balles. Le 4 septembre 1918, a attaqué à la tête de sa patrouille, un monoplace ennemi qui a capoté. Deux citations."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Edouard Pinot du bureau central d'incorporation et d'archives de l'armée de l'Air n° 267, en date du 31 décembre 1952 : "38 ans de services, 10 ans de campagnes, 13 ans de bonifications pour services aériens commandés, 6 ans de majorations diverses. A élé blessé et cité. Officier de la Légion d’honneur du 14 janvier 1945.

 

Photo du Ltt Alfred Palats

Ltt Alfred Raoul Palats - Né le 13 février 1893 à Sées (Orne) - Fils de Fernand Palats et de Félicie Parisis - Classe 1913 - Recrutement de Pau sous le matricule n° 1829 - Engagé volontaire pour 5 ans au 18ème régiment d'infanterie, le 5 novembre 1912 - Affecté au 4ème régiment de Zouaves, le 17 décembre 1913 - Participe à la campagne de Tunisie jusqu'à la mobilisation - Nommé Caporal, le 2 janvier 1914 - Participe à la bataille de Guise - Nommé Sergent, le 21 octobre 1914 - Blessé par un éclat d'obus à Guise, le 30 août 1914 - Citation n° 4 à l'ordre de la brigade, en date du 1er janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 1er juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 7 décembre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 26 à l'ordre de la division, en date du 15 mai 1916 - Citation n° 586 à l'ordre du régiment, en date du 30 août 1916 - Blessé par éclats d'obus à l'épaule gauche et avant bras droit, devant Cléry, le 4 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 octobre 1917 - Nommé Lieutenant à titre défitif, le 5 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.802 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 4 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 16 janvier 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 3 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 7 au 14 août 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Breguet 14A2 emprunté à l'escadrille BR 213, dans la région de Villedommange (51), le 14 août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Paul Brousse, observateur qui a également perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 19 octobre 1919 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Atlantiques - CCC de l'escadrille SPA 62 - JORF - MpF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 19/10/2014.

* Citation n° 4 à l'ordre de la brigade, en date du 1er janvier 1915 : "A assuré constamment entre le commandement et le régiment la liaison téléphonique coupée par les obus malgré le feu violent d'artillerie et d'infanterie, avec le plus beau mépris du danger."

* Croix de Guerre et citation n° 26 à l'ordre de la division, en date du 15 mai 1916 : "Chargé avec sa section de relier la tranchée allemande conquise avec la tranchée française par un boyau, a fait exécuter ce travail sous un feu de mitrailleuses qui lui a occasionné des pertes. A ensuite, sous un combat à la grenade, progressé dans la tranchée adverse, infligeant à l'ennemi des pertes sérieuses."

* Citation n° 586 à l'ordre du régiment, en date du 30 août 1916 : "Officier vigoureux et d'un entrain remarquable et d'une grande bravoure personnelle. A l'attaque des tranchées allemandes sur la Somme, a entrainé sa section de grenadiers et a pris pied dans les premiers avec ces hommes de la position."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Alfred Raoul Palats, du 4ème régiment de Zouaves, détaché à l'escadrille SPA 62, à titre posthume, en date du 23 août 1918 : "Deux fois blessé dans l'infanterie, affecté sur sa demande à une escadrille d'armée; a fièrement revendiqué, dès son arrivée, la première mission dangereuse. Est tombé face à l'ennemi dans une lutte inégale, consacrant ses dernières forces à ramener son appareil dans nos lignes pour mourir en France libre."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, du Ltt Alfred Raoul Palats, en date du 19 octobre 1919 : "Deux fois blessé dans l'infanterie, affecté sur sa demande à une escadrille d'armée; a fièrement revendiqué, dès son arrivée, la première mission dangereuse. Est tombé face à l'ennemi dans une lutte inégale, consacrant ses dernières forces à ramener son appareil dans nos lignes pour mourir en France libre. A été cité. "

 

Photo du Cne Jean Lavidalie

Cne Jean Lavidalie - Né le 2 octobre 1885 à Margaux (Gironde) - Fils de Jean Louis Lavidalie (négociant) et de Marthe Loubat - Domiciliés au Château du Grand-Tressan à Lormont (Gironde) - Classe 1905 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 708 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 42ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 14 juillet 1907 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1907 - Nommé sous-lieutenant de réserve et affecté au régiment d'infanterie de Libourne, le 1er avril 1908 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Journaliste - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 septembre 1914 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 3 février 1915 - Affecté au 91ème régiment d'infanterie, le 23 mars 1915 - Blessé par éclat d'obus dans la zone dorso-lombaire à Mezenet (Meuse), le 6 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 novembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation du Crotoy pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 2586 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 2 février 1916 - Stage de perfectionnement et affectation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 21 août 1916 - Blessé par une balle à la tête, le 25 avril 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 21 au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 23 août au 31 décembre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 28 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital de Gailly, le 1er novembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 31 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 462 du CRP du (2ème trimestre) 1917 au 22 janvier 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 12 juillet 1917 - Citation à l'ordre du CRP, en date du XX juillet 1917 - Citation n° 97 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 15 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille BR 131 du 22 janvier au 18 mars 1918 - Contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands après un combat aérien dans les environs d'Altrich, le 18 mars 1918 - Il était en équipage avec le Slt Eugène Le Bouter, à bord du Breguet 14 B2 n° 1479 - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés et ont été faits prisonniers - Leur adversaire était probablement le Vfw Josef Schwendemann du Jasta 41 (sa 4ème victoire) - Citation n° 50 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 25 avril 1918 - Transféré sur Colmar (Haut-Rhin) puis interné à Karlsruhe (Allemagne) - Transféré à Montreux en Suisse, le 27 juillet 1918 - Rapatrié en France, le 2 novembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Châteauroux comme adjoint au commandant de l'école, le 6 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Affecté à la mission polonaise (Armée Haller), le 1er avril 1919 - Commandant de l'escadrille SAL 580 du 1er avril au 9 décembre 1919 - Démobilisé par le centre de démobilisation de Bordeaux, le 9 décembre 1919 - Domicilié à Lormont (Gironde), à compter du 9 décembre 1919 - Marié avec Mlle Jeanne Léontine Klain en mairie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 26 avril 1920 - Profession après guerre Industriel - Maintenu dans les cadres de réserve, le 13 août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de Châteuroux, le 30 novembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - A accompli une période d'entrainement obligatoire du 25 septembre au 15 octobre 1926 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 30 décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, 1er août 1928 - Radiation des cadres pour troubles cardiaques accentués, troubles urinaire intermittants par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 18 mars 1931 - Décision maintenue avec attribution d'une pension d'invalidité de 70 % pour troubles fonctionnels vasculaires, hyperémotivité anxieuse et troubles urinaires intermittants par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 30 mai 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant de l'aéronautique militaire, le 10 septembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 36, en date du 21 décembre 1931 - Domicilié au 264, rue Judaïque à Bordeaux, à compter du 22 janvier 1932 - Décision confirmée avec attribution d'une pension d'invalidité de 70 % pour maladie mitrale avec insuffisante cardiaque intermittente, hyperémotivité ancienne sur fond de déséquilibre, troubles urinaires intermittents et séquelles de commotion médullaire par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 22 mars 1933 - Domicilié au 19, rue Raymond Lartigue à Bordeaux, à compter du 22 mars 1933 - Pension d'invalidité de 80 % confirmée pour troubles cardiaques avec maladie mitrale et syndrome neuropsychique complexe par la commission de réforme de Bordeaux, le 20 février 1935 - Pension d'invalidité portée à 95 % par la commission de réforme de Bordeaux, le 15 mai 1935 - Pension d'invalidité portée à 100 % pour troubles cardiaques graves avec syndrôme angineux arythmie extra systolique et syndrôme neuropsychique complexe et subjectifs importants, par la commission de réforme de Bordeaux, le 7 février 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 novembre 1937 - Tient, avec son épouse, un commerce au 81, rue Lagrange à Bordeaux (Gironde), à compter du 13 octobre 1938 - Décédé à l'hôpital Robert Piqué de Bordeaux (Gironde), le 21 mai 1948 - Sources : Extrait du registre des naissances de la commune de Margaux (Gironde) - Pam - LO - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille N 62 - CICR - Les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1912 à 1920 - Bailey / Cony - Bulletin de décès émis par la mairie de Bordeaux (Gironde) - JORF - Dernière mise à jour : 22 janvier 2020.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Lavidalie, au groupe des escadrilles du camp retranché de Paris, en date du 15 septembre 1916 : "Officier venu de l'infanterie à la suite d'une blessure le rendant inapte au service de cette arme. Toujours volontaire pour les missions délicates. Le 28 septembre 1916, au cours d'un combat aérien, a obligé deux avions ennemis à atterrir. Ayant eu lui-même son moteur endommagé, a réussi grâce à son sang-froid à ramener son avion dans nos lignes. Sérieusement blessé à l'atterrissage."

 

Photo du MdL Georges Nautré

MdL Georges Abel Nautré - Né le 10 mars 1889 à Verzenay (Marne) - Fils de Claude Albert Nautre (boulanger) et de Marie Alexandrine Pierre - Domicilié au 12, rue du Havre à Paris (75) en 1907 et à Ecordal (Ardennes) en 1908 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Mézières-Reims (Ardennes) sous le matricule n° 1751 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 3ème régiment de Hussards, le 18 décembre 1908 - Brigadier, le 23 juillet 1909 - Affecté au 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 3 juillet 1912 - En opérations en Algérie du 13 au 30 juillet 1912 - Blessé avec fracture de la clavicule gauche au cours d'une chute de cheval, le 12 février 1912 - En opérations avec les troupes d'occupation des confins Algéro-Marocains, région Nord du 31 juillet 1912 au 15 décembre 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 18 décembre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - A pris part au combat de Sangel, le 20 avril 1913 - A pris part au combat d'Aïn-el-Arba, le 28 mai 1913 - Citation n° 21 à l'ordre du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, en date du 12 juillet 1913 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 15 décembre 1913 - En Algérie du 16 au 18 décembre 1913 - Passé dans la réserve, le 18 décembre 1913 - Domicilié au 41, rue St-Denis à Asnières, en date du 23 décembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 15ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Poitiers (Vienne), le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade en juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militairte comme élève pilote - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation élémentaire, le 3 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2036 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 3 du 8 au 25 mai 1916 - En mission de convoyage avion au GDE du Plessis-Belleville, le 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 15 juillet 1916 - Reçoit le Nieuport 12 n° N 915 - Le 3 juin 1916, il effectue avec succès sa première mission spéciale avec le Nieuport 10 n° N 761 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Le 15 juillet 1916, il ne rentre pas de la mission et est porté disparu - Il a été tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1392 codé "13" dans les environs de Mons-en-Chaussée (Somme) - Son adversaire était le Ltn Walter Höhndorf du Kek Vaux - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 27 juillet 1916 - Georges Nautré repose dans le cimetière communal d'Ecordal (Ardennes) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 14) de la commune de Verzenay (Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 22 septembre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 21 à l'ordre du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique du Sol Georges Abel Nautre, en date du 12 juillet 1915 : "A accompli, avec une grande énergie et un beau sang-froid, de nombreuses reconnaissances en particulier le 24 août 1914, chargé de reconnaître si un bois était occupé est parvenu à faire le tour de la position, à se glisser entre une compagnie de mitrailleuses ennemies et a rapporté les renseignements demandés."

* Médaille Militaire et citation n° 3080 à l'ordre de l'armée du Cal Georges Abel Nautre, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 juin 1916 : "Gradé très dévoué. Déjà cité à l'ordre pour les services qu'il a rendus comme éclaireur d'infanterie depuis le début de la campagne jusqu'en août 1915. Passé dans l'aviation, n'a cessé d'y faire preuve d'énergie, de vaillance et de sang-froid. Le 3 juin 1916, a exécuté avec succès une mission spéciale dans des circonstances difficiles et périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Georges Abel Nautre, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions périlleuses, recherchant le combat. A gardé dans l'aviation les brillantes qualités de courage et de belle humeur qu'il avait montrées dans la cavalerie. Disparu au cours d'une mission, le 15 juillet 1916."

 

Photo du Ltt Jean Billon

Ltt Jean Léopold Delphin Billon - Né le 14 novembre 1891 à St-Hyppolyte-du-Fort (Gard) - Fils de Paul Léon Auguste Billon (professeur à l'école militaire puis percepteur) et de Marie Pauline Bignon - Domiciliés à Bagnère-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) en 1911 - Pour poursuite ses études à Nimes, a bénéficié d'une bourse d'internat de 400 fr, à compter du 5 mars 1904 - Profession avant guerre Etudiant es-Sciences - Classe 1911 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 1156 - Admis à l'école Polytechnique suite au concours de 1912 - Classé 155ème sur 230 au concours d'entrée - Avant d'intégrer l'école Polytechnique, doit effectuer une année de service militaire - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 58ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 octobre 1913 - Nommé Elève à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1913 - A bénéficié d'une bourse avec trousseau à son entrée à l'école - Nommé Aspirant, le 10 octobre 1913 - Sorti 123ème sur 147 en 1914 - Nommé Sous-lieutenant d'artillerie, le 5 août 1914 - Affecté au 42ème régiment d'artillerie, le 5 août 1914 - Affecté au 17ème régiment d'artillerie du 9 décembre 1914 au 16 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 août 1915 - Affecté à la RGAé et formation du 17 août au 23 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 / N 62 du 23 septembre 1915 au 24 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1916 - Observateur de l'escadrille C 43 du 24 juin 1916 au 10 octobre 1916 - Le 10 octobre 1916, accroché par plusieurs avions ennemis, l'équipage composé de l'Adj Roger Thuau (N 62) et du Ltt Jean Billon (obs C 43) disparait en mission, à bord d'un Nieuport 12 bis n° N 1596 baptisé "Toc-Toc" dans les environs de Villers-Carbonel - L'Adj Thuau est fait prisonnier - Grièvement blessé par deux balles, il a posé son avion en catastrophe dans les lignes allemandes - Son observateur, le Ltt Billon a été tué d'une balle à la tête pendant l'attaque des chasseurs adverses - Leur adversaire était le Ltn Wilhelm Frankl du Jasta 14 (sa 14ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 27 juillet 1922 - Sources : Registre d'état civil (acte n° 76) de la commune de St-Hyppolyte-du-Fort (Gard) - Pam - CCC de l'escadrille MF 62 / N 62 - CCC de l'escadrille C 43 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet de la bibliothque de l'Ecole Polytechnique - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 23 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Léopold Delfin Billon, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 8 juin 1916 : "Excellent observateur. Très
brave, très consciencieux, cent heures de vol au-dessus de l'ennemi. S'est spécialisé dans la prise des photographies où il a acquis uno habileté remarquable. A été attaqué, le 27 avril 1916, à 8 kilomètres au delà des lignes ennemies ; a abattu l'avion allemand et a achevé ensuite intégralement sa mission ayant son avion sérieusement atteint par deux balles et deux éclats d'obus."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Léopold Delfin Billon, observateur à l'escadrille C 43, en date du 7 décembre 1916 : "Officier d'une bravoure exemplaire. S'est signalé au cours des opérations sur la Somme en exécutant de nombreuses reconnaissances photogrophiques éloignées au cours desquelles il a toujours montré un allant et un sang-froid remarquables. Disparu, le 10 octobre 1916, au cours d'une mission."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation, à titre posthume du Ltt Jean Léopold Delfin Billon, en date du 27 juillet 1922 : "Offlcier d'une bravoure exemplaire. S'est signalé au.cours des opérations sur la Somme, en exécutant de nombreuses reconnaissances photographiques éloignées, au cours desquelles il a toujours montré un allant et un sang-froid remarquables. Tombé au champ d'honneur, le 10 octobre 1916, au cours d'une mission devant Villers-Carbonel. A été cité."

 

Photo du Slt Lucien Balloux

Slt Marcel Lucien Balloux - Né au 9, place de la Barre à Mâcon (Saône-et-Loire), le 16 août 1896 - Fils de Pierre Balloux (négociant) et de Marie Antoinette Thomasset - Elève de l'école des Arts et Métiers de Cluny - Classé 49ème sur 100 au concours d'entrée de 1912 - Classe 1916 - Recrutement du bureau de Autun (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1150 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 13ème régiment d'artillerie, le 12 octobre 1914 - Nommé Brigadier, le 16 janvier 1915 - A réussi les examens de fin de peloton des élèves officiers de réserve (EOR) - Nommé Aspirant, à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Elève de l'école militaire d'artillerie et de génie de Fontainebleau, le 9 juin 1915 - Affecté au 36ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1915 - Affecté au 18ème régiment d'artillerie de campagne du 11 septembre 1915 au 5 février 1917 - Blessé par un éclat d'obus au genou gauche en Champagne, le 7 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 203 à l'ordre du 6ème corps d'armée, le 4 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 15 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 février 1917 - Formation d'observateur en avion du 5 février au 3 mars 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 22 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 55 du 22 mars au 7 décembre 1917 - Citation n° 22 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 17 mai 1917 - Citation n° 302 à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 251 du 7 décembre 1917 au 14 février 1918 - Détaché à la direction de l'aéronautique de la 6ème armée du 4 au 14 février 1918 - Nommé officier de renseignement à l'état-major de la 6ème armée, le 14 février 1918 au (1er trimestre) 1918 - Alors qu'il est affecté à l'état-major, il demande à servir dans une escadrille d'armée - Observateur de l'escadrille SPA 62 du (1er trimestre) 1918 au 26 septembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 septembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 238 du 26 septembre au 1er novembre 1918 - Le 1er novembre 1918, en équipage avec le Sgt Louis Huguet, leur Breguet XIVA2 a été abattu dans la région de Gand (Belgique), après un combat aérien acharné contre dix chasseurs allemands - Les deux membres d'équipage ont été blessés et faits prisonniers - Balloux a été blessé par balles au pied gauche et au genou droit pendant le combat aérien - Huguet a été plus grièvement blessé - Ils ont été évacués sur l'hospice de Lakeren (Belgique) et abandonnés sur place par l'ennemi en retraite - Retrouvés dans le même hôpital, le 17 novembre 1918 - Huguet a été évacué sur Bruges et y est décédé, le 9 décembre 1918 - Balloux est rentré à l'escadrille par ses propres moyens, le 1er décembre 1918 - Observateur de l'escadrille BR 238 du 1er au 7 décembre 1918 - Hospitalisé, le 7 décembre 1918 - Citation n° 673 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 10 décembre 1918 - Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 19 décembre 1918 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Domicilié au 10, rue du Rocher à Paris 8ème (75), à compter du 10 septembre 1919 - Rayé des contrôles de l'armée d'active, le 23 octobre 1919 - Marié avec Mlle Léa Hélène Andrée Caylou à la mairie du 9ème arrondissement de Paris (75), le 28 avril 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 22 juin 1920 - Domicilié au 52, rue de Douai à Paris 9ème (75), à compter du 19 octobre 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny - Domicilié au 29, avenue de la République à Paris 11ème (75) en 1923 - Domicilié au 26, avenue Ledru-Rollin à Paris 12ème (75), à compter du 30 avril 1933 - A effectué une période de réserve obligatoire à la base aérienne n° 4 du 8 au 28 juin 1933 - Placé en position "Hors Cadre" et affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne à Paris, le 15 mars 1934 - Profession Ingénieur et directeur de la société Té Multiplex au 71, rue Crozatier à Paris 12ème (75) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Rayé des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le 16 août 1949 - Décédé au 2, rue Jacques Kablé à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), le 9 juillet 1971 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 284) de la ville de Mâcon (Saône-et-Loire) - Pam - CCC de l'escadrille F 55 - CCC de l'escadrille SOP 251 - CCC de l'escadrille SPA 62 - CCC de l'escadrille BR 234 - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Saône-et-Loire - CICR - JORF - LO - Avis de décès de la commune de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) - Dernière mise à jour : 8 octobre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 203 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 4 mars 1916 : "Au cours de l'action du 24 février 1916, s'est offert pour assurer la liaison entre le poste d'observation et la batterie, a circulé ainsi à maintes reprises hors des boyaux sous de violentes rafales d'artillerie ennemie pour transmettre des ordres."

* Citation n° 22 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire 17.022, en date du 17 mai 1917 : "Jeune observateur qui s'est distingué dès son arrivée à l'escadrille. A exécuté de nombreux réglages au cours des opérations sur le front de (censuré) du 1er au 12 mai 1917. Par son entrain, sa persévérance et son courage, a obtenu d'excellents résultats."

* Citation n° 302 à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 octobre 1917 : "Officier d'un grand courage et d'un extrême dévouement. Au cours des dernières attaques, a réussi par sa tenacité et son adresse, à mener à bien des tirs de destruction malgré un temps défavorable."

* Citation n° 673 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Marcel Lucien Balloux du 18ème régiment d'artillerie, à l'escadrille BR 238, en date du 10 décembre 1918 : "Officier observateur d'une bravoure et d'une audace à toute épreuve. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. Joint à des brillantes qualité d'observateur une volonté tenace et une très haute conscience du devoir. Le 1er novembre 1918, chargé d'une mission de la plus haute importance en raison de l'attaque imminente des ponts de l'Escaut, l'a tentée dans des conditions particulièrement défavorables. Rencontrant au retour un puissant barrage ennemi, a résolument essayé de forcer le passage en engageant une lutte acharnée au cours de laquelle il a été grièvement blessé."

* Croix de guerre belge et citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 19 décembre 1918 : "Officier intelligent et animé du plus bel esprit de sacrifice. Passé sur sa demande d'un état-major à une escadrille d'armée, a, pendant les récentes opérations militaires des Flandres, été descendu par dix avions ennemis et grièvement blessé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Marcel Lucien Balloux au 18ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Officier observateur d'élite qui, après s'être distingué dans l'artillerie de tranchée, a fait preuve dans l'aviation des plus brillantes qualités, joignant en toutes circonstances à une connaissance parfaite de son métier une bravoure calme et raisonnée. Trois blessures. Cinq citations."

 

Photo du MdL Marius Tirefort

MdL Marius Joseph Tirefort - Né le 26 novembre 1893 à Bize (Aude) - Fils de Jean (dit Séver) Tirefort (domestique) et de Marguerite Lautier - Profession avant engagement Viticulteur - Classe 1913 - Recrutement de Narbonne (Aude) sous le matricule n° 1250 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er régiment de Hussards caserné à Béziers (Aude), le 26 décembre 1911 - Blessé de contusion au coude et d'une fracture de l'extrémité supérieure du radius gauche à cause d'une chute de cheval, le 19 juin 1912 - Nommé Hussard de 1er classe, le 26 décembre 1912 - Nommé Brigadier, le 26 avril 1913 - Marié avec Mlle Angèle Thérèse Baralel à la mairie de Aigues-Vives (Hérault), le 7 juin 1913 - Toujours au 1er régiment de Hussards lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Affecté au 322ème régiment d'infanterie - Blessé par balle au mollet gauche à Tahure, le 10 octobre 1915 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 13 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 22 juin 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 1512 à l'ordre du régiment, en date du 10 octobre 1915 - Brevet mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 30 juin 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 juillet 1916 - Mitrailleur de la RGA - Mitrailleur de l'escadrille MF 29 du 13 août au 30 décembre 1916 - Mitrailleur du GDE du 30 décembre 1916 au 31 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 209 du 5 février au 11 mars 1917 - Blessé au cours d'un accident d'atterrisage, après un très dur combat pendant lequel le pilote a été grièvement blessé et l'observateur tué, le 11 mars 1917 - Hospitalisation en convalescence, jusqu'au 1er mai 1917 - Citation n° 305 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 30 avril 1917 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 11 mai au 3 août 1917 - Affecté au Parc n° 2, avant envoi en escadrille, le 3 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SPA 62 du 5 août 1917 au 15 août 1918 - Elève pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 15 août 1918 - Brevet de pilote militaire n° 17.845 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 31 janvier 1919 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er février 1919 - Démobilisé, le 7 août 1919 - Domicilié au 14, avenue de la gare à Narbonne (Aude), à compter du 8 août 1919 - Rengagé pour deux ans au titre du 1er groupe d'aviation en occupation des Pays Rhénans, le 29 septembre 1919 - Affecté à l'état-major de la division aérienne - En occupation des Pays Rhénans du 10 octobre 1919 au 8 juillet 1926 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 6 février 1920 - Médaille Militaire, le 1er septembre 1920 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 28 septembre 1921 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1922 - Rengagé pour six mois au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1923 - Rengagé pour six mois au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 mars 1924 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1924 - Rengagé pour un an au titre du 12ème régiment d'aviation de bombardement à Neustadt (Allemagne), à compter du 29 septembre 1925 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1926 - Affecté au 2ème groupe d'ouviers d'aviation, le 9 juillet 1926 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 30 mars 1928 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 3 mars 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté au 2ème bataillon de l'air, le 1er juillet 1933 - Affecté à la 4ème brigade aéronautique pour affectation à la base aéronautique de l'Afrique Occidentale Française à Dakar (Sénégal), le 22 juillet 1933 - Dirigé sur le port de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 14 septembre 1933 - Fin de séjour et embarqué à Dakar, le 17 septembre 1935 - Débarqué à Marseille, le 28 septembre 1935 - Affecté à la base aérienne n° 101 de Toulouse-Francazal, le 28 septembre 1935 - A la retraite sur sa demande, le 26 novembre 1938 - Placé, dans la réserve, en position "Sans affectation", le 26 novembre 1938 - Maintenu "service armé" par la commission de réforme de Toulouse, le 27 février 1939 - Mais pas d'affectation car en accès de fièvre paludienne - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 juillet 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 101 de Toulouse-Francazal - Nommé Sous-lieutenant honoraire de l'armée de l'Air, le 24 novembre 1949 - Domicilié au 112, avenue de la Gloire à Toulouse (Haute-Garonne) - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1958 - Pension définitifive de 100 % accordée pour hypertension artérielle avec coronarite 100 % et réduction de la vision de l'oeil droit à 27 % par la commission de réforme de Toulouse du 11 juin 1962 - Décédé, le 8 octobre 1962 - Sources : Acte de naissance n° 33 de la commune de Bize (Aude) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aude - Liste des brevets militaires - CCC dse l'escadrille MF 29 - CCC de l'escadrille R 209 - Etat signalétique et des sercvices - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 12 octobre 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 1512 à l'ordre du régiment, en date du 10 octobre 1915 : "S'est présenté volontairement pour une mission dangeureuse, malgré le feu violent de l'artillerie ennemie et a été blessé après avoir accompli sa mission."

* Citation n° 305 à l'ordre de la 3ème armée du MdL Marius Joseph Tirefort, mitrailleur à l'escadrille R 209, en date du 30 avril 1917 : "Mitrailleur remarquable, plein de courage et de sang-froid, le 11 mars 1917 au cours d'une reconnaissance lointaine, a soutenu contre un avion ennemi un dur combat au cours duquel l'observateur a été tué et le pilote grièvement blessé. A été lui-même gravement blessé à l'atterrissage, atteint de contusions multiples et de plaies à la face à la suite du combat."

 

Photo du Cal Raymond d'Argence

Cal Marie René Raymond d'Argence - Né le 7 octobre 1898 au 12, rue Saint-Denis à Poitiers (Vienne) - Fils de Marie René d'Argence (propriètaire) et de Louise Catherine Marie Thérèse Julie Machère - Classe 1918 - Recrutement de Chatellerault (Vienne) sous le matricule n° 734 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 16ème régiment de Dragons, le 6 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 juillet 1917 - Formation théorique à l'école militaire de Dijon-Longvic - Nommé Caporal, le 4 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9468 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 22 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire de Miramas - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 12 janvier 1918 - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD (biplace), le 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février au 16 mars 1918 - Fait prisonnier au cours d'une mission improvisée dans les lignes allemandes dans les environs de Novy (Ardennes), le 16 mars 1918 - Transféré sur Rethel (Ardennes) - Interné sucessivement sur les camps de prisonniers de Darmstadt (Allemagne), de Landshut (Allemagne) et de Lechfeld (Allemagne) - Démobilisé, le 6 novembre 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 10 décembre 1918 - Marié avec Mlle Juliette Marie Mady Joséphine Lusson à Limoges (Haute-Vienne), le 6 mars 1919 - Profession après guerre propriétaire exploitant - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 6 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Domicilié à Chenevelles (Vienne), à compter du 10 février 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 7 février 1936 - A effectué une période volontaire à la base aérienne de 17 jours en 1936 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Dijon-Longvic, le 20 avril 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de St-Jean-d'Angély, le 15 janvier 1938 - Domicilié au château de la Font à Chenevelles (Vienne), à compter du 29 janvier 1938 - A effectué une période volontaire à la 1ère section de l'air du 29 septembre au 2 octobre 1938 - Passé au bataillon de l'air n° 109, le 27 août 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 129, le 1er juillet 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 109, le 27 août 1939 - Rappelé à l'activité par le décret de mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Affecté à la base aérienne de Tours, le 3 septembre 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve - Maire de la commune de Chenevelles (Vienne), le 30 janvier 1941 - A fait partie des réseaux "Hector" et "Saint-Jacques" des forces françaises combattantes de l'Intérieur (FFCI) - Arrêté par les Allemands, le 9 octobre 1941 - Déporté en Allemagne, puis en Pologne - Mort pour la France à 45 ans au camp de Sonnenberg (Allemagne), le 15 novembre 1943 - Sa femme Juliette d'Argence, née Lusson, a été décorée du Mérite Agricole, le 11 avril 1946 - Médaille de l'ordre de la Libération, à titre posthume, en date du 31 mars 1947 - L'école élémentaire de Chenevelles a été baptisée du nom de Raymond d'Argence, le 14 décembre 2022 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 577) de la ville de Poitiers (Vienne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fichiers du CICR des prisonniers de la première guerre mondiale - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vienne - Dossiers SHD n° GR 16 P 157713 et GR 28 P 4 188 328 - Dernière mise à jour : 18 avril 2024.

 

Les avions

Alignement des Farman MF 11 et MF 11 bis de la MF 62 sur le terrain de Breuil-le-Sec, le 2 février 1916 - Le premier avion est un MF 11 à moteur 80 ch et tous les autres des MF 11 bis à moteur 130 ch - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le Sgt Henri de Guibert pose aux commandes de son Nieuport 16 n° 964 au départ d'une mission anti-Drachen à partir du terrain de Cachy, en juin 1916 - Son avion est équipé de 8 fusées le Prieur et d'une mitrailleuse Lewis placée en dehors du champ de l'hélice - C'est sur cet avion qu'il a remporté sa 1ère victoire homologuée, le 26 juin 1916 - Son avion porte le numéro d'identification "7" au sein de l'unité - A droite, le soldat de 2ème classe Louis Bouvier, 1er mécanicien affecté au sergent de Guibert - Chaque pilote de l'escadrille se voyait affecté deux mécaniciens (avion et moteur) - Celui chargé exclusivement de l'avion du pilote était déclaré "1er mécanicien", le second pouvait travailler sur d'autres avions et était déclaré "2ème mécanicien" ou plus simplement "mécanicien" - Photo famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 de l'escadrille N 62 - Cet avion, livré le 9 juillet 1916, possède un armement constitué d'une Lewis dans l'axe, montée sur l'aile supérieure et d'une autre arme du même type en tourelle arrière - La N 62 a compté un maximum de 3 avions de ce type - Rapide à l'époque, il était réservé aux missions à très longue distance derrière le dispositif allemand (100 km et +) pour le compte de l'aéronautique de la 6ème armée - L'observateur, en place arrière, est le Ltt Jean Thobie - Photo SHD de Vincennes.

Nieuport 16 codé "9" piloté par le Cal Edouard Pinot de l'escadrille N 62 en 1916 - Avant de passer son brevet de pilote militaire (n° 2066 obtenu le 11 décembre 1915) et de devenir pilote de chasse à l'escadrille N 62 du 4 juillet 1916 au au 4ème trimestre 1916, le Sgt Pinot a été le 2ème mécanicien de Georges Guynemer, jusqu'en septembre 1915 - Photo collection SHD du château de Vincennes.

Nieuport 17 n° N 1501 codé "7" de l'Adj Henri de Guibert, pilote de l'escadrille N 62 posé sur le terrain d'aviation de Treux (Somme) probablement le 15 septembre 1916 - L'avion porte sur le côté du fuselage un lance-grenades GABA - Il s'agit d'un dispositif anti-drachen qui permettait, sur commande du pilote, à larguer une grenade en passant à la verticale du ballon d'observation ennemi - Le capot et la casserole d'hélice sont grises - A cette époque, l'escadrille N 62 était stationnée sur le terrain d'aviation de Cachy (Somme) - Autochrome Lumière pris par Philippe Chavanne de Dalmassy, transmise par Bernard Carmouze, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 2331 de l'escadrille N 62 pendant l'hiver 1916-1917 - Cet avion porte la version du coq batailleur, dit de Boutin - Cet avion a également été photographié armé de huit fusées Le Prieur anti Drachen - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Slt Paul Tarascon, l'As aux 12 victoires de la 62 pose aux cotés de son Nieuport 17 n° 1662 baptisé "Zigomar 4" codé "2" - Son avion porte le coq rouge et une bande de fuselage de la même couleur - Tous les Nieuport de Tarascon portaient le nom de baptème "Zigomar". Cette pratique s'est vraisemblablement arrêtée lors du passage de l'As sur Spad VII - Il y a eu 5 "Zigomar" identifiés - Photo SHD de Vincennes.

Le Slt Paul Tarascon a remporté ses 12 victoires homologuées à la 62. Le dernier Nieuport baptisé de la série de "Zigomar" a été le Nieuport 24 bis n° 3588 "Zigomar 5" codé "2" - Après cet avion, ce grand pilote a adopté un Spad VII à contre-coeur. Ayant fait des essais à bord d'un Nieuport 28, il restait persuadé que les Nieuport étaient beaucoup plus maniables et que seul la valeur du pilote faisait la différence en combat aérien. Il ne fera pas les mêmes étincelles au combat aux commandes de son Spad VII - Photo SHD de Vincennes.

Slt Paul Tarascon pose à côté de son Spad VII n° 72XX - Le coq peint est du second type, dit de "Boutin" - Le fuselage porte la large bande tricolore inclinée commune à tous les SPAD de la SPA 62 en 1917 et 1918 - Photo famille Tarascon que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 3416 de l'escadrille SPA 62 sur le terrain de la ferme St Amand à Saconin-Breuil pendant l'hiver 1917-1918 - Photo collection Susan Terrel que je remercie pour son aide.

Les avions

MF 11 bis à moteur 130 ch sur le terrain de Breuil-le-Sec en fin septembre 1915 - Le premier exemplaire de cet avion est arrivé à la MF 62, le 18 septembre 1915 - Photo SHD de Vincennes.

Ltt Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison aux commandes de son Nieuport XI - Né le 20 février 1889 à Nantes - Fils de Henry Adophe Lecour Grandmaison de de Mathilde Halgan - Engagé au 3ème régiment de Dragons en octobre 1909 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 5 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - RGAé du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 1er avril au 14 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 14 septembre au 12 octobre 1916 - Pilote et commandant de la SPA 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918 - Muté à l'aéronautique du 36ème CA à partir du 6 avril 1918 - Croix de guerre 14-18 - Une citation à l'ordre du corps d'Armée en 1916 - Photo famille Lecour Grandmaison que je remercie pour son aide.

Adj Pierre Besnier pose à coté de son Nieuport 17 n° 1430 sur le terrain de Cachy, le 14 juillet 1916. Victime d'un très grave accident d'avion, le 19 août, il décédera de ses blessures à l'hôpital de Cayeux-en-Santerre, le 2 septembre 1916 - Photo famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide.

Nieuport 14 n° 724 de l'escadrille N 62 - Le premier Nieuport de ce modèle a été livré à l'unité sur le terrain de Cachy, en fin août 1916 - Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Le Ltt Pierre Bladinières, observateur de l'escadrille N 62, pose en compagnie d'un Nieuport 14 de son unité pendant l'été 1916 - Passé pilote, il a ensuite été commandant de l'escadrille SPA 75 du 22 décembre 1917 au 18 février 1919 - L'avion porte le coq de Boutin ainsi qu'un insigne personnel qui reste à identifier - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide -

Le Slt Marcel Bloch, l'As aux 5 victoires homologuées (+ 3 non homologuées), toutes remportées contre des Drachen, pose à côté de son Spad VII baptisé "Fantasio II" - Cette photo date du retour de convalescence de Marcel Bloch après ses blessures du 3 juillet 1916 (un doigt coupé par une balle, une balle dans la cuisse) - Bien qu'il n'est pas sûr que ce soit cet avion, Marcel Bloch a perçu un Spad VII à moteur 150 ch, le 26 octobre 1916 - Voir les cocardes de gouvernes et la bande tricolore de fuselage - Photo Collection Michel Caplet que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 bis décoré aux couleurs de l'avion de Paul Tarascon, l'As aux 12 victoires homologuées - Cette réplique est visible au Museum of Flight à Seattle - Photo Bernard Zee que je remercie pour son aide.

SPAD XI de l'escadrille SPA 62 sur le terrain de la ferme St-Amand, à Saconin-Breuil en novembre 1917 - L'observateur est le Slt Charles Borzecki, As aux 5 victoires homologuées - Photo collection Albin Denis.

Le Sgt Pierre Rejon pose devant son Spad VII "Zaza" de l'escadrille SPA 62 - Ce pilote antillais a remporté 2 victoires homologuées et une probable pendant son séjour à l'escadrille - Je remercie pour son aide M. Jean-Albert Rejon pour la communication des archives de la famille Réjon.

SPAD XI n° 6084 de l'escadrille SPA 62 pendant l'hiver 1917-1918 - Remarquez les bandes de fuselage (chevrons) qui n'ont pas la forme habituellement rencontrée sur ce type d'avion - D'habitude, à la 62, les marquages de fuselage sont de simples bandes inclinées - Nous ne connaissons pas la raison de ces bandes différentes - L'avion porte le coq batailleur dit de "Boutin" - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

 

Couleurs des avions

Nieuport 11 n° N 1159 "Zigomar" codé "6" de l'Adj Paul Tarascon - 12 victoires homologuées, toutes remportées à la 62 - Tarascon a eu 5 Nieuport, tous baptisés "Zigomar" - Cet avion a été perdu lors de la capture du Ltt Francis de Mouronval qui avait emprunté l'avion de Tarascon - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 utilisé par l'Adj Paul Tarascon pendant sa période d'intérim à la tête de l'escadrille N 62 du 16 juillet à la fin juillet 1916 - Elle était alors stationnée à Cachy - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 n° 6 utilisé en mission par l'Adj Charles Borzecki, l'As aux 5 victoires homologuées de l'escadrille N 62 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 1681 "Zigomar 3" codé "1" de l'Adj Paul Tarascon - Il a utilisé cet avion en juillet 1916 lors de sa période de commandement (par intérim) de l'escadrille N 62 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Fantasio II" de l'Adj Marcel Bloch, pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 31 décembre 1916 - Il a obtenu 5 victoires homologuées et 3 probables - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport 17 n° N 1662 "Zigomar 4" codé "2" de l'Adj Paul Tarascon - Il s'agit de son avant dernier "Zigomar" - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 bis n° N 3588 "Zigomar 5" codé "2" du Slt Paul Tarascon en 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XI A 2 n° S 5343 utilisé en mission par le Slt Charles Borzecki, l'As aux 5 victoires homologuées de l'escadrille N 62 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII du Slt Paul Tarascon en 1917 - L'As est passé sur SPAD à contre-coeur, préférant nettement la maniabilité des Nieuport à la puissance du SPAD - A cette époque, le pilote est titulaire de 12 victoires homologuées - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Spad VII n° S 3416 de l'escadrille SPA 62 sur le terrain de la ferme St Amand à Saconin-Breuil pendant l'hiver 1917-1918 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 5325 baptisé "Nénette" du Sgt André Bosson, l'As aux 7 victoires homologuées du 9 mars au 4 juin 1918 - Il a été construit par la société De Marcay - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne verticale du nord de la ville de Péronne prise par un équipage de l'escadrille MF 62, le 27 avril 1916 - A cette époque, l'escadrille stationnait sur le terrain de Moreuil (Somme) à 35 km de là - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo aérienne oblique du saillant de Zara, à l'Est de Chivy, prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Neveu transmise par Heddi Bali, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du village d'Ailles et ses abord Ouest prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Neveu transmise par Heddi Bali, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo aérienne oblique des boyaux de la Rhur et de l'Yser, au Sud-Est de Cerny-en-Laonnois, prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Neveu transmise par Heddi Bali, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique de la tranchée de Dresde, au Sud-Est de Cerny-en-Laonnois, prise par un équipage de l'escadrille N 62, le 10 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Neveu transmise par Heddi Bali, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Avions des escadrilles héritières
des traditions de la SPA 62

SPAD XIII codé "1" du commandant de la 9ème escadrille du 1er Régiment d'aviation de chasse stationné à sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz entre 1920 et 1924 - On voit que les avions ont conservé leurs bandes tricolores héritées de la Grande Guerre - Cette photo date de la période comprise entre 1920 et 1924 - Photo droits réservés.

Une partie des mécaniciens de la 9ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz pose à côté d'un SPAD XIII de leur unité entre 1920 et 1924 - Cet avion a probablement été déclassé ou est en entretien car ses deux mitrailleuses Vickers ont été déposées - Photo droits réservés.

Avions des escadrilles héritières
des traditions de la SPA 62

Pilotes et mécaniciens de la 9ème escadrille du 1er RAC stationné sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz - Si on en juge par la mixité des uniformes de pilotes, la photo date d'avant 1924, année d'adoption d'un uniforme unique pour les personnels de l'aviation militaire - Photo droits réservés.

Nieuport 29 C1 de la 7ème escadrille du 2ème groupe du 38ème RAM stationnée à Thionville - Basse-Yutz - Cette escadrille est restée à Thionville jusqu'au 31 octobre 1932, date à laquelle elle devient la 4ème escadrille de la 1ère escadre de chasse du Bourget. Photo collection Philippe Ritzzo que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Carte d'identité militaire n° 4491 du Sgt Fabien Louis Lambert, pilote de l'escadrille R 213 / BR 213 du 23 septembre 1917 au 10 avril 1918, puis de l'escadrille SPA 62 du 10 avril au 27 juillet 1918 - Elle a été établie lors de son passage au GDE, avant son affection en escadrille - Photo transmise par Jean-Michel Téron, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Licence FAI n° 9519 de pilote aviateur du MdL Constant Vallet, délivrée le 7 mai 1918 - Brevet de pilote militaire n° 9920 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 novembre 1917 - Il a été pilote de la SPA 62 du 1er juin 1918 au 1er septembre 1919 - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Décorations et souvenirs de l'As Charles Alexandre Borzecki, observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 - On aperçoit les pattes de col, ses insignes métalliques d'observateur et de pilote militaire, sa plaque d'identité (matricule 753) - Les décorations présentées : Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre ornée de sept palmes de bronze marques de sept citations à l'odre de l'armée, une miniature de la Croix de Guerre, Médaille des engagés volontaires et la croix du combattant 14-18 - Ce tableau appartenait à la collection de Daniel Porret qui a été vendu aux enchères à Paris en octobre 2014 - Si l'heureux propriétaire de ce tableau se reconnait, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Montre de bord du Ltt Charles Borzecki, observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Elle a été offerte à Daniel Porret par M. Saint-Martin, le beau-fils de l'As - Cette pièce a été vendue aux enchères à Paris en octobre 2014 - Si l'heureux propriétaire de cette montre se reconnait, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Etui à cigarettes ayant appartenu au Slt Robert de Francq, pilote de l'escadrille N 62 du 26 septembre 1916 au 2 octobre 1917, date de sa mort au combat, au Sud-Ouest de Bruyère (Aisne) - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

* Slt Robert Emile Paul Baron de Francq - Né le 2 octobre 1885 à Vévy (Maine et Loire) - Fils de Joseph Félix Emmanuel de Francq et de Zoé Julie Desmonts - Marié - Demeure au 39, rue du Colisée à Paris (75) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire Atlantique) sous le matricule n° 3427 - Incorporé au 18ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Observateur de 1ère classe, le 4 juin 1907 - Nommé 1er cononnier servant, le 1er novembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 481 délivré par l'Aéroclub de France, le 29 avril 1911 - Affecté aux sapeurs aérostiers de Versailles, le 28 octobre 1911 - A effectué une période d'exercice dans les sapeurs aérostiers de Versailles du 29 août au 20 septembre 1912 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Reims, le 14 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 347 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (51), le 25 août 1913 - Mobilisé, le 3 août 1914 - Affecté à l'école d'Avord - Carnet de vol ouvert à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 juillet 1915 - Affecté au SFA du Chalais-Meudon, juqu'au 3 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 26 septembre 1916 au 2 octobre 1917 - Perçoit un Nieuport 15m² à moteur 110 hp, le 15 mars 1917 - Tué en combat aérien, au cours d'une patrouille au Sud-Ouest de Bruyères (Aisne), le 2 octobre 1917 - Il a été provisoirement inhumé sur place par les Allemands - Sources : CCC N 62 - Pam - MpF - FM Loire Atlantique - Dernière mise à jour : 31 mai 2015.

Souvenirs en rapport

Tenue de vol en cuir du Ltt Jean Toussaint Fieschi - Observateur de l'escadrille SOP 226 du 20 octobre au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 80 du 24 août 1918 au 19 février 1919 - Pilote de la 9ème escadrille (SPA 62 de la Grande Guerre) du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz (57), le 5 juin 1920 - Photos Philippe Fleury, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Rétroviseur d'un SPAD du MdL Constant Vallet, pilote de l'escadrille SPA 62 du 1er juin 1918 au 1er septembre 1919, touché par une balle au cours d'un combat aérien - Il fait un diamètre de 12 cm pour une épaisseur comprise entre 1,5 et 2 cm. L'épaisseur du verre fait 3 mm - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs,
tombes et avis mortuaires

MdL André Léopold Gabriel Lebrun - Né le 11 août 1896 à St-Lèger-aux-Bois (Oise) - Fils de Léon Henri Lebrun et de Marie Pinsson - Engagé au 19ème régiment de Dragons, le 13 janvier 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10956 obtenu de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 20 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage Sopwith de bombardement à l'école du Crotoy du 29 mai au 8 juin 1918 - Stage au CIACB du 8 au 17 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 279 à partir du 22 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 - Tué en combat aérien entre Chacrise et Muret Crouttes (02), le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Robert Brumauld des Allées, le chef des observateurs de la SPA 62, qui a été également tué au cours de cette mission - Croix de Guerre 1914-1918 - Je n'ai plus l'origine du document.

Chapelle seigneuriale des comtes de Louvel de Lupel où ont été mis en terre l'Adj Achille Degon, pilote de la MF 62 et le Slt Sébastien Madelin, observateur de la C 43 dans le cimetière de Warwilliers (Somme). Ce village et cette chapelle ont été détruits lors d'un bombardement en 1918. Les deux membres d'équipage ont été tués en combat aérien près de Warwilliers (Somme), le 1er avril 1916. Photo collection Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

Intérieur de la chapelle Chapelle seigneuriale des comtes de Louvel de Lupel abritant les corps de Degon et Madelin à Warwillers. Photo collection Jean-François Martin que je remercie pour son aide.

Adc Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond et de Marie Clau - Domiciliés à Bardigues-par-Auvillars (Tarn et Garonne) - Engagé au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux comme mécanicien, le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oudjda (Maroc) - Mécanicien du RGA - Mécanicien du GB 1 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Qualifié mitrailleur à compter du 27 mai 1916 - Stage de bombardier à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 27 août 1916 - RGA - Bombardier / Mitrailleur de l'escadrille F 29 du 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / Mitrailleur de l'escadrille F 123 du XXX au 13 janvier 1917 - GDE du 13 janvier au 30 mai 1917 - Bombardier / Mitrailleur du groupe Balsan 199 (??) du 30 mai au 26 juin 1917 - Passé élève pilote au 1er groupe d'aviation de Dijon, à compter du 13 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement et Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 11 au 17 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 à la fin 1919 (date non connue) - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort) Belgique, le 24 février 1920 - Pilote du 12ème régiment d'aviation de bombardement (RAB) du 30 mai au 9 décembre 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 9 décembre 1925 - Avis mortuaire collection Robert de Cock que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Paul Alban Pierre Tarascon, pilote de l'escadrille N 62 et SPA 62 - 12 victoires homologuées - Né le 8 décembre 1882 à le Thor (Vaucluse) - Fils d'Alfred Tarascon et de Claire Gaguou - Avant guerre minotier - Se forme seul à l'aviation dès 1911 en achetant un Blériot - Titulaire du brevet civil n° 1741 du 14 décembre 1914 - Il est victime d'un grave accident lors du crash de son Blériot à moteur Anzani consécutif à la rupture d'un câble de commande - Il reste dix mois à l'hôpital et doit subir l'amputation de son pied droit - Bien que réformé à titre définitif, il réussit à s'engager au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 16 août 1914 - Personne ne s'est soucié de lui faire subir le moindre examen médical. Tarascon avise alors le médecin major et lui explique que, malgré sa bonne volonté, il se voit difficilement servir dans cette arme. Peu après, il est muté à l'école d'aviation de Pau comme instructeur sur avion, en charge de former les élèves sur biplace. C'est là qu'il apprendra à voler à des pilotes comme Guynemer, Heurtaux, Dorme, de la Tour. En 1916, désirant se mesurer avec l'ennemi, il demande à être muté en unité combattante - Il est successivement muté aux escadrilles N 31, N 3 et N 62 et SPA 62. c'est au sein de l'escadrille 62 qu'il va s'illustrer et remporter ses 12 victoires homologuées. Paul Tarascon est décédé le 11 juin 1977. Il repose, avec sa femme Simonne décédée en 2002, au cimetière de Châteauneuf-de-Gadane (Vaucluse) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Paul Tarascon, pilote de l'escadrille N 62 et SPA 62 - 12 victoires homologuées - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Caveau familial de la famille Bosson dans le cimetière de la ville de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) - Le Sgt André Bosson, As de l'escadrille SPA 62, n'y repose pas - Son corps n'a pu être retrouvé après que les soldats allemands, qui avaient tenté de le sauver, aient emporté ses papiers - Photo Jean-René Levrero que je remercie pour son aide.

Sgt André Louis Bosson - Né le 1er juin 1894 à Esmans (Seine-et-Marne) - Fils de Joseph Calixte Bosson et de Adrienne Chaumeroy - Avant guerre Chaudronnier - Engagé au 2ème régiment de génie, le 7 septembre 1914 - Classe 1914 - n° matricule 13233 - Passé à l'aviation comme élève pilote à l'école d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8912 à l'école de Juvisy, en date du 25 septembre 1917 - Ecole d'Avord (stage de perfectionnement) - Ecole de Pau (stage de haute voltige et tir aérien) - Croix de guerre 1914-1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 - Tué en combat aérien dans les environs d'Oulchy-le-Château (02), le 20 juillet 1918.

Détail de la tombe de l'As André Bosson, pilote de l'escadrille SPA 62 - Il repose dans le cimetière de la ville de Montereau-Fault-Yonne (77) - Photo Jean-René Levrero que je remercie pour son aide.

Avis de décès de l'abbé Fernand Trolong - Après avoir été secrétaire de l'escadrille N 62, puis mécanicien de l'escadrille N 12, il devient élève pilote et obtient le brevet de pilote militaire n° 4374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1916 - Ensuite, il a été pilote de l'escadrille N 86, de l'annexe GDE de Luxeuil, du centre de Cernon et pour finir du centre de Sommesous - Après guerre, il a été curé doyen de la ville de Dives-sur-Mer de 1919 au début des années 1950 - Décédé en son domicile de Lisieux (Calvados), le 24 janvier 1966 - Photo transmise par l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" que je remercie pour son aide.

De gauche à droite, les tombes de l'Adj Julien Lanjard (pilote) et Ltt Pierre de Lignières (observateur) de l'escadrille SPAbi 42 tués au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Le pilote est décédé d'une fracture du crâne à l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) et l'observateur décédé d'une fracture de la colonne vertébrale, le même jour - Le troisième tombe est celle du Ltt Jean de la Motte de la Motte-Rouge, pilote de l'escadrille N 96, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, le 14 janvier 1918 - Il avait été observateur de l'escadrille 62 - Photo prise dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Photo collection André Chorew que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs,
tombes et avis mortuaires

Avis mortuaire du Ltt Jacques Edgard Pierre Lebouc - Pilote de l'escadrille MF 35 du 14 septembre au 4 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 S du front d'Orient (future escadrille 503 du front d'Orient) du 18 novembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MF 85 / F 385 du front d'Orient (future escadrille 502) du 21 janvier au 27 juillet 1916 - Retour en France à une date qui reste à préciser - Pilote de l'escadrille N 62 du 5 novembre 1916 au début 1917 - Pilote de l'escadrille N 390 d'Orient / 506 du front d'Orient du 6 février 1917 au 28 juillet 1918 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport monoplace, au cours d'un combat aérien en dégageant un équipier, le 19 mars 1917 - Retour à l'escadrille 506 après convalescence - Commandant de l'escadrille SPA 506 d'Orient du XX juin au 28 juillet 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un Breguet 14 A2, lors d'une mission dans les environs de Kanatharci, à 21 km au nord-est de Monastir (Grèce), le 28 juillet 1918 - Il faisait équipage avec le Cal Roger Baville (obs) qui a également perdu la vie dans ce combat - Leur adversaire était probablement le Vfw Gerhard Fieseler du Jasta 25 (sa 8ème victoire) qui pilotait un Albatros D V - A été mis en terre dans le cimetière de Kanatharci (Grèce) - Photo transmise par Olivier Genest, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Faire-part du Ltt Robert Marie Brumauld des Allées - Né le 20 août 1892 à Ruffec (16) - Fils de Henri Brumault des Allées et de Isabelle Bonneau - Appelé au 21ème régiment de Chasseurs à cheval, le 8 octobre 1913 - Affecté au 205ème RI - Passé à l'aviation comme observateur en février 1915 - Observateur de l'escadrille C 10 - Chevalier de la Légion d'honneur, le 18 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 27 du 24 août 1917 au 7 janvier 1918 - Stage photo au parc 2 du 7 au 20 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 62 du 20 janvier au 1er août 1918 - Tué au combat, en compagnie du MdL André Lebrun entre Chacrise et Muret Crouttes (02), le 5 août 1918 - Huit citations à l'ordre de l'armée dont octobre 1914 - avril 1916 - avril 1917 - novembre 1917 - Robert Brumauld des Allées repose dans le cimetière de l'Isle-Jourdain (Vienne) - Photo M. Pierre André Audebert que je remercie pour son aide.

Photo du cimetière de l'Isle-Jourdain où repose le Ltt Robert Brumauld des Allées - Photo M. Pierre André Audebert que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Alfred Palats, pilote de l'escadrille SPA 62, tué au combat, le 14 août 1918 - Le Breguet 14A2, emprunté à la BR 213, qu'il occupait, en compagnie avec le Ltt Paul Brousse, un observateur, a été abattu dans les environs de Villedommage (51) - Les deux aviateurs français ont été tués - A cette époque, l'escadrille SPA 62 était stationnée sur le terrain de la ferme Ladoise, sur le territoire de la commune de Charmentray (77) - Alfred Palats repose dans le cimetière de cette commune - Il a été honoré par le Souvenir Français - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Gros plan de la tombe du Ltt Alfred Palats, pilote de l'escadrille SPA 62, dans le cimetière de la commune de Charmentray (77) - On peut y lire : Lieutenant A.Palats - Pilote aviateur - Tué le 14 août 1918 - Légion d'Honneur - Croix de Guerre - 5 citations - Mort pour la France - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Pierre Marie L'Huillier, pilote et commandant de l'escadrille SPA 150 - Décédé au cours d'un accident d'avion sur le terrain de Beauvais, le 11 avril 1918 - Photo Mikael Embry que je remercie pour son aide précieuse.

Cne Pierre Marie l'Huillier - Né le 3 février 1891 à Mourmelon-le-Grand (Marne) - Fils de Julien Charles Henry L'Huillier et d'Elisabeth Marie Caroline Salmon - Domiciliés 5, rue Nève à Bar-le-Duc (Marne) - Classe 1911 - Recrutement de Bar-le-Duc (Meuse) sous le matricule n° 1562 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de Saint-Cyr, le 8 octobre 1910 - Affecté, pour son année de service militaire, au 17ème régiment de chasseurs à Cheval, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 10 février 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1911 - Nommé Elève à l'école spéciale militaire, le 12 octobre 1911 - Nommé Aspirant, le même jour - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème régiment de Hussards, en date du 13 juillet 1913 - Affecté au 5ème régiment de Hussards, le 27 mai 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 3 octobre 1914 - Détaché à l'école d'observateurs d'aviation du Bourget du 15 mars au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille N 49 du 29 avril au 26 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, en date du 22 août 1915 - Hospitalisé du 18 septembre au 2 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en novembre 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 26 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3281 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 25 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 7 septembre 1916 au (1er juillet) 1917 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 31 décembre 1916 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 5 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 1er juillet 1917 au 11 avril 1918 - Tué lors d'un accident d'atterrissage à Beauvais (Oise), le 11 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 7 mai 1918 - Croix de Guerre avec 3 palmes de Bronze et une étoile de bronze - Pierre Lhuillier repose dans le cimetière communal de Bar-le-Duc, à proximité immédiate de la loge du gardien - Photo Mikael Embry que je remercie pour son aide précieuse - Sources : Pam (2 fiches) - LO - MpF - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 150 / SPA 150 - Fiche Matricule du département de la Meuse - Dernière mise à jour : 10 août 2017.

Ossuaire du mont Kemmel (Belgique) où reposent les restes mortels de 5294 soldats français tombés à Kemmel ou dans les environs immédiats. Seuls 57 de ces militaires ont été partiellement ou totalement identifiés. Ce cimetière a été érigé entre 1924 et 1932. Il ne comporte pas de tombes individuelles. Les corps identifiés et inconnus ont été rassemblés en ce même lieu. Ils proviennent pour la grande partie du cimetière français de Saint-Charles-de-Potvze qui rassemble 3547 corps identifiés et 609 non identifiés - Parmi ces hommes, le caporal Henri Gérard, pilote de l'escadrille SPA 62 du (début août 1918) au 28 septembre 1918 - Photo Annie Malfoy que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- la famille Moineville pour l'envoi des photos du Ltt François Moineville, observateur de la MF 62.
- la famille Detraz pour l'envoi des photos.
- Mrs Philippe, François et Jean de Guibert pour l'autorisation de diffusion sur ce site des souvenirs de l'Adj Henri de Guibert, pilote de la N 62.
- M. François Colcomb pour l'envoi des photos prises par le Capitaine René Colcomb, son grand-père.
- M. Patrick Chevillotte pour l'envoi des photos de l'Adj Henri de Guibert, pilote de la N 62.
- la famille du Cne Louis Blamoutier pour la communication des photos et des insignes.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'aéronautique militaire française de la Grande Guerre.
- M. Yves Peytavin de Garam pour la communication des archives de la famille Coli.
- M. Jean-Albert Réjon pour la communication des archives du Sgt Pierre Rejon.
- la famille Amanrich pour l'envoi des photos du Cne Gérard Amanrich.
- M. Jean-Luc Borderelle pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection.
- M. Jean-René Levrero pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt André Bosson.
- M. Jean-François Martin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Ritzzo pour l'envoi de la photo du Nieuport 29 de la 7ème escadrille du 38ème RAM.
- M. Eric Mattutuni pour l'envoi des photos de la tombe de Paul Tarascon.
- M. Bernard Zee pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 bis visible au Museum of Flight de Seattle.
- M. Henri Tarascon pour l'envoi des photos de Paul Tarascon, son oncle.
- M. Rouget de Gourcez pour l'envoi de la photo du Ltt Robert Brumauld des Allées.
- M. Xavier Hébert pour l'envoi des archives de son arrière grand-père Gabriel Hébert.
- M. Robert de Cock pour l'envoi de l'avis mortuaire de l'Adc Abel Dupond.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo du SPAD XI de la SPA 62.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos du fanion personnel du Ltt Jean Favre de Thierrens.
- M. Jean-Michel Téron pour l'envoi des photos de Fabien Lambert, son grand-père.
- M. Gilles Delanoé pour la communication des archives de Justin Usse.
- M. Pierre André Audebert pour la communication des archives du Ltt Robert Brumauld des Allées.
- M. Marc Dantlo pour l'envoi des archives de l'Adj Léon Blanc.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Alfred Palats et des souvenirs du MdL Constant Vallet.
- M. Philippe Fleury pour l'envoi des photos du Ltt Jean Fieschi, son grand-oncle.
- M. Thierry Leclère pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'étui à cigarettes de Robert de Francq.
- M. Heddi Bali pour l'envoi des archives de René Neveu, son grand-père.
- M. Frank Fischer pour l'envoi de la photo du Ltt Pierre Bladinières.
- M. Mikael Embry pour l'envoi de la photo de la tombe du Cne Pierre L'Huillier.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Fournier pour l'envoi de la photo du MdL Frédéric Fournier, son grand-père.
- Mme Annie Malfoy pour l'envoi de la photo de l'ossuaire du mont Kemmel (Belgique).
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du SPAD VII n° S 3416.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Gilles de la Motte de la Motte Rouge pour l'envoi des photos de Jean et Raoul de la Motte de la Motte Rouge.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des insignes réalisés à l'occasion des 100 ans de l'escadrille 62.
- Traditions de l'EC 1/3 "Navarre" pour la transmission des photos de l'actuel fanion de la 3ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre".
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans le Vaucluse.
- L'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" pour l'envoi des photos de l'abbé Fernand Trolong.
- M. Laurent Mirouze pour l'envoi de la photo de l'entoilage du SPAD XIII de l'Adc Maurice Delépine.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Edouard Rivalleau.
- Mme Patricia Louis pour la transmission des photos des assiettes de traditions.
- M. Bernard Carmouze pour l'envoi des photos de Philippe Chavane de Dalmassy, son grand-père.
- M. Robert de Cock pour l'envoi des photos de la tombe de l'Adc Abel Dupond.

Bibliographie :

- La VIème armée - SHD section Air de Vincennes - Cartons A 274 et 275.
- JMO 6ème armée - Offensives sur le terrain - Cartons 26 N 39 / 26 N 40 / 26 N 41.
- Les unités aériennes 14-18 - SHD section Air de Vincennes - Cartons 282 / 283 / 284.
- Historique de l'escadron de Chasse 1/3 "Navarre"- par l'Adj Albin Denis - Ouvrage publié en 1999.
- Ordre de bataille de l'aéronautique de la VIème armée -
SHD section Air de Vincennes - Cartons A 108 - A 109 - A 110.
- JMO de l'aéronautique de la VIème armée de 1915 à décembre 1918 -
SHD section Terre de Vincennes - cartons n° 26 N 42 et 26 N 43.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Carnets de comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille 62
- Années 1915 - 1916 - 1918 - SHD Section Air de Vincennes - cartons 2 A 153-9 à 13 et 2 A 154-1et 2.
- La SPA 62 par J. Favre de Thierrens - Revue des forces aériennes françaises n° 252 de novembre 1968 pages 427 à 429 - Bibliothèque du SHD section Air de Vincennes - Cote 8P116.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet de l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 61 Escadrille 62 page 2

 

 

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