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L'origine du coq de la N 62
Insignes peints sur les fuselages
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Entoilage de l'escadrille SPA 62
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Insignes métalliques
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Unités détentrices des traditions
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Fanions des unités héritières
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Insignes métalliques des unités
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Fanions des unités
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Appellations successivesLieux de stationnements
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Carte des différents stationnements |
CommandantsRattachements de l'escadrilleDécorationsAs et personnels connusAvions UtilisésRelevés des numéros d'avionsRelevés quantitatifs |
Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune
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Citations collectives
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Citations collectives
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Ltt Paul Albert Pierre Tarascon - Né le 8 décembre 1882 quartier du Trenten sur le terroir du Thor (Vaucluse) - Fils d'Alfred Tarascon (meunier) et de Claire Gagnon - Domiciliés à Gadagne (Vaucluse) - Classe 1902 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1174 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 décembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 août 1903 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 10 janvier 1904 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 mars 1905 - Domicilié au 16, rue Vanneau à Avignon, à compter du 7 août 1905 - Domicilié au 8, place d'Aubagne à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 10 avril 1907 - Marié avec Mlle Marie Louise Joséphine Dalmas à la mairie de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 24 juin 1909 - Profession avant guerre Minotier - A accompli une première période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale caserné à Toulon, du 8 au 30 novembre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie coloniale du 1er au 17 mai 1911 - Se forme seul à l'aviation dès 1911 en achetant un Blériot - Victime d'un grave accident lors du crash de son Blériot à moteur Anzani consécutif à la rupture d'un câble de commande - Dix mois d'hôpital et amputation de son pied droit - A la mobilisation générale, n'a pas rejoint le 8ème régiment d'infanterie coloniale - Réformé n° 2 pour amputation de la jambe droite au 1/3 par la commission spéciale de réforme de Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du centre d'aviation de Buc à Villacoublay, le 10 août 1914 - Engagement pris devant le consul de France à Casablanca (Maroc), le 10 août 1914 - Arrivé au centre d'aviation militaire de Buc, le 8 septembre 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Saint-Cyr, le 9 septembre 1914 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau comme élève pilote, le même jour - Nommé Caporal, le 6 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 700 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 février 1915 - Nommé Sergent, le 20 juin 1915 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation de Pau de mars à août 1915 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA), du 2 septembre au 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 7 octobre 1915 au 21 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 1er mars 1916 - Détaché à la RGA du 2 au 18 avril 1916 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du 31 mars au 1er mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 4 au 25 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 25 mai 1916 à la fin de la Guerre - Médaille Militaire, en date du 4 août 1916 - Blessé par balles à la jambe droite et à la tête au cours d'un combat aérien dans les environs de Chaulne-Roye (Somme), le 9 août 1916 - Soigné à l'ambulance de Villers-Bretonneux - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 novembre 1916 - Affecté dans l'infanterie coloniale comme sous-lieutenant, le 1er avril 1918 - Croix militaire anglaise, en date du 17 avril 1918 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire en juillet 1918 - Douze victoires homologuées et huit probables toutes remportées à l'escadrille N 62 / SPA 62 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 12 palmes de bronze - Démobilisé et renvoyé dans ses foyers - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 17 février 1921 - Domicilié au 5, rue Chambiges à Paris 8ème (75) en 1924 - S'associe à François Coli, son ancien commandant de l'escadrille N 62, pour tenter de remporter le prix Orteig qui récompensera les premiers aviateurs à traverser l'Atlantique de Paris à New-York en 1925 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1925 - Rayé des cadres et nommé Lieutenant de réserve honoraire, le 4 novembre 1925 - Gravement brûlé au cours d'un accident de Potez 25 en 1926 - Coli forme une nouvelle équipe avec l'As Charles Nungesser, avec lequel il disparaitra à bord de l'Oiseau blanc au cours de la tentative de travaersée de l'Atlantique, le 8 mai 1927 - Tarascon prépare une nouvelle tentative avec un Bernard GR 18 "Oiseau Tango" mais abandonnera avant de se retirer à Cannes en 1930 - Cofondateur de l'aérodrome de Cannes-Mandelieu - Réintégré dans les cadres des réserves, le 18 septembre 1933 - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air, le 2 février 1934 - Croix de combattant volontaire, en date du 29 octobre 1936 - Affecté dans la cadre sédentaire de la base aérienne d'Istres, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire, le 22 janvier 1937 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 mai 1937 - Proposé pour une pension d'invalidité permamente de 100 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur avec réaction névralgique du moignon et douleurs terminales de long du membre par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 août 1937 - Affecté, dans la réserve, à la 1ère section du bataillon de l'air 125 à Montpellier, le 1er mars 1938 - Pension d'invalidité temporaire de 85 % pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, valable du 1er avril 1931 au 5 août 1937 - Pension d'invalidité définitive de 100 % de 3600 frs pour amputation de la jambe droite au 1/3 inférieur, 15 % de réactions névralgiques du moignon par la commission de réforme de Paris, le 6 août 1937 - Grade de Grand-Officier de la Légion d'Honneur, en date du 11 mai 1938 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 108, le 28 mars 1939 - Affecté à la compagnie de l'air 132/108 - Affecté au GAO 548, le 27 août 1939 - Affecté au centre d'instrauction de Chartres - Affecté au CR de Laon, le 21 janvier 1940 - Affecté au groupement de chasse n°23, le 2 avril 1940 - Renvoyé dans ses foyers, le 26 juin 1940 - Se retire à la villa "Les Ailes" à Mandelieu (Alpes-Mandelieu) - Rayé des cadres, le 31 février 1941 - S'engage dans la résistance et hébergera des agents britannques, ravitaillera le maquis et formera des résistants - Etait chef de district des Forces Françaises de l'Intérieur de mai 1943 au 24 août 1944 - Domicilié au 32, rue de l'Assomption à Paris 16ème (75), à compter de 1948 - Elevé au grade de Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1954 - Domicilié au 77, rue Carnot à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Décédé au 2, rue Kléber à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), le 11 juin 1977 - Repose dans le cimetière de Châteauneuf-de-Gadane (Vaucluse) - Photo Jean de la Roche de Saint André transmise par son petit-fils Gilles que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune du Thor (Vaucluse) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vaucluse - JORF - Registre des décès de la commune de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Dernière mise à jour : 28 août 2021 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.* Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 4 août 1916 : "Excellent pilote. Toujours prêt à marcher, bien qu'amputé d'une jambe. S'est engagé dans l'aviation. A effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré 15 combats aériens. A abattu, le 15 juillet 1916, un Aviatik de chasse qui est tombé en flammes en territoire ennemi." * Citation n° 381 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 24 août 1916 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse et son sang-froid. A abattu un avion ennemi, le 21 juillet 1916." * Citation n° 382 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 août 1916 : "Pilote de chasse remarquable. Le 9 août, a attaqué un groupe de trois avions ennemis, est rentré blessé avec un appareil criblé de plus de 100 balles, après avoir abattu un de ses adversaires." * Citation n° 392 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 septembre 1916 : "Pilote très énergique et plein d'allant. A abattu un avion ennemi, le 31 août 1916." * Citation n° 394 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 septembre 1916 : "Excellent pilote de chasse d'une adresse exceptionnelle. Le 17 septembre 1916, a abattu son 5ème avions ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes." * Citation n° 407 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 28 octobre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son 6ème avion ennemi, le 22 septembre 1916." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 4049 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 12 novembre 1916 : "Pilote remarquable par son dévouement, son adresse, son sang-froid et son allant. S'est distingué depuis plus d'un an au cours de *nombreuses missions de reconnaissance, de protection et de chasse. Le 9 août 1916, a eu son avion traversé de plus de 100 balles ennemies. Depuis le 1er juillet, a livré 35 combats, a abattu 5 avions et en a forcé 2 autres à atterrir désemparés." * Citation n° 417 à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote remarquable, audacieux et adroit. A abattu son 7ème avion, le 1er novembre 1916." * Citation n° 456 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 5 janvier 1917: "Excellent pilote de chasse, a abattu son 9ème avion ennemi, le 4 décembre 1916. * Citation n° 465 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 7 mai 1917: "Pilote remarquable. A abattu son dixième avion, le 20 avril." * Citation n° 511 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable. Ne cesse de se distinguer par son adresse, son audace et son sang-froid. A abattu son onzième avion ennemi, le 28 mai 1917." * Citation n° 622 à l'ordre de l'armée du Slt Paul Albert Pierre Tarascon, pilote à l'escadrille N 62, en date du 21 août 1918 : "Pilote hors de pair. Donne à tous l'exemple du courage et du mépris le plus absolu du danger. A attaqué une patrouille de cinq appareils ennemis et a abattu un de ses adversaires. Douze victoires officielles." * Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Albert Pierre Tarascon au 1er régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Pilote d'élite. Entraineur d'(hommes exceptionnel. Amputé d'une jambe au cours d'un accident de vol au moment où l'aviation faisait ses premies pas. A rejoint la France à la mobilisation pour s'engager d'une énergie indomptable a, par ses exploits héroïques, immédiatement montré qu'il possédait les plus belles qualités de race. Classé parmi les premiers. Reste une figure inoubliable, d'un exemple d'incomparable bravoure. A officiellement abattu au cours de la campagne douze avions ennemis. Deux fois blessé en combat aérien. Neuf citations." Slt Charles Alfred Quette - Né le 19 mai 1895 à Paris 19ème (75) - Fils d'Alfred Joseph Quette (cordonnier) et de Louise Désirée Théry (cartonnière) - Domiciliés 5, impasse du Puit à Paris 19ème (75), puis au 28, rue Rampnneau à Paris 20ème (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 3276 - Mobilisé au 89ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Manque à l'appel du 28 mars 1915 - Déclaré déserteur, le 31 mars 1915 - Rayé des contrôles de la désertion, le 3 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 5 juillet 1915 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MS 38 du (CCC détruits) - Mécanicien en 2ème / mitrailleur de l'escadrille C 64 du XXX au 13 septembre 1915 - A un doigt arraché par une hélice alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée lors d’un tir, le 13 septembre 1915 - Hospitalisé du 13 au 14 septembre 1915 - En mission au parc aéronautique n° 4 de la RGA du 14 septembre au 24 novembre 1915 - Citation n° 357 à l’ordre de la 4ème armée, en date du 18 septembre 1915 - Mécanicien en 1er / mitrailleur à l'escadrille C 64 du 24 novembre 1915 au 13 janvier 1917 - Reçoit en dotation le mousqueton d'artillerie Gras modèle 1874 n° R 61.626, le 24 novembre 1915 - Monte en plein vol sur l'aile inférieure de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission, le 3 janvier 1916 - En mission à la RGA du Bourget pour effectuer, avec son pilote, un convoyage avion du 24 février au 6 mars 1916 - Au cours d’une mission de bombardement loin dans les lignes, le pilote qui fait équipage avec lui, le Sgt Lucien Laroque, est blessé au cours d’un combat aérien et contraint d’atterrir en raison de l’arrêt des moteurs en arrière des tranchées françaises, le 2 juillet 1916 - Citation n° 604 à l’ordre de la 4ème Armée, en date du 12 juillet 1916 - Hospitalisé (séquelles blessure) et convalescence du 12 septembre au 9 octobre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron G 4, en équipage avec le Ltt Albert Frodollier, le 21 octobre 1916 - Hospitalisé et convalescence du 21 octobre au 16 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 janvier au 13 janvier 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote, le 19 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5680 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 17 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 mars au 29 avril 1917 - Nommé Caporal, le 11 avril 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 2 au 18 mai 1917 - Pilote du GDE du 18 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 11 juin 1917 au 5 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 3 octobre 1917 - Citation n° 540 à l’ordre de la 4ème Armée, en date du 9 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Médaille de la bravoure en argent de Serbie, le 18 mars 1918 - Citation n° 596 à l’ordre de la 6ème Armée, en date du 1er juillet 1918 - Dix victoires homologuées obtenues au sein de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5603, dans les environs de Vierzy (Aisne), le 5 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 juin 1918 - Affecté au 2ème régiment d'infanterie, le 6 juin 1918 - Sa mort au combat et sa disparition ont été officialisée, le 28 juillet 1922 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 janvier 1923 - Parrain de la promotion 2017 des Elèves Sous-officiers de l’Armée de l’Air - Photo Marius Tirefort transmise par la famille Tirefort que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 19ème arrondissement de Paris - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 17 mau 2021* Citation n° 357 à l’ordre de la 4ème armée du Sol Charles Quette, mécanicien, en date du 18 septembre 1915 : "Ayant eu un doigt complètement arraché par une hélice, alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée au cours d’un tir en vol, a montré sa main mutilée à son pilote en souriant et a continué à tirer faisant ainsi preuve d’un courage et d’une énergie qui ne se sont pas démentis un seul instant. * Citation n° 604 à l’ordre de la 4ème Armée du Sol Charles Alfred Quette mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Mitrailleur en avion, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 3 janvier 1916 n’a pas hésité à monter en plein vol sur le plan inférieur de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission. Le 2 juillet 1916, son pilote ayant été blessé au cours d’un combat et contraint d’atterrir par suite de l’arrêt des moteurs, n’a cessé de l’encourager et de le ranimer pendant la descente de l’avion. Par ses exhortations et ses conseils a aidé son pilote à repasser nos lignes et à atterrir normalement en arrière de nos tranchées". * Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée Cal Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 août 1917 : "Jeune pilote, plein de courage et de sang-froid. S’est distingué en maintes circonstances et a livré de nombreux combats desquels son appareils a été atteint à plusieurs reprises par des projectiles ennemis. Le 22 juillet 1917, a abattu un avion allemand après un rude combat. Deux fois blessé et deux fois cité à l’ordre au cours de la campagne". * Citation n° 511 à l’ordre de la 4ème Armée du Sgt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable d’audace et de bravoure. S’est distingué au cours de nombreuses rencontres ennemies. Le 7 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire." * Citation n° 540 à l’ordre de la 4ème Armée du Sgt Charles Alfred Querre, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 9 décembre 1917 : "Pilote d’un courage et d’un allant admirables. A abattu ses 3ème et 4ème avions ennemis les 10 et 22 septembre 1917; a livré 30 combats pendant ce mois." * Citation n° 596 à l’ordre de la 6ème Armée du Slt Charles Alfred Querre, du 89ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 1er juillet 1918 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Disparu à l’ennemi le 28 mai 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 4 janvier 1923 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Mort à l'ennemi, le 5 juin 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée. A été cité. " Adc Maurice Delépine - Né le 13 septembre 1891 à Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Fils de Sylvain Charles Delépine et de Anne Girault - Domiciliés à Dierre (Indre-et-Loire) en 1911 - Profession Clerc de notaire à Blois (Loiur-et-Cher) - Classe 1911 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1343 - Classé soutien indispensable de famille, le 2 septembre 1912 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 66ème régiment d'infanterie, le 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 4 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 septembre 1914 - Blessé à la joue gauche avec fracture au bord alvéolaire du maxillaire supérieur gauche à Souchez, le 31 mai 1915 - Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, le 22 juillet 1916 - Blessé au niveau de l'os hyoïde à Bouchavesnes, le 5 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital temporaire n° 7 puis sur l'annexe de Louvencourt-Amiens, le 11 octobre 1916 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 18 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7609 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 juillet 1917 - Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 novembre 1917 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant-Chef, le 25 avril 1918 - Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 - Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 - Blessé à Charmantray, le 16 juillet 1918 - Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 - Deux victoires homologuées obtenues à l'escadrille SPA 62 - Croix de Guerre avec 4 palmes de bronze et une étoile d'argent - Croix de guerre blege avec palme - Médaille Militaire et Croix de Guerre, le 28 décembre 1918 - Marié avec Mlle Germaine David, le 28 avril 1919 - Rengagé pour deux ans pour le compte de l'escadrille SPA 62, à compter du 24 mai 1919 - Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 - Médaille interalliée - Médaille commémorative - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Pilote du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier 1920 au 22 novembre 1922 - Rengagé pour deux ans pour le compte du 1er régiment d'aviation de chasse, à compter du 24 mai 1921 - Marié avec Mlle Germaine Eugènie Marie David à la mairie de Blois (Loir-et-Cher), le 28 avril 1919 - Les Ltts Pellet, de Gennes, Seigneurie, Adc Delépine, Adj Rousseau, Sgt Adam de la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, équipés de Nieuport 29, participent au meeting de Bruxelles du 24 au 25 juin 1922 - A l'occasion de la coupe "Military" du meeting du Bourget qui opposait les meilleures escadrilles militaires françaises, il a remporté le 1er prix de l'escadrille Nieuport 29 du 1er régiment d'aviation d'une valeur de 1.000 fr décerné - En raison des conditions météorologiques défavorables, les courses, réservées aux militaires, eurent lieu sur un circuit de 40 km (au lieu de 200 km), le 13 novembre 1922 - Les pilotes vainqueurs étaient l'Adc Délépine (1er RAC de Thionville sur Nieuport 29 à moteur Hispano-Suiza 300 HP), l'Adj Foiny (31ème RA de Tours sur Breguet 14A2), le Ltt Magne (35ème RA de Lyon sur Breguet 14A2), le Ltt Batelier (34ème RA du Bourget sur SEA à Moteur Lorraine-Dietrich 375 HP), l'Adj Perrotey (2ème RAC de Strasbourg sur SPAD 20 à moteur Hispano-Suiza 300 HP) - Les résultats de la 9ème escadrille du 1er RAC sont les suivants : 1er. Adc Delépine en 26 mn 18 s et 2/3 - 2ème. Sgt Berniard en 26 mn 18 s et 4/5 - 3ème. Ltt Dupond 27 mn 51 s et 4/5 - 4ème. Ltt Terrasson en 27 mn 52 s et 5 - 5ème. Adj Bourgoin en 27 mn 53 s et 4/5 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1922 - Nota : elle a été décernée à titre posthume et antidatée par le général commandant le 6ème corps d'armée - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 29, suite à une panne moteur survenue en pleine brume, dans les environs d'Epernay (Marne), le 22 novembre 1922 - Cette photo est magnifique car elle montre un très grand nombre de détails de sa tenue : six chevrons d'anciennetés, c'est à dire le premier chevron pour une année de présence au front et les autres pour 6 mois, ce qui donne 3 ans et demi de présence au front - La fourragère au couleur de la Médaille Militaire avec rappel "SPA 62" sur la patte d'épaule marquant peut-être une fourragère obtenue à titre individuelle - Les médailles suivantes, de gauche à droite : la Médaille Militaire, la Croix de Guerre 14-18 avec 4 palmes et 3 étoiles, la Croix de Guerre belge - le rappel de décoration des blessés et l'insigne métallique d'escadrille du coq batailleur dit de "Boutin" - De l'autre coté l'insigne de pilote militaire - Photo SHD de Vincennes - Sources : Acte de naissance de la commune de Saint-Denis-Hors (Indre-et-Loire) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille SPA 62 - LO - JORF - Revue L'Auto - Journal L'Excelsior - L'année aéronautique 1922 - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.* Citation n° 137 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1915 : "Sous-officier énergique et brave, griévement blessé tandis qu'il portait secours à plusieurs hommes de sa section." * Citation n° 29 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du 30 juillet 1917 : "A fait preuve de bravoure et d'abnégation, le 5 octobre 1916. Blessé pendant qu'il dirigeait des travaux, n'a quitté la tranchée pour n'être évacué que sur l'instance de ses chefs." * Citation n° 6 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 10 mai 1918 : "Pilote très courageux et dévoué ayant toujours accompli avec zèle les missions qui lui étaient confiées. A participé à plus de vingt protections de missions à longues distances, au cours desquelles il a eu à soutenir plusieurs combats." * Citation n° 603 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 11 juillet 1918 : "Pilote d'une tenacité et d'un courage incomparable. Assure depuis 6 mois la protection des missions avec un courage et une conscience digne de tous éloges. Le 8 juillet après un combat des plus durs a réussi à dégager le biplace de reconnaissance attaqué par une forte patrouille ennemie et a abattu un de ses adversaires." * Citation n° 639 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Excellent pilote de monoplace, le 10 août chargé d'assurer la protection d'un biplace photographique à 12 km dans les lignes ennemies et à 1400 m d'altitude à soutenu un combat très sévère contre une très forte patrouille ennemie, et a réussi à abattre un second appareil ennemi." * Citation n° 640 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 septembre 1918 : "Sous-officier d'élite; modèle de bravoure et de dévouement. par son exemple personnel et malgré les lourdres pertes subies récemment par l'escadrille, a entrainé, à défaut d'officier pilote tous les pilotes de l'unité se réservant les missions les plus délicates depuis le 16 août, a effectué personnellement sans entrainement préalable de remarquables missions photographiques en monoplace rapportant ainsi au commandement les renseignements les plus précieux." * Médaille Militaire et citation à l'ordre l'armée de l'Adc Maurice Delépine, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 28 décembre 1918 : "Sous-officier d'élite ayant une haute conception de son devoir. En toutes circonstances a montré le plus bel exemple à tous le personnel de l'escadrille en réclamant pour lui les missions les plus périlleuses. S'est spécialisé dans l'éxécution des missions photographiques en monoplace où il a rendu les services les plus signalés, notamment le (censuré) où il a exécuté une mission à plus de cent kilomètres dans les lignes ennemies par un temps des plus défavorables, rapportant au commandement les renseignements de la plus haute importance. Trois citations à l'ordre de l'armée, deux victoires officielles, trois blessures de guerre, vingt missions photographiques isolées." * Médaille de la Distingued Conduct (DCM britannique), en date du 27 octobre 1919 : "Sous-officier pilote d'un dévouement et d'une bravoure dignes déloges. Grièvement blessé deux fois dans l'infanterie, passé dans l'aviation avant d'être guéri, s'est révélé comme un chasseur de premier ordre. Pendant la fin des opérations d'août 1918, à défaut d'être offciier pilote, à par son exemple personnel entrainé tous les pilotes de l'escadrille se réservant personnellement les missions les plus délicates. A abattu deux avions ennemis. Trois blessures. Six citations." MdL Gabriel René Emile Hébert - Né le 3 février 1890 à Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Fils d'Auguste Eugène Hébert (forgeron) et de Marie Louise Legrand - Profession avant guerre Mécanicien et conducteur d'auto - Classe 1910 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 554 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre 1er régiment de Chasseurs d'Afrique du 14 avril 1908 au 28 mai 1909 - En Algérie du 17 avril 1908 au 29 mai 1909 - Affecté au 12ème régiment de Hussards du 28 mai 1909 au 13 avril 1912 - Marié avec Mlle Marie Isabelle Ziégler à la mairie de Gray (Haute-Saône), le 3 avril 1911 - Domicilé au n° 15 avenue des Capucins à Gray (Haute-Saône) - Domicilié au 1, rue de Châteaudun à Nanterre (Hauts-de-Seine), à compter du 11 août 1912 - Domicilié au 104, rue de Paris à Puteaux (Hauts-de-Seine), à compter du 28 septembre 1913 - Domicilié rue de la République à Chalindrey (Haute-Marne), à compter du 18 février 1914 - Classé en "Affectation spéciale" complémentaire des Chemins de fer de l'Est, comme ajusteur à Cholindrey, le 20 juin 1914 - Remis à la disposition de l'autorité militaire et affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien à partir du 30 novembre 1914 - Arrivé dans l'unité, le 5 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 37 du 4 février 1915 au 1er juillet 1916 - Passe élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 août 1915 au 31 mars 1916 - Premier essai de Blériot rouleur, le 14 septembre 1915 - A réalisé les différentes épreuves du brevet de pilote militaire du 26 novembre au 3 décembre 1915 - Nommé Brigadier en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2039 obtenu à l'école d'aviation de Pau sur Blériot 60 HP, le 3 décembre 1915 - A cette date, il cumule 26h45 de vol pour 558 km parcourus - Affecté à la division Morane-Saulnier de l'école de Pau du 26 février au 9 mars 1916 - Affecté à la division Nieuport de l'école de Pau, le 9 au 31 mars 1916 - Totalise 12h25 de vol sur Morane-Saulnier et Nieuport - Stage de perfectionnement à la division des vols de nuit de l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 mars au 19 avril 1916 - Stage du tir aérien à l'école de Cazaux du 20 avril au 7 mai 1916 - Une seule sortie aérienne pendant ce stage - Stage à la division d'application de combat (DAC) à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 au 26 mai 1916 - Il comprend des vols de protection d'avion de réglage, de tir à la mitrailleuse - Nommé Maréchal des Logis en mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (Camp retranché de Paris) (future escadrille 461) du 26 mai au 16 juin 1916 - Entrainement au tir des fusées Le Prieur - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 23 mars 1917 - Perçu un Nieuport 23 m² à moteur Clerget de 110 HP - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du GQG des armées du Nord et du Nord-Est, en date du 31 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1917 - Transfert par Fismes, Lyon-Bron, Marseille, Tarente - Dirigé vers l'armée d'Orient, le 27 mars 1917 au 22 février 1918 - Embarquement à bord du Duc d'Aumale, le 25 avril 1917 - Débarquement à Salonique, le 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille 506 de l'armée d'Orient du 18 mai 1917 au 30 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille 507 de l'armée d'Orient du 30 décembre 1917 au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille 531 du 25 juillet au 15 août 1918 - Affecté au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux - STAé de Paris à compter du 16 décembre 1918 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation du 1er groupe d'aviation, le 18 décembre 1918 - Démobilisé, le 9 avril 1919 - Domicilié au 141, boulevard St-Antoine à Paris (75), à compter du 11 avril 1919 - Domicilié au 82, rue Lepoty à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 25 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 25 mars 1926 au 13 mai 1927 - Rayé du personnel navigant car ayant cessé son entrainement aérien depuis 1919, le 10 avril 1926 - Domicilié au 78, rue Henri Litolff à Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 25 avril 1922 - Domicilié au 23, rue Raspail à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à compter du 31 janvier 1923 - Domicilié au 6, avenue de la Tourelle à St-Mandé (Val-de-Marne), à compter du 27 janvier 1925 - Domicilié au 56, rue Trousseau à Paris 11ème (75), à compter du 4 décembre 1926 - Domicilié au 5bis, rue du Dahomey à Paris 11ème (75), à compter du 14 octobre 1929 - Domicilié au 138, rue Castagnary à Paris 15ème (75), à compter du 4 décembre 1931 - Domicilié au 64, avenue du Parc des expositions à Vanves (Hauts-de-Seine), à compter du 29 octobre 1933 - Domicilié au 7, villa des Charmille à Paris 15ème (75), à compter du 24 septembre 1934 - Dégagé des obligations militaires, le 14 avril 1936 - Domicilié au 62, rue Labrouste à Paris 15ème (75), à compter du 18 mars 1937 - Domicilié au 6, rue Botha à Paris 15ème (75), à compter du 23 mars 1939 - Marié avec Mlle Marie Isabelle Ziegler à la mairie du 14ème arrondissement de Paris (75), le 29 décembre 1945 - Domicilé 22 rue de l'Amiral Mouchez dans le 14ème arrondissement de Paris (75) - Décédé à l'hôpital Saint-Antoine de Paris 12ème (75), le 7 juillet 1954 - Photo Gabriel Hébert transmise par son arrière petit-fils Xavier Hébert que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 3) de la commune de Courcelles-lès-Gisors (Oise) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - LO - JORF - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.* Citation à l'ordre de la 6ème armée décernée au Sgt Gabriel René Emile Hébert, pilote de l'escadrille N 62, le 17 octobre 1916 : "Excellent pilote, dévoué, plein d'entrain, courageux, remplit gaiement toutes les missions qui lui sont confiées. Le 22 septembre, a affectué une reconnaissance à longue portée dans des circonstances extémément périlleuses, parcourant plus de 300 kilomètres dans une zone sillonnée par l'aviation de chasse ennemie." * Médaille Militaire et citation à l'ordre du GQG des armées du Nord et du Nord-Est en date du 31 décembre 1916 : "Pilote remarquable par son audace, son sang-froid et son habileté. déjà cité à l'ordre. Le 22 octobre, étant seul, en reconnaissance, à 40 km à l'intérieur des lignes allemandes, a livré combat à dix avions ennemis, en a obligé deux à atterrir désemparés, a dispersé les autres, est rentré avec un appareil criblé de balles. Le 23 novembre, attaqué par huit avions, a abattu l'un d'eux et est rentré porteur de documents précieux." * Citation à l'ordre de la 6ème armée décernée au Sgt Gabriel René Emile Hébert, pilote de l'escadrille N 62, le 15 février 1917 : "Pilote de tout premier ordre. Le 10 février 1917, au cours d'une mission lointaine, a été attaqué par trois avions; a abattu l'un d'eux et mis en fuite les deux autres. N'est rentré qu'une fois sa mission complétement terminée." * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée décernée au Sgt René Hébert, pilote de l'escadrille 506 de l'armée d'Orient en date du 24 août 1917 : "Pilote de chasse adroit et brave. Le 23 août 1917, a attaqué le permier un avion ennemi qui s'apprêtait à bombarder une ville alliée, lui a porté les premiers coups de telle sorte que l'appareil adverse encore porteur de ses bombes, est tombé dans nos lignes à proximité même de l'objectif qu'il voulait bombarder. A déjà abattu 4 avions dans les lignes ennemies."
Ltt Albert Louis Deullin - Né le 24 août 1890 au 19, rue du Commerce à Epernay (Marne) - Fils de Paul Deullin (négociant) et de Marthe Louise Varlet - Domiciliés au 38, rue du Commerce à Epernay (Marne) - Bachelier Es Lettres et parle couramment anglais et allemand - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le n° matricule 732 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 31ème régiment de Dragons, caserné à Epernay (Marne), le 1er octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 10 février 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 15 mars 1912 - Fin d'engagement et passage dans la réserve de l'armée active, le 1er octobre 1912 - Domicilié au 38, rue du Commerce à Epernay (Marne), le 1er octobre 1912 - Profession négociant en vins de champagne - A effectué une période de réserve au 31ème régiment de Dragons du 12 novembre au 5 décembre 1913 - Domicilié au 11, rue Notre-Dame à Bordeaux (Gironde), à compter du 25 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 4ème régiment de Dragons de Commercy (Meuse), le 2 août 1914 - Nommé Sous-Lieutenant de réserve, le 23 août 1914 - Affecté au 8ème régiment de Dragons, le 6 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres, comme élève pilote, du 22 avril au 10 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 988 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 mai 1915 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 2078 obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de la RGA du 10 juin au 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er juillet 1915 au 16 janvier 1916 - Pilote en mission à la RGA pour convoyer un avion du 16 au 25 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 25 janvier 1916 du 22 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1916 - En mission à la RGA pour un convoyage avion, les 4 et 5 mars 1916 - Détaché à Roncourt du 12 mars au 18 mai 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 30 mars 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 avril 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGA du 10 au 12 avril 1916 - Citation n° 112 à l'ordre de l'armée , en date du 19 avril 1916 - Blessé à Verdun (Meuse), le 30 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Détaché à Paris (75) du 6 au 8 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 5 juillet 1916 - Blessé dans la Somme, le 21 juillet 1916 - Citation n° 373 à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Citation n° 387 à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1916 - Citation n° 394 à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - Citation n° 68 à l'ordre de l'armée, en date du 13 décembre 1916 - Détaché à Verdun (Meuse) du 14 décembre 1916 au 14 janvier 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Médaille d'or de l'Aéroclub de France en mars 1917 - En déplacement du 25 au 31 mars 1917 - En mission au RGA du Bourget du 3 au 8 avril 1917 - Citation n° 140 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1917 - En mission au RGA du 26 avril au 1er mai 1917 - En mission à Buc du 18 au 21 mai 1917 - Citation n° 283 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Blessé par une balle dans la région lombaire lors d'un combat aérien, au cours d'une patrouille dans les environs de Berques, le 28 juillet 1917 - Citation n° 33 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 1er septembre 1917 - Nommé capitaine, à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Citation n° 69 à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Commandant du GC 19 du 14 février 1918 à juin 1919 - Officier de la Légion d'Honneur et citation n° 8129 à l'ordre de l'armée, en date du 23 juin 1918 - Il a remporté 20 victoires homologuées et 9 probables pendant la Grande Guerre - Il a été blessé trois fois - Croix de Guerre avec 12 palmes et une étoile (12 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée) - Démobilisé en 1919 - Domicilié au 204, boulevard Péreire à Paris 17ème (75) - Affecté dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 juin 1920 - Administrateur et chef pilote de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne (CFRNA) - Inaugure la ligne Paris-Strasbourg, le 20 septembre 1920, qu'il prolonge jusqu'à Prague, le 7 octobre 1920 - Il couvre la distance Paris-Prague en 4 h 55 - Il est alors accompagné du Ltt Pierre Claret de Fleurieu, directeur général de la CFRNA et ancien pilote de la SPA 95 - Arrivés à Prague, ils ont poursuivi leur périple jusqu'à Varsovie - En 1921, participe au Grand Prix de l'Aéroclub de France de 1921, aux commandes d'un Potez IX S à moteur Lorraine de 370 HP - Il fait équipe avec Gustave Douchy, un ancien pilote de la SPA 38 - Aux commandes d'un SPAD 46, il réalise les 507 km de la liaison Bucarest - Constantinople (Istanbul) en 3 heures avec 5 passagers à bord - Trouve la mort au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un prototype de chasseur monoplace de Marcay SAECA type 4 C1 qui s'écrase sur le territoire de la commune du Petit-Clamart, non loin du terrain d'aviation de Villacoublay (Yvelines), le 29 mai 1923 - L'avion, après plusieurs évolutions au-dessus du terrain, s'éloigne vers l'Est - Après une réduction des gaz, l'avion se cabre, part en piqué sur le dos et s'écrase à la verticale, d'une hauteur de 400 mètres - L'enquête s'est orientée sur deux axes, une rupture de commande ou une instabilité dûe à la taille insuffissante de l'empennage - Son corps a été transporté à l'hôpital militaire de Versailles puis à la chapelle de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où ses obsèques ont été célébrées, le vendredi 1er juin à 11 heures - Le Cne Albert Deullin repose dans le cimetière d'Epernay - Sources : Registre des naissances (acte n° 349) de la ville d'Epernay (Marne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - JORF - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Revue L'Aérophile - Bulletin de renseignements de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne - Revue L'Aéronautique - Dernière mise à jour : 21 mai 2021.* Citation n° 289 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1916 : "Pilote calme, audacieux, à l'adresse remarquable, ayant au plus haut degré d'esprit de devoir et de (illisible). Depuis huit mois, plus de 60 opérations de photographies aériennes, de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission photographique à 30 kilomètres à l'arrière des lignes, à bord d'un avion peu rapide, a été attaqué par un avion ennemi et l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." * Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 avril 1916 : "Pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels. Le 19, ayant attaqué un avion de chasse ennemi et bien qu'ayant eu son casque traversé et son avion criblé de balles, a continué le combat jusqu'au moment où son adversaire, certainement touché, a piqué brusquement dans ses lignes." * Citation n° 112 à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3, en date du 19 avril 1916 : "Au cours du mois de mars 1916, a livré plusieurs combats aériens dont quelques-uns particulièrement sévères. le 19 mars, a eu son avion atteint et son casque traversé par plusieurs balles. A continué cependant la lutte et a forcé l'avion ennemi à atterrir. Le 31 mars, a abattu un Fokker dans les lignes ennemies. Le 2 avril, a été blessé au cours d'un combat aérien." * Chevalier de la Légion d'honneur et citation n° 3020 à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote de l'escadrille N 3, en date du 4 juin 1916 : "Pilote d'un allant et d'un courage exceptionnels, recherchant sans cess la lutte contre les avions ennemis. Blessé le 2 avril 1916, au cours d'un combat aérien, a repris sa place à l'escadrille avant d'être complétement rétabli et a livré depuis son retour douze combats heureux. Le 30 avril 1916, a attaqué à bout portant un appareil ennemi et l'a abattu devant nos tranchées. Déjà cité deux fois à l'ordre de l'armée." * Citation n° 373 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3, en date du 27 juillet 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. Le 11 juillet 1916 a abattu son quatrième avion ennemi, qui s'est écrasé sur le sol." * Citation n° 387 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 3 septembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. le 24 août 1916 a abattu son cinquième avion, tombé dans ses lignes." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Brillant pilote. Le 7 septembre 1916 a abattu son sixième avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Le 26 juin 1916, n'ayant pas réussi la destruction par torpille aérienne, d'un ballon captif allemand, l'a aussitôt attaqué à la mitrailleuse et est parvenu à l'incendier à bout portant." * Citation n° 68 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 22 septembre, 9 et 23 novembre a abattu ses 8ème, 9ème et 10ème appareils ennemis." * Citation n° 140 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 7 avril 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 10 février et le 16 mars 1917, a abattu deux avions ennemis, qui se sont écrasés en flammes dans nos lignes." * Citation n° 283 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 30 juin 1917 : "Brillant pilote de combat, excellent chef d'escadrille. Les 15 et 22 avril, le 11 mai et le 4 juin 1917, a abattu quatre avions ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes." * Citation n° 33 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, commandant l'escadrille N 73 en date du 12 août 1917 : "Brillant chef d'escadrille. Pilote de combat, admirable d'audace, de volonté et de sang-froid. Le 21 juillet 1917, a abattu son 17ème avion qui s'est écrasé dans ses lignes. Le 28 juillet, au cours d'un combat contre plusieurs adversaires, a été gravement blessé." * Citation n° 69 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Deullin, du 8ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 73 en date du 10 décembre 1917 : "Brillant officier et pilote de combat incomparable. A peine remis d'une blessure très grave, a repris le commandement actif de son escadrille, la conduisant chaque jour au combat : les 27 septembre et 8 novembre 1917, a abttu ses 18ème et 19ème avions ennemis." * Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Louis Deullin au 8ème régiment de dragons, commandant un groupe de combat, en date du 23 juin 1918 : "Merveilleux pilote de chasse, officier d'élite, modèle des plus hautes vertus militaires, dont la bravoure, l'élévation du caractère, l'intelligente activité sont devenues proverbiales dans l'aviation française. Trois fois blessé en combat aérien, a toujours repris avant d'être complétement guéri, sa place dans la bataille. A d'admirables qualités de combattant unit les plus rares mérites du chef. Par son exemple quotidien et son travail incessant a fait, en trois mois du groupe de combat qu'il a créé une unité d'élite. Dans les premiers jours de l'offensive allemande, a exécuté dans la pluie, au ras du sol, d'audacieuses reconnaissances qui ont valu au commandement des renseignements précieux. A abattu récemment son vingtième avion ennemi. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Douze citations."
Cne René Colcomb - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 il a été observateur des escadrilles MF 16 - MS 3 - MF 62, il obtient le brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Photo Réunion des Musées de France.Cne Alphonse Clément René Colcomb - Né le 30 juillet 1886 à Orsay (Essonne) - Fils de François Augustin Raymond Colcomb (négociant en vins) et de Marie Charlotte Françoise Alice Tharin - Domiciliés au 85, rue d'Alésia à Paris 14ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous la matricule n° 4642 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 145ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 9 février 1908 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1908 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1909 - Marié avec Mlle Denise Léonie Charlotte Yvonne Dutoïet à Schaerbeck (Belgique), le 21 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 19 mai au 6 juin 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1913 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 13 au 25 octobre 1913 - Passé dans le service de l'état-major et affecté à la 1ère région militaire, le 6 avril 1914 - Profession avant guerre Industriel - Domicilié au 166, rue d'Irlande à St-Gilles-les-Bruxelles (Belgique) - Rappelé à l'activité, au titre de l'état-major de l'armée de Lorraine, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major du 1er corps d'armée, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée, le 18 août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 16 du 30 décembre 1914 au 29 avril 1915 - Observateur à l'escadrille MS 3 / N 3 du 29 avril 1915 au 10 juin 1916 - Blessé, par perforation du tympan de l'oreille gauche, lors de l'explosion d'un obus, le 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er octobre 1915 au 10 février 1916 - Nommé Capitaine de réserve, le 30 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2457 en date du 21 janvier 1916 - Commandant, par intérim, de l'escadrille N 3 du 4 février au 10 juin 1916 - Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 12 février 1916 - Détaché à la RGA du Bourget, le 9 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 38 / SPA 38 du 10 juin 1916 au 24 mars 1918 - Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 25 mai 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs d'Allaines, le 2 novembre 1916 - Citation n° 4293 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 décembre 1916 - Citation n° 1442 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 38, en date du 23 janvier 1918 - Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 3 février 1918 - Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 - Nommé Adjoint technique au commandant de l'escadrille, le 24 mars 1918 - Commandant du groupe de bombardement n° 10 (GB 10), le 12 mai 1918 - Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 29 juin 1918 - Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 30 octobre 1918 - Démobilisé, le 8 mai 1919 - Domicilié au 93, rue de la Gare à Orléans (Loiret), à compter du 8 mai 1919 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'état-major de l'infanterie de la 2ème division (1er corps d'armée), le 20 août 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation, en date du 30 novembre 1920 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 28 décembre 1921 - Domicilié au 33, rue de la Gare à Orléans, en 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - A effectué une période d'exercice volontaire au centre d'aviation d'Avord du 1er mai au 3 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 15 février 1932 - Domicilié au 36, rue du Colombier à Orléans (Loiret), à compter du 19 février 1932 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 juin 1932 - A effectué une période d'exercice échelonnée sur 9 jours et 1/2 du 1er juillet 1934 au 30 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 à Tours, le 1er juillet 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Orléans-Bricy, le 15 décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, en date du 23 avril 1937 - 1.066 heures de vol dont 212h55 réalisés en 5 périodes - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er mars 1939 - Rappelé à l'activité au bataillon de l'air 123 par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté, suite à la dissolution du bataillon de l'air 123, au bataillon de l'air 117, détachement d'Orléans-Bricy, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres en 1943 - Pendant la guerre, les Allemands ont plié sa maison pendant les combats de la libération - Domicilié au 18, rue Vieille Levée à Orléans - Décédé à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), le 30 août 1968 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 68) de la ville d'Orsay (Essonne) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - CCC de l'escadrille N 38 / SPA 38 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée des archives départementales de Paris - LO - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2023.* Citation n° 289 à l'ordre de la 6ème armée du Cne René Colcomb, observateur l'escadrille MF 62, en date du 12 février 1916 : "Excellent observateur plein de calme, d'entrain et de sang-froid toujours volontaire pour les missions difficiles. Soixante opérations de photographie aériennes de reconnaissances lointaines et de bombardement. Chargé d'une mission de photographie à 30 kilomètres en arrière des lignes à bord d'un avion peu rapide, l'a forcé à atterrir et a achevé ensuite l'accomplissement de sa mission restant pendant 30 minutes au-dessus du même point sous la canonnade la plus violente." (Il faisait équipage avec le Slt Albert Deullin.) * Citation n° 369 à l'ordre de la 5ème armée du Cne René Colcomb, pilote à l'escadrille N 3, en date du 25 mai 1916 : "Observateur d'armée depuis plus d'un an. Modèle de dévouement et de conscience. Pilotant un monoplan Nieuport, a exécuté, sur son ordre les reconnaissances lointaines et difficiles." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Colcomb, commandant l'escadrille N 38, en date du 5 décembre 1916 : "Officier d'une haute valeur morale et intellectuelle. Placé depuis six mois à la tête d'une escadrille de chasse, a su, par son courage réfléchi et son entrain de tous les instants, en faire une unité de premier ordre, payant toujours de sa personne, a exécuté plusieurs reconnaissances lointaines et a livré plusieurs combats, particulièrement le 2 novembre 1916, où son adversaire est tombé de façon désordonnée. Déjà deux fois cité à l'ordre." * Citation n° 900 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille N 38, en date du 14 juin 1917 : "Escadrille d'armée admirable de dévouement. Sous le commandement du capitaine Colcomb, s'est prodiguée sans compter, dans la reconnaissance, la protection et la chasse, abattant en 10 mois 28 avions ennemis. Au cours des attaques d'avril 1917 en Champagne, s'est encore distinguée hautement dans la protection immédiate des avions de corps d'armée." * Citation n° 1624 à l'ordre de la 4ème armée de l'escadrille SPA 38, en date du 3 février 1918 : "Sous le commandement du capitaine Colcomb, chef énergique d'une haute valeur militaire et morale, a exécuté avec hardiesse et précision toutes les missions photographiques qui lui ont été confiées, souvent très en arrière des lignes ennemies. A abattu en six mois, 29 avions ce qui porte à 51 le nombre des appareils ennemis détruits par cette escadrille." - PS : L'obtention des deux citations à l'ordre de l'armée confère à l'escadrille SPA 38, le port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre, en date du 31 janvier 1918. * Citation n° 239 à l'ordre de la 15ème division d'infanterie, en date du 18 février 1918 : "Détaché comme stagiaire à l'aviation du corps d'armée. Y a accompli volontairement plusieurs missions photographiques remarquablement exécutées, couvrant en une journée en en trois sorties successives, le secteur de trois divisions sur une profondeur de 10 kms. * Citation n° 11 à l'ordre du GB 8, en date du 20 juin 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Dirige son groupe avec une maitriise digne de tout éloge, et obtient le rendement maximum. exemple des plus belles qualités militaires. Aussi intrépide exécutant qui distingué dirigeant." * Citation n° 158 à l'ordre de la 1ère armée du Cne Alphonse Clément René Colcomb, commandant le groupe de bombardement 10, en date du 30 octobre 1918 : "Officier d'exceptionnelle valeur. Commande son groupe avec une admirable maitrise et en obtient un excellent rendement. Dans la nuit du 23 juillet 1918, a accompli avec succès une mission spéciale délicate à 70 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies; dans la nuit du 16 octobre, a exécuté à très basse altitude une mission à plus de 60 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies malgré la brume et les nuages." * Citation n° 32 à l'ordre de la brigade décernée par le général commandant le 5ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1923 : "S'est fait remarquer par son zèle et l'intérêt qu'il porte aux questions militaires, en assistant aux conférences de l'école de l'instruction des officiers de réserve et aux exercices sur la carte de la garnison d'Orléans." * Croix de 3ème classe des services militaires volontaires du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 23 avril 1937 : "Assure avec distinction depuis deux ans le commandement d'un centre aérien régional. A accompli 162 heures de vol pendant ses périodes volontaires. Huit années d'assuidité aux écoles de perfectionnement des officiers de réserve. A obtenu à ce titre : deux témoignages de satisfaction à l'ordre du régiment et à l'ordre de la brigade, deux lettre de félicitations du ministre et une mention au bulletin officiel." * Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Alphonse Clément René Colcomb, en date du 1er mars 1939 : "30 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920." Adj Pierre Marie Charles Besnier - Né le 24 mars 1891 au 24 rue, Singer à Paris 16ème (75) - Fils d'Auguste Besnier (drapier) et de Louise Gérard - Domiciliés au 9, rue Eugène Labiche à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant en architecture - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 826 - Appelé pour effectuer son service militaire au groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), le 8 octobre 1912 - Passé élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 1455 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 27 août 1915 - Nommé Caporal, le 1er septembre 1915 - A l'école de Chartres jusqu'au 2 septembre 1915 - Affecté à l'escadrille MF 62 et parti rejoindre l'unité par voie ferrée, le 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 / N 62 du 19 septembre 1915 au 2 septembre 1916 - A perçu les effets de vol suivants : une veste en cuir, un pantalon en cuir, un casque de vol, un passe-montagne, une paire de gants de vol, un chandail, le 26 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1915 - Détaché comme pilote à l'escadrille C 51 du 1er avril au 12 avril 1916 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes du Nieuport 17 n° N 1430, pendant une reconnaissance, dans les environs de Cayeux-en-Santerre (Somme), le 19 août 1916 - Son avion est parti en perte de vitesse, a glissé sur l'aile et s'est écrasé - Besnier a été évacué avec une fracture du crâne et plusieurs fractures des membres - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 12/1, le 2 septembre 1916 - Inhumé dans le cimetière militaire de Cayeux-en-Santerre (Somme) - Sources : Registre des naissances (acte n° 378) de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 62 / N 62 - CCC de l'escadrille C 51 - MpF - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 17 mai 2021.* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Pierre Besnier, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 8 juin 1916 : "Excellent pilote, beaucoup de calme et d'allant, cent heures de vol au delà des lignes ennemies, le plus souvent sous la canonnade la plus violente, s'est particulièrement distingué dans de nombreuses et difficiles missions photographiques. Le 30 avril, chargé d'une importante reconnaissance photographique, a tenu en respect pendant une heure, trois avions allemands qui ne cessèrent de l'attaquer, pendant l'accomplissement de sa mission." * Médaille Militaire et citation n° 3709 à l'ordre du GQG de l'Adj Pierre Besnier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 22 août 1916 : "Excellent pilote. beaucoup de calme et d'allant. Cent heures de vol au delà des lignes ennemies, le plus souvent sous la cannonade la plus violente. S'est particulièrement distingué dans de nombreuses et difficiles missions de photographie. Le 30 avril 1916, chargé d'une importante reconnaissance photographique, a tenu en respect, pendant une heure, trois avions allemands, qui ne cessèrent de l'attaquer pendant l'accomplissement de sa mission. Excellent pilote plein de bravoure et d'entrain, qui s'est fait particulièrement remarquer au cours de reconnaissances à longue portée, de missions de protection et de chasse. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour sa brillante conduite. A été très grièvement blessé, le 19 août 1916, au cours d'une mission périlleuse." Adj Léon Joseph dit "Camille" Blanc - Né le 24 mai 1894 à Randan (Puy-de-Dôme) - Fils de M. Jean Blanc et de Mme Marie Masson - Classe 1914 - Recrutement de Riom (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 1089 - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 3ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 19 mars 1913 - Nommé Caporal, le 5 mars 1914 - Stage de pilotage à l'école militaire d'aviation de Buc du 20 août au 6 décembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion, d'un entorse verticale à la base cervicale, le 6 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1995 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 26 novembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu du 7 au 30 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 21 janvier au 9 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VB 105 / C 105 du 9 mars au 21 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Très malade avec fièvre et dysenterie à l'escadrille du 14 au 20 juillet 1916 - Hospitalisé à l'hôpital central de Bar-le-Duc avec fièvre Typhoïde, laryngite et péritonite du 25 juillet au 1er septembre 1916 - 40 jours de convalescence puis prolongations de 40 jours supplémentaires - Retour à l'escadrille C 105, le 21 novembre 1916 - Affecté à la division Caudron du GDE du 25 novembre 1916 au 7 février 1917 - Affecté à la division Nieuport du GDE du 7 février au 17 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 17 mars 1917 au 24 mai 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 23 juin 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 29 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 14 novembre 1917 - Médaille Militaire et citation n° 6679 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 6 avril 1918 - Tué en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'une mission dans les environs de Fismes (51), le 28 mai 1918 - Sources : Archives Léon Blanc, collection Marc Dantlo - Carnets de vol - Pam - MpF - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Bailey/Cony - JORF - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 23 juin 1917 : "Pilote plein de bravoure et de conscience. A effectué de nombreuses reconnaissances au cours desquelles il eut à soutenir plusieurs combats." * Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 6 octobre 1917 : "Pilote audacieux et plein de sang-froid. Le 22 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire." * Citation n° 520 à l'ordre de la 6ème armée du Sgt Léon Joseph Blanc, pilote de l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 : "Pilote plein de bravoure et de sang-froid, a livré de nombreux combats aux cours desquels il eût toujours raison de ses adversaires. Le 30 septembre, a abattu un avion ennemi après un combat des plus acharnés." * Médaille Militaire et citation n° 6679 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Léon Joseph Blanc, du 2ème groupe d'aviation, pilote de l'escadrille SPA 62, en date du 6 avril 1918 : "Pilote remarquable d'adresse et de sang-froid, méprisant le danger, accomplissant les tâches qui lui sont confiées avec une audace et une habileté au-dessus de tout éloge. Au cours de missions photographiques exécutées fort avant dans les lignes ennemies, a abattus deux avions allemands. Une blessure, trois citations." Adj Célestin Eugène Jules Sanglier - Né le 30 mars 1889 à Paris 20ème (75) - Fils de M. Louis Hilaire Sanglier et de Mme Marie Eugénie Bonmarchand - Domiciliés en 1909 à Gisors (Eure) - Avant guerre mécanicien d'aviation - Domicilié à Champlitte (Haute-Saône) - Profession boulanger - Classe 1909 - Recrutement de bureau de Rouen-Sud (Seine-Maritime) sous le matricule n° 989 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 12ème régiment de Hussards, casernés à Gray (Haute-Saône), le 29 avril 1908 - Nommé Brigadier et 2ème secretaire du trésorier, le 26 septembre 1909 - Nommé Brigadier fourrier, le 9 novembre 1910 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 29 avril 1911 - Domicilié au 48, avenue de Bondy à Noisy-le-Sec (Seine-St-Denis), à compter du 28 juillet 1911 - Classé en "Affectation spéciale" comme employé de la compagnie des chemins de fer de l'Est du 6 janvier au 4 avril 1912 - Domicilié au 3, rue de la Chapelle à Paris 18ème (75), à compter du 21 avril 1912 - Domicilié à Courteuil (Oise), à compter du 27 janvier 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 7ème régiment de chasseurs à cheval, caserné à Evreux (Eure), le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote FAI n° 1895 obtenue sur avion Blériot à l'école d'Avord, le 29 avril 1915 - Nota : le brevet FAI est une équivalence civile du brevet militaire, il était délivré par l'Aéroclub de France, sur demande du bénéficiaire - Brevet de pilote militaire n° 881 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er mai 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 17 mai 1915 - Envoyé à Lyon en prévision de son départ pour les Dardanelles, le 30 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 du front d'Orient) du 23 juin au 17 août 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 juin 1915 - Rapatrié sanitaire (paludisme) - Retour de convalescence, le 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 49 du 9 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Evacué sur l'hôpital militaire de Belfort (Territoire-de-Belfort) du 23 janvier au 8 mai 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 8 mai au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 8 avril 1917 - Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 27 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 6 août 1916 - Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée, en date du 14 août 1916 - Citation n° 407 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1916 - Citation n° 417 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 16 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA vers l'escadrille N 62 du 4 au 8 février 1917 - Quatre victoires homologuées et sept probables pendant son séjour à l'escadrille N 62 - Pilote de l'escadrille N 3 du 8 avril au 10 mai 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Spad VII, dans les environs de Brimont et Juvincourt, le 10 mai 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Gontermann du Jasta 15 (sa 18ème victoire) - Célestion Sanglier repose dans la tombe individuelle n° 71 de la nécropole nationale de Berry-au-Bac (Aisne) - Photo SHD du château de Vincennes - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-Maritime - CCC de l'escadrille 524 du front d'Orient - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 3 - MpF - JORF - Site Internet "Sépultures de Guerre" - Revue L'Aérophile - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.* Citation n° 373 à l'ordre de la 6ème armée du MdL Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 27 juillet 1916 : "A livré depuis le début des opérations de juillet 1916, de nombreux combats (heureux) contre des avions ennemis, notamment les 26 juin et 1er, 3 et 6 juillet. Rentré à plusieurs reprises avec un appareil criblé de balles." * Médaille Militaire et citation n° 3476 à l'ordre de l'armée du MdL Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 14 août 1916 : "Pilote adroit et audacieux, qui a effectué de nombreuses reconnaissances à longue portée et livré quinze combats aériens, le 5 juillet 1916, a abattu un Aviatik de chasse en territoire ennemi." * Citation n° 407 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 26 octobre 1916 : "Pilote très adroit et d'une grande bravoure. Le 15 octobre 1916, après un combat particulièrement acharné contre plusieurs avions, a abattu un des ses adversaires. Le 22 septembre, a abattu un autre avion ennemi." * Citation n° 417 à l'ordre de la 6ème armée de l'Adj Célestin Sanglier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote de chasse remarquable. A abattu son quatrième avion ennemi, le 31 octobre 1916." Adj Achille Degon - Né le 1er août 1888 à Paris 10ème (75) - Fils d'Aristide Auguste Georges Degon et de Marie Justine Bouchy - Domiciliés au 76, rue Réaumur à Paris 2ème (75) - Classe 1908 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous la matricule n° 154 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 2ème régiment d'infanterie, caserné à Granville (Manche), le 6 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 10 février 1910 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1910 - Nommé Adjudant de réserve, le 1er octobre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité de l'armée active, le 24 septembre 1911 - Marié avec Mlle Cécile Emilia Marguerite Camerman en mairie du 10ème arrondissement de Paris (75), le 9 décembre 1911 - Domiciliés au 48, rue Château-Landon à Paris 10ème (75), à compter du 20 janvier 1912 - Profession avant guerre représentant de Commerce - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'infanterie du 25 août au 16 septembre 1913 - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'infanterie par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Trois fois blessé dans l'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1560 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 11 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 18 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 18 octobre au 19 novembre 1915 - Pilote escadrille MF 62 du 17 novembre 1915 au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille C 51, le 1er avril 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Warvillers (Somme), le 1er avril 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 1er septembre 1922 - Sources : Registre des naissances (acte n° 3553) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris - Pam - CCC de l'escadrille MF 62 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, de l'Adj Achille Degon, au 2ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 1er septembre 1922 : "Modèle de sang-froid, de courage et d'entrain. Blessé trois fois dans l'infanterie. Comme pilote aviateur, a montré le mépris absolu du danger, accomplissant intégralement ses missions, qu'elles que soient la violence de la canonnade et les attaques des avions de chasse. Est mort glorieusement, le 1er avril 1916, au cours d'un combat aérien. A été cité. " MdL Constant Eugène Alphonse Vallet - Né le 15 février 1894 à Sap-en-Auge (Orne) - Fils d'Alphonse François Vallet et d'Honorine Marie Joséphine Bornet - Domiciliés à Champfromier (Ain) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1246 - Mobilisé au 4ème régiment d'artillerie de campagne de Besançon, le 4 septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 7 septembre 1914 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le 7 septembre 1914 - Nommé 2ème canonnier servant, le 1er décembre 1914 - Nommé 1er canonnier servant, le 1er mars 1915 - Nommé Brigadier téléphoniste, le 28 octobre 1915 - Affecté au 233ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9920 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 29 janvier 1918 - Lâché sur SPAD VII, le 26 février 1918 - Licence FAI n° 9519 de pilote aviateur, délivrée le 7 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 1er juin 1918 au 1er septembre 1919 - Nommé Maréchal de Logis, le 18 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, le 22 juillet 1918 - Nez gelé au cours d'une mission, le 12 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 15 janvier 1919 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1919 - Placé en sursis d'appel du 1er au 30 septembre 1919 au titre de fabricant de peignes à Oyonnax (Ain) - Domicilié au 36, rue du Commerce à Oyonnax (Ain), le 5 juin 1922 - Profession Fabricant de peignes - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 8 janvier 1925 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 30 avril 1926 - Radié du personnel navigant des forces aériennes de terre, le 8 juin 1932 - Médaille Militaire, en date du 23 décembre 1933 - Fabricant d'articles en celluloid en 1937 - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - CCC SPA 62 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 23 janvier 2016.* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée du MdL Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 22 juillet 1918 : "Jeune pilote plein d'entrain; arrivé à l'escadrille en pleine bataille, a assuré immédiatement les protections des biplaces de reconnaissance. Le (censuré) bien qu'ayant la mitrailleuse enrayée, a continué l'accompagnement du biplace attaqué par une forte patrouille ennemie. Le (censuré), au cours d'une mission éloignée, a fait preuve d'un allant incomparable en défendant une reconnaissance qu'il protégeait contre un adversaire supérieur en nombre. Est rentré avec son avion criblé de balles." * Citation à l'ordre de la 6ème armée du MdL Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 18 octobre 1918 : "Sous-officier pilote d'un calme et d'un sang-froid remarquables. Spécialisé dans la prise de photographies en monoplace, montre dans cette tâche périlleuse les plus belles qualités d'allant et de bravoure. Le (censuré) 1918, sa protection ayant été dispersée, a continué seul sa mission qu'il savait particulièrement urgente. A pénétré jusqu'à douze kilomètres chez l'ennemi et a rapporté au commandement des renseignements de premier ordre." * Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Constant Eugène Alphonse Vallet, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 30 janvier 1919 : "Excellent pilote, dévoué et des plus courageux. A effectué le 8 octobre 1918 en dépit des circonstances atmosphériques les plus défavorables une mission photographique importante. A eu la face complétement gelée au cours de cette mission." * Médaille Militaire de l'Adj Constant Eugène Alphonse Vallet du bureau de recrutement de Bourg, en date du 23 décembre 1933 : "19 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité." Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison - Né le 20 février 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Henri Adolphe François Le Cour Grandmaison (propriétaire et conseiller général) et de Mathilde Anne Marie Halgan (propriétaire) - Domiciliés au 2, rue Bréa à Nantes - Bachelier es lettres et es-sciences - Classe 1909 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3594 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 3ème régiment de Dragons, le 27 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 27 février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 14 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 août 1910 - Admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, en date du 1er octobre 1911 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1 er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Chartres, le 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire n° 2285 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Blessé d’une côte cassée et paralysie du bras gauche au cours d’un accident d’avion, à la RGA du Bourget, le 15 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 25 mai 1916- Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au XX septembre 1916 - Pilote de la RGA du XX septembre 1916 au 14 octobre 1916 - Pilote de l’escadrille F 14 du 14 octobre 1916 au 6 mai 1917 - En mission à l’annexe de la RGA du 3 au 9 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 93 du 6 au 19 mai 1917 - Pilote de l’escadrille F 14 du 19 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 89 du 11 juin 1917 au 8 octobre 1917 - Commandant de la N 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918- Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 28 novembre 1917 - Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée, en date du 11 décembre 1917 - Détaché au GDE du 1 er au 15 mars 1918 - Stage SPAD XVI au GDE du 23 mars au 6 avril 1918 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d’armée du 6 avril 1918 au 29 août 1918 - Marié avec Mlle Anne Marie Alphonsine Mathilde Walckenaer à Paris 7ème (75), le 29 avril 1918 - Mariage religieux en l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (Loire-Atlantique), le 1er mai 1918 - Affecté comme adjoint technique à la mission américaine, le 29 août 1918 au 21 août 1919 - Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 - Démissionnaire et affectation, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 21 août 1919 - Affecté au 7ème régiment de Hussard, le 27 décembre 1920 - Maire de Campbon (Loire-Atlantique) du 10 décembre 1919 à 1952 et plus - Conseiller général du canton de Savenay de 1920 à 1952 et plus - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Domicilié Château de Coislon à Campbon (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au service des remontes de la 11ème région militaire, le 14 mars 1930 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 29 août 1939 - Démobilisé, le 1er janvier 1940 - Médaille d’Honneur départementale & communale (vermeil), le 14 juillet 1950 - Domicilié au 2, rue Mondésir à Nantes (Loire-Atlantique) - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 9 février 1952 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 1960 - Photo datée du 21 juillet 1916 - Photo famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l’escadrille N 3 - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille F 14 - CCC de l’escadrille N 89 - CCC de l’escadrille SPA 95 - Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2017.* Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée du Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison, au 26ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 95, en date du 11 décembre 1917 : "Officier ayant le sentiment le plus élevé du devoir et remplissant scrupuleusement les missions qui lui sont confiées. A assuré la protection de nombreux réglage et missions photographiques en écartant les avions ennemis. A ainsi livré plusieurs combats, attaqués des Drachens et fait des reconnaissances à longue portée, notamment les 14 avril, 16 juin, 21 juillet et 3 septembre 1917." * Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 : "Officier aviateur d’un allant remarquable ayant accompli 300 heures de vols sur l’ennemi dans des circonstances parfois très difficiles. A rendu de grands services au service aéronautique du 36ème corps d’armée par ses vols de protection pendant les opérations de juin à septembre 1918." Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier." * Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité." Cne Louis Eugène Clément Emmanuel Ernest Blamoutier - Né le 18 août 1888 au n° 1, rue Saint-Lèger à Soissons (Aisne) - Fils de Léon Auguste Emmanuel Blamoutier (notaire) et de Lucy Eugénie Louise Pasquier - Profession avant guerre Clerc de notaire - Classe 1908 - Recrutement de Soissons (Aisne) sous le matricule n° 862 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 67ème régiment d'infanterie, le 4 octobre 1906 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 31 mars 1908 - Affecté dans la réserve de l'armée active, le 4 octobre 1908 - Affecté, dans la réserve, au 45ème régiment d'infanterie - A accompli une période d'exercices au 45ème régiment d'infanterie du 29 août au 20 septembre 1910 - Rappelé à l'activité au 45ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 décembre 1914 - Chef de la section photo de la 6ème armée du début 1915 au 13 janvier 1917 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, à l'ordre du 4 janvier 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1916 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 2 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5962 obtenu directement à la VIème armée, le 15 avril 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 62 du 20 août 1918 au XX mai 1919 - Citation à l'ordre de l'armée belge, en date du 18 novembre 1918 - Chevalier de l'ordre de la Couronne de Belgique et citation n° 578 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 décembre 1918 - Démobilisé, le 19 avril 1919 - Domicilié au 16, place de la République à Paris 3ème (75) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon (Côte-d'Or), le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Germaine Aimée Gaut en mairie du 7ème arrondissement de Paris, le 8 octobre 1920 - Affecté au service des chemins de fer et des étapes de la 3ème région militaire, le 15 mars 1927 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1930 - Rayé des cadres, le 15 octobre 1934 - Décédé à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 9 octobre 1974 - Photo famille Blamoutier-Sureau que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances (acte n° 179) de la ville de Soissons - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de L'Aisne - LO non communicable - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour 13 mai 2021.* Citation à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Louis Blamoutier, observateur de l'escadrille BL 30, en date du 4 janvier 1915 : "A effectué de nombreuses sorties le soir, du 12 au 26 septembre, restant en observation sur l'ennemi malgré son feu jusqu'après la venue de la nuit, et rentrant atterrir dans l'obscurité complète, en vue de distinguer les lueurs des batteries ennemies en position, des fausses batteries ou des emplacements préparés non occupés." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Eugène Clément Emmanuel Ernest Blamoutier, chef de la section photographique du service aéronautique de la 6ème armée, en date du 10 décembre 1916 : "Officier observateur de la plus haute valeur. S'est spécialisé, dès le début de la guerre, dans la reconnaissance photographique, apportant dans cette tâche périlleuses de rares qualités de ténacité et de sang-froid. A rendu au cours des dernières opérations offensives, des services distingués, en exécutant de nombreuses missions, malgré des conditions atmosphériques défavorables. Déjà cité à l'ordre." Citation n° 578 à l'ordre de la 6ème armée de l'escadrille SPA 62, en date du 18 novembre 1918 : "Escadrille d'élite, toujours plus allante, ayant une haute conception du devoir. Pendant les dernières offensives, suivant ses traditions d'enthousiasme bravoure et malgré des pertes particulièrement sévères, a accompli, sous le commandement successifs des capitaines Coli et Blamoutier, les missions les plus périlleuses dans les conditions les plus pénibles. Forçant à chaque sortie de nombreux barrages d'avions ennemis, a exécuté journellement d'audacieuses reconnaissances éloignées, livrant en trois mois, 63 combats et abattant officiellement 19 de ses adversaires." Cal François Fernand Clément Trolong - Né le 29 avril 1883 à Lisieux (Calvados) - Fils de Jacques Auguste Clément Trolong (jardinier) et de Marie Anne Hélène Lerévérend - Classe 1903 - Recrutement de Lisieux (Calvados) sous le matricule n° 824 - Exempté de service militaire en 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 3ème section d'infirmiers militaires du 19 février au 6 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 mai 1915 - Formation théorique et pratique de mécanicien d'avion du 7 mai au 18 août 1915 - Secrétaire du parc n° 2 de l'escadrille N 62 du 20 août au 31 octobre 1915 - Prend en compte le mousquet Gras n° M.21.078 - Mécanicien de l'escadrille N 12 du 1er novembre 1915 au 14 juin 1916 - Passé élève pilote - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc du 15 juin au 8 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4374 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 31 août 1916 - Nommé Caporal - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 8 septembre au 3 novembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 novembre au 28 novembre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 novembre 1916 au 1er mars 1917 - Pilote du GDE à Villacoublay du 2 mars au 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 du 8 au 27 avril 1917 - Pilote de l'annexe GDE de Luxeuil du 28 avril au 20 octobre 1917 - Pilote du centre de Cernon du 21 octobre au 11 novembre 1917 - Pilote du centre de Sommesous du 11 novembre 1917 au 11 novembre 1918 - Nommé Sergent, le 12 janvier 1918 - Démobilisé, le 8 mars 1919 - Domicilié à Le Pin (Calavados), à compter du 13 septembre 1919 - Domicilié à Dives-sur-Mer (Calvados), à compter de 1919 - Profession après guerre Curé doyen de la ville de Dives-sur-Mer de 1919 au début des années 1950 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation en 1920 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 25 mars 1926 - Rayé des personnels navigants, le 13 mai 1927 - Rayé des contrôle et placé en position dite "Sans affectation", le 28 juillet 1931 - Domicilié rue de Caen à Dives-sur-Mer, à compter du 14 octobre 1931 - Domicilié à Dives-sur-Mer à compter du 3 avril 1942 - Médaille de la victoire décernée, le 28 juin 1943 - Domicilié au 28, boulevard Carnot à Lisieux - Décédé en son domicile de Lisieux (Calvados), le 24 janvier 1966 - Photo transmise par l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Lisieux (Calvados) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Calvados - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 12 - CCC de l'escadrille N 86 - Registre des décès de la ville de Lisieux (acte n° 37) - Dernière mise à jour : 7 novembre 2020.Ltt Marie Jacques Emile Lacouture - Né le 29 décembre 1886 à Cognac (Charente) - Fils d'Emile Jacques Eloi Lacouture et de Marie Marguerite Elisabeth Pellisson - Domiciliés au 283, boulevard de Caudéran à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1921 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 10ème régiment de Hussards, le 5 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1906 - A renoncé à sa dispense qu'il avait évoqué lors de son engagement, le 18 septembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juillet 1907 - Autorisé à accomplir ses trois années de service, le 23 septembre 1908 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 5 octobre 1908 - Rengagé pour un an, au titre du 10ème régiment de Hussards, à compter du 14 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 14 octobre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 14 octobre 1910 - Affecté au 7ème régiment de Hussards - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 21 avril 1915 - Observateur de cavalerie du 21 avril au 23 mai 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Etampes, pour effectuer sa formation de pilote militaire, le 23 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1316 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 9 août 1915 - A l'école d'Etampes, jusqu'au 18 août 1915 - Pilote de la RGA du 18 août au 1er septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 6 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Tué au combat, lors d'une mission de reconnaissance sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt (Somme), le 23 avril 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Julien Jaulin (observateur) qui a également perdu la vie - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, à titre posthume, en date du 18 juin 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille MF 62 - Historique du 7ème régiment de Hussards - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 19 mai 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Lacouture, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 19 avril 1916 : "Dans la cavalerie, s'est signalé dans plusieurs reconnaissances particulièrement délicates. Pilote de l'escadrille MF 62, a accompli plus de cent heures de reconnaissance lointaines et bombardement, souvent dans les circonstances les plus difficiles et sous le feu violent de l'ennemi. A eu son avion endommagé par des éclats d'obus, le 15 septembre et le 20 octobre 1915 et son hélice sérieusement atteinte par une balle, le 9 octobre 1915." * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, à titre posthume, du Ltt Marie Jacques Emile Lacouture, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 18 juin 1920 : "Brillant officier, passé dans l'aviation, a montré là comme dans la cavalerie où il servait au début de la guerre, les plus belles qualités de courage et de sang-froid. Mort glorieusement pour la France au cours d'une reconnaissance aérienne. Croix de Guerre avec palme."
Sgt Georges Eugène Brou - Né le 7 février 1886 à Villeroy (Seine-et-Marne) - Fils d'Ernest Eugène Brou (commis en vins et cultivateur) et d'Armandine Emilia Fériot - Domiciliés à Villeroy (Seine-et-Marne) - Classe 1906 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 819 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 16ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1907 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er octobre 1909 - Profession avant guerre Mécanicien automobile - Affecté, dans la réserve, au bataillon des sapeurs aérostiers, le 26 août 1911 - Domicilié au 4, rue Troyon à Paris 17ème (75), à compter du 8 mai 1913 - A effectué une période d'exercices au bataillon de sapeurs aérostiers en (1913) - Brevet de pilote civil (FAI) n° 1347 obtenu sur avion Maurice Farman MF 7 décerné par l'Aéroclub de France, le 2 juin 1913 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'aérostation, le 1er janvier 1914 - Rappelé à l'activité au 1er groupe d'aérostation, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 5 août 1914 - Affecté au Parc n° 5 jusqu'au 17 mars 1915 - Passé élève pilote et envoyé en école d'aviation militaire, le 15 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 833 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 19 avril 1915 - Pilote du GDE du 17 mars au 22 mai 1915 - Nommé Caporal, le 4 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 16 du 22 au 25 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 du 25 au 27 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 27 mai au 19 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 du 19 juin au 21 août 1915 - Nommé Sergent, le 9 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 21 août 1915 au 22 janvier 1916 - Le 15 septembre 1915, il contraint successivement deux Aviatik à atterrir dans leurs lignes - Ces avions ne lui ont pas été homologués car posés en zone occupée par les Allemands - Le 30 septembre 1915, il perçoit une combinaison de vol fourrée, une paire de chaussons fourrés, une paire de gants fourrés, un pantalon de cuir, un chnadail, un passe-montagne - Croix de guerre et citation n° 250 à l'ordre de l'armée, en date du 21 novembre 1915 - Marié avec Mlle Angèle Joséphine Tosana à la Condamine (Principauté de Monaco), le 8 janvier 1916 - Affecté à Saint-Cyr du 22 janvier 1916 au 6 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1916 - Détaché, comme pilote essayeur, à la maison Farman au 167, rue de Silly à Billancourt du 7 mai au 1er août 1917 - Repassé au 1er groupe d'aviation, le 1er juillet 1917 - Affection à définir du 2 août 1917 au 18 avril 1919 - Démobilisé, le 18 avril 1919 - Domicilié au 167, rue de Grenelle à Paris 7ème (75), à compter du 18 avril 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation en 1920 - Domicilié au 167, rue de Grenelle à Paris 7ème (75), à compter du 1er octobre 1924 - Classé en position "Sans affectation", le 1er juin 1927 - Libéré des obligations militaires, le 15 octobre 1935 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 17 décembre 1967 - Photo Revue L'Aerophile - Sources : Registre des naissances (acte n° 2) de la commune de Villeroy (Seine-et-Marne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-et-Marne - CCC de l'escadrille MS 3 - CCCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille MF 62 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2021.* Croix de guerre et citation n° 250 à l'ordre de l'armée du Sgt Georges Brou, pilote à l'escadrille MF 62, en date du 21 novembre 1915 : "Pilote plein de courage et de dévouement, ayant accompli depuis 5 mois quarante missions à longue portée, dans des conditions souvent délicates et périlleuses. Attaqué à plusieurs reprises par des avions ennemis, ne s'est jamais laissé détourner de sa mission; en particulier le 15 septembre, au cours de la même reconnaissance, a forcé deux Aviatiks à atterrir, le 20 octobre, estr entré avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus." Ltt Edouard Frédéric Charles Rivalleau - Né le 29 mai 1889 à Moncontour-de-Poitou (Vienne) - Fils de Marie CHarles Edouard Rivalleau (entrepreneur de travaux publics) et de Berthe Marie Eulalie Samoyaux - Domicilié au 9, rue des trois bornes à Paris 11ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1147 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1909 - Autorisé à faire ses deux années de service militaire, après sa sortie de l'école d'arts & métiers de Cluny (spécifié dans l'acte d'engagement) - Diplôme d'ingénieur d'arts et métiers de Cluny avec médaille d'argent (21ème) - Incorporé à compter du 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 21 régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Fin de service et retour à la vie civile, le 1er octobre 1913 - Marié avec Mlle Victoire Mélanie Bravard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75), le 18 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 20 du 6 février au 30 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 1er mai 1915 au 27 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 51 du 27 mars au 17 avril 1916 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 17 avril au 6 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 6 mai 1916 au 18 mars 1917 - Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée (chef du service de renseignement) - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er décembre 1916 - Stage de pilotage au GDE du 3 au 20 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5708 obtenu à l'escadrille F 54, le 18 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 54 du 18 mars au 10 août 1917 - Convoyage d'un avion fatigué les 1er et 2 avril 1917 - Stage à l'état-major de Senlis du 10 août 1917 au XXX - Affecté à l'état-major de l'escadre de bombardement n° 11 (GB 1 - GB 2 - GB 7) du 16 février au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 (GB 1), qui pilotait le Voisin n° 5597, a également été perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1920 - Edouard Repose dans le carré militaire du cimetière de la commune de Saint-Sulpice, fusionnée avec la ville d'Ham (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Moncontoir-de-Poitou (Vienne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre - CCC escadrille F 20 - CCC escadrille C 43 - CCC escadrille C 51 - CCC escadrille MF 62 - CCC escadrille F 54 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Site Internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 septembre 2024. .* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Rivalleau, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 février 1916 : "Officier plein d'énergie, d'allant et de sang-froid. Observateur en avion depuis le 10 décembre 1914, a effectué au-dessus de l'ennemi plus de 120 heures de vol, au cours desquelles il a eu souvent son appareil atteint par les projectiles. Le 15 mai 1915, a effectué, malgré un vent violent, le bombardement d'une escadrille ennemie. Le 5 et 7 juin 1915, attaqué au cours de réglage, a engagé le combat à la carabine, a mis les avions ennemis en fuite et achevé ensuite l'accomplissement de sa mission. En février 1915, a fait plusieurs sorties par mauvais temps et à faible altitude pour remplir des missions urgentes de photographie." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Charles Rivalleau, observateur en avion, en date du 23 juin 1920 : "Officier observateur en avion de premier ordre. Par la passion qu'il apportait à son métier, s'est créé une place à part dans l'aviation de corps d'armée. Venu dans le bombardement, a fait preuve dans ses nouvelles fonctions de la même tenacité et d'un allant digne d'être donné en exemple à tous ses camarades. Tombé glorieusement à l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 mai 1918. A été cité." Sol de 1ère classe Emile Edouard Théophile Cosson - Né le 28 décembre 1887 à la place des Vieilles Halles à Challans (Vendée) - Fils d'Emile Cosson (ferblantier) et d'Antoinette Joséphine Bonnet - Domiciliés aux Sables-d'Olonne (Vendée) en 1907 - Classe 1907 - Recrutement de la Roche-sur-Yon (Vendée) sous le matricule n° 470 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de zouaves, le 6 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 8 novembre 1907 au 24 septembre 1909 - Colonne formée pour opérer dans l'Amalat d'Oudjda - Nommé Caporal, le 3 mars 1909 - En opérations en Algérie du 12 avril au 9 novembre 1910 - Fin de service militaire, retour à la vie civile et passage dans la disponibilité, le 9 novembre 1910 - Domicilié au 1, rue du Chemins de fer à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), à partir du 26 décembre 1910 - Domicilié au 7, Grande Rue à Saint-Marcel, à compter du 30 janvier 1911 - Domicilié au 19, Grande Rue à Saint-Marcel, à compter du 23 octobre 1911 - Marié avec Mlle Marguerite Merket à la mairie de St-Denis (Seine-Saint-Denis), le 5 décembre 1911 - Domiciliés au 10, rue Jannot à St-Denis (Seine-Saint-Denis), à compter du 12 février 1912 - Profession avant guerre Fraiseur / mouleur en usine - A effecté une période de réserve au 3ème régiment d'infanterie coloniale du 25 mai au 10 juin 1914 - Rappelé à l'activité au 3ème régiment d'infanterie coloniale par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Détaché comme perceur à l'usine Delaunay-Belleville à St-Denis du 19 octobre 1914 au 1er juin 1918 - Affecté au 1er régiment de Zouaves, le 1er juillet 1917 - Rentré au dépôt du 1er régiment de Zouaves, le 1er juin 1918 - Passé à l'aéronautique militaire, le 2 juin 1918 - Nommé Soldat de 1ère classe sur sa demande, le 28 août 1918 - Affecté au Parc n° 3 pour recomplétement des effectifs de l'escadrille SPA 62, le 19 septembre 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 62 du 19 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Domicilié au 5, rue Bois Echalas à St-Denis (Seine-Saint-Denis), à compter du 31 mars 1919 - Profession après guerre Voyageur de commerce - Domicilié au 30, cours Saleya à Nice (Alpes-Maritimes), à compter du 17 octobre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation à Tours - Affecté, dans la réserve, aux 42ème et 44ème bataillons du Génie, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 6ème régiment du Génie, le 19 décembre 1924 - Marié avec Mlle Blanche Guilloud-Bachet à la mairie du 18ème arrondissement de Paris (75), le 11 mai 1925 - Domicilié Quai Clémenceau aux Sables-d'Olonne (Vendée), à compter du 18 mai 1925 - Décédé aux Sables-d'Olonne (Vendée), le 2 septembre 1926 - Photo Emile Cosson transmise par Mme Anne Gautier, sa petite nièce que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 158) de la commune de Challans (Vendée) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vendée.MdL André Gabriel Léopold Lebrun - Né le 11 août 1896 à St-Lèger-aux-Bois (Oise) - Fils de Léon Henri Paul Lebrun (instituteur public puis directeur d'école) et de Marie Hélène Pinsson - Profession avant guerre Etudiant en préparation au concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Classe 1916 - Recrutement de Beauvais (Oise) sous le matricule n° 1012 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 19ème régiment de Dragons, caserné à Castres, le 13 janvier 1915 - Nommé brigadier, le 18 août 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 septembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 10.956 obtenu de l'école d'aviation militaire d'Istres, le 20 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Sopwith de bombardement" à l'école du Crotoy du 29 mai au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 8 juillet 1918 - Lâché sur Sopwith 1A2, le 19 juin 1918 - Stage au CIACB du 8 au 17 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 22 juillet 1918 au 1er août 1918 - Tué au cours d'un combat aérien entre Chacrise et Muret-et-Crouttes (Aisne), le 1er août 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Robert Brumauld des Allées, le chef des observateurs de la SPA 62, qui a été également tué au cours de cette mission - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 août 1918 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de St-Lèger-aux-Bois (Oise) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Lebrun, du 19ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 23 août 1918 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre. S'est signalé pendant deux années sur le front d'Alsace et d'Aisne par son intelligence, son esprit de discipline et son sentiment très élevé du devoir. Affecté à l'aviation comme pilote a montré, dès son arrivée à l'escadrille, les plus brillantes qualités d'ardeur, de sang-froid et de bravoure. A réussi, le 1er août 1918, une mission du plus haut intérêt militaire. A été tué glorieusement en combat aérien, le lendemain, alors qu'il rapportait d'une reconnaissance éloignée, les renseignements les plus précieux pour le commandement." Adj Abel Dupond - Né le 27 décembre 1892 au lieu-dit de "la Guillette" à Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Fils de Pierre Dupond (propriètaire cultivateur) et de Marie Clau (ménagère) - Domiciliés au lieu dit de "la Guillette" au Sud-Est de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1912 - Recrutement d'Agen (Tarn-et-Garonne) sous le matricule n° 1030 - Engagé volontaire pour quatre ans, comme mécanicien, au titre du 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde), le 3 mai 1913 - Mécanicien du centre d'Oujda au Maroc du 6 août 1913 au 15 octobre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 101 (GB 1) - En stage de tir à l'école de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 30 avril au 27 mai 1916 - Breveté mitrailleur, le 27 mai 1916 - Au camp d'Avord du 28 mai au 27 août 1916 - Mitrailleur de la RGA du 27 août au 17 septembre 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 29 (GB 4), le 17 septembre 1916 au XXX - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille F 123 (GB 4) du XXX au 17 janvier 1917 - Mitrailleur du GDE du 17 janvier au 30 mai 1917 - Pilote du groupe Balsan 199 du 30 mai au 26 juin 1917 - Le Groupe 199 était une unité chargé de ravitaillement par avion - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour suivre sa formation théorique, comme élève pilote, le 14 juillet 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour suivre sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 8628 obtenu à l'école militaire d'Istres, le 16 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 17 janvier 1918 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux, le 27 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 12 avril 1918 - Citation n° 582 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 15 février 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1918 - Citation n° 680 à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1918 - Croix de guerre belge - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille de la Victoire - Rengagé pour deux ans au titre de l'escadrille SPA 62, le 24 mai 1919 - Affecté à la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1920 - Nota : l'escadrille SPA 62 est devenue la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse - Marié avec Marie Thérése Louise Pans à Bekkevoort (Becquevoort) Belgique, le 24 février 1920 - Détaché au CRIT à Metz du 10 mai au 29 juillet 1920 - Rejoint le 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Démobilisé, le 24 mai 1921 - Domicilié au Becquevoort (Belgique), à compter du 24 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Rengagé pour six mois, le 16 juillet 1921 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1922 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1923 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 10 mai 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en l'AOF (Afrique occidentale française), le 14 mars 1923 - En poste au Sénégal du 10 mars au 28 mars 1923 - En poste au Soudan du 29 mai 1923 au 30 mai 1925 - A effectué 27 jours de services aériens commandés du 1er juillet 1923 au 16 avril 1924 - Rengagé pour un an à la 12ème section d'ouvriers d'aviation, à compter du 16 janvier 1924 - A effectué 9 mois et 8 jours de services aériens commandés du 17 avril 1924 au 30 juin 1925 - Nommé Adjudant-chef, 1er novembre 1924 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 24 décembre 1925 - Rapatrié, le 30 mai 1925 - Décédé à Neustadt (Allemagne), le 10 décembre 1925 - Sources : Registre des naissances (acte n° 7) de la commune de Bardigues (Tarn-et-Garonne) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn-et-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 18 mai 2021.* Citation n° 582 à l'ordre de l'armée du Sgt Abel Dupond du 3ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 11 juin 1918 : "Sous-officier d'un sang-froid et d'une audace admirables. S'est déjà fait remarquer comme mitrailleur-pilote, n'a cessé de se signaler par son mépris absolu du danger; a abattu un avion ennemi. Au cours d'une protection, a livré à plusieurs appareils un combat des plus durs, tombant l'un d'eux en flammes et ramenant un appareil atteint, dans sa partie vitale, de plusieurs projectiles." MdL César Jean Séraphin Hannes - Né le 28 mai 1895 à Rouilly (Seine-et-Marne) - Fils d'Aimé Grégoire Hannes et de Césarine Marie Louise Dessaux (manoeuvrière) - Domiciliés à Chevilly (Oise) en 1914 - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Domicilié au 48, rue Beauregard à Paris 2ème arrondissement (75) - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 1362 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé 2ème Canonnier, le 9 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1916 - Affecté au 254ème régiment d'artillerie, le 3 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 novembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour effectuer sa formation élémentaire, le 22 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.816 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 mars au 26 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 avril au 17 mai 1918 - Affecté au 54ème régiment d'artillerie et reste détaché aéronautique militaire, le 3 juin 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 17 mai au 5 juin 1918 - Pilote du GDE du 5 juin au 10 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 14 août 1918 au 16 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1918 - En mission du 22 au 24 novembre 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SPA 77 à compter du 16 mars 1919 mais n'a pas rejoint - Pilote au CIACB de Perthes jusqu'au 24 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 95 (GC 19) du 24 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'aéronautique militaire, le 8 août 1919 - Détaché à Villacoublay, le 16 septembre au 29 novembre 1919 - Pilote de la 109ème escadrille du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier au 1er août 1920 - La 109ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - La 109ème escadrille devient la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Pilote de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er août 1920 au 8 août 1921 - A pris part à l'occupation des pays Rhénans du 25 mai au 27 juin 1921 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 8 août 1921 - Domicilié à l'hôtel St-Jeanne à Chantilly (Oise) - Affecté dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, par changement de dénomination, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marguerite Louise Fung à la mairie de Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1924 - Domicilié 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 26 juin 1924 - Profession après engagement Garagiste électricien mécanicien automobile - A accompli une période d'exercice volontaire au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 13 au 27 mai 1927 - A accompli une période d'entrainement au vol au MGA n° 1 du 1er au 3 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au centre de mobilisation n° 12 du 10 au 24 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 18 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au 9, rue Camille Desmoulin à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 12 novembre 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 19 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au garage Chevalier au 21, rue de Malabry au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à compter du 8 février 1932 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 23 janvier 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 avril 1933 - Médaille Militaire décernée, le 7 juillet 1933 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 21 au 26 août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'Air, le 1er octobre 1934 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Thionville (Moselle), le 2 janvier 1935 - Prend part à la guerre d'Espagne en 1936 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 2 janvier 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 138, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au parc d'aviation 15/131, le 2 septembre 1939 - Le parc 15/131 est installé à Gravelines depuis mars 1940 - Marié avec Mlle Germaine Marie Albertine Lecoq à la mairie de Goussainville (Val-d'Oise), le 30 mars 1940 - Les hommes ont participé, avec trois sections spécialisées de parc et une partie de l'échelon roulant du GC I/4 à la défense de Gravelines - Ils perdent 11 hommes dont deux officiers - Le 28 mai 1940, de nuit, les hommes embarquent à bord du cargo "Douaisien" à destination de Cherbourg - Ce navire fait 103,20 mètres de longueur et 14,71 m de largeur - Il transportait 1200 hommes - A 0h10, le 29, au hauteur de la bouée 8 de la passe Est (entrée de Zuydcoote), le navire saute sur une mine - L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés - Malheureusement, César Hannes faisait partie des tués - Les deux autres victimes sont le Sol Louis André Digne du Parc 15/131 et le Sapeur Maurice Jean Danis de la 39/81ème compagnie télégraphique divisionnaire du 39ème bataillon du Génie - L'évacuation du bateau s'est fait en bon ordre et aucune autre victime n'a été a déploré - Ce cargo est la plus grosse épave encore existante au large de Dunkerque - Photo César Hannes transmise par Sophie Leguil, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rouilly (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 89 - CCC de l'escadrille SPA 95 - MpF - JORF - Site Internet "Epaves au large de Dunkerque" - Site internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre de la division, en date du 8 novembre 1916 : "Les liaisons téléphoniques et optiques étant impossibles, a assuré comme coureur volontaire, la liaisonnd'artillerie entre le chef de division de 1ère ligne et le Lieutenant-colonel, commandant le régiment sous un bombardement violent et ininterrompu pendant les journées des 26, 27 et même du 28 octobre 1918." De gauche à droite, Ltt Charles Borzecki (obs) et le Cne Gérard Amanrich (pilote), des anciens de l'escadrille N 62, photographiés lors de leur affectation au CIACB de Perthes en 1918 - Photo famille Amanrich que je remercie pour son aide.Cne Gérard Albert Amanrich - Né le 8 avril 1892 au 16, rue Maximilien Sébastien Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Fils de Gérard Amanrich (Chef d'escadrons [Cdt] à l'état-major de la 32ème division d'infanterie à Perpignan) et de Marie Juste Marguerite Joséphine Sauvy - Domiciliés au 16, rue Foy à Perpignan (Pyrénées-Orientales) - A passé le concours de l'école militaire de St-Cyr en 1910 - Classe 1912 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales) sous le matricule n° 695 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de Dragons, le 10 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 21 mars 1911 - Elève de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Affecté au 15ème régiment de Dragons, le 1er mai 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 mars 1915 - Formation d'observateur en aéroplane du 15 au 27 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 27 mars au 5 août 1915 - Observateur de l'escadrille N 38 du 5 août au 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 octobre 1915 - Passé élève pilote de l'école militaire du Crotoy, le 1er décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2824 à l'école du Crotoy, le 5 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 9 novembre 1916 au 2 juillet 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 7 mai 1917 - Commandant de l'escadrille N 151 / SPA 151 du 2 juillet 1917 au 21 mai 1918 - En stage au GDE du 3 au 22 août 1917 - En stage du 18 décembre 1917 au 4 janvier 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 1er janvier 1918 - Affecté, comme instructeur, au CIACB de Perthes, le 21 mai 1918 - Nommé Capitaire, à titre défintif, le 25 mars 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mars 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 1er décembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Occupation des pays rhénans du 11 avril au 24 mai 1920 - Commandant d'un groupe d'escadrilles en 1921 - Occupation des pays rhénans du 11 mai au 15 juin 1921 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - Cette mutation a été annulée - Réintégré dans l'arme de la cavalerie et affecté au 30ème régiment de Dragons, le 8 janvier 1924 - Affecré au 4ème régiment de Cuirassiers, le 22 mai 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade de Cuirassiers, le 8 octobre 1927 - Chagement de désignation de l'unté qui devient la 10ème brigade de cavaleire, le 25 février 1929 - Nommé Chef-d'état-major de la 10ème brigade de cavalerie , le 5 mai 1929 - Marié avec Mlle Georgette Emilie Eymesy à Grenoble (Isère), le 11 décembre 1930 - Nommé Chef d'escadron (Cdt), le 20 juin 1933 - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, le 20 septembre 1933 - Affecté au 11ème régiment de chasseurs, le 7 décembre 1935 - Nommé Lieutenant-colonel, le 1er septembre 1939 - Affecté au dépôt de cavalerie n° 29, le 23 décembre 1939 - Blessé en service commandé, le 12 février 1941 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Proposé pour le maintien en activité et pension temporaire de 30 % pour séquelles de fracture du fémur droit et raccourcissement du membre inférieur droit de 4 cm par la commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 19 octobre 1945 - Pension définitive pour séquelles de fracture du fémur droit au 1/3 supérieur, gros cal saillant, raccourcissement de 4 cm du membre inférieur, raideur du genou à 45°, Amyotrophie de 30 cm, névralgie sciatique gauche suite à blessure en service commandé du 12 février 1941 par le commission de réforme de Toulouse (Haute-Garonne), le 25 octobre 1950 - Domicilié à la Peyrane, commune de Castres (Tarn), à compter du 25 octobre 1950 - Décédé à Castres (Tarn), le 11 janvier 1956 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 273) de la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Orientales - CCC de l'escadrille MF 40 - CCC de l'escadrille N 38 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 51 / SPA 151 - JORF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2024.* Citation à l'ordre de la 4ème armée en date du 10 octobre 1914 : "A toujours été à la place d'honneur sous le feu. En reconnaissance aux bords de la Seille, le 4 septembre, a pénétré au galop dans un village et ayant eu un des ses hommes grièvement blessé, s'est arrêté pour le fixer sur sa selle et l'a ramené malgré un feu violent en le soutenant avec l'aide d'un autre cavalier." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gérard Amanrich, observateur à l'escadrille N 38, en date du 19 octobre 1915 : "Observateur à une escadrille d'armée, y a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'exécution d'un grand nombre de reconnaissances et de chasse d'avions ennemis. A eu son appareil plusieurs fois atteint par des projectiles ennemis." Photo du Ltt Jean ThobieLtt Jean Alexandre Marie Thobie - Né le 27 juin 1894 à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Marie Alexandre Thobie et de Fanny Girardin - Domiciliés au 7, boulevard de la République à Villefranche-sur-Saône (Rhône) avant Guerre puis à St-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire) après guerre - Classe 1913 (engagement) - Recrutement de Châlon-sur-Saône sous le matricule n° 1207 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 septembre 1913 - Rejoint l’école, le 6 novembre 1913 - Promotion "La Croix du Drapeau" - Victime d’un accident lors de la chute de son cheval, a été atteint au genou avec plaie sans lésion de l’articulation, le 6 mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l’escadrille N 62 du 13 janvier 1916 au 16 janvier 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 avril 1916 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 2 mai au 3 juin 1916 – Le 22 octobre 1916, pendant une mission de reconnaissance photo sur Roye - St-Quentin - Péronne, le Sgt Hébert, en équipage avec le Ltt Jean Thobie, livre un violent combat contre 6 biplaces (Roland) dans les environs de Gricourt. Un des assaillants est touché et s'échappe en piquant. Soudain, quatre Albatros se mêlent à la bagarre et c'est maintenant contre 9 adversaires que l'équipage de la N 62 combat pour survivre. Thobie touche un Albatros qui glisse sur l'aile et ne se rétablit qu'à très basse altitude. Au-dessus de Cartigny, deux Albatros supplémentaires s'invitent à la bagarre. Dix contre un ! Par chance, ils soutiennent le combat jusqu'à Péronne. Quand les Allemands quittent la zone, le Sopwith 1A2 de la N 62 a été touché par 15 balles. Une traverse et une hauban ont été tranchées, 2 cordes à piano coupées. Un des projectiles a coupé le bout du nez de Hébert. Ce n'est pas passé loin cette fois ! Pour en rajouter, leur avion est mitraillé par les troupes au sol quand ils passent les lignes à 1000 m d'altitude. Après 1h30 de vol, ils rentrent au terrain de Chipilly sains et saufs. Il faudra 4 jours à la mécanique pour remettre en état de vol le Sopwith - Citation n° 401 à l’ordre de l’armée, en date du 17 octobre 1916 - Cette décoration sera remise sur le front des troupes, le 12 novembre 1916 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6 ème armée, en date du 15 décembre 1916 - Passé élève pilote à l’école d’aviation militaire de Buc, le 16 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6460 obtenu à l’école d’aviation militaire de d’Avord, le 19 mai 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 juillet 1917 - Pilote du GDE du 17 juillet au 10 août 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 10 août 1917 au 26 octobre 1917 - Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 - Transféré sur l’hôpital du Grand Palais à Paris, du 3 novembre 1917 au (4 ème trimestre) 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 67 du (4 ème trimestre) 1917 au 13 février 1918 - Convoyage d’un avion depuis la RGA du 13 au 22 janvier 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 48 du 13 février au 6 juillet 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 156 du 1 er août 1918 au 27 mars 1919 - Commandant de l’escadrille SPA 155 du 27 mars 1919 au 14 avril 1919 - Elève de l’école d’application de cavalerie - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation de Lyon, le 20 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d’aviation de chasse de Châteauroux, le 1 er juin 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d’aviation, le 7 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Affecté à l’inspection générale des forces aériennes à Paris, le 1er avril 1930 - Affecté à l’aéronautique militaire française en Indochine, le 9 août 1932 - Embarqué à Marseille, le 21 décembre 1932 - Débarqué le 30 janvier 1933 - Commandant du groupe d’aviation stationné à Tong (Tonkin) - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1934 - Séjour colonial prolongé d’un an, à compter du 11 juillet 1936 - A son retour en métropole, sera affecté à la base aérienne 138 - Officier de la Légion d’Honneur, le 1er janvier 1936 - Blessé au cours d’un accident aérien, à été éjecté de la carlingue au cours d'un cheval de bois, le 25 mars 1938 - Affecté aux formations aériennes de l’Afrique occidentale française (AOF), le 6 mars 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Embarqué à Marseille, le 4 mai 1939 - Blessé au cours d’un cheval de bois au décollage d’une mission de nuit sur le terrain de Bamako, le 27 mars 1940 - A été blessé à l’épaule droite et au genou droit avec plaie du pavillon de l’oreille - Nommé Colonel - Totalise 2057 heures de vol, au 30 octobre 1961 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1961 - Domicilié au 32, rue Desaix à Paris 15 ème (75) - Décédé au 1, place Alphonse Laveran à Paris 5 ème (75), le 18 juillet 1977 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires – Fiche matricule du département de Saône-et-Loire - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 67 - CCC de l’escadrille SPA 48 - CCC de l’escadrille SPA 156 - CCC de l’escadrille SPA 155 - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 21 juin 2017.* Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 : "Pour sa belle conduite à la charge de Rethel, un cavalier ayant été grièvement blessé, l’a hissé sur son cheval et sous un feu violent, l’a porté à l’abri." *Citation n° 401 à l’ordre de la 6ème armée du Ltt Jean Thobie, observateur à l’escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Observateur de premier ordre. Dans l’aviation depuis dix mois, y a rendu de précieux services. Le 22 septembre, a accompli une reconnaissance à longue portée parcourant plus de 300 kilomètres au-dessus des lignes allemandes, dans une zone sillonnée par les avions de chasse ennemis." *Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 15 décembre 1916 : "Excellent observateur, plein d’allant. A accompli remarquablement de nombreuses reconnaissances à très longue portée. Le 22 octobre 1916, est rentré avec un appareil criblé de balles, étant seul à 40 km à l’intérieur des lignes ennemies, a attaqué dix avions ennemis qui le gênaient dans l’accomplissement de sa mission ; en a forcé deux à atterrir désemparés et a dispersé les autres." *Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 : "Officier de grande valeur, excellent pilote. Le 4 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi." Photo du Cal Henri GérardCal Henri Pierre Eugène Gérard - Né le 30 octobre 1897 à Mesquigny (Aube) - Fils de Camille Pierre Damien Gérard (instituteur) et de Mathilde Estelle Gérard - Domicilié à Le Mériot par Nogent-sur-Seine (Aube) - Profession avant guerre étudiant agricole - Classe 1917 - Recrutement de Troyes (Aube) sous le matrictule n° 609 - Mobilisé au 167ème régiment d'infanterie, le 10 janvier 1916 - Affecté au 139ème régiment d'infanterie, le 11 octobre 1916 - Affecté au 414ème régiment d'infanterie, le 17 mars 1917 - Blessé au cuir chevelu par éclat d'obus à Craonne, le 22 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 août 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Stage à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Brevet de pilote militaire n° 11.103 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 5 février 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 juin 1918 - Pilote du GDE du 20 juin au 23 juillet 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 13 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 23 juillet 1918 au (début août) 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du (début août 1918) au 28 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Poperinghe (Belgique), le 28 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Uffz Konrad Boness du Jasta 53 (Sa 1ère victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 janvier 1919 - Henri Gérard repose dans l'ossuaire du Mont Kemmel (Belgique) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aube - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour : 29 janvier 2018.* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Henri Pierre Gérard, du 167ème régiment d'infanterie, à l'escadrille SPA 62, en date du 25 janvier 1919 : "Jeune pilote plein d'allant et animé du plus bel esprit de sacrifice. Volontaire pour toutes les missions périlleuses, a tenu, le 28 septembre 1918, à protéger un biplace qui, malgré la brume et des circonstances atmosphériques très défavorables, sortait au moment des attaques pour chercher un renseignement de la plus haute importance. Attaqué par un ennemi supérieur en nombre, a succombé dans une lutte acharnée, se dévouant pour frayer un passage à l'avion d'observation."
Photo du Slt Ernest GilleronSlt Louis Ernest Gilleron - Né le 2 décembre 1885 à Hermes (Oise) - Fils d'Arsène Gilleron (laitier) et de Clémence Cauet (ménagère) - Domiciliés à Bresles (Oise) - Classe 1905 - Recrutement de Beauvais sous le matricule n° 1451 - Service militaire au 5ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1906 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, caserné à Compiègne, le 5 décembre 1906 - Nommé Caporal, le 21 mars 1907 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1907 - Fin de service militaire et renvoyé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 18 septembre 1908 - Nommé Adjudant de réserve, le 24 décembre 1909 - Marié avec Suzanne Laure Roussel, à Bresles (Oise), le 20 janvier 1910 - Naissance d'un fils, Louis Arsène, le 20 février 1912 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 août 1914 - Affecté au service des convois automobiles, le 8 novembre 1915 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur du GDE du XXX au 12 mai 1916 - Observateur en subsistance à l'escadrille N 62 du 12 au 16 mai 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 du 16 mai 1916 au XXX - Observateur de l'escadrille C 106 du XXX au 6 juillet 1916 - Fait prisonnier au cours d'une mission de protection d'ALGP au Mesnil-Bruntel, près de Péronne, le 6 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Cal Marcel Riess (pilote), qui a également été fait prisonnier - Interné à Mayence, Landshut et Weilburg en Allemagne - Rapatrié d'Allemagne, le 16 décembre 1918 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Domicilié au 49, rue Galland à Amiens, à compter du 6 septembre 1920 - Profession après guerre Comptable puis directeur de différentes laiteries - Réaffecté, dans la réserve, au 94ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Domicilié au 4, rue Desaix à Montluçon, à compter du 24 octobre 1921 - Domicilié Hameau des Etoquies à Landrecies (Nord) - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 30 juillet 1922 - Affecté au 127ème régiment d'infanterie, le 30 août 1922 - Affecté au 28ème régiment de tirailleurs, le 15 juin 1923 - Domicilié à Essigny-le-Petit (Aisne), à compter du 31 août 1923 - Affecté au 65ème régiment de tirailleurs marocains, le 4 mars 1924 - Affecté au 67ème régiment d'infanterie, le 11 août 1926 - A accompli une période volontaire au 67ème régiment d'infanterie du 11 février au 6 mars 1932 - A accompli une période obligatoire d'instruction du 28 au 30 juin 1937 - Décoré de la Croix de 3ème classe des services militaires volontaires, le 25 septembre 1937 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 décembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 24ème régiment de travailleurs, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 4 novembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au 21ème régiment, le 20 mars 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 17 avril 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la 4ème compagnie auto transport groupe régulateur n° 2, le 23 août 1939 - Démobilisé à Châteauroux (Indre), le 30 juillet 1940 - Domicilié rue Condorcet à St-Quentin, à compter du 21 octobre 1949 - Sources : Fiche matricule du département de l'Oise - Bailey/Cony - JMO de l'aéronautique de la 6ème armée - CCC escadrille N 62 - CICR - Dernière mise à jour : 2 septembre 2016.* Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Ernest Gilleron, observateur à l'escadrille C 106, en date du 27 juillet 1916 : "Officier remarquable d'entrain et d'énergie. A disparu, le 6 juillet 1916, dans les lignes ennemies au cours d'une mission de protection.
Photo du Cne Robert LemaignenCne Robert André François Louis Lemaignen - Né le 15 mars 1893 à Blois (Loir-et-Cher) - Fils d'André René Marie Louis Lemaignen (propriétaire) et de Marie Alcide Faye - Domiciliés au 20, rue du Mail à Blois - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Blois (Loir-et-Cher) sous le matricule n° 414 - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 8ème régiment de Dragons, en date du 10 octobre 1912 - Admission à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 12 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 12 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 août 1913 - Nommé Aspirant à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Citation n° 1 à l'ordre du régiment, en date du 7 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 5 mai 1915 - Affecté au 17ème régiment de chasseurs, le 1er juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 en 1916 et 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Citation n° 466 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 8 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 19 mai 1918 - Nommé chef d'état-major de la division aérienne - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 - Affecté au 4ème bureau de la direction de l'aéronautique du ministère de guerre, le 4 septembre 1919 - Marié avec Mlle Yvonne Marie de Nervo en l'église Saintt-Philippe du Roule et en mairie de Paris 8ème (75), le 30 septembre 1919 - En congé sans solde, à partir du 16 novembre 1919 - Pendant cette période, en compte au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Démissionnaire de l'armée en 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de désignation, le 4ème RAO devient le 34ème RA) - Secrétaire de direction dans le groupe de la Société Commerciale d'Affrétements et de commission - Chargé des agences et filiales de Bordeaux - Administrateur du port autonome de Bordeaux à partir de 1926 - Administrateur des filiales d'Afrique - Président de la Société commerciale des ports africains, ports de Dakar et d'Abidjan - Administrateur de l'Afrique orientale (ports de Djibouti et de Diego Suarez) - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 1er août 1928 - A accompli une période d'instruction de 21 jours en 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Rapporteur général adjoint à la conférence de la France d'Outre-mer en 1935 - Administrateur de la banque de l'Afrique occidentale - Affecté, dans le réserve, à la 17ème compagnie de l'air, le 11 mai 1936 - Commandeur de l'Etoile Noire du Bénin - Mobilisé comme aide de camp du général commandant en chef les forces aériennes (Gal Vuillemin) puis commandant adjoint de l'attaché de l'air à Rome - Démobilisé en août 1940 - Participe à la constitution du réseau de renseignements Samson en juin 1941 - Vice-président du groupement professionnel des productions industrielles coloniales, le 25 mars 1943 - Médaille de la Résistance, le 15 juin 1945 - Président du comité national de l'Afrique française de la chambre de commerce internationale - Vice-président de la chambre de commerce internationale - Membre de la Commission des transports aériens au congrés de Montreux en juin 1947 - Délégué à la chambre de commerce à l'ICAO à Genève en mai 1948 - Mebre de la délégation national française au bureau international du travail au titre de la France d'Outre-mer - Président de la Commission de la France d'Outre-mer de l'Aéro-club de France - Membre de la commission d'indistrialisation des colonies auprès du ministère des colonies - Membre de la chambre de commerce française des Etats-Unis et de la chambre des commerce française de Grande-Bretagne - Membre du conseil d'administation de la compagnie nationale Air France - Décédé à Paris 8ème (75), le 3 avril 1980 - Sources : Registre des naissances de la commune de Blois - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Loir-et-Cher - Revue Terre et Ciel, revue du personnel de la compagnie Air-France - Journal Le Figaro - Dernière mise à jour : 25 février 2021.* Citation n° 1 à l'ordre du régiment, en date du 7 août 1914 : "Etant en reconnaissance, le 6 août 1914, a passé sous le feu de l'ennemi et y a repassé à 5 mètres, cote 301 près de Vic." * Citation à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, en date du 25 septembre 1914 : "Après avoir montré beaucoup d'énergie dans une section, est resté jusqu'à 9 heures du soir sur le terrain pour garder et surveiller les blessés du détachement." * Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies et cela dans les conditions les plus périlleuses au cours de nombreux et durs combats aériens." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 23 juillet 1917 : "Le 11 avril 1917, parti pour reconnaitre une position ennemie à basse altitude, malgré un vent de 100 km/h, a eu son avion abattu entre les lignes par l'infanterie ennemie, a atterri sous un feu violent d'artillerie et a réussi grâce à son sang-froid à regagner nos lignes avec ses renseignements après avoir sauvé son armement." * Citation n° 466 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Robert André François Louis Lemaignen, observateur à l'escadrille N 62, en date du 8 août 1917 : "A mené à bien, au cours du mois de juillet, deux missions photographiques des plus délicates. Quatre fois cité." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 : "Le 11 avril 1917, parti pour reconnaitre une position ennemie, à basse altitude, malgré un vent de 100 km à l'heure, a été abattu entre les lignes par l'infanterie ennemie. A atterri sous un feu violent d'artillerie et a réussi grâce à son sang-froid à regagner nos lignes avec ses rensignements après avoir sauvé son armement. A donné dans l'aviation la p;eine mesure de son énergie et de sa bravoure, accomplissant dd'importantes et périlleuses missions avec une grande maitrise et le plus absolu mépris du danger. Une blessure, 4 citations."
Photo du Slt Maurice BrunelSlt Maurice Marie Edouard Louis Brunel - Né le 25 mars 1893 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Jean Joseph Amans Brunel (propriétaire) et d’Anne Marie Louise Graffin - Domiciliés au 92, rue St-Jacques à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Marseille sous le matricule n° 1377 - A obtenu un sursis d’incorporation pour l’année 1913 - Mobilisé au 17ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, par la formation du 7ème escadron, le 10 mars 1915 - Affecté au 108ème régiment d’artillerie lourde, le 19 novembre 1915- Nommé Brigadier, le 8 janvier 1916 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5203 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 21 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 1 er avril 1917 - Pilote de Sopwith 1A2 de l’escadrille N 62 du 5 avril 1917 au 6 février 1918 - Convoyage d’un Sopwith 1A2 depuis la RGA, les 13 et 14 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 janvier 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 95 du 6 février au 13 août 1918 - En mission à la RGA, le 9 mars 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 17 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d’un combat aérien d’une balle à la jambe, le 3 juin 1918 - Réussit un atterrissage forcé au niveau de la ligne de front avec son SPAD XIII - Hospitalisé et convalescence du 3 juin au 16 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 27 juillet 1918 - Grièvement blessé au cours d’un accident d’avion, aux commandes d’un SPAD VII, le 28 juillet 1918 - Son avion, en panne moteur, heurte un talus en bordure de piste - Evacué sur l’hôpital de Connantre (Marne), il a été amputé de la cuisse gauche - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 25 avril 1919 - Fin de service, le 22 novembre 1921 - Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 6 mars 1922 - Affecté au 115 ème régiment d’artillerie lourde - Marié avec Mlle Marie Henriette Thérèse Villedieu de Torcy, à Dijon, le 19 mai 1926 - Décédé à Forcalquier (Alpes de Hautes Provence), le 28 novembre 1981 - Sources : Bulletin de naissance - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Bouches du Rhône - CCC de l’escadrille SPA 95 - JORF - Dernière mise à jour : 22 juin 2017.* Citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Edouard Brunel, du 108 ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 17 mai 1918 : "Officier remarquable par son énergie et sa bravoure. Pilote de premier ordre. Le 3 mai 1918, après une lutte acharnée, a abattu un avion ennemi dans nos lignes." * Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 27 juillet 1918 : "Pilote d’une valeur exceptionnelle par la bravoure, le calme, l’habileté dont il a donné des preuves pendant dix-huit mois dans une escadrille d’armée d’abord, de chasse ensuite. Récemment, à la tête d’une patrouille, a engagé, contre un ennemi très supérieur en nombre, un combat brillant, qui s’est terminé par la chute de trois avions ennemis et a permis à un groupe d’appareils dont il assurait la protection de rentrer dans nos lignes. A été blessé grièvement au cours de ce combat. Trois citations." * Citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Louis Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, escadre 1, en date du 25 avril 1919 : "Modèle de bravoure et de conscience. S’est distingué tour à tour dans l’aviation de reconnaissance d’armée, dans les missions photographiques et dans la chasse. A été blessé très grièvement le 28 juillet 1918, au cours d’un vol d’entrainement. Amputé de la cuisse gauche. Une blessure antérieure. Chevalier de la Légion d’Honneur pour faits de guerre." * Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Maurice Marie Edouard Louis Brunel du 108ème régiment d’artillerie lourde, pilote à l’escadrille SPA 95, en date du 6 mars 1922 : "Chevalier du 27 juillet 1918. Titres exceptionnels : Modèle de bravoure et de conscience. S’est distingué tour à tour dans l’aviation de reconnaissance d’armée, dans les missions photographiques et dans la chasse. A été blessé très grièvement le 28 juillet 1918, au cours d’un vol d’entrainement. Amputé de la cuisse gauche. Une blessure antérieure. Déjà chevalier pour faits de guerre. Croix de Guerre.
Photo du MdL Gérard de Peytes de MontcabrierMdL Gérard Marie Valentine Odolie de Peytes de Montcabrier - Né à Auch (Gers), le 3 novembre 1890 - Fils de Fortuné Marie Gabriel Gustave (comte) de Peytes de Montcabrier (inspecteur des postes & télégraphe) et de Marie Charlotte des Puech de Comeiras - Domiciliés rue Victor Hugo à Auch (Gers) puis au 6, rue de la Dalbade à Toulouse (Haute-Garonne) - A fait ses études à l'école-abbaye de Sorèze (Tarn) puis au lycée Théophile Gautier à Tarbes - Profession avant guerre Employé de banque de la Société Générale - Classe 1910 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1135 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 19ème régiment de dragons, le 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 5 mars 1912 - A été blessé en service commandé, au cours d'une séance de dressage, par un cheval qui lui a donné un coup de pied à la jambe gauche, le 30 décembre 1912 - A été atteint d'une plaie à la jambe gauche, à l'union du tiers supérieur et du tiers moyen, pénétrant jusqu'au tibia, dont le périoste est décollé et déchiré - Nommé Brigadier fourrier, le 25 janvier 1913 - Renvoyé dans ses foyers, le 8 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 novembre 1913 - Rengagé pour deux ans, au titre du 20ème régiment de dragons, le 18 février 1914 - Affecté au 63ème régiment d'infanterie, le 24 juin 1915 - A été blessé en novembre 1915 - Citation n° 265 à l'ordre du 63ème régiment d'infanterie, en novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 31 janvier 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 63ème régiment d'infanterie, en date du 1er février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6135 obtenu sur avion Caudron à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 1er juin 1917 - Pilote du GDE du 1er juin au 14 juillet 1917 - Pilote d'avions Sopwith 1A2 de l'escadrille N 62 du 14 au 22 juillet 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes du Sopwith 1A2 n° 4029, sur le terrain d'aviation de Saconin-et-Breuil (Aisne), le 22 juillet 1917 - Au décollage, son biplan est parti en perte de vitesse et n'a pu être rattrapé avant l'écrasement au sol - Le Slt André Mamy (obs), qui faisait équipage avec lui, a été blessé au visage - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 25 juillet 1917 - Sources : Registre des naissances de la commune d'Auch - Pam - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Liste de brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - MpF - Bailey/Cony - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 10 avril 2021.* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du MdL Gérard Marie Valentin Odolie de Peytes de Montcabrier, pilote à l'escadrille N 62, en date du 25 juillet 1917 : "Maréchal des logis de cavalerie, détaché, sur sa demande, dans un corps d'infanterie, s'est toujours fait remarquer par son courage et sa belle énergie. Affecté ensuite comme pilote à la N 62, a sollicité, dès son arrivée à l'escadrille, l'honneur d'accomplir une mission importante au cours de laquelle il a trouvé une fin glorieuse."
Photo du Ltt Paul BrousseLtt Paul Brousse - Né le 31 mars 1892 à la route de Clermont à St-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) - Fils de Marcellin Brousse (secrétaire de mairie) et de Françoise Dellegry - Domiciliés à Laurière (Haute-Vienne) - Classe 1912 - Recrutement de Limoges (Haute-Vienne) sous le matricule n° 2005 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 138ème régiment d'infanterie, le 13 juin 1910 - Nommé Caporal, le 23 novembre 1910 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent-fourrier, le 21 décembre 1911 - Rengagé pour deux, à compter du 13 juin 1913 - Affecté au 10ème groupe cycliste du 1er bataillon de chasseurs, le 10 novembre 1913 - Nommé Sergent-major, le 12 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 26 novembre 1914 - Lettre de félicitations du général commandant la 10ème division de cavalerie, en date du 23 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 11 mars 1916 - Affecté au 19ème bataillon de chasseurs à pied, le 14 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Blessé par une plaie au front à Navarin, le 11 mai 1916 - Citation à l'ordre de la 10ème division de cavalerie, en date du 7 août 1916 - Blessé par un éclat d'obus à bras gauche à Bouchavesnes, le 22 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 mars 1917 - Détaché comme observateur stagiaire à l'escadrille F 8 du 9 au 26 mars 1917 - Observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 du 26 mars 1917 au 14 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Le 14 août 1918, pendant une mission sur Breguet XIVA2, l'équipage composé du Ltt Palats (pilote) / Ltt Brousse (obs) est porté disparu - Leur avion a été attaqué par une grosse patrouille dans la région de Ville-Dommande (Marne) et ils ont été grièvement blessés par balles. Le pilote a réussi à ramener son avion dans les lignes mais malheureusement les deux aviateurs sont morts des suites de leurs blessures - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 septembre 1918 - Sources : Registre des naissances de la commune de Saint-Léonard-de-Noblat - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Vienne - CCC de l'escadrille F 8 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - MpF - LO - Dernière mise à jour : 25 février 2021.* Citation à l'ordre de la 10ème division de cavalerie, en date du 7 août 1916 : "Officier superbe de jeunesse et d'entrain, a su communiquer son allant à sa section qu'il commande et qu'il a conduite, le 26 juillet 1916, au cours d'une opération de nuit dans le secteur de Michelbach avec sang-froid et bravoure dans des circonstances très difficiles. S'était distingué à Fismes au cours des opérations actives et venait d'être félicité pour de reconnaissances des positions faites les 20 et 22 juillet 1915." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, au 19ème bataillon de chasseurs à pied, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 11 mars 1918 : "Officier observateur de la plus haute valeur, s'est distingué dans mainte reconnaissances éloignées. Le (censuré) loin chez l'ennemi, a tout, en continuant sa mission, soutenu un combat de plus de 20 minutes, contre un avion allemand qui a été vu tombant désemparé." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, au 19ème bataillon de chasseurs à pied, observateur à l'escadrille SPA 62, en date du 14 juin 1918 : "Officier observateur d'une ténacité et d'une valeur morale hors de pair. S'est distingué dans maintes reconnaissances éloignées. Le (censuré), a accompli en plein jour, sans protection, une reconnaissance dans les lignes ennemies. Est rentré à bout d'essence, rapportant au commandement des renseignements particulièrement importants." * Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse au 19ème bataillon de chasseurs, observateur en avion, en date du 30 juin 1918 : "Officier observateur d'une ténacité et d'une valeur morale hors de pair. S'est distingué dans maintes reconnaissances éloignées. A accompli récemment, en plein jour, sans protection, une reconnaissance de plus de 200 kilomètres, dans les lignes ennemies. Est rentré à bout d'essence, rapportant au commandement des renseignements particulièrement importants. Deux blessures. Trois citations. " * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, du 19ème bataillon de chasseurs à pied, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 23 août 1918 : "Officier joignant à une magnifique bravoure, une ténacité et un sang-froid hors de pair. Observateur d'armée accompli, a brillamment exécuté, aux prix de durs combats, de nombreuses reconnaissances de plus de 200 kilomètres dans les lignes ennemies, rapportant toujours le renseignement demandé. Est glorieusement tombé dans une lutte inégale contre une grosse patrouille adverse, réussissant par son énergie, à regagner nos lignes, pour mourir en France libre." * Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Brousse, du 19ème bataillon de chasseurs à pied, détaché à l'escadrille SPA 62, en date du 18 septembre 1918 : "Observateur remarquable, d'un entrain et un courage inlassables. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses ; a été depuis un mois le plus bel exemple de bravoure en accomplissant seul, dans des conditions atmosphériques très dures, malgré une aviation ennemie très mordante, sept missions à plus de 40 kilomètres dans les lignes allemandes. Le 7 juillet, a pénétré à faible hauteur, à 23 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies après avoir livré deux durs combats. Le 7 août 1918, a abattu son premier avion au cours d'une reconnaissance importante." Photo du Slt Robert de FrancqSlt Robert Emile Paul Baron de Francq - Né le 2 octobre 1885 au château de Nazé à Vivy (Maine et Loire) - Fils de Félix Joseph Emmanuel, Baron de Francq (Propriétaire) et de Zoé Julie Desmonts - Marié avec Mlle Clotilde Marie Caroline Nathalie Morice à la mairie du 15ème arrondissement de Paris, le 20 décembre 1912 - Domiciliés au 39, rue du Colisée à Paris 8ème (75) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire Atlantique) sous le matricule n° 3427 - Incorporé au 18ème bataillon d'artillerie à pied, à compter du 7 octobre 1906 - Nommé Observateur de 1ère classe, le 4 juin 1907 - Nommé 1er cononnier servant, le 1er novembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 481 délivré par l'Aéroclub de France, le 29 avril 1911 - Affecté aux sapeurs aérostiers de Versailles, le 28 octobre 1911 - A effectué une période d'exercice au sein des sapeurs aérostiers de Versailles du 29 août au 20 septembre 1912 - Affecté comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Reims, le 14 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 347 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (51), le 25 août 1913 - Mobilisé, le 3 août 1914 - Affecté à l'école d'Avord - Carnet de vol ouvert à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 juillet 1915 - Affecté au SFA du Chalais-Meudon, juqu'au 3 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 26 septembre 1916 au 2 octobre 1917 - Perçoit un Nieuport 15m2 à moteur 110 hp, le 15 mars 1917 - Tué en combat aérien, au cours d'une patrouille au Sud-Ouest de Bruyères (Aisne), le 2 octobre 1917 - Il a été provisoirement inhumé sur place par les Allemands - Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Emile Paul de Francq, pilote à l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 10 décembre 1917 - Sources : Registre des naissances (acte n° 26) de la commune de Vivy (Maine-et-Loire) - Pam - CCC N 62 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantique - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Emile Paul de Francq, pilote à l'escadrille N 62, en date du 29 octobre 1917 : "Officier de la plus grande valeur, remarquable par son courage, son dévouement et ses grandes qualités morales. Le 2 octobre, s'est porté résolument au-devant de quatre avions ennemis qui attaquaient un biplace. A disparu au cours du combat."
Photo du Sgt John HufferSgt John Williams Francis Mary Huffer - Né à Paris 16ème, le 15 juin 1895 - Fils de Williams Huffer et de Louise Sylvia Gignoux - Classe 1915 - Recrutement du bureau central de la Seine sous le matricule n° LM 11636 - Engagé volontaire dans la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2237 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du CRP (future escadrille SPA 461) en 1er avril au 16 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 16 juin 1916 au 15 mars 1917 - Le 24 août 1916, le Sgt John Huffer amène au terrain un Nieuport 14 à moteur Hispano de 150 cv - Le 24 septembre 1916, le Cal John Huffer rentre d'une longue mission de reconnaissance - Réalisée par mauvais temps et en basse altitude au-dessus des lignes adverses, il regagne le terrain avec un avion criblé d’impacts - Le 10 octobre 1916, en mission de reconnaissance lointaine au sud de Péronne, le dispositif de la 62 est attaqué par quatre avions ennemis - L'équipage Sgt John Huffer / Ltt Charles Borzecki (obs), qui arme l'avion photo, abat un des avions qui attaque leur appareil. Celui-ci tombe près du village de Doingt (Sud-Est de Péronne) - Par la précision de son tir, l'observateur réussit l'exploit de mettre en fuite les autres assaillants - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 décembre 1916 - Le 7 février 1917, il abat son 2ème avion dans la région de Cernay (Est de Reims) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 mars 1917 - Le 17 mars 1917, il remporte sa 3ème victoire en coopération avec un équipage de l'escadrille C 47 - Le triplace allemand tombe près de Cernay, à l'Est de Reims - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif en mai 1917 - Parti en permission aux Etats-Unis, rentré en France, le 11 septembre 1917 - Pilote affecté à l'escadrille F 36 de 12 août au 14 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 62 du 14 septembre au 7 novembre 1917 - Croix de Guerre avec 3 palmes de bronze et deux étoiles - Affecté à l'aviation militaire américaine, le 7 novembre 1917 - Nommé Second Lieutnant de l'aviation militaire américaine - Marié avec Mlle Hattie Audibert à Saint-Pierre-d'Aibigny (Savoie), le 3 janvier 1918 - Commandant du 94th Aero Squadron du 7 mars au 5 juin 1918 - Nommé Major de l'armée américaine, le 17 mai 1918 - Nommé officier adjoint des opérations au 1st Air Depot de Colombey-les-Belles (Meurthe-et-Moselle) du 5 juin du 25 juillet 1918 - A pris part aux offensives de Saint-Mihiel jusqu'au 14 septembre 1918 et d'Argonne jusqu'à l'armistice du 11 novembre 1918 - Le 94th Aero Squadron a perdu 8 pilotes pendant l'offensive de Saint-Mihiel - Commandant du 93rd Aero Squadron du 25 juillet 1918 à la fin de la Grande Guerre - Envoyé en cour martiale pour des accusations portées par le Major Johnson, le 28 novembre 1918 - Huffer sera acquitté de toutes accusations - Est rentré aux Etats-Unis après le jugement d'acquitement - Décédé à l'hôpital américain de Paris (75), le 23 avril 1986 - John Huffer repose dans le caveau de la famille à 32 km de Paris (75) - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 461 - CCC de l'escadrille N 62 / SPA 62 - CCC de l'escadrille F 36 - JORF - Journal The New-York Herald - Dernière mise à jour : le 21 septembre 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean (John) Huffer, pilote à l'escadrille N 62, en date du 9 décembre 1916 : "Dégagé de toute obligation militaire, s'est engagé pour la durée de la guerre. Pilote remarquable d'avions rapides. Modèle de sang-froid et d'allant. N'a cessé de se distinguer au cours de la bataille de la Somme, accomplissant de très nombreuses missions à longue portée. A rapporté chaque fois des documents précieux. Les jours de mauvais temps a volé dans la tempête au ras du sol au-de à ssus des lignes ennemies, jusqu'à ce qu'il ait obtenu les renseignements demandés. Le 24 septembre est rentré avec un appareil criblé de balles. Le 10 octobre, chargé d'une mission très importante, s'est heurté à un barrage d'avions ennemis, en a abattu un, en a mis un deuxième en fuite. Le groupe d'avions, qui devait le protéger, s'étant dispersé au cours du combat, n'a pas hésité à pénétrer seul, très loin, dans les lignes ennemies pour accomplir sa missions et rapporté d'importants renseignements." * Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean (John) Huffer, pilote à l'escadrille N 62, en date du 6 mars 1917 : "Engagé volontaire pour la durée de la guerre, s'est distingué comme pilote par son adresse, son énergie, son audace et son sang-froid. A accompli, dans des conditions particulièrement difficiles, de très nombreuses missions au cours desquelles il a abattu deux avions ennemis. Déjà deux fois cité à l'ordre."
Photo du LV Yves Le PrieurLV Yves Paul Gaston Le Prieur - Né le 23 mars 1885 à Lorient (Morbihan) - Fils d'Edmond François Louis Le Prieur (Lieutenant de vaisseau) et de Marie Thérèse Louise Kérihuel - Effectue ses études au lycée de Lorient - Classe 1905 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 1054 - Passe une première fois le concours de l'école Navale à Lorient, le 8 août 1901 - Echoue, repasse le concours l'année suivante, le 8 août 1902 - Cette seconde tentative est couronnée de succès - Classé 5ème sur 71 au concours d'entrée - Entre à l'école Navale de Brest (Finistère), le 30 septembre 1902 - Commence sa formation sur le vaisseau-école Le Borda - Nommé Aspirant de 2ème classe, le 1er octobre 1904 - Classé 13ème sur 68 au concours de sortie de l'école Navale - Embarque sur le bâtiment-école d'application Duguay-Thouars à Brest du 5 octobre 1904 à 1907 - Attaché au port de Lorient et affecté à l'escadre de l'Extrême-Orient, le 5 octobre 1905 - Embarquement à Marseile, le 1er octobre 1905 - Campagne en Extrême-Orient de 1905 à 1907, à bord du croiseur-cuirassé Dupetit-Thouars, puis du croiseur protégé d'Entrecasteaux - Nommé Aspirant de 1ère classe, le 5 octobre 1905 - A l'occasion d'effecter plusieurs plongées dans la rade de Cam-Ranh (Vietnam), puis devant l'île de Hainan (Chine), en revêtant un lourd scaphandre Rouquayrol-Denayrouze - Bénéficie d'une prolongation de congé de convalescence d'un mois, avec solde entière, à compter du 12 septembre 1907 - Nommé Enseigne de Vaisseau de 1ère classe, le 5 octobre 1907 - Affecté au croiseur-cuirassé Victor Hugo de l'escadre de la Méditerrannée en 1907 - Ne rejoint pas car il est congé de convalescence - Bénéficie d'un nouveau congé de convalescence, cette fois de deux mois, avec solde entière, à compter du 29 février 1908 - Attaché naval à l'ambassade de France à Tokyo (Japon) de 1908 à la fin mai 1910 - Marié avec Mlle Marie Françoise Marie à la mairie de Lorient, le 14 septembre 1910 - Ils auront deux filles Simone (1912) et Monique (1918) - Affecté comme membre stagiaire à la commission d'expériences d'artillerie de Gâvres, le 1er décembre 1910 - Elève à l'école des officiers-canonniers à Toulon et effectue sa formation sur le croiseur Pothuau et les cuirassés Tourville et Mirabeau, le 1er septembre 1911 - La spécialité de Canonnier lui est conférée, le 16 août 1912 - A partir de cette période, il va s'intéresser au réglage du tir - Comme Enseigne de Vaisseau de 4ème classe (canonnier), il est affecté au service du Bouvet de la 3ème escadre navale en septembre 1912 - Reçoit le certificat provisoire d'officier de tir, le 25 mars 1913 - Conçoit plusieurs calculateurs et conjugateurs de tir qui vont équiper les unités de la Marine qu'il teste à Lorient et à Saint-Raphaël - A reçu, par l'académie des Sciences, un prix de 1800 fr comme inventeur du moyenneur de mesures télémétriques dit L.Y.P., testé avec succés, le 22 avril 1913 - Affecté à l'école d'application de tir à la mer sur le croiseur-cuirassé "Pothuau", le 1er janvier 1914 - A la déclaration de guerre, il est envoyé à Malte et en Adriatique pour équiper les cuirassés France et Paris de ses conjugateurs de tir, et la plupart des navire de guerre français - Perfectionne différents systèmes de tir des canons d'artillerie navale et d'armement de terre de 1914 à 1915 - Invente l'auto-correcteur de tir aérien en 1915 - Nommé Lieutenant de Vaisseau, le 22 juillet 1915 - Affecté à la base d'hydravions de Cazaux où il est chargé d'améliorer la technique d'amerrissage - Il conçoit les fusées incendiaires destinées à abattre les ballons d'observation allemands, les Drachens, en 1916 - Son invention est d'abord testé au CRP puis en grandeur nature lors d'un raid réunissant huit Nieuport 16 armés de ses fusées en mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 mai 1916 - Military Cross britannique décernée à Cachy par le Major-General Trenchard - Nommé Commandant du bureau des inventions rattaché au Ministère de la Guerre - Cette unité deviendra le CNRS en 1939 - Brevet de pilote d'hydravion à la base aéronavale de Saint-Raphaël en 1917 - Conçoit plusieurs types de bombes contre les sous-marins et des affuts de DCA pour mitrailleuses Hotchkiss - Le 28 mars 1918, l'hydravion, piloté par Albert Duval, en équipage avec le LV Le Prieur, coule le sous-marin l'Alose qui servait de cible pour une munition qu'il venait de mettre au point - Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Reçoit un prix de 6000 fr pour ses appareils de conduite de tir, ses correcteurs automatiques pour le duel aérien, la guerre sous-marine, le 20 août 1919 - Placé en congé sans solde pendant trois ans et en position hors cadre, pour servir à la société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet, le 1er octobre 1919 - Chargé à la société Breguet pour superviser la transformation des bombardiers Breguet XIV en avions de transport civil - Nommé Directeur technique de la société "La précision moderne" par son fondateur Albert de Carsalade en juin 1920 - Invente le gyroclinomètre qui permet l'amerrissage des hydravions sans visibilité et le Navigraphe, qui permet de corriger les erreurs de dérives en vol en 1920 - Divorce avec Françoise Marie à Paris en 1921 - A présenté un traceur de route de son invention en 1922 - Inventeur du Gyroclinomètre Le Prieur en service dans les hydravions de la Marine - Inventeur du gyrosextant Le Prieur servant à la navigation astronomique - Les conjugateurs mécaniques qu'il invente sont adoptés par la Marine en 1922 - Nommé à l'Académie de Marine - Démissionne de la Marine avec le grade de Lieutenant de Vaisseau, le 1er octobre 1922 et passe dans la réserve - Domicilié au 6, rue Auguste Bartholdi à Paris 15ème (75) - Nommé Capitaine de corvette, de réserve, le 15 avril 1924 - Reste affecté, dans la réserve, au port de Lorient - Invente un affut quadruple pour mitrailleuses Hotchkiss en 1924 - Participe à la mission aérienne De Goÿs de Mezeyrac en 1925 - Elle traversa la Méditerrannée, le Sahara , atteignit le Niger - Elle fut stoppée après l'accident qui touchera un des équipages - Le Prieur a utilisé son invention, le navigraphe, un correcteur de dérives en vol qui équipera plus tard les avions de l'Aéropostale - Pendant l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925, il découvre un petit appareil respiratoire pour plongeurs d'éponges conçu par l'industriel Maurice Fernez - Il a l'idée d'y ajouter une bouteille d'air comprimé - Les deux hommes s'associent - Le scaphandre autonome Fernez-le-Prieur est breveté en 1926 - Suite à la mission en Afrique en 1925, reçoit la Médaille Coloniale avec agrafe "Afrique occidentale française", le 20 août 1926 - Le 30 avril 1928, il présente, à l'académie des sciences; un théodolite enregistreur pour ballons de sondage aérien et un appareil de plongée autonome avec une autonomie de 10 mn - Présente, à l'académie de Marine, un navigraphe, instrument de navigation aérienne, le 13 mars 1931 - Cet équipement a été utilisé en traversées par Mermoz, Costes, Le Brix et Bellonte - En 1931, il améliore son invention en le dotant son appareil de plongée d'un masque à hublot - Il conçoit pour la photographie et le cinéma des caissons étanches - La Marine Française adopte son scaphandre autonome sur tous ses bâtiments en mai 1935 - Créateur avec Jean Painlevé d'un club de plongée, le 1er août 1935 - Rappelé à l'activité par la mobilissation générale de septembre 1939 - Affecté à la commission scientifique de la Marine du centre d'études de Toulon - Le centre est évacué sur Alger, le 22 juin 1940 - Il rentre à Toulon en août 1940 - Puis se replie sur Ampus (Var) - Marié avec Mme Anne-Marie Brasseur (artiste peintre), le 4 avril 1944 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1952 - Domicilié villa "Carpe Diem" sur la colline du Parc Impérial à Nice en 1953 - Yves Le prieur repose sur les hauteurs de Nice - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 1er juin 1963 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 279) de la ville de Lorient (Morbihan) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - LO - JORF - Site Internet Ecole Navale - Dernière mise à jour : 23 septembre 2021.* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du LV Yves Paul Gaston Le Prieur, en date du 20 mai 1916 : "A, par ses nombreuses études relatives à la conduite du tir et leur réalisation pratique, rendu les plus précieux services à l'artillerie et à l'aéronautique." * Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du LV Yves Paul Gaston Le Prieur, en date du 23 décembre 1918 : "Services exceptionnels rendus à l'aéronautique militaire et maritime par de très nombreuses inventions et création dont la mise en application a permis de marquer de sérieux progrès en ce qui concerne la navigation aérienne et l'emploi d'aéronefs dans la guerre sur mer et sur terre.
Photo du Slt Julien JaulinSlt Julien Jaulin - Né le 19 juin 1882 au 11, rue de Marseille à Paris 10ème (75) - Fils d'Emile Achille Jaulin (conducteur des Ponts et chaussées) et d'Ernestine Léonie Arnoux - Domiciliés au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème - Diplomé de l'école des Arts et Métiers de Châlons - Classe 1902 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 823 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 54ème régiment d'infanterie, le 11 novembre 1902 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 mai 1903 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 21 septembre 1903 - Nommé Caporal, le 27 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de Compiègne - Nommé Sergent de réserve, le 27 mars 1904 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 16 août 1905 - A accompli une première période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 24 juillet au 20 août 1905 - En voyage en Amérique du Sud pendant cinq mois à compter du 11 avril 1910 - De passage au consulat de France à Buenos-Aires (Argentine), le 11 août 1910 - Domicilié au 2, rue Perdonnet à Paris 10ème , à compter du 15 octobre 1910 - A accompli une seconde période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 30 août au 21 septembre 1911 - Domicilié au 1, bouvevard du Temple à Paris 3ème, à compter du 13 avril 1912 - A accompli une troisième période d'exercices de réserve au 54ème régiment d'infanterie, du 4 au 20 novembre 1912 - Profession avant guerre Electricien - Rappelé à l'activité au 152ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Affecté au 352ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 avril 1915 - Elève observateur à l'escadrille C 46 du 7 avril 1915 au (avant le 1er septembre) 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mai 1915 - Titularisé observateur de l'escadrille C 46, le 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Observateur en subsistance (nourri et logé) à l'escadrille MS 3 du 21 juillet au 1er septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 1er septembre 1915 au 23 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1915 - Le 23 avril 1916, à bord d'un F 40, le Ltt Jacques Lacouture et le Slt Julien Jaulin, observateur se tuent lors d'une mission de reconnaissance photo sur les tranchées françaises, au Sud de Warfusee-Abrancourt - L'équipage était très expérimenté avec un pilote qui cumulait plus de 100 heures de vol en reconnaissances lointaines et en bombardements et un observateur, spécialisé dans la prise et l'étude de photos aériennes - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 5 mars 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2732) de la mairie du 10ème arrondissement de Paris (75) - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservé aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 46 - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 62 - MpF - JORF - Site Internet "MémorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 24 septembre 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 26 septembre 1915 : "A fait campagne jusqu'au mois d'avril 1915 dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son calme, son courage, son énergie. A continué, comme observateur, à faire preuve des mêmes qualités au cours de nombreuses reconnaissances ou règlages effectués sous le feu. Spécialisé dans l'étude et l'exploitation des photographies prises en avion. A rendu de ce fait d'importants services" * Citation à l'ordre de l'armée du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 3 mai 1916 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916." * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 152ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Slt Julien Jaulin, observateur à l'escadrille MF 62, en date du 5 mars 1920 : "Officier d'élite qui a fait preuve des plus belles qualités militaires dans l'infanterie comme chef de section, dans l'aviation comme observateur spécialisé dans la prise et l'étude de photographies aériennes. A rendu, à ce titre, des services absolument remarquables qui lui ont valu d'être cité à l'ordre de l'Armée. A été tué glorieusement dans l'accomplissement d'une mission en avion, le 23 avril 1916. A été cité. "
Photo du Ltt Charles de GuibertLtt Charles Eugène de Guibert - Né le 14 février 1890 à la villa Honorat à Cannes (Alpes-Maritimes) - Fils de Charles Louis Alexandre de Guibert (Chef d'escadron de cavalerie en retraite) et de Marie Eugènie Lucas - Domiciliés au 51, avenue Montaigne à Paris 8ème (75) puis au 62, boulevard Latour-Maubourg à Paris (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 45 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 12ème régiment de cuirassiers caserné à Rambouillet (Yvelines), le 30 septembre 1909 - Nommé Brigadier, le 6 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 30 septembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1638 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Caudron G 3, le 15 mai 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 34 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 899 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 5 mai 1915 - A l'école de Chartres jusqu'au 12 mai 1915 - Pilote du CRP du 13 au 15 mai 1915 - Affecté à la division Caudron de la RGAé du 15 au 24 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 25 mai 1915 au 19 janvier 1916 - Entrainement au GDE sur Caudron G 4 du 12 au 18 août 1915 - En déplacement à la RGAé du 12 au 21 août 1915 - Perçoit le Caudron G 4 n° 1052 qu'il baptise l'Aiglon - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date de décembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 19 janvier au 25 mai 1916 - Détaché à la RGAé du 4 au 5 mars 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1916 - Détaché à Vadelaincourt du 17 au 24 avril 1916 - Première victoire homologuée contre un Fokker abattu près de Carrepuis, le 30 avril 1916 - Seconde victoire homologuée contre un Fokker abattu près de Roye, le 30 avril 1916 - Un de ces avions était piloté par le Ltn Otto Schmedes du FlAbt 32 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 19 avril 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au 9 septembre 1916 - Le 29 juin 1916, au retour d'une mission, se sent mal en atterrissant - Le médecin disagnostique un épuisement physique consécutif aux trop nombreuses missions effectuées sans repos suffisant - Le 23 août 1916, il est légèrement blessé à la lèvre par un éclat d'obus - Le réservoir de son avion est crevé en fin de mission - Il est contraint de se poser d'urgence dans les anciennes tranchées britanniques, près de Combles - L'avion capote violemment - Il est ramené très fatigué au terrain par les Britanniques - En mission de convoyage d'un SPAD VII au profit de l'escadrille N 62, le 1er septembre 1916 - Désigné comme Adjoint au Cne Briey, inspecteur de l'armement - Le SPAD VII sera pris par le Cal Sauvage à destination de l'escadrille N 65, le 1er septembre 1916 - Envoyé à la maison de convalescence VR 75 (soins des dépressions nerveuses) de Viry-Chatillon du 29 octobre au 27 décembre 1916 - Marié avec Mlle Lucienne Jeanne Alexandre Rodocanachi à la mairie du 8ème arrondissement de Paris (75), le 30 octobre 1916 - Mariage religieux au gros Caillou, le 7 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 2 janvier au 9 avril 1917 - Troisième victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Fresnes, le 23 janvier 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé au profit de l'escadrille N 62 du 6 au 15 mars 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé au profit de l'escadrille N 73 du 8 au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 9 avril au 5 septembre 1917 - Envoyé pour surmenage à la maison de convalescence VR 75, le 25 octobre 1917 - Bénéficie de deux mois de convalescence, à sa sortie de VR 75 - Bénéficie d'une nouvelle période de convalescence de deux mois, à passer à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) du 16 février au 15 avril 1918 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 25 novembre 1919 - Affecté pendant cette périuode au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Décédé dans le 16ème arrondissement de Paris, le 17 mai 1920 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 100) de la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 73 - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles de Guibert, pilote à l'escadrille N 3, en date du 19 avril 1916 : "Très brillant pilote dont l'adresse égale la bravoure. Officier de valeur ayant au plus haut degré l'esprit de devoir et de sacrifice. Depuis plus de onze mois, a fait preuve, au cours de plus de cinquante opérations aériennes, de reconnaissances, de réglages d'artillerie et de photographies, du plus bel entrain et d'un mépris absolu du danger. Le 31 mars 1916, a accompli dans des circonstances défavorables une mission particulièrement difficile et périlleuse." * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles de Guibert à l'escadrille N 3, en date du 8 mai 1916 : "Pilote possédant au plus haut point des qualités d'audace, de sang-froid et de dévouement. A accompli, le 31 mars 1916, une mission spéciale exigeant une grande habileté et un mépris du danger absolu. Le 30 avril 1916, au cours d'une mission de protection, a attaqué deux avions allemands, forcé le premier à piquer verticalement et abattu le second."
Photo du Sgt François PlessierSgt François Louis Nicolas Plessier - Né le 17 décembre 1896 place de la République à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Louis Victor Plessier (officier) et Alice Thérèse Marie Amélie Dumant - Sa mère est domiciliée au 8, rue Devès à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1916 - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au Point du Jour, 9, Chemin de la Garde à Lyon 5ème (Rhône) - Classe 1916 - Recrutement du bureau Sud de Lyon sous le matricule n° 1077 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, comme élève pilote, le 7 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1083 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 16 juin 1915 - A l'école du Crotoy, jusqu'au 24 juin 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 24 juin au 23 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 23 juillet 1915 au 10 avril 1916 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1915 - Détaché à l'escadrille MF 19 du 18 au 30 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 2 avril 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'Avord du 10 avril au 15 mai 1916 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 mai au 19 juin 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 19 juin au 1er juillet 1916 - Pilote du GDE du 1er au 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 21 juillet au XX septembre 1916 - Nommé Adjudant, le 29 octobre 1916 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, spécialisée sur le traitement des surmenages et des chocs post-traumatiques du 20 novembre au 6 décembre 1916 - Pilote de la RGAé du 5 janvier au début mars 1917 - Convoyage d'un avion à destination de l'escadrille C 61 du 11 au 23 janvier 1917 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 350 / N 462 du centre retranché de Paris (CRP) du début mars 1917 au 5 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, en date du 10 juillet 1917 - Pilote du GDE du 5 janvier au 5 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 87 du 5 février au 11 juillet 1918 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 1er au 6 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1918 - Une victoire homologuée au cours de son affactation à l'escadrille SPA 87 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 16 au 19 juillet 1918 - Blessé par des balles incendiaires au pied gauche (un orteil tranché) et au poignet au cours d'un affrontement contre sept avions allemands, le 19 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 24 octobre 1918 - En mission du 9 au 16 mai 1918 - Affecté au DPTA pour prendre le commandement d'une section de phares, le 9 novembre 1918 - Démobilisé, le 11 septembre 1919 - Domicilié au 16, rue de Bretagne à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 septembre 1919 - Domicilié au 5, rue Linthier à Mayenne - Croix du Combattant volontaire - Marié avec Mlle Renée Berthe Jeanne Marie Duhomme en l'église Saint-Martin de Mayenne (Mayenne), le 28 juin 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 21 avril 1920 - Proposé pour maintien dans les cadres de réserve (emploi sédentaire), avec invalidité permanente de 15 % pour ablation du 5ème orteil et de son métatarsien et cicatrice à la main gauche par la commission spéciale de Laval (Mayenne), le 20 juillet 1920 - Affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 mars 1923 - Affecté, dans la réserve, au 34èmer régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 1er janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 21 avril 1924 - A accompli une période volontaire de réserve à l'école pratique d'aviation d'Avord, comme pilote d'avion, du 8 au 22 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 20 mars 1933 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 2 au 22 juillet 1934 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 1er au 6 juillet 1934 - Domicilié au 11, boulevard Anatole France à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 juin 1936 - Nommé Capitaine de réserve en 1938 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Décédé à Vannes (Morbihan), le 26 septembre 1979 - Sources : Registre d'état-civil de la ville de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Pam (3 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau Sud de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 350 / N 462 - CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 87 - JORF - Journal "La France Militaire" - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 20 juillet 2024.* Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille C 10, en date du 2 avril 1916 : "A l'escadrille depuis 6 mois, a plus spécialement assuré les missions de reconnaissance à longue portée en arrière des lignes ennemies, malgré la présence d'avions de chasse de l'ennemi et l'activité du tir de son artillerie. Est revenu à plusieurs reprises sa mission terminée avec des atteintes de projectiles dans son appareil." * Citation à l'ordre de l'aéronautique du centre retranché de Paris (CRP) de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote de l'escadrille N 87, en date du 10 juillet 1917 : "Excellent pilote a livré de nombreux combats. A mitraillé à maints reprises les tranchées ennemies à faible altitude." * Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 87, en date du 16 avril 1918 : "A abattu un biplace ennemi qui s'est écrasé au sol, en avant des réseaux de fils de fer français (1re victoire)." * Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 21 août 1918 : "Pilote de chasse hardi et * Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote au 1er régiment d'aviation, en date du 24 mars 1923 : "7 ans de services, 4 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. A été blessé et cité." * Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Louis Nicolas Plessier, en date du 21 juin 1939 : "24 ans de services, 5 campagnes, une blessure de guerre, 4 citations, 47 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 24 mars 1923 - Combattant volontaire." |
Les hommes
Photo du Ltt Alfred Palats
Photo du Cne Jean Lavidalie
Photo du MdL Marius Tirefort
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Les avions
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Les avions
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Couleurs des avions
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Photos aériennes prises
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Photos aériennes prises
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Avions des escadrilles héritières
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Avions des escadrilles héritières
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Documents en rapport
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Documents en rapport
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Souvenirs en rapport
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Souvenirs en rapport
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Monuments commémoratifs,
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Monuments commémoratifs,
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Remerciements à :
- la famille Moineville pour l'envoi des photos du Ltt François Moineville, observateur de la MF 62.
- la famille Detraz pour l'envoi des photos.
- Mrs Philippe, François et Jean de Guibert pour l'autorisation de diffusion sur ce site des souvenirs de l'Adj Henri de Guibert, pilote de la N 62.
- M. François Colcomb pour l'envoi des photos prises par le Capitaine René Colcomb, son grand-père.
- M. Patrick Chevillotte pour l'envoi des photos de l'Adj Henri de Guibert, pilote de la N 62.
- la famille du Cne Louis Blamoutier pour la communication des photos et des insignes.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'aéronautique militaire française de la Grande Guerre.
- M. Yves Peytavin de Garam pour la communication des archives de la famille Coli.
- M. Jean-Albert Réjon pour la communication des archives du Sgt Pierre Rejon.
- la famille Amanrich pour l'envoi des photos du Cne Gérard Amanrich.
- M. Jean-Luc Borderelle pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos d'insignes de sa collection.
- M. Jean-René Levrero pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt André Bosson.
- M. Jean-François Martin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Ritzzo pour l'envoi de la photo du Nieuport 29 de la 7ème escadrille du 38ème RAM.
- M. Eric Mattutuni pour l'envoi des photos de la tombe de Paul Tarascon.
- M. Bernard Zee pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 bis visible au Museum of Flight de Seattle.
- M. Henri Tarascon pour l'envoi des photos de Paul Tarascon, son oncle.
- M. Rouget de Gourcez pour l'envoi de la photo du Ltt Robert Brumauld des Allées.
- M. Xavier Hébert pour l'envoi des archives de son arrière grand-père Gabriel Hébert.
- M. Robert de Cock pour l'envoi de l'avis mortuaire de l'Adc Abel Dupond.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo du SPAD XI de la SPA 62.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos du fanion personnel du Ltt Jean Favre de Thierrens.
- M. Jean-Michel Téron pour l'envoi des photos de Fabien Lambert, son grand-père.
- M. Gilles Delanoé pour la communication des archives de Justin Usse.
- M. Pierre André Audebert pour la communication des archives du Ltt Robert Brumauld des Allées.
- M. Marc Dantlo pour l'envoi des archives de l'Adj Léon Blanc.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Alfred Palats et des souvenirs du MdL Constant Vallet.
- M. Philippe Fleury pour l'envoi des photos du Ltt Jean Fieschi, son grand-oncle.
- M. Thierry Leclère pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'étui à cigarettes de Robert de Francq.
- M. Heddi Bali pour l'envoi des archives de René Neveu, son grand-père.
- M. Frank Fischer pour l'envoi de la photo du Ltt Pierre Bladinières.
- M. Mikael Embry pour l'envoi de la photo de la tombe du Cne Pierre L'Huillier.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Fournier pour l'envoi de la photo du MdL Frédéric Fournier, son grand-père.
- Mme Annie Malfoy pour l'envoi de la photo de l'ossuaire du mont Kemmel (Belgique).
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du SPAD VII n° S 3416.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Gilles de la Motte de la Motte Rouge pour l'envoi des photos de Jean et Raoul de la Motte de la Motte Rouge.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des insignes réalisés à l'occasion des 100 ans de l'escadrille 62.
- Traditions de l'EC 1/3 "Navarre" pour la transmission des photos de l'actuel fanion de la 3ème escadrille de l'EC 1/3 "Navarre".
- M. Jean-Philippe Dréano pour l'envoi des photos prises par le Slt Pierre Artur, son grand-père.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs reposant dans le Vaucluse.
- L'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" pour l'envoi des photos de l'abbé Fernand Trolong.
- M. Laurent Mirouze pour l'envoi de la photo de l'entoilage du SPAD XIII de l'Adc Maurice Delépine.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Edouard Rivalleau.
- Mme Patricia Louis pour la transmission des photos des assiettes de traditions.
- M. Bernard Carmouze pour l'envoi des photos de Philippe Chavane de Dalmassy, son grand-père.
- M. Robert de Cock pour l'envoi des photos de la tombe de l'Adc Abel Dupond.
Bibliographie :
- La VIème armée - SHD section Air de Vincennes - Cartons A 274 et 275.
- JMO 6ème armée - Offensives sur le terrain - Cartons 26 N 39 / 26 N 40 / 26 N 41.
- Les unités aériennes 14-18 - SHD section Air de Vincennes - Cartons 282 / 283 / 284.
- Historique de l'escadron de Chasse 1/3 "Navarre"- par l'Adj Albin Denis - Ouvrage publié en 1999.
- Ordre de bataille de l'aéronautique de la VIème armée - SHD section Air de Vincennes - Cartons A 108 - A 109 - A 110.
- JMO de l'aéronautique de la VIème armée de 1915 à décembre 1918 - SHD section Terre de Vincennes - cartons n° 26 N 42 et 26 N 43.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Carnets de comptabilité en Campagne (CCC) de l'escadrille 62 - Années 1915 - 1916 - 1918 - SHD Section Air de Vincennes - cartons 2 A 153-9 à 13 et 2 A 154-1et 2.
- La SPA 62 par J. Favre de Thierrens - Revue des forces aériennes françaises n° 252 de novembre 1968 pages 427 à 429 - Bibliothèque du SHD section Air de Vincennes - Cote 8P116.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet de l'association "Un fleuve pour la liberté la Dives" - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.
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