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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier marquage collectif de l'escadrille F 63 consistait en une large bande blanche peinte sur l'avant de la nacelle des Farman F 40, F 41 et F 43 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Le perroquet posé sur un perchoir - Cet emblème a été hérité du Cabaret montmartois "Le Perchoir" - Il a été adopté à la fin 1917, après la mort en mission du Sgt Kaminski, pilote de l'escadrille détaché au GDE, le 16 septembre 1917 - Dessin Albin Denis.

Variante de la tête de perroquet a également été peinte sur les SPAD XVI de l'escadrille SPAbi 63 en 1918 - Voir la photo en bas de page - Cette variante est semblable à un des insignes des escadrilles SAL 30 et SAL 71 - Probablement parce qu'elle était plus facile à peindre avec un pochoir - Dessin Albin Denis

Découpe de fuselage

Découpe d'entoilage d'un avion de l'Adj Léon Hilaire - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 12 janvier au 7 mars 1918 - Photo droits réservés.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPAbi 63

Qui peut m'aider ?

Symbolique

Le premier marquage collectif de l'escadrille F 63 était une bande blanche peinte sur l'avant de la nacelle des Farman F 40, F 41 et F 42 équipant l'unité à l'époque.

En fin 1917, l'escadrille SPAbi 63 choisit comme emblème un perroquet posé sur un perchoir. L'oiseau était l'enseigne du cabaret "Le perchoir" dont les chansonniers étaient les parrains de guerre de l'unité. Cet établissement avait été ouvert par Jean de Granier de Cassagnac en 1916. Décliné en plusieurs couleurs, le perroquet avait été proposé par un pilote de la 63, le Sgt Louis Lefèvre. Il voulait honorer la mémoire du Sgt Robert Kaminski, pilote de l'escadrille détaché au GDE et qui s'était tué en mission, le 16 septembre 1917. Il était, pour ses camarades, un chanteur amateur apprécié et cousin d'un des artistes du cabaret Montmartois.

 

 

Historique

 

A venir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPAbi 63

Les traditions de l'escadrille SPAbi 63 n'ont pas été reprises depuis le 31 décembre 1918, date de sa dissolution.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Liste de personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Texte de la citation

Texte à venir

 

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Les pilotes de l'escadrille F 63 posant à la ferme Neuve de Varesnes, le 7 juillet 1917 - Le Sgt René Baslu est le 4ème à partir de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Baslu transmise par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour son aide.

Personnels de l'escadrille SPAbi 63 en 1918 - Le Sgt René Baslu est le premier à gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

Adj René Baslu - Né le 26 juillet 1897 à Margny-les-Compiègne (Oise) - Fils d'Emile Joseph Baslu et de Louise Hortense Labitte - Profession avant guerre Etudiant - Appelé au 155ème RI, le 5 janvier 1916 - Passé à l'aviation comme mécanicien, le 8 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5610 à l'école de pilotage militaire de Chartres, le 11 mars 1917 - Il a été obtenu en 32h37 de vol et 153 atterrissages - Nommé Caporal, le 4 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 16 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 4 mai 1917 au 11 janvier 1919 - Une citation à l'ordre du corps d'Armée, le 30 mars 1918 - Nommé Adjudant en octobre 1918 - Muté au CIACB de Perthes - Muté DAE de Nancy, le 2 avril 1919 - Photo René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

Adj René Baslu, pilote de l'escadrille SPAbi 63 pose à côté d'un SPAD XI de son unité - Comme l'atteste l'inscription "PHOTO", cet appareil est équipé d'une installation photo à demeure dans le fuselage - Photo René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent pilote de corps d'Armée, d'une bravoure et d'une tenacité au-dessus de tout éloge. Volontaire pour toutes les missions difficiles, liaisons au ras du sol, mitraillages de convois. A fait toutes les attaques 21 mars - 29 juin - 29 juillet - A montré l'exemple à tous reçevant 16 balles, 72 éclats."

Adj Gilbert Catteau photographié pendant son passage en école lors d'une des 3 épreuves pratiques visant à l'obtention de son brevet de pilote militaire - Une des épreuves consistait en deux montées à 2000 mètres - Cette altitude était contrôlée par un altimètre à ruban embarqué à l'occasion - C'est l'appareil qu'il tient dans la main.

Adj Gilbert Jules Louis Marie Joseph Catteau - Né le 28 mars 1890 à Comines (59) - Fils de Louis Auguste Désité Marie Catteau et de Marie Octavie Josepha Van Elshande - Profession avant guerre Industriel - Service militaire au 1er régiment d'artillerie à pied du 9 octobre 1911 au 8 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 10 mars 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 septembre 1912 - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie à pied, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 23 avril 1915 - Affecté au 43ème régiment d'artillerie de camp, le 15 juillet 1915 - Affecté au 103ème régiment d'artillerie lourde, le 1er novembre 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 18 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2939 obtenu, le 13 mars 1916  - Passé au GDE, le 27 mars 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 13 juin au 28 août 1916 - Entrainement à Béhonne du 21 au 26 juin 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, au retour d'une mission de reconnaissance de nuit, sur le terrain de Souilly (55), le 28 août 1916 - Décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital temporaire n° 12 de Vadelaincourt (55), le même jour -  Il faisait équipage avec le Slt André Labrie, observateur, qui a également perdu la vie - Photo Gilbert Catteau transmise par Francis Debièvre, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Charles Ferron pose à côté d'un SPAD XIII codé "18" aux couleurs du groupement de chasse n° 2 sur le terrain de Spire pendant l'hiver 1918-1919 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.
* Sgt Charles Joseph Ferron - Né le 24 mars 1895 à Paris (75) - Fils de Louis Ferron et d'Henriette Guyot - Domiciliés 22, rue du jardin Anglais à Le Rainoy - Profession avant guerre Employé de banque - Mobilisé au 76ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1914 - Affecté au 293ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal en octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 2 octobre 1916 - RGA du 2 au 5 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille F 63 du 8 octobre 1916 au 25 novembre 1917 - Détaché à la GDE du 25 octobre au 3 novembre 1916 - Passé élève pilote à Dijon, le 25 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.101 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 29 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas (13) - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 13 mars 1918 - Pilote de l'escadre de chasse n° 2 - Pilote de la SPA 88 du 28 avril au 16 mai 1919.

Brigadier Marius Lallier - Né le 4 octobre 1892 à Roubaix (Nord) - Fils d'Elie Lallier et de Irma François - Classe 1912 - Recrutement de Cambrai sous le matricule n° 1206 - Profession avant guerre Photographe - Domicilié 69, rue de Londres, Le Touquet (62) - Service militaire au 1er escadron de Train des Equipages, à compter du 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté au CVAD 1/1 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Brigadier, le 12 avril 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8621 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 16 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 6 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 63 / SPAbi 63 du 27 novembre 1917 au 31 mars 1918 - Stage SPAD XI au GDE du 5 au 22 décembre 1917 - Tué au combat, au cours d'une mission à bord d'un SPAD XI, abattu par la DCA dans les environs de Brétigny (Oise), le 31 mars 1918 - Il était accompagné du Slt Robert Favre qui a également été tué - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume - Marius Lallier repose dans le cimetière communal de Blérancourt - Sources : Pam - CCC - Cony - FM détruite - JO - Dernière mise à jour 04/12/2014 - Photo Marius Lallier, transmise par M. Henri François, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du brigadier Marius Lallier en date du : "Jeune brigadier, pilote adroit et courageux, a rendu de précieux services en exécutant crânement les missions qui lui ont été confiées. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une reconnaissance périlleuse à 200 mètres d'altitude en engageant un dur combat contre un adversaire puissant, le 31 mars 1918 à Brétigny (Oise). A été cité."

Slt Henri Joseph Dufort - Né le 5 février 1893 à Paris (75) - Fils de Jean Dufort et de Marie Adèle Berenger - Entré en service actif au 3ème régiment d'artillerie, le 27 novembre 1913 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 14 octobre 1915 au 19 mai 1916, date de sa mort - Tué au combat, dans les environs de Récicourt (55), le 19 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Depuis plus de 6 mois, a exécuté journellement des reconnaissances photographiques à grande distance, luttant fréquemment contre des avions de chasse puissamment armés. Dans la nuit du 17 au 18 mai 1916, a fait, comme passager, un raid de bombardement comportant un parcours de 160 km dans les lignes ennemies. Le 19 mai 1916, au cours d'une mission photographique, a attaqué un avion ennemi ; le pilote ayant été tué au cours de ce combat, a fait une chute mortelle."

Slt Raymond Pierre Paul Viraut - Né le 22 mai 1895 à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 12ème régiment d'artillerie, le 14 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1527 obtenu le 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 5 octobre 1915 au 19 mai 1916, date de sa mort - Tué au combat dans les environs de Récicourt (55), le 19 mai 1916 - Ambulance 9/17.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote sur le front depuis fin septembre 1915. A toujours fait preuve du plus bel entrain. Depuis l'attaque de" ...., a livré 27 combats aériens ; a tenu tête, le 8 avril à quatre avions à l'intérieur des lignes ennemies. Dans la nuit du 25 au 26 avril, a pris part à un raid de bombardement sur une gare, à 90 km du front. A mis 5 projectiles au but malgré une violente canonnade."

Ltt Jacques Jean Louis de Coye de Castelet - Né le 25 mars 1890 à Aix-en-Provence (13) - Fils de Damiens de Coye de Castelet et de Aurélie Pin - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 11ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Passé à l'aviation comme observateur, le 12 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 48 du 22 décembre 1915 au 7 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 67 du 14 mars au 9 juin 1916 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 9 juin au 4 février 1917 - Observateur de l'escadrille N 102 du 4 février au 19 mars 1917 - 6ème division de compagnie à partir du 19 mars 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 juillet 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'un courage simple, joyeux et modeste, spécialiste des reconnaissances photographiques en arrière des lignes. Le 2 juillet 1916, ayant voulu, malgré les avions ennemis supérieurs en nombre, continuer sa mission photographique, a eu, après deux séries de combats, son avion haché de balles et atteint dans ses parties essentielles. A fait une chute terrible à l'atterrissage."

Slt Henri François Mérillon - Né le 11 août 1892 à Bouscat (33) - Entré en service actif au 17ème régiment de Hussards, le 6 octobre 1911 - Mobilisé au 10ème régiment de Hussards en août 1914 - Observateur de l'escadrille MF 63 de septembre 1915 au 10 octobre 1915, date de sa mort - Tué au combat dans les environs de Hattonchâtel (55), le 10 octobre 1915 - Il faisait équipage avec le Sgt Henri Mahieu (pilote) qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Robert Greim du FFA 3 (sa 1ère victoire) - Croix de Guerre - 2 citations, une à l'ordre de l'armée, une à l'ordre de la brigade.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune observateur qui s'est déjà signalé par les plus brillantes qualités de courage et d'entrain. Mort au cours d'une reconnaissance sur les lignes ennemies, le 10 octobre 1915."

MdL Jean Hilaire Cellière - Né le 24 septembre 1879 à Saint-Etienne - Fils de Jean Cellière et de Marie Colomban - Appelé au 16ème régiment de Train des Equipages, le 22 novembre 1900 - Nommé MdL, le 19 octobre 1902 - Profession avant guerre Sténographe - Mobilité en août 1914 au 19ème régiment du Train des Equipages - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 6 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1594 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 18 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 5 novembre 1915 au 16 janvier 1917 - Blessé au combat, le 12 mars 1916 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation d'Avord à partir du 16 janvier 1917 - Médaille Militaire, le 25 mars 1916 - Croix de Guerre, le 25 mars 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de grande valeur joignant aux qualités professionnelle beaucoup de sang-froid et d'allant. A livré de nombreux combats, notamment le 23 janvier 1916, jour où il n'a pas craint de se battre contre trois avions ennemis et le 8 mars où il a combattu contre quatre avions. Grièvement blessé au cours d'un combat, le 12 mars 1916, a néanmoins réussi à ramener son appareil dans nos lignes."

Adj Henry Marie Joseph Davost - Né le 8 mai 1890 à Chateaubriant (Loire-Atlantique) - Fils de Jules Marie Henri François Davost et de Marie Charlotte Angèle Leclerc - Permis de conduire obtenu le 3 octobre 1913 - Classe 1910 - Recrutement de Ancenis (Loire Atlantique) sous le matricule n° 571 - Engagé volontaire pour trois ans au 2ème régiment de Chasseurs de Pontivy, à compter du 25 août 1910 - Nommé Chasseur de 1ère classe, le 31 janvier 1911 - Nommé Brigadier, le 5 mars 1911 - Fin de service militaire, le 25 août 1913 - Nommé Maréchal des Logis de réserve, le 15 octobre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 16 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 7075 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille 523 d'Orient du 29 juillet au 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille 521 d'Orient du septembre 1917 à d'avril 1918 - Moniteur de pilotage du centre d'entraînement de Sédès du début août 1918 au 21 mai 1919 - Démobilisé, le 3 août 1919 - Demeure au 3, rue de Rennes à Nantes (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de Chasseurs, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment de Chasseurs, le 26 mars 1923 - Dégagé de toutes obligations militaires , le 25 août 1938 - Sources : FM département de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - Carnet d'heures de vol - Dernière mise à jour : 21 mai 2016.

Sgt Robert Emile Kaminski - Né le 17 novembre 1893 à Paris 18ème (75) - Fils d'Antoine Auguste Kaminski et d'Emilie Jeanne Mog (parents d'origine polonaise) - Domicilié au 22, rue de la Tour d'Auvergne à Paris 9ème (75) - Profession avant engagement employé de commerce - Domicilié chez ses parents - Classe 1911 (engagement) / 1913 (normale) - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 669 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er groupe aéronautisue, le 19 décembre 1912 - Affecté au 1er régiment d'aérostation en poste au camp retranché de Toul (Meuthe-et-Moselle) - Affecté à la 21ème compagne d'aérostiers - Affecté à la 23ème compagnie d'aérostiers - Passé élève pilote, le 13 mars 1916 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4147 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 5 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 6 septembre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote du GDE du 2 novembre 1916 au 21 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 63 du 22 février au 16 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 25 juillet 1917 - Détaché au GDE du 29 août au 8 septembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Sopwith 1A2, sur le terrain d'aviation de la ferme du Rendez-vous à Varesnes (Oise), le 16 septembre 1917 - Au départ d'une mission d'observation, en équipage avec le Slt Marius Comps (obs) qui a été blessé, son avion est tombé en perte de vitesse et s'est écrasé - L'observateur a été évacué sur l'hôpital de Noyon, puis sur un hôpital de l'intérieur, le 31 septembre 1917 - Citation n° 249 à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, en date du 7 octobre 1917 - Photo transmise par Krzysztof Nemel que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille F 63 - MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 15 mars 2021.

* Citation n° 249 à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, du Sgt Robert Emile Kaminski du Génie, pilote à l'escadrille F 63, en date du 7 octobre 1917 : "Excellent pilote, audacieux, prêt à remplir toutes les missions, a exécuté de nombreux vols de reconnaissance et de réglage, dans les circonstances les plus périlleuses. Tué accidentellement au départ d'une mission de guerre."

Adj Léon Louis Victorien Hilaire - Né le 11 février 1891 à Mariac (Ardèche) - Fils de Louis Pierre Hilaire et de Marie Sabatier - Domiciliés à Le Cheylard (Ardèche) - Profession avant guerre Moulinier - Classe 1911 - Recrutement de Privas (Ardèche) sous le matricule n° 1589 - Service militaire au 75ème régiment d'infanterie, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1913 - Nommé Sergent, le 23 mai 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied gauche à Rambucourt (Meurthe-et-Moselle), le 12 octobre 1914 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 14 janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 9 avril 1915 - Affecté au 9ème bataillon du 140ème régiment d'infanterie, le 29 décembre 1916 - Affecté au 363ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8502 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 10 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 16 octobre 1917 - Pilote de la division SPAD du GDE du 14 octobre 1917 au 12 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 12 janvier au 7 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 284 du 7 mars 1918 au 13 mars 1919 - Détaché à la RGA les 16 et 17 mai 1918 - Intoxiqué par gaz de combat à Fismes, le 28 mai 1918 - Croix de Guerre et citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, le 9 juin 1918 - Hospitalisé au HOE n° 52 du 16 juin au 27 juillet 1918 - Citation n° 74 à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, le 19 juin 1918 - Affecté au GDE, le 28 juillet 1918 - Démobilisé, le 17 août 1919 - Domicilié place de la République à Romans, à compter du 19 août 1919 - Affecté au 75ème régiment d'infanterie, le 20 février 1920 - Médaille Militaire, le 16 juin 1920 - Médaille de la conduite distinguée britannique, le 17 septembre 1920 - Affecté au 31ème régiment de tirailleurs nord-africains, le 1er janvier 1924 - Dirigé en renfort sur le Maroc, le 4 juin 1925 - Débarqué à Casablanca, le 10 juin 1925 - Opérations de guerre au Maroc du 18 juin 1925 au 6 janvier 1926 - Citation n° 23 à l'ordre du 31ème régiment de tirailleurs nord-africains, le 3 décembre 1925 - Détaché en qualité de commis greffier auxiliaire à Casablanca et affecté au 1er régiment de Zouaves, le 6 janvier 1926 - Hospitalisé à l'hôpital mixte de Romans, le 15 février 1926 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc jusqu'au 14 octobre 1927 - Stage d'instruction professionnelle de 10 mois à la recette des finances de Casablanca, à compter du 30 décembre 1926 - Domicilié au 89, avenue Mers Sultan à Casablanca (Maroc), à compter du 20 juin 1928 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 8 mars 1929 et maintenu au 1er régiment de Zouaves - Placé en affectation spéciale, le 25 juin 1930 - Domicilié au 102, rue Galilée à Casablanca (Maroc), le 18 mars 1930 - Rayé de l'affectation spéciale et affecté au 1er régiment de tirailleurs marocains, le 1er novembre 1939 - Prend les fonctions d'officier de détails au centre d'infanterie de Casablanca, le 20 décembre 1939 - Démobilisé, le 6 août 1940 - Photo du mariage de Léon Hilaire transmise par Christian Ville que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Sources : Pam - CCC escadrille C 63 - CCC escadrille SPAbi 284 - JORF - Fiche matricule du département d'Ardèche - Dernière mise à jour : 18 septembre 2016.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, le 9 juin 1918 : "Pilote courageux et énergique. Toujours prêt à travailler pour n'importe quelle mission. A eu son appareil gravement endommagé le....... par le tir de l'artilelrie effectuant une mission à faible altitude. Le .... a réussi à dégager l'avion qu'il protégeait en soutenant à trois reprises différentes, le combat contre dix avions ennemis."

* Citation n° 74 à l'ordre de l'aéronautique de la 7ème armée, le 19 juin 1918 : "Pilote calme et audacieux, volontaire pour toutes les missions périlleuses. le 27 mars, attaqué par trois monoplaces ennemis, a soutenu vaillamment le combat en forçant deux de ses ennemis à atterrir. Est rentré avec son avion criblé de balles."

* Citation n° 23 à l'ordre du 31ème régiment de tirailleurs nord-africains, le 3 décembre 1925 : "Sous-officier d'une rare énergie et d'un superbe entrain, qui bien que souffrant encore d'une grave maladie, a tenu à participer à toutes les opérations du groupe de couverture de Dar-Caïd-Medboh, en particulier au combat du 15 septembre 1925, devant Tifilassez, a assuré d'une façon parfaite une liaison entre le chef de bataillon et ses unités dans un terrain des plus difficiles et battues par des tirs très précis, s'offrant avec une calme bravoure pour remplacer les agents de liaison, a permis enfin par son heureuse intervention à la section d'engins du bataillon de repousser brillamment une contre-attaque ennemie."

 

Photo du Sgt Charles Dutheil

Sgt Charles François Georges Jean Dutheil - Né le 30 janvier 1893 au 197, rue Basse à Caen (Calvados) - Fils de Jean Dutheil et d'Anne Louis dit Portal - Domiciliés au 24, rue de la Cerisaie à Paris 4ème (75) - Profession avant engagement Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 218 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 1er régiment du Génie, le 13 juillet 1912 - Affecté au 25ème bataillon d'aérostiers, à compter du 18 juillet 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 3ème groupe aéronautique à Lyon, le 22 avril 1912 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 20 mars 1913 - Nommé Maître ouvrier, le 14 juillet 1913 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Affecté, par réorganisation des unités, au 1er groupe d'aviation, le 1er février 1914 - Affecté comme mécanicien moteurs Gnôme, de Dion et Renault au camp d'Avord - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la réserve générale aéronautique (RGA) au Bourget-Dugny, le 17 février 1915 - Mécanicien en 1er affecté au service du Ltt Paul Picheral - Affecté comme mécanicien, avec son pilote, à l'escadrille MF 55 du 4 au 14 mai 1915 - Mécanicien de la RGA du 14 mai 1915 au XXX - Mécanicien de la division Maurice Farman (de la RGA) - Nommé sergent, le 1er juillet 1915 - Passé élève-pilote à la RGA et s'entraine sur avion Maurice Farman, à compter du 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1757 obtenu à la RGA du Bourget, le 13 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 13 octobre au 27 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 28 novembre 1915 au 10 avril 1916 - Désigné" pour être affecté à l'armée d'Orient - Pilote de l'escadrille MF 82 / F 382 / escadrille 521 à Salonique / Corfou (Grèce) et Serbie du 22 avril 1916 au 23 février 1917 - Hospitalisé du 20 juillet au 25 août 1916 - Nommé Adjudant, le 19 décembre 1916 - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 15 à l'ordre de la division (2ème armée serbe), en date du 15 mars 1917 - Atteint par le paludisme, il est rapatrié en France - Rentre de convalescence, le 1er  août 1917 - Pilote moniteur du centre GDE du Plessis-Belleville du 1er août 1917 au 9 mai 1918 - Citation n° 218 à l'ordre de la division, en date du 14 octobre 1917 - Affecté au front d'Orient, et transféré sur Lyon-Bron, le 9 mai 1918 - Pilote de l'escadrille 508 du front d'Orient du 2 juin 1918 au 22 février 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Décoré de la Médaille d'Or pour la bravoure de Serbie - Affecté à l'instruction technique de l'école d'aviation d'Avord, le 30 avril 1919 - Marié avec Mlle Germaine Kauffmann en mairie du 15ème arrondissement de Paris (75), le 30 juin 1919 - Pilote de l'escadrille BR 117 du 20 juin 1919 au 1er janvier 1920 - Changement de désignation des escadrilles et création des régiments d'aviation (chasse, bombardement, observation), le 1er janvier 1920 - La BR 117 devient l'escadrille 201 du 1er régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty (Moselle) - Changement de désignation des régiments d'aviation, le 1er RAB devient le 11ème régiment d'aviation de bombardement - Affecté au 11ème régiment d'aviation à Metz-Frescaty (Moselle), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 23 mars 1921 - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation de Bordeaux (Gironde), le 8 avril 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation pour affectation en Indochine, le 22 octobre 1926 - Cette date marque son embarquement à destination de l'Indochine - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Nommé chef des ateliers et adjoint au directeur de l'établissement technique de Bach-Maï au Tonkin - Restera à ce poste jusqu'en 1930 - Nommé Capitaine - Détaché comme conseiller aéronautique auprès du gouvernement de la province chinoise du Ssé-Tchouan jusqu'en juillet 1931 - Quitte Saïgon pour Marseille en juillet 1931 - Affecté au parc d'aviation n° 35 de Lyon, le 25 août 1931 - Affecté au parc n° 5 de la base aérienne de Lyon, par changement d'appellation, le 1er juillet 1932 - Affecté à la base aérienne n° 5, le 1er juin 1933 - Désigné pour exercer les fonctions de contrôleur de l'école civile d'aviation d'Ambérieu, pour convenances personnelles, le 17 février 1934 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 30 janvier 1939 - Commandant de la base aérienne d'Ambérieu-en-Bugey (Ain) du 26 août au 1er septembre 1939 - Tué au cours d'un accident aérien à Ambérieu-en-Bugey (Ain), le 1er septembre 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 63 - CCC escadrille MF 82 / F 382 / 521 - JORF - Dernière mise à jour : 23 janvier 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles François Georges Jean Dutheil au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 13 janvier 1929 : "15 ans de services, 6 campagnes."

 

Photo du Cne Henri de
Bancalis de Maurel d'Aragon

Cne Henri Jean Marie Victor de Bancalis de Maurel d'Aragon - Né le 22 mai 1883 à Toulouse (Haute-Garonne) - Fils d'Alexandre Louis Albert de Bancalis de Maurel d'Aragon et de Louise Marie Mathilde de Lordat - Domiciliés au château de Saliès (Tarn) - Classe 1903 - Recrutement d'Albi (Tarn) sous le matricule n° 645 - A réussi le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1902 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr , le 24 octobre 1902 - Promotion de Saint-Cyr de "La Tour d'Auvergne" (1902 - 1905) - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de dragons, le 1er octobre 1905 - Affecté au 26ème régiment de dragons, le 6 août 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Marié avec Mlle Anne Françoise Madeleine Marie Schaeffer en mairie de Paris 16ème, le 1er mars 1909 - Affecté au 20ème régiment de dragons, le 24 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Blessé au combat d'une balle qui traversa à la cuisse droite, près du village de Bailleux, près d'Arras, le 5 octobre 1914 - Citation à l'ordre du 20ème régiment de dragons, le 12 octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 novembre 1914 - Affecté à l'état-major de la 47ème division d'infanterie de Gérardmer (Vosges) jusqu'au 26 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MF 54 du 18 mai au 14 novembre 1915 - Passé élève pilote de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 14 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2534 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - Pilote du GDE du 4 au 20 février 1916 - Commandant de l'escadrille MF 63 du 20 février au 13 mars 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3023 décernée par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Maurice Farman, le 26 février 1916 - Blessé à Verdun alors qu’il essayait de récupérer un  de ses pilotes tombé entre les lignes, le 12 mars 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l’ambulance 9/3 de Verdun (Meuse), le 13 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 mars 1916 - Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon repose tombe individuelle n° 288 dans la nécropole nationale "Glorieux" de Verdun (Meuse) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MF 63 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Tarn - Liste des brevets militaires - MpF - Site Internet Léonore - JORF - Site Internet MémorialGenWeb - Site Internet Sépultures de Guerre - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 4 décembre 2019.

* Citation à l'ordre du 20ème régiment de dragons, le 12 octobre 1914 : "Le 5 octobre 1914, a conduit son peloton au combat à pied avec le plus grand calme; blessé n'a cessé de combattre malgré qu'il ait eu la cuisse traversé. Est resté plusieurs heures à cheval, ne consentant à se faire soigner qu'à la fin de la journée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Henri Jean Marie Victor De Bancalis de Maurel d'Aragon, en date du 2 novembre 1914 : (je n'ai pas trouvé la citation associée)

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 mars 1916 : "Officier d'élite, donnant sans cesse au personnel de son escadrille les plus beaux exemples d'audace et d'énergie. Tué par un projectile alors qu'il se rendait dans une zone battue par l'artillerie ennemie au secours d'un de ses pilotes blessés."

 

Photo du Cal Louis Lefèvre

Cal Louis Eugène Lefèvre - Né le 19 juin 1896 à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Fils d'Henri Eugène Lefèvre (serrurier)et d'Anna Antoinette Bénétuli - Domiciliés au 1, rue du Centenaire à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Chaudronnier mécanicien - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 6121 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment du Génie comme sapeur mécanicien du 14 septembre 1914 au 2 février 1917 - Affecté au 4ème régiment du Génie du 2 février au 7 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 7 juin 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon du 8 au 24 juin 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour le formation initiale du 24 juin au 21 septembre 1917 - A effecté son premier vol avec un moniteur, le 30 juin 1917 - A effectué son premier vol, seul bord, le 24 juillet 1917 - A réussi la première épreuve du brevet militaire, le 12 septembre 1917 - A réussi la dernière épreuve du brevet militaire, le 18 septembre 1917 - A passé la totalité de ses épreuves sur Maurice Farman MF 11 - Brevet de pilote militaire n° 8625 obtenu l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 16 septembre 1917 - A son départ de l'école d'Etampes, il totalise 28h26 pour 70 vols et a été noté comme très bon pilote - Stage de perfectionnement "Sopwith 1A2" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 septembre au 27 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 29 septembre 1917 - Marié avec Mlle Louise Echaufour à la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le 20 octobre 1917 - A effecté son premier vol à Avord, le 4 novembre 1917 - Il était seul à bord - A réussi l'épreuve du vol à 2000 mètres, le 22 novembre 1917 - A effectué son dernier vol, le 26 novembre 1917 - A effectué 6h40 de vol pour 28 vols à Avord - Il est alors noté comme pilote moyen, bon entrainement sur Sopwith - Pilote de la division "Caudron" du GDE du 27 novembre 1917 au 31 janvier 1918 - Noté comme bon pilote avec bonnes connaissances techniques - Pilote de l'escadrille SOP 39 du 2 au 21 février 1918 - Pilote du GDE pour complément d'entrainement du 21 février au 12 juin 1918 - Lâché sur avion Caudron G 4 et Salmson 2A2, le 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 12 au 27 juin 1918 - Pilote du GDE (Chartres) du 27 juin au 16 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 285 du 16 juillet 1918 au 23 janvier 1919 - Nommé Sergent, le 16 septembre 1918 - Croix de guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 140 du 23 janvier au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 20 novembre 1920 - Profession après guerre Tolier formeur - Domicilié au 17, rue de Bootz à Laval (Mayenne), à compter du 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1926 - Domicilié au 9, rue Madeleine à Orléans (Loiret), à compter du 24 juillet 1926 - Domicilié au 13, rue de la Madeleine St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 12 mai 1932 - Affecté, dans la réserve, la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 1er décembre 1936 - En affectation à l'usine Panhard-Levassor à Orléans (Loiret), le 2 février 1937 - Rayé du personnel navigant des réserves et classé en position "sans affectation", le 15 mars 1937 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 15 juin 1937 - Domicilié rue Paul Doumer à St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 5 octobre 1937 - Sources : Registre des naissances de la commune de Puteaux (Hauts-de-seine) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 39 - CCC de l'escadrille SPAbi 63 - CCC de l'escadrille SPAbi 285 - CCC de l'escadrille SPAbi 140 - Fiche matricule des archives départementales de Paris (archives des bureaux de recrutement de la Seine) - Dernière mise à jour : 10 octobre 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 : "Pilote de valeur, énergique, calme, d'une parfaite tenue militaire, manoeuvrier sûr et d'une rare adresse, a toujours facilité la tâche de ses observateurs. A soutenu maintes fois de rudes combats et ramené de nombreux éclats dans son appareil. S'est particulièrement distingué le 29 octobre, dans une reconnaissance matinale où malgré une forte brûme, il est allé 15 kilomètres dans les lignes ennemies pour rapporter des renseignements d'une haute importance pour le commandement."

 

Photo du Slt André Rossignol

Slt André Martial Marie Rossignol - Né le 23 mai 1885 à Vannes (Morbihan) - Fils d'Edmond Louis Rossignol (vétérinaire au 35ème régiment d'artillerie) et d'Amélie (Herque ou Hergue) - Domicilié Avenue St-Symphorien à Vannes - Profession avant engagement Etudiant et domicilié à Versailles (Yvelines) - Classe 1902 (engagement) / 1905 (normale) - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 178 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 27ème régiment de Dragons, le 15 juin 1903 - Nommé Brigadier, le 5 décembre 1903 - Affecté au 14ème régiment de Dragons, le 13 janvier 1905 - Victime d'une fracture de l'extrémité inférieure de radius droit, le 13 janvier 1905 - Victime d'une contusion à la cuisse suite à la chute de son cheval, lors d'une reconnaissance, le 10 juillet 1905 - Nommé Brigadier fourrier, le 9 décembre 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 13 septembre 1906 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 15 juin 1907 - Domicilié au 38, cours Ragot à Versailles (Yvelines), à compter du 15 juin 1907 - Profession avant guerre Inspecteur général d'assurances - Marié et domicilié au 9, rue Frédéric Bartiat à Paris 8ème (75) - Domicilié à Tournes (Ardennes), à compter du 6 janvier 1913 - Domicilié au 43, avenue Victor Hugo à Vannes (Morbihan), à compter du 19 juillet 1913 - Affecté, dans la réserve, au 28ème régiment d'artillerie, caserné à Vannes (Morbihan) - Domicilié au 70, rue Paradis à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 1er août 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 28ème régiment d'artillerie, le 3 août 1914 - Affecté au 9ème régiment de chasseurs à cheval, le 28 septembre 1914 - Croix de guerre et citation à l'ordre de la division de cavalerie, le 5 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 7 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 28 juillet 1915 - Observateur de la RGA du 28 juillet au 25 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 25 août 1915 au 13 mars 1916 - Blessé par un éclat d'obus au cou et à l'épaule gauche au cours d'une mission dans les lignes allemandes et évacué sur un hôpital de campagne, le 12 mars 1916 - Transféré sur l'hôpital du Grand Palais à Paris et convalescence jusqu'au 24 octobre 1916 - Reconnu inapte à l'emploi dans l'aviation militaire - Ces blessures ont provoqué une limitation à 40 % des mouvements du coup et de l'épaule concernée - Le pilote qui faisait équipage avec lui, le Cne Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon a été grièvement blessé et est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/3 de Verdun (Meuse), le 13 mars 1916 - Réintégré dans son arme (cavalerie) et affecté au 14ème régiment de Hussards comme commandant d'escorte du quartier général de la 130ème division d'infanterie, à compter du 25 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 7 mars 1917 - Affecté au 6ème régiment de Dragons, le 3 décembre 1917 - Citation n° 36 à l'ordre de la division, en date du 5 avril 1918 - Démobilisé, le 6 mars 1919 - Domicilié à St-Martin-Verfeuil (Haute-Garonne), à compter du 6 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment de Dragons, le 17 avril 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Proposé pour une pension temporaire de 10 % pour limitation des mouvements du bras gauche avec amystrophie de 2 cm 1/2 et limitation de la flexion du cou à droite par la commission de réforme de Toulouse, le 17 octobre 1923 - Idem par la commission de réforme de la Seine, le 13 octobre 1925 - Idem par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 21 juillet 1927 - Pension de 365 frs accordée à compter du 17 octobre 1927 - Affecté au centre de mobilisation de cavalerie n° 18, le 18 décembre 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1930 - Adjoint au président de la commission de classification des chevaux du 11 au 16 mai 1936 - Domicilié avenue Trespoey à Pau, à compter du 10 septembre 1936 - A effectué un stage au 2ème régiment de Hussard du 21 au 24 octobre 1936 - Pension temporaire d'invalidité de 25 % pour séquelles de blessure dans la région scapulaire gauche par éclat d'obus (15 %) et séquelles de blessure de la région postérieure racine du cou (10 ) par la commission de réforme de Pau, le 9 mai 1950 - Décédé à Pau, le 7 mai 1969 - Sources : Registre des naissances de la commune de Vannes - Pam - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - LO non accessible - JORF - Dernière mise à jour 13 juillet 2018.

* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la division de cavalerie, le 5 novembre 1914 : "En vue de pouvoir régler le tir des hommes de sa tranchée, est monté au sommet d'un édifice en bois exposé à un feu très efficace. A fortement contribué à repousser une attaque allemande."

* Citation n° 36 à l'ordre de la division, en date du 5 avril 1918 : "D'un entrain communicatif remarquable au feu, a, pendant trois jours, entrainé brillamment ses hommes."

 

Photo du Sol Marcel Vicaire

Sol Marcel Marie Emile Vicaire - Né le 29 septembre 1893 à Paris 16ème (75) - Fils de Ernest Marie Georges Vicaire (homme de lettres) et de Jeanne Marie Elizabeth Gras - Domiciliés villa Scheffer au 51, rue Scheffer à Paris (75), puis au 23, rue du Conétable à Chantilly (Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Compiègne (Oise), sous le matricule n° 1668 - Appelé pour faire son service militaire dans l'aérostation en 1913 - Exempté définitif de service pour coxalgie de la jambe droite (ostéoarthrite tuberculeuse de la hanche) en 1913 - Maintenu exempté pour coxalgie de la jambe droite par la commission de réforme d'Ille-et-Vilaine, le 5 octobre 1914 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre de l'aérostation, le 29 septembre 1915 - Nommé Sapeur de 2ème classe, le 30 septembre 1915 - Affecté au 5ème groupe de St-Cyr du 30 septembre au 7 octobre 1915 - Détaché à la section météorologique n° 6 de la RGA du 7 octobre 1915 au 10 mars 1916 - Détaché, comme météorologiste, à l'escadrille MF 63 du 11 mars au 21 septembre 1916 - Détaché, comme météorologiste, à l'escadrille N 23 du 21 septembre 1916 au 21 février 1917 - Détaché, comme météorologiste, à la 38ème compagnie d'aérostiers du 21 février au 13 mai 1917 - Evacué sur l'hôpital de Bar-le-Duc (Meuse) du 13 mai au 23 mai 1917 - Rejoint son corps le 13 mai 1917 - A bénéficié d'une convalescence de 45 jours - Réformé n° 2 pour coxalgie de la jambe droite avec réveil inflammatoire par la commission de réforme de Compiègne, le 21 septembre 1917 - Domicilié chez M. Vicaire, notaire à Ambérieu (Ain), à compter du 19 juin 1918 - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Médaille interalliée - Diplômé des Beaux-Arts de Paris - Nommé Sous-Inspecteur régional des Arts indigènes, à compter du 1er juin 1923 - Affecté à l'inspection régionale de Rabat et chargé de la conservation du musée des Oudayas, du contrôle du cabinet de dessin, du contrôle des ateliers d'état - Comme Inspecteur des arts indigènes, il est nommé inspecteur des Beaux-arts et monuments historiques à Fez (Maroc) en 1924 - Conservateur du musée du Batha - Marié avec Mlle Lucile Marie Edmonde Henry à la Chapelle-en-Serval (Oise), le 27 septembre 1927 - Passé dans la classe de mobilisation le plus ancienne, le 8 novembre 1939 - Dégagé de ses obligations militaires, le 15 octobre 1941 - Muté à Rabat en 1945 - Nommé Chef du service des Arts et Métiers marocains, le 1er août 1946 - A l'Indépendance du Maroc, il est affecté au ministère marocain de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1955 - Rentre en France en 1958 - Prend sa retraite comme conservateur en chef des musées nationaux honoraire - Décédé à Saint-Etienne (Loire), le 26 novembre 1976 - Sources : Acte de naissance n° 1158 du registre des naissances de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille MF 63 - CCC de l'escadrille N 23 - CCC de la 38ème compagnie d'aérostiers - Carrière civile sur Wikipedia - Dernière mise à jour : 13 avril 2021.

 

Photo du Sol Henri Gailhot

Sol Henri Alexis Gailhot - Né le 4 décembre 1897 à Louvres (Seine-et-Oise) - Fils de Frédéric Victorien Gailhot et Joséphine Marie Bonnet - Domiciliés Rue Jean Jacques Rousseau à Vierzon (Cher) - Admis à l'école de Vierzon comme élève externe en 1910 - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1917 - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 1466 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 11 janvier 1916 - Formation de mécanicien d'avion puis affectation à Lyon-Bron du 13 janvier 1916 au 21 février 1918 - Affectation aux armées (je n'ai pas trouvé l'unité) du 22 février au 11 novembre 1918 - Détaché au GDE pour une stage de quinze jours du 18 au 31 mars 1918 - Affecté au Parc n° 10, le 17 janvier 1919 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Domicilié à Cheylard (Ardèche), à compter du 23 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au 194ème régiment d'artillerie, le 21 mars 1924 - Classé en service auxiliaire, le 6 août 1935 - Domicilié au 15, rue des Sapins à Charenton (Val-de-Marne), à compter du 26 septembre 1936 - Affectation spéciale pour trois mois comme percepteur à Remollon (Hautes-Alpes), le 11 octobre 1939 - Domicilié au 13, square Alexandre Robot à Melun (Seine-et-Marne), à compter du 22 juillet 1960 - Sources : Pam - JORF - Fiche matricule du département du Cher - Dernière mise à jour : 18 septembre 2016.

Les hommes

Ltt Antoine Barbier du Doré, pilote de l'escadrille MF 63 du 15 septembre 1915 au 29 avril 1916, photographié aux commandes d'un Nieuport 11 de l'escadrille N 68 pendant l'été 1916 - Photo famille Barbier du Doré que je remercie pour son aide.

Ltt Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré - Né le 4 juin 1889 à Angers (Maine et Loire) - Fils d’Yvan Marie Gustave Barbier du Doré et de Louise Marie Juliette de Romans - Domiciliés au château de la Chétardière à St-Gemmes-d’Andigné (Maine-et-Loire) - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1909 - Recrutement d’Angers (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 608 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment de Cuirassiers, à compter du 8 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 11 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1910 - A obtenu le certificat d’aptitude à l’emploi de chef de peloton, le 18 août 1911 - Fin d’engagement et passage dans la réserve, le 26 septembre 1911 - Domicilié à Bandoeng (Java) à compter du 16 novembre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au service des remontes de la 9 ème région militaire, pour être détaché au régiment d’infanterie de Tours, le 27 mars 1913 - Domicilié à Tjisaga Bandjar (Java), à compter du 28 mai 1913 - Mis à la disposition des troupes coloniales par suite de sa résidence aux Indes Néerlandaises et affecté au 5ème régiment d’artillerie coloniale à Saïgon - Domicilié à St-Gemmes-d’Andigné, à compter du 15 avril 1914 - Affecté au 5ème régiment de cuirassiers, le 18 août 1914 - Détaché à l’aéronautique militaire comme élève pilote au camp d’aviation militaire d’Avord, le 10 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1421 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 24 août 1915 - Pilote de la RGA du Bourget au 28 août au 15 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 15 septembre 1915 au 29 avril 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 29 septembre au 1er octobre 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 janvier 1916 - Citation n° 48 à l’ordre de l’armée, en date du 25 janvier 1916 – En déplacement à la RGA du Bourget du 6 au 12 février 1916 - En déplacement à la RGA du 26 au 28 février 1916 - GDE du 29 avril au 20 août 1916 - Citation à l’ordre de la 2 ème armée, en date du 24 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 20 août 1916 au 6 mai 1917 - Pilote du détachement 517 du 6 mai au 16 juin 1917 - Commandant de l'escadrille N 95 du 16 juin au 8 octobre 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 septembre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée de l’escadrille N 95, en date du 26 septembre 1917 - Détaché à la section aéronautique de la mission française, auprès de l’armée américaine, à compter du 8 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et cotation à l’ordre de l’armée, en date du 29 décembre 1917 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Croix de Guerre avec quatre palmes de bronze et une étoile - Démobilisé, le 13 mars 1919 - Marié avec Jacqueline Ghislaine Marie Josèphe Rémy, le 18 août 1919 - Domicilié à St-Crespin (Cholet), à compter du 10 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d’aviation de chasse, à compter du 1er août 1920 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d’aviation de chasse du 27 mai au 19 juin 1929 - Rayé du personnel navigant, sur sa demande, le 9 avril 1936 - Classé dans le cadre sédentaire de la base aérienne de Châteauroux, le 6 février 1937 - Nommé Chef de bataillon, de réserve, le 25 juin 1938 - Décédé en 1969 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO non communicable - Fiche matricule du département du Maine-et-Loire - CCC de l’escadrille MF 63 - CCC de l’escadrille N 68 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 19 juin 2017.

* Félicitations du chef de service aéronautique de la région fortifiée de Verdun (RFV) pour l’organisation de son service pour la journée du 29 décembre 1915.

* Citation à l’ordre de la 2ème armée, en date du 24 mai 1916 : "Arrivé sur le front le 15 septembre 1915, a accompli depuis cette date plus de 100 heures de vol au-dessus des lignes ennemies en mission de toutes nature. A livré de nombreux combats au cours desquelles son avion a été grièvement atteint notamment les 21 et 29 octobre 1915. Dans la nuit du 25 avril 1916, a pris part à un raid de bombardement sur une gare importante à 90 km du front, a mis trois projectiles au but malgré une violente canonnade."

* Citation n° 48 à l’ordre de l’armée, en date du 25 janvier 1916 : "A déployé, sous la direction du capitaine de Marinier la plus remarquable activité, et le plus brillant entrain dans une période où les circonstances atmosphériques étaient des plus défavorables et a contribué au succès des opérations de l’armée, par les heureux résultats de ses reconnaissances, réglages, photographies, chasses et bombardements, notamment les 28 novembre, 29 décembre 1915 et 17 janvier 1916, malgré l’action de l’artillerie et des avions ennemis."

* Citation n° 48 à l’ordre de la 8ème armée du Ltt Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré, en date du 22 mars 1917 : "A eu huit combats sévères, s’est distingué le 27 janvier 1917 en rencontrant à 4200 mètres, un groupe de sept avions allemands, attaque un avion de chasse, le met en fuite après plusieurs passes et rafales, puis pique sur un avion de bombardement qui fait demi-tour et regagne ses lignes."

* Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée de l’escadrille N 95, en date du 26 septembre 1917 : "A l’exemple du capitaine du Doré, a brillamment accompli 443 vols de guerre au cours desquels 79 croisières de chasse et 30 de position de reconnaissance ou d’avions d’artillerie, mérite une attention particulière. A livré 35 combats au cours desquels 2 avions ennemis ont été abattus."

* Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Cne Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré en date du 29 décembre 1917 : "Officier aviateur tout à fait remarquable. Déjà cité 4 fois à l’ordre, pour sa brillante conduite dans des circonstances très difficiles, notamment sans les batailles de Verdun 1916 et de l’Aisne 1917. A entrainé par son exemple l’unité placée sous ses ordres laquelle a infligé des pertes sensibles à l’aviation adverse pendant la préparation des combats."

Sgt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Omer Demeuldre, mitrailleur de l'escadrille F 63, en date du 11 septembre 1915 : "Caporal mitrailleur, le 7 septembre 1915, a rencontré un avion de chasse. malgré son infériorité de vitesse, n'a pas hésité à l'attaquer et par son courage et son adresse, après avoir tiré trois cents cartouches de mitrailleuses, l'a obligé à piquer brusquement vers le sol."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Sgt Omer Demeuldre, mécanicien de l'escadrille F 63, en date du 24 septembre 1916 : "Sergent mécanicien. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A exécuté quinze bombardements poussés jusqu'a cent kilomètres dans les lignes allemandes."

* Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 25 mars 1917 : "Pilote de reconnaissance, pilote audacieux, s'est distingué particulièrement le 19 mars 1917 en volant très bas au-dessus des lignes ennemies pour permettre à son observateur de mitrailler et dispenser un groupe de cavaliers et de cyclistes ennemis."

* Citation n° 387 à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 11 juin 1917 : "Coutumier des actes d'audace et de sang-froid. Le 23 mai 1917, attaqué au cours d'une reconnaissance photographique par un avion ennemi qui endommagea gravement son appareil, réussit après une lutte brillante à mettre son adversaire hors de combat puis continua jusqu'au bout sa missions."

* Citation n° 111 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote de haute valeur. Depuis peu de temps dans la chasse, s'impose déjà à ses camarades par son ardeur et son adresse. A abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 décembre 1917."

* Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 8 janvier 1918 : "Remarquable pilote de chasse, d'un courage et d'un allant hors de pair, donnant un magnifique exemple à ses camarades. Le 22 décembre 1917, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes; le lendemain 23 décembre, a livré un dur combat à un second biplace ennemi qui s'est écrasé derrière les premières lignes ennemies."

* Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse d'une valeur tout à fait exceptionnelle. le 3 janvier 1918, a abattu un avion ennemi qui a pris feu en l'air et s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 13 février 1918 : "Excellent sous-officier. Après s'être fait remarquer dans l'aviation de réglage vient de débuter brillamment dans la chasse où il s'annonce comme un pilote audacieux et habile. Le 30 octobre 1917, a abattu son troisième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans les premières lignes allemandes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 13 avril 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels, merveilleux exemple pour son escadrille qu'il entraine par son beau moral, son ardeur et le prestige de ses succès. A abattu 11 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 mai 1918 : "Pilote de chasse exceptionnel, dont le moral élevé, la bravoure et l'allant excitaient l'admiration et l'émulation de ses camarades de combat. A abattu treize avions ennemis, dont dix en quatre mois. Le 3 mai 1918, est tombé, en pleine lutte, dans l'attaque, à bout portant d'un biplace ennemi, laissant le plus bel exemple de vaillante et jeune ardeur."

MdL Georges Robart, pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917, pose devant le Farman F 40 n° F 1875 qui lui a été affecté, probablement pendant l'automne 1916 - Photo transmise par Stéphane Louis que je remercie pour son aide.

MdL Georges Jules Louis Robart - Né le 20 août 1893 à La Capelle (Aisne) - Fils de Jules Louis Robart (boulanger) et Léonie Leblus (ménagère) - Classe 1913 - Recrutement de St-Quentin (Aisne) sous la matricule n° 229 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 23ème régiment de Dragons, à compter du 4 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 3246 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 11 juin 1916 - Pilote du GDE du 11 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 20 juillet 1916 - Evacué sur l'hôpital, le même jour et a repris sa place le 5 août 1916 - En équipage avec le Sol Marcel Clément, à bord d'un Farman F 63, trois avions de la F 63 livrent combat avec deux Albatros de chasse, le 6 octobre 1916 - Clément est tué dans les environs de Vigneulles (Meuse), le pilote est indemne - Citation n° 343 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 8 octobre 1916 - Détaché à Béhonne du 1er au 15 novembre 1916 - Au décollage, le Salmson-Moineau SM 1 n° 41 de l'équipage MdL Georges Robart (pilote), Sgt Pierre Raveneau (mit), Mdc Etienne Barberot (mit) glisse sur l'aile et tombe en perte de vitesse à Gournay (Oise), le 4 mars 1917 - Le SM 1 s'écrase au sol et brûle entièrement - Robart et Raveneau sont tués et Barberot, grièvement blessé, est évacué sur l'HOE d'Estrées-St-Denis (Oise) - Barberot, malgré la gravité de ses blessures, survivra - Georges Robart repose dans le cimetière municipal de La Capelle (Aisne) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 80) de la ville de La Capelle (Aisne) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 63 - Bailey / Cony - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 12 septembre 2024.

* Citation n° 343 à l'ordre de la 1ère armée du MdL Georges Robart, pilote à l'escadrille F 63, en date du 8 octobre 1916 : "Blessé dans un grave accident d'aviation, le 20 juillet 1916, a rejoint à peine guéri faisant toujours preuve du plus remarquable entrain. Le 6 octobre 1916, au cours d'une opération de bombardement, a livré combat à deux avions ennemis. Ayant eu son mitrailleur tué, a su, par l'habileté de ses manoeuvres, tenir en respect ses adversaires et ramener son avion intact au terrain d'aviation."

MdL Georges Robart, pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917, pose devant le Farman F 40 n° F 1875 qui lui a été affecté, probablement pendant l'automne 1916 - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Georges Robart - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 23ème régiment de Dragons, à compter du 4 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 3246 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 avril 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917 - Au décollage, le Salmson-Moineau SM 1 n° 41 de l'équipage MdL Georges Robart (pilote), Sgt Pierre Raveneau (mit), Mdc Etienne Barberot (mit) glisse sur l'aile et tombe en perte de vitesse à Gournay (Oise), le 4 mars 1917 - Le SM 1 s'écrase au sol et brûle entièrement - Robart et Raveneau sont tués et Barberot, grièvement blessé, est évacué sur l'HOE d'Estrées-St-Denis (Oise) - Photo transmise par Stéphane Louis que je remercie pour son aide.

Cne Charles Antoine Claudius Bernard Luguet - Né à Aix les Bains (Savoie), le 5 juin 1896 - Fils d'Eugène Claude Luguet et de Marie Magdelaine Dupasguier - Domiciliés au 19, avenue du Lac à Aix-les-Bains (Savoie) - Obtient son baccalauréat à 17 ans - Admis au lycée Sainte-Geneviève de Versailles, en septembre 1913, pour préparer en deux ans le concours de polytechnique de 1915 - Ce concours a été supprimé, par décision ministérielle du 5 janvier 1915 - Classe 1915 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement d'Aix-les-Bains (Savoie) sous le matricule n° 468 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment d'artillerie de campagne, caserné à Grenoble (Isère), le 7 janvier 1915 - Rejoint  deux jours plus tard l'école d'artillerie de Fontainebleau d'où il est sorti deuxième à l'été 1915 - Nommé Caporal, le 20 mai 1915 - Nommé Maréchal des Logis, avec le titre d'élève officier de réserve, le 26 mai 1915 - Nommé Aspirant, le 1er août 1915 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 10 du 15 janvier au 30 juin 1916 - Titularisé observateur en avion, le 14 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1916 - Observateur en déplacement à l'escadrille C 51 du 30 juin au 7 juillet 1916 - Observateur à l'escadrille C 11 du 24 juillet au 7 novembre 1916 - Citation n° 231 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 2 octobre 1916 - Affecté à la direstion aéronautique de Verberie, le 7 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 209 du 7 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille C 10 du 8 février au 14 mars 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 63 du 14 au 22 mars 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 218 du 22 mars au 9 avril 1917 - Observateur en subsistance à l'escadrille F 63 du 9 avril au 1er juillet 1917 - Citation n° 377 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 29 avril 1917 - Observateur de l'escadrille C 10 du 1er juillet au 7 novembre 1917 - Observateur de l'aviation d’Italie du 1er novembre au 14 décembre 1917 - Citation n° 411 à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 13 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille LET 206 du 15 au 25 décembre 1917 - Perfectionnement à Fontainebleau du 1er janvier au 26 février 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 10 du 27 février 1918 au 15 juin 1918 - Blessé par balle, le 27 mars 1918 - Nommé Lieutenant, le 15 avril 1918 - Citation n° 571 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 avril 1918 - Blessé par balle au combat, le 11 juin 1918 - Evacué sur l'ambulance - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8086 à l'ordre de l'armée, en date du 12 juin 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion à Noyon le 11 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 10 du 29 novembre 1918 au 12 mars 1919 - Désigné pour suivre les cours de mathématiques spéciales, de physique et de chimie du cours militaire de Metz du 12 mars au 6 avril 1919 - Observateur de l'escadrille SAL 10, à compter du 6 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SAL 10, le 28 avril 1919 - En déplacement du 20 au 22 août 1919 - Brevet de pilote militaire n° 18.325 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 16 février 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 22 mars 1921 - Maintenu en activité et proposé pour une pension temporaire de 10 % pour fracture du maxiliaire supérieur actuellement consolidé, sauf en un point où une zone d'ostéite est entretenue par une dent inclinée, fracture consolidée du maxilaire inférieur avec perte de l'incisive latérale inférieure gauche, par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 6 juillet 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 mars 1923 - Maintenu en activité et proposé pour une pension temporaire de 10 % pour séquelles d'une fracture du maxiliaire gauche, pas de gêne de mastication - Est porteur de 4 dents de remplacement, dépression au niveau de la fosse canine gauche sans trace actuelle d'ostéite par la commission de réforme de Mayence - Nommé Capitaine, le 26 mars 1926 - Désigné pour suivre le cours de perfectionnement de navigation aérienne à Chartres en 1927 - Maintenu en activité avec pension temporaire de 35 % pour ostéite chronique du maxilaire supérieur gauche consécutive à un traumatisme survenu en service, par la commission de réforme, le 29 septembre 1927 - Affecté au cadre de l'école d'application de l'artillerie de Fontainebleau, le 10 décembre 1929 - Maintenu en cativité avec pension permanente de 55 % par la commission de réforme de Fontainebleau, le 25 novembre 1930 - Admis au concours d'admission à l'école supérieure de guerre, le 31 octobre 1933 - Nommé Commandant, en date du 15 juin 1935 - Affecté à l'état-major de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1938 - Détaché au 3ème bureau de l'état-major général de la Marine, en date du 17 août 1936 - Affecté au secrétariat général du conseil supérieur de la défense nationale, le 5 février 1937 - Rattaché au bataillon de l'air n° 117, le 12 mai 1937 - Affecté à la 54ème escadre aérienne, le 15 décembre 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 117 et conseil supérieur de la défense nationale, le 15 mars 1938 - Nommé attaché de l'air près de l'ambassade de France en URSS, avec résidence à Moscou, du 31 août 1938 au 30 juin 1941 - Reçoit l'ordre de rentrer en France après l'attaque allemande sur l'URSS - Rallie alors la France Libre en décembre 1941 - Prend une part importante dans la création du groupe de chasse n° 3 "Normandie" en URSS - Chef d'état-major des FAFL du 1er décembre 1941 au 13 avril 1942 - Nommé Général de brigade aérienne, en date du 25 septembre 1943 - Commandant des éléments de l'air français aux Etats-Unis - Nommé général de division aérienne, le 25 décembre 1944 - Décédé, le 14 décembre 1945 - Repose au cimetière d'Oakwood à Montgomery (Alabama) avec les cent militaires morts aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Savoie - CCC de l'escadrille C 10 / SAL 10 - CCC de l'escadrille C 51 - CCC de l'escadrille F 209 - CCC de l'escadrille F 63 - JMO - Revue Icare - Les Français libres - Dernière mise à jour : 14 septembre 2020.

* Citation n° 231 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Charles Luguet, observateur à l'escadrille C 11, en date du 2 octobre 1916 : "Excellent observateur, qui s'est partoculièrement distingué pendant la bataille de (censuré), volant par tous les temps. Le 6 septembre 1916, au cours d'un réglage de tir, voyany un de ses camarades sous le feu de plusieurs avions de chasse ennemis, n'a pas hésité à se porter à leur rencontre et à les attaquer. Son pilote ayant été grièvement blessé au cours du combat, l'a dirigé pour lui permettre d'atterrir dans nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8086 à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Antoine Luguet au 5ème régiment d'artillerie, observateur en avion, en date du 11 juin 1918 : "Officier d'élite, donnant à tous le plus bel exemple de courage et d'esprit de sacrifice. A exécuté récemment une liaison d'infanterie à basse altitude rentrant une première fois son appareil ayant été criblé de balles. Repartir en mission au cours de la journée, a soutenu un dur combat au cours duquel il a été grièvement blessé, ainsi que son pilote. Quatre citations."

Sgt Gaston Jeandot - Né le 31 janvier 1895 à Villefargeau (Yonne) - Fils d'Augustin Ferdinand Jeandot et de Berthe Charlot - Profession avant guerre Mécanicien minotier - Classe 1915 - Recrutement d'Auxerre (Yonne), sous le matricule n° 675 - Mobilisé au 17ème régiment de chasseurs à pied, le 18 décembre 1914 - Affecté à la 10ème compagnie du 57ème bataillon de chasseurs à pied, le 7 mai 1915 - Blessé par éclat d'obus au coude gauche au combat d'Artois, le 18 juin 1915 - Hospitalisé à l'hôpital temporaire 4 bis à Amiens du 21 juin au 24 juillet 1915 - Evacué sur un hôpital complémentaire n° 9 de Tarbes, le 25 juillet 1915 au 1er janvier 1916 - Transféré sur l'hôpital temporaire de Bordeaux-Caudéran (Gironde) du 1er janvier au 17 mars 1916 - Transféré sur l'hôpital annexe de Marsillac du 17 mars au 23 mai 1916 - Transféré sur l'hôpital Faucher à Bordeaux (Gironde) du 23 mai au 28 mai 1916 - Convalescence de 20 jours du 28 mai au 19 juin 1916 - Rentré au dépôt du 57ème bataillon de chasseurs à pied, le 19 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 1er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5526 obtenu à l'école d'aviation militare de Juvisy, le 2 mars 1917 - Nommé Caporal, le 28 mars 1917 - Nommé moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire de Juvisy - Blessé par éclats d'obus avec plaies multiples de la face, de l'avant-bras et du pied gauche, le 21 août 1917 - Evacué sur l'hôpital complémentaire de Ris-Orangis du 22 août au 19 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 28 septembre au 6 octobre 1917 - Pilote du GDE du 6 octobre au 17 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 63 / SPAbi 63 du 17 novembre 1917 au 8 janvier 1919 - En stage au GDE 14 au 19 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Citation n° 178 à l'ordre du 1er corps d'armée de cavalerie, en date du 7 février 1918 - Citation n° 202 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 20 avril 1918 - Classé service Auxiliaire pour blessures de guerre au bras et avant-bras par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 8 mai 1918 - Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 6 juillet 1918 - Parti pour Dijon, le 8 janvier 1919 - Evacué pour grippe sur l'hôpital 84 à Auxerre (Yonne) du 24 janvier au 17 février 1919 - Affecté à la 2ème compagnie SRA de St-Cyr (réception avions), le 6 avril 1919 - Démobilisé, le 15 juin 1919 - Profession après guerre Vulcanisateur - Classé "Service armée"avec gêne inférieure à 60 % pour limitation des mouvements d'extension du médium par la commission de réforme d'Orléans, le 30 octobre 1919 - Affecté dans la réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation - A effecté une période de réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation du 16 au 30 juin 1922 - A effecté une période de réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation du 25 juin au 9 juillet 1923 - Affecté au 32ème régiment d'aviation - Domicilié à Bonnard-au-Moulin, à compter du 7 avril 1928 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvirer d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Domicilié route d'Auxerre à Joigny à compter du 10 décembre 1931 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 1er janvier 1935 - Domicilié au 13, avenue Robert Petit à Joigny (Yonne), le 10 février 1962 - Photo Gaston Jeandot transmise par Nicolas Jeandot, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 63 / SPAbi 63 - Fiche matricule archivée aux AD de l'Yonne - JORF - Dernière mise à jour : 28 septembre 2019.

* Croix de guerre avec étoile de vermeuil avec citation n° 178 à l'ordre du 1er corps d'armée de cavalerie, en date du 7 février 1918 : "Ancien moniteur en école d'aviation, s'est affirmé dès son arrivée au front comme un très bon pilote de guerre. Alliant beaucoup d'audace, à beaucoup de sang-froid, a été descendu deux fois par la DCA ennemie en survolant les tranchées ennemies à basse altitude, le 28 novembre 1917 et au cours d'une reconnaissance, le 5 février 1918. A pu, les deux fois, grâce à son sang-froid et son habilité, ramener son appareil dans nos lignes."

* Citation n° 202 à l'ordre du 1er corps d'armée en date du 20 avril 1918 : " Ancien pilote moniteur en école, ne cesse de se signaler depuis son arrivée en escadrille par son cran. Vient de se distinguer de nouveau au cours des attaques, des liaison d'infanterie à basse altitude. Au cours de l'une d'elle, a été descendu par les balles de terre."

* Citation n° 334 à l'ordre de la 5ème armée du Sgt Gaston Jeandot, pilote de l'escadrille SPAbi 63, en date du 6 juillet 1918 : "Excellent pilote qui, dès son arrivée au front, s'est signalé par son audace, sa tenacité, son habileté. Au cours de la bataille, a été abattu quatre fois par les balles du sol, notamment en attaquant une colonne ennemie à la mitrailleuse. Grâce à son habileté de pilote, a réussi à ramener son appareil dans nos lignes. A permis ainsi à son observateur de rapporter les plus précieux renseignements."

Sgt Gaston Jeandot - Mobilisé au 17ème régiment de chasseurs à pied, le 18 décembre 1914 - Affecté à la 10ème compagnie du 57ème bataillon de chasseurs à pied, le 7 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 63 / SPAbi 63 du 17 novembre 1917 au 8 janvier 1919 - Photo Gaston Jeandot transmise par Nicolas Jeandot, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Slt Léon Jules Boittiaux - Né le 2 octobre 1890 à Roubaix (Nord) - Fils d'Emile Boittiaux et de Jeanne Christine Devaere (décédés) - Tuteur M. Léon Bétry domicilié rue de la Station à Lourches - Marié avec Suzanne Labitte et domiciliés rue St-Martin à Cires-les-Mello (Oise) - Classe 1910 - Recrutement de Valenciennes sous le matricule n° 608 - Engagé volontaire pour trois ans, le 9 octobre 1907 - Affecté au 1er régiment d'infanterie, à compter du 12 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1910 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 9 octobre  1911 - Domicilié au 21 rue St-Georges à Roubaix (Nord), à compter du 11 octobre 1911 - Profession avant guerre Sous-directeur de banque - Domicilié au 83, rue Chanzy à Roubaix (Nord), à compter du 27 juin 1913 -  Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 166ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant, le 4 septembre 1914 - Blessé par balles à la cuisse et à la main à Haumont (Meuse), le 30 août 1914 - Blessé par éclats d'obus à Beaumont, le 15 décembre 1914 - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 2 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Affecté à la 31ème section d'aviation du camp d'aviation militaire d'Avord du 3 septembre au 3 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille VB 108 du 13 janvier au 10 avril 1916 - Instance de départ pour la Russie, le 9 mars 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 avril 1916 - Affecté à la RGA du 10 au 20 avril 1916 - Affecté à la mission militaire en Russie du 20 avril 1916 au 26 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux  du 26 février au 27 mars 1918 - Stage au centre de formation des observateurs de Sommesous du 27 mars au 22 avril 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 8 avril 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 61 du 23 avril au 18 août 1918 - Affecté à la section de reconnaissance de nuit du 18 août 1918 au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Domicilié au 83, rue Chanzy à Roubaix (Nord) - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement (de jour), le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 27 décembre 1923 - Une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 5 au 20 septembre 1927 - Une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 3 au 27 octobre 1929 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1930 - Une période de réserve au 12ème régiment d'aviation du 20 mai au 3 juin 1932 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air n° 112, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 122 à Chartres, le 13 septembre 1939 - Affecté au centre d'instruction de Tours, le 21 octobre 1939 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Sources : Pam - FM département du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 10 mai 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Léon Boittiaux, à la mission militaire française d'aviation en Russie, en date du 17 décembre 1916 : "Observateur de premier ordre, plein d'allant. A réussi de nombreux réglages de tir dans des conditions particulièrement difficiles. A livré plusieurs combats aériens et eut souvent son avion atteint par les projectiles ennemis."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Léon Jules Boittiaux, en date du 2 février 1940 : "31 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. 3 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 27 décembre 1923. Combattant volontaire. A accompli neuf périodes d'entrainement aérien volontaires." 

Ltt Marcel Louis Henri Joseph Léon Courmes - Né le 13 juin 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Arthur Antoine Louis Courmes (militaire) et de Gabrielle Euphémie Louise Ségond - Domiciliés au 17, rue de la Paix à Nice (Alpes Maritimes) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2268 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, suite au concours d'entrée de 1905 - A été classé 272ème sur 275 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 21 octobre 1905 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1905 - Faisait partie de la promotion 1905-1907 "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1906 - Sorti 6ème sur 277 au concours final - Nommé Sous-lieutenant au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er octobre 1907 - Elève de l'école de cavalerie de Saumur de 1907 à 1909 - Sort Major (1er) de sa promotion - Affecté au 2éme régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 août 1908 - Marié avec Mlle Louise Chadwick à la mairie de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), le 21 mars 1910 - Domiciliés au 23, place Dauphine à Paris (75) - Ils ont eu deux enfants Christian et Gilberte - Campagne d'Algérie du 10 septembre 1908 au 4 août 1910 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1909 - En opérations en Algerie-Maroc du 5 août 1910 au 17 juin 1911 puis du 18 au 19 juin 1911 et 26 au 31 août 1911 - En opérations en Algérie du 2 au 9 octobre 1911 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 10 septembre 1911 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 27 octobre 1913 - Médaille du maroc avec agrafe "Maroc" - Rappelé par la mobilisation générale, au titre du 28ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 4ème division de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1980 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 6 décembre 1915 au 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 17 janvier 1916 au XXX 1916 - Commandant de l'escadrille VB 114 du XXX 1916 au 30 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 2 août 1916 au 12 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 du 12 au 20 juin 1917 - Stage au GDE à compter du 20 juin 1917 - Affecté au 2ème corps de cavalerie, le 18 août 1917 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 8 septembre 1917 - Détaché comme instructeur au centre d'instruction de St-Cyr - Nommé Capitaine, le 28 juin 1918 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 4 octobre 1919 - Admis dans la réserve spéciale, à compter du 25 décembre 1921 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, le 25 janvier 1922 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 29 décembre 1925 - Admis dans la position de disponibilité, à compter du 29 décembre 1925 - Affecté, dans la disponibilité, au 13ème régiment de Dragons, le 8 décembre 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major particulier de la cavalerie, service des chemins de fer de la 2ème région militaire à Amiens (Somme), le 7 novembre 1930 - A partir de 1931, il est l'un des premiers chef-opérateurs du son français et participe aux films les plus célèbres des années 30 - De 1931 à 1943, a été chef-opérateur du son de 41 films - A effectué une période d'exercices à l'état-major de l'armée du 4 au 9 septembre 1931 - A effectué une période d'exercices au centre militaire d'instruction de Versailles du 10 au 24 septyembre 1931 - A effectué une période d'exercices au 4ème bureau de l'état-major de l'armée de la 2ème région militaire du 11 avril au 15 mai 1932 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 22 novembre 1934 - Rayé des contrôle de l'armée d'active, le 22 novembre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 2ème région militaire, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 1ère région militaire, le 27 avril 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la région de Paris, le 10 février 1938 - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 11 juiller 1938 - A effectué une période d'instruction du 12 au 21 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la sous-commission des chemins de fer de Paris Nord, le 2 septembre 1939 - Photo transmise par Christophe Courmes, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille F 63 - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 : "Pilote audacieux et habile, a exécuté 10 bombardements dont 9 de nuit, s'est particulièrement distingué en effectuant avec succès dans la nuit du 17 au 18 mai une expédition particulièrement périlleuse sur une gare importante."

 

Photo du Cne Henri Jauneaud

Cne Henri Jean Jauneaud - Né le 17 août 1892 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Ernest Léopold Jauneaud et de Marie Marguerite Lemet - Domiciliés à St-Jean-d'Angely (Charente-Maritime) - Classe 1912 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 994 - Engagé volontaire, au titre du 6ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1910 pour une année de service militaire avant admission à l'école spéciale militaire de St-Cyr - Nommé Caporal, le 11 février 1911 - Incorporé à l'école spéciale militaire de St-Cyr et nommé Aspirant, le 12 octobre 1911 - Victime d'une légère commotion cérébrale et d'une entorse du poignet droit au cours d'un exercice sur le terrain de manoeuvre de l'école de St-Cyr, le 20 juin 1912 - Nommé sous-lieutenant et affecté au 125ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1913 - Blessé par deux balles dont une à la poitrine, le 24 août 1914 - Nommé lieutenant, le 1er octobre 1914 - Blessé par une balle qui lui a traversée l'épaule à Zonnebeke (Belgique), le 13 février 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 février 1915 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 3 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1537 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire de Chartres, jusqu'au 15 octobre 1915 - Pilote du RGA du 15 octobre au 3 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 novembre 1915 au 12 mars 1916 - En mission à la RGA du 15 au 20 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 20 du 12 au 23 mars 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1916 - Commandant de l'escadrille MF 63 du 24 juin 1916 au 12 juin 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du XX août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 septembre 1916 - Détaché au centre d'état-major de Melun comme adjoint au commandant du secteur du 8 avril au 13 juin 1917 - Affecté à l'aéronautique du 35ème corps d'armée du 13 juin au 11 novembre 1917 - Commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée du 11 novembre 1917 au 15 février 1918 - Détaché au centre d'état-major de Senlis du 15 février au 28 mars 1918 - Affecté à l'état-major de l'aéronautique du groupe d'armée Fayolle, le 28 mars au 9 mai 1918 - Commandant de l'aéronautique du 9ème corps d'armée du 9 au 27 mai 1918 - Détaché au centre d'état-major de Melun du 27 mai au 20 octobre 1918 - Commandant de l'aéronautique du 1er corps d'armée du 20 octobre 1918 au 10 mars 1919 - Commandant du 125ème groupe d'escadrilles d'observation du 10 mars au 15 avril 1919 - Affecté à l'état-major de la 1ère division aérienne à compter du 15 avril 1919 - Affecté au 2ème régiment de bombardement, le 8 septembre 1920 - Passé à l'école supérieure de guerre, le 4 novembre 1920 - Stagiaire à l'état-major de l'armée, le 23 septembre 1922 - Nommé Chef de bataillon, à compter du 25 septembre 1924 - Affecté à la mission militaire française au Brésil, le 29 septembre 1924 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 octobre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1927 - Nommé Lieutenant-colonel, à compter du 25 mars 1932 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 7 juillet 1932 - Chef du cabinet militaire du ministre de l'Air Pierre Cot, à compter du 6 février 1933 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Nommé Colonel en 1933 - Sous-chef de l'état-major de l'armée de l'Air du 15 octobre 1936 à 1938 - Nommé Général de brigade aérienne, le 15 octobre 1936 - Nommé général de division aérienne, le 10 mai 1939 - Nommé général de corps aérien, le 1er janvier 1940 - Commandant de la 2ème région aérienne, à compter du 27 octobre 1939 - Commandant des Forces aériennes et Forces terrestres contre aéronefs du théâtre d'opérations de la Méditerranée Orientale - En congé définitif du personnel navigant en 1940 - Placé en position de retraite en décembre 1941 - Nommé général d'armée aérienne en 1943 - Auteur du livre "De Verdun à Dien-Bien-Phu" en 1959 - Auteur du livre "J'accuse le Maréchal Pétain" paru en 1977 - Décédé, le 6 juin 1976 - Sources : Pam (2 sources) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 19 - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 63 - Fiche Matricule du département de la Charente-Maritime - JORF - Dernière mise à jour : 14 juillet 2017.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Jauneaud au 125ème régiment d'infanterie, en date du 15 février 1915 : "Plein de bravoure et d'entrain. Très gravement blessé de deux blessures, le 24 août, dont une balle à la poitrine. A rejoint à peine guéri. Vient d'avoir de nouveau l'épaule traversée par une balle, le 14 février 1915. Trés méritant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Henri Jauneaud, commandant de l'escadrille F 63, en date du 26 septembre 1916 : "Jeune et brillant commandant d'escadrile, a sû donner à son unité, un allant et une cohésion remarquables. A exécuté à la tête de celle-ci à des missions photographiques particulièrement dangeureuses et maints bombardements de nuit, dont certaines poussées jusqu'à 100 km dans les lignes ennemies."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Henri Jean Jauneaud, au cabinet du Ministre de l'Air, en date du 7 juillet 1933 : "Officier du 26 décembre 1927; 23 ans de services, 9 campagnes, 3 blessures, une citation, 6 ans de bonification de services aériens."

 

Photo du Cne Pierre Babinet

Cne Pierre Léon Babinet - Né le 23 décembre 1886 à Paris (75) - Fils de Jacques André Babinet et de Marie Charlotte Boulé - Domiciliés au 5 rue Washington à Paris (75) - Classe 1906 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 451 - Service militaire au 6ème régiment de cuirassiers, caserné à Tours, à compter du 1er octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1908 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 14 novembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1576 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 13 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° 2371 - A l'école d'Etampes jusqu'au 22 septembre 1915 - Pilote du GDE du 22 septembre au 9 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 58 du 5 au 12 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 45 du 12 novembre 1915 au 16 juin 1917 - Brevet de l'aéroclub de France n° 2480 décerné le 4 novembre 1915 - En stage à la 2ème réserve d'aviation du 16 juillet au 2 août 1916 - Citation n° 128 à l'ordre de la 68ème division d'infanterie, en date du 31 décembre 1916 - Mission à la RGA du 14 février au 17 mars 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de l'artillerie, en date du 26 février 1917 - Citation n° 9626 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 8 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 / SPAbi 63 du 17 juin 1917 au 9 janvier 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 14 septembre 1917 - Stage au centre GDE de Sommesous du 5 décembre 1917 au 7 janvier 1918 - Affecté au GDE, le 9 janvier 1919 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 juin 1919 - En mission à l'état-major de l'armée grecque et nommé Commandant de l'aéronautique grecque à Salonique, le 1er août 1919 - Affecté à la mission militaire française à Athènes et conserve le commandement de l'aviation grecque à Salonique, le 19 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 20 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, détaché à la mission militaire française en Grèce, le 1er août 1920 - Chevalier de l'ordre du Sauveur de Grèce, le 21 août 1920 - Décoré de la Médaille du mérite héllénique de 4ème classe - Revient en France, le 13 janvier 1922 - Mis à la disposition du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 7 février 1922 - Affecté au 2ème bureau de l'administration centrale du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 15 février 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 8 décembre 1922 - Certificat d'aptitude au brevet de nnavigateur aérien n° 114 délivré le 22 mars 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 juillet 1923 - Brevet d'observateur en avion n° 189 décerné, le 25 août 1926 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - Détaché à la direction générale de l'aéronautique et des transports aériens du ministère du commerce et de l'industrie - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 25 juin 1929 - Affecté à l'état-major de la région militaire de Paris, le 1er septembre 1933 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 septembre 1934 - Commandant de la 38ème escadre aérienne, le 15 mai 1935 - Commandant de l'Air Régional n° 6, le 2 septembre 1936 - Conserve le commandement de la 38ème escadre aérienne jusqu'au 14 décembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1937 - Nommé Colonel, le 15 mars 1938 - Domicilié au 12, boulevard Emile Augier, à Paris 16ème - Décédé au 47 boulevard de l'hôpital à Paris 13ème, le 16 juillet 1960 - Sources : Pam - JORF - LO - Etat des services - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 58 - CCC de l'escadrille F 45 - CCC de l'escadrille F 63 / SPAbi 63 - Avis de décès - Dernière mise à jour : 12 janvier 2017.

* Citation n° 128 à l'ordre de la 68ème division d'infanterie du Ltt Pierre Babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 31 décembre 1916 : "Officier extrêmement méritant, sur le front depuis le début de la campagne. Passé dans l'aviation, a accompli plus de cent heures de vol sur les lignes ennemies exécutant des réglages de tir, reconnaissances d'objectifs et prise de photographies. Pilote adroit et courageux sachant mener à bien les missions qui lui sont confiées, a eu souvent son appareil atteint par le tir des batteries ennemies."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'artillerie de la 8ème armée du Ltt Pierre Babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 26 février 1917 : "Le 10 février 1917, a su mener à bien un réglage d'AGP sur une pièce ennemie à grande portée située très en arrière des lignes, malgré l'attaque des avions ennemis et le tir des pièces contre avions."

* Citation n° 9626 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée du Ltt Pierre babinet, pilote à l'escadrille F 45, en date du 8 juin 1917 : "A participé comme pilote à 10 réglages sur une pièce de gros calibre situé à 12 km en arrière du front, protégée par une nombreuse aviation et une forte organisation d'artillerie anti-aérienne. A souvent facilité par son habileté manoeuvrière le rôle des observateurs."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Léon Babinet du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, en date du 1é juillet 1923 : "15 ans de services, 7 campagnes."

* Officier de la Légion d'Honneur du Lcl Pierre Léon Babinet de la 38ème escadre aérienne, en date du 23 décembre 1937 : "28 ans de services, 7 campagnes, 8 ans de bonification pour services aériens, 3 annuités, 56 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 12 juillet 1923.

 

Les avions

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille MF 63 a stationné sur place du 26 août 1915 au 24 février 1916 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Les restes du MF 11 de l'équipage composé du Sgt Henri Mahieu (pilote) et Slt Henri Mérillon (obs) qui a été abattu dans les environs de Hattonchâtel, le 10 octobre 1915 - Les deux aviateurs français ont été tués - Leur adversaire était probablement le Ltn Robert Greim du FFA 3 (sa 1ère victoire) - Cet avion a été construit sous licence par la firme Henri Farman - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rolf Kranz mis en ligne sur le site Europeana.

MF 11 bis, baptisé "Alyette", appartenant à l'escadrille F 63 photographié sur le terrain de Verdun, le 29 novembre 1915 - Le Cal Omer Demeuldre, mécanicien / mitrailleur de l'unité du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916, a remporté une victoire homologuée, le 8 septembre 1915, est visible au centre de l'image - Il porte la Croix de guerre qu'il a reçu pour cette première victoire - A cette époque, il était affecté au service du Cne Charles Colard, le commandant de l'escadrille MF 63 - Il a passé son brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Il a ensuite été pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 avant d'être affecté à l'escadrille N 84 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Groupe de prisonniers allemands employés à des travaux d'entretien pendant le déploiement de l'escadrille MF 63 sur le terrain de Souilly du 2 mars au 21 septembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Farman F 42 de l'escadrille F 63 sur le terrain de Souilly (Meuse) en juillet 1916 - Cet avion porte un nom de baptème qui commen par la lettre "O" - A cette époque, l'escadrille avait adopté comme signe de reconnaissance une large bande inclinée blanche qui était peinte sur l'avant de la nacelle de l'équipage - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Farman F 41 baptisé "Mon Moum" appartenant à l'escadrille F 61 sur le terrain de Souilly (Meuse) en juillet 1916 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Farman F 42, baptisé "Nov Nov" de l'escadrille F 63 sur le terrain de Souilly pendant l'été 1916 (juillet ou août) - Le Sgt Omer Demeuldre (1 VH + 1 VNH) pose à gauche - L'avion est équipé d'une mitrailleuse Colt montée sur une tourelle circulaire - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 63 sur le terrain de Souilly (Meuse) pendant l'été 1916 - Remarquez la présence d'un appareil photo à grande focale (F 50) monté verticalement dans le nez de l'appareil - Cet avion porte la bande blanche d'identification sur le nez, comme tous les appareils de l'unité - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 63 déployé sur le terrain de Commercy entre le 25 septembre au 17 novembre 1916 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Le MdL Georges Robart, pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917, pose devant le Farman F 40 n° F 1875 qui lui a été affecté, probablement pendant l'automne 1916 - Remarquez le rack porte-bombes visible sous le fuselage de l'appareil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Sgt Omer Demeuldre, mécanicien/ mitrailleur puis pilote de l'escadrille MF 63 / F 63, auteur de trois victoires (2 H + 1 NH) pendant son séjour dans l'escadrille - Il s'illustrera ensuite au sein de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Terrain de Toul (54) - L'escadrille F 60 a stationné sur place du 21 au 25 septembre 1916 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation de Gournay-sous-Aronde (Somme) prise par l'Adj de Roig, pilote de l'escadrille F 63, à bord d'un Farman F 40 ou F 43 équipé en monoplace, le 25 mars 1917 - Altitude de prise de vue 200 mètres- Appareil de prise de vue de 1,20 m de focale - L'escadrille F 63 a stationné sur ce terrain dub14 février au 9 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Sopwith 1A2 n° 4048 baptisé "Kiss Me" du Sgt Omer Demeuldre, auteur de plusieurs victoires aériennes lors de son séjour à l'escadrille MF 63 / F 63, photographié après le 23 mai 1917 - D'abord mécanicien / mitrailleur au sein de cette unité, il a remporté 1 VH et 1 NH, puis pilote, il a de nouveau remporté une nouvelle victoire homologuée avant d'être affecté à l'escadrille N 84 où il continuera à se couvrir de gloire - C'est pour cette raison que son avion porte trois barres verticales marques de ses victoires (2H + 1NH) - Il trouvera la mort au cours d'un combat aérien, le 3 mai 1918 - Il était alors titulaire de 14 victoires homologuées - Son corps n'a pas été retrouvé - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 n° 4048 baptisé "Kiss Me" du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, après le 23 mai 1917 - A l'époque de cette photo, il est titulaire de trois victoires (2H + 1NH) - C'est pour cette raison que son avion porte trois barres verticales marques de ses victoires - Sa troisième victoire (2ème homologuée) au sein de l'escadrille F 63 date du 23 mai 1917 - Il sera muté dans l'escadrille N 84, le 11 octobre 1917 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Le Sgt Omer Demeuldre aux commandes du Sopwith 1A2 n° 4048 baptisé "Kiss Me" après le 23 mai 1917, date de sa 3ème victoire, au sein de l'escadrille F 63 (2 VH + 1 VNH) - Pour rappel de ses faits d'armes, son avion porte trois barres verticales marques d'autant de victoires - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide.

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - L'escadrille F 63 a stationné sur ce terrain du 17 mai au 30 juin 1917 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le Cal Marius Lallier pose aux commandes d'un Sopwith 1A2 codé "13" de l'escadrille F 63, à la fin 1917 / début 1918 - L'escadrille SOP 63 a perçu des avions de ce type à compter d'octobre 1917 - A cette époque, l'escadrille stationnait sur le terrain de la ferme du Rendez-vous (60) - Photo Marius Lallier, transmise par M. Henri François, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Un mécanicien de l'escadrille SOP 63 pose devant un Sopwith 1A2 de son unité en 1917 - Remarquez l'insigne au perroquet adopté au cours de l'année 1917 - Photo collection Pierre-Yves Léger que je remercie pour son aide.

SPAD XVI codé "10" de l'escadrille SPAbi 63 sur le terrain de Pierre-Morains, le 27 octobre 1918 - L'escadrille a perçu 10 avions de ce type en octobre de la même année - Photo René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

 

Couleurs des avions

Le MF 11 bis baptisé "Alyette", appartenant à l'escadrille F 63, représenté tel qu'il était sur le terrain de Verdun, le 29 novembre 1915 - Le Cal Omer Demeuldre, mécanicien / mitrailleur du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916, a remporté une victoire homologuée à son bord, le 8 septembre 1915 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Sopwith 1A2 n° 4048 baptisé "Kiss Me" du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, comme il était après le 23 mai 1917 - A cette date, il était titulaire de trois victoires (2H + 1NH) - C'est pour cette raison que son avion porte trois barres verticales, rappels de ses victoires (voir le dessin de détail de la partie inférieure) - Sa troisième victoire (2ème homologuée) au sein de l'escadrille F 63, date du 23 mai 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport
à l'escadrille F 63

Brevet papier d'aviateur militaire du MdL Georges Robart - Pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917 - Au décollage, le Salmson-Moineau SM 1 n° 41 de l'équipage MdL Georges Robart (pilote), Sgt Pierre Raveneau (mit), Mdc Etienne Barberot (mit) glisse sur l'aile et tombe en perte de vitesse à Gournay (Oise), le 4 mars 1917 - Le SM 1 s'écrase au sol et brûle entièrement - Robart et Raveneau sont tués et Barberot, grièvement blessé, est évacué sur l'HOE d'Estrées-St-Denis (Oise) - Georges Robart repose dans le cimetière municipal de La Capelle (Aisne) - Photo transmise par Stéphane Louis que je remercie pour son aide.

La citation n° 343 à l'ordre de la 1ère armée du MdL Georges Robart, pilote de l'escadrille F 63 du 20 juillet 1916 au 4 mars 1917, qu'il a obtenu, le 8 octobre 1916 - Le 4 mars 1917, au décollage, le Salmson-Moineau SM 1 n° 41 de l'équipage composé du MdL Georges Robart (pilote), Sgt Pierre Raveneau (mit), Mdc Etienne Barberot (mit) glisse sur l'aile et tombe en perte de vitesse et s'écrase sur le territoire de la commune de Gournay (Oise) - Au sol, le gros biplan brûle entièrement - Robart et Raveneau sont tués et Barberot, grièvement blessé, est évacué sur l'HOE d'Estrées-St-Denis (Oise) - Barberot, malgré la gravité de ses blessures, survivra - Georges Robart repose dans le cimetière municipal de La Capelle (Aisne) - La citation porte des tracés de brûlures car il l'avait sur lui lors de sa mort - Photo transmise par Stéphane Louis que je remercie pour son aide.

* Citation n° 343 à l'ordre de l'armée du MdL Georges Robart, pilote à l'escadrille F 63, en date du 8 octobre 1916 : "Blessé dans un grave accident d'aviation, le 20 juillet 1916, a rejoint à peine guéri faisant toujours preuve du plus remarquable entrain. Le 6 octobre 1916, au cours d'une opération de bombardement, a livré combat à deux avions ennemis. Ayant eu son mitrailleur tué, a su, par l'habileté de ses manoeuvres, tenir en respect ses adversaires et ramener son avion intact au terrain d'aviation."

Documents en rapport
à l'escadrille F 63

Permission de 2 jours accordée au Cal René Baslu de l'escadrille F 63 - Document René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

Programme de la fête du 14 juillet 1917 à l'escadrille F 63 - Document René Baslu transmis par la famille Baslu-Lerdou que je remercie pour l'aide apportée.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe des frères Delmeuldre dans le cimetière de la ville de Cambrai - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe des frères Delmeuldre dans le cimetière de la ville de Cambrai - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Slt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.

Sgt Gustave Emile Demeuldre - Né le 16 octobre 1896 à Cambrai (Nord) - Fils de Paul Demeuldre et de Julia St-Aubert - Profession avant guerre mécanicien - Domiciliés au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Frère de l'As Omer Demeuldre aux 13 victoires homologuées - Classe 1916 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 2465 - Mobilisé au 146ème régiment d’infanterie, à compter du 12 avril 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme mécanicien, le 4 juillet 1917 - Mécanicien de l’escadrille MF 63 du 6 juillet 1917 au 18 octobre 1917 - Hospitalisé du 26 septembre au 4 octobre 1917 - Mécanicien de l’escadrille N 84 du 20 octobre 1917 au 10 janvier 1918 - Passé à l’école d’aviation militaire de Dijon comme élève pilote, le 10 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 14.137 à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 18 juin 1918 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Nommé Caporal, le 5 juillet 1918 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l’école de Chartres-Voves, jusqu’au 22 août 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre au 17 octobre 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 95 du 17 octobre 1918 au 23 août 1919 - Nommé Sergent, le 12 mars 1919 - Breveté pilote de transports publics, le 14 septembre 1927 - Breveté mécanicien de transports publics - Breveté navigateur aérien - A exercé sur les lignes Paris-Londres, Paris-Lyon-Méditerranée-Lyon-Genève, Genève-Paris - Mécanicien navigateur de la compagnie Air-Union du 23 octobre 1928 au 1 er février 1930 - Pilote de la compagnie Air-Union du 1er février 1930 au 17 septembre 1932 - Médaille Militaire, en date du 11 novembre 1931 - Domicilié au 18, avenue Pasteur au Bourget (Seine-Saint-Denis) - Tué au cours d’un accident d’avion, le 17 septembre 1932 - Le Lioré-et-Olivier Leo 21 (F-AIFE) de transport de fret (journaux) de la compagnie "Air Union", qu'il pilotait entre Le Bourget et Londres-Croydon, a percuté les arbres du parc de Selsdon et a capoté - Probablement gêné par le brouillard qui couvrait la zone, Demeuldre a tenté un atterrissage qui s'est terminé dans les arbres - Demeuldre est décédé des suites de ses blessures lors de son transport vers l'hôpital de Purley - Son mécanicien, Raymond Freval, a été grièvement blessé - Il comptait alors plus de 2500 heures de vol - Cet avion avait été livré à la compagnie, le 20 août 1926 - Citation à l’ordre de la Nation, en date du 12 mars 1933 - Chevalier de la Légion d’Honneur, à titre posthume, en date du 11 mai 1933 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille MF 63 - CCC de l’escadrille N 84 - CCC de l’escadrille SPA 95 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 22 août 2017.

Tombes des Slt Raymond Viraut (pilote) et Slt Henri Dufort tués en combat aérien dans la région de Récicourt (Meuse), le 19 mai 1916 - Le pilote a été grièvement blessé par balle et l'observateur tué lors de l'écrasement de l'avion au sol - Le pilote est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 9/17 - Photo Archives Vaubourgeix transmise par Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument commémoratif rappelant le sacrifice d'un équipage de l'escadrille F 63, sur le terrain de Souilly, le 28 août 1916 - Ce jour là, l'équipage, composé de l'Adj Gilbert Catteau (pilote) et du Slt André Labrie, s'est tué au cours d'un accident aérien, au retour d'une reconnaissance de nuit sur le terrain de Souilly (55) - Photo Géraud Guillerez que je remercie pour son aide.

Cal Donat Joseph Maurin - Né le 14 octobre 1884 à St-Jean-de-Rivières (Alpes-Maritimes) - Fils de François Maurin et de Madeleine Bellet - Service militaire à la 1ère section de CO artillerie, à compter du 8 ocotbre 1905 - Profession avant guerre Mécanicien - Mobilisé au remonte de Puget Thénien, le 4 août 1914 - Renvoyé dans ses foyers, le 8 août 1914 - Rappelé au 11ème régiment d'infanterie, le 13 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 21 juillet 1915 - Armurier mitrailleur puis mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 / SPA 63 du 1er septembre 1915 au 7 mars 1918 - Détaché à Souilly du 1er au 15 novembre 1916 - En stage au Parc n° 6 du 5 au 13 septembre 1917 - En stage au GDE du 14 au 21 décembre 1917 - En stage à Cattigny du 28 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Nommé Caporal, le 26 février 1918 - Mécanicien de l'escadrille SOP 284 du 7 mars au 30 mai 1918 - Blessé le 30 mai 1918 et évacué sur un hôpital de l'intérieur - Décédé, le 9 juillet 1923 - Donat Maurin repose dans le carré militaire du cimetière Caucade de Nice - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Cal Marius Lallier - Né le 4 octobre 1892 à Roubaix (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Cambrai sous le matricule n° 1206 - Affecté au 15ème régiment d'artillerie de campagne - Pilote de l'escadrille SPA 63 - Tué, aux commandes d'un SPAD XI, au cours d'une mission par la DCA allemande dans les environs de Brétigny, le 31 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Robert Favre, observateur, qui a également perdu la vie - Marius Lallier repose dans le cimetière communal de Blérancourt - Photo Mickaël Lepage que je remercie pour son aide - Sources : MpF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2017.

Slt Robert Charles Louis Favre - Né le 28 mai 1889 à Paris 16ème (75) - Classe 1909 - Recrutement de Toulouse sous le matricule n° 1514 - Affecté au 120ème régiment d'artillerie - Observateur de l'escadrille SPAbi 63 - Tué d'une fracture du crâne au cours d'un accident aérien à Brétigny (Oise), le 31 mars 1918 - Robert Favre repose dans le cimetière communal de Blérancourt - Photo Mickaël Lepage que je remercie pour son aide - Sources : MpF - Dernière mise à jour : 9 novembre 2017.

Tombe du Cne Henri de Bancalis de Maurel d'Aragon, commandant de l'escadrille MF 63 du 20 février au 13 mars 1916, dans la nécropole militaire "Glorieux" de Verdun (Meuse) - Photo Antoine de Bancalis de Maurel d'Aragon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- la famille Baslu-Lerdou pour l'envoi des photos de l'Adj René Baslu.
- la Famille Barbier du Doré pour la communication de la photo du Ltt Antoine Barbier du Doré.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi de la photo du Sgt Charles Ferron.
- M. Claude Dannau pour l'envoi de la photo de la tombe du Caporal Donat Maurin.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Géraud Guillerez pour l'envoi des photos du monument commémoratif de la F 63.
- M. Francis Debièvre pour l'envoi de la photo de Gilbert Catteau, son grand oncle.
- M. Henri François pour l'envoi de la photo du Sopwith 1A2 du Brig Marius Lallier.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Rolf Kranz pour l'envoi de la photo du MF 11 de la MF 63 abattu.
- Mme Nicole Demeuldre pour la transmission des archives d'Omer Demeuldre.
- M. Thierry Foulon pour l'envoi des archives de Georges Foulon, son grand-père.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des archives de Gaston Vaubourgeix.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos de la tombe des frères Demeuldre.
- M. Antoine de Bancalis de Maurel d'Aragon pour l'envoi de la photo de la tombe de son grand-père.
- M. Patrick Charrier pour la transmission des archives de Léon Boittiaux.
- M. Nicolas Jeandot pour l'envoi des photos de Gaston Jeandot, son grand-père.
- M. Krzysztof Nemel pour l'envoi de la photo de Robert Kaminski.
- Mme Isabelle Crouïgneau-Vicaire pour l'envoi des archives de Marcel Vicaire, son père.
- M. Pierre-Yves Léger pour l'envoi de la photo du Sopwith 1A2 de la SOP 63.
- M. Christophe Courmes pour l'envoi de la photo de Marcel Courmes, son arrière-grand-père.
- M. Christian Ville pour l'envoi de la photo du mariage du Slt Léon Hilaire.
- M. Stéphane Louis pour l'envoi des photos du MdL Georges Ropart.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 62 - Victoires Escadrille 64

 

 

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