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Insignes peints
sur les fuselages

L'insigne de l'escadrille 64 était une tête de pénitent rouge placée sur la lettre "Z" posée sur un triangle - Dessin Albin Denis.

Autre variante de l'insigne de l'escadrille SPAbi 64 - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPAbi 64

Qui peut m'aider ?

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 64 était une tête de pénitent rouge placée sur la lettre "Z" posée sur un triangle - Il s'agissait probablement d'une évocation au Ltt Henri de Fonds-Lamothe, observateur de l'escadrille C 64 et surnommé "Zigomar" - Cet officier a été affecté à la C 64 / SPAbi 64 du 5 juillet 1917 au 19 octobre 1918 - Il a été hospitalisé à l'hôpital 164 bis d'Aix-les-Bains puis en convalescence jusqu'au 6 février 1919.

Les traditions de cette escadrille n'ont pas été reprises depuis le 29 mars 1919, date de sa dissolution.

 

Historique

 

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Rattachements de l'escadrille

Batailles du 13ème corps d'armée
après le rattachement de la SPABI 64

Citations individuelles - Partie 1
(liste non exhaustive)

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Yves Le Coz, pilote à l'escadrille C 64, en date du 2 avril 1916 : "Officier pilote qui a fait preuve des plus belles qualités d'allant, d'énergie et de sang-froid. A déjà eu plusieurs combats aériens durant les nombreuses reconnaissances qu'il a effectuées sur les lignes allemandes. Le 8 mars 1916, chargé de la protection d'une reconnaissance et se voyant entouré par plusieurs avions ennemis, il attaque l'un d'eux avec résolution, le force à la retraite et oblige par son attitude décidée les autres à se tenir à distance. A eu son appareil atteint par plusieurs balles au cours du combat."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Doumer, pilote à l'escadrille C 64, en date du 2 avril 1916 : "Blessé grièvement dans l'infanterie et ne pouvant continuer à servir dans cette arme, est passé dans l'aviation et s'est révélé dès le début comme un pilote adroit, audacieux et tenance. Le 19 mars 1916, au cours d'une mission de protection fait face à trois biplans ennemis qui l'attaquent et réussit après un combat à courte distance à atteindre gravement un de ses adversaires l'obligeant à une descente désordonnée. Le 30 mars 1916, engagé dans la lutte dans l'intérieur des lignes ennemies avec un apparil plus rapide et réussit à l'abattre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Soldat Charles Alfred Quette, mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Mitrailleur en avion, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 3 janvier 1916, n'a pas hésité à monter en plein vol sur le plan inférieur de son avion pour rattacher une fiche de magnéto qui s'était détachée, permettant ainsi à son pilote, de continuer sa mission. Le 2 juillet 1916, son pilote ayant été blessé au cours d'un combat et contraint d'atterrir par suite des l'arrêt des moteurs, n'a cessé de l'encourager et de le ranimer pendant la descente de l'avion. Par ses exhortations et ses conseils, a aidé son pilote à repasser nos lignes et à atterrir normalement en arrière de nos tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Amaury de Saint Pol, pilote à l'escadrille C 64 et Soldat Gabriel Farigoul, mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Pilote et mitrailleur animés du plus grand esprit de sacrifice. Au retour d'une mission de bombardement éloigné, ont résolument livré combat à plusieurs avions ennemis. Ont trouvé au cours de ce combat une mort glorieuse."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Maire, mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 20 septembre 1916 : "A montré, comme mitrailleur, en toutes circonstances, un sang-froid et un entrain au-dessus de tout éloge. A effectué trois exécutions successives de bombardement, loin dans les lignes adverses, réussisant à allumer un immense incendie dans les cantonnements ennemis. Pris dans une brume intense au retour de son troisième voyage, a fait une chute mortelle à l'atterrissage."

Commandants

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations individuelles - Partie 2
(liste non exhaustive)

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Antoine René Delmas, pilote à l'escadrille C 64, en date du 7 octobre 1916 : "Pilote énergique, courageux et adroit. A, depuis qu'il est à l'escadrille, effectué de nombreux bombardements de jour comme de nuit et livré plusieurs combats. Le 26 septembre 1916, attaqué à courte distance un avion ennemi, l'a abattu dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ernest Maunoury, mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 7 octobre 1916 : "Déjà blessé dans l'infanterie de multiples éclats d'obus, a refusé de passer dans le service auxiliaire et s'est fait affecter comme mitrailleur dans l'aviation. Le 26 septembre 1916, attaqué de très près par un avion ennemi, a réussi à l'abattre grâce à son sang-froid et à la précision de son tir."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Yves Marie Joseph Le Coz, pilote à l'escadrille C 64, en date du 8 janvier 1917 : "Chef d'escadrille d'une haute valeur morale, a su exalter au plus haut point le courage, l'énergie et la volonté de ses subordonnés. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission aérienne. Plusieurs fois cité et décoré."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marius Grillière, observateur à l'escadrille C 64, en date du 8 janvier 1917 : "Observateur en avion remarquable. Après un an d'escadrille, et à peine rétabli des fatigues causées par son séjour en Orient, a demandé à servir sur le front français. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission aérienne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Anatole Joseph Savin, observateur à l'escadrille C 64 : "Observateur hors de pair, ayant toujours fait preuve d'un allant et d'une bravoure remarquables. A exécuté, au cours des récents combats, des liaisons d'infanterie sous une grêle de balles, à moins de 200 mètres d'altitude, et livré plusieurs combats heureux. Une citation."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Henri de Fonds Lamothe, pilote à l'escadrille C 64, en date du 15 juin 1917 : "Le 20 mai 1917, a abattu en vue de nos observatoires terrestres un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt César Joseph Berthollet, mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 15 juin 1917 : "Le 20 mai 1917, a abattu en vue de nos observatoires terrestres un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Marie Antoine Adrien Zeiller, du 6ème régiment de cuirassiers, commandant de l'escadrille C 64, en date du 25 juin 1917 : "Officier d'une rare énergie et d'une haute valeur morale. Appelé au commandement de l'escadrille C 64, est pour tout son personnel un exemple constant de conscience et de bravoure. prends pour lui toutes les missions les plus périlleuses; a exécuté de nombreuses liaisons d'infanterie à très faible altitude, en particulier, le 16 avril 1917, est rentré avec un avion criblé de balles et complétement hors d'usage. Par la prise de photographies à très faible altitude, les 15 et 16 juin 1917, a apporté des renseignements très précieux au commandement pour l'exécution de petites opérations sur le front d'un corps d'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marius Charles Traeger, du 12ème bataillon de chasseurs à pied, observateur de l' escadrille SPAbi 64, en date du 6 décembre 1918 : "Officier d'une rare bravoure et d'un grand sang-froid. Accomplissant, le 3 octobre 1918, une mission photographique sur les batteries allemandes, à 800 mètres altitude, eut son appareil criblé par les éclats d'obus et les balles tirées de terre. Un éclat ayant éventré la nourrice d'essence, celle-ci se répandit sur les passagers, les menaçant d'un incendie; descendant alors au-dessus de la batterie qui le visait, il mitrailla les servants, puis rentra péniblement au terrain avec un avion hors d'usage. Médaillé militaire et deux citations dans l'infanterie."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Charles Philibert Gachet, du 9ème régiment de hussards, pilote de l' escadrille SPAbi 64, en date du 6 décembre 1918 : "Sous-officier pilote d'une grande adresse et d'un courage calme. Accomplissant, le 3 octobre 1918, une mission photographique sur les batteries allemandes, à 800 mètres altitude, eut son appareil criblé par les éclats d'obus et les balles tirées de terre. Un éclat ayant éventré la nourrice d'essence, celle-ci se répandit sur les passagers, les menaçant d'un incendie; descendant alors au-dessus de la batterie qui le visait, il mitrailla les servants, puis rentra péniblement au terrain avec un avion hors d'usage. Une citation antérieure."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Jean Albert Chanut, observateur de l'escadrille SPAbi 64, en date du 19 mai 1920 : "Officier particulièrement brillant, allant et audacieux. les 20 mai, 6 juin et 12 juillet, a mitraillé les tranchées adverses à basse altitude sous un feu très violent de mitrailleuses. Le 19 juillet, a trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission de guerre. A été cité."

 

Récit de la victoire du 29 septembre 1916
par le Sgt Ernest Maunoury

Mon premier combat, le 26 septembre 1916

"Il est 10 heures, nous partont Delmas et moi, en compagnie du Lieutenant Lacause protéger un MF. Très bien disposé, j'ai l'espoir d'un beau vol mais je suis loin de penser à ce qui m'attend. Nous prenons notre hauteur assez péniblement par Châlons. Parvenus à 3000 mètres, nous piquons sur les lignes. D'abord quelques obus, puis plus rien. Delmas me fait comprendre que c'est pour nous signaler à quelque boche en randonnée par là. Nous continuons notre mission toujours accompagnés de quelques obus que vous évitons facilement. Elle est presque terminée lorsque brusquement j'entends une mitrailleuse.
Un coup d'oeil devant, rien, je saute sur ma mitrailleuse arrière, trop tard hélas pour tirer sur deux énormes croix blanches venant de passer à quelques mètres de notre queue. Je rage en entendant les balles siffler, mais pas un instant à perdre. Delams fait sa manoeuvre et en un clin d'oeil, par un brusque 1/2 looping, m'amène face au boche tirant sur le Lieutenant. Tous les trois, nous sommes à moins de 100 mètres légèrement au-dessus du boche, nous marchons l'un sur l'autre, mais je le tiens dans ma ligne de visée. Je tire, il est presque sur nous, lorsque brusquement il se cabre. J'ai l'impression que l'on ressent devant un corbillard, mais à bout portant lui lâche au moins 30 cartouches. Immédiatement, il pique verticalement, il était temps, 2 secondes de plus, nous nous emboutissions. Je le suis dans sa descente vertigineuse, environ 1000 mètres au-dessous. De nous et le feu au moment où il commence une vrille mortellement. Le combat n'a pas duré une minute.
En respirant enfin,j'examine ma mitrailleuse et me prépare à toute éventualité car nous sommes assez loin de nos lignes. Bien m'en prend, j'ai ma mitrailleuse enrayée juste à la cartouche où s'est arrêté mon tir volontaire tout à l'heure. Je regarde Delams, il est plus heureux que moi, mais nous comprenons que tous les deux, nous venons de l'échapper de près.
Ces réflexions nous ont fait oublier les obus. Pourtant les boches votant un des leurs descendu, redoublent leur tir et un obus vient éclater tout près de nous. Du même coup, nous piquons de 300 mètres et la mission terminée, nous rentrons chez nous. Le Farman nous attend et nous remercie chaleureusement, compliments de tous. Nous téléphonons à la direction, qui à notre grande joie, nous répond être déjà prévenu par une saucisse ayant vu la lutte. Candidat à la prime de septembre et à autre chose sans doute, je suis vraiment content."

 

Liste des personnels

Liste à venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Sgt Maurice Joseph Jacques de Baudouin - Né le 7 avril 1895 à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Appelé au 3ème régiment de Zouaves, le 17 novembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 29 janvier 1916 - Brevet de pilote n° 3487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 20 mai 1916 - Nommé sergent, le 1er juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 26 juillet 1916 au 8 mai 1917 - Blessé au combat, entre à l'hôpital du Mont Frenet, le 15 septembre 1916 - Evacué sur zone de l'intérieur, le 18 avril 1917 - Rayé des comptes de l'escadrille, le 8 mai 1917 - Promu sergent, le 25 octobre 1916 - Croix de Guerre - 2 citations, une à l'ordre du régiment, une à l'ordre de la division.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Gradé très brave. Deux fois cité à l'ordre dans l'aviation à se faire remarquer par son entrain, son adresse et son énergie. Le 31 juiller, a attaqué et mis en fuite trois avions ennemis qui lui barraient la route. Dans la nuit du 14 septembre, en dépit d'un feu violent d'artillerie, a effectué deux bombardements successifs, réussissant à allumer un violent incendie dans les cantonnements ennemis. A été grièvement blessé au retour."

Sgt Lucien Guillaume Victor Laroque - Né le 30 août 1895 à Paris (75) - Fils de Jacques Laroque et Victorine Tallue - Profession avant guerre Aide-Mécanicien - Entré en service actif au 1er groupe d'aviation, le 18 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1703 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 6 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 64 du 19 décembre 1915 au 2 juillet 1916 - Evacué à l'intérieur, rayé des contrôles, le 16 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 11 avril 1916 - Croix de Guerre - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 juillet 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote audacieux et énergique, a assuré de nombreuses protections sur les lignes allemandes, au cours desquelles il a livré plusieurs combats à des avions ennemis, les forçant chaque fois à abandonner la lutte. Le 2 juillet 1916, au retour d'un bombardement éloigné, a été blessé pendant un combat avec un avion ennemi. Ses moteurs s'étant arrêtés n'a dû qu'à sa force d'âme de prolonger son vol, malgré la douleur causée par sa blessure et d'atterrir à la limite de nos lignes sous le feu des mitrailleuses ennemies."

Slt Jean Louis Lasnier - Né le 24 août 1894 à Arnouville-les-Gonesse - Fils de Jules Lasnier et de Florence Parrot - Domiciliés 2, rue Félix Bourguelet à Provins - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau sous le matricule n° 1672 - Service militaire au 2ème groupe d’aviation de St-Cyr, le 23 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 406 obtenu à St-Cyr, le 8 décembre 1913 - Pilote de l’escadrille BL 18 (avant guerre --> je n’ai pas trouvé les dates) - Nommé caporal, en juin 1914 - Nommé Sergent en décembre 1914 - Pilote de l’escadrille C 18 du 19 février au 29 juillet 1915 - Une citation à l’ordre du corps d’armée, le 1er mai 1915 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 22 juin 1915 - Médaille militaire et Croix de Guerre avec palme, le 22 juin 1915 - Pilote du RGA du 29 juillet au 21 septembre 1915 - Pilote de l’escadrille C 64 du 21 septembre 1915 au 13 février 1916 - Nommé Adjudant, le 1er décembre 1915 - Pilote du RGA du 23 janvier au 6 février 1916 - Evacué sur l’hôpital de Châlons, le 13 février 1916 au 19 mars 1916 - Détaché au GDE du Plessis-Belleville pour assurer des convoyages d’avions au du 19 mars du 7 avril 1916 - Pilote de l’escadrille C 61 du 12 avril  au 7 mai 1916 - Entraînement sur  Caudron R 4 au GDE du Plessis-Belleville à partir du 7 mai 1916 - Pilote de l’escadrille F 33 du 12 juin au 12 août 1916 - Hospitalisé à l’hôpital du Mans jusqu’au 10 août 1916 - Pilote de l’escadrille C 56 du 9 septembre au 22 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille R 214 du 22 décembre 1916 au 4 septembre 1917 - Une citation à l’ordre de l’armée en juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 20 juillet 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Letord, dans les environs de la forêt de Hesse (Meuse), le 4 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt André Garret-Flandy (observateur), Sgt Dominique Paolaggi (mitrailleur), qui ont également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16b (sa 7ème victoire) - Photo Jean Lasnier transmise par Claude Levet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Lasnier, pilote de l'escadrille C 18 matricule 1672 : "Jeune pilote, tout à fait remarquable par son endurance, sa hardiesse et son sang-froid. A l'escadrille 18 depuis le mois de février, a déjà à son actif plus de cent heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées dans des conditions extrêmement périlleuses. N'a pas hésité à attaquer des avions allemands (13 avril, 23 mai, 30 mai, 7 juin 1915). A eu, à plusieurs reprises, son appareil atteint par  des éclats d'obus. A montré en particulier un sang-froid remarquable les 15 et 16 juin où son appareil a eu un montant de la queue arraché,  deux cylindres du moteur touchés, et l'hélice brisée par des éclats d'obus."

Le Ltt Charles Eliès, commandant de l'escadrille SPAbi 64 du 15 mai 1918 au 26 mars 1919, pose aux commandes de son SPAD XVI baptisé "Charlie" - Autographe daté du 3 décembre 1918 - Photo transmise par Emmanuel d'Hérouville que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Joseph François Eliès - Né le 17 septembre 1890 à Châteaubriant (Loire-Atlantique) - Fils de Louis Marie Eliès et de Théonie Marie Pigrée - Domiciliés au 27, rue de Versailles à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1910 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 131 - Ajourné de service militaire en 1911 pour faiblesse - Engagé volontaire pour cinq ans au titre de l'école centrale des Arts et Manufactures, le 27 décembre 1912 - Affecté au 50ème régiment d'artillerie , le 20 août 1914 - Nommé Brigadier, le 6 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 janvier 1915 - Affecté au 24ème régiment d'artillerie, le 3 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 février 1916 - Observateur du GDE du 15 février au 11 mars 1916 - Observateur de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 11 mars 1916 au 13 octobre 1917 - Citation n° 46 à l'ordre de la brigade, en date du 18 juillet 1916 - En stage d'électricité à Versailles du 6 au 22 août 1916 - Affecté au 118ème régiment d'artillerie lourde, le 24 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 8 novembre 1916 - Citation n° 175 à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 12 février 1917 - Stage au GDE du 25 février au 17 mars 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 mars 1917 - Blessé par fracture du palais et contusions multiples au cours d'un accident d'avion, le 14 avril 1917 - Evacué sur l'hôpital de Courlandon du 14 avril au 4 mai 1917 - Citation à l'ordre de la 35ème division d'infanterie, en date du 21 mai 1917 - Stage au GDE du 1er au 16 juin 1917 - Malade et évacué sur l'HOE de Belfort du 1er août au 7 septembre 1917 - Officier de renseignement du 18ème corps d'armée, le 13 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.893 obtenu au GDE, le 6 mars 1918 - Commandant de l'escadrille SPAbi 64 du 15 mai 1918 au 26 mars 1919 - Détaché à l'école d'Etampes du 11 au 14 août 1918 - Entrainement sur SPAD XVI au GDE du 24 au 29 août 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 septembre 1918 - Evacué du 14 novembre 1918 au 13 janvier 1919 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du 28 janvier 1919 - Dirigé sur le GDE, le 25 mars 1919 - Subsistant au dépôt de matériels aéronautiques (DMAé) - Croix de Guerre 14-18 avec 4 étoiles - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié au 23, rue Collange à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), à compter du 12 août 1919 - Profession après guerre Ingénieur - Affecté au 3ème régiment de chasse, le 22 juin 1920 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 7 juillet 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1920 - Affecté au 19ème régiment de Train des Equipages, le 17 avril 1924 - Affecté au centre de mobilisation du Train n° 21, le 24 février 1924 - Domicilié au 38, rue Damas à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), à compter du 4 juillet 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1929 - Domicilié au 5, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75), à compter du 1er août 1933 - Affecté au centre de mobilisation du Train n° 24, le 15 novembre 1935 - Domicilié au 37, rue Faidherbe à Paris 12ème (75), à compter du 21 octobre 1937 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Site Internet Leonore (non communicable) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantique - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 - JORF - CCC de l'escadrille SPAbi 64 - Dernière mise à jour : 21 janvier 2020.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Charles Joseph François Eliès au 3ème régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Excellent officier de complément, qui n'a cessé de faire preuve du plus grand courage joint à une ténécité digne d'éloges. A accompli un grand nombre de missions périlleuses, montrant par son activité et son exemple les qualités d'un chef. Une blessure. Quatre citations."

Sol Auguste Chaverebière de Sal - Né le 17 janvier 1877 à Paris (75) - Fils d'Honoré Léonard Chaverebière de Sal et d'Antoinette Marie Guitard - Domiciliés château de Gressac à Uzès (Gard) - Classe 1897 au recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le n° matricule 1854 - Service militaire au 124ème régiment d'infanterie stationné à Laval, à compter du 16 novembre 1898 - Marié avec Alice Colaço-Osorio - Domiciliés au 7, rue Schaffer à Paris (75) - Profession avant guerre Avocat à la cour d'appel - Nommé Avoué du tribunal de première instance de Toulouse (Haute-Garonne), le 23 novembre 1902 - Mobilisé au 124ème régiment d'infanterie, le 18 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 2 mai 1916 - Evacué sur l'hôpital du Val de Grâce, puis sur l'hôpital auxiliaire 153 du 7 août au 30 septembre 1916 - Affecté au Parc 4 à destination de l'escadrille C 64, le 5 octobre 1916 - RGA du 5 au 7 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 64 du 7 au 26 octobre 1916 - Très grièvement blessé au retour d'une mission de bombardement nocturne sur le terrain du camp de Châlons, le 26 octobre 1916 - Il a été victime d'un arrachement partiel du nez, de la lèvre supérieure et d'une fracture de la colonne vertèbrale - Il a reçu la médaille militaire et la Croix de Guerre, le 27 octobre 1916 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 5 décembre 1916 - Il est décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire bénévole 4 bis situé au 1, rue de Presbourg à Paris (75), le 27 avril 1917 - Photo collection Jacques Fouré-Larivière que je remercie pour son aide.

* Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 27 octobre 1916 : "Soldat d'une grande bravoure et d'une haute valeur morale. Bien qu'appartenant à l'armée territoriale, a demandé a être affecté en qualité de mitrailleur. Dans la nuit du 26 au 27 octobre 1916, a pris part avec succès à une importante mission de bombardement, dans des conditions atmosphériques très défavorables, et a été très grièvement blessé au retour, par suite d'un accident d'atterrissage. la présente nomination comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme."

Ltt Jean Renoir - Né le 15 septembre 1894 à Paris - Fils de Pierre Auguste Renoir et d'Aline Charigot - Domicilés 13, rue Girardon à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Service militaire au 1er régiment de Dragons de Joigny, le 13 février 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation du 2 août 1914 - Participe aux combats sur Arras et à la guerre des tranchées dans le Nord - Hospitalisé suite à un coup de pied de cheval en septembre 1914 - Convalescence de 2 mois - Affecté sur sa demande au 6ème bataillon de Chasseurs à pied - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 20 février 1915 - Sert sur le front des Vosges - Blessé par balle à la jambe droite au lieu-dit "Le creux d'argent" sur les pentes du Hohneck - Opéré par le médecin-major Laroyenne - Subit un raccourcissement de 4 cm de sa jambe - Hospitalisé à Besançon puis convalescence à Paris - Une citation à l'ordre de la division, le 27 avril 1915 - Passé à l'aviation comme observateur, le 10 janvier 1916 - Observateur de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 10 janvier au 4 février 1916 - Observateur du GBM 5 au Plessis-Belleville du du 4 février au 2 avril 1917 - Passe élève pilote, le 2 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 4264 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 20 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 28 octobre 1916 au 6 novembre 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Caudron G 4, le 9 novembre 1916 - Hospitalisé et convalescence du 10 au 29 novembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la 5ème armée, le 13 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 septembre 1917 - Rayé du personnel navigant, le 11 novembre 1917 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 11 novembre 1917 - Affecté au sous-secrétariat d'état à l'aviation de Versailles - Nouvelle convalescence à l'hôpital de la Pitié Salpatrière pour inaptitude - Contrôle de presse de la 15ème région militaire à Nice - Rayé des contrôles et passe dans la réserve en décembre 1919 - Marié avec Andrée Heuschling - Cinéaste et metteur en scène de 1925 à 1971 - Film "la Grande Illusion" en 1937 - La "bête humaine" en 1938 - En 1939, il demande de passer de la 4ème région militaire à Alençon au cinéma des Armées - Sa demande ayant été prise en compte, il est mobilisé au service géographique des armées dont dépend la section cinématrographique, le 2 septembre 1939 - Marié avec Dido Freire en février 1944 - Décédé à Beverly Hills (USA), le 12 février 1979 - Photo de Jean Renoir et de son père Auguste en 1916 - Photo transmise par Philippe Bacquenois de l'association "Mémoires des Monts de Champagne."

* Citation du Slt Jean Renoir, officier du 6ème bataillon de Chasseurs à pied : "Officier extrêmement courageux et de très belle tenue au feu. S’est dépensé sans compter dans l’organisation défensive d’une position. A conduit une reconnaissance ayant pour but la démolition d’une chapelle occupée par l’ennemi. A réussi en partie dans cette action et a été blessé à la cuisse." 

* Citation du Slt Jean Renoir, pilote à l'escadrille C 64, en date du 13 mai 1917 : "Passé sur sa demande de la cavalerie dans l'infanterie. Y a été blessé. Devenu inapte à cette armé, a demandé son admission dans l’aviation où, malgré une chute grave, il a conservé le même entrain et le même allant. Pendant la bataille de l’Aisne, a assuré toutes les missions photographiques lointaines qui lui ont été confiées, ainsi que de nombreuses missions de commandement à basse altitude. Attaqué par un avion de chasse, a fait tête et a réussi à ramener au terrain son avion complètement hors de service et son passager."

 

Photo de l'Adj Georges Barbot

Adj Georges Barbot - Né le 9 septembre 1894 à Langon (Gironde) - Fils de Louis Adolphe Barbot (négociant) et de Gabrielle Antoinette Alexandrine Vivès - Domiciliés au Cours du 14 juillet à Langon (Gironde) - Brevet de pilote civil FAI n° XXX délivré par l'Aéroclub de France, le XX mars 1913 - Classe 1914 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1580 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 3 octobre 1913 - Nommé Aérostier de 2ème classe, le 4 octobre 1913 - Passé au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Affecté comme mécanicien au centre d'aviation militaire d'Avord - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Tours - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation élémentaire de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 758 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 26 mars 1915 - En prison, le 19 février 1915 - Probablement une faute ou une imprudence de pilotage - N'est pas inscrite sur sa fiche matricule - Peine militaire mais pas civile - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Buc - Pilote de la RGAé - Pilote de l'escadrille C 6 / SOP 6 du 6 avril 1915 au 6 janvier 1917 - Livre le jour de son arrivée un Caudron à son unité en provenance de la RGAé du Bourget - Nommé Caporal, le 27 avril 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 11 au 12 mai 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du BOurget du 31 mai au 2 juin 1915 - Nommé Sergent, le 14 juin 1915 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique d'armée, le 31 décembre 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 15 au 22 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre du 18ème corps d'armée, en date du 27 juillet 1916 - En mission sur le terrain de La Cheppe du 19 août au 2 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital d'évacuation de Verrières, le 30 septembre 1916 - En déplacement du 9 au 15 décembre 1916 - En repos pour surmenage à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 19 janvier 1917 - Pilote du GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 7 février au 26 avril 1917 - Hospitalisé du 10 au 22 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 64 du 26 avril au 2 mai 1917 - En mission du 29 au 30 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 39 du 2 mai au 14 octobre 1917 - Détaché sur l'aérodrome de Châteaufort comme pilote réceptonnaire de la société des moteurs Salmson, le 14 octobre 1917 - Retour de sursis, le 17 août 1918 - Evacué sur l'hôpital mixte de Chartres, le 24 août 1918 - Evacué à l'hôpital 18 de Chartres du 13 au 17 septembre 1918 - En congé de convalescence de 15 jours passé à Langon du 19 septembre au 3 octobre 1918 - Entré à l'hôpital St-Louis de Paris, le 2 octobre 1918 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Pilote de la ligne Paris-Londres de 1919 à 1921 - Pilote d'essai de la société Dewoitine - A testé 29 prototypes des sociétés Weyman, Bernard, Dewoitine et réceptionnés 1500 avions - Affecté, dans la réserve, au 36ème groupe d'aviation de Pau, le 8 mai 1923 - Le 6 mai 1923, aux commandes de l'aviette Dewoitine D 7 équipé d'un moteur Clerget-Renault à deux cylindres à plat, a réalisé la double traversée de la Manche dans la journée - Il s'est adjugé le prix de 25.000 francs offert par le journal "Le Matin" - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1923 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 13 au 17 juin 1928 - Médaille Militaire, le 7 janvier 1930 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote d'avion du 1er au 15 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - A accompli une période d'entrainement de réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 7 au 21 juillet 1932 - Marié avec Mlle Clémentine Augustine Yvonne Renaud à la mairie de 4ème arrondissement de Paris (75), le 8 novembre 1932 - En 1933, il totalise 6000 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 17 janvier 1933 - A accompli une période d'entrainement volontaire à la base aérienne n° 4 du Bourget-Dugny du 2 au 7 octobre 1933 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1936 - Domicilié au 7 bis, rue de Coulmiers à Toulouse, à compter du 2 juin 1937 - Domicilié au 16, route d'Arcachon à Pessac, à compter du 12 juillet 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 122 de Chartres, le 15 septembre 1939 - Admis à l'honorariat de son grade, le 17 août 1949 - Marié avec Mlle Marguerite Vigneron à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 22 juin 1955 - Décédé à Nice (aLpes-Maritimes), le 27 février 1988 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 57) de la commune de Langon (Gironde) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille C 6 / SOP 6 - CCC de l'escadrille C 222 - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille C 39 - Dernière mise à jour : 28 septembre 2021.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de pilote aviateur Georges Barbot de la maison Dewoitine, en date du 2 juillet 1923 : "13 ans de pratique professionnelle et de services militaires, dont 3 ans de mobilisation. Titres exceptionnels : breveté pilote dès 1913. S'est toujours signalé pendant la guerre comme depuis le rétablissement de la paix par son adresse et sa science de la conduite des appareils. S'est acquis des titres tout particuliers par ta participation, dès l'année 1922, aux essais et expériences de vol à voile. A réalisé à Biskra la magnifique performance de voler 8 heures 36 minutes 55 secondes dans un avion sans moteur, le 31 janvier 1923. A réussi brillamment à traverser deux fois la Manche, le 6 mai 1923, sur un avion à faible puissance La Moto-Aviette."

* Médaille Militaire de l'Adj Georges Barbot du centre de mobilisation d'aviation n° 36, en date du 7 janvier 1930 : "15 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

 

Photo du Sol François Gave

Sol François Gustave Marcel Eugène Gave - Né le 16 mai 1897 à Lucinges (Haute-Savoie) - Fils de Jules Gave et de Louise Détry - Domiciliés à Etrembières (Haute-Savoie) - Profession Etudiant de l'école nationale professionnelle de Forge de Voiron - Classe 1917 - Recrutement d'Annecy sous le matricule n° 1258 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 10 juillet 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 12 juillet 1915 - Affecté au Parc n° 7 et en susistance à la 5ème compagnie, le 7 février 1917 - Affecté à la RGAé du 7 février au 21 mars 1917 - Affecté au Parc n° 3 du 21 mars au 3 avril 1917 - Affecté au parc n° 5 du 3 avril 1917 au 8 mars 1918 - Mécanicien moteur rotatif de l'escadrille SPAbi 64 du 8 mars au 21 juin 1918 - Détaché à l'escadrille SOP 287 du 13 au 29 avril 1918 - Nommé Mécanicien en 1er, le 22 mai 1918 - Décédé au cours d'un accident aérien, au cours d'un vol d'essai, le 21 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Guenechau (pilote) qui a également perdu la vie dans cet accident - Leurs corps ont été déposés à l'ambulance 3/10 de Vaubémont (Meuse) - Sources : Pam - MpF - FM Haute-Savoie - CCC SPAbi 64 - CCC BR 287 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour 2 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Soldat François Gustave Marcel Eugène Gave, du 2ème groupe d'aviation, mécanicien d'avion à l'escadrille SPAbi 64, en date du 20 juillet 1923 : "Mécanicien d'élite du plus grand courage. A accompli comme passager de nombreux vols sur les lignes ennemies, faisant preuve de toujours de la plus haute camaraderie de combat. Mort glorieusement, le 21 juin 1918, au cours d'une mission aérienne."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Soldat François Gustave Marcel Eugène Gave, mécanicien à l'escadrille SPAbi 64, en date du 20 juillet 1923 : "Mécanicien d'élite du plus grand courage. A accompli comme passager de nombreux vols sur les lignes ennemies, faisant preuve de toujours de la plus haute camaraderie de combat. Mort glorieusement, le 21 juin 1918, au cours d'une mission aérienne. A été cité."

 

Photo du Sol Auguste Rapaille

Sol Auguste François Rapaille - Né le 22 mai 1876 à Lille (Nord) - Fils de Clotaire Joseph Rapaille et d'Adèle Marie Désobry - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1896 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2585 - Service militaire au 20ème escadron du train des équipages militaires, à compter du 15 novembre 1897 - Nommé 2ème ouvrier en fer, le 11 mars 1898 - Fin de service militaire et envoyé dans la disponibilité, le 25 septembre 1900 - A accompli une période d'exercices du 1er escadron du train des équipages militaires caserné à Lille (Nord) du 23 février au 22 mars 1903 - A accompli une période d'exercices du 1er escadron du train des équipages militaires, caserné à Lille (Nord) du 29 octobre au 25 novembre 1906 - Domicilié au 64 bis, rue de la Redoute à Roubaix (Nord), à compter du 29 octobre 1910 - Domicilié au 24, rue St-Etienne à Roubaix (Nord), à compter du 9 novembre 1911 - A accompli une période d'exercices du 1er escadron du train des équipages militaires, caserné à Lille (Nord) du 19 au 27 juin 1912 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Arrivé au 1er escadron du train des équipages, le 12 septembre 1914 - Affecté au 4ème escadron du train des équipages militaires, le 27 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire (2ème groupe d'aviation), le 18 mars 1916 - Mécanicien en 1er de l'escadrille C 64 du 18 mars 1916 au 18 mai 1917 - Détaché sur le terrain de la Cheppe du 15 juillet au 5 août 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 18 mai 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'HOE de Bouleuse (Marne), le 18 mai 1917 - Sources : Fiche matricule du département du Nord - CCC escadrille C 64 - MpF - Dernière mise à jour : 14 août 2016.

 

Photo du Sgt Charles Ramponi

Sgt Charles Ferdinand Ramponi - Né le 14 décembre 1884 aux Abrets (Isère) - Fils de Jean Ramponi (entrepreneur de travaux publics) et de Eugènie Louise Joséphine Martin (aide ménagère) - Classe 1904 - Recrutement de Rhône Central sous le matricule n° 547 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 8 février 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 64 du 29 février au 2 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Charles Ramponi, en date du 12 juillet 1916 - Tué au combat dans les environs de St-Souplet-sur-Py (Marne), le 2 septembre 1916 - Il faisait équipage avec le Cne Gabriel Berthin, commandant de l'escadrille C 64, qui a été blessé et fait prisonnier - Sources : Bulletin de naissance - Pam - MpF - FM (69) - JORF - Dernière mise à jour : 04/12/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Charles Ramponi, mitrailleur à l'escadrille C 64 et Sgt Fernand Roger, pilote à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Pilote et mitrailleur d'un courage à toute épreuve. Ont déjà fait preuve de leur bravour au cours de nombreuses missions à l'intérieur des lignes allemandes; voyant un de nos avions, qui, détérioré avancait difficilement, l'ont convoyé de très près pendant tout le trajet du retour, écartant de lui les avions ennemis. Ont ainsi livré quatre combats au cours desquels ils ont abattu un avion allemand dans ses lignes.

 

Photo sur Slt Jean De la Brosse

Slt Jean Pierre de la Brosse - Né le 19 décembre 1892 au 10, rue Villars à Grenoble (Isère) - Fils de Pierre Marie René De la Brosse (ingénieur des ponts et chaussées) et de Mlle Suzanne Elisa Marie Chaper - Profession avant guerre Etudiant en Sciences - Classe 1912 - Recrutement de Grenoble (Isère) sous le matricule n° 436 - Classé "Service auxiliaire" pour spléno-pneumonie récente et développement musculaire insuffisant en 1913 - Classé "Service armé" par la commission de réforme de Grenoble, le 10 novembre 1914 - Incorporé immédiatement et sans délai - Affecté au 5ème régiment d'artillerie lourde, le 19 novembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er janvier 1915 - Nommé Aspirant, le 21 mai 1915 - Affecté au 4ème régiment d'artillerie lourde, le 2 août 1915 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde à tracteurs - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 avril 1916 - Observateur de la section d'artillerie lourde M F 208 / escadrille F 208 du (avant le 24 aout 1916) au 3 février 1917 - Citation n° 227 à l'ordre du 20ème corps d'armée, en date du 16 juillet 1916 - Citation n° 110 à l'ordre de la 11ème division d'infanterie, en date du 19 juillet 1916 - Blessé par balle à la poitrine et à la main gauche, le 14 août 1916 - Citation n° 381 à l'ordre de la 6ème armée, le 24 août 1916 - Citation n° 340 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 64 du 3 février au 2 mai 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, à bord d'un Caudron G 6, le 2 mai 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Marcel Louis Jules Saucier qui a également été tué au cours de l'accident - Son corps a été évacué à l'hôpital d'évacuation de Bouleuse (Marne) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 mai 1917 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1359) de la ville de Grenoble (Isère) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de la section d'artillerie lourde MF 208 / Escadrille F 208 - CCC de l'escadrille C 64 - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 13 janvier 2023.

* Citation n° 381 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Jean Pierre De la Brosse,à la section d'aviation F 208, le 24 août 1916 : "Chargé de la liaison avec l'infanterie d'une division pendant les attaques de juillet et août, n'a cessé de faire preuve de la plus généreuse ardeur et du plus beau courage ; insouciant du danger, a journellement survolé les lignes ennemies à très basse altitude, rapportant des renseignements précis et complets et rentrant presque chaque fois avec un avion criblé de balles. A été blessé le 12 août."

* Citation n° 340 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Jean Pierre De la Brosse, observateur à l'escadrille MF 208, en date du 20 décembre 1916 : "Observateur en avion de la plus haute valeur morale. Affecté depuis le début des opérations de (censuré) aux fonctions périlleuses d'observateur d'infanterie, s'est fait distinguer par son calme et son énergie remarquables. Le 12 août, était gravement blessé d'une balle à la poitrine au cours d'une reconnaissance à basse altitude alors qu'il venait déjà d'avoir la main traversée par une autre balle. A peine convalescent est retenu sur le front. Le 23 octobre, a été pris fortement à partie par un avion ennemi supérieurement armé, lui a tenu tête en continuant sa mission ; bien que son avion, criblé de balles et désemparé, lui rendit la tâche encore plus difficile, a néanmoins réussi à rentrer et a pu rapporter ses renseignements."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Pierre De la Brosse au 81ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille C 64, en date du 2 mai 1917 : "Observateur de haute valeur, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. A fait preuve à maintes reprises de courage et de sang-froid. A été blessé très grièvement, le 2 mai 1917, dans l'accomplissement de son devoir. Cinq citations."

 

 

Les hommes

Cne René Léon Doumer - Né le 31 octobre 1887 à Laon (02) - Fils de Joseph Athanase Paul Doumer (journaliste) et de Marie Aline Blanche Richet - Domiciliés au 15, boulevard Delessert à Paris 16ème - Marié et domicilié au 5, rue Pérignon à Paris (75) - Classe 1907 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4307 - Service militaire au 67ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 14 février 1909 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 45ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1910 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1910 - Marié avec Mlle Marie Henriette Lucie Clotilde Matray à la mairie de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 13 juin 1911 - A accompli une période d'instruction au 45ème régiment d'infanterie du 29 août au 21 septembre 1912 - Affecté au 2ème bataillon de chasseurs à Pied, le 5 novembre 1913 - A accompli une période d'instruction au 2ème bataillon de chasseurs à pied du 21 juin au 7 juillet 1914 - Rappelé à l'activité au 2ème bataillon de chasseurs à pied, par la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par une balle à la cuisse gauche à Vého, le 22 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 septembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2301 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 10 janvier 1916 - Pilote du GDE du 19 janvier au 25 février 1916 - Pilote de la RGA du 25 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 6 mars au 26 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 avril 1916 - Pilote de la RGA du 26 avril au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 76 du 9 septembre 1916 au 26 avril 1917 - Nommé Capitaine, le 28 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1916 - Deux citations à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du Spad VII n° S 1447, au Nord de Brimont, le 26 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 juin 1917 - René Doumer repose dans le cimetière de Vaugirard à Paris - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Laon - Pam - Etat des services - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille N 102 - CCC de l'escadrille N 76 - LO - JORF - Avis de décès - MpF - Dernière mise à jour : 24 janvier 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs, en date du 11 septembre 1914 : "Frappé d'une balle à la cuisse au moment où il s'élançait d'une tranchée à la tête de sa section, s'est relevé immédiatement et a continué à exercer son commandement sous le feu."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Doumer, pilote à l'escadrille C 64, en date du 2 avril 1916 : "Blessé grièvement dans l'infanterie et ne pouvant continuer à servir dans cette arme, est passé dans l'aviation et s'est révélé dès le début comme un pilote adroit, audacieux et tenace. Le 19 mars 1916, au cours d'une mission de protection, fait face à trois biplans ennemis qui l'attaquent et réussit après un combat à courte distance à atteindre gravement un de ses adversaires l'obligeant à une descente désordonnée. Le 30 mars 1916, engage la lutte dans l'intérieur des lignes ennemies avec un appareil plus rapide et réussit à l'abattre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer, pilote commandant l'escadrille N 76, en date du 5 novembre 1916 : "Pilote remarquable de courage et de témérité réfléchie. Appelé récemment à la tête d'une escadrille, s'est imposée à tous ses pilotes comme exemple constant de dévouement et de bravoure. Le 23 octobre, a poursuivi, loin de ses lignes un biplan ennemi qu'il a fini par abattre grâce à sa ténacité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 17 mars, a abattu, en vue des lignes françaises, son sixième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 28 mars, a abattu, en vue de nos premières lignes, son septième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne René Léon Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 15 juin 1917 : "Magnifique modèle de chef et du soldat. Exemple vivant de bravoure et d'honneur militaire. S'est imposé à l'admiration de tous ceux qui l'ont connu. A abattu sept avions ennemis. Est mort glorieusement, le 26 avril 1917, en se sacrifiant pour sauver un avion de corps d'armée aux prises avec un ennemi supérieur."

Slt Charles Alfred Quette - Né le 19 mai 1895 à Paris 19ème (75) - Fils d'Alfred Joseph Quette (cordonnier) et de Louise Désirée Théry (cartonnière) - Domiciliés 5, impasse du Puit à Paris 19ème (75) - Classe 1915 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 3276 - Incorporé au 89ème régiment d'infanterie - Affecté au 2ème régiment d'infanterie - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MS 38 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille C 64 - Hospitalisé du XXX au 14 septembre 1915 - En mission au parc aéronautique n° 4 de la RGA du 14 septembre au 24 novembre 1915 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 18 septembre 1915 - Réaffecté comme mécanicien en 1er / mitrailleur à l'escadrille C 64 du 24 novembre 1915 au 13 janvier 1917 - Reçoit en dotation le mousqueton d'artillerie Gras modèle 1874 n° R 61.626 - Monte en plein vol sur l'aile inférieure de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission, le 3 janvier 1916 - En mission à la RGA du Bourget pour effectuer avec son pilote un convoyage avion du 24 février au 6 mars 1916 - Au cours d’une mission de bombardement loin dans les lignes, le pilote qui fait équipage avec lui, le Sgt Lucien Laroque, est blessé au cours d’un combat aérien et contraint d’atterrir en raison de l’arrêt des moteurs en arrière des tranchées françaises, le 2 juillet 1916 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 12 juillet 1916 - Hospitalisé et convalescence du 12 septembre au 9 octobre 1916 - A un doigt arraché par une hélice alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée lors d’un tir - Le pilote, le Ltt Albert Frodollier, a été blessé au cours de la mission effectuée sur un Caudron G 4, le 21 octobre 1916 - Hospitalisé et convalescence du 21 octobre au 16 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 janvier au 13 janvier 1917 - Envoyé en école de pilotage comme élève pilote, le 13 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5680 à l'école d'aviation du Crotoy, le 17 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 62 / SPA 62 du (3ème trimestre) 1917 au 5 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1917 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 3 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’Armée, en date du 9 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, le 1er juillet 1918 - Dix victoires homologuées obtenues au sein de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° S 5603, dans les environs de Vierzy (Aisne), le 5 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 janvier 1923 - Parrain de la promotion 2017 des Elèves Sous-officiers de l’Armée de l’Air - Photo Marius Tirefort transmise par la famille Tirefort que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la mairie du 19ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille SPA 62 - MpF - JORF - En attente de la mise en ligne de sa fiche matricule par les AD de Paris - Dernière mise à jour : 28 août 2018.

* Citation à l’ordre de l’Armée du Sol Charles Quette, mécanicien, en date du 18 septembre 1915 : "Ayant eu un doigt complètement arraché par une hélice, alors qu’il réarmait sa mitrailleuse enrayée au cours d’un tir en vol, a montré sa main mutilée à son pilote en souriant et a continué à tirer faisant ainsi preuve d’un courage et d’une énergie qui ne se sont pas démentis un seul instant.

* Citation à l’ordre de l’Armée du Sol Charles Alfred Quette mitrailleur à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Mitrailleur en avion, volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le 3 janvier 1916 n’a pas hésité à monter en plein vol sur le plan inférieur de son avion pour rattacher une fiche magnéto qui s’était détachée, permettant ainsi à son pilote de continuer sa mission. Le 2 juillet 1916, son pilote ayant été blessé au cours d’un combat et contraint d’atterrir par suite de l’arrêt des moteurs, n’a cessé de l’encourager et de le ranimer pendant la descente de l’avion. Par ses exhortations et ses conseils a aidé son pilote à repasser nos lignes et à atterrir normalement en arrière de nos tranchées".

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée Cal Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 août 1917 : "Jeune pilote, plein de courage et de sang-froid. S’est distingué en maintes circonstances et a livré de nombreux combats desquels son appareils a été atteint à plusieurs reprises par des projectiles ennemis. Le 22 juillet 1917, a abattu un avion allemand après un rude combat. Deux fois blessé et deux fois cité à l’ordre au cours de la campagne".

* Citation à l’ordre de l’Armée du Sgt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille N 62, en date du 3 octobre 1917 : "Pilote remarquable d’audace et de bravoure. S’est distingué au cours de nombreuses rencontres ennemies. Le 7 septembre 1917, après un combat des plus durs, a réussi à abattre son adversaire."

* Citation à l’ordre de l’Armée du Sgt Charles Alfred Querre, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 9 décembre 1917 : "Pilote d’un courage et d’un allant admirables. A abattu ses 3ème et 4ème avions ennemis les 10 et 22 septembre 1917; a livré 30 combats pendant ce mois."

* Citation à l’ordre de l’Armée du Slt Charles Alfred Querre, du 89ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 1er juillet 1918 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Disparu à l’ennemi le 28 mai 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Charles Alfred Quette, pilote à l'escadrille SPA 62, en date du 4 janvier 1923 : "Officier d’élite entraîneur de pilotes. A souvent soutenu comme mitrailleur des combats très durs. Pilote, s’est fait remarquer par sa bravoure et son mépris du danger. S’est dépensé sans compter à la dernière offensive, accomplissant pendant une semaine trois missions par jour. A abattu ses 7ème, 8ème et 9ème avions ennemis en quelques jours. Blessé deux fois. Mort à l'ennemi, le 5 juin 1918. Sept fois cité à l’ordre de l’armée. A été cité. "

Adj Roger Constantin Oru - Né le 2 mars 1881 à Clairefontaine - Fils de Constant Oru et de Flore Bridard - Profession avant guerre Fabricant de broderies - Engagé au 17ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 6 janvier 1902 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 27 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1405 en date du 21 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 12 mai au 28 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 6 juillet au 30 octobre 1916 - Pilote convoyeur du RGAé à partir du 30 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 3 août 1916 - Croix de Guerre - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 18 septembre 1914 et le 3 août 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote d'un courage exceptionnel. Le 31 juillet 1916, a attaqué un avion ennemi dans ses lignes et l'a contraint à descendre d'une façon désordonnée après un combat très sévère. Gravement blessé au cours de la lutte, a fait preuve d'une énergie remarquable en pilotant durant 40 km son appareil criblé de balles et actionné par un seul moteur, a pu ainsi ramener son passager sain et sauf dans nos lignes."

Ltt Christian Patrimonio - Né le 13 octobre 1880 à Paris (75) - Fils de Salvator Patrimonio et de Marie Lemperini - Profession avant guerre Financier - Entré en service actif au 329ème régiment d'infanterie en novembre 1900 - Mobilisé au 228ème RI - 329ème RI - Passé à l'aviation comme observateur, le 12 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille C 64 d4 16 septembre au 4 novembre 1915 - Désigné pour l'armée d'Orient - Brevet de pilote militaire n° 3289 obtenu le 26 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 13 juin au 6 octobre 1916 - Mission Roumanie à partir du 6 octobre 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 4 septembre 1915 et le 28 octobre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 octobre 1915 - Croix de Guerre.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Par son sang-froid et son calme, a donné un bel exemple de fermeté qui a contribué au maintien de sa section dans une tranchée de première ligne soumise à un bombardement et à une fusillade intense qui ont duré de 22 heures à 7 heures. Observateur en avion depuis le 10 juillet 1915, avait demandé à servir dans l'aviation à peine remis d'une grave blessure reçue le 11 mai 1915. Blessé à nouveau au cours d'un vol effectué le 12 octobre 1915, a fait preuve de grand calme et de grande énergie."

Slt Ernest Jules Joseph Mauroury - Né le 20 novembre 1894 à St-Clair de Halouze (Orne) - Fils de Jules Vital Maunoury et de Marie Joséphine Armande Lelièvre - Profession avant guerre Eleveur - Classe 1914 - Recrutement d'Argentan sous le matricule n° 725 - Mobilisé au 24ème régiment d'infanterie, le 8 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - Citation n° 1 à l'ordre de la 11ème brigade, en date du 9 février 1915 - Nommé Sergent, le 19 février 1915 - Blessé par éclats d'obus à Notre-Dame de Lorette (62), le 17 mai 1915 - Evacué sur l'hôpital de la Glacière à Paris (75) - Après convalescence, rentre au dépot du 24ème RI, le 7 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 1er juin 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 juin au 3 juillet 1916 - A reçu l'insigne de mitrailleur n° B 237 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Avord du 3 juillet au 26 août 1916 - Pilote de la RGAé du 26 août au 10 septembre 1916 - Affecté au Parc n° 4, le 10 septembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 64 du 11 septembre au 10 décembre 1916 - Citation n° 652 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 - Stage à l'école militaire d'aviation de Pau du 28 novembre au 10 décembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 80 du 10 décembre 1916 au 27 janvier 1917 - Stage au GDE du GDE au 29 décembre 1916 au 27 janvier 1917 - Mitrailleur de l'escadrille F 16 du 27 janvier au 14 mars 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Dijon (sélection et cours théorique) du 14 au 26 mars 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Tours, le 26 mars au 21 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6872 obtenu à l'école militaire d'aviation de Tours, le 8 juin 1917 - A reçu l'insigne de pilote militaire (macaron) n° B 4865, le 26 juin 1917 - Affecté au GDE du 27 août au 19 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 / SPA 152 du 19 septembre 1917 au 23 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 2ème régiment d'infanterie (détaché aéronautique), le 31 mai 1918 - Blessé avec violente commotion et plaies au visage et à l'arcade sourcilliaire droite au cours d'un atterrissage forcé dans les lignes, au cours d'une mission, le 24 juillet 1918 - Citation n° 1331 à l'ordre de l'armée, en date du 8 août 1918 - Citation n° 639 à l'ordre de la VIème armée, en date du 29 septembre 1918 - Citation n° 645 à l'ordre de l'armée, en date du 2 octobre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 octobre 1918 - Citation n° 421 à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1918 - Croix de Guerre 7 palmes de bronze et une étoile d'argent - Nommé Slt à titre définitif, le 26 décembre 1918 - Affecté à la 10ème escadrille du 3ème groupe du 3ème régiment de chasse de Châteauroux, le 25 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 31 mai 1920 - Décédé au cours d'un accident aérien, pendant un exercice à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 septembre 1921 - Citation n° 16 à l'ordre du 9ème corps d'armée décernée à titre posthume, en date du 7 octobre 1921 - Sources : famille Maunoury - FM - Dernière mise à jour : 25/04/2015 - Photo Ernest Maunoury, transmise par Pierre Mauroury, son neveu, via Monique Gallais, que je remercie tous les deux pour leur aide.

* Citation n° 1 à l'ordre de la 11ème brigade, en date du 9 février 1915 : " A fait preuve de courage et d'énergie en se précipitant audacieusement à l'attaque d'une tranchées ennemie."

* Citation n° 652 à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1916 : "Déjà blessé das l'infanterie de multiples éclats d'obus, a refusé de passer dans le service auxiliaire et s'est fait affecter comme mitrailleur dans l'aviation. Le 26 septembre 1916, attaqué de près par un avion ennemi, a réussi à l'abattre, grâce à son sang-froid et à la précision de son tir."

* Citation n° 1309 à l'ordre de la IVème armée, en date du 4 juillet 1918 : "Pilote courageux et du plus parfait esprit militaire. Le 30 juin 1918, a attaqué un ballon d'observation ennemi à plusieurs reprises et a réussi à l'abattre en flammes (2ème appareil)."

* Citation n° 1331 à l'ordre de la IVème armée, en date du 8 août 1918 : "Jeune officier, plein d'audace et de sang-froid, a, le 20 juillet 1918, au cours d'une patrouille, attaqué trois biplaces ennemis, avec son chef de patrouille, en a descendu deux dans leurs lignes (3ème et 4ème appareils)."

* Citation n° 639 à l'ordre de la VIème armée du Slt Ernest Jules Joseph Maunoury, détaché du 2ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 152, en date du 29 septembre 1918 : "Pilote de chasse habile, très énergique et animé du plus haut sentiment du devoir. Le 30 août 1918, a incendié un Drachen ennemi malgré une défense anti-aérienne très active, est rentré avec un plan de son avion traversé par un obus de plein fouet."

* Citation n° 645 à l'ordre de la VIème armée, en date du 2 octobre 1918 : "Les 1er et 4 septembre 1918, a incendié deux Drachens ennemis (6ème et 7ème appareils)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 octobre 1918 : "Officier d'une haute valeur morale. Grièvement blessé dans l'infanterie où il s'est fait remarquer par son audace, a refusé son classement dans le service auxiliaire, et est entré dans l'aviation sur sa demande, comme mitrailleur. Après avoir abattu un avion ennemi, est passé dans l'aviation de chasse, où il ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'entrain, d'énergie et de bravoure. Le 15 septembre, au cours d'une patrouille, a incendié deux ballons d'observation ennemis, deux blessures, trois avions et six drachens abattus. Quatre citations."

* Citation n° 421 à l'ordre de l'armée, en date du (21 ou 27 octobre) 1918 : "Le 1er octobre, a attaqué et incendié deux Drachens ennemis en descendant à 300 mètres du sol dans un violent feu d'artillerie et de mitrailleuse. Est rentré avec de nombreux éclats et balles dans son appareil (10ème et 11ème victoires)."

* Citation n° 16 à l'ordre du 9ème corps d'armée décernée à titre posthume au Ltt Ernest Maunoury, pilote du 3ème groupe du 3ème régiment d'aviation, en date du 7 octobre 1921 : "Officier que sa droiture, sa bravoure et ses remarquables qualités de pilote ont élevé au rang des fugures dont s'enorgueillit l'aviation. Après avoir écrit, au cours de la guerre, une page des plus glorieuses, a continué depuis à se dépenser avec cette fougue et cette générosité qui faisaient le fond de son caractère. S'est tué en service commandé, le 21 septembre 1921, au cours d'un exercice de tir aérien, à l'école de Cazaux."

Sgt Garcia Santiago Campuzano - Né le 25 juillet 1891 à La Havane (Cuba) - Fils de Fausto Campuzano et de Rosa Garcia - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1911 - Recrutement du 5ème bureau de la Seine sous le matricule LM 11.615 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du Génie du 1er régiment étranger, le 17 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 août 1915 - Formation militaire et théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 2108 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 décembre 1915 - A l'école de Pau, jusqu'au 6 janvier 1916 - Pilote du centre GDE du Plessis-Belleville du 25 février au 10 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 18 au 25 mars 1916 - En subsistance au parc d'aviation n° 8 du 25 mars au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 74 du 16 juillet au 1er octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Evacué pour maladie sur l'hôpital 32 bis de Rosendael (Nord), le 2 octobre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 12 février 1917 - Pilote détaché à l'escadrille C 64 du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote de l'escadrille C 74 du 1er mars au 27 novembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX avril 1917 - En mission au GDE du 24 au 27 juin 1917 - En stage sur avion Caudron G 6 au GDE du 27 novembre au 27 décembre 1917 - Médaille militaire belge - Pilote de l'escadrille N 461 affectée au camp retranché de Paris (CRP) du 28 décembre 1917 au 7 février 1918 - Dirigé sur la légation de Cuba, le 7 février 1918 - Photo Santiago Campuzano transmise par Gianni Fausto Campuzano, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille C 74 - CCC de l'escadrille 461 - Dernière mise à jour : 6 février 2021.

Ltt Yves Marie Joseph Le Coz - Né le 3 avril 1889 à Lorient (Morbihan) - Fils de Joseph Louis Aimé Le Coz et d'Aline Marie Magdeleine Reine Canivet - Domiciliés au 11, rue Dupuy de Lôme à Lorient (Morbihan) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 249 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 19ème régiment de chasseurs à cheval, le 3 mai 1909 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 8 septembre 1909 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1909 - Nommé Maréchal des logis, le 26 septembre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er octobre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 3 mai 1914 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 2 septembre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 15 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er avril 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Pau pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire du 1er avril au 9 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1136 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 2 juillet 1915 - Pilote d'avion Morane-Saulnier de la RGA du 19 juillet au 15 août 1915 - Repasse sur avion Caudron du 15 août au 3 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 64 du 3 septembre 1915 au 1er janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique en janvier 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 avril 1916 - Nommé Lieutenant, le 1er juin 1916 - Commandant de l'escadrille C 64 du 3 septembre 1916 au 1er janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 septembre 1916 - En équipage avec le Slt Marius Jules Paul Grillière (obs), leur Caudron G 4 est abattu par la Flakzug 1 de la 3ème armée allemande dans les environs de St-Hilaire-le-Petit et Saint-Souplet (Marne), le 1er janvier 1917 - Les deux aviateurs ont été tués et inhumés, par les Allemands, dans le cimetière d'artillerie, le long de la route des russe à Saint-Clément - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 janvier 1917 - Sources : Pam (2 fiches) - LO - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - MpF - Dernière mise à jour : 12 avril 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Yves Le Coz, pilote à l'escadrille C 64, en date du 2 avril 1916 : "Officier pilote qui a fait preuve des plus belles qualités d'allant, d'énergie et de sang-froid. A déjà eu plusieurs combats aériens durant les nombeuses reconnaissances qu'il a effectuées sur les lignes allemandes. Le 8 mars 1916, chargé de la protection d'une reconnaissance et se voyant entouré par plusieurs avions ennemis, il attaque l'un d'eux avec résolution, le force à la retraite et oblige par son attitude décidée les autres à se tenir à distance. A eu son appareil atteint par plusieurs balles au cours du combat."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Yves Marie Joseph Le Coz, commandant l'escadrille C 64, en date du 8 janvier 1917 : "Chef d'escadrille d'une haute valeur morale, a su exalter au plus haut point le courage, l'énergie et la volonté de ses subordonnés. A trouvé une mort glorieuse au cours d'une mission aérienne. Plusieurs fois cité et décoré."

 

Photo du Cne Gabriel Berthin

Cne Jules Gabriel Berthin - Né le 28 novembre 1883 à Ajaccio (Corse) - Fils de Noël Berthin et de Joséphine Lascano - Profession avant engagement Rentier - Classe 1903 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, à compter du 1905 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1908 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1912 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie lourde - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MS 26 du 16 décembre 1914 au 6 février 1915 - Passé élève pilote, le 6 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 895 obtenu le 4 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 17 du 7 mai au 30 juillet 1915 - En mission à Bar-le-Duc et à la RGA du Bourget du 9 au 16 juin 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 juin 1915 - Commandant de l'escadrille C 64 du 16 septembre 1915 au 2 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en date du 9 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 5 juillet 1916 - Le Caudron G 4 n° 1574, qu'il pilotait, a été abattu au cours d'une mission dans les environs de St-Souplet, le 2 septembre 1916 - Le Cne Berthin, blessé, a été fait prisonnier et le Sgt Ferdinand Ramponi, le mitrailleur qui l'accompagnait, a été tué - Interné à Berlin, à partir du 25 septembre 1916 - Interné à Güterstoh à partir du 17 novembre 1916 - Rentré de captivité, le 27 février 1919 - Affecté au 103ème régiment d'artillerie - Affecté au 37ème régiment d'aviation - Démissionnaire de l'armée, le 23 juillet 1923 - Réside Souk-es-Sebt-des-Harris par Ber-Rechid (Maroc) - Affecté dans la réserve au 34ème régiment d'aviation - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 14 juin 1928 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 décembre 1934 - Sources : Pam - CCC 17 - CCC 26 - CCC 64 - CICR - JORF - Dernière mise à jour : 04/01/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gabriel Berthin, pilote à l'escadrille C 64, en date du 12 juillet 1916 : "Pilote de valeur, énergique et brave. Commande d'une façon remarquable une escadrille d'armée depuis cinq mois. A organisé et conduit deux opérations de bombardements éloignés les 2 et 6 juillet 1916. Au cours de la seconde, a livré un dur combat à deux avions ennemis; est rentré dans nos lignes avec un avion criblé de balles et inutilisable.".

 

Les avions

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille C 64 a stationné sur place du 5 octobre au 24 novembre 1915, puis du 18 au 26 novembre 1918, alors comme escadrille SPAbi 64 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Le 24 août 1916, une patrouille de quatre Caudron G 4 de l'escadrille C 64 livrent deux combats successifs contre des Fokker - Au cours du second affrontement, le Caudron G 4 n° 1309 de l'équipage composé du Sgt André Jouanny (pilote) et de Asp Marc Florentin (obs) est abattu par le Ltn Hermann Pfeiffer du AOK 3 (sa 2ème victoire), au Nord-Est de Reims (51) - André Jouanny, grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance allemande de Pont Favenger-Moronvilliers (51), le même jour - Marc Florentin a été gravement blessé mais a survécu à ses blessures et a été fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le 24 août 1916, une patrouille de quatre Caudron G 4 de l'escadrille C 64 livrent deux combats successifs contre des Fokker - Au cours du second affrontement, le Caudron G 4 n° 1309 de l'équipage composé du Sgt André Jouanny (pilote) et de Asp Marc Florentin (obs) est abattu par le Ltn Hermann Pfeiffer du AOK 3 (sa 2ème victoire), au Nord-est de Reims (51) - André Jouanny, grièvement blessé, est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance allemande de Pont Favenger-Moronvilliers (51), le même jour - Marc Florentin a été gravement blessé mais a survécu à ses blessures et a été fait prisonnier - Photo droits réservés.

Autre photo du Caudron G 4 n° 1309 de l'équipage Jouanny / Florentin abattu dans les environs de Reims, le 24 août 1916 - Les archives françaises stipulent que l'avion français s'est posé dans les lignes allemandes, ce qui semble peu vraisemblable à la vue des dégâts - Il s'est soit écrasé au sol ou a été détruit au cours d'un atterrissage en catastrophe - Photo droits réservés.

Les avions

Caudron G 4 n° 1574 de l'équipage Cne Gabriel Berthin (pilote) / Sgt Charles Ramponi (mitrailleur) contraint à atterrir dans les lignes allemandes aux environs de St-Souplet-sur-Py (Marne), le 2 septembre 1916 - Le pilote, blessé, a été fait prisonnier et le mitrailleur tué - Leur adversaire était probablement le Ltn Hermann Pfeiffer de l'AOK 3 (sa 3ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Caudron G 4 n° 1574 de l'équipage Cne Gabriel Berthin (pilote) / Sgt Charles Ramponi (mitrailleur) contraint à atterrir dans les lignes allemandes aux environs de St-Souplet-sur-Py (Marne), le 2 septembre 1916 - Le pilote, blessé, a été fait prisonnier et le mitrailleur tué - Leur adversaire était probablement le Ltn Hermann Pfeiffer de l'AOK 3 (sa 3ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Caudron G 4 baptisé "Lou-Lou" de l'équipage Caporal Georges Abraham (pilote) et Soldat Jacques Mauvillier (photographe / mitrailleur) de l'escadrille C 64 posé dans les environs de Villers-devant-le-Thour, en zone occupée par les allemands, après un combat aérien contre l'Uffz Martin Mallmann du Jasta 19 (sa 2ème victoire), le 19 septembre 1917 - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Observateur de l'escadrille SPA bi 64 pose en compagnie d'un SPAD XI de son unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Souvenirs en rapport

 

 

Souvenirs en rapport

Briquet d'un aviateur (initiale R.E ou E.R) de l'escadrille SPA 64 de 1918 - Malheureusement, plusieurs aviateurs de cette escadrille portaient ces initiales, dont un mitrailleur et un conducteur automobile - Collection Olivier Ledroit que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Ernest Maunoury dans le cimetière de Saint-Clair-de-Halouze (61) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Ernest Maunoury dans le cimetière de Saint-Clair-de-Halouze (61) - Photo Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat François Gave, mécanicien moteur rotatif de l'escadrille SPAbi 64 dans le cimetière communal d'Etrembières (Haute-Savoie) - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Sgt Charles Ferdinand Ramponi - Mitrailleur de l'escadrille C 64 - Né le 14 décembre 1884 aux Abrets (Isère) - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux jusqu'au 8 février 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 64 du 29 février au 2 septembre 1916 - Tué au combat à bord du Caudron G 4 n° C 1574, dans les environs de Saint-Soupplets (51), le 2 septembre 1916 - Le pilote, le Cne Gabriel Berthin a été fait prisonnier - Leur adversaire était probablement le Ltn Hermann Pfeiffer du AOK 3 (sa 3ème victoire) - Il repose dans le cimetière de Sommepy-Tahure (51) - Photo Philippe Crozet que je remercie pour son aide.

Tombe de la famille Doumer où repose le président de la République Paul Doumer, assassiné le 7 mai 1932, sa femme blanche ainsi que leur fils, le Cne René Doumer, pilote de l'escadrille C 64 du 6 mars au 26 avril 1916, pilote de l'escadrille N 102 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 et finalement commandant de l'escadrille N 76 du 9 septembre 1916 au 26 avril 1917 - Photo prise au cimetière de Vaugirard par M. Christophe Lagrange que je remercie pour son aide.

Sol Auguste Rapaille - Mécanicien de l'escadrille C 64 du 18 mars 1916 au 18 mai 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion et décédé des suites de ses blessures à l'hôpital d'évacuation de Bouleuse (Marne), le 18 mai 1917 - Auguste Rapaille repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Philippe Crozet pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt Charles Ramponi.
- M. Jacques Fouré-Larivière pour l'envoi de la photo du soldat Auguste Chaverebière de Sal.
- M. Claude Levet pour l'envoi de la photo du Slt Jean Lasnier.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat François Gave.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe d'Auguste Rapaille.
- M. Christophe Lagrange pour l'envoi de la photo de la sépulture de la famille Doumer.
- M. Régis Biaux pour la communication des photos d'Alain Octavie.
- M. Alain Octavie pour ses photos de tombes des cimetières de Paris et région parisienne.
- M. Jean-Michel Caboue pour l'envoi des photos de Jean Cauboue, son grand-père.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Emmanuel d'Hérouville pour l'envoi de la photo du Ltt Charles Eliès.
- M. Gianni Fausto Campuzano pour l'envoi des archives de Santiago Campuzano, son grand-père.
- M. Philippe Bacquenois de l'association "Mémoires des Monts de Champagne" pour l'envoi de la photo du Ltt Jean Renoir.
- Mme Monique Gallais, du Souvenir Français du département de l'Orne, pour l'envoi des photos de la tombe d'Ernest Maunoury.
- M. Olivier Ledroit pour la transmission des photos du briquet de la SPA 64 appartenant à sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 63 Escadrille 65

 

 

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