Les hommes
Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser - Né le 15 mars 1892 à Paris - Fils d'Eugène Laurent Nungesser et de Laure AdèlePrignet - Domiciliés 5, rue de la Fraternité à Saint-Mandé - Interne de l'école nationale professionnelle d'Armentières (Nord), à compter du 18 août 1905 - Classe 1912 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 933 - A renoncé à son sursis, le 18 mai 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre - Affecté au 2ème régiment de Hussards, le 25 mai 1914 - Se couvre de gloire en capturant une voiture d'état-Major allemande de la marque Mors et en rapportant des documents très important, le 3 septembre 1914 - Devient alors "Le Hussard de la Mors" - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée - Nommé Brigadier, le 5 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, à partir du 22 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 703 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 mars 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 8 avril 1915 au 9 septembre 1915 - Blessé par éclats d'obus en patrouille, en avril 1915 - Nommé adjudant, le 18 mai 1915 - A effectué 53 missions de bombardement sur Voisin LAS - Affecté à l'escadrille CEP 115 du 1er octobre 1915 au 30 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 4 décembre 1915 - Blessé au cours d'un accident d'avion, à bord d'un CEP 1 B2 n° 10, le 19 janvier 1916 - Détaché à l'escadrille N 65 du 26 octobre 1915 au 30 mars 1916 - Grièvement blessé avec fracture maxillaire et jambe au cours de l'essai d'un Ponnier, le 7 février 1916 - A sa sortie de l'hôpital, a refusé le congé de convalescence de trois mois et est retourné au front - Pilote affecté à l'escadrille N 65 du 30 mars au 12 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 avril 1916 - Blessé par éclats d'obus en patrouille en mai 1916 - Détaché à l'escadrille américaine N 124 "La Fayette" du 12 juillet au 15 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 15 août 1916 au 26 mars 1917 - Détaché comme pilote de l'escadrille VB 116 du 26 mars 1917 au 30 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 30 septembre 1917 au 13 septembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'automobile, le 9 octobre 1917 - Son mécanicien en 1er Roger Pochon est tué dans l'accident - Officier de la Légion d'Honneur en date du 19 mai 1918 - Fini la guerre avec 43 victoires aériennes homologuées et 15 non homologuées ou probables - Douze citations à l'ordre de l'armée et deux étoiles - Dix-sept blessures - Affecté au service technique d'aéronautique (STA) en décembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 25 mars 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 6 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 16 septembre 1920 - Démission d'officier d'active, le 29 août 1922 - Nommé Capitaine de réserve, le 28 août 1923 - Affectation, dans la réserve, maintenue au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 2 septembre 1923 - Créateur d'une école de pilotage civile portant son nom - Disparu au cours d'une tentative de traversée de l'Atlantique, en compagnie de François Coli, le 8 mai 1927 - Sources : Pam - FM Nord - LO - CCC VB 106 - CCC CEP 115 - CCC N 65 /SPA 65 - CCC N 124 "La Fayette" - CCC VB 116 - JORF - Dernière mise à jour : 15 septembre 2015 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France et date de son arrivée à l'escadrille N 65.
Ltt Charles Nungesser en fin 1918 - Carte postale d'époque.
* Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Brig Charles Nungesser du 2ème régiment de Hussards du 21 janvier 1915 : "Le 3 septembre 1914, son officier ayant été blessé au cours d’une reconnaissance, le mit d’abord à l’abri ; puis, avec l’aide de quelques fantassins, après avoir mis les officiers qui l’occupaient hors de combat, s’empara d’une auto et rapporta les papiers qu’elle contenait en traversant une région battu par les feux de l’ennemi."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65 du 1er groupe de bombardement, en date du 4 décembre 1915 : "Pilote détaché à sa demande d'une escadrille actuellement à l'arrière, n'a cessé depuis son arrivée de rechercher l'occasion, volant jusqu'à quatre heures trente par jour, malgré la rigueur de la température. Au cours de son dernier combat, a donné les preuves des plus belles qualités morales en approchant jusqu'à dix mètres l'appareil qu'il poursuivait, essuyant son feu sans répondre jusqu'au dernier moment, a réussi à abattre son adversaire dont l'apapreil a pris feu et explosé devant les tranchées françaises."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 11 mai 1916 : "Le 25 avril 1916, a attaqué avec son courage et son sang-froid habituels un groupe de trois avions ennemis et en a abattu un qui est tombé sur les tranchées françaises. Le 27 avril, a abattu son cinquième avion au cours d'un combat livré seul contre six; a eu ses vêtement et son appareil criblés de balles et bien qu'ayant les organes essentiels de son avion atteints (moteur et commandes) a réussià le ramener donnant ainsi une fois de plus les preuves de la plus belle énergie et de la plus grande bravoure."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 8 juin 1916 : "Sollicitant toujours les missions les plus périlleuses et volant parfois jusqu'à sept heures dans sa journée; a réussi à abattre, le 19 mai 1916, son septième avion allemand. le 22 mai, s'est porté à l'attaque d'un Drachen ennemi qu'il a fait descendre en flammes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 15 juillet 1916 : "Ne cesse de donner à tous les plus beaux exemples d'énergie et de bravoure. Le 22 juin 1916, apercevant deux biplaces de combat allemands, croisant de conserve, n'a pas hésité à les attaquer bien qu'étant seul. A forcé l'un à piquer précipitamment dans ses lignes et a abattu l'autre sur les tranchées ennemies où il s'est écrasé."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 124, en date du 14 août 1916 : "N'a pas attendu d'être guéri d'une nouvelle blessure pour reprendre sa place en escadrille. A recommencé à se dépenser sans compter, volant jusqu'à huit heures par jour. A abattu, le 21 juillet, son dixième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 5 septembre 1916 : "D'un allant inlassable, fait preuve du plus extrême mordant en poursuivant jusque sur leurs propres terrains d'aviation les appareils ennemis, s'il n'a pas réussi à les abattre. Le 25 août 1916, son onzième avion."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1916 : "Pilote de chasse hors ligne, d'une ardeur magnifique, a abattu dans la matinée du 27 septembre 1916 deux avions et un Drachen allemands, ce qui porte à dix-sept le nombre des appareils ennemis détruits par lui."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille N 65, en date du 13 décembre 1916 : "Merveilleux pilote de chasse, faisant l'admiration de tous. A abattu, le 23 novembre 1916, son 18ème appareil ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 1er juin 1917 : "Pilote incomparable, d'un courage et d'une énergie exceptionnels. Bien qu'en convalescence illimitée, à la suite de graves blessures, livre bataille presque chaque jour à des avions allemands. Le 1er mai, a fait preuve d'un absolu mépris du danger en attaquant à lui seul six avions ennemis. En a abattu un, contraint un autre à atterriri désemparé et a mis les quatre autres en fuite."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 1er juin 1917 : "Officier d'une endurance, d'une audace et d'un sang-froid extraordinaires. Bien que souffrant encore de ses blessures, exécute des vols de chasse dont la durée totale ateint jusqu'à neuf heures par jour. A livré combat le 2 mai 1917 à quatre avions ennemis et a obligé l'un d'eux à atterrir. Le 3 mai, a abattu son 24ème appareil; le 9 mai, a remporté sa 25ème victoire en abattant un avion ennemi, qui est tombé en flammes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille V 116, en date du 5 juillet 1917 : "Pilote incomparable. Ne cesse de faire preuve d'un allant magnifique. Le 26 juin 1917; seul contre six, a abattu coup sur coup deux de ses adversaires et mis en fuite les quatre autres."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 11 mai 1918 : "Chasseur légendaire, vient de confirmer à nouveau ses brillantes qualités, en remportant ses 31ème et 32ème victoires, les 12 et 31 mars 1918."
* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 19 mai 1918 : "Pilote aviateur : incomparable pilote de chasse, d'une science exceptionnelle et d'une éclatante bravoure, en qui se reflètent la force et l'inflexible volonté de la race. Dans la cavalerie où, dès les premiers engagements, il gagna la médaille miltaire, puis dans un groupe de bombardement où de quotidiennes prouesses le firent plusieurs fois citer à l'ordre et décorer de la Légion d'Honneur, enfin dans une escadrille de chasse qu'il illustre depuis trente mois de ses prodigieux exploits, s'est partout imposé comme un superbe exemple de ténacité, d'audace et d'orgueilleux mépris de la mort. Eloigné à plusieurs reprises du front par des chutes et des blessures qui n'ont pu entamé sa farouche énergie, est rentré chaque fois dans la bataille avec une âme plus ardente, et est monté, de victoire en victoire, jusqu'à la gloire d'être le plus redoutable adversaire de l'aviation allemande. Trente et un avions ennemis abattus. Trois ballons incendiés. Deux blessures. Quinze citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Charles Eugène Jules Marie Nungesser du 2ème régiment de Hussard, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 28 août 1918 : "Le 14 août, dans une seule sortie, a mis en flammes deux Drachen ennemies (40 et 41ème victoires)."
Charles Nungesser après son accident du 7 février 1916 - Photo collections du SHD du Château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide.
Le Slt Charles Nungesser est encore convalescent de son terrible accident de Ponnier survenu le 7 février 1916 - Pendant un certain temps, il se déplacera difficilement avec des béquilles et sera porté par ses mécaniciens pour s'installer dans son avion - Il a été pilote de cette escadrille du 27 octobre 1915 au 13 septembre 1918 après plusieurs périodes où il a été détaché au sein des escadrilles N 124 et V 116 - Je ne connais pas l'identité du second pilote - Photo SHD de Vincennes.
Slt Charles Nungesser pose à côté du Nieuport 17 n° 1895 à moteur Clerget dans l'hiver 1916, vraisemblablement aux usines Nieuport - Photo SHD de Vincennes.
Slt Charles Nungesser, le 2 août 1916 - Il était alors détaché à l'escadrille N 124 - Photo Jean Boissau transmise par son petit-fils Alain Boissau que je reemercie pour son aide.
Ltt Maurice Séjourné, pilote de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 3 novembre 1916 au 28 mars 1919 et Ltt Charles Nungesser qui a effectué plusieurs périodes au sein de la N 65 / SPA 65 : Détaché N 65 du 26 octobre 1915 au 30 mars 1916 - Affecté à l'escadrille N 65 du 30 mars au 12 juillet 1916 - Affecté à l'escadrille N 65 du 15 août 1916 au 26 mars 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 65 du 30 septembre 1917 au 13 septembre 1918 - 43 victoires homologuées et 15 non homologuées ou probables - Photo transmise par Marc Giraud, le petit-neveu de Louis et Maurice Séjourné, que je remercie pour son aide.
Le prince de Teck, chef de la mission militaire anglaise, s'entretient avec le Slt Charles Nungesser, qui vient d'atterrir, aux commandes du Nieuport 17 bis spécial n° N 1895, sur la plage de la Panne, le 26 mai 1917 - Photo fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris.
Le Slt Charles Nungesser va décoller, aux commandes du Nieuport 17 bis spécial n° N 1895, de la plage de la Panne, le 26 mai 1917 - Photo fond Valois de l'annexe de la BDIC du musée de l'Armée des Invalides de Paris.
Cal Albert Eichelbrenner - Pilote de l'escadrille N 81 du 16 juillet au 9 novembre 1917 - Photo dédicacée au Sgt Jean Sendral, un autre pilote de la 81, le 10 septembre 1917 - Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.
Cal Albert Georges Eichelbrenner - Né le 8 mai 1898 à Paris (75) - Fils de Gustave Joseph Auguste Eichelbrenner et de Jeanne Didot - Profession avant guerre Pilote civil - Nommé Caporal, le 15 mars 1916 - Engagé au 1er groupe d'aviation, le 25 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5634 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 15 mars 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage perfectionnement "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 12 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 20 mai au 16 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 16 juillet au 9 novembre 1917 - Affecté au GDE à compter du 9 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 98 du 18 juillet au 12 août 1918 - Pilote convoyeur d'avions du RGA du 15 septembre 1918 au 1er février 1919 - Hospitalisé à l'hôpital temporaire de Vanves, le 5 mars 1919 - Rayé des contrôles, le 14 mars 1919 - Affecté au DAé de Mousey, le 18 avril 1919.
Sgt Jean Charles Carrier - Brevet de pilote militaire n° 1187 obtenu le 11 juillet 1915 - Pilote du détachement d'escadrille de chasse / de l'escadrille C 65 / N 65 du 2 août au 12 novembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 octobre 1915 - Décédé accidentellement par noyade à la piscine de Nancy-Thermal, le 12 novembre 1915 - Dernière mise à jour : 23 avril 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Charles Carrier, pilote à la section de chasse du groupe de bombardement 1, en date du 20 octobre 1915 : "A fait preuve du plus grand courage et d'un mépris absolu du danger dans différents combats aériens, notamment le 2 octobre 1915 où, seul et sans espoir de secours, il a attaqué cinq avions venus bombarder une ville et, le 3, en poursuivant trois Aviatik qui allaient attaquer les avions qu'il protégeait. A eu des combats heureux contre des avions allemands. Le 16 octobre 1915 notamment, il força son adversaire à atterrir brusquement après un combat acharné au-dessus des lignes ennemies. A eu dans cette lutte son moteur sérieusement atteint ce qui l'obligea à passer à moins de 200 mètres des tranchées ennemies où il eut à subir une vive fusillade."
Sol Léon Coutière - Né le 1er janvier 1890 à Biozat (Allier) - Fils d'Antoine Coutière et de Marie Cognat - Classe 1910 - Recrutement de Monthuçon sous le n° matricule 6681 - Service militaire au 121ème régiment d'infanterie stationné à Monthuçon, à compter du 7 octobre 1910 - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Mobilisé au 121ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien en mars 1915 - 1er mécanicien de l'escadrille MS 49 / N 49 du 2 juin 1915 au 26 avril 1916 - Stage à l'usine Nieuport du 11 au 23 décembre 1915 - Affecté au service du Slt Georges Boillot - 1er mécanicien de l'escadrille N 65 du 30 avril 1916 au 6 juillet 1917 - Affecté au service du Slt Georges Boillot - Après la mort au combat de Boillot, affecté au service du Sgt Robert Ragaz - 1er mécanicien de l'escadrille SOP 66 / BR 66 du 6 juillet 1917 au 1er avril 1918 - Affecté au service du Sgt Robert Ragaz - Nommé Maitre Ouvrier, le 5 mars 1918 - Accident en service, hospitalisé à l'hôpital de Juilly (Oise) du 1er avril 1918 - Marié avec Marie-Clémence Bourdin, le 27 décembre 1920 - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son fils, que je remercie pour son aide.
Le soldat Léon Baroux, mécanicien de l'escadrille SPA 65 du 5 septembre 1917 au 17 septembre 1919 - Photo Léon Baroux, datée du 5 septembre 1918, transmise par Jean-Claude Baroux, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Sol Léon Marie Jean Baroux - Né le 25 mars 1897 à Arras (Pas-de-Calais) - Fils d'Alexis Désiré Casimir Baroux et de Léonie Eugènie Calibre - Domiciliés 18, rue du Bourg à Doullens (Somme) - Profession avant guerre Photographe - Classe 1917 - Recrutement d'Arras sous le matricule n° 41 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 1er groupe d'aviation, le 8 juillet 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 18 décembre 1915 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1917 - Mécanicien sur moteur Hispano- Suiza - Affecté à la RGA du 30 août 1917 - Affecté au Parc n° 113 pour affectation à l'escadrille N 65, le 3 septembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 5 septembre 1917 au 17 septembre 1919 - Nommé Caporal, le 1er avril 1919 - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Affecté au 2ème régiment de défense contre-avions, au titre de la réserve, le 1er juin 1921 - Affecté au 3 ème régiment de défense contre-avions, au titre de la réserve, le 1er octobre 1922 - Affecté au 403ème régiment d'artillerie - Affecté au 38ème régiment d'aviation - Affecté au 9ème régiment de Génie, le 30 décembre 1925 - Sources : Pam - CCC - FM 62 - Dernière mise à jour : 21/10/2014.
Sgt Louis Coudouret, pilote de l'escadrille N 65 du 21 au 28 avril 1916 - Photo datant de sa période SPA 103 de 1918 - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.
Ltt Louis Fernand Coudouret - Né le 31 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Auguste Coudouret (tapissier) et d'Elisabeth Bomiès (giletière) - Domiciliés au 86, Grande Rue à Lunel (Hérault) - Profession avant guerre Etudiant des Art et Métier - Classe 1916 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1264 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre et affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 15 décembre 1914 - Tests de sélection des personnels navigants à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 avril 1915 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1020 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1915 - Brevet FAI n° 21.115 décerné par l'Aéroclub de France - Pilote de la RGA du Bourget du 15 juin au 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 / N 102 du 19 juillet 1915 au 21 avril 1916 - A participé aux raids de bombardements sur Trêves, Sarrebruck, Dilligen en 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 octobre 1915 - En mission, le 3 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 28 avril au 21 juillet 1916 - Une victoire homologuée contre un LVG abattu près d'Hermeville, le 4 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille N 112 du 21 au 25 juillet 1916 - Affecté à l'escadrille N 112 du 25 juillet au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 24 août au 1er février 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 22 octobre 1916 - Affecté à la mission militaire de Russie, le 1er février 1917 - Engagé sur l'offensive de Galicie du 23 mars 1917 au 1er avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie de Lachmann, contre un Albatros à moteur 285 HP qui tombe en flammes et s'écrase au sol, le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un Rumpler biplace à moteur 220 HP tombé dans les lignes françaises, le 23 novembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros monoplace tombé dans les premières lignes, le 1er décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 8 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1917 - Croix de Saint Georges de Russie - Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de Russie - Ordre de Saint-Wladimir - Rentré en France, le 1er avril 1918 - Pilote du GDE jusqu'au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 18 mai 1918 au 14 avril 1919 - Une victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Carlepont, le 2 juin 1918 - Hospitalisé du 25 juin au 14 juillet 1918 - Convalescence du 19 juillet au 2 août 1918 - Engagé sur la Somme et la Champagne de mai à septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Six victoires aériennes pendant la Grande Guerre - Affecté à la mission militaire au Pérou, le 14 avril 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 6 juillet 1921 - Détaché à l'école de Joinville, le 1er février 1922 - Affecté à la 6ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 2 février 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1922 - Nommé Capitaine et affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Ayant projeté une tentative de traversée de l'Atlantique, en partant de Séville (Espagne), les autorités espagnoles s'y opposent - Il est contraint de rentrer en France, aux commandes du Bernard 191 GR "France" à moteur Hispano, accompagné de deux aviateurs espagnols (De La Cruz et d'Urban), chargés de contrôler qu'il repasse la frontière, le 7 juillet 1929 - Tombé en panne d'essence, un des passagers ayant manipulé une commande et vidangé les réservoirs, il tente un atterrissage forcé, sur le territoire de la commune de St-Amant-de-Bonnieure, près d'Angoulème - Malheureusement, les choses ne se passent pas bien - L'avion se crashe et Coudouret est grièvement blessé d'une fracture du crâne, ses deux passagers s'en tirant, légèrement blessés - Le pilote est décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital d'Angoulème, où il avait été évacué - Photo extraite de la revue de la Société d'Etudes Folkloriques du Centre-Ouest de Novembre-décembre 1979 - Sources : Acte de naissance - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 102 / N 102 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 112 - CCC escadrille SPA 103 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Journal "Le Petit Parisien" - Journal "L'Echo d'Alger - Dernière mise à jour : 8 juin 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Pilote d'une audace, d'une ardeur et d'un sang-froid exceptionnels. A l'escadrille VB 102, a fait plusieurs bombardements dans des conditions particulièrement difficiles. Versé dans une escadrille de chasse, s'y est de suite signalé dans différentes rencontres. le 4 mai, au cours de l'une d'elles, a abattu un LVG dans ses lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 102, en date du XXX : "Excellent pilote, qui a pris part à plus de 50 combats aériens et qui a montré en toutes circonstances beaucoup de zèle et de courage. Le 22 octobre 1916, a abattu un avion. Deuxième avion officiel."
* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 : "Pilote d'une habileté exceptionnelle et d'une bravoure remarquable. A contribué grandement au succès obtenu par l'escadrille de chasse sur le front russe en forçant maintes fois l'ennemi, au cours de nombreux combats aériens. A abattu, le 3 octobre, son troisième avion officiel."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote en mission en Russie, en date du 30 mai 1918 : "Pilote aviateur de chasse, modèle d'adresse et de courage. A abattu cinq avions ennemis, dont trois sur le front russe. déjà cité."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille SPA 103, en date du 21 juin 1918 : "Pilote de chasse d'une très grande valeur, remarquable de bravoure et d'entrain, le 2 juin 1918, a abattu un monoplace ennemi."
Cne Oscar Monteiro-Torres - Né le 26 mars 1889 à Sao Paulo da Assunçao de Loanda (Luanda de nos jours) en Angola - Fils de Juliao Monteiro et d'Ema da Silveira - Accomplit sa formation militaire à l'école militaire de Lisbonne (Portugal) jusqu'en 1909 - Engagé au 2ème régiment de cavalerie portugais, le 6 octobre 1909 - Séjour en Angola en 1910 - Nommé Lieutenant, le 21 novembre 1911 - Intégre le détachement aérien et devient l'un des organisateurs de l'école d'aviation de Vila Nova da Rainha (Portugal) - Formation aérienne à Hendon (Grande-Bretagne) et obtient son brevet de pilote militaire britannique, en février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord en juin 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Nommé Capitaine, le 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 31 octobre au 19 novembre 1917 - Grièvement blessé, aux commandes du Spad 7 n° S 4268, au cours d'un combat aérien dans les environs de Laval-en-Laonnois, le 19 novembre 1917 - Contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands et fait prisonnier - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital de Laon, le 20 novembre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Rudolf Windisch du Jasta 32 b (sa 6ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 juin 1919 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 3 avril 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Oscar Monteiro-Torres, pilote de l'escadrille N 65, en date du 4 juin 1919 : "Officier portugais, détaché dans une escadrille de chasse française. A fait de nombreuses patrouilles en lignes ennemies, recherchant le combat avec ardeur et le plus complet mépris du danger. A disparu au cours d'une patrouille volontaire."
Cne Emile Louis Billion du Plan pose devant un Nieuport 17 à moteur Le Rhône 110 Hp de l'escadrille N 26 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Né le 3 mars 1882 à Virieu-sur-Bourbre (Isère) - Fils de William Edouard Billion du Plan et de Sphie Bernard de Marigny - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1902 - Recrutement de Bourgoin sous le matricule n° 1658 - Engagé volontaire pour quatre ans, le 26 avril 1901 - Affecté au 19ème régiment de Dragons, le 26 avril 1901 - Nommé Brigadier, le 30 décembre 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 octobre 1902 - Rengagé pour deux ans, le 21 février 1905 - Rengagé pour un an, le 17 avril 1907 - Rengagé pour un an à la sous-intendance de Carcassonne, le 2 avril 1908 - Admis à l'école d'application de cavalerie comme élève officier en septembre 1908 - Rengagé pour un an, le 2 février 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Blessé d'une fracture du péroné droit par la chute de son cheval, sous le feu de l'ennemi, qui a roulé sur lui, lors d'une reconnaissance à Sidi-Sarbi (Maroc), le 17 décembre 1912 - Médaille du Maroc avec agrafe "Maroc" - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 9 février 1913 - Affecté au 2ème régiment de Dragons, le 23 juin 1914 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 2 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2652 obtenu, le 6 février 1916 - Pilote du GDE du XXX au 22 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 22 juin 1916 au 29 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 18 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 65 du 1er novembre 1916 au 29 avril 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 31 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 2 au 10 janvier 1917 - En mission au GDE du 25 février au 16 mars 1917 - Tué au cours d'un accident, aux commandes du SPAD VII n° 1452, au retour d'une mission de chasse, sur le terrain de Bonne Maison, commune de Courville (51), le 29 avril 1917 - Mis en terre dans le cimetière de St-Gilles (51) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Jean-Luc Borderelle que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 5 novembre 2019.
* Citation n° 28 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc : "Le 17 décembre 1912 à Sidi-Larbi ayant eu le péroné fracturé par suite d'une panache de son cheval alors qu'il galopait à pleine allure pour arriver sur une crête avant les Marocains, s'est fait remettre en selle pour prendre la diection du combat à pied de son peloton jusqu'à l'arrivée d'une compagnie de tirailleurs, n'est rentré au camp que sa mission terminée, étant resté à cheval à la tête de son peloton 3 heures après sa fracture."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Emile Billion du Plan, du 2ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille N 65 : "S'est distingué au Maroc dans les années précédent la guerre, s'est acquis de nouveaux titres comme cavalier au début de la campagne, puis s'est montré danbs l'aviation un observateur et un pilote de chasse plein de bravoure et de sang-froid, a livré plus de trente combats aériens au cours desquels il a abattu trois avions ennemis. Déjà cité trois fois à l'ordre de l'armée."
Photo du Slt Eugène Camplan
* Slt Eugène Jules Émile Camplan - Né le 11 octobre 1889 à Nimes (Gard) - Fils de François Eugène Camplan et de Valentine Juliette Dardier - Domiciliés 4, rue Frédéric Peysson à Montpellier (Hérault) - Classe 1909 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 595 - Etudiant en médecine, il bénéficie d'un sursis de 1910 à 1914 - Sursis annulé en raison de la guerre - Mobilisé à la 18ème section d'infirmiers militaires, le 11 août 1914 - Affecté dans cette unité du 11 août 1914 au 25 avril 1915 - Affecté au 59ème régiment d'infanterie du 25 avril au 2 août 1915 - Affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires du 2 au 16 août 1915 - Nommé Médecin auxiliaire, le 11 août 1915 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie territorial au 16 août au 3 septembre 1915 - Affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires du 3 septembre 1915 au 28 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5220 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 janvier 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 9 avril 1917 - Pilote du GDE du 9 au 26 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 26 avril 1917 au 10 juillet 1918 - Croix de guerre, le 1er juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 25 janvier au 10 février 1918 - Médaille Militaire, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 juillet 1918 - Blessé au cours d'un combat aérien contre huit appareils allemands, pour la 3ème fois, le 1er août 1918 - A remporté sept victoires homologuées pendant sa première affectation à l'escadrille N 65 / SPA 65 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 10 juillet au 4 août 1918 - Blessé au combat, aux commandes d'un SPAD XIII, le 1er août 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 23 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 23 novembre 1918 au 24 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 24 mai au 19 septembre 1919 - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 81ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1920 - Affecté dans la réserve au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Directeur d'une école d'aviation civile (1923 à 1926) - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre d'Orly du 16 au 30 mai 1930 - A accompli une période d'entrainement au DEA d'Orly du 16 au 30 avril 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1931 - A accompli une période d'entrainement volontaire au DEA d'Orly du 16 au 30 juin 1932 - Mobilisé au bataillon de l'air 103, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 127 d'Avord, le 23 septembre 1939 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Affecté au groupe III/1 à Rouen, le 3 mai 1940 - Engagé dans la résistance - Chargé de coordonner la subdivision Sud dans la région de Bordeaux, qui comprend cinq départements, en octobre 1943 - Soupçonné à tort de trahison, il est exécuté par les hommes de Bonnier dans le bois de Linaux, près de Ruffec, le 18 janvier 1944 - Après une longue enquête, son honneur est lavé de tout soupçon et il est déclaré "Mort pour la France" - Sources : Pam - FM 33 - Bailey/Cony - CCC 65 - CCC 84 - Dernière mise à jour : 24 mai 2015.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 1er juillet 1917 : "Pilote aussi modeste que brave. medecin auxiliaire dans un corps de troupes, a déjà été blessé deux fois depuis le début de la campagne. Passé sur sa demande dans l'aviation, fait preuve depuis son arrivée à l'escadrille de beaucoup d'entrain et de mordant. A abattu, le 6 juin un avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 28 juin 1917 : "Pilote de chasse modeste, brave, adroit et ardent. Arrivé récemment en escadrille, se classe d'emblée parmi les tout meilleurs. Le 17 juin 1917, a abattu son deuxième avion ennemi, tombé en flammes dans les lignes allemandes."
* Citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une audace extrême. A remporté, le 30 septembre 1917, sa troisième victoire en mettant en flammes un avion allemand."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du le 25 mai 1918 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un esprit de dévouement au-dessus de tout éloge, faisant preuve constamment des plus belles qualités militaires. S'est particulièrement distingué au cours des dernières opérations en mitraillant à très faible altitude les troupes ennemies, en attaquant à plusieurs reprises les Drachenset en faisant seul, deux reconnaissances lointaines dans des conditions particulièrement périlleuses. A abattu récemment son quatrième avion ennemi. Deux blessures. Trois citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Camplan, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 16 juin 1918 : "Très bon pilote de chasse, adroit, courageur et d'un grand sang-froid. Le XXX, a contraint un biplace ennemi à atterrir dans nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Camplan du 59ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 21 août 1918 : "Excellent pilote de chasse, d'une audace et d'un entrain hors de pair. Le 1er août 1918, a attaqué seul une patrouille de huit appareils ennemis, mettant un de ses adversaires hors de combat. grièvement blessé, n'a dû qu'à son sang-froid de pouvoir regagner nos lignes. Deux blessures antérieures. Quatre citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 janvier 1919 : "Officier d'élite. Ayant été blessé à deux fois dans l'infanterie et rendu inapte à cette arme, est passé comme pilote dans l'aviation de chasse, où, pendant deux ans, il a fait l'admiration de tous par son conscience, sa bravoure et son absolu mépris du danger. A abattu six avions ennemis et fait volontairement de nombreuses reconnaissances à longue portée. Grièvement blessé, le 1er août 1918, en attaquant seul huit avions ennemis, a, à peine guéri, repris sa place au combat. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations."
Photo du Cne Louis Gonnet-Thomas
Cne Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas - Né le 11 mai 1879 au 74, rue de Rome à Paris 8ème (75) - Fils d'Emmanuel Marie Gonnet et de Marie Anne Alexandrine Caroline Magne - Adopté par le baron Gustave Frédéric Maximien Thomas, le 2 août 1905 - Marié avec Marthe Marie Yvonne Blanlot, à Beaune, le 22 avril 1909 - Domiciliés à Beaune (Côte d'Or) - Classe 1899 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 238 - Affecté au 2ème régiment de Spahis, le 17 novembre 1900 - Campagne en Algérie du 17 novembre 1900 au 18 août 1903 - Nommé Brigadier, le 16 juillet 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 mars 1902 - Affecté au 6ème régiment de Chasseurs à cheval, le 19 septembre 1903 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er février 1904 - Elève officier à l'école d'application de cavalerie, le 1er avril 1906 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 16ème régiment de Chasseurs à cheval, le 1er avril 1907 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1909 - Violente chute de chaval avec plaies multiples à la face, le 28 juillet 1909 - A suivi les cours de l'école de tir du camp de Valbonne du 6 janvier au 8 février 1913 - Affecté à l'état-major du 16ème régiment de Chasseurs à cheval, le 6 août 1914 - Citation n° 2 à l'ordre du 16ème régiment de Chasseurs à cheval, en date du 20 août 1914 - Citation n° 13 à l'ordre du 16ème régiment de Chasseurs à cheval, en date du 5 novembre 1914 - Croix de Guerre avec deux étoiles de bronze - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1141 obtenu le 3 juillet 1915 - Brevet FAI n° 2295 délivré par l'Aéroclub de France, le 15 septembre 1915 - Commandant du détachement d'escadrille de chasse (rattaché à la VB 102) / N 65 du 2 août 1915 au 2 mai 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 21 octobre 1905 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 novembre 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 26 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mars 1916 - Grièvement blessé au cours d'un vol d'essai, aux commandes d'un SPAD VII, sur le terrain de Béhonnes, le 2 mai 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire (hospice) de Bar-le-Duc (55), le même jour - Citation n° 168 à l'ordre de l'armée, en date du 22 juin 1916 - Louis Gonnet-Thomas repose dans la nécropole nationale de Bar-le-Duc (55) - Sources : Acte de naissance - Etat des Services - Liste des brevets militaires - CCC escadrille N 65 - LO - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 12 mai 2016.
* Citation n° 2 à l'ordre du 16ème régiment de Chasseurs à cheval du Ltt Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas, en date du 20 août 1914 : "Entré dans Sarrebourg à midi avec la pointe d'avant garde, s'y est maintenu jusqu'à 15h30 malgré un feu violent et a réussi à couper plusieurs fils télégraphiques et a faire des dégâts au bureau de poste."
* Citation n° 13 à l'ordre du 16ème régiment de Chasseurs à cheval du Ltt Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas, en date du 5 novembre 1914 : "A relevé plusieurs blessés sous un feu violent d'artillerie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas, commandant de l'escadrille N 65, en date du 30 mars 1916 : "Au cours des derniers combats, a mené journellement son escadriller à la lutte dans les lignes ennemies, faisant preuve d'un courage et d'un entrain remarquables. A attaqué de très près un avion ennemi que l'on a vu tombar verticalement dans les nuages."
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas, commandant de l'escadrille N 65, en date du 30 novembre 1915 : "Officier de cavalerie déjà ancien, qui après avoir fait son devoir brillamment dans son arme au début de la campagne, a demandé à servir dans l'aviation où il a rempli pendant quelque temps les fonctions d'observateur, faisant preuve en toutes circonstances du mépris le plus absolu du danger. Devenu rapidement pilote, a pris le commandement d'une escadrille de chasse à laquelle il a inculqué les hautes qualités morales qui le caractérisent et a obtenu par son exemple le maximum de rendement."
* Citation n° 168 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Louis Marie Alexandre Paul Gonnet-Thomas, commandant de l'escadrille N 65, en date du 22 juin 1916 : "Officier d'une grande valeur morale, d'une bravoure et d'un entrain exceptionnels. A commandé pendant plus de six mois une escadrille de chasse et a obtenu de son unité le meilleur rendement. Est tombé glorieusement, le 2 mai, en partant pour une reconnaissance."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille N 65, en date du 11 décembre 1916 : "Animée du plus bel esprit de dévouement et de sacrifice, a mené sans interruption pendant huit mois, sous le commandement du capitaine Gonnet-Thomas, puis du capitaine Féquant, une lutte ardente contre les avions ennemis. A abattu du 1er mars au 1er novembre 1916, 37 avions et 5 ballons ennemis."
Photo du Sgt Robert Melchior
Sgt Eugène Antoine Robert Melchior - Né le 18 juin 1891 à La Terrasse (Isère) - Fils de Nicolas Joseph Melchior et de Anne Marie Louise Suzanne Micoud - Domiciliés au Chalet "Moselle" à La Tronche (Isère) - Classe 1911 - Recrutement de Grenoble sous le matricule n° 700 - Exempté pour le service militaire pour faiblesse générale en 1912 - Exempté pour le service militaire pour endocardite en 1913 - Brevet de pilote civil n° 1171 délivré par l'Aéroclub de France - Profession avant guerre Aviateur - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er groupe d'aérostation, à compter du 26 août 1914 - Affecté à la réserve du 1er groupe de St-Cyr - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 730 obtenu à l'école d'aviation militaire de d'Avord, le 18 mars 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 18 mars au 6 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 6 avril au 12 mai 1915 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG (Cdmt Cne Maillefer) à la Vidamée du 2 juillet au 29 août 1915 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1915 - Départ pour La Melette, le 9 septembre 1915 - Pilote de la 8ème section d'avions canons puis de l'escadrille VC 111 (regroupement des sections canons 5, 8, 9 en unité constituée) du 1er avril au 2 mai 1916 - Pilote convoyeur de la RGA du 2 mai au 31 août 1916 - Pilote du détachement de protection du GQG de la Vidamée du 31 août 1916 au 19 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille cotière G 482 / LET 482 des Sables d'Olonne du 26 juin au 15 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille 307 DCA / LET 442 du 26 décembre 1917 au 18 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 20 janvier au 12 juillet 1918 - Evacué sur la maison de santé de Viry-Châtillon, le 12 juillet 1918 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation stationné au Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'observation stationné au Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté à l'escadrille n° 8 (traditions de l'escadrille BR 224) du régiment, à la même date - Affecté au 33ème régiment d'aviation stationné à Mayence (Allemagne), le 13 octobre 1920 - Rengagé pour deux ans, le 12 septembre 1921 - Rengagé pour deux ans, le 10 septembre 1923 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1923 - Rengagé pour deux ans, le 8 septembre 1925 - Rengagé pour 18 mois, le 1er septembre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 4 juillet 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 15 septembre 1931 - A opté pour la spécialité de mécanicien photographe breveté - Radié du personnel navigants - Certificat de perfectionnement technique, spécialité photographe, en date du 20 octobre 1932 - Nommé Adjudant-chef, le 12 avril 1928 - Affecté à la base aérienne du Levant, le 1er janvier 1935 - Affecté au service photo de la 39ème escadre aérienne du Levant, à la même date - Autorisé à se faire libérer au Levant pour occuper un emploi à la régie des travaux cadastres des états de Syrie et du Liban à Beyrouth, le 20 décembre 1935 - Décoré du mérite Libanais de 4ème classe, le 5 juin 1936 - Rayé des contrôles de l'armée active et admis à la retraite, le 18 juin 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Levant n° 139, le 23 juin 1936 - Se retire à Beyrouth (Liban) - Nommé Aspirant de réserve, le 16 septembre 1938 - Maintenu sur sa demande en activité de service pour la durée des hostilités, le 1er septembre 1939 - Rappelé à l'activité et affecté à la base aérienne n° 139, le 2 septembre 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Isère - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 106 - CCC escadrille VC 111 - CCC escadrille SPA 65 - Dernière mise à jour : 3 septembre 2016.
* Médaille Militaire de l'Adj Robert Eugène Antoine Melchior au 33ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "9 ans de services, sept campagnes."
Photo du MdL Robert Damhet
MdL Robert Jules Damhet - Né à Paris, le 4 octobre 1894 - Fils de Jules Désiré Damhet et de Louise Lafontaine - Profession avant guerre Employé de banque - Classe 1914 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 1150 - Mobilisé au 11ème régiment de Génie, le 1er septembre 1914 - Affecté au dépôt du 11ème régiment de Génie du 1er septembre 1914 au 22 février 1915 - Affecté à la section du 11ème régiment du Génie détaché au sein de la 85ème division d'infanterie du 22 février 1915 au 27 avril 1916 - Affecté à la 31ème section auto-canons 75 du 62ème régiment d'artillerie du 27 avril 1916 au 1er octobre 1917 - Nommé Caporal, le 15 décembre 1916 - Nommé Maréchal-des-Logis, le 16 juin 1917 - Affecté à la 31ème section auto-canons 75 du 63ème régiment d'artillerie du 1er octobre 1917 au 6 janvier 1917 - Tests de sélection à l'école d'aviation militaire de Dijon du 6 janvier au 8 février 1918 - A l'école d'aviation militaire d'Istres du 8 février au 7 avril 1918 - Premier vol sur un Caudron G III doubles commandes, le 12 février - Lâché seul à bord, après 86 vols en doubles commandes, le 9 mars - Il débute les épreuves visant à obtenir le brevet de pilote militaire, le 19 mars - Il réalise l'épreuve de la spirale, le 19 mars et enchaine le trajet Istres-Arles et retour, le 20 - Le lendemain, il réalise le trajet Istres / Nîmes-Garons et retour (3h30 de vol au total) - Il renouvèle le même trajet, le 22 (4h30 au total) - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 12.420 sur Caudron G III à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 22 mars 1918 - A cette date, il cumule 30h22 de vol (9h42 en doubles commandes et 20h40 en solo) et 149 atterrissages (96 en doubles commandes et 53 en solo) - Stage Nieuport à l'école d'aviation militaire d'Avord du 7 avril au 27 mai 1918 - Premier tour de rouleur, le 8 avril - Muté à la division Nieuport biplace, le 11 avril - Il est victime d'un capotage, aux commandes d'un Nieuport 23m², à l'atterrissage de son 10ème tour, le 23 - Du 26 avril au 6 mai, il est aux arrêts de rigueur pour avoir capoté avec son avion, il est donc interdit de vol pendant cette période - Il effectue le trajet St-Cyr à Bourges, aux commandes d'un Nieuport 18 m² (2h30 de vol), le 17 mai - Il termine son stage de perfectionnement sur avions Nieuport, le 17 mai 1918 - Il a réalisé 22 lignes droites, aux commandes d'un rouleur - A Avord, il a cumulé 16h35 de vol (90 tours) dont 3h en doubles commandes (36 tours) et 13h55 en solo (54 tours) - Par mesure sanitaire, il est consigné sur le camp d'Avord du 18 au 26 mai 1918 - Stage Nieuport et Morane à l'école de combat de Pau du 29 mai au 5 juillet 1918 - Il y réalise 11h45 de vol et 20 atterrissages - Stage Nieuport et SPAD au GDE de Chartres du 8 au 27 juillet 1918 - Premier vol à la division "Nieuport", le 8 juillet - Dans cette division, il réalise 11 atterrissages et 55 mn de vol - Affecté à la division "SPAD", le 15 juillet - Il termine son stage dans cette division avec 7 atterrissages et 1h10 de vol - Stage SPAD au CIACB de Perthes du 27 juillet au 27 août 1918 - Le 29 juillet, il est affecté à la 2ème division de chasse du CIACB - Il participe à des vols de groupe, réunissant 3 et 5 avions, des vols avec acrobatie, des tirs contre Drachen et objectifs au sol - Il termine ce stage avec 11h45 de vol et 32 atterrissages - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 28 août au 6 octobre 1918 - Dès son arrivée, il teste successivement deux SPAD, d'abord un 180 HP, puis un 200 HP - Le 28 septembre, lors d'une patrouille entre Sommepy, Orfeuil, Manre, il livre un combat aérien contre un grosse patrouille de Fokker D VII et en abat un qui s'écrase en flammes dans les environs de Somme Py - Le 3 octobre, il est touché par la grippe espagnole et évacué sur l'hôpital Exelmans de Bar-le-Duc - Il ne reprendra sa place que le 19 novembre 1918 - Il effectue son dernier vol à la SPA 65, le 24 mars 1919 - Il aura effectué 49h50 de vol dans cette unité. Avril et mai 1919 à Dijon - Mai au 11 septembre 1919 à St-Cyr - Démobilisé, le 13 septembre 1919 - Sources : Pam - Carnet d'emploi du temps - Etat des services - Dernière mise à jour : 10 mai 2016.
* Citation n° 10.813 à l'ordre des armées du Nord et du Nord-Est du MdL Robert Jules Damhet, au 63ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 23 octobre 1918 : "Jeune pilote plein d'entrain. Depuis peu à l'escadrille, s'est fait remarquer par son ardeur et sa bravoure. Le 28 septembre, a abattu en flammes un avion ennemi."
Photo du Slt Constant Plessis
Slt Constant Emmanuel Plessis - Né le 11 novembre 1890 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils d'Emmanuel François Plessis et de Radegonde Briant - Domiciliés à Chaville (Seine-et-Oise) - Classe 1910 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4743 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 octobre 1911 - Marié avec Mlle Charlotte Limasset et domiciliés au 66, rue Vallier à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Cimentier - Domicilié au 23, rue Dagobert à Clichy (Hauts-de-Seine), à compter du 9 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er août 1914 - Affecté au 7ème régiment de chasseurs à cheval - Nommé Brigadier, le 30 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 août 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5030 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 13 décembre 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage à l'école d'aviation militaire de Buc, jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 6 mai 1917 - Convoyage d'un Nieuport depuis le GDE, le 2 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 88 / SPA 88 du 6 mai 1917 au 26 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 25 juin 1917 - Blessé avec des contusions à la face et au genou, après un combat aérien, en atterrissant avec un avion criblé de balles et complétement désentoilé, le 27 juillet 1917 - En mission du 5 au 7 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 12 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 4 février 1918 au 9 avril 1919 - En convalescence du 29 mars au 30 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 octobre 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 mai 1920 - Profession après guerre Garagiste au 14, rue des Etats-Généraux à St-Quentin (Aisne) - Proposé à la réintégration dans les cadres par la 3ème commission de réforme de la Seine du 4 juin 1926 - Réaffecté dans les cadres et affecté au 19ème régiment de Dragons, le 10 octobre 1926 - A effectué une période de réserve au centre d'entrainement aérien d'Orly du 31 mars au 14 avril 1928 - A effectué une période de réserve au centre d'entrainement aérien d'Orly du 2 au 16 mai 1929 - A effectué une période de réserve supplémentaire au centre d'entrainement aérien d'Orly du 1er au 15 avril 1930 - Décédé au cours d'un accident d'avion à Bernes (Somme), le 1er juin 1930 - Sources : Pam (2 fiches) - Site Internet Léonore - CCC de l'escadrille N 88 / SPA 88 - CCC de l'escadrille SPA 65 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 20 décembre 2019.
* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation n° 10.872 à l'ordre de l'armée du Slt Constant Emmanuel Plessis, au 7ème régiment de Chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 26 octobre 1918 : "Pilote remarquable. Officier d'élite. Depuis plus de deux ans dans l'aviation, s'est partout imposé, comme un superbe exemple d'audace, de bravoure et d'absolu mépris du danger. A volé 500 heures sur l'ennemi et a livré plus de 100 combats au cours desqules il a abattu un Drachen et 5 avions allemands, s'est particulièrement distingué au cours des dernières opérations, mitraillant à faible altitude des rassemblements ennemis et en faisant seul des reconnaissances lointaines qui ont permis de donner au commandement de précieux renseignements. Une blessure. Médaille militaire pour faits de guerre. Quatre citations."
Photo du MdL André Launay
MdL Léon Jean Jacques Yves André Launay - Né le 22 février 1892 à Ménestreau-en-Villette (Loiret) - Fils de Léon Launay (valet de chambre) et de Vitalienne Léonie Morieux (cuisinière) - Domiciliés au 2, rue Rembrandt à Paris 8ème (75) - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 217 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique, à compter du 7 mai 1913 - En Tunisie du 2 mai 1913 au 25 janvier 1914 - Affecté au 1er régiment de chasseurs à cheval - Blessé d'une luxation à la colonne vertébrale, le 9 mai 1915 - Affecté au 12ème régiment de Cuirassiers à pied, le 1er août 1916 - Affecté au 3ème escadrons de mitrailleuses, le 13 août 1916 - Croix de Guerre et citation n° 134 à l'ordre de la 53ème division, en date du 28 août 1916 - Nommé Brigadier, le 20 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.599 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 19 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 24 juillet 1918 au 1er janvier 1920 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 août 1918 - Deux citations à l'ordre de l'armée, à la date du 25 novembre 1918 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'escadrille SPA 65, à compter du 2 mai 1919 - Médaille Militaire, en date du 16 juin 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg (la SPA 65 devient la 105ème escadrille de ce régiment), le 1er janvier 1920 - Résiliation de rengagement et renvoyé dans ses foyers, le 1er février 1920 - Domicilié au 31, rue du vieux marché aux vins à Strasbourg, à compter du 21 juin 1921 - Domicilié au 6, Naradni Tivda à Prague (Tchécoslovaquie), à compter du 21 février 1922 - Marié avec Jeanne Baerthelé à la mairie de Strasbourg (Bas-Rhin), le 23 mars 1922 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 30 novembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 169ème régiment d'artillerie contre avions - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 mars 1924 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 16 septembre 1924 - Pilote de la compagnie d'aviation Franco-Roumaine à Bucarest, à compter du 19 mars 1925 - Domicilié au 71, Calle Victoriu à Bucarest pour le compte de la compagnie Franco-Roumaine d'aviation, à compter du 28 juillet 1925 - A accompli 81.571 km pour 591h33 heures de vol dans cette compagnie - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 1er décembre 1928 - Domicilié au 9, place d'armes à Haguenau, à compter du 2 mai 1929 - Domicilié au 2, rue Marberet à Paris 8ème, à compter du 31 octobre 1930 - Pilote de la CIDNA puis de la compagnie Air Orient - Classé en affectation spéciale au titre du Ministère de l'Air, en qualité de pilote de la compagnie internationale de navigation aérienne (CINA), le 1er avril 1930 - Totalisait plus de 5.000 heures de vol - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 juillet 1930 - Mis à la disposition de l'autorité militaire de l'Indochine, le 16 janvier 1933 - Domicilié au 176n rue Richaud à Saïgon, à compter du 28 mai 1932 - Etait aux commandes du trimoteur Dewoitine 332 "Emeraude" lors de l'accident survenu, le 15 janvier 1934 - Après avoir décollé à 18h15 de Lyon à destination de Paris, l'avion a traversé une tempête de Neige et s'est écrasé au Sud de Corbigny, près de Clamecy (au lieu-dit "La Linarde") - Cet avion inaugurait la ligne Saïgon-Paris - Les dix occupants ont été tués, à savoir : M. André Jean Launay (pilote) - M. Camille Crampell (mécanicien navigant 2500 heures de vol) - M. Ferdinand Queyrel (radio-télégraphiste navigant) - M. Pierre Pasquier (gouverneur général de l'Indochine) - Cne Bussault (officier d'ordonnance du gouverneur) - M. Emmanuel-Jacques Chaumié (directeur de l'aviation civile au Ministère de l'Air) - Mme Colette Chaumié (épouse du directeur de l'aviation civile) - M. Maurice Balazuc (directeur général du service technique au Ministère de l'Air) - M. Maurice Noguès (chef d'exploitation de la compagnie Air France) - M. Larrieu (chargé de mission au Ministère de l'Air) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5) de la commune de Ménestreau-en-Villette (Loiret) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC SPA 65 - JORF - L'Aérophile - Le Figaro - Dernière mise à jour : 24 juin 2015.
* Croix de Guerre et citation n° 134 à l'ordre de la 53ème division, en date du 28 août 1916 : "A pendant plusieurs bombardements de torpilles de gros calibres, excité l'admiration de ses chefs et de ses camarades par le courage dont il a fait preuve comme veilleur et par l'entrain qu'il a montré en s'offrant pour toutes les missions périlleuses de la réfection de la tranchée et de rétablissement des défenses accessoires sur le terrain battu par le feu de l'ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Léon Launay, du 12ème régiment de cuirassiers à pied, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 25 novembre 1918 : "Brillant pilote de chasse, enthousiaste et brave. S'est fait remarquer dès son arrivée à l'escadrille par son allant et son complet mépris du danger. Pendant les dernières opérations a fait de nombreuses attaques de Drachen et mitraillé presque quotidiennement les troupes à terre. Le 29 octobre 1918, a abattu un avion ennemi. Une blessure. Une citation."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Léon Launay, du 12ème régiment de cuirassiers à pied, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 25 novembre 1918 : "Jeune pilote animé d'un merveilleux allant et d'une remarquable bravoure. le 5 novembre 1918, a effectué à faible altitude et par très mauvais temps une reconnaissance des rassemblements ennemis. A atterri à proximité de nos batteries et leur a fourni des renseignements précieux. Une blessure. deux citations."
* Sont cités à l'ordre de la Nation, en date du (18) janvier 1934 : M. André Jean Launay (pilote) - M. Camille Crampell (mécanicien navigant) - M. Ferdinand Queyrel (radio-télégraphiste navigant) - M. Emmanuel-Jacques Chaumié (directeur de l'aviation civile au Ministère de l'Air) - M. Maurice Noguès (chef d'exploitation de la compagnie Air France) - M. Maurice Balazuc (directeur général du service technique au Ministère de l'Air).
* Sont cités à l'ordre de la nation, en date du (19) janvier 1934 : M. Pierre Pasquier (gouverneur général de l'Indochine) - Cne Bussault (officier d'ordonnance du gouverneur).
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Les hommes
Slt Charles Nungesser pose à côté du Nieuport 17 n° 1490 qui lui a été affecté - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
Le Slt Charles Nungesser et les pilotes de son escadrille sur le terrain de Lemmes (Meuse) en mai-juin 1916 - Sur la droite, on aperçoit la queue de son Nieuport 16 n° 880 codé "N" - Dans le fond de l'image, on aperçoit les Voisin d'une escadrille de bombardement - A cette époque, le groupe de bombardement n° 1 stationnait sur place - Photo collection Gregory Vanwyngarden que je remercie pour son aide.
Ltt Charles Nungesser, l'As de l'escadrille SPA 65, pose pour le photographe dans les environs immédiats du terrain de Mont-l'Evêque, le 30 août 1918 - Photo Fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la grande bibliothèque de France.
Cne Philippe Féquant - Né le 9 juin 1883 à Montmorency (Val d’Oise) - Fils de Rémy Féquant (négociant et fabricant de tresses) et de Berthe Chartier de La Touche - Domiciliés au 12, rue de la Victoire à ¨Paris (75) et demeurant temporairement au 39, rue de Paris à Montmorency (Val d’Oise) - Mère veuve, domiciliée ensuite au 5 rue du Regard à Paris 6 ème (75) puis pendant la guerre à la villa "Neptune" à St-Tropez (Var) - Classe 1903 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous la matricule n° 1799 - Engagé volontaire pour trois ans, le 29 octobre 1903 - Elève de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 30 octobre 1903 - Nommé Caporal, le 6 août 1904 - Nommé Sergent, le 6 février 1905 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d’infanterie coloniale, le 1er octobre 1905 - affecté au 9ème régiment d’infanterie coloniale, le 30 juin 1907 - Engagé en opérations de guerre au Tonkin du 30 juin 1907 au 27 septembre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Affecté au 1er régiment d’infanterie coloniale, le 28 août 1909 - Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 - Brevet de pilote civil n° 340 obtenu sur avion Henri Farman et décerné par l’Aéroclub de France, le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 49 obtenu, le 18 septembre 1911 - Détaché à l’aéronautique militaire de l’AOF, à compter du 8 novembre 1911 - En AOF du 28 novembre 1911 au 15 février 1913 – Sa mission consiste à étudier les conditions dans lesquelles un service d’aviation pourrait être organisé dans cette colonie - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 1 er octobre 1912 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 - Affecté au 9ème bataillon de tirailleurs sénégalais du Maroc, le 1er février 1913 - En opérations de guerre au Maroc du 16 février au 26 mars 1915 - Affecté au 2ème régiment d’infanterie coloniale au Maroc, le 11 juillet 1913 - Médaille coloniale agrafes "Tonkin", "Afrique occidentale", "Maroc" - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Affecté à la division Voisin de l’école d’aviation militaire de Pau du 26 mars au 3 mai 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 3 au 22 mai 1915 - Pilote de l’escadrille VB 101, à compter du 22 mai 1915 - Commandant de l’escadrille VB 101 du 28 mai au 8 octobre 1915 - Citation n° 995 à l’ordre de l’armée, en date du 7 juin 1915 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 17 septembre 1915 - Affecté au sous-secrétariat du ministère de la guerre, le 8 octobre 1915 - Stage d’instruction à l’école d’aviation militaire d’Avord du 2 avril au 3 mai 1916 - Commandant de l’escadrille N 65 du 3 mai au 1 er novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 3 mai 1916 - Citation n° 287 à l’ordre de l’armée, en date du 17 juillet 1916 - Convoyage d’un avion SPAD VII depuis la RGAé du 27 au 30 septembre 1916 - Commandant du 13ème groupe d’escadrille de combat, le 1er novembre 1916 - Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée, en date du 5 décembre 1916 - Vole en mission avec l’escadrille N 67, à compter du 26 mars 1917 - Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 1 er avril 1917 - Evacué sur un hôpital du 15 avril au 2 juin 1917 - Reprend la subsistance à l’escadrille N 67 du 2 au 3 juin 1917 - Commandant du groupement d’aviation de Cramailles (Aisne) en février 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif en mars 1918 - Nommé Commandant de la 2ème brigade d’aviation, le 15 juin 1918 - Nommé Chef d’état-major de la division aérienne, le 6 août 1918 - Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée, en date du 10 septembre 1918 - Désigné pour faire partie de la commission internationale permanente d’armistice de Spa, le 14 novembre 1918 - Croix de Guerre 6 palmes - A droit au port individuel de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre - Officier de l’ordre Ouissam Alaouite Cherifien (Maroc) - Officier de l’ordre de la couronne de Belgique - Croix de Guerre Belge - Désigné pour faire partie de la maison militaire du Président de la République, le 1er janvier 1919 – Affecté au 4ème régiment d’aviation d’observation, le 14 avril 1920 - Affecté au 34ème régiment d’aviation d’observation (changement de dénomination du 4ème RAO) et maintenu au service de la présidence de la République - Officier de l’ordre de l’étoile de Roumanie, le 16 juillet 1919 - Décoré du Distinguished Service Cross britannique, le 1er décembre 1919 - Décoré de l’ordre d’Aviz du Portugal, le 28 février 1919 - Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique d’Espagne, le 16 juin 1920 - Affecté à la direction de l’aéronautique, le 22 octobre 1920 -Nommé Lieutenant-colonel, le 23 décembre 1921 - Nommé Adjoint du général Dumesnil, directeur de la direction de l’aéronautique - Nommé Colonel, le 25 mars 1925 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquat d’amibiase hépatique avec cicatrice de 8 cm suite à opération pour abcès du foie contractés au Maroc (1914) par la commission spéciale de réforme de la Seine, le 29 avril 1926 - Porte deux cicatrices au bras gauche et reliquat d’une fracture du péroné gauche et de brûlures au visage - Commandant de l’école militaire et d’application de l’aéronautique à Versailles (Yvelines), le 15 novembre 1926 - A suivi les cours du centre des hautes études militaires de Versailles (Yvelines) du 26 novembre au 22 décembre 1928 - Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Commandant du service général du ravitaillement en matériel d’aviation, le 24 décembre 1929 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquats de dysenterie et abcès du foie contractés au Maroc par la commission spéciale de réforme de Versailles (Yvelines), le 8 janvier 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 20 mars 1930 - Commandant de la 2 ème brigade aérienne, le 26 juillet 1933 - Nommé Général de division aérienne, le 1er mai 1935 - Commandant de la 5ème région aérienne, le 29 mai 1936 - Citation à l’ordre de l’armée de l’Air , en date du 8 mai 1936 - Vice-président du conseil supérieur de l’Air - Nommé Chef d’état-major de l’armée de l’Air, le 1er juillet 1936 - Nommé Chef d’état-major général de l’armée de l’Air, vice-président du conseil supérieur de l’air et inspecteur général de la défense antiaérienne du territoire du 16 septembre 1936 au 8 avril 1938 - Grand officier de la Légion d’Honneur en date du 10 décembre 1936 - Nommé inspecteur général technique de l’air, le 8 avril 1938 - Nommé Membre du conseil supérieur de l’air avec voix délibérative et droit de vote, le 22 février 1938 – Décédé au 40, rue Barbey-de-Jouy à Paris 7ème (75), le 24 décembre 1938 - Philippe Féquant repose dans le cimetière de l’île de Ré depuis avril 1939 - Photo droits réservés - Sources : Registre des naissances de la commune de Montmorency (Val d’Oise) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l’escadrille VB 101 - CCC de l’escadrille N 65 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Léonore - JORF - Site Généanet - Revue La guerre Aérienne Illustrée - Revue L’Aérophile - Dernière mise à jour : 13 janvier 2019.
*Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 : "Pour son zèle, son travail et les excellents résultats qu’il a obtenus en suivant le 1er cours de l’école normale de gymnastique et d’escrime en 1910."
* Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 :
* Citation n° 995 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant au 1 er groupe d’escadrilles de bombardement, en date du 7 juin 1915 : "Ont pris part à plusieurs opérations de bombardement accomplies dans des circonstances périlleuses."
* Citation à l’ordre de l’armée du 1er groupe de bombardement, en date du 17 septembre 1915 : "Depuis l’expédition de (censuré), sous l’énergique impulsion du Lieutenant de Vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlaye, Féquant, chefs d’escadrilles. A exécuté des raids (militaires) à grande portée au-dessus de l’ennemi."
* Citation n° 287 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant, commandant de l’escadrille N 65, en date du 17 juillet 1916 : "Chef d’escadrille, ayant pris récemment le commandement de son unité, a immédiatement élevé les qualités morales de tous ses pilotes au plus haut degré en les entrainant par son exemple. Le 22 mai, a abattu un avion ennemi dans ses lignes (près de Beaumont). Le 22 juin, attaquant un avion ennemi en liaison avec l’un de ses pilotes, l’a forcé à atterrir précipitamment."
* Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée de l’escadrille N 65, en date du 5 décembre 1916 : "Animé du plus haut esprit de dévouement et de sacrifice, a mené sans interruption pendant huit mois sous le commandement du capitaine Gonnet-Thomas et du capitaine Féquant, une lutte ardente contre les avions ennemis. A abattu du 1er mars au 1er novembre 1916. 97 avions et 5 ballons ennemis."
* Officier de la Légion d’Honneur du Chef de bataillon Philippe Féquant, commandant un groupe d’aviation de combat, en date du 1er avril 1917 : "Entré dans l’aviation en 1911, n’a cessé d’y montrer les plus belles qualités d’audace et d’entrain. A rendu de brillants services comme commandant d’une escadre de bombardement, commande un groupe de combat, en a fait une unité d’élite, donne l’exemple en toutes circonstances en payant largement de sa personne, a abattu deux avions ennemis. Quatre citations. (croix de guerre)."
* Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée du groupe de combat n° 13, en date du 10 septembre 1918 : "Unité de combat particulièrement brillante, animée du plus pur esprit de sacrifice et du plus ardent enthousiasme. Depuis sa formation en novembre 1916, sous les ordres du commandant Féquant, a coopéré avec une bravoure et une abnégation constante à douze grandes batailles aériennes. Malgré des pertes cruelles, n’a cessé à aucun moment de donner un magnifique exemple par sa ténacité et sa foi en la victoire. Sous les ordres du capitaine d’Harcourt, les escadrilles 15, 65, 84 et 88, ont pris la plus belle part aux batailles de mars et août 1918, se dépensant sans compter et portant à 166 le nombre de leurs victoires."
* Commandeur de la Légion d’Honneur du Col Philippe Féquant, commandant l’école militaire et d’application de l’aéronautique, en date du 29 décembre 1928 : "Officier du 1er avril 1917 ; 24 ans de services, 10 campagnes, une blessure, 5 citations."
* Citation à l’ordre de l’armée de l’Air du général de division Philippe Féquant, commandant la 5 ème région aérienne, en date du 8 mai 1936 : "Commandant de région aérienne, possédant au plus haut dégré les qualités qui caractérisent un chef de l’armée de l’Air."
Adj Henri Ernest Réservat - Né le 10 juillet 1891 à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) - Entré en service actif au 131ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 319 en date du 22 juillet 1913 - Pilote de la division Morane-Saulnier du GDE jusqu'au 7 avril 1915 - Pilote de la division Voisin du GDE du 7 avril au 26 avril 1915 - Muté pilote du GB 2 au 26 avril au 28 juillet 1915 - Muté à la division Nieuport du RGA du Bourget du 28 juillet au 5 novembre 1915 - Une victoire contre un Drachen, le 22 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 5 novembre 1915 au 22 mai 1916 - Fait prisonnier, aux commandes du Nieuport 16 n° 959 codé "R", le 22 mai 1916 - Il est photographiée après son retour de captivité devant un Sopwith 1A2 sur le terrain de Villacoublay - Photo mis en ligne par le Site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.
Slt Georges Louis Frédéric Boillot - Né le 3 août 1884 à Valentigney (Doubs) - Fils de Louis Frédéric Boillot et de Catherine Louise Suzanne Jeanperin (ouvrière de fabrique) - Domiciliés au 68 bis, rue des cérisiers à Colombes (Hauts-de-Seine) puis au 37, Chaussée d'Antin à Paris (75) - Profession Mécanicien - Classe 1904 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4240 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du service automobile du 21ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1905 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Profession pilote automobile professionnel au sein de l'écurie Lion-Peugeot en 1908 - A accompli une période d'exercices au 24ème régiment d'infanterie du 15 novembre au 12 décembre 1909 - Domicilié au 191, avenue de Neuilly, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 14 octobre 1910 - Affecté, dans la réserve, au 19ème escadron de train des équipages militaires - Vainqueur du Grand Prix de l'Automobile Club de France à Dieppe (Seine-Maritime) en 1912 - Domicilié au 71, avenue de la Grande Armée à Paris 10ème, à compter du 11 août 1913 - Vainqueur de la coupe de l'Auto au circuit de Provence en 1913 - Vainqueur du Grand Prix de l'Automobile Club de France à Amiens (Somme) en 1913 - Triple vainqueur de la course de côte du Mont Ventoux au volant d'une Peugeot en 1910, 1912, 1913 - Domicilié au 41, rue Laugier à Paris 17ème , à compter du 9 mars 1914 - Rappelé à l'activité au titre du service automobile du 19ème escadron du Train des équipages militaires, le 3 août 1914 - Affecté comme chauffeur au service du général Joffre - Affecté au 6ème escadron du Train des équipages militaires, comme élève officier, le 4 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 3 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1759 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 8 novembre 1915 - Pilote de la RGAé du 8 novembre 1915 au 4 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 4 février au 4 avril 1916 - Une victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de la Chapelle, le 31 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 4 avril au 19 mai 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 avril 1916 - Une victoire probable contre un Albatros combattu au Sud d'Azannes, le 7 mai 1916 - Tué d'une balle au coeur au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands, dans les environs de Vadelaincourt, le 19 mai 1916 - Son corps a été évacué sur l'hôpital de Vadelaincourt (Meuse) - Il est inhumé initialement à Vadelaincourt (Meuse) - Sa famille transféra sa dépouille au cimetière du père Lachaise en 1921 - Photo mise en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 49) de la commune de Valentigney (Doubs) - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 65 - MpF - Dernière mise à jour : 11 avril 2022.
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Louis Frédéric Boillot, pilote à l'escadrille N 49, en date du 9 avril 1916 : "Pilote de tout premier ordre, tant par son habileté consommée que par son audace et son ardeur hors de pair. Le 31 mars 1916, s'est porté à l'attaque d'un avion de combat puissamment armé, et bien que ce dernier eût déjà ouvert le feu, s'en est approché jusqu'au corps à corps, afin de ne tirer qu'à coup sûr; l'a abattu dans nos lignes. Dans ce combat, a eu son avion atteint de plusieurs balles. Ne pouvant plus gouverner, n'a dû qu'à son extrême adresse et à son sang-froid de redescendre jusqu'au sol sain et sauf."
Ltt André Bastien - Né le 5 septembre 1886 à Naives-devant-Bar (Meuse) - Fils de Charles Marie Pierre Bastien et de Marie Lucie Geoffroy - Domiciliés au 11, rue Desilles à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1906 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 223 - Engagé pour trois ans au titre du 14ème régiment de dragons, à compter du 14 octobre 1905 - Fracture de deux os de la jambe gauche suite à une chute de cheval, le 26 février 1906 - Nommé Brigadier, le 18 septembre 1906 - Nommé maréchal des logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 12ème régiment de dragons, caserné à Limoges (Haute-Vienne), le 1er octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 15 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er décembre 1914 - Observateur de l'escadrille BL 9 du 8 décembre 1914 au 22 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille MF 5 du 22 janvier au 19 février 1915 - Détaché comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 5 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1014 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 4 juin au 23 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 23 octobre au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 12 décembre 1915 au 20 mars 1916 - Affectation du 20 mars au 27 avril 1916 non connue (devait aller à la N 31) - Pilote de l'escadrille N 57 du 27 avril au 11 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 septembre 1916 - Evacué sur maladie sur l'hôpital Excelman à Bar-le-Duc, le 19 septembre 1916 - Rejoint l'unité, le 28 septembre 1916 - Blessé par multiples contusions, brulûres légères de la jambe gauche, contusions de l'épaule gauche, commotion générale reçues au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Lemmes, le 11 octobre 1916 - Evacué sur l'hôpital mixte de Bar-le-Duc et convalescence jusqu'au 25 janvier 1917 - Pilote de la RGA du 25 janvier 1917 au 15 avril 1917 - Commandant du détachement d'aviation de protection du GQG du 15 avril au 23 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille 488 de Courtesis (Grèce) du 23 septembre 1917 à la fin novembre 1918 - Rayé du personnel navigant, à sa demande, et remis à la disposition de son arme, à compter du 7 août 1919 - Rejoint le dépôt du 12ème régiment de dragons, le 23 août 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Nommé Capitaine, le 28 juin 1921 - Passé à l'arme de l'infanterie et maintenu en position hors cadres aéronautique, le 20 mars 1922 - Affecté à l'état-major particulier de l'aéronautique à Versailles, le 8 octobre 1924 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique (Versailles) - Chargé, pour la région parisienne, de la surveillance des écoles civiles d'élèves pilotes et mécaniciens et du contrôme technique de l'instruction préliminaire d'aviation, le 7 juin 1926 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade d'aéronautique en 1928 - Détaché à l'état-major général de l'aéronautique en 1929 - Détaché à la direction de l'instruction des forces aériennes en 1930 - Commandant du Centre de Préparation du personnel navigant (CPPN) après la seconde guerre mondiale - Photo revue l'Aérophile - Sources : Pam - Fiche matricule du département de Meurthe-et-Moselle - Liste des brevets militaires - CCC escadrille BL 9 - CCC escadrille C 30 - CCC escadrille N 65 - CCC escadrille N 57 - LO non communicable - Bailey / Cony - JORF - Revue Les Ailes - revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 10 novembre 2016.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade du Slt André Bastien, du 12ème régiment de dragons, en date du 15 septembre 1914 : "Pour avoir fait avec audace et sang-froid des reconnaissances périlleuses ayant rapporté des renseignements précis."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille C 30 et Ltt Léon Lenouvel, observateur à l'escadrille C 30, en date du 1er novembre 1915 : "Se sont signalés dans de nombreuses expéditions de bombardement et reconnaissances à longue portée au cours desquelles ils ont été violemment canonnés; le 3 octobre, ont exécuté spontanément, à minuit, le bombardement d'une gare importante située à 30 kilomètres dans les lignes ennemies. Le 7 octobre, se sont élancés dans une nuit très noire à la poursuite d'un Zeppelin."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Officier ayant rendu les plus grands services en monoplace, tant comme observateur dans de nombreuses reconnaissances à longue portée que comme pilote de combat dans de nombreuses attaques des avions ennemis, notamment le 17 mai où il a forcé un Fokker à atterrir dans ses lignes. Le 20 juin, où il a forcé à faire demi-tour, par une attaque impétueuse, un avion ennemi qui cherchait à surprendre un de nos avions de réglage. Le 1er juillet, s'est porté à une très faible altitude à l'attaque d'un ballon ennemi qui a été forcé à descendre."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Bastien, pilote à l'escadrille N 57, en date du 12 septembre 1916 : "Officier remarquable qui a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Affecté à un groupe de chasse depui février 1916, n'a cessé de donner à tous l'exemple de l'audace, de la bravoure et du dévouement. Déjà cité à l'ordre de l'armée en novembre 1915 pour avoir attaqué un Drachen, en a détruit un autre depuis lors et a exécuté en monoplace de lointaines et utiles reconnaissances. A deux reprises, les 22 et 24 août 1916, a , de sa propre initiative, bombardé en plein jour et à moins de 200 mètres d'altitude deux trains allemands."
Les officiers pilotes des escadrille N 65 et N 103 posent à Cachy en décembre 1916 - De gauche à droite : Ltt Auguste Ledeuil (pilote N 103) - Ltt Henri Hervet (pilote N 103) - Cne Jean d'Harcourt (cdt N 103) - Cne François d'Astier de la Vigerie (pilote N 65) - Cne Benoit - Cne Gaston Luc-Puppat - Ltt Raymond Privat (pilote N 65) - Ltt Verdier-Fauvety (pilote N 65) - Cne Henri Langevin (pilote N 65) - Cne Dominique Ciechomski (pilote N 103) - X - Ltt Maurice Séjourné (pilote N 65) - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.
Le mess des officiers de l'escadrille SPA 65 sur le terrain de St-Pol-sur-Mer (59) entre le 16 juillet et le 13 août 1917 - De gauche à droite Ltt Louis Séjourné (pilote SPA 65) - Cne Louis Gonnet-Thomas, au fond Cne Jean d'Harcourt (Cdt GC 13), puis Cne Barthélémy Lamy (cdt escadrille SPA 65), Cne Place, Ltt Louis Verdier-Fauvety - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Marc Giraud, le petit-neveu de Louis et Maurice Séjourné, que je remercie pour son aide.
De gauche à droite : Ltt Louis Verdier-Fauvety - Cne Barthélémy Lamy - Inconnu - Ltt Louis Séjourné - Photo SHD du Château de Vincennes transmis par Marc Giraud, le petit-neveu de Louis Séjourné, que je remercie pour son aide.
Un groupe de pilotes des escadrilles SPA 65 et SPA 103 posent pour la postérité pendant l'été 1918 - De gauche à droite : X - Slt Constant Plessis - Ltt Charles Nungesser - Cne Louis Séjourné - Ltt René Fonck, l'As des As de la SPA 103 - Cne Maurice Séjourné - Ltt Louis Verdier-Fauvety - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Marc Giraud, le petit-neveu de Louis et Maurice Séjourné, que je remercie pour son aide.
Les personnels navigants de l'escadrille SPA 65 posent devant le SPAD XII-canon n° S 467 de Charles Nungesser sur le terrain de Courcy-l'Abbaye en mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Marc Giraud, le petit-neveu de Louis et Maurice Séjourné, que je remercie pour son aide.
Groupe d'aviateurs de l'escadrille SPA 65 entourant leur As, le Ltt Charles Nungesser sur le terrain d'Estrées-St-Denis, le 30 août 1918 - A partir de la gauche : Cne Louis Séjourné, Ltt Charles Nungesser - Si vous êtes capables d'identifier les autres pilotes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site Gallica de la grande bibliothèque de France.
Slt Henri Esprit Thomas Alfred Le Sort - Né le 26 juin 1888 à Fécamp (76) - Fils d'Auguste Le Sort et d'Amélie Bourgeois - Profession avant guerre aviateur - Appelé au 2ème groupe d'aviation comme pilote en octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 459 en date du 28 avril 1914 - Nommé Adjudant, le 15 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille HF 1 du 3 août 1914 au 17 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille N 15 du 31 mars 1915 au 27 février 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 1er mars 1916 au début 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 15 avril 1916 - Pilote de la société Clerget-Blin à partir du 23 janvier 1917 - Entré en sursis, le 1er mars 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion sur le terrain de Villacoublay, le 20 avril 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur en mars 1916 - Médaille Militaire en août 1915 - Croix de Guerre - cinq citations à l'ordre de l'armée - 1 citation à l'ordre de la division - Henry Le Sort repose au cimetière des Gonards à Versailles - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.
Sgt Robert Ernest Ragaz - Né le 28 août 1897 à Beaumontel (Eure) - Fils d'Abraham Ragaz et de Suzanne Gosselin - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien, le 12 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2754 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 février 1916 - GDE du 10 avril au 1er mai 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er mai au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 juin 1916 au 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 22 septembre 1917 au 2 février 1918, date de sa mort - Tué au combat dans les environs du camp de Sissonnes (02), le 2 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée - Croix de Guerre - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son fils, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Animé de la plus belle bravoure. S'est dépensé sans compter depuis son arrivée au front. A livré 23 combats aériens. Dans les dernières opérations, a été choisi à plusieurs reprises pour attaquer à coup de mitrailleuse, les tranchées ennemies. A fait au cours de ces missions, l'admiration de tous."
Cne Gaston Victor Luc-Pupat - Né le 25 juillet 1885 à Lyon (69) - Fils de François Arsène Luc-Pupat et de Reine Marie Bourdillon - Classe 1905 - Recrutement de Rhône Central sous le n° matricule 1736 - Engagé au 52ème régiment d'infanterie du 28 février 1904 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie stationné à Romans, le 5 février 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 juin 1914 - Passé dans l’aéronautique militaire comme observateur, le 14 mai 1915 - RGA du 22 mai au 6 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 6 juillet 1915 au 3 juin 1916 - Hospitalisé du 30 novembre au 31 décembre 1915 - En convalescence du 5 janvier au 9 février 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 6 juin 1916 - Une citation à l’ordre du corps d'armée en date du 25 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 3 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3870 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 6 juillet 1916 - Ecole d'aviation d'Avord (stage de perfectionnement) - Ecole d'aviation de Pau (stage de haute école et de chasse) jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er octobre au 16 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 90 du 16 novembre 1916 au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 9 au 25 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 79 d'avril 1917 au 4 septembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 24 juin 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation (3ème) à l'ordre de l'armée au Cne Gaston Luc-Pupat, commandant N 79 en date du 31 juillet 1917 - Croix de Guerre 14-18 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, lieutenant d'infanterie, commandant l'escadrille N 79 en date du 23 mai 1917 - Tué au combat, en attaquant un Drachen, au Sud de St-Quentin, près de Villers-le-Sec (02), le 4 septembre 1917 - Photo Christophe Blanc, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 : "Officier observateur très qualifié par son coup d'oeil et son jugement. A donné depuis son arrivée à l'escadrille44 de belles preuves d'audace et de sang-froid. A attaqué violemment, à plusieurs reprises, des avions ennemis (31 juillet, 20 septembre, 10 octobre 1915). S'est particulièrement distingué le 28 février dernier, en prenant avec calme et précision, sous le feu violent des batteries spéciales, des photographies qui ont fourni de précieux renseignements (20 éclats d'obus dans l'appareil, bord d'attaque coupé)."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation (3ème) à l'ordre de l'armée au Cne Gaston Luc-Pupat, commandant N 79 en date du 31 juillet 1917 : "Pilote hors de pair, plein de courage et d'audace. A accompli un très grand nombre de missions lointaines, toujours poussées jusqu'au bout, malgré les difficultés rencontrées. Le 6 juillet 1917, a exécuté une reconnaissance importante très loin dans les lignes ennemies, soutenant trois combats avec succès, et rapportant des renseignements particulièrement précieux. Complétement épuisé et arrivé à l'extrême limite de ses forces, n'a interrompu son service que sur l'ordre formel qui lui en a été donné. Déjà trois fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, lieutenant d'infanterie, commandant l'escadrille N 79 en date du 23 mai 1917 : "Pilote remarquable par son audace, son sang-froid, son mépris absolu du danger, prend toujours pour lui les missions les plus périlleuses. A exécuté de très nombreuses reconnaissances lointaines et a rapporté des renseignements sûrs et précieux pour le commandement. Attaque toujours l'ennemi partout où il le rencontre, même fort loin dans ses lignes. le 26 avril 1917, a attaqué un avion ennemi qui est tombé à proximité des lignes en vue des postes français."
Ltt Louis Aignan Séjourné - Né le 15 septembre 1889 à Toulouse (31) - Fils de Paul Séjourné et de Marie Antoinette de Pérès - Domiciliés 88, rue Saint-Lazare à Paris (75) - Classe 1909 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 1533 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le XX octobre 1910 - Promotion "Saumur" de 1911 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 11ème régiment de Hussards, le 13 juillet 1913 - Blessé sur le pont de Monécourt (57), le 15 septembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif et affecté au 1er régiment de Hussards, le 30 septembre 1914 - Une citation à l'ordre du 1er régiment de Hussard en septembre 1914 - Une citation à l'ordre du 1er régiment de Hussards en janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 avril 1915 - Affecté à l'école des observateur de la RGAé du Bourget-Dugny du 15 mai au 2 juillet 1915 - Une citation à l'ordre du 1er régiment de Hussards en juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 106 du 2 juillet 1915 au 25 février 1916 - Observateur de l'escadrille N 65 du 26 février 1916 au XXX - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 mars 1916 - Détaché à l'escadrille C 66 du 25 juin 1916 au XXX - Brevet de pilote militaire n° 5153 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 7 janvier 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 21 mars 1917 - Pilote du GDE du 21 mars au 1er avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 1er avril au 7 octobre 1917 - Hospitalisé, le 27 juillet 1917 - Revient de convalescence, le 21 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 88 du 7 octobre 1917 au 24 janvier 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 3 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 65 du 24 janvier 1918 au 11 avril 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - Une victoire homologuée, le 15 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 26 octobre 1918 - Croix de Guerre avec cinq citations (3 à l'ordre du régiment et 2 à l'ordre de l'armée) En congé sans solde 2 ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de Strabourg - Démissionnaire de l'armée - Affecté dans la réserve au 13ème régiment de Dragons, le 15 décembre 1922 - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 23 avril 1923 - Affecté à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 - Décédé à Fort de France (Martinique), le 6 février 1931 - Sources : Pam - LO - CCC 65 - CCC 106 - JORF - Dernière mise à jour : 16/01/2015 - Photo transmise par Marc Giraud, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Louis Aignan Séjourné, à l'escadrille N 65, en date du 30 mars 1916 : "Excellent observateur. Cité deux fois dans son arme à l'ordre du régiment. A effectué six bombardements en pays ennemi depuis son arrivée au groupe de chasse. A soutenu sept combats heureux dans les lignes adverses dont quatre dans les mêmes reconnaissances (déjà cité à l'ordre du 2ème groupe de bombardement)."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Aignan Séjourné du 1er régiment de Hussards, pilote aviateur, en date du 26 octobre 1918 : "Officier d'une mérite exceptionnel. Dans l'aviation depuis trois ans et demi, a rendu comme observateur bombardier et pilote les plus signalés services. Commandant depuis plus de six mois une escadrille de chasse, en a fait une unité d'élite, montrant dans cet emploi les plus belles qualités de chef. A récemment abattu un avion ennemi après un dur combat. Une blessure. Cinq citations."
Ltt Maurice Eugène Séjourné
- Né le 15 septembre 1889 à Toulouse (31) - Fils de Paul Séjourné et de Marie Antoinette de Pérès - Domiciliés 88, rue Saint-Lazare à Paris (75) - Ingénieur des Ponts et Chaussées promotion 1913 - Classe 1909 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 1582 - Engagé au 6ème régiment de Génie en octobre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire (St-Cyr) comme observateur, le 22 décembre 1914 - Titularisé observateur, le 27 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 31 janvier au 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille VB 106 du 18 juin au 1er juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 1er juillet 1915 au (1er trimestre) 1916 - Nommé Lieutenant, le 3 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3528 obtenu à l'école militaire de Juvisy, le 22 mai 1916 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B.3122 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 20 septembre 1916 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1918 - Pilote de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 3 novembre 1916 au 28 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 30 décembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - Croix de Guerre 4 palmes de bronze et une étoile de bronze - Hospitalisé, le 28 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget - En congé sans solde de deux ans - Affecté au 2ème régiment d'aviation de Strasbourg - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 février 1940 - Décédé à Paris 6ème arrondissement, le 29 septembre 1941 - Sources : Pam - CCC 65 - CCC 105 - CCC 106 - JORF - Dernière mise à jour : 16/01/2015 - Photo transmise par Marc Giraud, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Maurice Séjourné, au 6ème régiment du Génie, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 11 septembre 1915 : "Excellent observateur plein d'allant et de ténécité. A pris part à de très nombreux bombardements et en particulier à plusieurs exécutés dans des circonstances atmosphériques défavorables. Au cours de l'un d'eux, l'avion étant incapable de suivre, a exécuté l'opération tout seul, une heure après les autres."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 22 août 1916 : "Observateur à la VB 105, montre un entrain, une bravoure et un sang-froid qui ne se sont jamais démentis. Le 23 janvier, attaqué à faible distance par trois avions ennemis, a, par une manoeuvre résolue, mis en fuite l'un des adversaires, fait abandonner la lutte aux deux autres et reçu trois balles dans l'appareil et près près de lui. A ensuite exécuté sa mission de bombardement."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, du Génie, pilote à l'escadrille N 65, en date du 22 juillet 1917 : "Après s'être distingué comme observateur bombardier, est devenu aviateur de chasse d'une remarquable bravoure, donnant sans cesse un bel exemple aux pilotes de son escadrille, sur lesquels il exerce la plus belle influence. S'est brillamment conduite dans la période de mars à juin 1917. A livré un grand nombre de combats très durs. A attaqué, le 1er mai, à 15 kilomètres au-dela des lignes, deux avions allemands, dont l'un est tombé désemparé, et exécuté de multiples reconnaissances lointaines, qui ont donné les plus précieux résultats. déjà trois fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 30 septembre 1917, a attaqué avec sa bravoure habituelle un avion ennemi qu'il a abattu en flammes."
Ltt Raymond Emmanuel Marie Emile Bonneau - Né le 24 septembre 1888 à Verines (Charentes) - Fils de Nestor Jean Bonneau et de Marie Adèle Roblin - Incorporé au 8ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Afffecté au 8ème régiment de Cuirassiers comme Brigadier (caporal), le 15 mars 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 octobre 1910 - Nommé MDL fourrier, le 17 avril 1911 - Admis à l'école d'application de la Cavalerie comme aspirant du 1er octobre 1912 au 16 août 1913 - Nommé Sous-Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Affecté au 4ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Dans cette unité à la déclaration de Guerre - Blessé d'un coup de lance lors d'une reconnaissance aux ecluses de Mittersheim, le 19 août 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme observateur, le 8 novembre 1914 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres du 2 février au 15 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 716 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 45 du 15 avril au 20 juillet 1915 - Nommé Lieutenant, le 2 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 48 du 20 juillet 1915 au 13 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 19 mars au 20 juillet 1916 - Fait prisonnier à Moussy-aux-Bois (Somme), le 20 juillet 1916 - Interné à Butow (Poméranie - Allemagne), le 5 avril 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 1er janvier 1919 - Détaché à l'escadrille 553 de Meknés (Maroc) du 6 mars au 2 mai 1919 - Commandant l'escadrille 556 de Rabat du 2 mai 1919 au 28 mai 1920 - Fracture du tibia gauche au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1919 - Hospitalisé du 17 juillet 1919 au 28 mai 1920 - Affecté au 7ème régiment d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'observation, le 1er août 1920 - Passe de la cavalerie à l'infanterie, le 20 mars 1922 - Nommé Capitaine, le 24 mars 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation de Wackernheim, le 22 septembre 1923 - Marié à Marie Catherine Madeleine Pierre, le 26 octobre 1922 - Commandant d'escadrille, le 15 février 1925 - Nommé Chef de Bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 2ème groupe du 33ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1928 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 2 juin 1930 - Commandant de la Base Aérienne de Châteauroux, le 20 novembre 1933 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 décembre 1933 - Commandant de la 3ème demi-brigade aérienne et de la 3ème escadre aérienne, le 1er janvier 1934 - Commandant de l'école des apprentis mécaniciens de l'AA de Rochefort, le 2 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1937 - Commandant de l'école de Salon-de-Provence, école de l'Air, le 15 octobre 1937 - Commandant supérieur des écoles d'Istres et de Salon-de-Provence, le 8 octobre 1937 - Commandant de la base et de l'école de l'Air de Bordeaux, le 6 septembre 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 17 mars 1939 - Commandant de l'école de Melnés, le 20 juillet 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 20 septembre 1940 - Arrêté par la Gestapo, le 3 mai 1944 - Incarcéré au fort du Ha à Bordeaux, le 3 mai 1944 - Déporté au camp de concentration de Dachau du 7 juillet 1944 au 11 mai 1945 - Commandant de la base aérienne de Marignane, le 20 septembre 1945 - Nommé Général de Brigade, le 15 février 1946 - Placé en situation de réserve, le 15 février 1947 - Croix de Guerre 1939-1945 - Officier du Ouissam Alaouite - Médaille de la résistance Française, le 24 avril 1946 - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juin 1946 - Photo Joseph Lecou mécanicien de l'escadrille N 48 transmise par son petit-fils Hervé que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 1er novembre 1914 : "Choisi pour exécuter une reconnaissance particuilèrement difficile par le commandant de l'armée, a réussi à remplir sa mission malgré un peloton ennemi qu'il a bousculé. Légérement blessé."
* Citation à l'ordre du service aéronautique du DAL n° 5 en date du 22 novembre 1915 : "N'a cessé de montrer depuis huit mois les plus grandes qualités d'audace et d'énergie dans l'exécution de missions périlleuses (vols de nuit et reconnaissances à longue portée). Le 9 novembre, surpris par un appareil ennemi de vitesse très supérieure, a engagé le combat et a forcé l'avion ennemi à atterrir. N'a du de pouvoir rentrer dans nos lignes qu'à son sang-froid et à son habilité ayant eu son appareil criblé de balles dans les parties essentielles au point d'être inutilisable."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 mars 1916 : "Pilote remarquable plein d'entrain et d'énergie, volontaire pour toutes les expéditions spéciales et lointaines. A exécuté plusieurs bombardements et reconnaissances de nuit, descendant à 30 mètres du sol pour reconnaître des objectifs ennemis et rapporter des renseignements importants. A engagé de nombreux combats avec des avions ennemis sur lesquels il a toujours la supériorité."
* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 juillet 1916 : "Officier d'une très grande bravoure. Volontaire pour toutes les missions périlleuses, les a toujours accomplies avec succès grâce à son habileté et à son énergie. Au cours des récentes opérations a abattu un avion et un Drachen. déjà quatre fois cité à l'ordre."
* Lettre de félicitations avec citation au BO n° 270 en date du 31 juillet 1925 : "A fait preuve de remarquables qualités d'organisation et de commandement en préparant et exécutant avec les 10 avions de son escadrille, un voyage aérien collectif de 2850 kms couverts en 5 étapes du 11 au 17 mai 1925. A rempli de bout en bout, à la tête de la première patrouille, les fonctions de pilote, chef de l'expédition." Signé Paul Painlevé.
* Lettre de félicitation n° 2412 en date du 27 mai 1936 : "Désigné comme Directeur d'un stage de pilotage et de navigation sans visibilité extérieure, au cours de l'hiver 1935-1936 a par ses brillantes qualités d'instructeur et d'organisateur, tiré un parti remarquable des moyens mis à sa disposition et obtenu les résultats les plus satsifaisants."
Slt François d'Astier de la Vigerie, officier du 13ème régiment de Dragons du 1er octobre 1909 au 22 mai 1915 - Photo François d'Astier de la Vigerie transmise par Geoffroy d'Astier de la Vigerie, que je remercie pour son aide.
Ltt François Pierre Raoul d'Astier de la Vigerie - Né le 7 mars 1886 au Mans (Sarthe) - Fils de Raoul Ollivier d'Astier de la Vigerie (officier) et de Jeanne Marie Amélie Françoise Masson de Montalivet - (Domiciliés au 11, rue de Courcelles à Paris 8ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du ?ème bureau de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr - Promotion "Maroc" - Incorporé au 29ème régiment de Dragons, pour son année de service militaire, du 10 octobre 1907 au 16 mai 1910 - Nommé Brigadier, le 1er avril 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 octobre 1908 - Victime d'une commotion cérébrale suite à une chute de cheval, le 1er juillet 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1909 - Victime d'une entorse du genou droit au cours d'une chute de cheval, le 6 décembre 1909 - Marié avec Anne Marie Maurice De-Salignac-Fénelon à Paris 8ème (75), le 8 août 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Toujours au 13ème régiment de Dragons lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Chef de peloton du 3ème escadron - Prend part à la bataille de la Woëvre en août 1914 - Prend part à la retraite de Belgique en octobre-novembre 1914 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade de la division du Maroc comme officier de liaison, le 22 mai 1915 - Prend part à l'offensive d'Artois en juin 1915 - Prend part à l'offensive de Champagne en septembre 1915 - Citation n° 18 à l'ordre de la 1ère brigade de la division du Maroc, en date du 22 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 22 décembre 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote, le 1er janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3249 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 16 avril 1916 - Insigne de pilote militaire n° 4627 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 23 avril au 14 mai 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 14 mai au 14 juin 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 juin au 22 juillet 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 22 juillet au 19 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 19 août 1916 au 3 mars 1917 - Titulaire de 76 heures de vol sur les lignes, le 2 mai 1916 - Prend part à la bataille de la Somme en août-septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu à l'Est d'Estrées, le 15 septembre 1916 - Blessé au combat, aux commandes d'un Nieuport 17, d'une balle qui a traversé le pied gauche avec amputation de 3 orteils, le 23 septembre 1916 - Hospitalisé à l'hôpital Pauchet d'Amiens (Somme), le 23 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 28, rue Bizet à Paris, le 15 octobre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3887 à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1916 - Croix de Guerre avec palme, en date du 18 octobre 1916 - En convalescence jusqu'au 10 décembre 1916 - Reprend sa place à l'escadrille N 65, le 10 février 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 88 du 4 avril 1917 au 7 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 avril 1917 - Prend part à l'offensive du Chemin des Dames en avril 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 1er mai 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace forcé d'atterrir dans les lignes françaises dans les environs de Soppe (Haut-Rhin), le 11 mai 1917 - Citation n° 22 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 mai 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 18 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'escadrille N 88, en date du 26 septembre 1917 - Blessé au combat, aux commandes d'un SPAD VII, d'une balle qui a traversé la jambe gauche, le 1er octobre 1917 - Son avion est tombé en flammes dans les environs de Vailly - Ses adversaires étaient probablement le Ltn Ebelt et l'Uffz Bechert du FlAbt 226 (leur 1ère victoire) - Evacué sur l'hôpital OE 8 de (Vasseny ou Vasny), le 1er octobre 1917 - Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire 28, rue Bizet à Paris, le 20 octobre 1917 - Nommé Adjoint technique à l'état-major du Groupement Féquant, le 3 mars 1918 - Hospitalisé pour traitement suite à ses blessures de guerre sur l'hôpital militaire du Val de Grâce à Paris du 15 mai au 26 juin 1918 - Nommé Commandant de la Division Breguet du GDE de Chartres du 1er août au 25 décembre 1918 - Lâché sur Breguet 14, le 6 octobre 1918 - Citation n° 11651 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 88, en date du 19 novembre 1918 - Termine la guerre avec la croix de guerre 14-18 avec 5 palmes de bronze, une étoile de vermeuil et une étoile de bronze - Commandant de la Division Breguet du GDE de Marigny-le-Châtel du 25 décembre 1918 au 19 février 1919 - Affecté à l'aéronautique du camp retranché de Paris (CRP) du 19 février au 5 mars 1919 - Chef de la mission aéronautique militaire française en Finlande du 5 mars au 6 août 1919 - Chevalier de 1ère classe de l'ordre de la Rose Blanche de Finlande - Affecté au 4ème bureau de la 12ème direction du Ministère de la Guerre, le 6 août 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Domicilié au 2 bis, rue Montebello à Versailles (Seine-et-Oise) - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 10 octobre 1921 - Chef adjoint du cabinet technique du secrétariat d'état à l'aéronautique & des transports aériens, le 22 février 1922 - Détaché comme attaché militaire à Rome (Italie), le 1er mai 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1925 - Affecté au 2ème bureau à l'administration centrale de l'aéronautique, le 1er janvier 1926 - Nommé Inspecteur du matériel technique à la direction de l'aéronautique, le 22 juin 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 23 février 1927 - Affecté comme commandant du 5ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 13 août 1927 - Nommé Commandant tactique de la région de Fez (Maroc), le 1er septembre 1927 - Nommé Commandant du 2ème groupe du 37ème régiment d'aviation et de l'aviation de la région de Meknès (Maroc), le 13 mars 1929 - Prend part aux combats de Gueffiat, le 8 avril 1929; El-Bordj et Aït-Yacoub, le 29 avril 1929; El-Bordj, le 10 mai 1929 - Citation n° 88 à l'ordre de l'armée, en date du 25 juillet 1929 - Nommé Lieutenant-Colonel et affecté à l'état-major général de l'inspection du matériel et des installations, le 25 décembre 1929 - Citation n° 8050 / TOE à l'ordre du Ministère de la Guerre, en date du 20 janvier 1930 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 1er avril 1931 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux et commandant par intérim de ce régiment, le 25 juin 1932 - Désigné par assurer le commandement provisoire de la 3ème brigade aérienne de Tours, le 1er septembre 1933 - Nommé Colonel, le 25 septembre 1933 - Continue à exercer provisoirement les fonctions de commandant de la 23ème brigade aérienne - A suivi les cours du centre d'études tactiques d'artillerie à Metz (Moselle) du 1er au 30 octobre 1934 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'armée de l'Air pour suivre les cours du centre des hautes études militaires, le 11 juillet 1934 - Désigné pour suivre les cours du centre des hautes études militaires du cycle d'information des officiers généraux et colonels du 2 au 24 novembre 1934 - Nommé Adjoint au général inspecteur de l'aviation légère de défense métropolitaine, le 11 décembre 1934 - Nommé Général de brigade aérienne, le 25 octobre 1936 - Nommé Commandant de la 23ème brigade aérienne, le 22 février 1938 - Commandant par intérim de la 4ème région aérienne - Nommé Général de division aérienne, le 10 mai 1939 - Nommé Commandant, par intérim, inspecteur général des écoles, le 13 juin 1939 - Nommé Général de corps aérien, le 10 septembre 1939 - Grand-Officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1939 - Nommé Commandant de la zone d'opérations aériennes du Nord (ZOAN) - Il a sous ses ordres les 2/3 des forces aériennes françaises - Relevé de son commandement par le Général Pujo, le nouveau ministre de l'Air, il est contraint d'accepter le commandement des forces aériennes au Maroc - Après l'attaque britannique de Mers El-Kébir contre la flotte française, il refuse d'effectuer des représailles contre les navires anglais mouillant à Gibraltar - Il est relevé de son commandement, le 23 août 1940 - Rentré en France, il participe à la résistance au sein du mouvement Libération-Sud - Il gagne Londres par Lysander, le 18 novembre 1942 - Nommé Adjoint au Général De Gaulle et membre du haut comité militaire, le 1er décembre 1942 - En mission à Alger du 19 au 22 décembre 1942 pour étudier la situation sur place et préparer la venue du général de Gaulle - Nommé Commandant des forces militaires françaises en Grande-Bretagne, le 3 juillet 1943 - Nommé Commandant supérieur des troupes françaises en Grande-Bretagne, le 16 octobre 1943 - Nommé Délégué militaire à Londres du Comité d'action en France et délégue auprès du Haut-commandement interallié pour les questions d'administration militaire en France sur le théâtre d'opérations Nord, le 3 décembre 1943 - Rappelé à Alger par le général de Gaulle en avril 1944 - En mission en Espagne de juin à juillet 1944 - Rejoint le général de Gaulle après la libération de Paris - Fait Compagnon de la libération, le 8 novembre 1944 - Nommé ambassadeur de France à Rio de Janeiro (Brésil) du 8 novembre 1944 à 1946 - Décédé à Paris, le 10 octobre 1956 - François d'Astier de la Vigerie repose dans la 10ème section du cimetière du Père-Lachaise à Paris (75) - Sources : Acte de naissance - Pam - Etat des services - LO - Bailey/Cony - Liste des brevets militaires - Relevé des citations - JORF - Dernière mise à jour : 16 avril 2017.
* Citation n° 18 à l'ordre de la 1ère brigade de la division du Maroc, en date du 22 octobre 1915 : "Sur le front depuis le début de la campagne, a fait preuve de brillantes qualités militaires, de mordant et d'audace au cours de reconnaissances de cavalerie. Affecté à un état-major de brigade a, pendant les combats des 25 et 28 septembre 1915 assuré les liaisons avec un profond mépris du danger."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3887 à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1916 : "Après s'être distingué au début de la campagne dans la cavalerie, est passé dans l'aviation où il s'est montré pilote de chasse brave, hardi et plein de sang-froid. Le 15 septembre 1916, a livré combat à 2 avions allemands qui attaquaient un avion de réglage, a abattu l'un d'eux et mis l'autre en fuite. Le 23 septembre, au cours d'un combat dans les lignes ennemies, ayant été grièvement blessé, a eu l'énergie de ramener son appareil jusqu'au terrain." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec Palme.
* Citation n° 22 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 mai 1917 : "Commandant d'une escadrille en formation, a donné, dès son arrivée de ses premiers éléments, le plus bel exemple de bravoure et d'habileté. Le 1er mai 1917, avec deux de ses pilotes, a attaqué neuf avions ennemis. A abattu l'un d'entre eux."
* Citation n° 23 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 18 mai 1917 : "Chef d'une escadrille en formation, donne journellement à la jeune unité le plus bel exemple de bravoure et d'adresse. Le 11 mai, à la tête d'une patrouille, a attaqué deux avions ennemis et a descendu l'un d'eux qui est tombé dans nos lignes. C'est le 3ème avion descendu par ce pilote."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'escadrille N 88, en date du 26 septembre 1917 : "Sous les ordres et à l'exemple du capitaine d'Astier, a brillamment accompli 420 vols de guerre, au cours desquels 102 croisières de chasse et 13 protections de reconnaissances photographiques ou d'avions d'artillerie. Méritent une attention particulière. A livré 54 combats au cours desquels trois avions ennemis ont été abattus."
* Citation n° 512 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 5 octobre 1917 : "Commandant d'escadrille de chasse. Superbe d'entrain, de bravoure et d'adresse, a détruit trois avions ennemis et fait tomber désemparés deux autres. déjà blessé dans un combat aérien en 1916, vient d'être à nouveau grièvement blessé, le 1er octobre 1917, en attaquant un groupe d'avions ennemis à la tête de ses patrouilles."
* Citation n° 11651 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 88, en date du 19 novembre 1918 : "Unité d'élite, animée par un magnifique enthousiasme et le plus pur esprit de sacrifice. Formée par le Capitaine d'Astier, blessé en la menant au combat, a été successivement entrainé par les capitaines Doumer ey Guérin tués et le capitaine Rozoy blessé à la tête. Sous leur ardente impulsion et à leur exemple, a pris part à toutes les grandes batailles qui ont assuré le salut et la victoire de la France et y a fait preuve, malgré de lourdes pertes, du même esprit de bravoure et complet mépris du danger."
* Citation n° 88 à l'ordre de l'armée, en date du 25 juillet 1929 : "Commandant de groupes d'escadrilles, hors de pair qui a dirigé de façon magistrales l'action de l'aviation dans les opérations du Haut-Zig en avril-mai 1929. Par son activité, sa nouvelle compréhension des besoins des troupes à terre, sa vive intelligence des situations, a tiré le meilleur parti des élèments mis à la disposition du territoire du Sud. A donné, en outre, lui-même, les plus beaux esemples d'allant et de courage en exécutant des missions périlleuses dans un pays difficile et par tous les temps."
* Citation n° 8050 / TOE à l'ordre du Ministère de la Guerre, en date du 20 janvier 1930 : "Sous les ordres du Commandant d'Astier de la Vigerie, ayant pour adjoint le commandant Blaise, le groupe provisoire d'aviation du Rick, composé des 3ème, 4ème, 7ème et 8ème escadrilles, a contribué pour une latge part au rétablissement de la situation dans la région d'Ait Yacoub. En dehors des nombreuses et pénibles missions journalières de reconnaissances, et de bombardement, a sauvé à plusieurs reprises par des inerventions massives et répétées par le poste d'Aib Yacoub, en particulier dans la matinée du 12 juin 1929. Quoique travaillant dans les conditions matérielles les plus défavorables, par un très mauvais temps, survolant sans cesse un pays chaotique, a su se montrer à hauteur de toutes les tâches pendant la période entique, précéda l'arrivée des premiers renforts, réconfortant le moral des assiégés et recueillant d'incessants témoignages de leur reconnaissance et de leur admiration." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre des TOE avec Palme.
* Grand officier de la Légion d'Honneur du Général de corps aérien François Pierre Raoul d'Astier de la Vigerie, en date du 30 décembre 1939 : "32 ans de services, 10 campagnes, 3 blessures, 8 citations, 21 ans de bonifications pour services aériens, 81 annuités. Commandeur de la Légion d'Honneur du 1er avril 1931."
MdL Louis Marie Roger Jean Milhan - Né le 23 septembre 1895 à Mascara (Algérie) - Fils de Louis Milhan et d'Aurore Elisa Coursange - Domiciliés au 115, boulevard Jacob à Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) en 1912 - Sans profession avant guerre - Classe 1915 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 356 ou 326 - Engagé volontaire pour 5 ans, au titre du 13ème régiment de chasseurs à cheval, le 23 septembre 1913 - Nommé Brigadier, le 6 juillet 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 13ème régiment de chasseurs à cheval, le XX mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 12.552 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 mars 1918 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 5 juillet 1918 - Affecté au 2ème groupe d’aviation, le 5 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 23 juillet au 29 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 29 août au 28 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien contre huit avions allemands, au cours d'une mission dans les environs de Sommepy (Marne), le 28 septembre 1918 - Son adversaire était probablement un pilote de la Jasta 72 - Plusieurs pilotes de cette unité ont revendiqué des victoires dans cette zone - Porté disparu, son corps n'a jamais été retrouvé - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 janvier 1919 - Photo transmise par Henry Helfre que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente Maritime - CCC de l'escadrille SPA 65 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 24 octobre 2020.
* Croix de guerre et citation à l'ordre du 13ème régiment de chasseurs à cheva du MdL Roger Milhan, en date du XX mai 1917 : "A fait preuve d'entrain et d'énergie en conduisant, le 3 mai 1917, malgré un violent tir de barrage, une patrouille en avant de son escadron qui faisait face à une attaque ennemie."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Roger Milhan du 13ème régiment de chasseurs à cheval, pilote aviateur détaché à l'escadrille SPA 65, en date du 19 janvier 1919 : "Pilote modeste et brave. Arrivé depuis peu à l'escadrille, s'était déjà signalé par son allant, sa conscience et son mépris du danger. Est tombé à l'ennemi, le 28 septembre 1918, au cours d'un combat contre huit appareils. Une citation."
Photo du Cal Edmond Grillot
Cal Edmond Grillot - Né le 23 novembre 1894 à Gérardmer (Vosges). Après ses études, il a travaillé aux Ateliers Vosgiens de construction pour la Locomotion Aérienne de juin 1913 à août 1914, d'abord comme dessinateur à Saint-Dié (88) puis comme chef de construction à Varangéville (54) - Appelé le 21 août 1914 - Affecté comme constructeur d'avions dans le civil au 1er groupe d'aviation à Dijon - Jusqu'en avril 1915, formation de mécanicien d'aviation, sorti 1er mécanicien de 1ère classe - Affecté au groupe de divisions d'entraînement (GDE), le 4 avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 45, le 14 avril 1915 - Affecté au service du Ltt Bonneau - Stage d'entrainement sur chasseur Nieuport à l'école d'aviation militaire d'Avord du 27 août au 18 septembre 1915 - Affecté avec le Ltt Bonneau à l'escadrille N 48, du 24 octobre 1915 au 28 mai 1916 - Affecté avec le Ltt Bonneau à l'escadrille N 65, le 28 mai 1916 - Le Ltt Bonneau, son pilote en titre, a été fait prisonnier après un combat aérien, aux commandes du Nieuport 17 n° 1333, dans les environs de Verdun, le 20 juillet 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève-pilote à la division Nieuport - Brevet de pilote militaire n° 6747 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 31 mai 1917 - Stage de 2 semaines de Haute Ecole à l'école de combat de Pau en juin 1917 - Nommé caporal après l'obtention du brevet de pilote, le 12 juin 1917 - Affecté au GDE du Plessis-Belleville, Division SPAD, pour perfectionnement sous forme de convoyage d'appareils neufs vers les escadrilles de première ligne, le 28 juin 1917 - Affecté à l'escadrille N 65, le 17 juillet 1917 - Nommé sergent, le 1er octobre 1917 - Evacué suite à une pleurésie sur l'hôpital auxiliaire VR 75 à Viry-Chatillon, 1er octobre 1917 - Retour de convalescence au GDE - Affecté au convoyage des avions, le 15 décembre 1917 - Affecté comme pilote à l'escadrille SPA 124 "Jeanne d'Arc", le 2 janvier 1918 - Edmond Grillot vole alors sur le Spad VII n° 2110 - Abat un avion d'observation dans la région de Saint-Souplet-sous-Py, en coopération avec l'Adj Bentéjac et le Sgt Choël, le 14 mai 1918 - Une victoire contre un Drachen, en coopération avec l'Adj Bentéjac, dans les environs de Manre (08), le 2 septembre 1918 - Une victoire non homologuée dans la région de Monts, le 5 septembre 1918 - Une victoire non homologuée contre un biplace, en coopération avec l'Adj Bentéjac, le 3 octobre 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Bergé, contre un avion dans les environs de Balley (08), le 22 octobre 1918 - Nommé adjudant, le 6 novembre 1918 - Affecté au DMA n° 2 suite à la dissolution de la SPA 124 "Jeanne d'Arc", le 14 février 1919 - Démobilisé en août 1919 - Après la guerre, ingénieur chez Blériot-Aéronautique puis carrière industrielle à Oran - Mobilisé comme lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, en septembre 1939 - Affecté comme pilote-instructeur sur Morane 406 à la base aérienne de La Sénia, près d'Oran - Il est définitivement démobilisé à la fin de l’été 1940 - Dernière mise à jour 25 mai 2015.
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