Menu
Cliquez sur la barre titre pour revenir sur le menu.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes peints
sur les fuselages

Avant l'adoption du faucon égyptien, chaque pilote avait un insigne personnel peint sur les fuseaux moteur de son avion - En voici un exemple, un fanion tricolore symbolisant les rayons du soleil sur un ciel azuré en 1915 - Dessin Albin Denis.

Le faucon égyptien adopté par le Cne Adrien de Kérillis en mars 1916 - Il a été imaginé et peint par le Sgt Jacques Rapin - Il était pilote de l'escadrille, ancien élève des Beaux-Arts et architecte - Dessin Albin Denis

Insignes personnels en vigueur
à l'escadrille BR 66 en juin 1918

Insignes personnels des pilotes de l'escadrille BR 66 en juin 1918 - Dans l'ordre chronologique : n° 1 Ltt Jean Ardisson de Perdiguier commandant de l'escadrille BR 66 - n° 2 Slt Paul Emile Cocteau - n° 3 Slt Georges Morel - n° 4 Slt Jacques Rapin - n° 5 Slt Constant Pinard - n° 6 Asp Jean Terlez - n° 7 Sgt Djibraï Nazare-Aga - n° 8 Sgt Edmond Jardin - n° 9 Sgt Marcel Joly - n° 10 Sgt Robert Tramblay - n° 11 Sgt Jean Colombier - n° 12 Adj Paul Beaumel - n° 13 Sgt Leicester Elsum - Dessins Albin Denis d'après document d'époque extrait de la collection de Jean-Francois Falabregues que je remercie pour son aide.

Symbolique

Dès 1915, les équipages de l'escadrille C 66 avaient chacun un insigne personnel peint sur les flancs des fuseaux moteur de leurs avions. Les formes et les couleurs variaient en fonction des équipages. En mars 1916, le Cne Adrien de Kérillis adopte comme emblème un faucon égyptien vue de face avec les ailes déployées. Il pouvait être peint sur un soleil. L'auteur de cet insigne était le Sgt Jacques Rapin, pilote de l'escadrille, ancien élève des Beaux-Arts et architecte.

 

Historique

A venir

Insignes métalliques
de l'escadrille BR 66

Différents insignes de l'escadrille BR 66 - De haut en bas : 1. en cuivre gravé "BR 66" - 2 et 3. fabrications par un bijoutier fixation par deux anneaux - 4. en argent fabrication par un artisan ou un bijoutier - 5. en argent doré avec poinçon d'artisan de Paul Leclere, 129 rue de Turenne, Paris - Les lettres "P" et "L" séparées par un éclair, le tout dans un losange - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Entoilage de l'escadrille BR 66

Entoilage d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 ayant appartenu au Slt Georges Morel - Il a été pilote de l'escadrille de l'escadrille C 66 / SOP 66 / BR 66 du 16 juillet 1916 au 16 août 1918 - Son avion portait en plus un carré blanc bordé de rouge comme insigne personnel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Laurent Mirouze que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fanion de l'escadrille 66

Fanion de l'escadrille BR 66 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Jean-Francois Falabregues et photo Gerault Guillerez que je remercie tous les deux pour leur aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Insignes métalliques des
unités détentrices de ses traditions

Insigne de l'escadrille BR 66 ou d'une escadrille héritière de ses traditions dans les années 1920 - Il est difficile de dater ce type d'insigne - Fixation par 2 anneaux - Pas de cercle autour du corps du rapace - Il ne s'agit pas d'une fabrication personnelle mais de type industrielle ou artisanale (bijoutier) - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de l'escadrille BR 66 de la Grande Guerre, probablement des années 1920 à 1930 - Si un lecteur possède le même insigne, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo Droits réservés.

Insigne de la 3ème escadrille du GB II/23 - Epoque 1940-1943 - Il a appartenu au Cdt Paul Flesh tué en service aérien commandé - A cette époque, le GB II/23 était composé de deux escadrilles héritières des traditions des escadrilles BR 66 (3ème) et BR 129 (4ème) - Il était basé au Vallon et était équipé de LéO 45 et de MB 210 - Insigne Collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insigne de la 3ème escadrille du GB II/23 datant de 1941 pendant le séjour de l'unité sur la base aérienne de Meknés (Maroc) - Insigne Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne du GB II/23 - Insigne valable de la période allant de 1936 à 1943 - Cette unité comptait deux escadrilles héritées de la Grande Guerre, la 3ème escadrille héritière de la BR 66 et la 4ème escadrille héritière de la BR 129 - Elle était stationnée à Toulouse de 1936 à 1940 et volait sur Bloch 200 - Fabrication A. Augis Lyon - Photo Albin Denis.

Insigne de l'EB 1/93 "Guyenne" - Petit modèle - ailes dorées - Valable pour l'époque allant de 1959 à 1962 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'EB 1/93 "Guyenne" homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 937, le 2 mars 1917 - Cette unité était basée sur la BA 125 d'Istres-le-Tubé et équipée de Dassault Mirage IV A - Elle était composée de deux escadrilles héritières des traditions des escadrilles BR 66 et BR 129 de la Grande Guerre - Définition héraldique de l'insigne : "Rondache de gueules chargées d'un lapin d'émail blanc portant besace brochant du chef une rondache bleu foncé chargée d'une aigle égyptienne d'or et de gueules" - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 66

1er régiment de bombardement de jour
de Metz-Frescaty

Fanions des escadrilles formant le 1er régiment d'aviation de bombardement de jour stationné à Metz-Frescaty du 1er janvier au 1er août 1920 - Au centre, le portrait du Cdt Joseph Vuillemin, commandant du 1er RB - Au-dessus de son portrait, l'insigne de l'escadre de bombardement n° 12 généralement associé à une bombe - Dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du haut à droite, les fanions des escadrilles BR 66 - R XI 239 - BR 111 - R XI 240 - BR 123 - BR 117 - BR 129 - BR 127 - BR 29 - BR 120 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Delcampe.

 

Insignes métalliques des
unités détentrices de ses traditions

Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne" homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 1383, le 7 juillet 2008 - Cette escadrille est héritière des traditions de l'escadrille BR 66 de la Grande Guerre - Cette unité est basée sur la BA 113 de Saint-Dizier-Robinson et équipée de Dassault Rafale F 3 - Définition héraldique de l'insigne: "Faucon égyptien éployé d’or et de gueules, brochant un tourteau du même" - Fixation par une épingle - Fabrication Patch Production - Photos droits réservés.

Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne" - Fixation par deux attaches type pin's - Fabrication Béraudy-Vaure 63600 Ambert - Photos droits réservés.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Les personnels

Liste à venir

 

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille C 66, en date du 8 octobre 1916 : "Sous le commandement du capitaine Kérilis, l'escadrille C 66 n'a cessé depuis sa formation de montrer de remarquables qualités d'allant et de cohésion. Le 22 juin 1916, a exécuté au complet une expédition de bombardement particulièrement réussie, à 150 kilomètres au-delà des lignes. Le 21 juillet a bombardé en groupe, à trois reprises différentes dans la même journée, une gare importante et bien défendue, sur laquelle elle a lancé cont-dix obus. En dix mois, a pris part à cinquante opérations de bombardement, livré soixante-dix-neuf combats et détruits dix avions ennemis."

* Comprise dans la citation collective ci-après le 6ème groupe de bombardement (escadrilles BR 66, BR 108, BR 111), en date du 17 mars 1918 : "Formées d'unités et d'équipages ayant le plus beau passé militaire, entraînée par l'allant de son chef, le capitaine de Prez de la Morlais, a exécuté de nombreuses opérations de jour dans les lignes ennemies, sur des objectifs éloignés. A donné récemment toute la mesure de son énergie en effectuant en groupe un bombardement à grande distance, rapportant une carte photographique très complète. A opéré malgré une aviation ennemie très mordante, une canonnade très fournie et une température excessive."

* Comprise dans la citation collective à l'ordre de l'armée ci-après l'escadre de bombardement de jour comprenant le GB 5 (escadrilles BR 117, BR 120, BR 127), le GB 6 (BR 66, BR 108, BR 111) et le GB 9 (BR 29, BR 123, BR 129), en date du 19 septembre 1918 : "Entraînée par l'exemple magnifique de son commandant, le chef d'escadron Vuillemin, et de ses chefs de groupe, les capitaines Petit, de la Morlas, de la Vergne, constitue par son entrain et son audace une unité d'aviation redoutable. A maintes fois fait sentir à l'ennemi la valeur de son esprit offensif en le mitraillant et le bombardant près du sol. Du 27 mars au 27 mai, est intervenue dans la bataille de Picardie, lancant 132 tonnes de projectiles. Du 29 mai au 9 juin, a participé aux opérations entre Aisne et Marne, lançant plus de 191 tonnes de projectiles. S'est distingué particulièrement le 4 juin en arrêtant dans son germe une attaque allemande, par le bombardement en masse des troupes ennemies rassemblées en vue de l'action dans le ravin de la Savière. depuis le 15 juillet, a contribué pussamment à rendre très difficile à l'ennemi le passage de la Marne, lui coupant les passerelles par ses bombes; a vigoureusement poursuivi les troupes allemandes dans leur repli, lançant 147 tonnes de projectiles. Au cours de ces diverses opérations, a abattu 43 avions ennemis qui cherchaient à lui barrer la route de ses objectifs."

* Comprise dans la citation collective à l'ordre de l'armée ci-après, l'escadre de bombardement n ° 12, en date du 4 février 1919 : "Magnifique escadre sous les ordres du Chef d'Escadron Vuillemin, secondé par le Capitaine Petit, Cdt. le GB 5 (escadrilles BR 127 - 120 - 117), le Capitaine de Lavergne, Cdt. le GB 9 (escadrilles BR 29 - 123 - 129), le Commandant Roux, Cdt. le GB 6 (escadrilles BR 66 - 108 - 111) et protégée par les escadrilles triplaces de combat R 239, commandée par le Capitaine de Verchère, R 240, Commandée par le Capitaine de Durat. A été engagée sans arrêt depuis le 1er août 1918 dans toutes les phases de la bataille, y a puissamment fait sentir son action, a rempli ses missions avec un courage et une abnégation sans bornes. Jusqu'au dernier jour de la guerre, n'a cessé de poursuivre l'ennemi de ses coups, semant le désordre dans ses rangs et coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, notamment le 19 Août 1918 et jeté 37 tonnes de projectiles, abattu sûrement 7 avions ennemis et probablement 2 autres, le 20 août a fait deux expéditions à moins de 300 mètres d'altitude et a jeté 27 tonnes d'explosifs. Le 12 septembre, malgré un temps absolument défavorable, a bombardé les cantonnements de la Woëvre coopérant à l'attaque américaine de St-Mihiel, le 25 Septembre, n'ayant pu être employée de jour, a bombardé de nuit des terrains d'aviation ennemis et a attaqué des trains. Le 3 Octobre a effectué trois expéditions dans la même journée et abattu 3 avions ennemis. Le 10 novembre, dernier jour de la Guerre, a bombardé et mitraillé les convois et les troupes embouteillées à Marienbourg pénétrant ainsi à basse altitude à 25 km dans les lignes ennemies. Au cours de ces opérations a jeté 611 tonnes de projectiles, tiré 218.000 cartouches, pris 797 clichés photographiques, livré 105 combats, abattu officiellement 41 avions ennemis et désemparé 25 autres."

 

 

Citation collective

Liste des personnels concernés individuellement par la citation collective à l'ordre de l'armée de l'escadrille C 66 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document Ludovic Pinard provenant des archives familiales.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille C 66, en date du 8 octobre 1916 : "Sous le commandement du capitaine Kérilis, l'escadrille C 66 n'a cessé depuis sa formation de montrer de remarquables qualités d'allant et de cohésion. Le 22 juin 1916, a exécuté au complet une expédition de bombardement particulièrement réussie, à 150 kilomètres au-delà des lignes. Le 21 juillet a bombardé en groupe, à trois reprises différentes dans la même journée, une gare importante et bien défendue, sur laquelle elle a lancé cont-dix obus. En dix mois, a pris part à cinquante opérations de bombardement, livré soixante-dix-neuf combats et détruits dix avions ennemis."

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Sgt Robert Ernest Ragaz - Né le 28 août 1897 à Beaumontel (Eure) - Fils d'Abraham Ragaz et de Suzanne Gosselin - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien, le 12 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2754 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 février 1916 - GDE du 10 avril au 1er mai 1916 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 1er mai au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 juin 1916 au 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 22 septembre 1917 au 2 février 1918, date de sa mort - Tué au combat dans les environs du camp de Sissonnes (02), le 2 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée - Croix de Guerre - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Animé de la plus belle bravoure. S'est dépensé sans compter depuis son arrivée au front. A livré 23 combats aériens. Dans les dernières opérations, a été choisi à plusieurs reprises pour attaquer à coup de mitrailleuse, les tranchées ennemies. A fait au cours de ces missions, l'admiration de tous."

Sgt Robert Ragaz pose en compagnie de son mitrailleur, le MdL Fernand Dufrêne - Les deux hommes seront tués au cours d'un bombardement sur Bucy-lès-Pierrepont, près du camp de Sissonne (02), le 2 février 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Konrad Bieler du Jasta 14 (sa 4ème victoire) - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Slt Henri Raynaud (pilote) et Slt Paul Cocteau (pilote) de l'escadrille BR 66 sur le terrain de Cernon, en janvier 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Slt Henri Alphonse Louis Raynaud - Né le 25 août 1891 à Auriac (Aude) - Fils de Honoré Raynaud et de Clémentine Espent - Profession avant guerre Chapellier - Service militaire au 19ème régiment de Dragons à compter du 23 septembre 1909 - Nommé Maréchal de Logis - Mobilisé à l'etat-major de la 3ème armée, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre du régiment, le 29 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2526 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 / BR 66 du 7 mai 1916 au 11 février 1918 - Une citation à l'ordre du régiment, le 29 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 26 septembre 1916 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 26 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 16 octobre 1917 - RGA de Matouges, le 13 septembre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire du Crotoy à compter du 11 février 1918.

Slt Paul Emile Albert Cocteau - Né le 8 juillet 1881 à Maisons-Laffitte (Yvelines) - Fils de Georges Alfred Cocteau (rentier) et d'Eugènie Lecomte - Domiciliés place Sully à Maison-sur-Seine (Maisons-Laffitte de nos jours) puis au 10, rue d'Anjou à Paris (75) - Classe 1901 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2904 - Appelé pour effectuer son service militaire au 28ème régiment d'infanterie, à compter du 14 novembre 1902 - Nommé Caporal, le 21 mai 1903 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - A obtenu un certificat d'aptitude au grade de sous-officier - Domicilié au 45, rue Lahuyère à Paris 9ème (75), à compter du 21 septembre 1903 - Nommé Sergent de réserve, le 3 avril 1904 - Domicilié au 62, avenue Malakoff à Paris 16ème, à compter du 8 novembre 1907 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans la réserve, le 18 août 1908 - A accompli une période d'exercice au 28ème régiment d'infanterie du 27 juillet au 23 août 1908 - Domicilié au 5, square du Roule à Paris 8ème (75), à compter du 25 mai 1910 - A accompli une période d'exercice au 28ème régiment d'infanterie du 18 avril au 4 mai 1911 - Profession avant guerre Agent de change auprès de la bourse de Paris, à compter du 2 juin 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 24ème régiment d'infanterie, à compter du 12 août 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied droit à Lonne-Brimon, le 28 septembre 1914 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie, le 19 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le XX février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3407 obtenu le 14 mai 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), jusqu'au 18 octobre 1916 - Pilote du GDE du 18 octobre au 16 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 / BR 66 du 16 novembre 1916 au 12 janvier 1919 - Stage au GDE jusqu'au 7 mars 1917 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 9 février 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 4 septembre 1917 - Détaché à l'annexe RGA de Matouges, le 13 septembre 1917 - Citation à l'ordre de la 2ème armée, en date du 3 octobre 1917 - Citation à l'ordre des armées du centre, en date du 21 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 juin 1918 - Hospitalisé à Toul du 22 décembre 1918 au 12 janvier 1919 - Démobilisé, le 11 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er janvier 1920 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 20 avril 1920 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 3 juillet 1923 - Domicilié au 84, avenue Kléber à Paris 6ème (75), à compter du 5 mai 1923 - Profession après guerre Agent de change auprès de la bourse de Paris, en date du 5 octobre 1924 - Président de la société de secours mutuels caisse de retraite des commis d'agents de change de Paris - Médaille d'argent des assurances sociales du département de la Seine, en date du 12 mars 1925 - Marié avec Mlle Nicole Simone Marie Marcelle Rageot en mairie du 16ème arrondissement de Paris (75), le 19 mars 1925 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 13 août 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 juillet 1938 - Décédé à St-Symphorien (Seine-et-Marne), le 3 février 1961 - Sources : Registre des naissances de la commune de Maisons-Laffitte - Pam - LO non communicable - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 15 novembre 2018.

* Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique du MdL Paul Emile Cocteau, pilote à l'escadrille SOP 66, en date du 9 février 1917 : "Blessé grièvement dans l'infanterie, est passé dans l'aviation, y témoigne comme pilote du plus grand entrain. A pris une part active aux combats de la Somme. Chargé dans un secteur du corps d'armée de missions photographiques, a eu son appareil sérieusement atteint par les projectiles ennemis."

* Citation à l'ordre de la 2ème armée du MdL Paul Emile Cocteau, pilote à l'escadrille SOP 66 (GB 1), en date du 3 octobre 1917 : "Sous-officier pilote d'une bravoure toute épreuve. A exécuté en très peu de temps plus de trente expéditions de jour et de nuit. S'est notamment distingué les 18, 19 et 20 août 1917, au cours de bombardements et en attaquant à très faible hauteur les tranchées ennemies à la mitrailleuse."

* Citation à l'ordre des armées du centre du MdL Paul Emile Cocteau, pilote à l'escadrille SOP 66, en date du 21 octobre 1917 : "Officier énergique et plein d'allant. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, seul à bord et malgré les circonstances atmosphériques défavorables, a réussi une mission de bombardement pour laquelle il était volontaire et qui comprenait un parcours de 550 kilomètres en territoire ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Emile Cocteau au 13ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 66, en date du 25 juin 1918 : "Officier de premier ordre, pilote de grande valeur, volontaire dans l'aviation, est pour tous un bon exemple par son entrain et par son courage sans bornes. Après avoir exécuté 40 bombardements dont un à très longue portée, vient d'effectuer en quatre jours, en plein secteur de bataille sept bombardements à faible altitude, dispersant des vagues d'assaut ennemies. A abattu un avion allemand au cours de l'une de ses dernières expéditions. Une blessure. Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Emile Cocteau du 13ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille BR 66, en date du 23 octobre 1918 : "Officier pilote de grande valeur. fait l'admiration de tous par le courage et la conscience avec lesquels il accomplit les missions qui lui sont confiées. Vient en très peu de temps d'accomplir dix-huit bombardement de jour en plein secteur de bataille, livrant les 18 et 29 juillet, de durs combats contre des patrouilles ennemies de quatorze et vingt appareils sérieusement atteints. Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur de Paul Emile Albert Cocteau, agent de change à Paris, en date du 28 juillet 1938 : "Chevalier du 3 septembre 1918."

Adj Jacques Maraval (pilote) - Slt Constant Pinard (pilote) - Slt Paul Cocteau (pilote) - Slt Henri Raynaud (pilote) de l'escadrille BR 66 sur le terrain de Cernon, en janvier 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

A droite, l'Asp Louis Morizot, mitrailleur de l'escadrille SPA 12 du 18 novembre au 7 décembre 1918, puis mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 7 décembre 1918 au 1er avril 1919 - Cette photo date de l'époque où il était Lieutenant après le 13 janvier 1924 - Photo Louis Morizot transmise par Pascal Bodart, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Asp Louis Morizot - Né le 25 mai 1896 à Saxi-Bourdon (Nièvre) - Fils d'Etienne Morizot (Sabotier) et de Marie Gaudry - Domiciliés à St-Firmin (Nièvre) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nevers (Nièvre) sous le matricule n° 717 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, en mentant sur son âge, au titre du 102ème régiment d'infanterie, le 8 janvier 1915 - Affecté au 101ème régiment d'infanterie, le 4 mai 1915 - Affecté au 315ème régiment d'infanterie, le 29 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Affecté au 132ème régiment d'infanterie, le 12 mars 1918 - Nommé Sergent, le 25 mars 1918 - Elève aspirant du centre d'instruction de Saint-Maixent - Nommé Aspirant, le 25 avril 1918 - Détaché au groupe 4 bis du centre d'aviation de Sommesous (Marne) - Mitrailleur de l'escadrille SPA 12 du 18 novembre au 7 décembre 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 7 décembre 1918 au 1er avril 1919 - Médaille d'Honneur du Ministère de l'Intérieur, en date du 1er mars 1919 - Affecté à l'escadre de bombardement 13, le 1er avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1919 - Démobilisé, le 19 octobre 1919 - Domicilié au 48, rue Lamark à Paris 18ème (75), à compter du 19 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 15 janvier 1920 - Affecté au 147ème régiment d'infanterie, le 24 avril 1922 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie, le 25 juin 1923 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 13 janvier 1924 - A effectué une période de réserve au 152ème régiment d'infanterie du 5 au 29 septembre 1929 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1930 - A effectué une période de réserve au 21ème régiment d'infanterie du 26 juillet au 19 août 1934 - Rappelé à l'activité au dépôt d'infanterie n° 74 à Langres, le 3 septembre 1939 - Affecté au 607ème régiment de Pionniers - Fait prisonnier à Troyes (Aude), le 15 juin 1940 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1940 - Interné à l'Oflag II D - Rapatrié, le 15 août 1941 - Démobilisé, le 15 août 1941 - Domicilié à Saxi-Bourdon (Nièvre), à partir du 15 août 1941 - Rayé des cadres de réserve, le 5 mai 1950 - Sources : Fiche matricule du département de la Nièvre - CCC de l'escadrille SPA 12 - CCC de l'escadrille BR 66 - JORF - Dernière mise à jour : 15 novembre 2017.

Sol Henri Louis Raymond Cornille - Né le 20 janvier 1899 à Brignolles (Var) - Fils de Joseph Victorin Cornille et de Rose Julie Michel - Domiciliés au Palais Tony Pin (quartier Cimiez) à Nice (Alpes-Maritimes) en 1918 - Profession avant guerre Electricien mécanicien - Domicilié à Nice (Alpes-Maritimes) - Classe 1919 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2289 - Mobilisé au titre du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 22 avril 1918 - Mécanicien de l'escadrille BR 66 du (2ème trimestre) 1919 au 23 mars 1921 - Mécanicien en 1er de l'Adj Jean-Baptiste Castiglia - En Pologne du 26 août 1919 au 23 mars 1921 - L'escadrille BR 66 devient la 4ème escadrille de l'armée Haller en Pologne, le 1er janvier 1919 - Stationné sur le terrain de Lawica, à l'est de Poznan (Pologne) du 5 août 1919 au 23 mars 1921 - La 4ème escadrille de l'armée Haller devient la 210ème escadrille du 3ème régiment de bombardement, le 1er février 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 12 avril 1920 - Affecté à la 9ème section d'ouvriers d'aviation, le 5 janvier 1921 - Démobilisé, le 23 mars 1921 - Passage dans la réserve, le 15 avril 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation - Rappelé à l'activité, le 5 mai 1921 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 8 mai 1921 - Réaffecté au 35ème régiment d'aviation pour être libéré, le 16 juin 1921 - Renvoyé dans ses foyers, le 19 juin 1921 - Domicilié au 6, rue Gourjon à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 17 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment de sapeurs pontonniers - Classé en affectation spéciale au titre de la compagnies des chemins de fer du PLM (Paris-Lyon-Marseille), en qualité de cantonnier à Niolon (Bouches-du-Rhône), à partir du 1er juillet 1928 - Domicilié à Le Rove (Bouches-du-Rhône), à compter du 11 juillet 1928 - Domicilié à Besse-sur-Issole (Var), à compter du 3 février 1929 - Passé dans la juridiction de Toulon (Var), le 14 décembre 1932 - Domicilié Maison Balthazar, route Nationale à Le Muy (Var), à compter du 14 décembre 1932 - Passé d'office en domiciliation au bureau central de la Seine, le 1er mars 1936 - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes) - CCC de l'escadrille BR 66 - Dernière mise à jour : 1er janvier 2020.

Ltt Ludovic Constant Pinard - Né le 26 juillet 1894 à St-Martin-en-Bresse (Saône-et-Loire) - Fils de François Pinard et de Claudine Barges - Domiciliés à l'école de l'Est au 3, rue de la Providence à Châlon-sur-Saône puis au Quai de la Poterne à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Profession avant guerre Comptable bancaire - Classe 1914 - Recrutement de Châlon-sur-Saône sous le matricule n° 1169 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 2ème régiment de Dragons, à compter du 28 mars 1913 - Toujours dans cette unité, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal de Logis, le 3 septembre 1914 - Grièvement blessé par une balle à l'épaule gauche à Herpont (Marne), le 12 septembre 1914 - Hospitalisé et en convalescence du 13 septembre 1914 au 15 août 1915 - Suite à cette blessure, demande à passer dans l'aéronautique militaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 août 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire du Crotoy pour effectuer sa formation élémentaire, le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2354 obtenu le 14 janvier 1916 - Stages de perfectionnement et de spécialisation à l'école du Crotoy, jusqu'au 20 octobre 1916 - Pilote du GDE du 13 août au 19 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 19 novembre 1916 au 16 août 1918 - Citation à l'ordre du 1er groupe aéronautique, en date du 9 février 1917 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre du 17ème corps d'armée, en date du 25 août 1917 - RGA de Matouges, le 19 septembre 1917 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 21 octobre 1917 - Stage au CIACB de Perthes - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 8 février 1918 - Affecté comme pilote instructeur au CIACB au camp de la ferme de Perthes (Aube), le 16 août 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Citation n° 14.927 à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 - Croix de guerre avec 2 palmes, une etoile d'argent et une de vermeil - DAC de Nancy, le 23 avril 1919 - En occupation des pays rhénans du 24 octobre au 7 novembre 1919 - Pilote de la 10ème escadrille (SPA 124 Jeanne d'Arc) du 2ème régiment d'aviation de chasse stationné sur le terrain d'aviation de Strasbourg en 1919-1920 - Commandant de l'escadrille 108 (traditions de l'escadrille R XI 240) du 1er régiment de bombardement de Metz-Frescaty en 1920 - Classé en position hors cadre aéronautique au 1er régiment d'aviation de bombardement, le 1er juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation et mis à la disposition du ministre des colonies en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Afrique occidentale française (AOF), le 6 avril 1923 - En mer du 30 mai au 8 juin 1923 - Affecté au Sénégal (AOF) du 9 juin 1923 au 2 mars 1924 - Affecté au Soudan du 3 mars 1924 au 5 juin 1925 - Affecté au Sénégal (AOF) du 6 au 16 juin 1925 - En mer du 17 au 26 juin 1925 - Affecté à Madagascar du 14 mars au 12 avril 1929 - Affecté à Madagascar du 13 avril 1929 au 21 octobre 1932 - Est à l'origine de la création de la base aérienne d'Ivato (Madagascar) en 1929 - Met en place l'escadrille coloniale de Madagascar constituée de sept Potez 33, à compter du 4 mars 1931 - En mer du 22 octobre au 12 novembre 1932 - En mer du 27 au 29 mai 1933 - Affecté au Maroc (territoires civils) du 30 mai au 14 juin 1933 - Affecté aux territoires militaires du Maroc du 15 juin au 22 décembre 1933 - Citation n° 57 à l'ordre de la division, en date du 30 décembre 1933 - Au Maroc du 23 décembre 1933 au 9 février 1934 - Embarqué à Casablanca, le 10 février 1934 - Débarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 13 février 1934 - Affecté à la 11ème escadre aérienne de Metz-Frescaty, le 13 mars 1934 - Officier de la Légion d'Honneur du Cne Constant Ludovic Pinard de la base aérienne n° 138, en date du 1er janvier 1936 - Affecté à la direction des services militaires, liaison aéronautique au ministère des colonies, le 3 octobre 1936 - Sera en compte à la base aérienne 104 du Bourget-Dugny, pendant cette période - Rattaché au bataillon de l'air n° 117, le 12 mai 1937 - Nommé Commandant, le 17 mars 1938 - Affecté aux forces aériennes de Madagascar, le 11 mai 1940 - Durant la Seconde Guerre Mondiale, rejoint les FAFL (matricule n° 8701) - Nommé Lieutenant-colonel - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes) en 1984 - Photo Ludovic Pinard extraite des archives familiales - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire) - CCC de l'escadrille BR 66 - JORF - Dossier administratif de résistant n° GR 16 P 478622 - Site internet Les Français Libres - Dernière mise à jour : 9 janvier 2021.

* Citation à l'ordre du 1er groupe aéronautique, en date du 9 février 1917 : "Grièvement blessé dans la cavalerie et passé dans l'aviation. Y témoigne comme pilote du plus grand entrain. A débuté dans la bataille de la Somme par un combat particulièrement dur. Chargé, dans un secteur de corps d'armée de l'escorte des missions photographiques, a eu son appareil sérieusement atteint par les projectiles ennemis."

* Citation à l'ordre du 17ème corps d'armée, en date du 25 août 1917 : "Sous-officier pilote animé du plus grand sentiment du devoir, s'est spécialement distingué. 1. Le 11 mai en exécutant seul un bombardement et en rentrant avec des éclats dans son appareil, 2. Les 18 et 20 août en mitraillant les tranchées ennemies à une très faible altitude au retour d'un bombardement. Est rentré avec des éclats d'obus dans son appareil."

* Citation à l'ordre de la 3ème armée de l'Adj Constant Ludovic Pinard, pilote à l'escadrille BR 66, en date du 21 octobre 1917 : "Sous-officier pilote énergique et plein d'entrain. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, seul à bord et malgré les cirnconstances atmosphériques défavorables, a réussi une mission de bombardement pour laquelle il était volontaire et qui comportait un parcours de 550 km en territoire ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 7853 à l'ordre du GQG du Slt Constant Ludovic Pinard du 2ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille BR 66, en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote d'un courage et d'une conscience admirable. Vient de totaliser 25 bombardements, 6 à faible altitude et un autre à plus de 100 km dans les lignes allemandes. A abattu un avion ennemi dans nos lignes alors qu'il était attaqué par une forte patrouille. Est rentré au terrain avec son appareil gravement endommagé. Une blessure. Trois citations."

* Citation n° 14.927 à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1919 : "Officier doté d'une conscience admirable. Pilote de tout premier ordfre. A donné inlassablement les plus belles preuves de vaillance et d'entrain. Tenant volontairement dans son groupe de combet la place la plus exposée et en profitant pour secourir tout camarade en danger. A exécuté en peu de temps 20 bombardements en faible altitude en plein secteur de bataille harcelant les troupes ennemies à la bombe et à la mitrailleuse. Est revenu très souvent avec son avion gravement endommagé par les éclats et les balles. Le 15 juillet 1918 a soutenu le combat contre 7 avions ennemis et abattu l'un d'eux. Quatre citations. Une blessure."

* Citation n° 57 à l'ordre de la division, en date du 30 décembre 1933 : "A pris le commandement de son escadrille pendant les opérations de l'été et s'est montré constamment un chef plein d'allant. Effectuant plusieurs reconnaissances fructueuses. A pris également très souvent la tête de ses équipages pour diriger des bombardements et obtenu un excellent rendement de son unité."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Constant Ludovic Pinard de la base aérienne n° 138, en date du 1er janvier 1936 : "22 ans de services, 12 campagnes, une blessure, trois citations, 9 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

 

Photo du Ltt Henri Lassus

Ltt Léon Henri Lassus (dit Pomès) - Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 12 mars 1892 - Fils d'Athanase Jean Marie Amédée Lassus et de Marie Catherine Ketty Russac - Domiciliés au 8, rue Ozenne à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1912 - Recrutement de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1221 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 57ème Régiment d’artillerie, le 8 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 14 janvier 1914 - Nommé maréchal des logis, le 13 juillet 1914 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 septembre 1914 - Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée, en date du 14 avril 1915 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 21 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur d'artillerie, au bénéfice de la 132ème division d'infanterie, le 10 octobre 1916 - Observateur stagiaire à l'escadrille C 18 du 10 octobre au 20 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille C 66 du 20 décembre 1916 au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 28 février au 21 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 22 du 11 au 28 mai 1917 - Observateur de l'escadrille C 60 du 28 mai au 25 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 25 juillet 1917 au 4 septembre 1917 - Rejoint l'artillerie divisionnaire 132, le 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 6 du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 6 novembre 1917 au 26 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille SOP 278 / SPAbi 278 du 26 janvier 1918 au 18 avril 1919 - Stage à Etampes du 21 au 30 juin 1918 - Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée, en date du 23 juillet 1918 - Citation à l’ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 29 octobre 1918 - Nommé lieutenant à titre définitif, au titre de l’armée d’active, le 7 novembre 1918 - Rentré de convalescence, le 22 décembre 1918 - Observateur de l’escadrille SAL 19 du 19 mai au 18 juin 1919 - Affecté à l'entrepot général d'aviation de Nanterre du 18 juin 1919 au 19 mai 1920 - Affecté au 14ème Régiment d’artillerie, le 19 mai 1920 - Croix de guerre avec étoile de vermeil et deux palmes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème groupe du 99ème régiment d'artillerie lourde portée (RALP), le 1er janvier 1921 - Envoyé en renfort immédiat au 9ème régiment d'artillerie de campagne portée (armée du Rhin) du 11 mai au 20 septembre 1921 - Affecté au 14ème régiment d'artillerie de campagne portée (RACP), le 22 février 1922 - Nommé Capitaine, le 27 décembre 1922 - Affecté au 196ème régiment d'artillerie lourde à tracteur (RALT), le 1er janvier 1924 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 40 % pour slérose accentuée des sommets avec atteinte marquée par la commission de réforme de Bordeaux, le 10 août 1927 - Affecté à l'état-major de la 18ème région militaire, le 22 octobre 1929 - Nommé chef d'état-major de l'artillerie de la 18ème région militaire, le 21 décembre 1933 - Nommé Chef d'escadron, le 25 décembre 1933 - Affecté au 64ème régiment d'artillerie , le 7 janvier 1936 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 13 février 1936 - Débarqué à Casablanca, le 15 févroer 1936 - Rapatriable, le 15 février 1938 - Autorisé à accomplir un nouveau séjour de deux ans au Maroc, à compter du 9 août 1938 - Affecté au CMAA n° 2 à Oran, en renfort d'Algérie, le 2 septembre 1939 - Nommé Commandant du 62ème régiment d'artillerie - Nommé Lieutenant-colonel, à titre temporaire, le 1er mars 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1940 - Nommé Colonel - Domicilié au château de Licérasse à Saint-Etienne-de-Baïgorry (Pyrénées-Atlantiques) - En retraite, le 25 juin 1947 Domicilié au 17, rue Revoil à Rabat - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1947 - Décédé à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques), le 17 janvier 1964 - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - LO - CCC de l'escadrille C 18 - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille F 22 - CCC de l'escadrille C 60 - CCC de l'escadrille C 6 - CCC de l'escadrille SPAbi 278 - CCC de l'escadrille SAL 19 - JORF - Dernière mise à jour : 23 mars 2021.

* Citation n° 73 à l’ordre du 17ème corps d'armée du Slt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, en date du 14 avril 1915 : " A exécuté au cours des opérations de février et de mars, au nord de Perthes, une série de reconnaissances périlleuses et occupe ces journées entières des postes d’observation choisis avec l’unique souci d’avoir des vues permettant aux diverses batteries de l’artillerie de corps à exécuter des tirs qui eussent été irréalisables sans son action personnelle. "

* Citation n° 339 à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 23 juillet 1918 : " Observateur remarquable d’endurance, de courage et de sang-froid. A rendu de très grands services depuis le 27 mai 1918 en rapportant des renseignements très précis obtenus en descendant personnellement à moins de 100 mètres au-dessus des lignes ennemies, en particulier les 28 et 29 mai 1918 est rentré avec un avion criblé de balles. Le 30 mai contraint d’atterrir immédiatement derrière les 1ères lignes a ramené ses armes et ses instruments de bord. 147 heures de vol au-dessus de l’ennemi. "

* Citation à l’ordre de la 10ème armée du Ltt Henri Léon Lassus du 57ème régiment d'artillerie, détaché à l'escadrille SPAbi 278, en date du 15 octobre 1918 : " Officier courageux et énergique. Observateur en avion depuis le 11 octobre 1916. Sait exécuter ses mémoires avec une maîtrise et une habileté qui fait l’admiration de tous ses camarades. S’est particulièrement distingué dans les opérations au Nord de l’Ourcq et de l’Aisne en exécutant 2 ou 3 fois par jour de nombreuses mémoires à très basse altitude. Les 20, 21 et 29 août 1918 a vu son avion atteint au point d’en compromettre gravement la solidité. 230 heures de vol. Deux citations antérieures. "

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Henri Léon Lassus au 19ème régiment d'artillerie, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier qui s'est distingué pendant toute la campagne par son courage, son énergie, son entrain. Trois citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Léon Henri Lassus, en date du 11 juillet 1947 : "33 ans de service, 13 campagnes. A été cité. Officier du 1er septembre 1940."

 

Photo du Cne Pierre Cahuzac

Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac - Né le 14 avril 1886 à Paulinet (Tarn) - Fils de Gaston Auguste Aristide Antoine Cahuzac et de Léonie Marie Rosalie Bonnevialle - Domiciliés au 16, rue Tolosane à Toulouse - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse (haute-Garonne) sous le matricule n° 1215 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 1er octobre 1907 - Engagé volontaire pour quatre ans - Affecté pour son année de service au 3ème régiment de Hussards, à compter du 12 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1908 - Elève de l'école spéciale militaire, le 18 septembre 1908 - Incorporé à l'école spéciale militaire, le 20 octobre 1908 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant et affecté au 19ème régiment de Dragons de Castres, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 décembre 1913 - Affecté à l'école d'aviation de Pau, le 7 mars 1914 - Brevet de pilote militaire n° 503 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 2 août 1914 - Affecté à la réserve d'avition de Dijon - Observateur du service aéronautique de la 1ère armée, le 17 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 9ème armée, le 25 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, le 25 septembre 1914 - Affecté au centre d'entrainement de Villacoublay, le 20 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 20 décembre 1914 au 29 septembre 1915 - En mission à Paris du 13 au 31 janvier 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 17 mars au 1er avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en avril 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 30 juin au 19 juillet 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Commandant de l'escadrille N 91 de Serbie du 10 novembre 1915 au 22 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1916 - Pilote du GDE du 22 février au 16 mai 1916 - Affecté au groupe léger du 4ème régiment de Dragons, le 16 mai 1916 - Affecté au 1er régiment lèger, le 1er juin 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 11 septembre 1916 - Affecté temporairement au 30ème bataillon de Chasseurs - Affecté au 70ème bataillon de Chasseurs, le 20 novembre 1916 - Radié du personnel navigant, le 16 décembre 1916 - Affecté à la 2ème division de cavalerie, le 5 mars 1917 - Réintégré dans l'aviation militaire, le 29 août 1917 - Affecté au GC 12, le 10 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 10 février au 24 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 28 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 10 avril 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 18 juin 1918 - Affecté au GB 6, le 17 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 66 du 15 septembre 1918 au 24 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 décembre 1918 - Affecté au service des fabrications de l'aviation - Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens (service des fabrications de l'aéronautique), le 20 mai 1920 - En congé sans solde de trois ans à Sao-Paulo (Brésil), à compter du 1er octobre 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 octobre 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 22 août 1923 - Autorisé à effectuer une période d'exercices de trois mois à la mission militaire française au Brésil du 16 novembre 1923 - Nouveau congé sans solde de trois ans, à compter du 1er octobre 1923 - Nouveau congé sans solde de quatre ans, à compter du 1er octobre 1926 - Cessation du congé sans solde, le 25 avril 1928 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4, le 25 avril 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, détaché au bureau des renseignements du ministère de l'Air, le 8 avril 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Affecté à la 54ème escadre aérienne, le 15 janvier 1935 - Commandant du groupement des majors généraux de la base aérienne 104, le 14 août 1935 - Commandant du groupement de majors généraux de la base aérienne 122, le 11 décembre 1935 - Détaché pour un mois à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 à St-Cyr, à compter du 10 mars 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - En congé définitif du personnel navigant, le 14 avril 1939 - Nommé Colonel, le 14 avril 1939 - Rappelé en service suite à la mobilisation générale à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 27 novembre 1939 - Nommé Attaché militaire à Madrid (Espagne) - Démissionnaire d'office de l'armée comme franc-maçon, en application des loi de Vichy, en date du 11 août 1941 - Sources : Pam - CCC SPA 73 - FM Haute Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2016.

* Lettre de félicitations n° 1763 du général de Maud'Huy, commandant la 10ème armée, en date du 17 octobre 1914 : "Le Capitaine directeur de l'aviation de la 10ème armée m'a signalé la manière remarquable avec laquelle vous avez assuré votre service d'observateur depuis le commencement de la guerre au cours de laquelle vous avez volé journellement aux armées d'Alsace, de Châlons et de St-Pol. Je vous assure toute ma satisfaction."

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 23 avril 1915 : "Après s'être fait hautement apprécié comme observateur en avion au début de la campagne, a exécuté comme pilote de nombreuses et fructueuses reconnaissances au cours desquelles son appareil a reçu de nombreux éclats d'obus."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 23 juin 1915 : "Au cours d'une reconnaissance, s'étant trouvé en butte à un tir d'artillerie si bien réglé que dès les premiers coups, son appareil fut atteint et qu'il fut lui-même très légèrement blessé au visage, n'en a pas moins tenté, malgré l'intensité du feu de poursuivre sa mission bien qu'elle ne fut pas d'une nécessité immédiate. N'a fait demi-tour que lorsqu'un nouveau projectile, en perforant le réservoir d'huile, a rendu la poursuite de cette reconnaissance périlleusement impossible."

* Citation n° 27 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac commandant de l'escadrille N 91 de Serbie, en date du 6 février 1916 : "Dans une situation délicate, a fait preuve d'esprit de décision et d'une initiative heureuse (capture d'un Albatros et de deux aviateurs allemands."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac, au 4ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille N 73, en date du 6 décembre 1918 : "Officier très brave et très ardent, qui n'a cessé depuis le début de la guerre d'accomplir brillamment son devoir en toutes occasions dans l'aviation et dans l'infanterie. Placé depuis peu à la tête d'une escadrille de bombardement de jour, s'est rapidement imposé à tout son personnel par ses connaissances professionnelles, par l'entrain et le courage qu'il a témoignés en conduisant au combat ses équipages, attaquant les troupes et convois ennemis à la bombe et à la mitrailleuse à faible altitude et par tous les temps. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du chef de bataillon Pierre Gabriel Marc Cahuzac, du ministère de l'Air, en date du 28 décembre 1934 : "26 ans de services, 5 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 décembre 1918."

 

Photo du MdL Alexandre Museur

MdL Alexandre Museur - Né le 2 juin 1891 à Maizy (Aisne) - Fils de Philippe Auguste Museur et de Marie Obéline Barquet - Profession avant guerre Manoeuvrier - Classe 1911 - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 1136 - Service militaire au 16ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Dragon de 1ère classe, le 12 novembre 1913 - Affecté au centre d'aviation militaire de Pau, comme ordonnance, le 5 décembre 1914 - Affecté au service du Ltt de Kérillis (pilote) lui aussi du 16ème régiment de Dragons - Affecté à son pilote à l'escadrille C 6 du 26 février au 29 octobre 1915 - Ordonnance du Ltt de Kérillis puis mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 29 octobre 1915 au 29 novembre 1917 - Citation n° 10 à l'ordre du 16ème régiment de Dragons, en date du 4 novembre 1915 - Breveté mitrailleur en avion, le 17 novembre 1916 - Nommé Caporal, le 27 mai 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 août 1917 - Insigne de mitrailleur n° B. 578 - Citation n° 5 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 26 septembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Breguet 14 B2 pendant un vol d'exercices, sur le terrain d'aviation de Villeneuve (Marne), le 29 novembre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Claude Célérier qui a également perdu la vie - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 août 1923 - Alexandre Museur repose dans le cimetière communal de Maizy (Aisne) - Photo Mickaël Lepage que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 66 / BR 66 - Fiche matricule du département de l'Aisne - JORF - MpF - Dernière mise à jour 18 août 2017.

* Citation n° 10 à l'ordre du 16ème régiment de Dragons, en date du 4 novembre 1915 : "A pris part dans la nuit du 9 au 10 septembre 1914 à l'attaque d'un convoi allemand, s'y est comporté en brave? Grièvement blessé et fait prisonnier, a réussi à cacher ses armes, a refusé de les livrer à l'ennemi malgré ses menaces et a tenu bon jusqu'au moment où il a été délivré par les troupes françaises."

* Citation n° 5 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 26 septembre 1917 : "Caporal mitrailleur brave et adroit. A pris part en Champagne à toutes les expéditions , effectuant 12 bombardements en très peu de temps. S'est particulièrement distingué le 20 mai au cours d'un combat avec cinq avions ennemis."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Alexandre Museur, mitrailleur à l'escadrille BR 66, en date du 8 août 1923 : "Sous-officier mitrailleur d'une rare énergie, entré dans l'aviation après s'être signalé, en 1914, dans la cavalerie. A trouvé la mort, le 29 novembre 1917, au cours d'un vol d'exercice."

 

Photo du Sgt Maurice Verrine

Sgt Maurice Auguste Henri Verrine - Né le 15 octobre 1897 à L'Isle-Bouchard (Indre-et-Loire) - Fils d'Henri Alexis Verrine et d'Augustine Antoinette Aucher - Profession avant guerre Peintre - Classe 1917 - Recrutement de Châtellerault sous le matricule n° 234 - Mobilisé au 13ème régiment d'infanterie, caserné à Nevers, à compter du 9 janvier 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 5 février 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Formation de bombardier à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 7 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 7 juillet au 10 octobre 1918 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 10 octobre 1918 au 1er avril 1919 - Croix de Guerre et citation n° 70 à l'ordre du régiment en date du 11 novembre 1918 - Passé dans la réserve, le 7 janvier 1919 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille R XI 239 du 8 avril au 25 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 12 août 1919 - Démobilisé, le 25 septembre 1919 - Domicilié au 77, rue Blaise Pascal à Angers, à compter du 13 novembre 1919 - Domicilié au 70, rue Baudrière à Angers, à compter du 9 juin 1920 - Domicilié rue Pasteur à l'Ile-Bouchard, à compter du 10 juillet 1920 - Passé, dans la réserve, au centre de mobilisation du Train n° 9, le 11 mai 1929 - Passé, dans la réserve, dans la position "Sans affectation", le 2 mai 1933 - Affecté au centre de mobilisation Char 501 régiment régulateur, le 2 mai 1933 - Reclassé en position "Sans affectation", le 15 novembre 1935 - Affecté au centre de mobilisation Char 501 régiment régulateur, le 30 décembre 1935 - Reclassé en position "Sans affectation", le 15 mars 1938 - Affecté au centre de mobilisation Char 501 régiment régulateur, le 10 février 1939 - Rappelé au 91ème régiment régional, le 27 août 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 10 février 1940 - Médaille Militaire décernée le 7 janvier 1975 - Elle lui a été remise sur la base aérienne de Tours - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille BR 66 - CCC de l'escadrille R XI 239 - JORF - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 70 à l'ordre du régiment en date du 11 novembre 1918 : "Jeune mitrailleur d'un entrain remarquable. A exécuté en peu de temps six bombardements de champs de bataille, attaquant à la bombe et à la mitrailleuse les rassemblements ennemis."

 

Photo du MdL Jacques Bousquet

MdL Jacques Fernand Octave Bousquet - Né le 18 avril 1891 à Paris 9ème (75) - Fils de Raoul Jules Alfred Bousquet (banquier) et de Clémentine Camille Antoinette Jeanne Dumonchan - Domicilié au 64, avenue Bosquet à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 380 - Entré en service actif, le 1er octobre 1912 - Affecté au 23ème régiment de Dragons - Brevet de pilote militaire n° 2553 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 janvier 1916 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 18 février 1916 - Pilote du GDE du 18 février au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 du 28 avril au 22 juin 1916 - Au retour d'une mission de bombardement sur Karlsruhe (Allemagne) réussissant neuf Caudron G 4 de la C 66,  en équipage avec le Cal Amaury de Mauléon de Narbonne de Nébias, mitrailleur, leur Caudron G 4 n° C 2184 a été abattu au Domont (Vosges), le 22 juin 1916 - Les deux aviateurs ont été tués - Médaille Militaire et citation à l'ordre, à titre posthume, en date du 16 mai 1922 - Jacques Bousquet repose dans la nécropole nationale de La Valette, sur le territoire de la commune d'Abreschviller (Moselle) - Sources : Acte de naissance du 9ème arrondissement de Paris - JMO GB 2 - PAM - Liste des brevets militaires - MpF - Dernière mise à jour : 28 février 2018.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre, à titre posthume, du 3ème groupe d'aviation du MdL Jacques Fernand Octave Bousquet, pilote à l'escadrille C 66, en date du 16 mai 1922 : "Pilote audacieux, adroit et brave. Tombé glorieusement à l'ennemi, le 22 juin 1916, au cours d'un raid périlleux en territoire ennemi. A été cité."

 

Photo du Ltt Henri Guinegot

Ltt Henri Marie Jean-Baptiste Guinegot - Affecté au 2ème régiment d'infanterie - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 23 juin 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 octobre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 21 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur du GB 5 du XXX au 27 avril 1918 - Observateur de l'escadrille BR 66 du 27 avril 1918 au 22 mars 1919 - Une victoire homologuée contre un avion tombé dans les lignes françaises, le 4 juin 1918 - Ce jour, il faisait équipage avec le Slt Jean Terlez, pilote - Une victoire homologuée contre un avion, le 11 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 18 novembre 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Affecté à l'état-major du GB 6 du 22 mars 1919 au XXX - Affecté au 41ème régiment d'infanterie, le 30 avril 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de bombardement - Nommé Chef de bataillon de réserve au tableau d'avancement de 1932 - Sources : CCC 66 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 27/01/2015.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Henri Marie Jean Baptiste Guinegot au 2ème régiment d'infanterie, observateur de l'escadrille BR 66, le 18 novembre 1918 : "Officier d'élite. Après une carrière des plus brillantes dans l'infanterie comme chef de section, puis comme commandant d'une compagnie de mitrailleuses, est rentré dans l'aviation, où il s'est de suite imposé à tous par son indomptable énergie et par ses remarquables qualités de bravoure et d'entrain. Vient d'effectuer en plein secteur de bataille, et par des temps souvent défavorables, vingt-cinq bombardements à faible altitude, semant la panique dans les rangs de l'ennemi et contribuant à la précision de son tir, à hâter sa retraite. Au cours de ses nombreuses expéditions, a soutenu de durs combats et a contribué à abattre un appareil ennemi, le 11 août 1918. Trois blessures. Cinq citations."

 

Photo du Slt Georges Morel

Sgt Louis Victor Georges Morel - Né le 19 juin 1895 à Saint-Flour (Cantal) - Fils de Pierre Victor Eugène Morel et de Marie Rose Suzanne Eveillé - Domiciliés au 34, rue Néricault Destouches à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Etudiant en droit puis empolyé de banque - Son père trésorier payeur général à Nancy pendant la Grande Guerre - Classe 1915 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1997 - Exempté en 1915 - Engagé pour la durée de la guerre, au titre du 22ème régiment de Dragons, le 1er mars 1915 - Affecté au 16ème régiment de Dragons, le 16 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation pratique de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc - Brevet de pilote militaire n° 3383 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 11 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 15 juin 1916 - Nommé Caporal, le 20 mai 1916 - Pilote du GDE du 15 juin au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 / SOP 66 / BR 66 du 16 juillet 1916 au 16 août 1918 - En équipage avec le Cal Elie Osmond, il livre combat à un avion ennemi au-dessus de la ville de Nancy, le 29 juillet 1916 - Ils doivent atterrir, moteurs percés, hélices perforées avec un total de plus de 40 balles reçues - Ils posent leur Caudron G 4 en campagne dans les environs de Nancy - Ils sont tous les deux indemnes - Nommé Sergent, le 27 octobre 1916 - Blessé par deux balles, une à la main droite, l'autre à la poitrine au cours d'un combat aérien dans les environs, le 10 novembre 1916 - Il faisait équipage avec le Cal Elie Osmond qui a lui aussi été blessé au cours du combat - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 novembre 1916 - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - En mission de convoyage avion depuis le centre RGAé de Matouges, le 13 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 avril 1918 - En mission du 13 au 15 mai 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 16 août 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Démobilisé, le 24 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 16ème régiment de Dragons, le 15 septembre 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 7 mars 1920 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 27, le 15 septembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 21, le 1er février 1929 - Domicilié au 3, rue du Général Foy à Paris 8ème (75), à compter du 7 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation de cavalerie n° 61, le 19 janvier 1938 - Rayé des cadres, mis en retraite et admis à l'honoriat de son grade, le 13 août 1938 - Domicilié au 12, rue Montrosier à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 15 avril 1954 - Décédé, le 7 août 1962 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre-et-Loire - CCC de l'escadrille C 66 / SOP 66 / BR 66 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mai 2021.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Georges Morel, pilote à l'escadrille C 66, en date du 16 novembre 1916 : "Pilote d'une énergie et d'une bravoure remarquables, affrontant tous les dangers pour accomplir intégralement les missions qui lui sont confiées. Le 16 novembre 1916, a livré contre plusieurs avions ennemis un combat acharné au cours duquel il a été très grièvement blessé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Léon Morel, au 2ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille BR 66, en date du 9 avril 1918 : "Officier d'une rare conscience. Après avoir été blessé en combat, est revenu, à peine guéri, reprendre sa place à l'escadrille, où il a fait preuve des plus belles qualités d'audace et de courage. Volontaire pour toutes les missions périlleuses. Le (censuré) a effectué un bombardement de jour d'un grand parcours en territoire ennemi."

Les hommes

Cne Henri Adrien Calloch de Kérillis - Né le 27 octobre 1889 à Vertheuil-en-Médoc (33) - Fils d'Henri Augustin de Kérillis et Marie Louise Antoinette d'Elbauve - Classe 1909 - Recrutement de Pauillac sous le n° matricule 3.876 - Engagé pour cinq ans au 20ème régiment de Dragons, le 14 février 1908 - Nommé Brigadier, le 25 juin 1908 - Nommé Maréchal de Logis, le 4 juin 1909 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 16ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Marié avec Anne Marie Emile Demaison, le 29 juin 1914 - Domicilié au 3, rue Joseph de Venage à Epernay (51) - Toujours au 16ème régiment de Dragons lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé au combat lors d'une reconnaissance à la ferme de Vaubéron, près de Montigny-l'Engrain (02) - Nommé lieutenant, le 1er octobre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 26 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 692 obtenu, le 17 février 1915 - Pilote de l'escadrille C 6 du 2 mars au 31 octobre 1915 - Commandant de l'escadrille C 66 du 31 octobre 1915 au (3ème trimestre 1917) - Nommé Capitaine, le 6 août 1916 - Plus de 250 missions - Affecté au sous-secrétariat d'état à l'aéronautique où il est chargé de la surveillance de l'aviation de bombardement, à partir du 3ème trimestre 1917 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Participe à l'exploration du Tanezrouf (mission Gradis) de novembre 1923 à janvier 1924) - Franchit en automobile le Soudan et le Niger - Directeur des usines Farman jusqu'en 1926 - Chef des services de la politique intérieure du journal "L'Echo de Paris" - Député de la circonscription de Neuilly-sur-Seine du 26 avril 1936 au 27 décembre 1940 - A la capitulation de juin 1940, il s'échappe de Bordeaux à l'aide d'un petit avion de tourisme et joint l'Angleterre, puis à la mi-juillet aux Etats-Unis - Déchu de la nationalité française et condamné à mort par contumace, le 6 septembre 1940 - Exclu de la Légion d'Honneur par le gouvernement de Vichy, le 21 juin 1941 - Décédé dans sa ferme de Long Island, près de New-York (USA), le 11 avril 1958 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Rapin, transmise par Emmanuel Perrault, que je remercie pour son aide.

L'appel du personnel de l'escadrille BR 66 sur le terrain d'aviation de Cernon en janvier 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit fils que je remercie pour son aide.

Sol Léon Coutière - Né le 1er janvier 1890 à Biozat (Allier) - Fils d'Antoine Coutière et de Marie Cognat - Classe 1910 - Recrutement de Monthuçon sous le n° matricule 6681 - Service militaire au 121ème régiment d'infanterie stationné à Monthuçon, à compter du 7 octobre 1910 - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Mobilisé au 121ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien en mars 1915 - 1er mécanicien de l'escadrille MS 49 / N 49 du 2 juin 1915 au 26 avril 1916 - Stage à l'usine Nieuport du 11 au 23 décembre 1915 - Affecté au service du Slt Boillot - 1er mécanicien de l'escadrille N 65 du 30 avril 1916 au 6 juillet 1917 - Affecté au service du Sgt Robert Ragaz - 1er mécanicien de l'escadrille SOP 66 / BR 66 du 6 juillet 1917 au 1er avril 1918 - Affecté au service du Sgt Robert Ragaz - Nommé Maitre Ouvrier, le 5 mars 1918 - Accident en service, hospitalisé à l'hôpital de Juilly (Oise) du 1er avril 1918 - Marié avec Marie-Clémence Bardin, le 27 décembre 1920 - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Personnels navigants (pilotes, observateurs, mitrailleurs) de l'escadrille BR 66 posent devant un Breguet XIV B2 de leur unité sur le terrain de Villers-lès-Nancy au début 1919 - Elle a stationné sur place de janvier à mai 1919, date de son départ pour la Pologne - L'Aspirant Louis Morizot, pilote, est au 1er rang à l'extrème droite - Il a été muté à l'escadre n° 13, le 1er avril 1919 - Le Sgt Maurice Verrine, bombardier mitrailleur, est en 3ème position à partir de la droite, au premier plan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Morizot transmise par Pascal Bodart, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille BR 66 posent sur le terrain de Mokotow à Varsovie en mai 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image

A droite, l'Adj Roger Lévêque, détaché pour l’instruction de l’aéronautique militaire polonaise à Poznan - Photo SHD du château de Vincennes.

Cal Amaury Hyacinthe Jean de Mauléon de Narbonne de Nébias - Né le 5 mars 1889 à Chalabre (Aude) - Fils d'Antoine Isidore de Mauléon de Narbonne de Nébias et de Marie Castillon - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Narbonne sous le matricule n° 748 - Service militaire au 13ème bataillon de Chasseurs à pied de Chambéry, à compter du 3 octobre 1910 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Libéré de ses obligations militaires, le 25 septembre 1912 - Mobilisé au 13ème BCP, le 3 août 1914 - Blessé par balle avec fracture du péroné et paralysie du pied gauche - Changement d'arme suite à sa blessure - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale, le 6 août 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron de l'aéronautique militaire, le 18 septembre 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 7 février 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille C 66 du 8 mars au 22 juin 1916 - Cité à l'ordre du groupe de bombardement n° 2, le 4 mai 1916 - Au retour d'une mission de bombardement sur Karlsruhe (Allemagne) réussissant neuf Caudron G 4 de la C 66,  en équipage avec le MdL Jacques Bousquet, leur Caudron G 4 n° 2184 a été abattu, le 22 juin 1916 - Les deux aviateurs ont été tués - A été inhumé à 200 mètres au Nord-Ouest de Bailly, dans la vallée Sarre-Blanche - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Aude - JMO GB 2 - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour : 10/11/2014.

* Citation à l'ordre du GB 2 du Cal De Mauléon, mitrailleur de l'escadrille C 66, en date du 4 mai 1916 : "Caporal mitrailleur d'une activité infatigable, audacieux et plein de sang-froid. Le 25 avril , au cours d'un combat a sérieusement touché son adversaire, qui, après une chute de 2000 mètres au-dessus de nos lignes, n'a pu s'échapper qu'à très faible hauteur."

Adj Jean Baptiste François Castiglia - Né le 22 février 1895 à Nice (Alpes-Maritimes) - Fils de Charles Etienne Castiglia et de Marie Françoise Lambert - Domicilié Villa "Dédé", chemin Aimé Martin à Nice (Alpes Maritimes) - Profession avant guerre Electricien - Classe 1915 - Recrutement de Nice (Alpes Maritimes) sous le matricule n° 3670 - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation, à compter du 17 décembre 1914 - Affecté à la 43ème compagnie d'aérostiers, le 11 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 août 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Envoyé à l'école d'Avord pour suivre sa formation initaile de pilote militaire, le 3 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5208 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 2 mars 1917 - Nommé Caporal, le 15 février 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 19 au 25 mars 1917 - Pilote du GDE du 25 mars au 28 avril 1917 - Affecté au GB 3, le 28 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 108 du 7 juin 1917 au 26 mars 1919 - En mission au GDE du 30 mai au 9 juin 1917 - En mission du 19 au 22 juillet 1917 - Blessé par balle à l'aisselle droite au cours d'un combat aérien, le 27 juillet 1917 - Hospitalisé du 28 juillet au 25 août 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 12 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Châlons du 4 au 10 février 1918 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 20 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1918 - Nommé Adjudant, le 30 août 1918 - Hospitalisé du 17 septembre au 31 octobre 1918 - Médaille Militaire et Croix de Guerre, en date du 17 décembre 1918 - Volontaire pour la mission française en Pologne - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars 1919 au 29 avril 1920 - En Pologne, à compter du 16 mai 1919 - Rengagé pour un an au titre du 3ème groupe d'aviation à l'intendance de Varsovie (Pologne), le 27 octobre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget, le 29 avril 1920 - Affecté à la 11ème sections d'ouvriers d'aviation à Villacoublay, le 15 juillet 1920 - Démobilisé, le 15 décembre 1920 - Domicilié Villa "Dédéé chemin Annie Martin à Nice (Alpes-Maritimes) - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 15 décembre 1920 - Séquelles de plaie par balle à l'aisselle droite avec cicatrice souple - Marié, le 16 juillet 1921 - Domicilié au 23, avenue St-Augustin à Nice (Alpes-Maritimes) - Profession surveillant général des travaux de l'hôpital Pasteur de Nice - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 novembre 1927 - Nommé Officier d'académie, le 1er novembre 1931 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1938 - Mobilisé au détachement de transmission air 41/708, le 2 septembre 1939 - Ce détachement était attaché au Groupe de Chasse I/8 - Libéré de ses obligations militaires, le 23 juillet 1940 - Passage en retraite, le 22 février 1948 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 17 décembre 1952 - Décédé à Nice, le 19 janvier 1961 - Photo collection famille Colin datant de septembre 1939 et transmise par Benoit Colin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SOP 108 / BR 108 - CCC de l'escadrille BR 66 - JORF - Dernière mise à jour : 1er janvier 2020

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 12 septembre 1917 : "Excellent pilote. Le 27 juillet, au cours d'une mission de bombardement de jour, a livré un dur combat contre un ennemi supérieur en nombre. A été blessé."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 20 février 1918 : "Pilote plein d'allant remarquable par son adresse et son cran toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, donnant ainsi à ses camarades d'escadrille l'exemple du sacrifice et du devoir. Le 22 décembre 1917, s'est porté au secours d'un pilote attaqué par une patrouille ennemie et par ses manoeuvres audacieuses, a réussi à le dégager, mettant l'ennemi en fuite. Dans la nuit du 26 décembre 1917, a bombardé comme volontaire la gare de Juniville."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Castiglia, pilote à l'escadrille BR 108, en date du 30 juin 1918 : "Forme avec son mitrailleur un excellent et audacieux équipage. A exécuté de nombreux bombardements à grande distance et mitraillé à faible altitude et à plusieurs reprises des colonnes ennemies pendant l'offensive allemande de mars 1918. A abattu un avion ennemi dans ses lignes, le 15 mai 1918 après un dur combat au cours duquel il a eu son avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre de la division, en date du 23 août 1918 : "Modèle de gaité et de crânerie dans l'accomplissement de son devoir. Remarquable pilote. 43 bombardements dont 30 à faible altitude sur des colonnes ennemies depuis l'offensive de mars 1918. Les 4 et 11 juin et 17 juillet a soutenir de durs combats contre les patrouilles ennemies et est rentré avec son avion criblé de balles. Le 22 juillet, au cours d'une expédition à faible altitude sur un objectif éloigné, a poursuivi sa mission malgré son avion ai été sérieusement touché par 19 éclats d'obus."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1918 : "Pilote hors de pair et plein de cranerie. 26 missions de champ de bataille depuis juin 1918. Le 11 août, attaqué par 15 avions ennemis, a abattu l'un d'eux et est rentré au terrain avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus."

* Médaille Militaire et Croix de Guerre avec palme de l'Adj Jean Castiglia au 1er groupe d'aérostation, pilote à l'escadrille BR 108, en date du 17 décembre 1918 : "Pilote d'une très grande bravoure et d'un entrain au-dessus de tout éloge. A demandé, en plus des bombardements effectués avec l'unité, à accomplir des expéditions volontaires et s'en est acquitté avec le plus grand courage et un complet mépris du danger en particulier les 3, 6 et 8 novembre 1918, où il a attaqué les Allemands en retraite à moins de cent mètres d'altitude. Vient d'accomplir soixante cinq bombardements de champs de bataille, dont plusieurs à faible hauteur , dans des conditions atmosphériques très défavorables, malgré les attaques incessantes d'une aviation mordante très mordante et une défense antiaérienne sérieuse. A soutenu treize durs combats, abattu deux avions ennemis et a eu huit fois son appareil très endommagé. Une blessure, quatre citations."

MdL Jules Claude Etienne Maurice Hégay - Né le 21 février 1896 à Auxerre (Yonne) - Fils de Jean Paul Hegay et de Louise Blandet - Domiciliés à Villefranche (Alpes-Maritimes) en 1914 - Profession avant guerre étudiant en droit - Classe 1916 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 503 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 13ème régiment d'artillerie, le 17 avril 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied gauche à Longuyon, le 23 août 1914 - Evacué sur un poste de secours de Longuyon, le 23 août 1914 - Dirigé sur l'hôpital complémentaire n° 23, le 24 août 1914 - Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 - Sorti de l"hôpital, le 21 septembre 1914 - Rejoint le dépôt du 13ème régiment d'artillerie, à la même date - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 15 novembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de St-Cyr - Affecté au Parc 102 comme conducteur moto du XXX au 17 novembre 1915 - Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 105 à compter du 17 novembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille C 66 - Mitrailleur de l'escadrille F 50 jusqu'au 13 juillet 1917 - Nommé Brigadier, le 25 janvier 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 juin 1917 - Au cours d'une patrouille réunissant l'Adj Colombier (pilote), Slt Laburthe (obs) et MdL Hégay (mitrailleur), leur Letord est attaqué par trois Albatros, le 13 juillet 1917 - L'Adj Colombier est blessé de trois balles, Hégay par quatre balles - Malgré ses blessures, le pilote réussit à atterrir normalement entre Parois et Brabant - L'observateur n'a pas été blessé, une balle a traversé son bonnet de police a la hauteur de l'oreille sans le toucher - Hégay est évacué sur l'hôpital central de Bar-le-Duc, le 22 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 15 août 1917 - Transféré sur l'hôpital n° 9 de Chambéry, le 23 août 1917 - Sorti d'hospitalisation, le 2 septembre 1917 - A bénéficié d'un congé de convalescence de deux mois du 3 septembre au 2 novembre 1917 - Rejoint le dépôt, le 4 novembre 1917 - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domicilié au 94, rue de la Tour à Paris (75), en date du 1er septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 315, le 1er mai 1929 - Domicilié au 146, rue de la Pompe à Paris 16ème (75), en date du 15 juin 1930 - Profession après guerre Représentant commercial de la Société Philips - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 15, le 1er février 1935 - Affecté au recrutement central de la Seine, le 21 mai 1937 - Classé en affectation spéciale comme Employé des établissements industriels de la radio technique SA, au 51, rue Carnot à Suresnes - Rayé de l'affectation spéciale, le 24 septembre 1939 - Placé en position "Sans affectation", le 24 septembre 1939 - Décédé en 1946 - Sources : Pam - CCC VB 105 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - JORF - Cahier d'ordre de l'escadrille F 50 - Dernière mise à jour : 6 janvier 2020 - Photo Jules Hegay transmise par Claude Hegay, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 : "Servant courageux et plein d'allant, a été blessé à son poste de combat."

* Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 : "Mitrailleur ayant beaucoup de sang-froid et d'énergie, remplit cranement son devoir."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Jules Claude Etienne Maurice Hegay au 13ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille F 50, en date du 15 août 1917 : "Excellent mitrailleur, brave et plein d'allant. Grièvement blessé de quatre balles, le 13 juillet 1917, au cours d'un combat entre seize avions ennemis, a fait preuve de la plus belle énergie en continuant la lutte jusqu'à ce que sa mitrailleuse ait cessé de fonctionner, obligeant un de ses adversaires visiblement atteint à piquer dans les lignes. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

Slt Henri Marcel Léau - Né le 2 août 1885 à Paris (75) - Fils d'Ernest Eugène Léau et de Claudine Dumont - Domiciliées au 100 rue d’Alésia à Paris 14ème (75) - Profession avant engagement facteur d'orgues - Domicilié au 2 rue Léon Delagrange à Paris 15ème (75) - Classe 1903 (engagement) / 1905 (normale) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1398 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 151ème régiment d'infanterie, le 30 mars 1901 - Arrivé à l'unité, le 1er avril 1901 - Nommé Caporal, le 30 septembre 1904 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1905 - Fin d'engagement et retour à la vie civile - Passage dans la réserve, le 30 mars 1907 - Domicilié au 16, passage de la Procession à Paris 15ème (75) - A effectué au période d'exercices au 28ème régiment d'infanterie du 23 mars au 8 avril 1914 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 228ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Griévement blessé au combat, le 29 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 décembre 1914 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Lyon-Bron - Brevet de pilote militaire n° 1099 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 20 juin 1915 - Présent à l'école de Buc, jusqu'au 26 juin 1915 - Pilote de la RGA du 26 juin au 29 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 29 juillet au 24 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 66 du 24 octobre 1915 au 1er septembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget, le 11 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1916 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 13 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Croix de Guerre avec palme de bronze, en date du 17 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 29 mai 1917 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon (Essonne) du 1er septembre au 6 octobre 1917 - Cet établissement soignait les personnels navigants victimes de surmenage, d'épuisement physique ou nerveux consécutifs aux combats - Affecté au Parc n° 4 du 6 au 29 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 123 du 29 octobre 1917 au 3 février 1918 - En mission du 23 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Tué au retour d’une mission de bombardement sur le Mont Donon, le Sopwith 1B1, qu'il pilotait, avait été probablement touché par la DCA allemande, le 3 février 1918 - Cette mission réunissait dix-sept Sopwith 1B2 et 5 Sopwith 1B1 du GB 4 qui ont largué 1.300 kg d'obus sur la plate-forme du Mont Donon (Bas-Rhin) - Son avion s’est écrasé dans le bois du Haut de la Corne de Lys sur le territoire de la commune de La Bourgonce (Vosges) - A cette époque, l'escadrille SOP 123 était stationnée sur le terrain d'aviation de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) - Il avait effectué plus de 100 missions de bombardement - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 février 1918 - A été d'abord inhumé au cimetière de Nompatelize (Vosges) - Son corps a été repris par la famille après guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille SOP 123 - En attente de la fiche matricule des archives départementales de Paris - Acte de décès de la commune de La Bourgonce - MpF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2024.

* Citation à l’ordre de l’armée de l'Adj Henri Léau, pilote à l'escadrille C 66, groupe de bombardement n° 2, en date du 13 mai 1916 : "sous-officier d’un dévouement et d’une bravoure à toute épreuve. Blessé grièvement au cours du combat du 29 août 1914, a montré dans des circonstances particulièrement difficiles, les plus belles qualités de courage et d’énergie. Comme pilote, a effectué plus de cent heures de vols au-dessus des lignes allemandes, a pris part à de nombreux bombardements et livré maints combats au cours desquels il a eu plusieurs fois son appareil atteint par les projectiles ennemis."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille C 66, en date du 15 juillet 1916 : "Le 22 juin 1916, a exécuté avec succès un raid de plus de 300 kilomètres en territoire ennemi. Au retour, surpris à plus de 10 kilomètres des tranchées par une panne de moteur, a foncé au milieu d’un barrage d’avions ennemis et sous une grêle de projectiles, est parvenu à atterrir à quelques centaines de mètres de nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 février 1918 : "Officier d’élite. A exécuté de nombreuses missions sur l’ennemi. Est tombé glorieusement le 03 février 1918, au cours d’un bombardement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 mai 1922 : "Hardi pilote, d'un dévouement et d'une bravoure à toute épreuve, ayant montré en maintes circonstances les plus belles qualités de courage et d'énergie. Tombé au cours d'une expédition de bombardement, le 3 février 1918. Croix de Guerre avec palme."

 

Photo du Slt Jacques Rapin

Slt Jacques Marcel Rapin - Né le 28 octobre 1889 à Paris (75) - Fils d'Alexandre Rapin et de Marie Winter - Domiciliés 54, rue de Beauregard à Paris (75) - Classe 1909 - Recrutement du 1er bureau de la Seine, sous le n° matricule 595 - Profession avant guerre Architecte - Engagé au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr, le 8 août 1914 - Affecté à Lyon-Bron - Brevet de pilote militaire n° 1241 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 juillet 1915 - RGA du Bourget du 19 au 27 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 105 du 27 août 1915 au 25 août 1916 - RGA du Bourget du 7 au 20 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 avril 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 3 juillet 1916 - Hospitalisé et convalescence du 13 juillet au 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 / SOP 66 / BR 66 du 25 août 1916 au 29 juillet 1918 - Blessé par des éclats de balles à la jambe au cours d'un combat aérien contre un biplan, le 23 septembre 1916 - Le Cal Merveille, qui l'accompagnait pour cette mission, a été tué d'une balle au cœur - Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 décembre 1916 - Nommé Adjudant - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 31 octobre 1917 - Nommé Commandant par intérim de l'escadrille BR 66, après la mort du Ltt Célérier, du 29 novembre 1917 au 8 janvier 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1918 - Affecté à la commission de réception des avions de Châteaufort, le 29 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Affecté au 21ème régiment d'aviation - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 22 août 1921 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille VB 105, en date du 22 avril 1916 : "Pilote ayant donné de nombreuses preuves d'audace, de bravoure et de sang-froid. Le 11 avril 1916, au cours d'une mission de garde, a attaqué, seul, quatre avions ennemis, obligeant l'un d'eux à descendre dans ses lignes à plein moteur et les trois autres à prendre la fuite. Après avoir volontairement prolongé la durée de sa mission, est redescendu avec plusieurs atteintes graves dans son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jacques Marcel Rapin, pilote à l'escadrille C 66, en date du 3 juillet 1916 : "A fait preuve d'une ardeur exceptionnelle lors du raid du 22 juin 1916. Son avion d'arme étant indisponible, a pris part au raid sur un avion d'instruction; s'est attaché à suivre l'avion de son chef d'escadrille et lui a porté un secours précieux dans des circonstances difficiles."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme et une citation à l'ordre de l'armée au Sgt Jacques Rapin, pilote de l'escadrille C 66, en date du  6 décembre 1916 : "Ne cesse de faire preuve des plus belles qualités militaires. Le 23 septembre 1916, a livré un combat acharné à un biplan ennemi. A eu son mitrailleur tué à ses côtés, blessé lui-même, a rompu le combat avec une adresse remarquable alors que son adversaire descendait désemparé dans ses lignes. Grâce à son sang-froid, a pu franchir les lignes allemandes à basse altitude. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille BR 66, en date du 31 octobre 1917 : "Officier d'élite d'une énergie et d'une bravoure à toute épreuve. S'est distingué dans les bombardements des 17, 18, 19 et 20 août 1917. le 20 août, est descendu au retour d'un bombardement, mitrailler les tranchées à faible altitude. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, seul à bord, et malgré des conditions défavorables, a réussi une mission de bombardement pour laquelle il était volontaire et qui comportait un long parcours en territoire ennemi."

* Une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille BR 66, en date du 30 juin 1918 : "Officier pilote de tout premier ordre. Se signale chaque jour à l'attention de tous par son beau courage et son admirable conception du devoir. A exécuté, depuis sa dernière citation, dix-neuf bombardements de jour et de nuit, dont quelque-uns comportant des parcours très grands dans les lignes ennemies. Durant la dernière bataille, faisant fonction de chef d'escadrille, a, au cours de nombreuses missions de bombardement à faible altitude, donné à son unité le plus bel exemple de courage et d'énergie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, du 2ème bureau, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'élite, modèle de bravoure. A fait preuve en toutes circonstances de l'esprit de devoir et d'abnégation les plus absolus. Une blessure. Cinq citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Marcel Rapin, du centre de mobilisation d'aviation n° 12, en date du 28 décembre 1934 : "20 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Un an de bonifications pour service aériens. Combattant volontaire. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919. A accompli 3 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Cal Auguste Merveille

Cal Auguste Louis Emile Merveille - Né le 13 mars 1897 à St-Sylvain (Calvados) - Fils d'Emile Auguste Merveille et d'Anne Marie Jégoret - Domiciliés au 10, place du Lycée à Angers ( Maine-et-Loire) - Classe 1915 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement d'Angers (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 968 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 2ème groupe d'aviation, à compter du 23 juillet 1915 - Formé comme mécanicien moteurs rotatifs à Lyon-Bron jusqu'au 19 novembre 1915 - Mécanicien moteurs rotatifs de l'escadrille C 66 du 19 novembre 1915 au 23 septembre 1916 - Citation à l'ordre du GB 2, en date du 17 avril 1916 - Breveté mitrailleur, le 21 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1916 - Tué d'une balle explosive en plein coeur au cours d'un combat aérien contre un Rumpler allemand pendant une mission de bombardement de la ville de Vic, le 23 septembre 1916 - Le Sgt Jacques Rapin, le pilote avec qui il faisait équipage, a été touché par deux éclats de balles dans les jambes - L'avion adverse a rompu le combat le premier, semblant être touché - Il ne sera pas homologué - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er octobre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 mai 1922 - Auguste Merveille repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Pam - Fiche matricule du département du Maine-et-Loire - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 septembre 2017.

* Citation à l'ordre du GB 2, en date du 17 avril 1916 : "Mitrailleur audacieux, habile et brave. le 11 avril, a attaqué seul quatre avions ennemis obligeant l'un d'eux à descendre à plein moteur dans ses lignes et les trois autres à prendre la fuite. Après avoir prolongé volontairement la durée de sa mission, est redescendu avec plusieurs atteintes graves dans son avion."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1916 : "Mitrailleur plein d'ardeur et de bravoure. le 22 juin 1916, a participé à un raid périlleux de plus de 300 kms en territoire ennemi sur un avion d'instruction; à la suite d'un accident survenu au départ à son appareil, a rejoint l'escadrille à 40 km dans les lignes ennemies, son avion criblé de balles et d'éclats d'obus. Au retour, voyant l'appareil de son chef d'escadrille faiblir et perdre de la hauteur, s'est approché de lui et l'a escorté pendant plus de 100 km évoluant à ses côtés pour le défendre."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Auguste Louis Emile Merveille, mitrailleur à l'escadrille C 66, en date du 1er octobre 1916 : "Caporal mitrailleur superbe de bravoure et d'entrain. Déjà cité deux fois à l'ordre. Le 23 septembre 1916, a livre un furieux combat à un avion ennemi. Est tombé d'une balle en pleine poitrine alors que son adversaire, paraissant atteint, rompait le combat et piquait dans ses lignes."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Auguste Louis Emile Merveille, mitrailleur à l'escadrille C 22, en date du 16 mai 1922 : "Caporal mitrailleur superbe de bravoure et d'entrain, déjà cité deux fois à l'ordre. Le 23 septembre 1916, a livre un furieux combat à un avion ennemi. Est tombé d'une balle en pleine poitrine alors que son adversaire, paraissant atteint, rompait le combat et piquait dans ses lignes. A été cité. "

 

Photo de l'Adj Jacques Maraval

Adj Jacques Joseph Marie Isidore Maraval - Né le 6 octobre 1893 à Lavaur (Tarn) - Fils d'Henri Maraval et de Marie Thérèse - Service militaire au 19ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1913 - Nommé Caporal en juillet 1914 - Toujours dans cette unité, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 septembre 1915 - Nommé Sergent en septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2475 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 24 janvier 1916 - GDE à compter du 7 février 1916 - RGA - CRP - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 14 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 10 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 du 22 août au 7 septembre 1917 - GDE du 7 au 18 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 18 septembre 1917 au 30 mars 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un Breguet XIV B2, au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Montdidier (Somme), le 30 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Emile Baudier, mitrailleur, qui a également été tué.

 

Photo du Slt Léopold Debrus

Slt Léopold Albert Isidore Louis Debrus - Né le 4 septembre 1889 à Villemagne (Hérault) - Fils de Paul Béloni Debrus (propriétaire viticulteur) et de Josephine Alingrin - Profession avant guerre Viticulteur - Classe 1909 - Recrutement de Béziers (Hérault) sous le matricule n° 1007 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 55ème régiment d'infanterie, le 5 octobre 1910 - Nommé caporal, le 10 avril 1911 - Nommé Sergent, le 21 février 1912 - Fin de service et passage dans la réserve, le 25 septembre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 55ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Blessé au combat, à Dieuze, le 19 août 1914 - Nommé Adjudant, le 28 septembre 1914 - Blessé par balle à l'épaule droite à Forges, le 12 décembre 1914 - Nommé sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 163ème régiment d'infanterie du 10 mai 1915 au 6 juin 1917 - Croix de guerre et citation n° 33 à l'ordre du 43ème régiment, en date du 21 mars 1917 - Nommé lieutenant, à titre temporaire, le 11 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 avril 1917 - Observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 30 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 mai 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux, à partir du 2 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille BR 66 du 27 septembre au 28 décembre 1917 - Le 28 décembre 1917, l'équipage composé du Sgt Georges Burlaton (pilote) et Slt Léopold Debrus (observateur) est contraint de poser le Breguet XIV B2 n° 1168 codé "11" en raison des fortes rafales de vent et de neige, dans une zone tenue par les Allemands, près de Marle (Aisne) - Les deux hommes sont faits prisonniers - Il a été transféré successivement sur Hirson (Aisne) puis Karlsruhe (Allemagne), le 23 janvier 1918, sur le camp provisoire de Neuburg (Allemagne), le 28 janvier 1918 et finalement sur le camp de prisonnier d'Ingolstadt (Allemagne), le 1er juin 1918 - Citation n° 106 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 16 mars 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 21 décembre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 mai 1919 - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié à St-André-de-Roquelongue (Aude) - Marié avec Mlle Laurence Gabrielle Emilie Coustal - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Profession propriètaire viticulteur - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 5 novembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 10 septembre 1931 - Maintenu au CM d'aviation n° 35 et mis à la disposition du CM d'infanterie n° 211, le 30 mai 1936 - Domicilié à St-André-de-Roquelongue (Aude), à compter du 9 juillet 1936 - Remis à la disposition du CM d'infanterie n° 211, le 12 août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Lyon, le 1er décembre 1936 - Rayé des cadres de l'armée de l'Air, le 15 octobre 1938 - Décédé à St-André-de-Roquelongue (Aude), le 9 juin 1969 - Sources : Registre de naissances de la commune de Villemagne (Hérault) - Acte de naissance - Pam - LO - CCC de l'escadrille BR 66 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - Site internet du CICR (prisonniers de guerre) - JORF - Acte de décès - Dernière mise à jour : 13 mai 2020.

* Croix de guerre et citation n° 33 à l'ordre du 43ème régiment, en date du 21 mars 1917 : "Par son inlassable activité et ses dispositions aussi habiles qu'audacieuses dans les patrouilles et les coups de main qu'il dirigeait, en a toujours imposé à l'ennemi."

* Citation n° 106 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 16 mars 1918 : "Officier observateur de tout premier ordre. A fait preuve au cours de nombreux bombardements de jour, d'un entrain admirable, soutenant brillamment de durs combats. Disparu glorieusement dans la nuit du 28 au 29 décembre 1917 au cours d'un bombardement difficile pour lequel il était volontaire."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 5 novembre 1928 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité."

 

Photo du Ltt Michel Marinkovitch

Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.

* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."

 

Photo du Sgt Georges Burlaton

Sgt Georges Antonin Burlaton - Né le 6 mai 1895 à Sathonay (01) - Fils de Pierre Burlaton et de Laure Vieux - Domiciliés 209, route de Genas à Villeurbanne - Entré en service à la 14ème section de secrétaires d'état-major, le 1er décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1839 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Muté sur avion Breguet-Michelin, à compter du 11 décembre 1915 - Stage au GDE (Groupement des divisions d'entrainement) sur avion BM du 21 janvier au 5 mars 1916 - Envoyé à Clermont-Ferrand, où était assemblé les Breguet-Michelin, le 5 mars 1916 - Pilote de l'escadrille BM 120 du 5 mars 1916 au 8 juillet 1917 - Nommé sergent en décembre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage au retour d'une mission de bombardement sur le terrain d'Habsheim (Mulhouse), le 17 mars 1917 - Il volait à bord d'un Breguet-Michelin IV et avait décollé du terrain de Luxeuil-les-Bains (70) - Le caporal Paul Lugon-Moulin, bombardier-mitrailleur, qui faisait équipage avec lui, est décédé des suites de ses blessures, le 18 mars 1917 - Burlaton a été hospitalisé et a été en convalescence jusqu'au 15 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 17 mai 1917 - Affecté au RGA de Matougues, le 15 septembre 1917 -  Pilote de l'escadrille BR 66 du 18 septembre au 28 décembre 1917 - Fait prisonnier, en compagnie du Slt Léopold Debrus, observateur, après qu'il ait posé le Breguet 14 B2 n° 1168 codé "11" en zone occupée par les Allemands, perdus en raison des fortes rafales de vent et de neige, le 28 décembre 1917 - Après guerre, industriel - Possédait le Caudron C 282/2 Phalène immatriculé F-AMGJ, le 21 avril 1933 - Décédé en 1973.

 

Photo du Ltt Harry Shaffer

Ltt Harry Shaffer - Formation à l'école d'aviation militaire de Tours jusqu'au 8 avril 1918 - Observateur / mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 8 avril au 3 septembre 1918 - Une victoire homologuée contre un avion abattu le 2 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Leicester Elsum, un pilote australien - 2ème victoire homologuée contre un avion allemand tombé dans les lignes allemandes, le 15 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Ludovic Pinard (pilote) - Une victoire non homologuée contre un avion, le 29 août 1918 - Deux équipages ont participé à cette victoire aérienne - Le nom du pilote qui faisait équipage avec le Slt Schaffer n'est pas connu, et pour le second avion, seul le Sgt Marcel Jaunat est connu - A été blessé par balle au cours du combat aérien, le 29 août 1918 - 1ère citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1918 - 2ème citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1918 - Etait domicilié aux Philippines en 1939 - Fait prisonnier par les japonais - Sources : CCC de l'escadrille BR 66 - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 4 janvier 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du 2st Ltn Harry Shaffer, observateur à l'escadrille BR 66, en date du 30 octobre 1918 : "Officier observateur américain qui est venu faire preuve dans une escadrille française de toutes les belles qualités de sa race. Arrivé en pleine offensive, s'est dépensé sans compter avec un courage et un entrain admirables. Du 29 mai au 4 juin 1918, a totalisé huit bombardements, attaquant à faible altitude, à la bombe et à la mitrailleuse, les troupes ennemies. Le 2 juin 1918, a abattu un appareil ennemi, contribuant par la précision de son tir à mettre en fuite une forte patrouille qui attaquait son groupement."

* Citation à l'ordre de l'armée du 2st Ltn Harry Shaffer, observateur à l'escadrille BR 66, en date du 30 octobre 1918 : "Officier observateur de tout premier ordre. Donne chaque jour de nouvelles preuves de son grand courage et de son admirable sang-froid. A exécuté, en plein secteur de bataille, dix bombardements à faible altitude et deux patrouilles, du 3 mai au 15 juillet 1918, attaquant à la bombe et à la mitrailleuse, les rassemblements ennemis. du 2 juin au 16 juillet, a abattu trois avions allemands."

 

Les avions

Caudron G 4 de l'escadrille C 66 pendant l'hiver 1915-1916 - Remarquez le premier insigne collectif de l'escacrille peint sur l'arrière des fuseaux moteurs - On retrouve les couleurs blanc et rouge sur les flasques de roues - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Superbe insigne de l'escadrille C 66 peint sur les flancs d'un Caudron G 6 de cette unité - Photo collection SHD du château de Vincennes

Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 66 pendant l'automne 1917 - Malheureusement, cet avion ne porte pas son numéro SFA - Photo collection Albin Denis.

Sopwith 1B2 de l'escadrille SOP 66 pendant une cérémonie de remise de décorations pendant l'été 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 entre octobre 1917 et mars 1918 - En plus de son insigne d'escadrille, il porte un très large chevron de couleur (rouge ou noir) - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Le 29 novembre 1917, le Ltt Claude Célérier décolle du terrain de Villeuneuve, à bord d'un Breguet 14B2, avec l'intention de réussir un looping, malgré l'avis négatif du soldat Léon Coutière, qui lui a dit que cet avion n'avait pas été fait pour cela - Au cours des évolutions, l'avion part en perte de vitesse et s'écrase, entrainant dans la mort l'officier et le MdL Alexandre Museur, mitrailleur, qui faisait équipage avec lui - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Breguet XIV B2 n° 1168 codé "11" de l'équipage composé du Sgt Georges Burlaton (pilote) et Slt Léopold Debrus (observateur) de l'escadrille BR 66 - Le 28 décembre 1917, ces aviateurs ont été contraints de poser leur appareil, en raison des fortes rafales de vent et de neige, dans une zone tenue par les Allemands - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Breguet XIV B2 n° 1168 codé "11" de l'équipage composé du Sgt Georges Burlaton (pilote) et Slt Léopold Debrus de l'escadrille BR 66, capturé le 28 décembre 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Breguet XIV B2 n° 1168 codé "11" de l'équipage composé du Sgt Georges Burlaton (pilote) et Slt Léopold Debrus de l'escadrille BR 66, capturé le 28 décembre 1917 - Au cours d'une mission de nuit, il a été posé par son pilote, en panne ou touché par la DCA et l'équipage fait prisonnier - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Détail du Breguet XIV B2 n° 1168 codé "11" de l'escadrille BR 66 capturé le 28 décembre 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le soldat Léon Coutière, mécanicien du Sgt Robert Ragaz jusqu'au 2 février 1918, date de la mort au combat du pilote, pose à côté d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 pendant l'hiver 1917-1918 - Remarquez l'accès au moteur Renault de 300 HP, la génératrice équipée d'une éolienne fixée sous le fuselage, au niveau du train d'atterrissage (éolienne a été démontée et est en cours de nettoyage) et finalement les racks porte-bombes visibles sous les ailes - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Le soldat Léon Coutière vérifie le moteur Renault de 300 HP de ce Breguet 14B2 - Cette photo est à associer avec celle directement supérieure - Photo Léon Coutière, transmise par Patrick Nicolas, son petit fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de la 10ème escadrille du 12ème RAB stationné à Neustadt (Allemagne) - Photo prise avant le 1er novembre 1927, date du rattachement de l'escadrille au 11ème RAB de Metz-Frescaty - Cette unité était héritière des traditions de l'escadrille BR 66 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pieribattista, transmise par Jean Pieribattista, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Breguet XIV B2 de l'escadrille BR 66 posé en campagne en 1918 - Photo ECPA du fort d'Ivry.

Breguet XIV B2 codé "6" de l'escadrille BR 66 posé sur le terrain britannique de Matigny en février-mars 1918 - Le SPAD VII, à l'arrière plan, est britannique et appartient au Squadron 23 du RFC - Cette unité a été stationnée sur ce terrain du 16 février au 21 mars 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Chargement de bombes sur les Breguet XIV B2 de l'escadrille BR 66 en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sur le terrain de Poznan (Pologne), les aviateurs de l'escadrille BR 66 posent en compagnie des aviateurs polonais, le 24 juin 1919 - Dans l'ordre des numéros : Ltt Sauvageot (n° 1 - BR 66) - Colonel Wankowicz (n° 2 - Pologne) - Cne de la Perrelle (n° 3 - Cdt BR 66) - Colonel Grochowalski (n° 5 - Pologne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

Revue des troupes sur la place Wilhelmowski (de nos jours la place Wolności), le 23 février 1919 - Photo prise par le photographe polonais Kazimierz Greger.

Défilé des troupes polonaises devant les aviateurs français sur la place Wilhelmowski (de nos jours la place Wolności) à Poznan (Pologne) - Comparez avec la photo de nos jours - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Photo actuelle de la place Wolności à Poznan (Pologne) - L'angle de prise de vue est le même - Comparez avec la photo de 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 dans leur hangar du terrain d'aviation de Lawica, à l'est de Poznan (Pologne) probablement en 1919-1920 - A cette époque, les bombardiers français portent des couleurs mixtes nationales et polonaises - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Deux Breguet 14B2 de l'escadrille BR 66 à la manoeuvre sur le terrain d'aviation de Poznan (Pologne) - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

La formation des équipages polonais a été couteuse en avions - En voici un exemple, un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 qui s'est posé dans un champ un peu plus fort que prévu - Les deux ailes supérieure et inférieure gauches ont été rompues - L'avion sera très probablement réparé après un passage au parc - Les marquages ont évolué, polonais sur la dérive et français sur les ailes supérieure et inférieure - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

La formation des équipages polonais a été couteuse en avions - Photo du même Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 66 qui s'est posé dans un champ un peu plus fort que prévu - Les deux ailes supérieure et inférieure gauches ont été rompues - L'avion sera très probablement réparé après un passage au parc - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Gros plan du Breguet XIV de l'escadrille BR 66 au-dessus du terrain de Lawica en Pologne, le 14 juillet 1919 - Cet avion porte des marquages franco-polonais et une large bande tricolore de reconnaissance - L'équipage de cette mission était composé du pilote français Wiard et de l'observateur / opérateur photo polonais Korcz - Photo Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Breguet XIV de l'escadrille BR 66 au-dessus du terrain de Lawica en Pologne, le 14 juillet 1919 - Cet avion porte des marquages franco-polonais - L'équipage de cette mission était composé du pilote français Wiard et de l'observateur / opérateur photo polonais Korcz - Photo collection Jerzy Butkiewicz que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 


Couleurs des avions

Caudron G 4 du Cne Henri Calloch de Kérillis, commandant de l'escadrille C 66 du 31 octobre 1915 au (3ème trimestre 1917) - A cette époque, les avions portaient un insigne personnel qui était repris sur les flasques de roues et les nacelles moteur - Dessin David Méchin.

 

Les avions

Sopwith 1B2 de l'association Mémorial Flight aux couleurs d'un avion de l'escadrille SOP 66 de 1917 sur le terrain d'aviation de la Ferté Alais - L'exemplaire original porte le n° SFA 2897 - Photo Jean-Philippe Gros que je remercie pour son aide.

Les avions

Sopwith 1B2 de l'association Mémorial Flight aux couleurs d'un avion de l'escadrille SOP 66 de 1917 sur le terrain d'aviation de la Ferté Alais - L'exemplaire original porte le n° SFA 2897 - Photo Jean-Philippe Gros que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Reconnaissance aérienne réalisée par l'équipage Adj Henri Raynaud (pilote) et Slt Marie Claude Celerier (observateur) sur la région Nord de Maizières-les-Metz et Ars-sur-Moselle, le 16 mars 1917 - Dessin Jacques Rapin, transmis par Emmanuel Parrault, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du laminoir et du crassier de Rombas, le 16 mars 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Rapin transmise par Emmanuel Perrault que je remercie pour son aide.

Photo verticale d'Ars-sur-Moselle, le 16 mars 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jacques Rapin transmise par Emmanuel Perrault que je remercie pour son aide.

Cliquez pour agrandir l'image

Photo verticale d'Ars-sur-Moselle, le 16 mars 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Photo Jacques Rapin transmise par Emmanuel Perrault que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la cité Thyssen d'Hagondange, le 16 mars 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Photo Jacques Rapin transmise par Emmanuel Perrault que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille BR 66 du 10 janvier à mai 1919 - Cette photo a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille BR 66 du 10 janvier à mai 1919 - Cette photo a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Villers-les-Nancy (54) - L'escadrille BR 66 du 10 janvier à mai 1919 - Cette photo a été prise en octobre 1918 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique de la ville de Poznan (Pologne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique de la ville de Poznan (Pologne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique d'installations militaires polonaises prise par un équipage de l'escadrille BR 66 entre la mi 1919 et mars 1921 - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Autre photo aérienne oblique des mêmes installations militaires polonaises prise par un équipage de l'escadrille BR 66 entre la mi 1919 et mars 1921 - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

Photo aérienne oblique du village de Buk (Pologne), le 27 août 1919 - L'équipage de cette mission était composé du pilote français Wiard et de l'observateur / opérateur photo polonais Korcz - Altitude de prise de vue 1400 mètres - Focale de prise de vue 25 cm (F 25) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Caricature de l'Adj Jean-Baptiste François Castiglia - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, me 18 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5208 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 anvier 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 108 / BR 108 (du GB 3) du 30 avril 1917 au 26 mars 1919 - Blessé au cours d'un combat aérien, le 27 juillet 1917 - Il faisait équipage avec le Sol Douville qui a également été blessé lors du combat - Volontaire pour la Pologne - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars 1919 au 14 décembre 1920 - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

 


 

Documents en rapport

Recto-verso de la carte d'identité du soldat Henri Cornille, mécanicien de l'escadrille BR 66 du (2ème trimestre) 1919 au 23 mars 1921 - Il était le 1er mécanicien de l'Adj Jean-Baptiste Castaglia - Il a été détaché en Pologne du 26 août 1919 au 23 mars 1921 - Photo collection Christophe Edo que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Autre exemple d'assiette souvenir détenue par la famille du Slt Jacques Rapin - Photo Emmanuel Parrault, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Assiette souvenir réalisée après guerre par les anciens de l'escadrille BR 66 de la Grande Guerre - Cet exemplaire est détenue par la famille d'un ressortissant américain qui vit désormais en Australie - Photo Alice Hoeveler que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Maison natale de Jean et Paul Cocteau, place Sully à Maisons-Laffitte (Yvelines) - Paul Emile Albert Cocteau, le frère ainé, est né le 8 juillet 1881 et a été pilote de l'escadrille C 66 / BR 66 du 16 novembre 1916 au 12 janvier 1919 - Clément Eugène Jean Maurice Cocteau, le célèbre poète, est né le 5 juillet 1889 - Photo Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Maison natale de Jean et Paul Cocteau, place Sully à Maisons-Laffitte (Yvelines) - Photo Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Plaque en hommage à Jean Cocteau sur la facade de sa maison natale, place Sully à Maisons-Laffitte (Yvelines) -

Tombe du Cal Auguste Louis Emile Merveille - Mécanicien moteurs rotatifs de l'escadrille C 66 du 19 novembre 1915 au 23 septembre 1916 - Breveté mitrailleur, le 21 juin 1916 - Tué d'une balle explosive en plein coeur au cours d'un combat aérien contre un Rumpler allemand pendant une mission de bombardement de la ville de Vic, le 23 septembre 1916 - Le Sgt Jacques Rapin, le pilote avec qui il faisait équipage, a été touché par deux éclats de balles dans les jambes - L'avion adverse a rompu le combat le premier, semblant être touché - Il ne sera pas homologué - Auguste Merveille repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

 

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Alexandre Museur - Ordonnance puis mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 29 octobre 1915 au 29 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Breguet 14 B2 pendant un vol d'exercices, sur le terrain d'aviation de Villeneuve (Marne), le 29 novembre 1917 - Alexandre Museur repose dans le cimetière communal de Maizy (Aisne) - Photo Mickaël Lepage que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Alexandre Museur - Ordonnance puis mitrailleur de l'escadrille BR 66 du 29 octobre 1915 au 29 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Breguet 14 B2 pendant un vol d'exercices, sur le terrain d'aviation de Villeneuve (Marne), le 29 novembre 1917 - Alexandre Museur repose dans le cimetière communal de Maizy (Aisne) - Photo Mickaël Lepage que je remercie pour son aide.

Nécropole nationale de La Valette, sur le territoire de la commune d'Abreschviller (Moselle) - Le MdL Jacques Bousquet, pilote de l'escadrille C 66 y repose dans la tombe individuelle n° 61 - Au retour d'une mission de bombardement sur Karlsruhe (Allemagne) réussissant neuf Caudron G 4 de la C 66,  en équipage avec le Cal Amaury de Mauléon de Narbonne de Nébias, leur Caudron G 4 n° C 2184 a été abattu, le 22 juin 1916 - Les deux aviateurs ont été tués - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Jacques Bousquet, pilote de l'escadrille C 66 dans la nécropole nationale de La Valette, sur le territoire de la commune d'Abreschviller (Moselle) - Au retour d'une mission de bombardement sur Karlsruhe (Allemagne) réussissant neuf Caudron G 4 de la C 66,  en équipage avec le Cal Amaury de Mauléon de Narbonne de Nébias, leur Caudron G 4 n° C 2184 a été abattu, le 22 juin 1916 - Les deux aviateurs ont été tués - La plaque d'identité a été corrigée - Photo Bernadette Parmentier, sa petite-nièce que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos de l'insigne de la 3ème escadrille du GB II/33.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos de l'insigne de la 3ème escadrille du GB II/33.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jerzy Butkiewicz pour la communication de la photo du Breguet 14 de la BR 66 en Pologne.
- M. Pascal Bodart pour l'envoi des photos prises par Louis Morizot, son grand-père.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Patrick Nicolas pour la communication des archibes de Léon Coutière, son grand père.
- M. Emmanuel Perrault pour l'envoi des archives du Slt Jacques Rapin.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des archives de Jean Pieribattista, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Mickaël Lepage pour l'envoi des photos de la tombe d'Alexandre Museur.
- M. Jean-Francois Falabregues pour la présentation des pièces de sa collection.
- M. Gérault Guillerez pour ses photos de la collection de Jean-Francois Falabregues.
- Mme Alice Hoeveler pour l'envoi des photos de l'assiette en hommage aux équipages de l'escadrille BR 66.
- M. Benoit Colin pour la transmission de la photo de Jean Castiglia.
- M. Jean-Philippe Gros pour l'envoi des photos du Sopwith 1B2 de l'association Mémorial Flight.
- M. Christophe Edo pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de la maison natale des frères Cocteau.
- M. Laurent Myrouse pour l'envoi de la photo de l'entoilage du Ltt Georges Morel.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi de la photo de la Nécropole nationale de La Valette.
- Mme Bernadette Parmentier pour l'envoi de la photo de la tombe du MdL Jacques Bousquet.
- Lcl Jean-Marie Béna pour la communication de la fiche matricule du Slt Henri Léau.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les insignes de l'aéronautique militaire française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett publié par Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18" de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 65 victoires Escadrille 67

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir