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Etude réalisée par Albin Denis et David Méchin.

Insignes peints
sur les fuselages

Le fanion initial de l'escadrille N 67 adopté par le Cne Henri Constant de Saint-Sauveur - Dessin Albin Denis.

Le second fanion de l'escadrille N 67 adopté après le rattachement de l'unité au groupe de chasse n° 12 - La cigogne a remplacée le rapace - Dessin Albin Denis.

Symbolique

Le premier insigne consistait en un fanion marron et rouge chargé d'un rapace en vol de couleur or. Les couleurs de fanion rouge et marron étaient celles de la casaque de l'écurie de chevaux de course du capitaine Jules de Rafélis St-Sauveur, commandant de l'escadrille du 22 février 1916 au 31 juillet 1917.
Lors du rattachement de l'escadrille N 67 au groupe de chasse n° 12 en juin 1917, l'unité choisit d'abandonner son rapace au profit d'une cigogne, comme toutes les escadrilles placées sous le commandement du Cdt Antonin Brocard. Toutefois un compromis est trouvé avec le personnel qui désirait conserver son emblème. L'oiseau change mais le fanion et ses couleurs sont conservées. De plus, chaque SPAD VII porte les lettres "SS" pour Saint-Sauveur suivies des initiales du pilote.

 

Historique

 

A venir

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 67

Rappel de fourragère du MdL Henri Louis Alibert, pilote de l'escadrille SPA 67 du du 18 mars 1918 au 15 septembre 1919 - Voir plus bas dans cette page la photo entière de cet aviateur - Extrait d'une photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Découpe de fuselage
Epoque SPA 67

Découpe de fuselage du SPAD XIII du Ltt Robert Le Petit, pilote de l'escadrille SPA 67 du 28 juillet 1918 au 9 février 1919 - A cette époque, l'avion du Ltt Le Petit portait le numéro d'identification "7" au sein de cette escadrille - Elle a été offerte au soldat Marcel Devaux, son 1er mécanicien, pour le remercier des services rendus - Cette pièce est dans un état de conservation exceptionnel - Photo Christian Lasvigne que je remercie pour son aide.

Ltt Robert Henri Marie Le Petit - Né le 9 novembre 1892 à Epinal (88) - Fils d'Henri Le Petit et de Marie Lardier - Classe 1912 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° matricule (?) - Engagé au 1er régiment de Génie, à compter du 8 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif en juin 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juin 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif en octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.491 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 12 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 14 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 14 avril au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 28 juillet 1918 au 9 février 1919 - Une victoire homologuée (3 octobre 1918) et deux victoires non homologuées pendant son séjour à la SPA 67 - Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens (STA), le 10 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Nommé Capitaine - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Affecté au cabinet du ministre de l'Air - Nommé Chef de Bataillon, le 30 novembre 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 - Commandant de la 6ème escadre aérienne - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1937 - Nommé Colonel - Placé en congé du personnel navigant - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1947 - Nommé Général de brigade aérienne - Décédé au 77, avenue Henri Martin à Paris 16ème, le 13 octobre 1967.

Chevalier de la Légion d'Honneur au Ltt Robert Henri Marie Le Petit, du Génie au service technique de l'aéronautique en date du 16 juin 1920 : "Après de beaux services de guerre dans le génie, s'est affirmé excellent pilote, adroit et courageux et a abattu un avion ennemi. Deux blessures. Trois citations."

Officier de la Légion d'Honneur au Cne Robert Henri Marie Le Petit, de la base aérienne du Bourget-Dugny, en date du 2 juillet 1932 : "18 ans de service, 5 campagnes, 4 blessures, 2 citations, 15 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

* Caporal Marcel Henri Joseph Devaux - Né le 29 mars 1898 à Paris (75) - Fils de Louis Lucien Devaux et de Marie Adèle Boudin - Domiciliés 24, rue de Strasbourg à Vincennes - Profession avant guerre Mécanicien-Monteur - Classe 1918 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule 3793 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation, le 16 avril 1917 - Affecté à Lyon-Bron, jusqu'au 28 février 1918 - Affecté au parc 112, le 1er mars 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 67 du 3 mars 1918 au (après 1er janvier 1920) - 1er mécanicien du Ltt Robert Le Petit - Nommé Caporal, le 5 mars 1919.

Entoilages d'avions des unités
héritières de ses traditions

Découpe de fuselage du SPAD XIII de l'Adj Marcel Péroz, pilote de la 7ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux - Il a obtenu le brevet de pilote militaire n° 18.408 à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 16 avril 1920 - Photo collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide.

Détail des marquages de la découpe de fuselage du SPAD XIII de l'Adj Marcel Péroz - Photo collection Samuel Kittler que je remercie pour son aide.

Entoilage d'un SPAD XIII ou équivalent de la 21ème escadrille du 35ème RAM stationnée sur le terrain de Lyon-Bron - Période comprise du 1er octobre 1922 au 1er juin 1924 - Entoilage collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Découpe de fuselage d'un Gourdou-Lesserre GLG 32 de la 5ème escadrille du 35ème RAM des années 30 - Cette unité était héritière des traditions de l'escadrille SPA 67 de la Grande Guerre - Période comprise entre le 1er juin 1924 au 1er juillet 1932 - Entoilage collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de l'escadrille SPA 67 de la Grande Guerre probablement années 20-30 - Fabrication Augis en argent - Fixation par une épingle - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/5 époque 1930-1940 - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/5 époque 1930-1940 - Fabrication A. Augis Lyon - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/5 - Epoque 1939-1940 - Fixation par une épingle avec boléro - Fabrication Drago Paris Nice - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GC II/3 "Champagne" - Période 1941 à 1961 - Fabrication A. Augis Lyon - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille du GC 1/5 "Champagne" valable pour la période de 1947 à 1952 - Fabrication Drago-Paris-Nice 43, rue Olivier Metra - Insigne en argent massif - Fixation avec épingle et attache bijoutier - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 67

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/3 "Champagne" - Fabrication Drago Paris des années 50 - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Patrice Gout que je remercie sous son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/3 "Champagne" - Homologué sous le n° 1111 au SHD de Vincennes, le 30 septembre 1977 - Fixation par 2 anneaux - Fabrication Drago France des années 80 - Photos Ebay France.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/3 "Champagne" - Homologué sous le n° 1111 au SHD de Vincennes, le 30 septembre 1977 - Fixation par 2 anneaux - Définition héraldique : Fanion taillé de tanné et de gueules, bordé de sable, à une cigogne au naturel brochant la partition - Insigne collection Section Symbolique et Traditions section Air du SHD du Château de Vincennes.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 2/3 "Champagne" - Valable à partir de 1998 - Fabrication Drago Noisiel Marne la Vallée - Fixation par 2 anneaux - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 2/3 "Champagne" - Il a été homologué sous le n° A 977 au SHD de Vincennes, le 11 mars 1969 - Cette unité stationnée sur la BA 133 de Nancy-Ochey a utilisé depuis cette date des Mirage III E, Mirage 2000 N K2 et Mirage 2000 D - Cet insigne est valable du 1er novembre 1950 au 1er septembre 1991, date du passage à 3 escadrilles - Définition héraldique de l'insigne : écu marron et tango chargé en chef d'une aigle d'or et de sable et en pointe d'une cigogne de sable et blanche - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 2/3 "Champagne" - Il a été homologué sous le n° A 1315 au SHD de Vincennes, le 10 décembre 1999 - Cette unité stationnée sur la BA 133 de Nancy-ochey utilise des Mirage 2000 D - Cet insigne est valable du 10 décembre 1999, date du passage de l'unité à 3 escadrilles, à nos jours - Définition héraldique de l'insigne : écu français moderne à la bande de candide brochant une bande alésée et aiguisée en chef et pointe de gueules au soleil à vingt-quatre rais d'or chargé d'un tourteau du deuxième émail côtoyé de deux doubles cotices du même métal potencées et contre-potencées d'azur en chef taillé de brun et de tango brochant une cigogne passante de candide rehaussée de sable dite de "Guynemer" à la pointe de gueules à un charognard d'or rehaussé de sable - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insignes et pin's de l'escadron de chasse 2/3 "Champagne" - De haut en bas, l'insigne homologué sous le n° N 1315, le 10 décembre 1999, un insigne plus petit portant le marquage "EC 2/3 Champagne" et finalement le pin's - Insignes collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

* Citation n° 278 à l'ordre de la 2ème armée de l'escadrille N 67, en date du 12 juillet 1916 : "Chargé d'assurer à elle seule la chasse des avions ennemis et la protection de nos opérations aériennes sur un front étendu, a pendant plus de 4 mois sous le commandement du Capitaine de St-Sauveur, rempli sa mission sans une défaillance malgré les pertes subiés et la fatigues des pilotes. A livré, pendant cette période, 237 combats aériens et abattu dans nos lignes 11 avions ennemis, poussantr chaque jour en arrière du front d'audacieuses reconnaissances et conservant constamment sur l'aviation allemande une supériorité."

* Je cherche le texte de la seconde citation.

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Les hommes

Pilotes et observateurs de l'escadrille N 67 sur le terrain de Cachy en janvier 1917 - L'escadrille N 67 a stationné sur le terrain de Cachy du 1er au 19 janvier 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image

Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Photo collection Philippe Guillermin.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille MS 12, en date du 2 août 1915 : "Pilote remarquablement adroit et dévoué, a livré plusieurs combats aériens dont l'un a permis de capturer deux officiers et un avion ennemis. Volontaire pour toutes les missions délicates, a exécuté avec un plein succès trois missions spéciales particulièrement périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Marie Dominique Navarre, pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 mars 1916 : "Pilote incomparable de courage, d'adresse et d'énergie; le 26 février 1916, a réussi à abattre deux avions ennemis dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Marie Navarre pilote à l'escadrille N 67, en date du 19 avril 1916 : "Le 3 avril 1916, a abattu pour la 8ème fois, un avion ennmi dans nos lignes."

Photo dédicacée réunissant les deux frères Navarre :
- à droite Asp Pierre Marie Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 6ème régiment de Génie, le 24 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la division en décembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en mai 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1661 en date du 26 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Nommé Aspirant, le 19 février 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en mars 1916 - Médaille Militaire en mars 1916 - Croix de Guerre - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain du GDE du Plessis-Belleville, le 15 novembre 1916.
- à gauche Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Domiciliés au n° 2 quai des Célestins à Paris (75) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous la matricule n° 633 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au titre de la Légion étrangère, le 2 septembre 1914 - Dirigé vers le 1er groupe d'aérostation, le 3 septembre 1914 - Passé à St-Cyr puis à Tours - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Affecté à Villacoublay - Convoyage d'un avion depuis le Bourget du 29 janvier au 3 février 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 au 1er février 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le XX mars 1916 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 mars 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA du Bourget vers l'escadrille N 31 du 25 mars au 1er avril 1916 - Détaché à l'escadrille N 67 du 24 février au 2 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 2 mai 1916 au 16 avril 1917 - Evacué sur un hôpital, le 17 juin 1916 - Rentre de convalescence, le 3 mars 1917 - A remporté 12 victoires homologuées et 9 victoires probables pendant la Grande Guerre - Tué au cours d'un accident aérien, le 10 juillet 1919 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 48 - CCC de l'escadrille N 67 - Site Léonore - Fiche matricule archivées aux AD du département des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 17 octobre 2019 - Photo collection Philippe Guillermin.

Slt Jean Navarre, pilote de l'escadrille N 67 du 24 février au 17 juin 1916, pose avant de s'installer aux commandes du Nieuport 11 n° N 872 - Cet avion a la particularité d'être entièrement peint en rouge - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Slt Jean Navarre, pilote de l'escadrille N 67, s'installe aux commandes du Nieuport 11 n° N 872 - Cet appareil est armé d'une mitrailleuse synchronisée avec le mouvement de l'hélice- Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Slt Edmond Pillon - Né le 9 juin 1891 à Chaville (92) - Fils d'Eugène Alexandre Adolphe Pillon. et de Marie Amélie Elisabeth Binet - Marié avec Marie Hays - Domicilés au 42, rue de la Monesse à Sévres - Profession avant guerre Monteur d’avions - Appelé en 9 octobre 1913 au 94ème régiment d’infanterie de Coetquidan - Mobilisé le 2 août 1914 au 94ème RI où il y reste du 2 août 1914 au 19 décembre 1914 - Passé à l’aviation comme élève pilote, le 19 décembre 1914 - Lyon-Bron formation théorique - Ambérieu école de pilotage élémentaire et complémentaire à partir du 19 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3651 du 8 juin 1915 sur avion Voisin - Nommé Caporal, le 21 novembre 1915 - Formation terminée, quitte Ambérieu, le 30 décembre 1915, affecté à la division Spad du RGA - Pilote de l'escadrille VB 102 du 20 avril 1916 à début mars 1917 - Devient N 102 à partir du 11 juin 1916 - Nommé Sergent en juillet 1916 - 1ère victoire homologuée, le 2 août 1916, contre un avion allemand à 20 km sur Chauny - Citation à l’ordre de la 3ème armée du 16 septembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 82 de mars 1917 au 15 avril 1918 - Nommé Adjudant en avril 1917 - Citation à l’ordre de la 7ème armée, le 12 mai 1917 - Médaille Militaire, le 16 mai 1917 - Gravement blessé à l’avant bras gauche, le 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 15 avril à août 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère armée, le 6 mai 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère armée, le 4 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 98 d'août 1918 à la fin de la guerre - Termine la guerre avec 8 victoires homologuées et 6 victoires non homologuées - Pilote du CRA du Bourget-Dugny à compter du 23 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 17 août 1919 - Libéré de ses obligations militaires, le 21 août 1919 - Pilote d'essai du constructeur Farman - Décédé dans un accident aérien sur l’aérodrome Farman de Toussus-le-Noble, le 8 juin 1921 - Il repose au cimetière des Bruyères, à Sévres - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Edmond Pillon photographié près de son Spad XIII à l'escadrille SPA 67 affectée au GC 12 - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Cne Jean Marie Emile Derode - Né le 16 septembre 1887 à St-Jacques-de-Lisieux (Calvados) - Fils d'Alphonse et de Clothilde Rousselin - Service militaire au 8ème régiment de Dragons, à compter du 20 octobre 1905 - Domicilié 36 bis, rue des Carmes à Rouen - Brevet de pilote militaire n° 1966 obtenu, le 21 novembre 1915 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 décembre 1915 - GDE du 4 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 21 février au 10 janvier 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes du Nieuport n° 1130, le 17 juin 1916 - Hospitalisé à compter de ce jour - Commandant de l'escadrille N 102 / SPA 102 du 12 janvier 1917 au 14 mars 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget, le 27 avril 1918 - En mission à paris du 20 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, à 2 km au Nord de Marfaux (51), le 4 juin 1918 - Il était en patrouille avec deux équipiers et a livré combat à un dispositif de 12 avions allemands - Un des adversaires le touche de deux balles au ventre - Il a été inhumé à l'endroit de sa chute - Il était titulaire de 9 victoires homologuées - Croix de guerre avec 10 palmes (10 citations à l'ordre de l'armée) - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 mai 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Donne constamment le meilleur exemple d'allant et de courage aux pilotes de son escadrille, exécutant de nombreuses reconnaissances et livrant des combats quotidiens. Le 16 mai 1916, a attaqué trois avions ennemis, est rentré avec son appareil gravement atteint. Le 30 avril, a attaqué successivement quatre avions de bombardement ennemis et les a mis en fuite."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Très bon pilote de chasse. Le 15 novembre 1916, a attaqué un avion ennemi et l'a battu dans les lignes ennemies, où il s'est écrasé sur le sol à proximités des tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 janvier 1917 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Excellent pilote de chasse, a abattu le 27 décembre 1916, son deuxième avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol dans les lignes allemandes."

* Capitaine à titre temporaire de cavalerie (active) Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 102 : "Pilote de premier ordre. Au cours des opérations récentes, commandant une escadrille d'armée, a su, par son exemple et ses qualités d'énergie et de courage obtenir de son personnel les plus grands efforts et les meilleurs rendements. Trois citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'odre de l'armée en date du 5 mai 1917 : Capitaine à titre temporaire (active) au 6ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 102 : "Excellent chef d'escadrille qui rivalise d'entrain avec ses pilotes et donne sans cesse l'exemple de la plus belle intrépidité. A livré de nombreux combats au cours desquels il a abattu trois avions ennemis. S'est distingué, le 23 avril 1917, par son énergie et son sang-froid, réussissant à atterrir normalement dans nos lignes, bien que son appareil eût été gravement avarié au cours d'un combat livré à un avion ennemi. déjà trois fois cité à l'ordre. Légion d'Honneur. "

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 juin 1917 - Capitaine de cavalerie Jean Marie Emile Derode Derode de l'escadrille N 102 : "Le 14 mai 1917, a attaqué par six fois un biplace ennemi, provoquant l'enthousiasme et l'admiration de toutes les troupes qui voyaient le combat. A réussi à abattre son adversaire, qui s'est écrasé près de nos premières lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 juillet 1917 - Capitaine au 6ème régiment de Dragons Jean Marie Derode, commandant de l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille remarquable, le 6 juillet 1917, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa cinquième victoire."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 août 1917 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille de premier ordre, modèle de vaillance et d'énergie. le 23 juillet 1917, a abattu son sixième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 16 juin 1918 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille SPA 99 : "Officier d'une valeur exceptionnelle, joignant, comme chef d'escadrille, aux plus brillantes qualités d'un pilote de chasse, celle d'un chef admirable d'entrain. Au cours d'un récent combat, a probablement abattu un avion ennemi, le jour même, a attaqué une patrouille fort supérieure à la sienne, l'a mise en fuite et a trouvé une mort glorieuse. Chevalier de la Légion d'Honneur, déjà cité neuf fois à l'ordre de l'armée."

Décorations du Cne Jean Derode - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide précieuse.

La Croix de Guerre du Cne Jean Derode avec ses 10 palmes de bronze, marques de 10 citations à l'odre de l'armée - La médaille d'un brave qui a tout donné à son pays et qui mérite d'être cité en exemple - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Slt Emile Devienne - Né le 13 novembre 1883 à Lyon (69) - Fils de Joseph Devienne et de Marie Elise Dulac - Domiciliés au n° 1, quai d'Occident à Lyon (69) - Classe 1903 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 975 - Engagé pour trois ans comme Aspirant au doctorat en droit, le 14 novembre 1902 - Affecté pour une année de service militaire au 75ème régiment d'infanterie du 15 novembre 1902 au 22 septembre 1903 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 17 août au 13 septembre 1908 - Une période d'exercice au 159ème régiment d'infanterie du 14 septembre au 6 octobre 1911 - Affecté au 14ème escadron du Train des équipages militaires comme conducteur de la compagnie B - Profession avant guerre Aviateur civil - Mobilisé comme conducteur de la compagnie B du 14ème escadron de train des équipages militaires, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 août 1914 - Formation théorique de l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 6 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 648 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 13 décembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay - Pilote de l'escadrille MS 3 du 22 mars au 23 mai 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MS 15 du 23 mai au 15 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 16 au 27 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 92 i du 13 août 1915 au 15 février 1916 - Pilote de la RGA du 15 au 29 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 29 février 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 31 du (2ème trimestre) 1916 au 29 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 29 au 31 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 31 mai au 18 juin 1916 - Affecté au 15ème escadron de train des équipages militaires du 18 juin au 11 août 1916 - Détaché au centre automobile de Beauvais, le 11 août 1916 - Rayé du personnel navigant, le 5 mai 1917 - Affecté au 9ème escadron de Train des équipages militaires, le 11 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1917 - Démobilisé, le 20 mars 1919 - Affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Démission acceptée, le 9 septembre 1924 - Réaffecté au 99ème régiment d'infanterie, le 27 septembre 1924 - Profession après guerre Chimiste - Médaille d'Honneur en vermeil comme Chef de chaufferie à la société anonyme Hannart frères et Motte et Marquette Réunis à Hem (Nord), le 28 juillet 1933 - Sources : Pam - FM Lyon - Liste des brevets militaires - CCC escadrille MS 3 - CCC escadrille MS 15 - CCC escadrille N 92 i (future 561) - CCC escadrille N 31 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 67 - JORF - Dernière mise à jour : 2 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Devienne, pilote de l'escadrille MS 15 et Soldat Lucien Dineaux, mitrailleur de l'escadrille MS 15, en date du 29 juin 1915 : "Ont engagé le combat avec un avion allemand à distance très rapprochée. le Soldat Dineaux ayant été blessé mortellement de deux balles à la tête, le sergent Devienne, avec un sang-froid remarquable, a ramené l'appareil criblé de balles à son terrain d'atterrissage."

Adj Gaston Urbain Guignand - Né le 28 octobre 1891 à Saint-Didier-la-Séauve (Haute-Loire) - Fils d'Auguste Guignand (Bijoutier) et de Marie Virginie Blanc (ménagère) - Profession Mécanicien électricien - Classe 1911 - Recrutement du Puy (Haute-Loire) sous le matricule n° 668 - Service militaire au 11ème régiment d'artillerie à pied, le 9 octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote au centre d'aviation militaire de Lyon-Bron, le 5 janvier 1913 - Brevet de pilote civil n° 1442 délivré par l'Aéroclub de France, le 5 septembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 417 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châlons-sur-Marne, le 24 janvier 1914 - Nommé Caporal, le 1er mars 1914 - Pilote de l'escadrille HF 13 / C 13 du 6 avril 1914 au 29 avril 1915 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1914 - Citation à l'ordre de la 3ème armée, en date du 4 novembre 1914 - Nommé Adjudant, le 5 février 1915 - Parti à la RGA du Bourget du 29 avril au 3 juin 1915 - Formé sur Morane-Saulnier pendant cette période - Pilote de l'escadrille N 37 du 3 juin 1915 au 24 mai 1916 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du 14 mars 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 14 au 18 avril 1916 - Détaché à la société Nieuport pour pilote réceptionneur, le 19 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 9 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 mai au (26 septembre) 1916 - Evacué sur l'hôpital du 29 mai au 4 juin 1916 - Pilote de réception des avions Nieuport du 26 septembre 1916 au XXX - Détaché à l'entreprise Delaunoy-Belleville du XXX au 8 mars 1918 - En mission à Moissy du 15 au 27 avril 1918 - En prévention de conseil de guerre (quel motif ?) - Dirigé sur la prison militaire de Chantilly (Oise), le 16 juin 1918 - Jugé et condamné à la destitution ainsi qu'à un an de prison, le 18 juillet 1918 - Cassé de son grade avec suspension de port de décorations et remis soldat de 2ème classe, rayé du personnel navigant - Affecté au 231ème régiment d'artillerie, le 18 juillet 1918 - L'exécution du jugement est suspendu en ce qui concerne l'emprisonnement - Remis canonnier de 2ème classe - Affecté au 29ème régiment d'artillerie de campagne, le 22 juillet 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital St-Antoine de Paris pour tachycardie du 21 novembre 1918 au 9 février 1919 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Domicilié au 16, rue de Rigny à Brie-sur-Marne (Val-de-Marne) - Sa condamnation a été amnistiée et réintégré dans le droit au port de ses décorations (LO, MM, CG), le 24 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 16ème régiment d'artillerie de campagne - Domicilié n° 88 chemin du Hallage à le Perreux (Val-de-Marne), à compter du 10 mai 1920 - Domicilié Villa Paulette, Chemin du Buisson à Champigny, à compter du 14 avril 1922 - Passé au 13ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 1er octobre 1922 - Affecté au 13ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Domicilié au 33, rue Arago à La Varenne-Ste-Hilaire (Val-de-Marne), à compter du 13 janvier 1931 - Décédé à Paris, le 19 février 1934 - Photo Henri Lebouc de sa période N 37 transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Saint-Didier-la-Séauve - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille HF 13 / C 13 - CCC de l'escadrille N 37 - CCC de l'escadrille N 67 - Fiche matricule du département de la Haute-Loire - JORF - Dernière mise à jour : 2 octobre 2017.

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Sgt Gaston Urbain Guignand, pilote à l'escadrille HF 13, en date du 4 novembre 1914 : "A depuis le début des opérations, seul ou avec un observateur, exécuté de nombreuses reconnaissances au-dessus des lignes ennemies et des ouvrages de la région de Metz. Son avion a été fréquemment percé de balles ou d'éclats d'obus."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Urbain Gaston Guignand, pilote à l'escadrille N 37, en date du 14 mars 1916 : "Pilote de tout premier ordre d'une bravoure et d'une audace exceptionnelles. A toujours attaqué l'ennemi avec la plus ardente énergie partout où il l'a rencontré et sans se laisser intimider par le nombre des adversaires. A engagé seize combats avec 26 avions ennemies dont cinq très atteints ont dû atterrir précipitamment dans leurs lignes. Après de rudes combats contre plusieurs avions ennemis, a été lui-même contraint à l'atterrissage le 21 et le 24 février 1916 dans des conditions extrêmement périlleuses en raison des avaries graves de son avion et n'a dû la vie sauve qu'à son sang-froid et à sa très grande habileté de pilote."

Ltt Georges Sittler pose en compagnie du SPAD VII codé "1" du Cne Robert Franc, commandant l'escadrille N 79, sur le terrain du château de Bonneuil à Golancourt, le 28 octobre 1917 - Auparavant, il a été pilote de l'escadrille N 67 du 13 septembre au 2 novembre 1916 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Georges Léon Henri Sittler - Né le 27 février 1894 à Grasse (Alpes-Maritimes) - Fils de Joseph Albert Sittler (négociant) et d'Anais Eudonne Dulcie Rostagni - Domiciliés Avenue des Capucins à Grasse - Classe 1912 (engagement) / Classe 1914 (normale) - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 1059 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, le 5 mai 1913 - Nommé Caporal, le 1er mars 1914 - Nommé Sergent, le 11 octobre 1914 - Affecté à la 13ème compagnie du 23ème bataillon de chasseurs à pied, le 19 octobre 1915 - Blessé par un éclat d'obus dans la jambe droite à Lampernisse (Belgique), le 1er décembre 1914 - Citation à l'ordre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 2 décembre 1914 - Citation à l'ordre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 6 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 novembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Pau du 5 janvier au 15 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3238 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 avril 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 avril au 11 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 juin au 30 juillet 1916 - Pilote du GDE du 30 juillet au 13 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 13 septembre au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 2 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 2 janvier 1917 au 5 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1917 - Evacué sur l'HOE de Noyon, le 16 juillet 1917 - Rentré de convalescence, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 28 mars 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Slt Clément Payen et le MdL Auguste Couez, contre un avion abattu au nord de Roiglise (Somme), le 22 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'annexe RGA de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) du 5 octobre 1918 au 16 janvier 1919 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1918 - Pilote du GDE du 17 janvier au 21 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 février 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 5 septembre 1919 - Domicilié au 8, rue Gounod, à compter du 5 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse (RAC) de Strasbourg, le 24 janvier 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 avril 1921 - Profession après guerre Parfumeur - A effectué une période d'entrainement de 15 jours au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg du 25 juin au 9 juillet 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 1er juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 14 mai 1927 - A effectué une période de réserve au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique du 16 juin au 4 juillet 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 1er août 1928 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 4 août 1928 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique comme pilote de réserve, le 10 juin 1929 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1930 - A effectué une période de réserve volontaire au 2ème bataillon de l'air du 21 au 26 août 1933 - A effectué une période de réserve de 9 jours à la 8ème escadre dans la période comprise du 1er août 1935 au 30 juin 1936 - Marié avec Mlle Jeanne Liline Dunan à Cannes, le 1er octobre 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 24 février 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 15 décembre 1936 - Domicilié au 18, rue d'Oxford à Cannes, à compter du 21 décembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Rappelé à l'activité pour tension politique au CR de DAT de la 4ème région aérienne du 14 avril au 4 mai 1939 - Passé sous l'administration de la base aérienne 125 d'Istres du 15 janvier au 1er février 1940 - Rattaché administrativement au bataillon de l'air 108 à Montpellier, le 1er juin 1940 - Rayé des cadres, le 28 février 1948 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 11 novembre 1956 - Sources : Registre des naissances de la commune de Grasse (Alpes-Maritimes) - Pam - Fiche matricule du département des Alpes-Maritimes - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 5 septembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Henri Léon Sittler, du 23ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 79, en date du 10 septembre 1918 : "S'est distingué lors de nombreuses protections de bombardements et de reconnaissances à longue portée. A eu son avion plusieurs fois gravement atteint par des projectiles au cours d'attaques de Drachen, de nombreux combats et reconnaissances à basse altitude. Le 22 août 1918, étant chef de patrouille d'une reconnaissance de trois avions, a abattu un appareil ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Henri Léon Sittler, au service des entrepôts généraux de l'aviation, en date du 6 juillet 1919 : "Pilote remarquable, ayant une haute conception du devoir, a livré de nombreux combats et fréquemment exécuté des reconnaissances à longue portée. Quatre blessures. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Henri Léon Sittler, en date du 23 décembre 1937 : "23 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919. A accompli huit périodes d'entrainement aérien volontaires."

Slt René Casimir Lerre, observateur de l'escadrille C 28 du 29 octobre 1915 au 4 avril 1916 - Photo Pierre Poisard transmise par Gérard Bon, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt René Casimir Lerre - Né le 25 juillet 1889 à Amiens (Somme) - Fils de Casimir Lerre et de Armeline Hulin - Parents domiciliés au 42, rue des Majots à Amiens (Somme) - Profession avant guerre Employé des chemins de fer - Classe 1909 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 211 - Engagé volontaire au titre des batteries à cheval de la 7ème division de cavalerie, 32ème régiment d'artillerie à Fontainebleau, le 10 mai 1910 - Affecté au 30ème régiment d'artillerie du 1er octobre 1910 au XX septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 20 janvier 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 septembre 1911 - Blessé en service commandé par une fracture du péroné droit, le 14 octobre 1911 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 9 décembre 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1913 - Rengagé pour un an, à compter du 10 mai 1914 - Admis à l'école militaire de l'artillerie suite au concours de 1914 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1914 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 18 septembre 1915 - Affecté à la RGA du Bourget-Dugny du 18 au 24 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 67 du 24 septembre au 28 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille C 28 du 29 octobre 1915 au 4 avril 1916 - Titularisé observateur en aéroplane, le 12 novembre 1915 - Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 - Blessé et évacué sur l'hôpital de Châlons, le 4 avril 1916 - Observateur de l'escadrille C 28 du 3ème trimestre 1916 au 13 novembre 1916 - Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Affecté au 2ème groupe d'aviation à destination de l'aviation de l'armée serbe, le 13 novembre 1916 - Passé par le parc de Mikra jusqu'au 3 décembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 384 (future escadrille 522) du front d'Orient du 3 décembre 1916 au 29 mai 1917 - Débarqué à Salonique, le 23 novembre 1916 - Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 - Stage à l'école de Fontainebleau, à compter du 29 mai 1917 - Observateur de l'escadrille AR 521 du front d'Orient du 14 octobre 1916 au 4 août 1917 - Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 15.039 passé à l'armée d'Orient, le 6 août 1918 - Observateur puis pilote d'une escadrille du front d'Orient du 4 août 1917 au 23 octobre 1918 - Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 - Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 - Médaille d'or de la bravoure serbe - Pilote de l'aviation du Maroc - Embarqué, le 25 novembre 1918 et arrivé à Casablanca, le 30 novembre 1918 - Commandant de l'escadrille 555 du 13 décembre 1918 au 12 août 1919 - En stage à l'école de Fontainebleau à compter du 12 août 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 26 mai 1920 - Embarqué à Bordeaux (Gironde), le 18 juin 1920 - Débarqué à Casablanca, le 22 juin 1920 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 1er juin 1920 - Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 - Maintenu au Maroc jusqu'au 5 août 1922 - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1922 - Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 - Désigné pour suivre les cours de Bordeaux du 3 janvier au 14 avril 1923 - Débarque à Casablanca, le 24 avril 1923 - Commandant de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 2 mai 1923 - Commandant du 2ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 12 janvier 1924 - Citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 16 janvier 1924 - Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 - Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 - Médaille Coloniale avec agrafe vermeuil "Maroc 1925", en date du 6 juillet 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Adjoint au commandant du 4ème groupe du 37ème RA, le 1er juillet 1927 - Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Détaché à la mission militaitre française en Turquie du 10 avril au 18 octobre 1929 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 16 juin 1929 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 9 décembre 1929 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aéronautique, le 8 avril 1932 - Citation n° 9 à l'ordre de l'armée, en date du 11 avril 1932 - Embarqué à Oran, le 17 mai 1932 - Affecté au 1er groupe d'aviation d'Afrique, le 23 juin 1932 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 14 janvier 1933 - Nommé Lieutenant-colonel et affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 25 décembre 1933 - Commandant de la 52ème escadre aérienne, le 1er avril 1934 - Commandant de l'air régional n° 3, le 2 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1939 - Placé en congé pour une durée de 5 ans, sur sa demande, à la date du 15 avril 1939 - Domicilié au Bourg de Mazrclatour (Corrèze) - Rayé des contrôles, le 13 juin 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille C 28 - CCC de l'escadrille 522 - CCC de l'escadrille 555 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Somme - Dossier Leonore non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 3 décembre 2019.

* Citation n° 13 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 3 mars 1916 : "Le 4 janvier 1916, s'est offert pour exécuter comme observateur, une reconnaissance que le temps défavorable et la faible hauteur des nuages rendaient particulièrement dangereuse. A eu son avion atteint de balles de mitrailleuses et détruit à l'atterrissage par suite de la violence des rafales du vent."

* Citation n° 598 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 juillet 1916 : "Observateur énergique et audacieux. Parti le 2 juillet 1916 pour un bombardement à grande distance, a eu son avion atteint par des éclats d'obus qui provoquent le brusque affaiblissement d'un de ses moteurs. Bien qu'étant encore loin du but, il poursuit sa mission, l'accomplit et rentré en franchissant les lignes à faible altitude."

* Citation n° 50 à l'ordre du service aéronautique de l'armée serbe, en date du 25 mai 1917 : "Très ancien observateur, courageux, calme et tenace, a exécuté des reconnaissances et bombardements à longue distance dans des conditions atmosphériques difficiles, rapportant des renseignements complets sur l'ennemi, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A soutenu plusieurs combats avec les avions ennemis."

* Citation n° 12.127 à l'ordre de l'armée serbe, en date du 14 juillet 1917 : "Très ancien observateur plein d'allant, très expérimenté, très courageux. S'est signalé dans de nombreuses reconnaissances à longue portée, par la conscience qu'il apportait dans l'exécution de ses missions parfois très délicates. A livré plusieurs combats dans lesquels il a forcé chaque fois son adversaire à abandonner la lutte faisant toujours preuve du plus grand mépris du danger."

* Citation n° 24.590 à l'ordre de la division serbe, en date du 27 mai 1918 : "Observateur du plus grand mérite. Depuis très longtemps au service de l'armée serbe, spécialiste des grandes reconnaissances. A accompli les missions qui lui étaient confiées avec bravoure, intelligence et sang-froid, livrant combat aux avions avions ennemis qui lui barraient la route et continuant sa mission. Est rentré à plusieurs reprises avec son appareil très abimé par les projectiles ennemis."

* Citation n° 237 à l'ordre de l'armée française orientale, en date du 24 août 1918 : "Attaqué par une avion au cours d'un repérage, l'a mis en fuite et a continué sa mission bien que son appareil ait été atteint par les balles de l'adversaire. Au cours d'une reconnaissance, a eu son avion endommagé à 20 km à l'intérieur des lignes ennemies et détruit à l'atterrissage, s'est encore distingué au cours des attaques de Shra et Legen. Ancien observateur très brave, ayant rendu les plus grands services. Compte plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Casimir Lerre au 37ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Excellent pilote et bon chef d'escadrille, très brave. A rendu comme observateur les plus grands services. Compte plus de trois cents heures de vol sur l'ennemi. Trois citations."

* Citation n° 278 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, en date du 8 août 1921 : "Comme commandant de la 2ème escadrille de décembre 1918 à août 1919, a pris part dans d'excellentes conditions et malgré les moyens en matériels très limités à de nombreuses opérations dans la subdivision de Taza. Appelé après un stage en France à commander une escadrille de bombardement au Maroc, s'est confirmé commandant d'unité de grande valeur, sachant entrainer ses pilotes et prenant une part active aux dernières opérations si réussies de l'encerclement du massif Beni-Ouarain (Avril-juin 1921)."

* Citation n° 336 à l'ordre des TOE, en date du 25 septembre 1922 : "Unité d'aviation de tout premier ordre qui, sous les ordres du Lieutenant Lerre depuis deux années, a travaillé efficacement au succès des nombreuses opérations auxquelles elle a pris part, soit comme une escadrille de bombardement, soit comme escadrille de reconnaissance. Le 20 juin 1922, s'est acquis de nombreux titres au cours du combat de Tafessassot (Haute-Monlouya) grâce à l'allant, l'habileté et au dévouement de son chef et de ses équipages. A assuré pendant neuf heures consécutives, à cent kilomètres de sa base, la surveillance du groupe d'opérations, renseignant à chaque instant le commandant et évitant ainsi toute surprise aux troupes qui se trouvaient en butte à des attaques répétées de la part d'un ennemi nombreux, bien armé et très mordant."

* Croix de guerre des TOE et citation n° 428 à l'ordre des troupes d'occupation du Maroc, de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, en date du 16 janvier 1924 : "Escadrille d'élite qui a (illisible) sévère où elle tient garnison les heureuses traditions de franche gaiété, de bon moral, de joyeux allant des plus belles unités du front français. Sous le commandement énergique de son chef le Capitaine Lerre, aviateur complet, a pris une part très large aux opérations de 1923 ayant pour but le réduction de la tache de Taza. A fourni un effort soutenu et un rendement complet en toutes circonstances : missions photographiques, reconnaissances, liaisons d'infanterie, combat, réglage d'artillerie, bombardement, transports de grands blessés. A fait journellement l'admiration des troupes du groupe d'opérations au cours des durs combats de Recifa (mai 1923), du Bou-Kham-Andj et d'El-Mers (juin 1923), d'immouzer (juillet 1923) et de Djebel Idlan (août 1923). A mérité à plusieurs reprises les félicitations officielles, pour ses services hors pair qu'elle n'a cessé de rendre depuis sa dernière citation en septembre 1923."

* Citation à l'ordre des TOE, en date du 14 septembre 1925 : "Commandant d'unité, grâce à ses qualités exceptionnelles, a pu obtenir de son personnel placé dans des conditions très précaires un très grand rendement dans l'exécution des missions de reconnaissance de tir, de liaison et de bombardement. S'est toujours réservé les missions les plus délicates. A fait preuve de beaucoup d'initiative dans les circonstances difficiles, initiative qui lui a valu les félicitations du commandant venu sur le front nord, continue à y déployer son activité contumière et est d'un exemple précieux pour le sous-groupelent placé sous son commandement."

* Citation n° 781 à l'ordre du régiment, en date du 2 juillet 1926 : "Remarquable chef d'escadrille, s'est distingué au cours des opérations de septembre et octobre 1925 sur le front nord, en particulier aux bombardements de Tabouden et de Bibane, les 14, 15 et 16 septembre. A pris part avec son unité à toutes les expéditions du Moyen Atlas au cours de l'hiver 1925-1926 et a obtenu les résultats les plus brillants."

* Lettre de félicitations du Général commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du 16 mars 1928 pour le travail et les résultats obtenus comme instructeur des cours d'aviation de Meknès.

* Citation n° 9 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon René Lerre, groupe AMC, en date du 11 avril 1932 : "Officier supérieur d'aéronautique dont l'éloge n'est plus à faire. A obtenu des 5 escadrilles placées sous ses ordres pour les opérations du Ghéris, du Cafilalet et du Kerkba, un admirable rendement par les bombardements précis, les reconnaissances hardies, les accompagnements permanents des troupes à terre de ses escadrilles, a été un des artisans principaux des beaux succès obtenus. A personnellement rempli les missions les plus audacieuses, enthousiasmant ses équipages par son audace, son sang-froid et son absolu mépris du danger."

Sgt-major Jules Armenault - Né le 5 août 1878 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils d'Isidore Léon Eugène Armenault et de Claire Le Comte - Profession avant engagment Commis - Classe 1898 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 676 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 64ème régiment d'infanterie, stationné à Ancenis, le 9 février 1898 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 9 février 1901 - Domicilié rue Carnot au Sablé, à compter du 20 janvier 1902 - Domicilé au Plancoët, à compter du 20 février 1904 - A accompli une période d'exercices au 47ème régiment d'infanterie au 2 au 29 octobre 1905 - Marié et domicilié au 107, rue Dareau à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre représentant de commerce - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1911 - A accompli une période d'exercices au 79ème régiment territorial d'infanterie du 26 septembre au 4 octobre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 79ème régiment territorial d'infanterie (379ème RI) du 7 août 1914 au 11 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1914 - Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 28 à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, en date du 17 novembre 1914 - Nommé Caporal fourrier, le 8 janvier 1915 - Nommé Sergent fourrier, le 11 mai 1915 - Nommé Sergent major, le 27 octobre 1915 - Passé au 2ème groupe d'aviation, le 10 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 11 janvier 1917 - Observateur du GB 3 du 16 avril au 9 juin 1917 - Observateur photo de l'escadrille N 67 du 9 juin au 29 août 1917 - Observateur détaché provisoirement à l'escadrille C 46 du 29 août au 17 octobre 1917 - Observateur affecté à l'escadrille C 46 / RXI 46 du 17 octobre 1917 au 26 janvier 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 août 1918 - Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée, en date du 12 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1918 - Croix de guerre avec 2 palmes et une étoile de Vermeil - Croix de guerre belge - Démobilisé, le 26 janvier 1919 - Affecté, dans la réserve, au 104ème régiment d'infanterie, le 4 février 1921 - Réintégré à Nantes (Loire-Atlantique), le 24 mars 1922 - Affecté au 5ème régiment d'infanterie, le 27 janvier 1924 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, le 3 mars 1924 - Nommé Lieutenant, le 3 février 1925 - Rayé des cadres, le 21 décembre 1926 - Photo collection Guillaume Hirsch que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - LO (dossier non accessible) - JORF - Dernière mise à jour : 7 février 2021.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 28 à l'ordre du 2ème corps d'armée de cavalerie, en date du 17 novembre 1914 : "Etant agent de liaison près du capitaine. A porté à plusieurs reprises sous un feu violent des ordres aux chefs des sections engagées et a aussi contribué à éviter des pertes sérieuses à la compagnie en rapportant de très utilses renseignements."

* Citation n° 9000 à l'ordre de l'armée du Sgt-Maj Jules Armenault, observateur à l'escadrille C 46, en date du 12 août 1918 : "Excellent sous-officier, modèle de courage et de sang-froid, observateur remarquable, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A soutenu de nombreux combats au cours desquels il a fait preuve de qualités remarquables, de vaillance et d'entrain. A abattu un avion ennemi, le 1er avril et s'est signalé par de récentes reconnaissances particulièrement difficiles. Une citation."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 11.360 à l'ordre de l'armée du Slt Jules Armenault au 79ème régiment d'infanterie, observateur à l'escadrille C XI 46, en date du 9 novembre 1918 : "Observateur hors ligne qui a rempli de nombreuses missions la plupart difficiles et lointaines. A soutenu de nombreux combats aériens et abattu un avion ennemi. Le 6 octobre, franchissant les lignes pour une reconnaissance importante, a rencontré une patrouille de 8 monoplaces ennemis qui a tenté de lui barrer la route. A vaillamment engagé à la lutte, à trois reprises différentes, perdant successivement ses deux avions de protection; a néanmoins chargé dans les lignes ennemies; est parvenu ainsi à rapporter les renseignements qui lui étaient demandés, faisant preuve d'une conscience superbe et d'un sentiment élevé du devoir. Deux citations."

Cal Louis Michel Marrec - Né le 6 décembre 1892 à Paris 11ème (75) - Fils de Louis Ollivier Marrec et de Marie Charlotte Esvan - Profession avant guerre Mécanicien-ajusteur - Marié avec Mlle Julie Trelcat - Domiciliés au 46, rue Sadi-Carnot à Bagnolet (Seine-St-Denis) - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4032 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1912 - Classé dans le "Service auxiliaire" pour faiblesse sans tare - Passé du "Service auxiliaire" au "Service armé" par décision de la commission de réforme de la Seine, le 12 novembre 1914 - Mobilisé à la 30ème compagnie du 154ème régiment d'infanterie, le 24 novembre 1914 - A eu les jambes gelées dans les tranchées et a souffert d'une pneumonie qui l'ont envoyé à l'hôpital - S'est porté volontaire pour intégrer l'aéronautique militaire - Suite à une inaptitude physique, affecté au 6ème escadron de Train des Equipages militaires, le 10 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme militaire, le 19 février 1915 - Venu de Lyon-Bron pour détachement pour fabricant Béchereau, le 2 août 1915 - Création de l'escadrille N 67 à Lyon-Bron, le 17 septembre 1915 - Affecté comme 1er mécanicien à l'escadrille N 67 / SPA 67 du 22 septembre 1915 au 18 mai 1918 - Mécanicien affecté au service du Slt Alfred Rougevin-Baville, le 28 avril 1916 - En mission de convoyage avion, avec son pilote, depuis l'escadrille N 67 vers la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 22 novembre 1916 - Reparti par train à l'escadrille N 67 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 20 au 22 janvier 1917 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 24 au 26 mars 1917 - Pendant ces deux séjours à l'escadrille N 124, accompagnait les pilotes suivants : Adj Georges Toulze, MdL Georges Flachaire et Cal Amédée Trochon - Evacué sur un hôpital du 12 juin au 15 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Affecté avec le Ltt Alfred Rougevin-Baville à l'escadrille SPA 3, le 18 mai 1918 - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 3 du 18 mai 1918 au 24 juin 1918 - Hospitalisé du 26 mai au 24 juin 1918 - Le Ltt Alfred Rougevin-Baville est nommé commandant de l'escadrille SPA 99, le 10 juin 1918 - Marrec, qui est toujours 1er mécanicien du Ltt Rougevin-Baville le rejoint à sa sortie d'hopital - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 99 du 24 juin 1918 au 31 janvier 1919 - Evacué sur maladie sur l'hôpital mixte de Provins (Seine-et-Marne), les 13 et 14 juillet 1918 - Pris en subsistance par le DPTA du 8 au 16 septembre 1918 - Evacué sur maladie sur l'HO Exelmans à Bar-le-Duc (Meuse), du 25 au 28 septembre 1918 - L'escadrille SPA 99 est dissoute sur le terrain de Courban (Côte-d'Or), le 11 avril 1919 - Affecté au service des chemins de fer, le 31 janvier 1919 - Classé en "Affectation spéciale" au titre de la 4ème section de chemins de fer de campagne, comme employé de la compagnie de chemins de fer de Ceinture du 22 mars au 17 septembre 1919 - Affecté au 1er groupe d'aérostation à St-Cyr, pour démobilisation - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 21, rue Jouye Rouve à Paris 20ème, à compter du 17 septembre 1919 - Médaille de la Victoire - Médaille commémorative française de la Grande Guerre - Maintenu "Service armé" avec droits à pension inférieures à 10 % pour séquelles de rhumatismes en 1915, se plaint d'algies dans les genoux, les épaules, sclérose aortique, sans légions orificielles avec emphysème léger sans réaction bronchique par décision de la 5ème commission de réforme de la Seine - Domicilié au 26, rue du Parc à Bobigny (Seine-St-Denis), à compter du 3 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, du 1er régiment d'aérostation, le 21 septembre 1922 - Rattaché à l'établissement central du matériel d'aérostation - Domicilié au 36, avenue des Pinsons à Drancy (Seine-St-Denis), à compter du 5 janvier 1925 - Marié avec Mlle Alexandrine Jardin, le 2 juin 1928 - Profession Mécanicien - A toujours souffert de ses jambes qui avaient été gelées - Affecté, dans la réserve, à la compagnie d'aérostation n° 111, le 5 mai 1929 - Domicilié au 60, rue Miniature à Drancy (Seine-St-Denis), à compter de 1932 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 octobre 1941 - Décédé à l'hôpital de Sevran, le 24 février 1978 - Photo transmise par Jean-Yves Balitout que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Dernière mise à jour : 5 janvier 2022.

 

Photo du Sgt René Brixon

Sgt René Auguste Brixon - Né à Mouzon (Ardennes), le 16 mai 1898 - Fils de Jules Emile Brixon (perruquier) et de Marie Pauline Person - Profession avant guerre Ferblantier-chaudronnier - Classe 1918 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 395 - Mobilisé au titre du 147ème régiment d'infanterie, le 17 avril 1917 - Affecté au 87ème régiment d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Affecté au 51ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mai 1918 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, à partir du 2 mai 1918 - Stage de formation élémentaire à l'école d'Istres-Miramas, à compter du 4 juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.876 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 septembre 1918 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er octobre 1918 - Stage de spécialisation "chasse" à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves du 24 au 31 octobre 1918 - Pilote du GDE du 31 octobre 1918 au 15 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 19 mars au 16 juillet 1919 - Puni de prison - En subsistance à Haguenau du 29 au 30 mai 1919 - Parti à l'annexe GDE de Luxeuil, le 10 juin 1919 - Nommé Sergent, le 9 juillet 1919 - Affecté à la division aérienne du 16 juillet au 13 août 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 13 août au 21 août 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Germersheim (Allemagne), le 21 Août 1919 - Sources : Acte de naissance n° 33 de la commune de Mouzon - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - CCC de l'escadrille SPA 90 - CCC de l'escadrille SPA 67 - MpF - Dernière mise à jour : 4 décembre 2020.

Les hommes

Cne Olivier Maurice Marie Galouzeau de Villepin - Né le 12 avril 1883 à Angoulème - Fils d'Armand Georges Galouzeau de Villepin et de Berthe Sazerac de Forge - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1901 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1905 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 octobre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 124 obtenu le 8 juillet 1912 - Nommé capitaine à titre définitif, le 24 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille N 12 d'avant août 1914 au 11 avril 1915 - Commandant de l'escadrille C 47 du 11 avril au 21 septembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 avril 1915 - Commandant de l'escadrille N 67 du 21 septembre 1915 au 22 février 1916 - Chef de la division d'application de combat (DAC) de l'école d'aviation militaire de Pau du 6 mars 1916 au 3 janvier 1917 - Commandant de l'école d'aviation militaire de Tours du 30 mai 1917 à mars 1918 - GB 10 du 27 juin 1918 au XXX - Marié à Renée Barthe en 1919 - Décédé au 1, place du Parvis de Notre-Dame à Paris, le 19 janvier 1956 - Photo mise en ligne sur le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Je cherche une photo époque N 67 de cet officier.

MdL Henri Louis Alibert - Né le 30 octobre 1897 à Pauillac (33) - Fils de Marcel Alibert et de Madeleine Carrère - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 15ème régiment de Dragons, le 15 juillet 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 30 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9783 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic, le 8 novembre 1917 - Nommé brigadier, le 25 novembre 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Voltige (chasse) à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté à l'escadrille SPA 67 par note n° 7795 du GQG du 7 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 18 mars 1918 au 15 septembre 1919 - Evacué sur l'hôpital, le 13 septembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis (sergent), le 12 juillet 1918 - Stage RGAé du 10 au 13 janvier 1919 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Remarquez le rappel de fourragère "SPAD 67" sur le galon gauche du pilote - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

Slt Robert Paul Yvan Waddington - Né le 28 octobre 1893 à Lyon (69) - Fils d'Albert Charles Waddington et de Pauline Ferrand - Appelé au 141ème RI, le 14 décembre 1914 - Passé à l'aviation comme conducteur automobile, le 19 juillet 1915 - Conducteur automobile de l'escadrille N 67 du 24 juillet 1915 au 1er mai 1916 - Nommé Sergent, le 11 mars 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 67 du 1er mai 1916 au 4ème trimestre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5254 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 26 janvier 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 21 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 12 / SPA 12 du 28 mars 1917 au 5 mars 1918 - Stage RGAé du 12 au 15 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 6 au 18 janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant, le 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 6 mars au 17 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 17 septembre 1918 au 15 avril 1919 - 12 victoires homologuées - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

MdL Georges Charles Marie François Flachaire - Né le 24 octobre 1892 à Grasse (Alpes Maritimes) - Fils de François Flachaire et Adèle Gastalsi - Profession avant guerre Ingénieur - Entré en service actif au 2ème groupe d'aviation, le 3 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1326 obtenu le 11 août 1915 - Pilote de l'escadrille N 67 du 4 octobre 1915 au 31 août 1917 - citations à l'ordre de l'aéronautique, le 18 avril 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 15 août 1916 - Maison de santé de Viry-Chatillon à partir du 31 août 1917 - La photo date du 7 janvier 1917 - Photo SHD du Château de Vincennes via la BA 133 de Nancy-Ochey.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Le 30 avril 1916, a attaqué un avion ennemi venu pour bombarder nos cantonnements. Après un sérieux combats et bien que n'ayant plus ni munitions, ni essence, a manoeuvré si adroitement son adversaire qu'il l'a forcé à atterrir dans nos lignes où pilote et observateurs ont été faits prisonniers. Pilote de combat plein de mordant et d'adresse. le 28 juillet 1916, s'est porté avec deux autres pilotes à l'attaque d'un avion de bombardement ennemi. l'a forcé à atterrir dans les lignes françaises. A abattu un avion ennemi en flammes le 23 septembre 1916. Pilote remarquable d'adresse, de courage et d'audace. S'est dépensé sans compter, pendant les récentes opérations, au cours desquelles il a rendu les services les plus éminents. les 20 et 21 octobre 1916, a abattu, de la façon la plus brillante, son 4ème et 5ème avion ennemi, le premier dans nos lignes et le second dans les lignes allemandes. Déjà médaillé militaire et 3 fois cité à l'ordre." Désigné dans le communiqué officiel du 23 novembre 1916 pour avoir abattu son 6ème avion.

Slt Georges Flachaire, pilote de l'escadrille N 67 du 4 octobre 1915 au 31 août 1917, pose aux côtés d'un SPAD VII - Photo droits réservés.

Slt Georges Flachaire, pilote de l'escadrille N 67 du 4 octobre 1915 au 31 août 1917, pose aux côtés de son SPAD VII en 1917 - Photo SHD du Château de Vincennes via la BA 133 de Nancy-Ochey.

Trois pilotes de l'escadrille SPA 67 pendant l'été 1918 : Adj Adrien Mion (3 victoires) - Slt Marcel Duret (2 victoires) - Slt Pierre Penbariés (2 victoires) - Photo collection Albin Denis.

MdL Henri Adolphe Prêtre - Né le 20 août 1892 à Vrégille-par-Pin-l'Emagny (haute-Saône) - Fils d'Eugène Prêtre et d'Augustine Bertet - Profession Agriculteur - Engagé au 26ème régiment de Dragons, à compter du 27 mars 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4276 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 21 août 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - GDE du 20 décembre 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 24 janvier au 12 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 12 février au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 20 mai 1917 au 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 (GC 17) du 26 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 91 du 9 au 14 avril 1919 - Affecté à l'IMA de Sommesous à compter du 14 avril 1919 - Photo Eugène Goux transmise par Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adc Eugène Joseph Marie Goux - Né le 6 septembre 1891 à Cemboing (Haute-Saône) - Fils de Joseph Goux et de Augustine Royer - Profession Electricien - Service militaire comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation à compter du 6 octobre 1912 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille MF 5 du 6 octobre 1912 au 17 novembre 1915 - 180 heures de vol dans cette unité avant guerre - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 15 mai 1915 - Stage à Chalais-Meudon du 16 août au 20 septembre 1915 - 160 heures de vol comme mitrailleur d'août 1914 à novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2566 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Nommé Caporal, le 9 février 1916 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 8 septembre 1916 au 19 août 1917 - Nommé Sergent, le 20 octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 mai 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 août 1917 - Blessé au combat par un tir d'infanterie, le 19 août 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 28 mars 1918 - 360 heures de vol à l'escadrille N 67 - Pilote de l'escadrille de protection du GQG du 28 mars 1918 à la fin de la Guerre - A effectué 120 heures de vol dans cette unité - Hospitalisé des suites de ses blessures en janvier 1919 - Soins et convalescence jusque novembre 1919 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Rengagé et affecté au 2ème régiment de chasse - Affecté au 22ème régiment de bombardement de nuit - 260 heures de vol entre novembre 1919 et janvier 1924 - Rayé de personnel navigant en janvier 1924 de suites de ses blessures de guerre - Totalise à cette époque 1270 heures de vol - Nommé Adjudant-chef en janvier 1924 - Breveté mécanicien en février 1924 - Chef des ateliers du parc aéronautique n° 22 à compter d'août 1924 - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la 1ère armée en date du 14 mai 1915 - Soldat Marie Joseph Goux, mécanicien en 1er du Ltt Quennehen de l'escadrille MF 5 : "Mécanicien de tout premier ordre, très brave, a effectué comme passager, plusieurs bombardements en avion sous le feu des canons ennemis."

* Citation à l'ordre du Groupe d'armée du Nord en date du 15 mai 1915 du Sergent Marie Joseph Goux : "Excellent pilote de chasse. S'est dépensé sans compter pendant la bataille de la Somme, remplissant avec un infatigable entrain les missions les plus pénibles et les plus périlleuses. A abattu un avion ennemi, le 23 avril 1917."

* Croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée en date du 19 août 1917 du Sergent (réserve) Marie Joseph Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 : "Pilote de chasse de grande valeur, modèle de courage et de dévouement. A livré de nombreux combats et abattu un avion ennemi, le 23 avril 1917. A été très grièvement atteint, le 19 août 1917, alors qu'il survolait les tranchées ennemies à faible altitude. Deux fois cité à l'ordre."

Cal Marcel Devaux, mécanicien de l'escadrille SPA 67 du 3 mars 1918 à (après le 1er janvier 1920), pose à côté du SPAD XIII du Ltt Robert Le Petit, dont il est le 1er mécanicien.

Cal Marcel Henri Joseph Devaux - Né le 29 mars 1898 à Paris (75) - Fils de Louis Lucien Devaux et de Marie Adèle Boudin - Domiciliés 24, rue de Strasbourg à Vincennes - Profession avant guerre Mécanicien-Monteur - Classe 1918 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule 3793 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation, le 16 avril 1917 - Affecté à Lyon-Bron, jusqu'au 28 février 1918 - Affecté au parc 112, le 1er mars 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 67 du 3 mars 1918 au (après 1er janvier 1920) - 1er mécanicien du Ltt Robert Le Petit - Nommé Caporal, le 5 mars 1919.

MdL Léon Marie Gaston Fulcrand Vitalis - Né le 15 février 1890 à Lodève (Hérault) - Fils de Marie Joseph Etienne Alexandre Vitalis et de Marie Gabrielle Suzanne Puech - Classe 1910 - Recrutement de Lodève sous le n° matricule 1335 - Service militaire au 7ème régiment de Cuirassiers, à compter du 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 2 avril 1912 - Réformé temporairement pour pleurésie gauche et scoliose contactée en service, le 27 septembre 1912 - Rayé des contrôles de l'unité à la même date - Réformé n° 2 par la commision de réforme pour pleurésie chronique gauche avec rétraction du thorax, le 4 août 1913 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 10 février 1916 - Admis comme mitrailleur au 1er groupe d'aviation - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 10 février au 4 avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 67 du 4 avril au 21 mai 1916 - Une victoire aérienne à la N 67, le 28 avril 1916 - Citation n° 163 à l'ordre de la 2ème armée, le 11 mai 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du 21 mai 1916 au XXX - Citation n° 381 à l'ordre de la 6ème armée, le 24 août 1916 - Citation n° 421 à l'ordre de la 6ème armée, le 24 novembre 1916 - Citation n° 426 à l'ordre de la 6ème armée, le 7 décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 20 décembre 1916 - Six victoires homologuées à la C 46 - Citation n° 4973 D à l'ordre du GQG, le 17 mai 1917 - Médaille Militaire - Affecté à l'école de tie aérien de Cazaux - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 10 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 6 octobre 1918 - Mitrailleur de l'escadrille HD 174 - Démobilisé, le 17 juillet 1919 - Affecté dans la réserve au 4ème régiment de Cuirassiers, le 19 novembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 19 octobre 1920 - Affecté dans la réserve au centre d'instruction de tir et de bombardement aérien de Cazaux, le 25 mai 1921 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1935 - Proposé à la réforme pour myocardite chronique avec dilatation marquée de l'aorte, le 10 juin 1936 - Insuffisance cardiaque du ventricule gauche avec dilatation notable des aortes froite et gauche par myocardite tachycardie dysprée d'effort - Ebauche de bruit de galop - Rayé des cadres, le 1er octobre 1936 - Décédé le 17 août 1941 à Lodève - Repose dans le cimetière de la commune.

* Citation n° 163 à l'ordre de la 2ème armée du Brigadier Léon Vitalis, le 11 mai 1916 : "Réformé, exempt de toute obligation militaire, s'est engagé et a demandé à servir comme mitrailleur en avion. Le 28 avril 1916 a abattu un Fokker qui est tombé à 200 mètres de nos tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Léon Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46 : "Mitrailleur hors ligne par son adresse et son sang-froid. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour avoir abattu un Fokker dans nos lignes à (censuré). A livré à (censuré) de nombreux combats, réussissant le 15 juillet à forcer un LVG à atterrir. A eu très fréquemment son appareil par des éclats d'obus et des balles."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Léon Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46 : "Tireur hors de pair, d'une adresse et d'un sang-froid remarquable. le 10 novembre 1916, a abattu un avion ennemi dans la région de Barleux."

* Une citation à l'ordre de l'armée : "Réformé, exempt de toute obligation militaire, s'est engagé et a demandé à servir comme mitrailleur en avion. le 28 avril 1916, a abattu un fokker qui est tombé à 200 mètres de nos tranchées.
Mitrailleur hors ligne par son adresse et son sang-froid. Déjà cité à l'ordre de l'armée pour avoir abattu un Fokker dans nos lignes, à X... A livré à Y... de nombreux combats, réussissant, le 15 juillet 1916, à forcer un LVG à atterrir (dans les environs de la forêt de Bry) A eu très fréquemment son appareil atteint par des éclats d'obus et des balles
."

Citation n° 4973 D à l'ordre du GQG de l'Adj Léon Fulcrand Vitalis, mitrailleur de l'escadrille C 46, le 17 mai 1917 : "Mitrailleur hors de pair dont les exceptionnelles qualités de courage, de hardiesse, d'habileté et de sang-froid ont toujours fait l'admiration de tous. A abattu, le 14 avril 1917, son septième avion ennemi, qui est tombé en flammes dans nos lignes. Déjà médaillé militaire et quatre fois cité à l'ordre de l'armée."

Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée de l'ADC Léon Gaston Marie Vitalis à l'école de tir aérien de Cazaux, le 29 décembre 1917 : "Hardi mitrailleur d'un courage et d'une habileté remarquables. A abattu 7 avions ennemis. A déjà été 6 fois cité."

Commandeur de la Légion d'Honneur du Ltt Léon Marie Gaston Vitalis au 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique : "16 ans de services, 4 campagnes. Chevalier du 28 décembre 1917. A été cité."

Cne Jacques Marie d'Indy - Né le 20 mai 1888 à Villecien (Yonne) - Fils de Pierre Marie Dominique des Saints Vicomte d'Indy et de Marie Thésèse Geneviève Françoise de Meynard de la Farge - Domiciliés au 25, rue de l'Arcade à Paris 8ème (75) et à Villecien (Yonne) - Classe 1908 - Recrutement de Sens (Yonne) sous le matricule n° 437 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 8 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 12 février 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 septembre 1909 - Admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 20 octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Blessé au genou gauche avec légères échymoses et épanchement intro-articuliare peu abondant suite à une chute de cheval, le 23 janvier 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Blessé de contusions du périnée, du testicule et du cordon inguinal droits par chute, son cheval s'étant renversé sur lui, le 1er juillet 1912 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 septembre 1912 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er régiment de Spahis, le 23 juin 1914 - Campagne en Algérie du 15 juillet au 1er août 1914 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 21 août 1914 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 29 août 1914 - A pris part aux campagnes de l'Yser et de Champagne - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Buc, le 15 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1738 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 octobre 1915 - Pilote du RGA du 13 octobre au 11 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 30 du 11 novembre 1915 au 18 mai 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 18 avril 1916 - Pilote de l'escadrille VB 104 du 18 mai 1916 au 18 juin 1916 - Commandant de l'escadrille C 27 du 18 juin 1916 au 25 juillet 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 18 juin 1916 - Stage au GDE du 19 janvier au 7 février 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 7 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 du 20 juillet au 1er août 1917 - Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 1er août 1917 au 31 mars 1919 - Compte 298h50 de vol au 1er janvier 1918 - Citation n° 8189 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - Termine la Grande Guerre avec un total de 437h00 de vol - Commandant du détachement de l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 31 mars 1919 - Détaché, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, en date du 21 août 1919 - Affecté, comme instructeur d'équitation, à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 2 septembre 1919 - Rattaché au groupe de cavaliers d'école, en date du 2 avril 1920 - Nommé Ecuyer adjoint à l'école supérieure de guerre, le 2 octobre 1921 - Marié avec Mlle Geneviève Marie Moreau de la Rochette, le 26 avril 1923 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs à cheval, le 22 août 1923 - Maintenu à l'école supérieure de guerre, jusqu'au 1er octobre 1923 - Affecté au 1er régiment de Dragons, le 1er janvier 1924 - Nommé Acheteur au dépôt de remonte de Saint-Cloud, le 22 juillet 1927 - Nommé Chef d'escadrons, le 25 décembre 1931 - Acheteur au comité d'achat de la remonte à St-Germain-en-Laye - Nommé Chef du service régional des remontes de la 2èmze région militaire - Affecté à l'établissement hippique de transition de Saint-Germain-en-Laye, le 19 mai 1934 - Nommé Président du comité d'achat de la remonte de St-Germain-en-Laye, le 6 juillet 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 décembre 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel - Décédé au 3 avenue Paul Doumer à Paris 16ème (75), le 12 janvier 1971 - Photo M. Gérard Dieux-Lenouvel que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille C 30 - CCC de l'escadrille VB 104 - CCC de l'escadrille C 27 - Carnet de travail aérien du Cne Jacques des Saints d'Indy - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - LO - Journal des débats politiques et littéraires - Bulletin mensuel du collège de Juilly - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 26 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique au GQG, en date du 18 octobre 1916 : "Excellent pilote à effectué de nombreuses reconnaissances et livré de nombreux combats."

* Citation n° 495 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Marie Jacques d'Indy, commandant l'escadrille C 27, en date du 30 juillet 1917 : "Commande depuis plus d'un an, une escadrille qui a rendu d'éminents services à son corps d'armée pendant les bataillee de Verdun et de la Somme. A livré de nombreux combats et a pris souvent une part directe à la bataille en mitraillant les tranchées ennemies à faible altitude, notamment le 9 juin où son avion a été gravement endommagé par les balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Marie Jacques d'Indy, au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, commandant l'escadrille SPA 67, en date du 30 juin 1918 : "Excellent officier pilote, joignant à l'audace et au courage de belles qualités d'entrain et d'énergie. Détaché depuis plus de trente mois dans l'aviation, a commandé avec succès pendant une année une escadrille de corps d'armée de laquelle il a su obtenir le meilleur rendement. Nommé au commandement d'une escadrille de chasse, conduit chaque jour au combat les pilotes de son unité, avec une ardeur et un allant dignes des plus grands éloges. Récemment, a attaqué et abattu dans ses lignes un avion ennemi. Deux citations."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 20 septembre 1918 : "Deuxième avion abattu."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Marie Jacques d'Indy du comité d'achat de la remonte à Saint-Germain-en-Laye, en date du 13 décembre 1938 : "29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier du 30 juin 1918."

Slt Charles Marie Ferru - Né le 26 janvier 1890 à Bône (Algérie) - Fils de Charles Ferru (militaire de carrière) et de Marguerite Bechu - Domiciliés au 4, boulevard St-Martin à Beaunes (Côte d'Or) - Classe 1910 - Entré en service au 20ème régiment de Dragons, le 13 février 1911 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille MS 12 - Une citation à l'ordre de l'armée - Brevet de pilote militaire n° 1623 obtenu, le 21 septembre 1915 - Stage "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 29 septembre 1915 - Pilote de la division Nieuport du GDE du 6 au 29 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 67 du 29 octobre 1915 au 22 mai 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget du 13 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville à compter du 22 mai 1916 - Sources : Pam - CCC 67 - JORF - Dernière mise à jour : 28/02/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Charles Marie Ferru, observateur de l'escadrille MS 12 : "A fait preuve d'énergie et de sang-froid dans un combat avec un Albatros, s'en est approché à 20 mètres et l'a ainsi poursuivi, jusqu'à 600 mètres au-dessus de ses lignes,le forçant à y atterrir sous le feu de notre artillerie."

MdL Marcel Pierre Vialet - Né le 21 août 1887 à Lyon (69) - Fils de Pierre Vialet (inspecteur des postes et télégraphes de Lyon) et d'Amélie Dulmo - Domiciliés au 88, avenue de Villers à Paris 17ème (75) - Classe 1907 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 1818 - Service militaire au 52ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1908 - Affecté au 1er régiment de Cuirassiers, le 2 décembre 1908 - Affecté au 115ème régiment d'infanterie, le 26 août 1909 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 10 novembre 1910 - Domicilié chez ses parents au 88, avenue de Villers à Paris 17ème (75), à compter du 9 août 1911 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône) sur le paquebot Océanien de la compagnie des Messageries maritimes, le 20 août 1912 - Profession avant guerre Industriel en Russie - Domicilié appartement 37 au 23 de la Maison Dmitrovkov à Moscou (Russie), à compter du 5 mars 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 7ème régiment de cuirassiers, le 2 août 1914 - Blessé au mollet par une balle de mitrailleuse, le 2 septembre 1914 - Affecté au 2ème régiment de Dragons - Affecté au 10ème régiment de Cuirassiers - Blessé par un éclat d'obus dans les reins et un coup de baïonnette, le 24 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1481 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 31 août 1915 - Nommé Brigadier, le 3 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 février au 24 juin 1916 - Citation n° 592 à l'ordre du corps d'armée, en date du 10 avril 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 avril 1916 - Une victoire homologuée contre un Fokker E abattu dans les environs du bois des Caures, le 28 avril 1916 - Citation n° 429 à l'ordre de l'armée, en date du 28 avril 1916 - Blessé par une balle au fort de Chaulnes, le 4 mars 1916 - Son avion a été abattu au cours d'un combat aérien et blessé par un éclat d'obus à l'épaule gauche dans les environs de Rampon, le 2 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 juin 1916 au 15 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs d'Avocourt, le 6 août 1916 - Une victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs du Vauquois, le 6 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 août 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs d'Ablancourt-Briost, le 25 septembre 1916 - Une victoire non homologuée sur un avion au Sud de péronne, le 25 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Metz-en-Couture, le 22 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu en flammes dans les environs de Mesnil-Bruntel, le 3 novembre 1916 - Citation n° 2058 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Nurlu-Moislains, le 23 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Fokker abattu à l'est de Brugny, le 4 décembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Halberstadt D, le 18 décembre 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de St-Christ, le 20 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 23 décembre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Citation à l'ordre d'un Squadron bitannique doté d'avions Sopwith, en date du 3 mai 1917 - Military Cross britannique avec citation n° 2658 à l'ordre de l'armée britannique, en date du 23 septembre 1917 - Admis à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon du 31 décembre 1917 au 31 janvier 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 26 décembre 1918 - Titulaire de 9 victoires homologuées - Croix de Guerre avec quatre palmes et 2 étoiles de Vermeuil - Démobilisé, le 11 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 24 janvier 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juillet 1921 - Démissionnaire du grade de Lieutenant, acceptée par décision présidentielle, le 30 août 1922 - Nommé Maréchal des Logis et affecté au 35ème régiment d'aviation, le 30 août 1922 - Rengagé pour deux ans, à compter du 11 octobre 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, à compter du 6 octobre 1922 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 16 décembre 1922 - Affecté au 37ème régiment d'aviation à Rabat, le 1er avril 1923 - Nommé à l'emploi de Sergent-major, le 1er avril 1924 - Au Maroc du 14 avril au 26 juin 1923 - Au Maroc en guerre du 27 juin au 26 novembre 1923 - Au Maroc du 27 novembre 1923 au 6 février 1924 - Au Maroc en guerre du 7 février au 23 août 1924 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1924 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 2 janvier 1925 - Rengagé pour deux ans et affecté au 34ème régiment d'aviation, à compter du 5 décembre 1924 - Décédé à Briançon (Hautes-Alpes) des suites d'une bronchite contactée en service pendant la guerre du Rif (Maroc), le 31 septembre 1925 - Marcel Vialet repose dans le cimetière de Cuisery (Saône-et-Loire) - Une plaque souvenir a été inaugurée sur sa maison natale à Cuisery (Saône-et-Loire), le 3 août 1937 - Sources : Pam - Fiche Matricule du département du Rhône - Revue l'Aérophile - Revue les Ailes - Dernière mise à jour : 10 décembre 2017.

* Citation n° 592 à l'ordre du corps d'armée du MdL Marcel Pierre Vialet, pilote à l'escadrille C 53, en date du 10 avril 1916 : "Pilote de premier ordre, ardent et très brave. Le 21 mars 1916, a isolément attaqué et mis en fuite trois avions ennemis qui s'opposaient à sa mission. Est rentré avec son appareil gravement endommagé par les balles ennemies."

* Citation n° 429 à l'ordre de l'armée, en date du 28 avril 1916 : "Assailli par quatre Fokker, en abat un en feu sur Verdun."

* Citation n° 53 à l'ordre du 15 mai 1916 : "Excellent pilote se battant avec une haute idée du devoir a remplir, modèle d'abnégation. A, au cours d'une reconnaissance, abattu entre Ste-Ménéhould et nos lignes un avion d'une escadrille ennemie venu pour bombarder cette ville."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 mai 1916 : "Chargé de protéger une mission d'avion de photographie, s'est résolument porté à la rencontre d'un groupe de Fokker ennemis. En abattit un qui a été vu tombant désemparé. Les commandes coupées, a, après une chute de 2000 mètres, pu atterrir sauvant ainsi son appareil et son observateur."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 août 1916 : "Trois fois blessé dans la cavalerie, a abattu coup sur coup dans la matinée du 6 août deux avions ennemis, l'un dans nos lignes, l'autre à proximité des tranchées."

* Citation n° 2058 à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse, a abattu son 5ème avion tombé en flammes dans nos lignes."

* Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 : "Pilote de chasse d'un grand allant et d'une bravoure à toute épreuve. A le 9 février, abattu son 8ème avion ennemi tombé sur la Fère."

* Citation à l'ordre d'un squadron bitannique doté d'avions Sopwith, en date du 3 mai 1917 : "Pilote français d'une adresse exemplaire. Aida notre groupe à battre une escadrille de chasse ennemie et descendre en feu trois des leurs."

* Military Cross britannique avec citation n° 2658 à l'ordre de l'armée britannique, en date du 23 septembre 1917 : "Pilote français d'une adresse dont l'énergie au cours de la campagne ne s'est pas démentie un seul instant. Vient d'abattre ses 9ème et 10ème avions ennemis en flammes sur la Croix-Moligneaux arrêtant ainsi une escadrille de bombardement qui se dirigeait sur Ham. Abattit le veille un Drachen sur (Bertricourt). Totalise sur Caudron 21 bombardements de nuit, 76 réglages d'artillerie, 60 liaisons."

Ltt Gilbert Antoine René Marie Joseph Henri Arnoux de Maison Rouge - Né le 24 décembre 1892 à Verdun (Meuse) - Fils de Georges Marie Arnoux de Maison-Rouge et de Maria Fernande de Truchis de Lays - Domiciliés au 63, rue du 4 août à Lyon (Rhône) ou au Château de Lays par Pierre-en-Bresse (Saône-et-Loire) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 1845 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 9 octobre 1912 - Classé 28ème sur 470 au concours d'entrée de l'école de St-Cyr - Première année de service militaire au 8ème régiment de Dragons, à compter du 10 octobre 1912 - Promotion de "Montmirail (1912-1914) - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école d'Avord, le 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1914 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 29 décembre 1915 - Pilote de la RGA du 29 décembre 1915 au 20 février 1916 - Affecté à l'escadrille C 9, mais n'a pas rejoint des suites d'un accident d'avion en partant de la RGA du Bourget vers sa nouvelle unité, le 20 février 1916 - Repris en compte et affecté au GDE du 28 février au 13 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 13 au 21 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 13 septembre 1916 au 28 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 124 "La Fayette" du 28 mai au 6 octobre 1917 - Nommé Adjoint au commandant d'escadrille - Citation n° 186 à l'ordre de l'armée, en date du 27 juin 1917 - Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 14 octobre 1917 - Deux victoires non homologuées pendant son affectation à la N 124 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 20 octobre 1917 au 31 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, alors qu'il attaquait seul un groupe de plusieurs avions ennemis dans les environs de Soissons (Aisne), le 31 mai 1918 - Inhumé près d'une maison au lieu dit "Les Loges" au sud-ouest de Nampcel (Oise) - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 mars 1920 - Photographie Maurice de Montlebert que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille N 124 "La Fayette" - CCC de l'escadrille SPA 78 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CICR - MpF - JORF - Site Saint-Cyr Mémorial - Dernière mise à jour : 14 février 2019.

* Citation n° 186 à l'ordre de l'aéronautique d'armée, en date du 27 juin 1917 : "Très bon pilote de chasse. A fait pendant la bataille de la Somme et la retraite allemande, preuve de belles qualités d'ardeur et de bravoure. A eu de nombreux combats au cours desquels il a forcé plusieurs appareils ennemis a atterrir désemparés dans leurs lignes. A eu plusieurs fois son appareil atteint dans les parties essentielles."

* Croix de Guerre avec Palme et citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Gilbert Arnoux de Maison-Rouge, pilote à l'escadrille N 124, en date du 14 octobre 1917 : "D'une ardeur et d'une bravoure inlassables, s'est dépensé sans compter pendant ces derniers mois. Au cours de dix combats aériens, a fait tomber désemparés quatre adversaires; le 2 octobre 1917, en a probablement détruit un autre. Epuisé par ses efforts constants, a dû être évacué malgré lui."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Gilbert Arnoux de Maison-Rouge, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 12 mars 1920 : "Officier remarquable. Pilote de combat ayant toujours donné l'exemple de la bravoure et de la conscience dans le devoir. A trouvé une mort glorieuse en attaquant seul, dans les lignes ennemies, un groupe d'avions de chasse ennemi le 31 mai 1918."

Ltt Jacques Jean Louis de Coye de Castelet - Né le 25 mars 1890 à Aix-en-Provence (13) - Fils de Damiens de Coye de Castelet et de Aurélie Pin - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 11ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1911 - Passé à l'aviation comme observateur, le 12 novembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 48 du 22 décembre 1915 au 7 mars 1916 - Observateur de l'escadrille N 67 du 14 mars au 9 juin 1916 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 9 juin au 4 février 1917 - Observateur de l'escadrille N 102 du 4 février au 19 mars 1917 - 6ème division de compagnie à partir du 19 mars 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 juillet 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur d'un courage simple, joyeux et modeste, spécialiste des reconnaissances photographiques en arrière des lignes. Le 2 juillet 1916, ayant voulu, malgré les avions ennemis supérieurs en nombre, continuer sa mission photographique, a eu, après deux séries de combats, son avion haché de balles et atteint dans ses parties essentielles. A fait une chute terrible à l'atterrissage."

Le Cdt Gérard, commandant de l'aéronautique de la 6ème armée remet la croix de guerre à plusieurs pilotes de l'escadrille N 67 en décembre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin.

 

Photo du Ltt Jacques Dalsace

Ltt Jacques Prosper Dalsace - Né le 3 septembre 1888 à la poudrerie du Moulin blanc à Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Fils de Jules Marie Dalsace (ingénieur des poudres et salpêtres) et de Marthe Nina Rose Spire - Domiciliés au 14, rue Fondaudège à Bordeaux (Gironde) puis au 45, rue de Turenne à Bordeaux (Gironde) en 1908 - 100ème sur 170 au concours d'entrée de l'école Polytechnique en 1907 - A eu un frère André, lui aussi Polytechnicien promotion 1910 - Classe 1908 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 2117 - Engagé volontaire, pour quatre ans, au titre de l'école Polytechnique, en date du 8 octobre 1907 - Affecté au titre du 21ème régiment d'artillerie, caserné à Angoulême, pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 11 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1908 - Intègre l'école Polytechnique, le 12 octobre 1908 - Passé 123ème au passage en 2ème année en 1909 - Sort 139ème sur 167 élèves en 1910 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 7ème régiment d'artillerie, le 10 août 1910 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 25 octobre 1911 - Profession avant guerre Docteur en médecine et interne des Hôpitaux de Paris - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 8 juin 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 2ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 23 août 1915 - Détaché au parc d'aviation de Tours, le 23 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 octobre 1915 - Détaché à l'institut Pasteur de Paris du 18 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Citation à l'ordre de la région fortifiée de Belfort, en date du 30 janvier 1916 - En subsistance au 14ème corps d'armée, le 1er avril 1916 - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 février 1917 - Pilote du GDE du 10 février au 9 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1917 - Rentré d'un congé de convalescence, le 8 septembre 1917 - Citation à l'ordre du 9ème corps d'armée, en date du 13 septembre 1917 - Affecté à l'IMA, le 19 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 octobre 1917 - Affecté au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, le 15 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Démobilisé, le 2 avril 1919 - Marié avec Mlle Renée Marie Louise Suzanne Hirsch à la mairie du 10ème arrondissement de Paris, le 20 avril 1920 - Profession après guerre Interne à l'hôpital Bretonneau - Médaille d'honneur des épidémies en Bronze, en date du 22 juin 1921 - Passé dans l'armée territoriale, le 11 janvier 1922 - Dans la réserve, remis à la disposition de son arme (artillerie) et maintenu au 2ème régiment d'artillerie, le 1er mai 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 17 juillet 1928 - Affecté au 3ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 17 juillet 1928 - Fait des recherches, en collaboration avec les docteurs Cory et Nemours-Auguste sur la fonction rénale en 1930 - A publié une étude sur les biles noires , le 15 octobre 1932 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Paris - Issy-les-Moulineaux, le 6 août 1937 - Décédé à Paris 17ème, le 16 janvier 1983 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 92) de la commune de Le-Relecq-Kerhuon (Finistère) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille F 33 / AR 33 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - JORF - Site Internet de la Bibliothèque Centrale de l'Ecole Polytechnique - Revue de l'Association médiale - Dernière mise à jour : 25 mai 2022.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Prosper Dalsace, au 2ème bureau du sous-secrétariat de l'aéronautique, en date du 28 décembre 1918 : "Excellent officier d'artillerie. Passé dans l'aviation, s'y est distingué comme observateur puis comme pilote et chef d'escadrille, tant par ses connaissances professionnelles et son activité, que par son sang-froid et son courage. A déjà été quatre fois cité.

 

Photo du Ltt Jean Thobie

Ltt Jean Alexandre Marie Thobie - Né le 27 juin 1894 à Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Marie Alexandre Thobie et de Fanny Girardin - Domiciliés au 7, boulevard de la République à Villefranche-sur-Saône (Rhône) avant Guerre puis à St-Jean-des-Vignes (Saône-et-Loire) après guerre - Classe 1913 (engagement) - Recrutement de Châlon-sur-Saône sous le matricule n° 1207 - Engagé volontaire pour huit ans, au titre de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 29 septembre 1913 - Rejoint l’école, le 6 novembre 1913 - Promotion "La Croix du Drapeau" - Victime d’un accident lors de la chute de son cheval, a été atteint au genou avec plaie sans lésion de l’articulation, le 6 mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l’escadrille N 62 du 13 janvier 1916 au 16 janvier 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 avril 1916 - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux du 2 mai au 3 juin 1916 – Le 22 octobre 1916, pendant une mission de reconnaissance photo sur Roye - St-Quentin - Péronne, le Sgt Hébert, en équipage avec le Ltt Jean Thobie, livre un violent combat contre 6 biplaces (Roland) dans les environs de Gricourt. Un des assaillants est touché et s'échappe en piquant. Soudain, quatre Albatros se mêlent à la bagarre et c'est maintenant contre 9 adversaires que l'équipage de la N 62 combat pour survivre. Thobie touche un Albatros qui glisse sur l'aile et ne se rétablit qu'à très basse altitude. Au-dessus de Cartigny, deux Albatros supplémentaires s'invitent à la bagarre. Dix contre un ! Par chance, ils soutiennent le combat jusqu'à Péronne. Quand les Allemands quittent la zone, le Sopwith 1A2 de la N 62 a été touché par 15 balles. Une traverse et une hauban ont été tranchées, 2 cordes à piano coupées. Un des projectiles a coupé le bout du nez de Hébert. Ce n'est pas passé loin cette fois ! Pour en rajouter, leur avion est mitraillé par les troupes au sol quand ils passent les lignes à 1000 m d'altitude. Après 1h30 de vol, ils rentrent au terrain de Chipilly sains et saufs. Il faudra 4 jours à la mécanique pour remettre en état de vol le Sopwith - Citation n° 401 à l’ordre de l’armée, en date du 17 octobre 1916 - Cette décoration sera remise sur le front des troupes, le 12 novembre 1916 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6 ème armée, en date du 15 décembre 1916 - Passé élève pilote à l’école d’aviation militaire de Buc, le 16 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6460 obtenu à l’école d’aviation militaire de d’Avord, le 19 mai 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 juillet 1917 - Pilote du GDE du 17 juillet au 10 août 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 10 août 1917 au 26 octobre 1917 - Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 - Transféré sur l’hôpital du Grand Palais à Paris, du 3 novembre 1917 au (4 ème trimestre) 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 67 du (4 ème trimestre) 1917 au 13 février 1918 - Convoyage d’un avion depuis la RGA du 13 au 22 janvier 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 48 du 13 février au 6 juillet 1918 - Commandant de l’escadrille SPA 156 du 1 er août 1918 au 27 mars 1919 - Commandant de l’escadrille SPA 155 du 27 mars 1919 au 14 avril 1919 - Elève de l’école d’application de cavalerie - Affecté au 5ème régiment d’aviation d’observation de Lyon, le 20 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d’aviation de chasse de Châteauroux, le 1 er juin 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 33ème régiment d’aviation, le 7 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Affecté à l’inspection générale des forces aériennes à Paris, le 1er avril 1930 - Affecté à l’aéronautique militaire française en Indochine, le 9 août 1932 - Embarqué à Marseille, le 21 décembre 1932 - Débarqué le 30 janvier 1933 - Commandant du groupe d’aviation stationné à Tong (Tonkin) - Nommé Chef de bataillon, le 25 juin 1934 - Séjour colonial prolongé d’un an, à compter du 11 juillet 1936 - A son retour en métropole, sera affecté à la base aérienne 138 - Officier de la Légion d’Honneur, le 1er janvier 1936 - Blessé au cours d’un accident aérien, à été éjecté de la carlingue au cours d'un cheval de bois, le 25 mars 1938 - Affecté aux formations aériennes de l’Afrique occidentale française (AOF), le 6 mars 1939 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1939 - Embarqué à Marseille, le 4 mai 1939 - Blessé au cours d’un cheval de bois au décollage d’une mission de nuit sur le terrain de Bamako, le 27 mars 1940 - A été blessé à l’épaule droite et au genou droit avec plaie du pavillon de l’oreille - Nommé Colonel - Totalise 2057 heures de vol, au 30 octobre 1961 - Commandeur de la Légion d’Honneur, le 31 décembre 1961 - Domicilié au 32, rue Desaix à Paris 15 ème (75) - Décédé au 1, place Alphonse Laveran à Paris 5 ème (75), le 18 juillet 1977 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires – Fiche matricule du département de Saône-et-Loire - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 67 - CCC de l’escadrille SPA 48 - CCC de l’escadrille SPA 156 - CCC de l’escadrille SPA 155 - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 21 juin 2017.

* Croix de Guerre et citation à l’ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 8 septembre 1914 : "Pour sa belle conduite à la charge de Rethel, un cavalier ayant été grièvement blessé, l’a hissé sur son cheval et sous un feu violent, l’a porté à l’abri."

*Citation n° 401 à l’ordre de la 6ème armée du Ltt Jean Thobie, observateur à l’escadrille N 62, en date du 17 octobre 1916 : "Observateur de premier ordre. Dans l’aviation depuis dix mois, y a rendu de précieux services. Le 22 septembre, a accompli une reconnaissance à longue portée parcourant plus de 300 kilomètres au-dessus des lignes allemandes, dans une zone sillonnée par les avions de chasse ennemis."

* Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 15 décembre 1916 : "Excellent observateur, plein d’allant. A accompli remarquablement de nombreuses reconnaissances à très longue portée. Le 22 octobre 1916, est rentré avec un appareil criblé de balles, étant seul à 40 km à l’intérieur des lignes ennemies, a attaqué dix avions ennemis qui le gênaient dans l’accomplissement de sa mission ; en a forcé deux à atterrir désemparés et a dispersé les autres."

* Citation n° 509 à l’ordre de l’armée, en date du 23 septembre 1917 : "Officier de grande valeur, excellent pilote. Le 4 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi."

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Photo du Slt Auguste Pouchelle

Slt Auguste Henri François Pouchelle - Né le 20 février 1895 à Marquette-lez-Lille (Nord) - Fils d'Auguste Napoléon Pouchelle et de Marie Boudoux - Avant guerre ingénieur central des arts et métiers - Classe 1915 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matriicule n° 7052 - Enfui de la zone occupée par les Allemands, le 20 avril 1915 - Engagé au 2ème régiment d'artillerie lourde stationné à Vincennes, le 24 mai 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 2 novembre 1915 - Arrivé à l'école de Dijon-Longvic, le 9 novembre 1915 - Formation militaire et théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Nommé Brigadier, le 24 novembre 1915 - Formation élémentaire au pilotage à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 3 janvier 1916 - Premiers tours de piste sur Blériot pingouin (avion qui ne peut décoller), le 26 janvier 1916 - Premier vol sur Blériot 3 cylindres, le 24 février 1916 - Premier long vol (130 km), le 14 mars 1916 - Epreuve de hauteur (2900 mètres) pour le brevet militaire, le 17 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2997 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 mars 1916 - Stage de perfectionnement appareils de chasse sur Morane-Saulnier 6 cylindres, le 18 mars 1916 - Début des vol sur avions Nieuport, le 4 avril 1916 - Stage de tir aérien à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 17 avril au 19 mai 1916 - Stage de Haute Ecole à l'école d'application de combat de l'école d'aviation militaire de Pau du 19 mai au 1er juin 1916 - Premier looping aux commandes d'un Nieuport 18, le 1er juin 1916 - Pilote de la RGAé du Bourget du 9 au 25 juin 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juin 1916 - Stage fusées Le Prieur sur Nieuport 16, le 9 juin 1916 - Breveté tireur de fusées Le Prieur, le 20 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 25 juin 1916 au 11 juin 1918 - Premier vol sur les lignes allemandes, le 1er juillet 1916 - Premier combat contre trois Albatros, mitrailleuse enrayée, le 2 juillet 1916 - Le 10 juillet 1916, mitraillé de toutes parts, il parvient à poser son avaion en feu, il est indemne - Panne séche au-dessus de Gentelles, contact en court-circuit, le 21 juillet 1916 - Nouvelle panne, cette fois au-dessus de Maurepas, le 8 août 1916 - La couronne dentée d'entrainement du plateau de came cassée - Il descend en vol plané - Il tombe en panne séche, le 18 août 1916 - So avion s'écrase au sol, il est victime d'une fracture au rebord orbitaire gauche et a les deux jambes cassées - Il reçoit la Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - Après plus de sept mois de soins et de convalescence, il est affecté au GDE, le 10 avril 1917 - Retour à l'escadrille N 26, le 17 mai 1917 - Le 31 mai 1917, le Brig Pouchelle tire une salve de fusées Le Prieur sur un Drachen à 80 mètres de distance - Malheureusement tous les projectiles passant à droite et à gauche du ballon sans le toucher - Il tente un second passage en utilisant des balles incendiaires (Lewis chemisée en 11 mm) mais son moteur refuse de tourner à plus de 950 tours, probablement touché lors du premier passage - Le pilote fait demi-tour, en perdant peu à peu de la hauteur, escorté par une grêle de balles de mitrailleuses et des salves d'obus de DCA qui éclatent autour de son chasseur - L'huile coule à flots - Il passe la Somme à 150 mètres d'altitude - Le feu se déclare près du moteur et se propage au biplan. Pouchelle franchit la première tranchée française à 100 mètres et atterrit à 50 mètres derrière - Son SPAD VII capote dans une trou d'obus et flambe entièrement.- Evacué sur un hôpital et convalescence du 31 mai au 24 novembre 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Pilote de la GDE du 30 novembre au 17 décembre 1917 - Retour à la SPA 26, le 17 décembre 1917 - Victime d'une panne de pression et casse du vilebrequin, descente en vol plané, le 20 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 4 février 1918 - Sort indemme d'un crash avec son SPAD XIII, suite à une perte de vitesse, le 25 février 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 11 juin 1918 au 28 janvier 1919 - Malade (grippe espagnole) du 14 au 29 juin 1918 - Contusions multiples avec commotion cérébrale légère, le 19 octobre 1918 - Rentre à Marquette-lez-Lille en avion pour une permission de trois jours, le 22 octobre 1918 - Ne pouvant pas décoller, l'avion sera démonté sur place - Décédé par suicide à Neustadt-an-des-Haardt (Palatinat / Allemagne), le 28 janvier 1919 - Inhumé initialement dans le cimetière militaire de Landau (Allemagne) - Son corps a été rapatrié et repose dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord) depuis le 30 avril 1923 - Photo Christophe Le Cornu, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord (site en refonte) - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille SPA 67 - Carnet d'emploi du temps d'Auguste Pouchelle - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Revue Les archives de la Grande Guerre - Dernière mise à jour : 4 février 2021.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Henri Pouchelle, pilote à l'escadrille N 26, en date du 22 août 1916 : "S'est évadé des régions envahies pour venir s'engarer. Pilote courageux, a livré de nombreux combats aériens. Le 18 août 1916, après avoir attaqué deux Drachens à faible altitude, a survolé 10 kilomètres de territoire ennemi avec un avion en flammes et criblé de plus de 100 balles de mitrailleuses. A été très grièvement blessé."

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Henri Pouchelle, pilote à l'escadrille N 26, en date du 24 juin 1917 : "Revenu au front à peine guéri d'une blessure grave, a montré immédiatement les mêmes qualités d'allant, de tenacité et de dévouement qui faisaient de lui un pilote d'élite. Le 31 mai 1917, quinze jours après son arrivée, a été de nouveau très gravement blessé au cours d'un dur combat dans les lignes ennemies, et, malgré des souffrances, a trouvé l'énergie nécessaire pour rejoindre son terrain d'atterrissage."

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Photo du MdL Amédée Trochon

MdL Amédée Edouard Trochon - Né le 11 juillet 1890 à Laval (Mayenne) - Fils d'Amédée Trochon (négociant en grains) et Mme Marie Angot - Domicilés 32, boulevard de la gare à Laval - Avant guerre Négociant en grains - Classe 1907 - Recrutement de Laval sous le matricule n° 1178 - Service militaire au 11ème cuirassiers de Tours, à partir du 3 octobre 1908 - Mobilisé au 8ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 décembre 1915 - Ecole d'aviation de Dijon (Présélection pilote + cours théoriques) - Brevet de pilote militaire n° 3659 à l'école d'aviation de Pau, le 10 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Buc - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 2 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 25 novembre 1916 au 1er mai 1917 - En subsistance à l'escadrille N 124 "La Fayette" du 20 au 22 janvier 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Hospitalisé à la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon du 1er au 27 mai 1917 - Affecté au détachement d'aviation du GQG (escadrille 509 NE), à partir du 27 mai 1917 - Sources : Pam - CCC 67 - Dernière mise à jour : 28 février 2015.

 

Photo du Slt Jasper Brown

Slt Jasper Cornish Brown - Né à Manhattan (New-York USA), le 21 février 1888 - Fils de John E. Brown (directeur d'école préparatoire) et d'Annabelle Cornish - Il passe sa jeunesse à Harlem - Domicilié dans une ferme du New-Jersey - Poursuit ses études au Morris High School de Morristown (New-Jersey) - Profession avant engagement Vendeur d'automobiles - Ses parents sont domiciliés au 148 street au 614 West, New-York City (USA) - Après l'entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917, il s'engage comme conducteur d'ambulance dans l'American Field Service - Après une traversée en bateau, il arrive à Paris - Entre temps, il a changé d'avis et veut être pilote après avoir discuté avec plusieurs pilotes en formation - Il s'engage alors dans la Légion étrangère comme élève pilote, le 19 juin 1917 - Classe 1908 - Recrutement d'un bureau de la Seine (Paris) sous le matricule n° 12.247 - Brevet de pilote militaire n° 9765 obtenu sur avion Caudron G III à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 10 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" sur SPAD VII à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 23 décembre 1917 - Pilote du GDE - Lâché sur avion SPAD VII et XIII, le 4 janvier 1918 - Affecté à l'escadrille SPAD 67, le 6 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 13 Fevrier au 12 avril 1918 - A son arrivée dans l'escadrille, un SPAD VII à moteur Hispano-Suiza de 140 HP lui est affecté - Nommé Sous-lieutenant - Réaffecté à l'escadrille SPA 67 du 28 avril 1918 à la fin de la guerre - Nommé 1st Ltn de l'USAS, le 22 octobre 1918 - Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, le 25 janvier 1919 - De retour aux Etats-Unis, il est démobilisé à Garden City (Long Island USA), le 1er avril 1919 - Profession après guerre vendeur dans l'entreprise d'assurances "Prudential Insurance" qui appartient à son oncle - Marié en 1939 - Sa femme est décédée en 1942 - Pendant la 2ème guerre mondiale, il travaille comme inspecteur du bureau des Weights and Measures (poids et mesures) - Au début des années 50, il emménage à Fort Worth (Taxas USA) et reprend son travail de vendeur en assurances jusqu'à sa retraite en 1954 - Domicilié à Venise (Floride / USA) - Marié avec Mlle Elisabeth Muzzey Larson en juin 1955 - Décédé à Venise (USA), le 17 décembre 1966 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 67 - Interview réalisé par Jon Guttman en 1962 - JORF - Dernière mise à jour : 6 avril 2021.

* Croix de guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jasper Cornish Brown, pilote à l'escadrille SPA 67, en date du 25 janvier 1919 : "Officier pilote de grtande valeur, ayant fait preuve des plus belles qualités militaires. Depuis dix mois à l'escadrille, a affirmé son adresse et son courage au cours de nombreuses patrouilles et de nombreux combats, où il s'est toujours montré sûr de lui-même. D'une conscience et d'un dévouement absolus, a conquis l'estime de tous."

 

Photo du Ltt André Willemin

Ltt André Eugène Georges Michel Willemin - Né le 31 Août 1896 au château de la Jonchère à Bougival (Seine-et-Oise) - Fils d'Henri Willemin et de Eugènie Abourdir - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire au 32ème régiment de Dragons, le 21 Août 1914 - Affecté au 204ème régiment d'infanterie - Affecté au 246ème régiment d'infanterie - Nommé sous-lieutenant, le 7 janvier 1916 - Citation à l'Ordre du Régiment en mars 1916 - Passé à l'Aviation comme élève Pilote, le 25 août 1916 - Pré-sélection personnel navigant et formation théorique à l'école d'aviation militaire de Tours - Brevet de pilote militaire n° 5213 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 janvier 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement et Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 67 (intégré au Groupe de Chasse n° 12) du 26 avril 1917 au 27 mars 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 janvier 1918 - Son SPAD VII a été abattu par la K.Flakbatterie 132 commandée par le Ltn Frauenborser au-dessus des lignes allemandes, le 27 Mars 1918 - Son corps n'a pas été retrouvé ou identifié.

 

Les avions

Ponnier M 1 du Slt Jean Navarre de passage sur le terrain de Lunéville (54) en mai 1916 - C'est aux commandes de cet avion qu'avait été détaché Navarre à la MS 48 du 1er au 24 février 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Slt de Castex conservée dans le fond "Valois" de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris.

Le 30 avril 1916, le MdL Georges Flachaire a remporté sa première victoire homologuée contre l'Aviatik C I n° 817/15 dont il a obligé l'équipage à atterrir dans les lignes françaises dans les environs de Vienne-le-Château - Les deux officiers qui montaient cet appareil, n'ont pas été blessés et ont été faits prisonniers - Il faut souligner qu'à la fin du combat qui l'avait opposé aux Allemands, Flachaire était à court de munitions et le réservoir d'essence vide - Il passa les tranchées à moins de 200 mètres d'altitude et tenta un atterrissage droit devant, dans une zone entièrement couverte de barbelés. Ce qui devait arriver, arriva, les roues de son Nieuport 16 se prirent dans les fils et l'avion termina sa course en capotant. Heureusement, notre pilote s'en tira sans la moindre égratignure - Photo la Guerre Aérienne Illustrée.

Autre photo du Nieuport N 16 du MdL Georges Flachaire après son atterrissage dans les lignes françaises dans les environs de Vienne-le-Château, le 30 avril 1916 - Après un dur combat aérien pendant lequel il a remporté une victoire aérienne, il est tombé en panne d'essence - Il passa les tranchées à moins de 200 mètres d'altitude et tenta un atterrissage droit devant, dans une zone entièrement couverte de barbelés. Le train d'atterrissage de son N 16 s'est pris dans les réseaux de fils et l'avion termina sa course en capotant - Le pilote n'a pas été blessé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" mise en ligne par le site de la BDIC.

Nieuport N 16 du MdL Georges Flachaire après son atterrissage dans les lignes françaises dans les environs de Vienne-le-Château, le 30 avril 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" mise en ligne par le site de la BDIC.

Nieuport N 16 du MdL Georges Flachaire après son atterrissage dans les lignes françaises dans les environs de Vienne-le-Château, le 30 avril 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond "Valois" mise en ligne par le site de la BDIC.

Nieuport 16 de l'escadrille N 67 sur le terrain de Froidos en juin 1916 - La N 67 a stationné sur ce terrain du 22 avril 1916 au 1er janvier 1917 - Photo Jacques Lasne que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° 1130 affecté au Slt Jean Navarre - Cet avion a été détruit après un atterrissage manqué sur le terrain de Froidos, par le Ltt Jean Derode, le 17 juin 1916 - Il ramenait l'avion de l'As qui venait d'être blessé au combat et qui avait été hospitalisé.

Les avions

Tombes provisoires des Ltn Georg Heine et Ltn Alfons von Zeddelmann du KG 1 / KSt 4 tués en combat aérien par l'Adj Jean Navarre dans les environs de Dieue-sur-Meuse (55), le 26 février 1916 - Ils ont été mis en terre à Marquenterre en forêt de Sommedieue, au Sud-Est de Verdun - Photo Joseph Brenac, transmise par Bertrand de Lamberterie, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue de l'Aviatik C I n° C 817 / 15 posé intact après un combat contre le MdL Georges Flachaire, pilote de l'escadrille N 67 dans les environs de Vienne-le-Château, le 30 avril 1916 - L'équipage allemand était composé du l'oblt Walter Bronisch (pilote) et du Ltn Herbert Lippe (observateur) - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo collection Arnaud Saudax que je remercie pour son aide.

Restes calcinés de l'Aviatik C brûlé au sol par son équipage après qu'il ait été contraint à l'atterrissage dans les lignes françaises, dans les environs de Chattancourt, par le Slt Jean Navarre, le 19 mai 1916 - Les deux aviateurs allemands ont été faits prisonniers - Cet avion est la 10ème victoire homologuée de Jean Navarre - Il est le premier pilote à atteindre ce score - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

L'Adj Gaston Guingand, pilote de l'escadrille N 67, pose devant son Nieuport 16 n° 1203 (ou 1207) sur le terrain de Froidos en juin 1916 - Photo Jacques Lasne que je remercie pour son aide.

Accident d'atterrissage survenu au Ltt Jean Derode sur le terrain de Froidos, le 17 juin 1916 - Le Ltt Derode a été blessé et évacué sur l'hopital le même jour - Il convoyait le Nieuport 16 n° 1130 du Slt Navarre qui a été blessé au combat, le même jour - Navarre a lui aussi été évacué sur l'hôpital - Son adversaire était probablement le Ltn Walter Höhndorf du KeKV - Photo collection Jean-Luc Kaluzko que je remercie pour son aide.

MdL Georges Flachaire, pilote de l'escadrille N 67 du 4 octobre 1915 au 31 août 1917, pose devant son Nieuport 17 sur le terrain de Froidos, le 20 juillet 1917 - Photo Jacques Lasne que je remercie pour son aide.

Le MdL Georges Flachaire aux commandes de son Nieuport 17, le 22 juillet 1917 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

Terrains d'aviation

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille N 67 a stationné sur place du 29 octobre 1915 au 23 février 1916 puis du 24 au 25 février 1916 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SPA 67 l'a utilisé du 25 au 26 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPA 67 a occupé ce terrain du 5 juin au 15 juillet 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille SPA 67 a occupé ce terrain du 15 décembre 1918 au 28 avril 1919 - Carte postale d'époque.

Rassemblement des Spad XIII des escadrilles SPA 67 et SPA 69 sur le terrain de Darmstadt - Griesheim (Allemagne) en juin-juillet 1919 - L'escadrille SPA 67 a stationné sur ce terrain du 19 juin au 2 juillet 1919 - Photo SHD du Château de Vincennes.

Terrain d'aviation de l'école de Châteauroux (Indre) - L'escadrille SPA 67 a stationné sur place à compter du 18 octobre 1919, avant de devenir 107ème escadrille du 3ème régiment de chasse stationné sur le même terrain - Elle est devenue la 7ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Les couleurs des avions

Nieuport 11 n° 576 du Sgt Jean Navarre en fin 1915 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° 1181 de l'escadrille N 67 pendant le printemps 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 du MdL Georges Flachaire de l'escadrille N 67 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII du SGC Georges Flachaire de l'escadrille N 67 en 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "1" du Cne Jacques d'Indy, commandant de l'escadrille SPA 67 du 1er août 1917 au 6 avril 1919 - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

Les couleurs des avions

Nieuport 11 n° 872 du Sgt Jean Navarre de l'escadrille N 67 pendant le printemps 1916 - Il est armé d'une Vickers-Berthier modèle 1915 de 7,7 mm à chargeur circulaire et synchronisée - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° 1130 du Slt Jean Navarre de l'escadrille N 67 en juin 1916 - C'est son dernier avion pendant son séjour à l'escadrille - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 21 de l'escadrille N 67 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "1" du Cne Jacques d'Indy, commandant de l'escadrille SPA 67 du 1er août 1917 au 6 avril 1919 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion n° 1000 du Slt Auguste Henri Pouchelle - Né le 20 février 1895 à Marquette-lez-Lille (Nord) - Brevet de pilote militaire n° 2997 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 25 juin 1916 au 31 mai 1917 - Blessé au combat lors de l'attaque d'un Drachen, le 18 août 1916 - Blessé au combat, aux commandes d'un SPAD VII sur le front de la 10ème armée, le 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 11 juin 1918 au 28 janvier 1919 - Décédé par suicide à Haardt (Palatinat / Allemagne), le 28 janvier 1919 - Inhumé initialement dans le cimetière militaire de Landau (Allemagne) - Repose désormais dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord) - Document transmis par sa nièce Christel Pouchelle-Wieters que je remercie pour son aide.

Carte d'identité n° 2524 de pilote d'avion militaire de l'Adj Eugène Joseph Marie Goux - Né le 6 septembre 1891 à Cemboing (Haute-Saône) - Fils de Joseph Goux et de Augustine Royer - Profession Electricien - Service militaire comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation à compter du 6 octobre 1912 - Mécanicien / Mitrailleur de l'escadrille MF 5 du 6 octobre 1912 au 17 novembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 15 mai 1915 - Stage à Chalais-Meudon du 16 août au 20 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2566 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 janvier 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Nommé Caporal, le 9 février 1916 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 8 septembre 1916 au 19 août 1917 - Nommé Sergent, le 20 octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 mai 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 août 1917 - Blessé au combat par un tir d'infanterie, le 19 août 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 28 mars 1918 - Pilote convoyeur du RGA du Bourget à compter du 30 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Décorations de l'Adc Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 du 8 septembre 1916 au 19 août 1917 - De gauche à droite : Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire du 19 août 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec deux palmes de bronze (2 citations à l'ordre de l'armée) et une étoile de bronze (une citation à l'ordre du régiment) - Croix du Combattant - Remarquez les deux rappels de fourragères "N 67" - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Plaque souvenir décernée à l'Adc Eugène Goux par la Ligue aéronautique française - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Certificat d'attitude au lancement des fusées Le Prieur du Caporal Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 de septembre 1916 à août 1917 - Il a été délivré après un stage théorique et pratique à l'école d'aviation militaire de Pau - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Certificat d'attitude de pilote de chasse du Caporal Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 du septembre 1916 à août 1917 - Il a été délivré après un stage théorique et pratique de 38 jours à la division d'application de combat de l'école d'aviation militaire de Pau, le 8 août 1916 - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre de l'armée du Sergent Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 - Elle a été délivrée par le Général Franchet d'Espérey, commandant le Groupe d'armée du Nord, le 15 mai 1917 - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sergent Eugène Goux, pilote de l'escadrille N 67 - Elle a été délivrée le 19 août 1917 - Photo M. Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Casque de vol Roold du Cne Jacques Prosper Dalsace - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - La toile couvrant la partie supérieure du casque est manquante - Collection Franck Morange que je remercie pour son aide.

Pantalon en cuir de la tenue de vol du Cne Jacques Prosper Dalsace - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 23 août 1915 - Observateur de l'escadrille MF 20 du 23 août 1915 au (avril 1916) - Désigné comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Tours pour suivre sa formation initiale - Brevet de pilote militaire n° 4410 obtenu le 3 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 du 9 mars au 16 avril 1917 - Commandant de l'escadrille F 33 / AR 33 du 20 avril au 19 octobre 1917 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1917 - Collection Franck Morange que je remercie pour son aide.

Képi du MdL Marcel Pierre Vialet - Affecté au 10ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1481 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 31 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 53 du 21 février au 24 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 juin 1916 au 15 septembre 1917 - Titulaire de 9 victoires homologuées - Collection Alain Cholin que je remercie pour son aide.

Cadre souvenir en hommage au Slt Marcel Vialet, pilote de l'escadrille N 67 visible dans le musée de Villeroy - Le pilote est présenté par un portrait en pied tiré de la Guerre Aérienne illustrée - Le morceau d'entoilage provient de l'Aviatik allemand qu'il a abattu dans les environs d'Avocourt (Meuse), le 6 août 1916 - L'équipage de cet avion était composé de l'Uffz Peter Engel (pilote) / Ltn Otto Maiwald (obs) du FlAbt 34 qui ont été tués - Photos Philippe Braquet que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Vue de la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine-Maritime) - Les membres de la famille d'Alleaume de Trefforest et quelques descendants reposent dans cette chapelle et dans le cimetière privé qui jouxte l'édifice - La tombe de Jean Derode et ses parents, Clothilde et Alphonse, est marquée d'une flèche - Photo Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 et commandant des escadrilles N 102 / SPA 102 et SPA 99 - Tué au combat, le 4 juin 1918 - Jean Derode repose avec ses parents dans la même tombe dans le cimetière attenant la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine-Maritime) - La Grand-mère de Jean était une d'Alleaume de Trefforest - Tous les d'Alleaume de Trefforest et quelques descendants reposent dans la chapelle et dans le cimetière privé qui jouxte l'édifice - Photo Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Tombe des deux frères Navarre dans le cimetière de Tartas (40) - Photo Xan Berasategui que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Engagé pour la durée de la Guerre au 1er groupe d'aviation comme pilote, le 2 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 à la fin janvier 1916 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 août 1915 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 février au 17 juin 1916 - 12 victoires homologuées et 9 victoires probables - Croix de Guerre - Décédé le 10 juillet 1919 - Photo Xan Berasategui que je remercie pour son aide.

Tombe initiale du Slt Auguste Pouchelle dans le cimetière militaire de Landau (Palatinat / Allemagne) - Son corps ayant été rapatrié le 30 avril 1923, Auguste Pouchelle repose désormais dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord), ville du Nord où il est né - Photo Christophe Le Cornu, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Fronton du caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Vitalis dans le cimetière de la commune de Lodève (Hérault) - Le Slt Léon Vitalis, mitrailleur des escadrilles N 67, C 46 et HD 174, y repose - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Auguste Pouchelle et de sa mère Marie Boudoux dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord) - Slt Auguste Pouchelle - Pilote de l'escadrille N 26 / SPA 26 du 25 juin 1916 au 11 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 11 juin 1918 au 28 janvier 1919 - Décédé par suicide à Neustadt-an-des-Haardt (Palatinat / Allemagne), le 28 janvier 1919 - Inhumé initialement dans le cimetière militaire de Landau (Allemagne) - Auguste Pouchelle repose dans le cimetière communal de Marquette-lez-Lille (Nord), ville du Nord où il est né, depuis le 30 avril 1923 - Photo Christophe Le Cornu, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

 

 

 

Remerciements à :

- M. Jean-Luc Kaluzko pour l'envoi de la photo du Nieuport 16 n° 1130.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi des photos concernant l'As Jean Navarre.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils couleurs des avions de l'escadrille 67.
- M. Hervé Fageot pour l'envoi des archives d'Eugène Goux, son grand-père.
- M. Marc Rancon pour la communication des documents de l'As Edmond Pillon.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Hubert Derode pour l'envoi des photos du Cne Jean Derode, son grand-oncle.
- M. Xan Berasategui pour l'envoi de la tombe des frères Navarre.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des entoilages de sa collection.
- M. Bertrand de Lamberterie pour l'envoi de la photo prise par Joseph Brenac, son grand-père.
- M. Christian Lasvigne pour l'envoi de la découpe de fuselage de Marcel Devaux.
- M. Jacques Lasne pour l'envoi des photos de la N 67 sur le terrain de Froidos.
- M. Samuel Kittler pour l'envoi des photos de l'entoilage de la 7ème escadrille du 3ème RAC.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Léon Vitalis.
- M. et Mme Gérard Dieux-Lenouvel pour la communication des archives du Cne Léon Lenouvel.
- M. Pierre Yves Lebouc pour l'envoi des archives d'Henri Lebouc, son grand-père.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du SPAD VII du Cne Jacques d'Indy.
- M. Jean-Fred Prost pour l'envoi des photos de Benoit Prost, son grand-père.
- M. Maurice de Montlebert pour l'envoi de la photo du Ltt Gilbert Arnoux de Maison-Rouge.
- M. Gérard Bon pour l'envoi des archives de Pierre Poisard, son grand-oncle.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des insignes de la SPA 67 de sa collection.
- M. Christophe Le Cornu pour l'envoi des sépultures d'Auguste Pouchelle, son grand oncle.
- M. Guillaume Hirsch pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Yves Balitout pour l'envoi de la photo du Cal Louis Marrec.
- M. Franck Morange pour l'envoi des photos du casque Roold et du pantalon en cuir du Cne Jacques Dalsace.
- M. Alain Cholin pour l'envoi des photos du képi du MdL Marcel Vialet.
- M. Philippe Braquet pour l'envoi des photos du cadre souvenir du Slt Marcel Vialet.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 66 Victoires de l'escadrille 67

 

 

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