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Insignes peints
sur les fuselages

Une des représentations de l'insigne de l'escadrille N 68 - Le marquage "6 + 8" est associé au corps de chasse - Dessin d'après photo Albin Denis.

L'insigne sous sa forme la plus utilisée - Dessin d'après photo Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille 68 a adopté un cor de chasse, un rappel du corps d'origine de deux de ses commandants, les capitaines Marcel Garde et Jacques Lemerle*, issus des Chasseurs à Pied. Le cor était également peint sur l'aile supérieure pour faciliter les regroupements des avions de l'unité. En outre, la marque du Sacré Coeur de Jésus était présente à l'intérieur de chaque cockpit.

* Le Cne Jacques Lemerle est issu du 69ème bataillon de Chasseurs à pied.

 

 

Historique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 68

Insigne en argent découpé de l'escadrille SPA 68 - Fixation par 2 anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 68 de 1918 - Fabrication par l'entreprise Kauffer à Nancy - Dessin d'après photo Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 68

Insigne de l'escadrille SPA 68 - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Christophe Léonet que je remercie pour son aide.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 68

Les traditions de l'escadrille SPA 68 n'ont pas été reprises depuis la dissolution de l'escadrille, le 9 juillet 1919.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

MdL Léon Beauchamp descendant d'un Nieuport 11 sur le terrain GDE du Plessis-Belleville en mars-avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Léon César Louis Beauchamp - Né le 9 février 1889 à Soissons (Aisne) - Fils de Adolphe Beauchamps et de Léonie Euphémie Tutin - Domiciliés Faubourgs de Reims à Soissons - Classe 1909 - Recrutement de Soissons sous le matricule n° 17 - Engagé volontaire pour 3 ans au 5ème régiment de Dragons, à compter du 2 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1908 - Certificat d'aptitude à l'emploi de chef de peloton, le 23 septembre 1909 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 2 octobre 1909 - Une période de réserve au 8ème régiment de Dragons du 22 novembre au 14 décembre 1911 - Domicilié à Philippopoli (Bulgarie) à compter du 14 septembre 1912 - Profession avant guerre Apprenti distillateur - Mobilisé au régiment de Dragons de Vitry-Lunéville, le 3 août 1914 - Nommé Maréchal de Logis, le 25 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2203 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 29 décembre 1915 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 7 février 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 7 février au 27 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 2 au 20 mai 1916 - Le 20 mai 1916, l'avion, qu'il pilotait, a été touché en combat aérien - Il a été contraint de poser son Nieuport en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Vic-sur-Seille - Il faisait équipage avec le Slt Philippe Debacker (obs) qui a été tué au cours de l'affrontement - Beauchamp a été touché de plusieurs balles et blessé d'une balle à la cuisse droite avec fracture du fémur, une autre qui traverse l'épaule gauche et l'avant bras droit et une dernière qui pénétre une oreille pour ressortir par la machoire - Fait prisonnier, il survivra à ses blessures - Leur adversaire était probablement le Ltn Kurt Wintgens du FlAbt 6 (sa 4ème victoire) - Toute sa vie, il souffrira des séquelles de ses blessures : une cicatrice de 22 cm partant de la face interne du coude droit, se terminant à la partie moyenne du 1/3 inférieur de l'avant bras droit, une raideur des trois premiers doigts de la main droite, des éblouissements céphalé intermittentes, une névrite optique bilatérale, surdité complète du coté droit - Interné à Rastatt (Allemagne) - Transféré en Suisse comme grand blessé et interné à Thun - Rapatrié en France comme grand blessé en provenance de Genève (Suisse), le 10 mai 1918 - Démobilisé, le 12 avril 1919 - Sources : Pam - FM (02) - CICR - CCC 68 - Dernière mise à jour : 05/11/2014.

MdL Jean Gazave aux commandes d'un Nieuport 11 sur le terrain du Plessis-Belleville en mars-avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
MdL Jean Julien Gazave - Né le 12 avril 1894 à Labarthe de Rivière - Fils de Jean-Baptiste Gazave et de Marie Duplech - Service militaire au 9ème régiment de Chasseurs à Cheval à compter du 12 octobre 1912 - Mobilisé au 9ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre du régiment, le 25 avril 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2422 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 janvier 1916 - GDE du Plessis-Belleville du 7 février 1916 au 24 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 24 avril 1916 au 16 janvier 1917 - Une citation à l'ordre du régiment, le 30 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 16 décembre 1916 - Pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord du 16 janvier au 6 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 37 / SPA 37 du 10 août au 26 décembre 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Disparu en mission, aux commandes du SPAD VII n° 1389, le 26 novembre 1917 - Son avion est tombé en panne en zone tenue par les Allemands - Fait prisonnier - Croix de Guerre.

Sgt Louis Charpentier - Né le 15 février 1891 à Mardeuil (Marne) - Fils de Louis Auguste Charpentier et de Julia Duverger - Brevet de pilote civil n° 286 délivré par l'Aéroclub de France, le 8 novembre 1910 - Classe 1911 - Recrutement de Châlons-sur-Marne, sous le matricule n° 214 - Entré en service actif, le 8 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 1476 obtenu, le 31 août 1915 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 10 octobre 1915 - Pilote du RGA du 10 octobre au 29 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 68 du 29 décembre 1915 au 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 16 août 1916 au 13 août 1917 - Une mission spéciale (transport d'un espion en territoire tenu par l'ennemi) du 13 au 27 décembre 1916 - Nommé Adjudant, le 16 décembre 1916 - Pilote du détachement d'aviation de protection du GQG à compter du 13 août 1917 au XXX - Décédé à Kenitra (Maroc) le 20 août 1921 - Photo Louis Charpentier transmise par Marie-Claude Cugnetti, sa petite nièce, que je remercie pour son aide - L'avion est le Nieuport 10 n° 295 photographié à la RGA à la fin 1915 - Sources : Pam - Liste brevets Aéroclub de France - Liste brevets militaires - CCC N 68 - CCC N 75 / SPA 75 - Dernière mise à jour : 14 octobre 2015.

Cne Jacques Xavier François Joseph de Silvestre - Né le 9 août 1879 à Paris (75) - Fils de François Ambroise de Silvestre et de Suzanne Clarisse Joséphine Delpech de St-Guilhem - Engagé au 31ème régiment de Dragons, le 1er décembre 1900 - Nommé Brigadier, le 30 juin 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1902 - Fracture de la clavicule consécutive à une chute de cheval, le 4 juillet 1903 - Ecole d'application de cavalerie, le 1er avril 1905 - Promu sous-lieutenant au 3ème régiment de Chasseurs, le 1er avril 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1908 - Brevet de pilote civil n° 599 décerné par l'Aéroclub de France, le 8 juillet 1911 - Brevet de pilote militaire n° 58 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 18 octobre 1911 - Placé hors cadre au 1er régiment de Génie, service de l'aviation, le 25 février 1912 - Commandant de la 25ème section de Belfort, le 10 octobre 1912 - Mis à la disposition de l'inspection permanente de l'aéronautique militaire, à compter du 9 novembre 1912 - Elève de l'école supérieure d'aéronautique de Paris (75), à compter du 3 novembre 1913 - Chevalier de la légion d'honneur, le 31 décembre 1913 - Pilote de l'escadrille BLC 2 du 15 juin au 3 août 1914 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 3 août 1914 au 15 août 1915 - Citation n° 21 à l'ordre de la 7ème armée en date du 28 juin 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - RGA du Bourget pour former l'escadrille N 68 du 15 août au 22 septembre 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille N 68 du 22 septembre 1915 au 6 juin 1916 - Croix de Guerre et citation n° 2 à l'ordre du 3ème GC en date du 4 janvier 1916 - Adjoint technique du Service aéronautique de la RFD à compter du 6 juin 1916 au 1er juillet 1917 - Citation n° 110 à l'ordre du 3ème division de cavalerie, en date du 20 juin 1916 - Commandant du groupe d'escadrilles de la IIIème armée du 1er juillet 1917 au 1er janvier 1918 - Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 août 1917 - Commandant du groupe d'escadrilles de la 2ème armée du 1er janvier au 11 mars 1918 - Affecté à la commision de contre réception des avions complets de la STAé du 11 mars au 14 mai 1918 - Adjoint au commandant des études aux écoles de Châteauroux et de Vineuil du 14 mai 1918 au 1er mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Affecté comme chef de service du matériel à l'école de tir aérien de Cazaux du 1 mars au 9 mai 1919 - Affecté à l'IGMA du 9 mai au 1er octobre 1919 - Marié avec Thérèse Lecerf, le 18 juin 1919 - Congé sans solde d'un an - Admis à la retraite proportionnelle, le 26 décembre 1925 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1929 - En 1939, affecté au bataillon de l'air 136 - Effectue une inspection de DAT de Tarbes, le 5 décembre 1939 - Décédé à Saint-Georges-des-Côteaux (17), le 6 septembre 1955 - Photo transmise par Fabien de Silvestre que je remercie pour son aide.

Citation n° 2 à l'ordre du 3ème GC, en date du 4 janvier 1916 : "A dirigé , le 3 janvier 1916, une reconnaissance de nuit des lignes ennemies avec beaucoup de sang-froid et de courage."

Citation n° 110 à l'ordre du 3ème division de cavalerie, en date du 20 juin 1916 : "Officier énergique d'un courage à toute épreuve, a fait en plein jour avec un chasseur, une reconnaissance de 4 heures et a rapporté des renseignements utiles pour la défense du secteur."

Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 août 1917 : "Excellent pilote de chasse. A exécuté avec succès plusieurs reconnaissances photographiques à longue portée. Le 27 juin 1917, a livré un dur combat. Le 17 octobre, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu.

Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 : "Officier de haute valeur dans l'infanterie, puis dans l'aviation. S'est fait journellement remarquer par ses qualités de mordant, de bravoure et d'énergie. Devenu chef d'escadrille, a su communiquer à ses pilotes, son entrain et son enthousiasme. Récemment , son appareil ayant été atteint dans les commandes par un éclat d'obus, a eu l'adresse et l'énergie de le ramener ainsi dans nos lignes, où il s'est écrasé au sol. A été grièvement blessé dans sa chute (quatre citations)."

Ltt Jean Joseph Dupuich - Né le 26 décembre 1894 à Paris 9ème (75) - Fils de Paul Joseph Dupuich et de Marie Thérèse Marthe Guyon - Domiciliés au 20, rue Chauchat à Paris (75) puis à Recloses (Seine-et-Marne) - A reçu un prix quand il était élève de 6ème A du petit lycée Condorcet à Paris en août 1906 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1914 - Recrutement de Fontainebleau (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 13 - A obtenu un sursis d'incorporation pour continuation d'études en 1914 - Mobilisé au titre du 40ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 janvier 1915 - Nommé Aspirant, le 1er mars 1915 - Affecté au 39ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 août 1915 - Dirigé vers l'école d'aviation militaire de Buc, le 23 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1956 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 18 novembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieux du 20 novembre au 28 décembre 1915 - Pilote de la RGA du 28 décembre 1915 au 22 janvier 1916 - Pilote du GDE du 22 janvier au 20 mars 1916 - Convoyage d'un avion à l'escadrille C 18 - Pilote de la Section d'artillerie lourde C 220 et de l'escadrille C 220 / F 220 / BR 220 du 20 mars 1916 au 20 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 16 avril 1916 - Citation n° 27 à l'ordre de l'artillerie lourde, en date du 5 novembre 1916 - Citation n° 575 à l'ordre de l'armée, en date du 7 janvier 1917 - Stage sur avion Morane Saulnier au GDE du 1er au 8 avril 1917 - Convoyage d'un avion Morane Saulnier entre le RGA du Bourget et le terrain de l'escadrille du 9 au 13 avril 1917 - Citation n° 48 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 juin 1917 - Envoyé en renfort à Mont-St-Martin du 12 au 19 août 1917 - Stage Breguet XIV au GDE du 31 octobre au 10 novembre 1917 - Citation n° 202 à l'ordre du corps d'armée, en date du 2 novembre 1917 - En mission au GDE, à compter du 20 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 6 janvier au 25 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 16 avril 1918 - En stage du 8 mai au 13 juin 1918 - En mission du 19 au 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juin 1918 - En stage du GDE, à compter du 24 juin 1918 - Lâché sur Spad VII et XIII, le 25 juin 1918 - Détaché au service des fabrications de l'aéronautique (STAé), le 12 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au STAé, le 20 avril 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 20 avril 1921 - Possédait un coupé limousine Panhard-Levassor 20 HP 1914 qu'il a vendu en janvier 1923 - - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 18 avril 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - Rayé du personnel navigant, le 30 octobre 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 6 mars 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 23 juin 1932 - A accompli une période volontaire d'entrainement aérien au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg du 15 au 29 septembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3, le 1er avril 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 23 octobre 1933 - Domicilié au 37, avenue du général Sarrail à Paris 16ème (75), à compter du 10 septembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la 17ème compagnie de l'air, le 26 décembre 1935 - Nommé Commandant de réserve après guerre - Médaille de l'aéronautique, le 7 janvier 1952 - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de la section d'artillerie lourde 220 / escadrille C 220 / F 220 / BR 220 - JORF - Journal Les Ailes - Dernière mise à jour : 29 janvier 2021.

* Citation n° 27 à l'ordre de l'artillerie lourde du Slt Jean Dupuich, pilote à l'escadrille C 220, en date du 5 novembre 1916 : "Officier d'une grande bravoure, a rendu des services signalés pendant la bataille de Verdun. Au cours de réglage à longue portée, a livré des nombreux combats au-dessus des lignes ennemies, notamment le 9 août, le 23 octobre, où il est rentré avec l'appareil criblé de balles."

* Citation n° 575 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Dupuich, pilote à l'escadrille C 220, en date du 7 janvier 1917 : "Pilote remarquable d'audace et de sang-froid. Le 15 décembre 1916, ayant été attaqué par quatre avions, leur a courageusement tenu tête, et a réussi à ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles et son observateur blessé."

* Citation n° 48 à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 juin 1917 : "Pilote d'une bravoure et d'un courage. Le 3 janvier, au cours d'un réglage, attaqué par cinq monoplans de chasse ennemis, leur a tenu tête jusqu'à sa dernière cartouche, a ramené son observateur blessé et son appareil fortement endommagé par plus de cinquante balles."

* Citation n° 202 à l'ordre du corps d'armée, en date du 2 novembre 1917 : "Pilote très adroit plein d'allant et de courage. Durant un réglage d'ALGP, le 20 octobre 1917, étant attaqué par trois appareils ennemis dans leurs lignes, n'a pas hésité à leur faire face bravement et à les mettre en fuite par la fermeté de son attitude au cours d'un combat où il eut le longeron supérieut de son appareil atteint par une balle. Est reparti immédiatement après sur un autre appareil pour terminer son réglage."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 : "Pilote d'un allant et d'un courage extraordinaire."

 

Photo de l'Adj Rolland Drozière

Adj Rolland Gaston Drozière - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (Haute-Marne) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Marie Berthe Augustine Vallée - Domiciliés au 22, avenue de Grammont à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1865 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 18 décembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, à compter du 20 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet au 25 novembre 1915 - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 27 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 27 mai au 8 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Transféré sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 17 octobre 1916 au XXX - Citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au (2ème trimestre) 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative de Serbie - Nommé Adjudant-chef, le 10 septembre 1919 - Affecté à la mission militaire française en Pologne, le 1er novembre 1919 - Rengagé pour un an devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), le 8 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (RAO), le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1920 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1921 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Mission militaire française de Pologne), à compter du 8 juin 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 décembre 1922 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 décembre 1922 - Rengagé pour deux ans, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 août 1923 - Rengagé pour quatre ans à Tours, le 8 juin 1925 - Passé dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 19 décembre 1928 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1931 - Affecté à la 31ème 1/2 brigade base aérienne n° 151, le 1er janvier 1934 - Proposé pour mise en congé de longue durée en raison d'une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée, le 27 avril 1935 - Admis à rester en service sous conditions - Obtient un congé pour soins de 6 mois, à compter du 14 juin 1935 - Hospitalisé à Montconseil St-Symphorien - Obtient un second congé de 6 mois, le 14 décembre 1935 - Affecté à la 2ème compagnie de la base aéronautique 131 au GR 3, suite à réorganisation du 1er janvier 1936 - Admis à la retraite, le 1er mai 1936 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire avérée, le 6 avril 1937 - N'a pas été mobilisé en 1939 en raison de sa réforme définitive - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Sources : Pam - FM département de l'Indre-et-Loire - CCC escadrille N 68 - CCC escadrille 507 - CCC escadrille SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mars 2016 - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

 

Photo du Slt Philippe Debacker

Tombe du Slt Philippe François Debacker - Né le 14 avril 1891 à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) - Fils d'Edouard Octave Debacker et de Victorine Cambier - Domiciliés à Avion (Pas-de-Calais) puis Place de l'église St-Bernard à Lens (Pas-de-Calais) - Profession Elève ingénieur - Classe 1911 - Recrutement d'Arras sous le matricule n° 1016 - Affecté au 150ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 10 février 1913 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1913 - Blessé par plaie à la main gauche à lacroix-sur-Meuse, le 24 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 27 mars 1915 - Nommé au 130ème régiment d'infanterie, le 27 mars 1915 - Blessé par balle à la cuisse gauche au bois de la Gruerie, le 2 avril 1915 - Maintenu au 150ème régiment d'infanterie, en date du 8 avril 1915 - Croix de Guerre avec palme et citation n° 170 à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1915 - Passé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, en date du 10 janvier 1916 - A échoué lors de sa formation initiale et passé observateur - Observateur du GDE du XXX au 10 mai 1916 - Observateur de l'escadrille N 68 du 10 au 20 mai 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Vic-sur-Seille (Moselle), le 20 mai 1916 - Le pilote qui faisait équipage avec lui, le MdL Léon Beauchamps, a été fait prisonnier - Leur adversaire était probablement le Ltn Kurt Wintgens du FlAbt 6 (sa 4ème victoire) - Philippe Debacker a d'abord été inhumé dans le cimetière de Vic-sur-Seille par les Allemands - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 septembre 1919 - Il repose désormais dans le cimetière de la ville de Lens-Est - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département du Pas-de-Calais - CCC de l'escadrille N 68 - JORF - MpF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 1er octobre 2017.

* Croix de Guerre avec palme et citation n° 170 à l'ordre de l'armée, en date du 21 octobre 1915 : "Officier d'un courage et d'un entrain remarquable. Blessé une première fois le 24 septembre, rentré à sa compagnie le 29 mars; le 2 avril, a pénétré, à la tête de quelques hommes dans une sape allemande, malgré un feu violent et a réussi à la bouleverser. Grièvement blessé, a fait preuve d'une énergie et d'un calme admirables."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Philippe François Debacker au 150ème régiment d'infanterie, en date du 4 septembre 1919 : "Officier extrêmement courageux et d'une haute valeur morale, déjà cité pour sa bravoure. Tué à l'ennemi, le 20 mai 1916. A été cité."

 

Photo de l'Adj Jacques Fabre

Adj Jacques Albert Fabre - Né le 7 décembre 1894 à Paris - Fils de Charles et de Louise Peret - Domicilés 6 rue de Maubeuge à Paris - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 51ème régiment d'infanterie, le 13 avril 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1305 obtenu le 1er août 1915 - Stage de Haute-école à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 8 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 10 août 1915 au 12 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 7 juillet 1916 au 23 juillet 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII N° S 292, dans les environs de Toul (Meurthe-et-Moselle), le 23 juillet 1917 - Son corps a été transféré à l'hôpital militaire Gama de Toul (54) - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Geigl du Jasta 34b (sa 4ème victoire).

Les hommes

Ltt Antoine Barbier du Doré, pilote de l'escadrille N 68 du 20 août 1916 au 6 mai 1917, photographié aux commandes d'un Nieuport 11 de cette unité pendant l'été 1916 - Photo famille Barbier du Doré que je remercie pour son aide.

Ltt Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré - Né le 4 juin 1889 à Angers (Maine et Loire) - Fils d’Yvan Marie Gustave Barbier du Doré et de Louise Marie Juliette de Romans - Domiciliés au château de la Chétardière à St-Gemmes-d’Andigné (Maine-et-Loire) - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1909 - Recrutement d’Angers (Maine-et-Loire) sous le matricule n° 608 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment de Cuirassiers, à compter du 8 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 11 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1910 - A obtenu le certificat d’aptitude à l’emploi de chef de peloton, le 18 août 1911 - Fin d’engagement et passage dans la réserve, le 26 septembre 1911 - Domicilié à Bandoeng (Java) à compter du 16 novembre 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au service des remontes de la 9 ème région militaire, pour être détaché au régiment d’infanterie de Tours, le 27 mars 1913 - Domicilié à Tjisaga Bandjar (Java), à compter du 28 mai 1913 - Mis à la disposition des troupes coloniales par suite de sa résidence aux Indes Néerlandaises et affecté au 5ème régiment d’artillerie coloniale à Saïgon - Domicilié à St-Gemmes-d’Andigné, à compter du 15 avril 1914 - Affecté au 5ème régiment de cuirassiers, le 18 août 1914 - Détaché à l’aéronautique militaire comme élève pilote au camp d’aviation militaire d’Avord, le 10 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1421 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 24 août 1915 - Pilote de la RGA du Bourget au 28 août au 15 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 63 du 15 septembre 1915 au 29 avril 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 29 septembre au 1er octobre 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 janvier 1916 - Citation n° 48 à l’ordre de l’armée, en date du 25 janvier 1916 – En déplacement à la RGA du Bourget du 6 au 12 février 1916 - En déplacement à la RGA du 26 au 28 février 1916 - GDE du 29 avril au 20 août 1916 - Citation à l’ordre de la 2ème armée, en date du 24 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 20 août 1916 au 6 mai 1917 - Pilote du détachement 517 du 6 mai au 16 juin 1917 - Commandant de l'escadrille N 95 du 16 juin au 8 octobre 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 septembre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée de l’escadrille N 95, en date du 26 septembre 1917 - Détaché à la section aéronautique de la mission française, auprès de l’armée américaine, à compter du 8 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et cotation à l’ordre de l’armée, en date du 29 décembre 1917 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 1 er juillet 1918 - Croix de Guerre avec quatre palmes de bronze et une étoile - Démobilisé, le 13 mars 1919 - Marié avec Jacqueline Ghislaine Marie Josèphe Rémy, le 18 août 1919 - Domicilié à St-Crespin (Cholet), à compter du 10 avril 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d’aviation de chasse, à compter du 1er août 1920 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d’aviation de chasse du 27 mai au 19 juin 1929 - Rayé du personnel navigant, sur sa demande, le 9 avril 1936 - Classé dans le cadre sédentaire de la base aérienne de Châteauroux, le 6 février 1937 - Nommé Chef de bataillon, de réserve, le 25 juin 1938 - Décédé en 1969 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - LO non communicable - Fiche matricule du département du Maine-et-Loire - CCC de l’escadrille MF 63 - CCC de l’escadrille N 68 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 19 juin 2017.

* Félicitations du chef de service aéronautique de la région fortifiée de Verdun (RFV) pour l’organisation de son service pour la journée du 29 décembre 1915.

* Citation à l’ordre de la 2ème armée, en date du 24 mai 1916 : "Arrivé sur le front le 15 septembre 1915, a accompli depuis cette date plus de 100 heures de vol au-dessus des lignes ennemies en mission de toutes nature. A livré de nombreux combats au cours desquelles son avion a été grièvement atteint notamment les 21 et 29 octobre 1915. Dans la nuit du 25 avril 1916, a pris part à un raid de bombardement sur une gare importante à 90 km du front, a mis trois projectiles au but malgré une violente canonnade."

* Citation n° 48 à l’ordre de l’armée, en date du 25 janvier 1916 : "A déployé, sous la direction du capitaine de Marinier la plus remarquable activité, et le plus brillant entrain dans une période où les circonstances atmosphériques étaient des plus défavorables et a contribué au succès des opérations de l’armée, par les heureux résultats de ses reconnaissances, réglages, photographies, chasses et bombardements, notamment les 28 novembre, 29 décembre 1915 et 17 janvier 1916, malgré l’action de l’artillerie et des avions ennemis."

* Citation n° 48 à l’ordre de la 8ème armée du Ltt Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré, en date du 22 mars 1917 : "A eu huit combats sévères, s’est distingué le 27 janvier 1917 en rencontrant à 4200 mètres, un groupe de sept avions allemands, attaque un avion de chasse, le met en fuite après plusieurs passes et rafales, puis pique sur un avion de bombardement qui fait demi-tour et regagne ses lignes."

* Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée de l’escadrille N 95, en date du 26 septembre 1917 : "A l’exemple du capitaine du Doré, a brillamment accompli 443 vols de guerre au cours desquels 79 croisières de chasse et 30 de position de reconnaissance ou d’avions d’artillerie, mérite une attention particulière. A livré 35 combats au cours desquels 2 avions ennemis ont été abattus."

* Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Cne Antoine Jean Marie Joseph Barbier du Doré en date du 29 décembre 1917 : "Officier aviateur tout à fait remarquable. Déjà cité 4 fois à l’ordre, pour sa brillante conduite dans des circonstances très difficiles, notamment sans les batailles de Verdun 1916 et de l’Aisne 1917. A entrainé par son exemple l’unité placée sous ses ordres laquelle a infligé des pertes sensibles à l’aviation adverse pendant la préparation des combats."

Cne Arthur Jean Victor Marie du Bois-Jagu, Comte de la Villerabel - Né le 27 mai 1872 à St-Brieuc (Côtes d'Armor) - Fils d'Arthur Jean Marie du Bois de la Villerabel et d'Adèle Marie Victorine de Kersauson de Pennendreff - Elève de l'école St-Charles de St-Brieuc - Classe 1892 - Recrutement de St-Brieuc (Côte-d'Armor) sous le matricule n° 1803 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 78ème régiment d'infanterie, à compter du 31 octobre 1890 - Nommé Caporal, le 30 avril 1891 - Nommé Caporal fourrier, le 3 août 1891 - Nommé Sergent fourrier, le 19 novembre 1891 - Nommé Sergent, le 21 avril 1892 - Affecté au 47ème régiment d'infanterie, par permutation, le 1er août 1892 - Après la mort de son père, envoyé en congé, étant devenu l'ainé d'orphelins, en date du 27 mai 1893 - Rengagé pour trois ans au 2ème régiment de Chasseurs de Pontivy, le 10 octobre 1896 - Repassé cavalier de 2ème classe - Nommé Brigadier, le 14 novembre 1896 - Nommé Brigadier fourrier, le 20 mars 1897 - Nommé Maréchal des Logis, le 18 septembre 1897 - Rengagé pour deux ans, à compter du 10 octobre 1899 - Affecté à l'escadron soudanais du 1er régiment de Spahis comme brigadier, ayant fait remise volontaire de ses galons, le 29 juin 1900 - Affecté au Soudan français puis au centre de Bandiagara - En campagne au Soudan du 30 juin 1900 au 12 octobre 1901 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 avril 1901 - Médaille coloniale Afrique Occidentale Française, en date du 13 août 1901 - - Après presque deux ans de campagne, il rentre en Métropole pour incorporer l'école de cavalerie de Saumur pour y effectuer son stage d'élève officier, à compter du 12 octobre 1901 - Nommé sous-lieutenant, il est affecté au 1er régiment de Chasseurs à cheval caserné à Chateaudun, le 1er juillet 1902 - Marié avec Anne Marie Fonderet Meuneret Jeay de Montenon à Crissey (39), le 23 octobre 1903 - Ils auront six enfants - Affecté au 12ème régiment de Hussards, caserné à Gray, le 7 septembre 1903 - Nommé Lieutenant, le 1er juillet 1904 - Opposé à la séparation de l'état et de l'église, il démissionne, le 9 avril 1906 - Nommé Lieutenant de réserve et affecté dans la réserve, au 12ème régiment de Hussards, le 4 octobre 1906 - Il s'établit avec sa famille au château de Crissey, près de Dôle, où résident ses beaux-parents - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 12ème régiment de Hussards, à compter du 1er août 1914 - Avec son régiment, comme commandant du 4ème escadrion, il se battit à Altkirch, dans la forêt de Hardt et entra dans Mulhouse reconquise - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division de cavalerie, en septembre 1914 - Détaché à l'Etat-major de la 8ème Division de Cavalerie - Blessé de deux balles, l'une à la jambe droite et l'autre à la hanche gauche, le 10 octobre 1914 - Hospitalisé à Poitiers - Après deux semaines de convalescence, il reprend le service, le 23 novembre - Nommé Capitaine, le 7 mars 1915 - Volontaire pour l'aviation en octobre 1915 - Affecté à l'aviation du DAL par décision du Général commandant en chef en date du 18 décembre 1915 - Affecté à l'escadrille N 68 par décision n° 7143 en date du 22 décembre 1915 - Il y retrouve le Cne Jacques de Silvestre qu'il connaissait bien - Ils allaient d'ailleurs voler ensemble, à l'exception du jour de sa mort - Observateur de l'escadrille N 68 du 23 décembre 1915 au 10 avril 1916 - Le 10 avril 1915, des mouvements de troupes sont signalées dans les alentours de Château-Salins - A 5h00 du matin, il décolle avec le Sgt Jean Odoul comme pilote - Un autre avion assurait leur protection - Une fois la mission achevée, ils font demi-tour et aperçoivent entre Dieuze et Morhange un Fokker qui croise sur leur gauche - Il ordonne au pilote de foncer sur l'ennemi - Après quelques minutes de combat, un second Fokker surprend les français et arrose leur avion - Le pilote est touché de deux balles aux genoux mais réussit à force de courage à regagner les lignes françaises où il pose son appareil près du village de Bonvillers (54) - Le Cne de la Villerabel est mort, il a reçu une balle mortelle en plein front, une autre au ventre et une dernière au bras gauche - Le corps fut déposé à l'hôpital militaire de Lunéville (54) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 mai 1922 - Repose tombe 406 de la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (54) - Photo transmise par Christian Labellie que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 18 octobre 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division de cavalerie, en septembre 1914 : "Le 11 septembre 19134, commandant du 4ème escadron du 12ème régiment de Hussard, avant garde de la division, a contribué à la prise d'un convoi ennemi avec autant de bravoure que de sang-froid. A commandé pendant plusieurs jours un escadron actif et afait preuve des plus grandes qualités de coup d'oeil, de décision et de commandement."

* Citation n° 99 à l'ordre du Détachement d'Armée de Lorraine, en date du 13 avril 1915 : "Officier de grande valeur, devenu très rapidement un observateur de premier ordre, joignant à un courage et à un sang-froid hors pair un coup d'oeil remarquable, qui lui ont permis de rendre les services les plus importants."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Cne Arthur Jean Victor marie du Bois de la Villerabel, en date du 16 mai 1922 : "Officier de grande valeur, devenu très rapidement un observateur de premier ordre, joignant à un courage et à un sang-froid hors pair un coup d'oeil remarquable, qui lui ont permis de rendre les services les plus importants au cours d'une reconnaissance à longue portée. A été tué, le 10 avril 1916, dans un combat engagé contre deux appareils ennemis. A été cité."

MdL Bernard Marie Joseph Yves du Pontavice de Heussey - Né le 12 juillet 1895 au Pin-au-Haras (Orne) - Fils d'Olivier Auguste François Henri Comte du Pontavice de Heussey et de Marie Sophie Charlotte d'Ollone - Avant guerre Etudiant des Sciences économiques et commerciales en 1913 et 1914 - Engagé au 2ème escadron du 32ème régiment de Dragons, le 30 novembre 1914 - Participe aux combats de Eparges - Croix de Guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en mai 1916 - Nommé brigadier, le 1er novembre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1916 - Citation à l'ordre de la division en février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8909 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 25 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stages aux écoles de Dijon - Istres - Avord - Pau (Haute-Ecole) - GDE - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 20 décembre 1917 au 18 mars 1918 - Tué au retour d'une mission, au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Manoncourt-en-Woëvre (54), le 18 mars 1918 - Photo extraite du Livre d'or de l'Institut Catholique de Paris transmis par Laurent Soyer que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre du corps d'armée, en date de mai 1916 : "Brigadier énergique, d'un courage et d'un sang-froid remarquables, a participé jour et nuit pendant quinze jours aux reconnaissances les plus audacieuses contre les postes ennemis. Au cours d'un coup de main tenté contre les organisations allemandes, commandait l'escouade de soutien et est resté le dernier à son poste pour protéger le retour de son groupe."

Citation à l'ordre de la division en date de février 1917 : "Sous-officier plein d'audace et de courage, a , par sa belle attitude au feu, fait l'admiration de tous. Au cours d'une mission délicate qui lui avait été confiée, n'a pas hésité à attaquer à la grenade un parti ennemi deux fois supérieur en nombre qu'il a contraint à s'enfuir."

Slt Gaétan Pierre Marie Dimier de la Brunetière - Né le 10 août 1893 à Senlis (Oise) - Fils de Gaetan Dimier de la Brunetière et de Amélie Grégoire Ste Marie - Engagé à l'école spéciale de Saint-Cyr en novembre 1913 - Promotion Croix du Drapeau - Muté au 4ème régiment de Hussards - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2689 obtenu le 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 28 juin au 1er juillet 1916 - Blessé au combat par 3 balles, le 30 juin 1916 - Hospitalisé à l'hopital du Bon Secours à Noroy - Convalescence puis GDE - Pilote de l'escadrille N 69 du 9 février au 20 juillet 1917 - Tué, aux commandes d'un Spad VII, au cours d'un combat contre un biplace au Nord-Ouest du Bois de Corbeny, le 25 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune officier qui, à sa première sortie, a fait preuve d'une audace, d'un sang-froid, d'un courage au-dessus de tout éloge. Surpris par un Fokker et atteint de 2 blessures, a résolument livré combat à son adversaire qu'il a abattu dans ses lignes ; attaqué par un deuxième avion, et blessé à nouveau, a réussi, bien que son moteur fût arrêté, à mettre en fuite l'appareil ennemi, puis à ramener son avion en vol plané dans nos lignes."

 

Photo du Cne Marcel Garde

Cne Raoul Louis Marcel Garde - Né le 4 décembre 1884 rue Flandres à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean Marie Raoul Garde (juge au tribunal civil) et de Louise Amélie Marie Mauduit (propriétaire) - Profession avant engagement Etudiant - A réussi le concours de l'école militaire spéciale de St-Cyr en 1904 - Classe 67ème sur 296 au concours d'entrée de St-Cyr - Classe 1904 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 1853 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 24 octobre 1904 - Entré à l'école de St-Cyr, le 29 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif et affecté au 9ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1908 - Affecté au 39ème régiment d'infanterie, le 25 juillet 1909 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 février 1912 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 9 février 1912 - Brevet FAI de pilote civil n° 862 délivré par l'Aéro-club de France, le 3 mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 265 obtenu le 19 mai 1913 - Pilote de la BL 10 / C 10 du (avant le début de la guerre) au 3 avril 1915 - A perçu, comme arme en dotation, la carabine Browning n° 2452 - En déplacement à St-Cyr du 2 au 18 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la 6ème armée, en date du 18 novembre 1914 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 mars 1915 - Pilote au GDE du 7 février au 11 juin 1916 - Commandant de l'escadrille N 68 du 11 juin au 9 décembre 1916 - Chevalier de la Couronne d'Italie - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 20 octobre 1916 - Affecté comme adjoint technique au commandant du service aéronautique de la 10ème armée, le 9 décembre 1916 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée - Affecté au service aéronautique du 35ème corps d'armée en septembre 1918 - Affecté à l'inspection des matériels d'aviation - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 3 novembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 29 décembre 1918 - Commandant le centre d'aviation de Pau, le 10 juin 1919 - Affecté au 4ème bureau du ministère de la guerre, le 5 juillet 1919 - Nommé commandant en second de l'aéronautique de l'armée du Rhin, le 28 octobre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 14 avril 1920 - Commandant du 2ème régiment de chasse de Strasbourg-Neuhof du 20 mai 1920 au 7 juin 1924 - Le 2ème régiment de chasse est devenu le 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Jeanne Blanche de Montby à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 1er mars 1921 - Détaché à l'armée du Rhin du 11 mai au 27 juin 1921 - Affecté au cabinet du directeur de la direction de l'aéronautique, le 7 juin 1924 - Nommé lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 février 1925 au 29 janvier 1928 - Commandant du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Chartres du 29 janvier 1928 au 9 octobre 1930 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Nommé Colonel, le 25 mars 1930 - Directeur du magasin général d'aviation n° 4 du 9 octobre 1930 au 9 juillet 1931 - Affecté à l'inspection du matériel et des installations des forces aérienne du 9 juillet 1931 au 1er septembre 1933 - Commandant du camp d'instruction de Cazaux, à compter du 1er septembre 1933 - Affecté provisoirement à l'inspection général technique du matériel de la sécurité et des installations de l'air, le 9 septembre 1935 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne de Toulon du 17 août 1936 au 15 août 1938 - Nommé Général de brigade, le 14 octobre 1936 - Commandant de la 24ème brigade aérienne et de la 8ème subdivision aérienne du 15 août 1938 au 4 décembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 105 à Clermont-Ferrand, le 15 juillet 1939 - Commandant de la 8ème subdivision aérienne du 3 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Passé sous l'administration du bataillon de l'Air 125, le 1er janvier 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 4 décembre 1939 - Commandant de la base aérienne de Brignoles du 1er au 30 juillet 1940 - Placé en congé du 30 juillet 1940 au 4 décembre 1944 - En retraite, le 4 décembre 1944 - Décédé, le 11 février 1946 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 323) de la ville de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BL 10 / C 10 - CCC de l'escadrille N 68 - JORF - Dernière mise à jour : 23 novembre 2023.

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du LcL Raoul Louis Marcel Garde au 22ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1928 : "23 ans de services, 6 campagnes, une citation. Chevalier du 14 mars 1915."

 

Photo du Sgt Jean Odoul

Sgt Joseph Jean Marie Odoul - Né le 4 novembre 1891 à Maurines (Cantal) - Fils de Théodore Odoul (cultivateur) et Antoinette Avit - Domiciliés à la Fauge, commune de Maurines (Cantal) - Profession avant guerre (Garçon d'hôtel ou horloger) - Domicilié au 64, boulevard St-Germain à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement d'Aurillac (Cantal) sous le matricule n° 1740 - Service militaire au 121ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - En traitement à l'hôpital de Clermont-Ferrand du 10 au 24 décembre 1912 - En congé de convalescence de un mois du 25 décembre 1912 au 24 janvier 1913 - A obtenu une prolongation de congé de convalescence de 10 jours, jusqu'au 3 février 1913 - En subsistance au 11ème régiment d'artillerie du 5 janvier au 9 mars 1914 - Rengagé pour un an et huit mois, à compter du 1er octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire, le 6 décembre 1913 - En subsistance aux 11ème et 22ème régiments d'artillerie de Versailles du 8 décembre 1913 au 9 mars 1914 - Passé au détachement du terrain d'aviation militaire de Buc du 2ème groupe d'aviation, le 9 mars 1914 - Passé à l'école d'aviation militaire de Tours, 2ème réserve de ravitaillement du 28 août au 3 novembre 1914 - Passé à St-Cyr, 2ème réserve de ravitaillement du 3 novembre au 24 décembre 1914 - Passé au dépôt du 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron du 24 décembre 1914 au 28 février 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire de Pau, le 28 février 1915 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 13 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1358 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 17 août 1915 - Passé à la RGA du Bourget, le 19 août 1915 - Nommé Caporal, le 28 août 1915 - Pilote de l'escadrille N 68 du 19 septembre 1915 au 21 mars 1917 - Nommé Sergent, le 25 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 janvier 1916 - Blessé par balles au genou et à la cuisse gauche lors d'une mission de reconnaissance à longue portée entre Dieuze et Morhange, le 10 avril 1916 et évacué sur l'hôpital de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), puis sur Charmes et Jusey - Le Cne Arthur du Bois-Jagu, Comte de la Villerabel, l'observateur qui faisait équipage avec lui, a été tué par trois balles, dont une à la tête - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1916 - En convalescence de 15 jours, le 10 juillet 1916 - Reprend sa place, le 25 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 87 du 21 mars au 9 décembre 1917 - Nommé Adjudant-chef, le 1er octobre 1917 - Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 octobre 1917 - Affecté au GDE du 9 décembre 1917 - Affecté à l'école de tir de chasse de Biscarrosse, le 15 juin 1918 - Croix de guerre avec trois palmes de bronze - Maré avec Mlle Marthe Lajus à Cap-Breton (Landes), le 22 juillet 1919 - Rengagé pour deux ans, le 26 septembre 1919 - Affecté au magasin général d'aviation n° 3, le 1er janvier 1920 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aviation à Romorantin, le 1er juillet 1920 - Affecté à la 12ème section d'ouvriers d'aviation comme pilote exceptionnel à l'école de tir de bombardement de Cazaux, le 21 mars 1921 - Rengagé pour deux ans, à compter du 26 septembre 1921 - Rengagé pour un an, à compter du 26 septembre 1923 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation à Cazaux suite à dissolution de la 12ème section d'ouvriers d'aviation, le 1er janvier 1924 - Rengagé pour trois ans au titre du 4ème groupe d'ouvriers d'aviation, personnel navigant, à compter du 26 septembre 1924 - Libéré du service actif après avoir accompli 15 ans de service actif, le 1er octobre 1927 - Domicilié à la Teste (Gironde), à compter du 5 novembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 12ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - A accompli une période d'entrainement comme pilote au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation du 10 au 25 mai 1928 - A accompli une période d'entrainement comme pilote du 1er au 15 juin 1929 - A accompli une période d'entrainement comme pilote au 4ème groupe d'ouvriers d'aviation du 1er au 15 mai 1930 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Profession négociant en cycles à Cazaux (Gironde), à compter du 31 octobre 1930 - A accompli une période d'instruction volontaire comme pilote au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 1er au 15 juin 1931 - Domicilié à Bordeaux (Gironde), le 29 mai 1931 - Nommé Sous-agent militaire, au titre civil, au 4ème bataillon de l'air de Cazaux (3ème région aérienne), le 25 janvier 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 20 décembre 1935 - Décédé à Cazaux (Gironde), le 3 février 1966 - Sources : Extrait de naissance - Pam - Fiche matricule du département du Cantal - Etat signalétique et des services - LO - JORF - Certificat de décès - Dernière mise à jour : 15 janvier 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 janvier 1916 : "Chargé de protéger un avion de réglage, a attaqué successivement quatre avions ennemis, ont forcé le premier à atterrir, puis ont mis en fuite les trois autres et les ont poursuivis jusqu'à épuisement de leurs munitions, permettant ainsi à l'avion de réglage d'exécuter sa mission. Leur appareil a reçu au cours de ces combats plusieurs éclats d'obus et plusieurs balles."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1916 : "Excellent pilote, plein d'entrain et d'audace, au cours d'une reconnaissance à longue portée, a engagé un combat contre deux appareils ennemis plus rapides que le sien. Pendant la lutte a eu son observateur mis hors de combat et a été lui-même grièvement blessé. A pu néanmoins grâce à son énergie et à son sang-froid atterrir dans nos lignes, bien que son appareil ait été criblé de balles dans ses parties essentielles. Déjà cité à l'ordre de l'armée."

* Citation n° 172 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 30 octobre 1917 : "Pilote d'élite ayant la plus haute conscience du devoir militaire. Les 21, 22 janvier et 4 mars, a attaqué le Drachen de M.... (censuré) forçant l'observateur à sauter en parachute."

 

Photo du MdL Jean Planiol

MdL Jean Marcel François Planiol - Né le 2 octobre 1896 à Paris 6ème (75) - Fils de Marcel Fernand Planiol et de Madeleine Jean Claudel - Domiciliés au 56, rue d'Assas à Paris 6ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1774 - A obtenu un sursis d'incorporation - Engagé pour la durée de la Guerre, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 3 janvier 1915 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1916 - Passé l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7026 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 17 juin 1917 - Stage de perfectionnement l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 29 août 1917 - Pilote du GDE du 29 août au 27 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 68 / SPA 68 du 27 septembre 1917 au 29 juin 1918 - En mission du 1er au 6 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 décembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er janvier 1918 - En mission du 1er au 7 avril 1918 - En mission du 18 au 21 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Faverolles (Aisne), le 29 juin 1918 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 68 / SPA 68 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernière mise jour : 8 octobre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Jean Planiol au 25ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 68, en date du 18 décembre 1917 : "Récemment arrivé à l'escadrille, s'est révélé immédiatement excellent pilote de chasse, plein d'allant et de courage. Dès sa première sortie, le 30 octobre 1917, a abattu un avion ennemi dans nos lignes."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Jean Marcel Planiol, pilote l'escadrille SPA 68, en date du 6 juin 1918 : "Pilote de chasse remarquable. A remporté brillamemment sa troisième victoire en mettant en flammes un Drachen dans des conditions particulièrement difficiles."

 

Les avions

Cne Jacques de Silvestre - Brevet de pilote militaire n° 58 obtenu à l'école d'aviation d'Etampes, le 18 octobre 1911 - Commandant de l'escadrille N 68 du 22 septembre 1915 au 6 juin 1916 -

Nieuport 12 codé "2" de l'escadrille N 68 en 1916 - Remarquez l'insigne de l'escadrille mêlant le cor de chasse et le chiffre "68" - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 653 du Slt Marcel Tiberghein capturé après un combat aérien, le 10 avril 1916 - Son adversaire était probablement le Ltn Walter Höhndorf du Kek V (sa 3ème victoire) - Le pilote français a posé son avion dans les lignes allemandes, près d'Hampont (57) - Il a été photographié après son transfert au polygone, le terrain d'aviation militaire de Strasbourg (67) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Baptiste Ritt transmise par Mme Fernande Klingelschmidt née Ritt, que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 653 du Slt Marcel Tiberghein capturé après un combat aérien, le 10 avril 1916 - Son adversaire était probablement le Ltn Walter Höhndorf du Kek V (sa 3ème victoire) - Le pilote français a posé son avion dans les lignes allemandes, près d'Hampont (57) - Il a été photographié après son transfert au polygone, le terrain d'aviation militaire de Strasbourg (67) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Baptiste Ritt transmise par Mme Fernande Klingelschmidt née Ritt, que je remercie pour son aide.

Nieuport 12 de l'équipage MdL Léon Beauchamp (pilote) / Slt Philippe Debacker abattu après un combat aérien dans les environs de Vic-sur-Seille (Moselle), le 20 mai 1916 - Leur adversaire était probablement le Ltn Kurt Wintgens du Jasta 6 (sa 4ème victoire) - Le pilote français a été fait prisonnier et l'officier observateur tué - Il a été inhumé par les Allemands, avec les honneurs militaires, dans le cimetière de Vic-sur-Seille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Michel Siebert que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° N 2783 codé "7" du Sgt Pierre Castan, en panne d'essence, posé dans un champ dans les environs de Sélestat (Bas-Rhin), le 21 juin 1917 - Le pilote fait prisonnier, s'est évadé d'Allemagne par la Tchécoslovaquie et est rentré en France, le 13 mai 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Sgt Pierre Castan, pilote du Nieuport 17 n° N 2783 codé "7" posé en panne d'essence dans les environs de Sélestat (Bas-Rhin), pose en compagnie des soldats allemands, le 21 juin 1917 - A cette époque, l'escadrille était stationnée en Meurthe-et-Moselle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 17 n° N 2783 codé "7" du Sgt Pierre Castan, en panne d'essence, posé dans un champ dans les environs de Sélestat (Bas-Rhin), le 21 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés

Nieuport 17 n° N 2783 codé "7" du Sgt Pierre Castan, en panne d'essence, posé dans un champ dans les environs de Sélestat (Bas-Rhin), le 21 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport (type non connu) de l'escadrille N 68 abattu en 1916 - Si c'est possible, le nom de l'équipage et la date de ce combat seront donnés ultérieurement quand l'étude des pertes de l'escadrille sera terminé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection André Ducla, transmise par Daniel Gilberti, que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 armé de fusées Le Prieur anti-Drachen appartenant à l'escadrille N 68 en février 1917 - A cette époque, l'escadrille était stationnée sur le terrain de la Madeleine, entre Laneuveville-devant-Nancy et St-Nicolas de Port - En février 1917, le Nieuport 16 est complétement dépassé et n'est plus employé au front - Cet avion était destiné à l'entrainement au tir anti-Drachen - Photo Henri Lebouc transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1955 codé "12" piloté par le MdL Blaise Préher pilote de l'escadrille N 68, le 11 avril 1917 - Après une mission anti-Drachen, il a été intercepté par le Ltn Gerhardt Salzwedel du Jasta 24 - Son avion touché, le MdL Préher a été contraint de le poser en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Xures, où il a été fait prisonnier - Il a terminé sa course d'atterrissage sur le dos - Cette photo le montre après son relevage - Remarquez l'insigne de l'escadrille peint sur le fuselage, le chiffre "68" peint au centre d'un cor de chasse - Le numéro "12" d'identification au sein de l'unité et le cor de chasse sont rappelés sur l'aile supérieure - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Drakegoodman que je remercie pour son aide.

Les avions

Nieuport 17 n° 1955 codé "12" piloté par le MdL Blaise Préher pilote de l'escadrille N 68, capturé intact, le 11 avril 1917 - Après une mission anti-Drachen, il a été intercepté par le Ltn Gerhardt Salzwedel du Jasta 24 - Son avion touché, le MdL Préher a été contraint de le poser en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Xures, où il a été fait prisonnier - Il a terminé sa course d'atterrissage sur le dos - Cette photo le montre après son relevage - Photo droits réservés.

Nieuport 17 n° N 1955 du MdL Blaise Préher en cours de masquage des couleurs françaises par les Allemands - Le cor de chasse, insigne de l'escadrille N 68, a été remplacé par un carré blanc, idem pour les ailes et la dérive qui ont reçu la croix germanique - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Nieuport 12 codé "3" de l'escadrille N 68 sur le terrain de la Madeleine entre St-Nicolas de Port et Laneuveville-devant-Nancy en février 1917 - L'escadrille N 68 a stationné sur ce terrain du 24 novembre 1915 au 27 mars 1916 - Photo Henri Lebouc transmise par Pierre Yves Lebouc, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 17 n° 1955 codé "12" piloté par le MdL Blaise Préher pilote de la N 68, capturé le 11 avril 1917 - Après une mission anti-Drachen, il a été intercepté par le Ltn Gerhardt Salzwedel du Jasta 24 - Il a posé son avion en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Xures, où il a été fait prisonnier - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 17 du MdL Blaise Préher a été démonté et va être transféré vers l'arrière - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Terrain de Toul (54) - L'escadrille N 68 a stationné sur place du 12 juillet 1917 au 8 mars 1918 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Alignement des différents avions équipant l'escadrille N 68 sur le terrain de Toul pendant l'année 1917 - de gauche à droite : deux Nieuport 24 - deux Spad VII - le Morane-Saulnier type P n° 1199 - le Nieuport 24 n° 4427 qui sera plus tard affecté à l'escadrille N 87 en fin d'année 1917 - L'escadrille N 68 a stationnée sur ce terrain du 12 juillet 1917 au 8 mars 1918 - Photo Collection Alain Mariotte que je remercie pour son aide.

Morane-Saulnier type P de l'escadrille N 68 sur le terrain de Toul en 1917 - A cette époque, l'escadrille comptait le n° 1199 dans sa dotation - Remarquez le rappel double de l'insigne sur l'aile - Photo Collection Alain Mariotte que je remercie pour son aide.

Débris du SPAD VII n° 292 de l'Adj Jacques Fabre, pilote de l'escadrille N 68 grièvement blessé au combat dans les environs de Toul, le 23 juillet 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire Gama de Toul (54) - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Geigl du Jasta 34b (sa 4ème victoire) - Photo collection Alain du Forum Pages 14-18 que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "7" de l'escadrille N 68 en panne - Les mécaniciens viennent de positionner le chariot permettant de soulever la queue et de déplacer l'avion - Photo collection Vincent Riegel que je remercie pour son aide.

Autre photo du SPAD VII codé "7" de l'escadrille N 68 en panne - La queue de l'avion a été posée sur un trépied pour simuler la position de vol, probablement pour effectuer le réglage de la Vickers de bord - Photo collection Vincent Riegel que je remercie pour son aide.

Alignement des SPAD de l'escadrille SPA 68 sur le terrain de Toul (Meurthe-et-Moselle) pendant l'hiver 1917-1918 - L'avion au premier plan porte un insigne de couleur blanche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Laurent Chauvet que je remercie pour son aide.

Pfalz D IIIa n° 8087 / 17 piloté par le OffStv Schüschke du Jasta 64w, forcé à l'atterrissage dans les environs de Fléville (54) par le Sgt Eugène Prévost de la SPA 68, le 27 mars 1918 - Le pilote allemand a été fait prisonnier - L'avion allemand est présenté sur la place Stanislas à Nancy - Carte postale d'époque.

L'Adj René Lejeune pose à bord d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 68 sur le terrain de Spire (Allemagne) en début 1919 - Ce sous-officier a été affecté à l'escadrille SPA 68 du 27 février du 30 avril 1919 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Vue supérieure du Nieuport 17 n° 1955 codé "12" du MdL Blaise Préher pilote de la N 68, capturé le 11 avril 1917 - Après une mission anti-Drachen, il a été intercepté par le Ltn Gerhardt Salzwedel du Jasta 24 - Il a posé son avion en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Xures, où il a été fait prisonnier - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport 17 n° 1955 codé "12" du MdL Blaise Préher pilote de la N 68, capturé le 11 avril 1917 - Après une mission anti-Drachen, il a été intercepté par le Ltn Gerhardt Salzwedel du Jasta 24 - Il a posé son avion en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Xures, où il a été fait prisonnier - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Pfalz D IIIa n° 8087 / 17 piloté par le OffStv Schüschke du Jasta 64w forcé à l'atterrissage dans les environs de Fléville (54) par le Sgt Eugène Prévost de la SPA 68 qui a été fait prisonnier, le 27 mars 1918 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Entrée du cimetière privé de la famille du Pontavice de Heussey dans le bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Olivier du Pontavice de Heussey a fait tout son possible pour rapatrier les dépouilles mortelles de ses fils Hervé et Bernard dans ce cimetière en 1922 - Pour trouver ce cimetière, il faut contourner l'église par la gauche, passer devant la grotte chapelle, puis se diriger vers la droite, entrer dans le bois derriere l'église - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Panneau présentant le cimetière privé de la famille Pontavice de Heussey - Il a été créé par le comte de Pontavice de Heussey (1788 - 1873) noble, agriculteur et conseiller municipal de Saint-Germain-en-Coglès - Il repose dans le rocher qu'il a fait creuser de son vivant - Il a vécu plus de 55 ans au manoir de La Carrée - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Les membres de la famille du Pontavice de Heussey sont inhumés depuis le XIXème siècle dans une parcelle privée dans les bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Olivier du Pontavice de Heussey a fait tout son possible pour rapatrier les dépouilles mortelles de ses fils Hervé et Bernard dans ce cimetière en 1922 - Les deux photos montrent le cimetière dans son ensemble et la tombe des Morts pour la France - Photo Dominique Taillandier que je remercie pour son aide.

Tombe du comte de Pontavice de Heussey (1788 - 1873), créateur de ce cimetière - Il était agriculteur et conseiller municipal de Saint-Germain-en-Coglès - Il repose dans le rocher qu'il a fait creuser de son vivant - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe des militaires morts pour la France de la famille du Pontavice de Heussey - De bas en haut, nous avons : MdL Bernard du Pontavice de Heussey, pilote de l'escadrille SPA 68 tué, le 18 mars 1918 - MdL Hervé du Pontavice de Heussey, pilote de l'escadrille SAL 51, tué le 17 juillet 1918 - Claude du Pontavice de Heussey, tué le 3 décembre 1944 - Leur tombe se trouve dans une parcelle privée dans les bois de Saint-Germain-en-Coglès (35) - Photo Dominique Taillandier que je remercie pour son aide.

MdL Bernard Marie Joseph Yves du Pontavice de Heussey - Né le 12 juillet 1895 au Pin-au-Haras (Orne) - Fils d'Olivier Auguste François Henri Comte du Pontavice de Heussey et de Marie Sophie Charlotte d'Ollone - Avant guerre Etudiant des Sciences économiques et commerciales en 1913 et 1914 - Engagé au 2ème escadron du 32ème régiment de Dragons, le 30 novembre 1914 - Participe aux combats de Eparges - Une citation à l'ordre du corps d'armée, en date de mai 1916 - Une citation à l'ordre de la division en date de février 1917 - Croix de Guerre - Nommé brigadier, le 1er novembre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8909 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 25 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stages aux écoles d'Istres - Avord - Pau (Haute-Ecole) - GDE - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 20 décembre 1917 au 18 mars 1918 - Tué au retour d'une mission, au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Manoncourt-en-Woëvre (54), le 18 mars 1918.

MdL Hervé Marie Germain Robert du Pontavice de Heussey - Né le 11 mars 1890 à Saint-Lô (50) - Fils d'Olivier Auguste François Henri Comte du Pontavice de Heussey et de Marie Sophie Charlotte d'Ollone - Parents domicilié à St-Julien-le-Faucon (Calvados) - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 6ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1911 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, au Maroc - Médaille coloniale "Maroc" - Affecté au 6ème régiment de Spahis - Nommé maréchal des Logis, le 11 février 1916 - Passe dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6600 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 25 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire d'Istres jusqu'au 13 juillet 1917 - GDE du 13 juillet au 20 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SAL 51 du 23 septembre 1917 au 16 juillet 1918 - En stage au GDE du 8 au 17 décembre 1917 - En stage au Parc du 25 au 28 janvier 1918 - En stage au RGA du 12 au 20 février 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec deux autres équipages, contre un avion allemand tombé dans les environs de la Cense, le 28 mai 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée pour sa victoire - Il trouve la mort au cours d'une mission, le 16 juillet 1918 - Son avion s'écrase à 700 mètres du terrain d’aviation de Bussy-Lettrée (Marne) - Une citation à l'ordre de l'armée à titre posthume - Médaille Militaire.

* Claude Marie Olivier du Pontavice de Heussey - Né le 13 mars 1920 à Cheville-Changé (49) - Fils de Jacques Du Pontavice de Heussey et de Flamine Bernadette Claude Albertine Marthe Marie Camille de Rougé - Affecté au 6ème RCA - Tué par balles à Blofaing (88), le 3 novembre 1944.

Avis mortuaire du Cne Arthur Jean Victor Marie Comte du Bois-Jagu de la Villerabel, observateur de l'escadrille N 68 du 23 décembre 1915 au 10 avril 1916 - Photo droits réservés.

Tombe du Cne Arthur Jean Victor Marie du Bois-Jagu, Comte de la Villerabel - Observateur de l'escadrille N 68 du 23 décembre 1915 au 10 avril 1916 - Le 10 avril 1915, des mouvements de troupes sont signalées dans les alentours de Château-Salins - A 5h00 du matin, il décolle avec le Sgt Jean Odoul comme pilote - Un autre avion assurait leur protection - Une fois la mission achevée, ils font demi-tour et aperçoivent entre Dieuze et Morhange un Fokker qui croise sur leur gauche - Il ordonne au pilote de foncer sur l'ennemi - Après quelques minutes de combat, un second Fokker surprend les français et arrose leur avion - Le pilote est touché de deux balles au genou et à la cuisse gauche mais réussit à force de courage à regagner les lignes françaises où il pose son appareil près du village de Bonvillers (54) - Le Cne de la Villerabel est mort, il a reçu une balle mortelle en plein front, une autre au ventre et une dernière au bras gauche - Le corps fut déposé à l'hôpital militaire de Lunéville (54) - Arthur du Bois de la Villerabel repose dans la nécropole nationale Friscati de Vitrimont (54) - Photo Albin Denis du 24 octobre 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caporal Georges Pierre Michel - Né le 18 juillet 1895 à Avignon (Vaucluse) - Entré en service au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 18 décembre 1914 - Mécanicien du Ltt André Stromeyer de l'escadrille MS 15 du 7 juillet au 25 août 1915 - Mitrailleur de l'escadrille N 68 du 23 septembre au 8 octobre 1915 - Victime d'un accident aérien survenu en compagnie du Ltt André Stromeyer - Décédé des suites de ses blessures, à l'ambulance n° 12 du 20ème corps d'armée de la Croix-en-Champagne (Marne), le 8 octobre 1915 - Le Ltt Stromeyer a été blessé dans le même accident - Repose au cimetière militaire de Laval-en-Tourbe (51) - Photo Thierry Cornet que je remercie pour son aide.

Deux photos du caveau de la famille de Silvestre dans le cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Le Cdt Jacques Baron de Silvestre, ancien pilote de la BLC 2 du 15 juin au 3 août 1914 et commandant de l'escadrille N 68 du 22 septembre 1915 au 6 juin 1916, y repose - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Plaque en hommage au Cdt Jacques Baron de Silvestre dans le caveau de la famille de Silvestre - Cette photo a été prise à travers l'ouverture de la porte et a été redressée numériquement - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Adj Roland Gaston Drozières - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet 1915 au XXX - Pilote de l'escadrille N 68 du 7 mai au 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 8 octobre 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 502 du XXX au 1er août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au 2ème trimestre 1919 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Obséques du Slt Philippe Debacker, observateur de l'escadrille N 68, tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Vic-sur-Seille (Moselle), le 20 mai 1916 - A bord d'un Nieuport 12 et en équipage avec le MdL Léon Beauchamp (pilote), ils ont livré combat et leur avion a été abattu, le 20 mai 1916 - Leur adversaire était probablement le Ltn Kurt Wintgens du Jasta 6 (sa 4ème victoire) - Le pilote français a été fait prisonnier et l'officier observateur tué - Debacker a été inhumé par les Allemands, avec les honneurs militaires, dans le cimetière de cette commune - Photo collection Michel Siebert que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Philippe François Debacker - Observateur de l'escadrille N 68 du 10 au 20 mai 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Vic-sur-Seille (Moselle), le 20 mai 1916 - Le pilote qui faisait équipage avec lui, le MdL Léon Beauchamps, a été fait prisonnier - Leur adversaire était probablement le Ltn Kurt Wintgens du FlAbt 6 (sa 4ème victoire) - Philippe Debacker a d'abord été inhumé dans le cimetière de Vic-sur-Seille par les Allemands - Il repose désormais dans le cimetière de la ville de Lens-Est - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du MdL Jean Planiol, pilote de l'escadrille SPA 68 du 27 septembre 1917 au 29 juin 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Faverolles (Aisne), le 29 juin 1918 - Jean Planiol repose dans le cimetière communal de Faverolles (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Jean Marcel François Planiol - Pilote de l'escadrille SPA 68 du 27 septembre 1917 au 29 juin 1918 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Faverolles (Aisne), le 29 juin 1918 - Jean Planiol repose dans le cimetière communal de Faverolles (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Thierry Cornet pour l'envoi de la photo de la tombe du Caporal Michel.
- Drakegoodman pour la mise à disposition de la photo du Nieuport 17 n° 1985.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- la Famille Barbier du Doré pour la communication de la photo du Ltt Antoine Barbier du Doré.
- M. Alain Mariotte pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. Laurent Soyer pour l'envoi de la notice du MdL Bernard du Pontavice de Heussey.
- M. Dominique Tallandier pour l'envoi des photos de la tombe des frères du Pontavice de Heussey.
- M. Fabien de Silvestre pour l'envoi de la photo du Ltt Jacques de Silvestre.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M.Alain Octavie pour les photos de la tombe du Cdt Jacques de Silvestre.
- M. Régis Biaux pour la communication des photos prises par Alain Octavie.
- M. Vincent Riegel pour l'envoi des photos du SPAD VII en panne.
- Mme Fernande Klingelschmidt pour l'envoi des photos de Jean-Baptiste Ritt.
- Mme Marie-Claude Cugnetti pour l'envoi de la photo de Louis Charpentier, son grand-oncle.
- M. Laurent Chauvet pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christophe Léonet pour l'envoi des photos de l'insigne de l'escadrille SPA 68.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos du cimetière de la famille de Pontavice de Heussey.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos de la tombe du Slt Philippe Debacker.
- M. Pierre Yves Lebouc pour l'envoi des archives d'Henri Lebouc, son grand-père.
- M. Michel Siebert pour l'envoi de ces deux photos concernant la mort du Slt Philippe Debacker.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des archives du Ltt Jean Dupuich.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Manoir de La Carrée, la famille du Pontavice de Heussey en terre bretonne, en littérature, sous les drapeaux par Dominique Taillandier publié en 2011.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Manoir de La Carrée" consacré à l'histoire de la famille du Pontavice de Heussey - Voir le lien
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Les victoires de l'escadrille 67 Escadrille 69

 

 

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