Menu
Cliquez sur la barre titre pour revenir sur le menu.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes peints
sur les fuselages

Le premier signe distinctif adopté par l'escadrille était le nombre "69" blanc, peint sur les fuselages - Il s'agissait davantage d'un signe de reconnaissance que d'un insigne d'escadrille, proprement dit.

Le second emblème de l'escadrille SPA 67, la tête de chat posée sur un disque bleu - Dessin Albin Denis.

Détail de l'insigne peint sur un SPAD VII en 1917 - Photo Fernand de Miribel, transmise par Raphael de Courrèges, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Insignes personnels

Insignes personnels des pilotes de l'escadrille N 69 - De haut en bas et de gauche à droite : la lune associée avec un chat sur le Nieuport 11 n° N 552 du Sgt Georges Pelletier-d-Oisy - l'insigne du 2ème régiment de Spahis dur le Nieuport 16 n° N 1191 du Ltt Gilles de Chivré - un carré blanc avec coeur rouge peint sur le Nieuport 11 n° N 1202 - la lettre code "M" associée au chiffre "69" sur un Nieuport N 16 - trois étoiles blanches qui se suivent sur un Nieuport 11 - la lettre code "N" associée au chiffre "69" sur un Nieuport 11 - Ces quatres insignes personnels sont de 1916 - deux bandes tricolores associées à trois étoiles rouge / blanc / bleu (de l'avant vers l'arrière) sur le Morane-Saulnier MS 787 en 1917 - le chat du Slt Pelletier d'Oisy sur MS P "Pilou-Pilou VII" en 1917 - le trèfle à quatre feuilles sur le SPAD VII du Ltt Honoré de Bonald - le rapace noir sur le SPAD VII du Cne Paul Malavialle - Si vous avez des photos d'autres insignes personnels des pilotes de l'escadrille N 69 / SPA 69, veuillez contacter l'auteur du site - Dessins Albin Denis.

Insigne métallique
de l'escadrille SPA 69

Insigne métallique de l'escadrille SPA 69 pendant la Grande Guerre - Il est en argent découpé et semble avoir été fabriqué en unité - Fixation par une épingle - Insigne collection Didier Soriot que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Chronologie des insignes de la SPA 69
et des unités détentrices de ses traditions

Chronologie des insignes de la SPA 69 et des unités détentrices de ses traditions :
1 - insigne SPA 69 datant de la Grande Guerre - Argent découpé vraisemblablement fabriqué en unité - Collection Didier Soriot.
2 - insigne datant vraisemblablement des années 20-30 - fabrication en atelier - Collection Jean-Pierre Mehl.
3 - Insigne de la 2ème escadrille du GC I/3 - Epoque 1938-1939 - Fabrication A. Augis Lyon - Collection Jean-Jacques Leclercq.
4 - Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/3 - Epoque 1939-1940 - Fabrication A. Augis Mte St Barthélemy Lyon - Collection Jean-Jacques Leclercq.
5 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 1/3 "Corse" valable pour la période du 1er janvier 1943 au 1er juillet 1947 - Insigne peint de 35 mm et numéroté "32" - Insigne collection CTAWAM.
6 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 1/6 "Corse" valable du 1er juillet 1947 au 1er avril 1952 ou 2ème escadrille du GC 1/1 "Corse valable du 1er avril 1952 au 28 février 1966 - Email de fabrication A. Augis Lyon de 32 mm - Insigne collection CTAWAM que je remercie pour son aide.
7 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 1/6 "Corse" - Valable de 1949 à 1966 - Collection Jean-Pierre Mehl.
8 - Insigne de la 2ème escadrille de l'escadron de chasse 3/11 "Corse" - Homologué au SHD sous le n° A 1109, le 22 septembre 1977 - Insigne valable pour la période allant du 22 septembre 1977 au 1er août 1997.
9 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/11 "Corse" - Epoque du 3 novembre 2008 à nos jours - Fabrication Aviation Patch Supplies (Pays-Bas) - Photo droits réservés.
10 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/11 "Corse" - Epoque Mirage 2000 à Djibouti - Fabrication Arthus Bertrand (AB) - Photo droits réservés.

Insignes métalliques des unités héritières
des traditions de l'escadrille SPA 69

Insigne d'escadrille probable de la 4ème escadrille du 3ème RAC - Période comprise de 1920 à 1933 - Pour l'instant, il est impossible de préciser davantage la période de fabrication - Fixation par 2 anneaux - Cet exemplaire semblait être peint en noir - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Insigne d'escadrille probable de la 4ème escadrille du 3ème RAC - Période comprise de 1920 à 1933 - Je ne suis pas capable de préciser davantage la période de fabrication - Fixation par 2 anneaux - Remarquez les poinçons - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/3 valable de 1937 à 1940 - Email de fabrication A. Augis Lyon de 32 mm - Insigne collection CTAWAM que je remercie pour son aide.

Maquette réalisée sur un bouchon pour réalisation de l'insigne de la 2ème escadrille du GC I/3 par la société Augis - Epoque 1938-1939 - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC I/3 - Epoque 1938-1939 - Fabrication A. Augis Lyon - Collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/3 d'avant guerre - Fabrication A. Augis Lyon - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique recto-verso de la 2ème escadrille du GC I/3 époque 1939-1940 - Fabrication A. Augis Mte St Barthélemy Lyon - Collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC 1/3 "Corse" valable pour la période du 1er janvier 1943 au 1er juillet 1947 - Insigne peint de 35 mm et numéroté "32" - La peinture est utilisée pour remplacer les métaux et émaux nobles, non disponibles à l'époque - Insigne collection CTAWAM que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 11 novembre 1945 - Cette grande unité était composée de 3 groupes de chasse, le GC 1/3 "Corse" (traditions des SPA 88 et SPA 69), le GC 1/7 "Provence" (traditions des SPA 15 et SPA 77) et GC 2/7 "Nice" (traditions des SPA 73 et SPA 78) - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1945 - Les plumes du casque sont différentes - Fabrication A.Augis Lyon de 1945 - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

Symbolique

Le premier emblème collectif adopté par l'escadrille N 69 a été le chiffre "69" de couleur blanche souvent associé à un insigne personnel. Avec l'arrivée des Spad VII en novembre 1917, elle adopte une tête de chat posée sur un cercle bleu, rappelant ainsi le jeu du chat et de la souris avec l'ennemi.

Historique

Création de l’escadrille N 69 :

L’escadrille N 69 a été créée sur le terrain d’aviation de Lyon-Bron, le XX septembre 1915. Elle est dotée de huit Nieuport 10. Elle est placée sous les ordres du Cne ( nom pas connu pour l’instant).

Rattachement à la 10ème armée :

Le 9 octobre 1915, l’escadrille N 69 est rattachée à l’aéronautique de la 10ème armée, qui est commandée par le Cdt Gaston Fougeroux.

A cette date, la 10ème armée, commandée par le général d'Urbal, comprend les 3ème, 9ème, 12ème, 17ème, 21ème et 33ème corps d'armée. Elle est alors engagée dans la 3ème bataille d'Artois, en liaison avec l'armée britannique.

L'escadrille installe successivement ses tentes et ses avions sur les terrains de St-Pol-en-Ternoise et de Savy-Berlette (Pas-de-Calais). Elle est placée sous le commandement du Cne Robert Royer de Massenet de Marancourt, à compter du 17 octobre 1915. Auparavant, l’officier commandait l’escadrille BLC 5 dissoute en raison de l'obsolescence de ses avions Blériot à vision totale.

Cne Robert Royer de Massenet de Marancourt :

Le capitaine Robert Henri Léon Massenet Royer de Marancour est né à Chaumont (52), le 14 janvier 1880. Il appartenait à la promotion "Marchand" de l'école spéciale militaire de St-Cyr de 1898 à 1900. A sa sortie d'école, il est affecté au 9ème régiment de Dragons. Il passe son brevet de pilote militaire (n° 458) qu'il obtient à l'école d'aviation de Pau, le 27 avril 1914. Il est nommé commandant l'escadrille BLC 5 du 15 juin 1914 au 25 août 1915 puis de l'escadrille N 69 du 14 octobre 1915 au 25 janvier 1917. Il obtient trois victoires homologuées et une probable pendant son commandement de l'escadrille N 69. Il prend ensuite le commandement du groupe de chasse n°14 et remporte encore cinq victoires homologuées à sa tête. Il termine la guerre avec huit victoires homologuées. Après la guerre, il prend successivement la tête du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, du centre des essais en vol de Villacoublay, de la 12ème brigade de bombardement de Reims. Après un poste d'inspecteur de la chasse, il prend le commandement de la 3ème région aérienne à Tours. Il est nommé Général de Corps d'armée aérienne, le 3 septembre 1935 et placé en congé du personnel navigant, le 14 janvier 1937. Le 2 septembre 1939, il est rappelé en service et nommé Général d'armée aérienne, le même jour. Après avoir assumé le commandement de la 3ème région aérienne du 2 septembre 1939 au 30 juillet 1940, il est placé en congé définitif du personnel navigant, le 30 juillet 1940 et placé dans la réserve, le 14 janvier 1942. Le général est décédé, le 6 août 1969 à Paris (75).

Le 22 octobre, le Cne Paul du Peuty prend le commandement de l’aéronautique de la 10ème armée et succède au Chef de bataillon Fougeroux, mis à la disposition du sous-secrétaire d’état de l’aéronautique, puis placé au commandement du dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon.

L'aéronautique de la 10ème armée :

A cette date, l’aéronautique de la 10ème armée était composée des escadrilles suivantes :
Escadrilles d’armée : N 15 - N 57 - N 69 - MF 16 - MF 54.
Escadrilles de corps d’armée : MF 1 - MF 22 - MF 33 - C 4 - C 27 - C 56.
Compagnies d’aérostation : 30ème compagnie - 32ème compagnie - 39ème compagnie - 40ème compagnie - 41ème compagnie - 41ème bis compagnie - 50ème compagnie.

Le 29 octobre, l’escadrille N 69 change de terrain de stationnement et quitte celui de Savy-Berlette (Pas-de-Calais) pour s’installer sur celui de Warlincourt-lès-Pas / la Bellevue (Pas-de-Calais).

Le 11 novembre 1915, l'escadrille N 69 emménage sur le terrain d'Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais).

A cette date, le personnel navigant de la N 69 est composé de : Cne Robert Massenet de Marancour (chef d'escadrille), Ltt Louis Bréhier (pilote), Ltt Henri de Chivré (pilote), Slt Paul Malavialle (pilote), Ltt Alexandre d'Orsetti (obs), Ltt Jacques Du Jonchay (obs), Ltt Georges Mazimann (obs), Slt André de Gennes (pilote), Ltt Achille Bernard (pilote), Asp Pierre Navarre (pilote).

Le 10 février 1916, l'unité reçoit l'ordre de faire mouvement sur Suippes. L'échelon du parc est déjà sur place depuis la veille. Le train routier fait étapes successivement à Montdidier, Meaux, Montmirail et finalement à Bussy-le-Château où il arrive le 13 février. Le 28 février, nouveau mouvement pour Bar-le-Duc où elle arrive le même jour.

Le 20 mars, départ de Bar-le-Duc et arrivée de Lemmes (Meuse) où l'escadrille installe son bivouac.

Le 19 juillet, installation à Grivesnes (Somme)

En date du 5 août 1916, l’aéronautique de la 10ème armée est constituée comme telle :
Escadrilles d’armée : N 15, N 69, F 16.
Escadrilles de corps d’armée :
Escadrilles C 11, F 52 et section 202.
Escadrilles C 10, F 60 et sections 201, 205.
Escadrilles F 32, F 54 et sections 206, 218.
Escadrilles C 18, C 28.
Escadrille C 47.
Compagnies d’aérostiers : n° 20, 41, 49, 51, 55, 56, 59, 63, 69, 70, 75, 80, 81, 84, 87, 88, 91.

Rattachement à la 3ème armée :

L'escadrille N 69 est affectée à l’aéronautique de la 3ème armée, le 15 novembre 1916. A partir de cette date, la 3ème armée du général Humbert (QG à Noailles) vient occuper un secteur du front entre le bois des Loges et la partie sud de Maucourt, c'est à dire le front occupé par le 30ème corps d'armée. Celui-ci (QG à Montdidier) est composé des 58ème DI, 72ème DI et 132ème DI.

Le 22 novembre, le 1er CAC est affecté à la 3ème armée qui va relever les 58ème et 72ème DI. Les unités aéronautiques du 1er CAC sont constitués en un commandement unique, à partir du 8 décembre.

Le 16 décembre, déménagement de l'escadrille sur le terrain d'aviation de Warfusée (Somme), puis sur celui du Crotoy, le 26 décembre 1916.

Le 12 janvier 1917, l'escadrille N 69 se réinstalle sur le terrain de Warfusée (Somme).

Le 28 janvier, nouveau changement de terrain pour une installation à Grivesnes (Somme).

Au début février 1917, la N 69 s'installe à Moreuil (Somme).

Le 26 février, elle bouge de nouveau pour installer ses quartiers à Palesne (Oise).

> Partie à écrire.

Citation à l'ordre de la 3ème armée :

Citation à l'ordre de la 3ème armée de l'escadrille N 69, en date du 13 juin 1917 : "Modèle de solidarité, d'allant et de courage. Conserve les traditions acquises au cours des batailles où elle est sans arrêt depuis vingt mois : unité remarquable, tant par son mordant (20 appareils ennemis abattus) que par son entrain aux reconnaissances lointaines. Dans le seul dernier mois, sous le commandement du lieutenant Malavialle, a couvert, par photographies aériennes, l'arrière-front de plusieurs armées ennemies, sur une profondeur de 30 kilomètres."

> Partie à écrire.

Rattachement à la 10ème armée :

En prévision de son départ sur le front d'Italie, où la Xème armée est envoyée pour stabiliser le front italien qui vient d'être enfoncé, l’escadrille SPA 69 est rattachée à l’aéronautique de la 10ème armée, compter du 27 octobre 1917.

A compter du 27 octobre 1917, l'aéronautique de la 10ème armée est composée : des escadrilles d'armée : SPA 69 et N 82 - des escadrilles de corps d'armée : AR 44 (31ème CA), AR 14 (46ème DI), SOP 36 (47ème DI) - des escadrilles d'artillerie lourde : SOP 221 (90ème RAL), SOP 26 (19ème RAL) - 38ème compagnie d'aérostiers (31ème CA), 19ème et 25ème compagnies d'aérostiers (armée) - Parc aéronautique n° 3 - Station météorologique n° 7.

Début du détachement en Italie :

Le 24 octobre 1917, les forces autro-allemandes déclenchent une vaste offensive sur le front de la 2ème armée italienne dans les alpes Juliennes. Les unités italiennes sont rapidement débordées et contraintes au repli. Dès le 26, le QGQ français propose de l'aide à l'Italie et envoie la 10ème armée qui devra déployer dans un premier temps quatre divisions d'infanterie.

Le 28 octobre, le chef du GQG français, le général Foch, est envoyé en Italie avec les pleins pouvoirs. Le même jour, les premiers éléments de la 10ème armée font mouvement vers la péninsule, avec à leur tête, le général Duchêne. Le 29, les armées italiennes se replient sur la ligne du Tagliamento. Suite à un accord avec les armées italiennes et françaises, deux divisions françaises sont débarquées dans la région de Brescia et deux autres dans la région de Vérone.

Le 3 novembre 1917, l'escadrille 69, qui a été entiérement équipée d'avions SPAD VII, s'installe d'abord sur le terrain de San-Michele-Extra, à l'est de Vérone (Italie) puis le 7 novembre sur le terrain de la Porta-Nuova au sud de Vérone (Italie). Les 64ème et 65ème divisions d'infanterie sont entièrement débarquées, le 5 novembre et la 47ème division d'infanterie commencent à le faire. La dernière division, la 46ème, terminera son débarquement, le 9. Le 10, le repli s'effectue sur la Piave et les positions du monte Grappa. Asiago est abandonnée par les Italiens et aussitôt occupé par les autrichiens. L'engagement français sur le front est reporté pour permettre aux troupes italiennes, en repli, de rejoindre leurs nouvelles positions. Pour préparer au mieux l'arrivée des divisions françaises, les détachements de reconnaissance sont envoyées sur la Piave et le Monte Grappa. L'armée britannique sera engagée à la droite des français entre Vicence et Montegalda. Le 21, les Autrichiens attaquent sur le Monte Grappa, le Monte Tomba et sur le plateau d'Asiago mais les Italiens résistent. Les troupes des 23ème et 24ème divisions d'infanterie du 12ème corps d'armée français débutent leur débarquement. C'est maintenant six divisions françaises qui vont être déployées en Italie. Les Britanniques, engagés sur Cambrai, mettront plus de temps à se déployer.

Le 23 novembre, le général Foch repart pour la France et le général Fayolle prend le commandement supérieur des forces françaises en Italie. Celles-ci comprennent les éléments suivants :

* Etat-major de la 10ème armée (Général Duchêne) (QG à Vérone) :
Eléments d'armée : 90ème régiment d'artillerie lourde à 4 groupes, 109ème régiment d'artillerie lourde complété à 5 groupes, le 113ème régiment d'artillerie lourde à 6 groupes, le 120ème régiment d'artillerie lourde complété à 6 groupes, le 219ème régiment d'artillerie de campagne à trois groupes, le 1er régiment d'artillerie de Marine à trois groupes, 2ème régiment d'artillerie de Marine à trois groupes et deux escadrilles de chasse (SPA 69 et N 82)
* 31ème corps d'armée (Général d'Infreville) :
64ème division d'infanterie (Général Colin) et 65ème division d'infanterie (Général Blondin).
* 46ème division d'infanterie (Général Lévy) renforcée d'une escadrille.
* 47ème division d'infanterie (Général Dilleman) renforcée d'une escadrille.
* 12ème corps d'armée (Général Nourisson) :
23ème division d'infanterie (Général Bonfait) et 24ème division d'infanterie (Général Prioux).

Le 25 novembre, les 64ème, 46ème et 47ème divisions d'infanterie sont déployés la Brenta (région de Cittadella-Tezze) et s'organisent comme position d'arrêt en vue d'un repli éventuel des Italiens. Le 31ème corps d'armée est déployé sur la position Vicence-Malo et le 12ème corps d'armée (23ème et 24ème divisions d'infanterie) à l'ouest de Vérone. La 65ème division d'infanterie est placée, à l'ouest du lac de Garde, en réserve du 3ème corps d'armée italien. Les Britanniques prennent positions au sud de Cittadella et à l'ouest de Mantoue. Ils devront organiser le cours du Bachiglione, à la droite de la 10ème armée française, de Vicence à Montegalda.

Engagement de la 10ème armée :

Le 1er décembre, les unités de la 10ème armée font mouvement vers le front de la Piave - Monte Tomba. Le 4, le Comando Supremo italien est d'accord pour envoyer en France trois escadrilles de bombardiers Caproni (soit 12 avions et une dizaine de rechange) sous condition que le sous-secrétariat de l'aéronautique envoie un groupe de combat en Italie. Cette condition ne pourra être tenue, mais les Français proposeront l'engagement des 18 SPAD de l'escadrille 581 de Venise. Les Italiens sont attaqués sur le saillant du Monte Meletta et reculent de plus d'un kilomètre. Le 5, la 1ère armée italienne, qui est repoussée jusqu'à la ligne Valle dei Ronchi - Sassorone, se replie à la hauteur de Valotagna.

Le 10 décembre, les unités de la 10ème armée sont déployées de la manière suivante : 65ème DI (secteur de Piave) - 47ème DI (secteur du Monte Tomba) - 64ème DI (sud de Bassano) - 46ème DI (sud de Thiene) - 23ème DI (sud de Schio) - 24ème DI (région de Peschiera).

Le Général Maistre devient commandant de la 10ème armée :

Le 13 décembre, le général Maistre prend le commandement de la 10ème armée. Le 17 décembre, l'escadrille SPA 69 s'installe sur le terrain de San-Pietro-in-Gù (province de Vénétie / Italie). Le 30, les unités de la 47ème DI attaquent le Monte-Tomba - Monfenera et enlèvent les deux lignes de tranchées faisant 1.392 prisonniers dont 44 officiers, au prix de 34 tués et 180 blessés. Le 1er janvier, l'ordre de départ des trois escadrilles Caproni italiennes est donné. Pratiquements toutes les nuits, l'ennemi bombarde les arrières du dispositif français avec des raids sur Padoue, Trevise, Castelfranco, le terrain d'aviation de Castello-di-Godego. Dans la nuit du 4 au janvier, un bombardement par avions sur Castelfranco tue le Général Lize, commandant de l'artillerie de la 10ème armée. Le 27 janvier, les autrichiens reprennent leurs bombardement aériens sur Mestre faisant de nombreuses victimes, Trèvise, le terrain d'aviation de Castello-di-Godego, Castelfranco.

Le 28 janvier, la 1ère armée italienne, en coopération avec les groupements d'artillerie français de Bassano et Calvene, enlève les positions autrichiennes des cols del Rosso et Echele en faisant 1300 prisonniers mais échoue sur le Monte Val Bella. Le lendemain, le Monte Val Bella, Croce-San-Francesco et Sasso-Rosso sont pris. Le 3 février, les villes de Bassano, Mestre et Padoue sont de nouveau bombardées de nuit.

Le 10 février 1918, le Général Maistre, commandant de la 10ème armée, prend en plus le commandement des forces françaises en Italie.

> En cours de rédaction.

Retour en France :

Le 10 avril 1918, la SPA 69, qui a été rapatriée d'Italie, s'installe sur le terrain d'Etampes (Essonne).

Le 18 avril, la SPA 69 s'installe sur le terrain d'aviation de Fienvillers (Somme).

Le 3 juin, l'unité arrive sur le terrain de la RGA du Bourget-Dugny où il restera jusqu'au 13 juin.

Le 13 juin, la SPA 69 s'installe sur le terrain de la Vidamée (Somme). En septembre, elle fait mouvement et s'installe à Russy-Bémont (Somme).

Citation à l'ordre de la 10ème armée :

Citation à l'ordre de la 10ème armée de l'escadrille SPA 69, en date du 30 septembre 1918 : "Escadrille d'élite. Remarquableautant par son ardeur au combat (trente-quatre appareils ennemis abattus), que par son entrain aux reconnaissances éloignées et le dévouement qu'elle apporte à protéger le travail des escadrilles de corps d'armée. Toujours sur la brèche, appelée aux points les plus exposés du champ de bataille, a developpé depuis deux ans, sous le commandement de son chef, le capitaine Malavialle, les magnifiques traditions de solidarité, d'entrain et de courage qui en font une de nos plus belles escadrilles de chasse."

Le 1er octobre 1918, création de l'escadrille BR 245 sur le terrain d'aviation de Chaux. Cette nouvelle escadrille est constituée en partie avec des éléments de l'escadrille SPA 69.

Le 12 novembre 1918, l'escadrille SPA 69 s'installe à Autrey-sur-Madon (Meurthe-et-Moselle). Le 2 décembre, elle monte en Moselle et s'installe à Sarreguemines

> En cours de rédaction.

Sources :

JMO de la direction de l’aéronautique de la 10ème armée (côte SHD 26N57/3) - JMO de la mission du Général Foch en Italie (côte SHD 26N18/7) - JMO du Commandement des forces françaises en Italie (côte SHD 26N18/9) - JMO de la 10ème armée (côte SHD 26N 51/4 à 51/13 et 26N 56/2 à 56/5) - JMO de la 3ème armée (côte SHD 26N 29/3) - Carnets de comptabilité en campagne de l’escadrille N 69 / SPA 69 - Les Armées Françaises dans la Grande Guerre.

 

 

Insignes métalliques des unités héritières
des traditions de l'escadrille SPA 69

Insigne métallique du GC 1/3 "Corse" - Epoque 1940 à 1946 - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC 1/6 "Corse" - Valable de 1949 à 1966 - La tête de chat a laissé place à un dessin beaucoup plus érotique - Collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Porte-clef daté de 1949 reprenant l'insigne métallique de la 2ème escadrille du GC 1/6 "Corse" - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GC 1/6 "Corse" - Valable de 1946 à 1952 - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Assiette souvenir datant de l'escadron de chasse 1/1 "Corse" (traditions des escadrilles SPA 69 et SPA 88) sur F-84E et G Thunderjet (1952/1956), puis F-84F Thunderstreak (1956/1966) sur la base aérienne de St-Dizier - Elle est associée à une autre assiette, de même fabrique, qui honore l'escadron de chasse 2/1 "Morsan", pour la même période et les mêmes avions - Il s'agit soit d'un beau cadeau de traditions, soit d'assiettes faites à l'unité pour un pilote ou un mécanicien à l'occasion de son départ de l'escadre - Si un lecteur peut préciser, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photos transmises par Mme Patricia Louis que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 3/11 "Corse" à 2 escadrilles - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1066, le 3 mai 1976 - Insigne valable pour la période allant de 1976 à 1994 - Définition héraldique : "Ecu moderne tranché d’argent à une bisse de gueules posée en bande et adextrée de la mention SPA 88 stylisée d’or, et de gueules à une tête de chat de sable sénestrée de la mention SPA 69 également stylisée d’or, le chef de l’écu chargé des capitales GC.CORSE, le tout du même" - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'escadron de chasse 3/11 "Corse" - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1109, le 22 septembre 1977 - Insigne valable pour la période allant du 22 septembre 1977 au 1er août 1997 - Définition héraldique : "Fanion taillé d’argent et de gueules, au 1 à un rencontre de chat de sable et d’or et au 2 aux capitales SPA 69 du même" - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 3/11 "Corse à 3 escadrilles - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1272 en 1994 - Insigne valable pour la période allant du 1er août 1994 au 25 juin 1997 - Définition héraldique : "Ecu moderne bandé de gueules, d'argent et d'azur à la bisse ondoyante d'or et du premier émail lampassée aussi d'or, adextrée en pointe d'un masque tragique du même et sénestrée en chef d'un rencontre de chat égalemement de sable, les trois brochant. En chef, listel du second métal chargé des capitales CORSE du même" - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/11 "Corse" - Epoque du 3 novembre 2008 à nos jours - Fabrication Aviation Patch Supplies (Pays-Bas) - Photo droits réservés

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/11 "Corse" - Epoque Mirage 2000 à Djibouti - Fabrication Arthus Bertrand (AB) - Photo droits réservés.

Insigne commémoratif des 75 ans du groupe de chasse I/3 "Corse" en 2018 - Le GC I/3 "Corse" détenait les traditions des escadrilles SPA 69 et SPA 88 de la Grande Guerre - Après la mise en sommeil de l'EC 3/11 "Corse" de Toul-Rosières sur Jaguar A et E, le 25 juin 1997, l'escadron 3/11 "Corse" renait de ses cendres à Djibouti, le 3 novembre 2008 - Fixation par une épingle - Insigne non homologué - Fabrication Patch Productions - Photos droits réservés.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

* Citation à l'ordre de la 3ème armée de l'escadrille N 69, en date du 13 juin 1917 : "Modèle de solidarité, d'allant et de courage. Conserve les traditions acquises au cours des batailles où elle est sans arrêt depuis vingt mois : unité remarquable, tant par son mordant (20 appareils ennemis abattus) que par son entrain aux reconnaissances lointaines. Dans le seul dernier mois, sous le commandement du lieutenant Malavialle, a couvert, par photographies aériennes, l'arrière-front de plusieurs armées ennemies, sur une profondeur de 30 kilomètres."

* Citation à l'ordre de la 10ème armée de l'escadrille SPA 69, en date du 30 septembre 1918 : "Escadrille d'élite. Remarquableautant par son ardeur au combat (trente-quatre appareils ennemis abattus), que par son entrain aux reconnaissances éloignées et le dévouement qu'elle apporte à protéger le travail des escadrilles de corps d'armée. Toujours sur la brèche, appelée aux points les plus exposés du champ de bataille, a developpé depuis deux ans, sous le commandement de son chef, le capitaine Malavialle, les magnifiques traditions de solidarité, d'entrain et de courage qui en font une de nos plus belles escadrilles de chasse." (Décision du général commandant en chef)

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

* Liste établie par Marc Chassard que je remercie pour son aide.

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 69

A venir

 

Les hommes

Photo dédicacée réunissant les deux frères Navarre :
à droite Asp Pierre Marie Navarre - Né le 8 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 6ème régiment de Génie, le 24 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1661 en date du 26 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Nommé Aspirant, le 19 février 1915 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Plessis-Belleville, le 15 novembre 1916 - Médaille Militaire en mars 1916 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée en mars 1916, à l'ordre du corps d'armée en mai 1915, à l'ordre de la division en décembre 1914.
- à gauche Slt Jean Marie Dominique Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine-et-Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Engagé pour la durée de la Guerre au 1er groupe d'aviation comme pilote, le 2 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 601 en date du 30 septembre 1914 - l'As aux 12 victoires homologuées et 9 victoires probables - Pilote de l'escadrille MF 8 du XXX au 1er janvier 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 au 27 février 1915 à la fin janvier 1916 - Détaché à l'escadrille MS 15 du 22 mai au 30 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 48 du 1er au 24 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 24 février au 17 juin 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 août 1915 - Médaille Militaire, le 6 avril 1915 - Croix de Guerre - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Slt Gaétan Pierre Marie Dimier de la Brunetière - Né le 10 août 1893 à Senlis (Oise) - Fils de Gaetan Dimier de la Brunetière et de Amélie Grégoire Ste Marie - Engagé à l'école spéciale de Saint-Cyr en novembre 1913 - Promotion Croix du Drapeau - Muté au 4ème régiment de Hussards - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2689 obtenu le 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 28 juin au 1er juillet 1916 - Blessé au combat par 3 balles, le 30 juin 1916 - Hospitalisé à l'hopital du Bon Secours à Noroy - Convalescence puis GDE - Pilote de l'escadrille N 69 du 9 février au 20 juillet 1917 - Tué, aux commandes d'un Spad VII, au cours d'un combat contre un biplace au Nord-Ouest du Bois de Corbeny, le 25 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1916 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Jeune officier qui, à sa première sortie, a fait preuve d'une audace, d'un sang-froid, d'un courage au-dessus de tout éloge. Surpris par un Fokker et atteint de 2 blessures, a résolument livré combat à son adversaire qu'il a abattu dans ses lignes ; attaqué par un deuxième avion, et blessé à nouveau, a réussi, bien que son moteur fût arrêté, à mettre en fuite l'appareil ennemi, puis à ramener son avion en vol plané dans nos lignes."

Adj Joseph André Franc - Né le 3 août 1896 dans le bourg de Théorax, intégré à la commune de Neuvic-sur-l'Isle (Dordogne) - Fils de Léonard Franc et de Marie Louise Abdon-Georges - Domiciliés à Saint-Martin-des-Combes (Dordogne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 651 - Mobilisé au 49ème régiment d'infanterie, le 11 avril 1915 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 1er septembre 1915 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 9 décembre 1915 - Nommé Caporal, le 4 février 1916 - Affecté au 32ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1916 - Nommé Caporal-fourrier, le 1er juin 1916 - Evacué le 29 juin 1916 - Croix de Guerre et citation n° 2669 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie, en date du 2 novembre 1916 - Blessé par un éclat d'obus à Bouchavesnes, le 11 janvier 1917 - Il est marqué qu'il n'a pas été évacué pour cette blessure - Décoré de la valeur militaire italienne, le 21 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 juillet 1917 - Stage de présélection personnel navigant et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 7932 obtenu à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 16 août 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage "Haute-école" à l'école militaire d'aviation de Pau jusqu'au 21 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 31 octobre 1917 au 3ème trimestre 1919 - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée en date du 21 mai 1918 - Médaille militaire italienne, en date du 21 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 28 juin 1918 - Citation n° 345 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 15 octobre 1918 - Médaille Militaire, en date du 26 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1919 - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Croix de guerre avec trois palmes et une étoile d'argent - Domicilié au 21, rue du Cirque à Paris (75), à compter du 16 août 1921 - Domicilié à l'Hôtel Excelsior à Casablanca (Maroc), à compter du 29 janvier 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 1er régiment d'aérostation, le 1er janvier 1924 - Domicilié au 27, rue Soliman au Caire (Egypte), à compter du2 avril 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 22 janvier 1929 - Décédé à Vienne (Autriche), le 30 juillet 1936 - Photo Joseph Franc transmise par Alain Guillemin de Monplanet, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 20) de la commune de Neuvic (Dordogne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - CCC escadrille N 69 / SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour 7 janvier 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 2669 à l'ordre de la 18ème division d'infanterie du Cal Joseph Franc au 32ème régiment d'infanterie, en date du 2 novembre 1916 : "Gradé d'un courage exceptionnel. Lors de l'attaque du 18 octobre 1916, a montré les plus belles qualités de bravoure et d'entrain, en s'élançant à l'assaut des positions ennemies donnant ainsi le plus bel exemple à tous ses camarades."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée du Sgt Joseph Franc, du 32ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 21 mai 1918 : "Jeune pilote d'un sang-froid et d'un courage au-dessus de tout éloge. Le 21 mars 1918, a dégagé un de ses camarades attaqué par trois avions ennemis et a abattu un de ces avions en flammes dans ses lignes. Déjà cité."

* Citation n° 345 à l'ordre de la 10ème armée de l'Adj Joseph Franc, du 32ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 15 octobre 1918 : "Pilote de chasse calme, sûr et d'un courage froid et résolu. Pendant les attaques d'août et de septembre 1918, a exécuté journellement des reconnaissances à monoplace, notamment les 1er, 2, 3, 4 et 5 septembre 1918, descendant jusqu'à 150 mètres pour observer les mouvements de l'ennemi ou le jalonnements des troupes, rapportant ainsi des renseignements précieux. Deux fois cité, une fois blessé. Plus de 240 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Joseph Franc, du 32ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 5 avril 1919 : "Pilote de premier ordre, grièvement blessé dans l'infanterie, passé sur sa demande dans l'aviation. S'y est fait remarquer par une adresse, un sang-froid et une compétance au-dessus de tous éloges. Pendant les 5 derniers mois d'attaque, a exécuté presque chaque jour des reconnaissances à très basse altitude, quelquefois très loin dans les lignes allemandes. Le 9 octobre 1918, a attaqué un biplace ennemi, et après un dur combat, l'a abattu dans ses lignes. Deuxième victoire. Trois citations."

Le sergent Joseph Franc, pilote de l'escadrille N 69, pose aux commandes de son SPAD VII codé "15" - Photo Olivier Ribeton que je remercie pour son aide.

Slt Jean Subervie - Né le 16 avril 1891 à Lesparre (33) - Profession avant guerre Postes et Télégraphes - Entré en service actif au 7ème régiment de Dragons, le 10 février 1910 - Brevet de pilote militaire n° 1115 obtenu le 26 juin 1915 - Pilote de l'escadrille VB 110 (GB 4) du 4 septembre 1915 au 4ème trimestre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 4ème trimestre 1915 au 20 mai 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Tillat près de Moulainville (55), le 20 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent officier, très brave pilote; s'était déjà signalé deux fois. devenu pilote de chasse, a fait preuve immédiatement d'une grande audace et livré de nombreux combats. Tué dans une rencontre aérienne, le 20 mai 1916."

MdL Henry Marie Louis Marcel Darblay - Né le 18 mai 1894, à Chevilly (Loiret) - Fils de Louis Marie Paul Jacques Darblay (agriculteur) et de Thérèse Marie Stéphanie Jacob - Classe 1914 - Recrutement d'Orléans sous le matricule n° 2825 (ou 2829) - Mobilisé au 10ème régiment de Dragons, le 4 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2243 obtenu, le 2 janvier 1916 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 8 février 1916 - Pilote du GDE - Pilote de l'escadrille N 69 du (2ème trimestre 1916) au 22 décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 9 juillet 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1916 - Citation à l'armée, en date du 7 octobre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, sur le terrain de Warfusée (Somme) - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 2/7 de Villers-Bretonneux (Somme) - Sources : Bulletin de naissance - Pam - Liste brevets - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 10/01/2014 - Document collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 9 juillet 1916 : "Jeune pilote de combat faisant preuve de belles qualités d'audace. le 24 mai, a tiré successivement un Aviatik et un Fokker qui ont fait demi-tour. Le 4 juin, a forcé un avion ennemi à atterrir du côté du bois de Forges. Le premier juillet, s'est porté à l'attaque d'un ballon ennemi, dont l'observateur est descendu en parachute; en rentrant à très faible altitude, a eu son avion et ses vêtements criblés d'éclats d'obus."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée du MdL Henry Darblay du 10ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille N 69, en date du 3 septembre 1916 : "Pilote plein de courage, toujours prêt à accomplr les missions les plus périlleuses, a livré de nombreux combats à la suite desquels il est rentré maintes fois avec son appareil atteint. Le 6 août 1916, a résolument attaqué un groupe de trois biplans ennemis, et est parvenu à abattre l'un d'eux dans ses lignes. Déjà coté à l'ordre."

* Citation à l'armée du MdL Henry Darblay, pilote à l'escadrille N 69, en date du 7 octobre 1916 : "Le 22 septembre, a attaqué un avion ennemi et l'a abattu dans ses lignes. Excellent pilote, s'est déjà fait remarquer à Verdun par son courage, ne cesse de rechercher le combat, et y fait preuve de la plus grande hardiesse, n'hésitant pas à poursuivre l'ennemi chez lui jusqu'aux plus basses altitudes."

Sol Louis Joseph Philippe Imbard - Né rue des Jardins à Valréas (Vaucluse), le 28 décembre 1879 - Fils de Louis Philippe Imbard (cultivateur) et de Marie Joséphine Pascal - Classe 1899 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 741 - Service militaire au 24ème bataillon de chasseurs, à compter du 16 novembre 1900 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Marié avec Emma Marie Louise Monteil à Grillon (84), le 29 octobre 1908 - Domiciliés rue des Jardins à Valréas (Vaucluse) - Affecté, dans la réserve, au 15ème escadron du Train des Equipages, caserné à Orange, pour le service de réquisition des voitures automobiles, le 17 juillet 1909 - A accompli une période d'exercices au 54ème régiment d'artillerie à Lyon du 21 septembre au 7 octobre 1910 - Profession avant guerre Cartonnier au cartonnage Revoul à Valréas - Domicilié Faubourg Saint-Antoine à Valréas en 1911 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 54ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Affecté au 14ème escadron du Train des Equipages, caserné à Lyon, le 28 juin 1915 - Détaché à l'escadrille BLC 5 du XXX au 26 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, à compter du 28 septembre 1915 - Affecté à la division Morane-Saulnier du GDE du 28 septembre au 8 octobre 1915 - Affecté comme emploi divers (cuisinier) puis comme mécanicien de l'escadrille N 69 du 8 octobre 1915 au 14 février 1919 - A reçu en dotation le Lebel modèle 1886 n° 35.224 - Passe mécanicien pendant le 3ème trimestre 1916 - Parti, avec l'escadrille N 69, sur le front d'Italie du 19 novembre 1916 au 11 mai 1917 - Démobilisé, le 19 février 1919 - Domicilié rue des Jardins à Valréas (Vaucluse), à compter du 19 février 1919 - Domicilié au 7, rue Plan de la Porte d'Orange à Carpentras (Vaucluse), à compter du 23 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation d'observation en 1920 - Domicilié chez M. Monteil à Grillon, à compter du 1er avril 1924 - Domicilié au Hameau de la Croisette à Grillon, à compter du 20 mars 1925 - Passé, dans la réserve, en position de "Sans affectation", le 15 novembre 1926 - Libéré des obligations militaires, le 10 novembre 1928 - Décédé à son domicile du Quartier de la Croisette de Grillon, le 2 mars 1953 - L'avion est un Blériot BG à voilure surélevée - Photo André Vigne transmise par Florence Thomas que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la commune de Valréas (Vaucluse) - Pam - CCC de l'escadrille N 69 / SPA 69 - Fiche matricule du département du Vaucluse - Dernière mise à jour : 30 avril 2018.

Ltt Alexandre Stanislas comte de Orsetti (dit d’Orsetti) - Né le 1er mars 1889 au 88, rue de Courcelles à Paris 8ème (75) - Fils d'Alexandre de Orsetti (rentier) et de Rose Marie Charlotte Kronenberg - Domiciliés au 88, rue de Courcelles à Paris 8ème (75) - Profession Etudiant - Classe 1909 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3344 - Engagé volontaire pour quatre ans, comme élève admis à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 8 octobre 1909 - Reçu 50ème sur 221 au concours d'entrée de l'année 1909 - 94ème promotion 1909-1912 "de Fez" de l'école de St-Cyr - Cette promotion comptait 223 élèves - Affecté au 1er régiment de chasseurs pour effectuer une année de service militaire, à compter du 10 octobre 1909 - A obtenu le brevet d'aptitude militaire, le 6 novembre 1909 - Nommé Brigadier, le 4 février 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1910 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Dragons, le 15 septembre 1912 - Nommé Lieutenant et affecté au 5ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Détaché, comme observateur, au sein de l'aéronautique militaire de la 10ème armée, le 13 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 69 du 30 octobre 1915 au 18 avril 1916 - Affecté au 1er escadron du 5ème régiment de Dragons, le 9 décembre 1915 - A bord d'un Nieuport 12, blessé d'une balle à la jambe au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, le 12 mars 1916 - Pendant le combat, le Slt Georges Henri Louis a été grièvement blessé - Malgré leurs blessures, les deux membres d'équipage ont réussi à rejoindre un terrain d'aviation français - Réintégré dans son arme et affecté au 25ème régiment de Dragons, le 25 avril 1916 - Tué par un éclat d'obus alors qu'il traversait à cheval la place Monplaisir à Amiens, le 2 mai 1918 - Le Slt Armand Jean François Bouchet, qui l'accompagnait, a également perdu la vie - Son corps a été transporté à l'Hôtel Dieu d'Amiens (Somme), le même jour - Inhumé initialement dans le cimetière de la Madeleine à Amiens (Somme) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre du 25ème régiment de Dragons, à titre posthume, en date du 16 juin 1920 - Photo transmise par Jean d'Orsetti, son arrière-petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 395) de la mairie du 8ème arrondissement de Paris - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 69 - MpF (3 fiches) - JORF - Site Internet du musée du souvenir de l'école de St-Cyr - Annuaire de la St-Cyrienne 1912 - Dernière mise à jour : 2 juin 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Alexandre de Orsetti, observateur à l'escadrille N 69, en date du 24 mars 1916 : "Observateur en avion depuis 6 mois. A déjà effectué un grand nombre de reconnaissances et livré plusieurs combats. Au cours d'un combat avec deux avions ennemis, a vu son pilote grièvement blessé; a forcé néanmoins les avions ennemis à abandonner la poursuite en actionnant la mitrailleuse. Blessé lui-même d'une balle dans la jambe, a soutenu et guidé son pilote, sous une violente cannonade pour rejoindre un terrain d'atterrissage français."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre du 25ème régiment de Dragons, à titre posthume, du Ltt Alexandre Stanislas de Orsetti, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier, remarquablement doué, énergique et brave. En 1915-1916, a rendu les plus grands services dans l'aviation en qualité d'observateur. Blessé gravement dans un combat d'avions, à la suite duquel un pilote fut tué à son côté. Tué pendant la traversée d'Amiens, le 2 mai 1918. Croix de guerre avcc palme."

 

Photo du Ltt Pierre Seyer

Ltt Pierre Seyer - Né le 27 janvier 1893 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Constant Seyer (chef de bureau des chemins de fer de l'Est) et d'Alice Mangeot - Domiciliés au n° 2 bis allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Classe 1913 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6235 - Reçu au concours de l'école normale supérieure (section des sciences), le 8 août 1912 - Classé 3ème sur 22 - Admis à l'école Polytechnique et classé 2ème sur 230 à son admission - Affecté au 25ème régiment d'artillerie, caserné à Châlons-sur-Marne (Marne) pour effectuer son année de service militaire, à compter du 17 septembre 1912 - Arrivé à l'unité et nommé 2ème canonnier conducteur, le 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 21 février 1913 - Entré à l'école Polytechnique, le 10 octobre 1913 - Classé 9ème en 1914 - Mobilisé avant d'avoir terminé son cycle d'étude à l'école - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 août 1914 - Affecté à la 21ème batterie du 25ème régiment d'artillerie, le 10 août 1914 - Blessé par éclat d'obus, le 3 octobre 1914 - Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 15 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Observateur de l'escadrille C 28 - Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 27 juin 1915 - Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 15 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2615 obtenu le 3 février 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Pilote de l'escadrille C 18 du 27 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 28 du 20 juillet au 16 septembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 16 septembre 1916 au 10 août 1917 - Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 - Blessé par un éclat d'obus dans la région fronto-pariétale droite, le 31 mai 1917 - Affecté à la direction de l'aéronautique de la 10ème armée du 10 août 1917 au 13 février 1918 - Commandant de l'escadrille SAL 28 du 13 février au 19 avril 1918 - Rejoint l'escadrille SAL 28, le 23 février 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 25 février 1918 - Chef de la section photographique de la 2ème armée et pilote de l'escadrille SPA 23 du 21 avril au 7 août 1918 - Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 45 du 19 août au 24 octobre 1918 - Nommé Capitaine, le 3 octobre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 18 octobre 1918 puis transféré sur un hôpital de l'intérieur, le 24 octobre 1918 - Rentré de convalescence, le 3 novembre 1918 - Croix de Guerre 3 palmes et une étoile de bronze - Rentre à l'école Polytechnique, le 14 mars 1919 - Termine sa scolarité à l'école Polytechnique et sort 3ème sur 137 en 1919 - Classé dans le service des mines, le 30 décembre 1919 - Démissionnaire de l'armée, le 21 octobre 1920 - Domicilié, à compter de cette date, au 14, avenue du Maine à Paris (75) - Affecté dans la réserve au 25ème régiment d'atillerie de campagne, à compter du 21 octobre 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 1er décembre 1921 - Ingénieur à Constantine de 1921 à 1925 - Affecté, dans la réserve, au 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au 46ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 avril 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 4 septembre 1925 - Directeur de la société de la Grande Ile à Tatanarive (Madagascar) de 1926 à 1930 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe autonome d'artillerie à Oran, le 2 décembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'artillerie d'Afrique n° 2, le 1er janvier 1928 - Passé dans la réserve de l'artillerie coloniale, le 3 mai 1928 - Affecté dans la réserve au centre de mobilisation d'artillerie coloniale n° 28 - Directeur des mines de cuivre de Bolivie - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 25 décembre 1930 - A réalisé de nombreux travaux sur la concentration des minerais, notamment le Wolfram et sur les usines de concentration de celui-ci - Changement d'arme et passage dans l'aéronautique militaire, le 18 février 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 23 février 1931 - Mis, dans la réserve, à la disposition du commandant supérieur des troupes du groupe des Antilles, le 23 juin 1931 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 17 octobre 1931 - Nommé chargé de mission au cabinet du sous-secretaire d'état aux travaux publics (mines, électricité et combustibles liquides), le 8 septembre 1936 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 27 avril 1937 - Chef du service des mines OAF à Dakar de 1937 à 1940 - Nommé Ingénieur en chef de 2ème classe, le 1er avril 1939 - Chef de l'arrondissement de Limoges de 1941 à 1948 - Ingénieur général à Paris (75) de 1948 à 1963 - Domicilié au 2 bis, allée Nicolas Carnot au Raincy (Seine-et-Oise) - Décédé, le 7 avril 1977 - Sources : Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine et Oise - JORF - Site Internet de l'école Polytechnique - Fiche matricule de l'école Polytechnique - Dernière mise à jour : 9 janvier 2019.

* Citation n° 8 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire du Slt Pierre Seyer à la 21ème batterie, en date du 15 octobre 1914 : " Officier ayant montré depuis le début de la campagne les plus belles qualités militaires. Blessé à deux reprises à son poste de lieutenant de tir, le 3 octobre 1914, ne s'est laissé emporter qu'après s'être assuré que les cononniers blessés par la même rafale avaient reçu les soins nécessaires."

* Citation n° 500 à l'ordre de la 2ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur et du Sgt Albert Poulain, pilote, à l'escadrille C 28, en date du 27 juin 1915 : "Se sont distingués depuis trois semaines par la perfection des reconnaissances exécutées par eux, avec une lunette de fort grossissement dans des conditions matérielles défavorables et sous des feux, reconnaissances qui ont grandement contribué au succès d'une attaques. Ont eu au cours d'une de ces reconnaissances leur avion gravement atteint par le tir de l'ennemi et ont été obligés d'atterrir dans des conditions très périlleuses."

* Citation n° 447 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 15 décembre 1915 : "S'étant spécialisé dans la photographie aérienne, est arrivé à des résultats remarquables par son habileté technique et l'audace de ses reconnaissances. A pris, le 28 novembre une longue série de clichés d'objectifs très intéressants, sous un feu très violent d'artillerie qui a criblé son avion d'éclats et en a atteint gravement un organe essentiel."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3537 à l'ordre du général en chef du Ltt Pierre Seyer, observateur à l'escadrille C 28, en date du 25 août 1916 : "Officier d'une intrépidité et d'un courage exemplaires, spécialisé depuis 15 mois dans la photographie aérienne, n'a cessé d'obtenir dans les conditions les plus périlleuses les résultats les plus brillants et les plus précieux pour le commandement. Le 9 août 1916, bien qu'ayant eu son appareil criblé d'éclats d'obus au cours d'une mission exécutée à très basse altitude, n'en a pas moins pris tous ses clichés."

* Citation n° 270 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 24 mai 1917 : "Modèle de courage et de sang-froid, a plus de 500 heures de vol au-dessus des lignes, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuses. Pendant l'offensive, a rendu de très grands services, exécutant sans escorte et presque tous les jours des missions photographiques à très grande distance a couvert à lui tout seul tout le front de l'armée sur une profondeur de 20 kilomètres."

* Citation à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Pierre Seyer au 25ème régiment d'artillerie, chef de la section photographique de l'armée, en date du 25 février 1918 : "Chef de la section photographique de l'armée depuis le mois d'août 1917, en a obtenu le plus grand rendement par l'exploitation et la diffusion des renseignements pendant la fin des opérations sur le Chemin des Dames. Au mois d'octobre, a réussi en monoplace des renseignements à longue portée qui ont couvert toute la zone ennemie, à 80 km en profondeur (région de Laon, Hirson, Guise) et sur 60 km de front et donné ainsi le détail des organisations défensives arrières de l'ennemi, de ses chemins de fer et de ses champs d'aviation. En Italie, a exécuté encore quelques reconnaissances photographiques extrêmement audacieuses sur les arrières de l'ennemi, dans la région montagneuse. A montré dans toutes ces occasions les plus belles qualités de courage, d'organisation et de vigueur dans l'exécution."

* Citation n° 277 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Pierre Seyer, du 25ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 23, en date du 19 juillet 1918 : "Modèle d'audace, d'énergie et de bravoure. A exécuté sur monoplace de nombreuses missions photographiques éloignées, pénétrant jusqu'à plus de 100 kilomètres en arrière des lignes ennemies, malgré le tir de l'artillerie anti-aérienne et l'activité de l'aviation de chasse ennemie. A rapporté des renseignements précieux pour le commandement. Six fois cité."

 

Photo de l'Adj Rolland Drozière

Adj Rolland Gaston Drozière - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (Haute-Marne) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Marie Berthe Augustine Vallée - Domiciliés au 22, avenue de Grammont à Tours (Indre-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Tours (Indre-et-Loire) sous le matricule n° 1865 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 18 décembre 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, à compter du 20 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet au 25 novembre 1915 - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Passé à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 27 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 27 mai au 8 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 16 août 1916 - Transféré sur le dépôt du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 8 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 17 octobre 1916 au XXX - Citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 506 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le 10 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au (2ème trimestre) 1919 - Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative de Serbie - Nommé Adjudant-chef, le 10 septembre 1919 - Affecté à la mission militaire française en Pologne, le 1er novembre 1919 - Rengagé pour un an devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), le 8 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation (RAO), le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Rengagé pour un an, devant le sous-intendant militaire des étapes à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1920 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Pologne), à compter du 8 décembre 1921 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie (Mission militaire française de Pologne), à compter du 8 juin 1922 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 17 décembre 1922 - Rengagé pour 6 mois, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 décembre 1922 - Rengagé pour deux ans, devant le sous-intendant militaire à Varsovie, au titre de la mission militaire française à Varsovie, le 8 juin 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 20 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 29 août 1923 - Rengagé pour quatre ans à Tours, le 8 juin 1925 - Passé dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 19 décembre 1928 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1931 - Affecté à la 31ème 1/2 brigade base aérienne n° 151, le 1er janvier 1934 - Proposé pour mise en congé de longue durée en raison d'une tuberculose pulmonaire bactériologiquement confirmée, le 27 avril 1935 - Admis à rester en service sous conditions - Obtient un congé pour soins de 6 mois, à compter du 14 juin 1935 - Hospitalisé à Montconseil St-Symphorien - Obtient un second congé de 6 mois, le 14 décembre 1935 - Affecté à la 2ème compagnie de la base aéronautique 131 au GR 3, suite à réorganisation du 1er janvier 1936 - Admis à la retraite, le 1er mai 1936 - Réformé définitivement pour tuberculose pulmonaire avérée, le 6 avril 1937 - N'a pas été mobilisé en 1939 en raison de sa réforme définitive - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Sources : Pam - FM département de l'Indre-et-Loire - CCC escadrille N 68 - CCC escadrille 507 - CCC escadrille SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 25 mars 2016 - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

 

Photo du Ltt Honoré de Bonald

Ltt Guillaume Joseph Marie Léon Honoré de Bonald - Né le 13 août 1894 au château de Las Canals à Valady (Aveyron) - Fils de Joseph Marie Jacques Ambroise, Vicomte de Bonald (chevalier de Malte et propriétaire et de Marie Philippine Germaine Carayon de Talpayrac - Parents domiciliés au 13, rue Vélane à Toulouse (Haute-Garonne) - Classe 1913 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° XXX - Engagé au 12ème régiment de Hussards, caserné à Gray (Haute-Saône), le 19 avril 1913 - Nommé Brigadier, le 20 octobre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 2 juillet 1914 - Blessé au combat, le 23 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2220 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 30 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 16 janvier au 16 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 16 février au 6 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 6 avril 1916 au 24 juin 1917 - Blessé au combat, le 14 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 août 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu à l'est d'Ablaincourt, le 1er novembre 1916 - Cette victoire a été obtenu en coopération du Cal Jacques Boy - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGA du 18 au 22 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu, le 28 mars 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 31 mars au 6 avril 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Guignicourt, le 4 mai 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vfw Hans Brinkmann et Vfw Eduard Horn du Jasta 21 qui ont été tués entre Berru et Witry-les-Reims (Marne) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Une victoire homologuée contre un DFW C abattu au nord de Muizon, le 3 juin 1917 - Cette victoire a été obtenu en coopération avec le Sgt Adrien Chapelle de la N 31 et du MdL Constant Soulier de la N 26 - Une victoire non homologuée, en coopération avec le Slt Georges Pelletier d'Oisy, contre un LVG C combattu au nord-est d'Hurtebise, le 14 juin 1917 - Affecté au GDE après blessure du 24 juin au 12 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 12 novembre 1917 au (3ème trimestre) 1918 - Une victoire non homologuée, en coopération avec le Sgt Ercole Balzac, contre un avion mitraillé au sol sur un terrain d'aviation adverse, le 16 mars 1918 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du XXX au 4 janvier 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 94 du 11 janvier au 15 juin 1919 - Rejoint l'escadrille, le 17 juin 1919 - Affecté à la 12ème direction, 4ème bureau à Paris, le 15 juin 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation pour la mission d'aviation en Finlande jusqu'au 8 mars 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation à Dijon-Longvic, le 8 mars 1920 - Affecté au groupe de Tunisie du régiment d'aviation d'Algérie-Tunisie, le 10 juillet 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation - Affecté au groupe d'aviation de Tunisie, par organisation, le 1er janvier 1922 - Détaché à l'état-major du 15ème corps d'armée (aéronautique), le 8 février 1922 - Affecté au centre d'intsruction de l'aviation à Istres (Bouches-du-Rhône) - Nommé Capitaine, le 25 juin 1923 - Désigné pour suivre le cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant à capitaine au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Nommé Chef de bataillon - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Affecté à l'école pratique d'aviation d'Istres, le 22 septembre 1927 - Désigné pour suivre un cours de tir et de bombardement aériens au camp d'instruction de Cazaux du 4 avril au 2 juin 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 janvier 1930 - Marié avec Mlle Anne Charlotte Alix Henriette de Lastic à Parentignat (Puy-de-Dôme), le 14 octobre 1930 - Admis à la retraite et affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 36, le 27 novembre 1931 - Décédé au château de Las Canals à Valady (Aveyron), le XX novembre 1977 - Sources : Pam (2 fiches) - LO non communicable - CCC de l'escadrille N 69 / SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 94 - JORF - Site Internet Geneanet - Dernière mise à jour : 31 juillet 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Honoré de Bonald, au 12ème régiment de Hussards, en date du 24 août 1915 : "Le 25 août 1914, commandant une pointe d'avant garde, est tombé sur un feu violent d'infanterie; blessé d'une balle dans la bouche, a rallié ses hommes et n'a songé à se faire soigner qu'après avoir assuré sa mission et la sécurité de son personnel."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Honoré Marie de Bonald, pilote à l'escadrille N 69, en date du 22 août 1916 : "A donné à ..., dans de nombreux combats, le plus bel exemple d'entrain et de courage. Le 1er août 1916, a attaqué un biplan ennemi et l'a obligé à atterrir dans ses lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Honoré Marie Joseph Léon Guillaume De Bonald, pilote à l'escadrille N 69, en date du 15 juin 1917 : "Officier énergique et brave. Blessé très grièvement dans la cavalerie, a demandé, à peine guéri, à servir dans l'aviation. Dès son arrivée à l'escadrille, s'est affirmé pilote de chasse de premier ordre. A accompli de nombreuses heures de vol et a livré maints combats. A abattu, le 3 juin 1917, son quatrième avion. Déjà cité deux fois à l'ordre."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Honoré Marie Léon Joseph Guillaume De Bonald, de l'école pratique d'aviation d'Istres, le 15 janvier 1930 : "16 ans de services, 9 campagnes, 2 blessures, 4 citations, 3 ans de bonifications pour services aérien. Chevalier du 15 juin 1917."

 

Photo du MdL Edmond Lods

MdL Pierre Edmond Lods - Né le 29 septembre 1879 à Luze (Haute-Saône) - Fils de Pierre Lods (domestique) et de Catherine Guéritey - Domiciliés au 58, Grande Rue à Luze (Haute-Saône) - Profession Maréchal-Ferrant - Classe 1899 - Recrutement de Vesoul (Haute-Saône) sous le matricule n° 603 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 26ème régiment de Dragons, le 11 octobre 1897 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 20 septembre 1901 - A accompli une période d'exercice au 13ème régiment de Dragons du 12 octobre au 4 novembre 1903 - Domicilié au 14, rue du Congrés à Nice (Alpes-Maritimes), à compter du 25 octobre 1904 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1910 - Domicilié au garage Elisée sur la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), à compter du 14 février 1912 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 18ème régiment de Dragons, le 9 août 1914 - Affecté au parc automobile du 14ème escadron du train des équipages militaires, le 2 janvier 1915 - Affecté à l'état-major du 31ème corps d'armée - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1918 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 septembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 4 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 24 mai 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 28 juillet au 3 août 1916 - Stage de spécialisation de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 3 au 28 août 1916 - Pilote du GDE du 28 août au 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 20 septembre au 20 octobre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, au cours d'une reconnaissance aérienne, au Sud de Péronne (Somme), le 20 octobre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Genay (observateur de l'escadrille C 27) à bord d'un Morane-Saulnier XXI - Les deux aviateurs ont été tués - Leur adversaire était probablement le Vfw C. Kress du Jasta 6 - L'avion français a été comptabilisé comme sa 3ème victoire aérienne - Edmond Lods repose dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 10) de la commune de Luze (Faute-Saône) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Saône - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 69 - MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 décembre 2022.

 

Photo du Cal Jean Bouilliant

Cal Jean René Louis Alfred Bouilliant - Né le 28 juin 1895 à Ablon-sur-Seine (Val-de-Marne) - Fils d'Alfred Marie Paul Bouilliant et d'Andrée Juliette Linet - Domiciliés au 22, rue du Général Foy à Paris 8ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 40 - Mobilisé au 42ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 1er mai 1916 - Evacué sur maladie pour paludisme - Passé l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 juillet 1917 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9188 obtenu l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 11 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 octobre 1917 - Affecté à la RGA de Brescia (Italie) du 22 décembre 1917 au 8 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 8 février au 6 juin 1918 - Tué au cours d'un combat aérien contre plusieurs monoplaces du Jasta 15 dans les environs de Faverolles (Aisne), le 6 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 octobre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 janvier 1923 - Jean Bouilliant repose tombe 501 dans la nécropole nationale "Bois Robert" à Ambleny (Aisne) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernière mise jour : 8 octobre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Jean Bouilliant, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 10 octobre 1918 : "Excellent pilote de chasse, plein de courage, de bravoure et de sang-froid, modèle de devoir et de dévouement. Le 6 juin 1918, au cours d'une patrouille, a été attaqué par plusieurs avions ennemis et, accablé sous le nombre, a succombé glorieusement pour la France."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Jean Pierre Louis Alfred Bouilliant, en date du 2 janvier 1923 : "Caporal brave et dévoué. Tombé glorieusement pour la France, le 6 juin 1918, à Faverolles, en faisant tout son devoir. Croix de guerre avec étoile de bronze."

 

Photo du Ltt Robert de Bruce

Ltt Robert Marie Hervé Charles Prosper Comte de Bruce - Né le 18 novembre 1889 à Hagnicourt (Ardennes) - Adresse des parents, 30 rue Saint-Dominique à Paris - Appelé au 30ème régiment de Dragons, le 1er août 1910 - Nommé sous-lieutenant, le 2 février 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2829 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, en date du 6 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation (haute-école) à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 69 du 1er août 1916 au 29 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 du 29 avril au 11 septembre 1917 - Nommé lieutenant, le 10 août 1917 - Tué au combat, aux commandes d'un Spad XIII dans les environs de Consenvoye - Dun-sur-Meuse (Meuse), le 11 septembre 1917.

Les hommes

Photo des mécaniciens de l'escadrille SPA 69 devant un SPAD XIII sur le terrain de San Pietro-in-Gù (Italie), le 12 septembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Vigne transmise par Florence Thomas que je remercie pour son aide.

Autre photo des mécaniciens de l'escadrille SPA 69 devant un SPAD XIII sur le terrain de San Pietro-in-Gù (Italie), le 12 septembre 1918 - La SPA 69 a stationné sur ce terrain du 17 décembre 1917 au 10 avril 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo André Vigne transmise par Florence Thomas que je remercie pour son aide.

Cne Robert Henri Léon Massenet Royer de Marancour - Né le 14 janvier 1880 à Chaumont (Haute-Vienne) - Fils de Frédéric Auguste Edmond Massenet Royer de Marancour et de Marie Virginie Henriette Duhamel - Domiciliés au 19, rue Guillaume à Paris 7ème - Classe 1900 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le numéro matricule n° 536 - Engagé volontaire pour trois ans pour le compte de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 26 octobre 1898 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 31 octobre 1898 - Promotion "Marchand" de l'école spéciale militaire de St-Cyr du 31 octobre 1898 au 1er octobre 1900 - Elève de 1ère classe , le 28 mars 1899 - Nommé Brigadier, le 15 août 1899 - Nommé Marécahl des Logis, le 1er décembre 1899 - Blessé par un coup de pied de cheval sur la jambe gauche, le 4 mai 1900 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1900 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1902 - Suit les cours de l'école supérieure de guerre de 1909 à 1911 - Stage à l'état-major d'un corps d'armée - Affecté à l'état-major particulier de la cavalerie - Passé au centre militaire d'aviation de Pau, le 20 août 1913 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1585 décerné par l'Aéroclub de France - Brevet de pilote militaire n° 458 obtenu à l'école d'aviation de Pau, le 27 avril 1914 - Affecté au centre d'aviation militaire de Reims, le 27 mai 1914 - Pilote et commandant l''escadrille BLC 5 du 27 mai 1914 au 25 août 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 juillet 1915 - Citation n° 239 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 21 juin 1916 - Citation n° 234 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 17 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 du 1er octobre 1915 au 25 janvier 1917 - 3 victoires homologuées à l'escadrille N 69 - Nommé Chef d'escadrons, à titre temporaire, le 15 mars 1917 - Blessé par un éclat d'obus au pied dans la région de Laval, le 3 mai 1917 - Commandant du Groupe de chasse n° 14 - 5 victoires homologuées comme commandant du GC 14 - Nommé Chef d'escadrons à titre définitif, le 19 avril 1918 - Le 5 mai 1918, a été blessé à la face et aux jambes lors d'un accident d'avion, les commandes de profondeur n'étaient pas goupillées - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 27 mai 1918 - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 18 novembre 1918 - Termine la guerre avec 8 victoires homologuées - Affecté à l'état-major du 21ème corps d'armée à la fin 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 10 juillet 1920 au 24 septembre 1926 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1922 - Nommé Commandant de la 6ème brigade aéronautique à Tous, le 24 septembre 1926 - Mis à la disposition de l'inspection technique de l'aéronautique, le 2 août 1927 - Commandant des essais en vol de Villacoublay - Nommé Général de Brigade, le 20 mars 1930 - Commandant la 12ème brigade de bombardement de Reims, le 8 octobre 1930 - Inspecteur de la Chasse de l'armée de l'Air - Commandant de la 3ème région aérienne à Tours au 19 avril 1934 au 12 janvier 1937 - Citation décernée par le Ministre de l'Air, le 18 janvier 1937 - Général de Corps d'armée aérienne, le 3 septembre 1935 - Placé en congé du personnel navigant, le 14 janvier 1937 - Rappelé en service, le 2 septembre 1939 - Nommé Général d'armée aérienne, le 2 septembre 1939 - Commandant de la 3ème région aérienne du 2 septembre 1939 au 30 juillet 1940 - Congé définitif du personnel navigant, le 30 juillet 1940 - Placé dans la réserve, le 14 janvier 1942 - Grand-Croix de la Légion d'Honneur - Décédé à Paris (75), le 6 août 1969 - Le général Robert Léon Henri Massenet-Royer de Marancour repose au cimetière du Père-Lachaise dans le 20ème arrondissement de Paris - Photo collections du SHD du château de Vincennes.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Cne Robert Henri Massenet Royer de Marancour, pilote de l'escadrille BLC 5 : "A toujours rempli les missions qui lui étaient confiées avec courage et dicernement. Très intelligent, est un très bon pilote, doublé d'un excellent observateur. Grâce à ces deux qualités, il a, le 26 septembre 1914, dans des circonstances difficiles, donné des renseignements sur la présence des forces considérables à l'aile des armées ennemies et a contribué à éclaircir une situation délicate. A fait de nombreuses reconnaissances au-dessus de l'énnemi."

* Citation n° 239 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 21 juin 1916 : "Chef d'escadrille admirable par l’entrain qu’il communique à tous ses pilotes qu il a menés quotidiennement à l’attaque des avions ennemis sur leurs lignes avec la plus grande bravoure. A livré lui-même de nombreux combats, notamment le 3 mai 1916. où il n’a dû son salut qu’à la protection d'un disque de cartonnage haché par une balle qui est venue s’arrêter dans ses vêtements. Le 10 mai a forcé un Fokkers à atterrir dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 octobre 1916 : "Le 23 septembre 1916, au cours d'un combat avec une patrouille ennemie de cinq appareils, a abattu successivement deux avions dont l’un est tombé en flammes dans nos lignes. Pendant la bataille de la Somme, a rendu les plus grands services par ses observations en monoplace et reconnaissantce-surveillance du champ de bataille, observations de combat à très faible altitude. A apporté dans toutes ces missions les plus belles qualités d'officier d’état-major jointes à celles d'un exécutant remarquable et d’un chef."

* Citation à l'ordre du corps d'armée du groupe de combat n° 14, en date du 8 mai 1918 : "Le groupe de combat, entraîné par son chef, le chef d’escadrons de Marancour, à peine remis d’une chute assez grave en avion, a été pendant la bataille du 23 mars au 3 avril une unité combattante de tout premier ordre et un auxiliaire précieux pour le commandement. A soutenu 61 combats, abattu 6 avions, mitraillé 54 rassemblements ennuis et fait uniquement avec des pilotes de chasse sur monoplaces de nombreuses reconnaissances à basse altitude, assurant une liaison parfaite entre la ligne de bataille et le commandement. "

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur et citation n° 7537 à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1918 : "Commandant un groupe de combat depuis avril 1917, grâce à son allant personnel et à sou activité intelligente, a fait de son groupe une unité combattante de tout premier ordre, s’impose à son personnel par sa fougue et son entrain au combat. A abattu 7 avions ennemis; cinq citations."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 18 novembre 1918 : "Commandant de groupe de haute valeur morale, mène chaque jour son unité au combat avec une incomparable ardeur. Le 1er novembre 1918, a abattu son huitième avion ennemi."

MdL Georges Pelletier-d'Oisy - Né le 9 mars 1892 à Auch (Gers) - Fils de Charles Pelletier d'Oisy et de Jeanne de Kerkaosel - Engagé au 3ème régiment de Dragons, le 23 mai 1910 - Profession avant guerre Etudiant en droit - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 14 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 294 en date du 19 juin 1913 - Pilote de l'escadrille HF 19 du 1er juillet 1913 au 1er mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1913 - Nommé adjudant, le 1er novembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 2 novembre 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 8 avril 1915 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille MS 12 du 1er mars 1915 au XX mai 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du XX mai 1916 au 18 février 1918 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 17 septembre 1916 - Assure la livraison d'un SPAD VII 150 HP, le 20 octobre 1916 - Assure la livraison d'un Nieuport, le 25 janvier 1917 - Assure la livraison d'un avion, le 31 mars 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1917 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 27 septembre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital VR 75 du XXX au 18 février 1918 - Affecté à l'Etat-major du Groupe de chasse 16 à compter le 15 mars 1918 - 5 victoires homologuées - Détaché à la mission française d'aviation militaire de Constantinople, le 1er mars 1919 Raid entre Constantinople et Paris en 1919 - Raid sans escale entre Paris et Vienne en 10 heures de vol en 1920 - Raid sans escale entre Paris et Bucarest en 19 heures de vol en 1921 - Nommé au groupe d'aviation de Tunisie en 1922 - Raid entre Casablanca - Tunis, soit 1700 km en 1922 - Nommé officier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1923 - Raid de 19.600 km en 20 étapes entre Villacoublay et Tokorosawa (Tokyo / Japon) à bord d'un Breguet 19A2 du 24 avril au 9 juin 1924 - Nommé commandant, le 25 mars 1930 - Nommé commandeur de la Légion d'Honneur en juillet 1931 - Participe à la Croisière Noire en 1933 - Affecté au commandement de l'aéronautique de l'Afrique Occidentale - Nommé Lieutenant-Colonel en fin 1936 - Commandant de la 25ème escadre de Tunis - Nommé Colonel, le 15 juin 1939 - Affecté au groupe de transport n° 15 en mai 1915 - Général de brigade aérienne, le 1er mai 1945 - Décédé à Marrakech (Maroc), le 15 mai 1953 - Le général Georges Pelletier d'Oisy repose dans le cimetère d'Auch depuis le 29 mars 1958 - Photographié devant un Morane Saunier type L de l'escadrille MS 12 - Carte postale d'époque.

Ltt Gilles Marie Henri Vicomte de Chivré - Né le 6 septembre 1886 à Die (Drôme) - Fils d'Arthus Marie Gonzague de Chivré et d'Hélène Joséphine Amélie Lagier de Vaugelas - Domiciliés à Aubenasson (Drôme) - Ils ont eu 8 enfants - Engagé volontaire pour 4 ans au 11ème régiment de Hussards, à compter du 27 octobre 1904 - Nommé Brigadier, le 20 juillet 1905 - Nommé Brigadier Fourrier, le 18 octobre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1906 - Affecté au 16ème régiment de Chasseurs, le 18 mars 1908 - Passé dans la réserve, le 27 octobre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve au 14ème régiment de Chasseurs, le 2 juillet 1910 - Affecté au 2ème régiment de Chasseurs pour servir au Maroc, le 30 août 1912 - Affecté au 2ème régiment de Spahis, le 1er octobre 1912 - Opérations au Maroc du 6 octobre 1912 au 1er août 1914 - Prend part aux combats de Sangal, le 20 avril 1913 et Aïn El Arba, le 8 mai 1913 - Nommé Lieutenant , le 17 novembre 1914 (JO du 8 février 1916 page 1091) - Brevet de pilote militaire n° 1588 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 (2ème armée) du 26 décembre 1915 au 21 mai 1916 - Mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, dans les environs de Blécourt (Meuse), le 21 mai 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palme et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1916 (JO du 22 juin 1916) - Gilles de Chivré repose dans la nécropole nationale de Vadelaincourt (Meuse) - (tombe n° 1090) - Photo transmise par Yvan de Chivré, son neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée - Ltt Gilles de Chivré, pilote de l'escadrille N 69 : "Pilote d'une grande audace. le 24 avril 1916, a obligé un avion ennemi à piquer dans ses lignes. Le 26, en a poursuivi un autre jusqu'à 800 mètres d'altitude et l'a forcé à atterrir. Le 30, a attaqué un troisième appareil et l'a abattu en feu. A descendu de nouveau deux avions allemands, le 2 et 12 mai 1916" - Publié au JO du 22 juin 1916 page 5485.

* Citation à l'ordre du 1er corps de cavalerie - Ltt Gilles de Chivré, pilote de l'escadrille N 69 : "Pilote d'une grande audace, a livré de nombreux combats depuis son arrivée au front. Le 5 février , parti en chasse a vue, a engagé un combat au cours duquel son avion a été traversé par une balle très près du siège du pilote et l'a continué jusqu'à la fuite et l'atterrissage de son adversaire."

Cne Fernand Régis François Bonneton - Né le 10 mai 1890 au bourg de Lachamp sur le territoire de La Coucourde (Drôme) - Fils de François Régis Bonneton (propriètaire / cultivateur) et d'Adèle Clara Lafond (ménagère) - Domiciliés à La Coucourde (Drôme) - Profession avant guerre Etudiant - Etait joueur du stade Universitaire Lorrain pour les saisons 1913-1914 - Classe 1910 - Recrutement de Montélimar (Drôme) sous le matricule n° 258 - Engagé volontaire pour 4 ans, au titre du 12ème régiment de Dragons, le 28 septembre 1908 - Arrivé à l'unité, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 27 avril 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - Rengagé pour un an, à compter du 28 septembre 1912 - Rengagé pour deux ans, à compter du 28 septembre 1913 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 février 1914 - Toujours au 12ème Dragons, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par éclat d'obus à la jambe droite pendant une mission d'observation, le 29 août 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis chef, le 18 octobre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, le 4 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, et affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 1er mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Victime de quatre blessures successives dans la cavalerie et dans l'infanterie - Rendu inapte par la dernière, il fait demande pour passer dans l'aviation - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4489 obtenu à l'école militaire d'aviation de Juvisy, le 15 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4718 obtenu sur avion Caudron et délivré par l'aéro-club de France, le 3 novembre 1916 - Affecté à la Mission Française en Roumanie - Parti au 2ème groupe d'aviation à Lyon-Bron avant départ pour la Roumanie, le 19 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 7 de Roumanie du 1er décembre 1916 à la fin août 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 22 mars 1917 - Une victoire homologuée, le 8 août 1917 - Citation à l'ordre de d'armée, le 10 août 1917 - Après cette victoire, ilm est affecté à l'escadrille de chasse N 1 de Roumanie - Pilote de l'escadrille N 1 de Roumanie à la fin août à décembre 1917 - Une victoire homologuée, le 30 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1917 - Pilote sur SPAD VII et XIII au GDE du 20 mai au 26 juin 1918 - Lâché sur SPAD, le 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 8 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1918  - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 8 avril 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine, le 4 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 162 (mission en Pologne) du 8 avril 1919 au 18 juin 1920 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 - Affecté au 124ème régiment d'infanterie, en date du 23 novembre 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 25 juin 1920 - A été blessé en Pologne (sa 5ème blessure) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du 25 mai au 18 juin 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 18 juin 1920 - Commandant du 3ème groupe (4 escadrilles de chasse) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz du 18 juin 1920 au 22 juin 1922 - Appartient à la "Sportive Thionvilloise" comme joueur de rugby - Marié avec Mlle Elisabeth Weiser à l'église des Islettes (Meuse), le 14 décembre 1920 - Ils ont eu une fille - La croix d'officier de la Légion d'Honneur lui a été remise devant le 1er régiment d'aviation de chasse par le Cdt Jean Houdemon, commandant du régiment, le 15 mars 1921 - Décédé des suites d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport NiD 29, au cours d'un meeting aérien à Evere, près de Bruxelles, le 22 juin 1922 - Ce jour là, en participant à une épreuve de destruction de ballonnets, son avion est parti en vrille d'une hauteur de 100 mètres et s'est écrasé au sol - Il a été évacué avec une double fracture du crâne et les deux jambes fracturées sur l'infirmerie du terrain d'aviation - Sa femme, infirmière, qui assistait à la démonstration, est intervenue avec les secours - Le NiD 29, qu'il pilotait, a été entièrement détruit - Il est décédé des suites de ses blessures pendant son transfert vers l'hôpital militaire de Bruxelles - Sa petite fille avait huit mois - A l'hôpital militaire, il été fait officier de l'ordre de Léopold de Belgique, à titre posthume - Fernand Bonneton repose dans le caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (55) - Photo collection Jean-François Didier que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (n° 2) de la commune de Coucourde (Drôme) - Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 69 - CCC de l'escadrille SPA 162 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Drôme - JORF - Revue "L'Aérophile" - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Journal "L'Est Républicain" - Journal "Le Lorrain" - Dernière mise à jour : 6 septembre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 octobre 1914 : "Chef de reconnaissance à longue portée, malgré une blessure reçue dans un engagement avec une patrouille ennemie qu’il a culbutée, a continué sa mission et rapporté les renseignements demandés."  

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 4 novembre 1914 : "Est resté à l'endroit où venaient de tomber des blessés pour les soigner. N'a rejoint l'escadron que sur l'ordre formel de Ltt Lartenson, est retourné avec les hommes de l'escadron relever les blessés et leur a prodigué les soins les plus intelligents."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 septembre 1915 : "Vaillant officier, plein de bravoure et d’entrain. Lors de la contre-attaque de nuit du 27 septembre, commandant un corps de grenadiers, a par son initiative et sa hardiesse, contribué à reprendre à l’ennemi trois lignes de tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier d’une bravoure éprouvée ; commandant les grenadiers du bataillon, s’est élancé crânement à la tête de ses hommes dans l’entonnoir d’une mine allemande, et a été blessé dans cette opération brusquée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille F 7 de Roumanie, en date du 10 août 1917 : "Officier d’une bravoure et d’un courage remarquables, déjà quatre fois blessé dans l'infanterie et quatre fois cité à l'ordre du régiment . Excellent pilote, toujours volontaire pour les missions dangereuses. A eu déjà plusieurs combats très durs sur le front de Roumanie. Le 8 août, a abattu dans nos lignes, un avion de chasse ennemi, de beaucoup supérieur à son appareil, sauvant ainsi un ballon allié."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Fernand Bonneton, pilote à l'escadrille N 1 de Roumanie, en date du 31 décembre 1917 : "Excellent pilote de reconnaissance, qui a accompli de nombreuses missions éloignées. Continue à montrer comme pilote de chasse la même audace et le même courage. Le 30 octobre 1917, a dégagé un avion de reconnaissance, en abattant un appareil qui l’attaquait."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 août 1918 : "Officier d'élite. Blessé deux fois dans la cavalerie, est passé sur sa demande dans l'infanterie où il a été blessé de nouveau à deux reprises. Classé inapte au service de cette arme, a demandé à entrer dans l'aviation. Il s'y est signalé tout de suite comme un pilote de chasse de premier ordre admirable d'entrain et d'énergie. A abattu récemment son troisième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse remarquable, modèle de courage et de sang froid. Le 22 août 1918, parti seul à l’attaque d’un Drachen, l’a abordé à faible distance et incendié. Emporté par son élan, a traversé le ballon en feu, et bien que brûlé à la face, a réussi à revenir à son terrain avec un appareil désemparé et plusieurs mètres de l’enveloppe du Drachen accrochés à son avion." 

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1918 : "Pilote de Chasse d’un courage et d’une ardeur rares. Le 15 Août 1918, a abattu un Drachen en flammes et, au retour, mitraille au ras du sol des détachements et incendie une voiture d’un convoi. Le 2 septembre a encore abattu un ballon d’observation ennemi. 5ème et 6ème victoires. 295 heures de vol sur l’ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Fernand François Bonneton au 82ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 69, en date du 10 décembre 1918 : "Pilote de chasse incomparable, modèle de modestie, de bravoure et de sang froid, vivant exemple des plus belles qualités militaires. Le 22 octobre 1918 a incendié un Drachen. Quatre blessures. Neuf avions ennemis abattus. Trois cent vingt heures de vol."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 avril 1919 : "Pilote de chasse d’une valeur remarquable et d’un courage rare. Le 1er août 1918, a attaqué à faible attitude un Drachen et l’a abattu en flammes. Le 2 septembre, parti à l’attaque d’un Drachen, est attaqué par quatre avions ennemis et, bien qu’ayanteu son avion sérieusement atteint, a réussi à abattre un des ses adversaires. Septième et huitième victoires, trois cent cinquante heures de vol, Quatre blessures. Dix citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Magnifique soldat, deux fois blessé, deux fois cité dans la Cavalerie. Deux fois blessé, deux fois cité dans l’infanterie. Inapte à cette arme et passé dans l’Aviation, y a reçu une nouvelle blessure, 7 citations et abattu 9 appareils ennemis."

Adj André Marie Paul Petit-Delchet - Né le 29 septembre 1892 à Villers-sur-Mer (Calvados) - Fils de XX Petit et d'Isabelle Delchet - Engagé au 3ème régiment de Spahis algériens, le 3 octobre 1910 - Profession avant guerre Employé de commerce - Mobilisé au 3ème régiment de cuirassiers de Tours, le 2 août 1914 - Affecté au 6ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3603 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er juin 1916 - Brevet FAI n° 3603 décerné par l'Aéroclub de France, le 6 juillet 1916 - Nommé Brigadier, le 11 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Buc - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - RGA - Pilote de l'escadrille N 103 - Pilote de l'escadrille N 69 du 21 décembre 1916 au 13 novembre 1917 - Hospitalisé du 13 novembre 1917 au 4 mars 1918 - Nommé Maréchal des logis, le 1er avril 1917 - Promu au grade d’adjudant, le 11 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 57 du 27 mars au 27 juillet 1918 - Convoyage d'un SPAD au RGA du 2 au 6 avril 1918 - Remporte sa première victoire aérienne, le 21 avril 1918 - Devient AS lors de sa 5ème et dernière victoire, le 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un accident aérien au décollage du terrain de Villeseneux, aux commandes du SPAD n° 9570, le 28 juillet 1918 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Quatre mécaniciens de l'escadrille N 69 / SPA 69 - Le Sol Louis Imbard est à l'extrême gauche - Il a été cuisinier puis mécanicien de l'escadrille du du 8 octobre 1915 au 14 février 1919 - Photo André Vigne transmise par Florence Thomas que je remercie pour son aide.

Slt Henri Georges Louis - Né le 30 mars 1884 à Cumières (Marne) - Fils d'Adolphe Louis et de Constance Marie Crétin - Classe 1904 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 5 - Profession avant engagement Cultivateur - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 27ème régiment d'infanterie, le 10 août 1903 - Nommé Caporal, le 21 septembre 1904 - Nommé Sergent fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 1er mars 1906 - Nommé Sergent fourrier, le 12 juillet 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 10 août 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 10 août 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 10 août 1910 - Rengagé pour deux ans, à compter du 10 août 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, le 10 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 258 obtenu à l'école de Buc (Yvelines), le 3 mai 1913 - Médaille Militaire, en date du 11 juillet 1914 - Nommé Adjudant, le 16 août 1914 - Pilote de l'escadrille MS 15 du 1er avril au 12 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1915 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire de Pau du 12 décembre 1915 au XXX - Pilote de l'escadrille N 69 du XXX au 31 mai 1916 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, le 12 mars 1916 - A réussi à ramener son avion sur le terrain de l'escadrille malgré qu'il ait été fortement endommagé - Il faisait équipage avec le Ltt Alexandre d'Orsetti qui a également été blessé au cours du combat - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital bénévole n° 2 bis (ambulance américaine) installé dans le lycée Pasteur au 9, rue d'Inkermann à Neuilly-sur-Seine, le 31 mai 1916 - Henri Louis repose tombe n° 7 dans le carré militaire du cimetière de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 15 - CCC de l'escadrille N 69 - Fiche matricule du département de la Marne - Léonore - JORF - MpF (2 fiches) - Avis de décès émis par le département de la Seine - Dernière mise à jour : 26 janvier 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Henri Georges Louis, pilote à l'escadrille N 69 d'une armée, en date du 24 mars 1916 : "Au front depuis le début de la campagne ; 150 heures de vol au-dessus de l'ennemi, s'est montré aussi beau soldat que pilote remarquable et technicien compétent. Le 26 septembre 1915, par très mauvais temps, n'a pas hésité à franchir les lignes à basse altitude pour effectuer une reconnaissance importante. A eu son passager blessé et son appareil perçé de 50 éclats d'obus. Très ancien pilote, a déjà effectué de nombreuses reconnaissances et livré un grand nombre de combats. Le 12 mars 1916, bien que très grièvement blessé au cours d'un combat avec deux avions ennemis, a eu l'énergie de ramener sur le terrain d'atterrissage français, son avion mis hors d'usage par les projectiles ennemis."

Cal Paul Victor Oudard - Né le 30 novembre 1894 au 49, rue du Jura à Lons-le-Saulnier (Jura) - Fils de Claude Marie Oudard (agent d'assurances) et de Marie Virginie Eugènie Grandvaux - Domiciliés au 66, rue Gay-Lussac à Paris 5ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1114 - Ajourné pour faiblesse pour l'année 1914 - Décision maintenue par la 2ème commission de réforme de Paris, le 29 mai 1914 - A obtenu un sursis d'incorporation au début 1915 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 1er groupe d'aviation, comme élève pilote, le 12 juillet 1915 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 15 juillet 1915 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord - Brevet de pilote militaire n° 2972 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 mars 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 12 avril 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux en avril 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux en juin 1916 - Stage de "Haute école" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 octobre 1916 - Victime d'un accident d'avion en service aérien commandé, le 25 août 1916 - Pilote du GDE du 2 octobre 1916 au 4 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 69 du 4 janvier au (1er trimestre) 1917 - Resté en subsistance à Villacoublay - Pilote de l'escadrille N 85 du 5 avril au 2 mai 1917 - N'est pas rentré d'une mission dans les lignes Allemandes, aux commandes du SPAD VII n° S 1075, le 2 mai 1917 - Après un combat aérien, a été contraint d'atterrir dans une zone occupée par les Allemands, près de Rethel (Ardennes) et a été fait prisonnier - Interné initialement à Rethel (Ardennes) - Transféré sur le camp de prisonniers de Giessen (Allemagne) - Interné dans le camp de prisonniers de Landshut (Allemagne), le 31 mai 1917 - Transféré sur le camp de prisonniers de Dillingen (Allemagne), le 23 juin 1917 - Transféré sur le camp de prisonniers de Puchheim (Allemagne), le 25 juin 1918 - Transféré sur le camp de prisonniers de Lechfeld (Allemagne), le 6 septembre 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 21 décembre 1918 - Démobilisé, le 17 août 1919 - Marié avec Mlle Madeleine Marie Menut à Châteauroux, le 2 janvier 1920 - Domicilié au 11, avenue de l'Arsenal à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 22 mars 1921 - Marié avec Mlle Léone Jeanne Thérèse Juge à la mairie du 12ème arrondissement de Paris, le 1er octobre 1929 - Décédé à Belfort (Territoire-de-Belfort), le 27 novembre 1969 - Photo Paul Oudard transmise par son fils, via Marc Dumas que je remercie tous les deux pour leur aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 193) de la ville de Lons-le-Saulnier (Jura) - Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 69 - CCC de l'escadrille N 85 - CICR - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 17 avril 2022.

 

Photo du Cne Paul Malavialle

Cne Paul Alphonse Louis Napoléon Malavialle - Né le 15 mai 1888 à St-Jean-de-la-Blaquère (Hérault) - Fils de Daniel Malavialle et de Pauline Causse - Domiciliés à Nébian (Hérault) - Profession avant engagement Enfant de troupe - Classe 1908 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1090 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiment de Hussards, en date du 31 mai 1906 - Nommé Brigadier, le 3 décembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 octobre 1907 - Nommé Maréchal de Logis Fourrier, le 21 novembre 1909 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 19 octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 520 obtenu, le 14 août 1914 - Pilote de l'escadrille BLC 5 du XXX au 23 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 23 septembre au 11 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 11 octobre 1915 au 5 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er avril 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 4 avril 1916 - Convoyage d'un SPAD VII à moteur 150 Hp depuis la RGA du 20 au 21 octobre 1916 - Stage au GDE du 1er au 15 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 69 du 25 janvier 1917 au 5 mars 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 8 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Cinq victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille 69 (un LVG sur Etain, le 8 mars 1916 - un avion sur Nesles, le 2 septembre 1916 - un avion sur Miséry, le 17 septembre 1916 - un monoplace sur Ailles-Bouconville, le 25 juillet 1917 - un biplace sur Courtecon, le 24 octobre 1917 - Détaché au 3ème groupe d'aviation pour effectation à la mission aéronautique française en Orient, à partir du 15 avril 1919 - Décédé des suites d'une broncho-pneumonie avec néphrite et myocardite à l'hôpital temporaire n° 3 de Gul Hane à Constantinople (Turquie), le 20 décembre 1919 - Sources : Pam - MpF - LO - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 69 / SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 7 mars 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Louis Malavialle, pilote à l'escadrille N 69, en date du 26 février 1916 : "Au front depuis le début de la campagne, A fait un grand nombre de reconnaissances remarquables, notamment pendant les attaques de septembre. A livré de nombreux combats. le 5 février, en monoplace, a eu son moteur traversé par deux balles et n'en a pas moins continué énergiquement dans ces conditions difficiles la poursuite, obligeant son adversaire à descendre brusquement dans ses lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Louis Malavialle, pilote à l'escadrille N 69, en date du 1er avril 1916 : "Modèle de courage et de dévouement. N'a cessé, depuis le début de la campagne, de donner l'exemple des plus hautes qualités militaires. Le 13 mars 1916, n'a pas hésité à descendre à 100 mètres d'altitude au-dessus des lignes ennemies pour dégager un avion de bombardement, aux prises avec un appareil ennemi. A obligé l'avion ennemi à abandonner la poursuite. Déjà coté deux fois à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Louis Malavialle, pilote à l'escadrille N 69, en date du 2 octobre 1916 : "Le 2 septembre, a obligé un avion ennemi à atterrir dans ses lignes. le 17 septembre, a attaqué un apapreil dans un groupe d'avions ennemis et l'a abattu dans ses lignes. Excellent pilote, a livré de nombreux combats, recherchant l'ennemi avec une ardeur inlassable."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Paul Louis Malavialle à l'escadrille SPA 69, en date du 20 septembre 1918 : "Chef d'escadrille d'élite, joint aux qualités d'adresse, d'énergie et d'ardeur au combat qui font de lui un de nos meilleurs pilotes de chasse, l'autorité et la compétance d'un vieil observateur. Le 18 juillet 1918, s'est offert spontanément pour préciser des renseignements recueillis au cours de la bataille. A survolé seul pendant une heure les lignes arrières de l'ennemi, descendant à moins de 100 mètres au-dessus des troupes et des convois à 10 kilomètres à l'intérieur des lignes. Chevalier de la Légion d'Honneur. Sept citations. Cinq avions ennemis abattus."

 

Photo du Slt Honoré Denard

Slt Honoré Auguste Aurélien Denard - Né le 9 mars 1895 à Cierp (Haute-Garonne) - Fils de Jean Auguste Denard (comptable) et de Bertrande Albanie Barthe (institutrice) - Domiciliés à Cierps (Haute-Garonne) - Profession avant guerre Employé des Postes et Télécommunications - Classe 1915 - Recrutement de Saint-Gaudens sous le matricule n° 14 - Mobilisé au 49ème régiment d'infanterie caserné à Bayonne, le 19 décembre 1914 - Affecté au 176ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1915 - Nommé Caporal, le 22 juillet 1915 - Nommé Sergent, le 30 octobre 1915 - Blessé par balle à la hanche gauche à la côte 506, le 11 novembre 1915 - Maintenu "Service armé" par la commission de réforme de Béziers, le 15 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 octobre 1916 - Passé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 1er novembre 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5733 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 19 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avion rapide" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 20 mars au 4 mai 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 4 au 24 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 13 juin 1917 au 30 juillet 1919 - Nommé Adjudant, le 11 décembre 1917 - Citation n° 1 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 28 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 3 mai 1918 - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 10 octobre 1918 - Détaché au groupement des prisonniers de guerre du nord du 30 juillet au 24 septembre 1919 - Marié avec Mlle Adèle Simonne Comet à Cierp, le 20 octobre 1920 - Profession après guerre Négociant - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 mars 1924 - Proposé pour une pension temporaire de 10 % pour gène des mouvements de flexion de la cuisse sur le bassin suite à une blessure par balle à la fesse gauche par la commission de réforme de Toulouse, le 19 avril 1926 - Maintien d'une pension temporaire de 10 % pour légère raideur de l'articulation sco-fémorale consécutive à une blessure par balle à la fesse gauche par la commission de réforme de Toulouse, le 2 décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 173, le 3 juin 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 171, le 1er février 1929 - Maintien d'une pension temporaire de 10 % pour reliquat de blessure à la fesse gauche avec aggravation par la commission de réforme de Toulouse, le 10 décembre 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 172, le 30 décembre 1934 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 décembre 1937 - Domicilié à Cierps, à compter du 21 avril 1961 - Radié des cadres et pension de 25 % pour séquelles de plaie pénétrante de la fesse gauche par balle avec éclats métalliques inclus par la commission de réforme de Toulouse, le 21 avril 1961 - Décédé, le 15 février 1965 - Sources : Pam - Site Internet Léonore - CCC de l'escadrille N 69 / SPA 69 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 13 novembre 2019.

* Citation n° 1 à l'ordre de l'aéronautique de l'Adj Honoré Auguste Aurélien Denard au 176ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 28 mars 1918 : "Excellent pilote, très grièvement blessé dans l'infanterie, a demandé à peine guéri à rentrer dans l'aviation. A livré de nombreux combats, mitraillé à très faible altitude les tranchées ennemies, notamment aux affaires du Mont Tomba, les 10 et 13, a exécuté en biplace des reconnaissances à très longues portées. (200 heures de vol)"

* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Honoré Auguste Aurélien Denard, au 176ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de chasse habile et plein de sang-froid. Pendant les attaques d'août et septembre 1918, a exécuté journellement des reconnaissances sur monoplace, observant le combat à basse altitude et rapportant des renseignements de première utilité sur les mouvements de l'ennemi et la situation de nos troupes. Une citation, une blessure, 330 heures de vol sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Honoré Auguste Aurélien Denard, du centre de mobilisation d'infanterie n° 172, en date du 16 décembre 1937 : "22 ans de services, 4 campagnes, a été blessé et cité."

 

Photo du Slt Jean Péquin

Slt Jean Victor Marie Péquin - Né le 2 septembre 1895 à Gétigné (Loire-Atlantique) - Fils de Léon Péquin et de Gabrielle Emile Boural de la Roncière - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de La-Roche-sur-Yon sous le matricule n° 103 - Engagé volontaire pour quatre ans au 3ème régiment de Dragons, à compter du 7 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 12 mai 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6324 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 mai 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 28 juin 1917 - Pilote du GDE du 28 juin au 14 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 14 juillet 1917 au 10 juin 1918 - A souffert de gelure des mains, le 3 décembre 1917 - Evacué et convalescence jusqu'au 9 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er juin 1918 - Blessé en combat aérien par deux balles, aux commandes du SPAD VII n° 5553 et fait prisonnier, le 10 juin 1918 - Rapatrié, le 1er décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 24 janvier 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 11 novembre 1919 - Démobilisé, le 30 août 1920 - Profession après guerre Industriel - Officier de la Légion d'Honneur, le 21 juin 1939 - Président des Ailes brisées de 1941 à 1946 - Décédé, le 8 juillet 1961 - Jean Péquin repose dans la division 13 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille N 69 / SPA 69 - JORF - Dernière mise à jour : 24 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 1er janvier 1918 : "Très bon pilote, jeune et plein d'entrain. A déjà livré de nombreux combats les 1er, 10 et 24 octobre 1917, où il est rentré avec un appareil criblé de balles. Le 3 décembre, accompagnant une reconnaissance photographique italienne, a eu les deux mains gelées, a continué néanmoins l'escorte dans les liges ennemies, faisant preuve d'un sentiment du devoir au-dessus de tout éloge."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Victor Marie Péquin au 3ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 69, en date du 24 janvier 1919 : "Très bon pilote, d'un courage et d'un sang-froid exemplaires. Le 10 juin 1918, au cours d'un combat contre huit monoplaces ennemis, a été grièvement blessé et est tombé dans les lignes ennemies. Une blessure antérieure. Une citation."

 

Photo du Sol François Padey

Sol François Padey - Né le 6 janvier 1882 à Meyrieux-Trouet (Savoie) - Fils de Louis Padey (cultivateur) et de Marguerite Deleyjaz (cultivatrice)  - Classe 1912 - Recrutement de Chambéry (Savoie) sous le matricule n° 1183 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 13ème bataillon de chasseurs, le 16 novembre 1903 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Domicilié au 35, avenue Vailloud à Ste-Foy-les-Lyon (Rhône), à compter du 3 mars 1909 - A accompli une période d'exercices au 31ème bataillon de chasseurs à pied du 30 août au 21 septembre 1909 - Domicilié au 5, rue des maronniers à Lyon (Rhône), à compter du 16 juin 1911 - A accompli une période d'exercices au 13ème bataillon de chasseurs à pied du 29 mai au 14 juin 1912 - Domicilié au 8, rue du Plat à Lyon (Rhône), le 22 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 4 août 1914 - Classé en service auxiliaire pour varices volumineuses par la commission spéciale de Chambéry (Savoie), le 26 septembre 1914 - Confirmé en service auxiliaire par la commission de réforme de Chambéry, le 2 décembre 1914 - Affecté au service automobile du 14ème escadron du train des équipages, le 29 janvier 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 9 mars 1916 - Affecté, comme conducteur automobile, à l'escadrille N 69 du (3ème trimestre) 1916 au 16 février 1919 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1916 - Passé à la fonction d'ordonnance du 4ème trimestre 1916 au 16 février 1919 - Démobilisé, le 3 mars 1919 - Domicilié au 29, rue Jarent à Lyon (Rhône), à compter du 5 juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er décembre 1921 - Passé dans la réserve de l'armée territoriale, le 10 novembre 1923 - Passé en position "sans affectation", le 1er mars 1927 - Marié avec Mlle Victoria Annette Robesson - Domicilié au 25, rue Jarente à Lyon 2ème (Rhône), à compter du 25 février 1929 - Profession Marchand de bois et de Charbon - Libéré du service militaire, le 15 octobre 1931 - Décédé dans le 2ème arrondissement de Lyon (Rhône), le 28 février 1933 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3) de la commune de Meyrieux-Trouet (Savoie) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Savoie - CCC de l'escadrille N 69 / SPA 69 - Registre des décès (acte n° 557) de la mairie du 2ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Dernière mise à jour : 26 décembre 2023.

 

Les avions

Terrain d'aviation d'Avesnes-le-Comte (Pas-de-Calais) - L'escadrille N 69 a stationné sur place du 11 novembre 1915 au 11 février 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° N 562 affecté à l'escadrille N 69 au début 1916 - On trouve trace de cet appareil, le 21 février 1916 - A cette époque, les avions de l'unité étaient totalement dépourvus d'insignes et de numéros d'identification - Photo collection Frédéric Swider que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° N 562 de l'escadrille N 69 photographié sur le terrain de Bussy - le Château, près de Suippes en février 1916 - Au second plan, un MF 11 bis de l'escadrille MF 7 au service du 6ème corps d'armée - Photo collection Richard Tupin que je remercie pour son aide.

Photo de détail du Nieuport 11 n° N 562 appartenant à l'escadrille N69 photographié sur le terrain de Bussy - le Château, près de Suippes en février 1916 - Il ne porte aucun marquage - Photo collection Richard Tupin que je remercie pour son aide.

En place du mitrailleur, le soldat Gabriel Raphaël Peuchot - Né le 16 juin 1894 - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 16 juillet 1915 - Stage armurier à Cazaux jusqu'au 6 décembre 1915 - Armurier-mitrailleur de l'escadrille N 69 du 29 décembre 1915 au 2ème trimestre 1919 - La N 69 a perçu huit Nieuport 10, à partir de septembre 1915 - Remarquez la mitrailleuse Chauchat qui équipe l'appareil - Photo Gabriel Peuchot transmise par M. Parant, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Nieuport 12 bis n° N 1730 de l'escadrille N 69 sur le terrain d'aviation de Lemmes pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Alignement des Nieuport 10, 17 (dont le N 1728) et MS P du Slt Georges Pelletier d'Oisy, dont on aperçoit l'insigne au chat pendant l'été 1916 - Photo prise probablement sur le terrain de Lemmes (Meuse) car les autres photos du lot ont été prises sur place - Les insignes peints sur les flancs des Neiuport 17 sont des insignes personnels - Remarquez les mitrailleuses Lewis montées sur les ailes supérieures, la synchronisation du tir avec le fonctionnement de l'hélice n'ayant pas encore fait son apparition - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Nieuport 14 n° N 1144 de l'escadrille N 69 sur le terrain de Lemmes pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Nieuport 12 bis n° N 1684 de l'escadrille N 69 sur le terrain d'aviation de Lemmes (Meuse) pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille N 69 a stationné sur place du 20 mars au 19 juillet 1916 - Cette photo, postérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Gilles de Chivré pose à côté de son Nieuport 16 n° 1191, orné d'un insigne personnel en honneur au 2ème régiment de Spahis dont il est issu - Photo prise sur le terrain de Lemmes - Le chiffre "69" est le signe de reconnaissance de l'unité - On ne peut pas parler d'un insigne d'escadrille proprement dit - L'escadrille N 69 a stationné sur ce terrain du 20 mars au 19 juillet 1916 - Gilles de Chivré a été pilote de l'escadrille N 69 du 26 décembre 1915 au 21 mai 1916 et a été mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, dans les environs de Blécourt (Meuse), le 21 mai 1916 - Photo transmise par Yvan de Chivré, son neveu, que je remercie pour son aide.

Les avions

Terrain d'aviation de Rosnay (Marne) - L'escadrille N 69 a stationné sur place du 5 avril au 3 novembre 1917 - Après cette période, l'escadrille a été déployée sur le front italien - La photo ne montre pas la période concernée mais vraisemblablement 1915-1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Morane Saulnier type P n° MS 787 portant des bandes tricolores et étoiles de l'escadrille N 69 en 1917 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type P de l'escadrille N 69 en 1917 - Au premier plan, le MS 787 portant des bandes tricolores et étoiles - Au second plan, le "Pilou-Pilou VIII" du Slt Georges Pelletier d'Oisy - Il se remarquait par son gros chat noir faisant le dos rond - Photo Joannès Lyonnet, transmise par Jean François Arly, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Morane-Saulnier type P baptisé "Pilou-Pilou VIII" du Slt Georges Pelletier d'Oisy en 1917 - Sur la partie gauche du fuselage, invisible sur cette photo, se trouvait l'insigne personnel du pilote, un chat vu de profil - Pelletier d'Oisy a été pilote de l'escadrille N 69 de mai 1916 au 18 février 1918 - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

L'Albatros C X n° 9233/16 du FlAbt 46 a été abattu par trois pilotes en coopération, le 3 juin 1917 - Il s'agit du Sgt Adrien Chapelle (N 31) - MdL Constant Soulier (N 26) - Ltt Honoré de Bonald (N 69) - Les deux membres d'équipage allemands, Ltn Werner (pilote) et le Ltn Kittel (obs) ont été faits prisonniers - Deux des pilotes français posent en compagnie des aviateurs allemands ainsi que trois mécaniciens, le 3ème pilote français, auteur de cette victoire homologuée, est en train d'examiner le poste d'équipage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Fabien Lamontre que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

DFW type C abattu par 3 pilotes en coopération, le 3 juin 1917 - Il s'agit du Sgt Adrien Chapelle (N 31) - MdL Constant Soulier (N 26) - Ltt Honoré de Bonald (N 69) - Les deux membres d'équipage allemands ont été faits prisonniers - Photo Collection Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" que je remercie pour son aide.

Des pilotes de la SPA 69 en virée à Milan - De gauche à droite : Cal Claudius Grenier - Cap Henri Delburg - Cap Francis Cottaz - A cette époque, l'escadrille SPA 69 est stationnée sur le terrain de San-Piètro-in-Gû, au Nord-Est de Vincenza (Italie) - Photo Pierre Chatagnon transmise par Philippe Chatagnon, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Un grand merci à H. Bréchard, le beau-frère de Philippe, pour avoir servi d'intermédiaire entre nous.

Cne Fernand Bonneton, pilote de l'escadrille SPA 69 du 26 juin 1918 au 20 mai 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 69 du 1er avril au 20 mai 1919 - Titulaire de 9 victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Remarquez l'insigne de l'escadrille peint sur les flancs de son SPAD - Photo collection Jean-François Didier que je remercie pour son aide.

SPAD VII de l'escadrille SPA 69 en 1917 - A ses commandes, le Cne Fernand de Miribel - Remarquez l'insigne de fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand de Miribel, transmise par Raphael de Courrèges, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Spad XIII de la 104ème escadrille du 3ème RAC stationné sur le terrain de Châteauroux du 1er janvier 1920 au 1er octobre 1922 - Carte postale d'époque.

Rassemblement des Spad XIII des escadrilles SPA 67 et SPA 69 sur le terrain de Darmstadt - Griesheim (Allemagne) en juin-juillet 1919 - L'escadrille SPA 69 a stationné sur ce terrain du 19 juin au 3 juillet 1919 - Photo SHD du Château de Vincennes.

Terrain d'aviation de l'école de Châteauroux (Indre) - L'escadrille SPA 69 a stationné sur place à compter du 21 octobre 1919, avant de devenir 104ème escadrille du 3ème régiment de chasse stationné sur le même terrain - Elle est devenue la 4 ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Nieuport 11 n° 552 du MdL Georges Pelletier-d'Oisy, pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du XX mai 1916 au 18 février 1918 - Dessin Marc Chassard que je remercie pour son aide.

Nieuport 16 n° 1191 du Ltt Gilles de Chivré, pilote de l'escadrille N 69 du 26 décembre 1915 au 21 mai 1916 - Il a été mortellement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, dans les environs de Blécourt (Meuse), le 21 mai 1916 - L'avion est orné d'un insigne personnel en honneur au 2ème régiment de Spahis dont est issu cet officier - Dessin Marc Chassard que je remercie pour son aide.

SPAD VII du Cne Paul Malavialle, commandant de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 25 janvier 1917 au 5 mars 1919 - Cinq victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille 69, la première le 8 mars 1916 et la dernière, le 24 octobre 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII baptisé "Willy" du Ltt Honoré de Bonald, l'As aux 5 victoires homologuées de l'escadrille N 69 / SPA 69 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type P n° MS 787 de l'escadrille N 69 en 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Morane Saulnier type P n° MS 780 baptisé "Pilou-Pilou VII" du Slt Georges Pelletier d'Oisy, pilote de l'escadrille N 69 de mai 1916 au 18 février 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo oblique prise pendant l'attaque de Vermandovilliers par un équipage de l'escadrille N 69, le 17 septembre 1916 - Focale de l'appareil de prise de vue F 120 (1,20 m) - Altitude prise de vue 200 m - Cliquez pour agrandir l'image - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Arrivée des renforts français pendant l'attaque de Vermandovilliers, le 17 septembre 1916 - Focale de l'appareil de prise de vues F 120 (1,20 m) - Altitude prise de vue 200 m - Cliquez pour agrandir l'image - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la tranchée Guillaume prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 10 octobre 1916 - Focale de l'appareil de prise de vues F 120 (1,20 m) - Altitude prise de vue 200 m - Cliquez pour agrandir l'image - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Photo oblique du village de Vermandovilliers prise par un équipage de l'escadrille N 69 en octobre 1916 - Focale de l'appareil de prise de vue F 120 (1,20 m) - Altitude prise de vue 200 m - Photo Pierre Sautour transmise par Thierry Michon, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Photo oblique de l'attaque du bois Hart prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 10 octobre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale du village de Craonne, prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 3 mai 1917 - Elle a été développée par les personnels de la 7ème section photo - Altitude de prise de vue 1200 mètres - Focale de l'appareil photo 0,24 m (F 24) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs proches du château de Belval, prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 10 mai 1917 - Altitude de prise de vue 2400 mètres - Focale de l'appareil photo F 24 (0,24 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 12ème section photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale de Guignicourt (Aisne), prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 21 mai 1917 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale de l'appareil photo F 24 (0,24 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 17ème section photo - A cette date, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain de Rosnay-ouest (Marne), à 21 km - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale du sud de Guignicourt (Aisne), prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 21 mai 1917 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale de l'appareil photo F 24 (0,24 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 17ème section photo - A cette date, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain de Rosnay-ouest (Marne), à 21 km - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo verticale de Solféricourt, au Sud du camp de Sissonne (Marne), prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 21 mai 1917 - Altitude de prise de vue 5000 mètres - Focale de l'appareil photo F 24 (0,24 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 17ème section photo - A cette date, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain de Rosnay-ouest (Marne), à 21 km - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Josiane Bonazza, que je remercie pour son aide.

Photo verticale des environs proches d'Amifontaine (Aisne), prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 24 juillet 1917 - Altitude de prise de vue 5500 mètres - Focale de l'appareil photo F 24 (0,24 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 34ème section photo - A cette époque, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain d'aviation de Rosnay-ouest (Marne), à 25 km - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne de Bièvres (02) prise par un appareil de l'escadrille N 69, le 21 août 1917 - Elle détaille les batteries d'artillerie allemande (un total de 7) - A cette date, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain de Rosnay-Ouest (51) - Altitude de prise de vue 4800 m - Focale de prise de vue F 24 (0,24m) - Cette photo est orientée, la flèche indiquant le Nord est en haut de l'image - Photo droits réservés

Photo aérienne de Martigny-Courpierre (02) prise par un avion de l'escadrille N 69 et détaillant les batteries d'artillerie allemande (8 au total), le 21 août 1917 - A cette date, l'escadrille N 69 était stationnée sur le terrain de Rosnay-Ouest (51) - Altitude de prise de vue 4800 m - Focale de prise de vue F 24 (0,24m) - Cette photo est orientée, la flèche indiquant le Nord est en haut de l'image - Photo droits réservés.

Photos aériennes prises
par les équipages

Photo oblique du plateau de Californie et des casemates prise par un équipage de l'escadrille N 69, le 21 août 1918 - Altitude de prise de vue 500 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 m) - Cette photo a été développée et interprétée par les personnels de la 45ème section photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Implantation des installations du terrain de San-Pietro-in-Gù, dans la province de Padoue, région de la Vénétie (Italie) où stationna l'escadrille AR 14 du 3 décembre 1917 au 13 février 1918 - Le champ d'aviation, implanté sur le terrain de la ferme Pesavento, était occupé en grande partie par des unités aériennes françaises, les escadrilles AR 14 - SOP 36 - SPA 69 - N 82 et une escadrille italienne équipée d'avions Savoia Pomilio - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Plan d'époque archivé aux Archivo Storico Del Ministero Dell'Aeronautica Militaire de Rome (Italie) et transmis par Girolamo Binotto, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cahier de dix photos réalisé par un pilote de l'escadrille SPA 69 pendant son séjour en Italie, le 3 janvier 1918 - Cette série, qui couvre la zone allant du Sud au Nord-Ouest de la ville d'Asiago, a été développée et exploitée par le personnel de la 13ème section photo, rattachée à la 69 pendant son séjour en Italie - Altitude de prise de vue 4400 mètres et appareil de prise de vue de 0,24 m de focale (pour photos générales d'une zone) - Photo droits réservés.

Photo n° 2 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre le village de Mélar, à 2 km au Sud-Est d'Asiago - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Photo droits réservés.

Photo n° 3 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre la position de Clama, au Sud-Est d'Asiago - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 5 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre l'Est d'Asiago occupé par les troupes austro-hongroises - Toutes les positions adverses ont été soulignés en rouge par les interprétateurs photos de la 13ème section photo - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 6 bis du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre l'Est d'Asiago occupé par les troupes austro-hongroises - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 7 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre le cirque de Rodiobieri au Nord de la ville d'Asiago - Toutes les positions aménagées par les troupes austro-hongroises ont été soulignés en rouge par les interprétateurs photos de la 13ème section photo - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 8 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre le Monte Cat, au Nord-Ouest d'Asiago - Toutes les positions aménagées par les troupes austro-hongroises ont été soulignés en rouge par les interprétateurs photos de la 13ème section photo - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 9 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre la zone Sud-Ouest de Bozo, au Nord-Ouest d'Asiago - Toutes les positions aménagées par les troupes austro-hongroises ont été soulignés en rouge par les interprétateurs photos de la 13ème section photo - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo n° 10 du cahier réalisé dans la région d'Asiago (Italie), le 3 janvier 1918 - Elle montre le Monte Interrotto, au Nord-Ouest d'Asiago - Vous trouverez la position de cette photo sur le plan général en amont de ce dossier - Altitude de prise de vue 4400 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Association de deux plans directeurs britannique et austro-hongrois de la région d'Asiago en 1918 - Le front britannique est en rouge, les renseignements proviennent du document austro-hongrois et le front adverse, légendé en bleu, provient des reconnaissances britanniques et françaises - En effet, les plans directeurs des deux camps détaillaient le front et le dispositif défensif de l'adversaire mais sans jamais présenter leurs propres installations - Ainsi, le plan directeur, s'il était saisi par l'adversaire, ne pouvait lui apporter aucun renseignement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Montage Albin Denis

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument érigé par le Comte Gonzague de Chivré, en hommage à son fils, sur le territoire de la commune d'Aubenasson (26). Cette commune, avec seulement 60 habitants, était trop petite pour ériger un tel monument. Il honore les morts de la famille de Chivré pendant la 1ère guerre mondiale, ainsi que ceux des villages de d'Aubenasson et Saint-Sauveur-en-Diois, la commune attenante. Le comte avait acheté une maison pour loger le curé, après la saisie des biens de l'église, à Saint-Sauveur-en-Diois. Cette pratique est toujours en vigueur de nos jours - Cette face honore le Ltt Gilles Vicomte de Chivré, pilote de l'escadrille N 69, mortellement blessé au combat, le 21 mai 1916 - Voir la page du département de Drôme pour la face en honneur aux morts de la famille de Chivré n'appartenant pas à l'aéronautique militaire - Photo Marion de Chivré, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Navarre dans le cimetière de Tartas (40) - A gauche, repose l'Aspirant Pierre Navarre, pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Photo Xan Berasategui que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Asp Pierre Marie Navarre - Né le 9 août 1895 à Jouy-sur-Morin (Seine et Marne) - Fils d'André Navarre et de Jeanne de Coëscou - Profession avant guerre Etudiant - Entré en service actif au 6ème régiment de Génie, le 24 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1661 en date du 26 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 25 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Nommé Asxpirant, le 19 février 1915 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Plessis-Belleville, le 15 novembre 1916 - Médaille Militaire en mars 1916 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée en mars 1916, à l'ordre du corps d'armée en mai 1915, à l'ordre de la division en décembre 1914.

Caveau de la famille Weiser dans le cimetière des Islettes (55) - Le Cne Fernand Bonneton, l'As aux 9 victoires homologuées y repose - Photo Ludovic Spy que je remercie pour son aide.

Face avant du caveau de la famille Weiser présentant les identités des membres des familles Weiser et Bonneton qui y reposent - Photo Ludovic Spy que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Jean Péquin, pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 14 juillet 1917 au 10 juin 1918 - Il repose dans la division 13 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Slt Jean Péquin, pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 14 juillet 1917 au 10 juin 1918 - Décédé le 8 juillet 1961, il repose dans la division 13 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat Emile Jean-Jacques Girey - Né le 23 octobre 1898 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) - Fils de François Emile Girey et de Marie Frédérique Joséphine Diethelin - Domiciliés 10, rue Trumeau à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Mécanicien tourneur - Classe 1918 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 326 - Mobilisé au 3ème groupe d'aviation (dépôt de Bordeaux) de l'aéronautique militaire, le 4 mai 1917 - Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Bordeaux, le 23 juillet 1917 - Affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien moteur Renault du 29 octobre au 5 novembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille SPA 69 du 8 mars au 23 mai 1918 - Tué par éclat de bombe d'aviation, au cours d'un bombardement aérien du terrain d'aviation de Fienvillers (Somme), à minuit 15, le 23 mai 1918 - Emile Girey repose dans le cimetière militaire de Doullens (Somme) - Sources : Pam - MpF - FM département des Yvelines - Dernière mise à jour 16 juillet 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat Joseph Duc - Né le 4 septembre 1894 à Dunières (Haute-Loire) - Fils de Victor Emmanuel Duc et de Marguerite Valérie Breuil - Domiciliés à Pélussin (Loire) - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1914 - Recrutement de St-Etienne (Loire) sous le matricule n° 2085 - Mobilisé au 58ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Classé en service auxiliaire pour forte myopie, le 25 mars 1915 - Proposé service armé par commision de réforme d'Avignon, le 6 mai 1915 - Détaché à la 6ème compagnie des travailleurs de Miramas, le 5 février 1916 - Affecté au 5ème régiment du Génie, le 28 mars 1917 - Affecté au 145ème régiment territorial d'infanterie caserné à Aix-en-Provence, le 9 mai 1917 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 30 novembre 1917 - Affecté à la 5ème compagnie de Lyon-Bron, jusqu'au 16 décembre 1917 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement d'Italie, le 3 janvier 1918 - Manutentionnaire de l'escadrille SPA 69 du 3 janvier au 23 mai 1918 - Décédé par éclats de bombe d'aviation, au cours d'un bombardement aérien du terrain d'aviation de Fienvillers (Somme), le 23 mai 1918 - Joseph Duc repose dans le cimetière militaire de Doullens (Somme) - Sources : Pam - Fiche matricule département de la Loire - MpF - Dernière mise à jour 16 juillet 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Adj Claude Emile François Marie Beauregard - Né le 11 aout 1898 à Xirocourt (54) - Fils de François Xavier Beauregard et de Léontine Marthe Marie Le Carbonnier de la Morsanglière - Domiciliés 3, rue Félix Faure à Nancy - Classe 1918 - Recrutement de Toul sous le n° matricule 254 - Engagé au 13ème régiment d'artillerie, le 30 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 10 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5582 obtenu à l'école militaire d'aviation de Pau, le 6 mars 1917 - Devait être affecté à l'escadrille N 316 mais la création de cette unité a été suspendue, le 2 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 69 / SPA 69 du 14 avril 1917 au (2ème trimestre 1919) - Nommé Sergent, le (3ème trimestre 1917) - Nommé Adjudant, le (3ème trimestre 1918) - Médaille Militaire - Croix de Guerre - Chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique - Quitte l'armée et est engagé à la compagnie Franco-roumaine - Il est chargé de l'exploitation de la ligne Belgrade-Bucarest - Chevalier de l'ordre de la Couronne de Roumanie - puis pilote de l'Aéropostale en 1925 - Participe à la 1ère liaison France-Amérique du Sud, le 11 mai 1930 - Passe à Air-Orient à la fin 1930 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes du Fokker F VIIb-3m immatriculé PH-AEO, pendant une liaison Saïgon-France, le 7 juin 1931 - Après que l'aile gauche ait heurté un arbre, l'avion capote sur la côte du fleuve Kyeintali - L'équipage, composé de Claude Beauregard (pilote et commandant de bord), Ange Bourgeois (pilote en second), Olivier Le Roux (Radiotélégraphiste de bord), Pierre Patard (mécanicien navigant), a été tué - L'équipage a été cité à l'ordre de la Nation par le ministère de l'Air - En février 1932, les corps ont été rapatriés en France - A l'heure de sa mort, Claude Beauregard totalisait 4350 heures de vol dont 3690 h comme pilote civil et 660 heures comme pilote militaire - Claude Beauregard repose dans le cimetière de Xirocourt (54) - Photo Michel Roublot que je remercie pour son aide.

MdL Edmond Lods
Escadrille N 69

Tombe du MdL Pierre Edmond Lods dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Brevet de pilote militaire n° 1918 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du 20 septembre au 20 octobre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien, au cours d'une reconnaissance aérienne, au Sud de Péronne (Somme), le 20 octobre 1916 - Il faisait équipage avec le Slt Genay (observateur de l'escadrille C 27) à bord d'un Morane-Saulnier XXI - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Adj Roland Gaston Drozières - Né le 9 avril 1896 à Neuilly l'Evêque (52) - Fils de Charles Gustave Drozière et de Berthe Vallée - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 18 décembre 1914 - Formation de mécanicien aéronautique à l'école de Lyon-Bron jusqu'au 25 mai 1915 - Mécanicien sur avion Voisin de l'escadrille de protection du GQG du 6 juillet 1915 au XXX - Affecté comme second mécanicien du caporal Robert Melchior - Brevet de pilote militaire n° 2596 obtenu à l'école d'Avord, le 2 février 1916 - Nommé Brigadier, le 15 février 1916 - GDE jusqu'au 7 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 7 mai au 8 octobre 1916 - Nommé sergent, le 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 91 de l'armée d'Orient (future escadrille 507) du 8 octobre 1916 au XXX - Une citation à l'ordre du régiment, le 1er avril 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 21 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 502 du XXX au 1er août 1918 - Nommé Adjudant, le XX décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 69 du 13 août 1918 au 2ème trimestre 1919 - Décédé en 1966 - Roland Drozière repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Tombe du Slt Henri Georges Louis - Pilote de l'escadrille MS 15 du 1er avril au 12 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 69 du XXX au 31 mai 1916 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre deux avions allemands, le 12 mars 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital bénévole n° 2 bis (ambulance américaine) installé dans le lycée Pasteur au 9, rue d'Inkermann à Neuilly-sur-Seine, le 31 mai 1916 - Henri Louis repose tombe n° 7 dans le carré militaire du cimetière de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Monument aux morts de la commune de Nébian (Hérault) et tombe du Cne Paul Malavialle - Ils se trouvent tous deux dans le cimetière du dit village - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Paul Malavialle, décédé au cours d'un accident à Constantinople (Istanbul), le 20 décembre 1919 - Paul Malavialle repose dans le cimetière de Nébian (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Cne Paul Malavialle, décédé au cours d'un accident à Constantinople (Istanbul), le 20 décembre 1919 - Paul Malavialle repose dans le cimetière de Nébian (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Paul Malavialle, décédé au cours d'un accident à Constantinople (Istanbul), le 20 décembre 1919 - Paul Malavialle repose dans le cimetière de Nébian (Hérault) - Photo Régis Biaux que je remercie pour son aide.

Calvaire érigé en hommage au Cal Jean Bouilliant, pilote de l'escadrille SPA 69, tué cet endroit sur le territoire de la commune de Faverolles (Aisne), le 6 juin 1918 - Le pilote repose tombe 501 dans la nécropole nationale "Bois Robert" à Ambleny (Aisne) - Photo Mickael Lepage que je remercie pour son aide.

 

Avis mortuaire

Verso de l'avis mortuaire du MdL Henry Darblay - Document collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Avis mortuaire

Avis mortuaire du MdL Henry Marie Louis Marcel Darblay - Pilote de l'escadrille N 69 du (2ème trimestre 1916) au 22 décembre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, sur le terrain de Warfusée (Somme), le 22 décembre 1916 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 2/7 de Villers-Bretonneux (Somme) - Document collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Remerciements :

- M. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Parant pour l'envoi de la photo de son grand-père Gabriel Peuchot.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'Aéronautique militaire française de la Grande Guerre.
- M. Alain Guillemin de Monplanet pour l'envoi de la photo de Joseph Franc, son grand-père.
- M. Olivier Ribeton pour l'envoi de la photo de Joseph Franc.
- M. Sam du forum "Histoire et Militaria 14-18" pour l'envoi de la photo du DFW C abattu.
- M. Richard Tupin pour l'envoi de la photo du Nieuport 11 n° 562.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. Xan Berasategui pour la photo de la tombe des frères Navarre.
- M. Thierry Michon pour la communication des archives de Pierre Sautour, son grand oncle.
- M. Nicolas Vasse pour l'envoi des archives de Pierre Sautour.
- M. Philippe Chatagnon pour l'envoi des archives de Pierre Chatagnon, son grand-père.
- M. H. Bréchard pour son intervention auprès de Philippe Chatagnon, son beau-frère.
- M. Jean-François Arly pour l'envoi des archives de Joannès Lyonnet, son grand-père.
- M. Yvan de Chivré pour l'envoi de la photo de Gilles de Chivré, son oncle.
- Mme Marion de Chivré pour l'envoi des photos du monument d'Aubenasson.
- M. Ludovic Spy pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Fernand Bonneton.
- M. Michel Roublot pour l'envoi de la photo de la tombe de l'Adj Claude Beauregard.
- M. Raphael de Courrèges pour l'envoi de la photo du SPAD VII de la SPA 69 piloté par Fernand de Miribel, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Jean-François Didier pour l'envoi des photos du Cne Paul Bonneton.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Marc Chassard pour l'envoi des profils couleurs des avions de la N 69.
- M. Girolamo Binotto pour l'envoi du plan du terrain de San-Pitro-in-Gù, archivé aux archives militaires de Rome.
- M. CTAWAM pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Alain Octavie pour ses photos de la tombe de Jean Péquin.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes de Joseph Duc et d'Emile Girey.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Malavialle.
- M. Fabien Lamontre pour l'envoi de la photo de l'Albatros C X n° 9233/16 du FlAbt 46.
- M. André Vigne pour la mise à disposition des archives de Louis Imbard.
- Mme Florence Thomas pour l'envoi des copies des photos de Louis Imbard.
- M. Mickael Lepage pour l'envoi de la photo du calvaire en hommage au Cal Jean Bouilliant.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour ses photos des tombes du département des Hauts-de-Seine.
- Mme
Josiane Bonazza pour l'envoi de la photo de Solféricourt.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Patricia Louis pour la transmission des photos des assiettes de traditions.
- M. Marc Dumas pour la transmission des photos de Marc Oudard.
- M. Jean d'Orsetti pour l'envoi de la photo d'Alexandre de Orsetti, son arrière-grand-oncle.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Didier Soriot pour l'envoi des photos de l'insigne de la SPA 69 de la Grande Guerre.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe d'Edmond Lods.

Bibliographie :

- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 68 Escadrille 70

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image Cliquez pour agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir