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Insignes peints sur
les fuselages

Le perroquet multicolore posé sur son perchoir adopté par l'escadrille 71 - L'orientation de l'oiseau est conforme au modèle original - Voir la photo plus bas dans la page - Dessin d'après photo Albin Denis.

Variante de l'insigne de l'escadrille SAL 71 peinte sur le Salmson 2A2 n° 5039 en 1918 - Il est représenté comme il était peint sur l'appareil - Cette variante est semblable à un des insignes des escadrilles SAL 30 et SPAbi 63 - Probablement parce qu'elle était plus facile à peindre avec un pochoir - Dessin d'après photo Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 71

Insigne en argent découpé - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille AR 71 a adopté comme enblème collectif, un perroquet multicolore posé sur un perchoir. Il existe des variantes de l'insigne représentant une tête de perroquet posée sur un disque. Cette variante est semblable à la tête de perroquet de la SPAbi 63.

Historique

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GB I/61 - Valable pour l'époque allant du 1er mai 1937 au 1er avril 1941 - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de l'ERALA 1/40 stationné à Alger - Maison-Blanche - (ERALA = Escadrille des Réserves d'Aviation Légère d'Appui) - Cette unité était équipée de North American T-6G - Valable pour la période allant du 1er janvier 1957 au 1er mars 1962 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 71

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Liste des personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Texte de la citation collective

Texte à venir

 

Victoires

Recensement en voir - Liste à venir

 

Palmarès

Recensement en voir - Bilan à venir

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Recensement en voir - Liste à venir

 

Total des pertes

Recensement en voir - Bilan à venir

 

Les hommes

Photo de groupe des soldats de l'escadrille MF 71 en 1915 - Les hommes portant ceinturon et cartouchières sont des plantons qui gardaient les avions de jour comme de nuit - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Le piquet d'honneur de l'escadrille F 71 pose devant un des Farman F 40 de l'unité pendant une prise d'armes - Remarquez le "71" rappel du numéro de l'escadrille - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Cne Marcel Prosper Jean Jauneaud - Né le 19 juin 1885 à Cholet (Maine-et-Loire) - Fils d'Ernest Léopold Jauneaud et de Marie Marguerite Lemet - Classe 1905 - Recrutement de La Rochelle (Charente-Maritime) sous le matricule n° 1088 - Engagé volontaire pour trois ans au titre de l'école spéciale de St-Cyr, à compter du 24 octobre 1904 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 6ème bataillon de chasseurs alpins, le 1er octobre 1906 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1908 - Stagiaire au 19ème régiment d'artillerie, le 1er avril 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, caserné à Niort (Deux-Sèvres), le 1er juillet 1913 - Stagiaire de l'école supérieure de guerre, le 2 novembre 1913 - Affecté à l'état-major de la 90ème division, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 2ème division du Maroc, le 2 septembre 1914 - Affecté à l'état-major de la 10ème armée, le 30 septembre 1914 - Nommé Capitaine, le 11 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1524 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu (Ain), le 9 septembre 1915 - A l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 22 septembre 1915 - Pilote de la RGA du 22 septembre au 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 (aéronautique du 13ème corps d'armée) du 2 novembre au 17 décembre 1915 - Commandant de l'escadrille MF 71 (aéronautique du 8ème corps d'armée) du 17 décembre 1915 au 15 novembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1916 - Affecté à l'aéronautique du 30ème corps d'armée du 15 novembre au 6 décembre 1916 - Affecté à l'aéronautique du 1er corps d'armée colonial du 6 décembre 1916 au 26 janvier 1919 - Blessé par plaie pénétrante à la joue lors d'un accident d'avion au retour d'une mission de guerre, le 11 mars 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 29 avril 1918 - Commandant de l'aéronautique de la 1ère armée, le 26 janvier 1919 - Blessé au cours d'un accident de cheval avec chute et coup de pied, le 25 juin 1919 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 12 juillet 1919 - Chef du 5ème bureau de la direction de l'aéronautique au Ministère de la Guerre, le 16 octobre 1919 - Marié avec Mlle Annette Charlotte Renée Desplanches à Orléans (Loiret), le 15 octobre 1919 - Domicilié après guerre au 49, avenue de l'Observatoire à Paris 14ème (75) - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 25 avril 1921 - Affecté à la mission française au Japon, le 26 juillet 1921 - Professeur au centre d'études des liaisons et transmissions de Versailles, le 6 avril 1923 - Commandant en second du 21ème régiment d'aviation, le 25 janvier 1924 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1924 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de Chartres, le 23 mars 1925 - Blessé au cours d'un accident d'avion, lors d'un vol de nuit, le 15 juin 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Hospitalisé à l'hôpital militaire Cap Verve du 12 août au 2 septembre 1927 - Rentré de convalescence, le 18 septembre 1927 - Admis en congé du personnel navigant du 1er janvier au 31 décembre 1931 - Affecté au service historique de l'armée, le 24 juin 1931 - Nommé Colonel, le 25 décembre 1931 - Classé en surnombre à l'état-major et administré par le 1er groupe des ouvriers de l'air - Affecté au 1er bataillon de l'Air, le 1er août 1933 - Affecté à la base aérienne 104, par suite de la dissolution du 1er bataillon de l'Air, le 1er octobre 1934 - Affecté à la base aérienne de Tours, le 6 mars 1937 - Démissionnaire de l'armée - Domicilié au Moulin Neuf à Mettray (Indre-et-Loire) - Crée une entreprise de couveuses automatiques, la société Bekauto, implantée non loin de Mettray - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 10 décembre 1936 - Rappelé à l'activité en 1939, il commande le centre d'instruction des renseignements et la base aérienne de Tours - Décédé, le 24 avril 1947 - Sources : Acte de naissance - Pam - LO - Etat des services - Fiche Matricule du département de la Charente-Maritime - Liste des brevets militaires - Site Aéroplane de Touraine de Didier Lecoq - Dernière mise à jour : 14 juillet 2017.

* Citation n° 313 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 4 mai 1916 : "Chef d'escadrille donnant à tout son personnel un magnifique exemple par sa tenacité, son audace et son sang-froid. A exécuté des reconnaissances périlleuses et livré de vifs combats aériens. S'est particulièrement distingué le 26 février, en mettant hors de combat un appareil ennemi et le 9 mars en combattant deux Aviatik et un Fokker."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 juillet 1916 : "Chef d'escadrille énergique, audacieux et plein de sang-froid, obtient de son personnel un rendement remarquable."

* Citation n° 201 à l'ordre du 8ème corps d'armée de l'escadrille MF 71, en date du 22 août 1916 : "Escadrille de corps d'armée hors de pair, énergiquement commandée et effectivement menée par son chef. Le apitaine Jauneaud a livré avec succès de nombreux combats d'avions isolés et d'escadrille contre escadrille, en particulier le 26 février 1916. Vient, sans avoir pu recevoir d'entrainement, avec une organisation de fortune et sans interrompre son travail accoutume de lancer en huit sorties de jour et nuit près de 250 obus sur les gares et camps ennemis."

* Citation n° 486 à l'ordre de la 6ème armée du Cne Marcel Jauneaud, commandant le secteur aéronautique du 1er corps d'armée, en date du 14 juin 1917 : "A accompli de très nombreux vols à basse altitude au cours des opérations entre Aire et Oise et au cours de la bataille de l'Aisne. A mitraillé à plusieurs reprises l'infanterie ennemie. A livré six combats aériens et a mis hors de combat un avion ennemi. A eu son appareil onze fois touché par des balles ou des éclats."

* Citation à l'ordre de la 5ème armée de l'aéronautique du 1er corps d'armée colonial (escadrilles 51, 260 et 76ème compagnie d'aérostiers, en date du XX XXX 1918 : "A pris part, sous le commandement du chef de bataillon Jauneaud à toutes les opérations dans lesquelles le corps d'armée a été engagé depuis le mois de décembre 1916. En dépot des difficultés de toutes sortes et malgré les pertes subies, a rempli toutes les missions d'observations, de réglage et de liaison avec l'infanterie qui lui ont été confiées. S'est particulièrement distinguée au cours de la poursuite sur St-Quentin (mars 1917), sur l'Aisne (avril, mai 1917), Chemin des Dames (juillet, novembre 1917), Reims et sur l'Avre (mai, juin, juillet 1918.)"

* Citation n° 84 à l'ordre du 1er corps d'armée colonial, en date du XX XXX 1918 : "Après avoir participé à toutes les opérations du 1er corps d'armée colonial de décembre 1916 à juillet 1918 a par son ascendant personnel, son entrain et son sens tactique, assuré dans le sens voulu par le commandement et d'une façon particulièrement brillante le fonctionnement de l'aéronautique de corps d'armée. En dernier dans les opérations de poursuite au Nord de Reims (franchissement de l'Aisne), attaque de la "Hunding Stellung" (septembre, octobre 1918), a su obtenir des renseignements précis et opportuns."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col Marcel Prosper Jean Jauneaud, en congé du personnel navigant, en date du 10 décembre 1936 : "32 ans de services, 61 annuités, 6 campagnes. 3 citations à l'ordre de l'armée, 2 citations à l'ordre du corps d'armée, une blessure de guerre, une blessure en service aérienn commandé, un témoignage de satisfaction du ministre de l'air, 5 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'Honneur du 22 décembre 1925."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Cne Pierre Théodore Weiss - Né le 17 octobre 1889 à Nancy (54) - Fils de Théodore Weiss (Médecin en chef de l'hôpital de la Malgrange à Jarville (54)) et de Marguerite Irma Anna Chevalier - Domiciliés au 19, rue Hermite à Nancy - Etudiant en Droit - Classe 1909 - Recrutement de Toul sous le matricule n° 1144 - Service militaire au 17ème régiment de chasseurs à cheval de St-Maxent, à compter du XX octobre 1910 - Profession avant guerre Avocat à la cour d'appel de Nancy - Mobilisé au 17ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 août 1915 - Nommé Lieutenant, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1822 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 28 octobre 1915 - Pilote de la RGAé / GDE du Plessis-Belleville du 28 octobre au 30 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 71 du 30 décembre 1915 au XX XXX 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 6 octobre au 12 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du XXX au 12 décembre 1916 - Pilote du GDE du 14 décembre 1916 au XX février 1917 - Convoyage d'un avion à destination de l'escadrille F 45 du 6 au 9 janvier 1917 - Pilote du détachement de chasse 504 du XX février au 2 mai 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 90 du 2 mai 1917 au 4 novembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Commandant de l'aéronautique de la 8ème armée du 4 novembre 1918 au 6 mars 1919 - Reste en subsistance à l'escadrille SPA 90 du 4 novembre 1918 au 6 mars 1919 - En mission à Metz (57) du 12 au 28 janvier 1919 - Sept citations pendant la Grande Guerre - Commandant du groupe de grande reconnaissance du 34ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur - Auteur de plusieurs raids entre Paris et l'Afrique du Nord, vers l'Asie Mineure, au Portugal, vers toutes les capitales d'Europe, à la Russie Orientale, le tout réalisés aux commandes de son avion d'armes, sans aménagement spécial - Auteur du premier transfert de carburant entre deux avions en vol - Docteur en Droit - Sources : Pam - FM 54 - CCC F 14 - CCC F 71 - CCC SPA 90 - Dernière mise à jour : 1er juillet 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Chef des pilotes de son escadrille leur a donné, au cours de nombreux combats aériens, de très beaux exemples d'allant et de courage, en particulier le 21 mai 1916 en mettant hors de combat un Albatros. Est rentré avec sa carlingue criblée de balles."

Slt Joseph Haour - Né le 20 avril 1892 à St-Chamond - Fils de Joannés Haour et de Catherine Bonnel - Engagé au 1er régiment d'artillerie, le 15 octobre 1913 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 2 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme observateur, le 1er décembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 71 du 20 janvier 1916 à mars 1917 - Nommé lieutenant à titre définitif, le 2 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6121 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 27 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Muté à l'école d'aviation militaire de Chartres à partir du 10 décembre 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée en mars 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en février 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Observateur en avion, calme et courageux. En deux mois, a eu quatre fois son appareil traversé par des balles et des éclats d'obus. Le 20 février 1916, au cours d'une reconnaissance photographique à 8 kilomètres à l'intérieur des lignes allemandes, a mis en fuite, à coup de mitrailleuse, deux Aviatik qui l'attaquaient. A poursuivi sa mission, malgré un tir furieux de l'artillerie ennemie, jusqu'au moment où son pilote a eu le bras droit traversé par un éclats d'obus. S'est encore distingué, le 26 février 1916, en livrant combat avec un Aviatik qu'il a obligé à piquer brusquement dans ses lignes. A eu ensuite son avion atteint en plein par un obus explosif qui a projeté plus de 200 éclats."

Remise de décorations aux militaires des unités d'infanterie du secteur de Ste-Ménéhould en août 1917 - Je ne suis pas arrivé à identifier le lieu - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

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Remise de décorations aux personnels des unités du secteur sur le terrain d'aviation de Ste-Ménéhould en août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations aux personnels des escadrilles déployées sur le terrain d'aviation de Ste-Ménéhould en août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Hejeux - Delalle - Lesprit et leurs chiens Belzébut et Kiss sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) en octobre 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Quelques personnels navigants de l'escadrille AR 71 et des unités aériennes des environs sur le terrain de Ste-Ménéhould en octobre 1917 - de gauche à droite : Hejeux - Adj Emile Pourceau (radio) - Sgt Louis Stewart (mitrailleur) - Guérin - German - Ltt René Mesnager (obs) - Slt Jean Pellerin (obs) - Delalle - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations aux personnels des unités du secteur sur le terrain d'aviation de Ste-Ménéhould en août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

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Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille AR 71 en 1917 - Remarquez l'insigne de l'escadrille, le perroquet, sur le nez du Letord - Dans la carlingue, à gauche, le Sgt Adolphe du Bois d'Aiche mitrailleur et As aux 6 victoires homologuées - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection J. C Coudert que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne), en octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille SAL 71 posent devant le Salmson 2A2 n° 5039 de leur unité en 1918 - Remarquez l'insigne de fuselage qui est une variante de l'insigne d'escadrille - Cet avion a été construit sous licence par Hanriot - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Frédéric Bruyelle que je remercie pour son aide.

Sgt Adolphe Aloïs de Gonzague Marie Hubert Guislin du Bois d'Aische - Né le 17 mars 1874 à Bruxelles (Belgique) - Fils du comte Adrien du Bois d'Aische et de la baronne Marie Thérèse de Fierlant - Profession avant guerre ingénieur - Part au Congo belge quand sa famille projette de la marier - Classe 1893 - Recrutement du 5ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3143 - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, le 4 septembre 1904 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie - Affecté au 131ème régiment d'infanterie - Affecté au 89ème régiment d'infanterie - Citation à l'ordre du régiment, le 26 février 1915 - Nommé Caporal, le 4 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1915 - Passé à l'aviation comme mécanicien à l'école d'aviation d'Avord, le 5 juillet 1915 - Stage de mitrailleur à l'école du tir aérien de Cazaux - Mitrailleur de la RGA jusqu'au 5 avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille MF 71 / F 71 / AR 71 du 8 avril 1916 au 16 décembre 1917 - Nommé Sergent en juillet 1916 - Breveté mitrailleur, le 15 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en avril 1917 - Six victoires homologuées et six probables toutes obtenues à l'escadrille F 71 / AR 71 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 31 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 12 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 16 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 14218 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 25 juin 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Voves, jusqu'au 8 septembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Nommé Chef de station de 1ère classe du service de la navigation aérienne du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, à compter du 8 novembre 1919 - Chef de station de 3ème classe du service de la navigation aérienne du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, à compter du 15 mars 1920 - Nommé Chef de la base d'hydravions d'Ajaccio du 15 mars 1920 au 1er décembre 1922 - Nommé Chefs de station de 1ère classe, le 30 mars 1927 - Décédé à St-Quay-Portrieux (Côtes d'Armor), le 6 octobre 1958 - Repose dans le cimetière de cette ville - Sources : Pam - CCC escadrille F 71 / AR 71 - Bio David Méchin - JORF - Dernière mise à jour : 6 mars 2016.

* Citation (collective à 4 équipages) à l'ordre du corps d'armée du Caporal Adolphe du Bois d'Aische, mitrailleur à l'escadrille F 71, en date du 31 juillet 1917 : "Ont engagé, au cours d'une mission aérienne au-dessus du champ de bataille, un très dur combat contre sept appareils ennemis, terrassés deux de ces derniers (qui sont venus s'écraser au sol), ont réussi ensuite à atterrir dans nos lignes, les appareils criblés de balles, deux pilotes blessés, le sergent mitrailleur Couture tué."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Adolphe Aloïs Gonzague Marie Hubert du Bois d'Aische, mitrailleur à l'escadrille MF 71, en date du 12 octobre 1917 : "Mitrailleur en avion d'une bravoure à toute épreuve et d'une adresse exceptionnelle. Bien qu'appartenant à la réserve de l'armée territoriale, a fait volontairement toute la campagne dans des unités actives, donnant en toutes circonstances un admirable exemple d'audace, d'abnégation et de sang-froid. Le 22 septembre 1917, au cours d'une mission photographique, a livré combat à trois avions de chasse et abattu l'un d'eux; poursuivant sa mission, a attaqué un biplace ennemi qu'il a également abattu, portant ainsi à six le nombre de ses victoires. Trois fois cité à l'ordre. Deux blessures."

Remise d'une nouvelle palme à la Croix de Guerre du Sgt Adolphe du Bois d'Aische sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) en août 1917 - Il a été mitrailleur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 8 avril 1916 au 16 décembre 1917 où il a remporté six victoires homologuées et 6 probables - Il a été décoré de la Médaille Militaire, le 12 octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Guilloux aux commandes d'un SPAD sur le terrain du Plessis-Belleville, le 1er avril 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Léon Guilloux - Né le 22 mars 1885 à Mirecourt (88) - Fils de Charles Guilloux et de Berthe Bazin - Service militaire au 79ème régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1906 - Nommé sous-lieutenant, le 1er avril 1908 - Nommé Lieutenant, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Brasseur - Mobilisé au 11ème régiment d'Infanterie coloniale, le 1er septembre 1914 - Affecté au 44ème régiment d'infanterie coloniale - Une citation à l'ordre du régiment, le 10 octobre 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote en novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2538 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 janvier 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 5 janvier 1916 - GDE et RGA du 4 février au 30 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 1er mai 1916 au 2ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille F 1 du 2ème trimestre 1916 au 30 avril 1916 - Pilote et commandant de l'escadrille F 24 du 30 avril 1916 au 29 mai 1917 - Une citation à l'ordre du régiment en octobre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en octobre 1916 - Pilote détaché à l'escadrille AR 70 du 13 novembre 1917 au 16 février 1918 - Stage RGA du 18 au 24 janvier 1918 - Commandant en second du secteur aéronautique du 20ème corps d'armée du 16 février 1918 au 20 mars 1919 - Pendant cette période était en subsistance à l'escadrille BR 35.

Un équipage de l'escadrille AR 71, composé du Ltt Jean Reibell (observateur) et Ltt André Latour (pilote), pose sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) en août 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Ltt Jean Baptiste Auguste Reibell - Né le 12 février 1897 à Cherchell (Algérie) - Fils d'Emile Reibell (militaire) et de Juliette Marie Emilie Varloud - Domiciliés au 24bis rue Paradis à Bourges (Cher) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1837 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au 85ème régiment d'infanterie, à compter du 23 août 1914 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1914 - Nommé Sergent, le 16 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 23 janvier 1915 - Blessé le 23 avril 1915 - Citation à l'ordre de la division, en avril 1915 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur photo, le 6 février 1916 - Observateur de l'escadrille AR 71 du 28 mars 1916 au 11 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 avril 1916 - Nommé Lieutenant, à titre défintif, le 23 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 24 novembre au 11 décembre 1917 - Passé Elève pilote, à compter du 18 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.169 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 3 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation "Sopwith" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 8 juin 1918 - Pilote du GDE du 8 juin au 25 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 279 du 25 juillet au 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPAbi 47 du 26 mars 1919 au XXX - Envoyé en Syrie et commande une escadrille au Levant - Affecté au 2ème régiment de Chasse - Nommé Capitaine - Nommé Commandant de la 9ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien survenu lors d'un atterrissage de nuit (3h30 du matin) sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville, le 3 septembre 1924 - Souffrant de plusieurs fractures du crâne et des quatre membres brisés, il est décédé après son transfert à l'hôpital militaire Sédillot de Nancy - Ses funérailles ont eu lieu à Herrlisheim-sur-Zone (Bas-Rhin) - Il était marié et père de deux jeunes enfants - Sources : Pam - CCC escadrille AR 71 - CCC escadrille BR 279 - FM d'Alger - Liste des brevets militaires - Acte de décès - Journal l'Est Républicain - Dernière mise à jour : 5 mars 2016.

* Citation (collective à 4 équipages) à l'ordre du corps d'armée du Ltt Jean Baptiste Reibell, observateur à l'escadrille AR 71, en date du 31 juillet 1917 : "Ont engagé, au cours d'une mission aérienne au-dessus du champ de bataille, un très dur combat contre sept appareils ennemis, terrassés deux de ces derniers (qui sont venus s'écraser au sol), ont réussi ensuite à atterrir dans nos lignes, les appareils criblés de balles, deux pilotes blessés, le sergent mitrailleur Couture tué."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Baptiste Reibell, du 13ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 279, en date du 2 mai 1919 : "Ancien observateur réussissant les plus belles qualités militaires, courage, science, modestie, dévouement qui est devenu pilote hors de pair quoique soumis à un tir très violent qui atteignit gravement son avion, les 16, 18 et 19 octobre, n'en a pas moins exécuté trois reconnaissances hardies, ayant rapporté au commandement des renseignements de la plus haute valeur."

- Ltt André Charles Marcel Latour - Pilote de l'escadrille AR 71 du 26 juillet 1916 au 19 mars 1918 - Un convoyage d'avion depuis la RGA de Dugny-Le-Bourget du 19 au 30 octobre 1917 - Nommé Lieutenant, le 14 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille SAL 6 du 19 mars 1918 au 18 juillet 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire - Affecté au 37ème régiment d'aviation - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres comme commandant du parc du centre d'instruction de l'aviation, le 21 août 1920 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 22 novembre 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1922 - Affecté à l'inspection du matériel technique et des installations de l'aéronautique militaire, le 1er avril 1925 - Nommé Commandant du parc d'aviation n° 35 Nommé Chef de Bataillon, le 25 mars 1929 - Sources : CCC escadrille AR 71 - JORF - Dernière mise à jour : 5 mars 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne André Marcel Charles Latour au 37ème régiment d'aviation : "Chef d'escadrille remarquable. A constamment donné au personnel placé sous ses ordres l'exemple du sentiment du devoir et du dévouement. Une blessure, trois citations."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne André Marcel Charles Latour à l'école d'aviation d'Istres, en date du 16 juin 1920 : "Officier de grande bravoure et de haute valeur morale. A donné dans l'infanterie et ensuite dans l'aviation de nombreux exemples d'audace et de courage. s'est montré chef d'escadrille remarquable par son caractère, sa conscience et son énergie. Continue à servir avec le même zèle et le même dévouement. Une blessure. Trois citations."

Slt Jean Pellerin, observateur de l'escadrille F 71 / AR 71, en pleine période de relaxation en attente d'une nouvelle mission, sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) en octobre 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Pellerin - Né le 20 mars 1892 à Vierzon (Cher) - Fils d'Emile Alexis Pellerin et de Claire Mathilde Marie Valentine Compoint - Domicilé au 4, rue de La Chappe à Bourges (Cher) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Bourges sous le matricule n° 487 - Engagé volontaire pour trois ans au 1er régiment d'artillerie de campagne, le 15 novembre 1910 - Nommé Brigadier, le 14 janvier 1912 - Fin de service et passage dans la réserve, le 15 novembre 1913 - Rappelé à l'activité au 1er régiment d'artillerie de campagne, par l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 - Arrivé à l'unité, le 3 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 23 mai 1917 - Affecté au 260ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 24 juin 1917 - Observateur de l'escadrille F 71 / AR 71 / SAL 71 du 24 juin 1917 à la fin décembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux de la fin juin au début juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réverve à titre définitif, le 13 mai 1919 - Démobilisé, le 3 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Profession après guerre Agriculteur - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 24 février 1923 - A accompli une période obligatoire du 7 au 27 mai 1934 - A accompli une période de huit jours par appels échelonnés au CAR d'Orléans en 1935 et 1936 - Affecté à la section de l'air 2/102 de Valdahon, le 1er mars 1938 - Affecté au bataillon de l'air 105, le 9 janvier 1940 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Décédé le 14 novembre 1975 - Sources : FM département du Cher - Dernière mise à jour : 15 mars 2016.

* Croix de Guerre et citation n° 243 à l'ordre du régiment, en date du 11 mars 1916 : "Agent de liaison hardi et dévoué. Son commandant ayant été tué à côté de lui, a continuer à assurer la liaison du groupe."

Ltt Jean François Paul Brière de La Hosseraye - Né le 28 octobre 1885 à Vesdun (Cher) - Fils de Marie René Brière de La Hosseraye (magistrat) et de Marie Gabrielle Pauline Machart - Classe 1905 - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 1861 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 8ème régiment de Hussards, le 6 octobre 1905 - Admis comme Aspirant au diplôme de l'école des Hautes Etudes Commerciales, a bénéficié de la loi du 11 juillet 1892 de l'envoi en congé au bout d'une année de présence sous les drapeaux - A obtenu le brevet spéciale d'aptitude militaire, le 21 octobre 1905 - Nommé Brigadier, le 22 février 1906 - Passé dans la disponibilité, le 18 septembre 1906 - Admis à l'école militaire d'infanterie à la suite du concours de 1906 - Nommé Maréchal des Logis, de réserve, le 20 septembre 1908 - Domicilié au 78, rue des St-Pères à Paris, compter du 28 décembre 1907 - Domocilié au Château de la Cour à Vesdun (Cher), à compter du 11 août 1908 - A accompli une période d'exercices au 8ème régiment de Hussards du 25 août au 21 septembre 1908 - A accompli une période d'exercices au 8ème régiment de Hussards du 29 août au 20 septembre 1910 - Nommé Adjoint à l'inspection des finances, le 13 juin 1911 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 8ème régiment de Hussards, le 23 décembre 1911 - Affecté, dans la réserve, au 95ème régiment d'infanterie - A accompli une période d'exercices au 95ème régiment d'infanterie du 15 au 29 avril 1912 - Nommé Inspecteur des finances de 4ème classe, le 10 février 1913 - Rappelé à l'activité au 8ème régiment de Hussards dans le cadre de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Citation à l'odre du 16ème division d'infanterie, en date du 3 janvier 1915 - Blessé par un éclat d'obus, le 4 août 1915 - Nommé Inspecteur des finances de 3ème classe, le 16 octobre 1915 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 décembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 16ème division d'infanterie - Observateur de l'escadrille F 71 du 1er février au 1er mars 1916 - Blessé par fractures des deux fémurs au cours d'un accident d'avion à l'atterrissage sur le terrain d'aviation de Commercy (Meuse), le 1er mars 1916 - Il faisait équipage avec le MdL Jean d'Audeville, pilote, qui a également été blessé lors de l'accident - Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 14 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1916 - Nommé Adjoint à l'intendance, à titre temporaire, le 5 août 1917 - Affecté aux poudreries de Sevran - Détaché à l'école de pyrotechnie - Démobilisé, le 28 mars 1919 - Domicilié au 48, rue de Grenelle à Paris (75), à compter du 28 mars 1919 - Nommé Inspecteur des finances de 2ème classe, le 1er juillet 1919 - Chef de la section financière d'Alsace et de Lorraine à la présidence du Conseil en 1919 - Chargé de mission à la direction générale de la comptabilité publique en 1919 - Contrôleur financier des Mines domaniales de la Sarre 1919-1920 - Démissionnaire de l'inspection des finances, le 1er août 1920 - Directeur financier de la société Félix Potin de 1920 à 1924 - Affecté, dans la réserve, au service éventuel des remontes de la 8ème région militaire, adjoint au chef de bataillon du 95ème régiment d'infanterie, le 7 septembre 1921 - Affecté au service éventuel des remontes du gouvernement militaire de Paris, le 15 juin 1922 - Directeur financier de la société des magasins du Louvre de 1924 à 1933 - Affecté, dans la réserve, au service d'état-major da la 20ème région militaire, le 28 août 1930 - Chef du service des filiales de la société Lebon et Cie (compagnie d'éclairage par le gaz) de 1933 à 1946 - Administrateur de la société contantinoise d'énergie électrique - Administrateur de la société hydro-électrique de l'ouest Algérien - Affecté, dans la réserve, au service d'état-major da la 9ème région militaire, le 1er juillet 1936 - Citation à l'ordre du régiment, au titre de l'école de perfectionnement du chiffre, en date du 22 juillet 1937 - Rappelé à l'activité du 25 août au 31 octobre 1939 - Administrateur délégué puis président directeur général de la société des forces motrices de la Sélune (Société Lebon) de 1935 à 1946 - Chef du service financier de la centrale de liquidation (Electricité de France) - Commissaire aux comptes à partir du 1er janvier 1948 - Admis à la retraite, le 1er juillet 1948 - Rapporteur de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques du 3 mai 1949 à 1960 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 février 1953 - Décédé au 2, rue de Gribeauval à Paris 7ème (75), le 6 janvier 1977 - Sources : Fiche matricule du département du Cher - CCC de l'escadrille F 71 - LO - Bailey / Cony - JORF - Dictionnaire historique des inspecteurs des finances de 1801 à 2009 - Avis de décès de la préfecture de Paris - Dernière mise à jour : 20 août 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean François Paul Brière de La Hosseraye, 8ème régiment de Hussards, observateur à l'escadrille F 71, en date du 31 mai 1916 : "Officier plein de dévouement, de courage et d'entrain, toujours volontaire pour accomplir les missions périlleuses. Déjà deux fois cité à l'ordre. A été blessé très grièvement, le 1er mars 1916, au cours d'un atterrissage."

 

Photo du Cal Pierre Petit-Dariel

Cal Pierre Octave Paul Emile Petit-Dariel - Né le 5 août 1889 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Auguste Petit-Dariel et de Marie Sophie Octavie Gentil - Parents domiciliés à Gambais (Yvelines) puis à Nantouillet (Seine-et-Marne) - Profession avant guerre Dessinateur constructeur - Classe 1909 - Recrutement de Coulommiers (Seine-et-Marne) sous le matricule n° 259 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 106ème régiment d'infanterie, le 3 octobre 1910 - Affecté au 1er régiment du génie, le 20 janvier 1911 - Affecté au 119ème régiment d'infanterie, le 23 mai 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 1er octobre 1912 - Domicilié rue de Paris à Houdan, à compter du 19 mars 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - A été blessé au combat par une balle qui lui a cassé un bras, le 8 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence du 8 septembre 1914 au 7 septembre 1915 - Placé en sursis d'appel au titre de la maison Francky et Farjon à Houdan (Yvelines), jusqu'au 31 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2370 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 janvier 1916 - A l'école de Chartres, jusqu'au 20 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 20 janvier au 26 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 71 du 26 avril 1916 au XXX - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, le 25 août 1916 - Venu de convalescence, le 30 mars 1917 - Pilote du CRP du 17 mai au 22 juin 1917 - Pilote du GDE du 22 juin au 5 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 3 du 5 juillet au 25 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD VII, contre un biplace combattu dans les environs de Chavignon, le 10 septembre 1917 - Blessé par deux balles à la cuisse gauche au cours d'un combat aérien, le 10 septembre 1917 - Ces blessures ont provoqué un grand délabrement musculaire (FM) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Hospitalisation et convalescence du 11 septembre 1917 au 10 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 novembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres - Démobilisé, le 26 mai 1919 - Domicilié au 45, rue de Penthièvre à Paris (75) - Profession après guerre Dessinateur de mode - Domicilié au 9, rue du Grand Vérieux au Vésinet (Yvelines), à compter du 23 août 1921 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 101ème régiment d'infanterie, le 8 novembre 1921 - Domicilié au 45, rue de Penthièvre à Paris 8ème (75), à compter du 11 décembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'infanterie, le 16 janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 janvier 1925 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'infanterie n° 211, à compter du 27 février 1929 - Passé, avec son grade, par changement d'arme, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 3 décembre 1930 - A accompli une période obligatoire au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 26 juin au 16 juillet 1933 - Affecté, dans la réserve, par voie de réorganisation, à la base aérienne d'Avord, le 15 octobre 1936 - Classé dans le cadre sédentaire des officiers de réserve de l'armée de l'Air, le 16 février 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 114, le 1er février 1938 - A accompli une période d'instruction obligatoire au bataillon de l'Air n° 114 du 17 et 30 juillet 1938 - Domicilié au 48, rue Pierre Charron à Paris 8ème (75), à compter du 4 avril 1939 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine-et-Marne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 71 - CCC de l'escadrille N 3 - Dernière mise à jour : 14 juin 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 25 août 1916 : "A l'escadrille MF 71 à Commercy, après un vif combat, a contraint un avion de chasse ennemi a atterrir violemment dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 : "A l'escadrille n° 3, pilote courageux et plein d'allant grièvement blessé au combat aérien, le 10 septembre 1917."

 

 

 

Les avions

Accident d'un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) pendant l'été 1917 - La légende d'époque parle d'un capotage qui a visiblement fini par le démantelement complet de l'appareil - L'équipage n'a pas été blessé - L'AR 1 porte une bande d'identification de fuselage blanche ou jaune - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés

Accident d'un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) pendant l'été 1917 - La légende d'époque parle d'un capotage qui a visiblement fini par le démantelement complet de l'appareil - L'équipage n'a pas été blessé - L'AR 1 porte une bande d'identification de fuselage blanche ou jaune - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Capotage violent d'un Dorand AR 1 de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) pendant l'été 1917 - L'équipage qui n'a pas été blessé a évacué le fuselage - La mécanique, arrivée sur place, vient constater les dégats et voir ce qui est récupérable - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Les deux membres d'équipage du Dorand AR 1, victime du capotage violent, posent en compagnie de leurs camarades d'escadrille sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne), pendant l'été 1917 - A voir l'état général de leur avion, ils l'ont échappé belle - Ils sont en 2ème et 4ème position en partant de la droite - Pour l'instant, leur identité n'est pas connue, elle le sera peut-être après l'analyse des accidents de l'escadrille pendant cette période - Affaire à suivre - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 71 détruit au sol en 1917 - Malgré nos recherches, je ne suis pas arrivé à retrouver les circonstances de cet événement - Si un lecteur peut apporter des précisions, qu'il veuille bien entrer en contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les avions

Salmson-Moineau SM-1 codé "5" de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould en août 1917 - En bas, le Slt Jean Pellerin, observateur de l'escadrille F 71 / AR 71, qui souffre à cet instant d'une belle rage de dents - Remarquez les bandes d'identification de l'appareil, vraisemblablement blanche et rouge (ou noire) - La tourelle arrière est armée d'un jumelage de mitrailleuses Lewis - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

De droite à gauche, le Sgt Adolphe du Bois d'Aische, mitrailleur, le Brig Fontaine (tué au combat, le 6 novembre 1917) et un autre membre d'équipage non identifié, posent devant un des Letord 1 de l'escadrille AR 71 sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) en août 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Un équipage pose en compagnie d'un des Letord 1 de l'escadrille AR 71 pendant l'hiver 1917-1918 - A cette époque, l'unité a stationnée successivement sur plusieurs terrains d'aviation implantés sur le département de la Marne (51) - L'avant de la carlingue porte les lettres "VC" qui sont probablement les initiales du pilote - L'appareil est équipé de deux tourelles armées chacune d'une mitrailleuse Lewis - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Le Ltt André Latour, pilote de l'escadrille F 71 / AR 71 / SAL 71 du 26 juillet 1916 au 19 mars 1918, pose devant le Dorand AR 1 n° 1008, sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne), en août 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

Autre accident de Dorand AR 1 de l'escadrille AR 71 accidenté sur le terrain de Ste-Ménéhould (Marne) pendant l'été 1917 - L'avant du fuselage a pris feu - L'AR 71 est restée sur place du 23 janvier au 6 novembre 1917 - Photo Jean Pellerin transmise par Philippe Perrier, que je remercie pour son aide.

 

 

Couleurs des avions

Farman F 40 de l'escadrille F 71 utilisé par le Slt Adolphe du Bois d'Aische pour sa première victoire homologuée, le 21 mai 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Dorand AR 1 n° 1261 codé "10" utilisé par le Sgt Adolphe du Bois d'Aische, l'As mitrailleur de l'escadrille F 71 / AR 71 qui a obtenu six victoires homologuées et six probables pendant son affectation dans cette unité - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Sopwith 1A2 utilisé par le Sgt Adolphe du Bois d'Aische, mitrailleur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 8 avril 1916 au 16 décembre 1917 - Il a obtenu six victoires homologuées et six probables, toutes obtenues à l'escadrille F 71 / AR 71 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Letord 1 baptisé "Azur" utilisé par le Sgt Adolphe du Bois d'Aische, mitrailleur de l'escadrille F 71 / AR 71 du 8 avril 1916 au 16 décembre 1917 - Il a obtenu six victoires homologuées et six probables, toutes obtenues dans cette unité - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 5039 de l'escadrille SAL 71 en 1918 - Il porte une variante de l'insigne au perroquet de l'escadrille, probablement plus facile à peindre sur les fuselages - Cet exemplaire a été construit sous licence par Hanriot - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages

Terrain de Toul (54) - L'escadrille MF 71 a stationné sur place du 30 décembre 1915 au 24 janvier 1916 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes du village de Ginchy en juillet-août-septembre 1916 - De haut en bas, les premiers bombardement d'artillerie, le 11 juillet 1916 - Il reste les murs, le 21 juillet 1916 - Il ne reste rien, le 7 septembre 1916 - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la caserne Sénarmont, au Sud-Est de St-Mihiel - Elle a été prise par l'équipage Sgt Baudson / Ltt Daney, le 23 septembre 1916 - Altitude 2200 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

Escadrille F 71 - Photo aérienne de la ville de Montdidier, le 1er octobre 1916 - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Photos aériennes prises
par les équipages

Escadrille F 71 - Photo aérienne de la ville de Saint-Quentin en 1916 - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Escadrille F 71 - Photo oblique des restes du château d'Ham dynamité par les Allemands dans la nuit du 18 au 19 mars 1917 au cours de leur repli derrière la ligne Hinderburg - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Escadrille F 71 - Photo oblique de la cathédrale de Reims, le 15 septembre 1916 - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Escadrille F 71 - Photo oblique de la ville de Reims, le 23 avril 1917 - En bas, au centre, la cathédrale de Reims - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Pierre Maurice Jammy - Né le 28 décembre 1888 à Montluel (Ain) - Fils d'Edouard Louis Jammy et de Marie Budin - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 294 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 6ème régiment d'artillerie, le 2 mars 1907 - Nommé Brigadier, le 10 octobre 1907 - Rétrogradé sur sa demande et remise 2ème canonnier à la 7ème batterie, le 5 septembre 1908 - Affecté à la 14ème escadron de Train des équipages militaires, le 1er octobre 1908 - Participe aux opérations militaires dans la région de Casablanca (Maroc) du 3 octobre 1908 au 6 janvier 1910 - Affecté à la 13ème compagnie du 5ème escadron du Train des équipages militaires, le 30 octobre 1908 - Affecté au dépôt de la 13ème compagnie du 5ème escadron du Train des équipages militaires, le 4 janvier 1910 - En Algérie du 7 au 28 janvier 1910 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 12 janvier 1911 - Passé à la colonie de l'Afrique Occidentale française, le 12 janvier 1911 avec changement de domicile à Rufisque (Sénégal) - Réintégré dans la subdivision de Belley (Ain) par suite à sa rentrée en France, le 11 juin 1912 - Domicilié à Brazzaville, à compter du 23 avril 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Réformé n° 2 par la commission spéciale de Dôle pour filariose (parasite tropical), le 21 octobre 1914 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du service automobile du 14ème escadron du Train des équipages militaires, le 13 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation, le 22 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3108 obtenu à l'école d'aviation militaire de (Chartres), le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement à Châteauroux jusqu'au 11 juin 1916 - Pilote de la GDE du 11 juin au 7 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 71 du 7 juillet 1916 au 2 août 1916 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Toul (Meurthe-et-Moselle), le 2 août 1916 - Le mitrailleur qui faisait équipage avec lui, le Cal Joseph Cartier, a été blessé - Pierre Jammy repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 71 - Fiche Matricule du département de l'Ain - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour 8 novembre 2017.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. J. Coudert pour l'envoi de la photo de groupe.
- M. Daniel Gilberti pour l'envoi des photos de l'escadrille F 71.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'Aéronautique militaire française.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des photos de Jean Pieribattista, son grand-père.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Philippe Perrier pour l'envoi des archives de Jean Pellerin, le grand-père de son épouse.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Frédéric Bruyelle pour l'envoi de la photo des personnels navigants de la SAL 71.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 70 Escadrille 72

 

 

pas de fiche > 1918

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