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Insignes peints
sur les fuselages

Carte des différents stationnements

Lieux de stationnements

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 72 était une cocarde jaune et bleu.

Historique

Création sur le terrain de Lyon-Bron :

Créée sur le terrain de Lyon-Bron, le 28 novembre 1915, l’escadrille 72 est placée sous le commandement du Cne Guy d'Aymery. Cet officier est issu du 5ème régiment de chasseurs à cheval et arrive de l'escadrille MF 60.

La MF 72, dotée de cinq Maurice Farman MF 11 à moteur 80 Hp, fait mouvement dans la région de Verdun et s'installe à la caserne Miribel, le 7 janvier 1916, puis à la caserne Raray, le 12 du même mois. Le 25 février, elle est rattachée à l'aéronautique de la 2ème armée et monte ses tentes sur le terrain de Vadelaincourt. A cette période, sa dotation a légèrement évoluée avec la perception d'un MF 11 bis à moteur 130 Hp.

Le 31 mars 1916, elle prend ses quartiers sur le terrain d'Autrécourt-sur-Aire.

Slt Bernard de Curel tué au combat :

Le 20 mai 1916, le Slt Bernard de Curel, un pilote, est tué au combat dans les environs d'Avocourt par l'Obltn Oswald Boelcke du FlAbt 62. Il est la première victime de son devoir pour les équipages de la 72. Il ne sera malheureusement pas le dernier.

Escadrille organique du 7ème corps d'armée :

Dotée de Farman F 40 à la mi 1916, cette unité fait mouvement sur le terrain de Rouvrel (80) pour être affectée à l'aéronautique du 7ème corps d’armée, le 21 juillet 1916. Elle restera liée à cette grande unité jusqu'à la fin de la guerre. Le 29 septembre 1916, la F 72 fait mouvement de Pierrefonds dans la Marne, d'abord à Epernay, puis sur Ste-Ménéhould, le 30 septembre 1916. La 72 perçoit ses premiers Salmson-Moineau SM-1 en provenance de la RGA, via le GDE, où une formation d'une dizaine de jours est prodiguée aux équipages. C'est un gros biplan, monomoteur entrainant deux hélices. Malheureusement, il est sous-motorisé et causera de nombreuses pertes par accident.

Au début janvier 1917, et après un court séjour dans le camp de Mailly et un détachement à Soudé-Ste-Croix, elle reprend le combat sur la Marne.

Cne Gaston Tranchant prend son commandement :

Le Cne Gaston Tranchant prend son commandement, le 15 février 1917. Cet officier, issu du 32ème régiment de Dragons, a tout d'abord été observateur de l'escadrille MF 40.

Le 1er février 1917, l'escadrille F-72 prend ses quartiers sur le terrain de Bouleuse, prés de Reims, où retrouve les escadrilles 210 et 222.

De lourdes pertes :

Du 9 au 14 avril, elle enregistre de très lourdes pertes avec six tués et un blessé en prenant une part active dans les missions de reconnaissance préalables à l’attaque du Chemin des Dames qui sera lancée le 16 avril. En particulier, le 13 avril 1917, quand le SM-1 de l'équipage Slt Paul Féquant / Ltt André Locquin / Sol Maurice Hutreau est abattu dans les environs de Châlons-sur-Vesle par le Ltn Heinrich Bongartz du Jasta 36. Les trois aviateurs français sont tués. Il faut ajouter la mort du Ltt Alexandre Pierson qui est tué au cours d'un accident aérien, près de Villers Frangeux (51), le 9 avril 1917 et les sous-lieutenants Jean Weith et André Petit tués au cours d'un accident de décollage sur le terrain de Bouleuse, le 16 avril.

Première victoire aérienne :

Les missions, qui se multiplient, donnent lieu à de nombreux combats aériens. En particulier, les 16 avril 1917, quand l'équipage du Ltt Henri de Niort / obs non identifié abat un avion allemand dans les environs d'Hermonville. Cet appareil est la première victoire homologuée des équipages de l'escadrille 72. Un autre équipage du Slt Joseph Tignolet abat un biplace du FlAbt 248A qui tombe dans ses lignes et qui ne sera pas homologué, faute de témoins extérieurs.

Après l’échec de l'offensive du Chemin des Dames, la F-72 accomplit plusieurs sorties offensives sur les lignes allemandes visant à identifier les modifications de son dispositif défensif. Le 22 septembre 1917, elle fait mouvement dans la région de Verdun où elle s'installe sur le terrain d'Osches et est engagée dans une offensive locale au profit de la 2ème armée.

Transformation sur Dorand AR 1 :

Ses Farman F 40 et autres SM-1 étant complétement dépassé, la 72 est transformée sur Dorand AR 1 en septembre 1917. Sa dotation est alors de dix appareils. Le Soldat Clément Massier, mitrailleur, est grièvement blessé par balle au cours d'un combat aérien, le 16 octobre 1917. Hélas, il décéde des suites de ses blessures à l'hôpital militaire de campagne où il a été évacué, le lendemain.

Prise de commandement du Cne Dollinger :

Le Cne Paul Dollinger prend le commandement de l'escadrille AR 72, le 18 novembre 1917. Artilleur issu du 105ème régiment d'artillerie, il a d'abord été observateur des escadrilles BL 3, C 11, V 21, F 5 et F 22 avant d'obtenir son brevet de pilote militaire, le 15 mai 1917.

Perception des Salmson 2A2 :

Le 28 avril 1918, la 72 est équipée de dix Salmson 2A2. Avec l'arrivée de cet appareil de corps d'armée beaucoup mieux conçu que ses prédécesseurs, les pertes au combat vont sensiblement diminuer. Plus aucun mort au combat ou par accident ne sera déploré du 28 avril à la fin de la Guerre. Seuls cinq membres d'équipages seront blessés au combat, principalement par des tirs d'infanterie lors des missions de jalonnement d'infanterie.

Bilan de la guerre :

Au cours de la Grande Guerre, l'escadrille 72 a eu à déplorer la mort de 5 navigants au combat et trois par accident. Il faut ajouter 23 blessés, soit au combat, soit par accident. Ses équipages ont remporté 3 victoires homologuées et trois probables.

Cne Louis Bourguignon et dissolution de la SAL 72 :

Ses personnels étant progressivement démobilisés ou mutés, le Cne Louis Bourguignon, un observateur, prend son commandement en mars 1919 pour préparer sa dissolution qui devient effective sur le terrain de Pars-les-Romilly, le 25 avril 1919.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 72

Les traditions de l'escadrille SAL 72 n'ont pas été reprises
depuis sa dissolution, le 26 avril 1919.

 

Appellations successives

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

Liste des personnels

La liste sera donnée ultérieurement

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Adc Florentin Bernard Joseph Ducrocq - Né le 26 octobre 1891 à Jouy-le-Montier (Seine-et-Oise) - Fils de Bernard Augustin Joseph Ducrocq et Marie Elisa Delabre - Domiciliés à Jouy-le-Montier (Seine-et-Oise) - Profession avant guerre Serveur de restaurant - Marié avec Julienne Blanche Louise Duquesne, le 17 février 1912 - Classe 1911 - Recrutement de Versailles sous le n° matricule 968 - Service militaire au 120ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1913 - Nommé Sergent, le 11 mars 1914 - Une citation à l'ordre du 120ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1914 - Nommé Adjudant, le 30 septembre 1914 - Blessé par balle à la cuisse gauche avec limitation de la flexion du genou au bois de la Gruerie, le 22 novembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 18 février 1915 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 14 mars 1916 - Stage mitrailleur-bombardier à l'école de tir aérien de Cazaux 3 au 29 avril 1916 - Termine sa formation avec la mention "Très bien" - Détaché à l'école militaire d'aviation d'Avord pour suivre une formation initiale de pilote militaire, à compter du 1er mai 1916 -  A échoué malgré 55 heures de vol et 87 atterrissages - Mitrailleur / Bombardier de l'escadrille F 72 du 2 novembre 1916 au 10 novembre 1917 - Convoyage d'un Salmson-Moineau SM-1 avec le MdL Jean Audaire (pilote) et formation au GDE du 13 au 22 décembre 1916 - Une citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, le 26 mars 1917 - Une citation à l'ordre de la 14ème division en date du 30 juin 1917 - Croix de Guerre et une citation n° 259 à l'ordre de l'armée en date du 31 août 1917 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 25 novembre 1917 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 2 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 5 février 1918 - Affecté à l'inspection des dépôts des écoles d'aviation, le 19 février 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er juin 1918 - Décoré de la Médaille Militaire, le 27 juillet 1918 - Blessé par fracture du péroné droit au cours d'un accident d'avion, le 27 août 1918 - Passé au SEGA de Nanterre, le 23 février 1919 - Affecté à la 15ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 28 février 1919 - Affecté à la 2ème section d'ouvriers d'aviation de Nanterre, le 1er janvier 1920 - Affecté à la 7ème section d'ouvriers d'aviation de Romilly, le 10 novembre 1920 - Affecté à la 1er groupe d'ouvriers d'aviation (sous-intendance militaire de Troyes), le 10 novembre 1920 - Affecté à la 1er groupe d'ouvriers d'aviation (sous-intendance militaire de Paris), le 21 février 1923 - Inspection dans les Pays Rhénans du 24 juillet au 2 août 1923 - Médaille Syrie avec agrafe "Levant" - Inspection au Maroc du 29 novembre au 16 décembre 1923 - Inspection en Algérie du 17 au 25 décembre 1923 - Inspection en Tunisie du 25 au 31 décembre 1923 - Inspection dans les Pays Rhénans du 12 au 19 juin 1924 - Inspection dans les Pays Rhénans du 16 au 24 octobre 1924 - Inspection en Tunisie du 17 au 21 novembre 1924 - Inspection en Algérie du 22 au 28 novembre 1924 - Inspection au Maroc du 29 novembre au 13 décembre 1924 - Affecté à la 1er groupe d'ouvriers d'aviation (sous-intendance militaire A.C. Latour-Maubourg de Paris), le 8 avril 1925 - Inspection en Tunisie du 4 au 8 mai 1925 - Inspection en Algérie du 9 au 18 mai 1925 - Inspection dans les Pays Rhénans du 8 au 19 juin 1925 - Inspection au Maroc du 5 au 23 mars 1926 - Inspection en Algérie du 24 au 26 mars 1926 - Réintégré, sur sa demande, dans le personnel navigant, le 16 juin 1926 - Mission d'inspection au Levant, du 26 octobre au 2 décembre 1926 - Inspection en Algérie du 21 mars au 18 avril 1927 - Inspection en Tunisie du 2 au 7 avril 1927 - Inspection dans les Pays Rhénans du 17 au 23 juin 1927 - Nommé officier d'administration de 3ème classe, comme contrôleur de matériel, le 2 octobre 1927 - Détaché à l'inspection technique de l'aéronautique (ITA) de Villacoublay - Inspection en Algérie du 24 au 26 avril 1928 - Inspection en Maroc du 27 avril au 12 mai 1928 - Inspection en Tunisie du 25 au 28 septembre 1928 - Inspection en Algérie du 29 septembre au 7 octobre 1928 - Mission d'inspection au Levant, du 26 mars au 2 mai 1929 - Nommé officier d'administration de 2ème classe, comme contrôleur de matériel, le 2 octobre 1929 - Mission d'inspection en Maroc du 2 au 20 novembre 1929 - Mission d'inspection en Algérie du 21 au 25 novembre 1929 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Passé dans le corps des officiers mécaniciens de l'aéronautique, le 17 février 1930 - Nommé à cette date lieutenant mécanicien - Mission d'inspection dans les Pays Rhénans du 6 au 9 mars 1930 - Mission d'inspection en Algérie du 14 au 28 novembre 1930 - Mission d'inspection au Levant, du 8 avril au 15 mai 1931 - Mission d'inspection au Maroc, du 6 au 23 avril 1932 - Mission d'inspection en Algérie, du 24 au 27 avril 1932 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 4, le 27 avril 1934 - Nommé Capitaine mécanicien, le 25 juin 1934 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 15 septembre 1934 - Retraite sur sa demande, le 1er décembre 1937 - Décédé au 7, rue de la Ferté-sous-Jouarre à Coulommiers (Seine-et-Marne), le 16 octobre 1969 - Sources : Familliale - Pam - LO - CCC F 72 - JORF - Carnet de vol - Etat signalétique - FM Seine-et-Oise - Dernière mise à jour 15 août 2015 - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 120ème régiment d'infanterie en date du 1er octobre 1914 : "Sous-officier d'un brillant courage. S'est signalé d'une façon particulière au combat du 22 août 1914 entraînant sa section à l'assaut."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Ducrocq du 133ème régiment d'infanterie, en date du 18 février 1915 : "A fait preuve d'une superbe bravoure en mettant sa section de mitrailleuses en batterie pendant un violent bombardement sur le parapet des tranchées et à découvert pour mieux arrêter une attaque que l'ennemi cherchait à prononcer."

* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 26 mars 1917 : "A accompagné pendant les attaques d'avril au Nord-Ouest de Reims de nombreuses missions photographiques sur les lignes en arrière des lignes ennemies. Le 26 avril 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de la 14ème division à l'Adj Florentin Ducrocq, mitrailleur de l'escadrille F 72, en date du 30 juin 1917 : "A eu à soutenir de nombreux combats pour accomplir ses missions au cours de l'un d'eux et pour la 2ème fois a contraint un avion ennemi à piquer et à atterrir désemparé dans ses lignes."

* Croix de Guerre avec palme et étoile de bronze et citation n° 259 à l'ordre de l'armée de l'Adj Florentin Ducrocq, mitrailleur de l'escadrille F 72, en date du 31 août 1917 : "Le 24 août, a descendu en flammes en vue de nos tranchées un avion de chasse ennemi."

 

Photo du Cne René Bouscat

Cne René Bouscat - Né le 7 septembre 1891 à Thuir (Pyrénées-Orientales) - Fils de Jean François Etienne Bouscat (instituteur) et de Thérèse Françoise Nuria Sistach - Ils ont eu 5 enfants ensemble - Domiciliés en 1914 à Limours (Seine-et-Oise) - A obtenu une bourse internat à l'école primaire supérieure de Rambouillet (Seine-et-Marne), le 6 avril 1905 - Classe 1911 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 4209 - Incorporé au 146ème régiment d'infanterie, le 12 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 15 avril 1913 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve, le 29 mars 1914 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 1er août 1914 - Rappelé à l'activité au 124ème régiment d'infanterie, caserné à Chartres, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant, le 16 novembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 30 décembre 1914 - Affecté au 102ème régiment d'infanterie - Blessé par un éclat d'obus à la main à Perthes, le 19 février 1915 - Blessé par éclat d'obus au cuir chevelu à Auberive, le 25 septembre 1915 - Citation n° 10 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du XX septembre 1915 - Détaché au centre de mitrailleurs du Mans (Sarthe) comme adjoint au Cne Guilbert, le 16 août 1916 - Commandant de la 60ème compagnie de mitrailleurs de position du 30ème régiment territorial d'infanterie, 13 octobre 1916 - Grièvement blessé par un éclat d'obus à la tête à Massignes, le 11 novembre 1916 - Suite à cette blessure, il est rendu inapte à l'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 4 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille F 72 du 7 janvier au 12 juillet 1917 - Stage au GDE du 4 au 20 mars 1917 - Citation n° 285 à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 27 avril 1917 - Titularisé observateur en avion, le 5 mai 1917 - Détaché à la section photographique d'armée de la 5ème armée du 18 juin au l2 juillet 1917 - Commandant de la section photographique d'armée de la 5ème armée du 12 juillet au 24 décembre 1917 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 12 juillet 1917 - Passé dans l'armée d'active, le 12 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9281 obtenu à l'aéronautique de la 5ème armée, le 16 octobre 1917 - Marié avec Mlle Marie Louise Adrienne Huin en la mairie de Paris 18ème, le 21 mai 1918 - Domiciliée au 9, rue Lili Jobard à Vesoul (Haute-Saône) puis aux thermes romains d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) - Citation n° 39 à l'ordre de l'a'aéronautique de la 5ème armée, en date du XX octobre 1918 - Affecté au centre d'aviation d'Holay-la-Neurec, le 15 décembre 1918 - Affecté au DPTA / 12ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 6 février 1919 - Parti au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, pour affectation en Orient, le 13 mai 1919 - Affecté au service aéronautique de l'armée d'Orient à Constantinople, le 30 mai 1919 - Embarqué à Marseille, le 6 juin 1919 - Débarqué à Constantinople, le 15 juin 1919 - Affecté à l'aéronautique de l'armée du Danibe, le 18 juin 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Citation n° 64 à l'ordre de l'armée du Danube, en date du 18 août 1919 - Commandant du centre de Stéphana, le 30 août 1919 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie et maintenu détaché à l'aéronautique, le 22 janvier 1920 - Affecté, comme adjoint technique et commandant en second de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 27 février 1920 - En mission dans le Caucase du 31 mars au 6 mai 1920 - Classé hors cadres aéronautique et affecté au 1er régiment d'aviation d'observation (aéronautique de l'armée d'Orient), le 25 mai 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation et maintenu à l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 15 septembre 1920 - Evacué malade de Constantinople, le 6 mai 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc) du 20 juillet 1921 - Embarqué à destination du Maroc, le 10 novembre 1921 - Débarqué à Casablanca, le 14 novembre 1921 - Affecté à la 2ème escadrille, le 15 novembre 1921 - Citation n° 315 à l'ordre des Théatres d'opérations outre-mer (TOM) de la 2ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, en date du 28 mai 1922 - Citation n° 32 à l'ordre de la colonne, en date du 10 janvier 1923 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de deux ans, à compter du 14 décembre 1923 - Citation n° 432 à l'ordre des Théatres d'opérations outre-mer (TOM) du 1er groupe du 37ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 - Affecté à l'état-major du 37ème régiment d'aviation, comme adjoint technique du 6 mars 1924 au 22 avril 1927 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1924 - Nommé Commandant, le 25 septembre 1925 - Citation n° 22 à l'ordre des théatres d'opérations outre-mer (TOM) en XX (1925 ou 1926) - Croix de guerre des TOE avec cinq citations - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 14 mois, à compter du 1er janvier 1926 - Commandeur du Ouissam Alaouite, le 18 février 1926 - Blessé au cours d'un accident d'avion avec rupture musculaire partielle de la hanche, le 30 avril 1926 - Citation n° 425 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1926 - Médaille du Maroc, le 6 novembre 1926 - Désigné pour accomplir le cycle d'instruction des commandants du 7 juin au 21 juillet 1927 - Affecté à l'inspection du matériels et des installations techniques de l'aéronautique et détaché à la 12ème direction du ministère de la guerre, le 22 avril 1927 - Directeur de la division tactique de l'école d'aéronautique de Versailles en 1927 - Marié avec Mlle Pauline Darmon en la mairie de Paris 12ème, le 6 juillet 1927 - A réalisé, en compagnie du Ltt Ténot, aux commandes d'un Henry Potez à moteur Lorraine-Dietrich de 450 cv, le trajet séparant Le Bourget à Copenhague (Danemark) en 3 heures et 40 mn, le 2 septembre 1927 - Mis à la disposition du ministère des colonies pour l'aéronautique de l'Afrique Occidentale Française (AOF) et affecté administrativement au 34ème régiment d'aviation, le 6 juillet 1928 - Commandant de l'aéronautique de l'Afrique occidentale française (AOF), puis en Mauritanie - En tournée d'inspection, aux commandes d'un Potez 25 TOE à moteur Lorraine 450 cv, en équipage avec le Sgt Bidaud, mécanicien, du 3 au 16 décembre 1928 - Pendant cette mission, il a relié Dakar, Tambacounda, Kayes, Bamako, Mopti, Tombouctou, Gao, Niamey - Ensemble, ils ont volé sur 6000 kilomètres en 36h20 de vol - A réalisé une mission de 12.500 kms en mars 1929 - Elle était composée de trois Potez 25 TOE des équipages suivants : Cdt Bouscat / Sgt Bidaud (mécano), Cne Lafosse / Sgt Sol (mécano), Cne Gaillard / Sgt Dagay (mécano) - Les trois avions ont parcouru le trajet aller suivant : Dakar, Bamako, Ouagadougou, Niamey, Zinder, N'guigmi (sur le Tchad), Bilma, Seguedine et retour : Bilma, N'Guigmi, Zinder, Niamey, Gao, Tombouctou, Bamako, Dakar - Chaque pilote a réalisé 80 heures de vol - Médaille d'or de l'éducation physique et des sports, en date du 7 mai 1929 - Affecté comme chef-adjoint du cabinet militaire de M. Painlevé, Ministre de l'air du 8 septembre 1930 à décembre 1932 - A participé à la tournée d'inspection des centres aéronautiques d'Afrique par le ministre de l'Air J.L Dumesnil, à compter du 4 avril 1931 pendant trois semaines - L'appareil choisit était le Breguet 19 grand raid, à moteur Hispano-Suiza de 600 cv (avion de Girier / Weiss) et était piloté par Dieudonné Costes - Les quatre Breguet 19 accompagnateurs étaient du modèle à moteur Hispano-Suiza de 500 cv pour le Cdt Bouscat et le Cne Tavera et à moteur Lorraine à 450 cv pour le Col Vuillemin et le Cdt de Turenne - Ils ont relié le Bourget, Colomb-Béchar, traversée du Sahara par Ouallen, Reggan, Gao, Tombouctou, Kayes, Dakar et retour par Port Etienne, Cap Juby, Marrakech et Fez - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 juin 1931 - Rapporteur du groupe 1 chargé d'étudier la situation actuelle de l'aviation aux colonies au congrès national d'aéronautique coloniale du 5 au 10 octobre 1931 - Le 14 mai 1932, dans le cadre de la coupe Ribesco, a réalisé, en équipage avec le Cne Tavera, aux commandes d'un Breguet 330 à moteur Hispano-Suiza de 650 cv, une liaison entre Paris et Bucarest - Les 2000 km ont été réalisés en 9 h 39 mn - Pendant le vol retour, l'équipage a battu le record et faisant la même distance en 8h33 - Nommé Chef du cabinet militaire du ministre de l'Air en décembre 1932 - Affecté à l'état-major général des forces aériennes et désigné pour organiser une liaison postale, avec des moyens aériens et des personnels militaires, entre Alger et le Tchad, via Reggan, Gao, Niamey, Zinder, le 8 février 1933 - Il s'agit, à titre d'essai, de réaliser une liaison postale par semaine, pendant trois mois - Le 25 février 1933, désirant reconnaitre le parcours entre Alger et Zinder, le LcL Bouscat, en équipage avec son frère, le Sgt Jean Bouscat, mécanicien, décolle du Bourget, aux commandes d'un Breguet 33 à moteur Hispano-Suiza de 650 cv, à destination de Zinder - La première mission réelle suivra, au départ d'Alger, le 14 mars pour arriver à Zinder, le 18 mars - Affecté au 37ème régiment d'aviation, le 26 août 1933 - Commandant en second de la Croisière Noire qui effectuera un parcours de 25.000 km à travers les colonies françaises d'Afrique du 8 novembre 1933 au 15 janvier 1934 - Vingt-huit Potez 25 TOE sont engagés dans ce raid - Elle est dirigée par le général Vuillemin, commandant de l'aviation du Maroc - Nommé Colonel, le 25 décembre 1933 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1933 - Commandeur du Nichan Iftihkar, en date du 25 janvier 1934 - Embarqué à Marseille, le 24 mars 1934 - Débarqué à Casablanca, le 26 mars 1934 - A dirigé la 1ère escadrille du 37ème RA du Maroc entre Rabat et Tunis, via le sud Algérien et le sud Tunisien entre le 26 et le 29 octobre 1934 - Commandant de l'Air au Maroc, le 15 novembre 1934 - Commandant de la demi-brigade aérienne du Maroc, le 27 décembre 1934 - Sa femme Pauline, née Darmon, épousée le 6 juillet 1927, a été assassinée par un caporal marocain qui servait d'ordonnance - Ses obséques ont eu lieu à Rabat, le 1er avril 1935 - A obtenu le certificat d'aptitude aux fonctions de chef de bord, le 13 mai 1935 - A reçu le drapeau de la 3ème escadre et l'a remis officiellement à l'unité, à Marrakech (Maroc), le 16 juillet 1935 - Médaille d'or du mérite aéronautique de Roumaine, le 26 juillet 1935 - A dirigé une mission de 27 avions venant de Meknès et Marrakech pour participer à des manoeuvres dans la région d'Oran, le 3 octobre 1935 - En novembre 1935, a dirigé une reconnaissance de six avions du 2ème groupe du sud-marocain sur le parcours Maroc-Niger pour marquer la liaison aérienne entre le Maroc et l'AOF - Les six pilotes étaient : Col Bouscat, Cdt Dasque, Cne Chassandre-Patron, Ltt Albertus, Adc Tristch et Sgt Eve - Arrivé à Taoudeni, Bouscat, commandant de la 37ème demi-brigade aérienne a rencontré le Cdt Pelletier d'Oisy, commandant de l'aviation d'AOF - ILs ont réalisé 200 heures de vol pour parcourir les 3000 km - A inauguré un monument en hommage à l'aviation française au Maroc avec 215.000 heures de vol, 150.000 photos, 3594 malades ou blessés évacués et 181 tués (65 officiers, 89 sous-officiers, 27 caporaux et soldats) en 1936 - Désigné pour être détaché au centre des Hautes Etudes Aériennes, le 25 juin 1936 - Nommé Commandant de l'école de l'Air de Versailles (Yvelines), le 1er juillet 1936 - Embarqué à Casablanca, le 4 juillet 1936 - Débarqué à Marseille, le 6 juillet 1936 - Commandant des centres écoles de Versailles et de Villacoublay - Nommé Général de Brigade, le 20 octobre 1936 - Nommé commandant, par intérim, de la 1ère région aérienne, le 11 septembre 1937 - Marié avec Mlle Blanche Léonie Chrétien en la mairie d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le 14 septembre 1937 - Commandant de la 1ère région aérienne, le 5 octobre 1937 - Chef du cabinet militaire du Ministre de l'Air Guy La Chambre de janvier 1938 au 13 juin 1939 - Nommé Général de Division en mai 1939 - Commandant, par intérim, la 5ème région aérienne et inspecteur général, par intérim, des forces aériennes d'outre-mer avec poste à Alger (Algérie), le 13 juin 1939 - Grand officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Commandant le la 5ème région aérienne, le 25 juillet 1939 - Nommé Général de Corps aérien, le 10 septembre 1939 - Nommé Chef d'état-major de l'armée de l'Air, le 23 octobre 1939 - Commandant de la zone d'opérations aériennes de l'Est en février février 1940 - Après l'armistice, commandant de la région aérienne d'Algérie - Placé en congé d'armistice par le gouvernement de Vichy, le 16 octobre 1940 - Membre du réseau Alliance et Chef de la branche algérienne en 1942 - Réintégré en activité, le 15 mars 1943 - Engagement dans les FAFL à Londres en avril 1943 - Commandant de l'aviation française en Afrique du Nord et en Afrique Occidentale Française, le 5 juin 1943 - Chef d'état-major général des forces aériennes françaises, le 1er juillet 1943 - Nommé Général d'armée aérienne, le 11 novembre 1943 - Réalisa la fusion des forces aériennes de la France Libre et celles de l'Afrique du Nord - Inspecteur général de l'armée de l'Air et commandant en chef des forces aériennes engagées du 3 novembre 1944 au 19 juillet 1945 - Grand Croix de la Légion d'Honneur avec attribution de la Croix de Guerre, en date du 16 juin 1945 - Inspecteur général de l'armée de l'Air du 20 juillet 1945 au 27 février 1946 - Chef d'Etat-Major général de l'armée de l'Air et inspecteur général de l'armée de l'Air du 28 février 1946 au 7 septembre 1946 - Admis en congé définitif du personnel navigant pour cinq ans, à compter du 7 septembre 1946 - Médaille Militaire, en date du 13 juillet 1946 - Compte plus de 4000 heures de vol - Auteur de "De Gaulle-Giraud, dossier d'une mission" paru en 1967 - Décédé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris 5ème, le 22 juin 1970 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservées aux archives départementales des Yvelines - CCC de l'escadrille F 72 - JORF - Site Traditions Air - Site Geneanet - Site Internet Les Français Libres - Revue Les Ailes - Revue L'Aérophile - Revue L'Aéronautique - Dernière mise à jour : 24 février 2020.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 30 décembre 1914 : "S'est particulièrement signalé pendant la nuit de 8 au 9 décembre pendant laquelle il a fait exécuter à sa compagnie une tranchée à 200 mètres des tranchées ennemies sous un feu très violent. Pendant la nuit suivante, s'est opposé à l'infiltration d'éléments allemands en déployant une partie de sa compagnie hors des tranches pour en interdire le passage à l'ennemi."

* Citation n° 10 à l'ordre du 54ème régiment d'infanterie, en date du XX septembre 1915 : "Commandant de compagnie animé du plus bel esprit de sacrifice et de devoir. Durant les journées qui ont précédé l'offensive du 25 septembre 1915 en Champagne, a fait exécuter des travaux très pénibles sous de violents bombardements, ne cessant de payer de sa personne, jalonnant lui-même les parrallèles de départ. A été blessé, le 25 septembre."

* Citation n° 285 à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 27 avril 1917 : "Au cours des attaques devant Reims, a exécuté de nombreuses reconnaissances photographiques sur les lignes et arrières lignes ennemies. A soutenu plusieurs combats et particulièrement le 16 avril où il tient tête à 5 avions ennemis. Le 26 avril 1917, a contribué à abattre un avion dans ses lignes."

* Citation n° 39 à l'ordre de l'a'aéronautique de la 5ème armée, en date du XX octobre 1918 : "Pilote observateur photographe hors de pair, d'énergie et d'un dévouement à toute épreuve. Blessé deux fois dans l'infanterie, sert dans l'aviation avec la même foi. Par son expérience de l'observation, par sa science de l'interprétation des photographies, a pris une large part au succès des opérations de l'armée, notamment pendant les batailles de juin, juillet, août et septembre 1918."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne René Bouscat au dépôt du personnel technique de l'aviation, en date du 6 juillet 1919 : "Officier de haute valeur, qui s'est fait remarquer durant toute la campagne par son énergie, son allant, son mépris du danger et son habileté. Trois Blessures. Quatre citations."

* Citation n° 64 à l'ordre de l'armée du Danube, en date du 18 août 1919 : "Officier d'une rare bravoure qui a payé de sa personne durant toute la guerre tant dans l'infanterie que dans l'aviation. Trois blessures, quatre citations. Venu en Orient sur sa demande, continue à rendre les plus grands services et à donner le plus bel exemple."

* Citation n° 315 à l'ordre des Théatres d'opérations outre-mer (TOM) de la 2ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, en date du 28 mai 1922 : "A fourni depuis quatre années un travail considérable dans un pays de haute montagne, rendant l'emploi de l'aviation particulièrement délicat et périlleux. Sous l'énergique impulsion de son chef, le capitaine Bouscat, n'a cessé de rendre les plus grands services au groupe mobile du sud pendant les opérations du printemps 1922. Grâce à l'allant et l'habileté de ses équipages, au dévouement inlassable de ses mécaniciens, a effectué au cours des opérations sur Aluris-El-Cugil près de 600 heures de vol, malgré des conditions atmosphériques souvent défavorables."

* Citation n° 32 à l'ordre de la colonne, en date du 10 janvier 1923 : "Aviateur dont l'habileté, l'adresse et le cran n'ont d'égal que la modestie. A conduit sur la Zaouia Ahousaf une expédition de bombardement des plus difficiles, avec un plein succès, jetant la panique dans une région considérée jusqu'ici comme inaccessible et inviolable."

* Citation n° 432 à l'ordre des Théatres d'opérations outre-mer (TOM) du 1er groupe du 37ème régiment d'aviation, en date du 29 décembre 1923 : "Le 1er groupe, 1ère et 2ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, sous l'intelligente, active et ferme impulson de son chef, le capitaine Bouscat, a fourni un effort des plus remarquables durant toute la période des opérations de 1923. Conduite avec beaucoup d'allant par le capitaine Bergeret, la 1ère escadrille comme la 2ème, qu'entraine brillamment son chef, constamment sur la brèche, le capitaine Le Roux, ont eu à surmonter au cours de ces opérations des difficultés exceptionnelles, difficultés dues à la région montagneuse du Moyen Atlas, d'une reconnaissance délicate, aux liaisons précaires, au climat rigouteux et au régime atmosphérique particulièrement pénibles. Du mois d'avril au 31 août, opérant successivement et sans temps de repos dans les hautes vallées des Beni-Ourraïn, Beni-Bou-n-Sa, puis au-dessus des plateaux tourmentés qui bordent le Guigon et la Seghina, le 1er groupe a effectué 687 missions de guerre dont 375 bombardements, 75 missions photographiques, lancé plus de 48 tonnes de projectiles et transporté 130 grands blessés."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne René Bouscat au 37ème régiment d'aviation, en date du 28 décembre 1924 : "Chevalier du 6 juillet 1919; 12 ans de services, 9 campagnes, 3 blessures, 3 citations."

* Citation n° 22 à l'ordre des théatres d'opérations outre-mer (TOM) en XX (1925 ou 1926) : "Officier d'une haute valeur morale, d'une grande expérience et d'un sens pratique très sûr. Adjoint au commandant d'aviation du maroc, pour les questions tactiques, a mis à nouveau en valeur au cours des opérations sur le front nord ses qualités déjà connues des méthodes, d'organisation, ne cessant de déployer la plus grande acritvité et de donner le plus bel exemple aussi bien pour les missions aériennes de reconnaissances, de photographies, de bombardements, de liaison etc que pour l'exécution d'un absorbant travail d'état-major."

* Citation n° 425 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1926 : "Officier supérieur, pilote observateur d'une haute valeur comme chef de bureau des opérations de l'aéronautique du Maroc. A été, pour le commandement, un auxiliaire prècieux pendant les opérations de 1926. Comme commandant de groupement d'aviation, appuyant la réduction du Tichourt du 22 au 26 juin 1926, a obtenu un rendement remarquable des unités sous ses ordres, effectuant lui-même de nombreux vols de guerre. A exécuté d'autre part plusieurs missions de commandement à grande distance, notamment le 23 mai 1926 au cours de l'occupation de Targuist et le 18 juillet 1926 lors de la prise de Moussah au Salah."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Col René Bouscat au 37ème régiment d'aviation, en date du 30 décembre 1933 : "Officier du 28 décembre 1924; 21 ans 3 mois de services, 12 ans 8 mois de campagne, 4 blessures, 5 citations, 14 ans 5 mois de services aériens."

* Grand officier de la Légion d'Honneur du Général de division aérienne, commandant, par intérim, la 5ème région aérienne et inspecteur général, par intérim, des forces aériennes d'outre-mer, en date du 21 juin 1939 : "26 ans de services, 16 campagnes, 3 blessures de guerre, 1 blessure en service aérien, 12 citations, 18 ans de bonifications pour services aériens, 84 annuités. Commandeur de la Légion d'Honneur du 30 décembre 1933."

Slt Alexandre Frédérik Pierson - Né le 23 novembre 1892 à Paris - Fils de Ottho Pierson et de Françoise de Savornin Lohman - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 45ème régiment d'artillerie de campagne, le 10 octobre 1913 - 13ème régiment d'artillerie de campagne - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 décembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 8 mars 1915 au 8 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 25 du 12 janvier 1916 au 4 février 1916 - Observateur de l'escadrille MF 72 du 4 février 1916 au 9 avril 1917, date de sa mort - Stage dans l'armée britannique du 17 au 28 janvier 1917 - Tué des suites d'un accident aérien dans les environs de Villers-Frangueux (51), le 9 avril 1917 - Le pilote, le Slt Henri Pressac, qui faisait équipage avec lui, a été blessé - Croix de guerre - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 mai 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 10 mai 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier remarquable, ayant la conception la plus élevée du devoir. Observateur d'artillerie depuis plus d'un an, a 250 heures de vol au-dessus de l'ennemi. Compte à son actif quinze combats dont trois particulièrement sévères. Le 23 août 1915, a attaqué et poursuivi un Aviatik jusqu'à 1.600 mètres dans ses lignes. Le 27 août 1915, a lutté avec succès contre quatre avions ennemis."

Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille AR 72 sur le terrain de la Bouleuse pendant l'été 1917 - L'escadrille F 72 / AR 72 a stationné sur ce terrain du 1er février au 12 septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

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La mission japonaise en visite aux unités aériennes présentes sur le terrain d'aviation de la Bouleuse (Marne) entre le 1er février au 12 septembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Ltt Henri Prat - Né le 12 juin 1887 à Fontenay-Rohan-Rohan (Deux-Sèvres) - Fils de Pierre Auguste Prat et de Clémentine Terrassier - Domiciliés à Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) - Classe 1907 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 494 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé volontaire pour trois ans à la mairie de Poitiers, le 22 octobre 1906 - Incorporé au 20ème régiment d'artillerie de campagne de Poitiers comme 2ème canonnier conducteur, le 22 octobre 1906 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 19 juin 1908 - Nommé Brigadier, le 13 janvier 1909 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 octobre 1909 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 novembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 mars 1910 - Affecté au 33ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1910 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1910 - Affecté au 7ème groupe d'artillerie d'Afrique, le 20 juin 1912 - Arrivé à l'unité, le 9 juillet 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 22 octobre 1913 - Affecté au 26ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Affecté à la 8ème section de munitions, le 3 août 1914 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille MF 40 du 5 février au 1er septembre 1916 - Victime d'un accident d'avion à Ste-Ménéhould, en compagnie du MdL du Bourblanc, le 16 mai 1916 - Atteint de contusions multiples et de fractures des deux meisiges médianes supérieures - Brevet d'observateur en avion délivré le 24 juin 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille F 8 du 1er au 7 septembre 1916 - Observateur titularisé, le 24 juin 1916 - Observateur en stage à l'escadrille F 25 du 7 septembre au 20 octobre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 octobre 1916 - Stage à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 14 novembre 1916 au 8 février 1917 - Observateur de l'escadrille F 58 du 18 février au 22 juin 1917 - Observateur de l'escadrille C 13 du 28 juin au 6 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 4 du 6 août au 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 72, le 8 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille F 32 du 8 octobre au 16 décembre 1917 - Observateur de l'escadrille AR 14 / SAL 14 du 16 décembre 1917 au 2 août 1919 - Victime d'un accident aérien à San Pietro, en équipage avec le Sgt Pocque, le 4 janvier 1918 - Un avion italien, qui se posait à contresens, les a percutés - Pas de blessure grave - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 février au 13 mars 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Blessé par balle, le XX juin 1918 - Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 - Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 - Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 - Affecté au entrepôts généraux de l'aviation de Nanterre, le 2 août 1919 - Détaché à l'école d'artillerie de Fontainebleau du 17 novembre au 24 décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget du 24 décembre 1919 au 17 juin 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 17 juin 1920 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée du 23 septembre au 10 octobre 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 10 octobre 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour l'aéronautique de l'armée française du Levant - Embarqué à Marseille, le 23 décembre 1921 - Débarqué à Beyrouth, le 31 décembre 1921 - Nommé Adjoint tactique au commandant du secteur aéronautique de la 2ème division, le 3 janvier 1922 - Affecté à l'escadrille 52ème escadrille, le 13 mai 1922 - Changement d'arme et passage dans l'infanterie, le 19 septembre 1922 - Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1922 - Commandant de la 54ème escadrille, le 9 octobre 1922 - Rapatrié en fin de séjour sur le "Braga", le 6 juillet 1923 - Débarqué à Marseille, le 13 juillet 1923 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 13 juillet 1923 - Affecté à l'état-major de la 6ème brigade d'aéronautique à Tours du 1er janvier 1924 au 9 novembre 1926 - Brevet de pilote militaire n° 20.294 obtenu, le 24 juin 1924 - Commandant de l'escadrille 13 du 9 novembre 1926 au 15 novembre 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Commandant du 4ème groupe du 31ème régiment d'aviation, le 15 novembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, le 26 juin 1930 - Nommé Adjoint tactique du CHR, le 1er octobre 1930 - Commandant du parc du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 25 juillet 1932 - Commandant par intérim du 2ème groupe d'aviation d'Afrique, le 16 avril 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 23 au 25 mai 1933 - En mission à Colomb-Béchar du 10 au 11 juin 1933 - En mission à Bidou du 10 au 15 novembre 1933 - Affecté à la base aérienne 201, le 1er janvier 1935 - Commandant en second du 3ème bataillon de l'Air et directeur de l'école des officiers de réserves de Versailles, le 26 avril 1935 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 15 septembre 1936 - Décédé à Versailles, le 3 septembre 1937 - Sources : FM Deux-Sèvres - JORF - Dernière mise à jour : 20 décembre 2015 - Photo de 1929 envoyée par Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 25 avril 1915 : "A passé des journées à circuler sous le feu dans les tranchées de 1ère ligne pour reconnaitre le détail des défenses accessoires de l'ennemi, déterminer le tracé de ces ouvrages et installer une ligne téléphonique."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Le 18 décembre 1917, est descendu à moins de 100 mètres et à plusieurs kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies pour rechercher et photographier des positions importantes. Est rentré avec un avion criblé de balles. En janvier et février 1918, est descendu à plusieurs reprises, à basse altitude, mitrailler des rassemblements et des colonnes ennemies. Officier observateur depuis deux ans dans l'aviation, modèle de conscience, de dévouement et de courage (275 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre.)"

* Citation n° 60 à l'ordre de la 46ème division d'infanterie, en date du 18 juin 1918 : "Le 13 juin 1918, chargé d'exécuter une liaison d'infanterie, s'est acquitté de sa mission d'une manière particulièrement courageuse, descendant à très basse altitude malgré le tir violent des mitrailleuses ennemies qui atteignirent l'avion à plusieurs reprises. Contusionné au genou par une balle, a continué sa mission et n'est rentré qu'après avoir épuisé ses munitions en mitraillant les lignes ennemies. Excellent observateur, toujours à la hauteur de sa tâche, rendant les plus grands services comme officier de renseignement."

* Citation n° 356 à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1918 : "Officier de renseignement d'une haute valeur morale, demandant toujours à exécuter les missions les plus délicates. Le 15 juillet en Champagne, au cours d'une liaison d'infanterie, livre trois combats en moins d'une heure, et bien que son pilote ait été blessé et son avion touché, ne veut pas revenir au terrain avant d'avoir complétement terminé sa mission. S'est particulièrement distingué comme observateur d'infanterie pendant le recul allemand de Montdidier à St-Quentin ainsi que pendant les dernières opérations. A vu fréquemment son avion endommagé par le tir de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, mais a toujours ramené des renseigneemnts complets et exacts."

* Citation n° 70 à l'ordre de l'AD 46, en date du 27 décembre 1918 : "Officier animé d'un magnifique esprit du devoir, de dévouement et d'abnégation. A rempli toutes les missions qui lui ont été confiées avec un incomparable succès. S'est particulièrement distingué comme observateur, le 4 novembre 1918, où au milieu de circonstances difficiles, il a précisé exactement la situation des troupes et a pour signaler à l'artillerie une contre-attaque ennemie qu'il a ensuite mitraillée en descendant à moins de 50 mètres."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'une conscience admirable, animé du plus bel esprit de sacrifice, d'abnégation et de dévouement. Six citations."

* Citation n° 148 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 23 septembre 1922 : "Officier observateur du plus haut mérite et d'un entrain au-dessus de tout éloge. Ne cesse d'accomplir les missions les plus délicates. Vient encore de se distinguer les 24 et 27 juillet en effectuant des bombardements dans le Djebel Druz."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Henri Prat au 31ème régiment d'aviation, en date du 26 juin 1930 : "23 ans de services, 8 campagnes, 3 blessures, un citation, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 6 juillet 1919."

Sgt Charles Coudière, pilote de l'escadrille AR 72 du 1er avril 1917 au 1er février 1918, photographié pendant l'hiver 1917 - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Charles Coudière - Né le 15 mai 1890 à Serrières-en-Chautagne (Savoie) - Fils de Claude François Coudière et de Joséphine Doche - Mère domiciliée à Culoz (Ain) en 1914 - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1910 (normale) / 1909 (engagement) - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 301 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 4ème régiment de Génie, le 17 novembre 1910 - Nommé Caporal, le 24 septembnre 1911 - Affecté au 5ème régiment de génie pour être détaché au chemin de fer de Thiès (Sénégal), en date du 7 septembre 1912 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 10 septembre 1912 - Au haut Sénégal du 10 novembre 1912 au 5 février 1913 - Au Nord Sénégal du 5 au 6 février 1913 - Au Dahomay du 6 février 1913 au 2 août 1914 - Rengagé pour un an, à compter du 17 novembre 1913 - Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, maintenu dans son affectation, le 17 novembre 1914 - Rentré en France, le 18 février 1914 - Nommé Sergent, le 8 février 1914 - Affecté au 4ème régiment de génie, le 15 mai 1914 - Au Dahomay du 14 novembre 1914 au 18 février 1915 - Blessé aux deux pieds par éclats de grenades à Lingekopf (Alsace), le 20 juillet 1915 - Citation n° 63 à l'ordre de la brigade en date du 21 septembre 1915 - Affecté au 14ème bataillon de chasseurs alpins - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 août 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 4914 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stages aux écoles d'aviation militaire d'Istres / Miramas, d'Avord et de Châteauroux jusqu'au 1er mars 1917 - Affecté au service aéronautique de la 5ème armée, le 29 mars 1917 - Pilote de l'escadrille AR 72 du 1er avril 1917 au 1er février 1918 - Citation n° 72 à l'ordre de la division, en date du 17 mai 1917 - Stage au GDE du 16 au 17 juin 1917 - Evacué le 11 juillet 1917 - Rejoint l'unité, le 16 juillet 1917 - Détaché au GDE, les 19 et 20 août 1917 - Citation n° 205 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 11 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 259 / SAL 259 du 1er février 1918 au 29 septembre 1918 - En stage au GDE du 4 au 18 mai 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er août 1918 - Citation n° 240 à l'ordre du corps d'armée, en date du 24 août 1918 - Muté à Nanterre, le 29 septembre 1918 - Médaille Militaire, le 6 juillet 1919 - Marié avec Mlle Charlotte Henriette Pierre, le 16 août 1919 - Démobilisé, le 29 novembre 1919 - Domicilié au 28, rue des Dames à Paris 17ème (75), à compter du 29 novembre 1919 - Proposé pour une pension temporaire de 30 % pour limitation à 90° de la flexion dorsale des deux pieds, cicatrice du gros orteil droit, cicatrice de la malléole externe gauche, par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 2 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 1er octobre 1922 - Chef de district à Abidjan, à compter du 7 août 1923 - Affecté, dans la réserve, au service aéronautique de l'Afrique occidentale française à Ouakam (Sénégal), le 6 décembre 1923 -Domicilié au 7, rue Montaigne à Sévres (Seine-et-Oise) à compter de 1928 - Rayé de la base aéronautique de l'AOF et classé en affectation spéciale au titre des chemins de fer de la Côte d'Ivoire comme chef de section, le 29 décembre 1931 - Chef de service de la voie de la Société Nationale des Chemins de fer d'outre-mer, jusqu'en 1946 - Chef de section à la régie des chemins de fer Abidjan-Niger de 1942 à 1946 - A exercé ses fonctions à Abidjan, Bouaké, Konakri, Mamou et finalement à Konakri - Profession après la 2ème guerre mondiale guerre Employé d'agence immobilière - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 mars 1956 - Décédé au 1, rue Richaud à Versailles (Yvelines), le 17 septembre 1961 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l'escadrille AR 72 - CCC de l'escadrille AR 259 / SAL 259 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule archivée aux AD du département de l'Ain - JORF - Acte de décès - Site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 10 octobre 2019.

Ltt Niels Jensen Paulli-Krause - Né le 19 mai 1894 à Bögely (Norvège) - Fils de Sören Paulli-Krause et de Marie Paulsen - Profession avant guerre Ecole Polytechnique au Danemark - Arrive en France pour passer le brevet de pilote d'aéroplane civil en février 1914 - Fait son écolage à la maison Morane-Saulnier installée sur le terrain de Villacoublay - Classe 1914 - Citoyen danois, engagé volontaire pour la durée de la guerre, au 1er régiment étranger, au titre de l'aéronautique militaire, à compter du 6 août 1914 - Matricule de recrutement n° 2207 - Brevet de pilote civil n° 1726 délivré par l'Aéroclub de France, le 24 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 587 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 3 septembre 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Tours - Passé par la 3ème réserve d'aviation de Chaumont - Affecté pour la compte de la RGA à de nombreuses livraisons d'avions en escadrilles - Pilote de l'escadrille MF 2 / F 2 / AR 2 / SPAbi 2 / BR 2 du 9 octobre 1914 au (après le 31 décembre 1918) - Nommé Caporal, le 27 octobre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX novembre 1914 - Nommé Sergent, le 18 janvier 1915 - En mission à St-Cyr du 2 au 9 mars 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1915 - Victime d'un accident d'avion, après avoir décollé du terrain de la RGA du Bourget, en raison de fortes rafales de vent, le 23 juin 1915 - Son appareil s'est écrasé non loin de la Grande-Ceinture, sur la commune de Gonesse (Seine-et-Oise) - Evacué sur l'hôpital Lariboisière, il a subi l'énucléation de son oeil gauche - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er avril 1915 - En mission pour convoyer un avion Morane de la RGA du Bourget jusqu'à la MF 2, le 16 mai 1915 - Nommé Adjudant, le 4 juin 1915 - En mission à la RGA du Bourget du XXX au 8 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 8 octobre 1915 - Malade, alors qu'il est en permission du 23 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - En mission à Bar-le-Duc du 10 au 20 février 1916 - En stage à Versailles du 17 juillet au 2 août 1916 - Stage sur Sopwith 1A2 au GDE en janvier 1917 - Une victoire aérienne, le 13 avril 1917 - Détaché à l'escadrille F 72 du 16 au 20 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1917 - Stage avion Letord au GDE du 3 au 6 juillet 1917 - Blessé par un éclat d'obus de DCA à l'épaule au cours d'une mission, le 19 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Jean Poirault, qui n'a pas été touché - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 octobre 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 octobre 1917 - Est rentré de permission du Danemark, le 6 mars 1918 - Stage Caudron R XI au GDE du 13 au 17 mars 1918 - Au cours d'une mission à la tombée de la nuit, il est surpris par la brume, aux commandes d'un Letord, le 24 mars 1918 - Tentant de retrouver son chemin, un des moteurs tombe en panne - Il effectue un atterrissage en vol plané dans un champ, après avoir survolé de justesse les toits d'un village - Notre pilote est surpris par des lignes télégraphiques qu'il ne voit qu'au dernier moment, redresse et part en perte de vitesse - L'avion s'écrase au sol alors qu'il n'est plus qu'à quelques mètres - Le Letord est détruit mais les trois membres d'équipage sont indemnes - Blessé par balle, aux commandes d'un SPAD XI, le 18 mai 1918 - Parti en reconnaissance loin dans les lignes allemandes, en compagnie du Cne Eugène Fay, son appareil est attaqué par huit avions ennemis - L'observateur est tué d'une balle au coeur et lui même blessé d'une balle qui le touche dans le dos et qui ressort par l'épaule - Malgré sa blessure, il réussit à échapper à ses poursuivants et a rentrer au terrain - Son avion a été touché par 120 projectiles - Leur adversaire était probablement l'OfStv Walter Beyer du Jasta 42 (sa 2ème victoire) - Evacué sur l'hôpital Beaujon à Paris - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 mai 1918 - Après soins, il bénéficie d'une convalescence de deux mois, qu'il refuse pour repartir au front seulement 20 jours après avoir reçu sa blessure - Affecté au Service technique de l'aéronautique après l'armistice - Démobilisé, le 19 février 1920 - Vice-président de la section danoise de la Ligue internationale des aviateurs en 1927 - Condamné à quatre mois de prison pour avoir gagné de l'argent pendant l'occupation du Danemark de 1940-1945 en décembre 1947 - Il sera plus tard acquitté - Décédé en 1973 - Photo collection Philippe Guilermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MF 2 / F 2 / AR 2 / SPAbi 2 - L'Aérophile - Les Ailes - La Guerre Aérienne Illustrée - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 27 mars 2017.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Niels Paulli-Krause, pilote à l'escadrille MF 2, en date du 1er avril 1915 : "Sujet danois, engagé pour la durée de la guerre, s'est immédiatement fait remarquer par son entrain, son audace son dévouement à toute épreuve, recherchant les missions les plus périlleuses et les accomplissant avec un mépris du danger qui n'a cessé de faire l'admiration de ses chefs. Le 26 février revint dans les lignes, sa reconnaissance accomplie, son avion endommagé par les projectiles ennemis et en panne. A, malgré la poursuite d'un biplan ennemi, le 20 mars, accomplit entièrement une reconnaissance, malgré les avaries causées par les obus ennemis, et après réparation repart de nuit, le 22 mars, malgré les circonstances atmosphériques défavorables, engage avec un aviatik un combat de 20 minutes manoeuvrant avec habileté et en même temps déchargeant deux revolvers sur son adversaire."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Niels Paulli-Krause, pilote à l'escadrille MF 2 et du Sgt Georges Babo, observateur à l'escadrille MF 2, en date du 23 avril 1915 : "Services hors de pair."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Niels Paulli-Krause, pilote à l'escadrille MF 2, en date du XX XXX 1917 : "Sujet danois, engagé volontaire, pour la durée de la guerre. Le 13 avril 1917, au cours d'une reconnaissance photographique à faible altitude, à l'intérieur des lignes ennemies a été attaqué par trois avions allemands, a abattu l'un d'eux, mis en fuite les deux autres et a réussi à ramener dans nos lignes son observateur gravement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Niels Paulli-Krause, pilote à l'escadrille AR 2, en date du 7 octobre 1917 : "De nationalité étrangère, s'est engagé pour la durée de la guerre dans l'aviation. N'a cessé de faire preuve d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Blessé grièvement en juin 1915, et malgré la perte d'un oeil, a demandé à reprendre sa place au front. S'est spécialisé dans les missions photographiques lointaines qu'il exécute avec une ardeur et un courage qui font l'admiration de tous. Blessé, le 19 septembre 1917, a eu la force de terminer sa mission et de ramener son appareil au terrain. Médaillé militaire pour faits de guerre. Trois citations. Un avion abattu."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Niels Paulli Krause, pilote à l'escadrille SPAbi 2, en date du 24 avril 1918 : "A exécuté une mission à la tombée du jour, surpris par la nuit, a dû atterrir à 4 kilomètres des lignes, brisant son appareil. Pris en chasse par un avion ennemi, au cours d'une mission photographique, a néanmoins continué sa mission. A eu son appareil criblé de balles et rendu inutilisable. A réussi néanmoins à le ramener au terrain."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Niels Paulli Krause, pilote à l'escadrille SPAbi 2, en date du 29 mai 1918 : "Le 18 mai 1918, au cours d'une mission photographique à l'intérieur des lignes ennemies, a été attaqué par 8 avions de chasse ennemis; blessé à l'épaule droite, a pu néanmoins ramener au terrain son observateur, tué dès le début, et son appareil, criblé de balles."

 

Photo du Slt Paul Féquant

Slt Paul Féquant - Né le 2 janvier 1886 à Paris 9 ème (75) - Fils de Rémy Féquant (négociant et fabricant de tresses) et de Berthe Chartier de La Touche - Domiciliés au 12, rue de la Victoire à ¨Paris (75) et demeurant temporairement au 39, rue de Paris à Montmorency (Val d’Oise) - Mère veuve, domiciliée ensuite au 5 rue du Regard à Paris 6 ème (75) puis pendant la guerre à la villa "Neptune" à St-Tropez (Var) - Elève de l’école centrale des arts et manufactures - Classe 1906 - Recrutement du 3 ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1309 – Engagé volontaire pour cinq ans, à compter du 10 octobre 1907 - Affecté au 19 ème bataillon d’artillerie alpine (batteries alpines de la 15 ème région) pour effectuer son année de service militaire, à compter du 8 octobre 1907 - Obtient d’effectuer son année de service militaire après sa scolarité aux Arts et Métiers - Affecté au 2 ème régiment d’artillerie de montagne caserné à Nice (Alpes-Maritimes), le 24 octobre 1909 - Domicilié chez le Docteur Meiffret à St-Tropez (Var) à compter du 27 septembre 1910 - Nommé Brigadier, le 13 février 1911 - A déposé les brevets FR 10195E et FR 392649, le 6 juillet 1908 – Il s’agit d’un brevet pour un aéroplane, avec dispositif automatique de stabilisation amortie, à rendement maximum et permettant le freinage - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1912 - Domicilié Villa "Neptune" à St-Tropez (Var) et chez M. de la Touche (sa beau-père) au 19, rue Poncelet à Paris 7 ème (75), à compter du 24 septembre 1912 - Profession avant guerre Ingénieur des Arts et Manufactures - A déposé le brevet d’invention n° FR 451072 consacré à une roue métallique à bandage élastique, le 27 novembre 1912 - Domicilié au 46, rue Brisnel à Paris (75), à compter du 6 décembre 1912 – Domicilié au 12, rue Château Landon à Paris 10 ème (75) - Affecté au 12 ème régiment d’artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Détaché au service des canons de 65 de marine sur le secteur de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais), le 22 février 1915 - Affecté à l’artillerie de tranchée de la 73 ème division - Affecté au 19 ème régiment d’artillerie de campagne, caserné à Nimes (Gard) - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1787 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu (Ain), le 17 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, jusqu’au 4 novembre 1915 - En mission pour le camp de Coëtquidan (Morbihan), blessé en cours de route et hospitalisé à l’hôpital d’Alençon (Orne), le 28 novembre 1915 - Rentré de convalescence, le 9 février 1916 - Pilote du GDE / RGA du 9 février au 5 décembre 1916 - Brevet de pilote civil FAI n° 3650 obtenu sur avion Voisin, le 8 juin 1916 - Nommé adjoint au commandant du parc aéronautique n° 1 (Artillerie), le 5 décembre 1916 - Pilote pris en subsistance à l’escadrille F 72 du 5 décembre 1916 au 13 avril 1917 - Tué au cours d’un combat aérien, aux commandes d’un Salmson-Moineau SM-1, dans les environs de bois Mâco, à l’est de Châlons-sur-Vesle (Marne), le 13 avril 1917 - Ils faisaient équipage avec le Ltt André Locquin (obs) et Sol Maurice Hutreau (mitrailleur) qui ont également perdus la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Heinrich Bongartz du Jasta 36 (sa 2ème victoire) - Les corps des membres de l’équipage ont été déposés à l’ambulance 7/10 - Citation à l’ordre de l’armée, à titre posthume, en date du 23 avril 1917 – Paul Féquant repose tombe individuelle n° 7005 dans la nécropole nationale "La maison bleue" de Cormicy (Marne) - Sources : Registre des naissances de la mairie du 9 ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille F 72 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - MpF – Site Sépultures de France - JORF – Revue La guerre Aérienne Illustrée – Site internet de l’INPI - Dernière mise à jour : 13 janvier 2019.

* Citation à l’ordre de l’armée, à titre posthume, du Slt Paul Féquant, pilote adjoint au commandant du parc aéronautique n° 1 (Artillerie), en date du 23 avril 1917 : "Bien que son service ne l’obligeât nullement à voler, a voulu risquer sa vie pour son pays. Le 13 avril 1917, s’est offert spontanément pour accomplir une mission aérienne au-dessus des lignes ennemies et a trouvé la mort glorieuse au cours de cette mission."

 

Les avions

MF 11 à moteur 80 ch n° 903 de l'escadrille MF 72 photographié sur le terrain de Brocourt-en-Argonne par André Landre, le 4 avril 1916 - Ce jour, il a fait un vol de 10 mn au-dessus de Souilly, en compagnie du Ltt Raymond Jourdain - Photo André Landre transmis par M. André Ferdinand Landre que je remercie pour son aide.

Maurice Farman MF 11 (moteur 80 ch) de l'escadrille MF 72 déployé sur le terrain de Brocourt-en-Argonne et photographié par André Landre, le 4 avril 1916 - L'avion visible est le MF 11 n° 905 qui porte le nom de baptème "FANTASIO" - L'armement de bord est constitué d'une mitrailleuse Colt doté d'un chargeur à bande - Photo André Landre transmis par M. André Ferdinand Landre que je remercie pour son aide.

Vue de deux MF 11 de la MF 72 déployés dans la région de Verdun - Si cette photo a été prise le même jour que les deux précédentes, il s'agit d'avions stationnés à Brocourt-en-Argonne - Photo André Landre transmis par M. André Ferdinand Landre que je remercie pour son aide.

Un Farman F 41 de l'escadrille F 72 sur le terrain d'Autrécourt-sur-Aire (55) en mars-avril 1916 - A cette époque, l'escadrille est équipée de MF 11 bis à moteur 130 HP et commence à percevoir des Farman F 40 et dérivés - La F 72 est une unité affectée à l'aéronautique de la 2ème armée - Cette grande unité, placée sous les ordres du Général Philippe Pétain, est engagée dans la bataille de la rive droite de la Meuse, entre le bois d'Haudromont et Vaux-devant-Damloup et des combats en Woëvre - On aperçoit l'ancien château du village dans le fond de l'image - Photo Cne Léon Bretey collection Bruno Moreau que je remercie pour son aide.

Autre photo d'un Farman F 41 de l'escadrille F 72 sur le terrain d'Autrécourt-sur-Aire (55) en mars-avril 1916 - Il s'agit d'une cellule de MF 11 bis avec les ailes et la queue d'un Farman F 40 - Photo Cne Léon Bretey collection Bruno Moreau que je remercie pour son aide.

Au premier plan, un Farman F 40 de l'escadrille F 72 sur le terrain d'Autrécourt-sur-Aire (55) en mars-avril 1916 - L'arme de bord est une mitrailleuse Hotchkiss - Au fond, un Farman F 41 - Photo Cne Léon Bretey collection Bruno Moreau que je remercie pour son aide.

Farman F 40 de l'escadrille F 72 sur le terrain de Morlancourt, en août 1916 - Remarquez l'arme de bord, une mitrailleuse Colt - Dans le fond, des Nieuport 17 de l'escadrille N 26 de passage - Ils sont stationnés à Cachy, à seulement 20 km de là - Photo collection Albin Denis.

Farman F 40 et Salmson-Moineau SM-1 de l'escadrille F 72 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Salmson-Moineau SM-1 de l'escadrille F 72 - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

Salmson-Moineau SM-1 n° 5 de l'escadrille F 72 détruit après un accident - Sans légende, je n'ai pas été capable de retrouver la date de cet accident - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Collision au sol entre deux appareils de la F 72 - A gauche, un Farman F 40 et à droite un Salmson-Moineau SM-1 - Les deux avions ont été détruits et réformés sur place - Remarquez, au pied du pilote, la génératrice qui alimentait l'installation TSF - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Collision au sol entre deux appareils de la F 72 - A gauche, un Farman F 40 et à droite un Salmson-Moineau SM-1 - Les deux avions ont été détruits et réformés sur place - L'aile supérieure du Farman F 40 montre un carré à deux couleurs séparées par la diagonale - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Salmson-Moineau SM 1 de l'équipage Slt Paul Féquant (pilote), Ltt André Locquin (obs) et Slt Maurice Hutreau (mit) a été abattu dans les environs de Châlons-sur-Vesle, le 13 avril 1917 - Leur adversaire était probablement le Ltn Heinrich Bongartz du Jasta 36 (sa seconde victoire) - Les trois aviateurs français ont été tués - Le SM 1 s'est écrasé dans un secteur tenu par les troupes russes, ce qui explique leur présence sur les clichés de cette série - Photo collection Andrei Korliakov, transmise par Sergey Klimov, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Vue du Salmson-Moineau SM 1 de l'escadrille F 72 abattu dans les environs de Châlons-sur-Vesle, le 13 avril 1917 - Photo collection Andrei Korliakov, transmise par Sergey Klimov, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Vue du Salmson-Moineau SM 1 de l'escadrille F 72 abattu dans les environs de Châlons-sur-Vesle, le 13 avril 1917 - Photo collection Andrei Korliakov, transmise par Sergey Klimov, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Dorand AR 1 de l'escadrille AR 72 accidenté en 1917 - Voir l'insigne de l'unité sur le fuselage - Pour l'instant, la date précise de cet incident n'a pas encore été identifiée - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Un hangar Bessonneau de l'escadrille AR 72 détruit par le feu, le 16 octobre 1917 - Le tracteur d'aviation (camion), qui était à proximité, a subit le même sort - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Farman F 40 de l'escadrille F 72 en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Dorand AR 1 n° 1081 de l'escadrille AR 72 en 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos en rapport

Caserne Miribel de Verdun - Les personnels de l'escadrille MF 72 ont occupé une partie de ses batiments du 7 au 12 janvier 1916 - Carte postale d'époque.

Caserne Radey de Verdun - Les personnels de l'escadrille MF 72 ont occupé une partie de ses batiments du 10 janvier au 25 février 1916 - Carte postale d'époque.

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille MF 72 a stationné sur place du 7 au 12 janvier 1916 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Photo de reconnaissance allemande du terrain d'aviation de Morlancourt (80), le 12 septembre 1916 - L'escadrille F 72 a occupé ce terrain de 26 juillet au 18 septembre 1916 - Photo Ebay Allemagne.

Photo aérienne verticale du Sud des tranchées du nez de Ferdinand prise par un équipage de la F 72, le 6 mars 1917 - Altitude de prise de vue 1800 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon.

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Photo aérienne verticale du boyau du Blanc de Craie prise par un équipage de la F 72, le 6 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1100 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne verticale des tranchées des cavaliers de Courcy prise par un équipage de la F 72, le 8 avril 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Focale de prise de vue F 26 (0,26 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale du fort de Brimont prise par un équipage de l'escadrille F 72, le 22 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1300 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue 0,50 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne verticale des tranchées de la tête de cochon prise par un équipage de la F 72, le 8 avril 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Focale de prise de vue F 26 (0,26 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon.

Photo aérienne verticale des tranchées de la chenille prise par un équipage de la F 72, le 8 avril 1917 - Altitude de prise de vue 3000 mètres - Focale de prise de vue F 26 (0,26 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Photo aérienne oblique du massif de Brimont prise par un équipage de la F 72, le 12 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1100 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon.

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Photos en rapport

Photo aérienne verticale de la verrerie de Loivre prise par un équipage de la F 72, le 12 avril 1917 - Altitude de prise de vue 1400 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Olivier Baillon.

Photo verticale du village de Brimont prise par un appareil de la F 72, le 24 avril 1917 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 mètre) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Justin Usse transmise par Gilles Delanoë, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale de la tranchée d'Aviona prise par un équipage de la F 72, le 3 septembre 1917 - Altitude de prise de vue 1800 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 m) - Photo collection Olivier Baillon.

Terrain d'Osches (55) en octobre 1917 - Il a été occupé par l'escadrille AR 72 du 22 septembre 1917 au 17 janvier 1918 - Photo collection Jean-Luc Kaluzko que je remercie pour son aide.

Photo verticale du ravin du bois d'Haumont prise par un équipage de l'escadrille AR 72, le 1er octobre 1917 - Altitude de prise de vue 2000 mètres - Focale de prise de vue F 50 (0,50 mètre) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens (Somme) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale du quartier de Saint-Leu à Amiens (Somme) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale du secteur de la gare St-Roch d'Amiens - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale du kiosque (en haut à droite) et du zoo d'Amiens (Somme) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Coudière transmise Jean-Philippe Gros, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Terrain d'aviation de Moyen (Meurthe-et-Moselle) en avril 1918 - L'escadrille AR 72 a stationné sur place du 23 mars au 5 avril 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Bernard de Curel dans la chapelle de la famille de Curel dans l'ancien château de Coin-sur-Seille - Voir la plaque et l'ex-voto à la mémoire de cet aviateur - La cocarde serait faite à l'aide de tôles récupérées sur l'appareil - Il a été tué au combat dans les environs d'Autrecourt (55), le 20 mai 1916 - Son adversaire était probablement l'Obltn Oswald Boelke du FlAbt 62 - Photo Jean-François Genet que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Alexandre Pierson - Observateur de l'escadrille MF 72 du 4 février 1916 au 9 avril 1917 - Tué des suites d'un accident aérien dans les environs de Villers-Frangueux (51), le 9 avril 1917 - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

Tombes du Slt Paul Féquant (pilote), Ltt André Locquin (obs) et Slt Maurice Hutreau (mit) - Leur Salmson-Moineau SM-1 a été abattu dans les environs de Châlons-sur-Vesle, le 13 avril 1917 - Leur adversaire était probablement le Ltn Heinrich Bongartz du Jasta 36 (sa seconde victoire) - Photo Florentin Ducrocq envoyée par Brigitte Balard, sa petite-nièce, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Jean-Luc Kaluzko pour l'envoi de la photo du terrain d'Osches.
- M. Jean-François Genet pour l'envoi des photos de la tombe du Slt de Curel.
- M. André Ferdinand Landre pour la communication des photos d'André Landre.
- M. Daniel Gilberti pour l'envoi de la photo de l'accident du Dorand AR 1 de l'escadrille AR 72.
- M. Bruno Moreau pour la communication des archives du Colonel Léon Bretey.
- M. Andrei Korliakov pour la communication des photos du SM 1 abattu, le 13 avril 1917.
- M. Sergey Klimov pour l'envoi des photos du SM 1 abattu, le 13 avril 1917.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils d'avions.
- Mme Brigitte Balard pour l'envoi des archives de Florentin Ducrocq, son grand-oncle.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi du dossier militaire du Ltt Henri Prat.
- M. Gilles Delanoë pour l'envoi des archives de Justin Usse, son grand-père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Ltt Niels Jensen Paulli-Krause.
- M. Jean-Philippe Gros pour la communication des archives de Charles Coudière, son arrière grand-père.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- La fiche matricule du Cne Florentin Ducrocq archivée aux archives départementales de la Seine-et-Oise.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 71 Escadrille 73

 

 

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