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Etude réalisée par Albin Denis et David Méchin.

Insignes peints
sur les fuselages

La cigogne en virage telle qu'elle était représentée dans l'art japonais - Dessin d'après photo Albin Denis.

Photo de la queue d'un Spad VII codé "6" de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Entoilage d'un SPAD de l'escadrille SPA 73 de 1918 - Il est dédicacé par le pilote à sa mère - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Photo de la cigogne de la SPA 73 peinte sur un SPAD XIII de l'unité à la fin 1918 - Photo Georges Viallet transmise par Jean Vaissade, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 73

Qui peut m'aider ?

 

Appellations successives

Carte des différents stationnements

Lieux de stationnements

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

A venir

Décorations

Citation de l'escadrille

L'escadre de combat n° 1

Composée des :
Groupe de Combat 15 (SPA 37 - SPA 81 - SPA 93 - SPA 97)
Groupe de Combat 18 (SPA 48 - SPA 94 - SPA 153 - SPA 155)
Groupe de Combat 19 (SPA 73 - SPA 93 - SPA 95 - SPA 96) : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10.132 du 4 octobre 1918.

 

 

Liste du personnel

A venir

Symbolique

Initialement, l'escadrille N 73 a adopté comme emblème un oeuf laissant apparaître une silhouette de femme. Plus tard, il laissera place à une cigogne en virage, dessinée à partir de modèles observés sur des objets d'art japonais.
* [ Je cherche une représentation du premier insigne ]

 

Historique

Détachement de chasse de l'escadrille N 49 :

Le 23 mai 1915, l'escadrille MS 49 reçoit l'ordre de constituer un détachement d'avions sur le terrain de Corcieux. Il s'administrera seul sous la direction du Slt Paul Courrière, un artilleur chef du détachement. La comptabilité continuera à être tenue par l'escadrille. Il était composé de trois pilotes : Slt Paul Courrière, Adj Adolphe Pégoud, Caporal Adrien Fétu, d'un observateur : Slt Paul de Mintaguiaga et de 15 caporaux et soldats.

Détachement N 73 :

Le 1er avril 1916, le détachement de chasse de l'escadrille N 49, stationné sur le terrain de Corcieux, au Sud-Est de St-Dié-des-Vosges (88) passe sous l'administration et la subsitance de l'escadrille MF 14 sur place depuis le 1er janvier 1916. A partir de cette date, il prend l'appellation de détachement N 73.

Il est alors composé de :

  • Quatre pilotes : Ltt Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, commandant du détachement - Adj Léo Tasdhomme - Sgt Henri Clouard - Caporal de Planteau du Maroussem,
  • Deux mitrailleurs : MdL Camille Fleurot - Caporal Marcel Durieux,
  • Dix-huit mécaniciens : Sgt Stoki - Caporal Maugeard - Soldats Auriac - Basso - Barbery - Dussant - Citerne - Giordan - Guanguet - Merlin - Melzer - Noël - Poulin - Prabonneau - Poncet - Valentin - Tybergheim - Parquemet.

Le détachement est placé sous le commandement du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan. Cet officier, issu du 124ème régiment d'infanterie, est titulaire du brevet de pilote militaire n° 153 obtenu, le 15 août 1912

Deux victoires homologuées :

Le 17 mai, l'équipage composé du Cal Théophile Funck-Brentano (pilote) et Cal Robert Sabatier (pilote / mitrailleur) remporte la première victoire homologuée du détachement N 73. Au cours d'un combat contre trois avions adverses, ils réussissent à abattre un Aviatik C qui tombe près de Chatas, dans les Vosges (88). Le 22 mai, le même pilote, cette fois en solo, aux commandes d'un Nieuport 10, ajoute un second Aviatik C à son tableau de chasse qui s'écrase dans la région du Linge (Haut-Rhin).

Il faudra attendre le 22 juillet 1916 pour voir le détachement N 73 devenir une escadrille à part entière. Les deux victoires officielles de cette formation éphémére ont été remportées par le même pilote, le Cal Théophile Funck-Brentano. Malheureusement, ce pilote a été tué au cours d'un combat aérien dans les environs de St-Dié-des-Vosges (88), le 25 juin 1916.

Escadrille N 73 :

L’escadrille N 73 est officiellement constituée sur le terrain de Corcieux, le 22 juillet 1916. Dotée de dix SPAD A 2, Nieuport 11 et 16, elle est placée sous le commandement du Ltt Jean Richard, un ingénieur des Arts et Manufactures officier issu du 26ème régiment d'artillerie et qui a fait ses premières armes à l'escadrille N 3.

Groupement d'escadrilles de Cachy :

Le 15 août 1916, l'unité fait mouvement et s'installe en bordure du bois l'Abbé à Cachy. Elle est rattachée au Groupement d'escadrilles de Cachy (Somme), placée sous les ordres du Cne Antonin Brocard. L'ensemble de ces unités intervient sur le front des VIème et Xème armées. Elle rejoint sur place les escadrilles N 3, N 26, N 37, N 62, N 65 et N 103. Il s'agit pour les chasseurs d'attaquer les Drachens à chaque fois que l'infanterie devra sortir des tranchées et de protéger toutes les missions de reconnaissance photo sur l'avant et l'arrière du front adverse. A ces occasions, les pilotes des sept escadrilles vont livrer nombre combats et remporter de belles victoires.

La cigogne en virage est adoptée :

Pendant l'été 1916, comme beaucoup d'escadrilles du front, la N 73 adopte un emblème collectif et choisit une cigogne représentée en virage.

Le 7 septembre 1916, l'escadrille N 73 perd son premier pilote au combat, en l'occurance le Sgt Charles Bordes qui est tué au cours d'un combat aérien contre le Ltn Wilhelm Frankl du Jasta 4, dans les environs de Péronne (Somme). Le 20 octobre, le Sgt Marcel Paris remporte la première victoire homologuée de l'escadrille N 73. Il abat un avion qui s'écrase dans les environs de St-Pierre-Waast (Somme). Le même jour, l'Adj Robert Bruneau est blessé au cours d'un autre combat aérien. Il réussit néanmoins à ramener son Nieuport 11 sur le terrain de Cachy et s'en sortira après une hospitalisation et un mois de convalescence.

Le 10 novembre 1916, le Sgt Jean Roxas-Elio est tué en combat aérien dans les environs de Fresnoy-lès-Roye (Somme). Né à Manille, il s'était engagé dans la Légion Etrangère pour pouvoir intégrer l'aéronautique militaire française.

Les 12 et 17 novembre, deux nouvelles victoires homologuées pour le Cal Robert Sabatier et l'Adj François Bergot. Elles seront suivies par un autre avion abattu par le MdL Adolphe Lemelle, le 20 décembre. Il s'agit de la dernière victoire de l'année pour la N 73.

Groupe de combat n° 12 :

Le groupement d'escadrilles de Cachy donne naissance au groupe de combat n° 12 à partir du 1er novembre 1916. Les Nieuport 17 remplacent progressivement les Nieuport 11 et 16, à compter du 4ème trimestre 1916.

Elle prend part à la bataille de la Somme, puis fut engagée, au début de l’année 1917, dans l’offensive du Chemin des Dames avec des SPAD VII.

Escadrille SPA 73 :

Personnels navigants pendant le 1er trimestre 1917 :
* Pilotes : Cne Jean Lamon - Ltt Jean Richard - Ltt Albert Deullin - Ltt Jean de Limier - Ltt Roger Robert - Ltt Jean Lamon - Ltt Jean Verdié - Ltt Louis Pandevant - Slt Léo Tasdhommes - Slt François Battesti - Slt Jacques de Lignères - Adc François Bergot - Adj Albert Barioz - Sgt Roger Roy - Sgt Marcel Paris - Sgt Roger Tassou - MdL André Lannes - Sgt Adolphe Lemelle - MdL Vincent Scalingi - Cal Roger Rigaud.
* Observateur : Ltt François Grenès.

En janvier 1917, elle est entièrement équipée avec des SPAD VII et prend l'appellation de SPA 73. Le 27 janvier, l'escadrille quitte le terrain de Cachy. Le matériel et le personnel sont embarqués à la gare de Longueau (Somme) et dirigés par voie ferrée sur Nancy (Meurthe-et-Moselle). De là, ils prennent place dans des véhicules et camions et se dirigent par voie routière sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois, à 10 km au Sud-Est de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Le 29 janvier 1917, l'ensemble de l'unité est installée sur place.

Ltt Albert Deullin :

Le Ltt Albert Deullin, qui s'est illustré au sein des escadrilles MF 62 et N 3, prend son commandement, le 19 février 1917. Il remporte une victoire homologuée contre un Albatros C qui s'écrase dans les lignes, le 16 mars 1917. Cet avion est la 7ème victoire homologuée.

Le 22 mars, un détachement d'avant garde quitte Manoncourt et arrive sur le terrain de Bonne Maison, près de Fismes, le 24. Le 23, un second détachement quitte Manoncourt et rejoint le nouveau terrain par voie ferrée. Le 24 mars, départ du détachement principal par la route, qui, après avoir fait étape à St-Dizier et Epernay, arrive à Bonne Maison, le 26 mars à 17h00. Finalement, le petit détachement d'arrière-garde quitte Manoncourt, le 26 et retrouve le gros de la troupe dans la soirée.

Le 26 mars, nouveau déménagement, cette fois dans la Marne avec l'installation sur le terrain de la ferme de Bonne Maison à Fismes. Le 11 avril, l'Adj Albert Barioz est tué en combat aérien et le Sgt Marcel Paris légèrement blessé à la face et à l'épaule dans les environs de Sissonne (Aisne) lors d'un affrontement contre les pilotes du Jasta 14.

Le commandant de la N 73 remporte une nouvelle victoire, le 15 avril. Le lendemain, le Brig Albert Rigault ajoute deux victoires homologuées au tableau de chasse de l'escadrille, d'abord contre un avion puis contre un Drachen qui est incendié. Les 22 et 24 avril, deux nouveaux succès pour Deullin et Battesti. La 73 est maintenant titulaire de 12 victoires homologuées.

Quinzième victoire homologuée :

Les 10 et 11 mai, deux nouvelles victoires homologuées pour l'Adj Lemelle et le Ltt Albert Deullin. Du 14 mai au 3 juin, quatre pilotes livrent combat dans les environs immédiats de Reims, contre des avions qui ne seront malheureusement pas homologués. Le 4 juin, la quinzième victoire homologuée de l'escadrille est remportée par le Ltt Albert Deullin contre un avion qui est abattu sur le tranchées entre Fismes et la ferme de la Bovelle (Marne). Le 23 juin, le Sgt Vincent Scalingi se blesse très grièvement lors d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Bonne Maison. Hospitalisé sur St-Gilles, il sera transféré sur un hôpital de l'intérieur et restera en convalescence jusqu'au 12 septembre.

De lourdes pertes :

Le 4 juillet, le Slt François Battesti ajoute à son palmarès un avion abattu dans les environs de Berry-au-Bac (Aisne). La SPA 73 déménage de Bonne Maison, le 9 juillet à 20 h et arrive sur le terrain de Bergues-Coudekerque, implanté au Sud de Dunkerque, le 11 juillet à midi. Elle y restera jusqu'au 15 août, date de son transfert sur St-Pol-sur-Mer qu'elle occupera à partir de 14 h. Le 21 juillet, le SPAD VII surcomprimé du Cne Jean Lamon est touché au cours d'un combat aérien et son pilote doit atterrir dans les ligne ennemies où il est fait prisonnier. D'abord interné à Lille, puis à Karlsrushe, il ne reverra la France une fois les hostilités terminées. Le lendemain, le Ltt Louis Pandevant est tué au cours d'un combat contre un pilote du Jasta 4. Il s'agit du 4ème tué au combat. Le 23, le Ltt Deullin, qui pilote son SPAD XIII n° 501, livre combat à un adversaire qu'il touche et qui s'écrase au Nord-Est de Dixmude (Belgique).

Le 14 août, le MdL Adolphe Lemelle livre deux combats. Il abat d'abord un biplace qui s'écrase dans la forêt de Houthulst, puis touche un monoplace dans la même zone. Ce dernier appareil ne sera pas homologué. Un autre pilote de la 73 n'aura pas cette fortune au combat. Le Cal Oliver Chadwick, un pilote américain, est tué dans les environs de Langemarck (Belgique) par un pilote du Jasta 11. Deux jours plus tard, le MdL Adolphe Lemelle est victime d'une grave asphyxie au cours d'un vol en haute altitude (6000 mètres) mais réussit à atterrir à St-Pol-Sur-Mer, d'où il est immédiatement évacué dans un état très grave sur l'hôpital Buffon de Paris. Il restera hospitalisé dans cet établissement jusqu'au 26 septembre.

Le 18 août, un autre pilote américain est tué au combat. Le Cal Julian Biddle, alors qu'il testait en vol le SPAD VII n° 1300, est abattu par un pilote du Jasta 31. Son avion s'est abimé en mer et le corps de l'infortuné pilote, retrouvé sur la plage d'Egmond-aan-Zee au Pays-Bas, huit jours plus tard.

Le 27 septembre, nouveau déménagement. La SPA 73 quitte le terrain de St-Pol-sur-Mer et revient à Bergues-Coudekerque. Le transfert entre les terrains n'empêche pas le Ltt Deullin de livrer combat contre un adversaire qu'il abat à l'Est de Dixmude (Belgique). Le 14 octobre, le Sgt Gaston Dron est tué au cours d'un combat dans les environs de Mercken (Belgique). Il est la 7ème victime de son devoir. Quatre jours plus tard, le MdL Pierre Jolivet est tué dans les environs de Passchendaele (Belgique). Son adversaire était l'Obltn Walter von Bülow du Jasta 36 qui cummule désormais 24 victoires. Le 28 octobre, une patrouille engage un monoplace qu'elle abat dans les environs de Roulers. Cet avion ne sera pas homologué.

La 20ème victoire de la 73 :

Le 8 novembre, Deullin abat un Pfalz D III dans les environs de Hollebeke (Belgique). Il s'agit de la 20ème victoire homologuée de l'escadrille N 73 / SPA 73. Le 12 novembre, Le Slt François Battesti ajoute une nouvelle victoire à son palmarès, en l'occurance un avion descendu à l'Ouest de la forêt d'Houthulst (Belgique). Malheureusement une nouvelle tragédie vient endeuiller la 73 qui perd le Cne Charles Duval, dont le SPAD VII n° 1641 part en vrille au retour d'une mission et s'écrase. Le 13, deux pilotes américains, respectivement le Cal Charles Biddle de la SPA 73 et le Sgt Georges Turnure de la SPA 103, s'unissent et combattent un adversaire dans les environs de Paschendaele (Belgique). Hélas pour eux, la perte de cet avion ne sera validée. Le 18 novembre, le MdL Louis Paoli pose son avion aux Pays-Bas et est interné. Il réussira à s'évader et reprendra sa place, le 7 mars 1918.

Le 5 décembre, le caporal américain Charles Biddle remporte sa première victoire homologuée contre un biplace qu'il descend dans les lignes britanniques, près de Langemarck. Le 9, la SPA 73 quitte Bergues et embarque matériels et personnels à la gare de Mayenburg (Belgique) et arrive en gare de Villers-Cotterets, le 11 décembre. Elle s'installe finalement sur le terrain de Maisonneuve, près de Vierzy (Aisne)

Les navigants du 1er trimestre 1918 :

* Pilotes : Cne Albert Deullin - Cne Pierre Cahuzac - Ltt François Battesti - Ltt Robert Gerdès - Ltt Maurice Noguès - Slt François Bergot - Ltt Bernard de Girval - Adj Marcel Paris - Adj Roger Tassou - Adj André Larmande - Adj Armand Trampitch - MdL Gaston Claudelafontaine - Sgt Georges Mauger - Sgt Charles Biddle - Sgt Charles Jones - MdL Fernand Barrail - MdL André Courtien - Sgt Marcel Travet - MdL Louis Paoli - Cal Georges Gobé - Cal Philippe Bush.

Le 3 janvier 1918, une patrouille de la 73 s'en prend à un avion qu'elle abat dans les environs de Réservoir, près de Reims (Marne). Faute de témoins extérieurs au dispositif français, cet appareil ne sera pas homologué. Le 15, la SPA 73 quitte le terrain de Maisonneuve. L'embarquement des personnels et des matériels a lieu en gare de Villers-Cotterets et l'unité s'installe sur celui de Beauzée-sur-Aire (Meuse), le 16 à 11 heures.

Groupe de combat n° 19 :

La SPA 73 est intégrée au groupe de combat n° 19 (ordre n° 3345 / M du Général commandant en chef), le 8 février 1918. Le GC 19 est lui-même intégré à l'escadre de combat n° 1, le 10 février. Le 26 février, toutes les escadrilles devant constituer le GC 19 l'ont rejoint. Il s'agit des escadrilles SPA 73 - SPA 85 - SPA 95 - SPA 96. Ses escadrilles vont être engagées dans des missions de chasse pure en patrouille, dans l'escorte des unités de bombardement et de reconnaissance.

Le 13 février à 5h00, l'unité quitte Beauzée-sur-Aire, embarque à la gare de Givry-en-Argonne et s'installe sur le terrain de Villeseneux, le 14 février. Elle est engagée sur la Marne avec l'ensemble des unités de l'escadre de combat n° 1.

Cne Pierre Cahuzac :

Le Cne Pierre Cahuzac, issu du 70ème bataillon de Chasseurs et titulaire du brevet de pilote militaire n° 503, en date du 2 août 1914, remplace le Cne Deullin, qui prend le commandement du GC 19, à compter du 14 février 1918. Né dans le Tarn, Cahuzac a été successivement pilote des escadrilles MS 26 et N 91 de Serbie.

Protection des terrains d'aviation :

Les groupes de chasse, à tour de rôle, mettent en oeuvre trois avions placés en alerte et une permanence de deux avions patrouillant au-dessus de 5500 mètres, à la verticale de la Marne, entre Châlons et Epernay. Cette patrouille doit attaquer toute incursion ennemie tentant de franchir la Marne à haute altitude. Les pilotes de ces appareils sont dotés de masques inhalateurs. Seuls les avions s'enfonçant dans les lignes françaises de plus de 15 km pourront être attaqués, sans jamais les poursuivre jusqu'aux lignes. Les pilotes reçoivent l'ordre de ne pas dépasser Châlons à l'Est et Epernay à l'Ouest. Sans aucun prétexte, ils ne devront être détournés de leur mission, qui est la protection des terrains d'aviation de la région de Villeneuve.

Conseil de guerre :

Le chef de bataillon Victor Ménard, commandant de l'escadre n° 1, apprend que des pilotes de son unité, contrairement aux ordres reçus, sont allés patrouiller sur les lignes en abandonnant par la même, la mission de barrage sur la Marne qui leur avait été assignée. Le 20 mars, il avertit l'ensemble des pilotes sous ses ordres que toute recherche de succès individuel avec abandon du secteur de patrouille désigné par avance, sera traduit en conseil de guerre. Il s'agit plus que jamais de privilégier la mission principale de protection des terrains d'aviation plutôt que les intêrets particuliers.

Des consignes très précises :

Lors de l'engagement simultané des groupes de chasse et de bombardement, l'état-major de l'escadre n° 1 établit des régles d'utilisation et d'engagement très stictes.
En voici un exemple : une patrouille d'avant garde à haute altitude attaque toute formation adverse rencontrée sur l'itinéraire de la mission. En aucun cas, ces avions ne devront se laisser écarter du gros du dispositif et être capable de les secourir le cas échéant. Suivent six groupes de cinq Breguet 14B2 escortés par sept patrouilles de cind SPAD XIII. Les patrouilles de chasse sont réparties de la manière suivante, une en tête, deux en queue, deux à 500 mètres au-dessus des bombardiers de tête et à la hauteur des premiers et finalement deux à 500 mètres au-dessus de la queue, légèrement en avant des derniers avions. Finalement, le spatrouilles d'arrière garde à haute altitude qui attaquent les avions qui menacent les flancs et l'arrière du dispositif. En outre, une des dernières patrouilles sera en charge de protéger les retardataires.

Ltt Maurice Noguès :

Le Ltt Maurice Noguès, engagé volontaire pour la durée de la guerre dans l'aéronautique militaire, remplace le Cne Cahuzac à la tête de l'unité, le 22 mars. Il s'est illustré au service des escadrilles VB 107, F 29 et du détachement de chasse N 515. Le 26, de 9h40 à 11h45, la 73 engage trois SPAD pour l'escorte d'avions de reconnaissance appartenant à l'escadre n° 12. Le 28 mars, l'escadrille quitte le terrain de Villeseneux à 6h00 et s'installe sur celui du Plessis-Belleville, le même jour à 17h00. A partir de cette date, elle est engagée sur la Somme. Le 31 mars, le Ltt Maurice Noguès remporte une victoire contre un avion abattu à l'Ouest de Montdidier. Malheureusement, un de ses camarades n'a pas eu la même chance. L'Adj Roger Tassou est grièvement blessé au cours d'un combat mais réussit neanmoins à atterrir dans les lignes françaises d'où il est évacué.

Le 7 avril, la SPA 73, ayant quitté le terrain du Plessis-Belleville, s'installe sur le terrain d'aviation de Pierrefonds, le même jour à 15h. Le 13, nouveau transfert pour s'installer sur le terrain d'Airaines, où elle arrive à 20h30. Le 18, tous les avions disponibles du GC 19 sont engagés dans l'attaque visant à reconquérir la rive gauche de l'Avre, au Nord de Moreuil. En fin de journée, une nouvelle partie de ses effectifs sont déployés sur zone. Chacun des groupes de chasse déploit des patrouilles spéciales d'attaques de Drachen armés de mitrailleuses de 11 mm. L'attaque a conquis la cote 63, au Sud de Thennes, la croupe à l'Ouest de Castel, pris pied dans le bois à l'Ouest de Morisel, à 1800 mètres au Nord de Mailly-Renneval. Par contre, l'ennemi a opposé une farouche résistance dans la région de la ferme Anchin, qui reste entre ses mains. Le 20, six SPAD de la 73 attaquent à deux reprises au Nord-Est de Moreuil un dispositif de huit monoplaces et biplaces de combat. Au cours des combats, une patrouille de quatre pilotes, composée du Ltt Maurice Noguès, Ltt Bernard de Girval, Adj Marcel Paris, Sgt Marcel Travet, harcèle un appareil allemand et l'abat dans les environs de Moreuil (Somme) (homologation du 12 mai). Les Allemands ont violemment attaqué le front franco-britannique entre la ferme de l'Espèrance et le bois de Vaire. En fin de journée du 25 avril, les lignes françaises restent intactes au Sud d'Hangard. Ce village, presque entièrement encerclé par l'ennemi, tient encore. L'escadre n° 1 intervient entre Castel et le bois de Vaire. Elle est appuyée par le groupement Féquant. Les pilotes attaquent tout avion qui s'aventure dans ce secteur, engagent les Drachens en les obligeant à rester au sol et assurent une couverture au-dessus des avions d'observation et du groupe de chasse d'armée. Les forces britanniques ont repris Villers-Bretonneux et fait 650 prisonniers. Le 27 au soir, en fin de patrouille, le SPAD XIII du Ltt Maurice Noguès tombe en panne. En désespoir de cause, le pilote tente un atterrissage d'urgence qui n'est pas réalisé dans les conditions idéales. Noguès est évacué avec une sévère commotion de la face sur l'hôpital de Dury.

Le 3 mai, l'Adj Paris remporte une victoire homologuée contre un avion qu'il abat au Sud de Villers-Bretonnoux, à 19h20 (homologation du 12 mai). Des missions de bombardement sont effectuées contre la gare de Chaulnes qui est sérieusement défendue par les Allemands. Le 6, le GC 19 met en oeuvre cinq patrouilles jusqu'à la nuit. Le Ltt de Girval, accompagné d'un SPAD étranger, force un Fokker triplan à atterrir au Nord-Ouest de Montdidier. Il l'accompagne jusqu'au sol et mitraille le pilote qui sort de sa carlingue en levant les bras. Les 7, 13 et 31 mai, trois mécaniciens sont évacués sur blessures (hélices ?) occasionnées au cours de leur service. Il s'agit d'un nombre anormal qui reflète une charge de travail beaucoup trop importante pour eux, une fatigue généralisée qui a eu pour résultat de faire baisser leur vigilance.

Création de la division aérienne :

Le 15 mai 1918, la Division Aérienne (DAé) est officiellement constituée. Elle est placée sous le commandement du général Duval dont le PC est installé à Mouchy-le-Châtel.

* Composition de l'escadre de combat n° 1 à cette date :

Etat-major : terrain de Montagne.
Commandant : Chef de Bataillon Menard.
Adjoint tactique : Ltt Bernard.
Officier d'armement et de tir : Ltt Couhé.
Officier d'administration de 3ème classe : Slt de Clauzade de Mazieux.

  • Groupe de combat n° 15 : terrain de Montagne.
    Commandant : Cne Bonnevay.
    Adjoint technique : Ltt Bouscatie.
    Officier de renseignements : Ltt Dumemes.
    Escadrille SPA 37 : Ltt Paumier - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 81 : Ltt Leps - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 93 : Cne Moreau - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 97 : Cne Conneau - Terrain de Montagne.
  • Groupe de combat n° 18 : terrain de Montagne.
    Commandant : Cne Sabatier.
    Adjoint technique : Ltt Mallet.
    Officier de renseignements : Slt Hugues.
    Escadrille SPA 48 : Ltt Thobie - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 94 : Ltt La Rochefordière - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 153 : Cne Gigodot - Terrain de Montagne.
    Escadrille SPA 155 : Cne George - Terrain de Montagne.
  • Groupe de combat n° 19 : terrain d'Airaines.
    Commandant : Cne Deullin.
    Adjoint technique : Ltt Dumas.
    Officier de renseignements : Slt Hermant.
    Escadrille SPA 73 : Ltt Noguès - Terrain d'Airaines.
    Escadrille SPA 85 : Cne Laurent - Terrain d'Airaines.
    Escadrille SPA 95 : Ltt Hugues - Terrain d'Airaines.
    Escadrille SPA 96 : Slt de Kergolay (intérim) - Terrain d'Airaines.

    Escadrille C 46 : Cne Bloch - Terrain d'Hornoy.

Parc 115 : Cne Battini - Terrain d'Airaines - Gare régulatrice : Creil.

* Composition de la Division Aérienne :

  • Groupement Ménard - PC sur terrain de Montagne.
    • Aviation de combat - Escadre de combat n° 1 :
      • GC 15 - Terrain de Montagne.
      • GC 18 - Terrain de Montagne.
      • GC 19 - Terrain d'Airaines.
      • Escadrille C 46 : Terrain d'Hornoy.
    • Aviation de bombardement - Escadre de bombardement n° 12 :
      • GB 5 - Terrain de Fouilloy.
      • GB 6 - Terrain de Fouilloy.
      • GB 9 - Terrain de Fouilloy.
  • Groupement Féquant - PC sur terrain de Tillé.
    • Aviation de combat :
      • GC 11 - Terrain de Tillé.
      • GC 13 - Terrain de Fouquerolles.
      • GC 17 - Terrain de Fouquerolles.
      • Escadrille 220 - Terrain de Fourneuil.
    • Aviation de bombardement :
      • GB 3 - Terrain de Fourneuil.
      • GB 4 - Terrain de Villeneuve-le-Roy.
  • Groupement Chapert - Escadre 11 - PC à la Ferté-Millon :
      • GB 1 - Terrain de Passy-en-Valois.
      • GB 7 - Terrain de Cramille.
      • GB 8 - Terrain de Château-Thierry.
      • Escadrille V 116 - Terrain de Passy-en-Valois.
  • Groupement Villomé - PC à Villeneuve :
      • GB 2 - Terrain de Villeneuve.
      • GB 18 - Terrain de Villeneuve.

Bombardement du terrain du Plessis-Belleville :

Le 22 mai , le Slt François Battesti, qui pilote un SPAD XIII, ajoute un Albatros à son palmarès qui s'écrase dans les environs de Biaches (Somme). Il s'agit de la 25ème victoire homologuée de la 73. Le 29, la SPA 73 quitte Airaines à 10h pour s'installer le lendemain sur le terrain de Verrines, près de Crépy-en-Valois.

* Composition de l'escadre de combat n° 1 à la date du 1er juin 1918 :

Etat-major : terrain de Raray.
Commandant : Chef de Bataillon Menard.
Adjoint tactique : Cne Bernard.
Officier d'armement et de tir : Ltt Couhé.
Officier d'administration de 3ème classe : Slt de Clauzade de Mazieux.

  • Groupe de combat n° 15 : terrain de Raray.
    Commandant : Cne Bonnevay.
    Adjoint technique : Ltt Bouscatie.
    Officier de renseignements : Ltt Dumemes.
    Escadrille SPA 37 : Cne Paumier - Terrain de Raray.
    Escadrille SPA 81 : Ltt Leps - Terrain de Raray.
    Escadrille SPA 93 : Cne Moreau - Terrain de Raray.
    Escadrille SPA 97 : Cne Conneau - Terrain de Raray.
  • Groupe de combat n° 18 : terrain de Nanteuil-le-Haudoin.
    Commandant : Cne Sabatier.
    Adjoint technique : Ltt Mallet.
    Officier de renseignements : Slt Hugues.
    Escadrille SPA 48 : Ltt Thobie - Terrain de Nanteuil-le-Haudoin.
    Escadrille SPA 94 : Ltt La Rochefordière - T. de Nanteuil-le-Haudoin.
    Escadrille SPA 153 : Cne Gigodot - Terrain de Nanteuil-le-Haudoin.
    Escadrille SPA 155 : Cne George - Terrain de Nanteuil-le-Haudoin.
  • Groupe de combat n° 19 : terrain de Verrines.
    Commandant : Cne Deullin.
    Adjoint technique : Ltt Dumas.
    Officier de renseignements : Slt Hermant.
    Escadrille SPA 73 : Ltt Noguès - Terrain de Verrines.
    Escadrille SPA 85 : Cne Laurent - Terrain de Verrines.
    Escadrille SPA 95 : Ltt Hugues - Terrain de Verrines.
    Escadrille SPA 96 : Ltt Lefevre - Terrain de Verrines.

    Escadrille C 46 : Cne Bloch - Terrain du Plessis-Belleville.

Parc 115 : Cne Battini - Terrain du Plessis-Belleville - Gare régulatrice : Creil.

Le 1er juin, le Ltt Henri Hirch de la SPA 151, associé au MdL Claude Lafontaine de la SPA 73, abat un biplace ennemi qui s'écrase dans les lignes françaises, au Sud-Ouest de Villers-Cotterets (Aisne). Le lendemain, retour sur le terrain du Plessis-Belleville où elle arrive à midi. Deux jours plus tard, le terrain est bombardé de nuit par les Allemands et deux personnels de la SPA 73 sont blessés par éclats, les soldats André Cessens et Léon Rodes. C'est la SPA 37 qui paie le prix fort avec la mort de son chef, le Cne Henri Paumier. Le 12, Battesti abat un nouvel avion qui est homologué. Performance qu'il renouvellera, le 16 juillet. Le 15, à 10h, la 73 quitte le Plessis-Belleville pour prendre ses quartiers sur le terrain d'aviation de Marly-la-Ville (Seine-et-Oise) qu'elle atteint à midi. A cette date, le groupement Ménard est dissous. Les unités sont désormais affectées à la 1ère brigade.

Composition de la 1ère brigade, à la date du 15 juin 1918 :

PC de la 1ère brigade : Roissy-en-France.
PC de l'escadre 1 : Roissy-en-France.
GC 15 : Terrain de Roissy-en-France.
GC 18 : Terrain de Mauregard.
GC 19 : Terrain de Marly-la-Ville.
Parc 115 : Villeron.
PC de l'Escadre 12 : Terrain du Plessis-Belleville.
GB 5 : Terrain du Plessis-Belleville.
GB 6 : Terrain du Plessis-Belleville.
GB 9 : Terrain du Plessis-Belleville.
Parc 105 : Plessis-Belleville.

Le chef de bataillon Ménard fait le bilan de sa période de commandement. Sous ses ordres, l'escadre de bombardement n° 12 a largué sur l'ennemi 334 tonnes de bombes et abattu 29 avions, qui ont été homologués. De son côté, l'escadre de combat n° 1 a abattu 58 avions et 26 Drachen, qui ont également été homologués.

Le 30, au retour d'une mission, le Ltt Bernard de Girval se tue accidentellement, dans les environs de Bonneuil-en-Valois, au Nord-Est de Crépy-en-Valois.

Composition de l'escadre de combat n° 1, en date du 1er juillet 1918 :

Etat-major : terrain de Roissy-en-France.
Commandant : Chef de Bataillon Menard.
Adjoint tactique : Cne Bernard.
Officier d'armement et de tir : Ltt Couhé.
Officier d'administration de 3ème classe : Slt de Clauzade de Mazieux.

  • Groupe de combat n° 15 : terrain de Roissy-en-France.
    Commandant : Cne Glaize.
    Adjoint technique : Ltt Bouscatie.
    Officier de renseignements : Ltt Dumemes.
    Escadrille SPA 37 : Cne Poupon - Terrain de Roissy-en-France.
    Escadrille SPA 81 : Ltt Leps - Terrain de Roissy-en-France.
    Escadrille SPA 93 : Cne Moreau - Terrain de Roissy-en-France.
    Escadrille SPA 97 : Cne Conneau - Terrain de Roissy-en-France.
  • Groupe de combat n° 18 : terrain de Mauregard.
    Commandant : Cne Sabatier.
    Adjoint technique : Ltt Mallet.
    Officier de renseignements : Slt Hugues.
    Escadrille SPA 48 : Ltt Thobie - Terrain de Mauregard.
    Escadrille SPA 94 : Ltt Laganne (intérim) - Terrain de Mauregard.
    Escadrille SPA 153 : Cne Gigodot - Terrain de Mauregard.
    Escadrille SPA 155 : Cne George - Terrain de Mauregard.
  • Groupe de combat n° 19 : terrain de Marly-la-Ville.
    Commandant : Cne Deullin.
    Adjoint technique : Ltt Dumas.
    Officier de renseignements : Slt Hermant.
    Escadrille SPA 73 : Ltt Gerdés - Terrain de Marly-la-Ville.
    Escadrille SPA 85 : Cne Laurent - Terrain de Marly-la-Ville.
    Escadrille SPA 95 : Ltt Hugues - Terrain de Marly-la-Ville.
    Escadrille SPA 96 : Ltt Lefevre - Terrain de Marly-la-Ville.

Parc 115 : Cne Battini - à Villeron - Gare régulatrice : Le Bourget.

Cne Pierre Jaille :

Le 5 juillet 1918, la SPA 73 quitte Marly-la-Ville à 14h et arrive sur celui de Villiers-en-Lieu, près de St-Dizier, qu'elle atteint le 7, à 9h. Le Cne Pierre Jaille, issu des 7ème régiment de cuirassiers, prend le commandement de la SPA 73, le 11. L'officier, né à Châteauroux, a été auparavant pilote de l'escadrille N 49. Il restera en poste jusqu'au 23 mars 1919.

Le 14 juillet, la SPA 73 quitte Villiers-en-Lieu à 8h et arrive sur celui de Rancourt, qu'elle atteint à 10h. Le lendemain, le caporal Milot, après un combat dans les lignes allemandes, est obligé d'atterrir entre Aussons et La Neuville-en-Tournafuy, à 10 km au Nord de Moronvillers. Il répare sommairement et rebranche un fil de magnéto arraché. Malgré un pneu déchiré par les balles, il lance l'hélice et repart avant que des travailleurs ennemis aient eu le temps d'intervenir. Il atterrit au retour à Givry-en-Argonne. Le 16, François Battesti et le Slt Claude Fontaine remportent une nouvelle victoire homologuée. Le 18, la SPA 73 quitte Rancourt à 18h et arrive sur le terrain d'aviation d'Herbisse, qu'elle atteint le lendemain à 11 heures. Le 23, la SPA 73 quitte le terrain d'aviation d'Herbisse à 8h et arrive sur celui de Pierre-Morains à 10h. Le 29, vers 18 heures, une patrouille volontaire de la 73 attaque une patrouille de cinq Fokker D VII, au-dessus de Mourmelon. L'un d'eux, probablement abattu par le Slt François Bergot, ne sera pas homologué.

Le 1er août, l'Adj Marcel Girod livre un dur combat contre quatre Fokker. Un des appareils à fuselage rouge est très sérieusement touché par les projectiles qui le touche à la queue - L'apapreil part en en vrille et tombe dans la région de Septmonts. Comme il n'a pas été possible de vérifier la perte réelle de cet avion, la victoire n'a pas été homologuée. Le Cal Georges Perrin est grièvement blessé et doit poser son SPAD dans les lignes allemandes. Malheureusement, il ne survit pas à ses blessures et décéde au Lazaret de Vendresse (Aisne), le 3 août. Son adversaire était le Ltn Lothar von Richthofen, frère du baron, et lui-même titulaire de 31 victoires officielles. Le 7, l'escadrille SPA 73 quitte Pierre-Morains à 9h et arrive sur celui de Chauconin, qu'elle atteint à 19h pour bivouaquer. Le lendemain, départ à 7 heures et arrivée sur le terrain de Fouquerolle (Oise) vers 15h.

Le 22 août, le MdL Louis Paoli est tué au cours d'un combat aérien, alors qu'il pilotait le SPAD XIII n° 8803. Il est le douzième et dernier pilote tué au combat ou par accident lors de la Grande Guerre. Le 25 août, la SPA 73 quitte le terrain de Fouquerolles à 11h et arrive sur le terrain de Verrines, près de Crépy-en-Valois, qu'elle atteint le soir vers 17h. Le 27 août, le Cal Albert Pattey, grièvement blessé au cours d'un accident au sol, décéde des suites de ses blessures à l'ambulance HCA n° 58, le 28 septembre. Il est la dernière victime de la guerre pour les personnels de la SPA 73, toutes spécialités confondues.

Le 6 septembre, la 73 quitte Verrines pour s'installer sur le terrain d'Ochey, près de Toul où elle arrive le 8 septembre à 10h. Le 23, la SPA 73 quitte Ochey et arrive sur celui de Trécon (près de Vertus), le lendemain à 17h.

Citation de l'escadre de combat n° 1 :

L'escadre de combat n° 1
Composée des :
Groupe de Combat 15 (escadrilles SPA 37 - SPA 81 - SPA 93 - SPA 97)
Groupe de Combat 18 (escadrilles SPA 48 - SPA 94 - SPA 153 - SPA 155)
Groupe de Combat 19 (escadrilles SPA 73 - SPA 93 - SPA 95 - SPA 96) : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10.132 du 4 octobre 1918.

Le 29 octobre, à 15h30, le Slt François Battesti, après avoir abattu un Fokker D VII , au Nord de Château-Porcien, est attaqué par six Fokker D VII et doit atterrir au Sud de Taizy, un plan inférieur complétement déchiqueté par les balles. Cette victoire homologuée est la 29ème et dernière victoire de l'escadrille SPA 73. Il faut ajouter à ce palmarès 24 victoires probables ou non homologuées. Le 30, la SPA 73 quitte Trécon et arrive sur celui de la ferme d'Alger, entre Châlons-sur-Marne et Reims. Et finalement, le 11 novembre, la SPA 73 quitte le terrain de la ferme d'Alger et arrive sur celui de Gondreville, à 5 km à l'Est de Toul (Meurthe-et-Moselle).

Personnels navigants au 11 novembre 1918 :

Pilotes : Cne Pierre Jaille - Ltt Robert Gerdès - Ltt François Battesti - Slt François Bergot - Slt Gaston Claude-Lafontaine - Adj René Ronget - Asp Joseph Bouchard - Sgt Jean Labrely - MdL Paul Arrighi - Sgt Raymond Pratz - MdL Eugène Rehm - Sgt Paul Boulay - Sgt Honoré Millo - MdL Marcel Huruguem - Cal Aimé Buchet - Cal André Rouen.

Bilan de l'escadrille SPA 73 :

Pendant la Grande Guerre, les navigants de l'escadrille SPA 73 ont remporté 29 victoires homologuées et 24 non homologuées ou probables. Onze d'entre eux ont été tués au combat et un au cours d'un accident. Il faut ajouter à ce total quatre blessés au combat et quatorze autres lors d'accidents au sol, principalement des mécaniciens, au cours des lancements d'hélices. Il faut préciser que cette escadrille a eu un nombre anormal de mécaniciens blessés en service, huit au total probablement dûs à une charge de travail beaucoup trop importante. Ayant été honorée d'une citation collective à l'ordre de l'escadre de combat n° 1, l'escadrille SPA 73 reçoit la Croix de Guerre 14-18 avec palme de bronze.

Ses pilotes :

La 73 a compté dans ses rangs plusieurs As comme :

- le Cne Albert Deullin, commandant de l'unité du 5 février 1917 au 14 février 1918 et qui totalise 20 victoires homologuées à la fin de la guerre.

- le Slt François Battesti, sept victoires homologuées.

- le Sgt Charles J. Biddle, un pilote américain avec sept victoires.

- le Sgt Théophile Funck-Brentano, auteur des deux premières victoires homologuées et tué au combat, le 25 juin 1916.

L'après guerre :

Le 9 décembre 1918, l'escadrille SPA 73 quitte Gondreville et s'installe sur le terrain d'Azelot, à 11 km au Sud-Est de Nancy. Sur ce terrain sont rassemblés les escadrilles qui vont participer à l'occupation de l'Allemagne. Une fois les modalités acquises et les zones d'intervention définies, les différentes unités aériennes vont se mettre en place.

Le 27 mai 1919, l'unité quitte Azelot et fait mouvement, par voie ferrée, sur Walheim (Allemagne) où elle arrive, le 29 mai. Après un séjour à Niedenbergen, elle déménage une nouvelle fois pour s'installer à Marxheim, le 21 octobre et finalement pour rentrer en France et prendre ses quartiers sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 30 novembre 1919.

1er régiment d'aviation de chasse :

Le 1er janvier 1920, la SPA 73 devient la 107ème escadrille du 1er régiment d’aviation de chasse, régiment qui est stationné sur le terrain de Thionville-Basse-Yutz. Suite à la réorganisation de la numérotation des unités au sein des régiments d'aviation, elle devient 7ème escadrille du même régiment, le 1er août 1920. Le 1er janvier 1924, le 1er RAC laisse sa place au 38ème régiment d'aviation mixte, par simple changement de numérotation. Une partie des escadrilles de chasse font mouvement vers d'autres terrains. Le 38ème RAM étant désormais un régiment d'aviation mixte réunissant des unités de chasse et d'observation. A la même date, l'escadrille est alors rebaptisée 8ème escadrille du 38ème RAM.

Transfert au 32ème RAM :

Affectée au 32ème RAM, elle devient la 7ème escadrille, le 1er décembre 1931. Le 1er octobre 1932, elle devient la 3ème escadrille du GC II/7. Equipée de MS 406 en mars 1939, elle prend part aux combats de 1939-1940. Le 1er novembre 1943, lors du réarmement des forces aériennes françaises par les alliés, l'escadrille devient la 1ère escadrille du GC II/7 "Nice" et dotée de Spitfire Mk V. Les traditions de l'escadrille SPA 73 sont actuellement détenues par la 1ère escadrille de l'ETO 2/8 "Nice" stationnée sur la base de Cazaux.

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions
Ordre chronologique

Insigne de la 3ème escadrille du GC II/7 ou de la 7ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic - Insigne personnel de B. Ancelet - Fixation par deux anneaux et une épingle - Insigne collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

Insigne de la 3ème escadrille du GC II/7 - Epoque 39-40 et probablement avant - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne d'une unité héritière des traditions de l'escadrille SPA 73 de la Grande Guerre - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Maurice Sonnery que je remercie pour son aide.

Insigne d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 73 - La période précise n'est pas connue avec précision - Vraisemblablement avant la période 1939-1940 - Cette cigogne présente la particularité d'être orientée à l'inverse des autres insignes de l'unité - Si un lecteur de cette page peut préciser la date de fabrication et sa durée d'application, qu'il prenne contact avec l'auteur du site - Photo Albin Denis.

Insigne métallique du GC 2/7 "Nice" - Epoque 2ème guerre mondiale - Il était composé de deux escadrilles héritières des traditions des SPA 73 (1ère escadrille) et SPA 78 (2ème escadrille) - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GC II/7 "Nice" puis de la 1ère escadrille de l'EC 2/7 "Nice" - Valable pour la période allant de 1945 à 1964 - Fixation par une épingle - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GC II/7 "Nice" puis de la 1ère escadrille de l'EC 2/7 "Nice" - Valable pour la période allant de 1945 à 1964 - Fixation par une épingle - Fabrication A. Augis Lyon - Photo transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Porte-clés reprenant l'insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/7 "Nice" - Très probablement années 50-60 (à préciser) - Porte-clé collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1945 - Cette grande unité était composée de 3 groupes de chasse, le GC 1/3 "Corse" (traditions des SPA 88 et SPA 69), le GC 1/7 "Provence" (traditions des SPA 15 et SPA 77) et GC 2/7 "Nice" (traditions des SPA 73 et SPA 78) - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1945 - Les plumes du casque sont différentes - Fabrication A.Augis Lyon de 1945 - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

 

Je cherche des photos des insignes de traditions
de la 1ère escadrille de l'ETO n° 2 et
de la 1ère escadrille de ETO 2/8 "Nice".

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 73

Chronologie des insignes de la SPA 73
et des unités détentrices de ses traditions

Chronologie des insignes de la SPA 73 et des unités détentrices de ses traditions :
1 - Insigne de la 3ème escadrille du GC II/7 - Années 30 (à préciser) jusqu'en 39-40 - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq.
2 - Insigne d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 73 - La période précise n'est pas connue avec précision - Vraisemblablement avant la période 1939-1940 - Cette cigogne présente la particularité d'être orientée à l'inverse des autres insignes de l'unité.
3 - Insigne de la 1ère escadrille du GC II/7 "Nice" puis de la 1ère escadrille de l'EC 2/7 "Nice" - Valable pour la période allant de 1945 à 1964 - Insigne collection Patrice Gout.
4 - Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 2/8 "Nice" daté de 1968 - Insigne collection Patrice Gout.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions
Ordre chronologique

Insigne métallique de la 1ère escadre de chasse stationnée à Bizerte Sidi-Admed - Elle était composée de 2 groupes, les GC 1/1 "Provence" et GC 2/1 "Nice" - Insigne non homologué - Années 1950-1951 - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 7ème escadre de chasse stationnée à Sidi-Admed - Elle était composée de 2 escadrons de chasse, les EC 1/7 "Provence" et EC 2/7 "Nice" - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 548 en 1953 - Il sera remplacé par le n° 882 homologué en 1963 - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 2/8 "Nice" daté de 1968 - Cette unité était stationnée sur la base aérienne de Cazaux - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'EC 2/8 "Nice" - Homologué sous le n° A 1099 au SHD de Vincennes, le 20 juillet 1977 - Définition héraldique : écu moderne taillé de gueules à un léopard de sable et d’azur à une cigogne virant d’argent, les deux posés en barre, une barre du même formant la partition, l’écu sommé d’une aigle stylisée du premier émail terrassée d’azur - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'ETO 2/8 "Nice" stationné sur la BA 120 de Cazaux - (ETO : école de transition opérationnelle) - Insigne homologué sous le n° A 1281 au SHD de Vincennes, le 10 avril 1998 - Valable du 10 avril 1998 au 1er juillet 2005 - Définition héraldique : écu ancien d'argent à la croix du même cantonnée au un d'un trident d'or ailé de gueules posé en fasce, au deux d'un lion bondissant d'or et de sable, au trois d'une panthère de sable, au quatre d'une cigogne virant au naturel ; la bordure de l'écu chargée des inscriptions 3C2, 4C1, SPA78, SPA73 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du 2ème escadron de l'ETO 8 - Homologué sous le n° A 1345 au SHD de Vincennes, le 1er juillet 2005 - Cette unité est héritière des traditions des escadrilles françaises SPA 73 - SPA 78 de la Grande Guerre et de la 11ème escadrille du 1er wing belge en provenance de Beauvrechain - Définition héraldique : Ecu ancien bordé d'azur sombre, les flancs de la bordure chargée de douze étoiles d'or et le chef des capitales "NICE" du même, l'écu tiercé en pairle inversée, au 1 d'azur à une cigogne en virage du second métal et de sable, becquée et membre de gueules qui est de la SPA 73, au 2 du même à un léopard du troisième émail posé en bande disposé en diagonale, qui est de la SPA 78, au 3 à une chauve-souris déployée de gris et ailée également de sable, brochant un triangle isocèle versé aussi d'or qui est de la 11ème escadrille, l'écu sommé d'une aigle stylisée également de gueules - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EOT n° 2 "Nice" ou de l'AJets 2/8 "Nice" - La numérotation en "M" indique l'insigne numéroté d'un mécanicien - Cette escadrille posséde deux listes de numéros, l'un pour les pilotes, l'autre pour les mécanciens - Fixation par une épingle munie d'un verrou - Si un lecteur peut préciser la période, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône à Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

 

Les hommes

Ltt Albert Louis Deullin - Né le 24 août 1890 à Epernay (51) - Fils de Paul Deullin et de Marthe Varlet - Classe 1910 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (51) sous le n° matricule XXX - Engagé au 8ème régiment de Dragons de Lunéville (54), le 1er octobre 1910 - Mobilisé au 8ème régiment de Dragons de Lunéville (54), le 1er août 1914 - Nommé Sous-Lieutenant et affecté au 31ème régiment de Dragons, le 23 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 988 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 mai 1915 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 2078 sur Maurice Farman, le 14 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 62 du 1er juillet 1915 au 16 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 16 janvier 1916 du 22 février 1917 - Rentré à la RGA (convoyage avion), le 25 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 février 1916 - Détaché RGA pour convoyage avion, les 4 et 5 mars 1916 - Détaché à Roncourt du 12 mars au 18 mai 1916 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 30 mars 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 4 juin 1916 - Détaché à Paris (75) du 6 au 8 juin 1916 - Nommé Lieutenant, le 5 juillet 1916 - Détaché à Verdun (55) du 14 décembre 1916 au 14 janvier 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Médaille d'or de l'Aéroclub de France en mars 1917 - En déplacement du 25 au 31 mars 1917 - En mission au RGA du Bourget du 3 au 8 avril 1917 - En mission au RGA du 26 avril au 1er mai 1917 - En mission à Buc du 18 au 21 mai 1917 - Blessé au combat au cours d'une patrouille, le 28 juillet 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 1er septembre 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Commandant du GC 19 du 5 février 1918 à juin 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 juin 1918 - Il a remporté 20 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Il a été blessé 3 fois - Croix de Guerre avec 13 palmes et une étoile (13 citations à l'ordre de l'armée et une à l'ordre du corps d'armée) - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - Chef pilote de la Compagnie Franco-Roumaine de Navigation Aérienne (CFRNA) - Inaugure la ligne Paris-Strasbourg, le 20 septembre 1920, qu'il prolonge jusqu'à Prague, le 7 octobre 1920 - Il couvre la distance Paris-Prague en 4 h 55 - Il est alors accompagné du Ltt Pierre Claret de Fleurieu, directeur général de la CFRNA et ancien pilote de la SPA 95 - Arrivés à Prague, ils ont poursuivi leur périple jusqu'à Varsovie - En 1921, participe au Grand Prix de l'Aéroclub de France de 1921 aux commandes d'un Potez IX S à moteur Lorraine de 370 HP - Il fait équipe avec Gustave Douchy, un ancien pilote de la SPA 38 - Aux commandes d'un SPAD 46, il réalise les 507 km de la liaison Bucarest - Constantinople (Istanbul) en 3 heures avec 5 passagers à bord - Il se tue dans un accident aérien aux commandes d'un prototype de chasseur monoplace de Marcay SAECA type 4 C1 sur le terrain de Villacoublay (78), le 29 mai 1923 - Son corps a été transporté à l'hôpital militaire de Versailles puis à la chapelle de l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où ses obsèques ont été célébrées, le vendredi 1er juin à 11 heures - Le Cne Albert Deullin repose au cimetière d'Epernay - Carte postale

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 19 avril 1916 : "Au cours du mois de mars 1916, a livré plusieurs combats aériens dont quelques-uns particulièrement sévères. le 19 mars, a eu son avion atteint et son casque traversé par plusieurs balles. A continué cependant la lutte et a forcé l'avion ennemi à atterrir. Le 31 mars, a abattu un Fokker dans les lignes ennemies. le 2 avril, a été blessé au cours d'un combat aérien."

* Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Deullin, pilote de l'escadrille N 3 en date du 4 juin 1916

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 5 septembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre. le 24 août 1916 a abattu son cinquième avion, tombé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Brillant pilote. Le 7 septembre 1916 a abattu son sixième avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 25 septembre 1916 : "Le 26 juin 1916, n'ayant pas réussi la destruction par torpille aérienne, d'un ballon captif allemand, l'a aussitôt attaqué à la mitrailleuse et est parvenu à l'incendier à bout portant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 3 en date du 13 décembre 1916 : "Brillant pilote de chasse. Les 22 septembre, 9 et 23 novembre a abattu ses 8ème, 9ème et 10ème appareils ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 7 avril 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 10 février et le 16 mars 1917, a abattu deux avions ennemis, qui se sont écrasés en flammes dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, pilote à l'escadrille N 73 en date du 30 juin 1917 : "Brillant pilote de combat, excellent chef d'escadrille. Les 15 et 22 avril, le 11 mai et le 4 juin 1917, a abattu quatre avions ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Deullin, commandant l'escadrille N 73 en date du 12 août 1917 : "Brillant chef d'escadrille. Pilote de combat, admirable d'audace, de volonté et de sang-froid. Le 21 juillet 1917, a abattu son 17ème avion qui s'est écrasé dans ses lignes. Le 28 juillet, au cours d'un combat contre plusieurs adversaires, a été gravement blessé."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Deullin, du 8ème régiment de dragons, commandant l'escadrille SPA 73 en date du 10 décembre 1917 : "Brillant officier et pilote de combat incomparable. A peine remis d'une blessure très grave, a repris le commandement actif de son escadrille, la conduisant chaque jour au combat : les 27 septembre et 8 novembre 1917, a abttu ses 18ème et 19ème avions ennemis."

* Officier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Albert Louis Deullin au 8ème régiment de dragons, commandant un groupe de combat en date du 23 juin 1918 : "Merveilleux pilote de chasse, officier d'élite, modèle des plus hautes vertus militaires, dont la bravoure, l'élévation du caractère, l'intelligente activité sont devenues proverbiales dans l'aviation française. Trois fois blessé en combat aérien, a toujours repris avant d'être complétement guéri, sa place dans la bataille. A d'admirables qualités de combattant unit les plus rares mérites du chef. Par son exemple quotidien et son travail incessant a fait, en trois mois du groupe de combat qu'il a créé une unité d'élite. Dans les premiers jours de l'offensive allemande, a exécuté dans la pluie, au ras du sol, d'audacieuses reconnaissances qui ont valu au commandement des renseignements précieux. A abattu récemment son vingtième avion ennemi. Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Douze citations."

Sergent Charles J. Biddle avec son SPAD VII codé "8" de l'escadrille SPA 73 - Brevet de pilote militaire n° 6783 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 29 juillet 1917 au 10 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Une victoire à la SPA 73, le 5 décembre 1917 - Termine la guerre avec un total de 7 victoires homologuées et 1 non homologuée - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palmes - Citation à l'ordre de l'armée, le 4 juin 1918 - DSC - Ordre de Léopold II - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Major Charles J. Biddle - Né le 13 mars 1890 à Andelusia (Pennsylvanie - USA) - Fils de Charles Biddle et de Latitia Glenn - Profession avant guerre Avocat - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique, le 13 avril 1917 - Passé à cette date comme élève pilote - Nommé Caporal, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6783 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 juillet 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 3 au 9 juillet 1917 - GDE du 10 au 29 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 29 juillet 1917 au 10 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Une victoire à la SPA 73, le 5 décembre 1917 - Pilote du 103rd Aero Squadron du 14 février au 22 juin 1918 - Nommé Captain (capitaine), le 12 janvier 1918 - 2 victoires (1 H et 1 NH) à la 103rd - Pilote du 13th Aero Squadron du 22 juin au 25 octobre 1918 - 5 victoires homologuées à la 13th - Au 13th, il volait sur le SPAD XIII n° 4489 construit par Kellner - Commandant du 4th Pursuit Group du 25 octobre au 19 décembre 1918 - Nommé Major (commandant), au 1er novembre 1918 - Termine la guerre avec un total de 7 victoires homologuées et 1 non homologuée - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palmes - Citation à l'ordre de l'armée, le 4 juin 1918 - DSC - Ordre de Léopold II - Rentre au USA, le 19 décembre 1918 et nommé au Air Service Headquarters de Washington jusqu'au 25 janvier 1919 - Retourne à la vie civile et à son métier d'avocat - Publie à la fin 1919 un livre où il raconte sa guerre "The Way of the Eagle" - Décédé, le 22 mars 1972 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sergent Charles J. Biddle pose devant son SPAD VII de l'escadrille SPA 73 - Brevet de pilote militaire n° 6783 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 29 juillet 1917 au 10 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Une victoire à la SPA 73, le 5 décembre 1917 - Termine la guerre avec un total de 7 victoires homologuées et 1 non homologuée - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre avec palmes - Citation à l'ordre de l'armée, le 4 juin 1918 - DSC - Ordre de Léopold II - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sgt Théophile Claude André Funck-Brentano - Né le 27 juillet 1892 à Montfermeil (Seine et Oise) - Fils de Frantz Funck-Brentano et de Alice Regnay - Domiciliés 33 rue de Naples à Paris (75) - Entré en service actif au 67ème régiment d'infanterie, le 11 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2212 obtenu le 29 décembre 1915 - Pilote du détachement N 73 du 15 février au 25 juin 1916, date de sa mort - Tué au combat dans les environs de St-Dié-des-Vosges (88), le 25 juin 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Excellent pilote, toujours à la recherche d'une occasion de combattre. Le 17 mai 1916, privé momentanément d'appareil, a demandé à partir comme mitrailleur et a résolument attaqué trois avions ennemis. A fait preuve au cours du combat des plus rares qualités d'adresse et de sang-froid, ne tirant qu'à coup sûr, et réussissant à abattre l'un de ses adversaires tout près de nos lignes. Bien qu'ayant son apapreil gravement endommagé, ne s'est décidé à rentrer qu'après avoir mis en fuite les deux autres avions. Pilote d'une audace hors de pair ; a attaqué seul plusieurs avions allemands qui manoeuvraient groupés et, après une lutte inégale, est tombé glorieusement sous le feu de ses adversaires. Déjà cité deux fois pour avoir abattu deux avions ennemis. Combat du 25 juin 1916."

Slt Jules Baillardel de Lareinty-Tholozan, pilote du détachement N 73, pose à bord de son Nieuport 10 sur le terrain de Corcieux, en mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 100 en date du 16 avril 1912 - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

MdL Gustave Victorien Daladier - Né le 23 mars 1888 à Villedieu (Vaucluse) - Fils d'Auguste Daladier et de Marie Bonfils - Engagé pour 3 ans au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique à compter du 3 décembre 1907 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1909 - Affecté au 4ème régiment de Spahis, le 22 octobre 1909 - Médaille Coloniale - Médaille du Maroc - Une citation à l'ordre du corps de débarquement du Maroc, le 22 mars 1913 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 janvier 1914 - Nommé Maréchal des Logis Chef, le 23 mars 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 22 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2289 obtenu à l'école d'aviation militaire du Buc, le 20 janvier 1916 - GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote du détachement N 73 du 28 avril au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 16 juillet 1916 au 6 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Médaille militaire, le 4 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 6 mai 1917 au 21 février 1919 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - 12 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 93 (4) et SPA 93 (8) - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 17 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'honneur, le 27 juillet 1918 - Croix de guerre avec 9 palmes - Hospitalisé à l'hôpital militaire Sédillot de Nancy à compter du 15 décembre 1918 - En convalescence 3 mois - Reprends sa place au sein de l'escadrille SPA 94 du 24 avril 1919 au moins jusqu'à la fin 1919 - Nommé Capitaine en 1929 - Officier de la Légion d'Honneur en juillet 1926 - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1949 - Chevalier de l'ordre de Ouissam Alaouite - Officier du Nichan Iftikar - Décédé, le 16 avril 1974 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Gaston Albert Dron - Né le 6 septembre 1893 à Caudry (Nord) - Fils d'Hippolyte Charles Dron et de Léonie Marécaille - Domiciliés au 11, rue de Ligny à Caudry (Nord) - Profession avant guerre Tulliste 5fabrication du tulle et de la dentelle) - Classe 1913 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 2037 - Engagé pour trois ans au titre du 66ème régiment d'infanterie, le 14 octobre 1913 - Nommé Sergent, le 11 avril 1914 - Nommé Sergent, le 16 septembre 1914 - Blessé par contusion à la cuisse droite par éclat d'obus à Poëlcapelle, le 12 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 août 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5173 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 11 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Brevet de pilote FAI n° 4511 délivré par l'Aéroclub de France, le 17 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 316 de St-Dizier (Haute-Marne) du XXX au 6 avril 1917 - Création de l'escadrille suspendue - Pilote du GDE du 6 au 25 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 25 avril au 14 octobre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD VII surcomprimé n° S 1760 dans les environs de Mercken (Belgique), le 14 octobre 1917 - Il était alors chef d'une patrouille de 5 avions - A 16h25, un groupe de six Albatros de chasse, venant de Thourout, passe au-dessus de la forêt de Houtulst en se dirigeant vers les lignes françaises, à une altitude de 3500 mètres environ - Les Français étaient alors à 5400 mètres d'altitude - Bron répère les Allemands, prévient sa patrouille et pique sur l'ennemi, suivi par les MdL Jolivet et Lafontaine, les deux autres n'ont pu suivre - Bron commence à manoeuvrer pour attaquer, mais se rendant compte qu'il n'est suivi que par un seul pilote (Jolivet), hésite et abandonne l'attaque. Les Allemands virent par le Sud de la forêt, pousuivis par des avions anglais et sont fortement canonnés - Bron rentre alors dans les lignes, sur la ville d'Ypres et tente de reformer sa patrouille - Le MdL Lafontaine parvient à rejoindre - Il est alors 16h40 - Jolivet fait signe à Bron qu'il doit rentrer car il est à cours d'essence et que sa mitrailleuse est enrayée - Il était d'ailleurs l'heure de rentrer - Jolivet revient au terrain pensant que ses camarades ont suivi - Lafontaine, après avoir perdu de vue son chef de patrouille, tente de le retrouver - Il est alors attaqué par six Albatros de chasse qui tirent plusieurs rafales de mitrailleuses - Le Françias pique et essaye de se dégager - A cet instant, un SPAD français pique dans le tas et s'en prend à trois Albatros - Les Alemands sont contraints d'abandonner la chasse et font face - Deux des Albatros partent en vrille, suivi par le SPAD qui continue à tirer - L'un des Allemands se rétablit et cabre brusquement son biplan - Bron emporté par sa vitesse, le dépasse, immédiatement suivi par son adversaire qui tire de très près - Le SPAD de Bron tombe désemparé sur les premières lignes allemandes, près du village de Merckem, au nord de Bischoote - Les débris de son SPAD VII ont été retrouvés par la suite, lors de l'avance française, le 28 octobre 1918 - Les soldats allemands l'avaient mis en terre, à côté de son appareil dans une tombe surmontée d'une croix avec l'inscription : "Sergent Gaston Albert Bron, octobre 1917" - La tombe se trouve alors à environ 500 mètres, au nord de l'angle formé par le ruisseau Saint-Jeansbeck et la route de Steenstraat à Woumeu au sud-ouest de la forêt de Hauthulst et à l'est de Merckem - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 6 novembre 1917 - Photo transmise par Mme Catherine Birembaut, son arrière petite nièce que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Livret matricule - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Fiche matricule du département du Nord - Lettre adressée à sa famille par le MdL Jolivet, pilote de l'escadrille N 73, qui partageait sa chambre avec lui et qui faisait partie de sa dernière mission - Lettre du Cne Albert Deullin, commandant de l'escadrille N 73 - JORF - MpF - Avis de décès de la ville de Caudry - Dernière mise à jour : 15 juin 2018.

* Croix de guerre et citation n° 57 à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Gaston Dron, au 66ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 6 novembre 1917 : "Combattant magnifique. Blessé dans l'infanterie en défendant une tranchée à la baïonnette à la tête de sa section, a montré dans l'aviation un entrain et un courage superbe. Glorieusement tombé, le 14 octobre 1917."

 

Photo du Ltt Maurice Noguès

Ltt Maurice Emile Théodore Auguste Marie Noguès - Né le 31 octobre 1889 à Rennes (Ile-et-Vilaine) - Fils d'Emile François Auguste Noguès et de Marthe Marie Anne Vallée - Domiciliés au 15, rue Maurepas à Versailles - Classe 1909 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 6786 - Service militaire au 1er régiment de Génie, à compter du 10 octobre 1911 - Réformé n° 2 par la commision spéciale de Versailles pour endocardite, le 7 décembre 1911 - Profession avant guerre Etudiant - Engagé pour la durée de la guerre, le 22 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr comme élève pilote, le 24 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 682 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 4 mars 1915 au 23 juin 1916 - Nommé Caporal, le 16 mars 1915 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 avril 1915 - Nommé Sergent, le 21 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 15 juillet 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 22 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 10 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 mai 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 23 juin 1916 - Pilote du GDE du 19 juillet au 26 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 28 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 29 du 26 au 29 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille MF 123 du 29 octobre 1916 au 1er mars 1917 - En mission à la RGA, le 25 février 1917 - Pilote du détachement de chasse N 515 du 26 février au 30 août 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 15 juillet 1917 - En subsistance à l'escadrille N 3 du 17 au 19 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 19 septembre au 15 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 12 du 15 octobre 1917 au 22 mars 1918 - En mission à la RGA du 4 au 16 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 73 du 22 mars au 28 avril 1918 - Citation à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 22 avril 1918 - Blessé au cours d'un capotage, le 27 avril 1918 - Evacué l'ambulance 5/68, le 27 avril 1918 - Evacué sur l'hôpital de Beauvais du 29 avril au 17 juillet 1918 - En convalescence de trois mois du 21 juillet au 20 octobre 1918 - Transféré sur l'hôpital de Lyon, le 20 octobre 1918 - Convalescne de trois mois du 22 décembre 1918 au 21 mars 1919 - Prolongation de deux mois du 22 mars au 21 mai 1919 - Démobilisé - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment du Génie, le 18 juillet 1922 - Pilote de la compagnie franco-roumaine de navigation aérienne en 1922 - Brevet de pilote de transport public, le 6 juillet 1922 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment du Génie, le 28 septembre 1923 - Pilote de la compagnie CIDNA, le 1er janvier 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 août 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 21 juin 1929 - Nommé Capitaine d'aéronautique de réserve, le 25 juin 1931 - Une période d'instruction volontaire au 2ème bataillon de l'Air du 20 au 25 novembre 1933 - Décédé lors d'un accident d'aviation à Corbigny, le 15 janvier 1934 - Il avait pris place à bord du Dewoitine D 332 l'Emeraude qui faisait la liaison Saigon-Paris - Il était alors directeur général adjoint, chargé de l'exploitation de la compagnie Air France -Sources : Pam - FM Yvelines - CCC N 73 / SPA 73 - CCC N 3 - CCC VB 107 - CCC MF 123 - CCC MF 29 / SOP 29 - JORF - Dernière mise à jour : 15 janvier 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Emile Noguès du génie, ex 2ème groupe d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Remarquable officier. S'est toujours distingué à de nombreusereprises dans ses actions en liaison avec l'infanterie et dans ses missions à longue distance. deux blessures. deux citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice Emile Théodore Auguste Marie Noguès, pilote aviateur, en date du 23 août 1925 : "Magnifiques états de services militaires pendant la guerre comme pilote aviateur (4 citations, 2 blessures, croix de Guerre, Médaille Militaire, croix de Chevalier de Légion d'Honneur). Ne cesse, comme pilote civil, de rendre les plus précieux services. A exécuté des vols d'études sur les trajets Paris-Bucarest-Belgrade, Paris-Moscou puis Paris-Angola. A mis au point l'exploitation de la ligne Paris-Zurich-Vienne. Fait preuve dans l'accomplissement de ses focntions de la plus grande valeur technique et morale et jouit à juste titre d'un ascendant remarquable sur le personnel de la compagnie à laquelle il est attaché. Chevalier du 16 juin 1920."

 

Photo du Ltt François Grénès

Né le 15 octobre 1875 à Fleubian (Côtes-d’Armor) - Fils de Vincent Grénès (préposé des douanes) et de Marie Perrine Clou - Classe 1895 - Recrutement de Guingamp (Côte-d’Armor) sous le matricule n° 130 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 4 ème régiment de Hussards, à compter du 12 mars 1896 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1896 - Cassé de son grade, le 25 février 1897 - Affecté au 7 ème régiment de Chasseurs à cheval, le 25 février 1897 - Nommé Brigadier, le 20 novembre 1897 - Nommé Brigadier fourrier, le 2 avril 1899 - Nommé Maréchal des Logis, le 1 er octobre 1899 - Blessé par la chute d’un cheval qui lui est tombé dessus provoquant une douleur au genou gauche, le 19 septembre 1900 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 17 janvier 1906 - Nommé Maréchal des logis, le 9 mai 1906 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 21 septembre 1906 - Nommé Maréchal des logis chef, le 11 janvier 1907 - Fin d’engagement avec 15 ans de services, à la date du 12 mars 1911 - Perçoit une pension de 540 frs - Affecté, dans la réserve, au 13 ème régiment de Hussards, le 12 mars 1911 - Domicilié au 34, rue Gambetta au Petit-Quevilly (Seine-Maritime), à compter du 13 mars 1911 - Profession avant guerre Inspecteur d’assurances - Domicilié au 20, rue Montesquieu à Asnières (Hauts-de-Seine), à compter du 10 décembre 1912 - Rappelé à l’activité en raison de la mobilisation générale au 13 ème régiment de Hussards du 2 août 1914 au 12 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 20 août 1914 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 14 septembre 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme observateur, à compter du 16 août 1916 - Observateur de l’escadrille N 73 du XX août 1916 au 30 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 14 septembre 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 5 janvier 1917 - En mission du 23 au 25 mars 1917 - Détaché comme élève pilote à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 30 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6918 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 12 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 / SPA 95 du 16 septembre 1917 au 20 août 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 1 er février 1918 - Citation à l’ordre de la 33 ème division, en date du 17 février 1918 - Détaché au GDE du 1 er au 5 mars 1918 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 10 juillet 1918 - Affecté à l’état-major du GC 23 comme Adjoint technique, à compter du 26 août 1918 - Nommé Capitaine, le 26 mars 1919 - Démobilisé, le 21 avril 1919 - Domicilié au 20, rue Montesquieu à Asnières (Hauts-de-Seine), à compter du 22 avril 1919 - Affecté, dans la réserve, au 27 ème régiment de Dragons, le 14 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 7 ème régiment de Hussards, le 20 novembre 1919 - Profession après guerre Préposé des Douanes - Domicilié à Bourg (Haute-Marne), à compter du 25 mars 1920 - Passé, par changement de résidence, à l’aéronautique d’Epinal, le 17 avril 1920 - Affecté au 2 ème régiment d’aviation de chasse, le 22 juin 1920 - Domicilié au 42, boulevard National à Clichy-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 15 décembre 1924 - Mis à la disposition du Général commandant la région de Besançon en 1939 comme engagé volontaire, quoique dégagé des cadres de réserves - Nommé Commandant de Réserve en 1931 - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 14 juillet 1950 - Décédé, le 24 octobre 1962 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille N 73 - CCC de l’escadrille N 95 / SPA 95 - LO - Fiche matricule du département des Côte d’Armor - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l’ordre de la 33ème division, en date du 17 février 1918 : "Le 16 janvier 1918, au cours d’une expédition a eu son moteur touché par un éclat d’obus a continué néanmoins sa mission jusqu’à ce qu’il soit contraint d’atterrir à proximité des premières lignes. A quitté alors son avion fortement canonné en rapportant tous ses instruments du bord."

 

Photo du Slt Albert Préjean

Slt Albert Préjean - Né le 27 octobre 1894 au 12, rue Lapérouse à Pantin (Seine-Saint-Denis) - Fils de Aimé Louis Alexandre Préjean et de Marie Augustine Hamond (journalière) - Domicilié au 72, boulevard de Champigny à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) - Profession avant guerre Boursier - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4832 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 25ème régiment de Dragons, le 22 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 10 novembre 1914 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 19 juin 1916 - Affecté temporairement au 111ème régiment d'infanterie, à la même date - Affecté au 245ème régiment d'infanterie du 21 juin 1916 au 12 avril 1917 - Blessé par des éclats multiples de grenade aux cuisses, jambes, à la paron abdominale, plaie au cuir chevelu, le 6 février 1917 - Citation n° 358 à l'ordre du régiment, en date du 26 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 12 avril 1917 - Envoyé en école de pilotage comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.858 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 8 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté au service aéronautique de la 7ème armée, le 2 mai 1917 - Croix de Guerre belge, en date du 13 février 1918 - Stage à l'école de tir de Cazaux, jusqu'au 3 avril 1918 - Affecté au centre d'intruction de l'aviation de chasse (CIACB) de Perthes du 18 mai au 16 juillet 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 15 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 16 juillet au 17 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 au 17 octobre 1918 au 18 mars 1919 - Hospitalisé puis convalescence du 26 janvier au 18 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 18 mars au 9 avril 1919 - Affecté au dépôt de Dijon-Longvic, le 9 avril 1919 - Démobilisé, le 26 août 1919 - Domicilié au 5, rue des Dardanelles à La-Varenne-St-Hilaire (Val-de-Marne), à compter du 13 mai 1920 - Entre 1921 et 1944, jouera dans 75 longs métrages - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 101, le 7 février 1934 - Rappelé à l'activité et affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 44, le 1er septembre 1939 - Affecté au 610ème régiment d'infanterie, le 3 septembre 1939 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 mars 1940 - Incarcéré plusieurs semaines à la libération comme beaucoup d'acteurs qui ont poursuivi leur carrière pendant l'occupation - Est Monsieur Loyal dans le premier cirque de Jean Richard en 1957 - Acteur dans 21 films longs métrages entre 1946 à 1962 - Décédé à Paris (75), le 1er novembre 1979 - Albert Préjean repose dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 550) de la commune de Pantin (Seine-St-Denis) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 73 - CCC de l'escadrille SPA 85 - CCC de l'escadrille SPA 96 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 29 avril 2022.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1914 : "Sorti d'une rafale de gros obus, y est retourné de lui même pour relever sous le feu un brigadier de sone scadron mortellement blessé."

* Citation n° 358 à l'ordre du régiment, en date du 26 février 1917 : "Brillant officier plein d'entrain. A fait preuve de cran et d'énergie au cours d'une lutte corps à corps avec l'ennemi pendant le coup de main du 6 février 1917."

* Citation à l'ordre de la brigade : "Chargé le 2 septembre 1917 d'une reconnaissance photographique éloignée dans un secteur où les batteries allemandes venaient de prendre les positions de repli a accompli sa mission avec le plus bel entrain et le mépris le plus absolu du danger raportant à notre artillerie des renseignements de la plus haute importance permettant d'annihiler les contres attaques ennemies."

 

Photo du Cne Pierre Cahuzac

Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac - Né le 14 avril 1886 à Paulinet (Tarn) - Fils de Gaston Auguste Aristide Antoine Cahuzac et de Léonie Marie Rosalie Bonnevialle - Domiciliés au 16, rue Tolosane à Toulouse - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse (haute-Garonne) sous le matricule n° 1215 - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 1er octobre 1907 - Engagé volontaire pour quatre ans - Affecté pour son année de service au 3ème régiment de Hussards, à compter du 12 octobre 1907 - Nommé Brigadier, le 10 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 septembre 1908 - Elève de l'école spéciale militaire, le 18 septembre 1908 - Incorporé à l'école spéciale militaire, le 20 octobre 1908 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant et affecté au 19ème régiment de Dragons de Castres, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 décembre 1913 - Affecté à l'école d'aviation de Pau, le 7 mars 1914 - Brevet de pilote militaire n° 503 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 2 août 1914 - Affecté à la réserve d'avition de Dijon - Observateur du service aéronautique de la 1ère armée, le 17 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 9ème armée, le 25 août 1914 - Affecté au service aéronautique de la 10ème armée, le 25 septembre 1914 - Affecté au centre d'entrainement de Villacoublay, le 20 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille MS 26 du 20 décembre 1914 au 29 septembre 1915 - En mission à Paris du 13 au 31 janvier 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 17 mars au 1er avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en avril 1915 - En mission à la RGA du Bourget du 30 juin au 19 juillet 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Commandant de l'escadrille N 91 de Serbie du 10 novembre 1915 au 22 février 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1916 - Pilote du GDE du 22 février au 16 mai 1916 - Affecté au groupe léger du 4ème régiment de Dragons, le 16 mai 1916 - Affecté au 1er régiment lèger, le 1er juin 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 11 septembre 1916 - Affecté temporairement au 30ème bataillon de Chasseurs - Affecté au 70ème bataillon de Chasseurs, le 20 novembre 1916 - Radié du personnel navigant, le 16 décembre 1916 - Affecté à la 2ème division de cavalerie, le 5 mars 1917 - Réintégré dans l'aviation militaire, le 29 août 1917 - Affecté au GC 12, le 10 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 10 février au 24 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 28 mars 1918 - Affecté au service aéronautique du 5ème corps d'armée, le 10 avril 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 18 juin 1918 - Affecté au GB 6, le 17 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 66 du 15 septembre 1918 au 24 avril 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 décembre 1918 - Affecté au service des fabrications de l'aviation - Affecté au sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens (service des fabrications de l'aéronautique), le 20 mai 1920 - En congé sans solde de trois ans à Sao-Paulo (Brésil), à compter du 1er octobre 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 22 octobre 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 22 août 1923 - Autorisé à effectuer une période d'exercices de trois mois à la mission militaire française au Brésil du 16 novembre 1923 - Nouveau congé sans solde de trois ans, à compter du 1er octobre 1923 - Nouveau congé sans solde de quatre ans, à compter du 1er octobre 1926 - Cessation du congé sans solde, le 25 avril 1928 - Affecté au magasin général d'aviation n° 4, le 25 avril 1928 - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation, détaché au bureau des renseignements du ministère de l'Air, le 8 avril 1929 - Nommé Chef de bataillon, le 25 septembre 1933 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Affecté à la 54ème escadre aérienne, le 15 janvier 1935 - Commandant du groupement des majors généraux de la base aérienne 104, le 14 août 1935 - Commandant du groupement de majors généraux de la base aérienne 122, le 11 décembre 1935 - Détaché pour un mois à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 à St-Cyr, à compter du 10 mars 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 mars 1937 - En congé définitif du personnel navigant, le 14 avril 1939 - Nommé Colonel, le 14 avril 1939 - Rappelé en service suite à la mobilisation générale à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 27 novembre 1939 - Nommé Attaché militaire à Madrid (Espagne) - Démissionnaire d'office de l'armée comme franc-maçon, en application des loi de Vichy, en date du 11 août 1941 - Sources : Pam - CCC SPA 73 - FM Haute Garonne - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2016.

* Lettre de félicitations n° 1763 du général de Maud'Huy, commandant la 10ème armée, en date du 17 octobre 1914 : "Le Capitaine directeur de l'aviation de la 10ème armée m'a signalé la manière remarquable avec laquelle vous avez assuré votre service d'observateur depuis le commencement de la guerre au cours de laquelle vous avez volé journellement aux armées d'Alsace, de Châlons et de St-Pol. Je vous assure toute ma satisfaction."

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment, en date du 23 avril 1915 : "Après s'être fait hautement apprécié comme observateur en avion au début de la campagne, a exécuté comme pilote de nombreuses et fructueuses reconnaissances au cours desquelles son appareil a reçu de nombreux éclats d'obus."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac, pilote à l'escadrille MS 26, en date du 23 juin 1915 : "Au cours d'une reconnaissance, s'étant trouvé en butte à un tir d'artillerie si bien réglé que dès les premiers coups, son appareil fut atteint et qu'il fut lui-même très légèrement blessé au visage, n'en a pas moins tenté, malgré l'intensité du feu de poursuivre sa mission bien qu'elle ne fut pas d'une nécessité immédiate. N'a fait demi-tour que lorsqu'un nouveau projectile, en perforant le réservoir d'huile, a rendu la poursuite de cette reconnaissance périlleusement impossible."

* Citation n° 27 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gabriel Marc Cahuzac commandant de l'escadrille N 91 de Serbie, en date du 6 février 1916 : "Dans une situation délicate, a fait preuve d'esprit de décision et d'une initiative heureuse (capture d'un Albatros et de deux aviateurs allemands."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Gabriel Marc Cahuzac, au 4ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille N 73, en date du 6 décembre 1918 : "Officier très brave et très ardent, qui n'a cessé depuis le début de la guerre d'accomplir brillamment son devoir en toutes occasions dans l'aviation et dans l'infanterie. Placé depuis peu à la tête d'une escadrille de bombardement de jour, s'est rapidement imposé à tout son personnel par ses connaissances professionnelles, par l'entrain et le courage qu'il a témoignés en conduisant au combat ses équipages, attaquant les troupes et convois ennemis à la bombe et à la mitrailleuse à faible altitude et par tous les temps. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du chef de bataillon Pierre Gabriel Marc Cahuzac, du ministère de l'Air, en date du 28 décembre 1934 : "26 ans de services, 5 campagnes, 2 citations, 4 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 décembre 1918."

 

Photo de l'Adj Marcel Paris

Adj Louis Marcel Paris - Né le 16 mars 1891 à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) - Fils de Louis Auguste Paris (ferblantier) et de Marie Hélène Pouget - Profession avant engagement Mécanicien - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4381 - Engagé volontaire, au titre du 1er régiment du Génie, le 17 septembre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2818 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 5 mars 1916 - Brevet de pilote FAI n° 3301 obtenu sur avion Caudron et décerné sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 14 avril 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Sergent, le 22 avril 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 30 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 7 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 7 août 1916 au 19 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 28 au 31 août 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 17 septembre 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu au Sud-Est de Léchelle, au Sud-Ouest de Soissons (Aisne), le 23 septembre 1916 - Une victoire non homologuée contre un avion, le 28 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de St-Pierre-Waast (Somme), le 20 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion combattu dans les environs de Sissonne (Aisne), le 11 avril 1917 - En mission à la RGAé du 7 au 16 novembre 1917 - A remporté une victoire homologuée et 4 non homologuées ou probables pendant sa affectation à l'escadrille N 73 / SPA 73 - Malade, il est évacué vers un hôpital du 29 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - En mission du 19 janvier au 2 février 1918 - Affecté comme instructeur à l'école de combat du centre d'aviation militaire de la Perthe, le 19 mai 1918 - A testé en vol tous les prototypes pour le GQG - A été successivement Chef pilote, pilote réceptionnaire - Marié avec Mlle Germaine Camille Grimault à la mairie du 9ème arrondissement de Paris, le 10 avril 1919 - Après guerre Pilote de transports publics - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique en 1931 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, en date du 31 août 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 31 août 1931 - Placé en position "Hors cadre" et en affectation spéciale, le 23 juillet 1932 - Domicilié au 1, rue de la Grange Batelière à Paris 9ème (75) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 4 août 1932 - Compte 3221 heures de vol en 1932 - Réintégré dans les cadres de réserve et réaffecté au centre de mobilisation d'aviation n° 12, en date du 26 janvier 1933 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 11/38 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 août 1935 - Pendant la 2ème guerre mondiale, appartient aux forces françaises combattantes (FFC) au sein du réseau "Action R 4" rattaché au BCRA et commandé par Emile Labit - Le BRCA est le bureau central de renseignement et d'action - Déporté comme résistant - Décédé au camp de Buchenwald en avril 1945 - Nommé Commandant à titre posthume, en date du 1er juin 1944, le 16 février 1949 - Marcel Paris repose dans le cimetière communal de Vatan (Indre) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 238) de la commune de Clichy-la-Garonne (Hauts-de-Seine) - Pam (2 fiches) - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 3 octobre 2022.

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Louis Marcel Paris, en date du 4 août 1932 : "25 ans et 5 mois de services militaires et de pratique professionnelle."

 

Photo du Ltt Jean Richard

Ltt Jean Richard - Né le 19 septembre 1889 à Paris (75) - Fils de Georges Richard et de Régina Ralon - Domiciliés 10, rue St-Ferdinand à Paris - Classe 1909 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Entré en service actif, le 1er octobre 1908 - Profession Ingénieur des Arts et Manufactures - Affecté au 26ème régiment d'artillerie de Chartres - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Pilote de l'escadrille MS 3 / N 3 du 7 juin 1915 au 4 juin 1916 - Détaché à la RGA du 13 au 15 juillet 1915 - Détaché à la RGA du 7 au 9 août 1915 - Détaché à l'escadrille MF 20 du 12 au 26 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1915 - Détaché à la RGA, le 5 janvier 1916 - Détaché à la RGA du 8 au 12 mars 1916 - Pilote du détachement N 73 et de l'escadrille N 73 du 4 juin 1916 au 19 février 1917 - Commandant de l'escadrille N 73 du 22 juillet 1916 au 19 février 1917 - Sources : Pam - CCC MS 3 / N 3 - CCC N 73 - JORF - Dernière mise à jour : 7 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Richard, pilote à l'escadrille N 3 en date du 30 septembre 1915 : "A accompli comme volontaire, dans des conditions atmosphériques défavorables, une mission spéciale exigeant de l'audace et du sang-froid et un mépris absolu du danger."

 

Les hommes

MdL Pierre Marcel François Jolivet - Né le 20 mars 1893 à Duingt (Haute-Savoie) - Fils de Eugène Jolivet et de Céline Paris - Profession avant guerre militaire - Engagé au 4ème régiment de Dragons, le 23 septembre 1911 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5147 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 janvier 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de haute école à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 316 du XX au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 25 avril au 18 octobre 1917 - Tué au combat, aux commandes du Spad VII n° 1112, dans les environs de Passchendaele (Belgique), le 18 octobre 1917 - Son avion a été baptisé "Jade II" - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

L'Adj Adolphe Lemelle, pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 17 novembre 1916 au 26 septembre 1917 pose à bord de son SPAD VII codé "9" - Photo Gaston Rameau signée le 24 mai 1917 et transmise par Laurence Denis, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Adj Adolphe Frédéric Lemelle - Né le 12 janvier 1890 à Paris (75) - Fils de Gustave Lemelle et de Marie Somme - Service militaire au 19ème régiment de Chasseurs à Cheval à compter du 1er octobre 1911 - Passé à l'aviation militaire au 1er groupe d'aviation de Dijon comme mécanicien, le 7 mars 1912 - Mécanicien de l'escadrille MF 20 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 24 décembre 1912 - Fracture de la main en lancant une hélice, le 3 mai 1913 - Profession avant guerre Ajusteur - Mécanicien - Mobilisé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 20 du 2 août 1914 au 6 décembre 1915 - Admis à l'hôpital de Villers-Bretonneux du 29 novembre au 5 décembre 1914 - En subsistance à l'escadrille MF 8 du 19 au 22 août 1915 - Evacué sur l'hôpital n° 38 de Châlons-sur-Marne, le 30 octobre 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 71 du 15 décembre 1915 au 23 janvier 1916 - Désigné comme élève pilote suite à décision n° 36.543/12 en date du 1er janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3291 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 26 avril 1916 - Cité à l'ordre de l'école pour avoir passé son brevet en seulement 12 heures de vol, le 26 avril 1916 - Nommé Caporal, le 4 mai 1916 - Stage de Haute-Ecole (Chasse) à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 2 octobre 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Pilote de l'escadrille N 73 du 17 novembre 1916 au 26 septembre 1917 - 3 victoires homologuées - En convalescence du 1er au 11 avril 1917 - Victime d'une asphyxie au cours d'un vol à grande altitude, le 16 août 1917 - Réussit à rentrer au terrain de St-Pol-sur-Mer (Nord) mais doit être immédiatement évacué sur l'hôpital Buffon à Paris (75), en état très grave - Nommé Adjudant, le 25 août 1917 - Hospitalisé à l'hôpital Buffon jusqu'au 26 septembre 1917.

Slt François Marie Noël Battesti - Né le 5 mai 1890 à Azzana (Corse du Sud) - Fils de Nicolas Battesti (notaire) et d'Angèle Antoinette Battesti - Profession avant guerre aviateur - Classe 1910 - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1259 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, caserné à Bergerac (Dordogne), le 14 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 28 septembre 1909 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 24ème régiment d'infanterie, à compter du 14 octobre 1913 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, caserné à Bernay (Eure) du 21 octobre au 3 décembre 1913 - Placé en position "Hors Cadre", au titre du 1er groupe d'aéronautique, le 3 décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 453 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 3 avril 1914 - Pilote de l'escadrille BL 18 de Dijon du XX avril au 4 août 1914 - Pilote de l'escadrille BL 3 du 4 au 10 août 1914 - Blessé à la face et fracture de la jambe droite lors d'un accident d'avion, le 10 août 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1914 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 au 25 janvier 1915 - Pilote du GDE du 25 janvier au 20 mars 1915 - Pilote de l'escadrille BL 10 / C 10 du 20 mars 1915 au 9 juillet 1916 - Nommé Adjudant, le 9 mai 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 1er au 3 juin 1915 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget, le 30 septembre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 décembre 1915 - Blessé à la face lors d'un accident d'avion (capotage), le 9 février 1916 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 22 au 28 février 1916 - Blessé, en compagnie du Slt Clément lors d'un accident aérien, le 8 juillet 1916 - Il est évacué avec une fracture de la clavicule droite - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille C 10 du (avant le 1er octobre) 1916 au 1er février 1917 - Pilote de la GDE du 1er février au 12 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 du 12 mars 1917 au 1er janvier 1920 - En déplacement, le 25 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 16 au 21 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 6 juillet 1917 - En déplacement du 10 au 12 juillet 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 1er au 6 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 décembre 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 décembre 1917 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget du 11 au 24 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - Termine la guerre avec 7 victoires homologuées et une non homologuée ou probable, toutes réalisées à l'escadrille SPA 73 - Détaché à l'état-major de l'escadre de combat n° 1 du 10 janvier au 24 décembre 1919 - En occupation des Pays Rhénans du 24 octobre au 31 décembre 1919 - Le 1er janvier 1920, l'escadrille SPA 73 devient la 107ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) - Commandant de la 108ème escadrille (traditions de la SPA 95 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 1er janvier 1920 au 1er août 1920 - Commandant de la 8ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz, du 1er août 1920 au 18 mai 1921 - Affecté à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 18 mai 1921 - Rapatrié pour raisons de santé (paludisme), le 30 octobre 1921 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 8 décembre 1921 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er octobre 1922 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1924 - Maintenu en activité de service, proposé pour une pension d'invalidité de 25 % pour reliquat de fractures des os de la face, fracture du col du fémur droit, fracture de la clavicule droite, par la commission de réforme de Lyon, le 21 avril 1925 - Marié avec Mlle Gabrielle Guilminot, le 11 mars 1926 - Pension de 600 fr concédée, le 27 octobre 1926 - Maintien en activité avec pension de 65 % pour les mêmes raisons et reliquats de paludisme en Syrie par la commission de réforme de Lyon, le 29 novembre 1926 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 13 août 1927 - Proposé pour le maintien en activité de service, avec pension d'invalidité de 65 % pour reliquat de fractures des os de la face avec réduction de l'acuité visuelle, séquelles de fracture du col du fémur droit, fracture de la jambe droite, reliquat de paludisme, pas de séquelles de la fracture de la clavicule par la commission de réforme de Lyon, le 15 juin 1928 - Affecté au 39ème régiment d'aviation, le 10 avril 1931 - Embarqué à Marseille, le 29 septembre 1931 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 6 octobre 1931 - Nommé Adjoint au commandant du groupe d'Alep - Rapatrié du Levant et affecté à la 3ème escadre aérienne, le 17 mai 1934 - Débarqué à Marseille, le 30 mai 1934 - Affecté à l'école de formation des sous-officiers à Istres, le 12 septembre 1934 - Blessé d'une commotion lors d'un accident d'aviuon, le 5 avril 1935 - Demande de mise en congé définitif du personnel navigant, 15 juin 1935 - Change d'avis et réintégre le personnel navigant, le 3 février 1936 - Nommé Commandant, le 15 mars 1937 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juin 1938 - Affecté à la base aérienne de Marrakech (Maroc) - Affecté à la base aérienne du Levant, le 15 décembre 1939 - A la déclaration de guerre, demande à servir dans une unité combattante - Affecté au Levant et débarque à Beyrouth, le 23 janvier 1940 - Commandant du groupe n° 3 du Levant, le 5 juin 1940 - Commandant de la base aérienne de Beyrouth, le 4 juillet 1940 - Atteint par le limet d'âge de son grade, il est radié des cadres de l'armée d'active et placé dans la réserve, le 30 septembre 1940 - Reste au Levant - S'installe ensuite à Marseille, puis à Aix-en-Provence - Adhère au Parti Populaire Français (PPF) de Jacques Doriot, un mouvement collaborationniste - Participe à la chasse aux réfractaires au STO dans sa région, à partir de l'été 1942 - Après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il demande à reprendre du service - Ce qui est refusé par le Gal Jannekeyn, secrétaire d'état à l'air du gouvernement de Vichy - Adhère à la Milice ou à une organisation équivalente - Participe au pillage des plusieurs fermes dans la région de Charleval, au Nord-Ouest d'Aix-en-Provence, le 5 août 1944 - Le 15 août il s'enfuie en Allemagne, accompagné de sa femme et de sa bonne - Cette dernière sera tuée dans un bombardement - En Allemagne, suit une formation dans une école de renseignement et de sabotage - Arrêté à la fin des hostolités, il est inculpé d'atteinte à la sécurité esxtérieure de l'état et incarcéré à la prison des Beaumettes à Marseille - Le 6 février 1946, il est interné à l'hospice de la Timone, réservé aux aliénés mentaux, à la demande du médecin de la prison - La cour de justice des Bouches-du-Rhône le condamne à 20 ans de travaux forcés, 20 ans d'interdiction de séjour, à la dégradation nationale et à la confiscation de ses biens, le 17 juin 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air, le lendemain - Son grade de Commandeur de la Légion d'Honneur lui est retiré - Interné ensuite au centre d'hygiène sociale de Marseille puis libéré sans avoir excécuté la totalité de sa peine - S'installe ensuite à Alger et devient le réprésentant local de l'association des Vieilles Tiges - Mais il restera interdit de toutes activités en rapport avec l'armée de l'Air et d'accès aux bases aériennes - A l'indépendance de l'Algérie, il rentre à Azzana (Corse), son village natal et y décède, le 24 août 1977 - Photo transmise par M. Jean Caillou, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune d'Azzana (Corse-du-Sud) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Corse - CCC de l'escadrille BL 3 - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Dossier individuel d'officier conservé au SHD sous la cote 1P 30853/1 - JORF - Dernière mise à jour : 25 septembre 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille C 10, le 27 juillet 1916 : "Excellent pilote d'un sang-froid et d'une énergie à toute épreuve, toujours prêt à remplir les missions les plus périlleuse ; a rendu les plus grands services au cours des 250 heures de vol qu'il a effectuées jusqu'à présent au-dessus de l'ennemi. Le 8 juillet, surpris par une panne de moteur alors qu'il volait à très faible altitude à l'intérieur des lignes ennemies sous un feu violent d'infanterie, ne put rentrer jusqu'au terrain de l'escadrille et fut sérieusement blessé en atterrissant."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Marie Noël Battesti, pilote à l'escadrille N 73, en date du 14 juin 1917 : "Bon pilote de combat. Plein d'entrain et d'audace, a livré de nombreux combats pendant toutes les attaques de Champagne. Le 24 avril 1917, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73,, en date du 10 décembre 1917 : "Combattant magnifique d'audace et d'allant. Après s'être distingué comme pilote de corps d'armée, est passé dans l'aviation de chasse sur sa demande; livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit d'offensive. Le 12 novembre 1917, a abattu un avion ennemi dans ses lignes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 29 décembre 1917 : "Officier magnifique d'audace et d'allant. S'est distingué comme pilote de corps d'armée, exécutant sur les lignes allemandes de nombreux réglages à longue portée et des missions à très faible altitude, malgré les avions ennemis. Passé dans l'aviation de chasse sur sa demande, livre journellement de durs combats et fait preuve du plus bel esprit offensif. A abattu plusieurs appareils ennemis, qui se sont écrasés dans leurs lignes, notamment les 4 juillet et 12 novembre 1917. Trois blessures, trois citations (Croix de guerre)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt François Marie Noël Battesti au 24ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 13 juin 1918 : "Remarquable pilote de chasse. A attaquié un groupe d'appareils ennemis et a abattu l'un d'eux qui s'est écrasé dans ses lignes (4ème victoire). Trois blessures. Médaillé militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Trois citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Marie Noël Battesti au 35ème régiment d'aviation, en date du 13 août 1927 : "18 ans de services, 6 campagnes, trois blessures, 6 citations, Chevalier du 29 décembre 1917."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt François Marie Noël Battesti de la 31ème brigade aérienne, en date du 29 juin 1938 : "29 ans de services, 9 campagnes, 24 ans de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Officier de la Légion d'Honeur du 13 août 1927."

Sgt Léo Tasdhomme, pilote du détachement N 73 pose sur le terrain de Corcieux au début mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Slt Léo Arthur Edgard Tasdhomme - Né le 3 mai 1890 à Argentan - Service militaire au 104ème régiment d'infanterie à compter du 8 octobre 1908 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France n° 1574 - Profession avant guerre Aviateur - Mobilisé au groupe d'aviation de St-Cyr, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 612 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 3 octobre 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Section aviation du CRP jusqu'au 11 avril 1915 - Pilote de l'escadrille MF 35 du 11 avril au 27 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 59 du 1er août 1915 au 31 mars 1916 - Détaché à la RGA du Bourget du 5 au 13 septembre 1915 - Détaché à la RGA du 22 octobre au 29 décembre 1915 - Détaché à la RGA du 6 au 14 mars 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée et Croix de Guerre en mars 1916 - En subsistance à l'escadrille N 49 jusqu'au 31 mars 1916 - Pilote du détachement N 73 puis de l'escadrille N 73 du 31 mars 1916 au 28 février 1917 - Nommé sous-lieutenant en juin 1916 - En mission à Manoncourt du 24 au 30 janvier 1917 - Convalescence à la maison de soins VR 75 de Viry-Chatillon jusqu'au 13 novembre 1916 - Pilote convoyeur du RGA à compter du 28 février 1917.

Cne Honoré Louis Pierre de Baillardel de Lareinty-Tholozan - Né le 6 septembre 1987 à Guermantes (Seine et Marne) - Fils de Jules de Baillardel de Lareinty, Marquis de Tholozan et de Mme Louise de Sabran-Pontevès - Brevet de pilote militaire n° 153 en date du 15 août 1912 - Pilote de l'escadrille BL 9 - Pilote de l'escadrille MF 14 - Pilote de l'escadrille N 49 - Pilote et commandant du détachement 73 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Nieuport 11, sur le terrain de Corcieux (88), le 5 mai 1916 - Cette photo date de l'escadrille N 49, quand cet officier était au détachement de chasse de l'escadrille N 49 - L'avion est un Nieuport 10 - Observez la mitrailleuse Hotchkiss fixée sur l'aile supérieure et le dérouleur de carte fixé devant la place pilote - Photo M. Bernard Capony que je remercie pour son aide.

Cal Georges Léon Perrin - Né à Bac-Ninh (Tonkin), le 17 septembre 1897 - Fils de Jean Baptiste Perrin et de Marie Balanche - Domicilés 38, quai St-Vincent à Lyon - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 6ème régiment d'infanterie colonial, à compter du 7 janvier 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la brigade, le 2 mai 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.950 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 janvier 1918 - Nommé Caporal, le 29 janvier 1918 - Stage de Haute-Ecole à l'école de Pau - Stage du tir aérien à l'école du tir aérien de Cazaux - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 26 juillet au 1er août 1918 - Grièvement blessé en combat aérien dans la région de Soissons, le 1er août 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Lothar von Richthofen du Jasta 11 (sa 31ème victoire) - Georges Perrin est décédé des suites de ses blessures au Lazaret (hôpital allemand) de campagne de Vendresse (Aisne), le 3 août 1918 - Inhumé tombe n° 23 au cimetière de Vendresse - Le village de Vendresse est devenu celui de Vendresse-Beaulne en 1923 - Médaille militaire à titre posthume - Photo Georges Perrin transmise par Jean Clerget, son neveu, que je remercie pour son aide.

Sgt Albert Henri Maugeard - Né le 22 novembre 1886 à Paris - Fils de Nicolas Maugeard et de Madeleine Thomann - Domiciliés 12 rue de Paris à Meudon - Service militaire au 4ème bataillon de Chasseurs à pied de Brienne-le-Château à compter du 12 octobre 1907 - Profession avant guerre mécanicien - Mobilisé comme mécanicien dans l'aviation, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille N 49 du XXX au 1er trimestre 1916 - En subsistance à l'escadrille MF 59 - Mécanicien du détachement N 73 du 1er trimestre 1916 au 22 juillet 1916 - Nommé Sergent, le 21 avril 1916 - Contrôleur de la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation à Chalais-Meudon, le 20 août 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Caporal Maximilien Le Guern en juillet 1916 - Né en 1886 - Artillerie Colonaile - Brevet de pilote militaire n° 3084 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 29 mars 1916 - Pilote du détachement N 73 du 2 juillet 1916 au XXX - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Paul Etienne Boulay - Né le 28 novembre 1898 à Paris (75) - Fils d'Alexandre Boulay et de Appolonie Macé - Domocilié Place Saint-Scarbe à Toulouse - Profession avant guerre Imprimeur - Engagé au 31ème régiment d'infanterie, le 28 décembre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 17 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7978 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 18 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 13 septembre 1917 - GDE jusqu'au 20 avril 1918 - Pilote de la SPA 73 du 21 avril 1918 au 25 décembre 1919 - Nommé Sergent, le 12 août 1918 - Détaché au RGAé de Metz-Frescaty du 21 au 30 octobre 1919 - Détaché sur le terrain de Marxheim (RFA) du 8 au 22 décembre 1919 - Rayé des comptes de l'escadrille pour être démobilisé, le 25 décembre 1919 - Il est photographié aux commandes d'un SPAD XIII de la SPA 3, unité à laquelle il n'a jamais appartenu - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

MdL Louis Paoli, pilote de l'escadrille SPA 73 du 27 octobre au 18 novembre 1917 et du 7 mars au 22 août 1918 - Posé en Hollande, aux commandes du SPAD VII n° 1832, le 18 novembre 1917 - Interné, il s'évadera et rejoindra son escadrille, le 7 mars 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 8803, le 22 août 1918 - Photo François Battesti collection Jon Guttman que je remercie pour son aide.

MdL Louis Antoine Paoli - Né le 10 mai 1897 à Ajaccio (Corse) - Fils de Louis Paoli et de Marie Ceccaldi - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2301 - Engagé volontaire au 61ème régiment d'artillerie, le 9 décembre 1914 - Nommé Brigadier, le 22 juin 1915 - Une citation à l'ordre du 61ème régiment d'artillerie , le 1er octobre 1916 - Une citation à l'ordre de la division, en octobre 1916 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7074 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 octobre 1917 - Pilote du GDE du 10 au 27 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 27 octobre au 18 novembre 1917 et du 7 mars au 22 août 1918 - Posé en Hollande, aux commandes du SPAD VII n° 1832, le 18 novembre 1917 - Interné, il s'évadera et rejoindra son escadrille, le 7 mars 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 8803, dans la région de Brelancourt (Aisne), le 22 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 octobre 1918 - Médaille Militaire, à titre posthume, en date du 12 février 1920 - Sources : Pam - MpF - Liste PN - JORF - Dernière mise à jour : 29 novembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Louis Antoine Paoli, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 12 octobre 1918 : "Pilote remarquable par son calme et son énergie. Blessé dans l'artillerie et passé dans l'aviation sur sa demande. Au cours d'une reconnaissance, atterrit en Hollande, d'où il s'évada trois mois après. A fait tomber désemparé dans ses lignes un avion ennemi au Nord-Est de la forêt de Villers-Cotterets, le 25 juin 1918. Le 22 août, est tombé glorieusement au cours d'un combat aérien."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Louis Antoine Paoli, pilote à l'escadrille SPA 73, en date du 12 février 1920 : "Pilote remarquable par son calme et son énergie. Blessé dans l'artillerie et passé dans l'aviation sur sa demande. Au cours d'une reconnaissance, atterrit en Hollande, d'où il s'évada trois mois après. A fait tomber désemparé dans ses lignes un avion ennemi au Nord-Est de la forêt de Villers-Cotterets, le 25 juin 1918. Le 22 août, est tombé glorieusement au cours d'un combat aérien. A été cité."

Cne Pierre Eugène René Jaille - Né le 10 juin 1892 à Châteauroux (Indre) - Fils d'Eugène Léon Marie Jaille et Thérèse Marie Renée Patry - Domiciliés à St-Cyr-sur-Loire (Indre) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1911 (engagement) / 1912 (normale) - Recrutement de Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1526 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr suite au concours d'entrée de 1912 - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, pour sa première année de service militaire, à compter du 9 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 18 août 1913 - Nommé Aspirant à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 22 août 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1961 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'Avord du 19 novembre au 8 décembre 1915 - Pilote de la RGA du 8 décembre 1915 au 9 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 9 février 1916 au 23 février 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 août 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1917 - Adjoint technique du Cne Massenet de Marancourt, commandant du GC 14 et subsistant à l'escadrille N 83 du 23 février au 16 septembre 1917 - En mission à la RGA du 24 au 26 juin 1917 - En déplacement du 1er au 8 juillet 1917 - En mission à la RGA du 22 au 26 juillet 1917 - En mission du 21 au 23 août 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 75 du 16 septembre 1917 au 9 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 avril 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 73 du 11 juillet 1918 au 6 mars 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 5 novembre 1918 - Mis à la disposition du Ministre pour mission dans les pays Scandivaves, le 6 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment de Cuirassiers - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er juin 1920 - Domicilié au 39, rue de la Boetie à Paris à compter de cette date - Affecté, pendant son congé sans solde, au 4ème régiment d'aviation d'observation - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-basse-Yutz, le 16 septembre 1921 - Affecté au 37ème régiment d'aviation (Maroc), le 10 octobre 1923 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 novembre 1923 - Affecté au commandement de la 9ème escadrille du 37ème régiment d'aviation, le 12 janvier 1924 - Entré à l'hôpital de Casablanca du 19 avril au 28 juin 1924 - Affecté à l'état-major du 4ème groupe du 37ème régiment d'aviation, le 30 juin 1924 - Désigné pour suivre les cours de leiutenants d'instruction d'armée, le 12 août 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 24 mars 1925 - Embarqué pour la Maroc à Marseille, le 27 mai 1925 - Débarqué, le 31 mai 1925 - Affecté à la 4ème escadrille, le 2 juin 1925 - Tué au combat quand son avion a été abattu dans les environs d'Amalou, au nord de Teroual (Maroc), le 31 juillet 1925 - Citation n° 36 l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC escadrille N 49 - CCC escadrille N 83 - CCC escadrille SPA 75 - CCC escadrille SPA 73 - Fiche matricule du département de l'Indre - JORF - Dernière mise à jour : 1er novembre 2018.

* Citation n° 9 à l'ordre de la 5ème brigade de cuirassiers du Slt Jaille du 7ème régiment de cuirassiers, en date du XXX : "Arrivé au front la veille, s'est trouvé engagé, le 27 août 1914, dans une affaire périlleuse. A dirigé son peloton avec sang-froid. Ayant eu la jambe fracturée, par suite de la chute de son cheval tué d'une balle, s'est armé de son revolver pour faire face aux assaillants. Après un traitement pénible de plusieurs mois, a demandé à rejoindre son escadron et est revenu à peine guéri."

* Citation n° 23 à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Pierre Eugène René Jaille, pilote à l'escadrille N 49, en date du 15 août 1916 : "Remarquable pilote de chasse d'una activité inlassable, donnant journellement des preuves de son énergie et de sonn courage. A livré plus de vingt combats au cours desquels il a toujours obligé ses adversaires à la fuite, en particulier le 1er avril 1916, a attaqué seul trois avions ennemis et le 4 mai, a atteint gravement unn appareil allemand qui disparut en piquant dans ses lignes."

* Citation n° 5 à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Pierre Eugène René Jaille, pilote à l'escadrille N 49, en date du 2 février 1917 : "Pilote remarquable. A livré plus de trente combats aériens au cours desquels il a toujours mis son adversaire en fuite. A, le 28 janvier 1917, abattu un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes. Les deux aviateurs faits prisonniers."

* Citation n° 552 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Eugène René Jaille du 7ème régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 75, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse remarquable d'entrain et de bravoure. Le 3 décembre 1917, attaquant une patrouille de trois monoplaces, a abattu l'un d'eux dans nos lignes et très probablement un autre sur les premières lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 6764 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Eugène René Jaille, du 7ème régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 75, en date du 11 avril 1918 : "Excellent pilote de chasse, modèle d'entrain, de courage et d'abnégation. Blessé dans la cavalerie au début de la campagne, est passé dans l'aviation de combat, a pris part depuis deux ans à de nombreux combats au cours desquels il a abattu quatre avions ennemis. Quatre citations."

* Citation n° 36 l'ordre du commandant supérieur des troupes du Maroc, en date du XX 1925 : "Magnifique soldat, pilote remarquable par son habileté et son courage. Pendant deux mois, n'a cessé de donner l'exemple aux campagnes de son escadrille et au groupement participant avec (illisible) à toutes les missions d'intervention dans le combat. Atteint mortellement par les balles ennemies, le 31 juillet alors que survolant le terrain à basse altitude, il fouillait et mitraillait les couverts en avant de la zone de progression des éléments du groupe mobile."

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Le Cne Gilbert Duval, chef du service de photographie aérienne de l'escadrille N 3, pose avec un SPAD XI de l'escadrille N 73 sur le terrain de Bonne Maison, au Nord-Est de Courville, le 27 mai 1917 - Après avoir passé le brevet de pilote militaire à l'école d'Avord, le 18 août 1917, il a été de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 30 octobre au 12 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident aérien, lors d'une patrouille de chasse,   aux commandes du Spad VII n° S 1641 à Dunkerque (Nord), le 12 novembre 1917- Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris et mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Cne Gilbert Jean Charles Duval - Né le 14 septembre 1886 au 71, boulevard Saint-Michel à Paris 5ème (75) - Fils de Louis Léon Auguste Duval et Alice Clémentine Lequart - Domiciliés au 4, rue Rigaud à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1906 - Profession avant guerre ingénieur-chimiste - Classe 1906 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3231 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 64ème régiment d'infanterie, le 8 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 26 septembre 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1908 - A suivi le cours spécial des élève officiers de réserve du 1er octobre 1908 au 10 mai 1909 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1909 - Domicilié au 10, villa d'Orléans à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 5 novembre 1909 - A effectué une période de réserve au 290ème régiment d'infanterie du 9 au 30 avril 1911 - A effectué une période de réserve au 290ème régiment d'infanterie du 1er au 22 juin 1911 - Domicilié au 62, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 15 novembre 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre du 90ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Affecté au 290ème régiment d'infanterie - Grièvement blessé au combat, le 25 septembre 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1914 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er juillet 1916 - Observateur de l'escadrille N 3 du 1er juillet 1916 au 28 juin 1917 - Chef du service de photographie aérienne de l'escadrille N 3 - Détaché à l'école de tir aérien de Cazaux du 12 au 29 janvier 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er mai 1917 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 28 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8011 à l'école d'aviation d'Avord, en date du 18 août 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 17 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 30 octobre au 12 novembre 1917 - Tué au cours d'un accident aérien, lors d'une patrouille de chasse,   aux commandes du Spad VII n° S 1641 à Dunkerque (Nord), le 12 novembre 1917 - Son avion est parti en vrille qui n'a pu être reprise par son pilote - Un secours immédiat de 400 fr a été accordé à Madame Duval, sa mère, demeurant à Tours (Indre-et-Loire), le 16 janvier 1918 - Sources : Acte de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 3 - CCC de l'escadrille SPA 73 - Etat des services - MpF - LO - Acte de décès - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 11 juillet 2022.

* Citation à l'ordre de la division, en date du 25 septembre 1914 : "Aux combats des 23 août et 25 septembre, a montré beaucoup d'énergie et de vigueur dans le commandement de son peloton. A été grièvement blessé, le 25 septembre en l'entrainant à l'assaut."

 

Photo du Slt Jean Hamel

Slt Jean Auguste Pierre Hamel - Né le 16 septembre 1890 à Evran (Côtes-du-Nord) - Fils d'Alphonse Elie Hamel (docteur) et Clémentine Jeanne Boudie - Domicilés 7, rue de la Mariette au Mans (Sarthe) - Classe 1910 - Recrutement du Mans sous le matricule n° 631 - Engagé volontaire pour trois ans, le 23 septembre 1908 - Affecté au 25ème régiment de Dragons, le 24 septembre 1908 - Nommé Brigadier, le 7 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 mars 1910 - Passé dans la réserve, le 23 septembre 1911 - Rengagé pour un an à la sous-intendance militaire de Lille (59), le 14 février 1912 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 15 février 1912 - Rengagé pour un An, le 13 février 1913 - Rengagé pour un an, le 13 février 1914 - Au 7ème régiment de Cuirassiers lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé avec fracture de deux doigts au pied droit en forêt de Compiègne, le 2 janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 10 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2088 obtenu, le 14 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 73 du XXX au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 16 juillet 1916 au 6 mai 1917 - Cité à l'ordre de l'aéronautique, le 19 août 1916 - En mission à Bar-le-Duc du 21 au 23 octobre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 10 décembre 1916 - Détaché à l'escadrille F 59 du 6 janvier au 2 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 6 mai au 18 août 1917 - Blessé au cours du capotage de son avion à Ste-Marguerite et hospitalisé à l'hôpital de Gérardmer (88) du 7 au 19 juillet 1917 - Il souffre de la lèvre supérieure fendue, dents abimées et la langue entamée en deux endroits - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Tué au cours d'une collision aérienne, aux commandes d'un Nieuport 24 bis, dans les environs du Fort de Sartelles, à l'Ouest de Verdun (55), le 18 août 1917 - Sources : MpF - AD 72 - Liste des brevets militaires - CCC 14 - CCC 59 - CCC 73 - CCC 93 - Livre d'Or des anciens élèves du lycée David d'Angers - Dernière mise à jour : 22/01/2015.

* Citation à l'ordre du service aéronautique : "Excellent pilote de chasse montrant de grandes qualités d'audace et de sang-froid. En juillet 1916, a engagé le combat contre un avion très puissant et qui, visiblement atteint, un passager hors de combat, eut été abattu si une panne de moteur n'avait interrompu une poursuite brillamment commençée."

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée : "Aviateur de premier ordre, ayant déjà accompli de belles prouesses en combat et en bombardements. A, le 14 avril 1917, attaqué et incendié un Drachen ennemi."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Auguste Pierre Hamel, au 7ème régiment de Cuirassiers, pilote de l'escadrille N 93, en date du 10 juillet 1917 : "Sous-officier d'élite. A fait preuve, au cours de nombreuses missions aériennes et bombardements à longue distance, d'un sang-froid et d'une habileté admirables. A incendié un ballon ennemi. Deux citations."

 

Photo du Ltt Robert Gerdès

Ltt Robert Gerdès - Né le 6 mai 1891 à Paris (75) - Fils de Gustave Gerdès et de Marguerite Languedoc - Domiciliés au 38, rue de Clichy à Paris 9ème (75) - Classe 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 686 - Engagé au 11ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1911 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie colonial, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 23 février 1915 - Citation à l'ordre de la division, en date du 26 avril 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4197 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 9 août 1916 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 203 du 28 décembre 1916 au 30 juin 1917 - Hospitalisé à Compiègne, le 12 mars 1917 - En convalescence jusqu'au 1er avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1917 - Stage au GDE du 30 juin au 26 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 26 juillet 1917 au 23 mars 1919 - Commandant par intérim de l'escadrille SPA 73 du 28 avril au 11 juillet 1918 - Mis à la disposition du Ministre pour mission dans les pays scandinaves, le 23 mars 1919 - Détaché à l'ELMA de Nanterre - Désigné pour suivre un cours d'instruction de six mois à l'école d'application de cavalerie, le 30 janvier 1920 - Affecté à l'établissement de liquidation du matériel d'aviation (école de Saumur) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 9ème régiment de Zouaves, le 1er juillet 1923 - Détaché au cours préparatoire au service des affaires indigènes d'Alger, à compter du 1er octobre 1923 - Affecté au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique et mis à la disposition du Levant - Nommé Capitaine, le 25 septembre 1929 - Affecté à l'encadrement français des troupes spéciales du Levant, le 7 mai 1930 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC F 203 - CCC SPA 73 - Dernière mise à jour : 24 janvier 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Gerdès, à l'établissement de liquidation du matériel d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier ayant fait preuve de beaucoup d'entrain et de courage, tant dans l'infanterie que dans l'aéronautique. A donné au cours de la campagne un bel exemple à tout le personnel sous ses ordres. Trois citations, une blessure."

 

Photo du Ltt Bernard de Girval

Ltt Bernard Charles Marie Alfred de Girval - Né le 26 avril 1892 au 28, rue Saint-Pierre à Dijon (Côte-d'Or) - Fils d'Henry Marie Félix Joseph de Girval (Lieutenant au 23ème régiment de Dragons) et de Marthe Marie Caroline Adèle de Suremain - Domiciliés au 28, rue Saint-Pierre à Dijon (Côte-d'Or) - Classe 1912 - Recrutement de Vesoul (Haute-Saône) sous le matricule n° 994 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre au 13ème régiment de Dragons, le 30 novembre 1910 - Nommé Brigadier, le 18 août 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 avril 1912 - Nommé Maréchal de Logis fourrier (comptable), le 8 avril 1912 - Blessé par une violente commotion, lors d'une course à Vesoul, quand son cheval "Yakonski" se cabra, le 7 juillet 1912 - Rengagé pour un an, à compter du 29 novembre 1913 - A obtenu une mention honorable pour son comportement lors de la catastrophe de Melun, en date du 30 novembre 1913 - Mobilisé au 13ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Blessé par des éclats d'obus à la tête et à la cuisse gauche à Nouart (Ardennes), le 31 août 1914 - Citation à l'ordre de la division, en septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 13ème bataillon de chasseurs à pied, le 24 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 juillet 1916 - Citation à l'ordre de la brigade, en août 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 23 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9386 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 décembre 1917 - Pilote du GDE du 2 au 25 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 22 décembre 1917 au 30 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 8 mai au 1er juin 1918 - Evacué malade, le 3 juin - Reprend sa place, le 6 juin 1918 - Grièvement blessé au cours d'une patrouille, aux commandes du SPAD XIII n° S 8352, dans les environs de Bonneuil-en-Valois (Oise), le 30 juin 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 août 1919 - Une stèle commémorant l'endroit où son avion s'est écrasé est visible en forêt de Retz (Oise) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 477) de la ville de Dijon (Côte-d'Or) - Pam - CCC de l'escadrille N 73 / SPA 73 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Saône - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 21 décembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Bernard Charles de Girval du 13ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 79, en date du 13 juillet 1918 : "Combattant magnifique, alliant à une très haute conception de son devoir et à une complète abnégation, le plus sublime courage et le plus merveilleux allant. Sur le front depuis le début de la campagne, successivement cavalier, chasseur alpin, puis pilote de combat. Grièvement blessé, trois fois cité il l'ordre, a provoqué partout l'admiration unanime de ses camarades. A été très gravement atteint en allant accomplir une mission."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Bernard Charles de Girval du 13ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 79, en date du 12 août 1919 : "Combattant magnifique, alliant à une très haute conception de son devoir et à une complète abnégation, le plus sublime courage et le plus merveilleux allant. Sur le front depuis le début de la campagne, successivement cavalier, chasseur alpin, puis pilote de combat. Grièvement blessé, a provoqué partout l'admiration unanime de ses camarades. A été très gravement atteint en allant accomplir une mission. Mort pour la France des suites de ses blessures. A été quatre fois cité. "

 

Photo du Sgt Jean Roxas-Elio

Sgt Juan (Jean) Roxas-Elio - Né le 26 août 1881 à Manille (Philippines) - Parents domiciliés au 43, rue des trois canils à Bordeaux et à la Villa "Roth", rue des Falaises à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) en 1915 - Profession avant guerre Ingénieur - Classe 1901 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 36808 - Engagé volontaire, au titre du 2ème régiment étranger, le 12 novembre 1915 - Passé élève pilote, le 12 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2693 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 février 1916 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 16 février 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 30 juillet 1916 - Pilote du GDE du 30 juillet au 13 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 73 au 13 septembre au 10 novembre 1916 - Tué en combat aérien au cours d'une mission dans les environs de Fresnoy-lès-Roye, au Nord de Roye (Somme), le 10 novembre 1916 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - MpF - Site Internet "MemorialGenWeb" - JORF - Dernière mise à jour : 1er octobre 2021.

 

Les avions

Terrain de Corcieux (88) à l'arrivée d'Amigues, le 2 mai 1916 - De gauche à droite, les hangars du détachement N 73, puis ceux des escadrilles MF 14 et MF 59 - Les peintres sont en train de rendre les hangars moins visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre vue du terrain de Corcieux, dans les Vosges - Cette photo est la suite de la précédente - A l'extrême gauche, presque hors champ, le hangar du détachement N 73 et droit devant nous les hangars des escadrilles MF 14 et MF 59 - On aperçoit la silhouette de quatre MF 11 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le détachement N 73 à Corcieux (88), le 8 mai 1916 - De gauche à droite, le SPAD A2 n° 31 du Caporal Robert Sabatier qu'il a perçu le 1er mai 1916 - le Nieuport 10 n° 212 qui servait aux compléments d'instruction au sein de l'unité - trois Nieuport 11 ou 16 - le SPAD A2 n° 19 baptisé "Ma Jeanne" du Caporal Durieux (mitrailleur) - Cette unité a été créée à partir des quatre Nieuport 11 du détachement de chasse de l'escadrille N 49 - Le Nieuport 11 manquant est celui qui pilotait le Cne Honoré de Lareinty- Tholonzan lors de l'accident qui lui a couté la vie, le 5 mai 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille N 73 a stationné sur place du 22 juillet 1916 au 1er janvier 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Bureaux commums de l'escadrille MF 14 et du détachement N 73 dans une maison des environs du terrain de Corcieux, en mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

La même maison en 2013 - Elle se situe au 38, rue de la gare, à l'intersection de la rue de Marcillat à Corcieux (88) - Photo Goggle Earth

Piccioni et Ribeyre devant la porte du camp de Corcieux (88), au début mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 11 piloté par le Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, commandant le détachement N 73, quelques minutes après son accident sur le terrain d'aviation de Corcieux, le 5 mai 1916 - A 50 mètres d'altitude, l'avion est parti en perte de vitesse avant de s'écraser au sol - Les soldats des escadrilles présents sur le terrain sont venus en masse pour sortir l'infortuné pilote de la carlingue de son appareil et l'évacuer sur une civière - Malheureusement, les blessures du capitaine étaient beaucoup trop graves - Photo M. Bernard Capony que je remercie pour son aide.

Cette autre photo du Nieuport 11 du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan après son évacuation - Remarquez l'insigne personnel du pilote, une étoile à 6 branches - L'avion est dépourvu d'autres marquages - Photo M. Bernard Capony que je remercie pour son aide.

Vue de face du Nieuport 11 du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan - Remarquez les dégats sur le moteur et le bord d'attaque de l'aile supérieure, le biplan s'est écrasé à l'envers, nez en avant - Il s'est remis à l'endroit après l'impact ou par les témoins, arrivés sur place, l'ont fait pour dégager le pilote - Photo M. Bernard Capony que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 11 du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, commandant le détachement N 73, deux heures après son accident sur le terrain de Corcieux, le 5 mai 1916 - Photo M. Bernard Capony que je remercie pour son aide.

Autre vue du Nieuport 11 du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan deux heures après son accident sur le terrain de Corcieux, le 5 mai 1916 - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Corps du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan photographié dans la maison qui lui servait de logement à Corcieux, le 6 mai 1916 - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Piquet d'honneur devant la maison occupée par le Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan - Son corps y repose - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Levée du corps du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, commandant du détachement N 73, le 7 mai 1916 - Il résidait chez M. et Mme Bucquel - Départ pour le service funébre - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Après la cérémonie des obséques du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan, son cercueil est porté dans le chariot qui va l'amener au cimetière du village - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Départ du cortège de l'église de Corcieux en direction du cimetière du village - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Vue du cortège funébre qui va de l'église au cimetière en passant par la rue Henry - A gauche, on aperçoit la bijouterie Brabant - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Autre vue du cortège funébre qui va de l'église au cimetière en passant par la rue Henry - A gauche, on aperçoit la bijouterie Brabant - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Mise en terre du corps du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan dans le cimetière de Corcieux (88) - L'hommage des civils et de militaires présents - L'hommage au cimetière était présidé par le Général Bruno - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Mise en terre du cercueil du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan dans le cimetière de Corcieux (88) - L'hommage silenciel des aviateurs - Sur la droite, le Cne Maginel - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Le capitaine Frère fait l'hommage du Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan lors de la mise en terre de son cercueil, dans le cimetière de Corcieux (88) - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Les gerbes de fleurs amenées en hommage au Cne Honoré de Baillardel de Lareinty-Tholozan ont été disposées sur les murs de la chapelle du cimetière de Corcieux (88) - Photo collection Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Vue actuelle de la rue Henry - La ville a été presque entièrement détruite en 1944 - Photo M. Jean-Louis Brabant que je remercie pour son aide.

Personnels du détachement N 73 sur le terrain de Corcieux, le 8 mai 1916 - Ils posent devant le Nieuport 16 n° 1140 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Sgt Léo Tasdhomme pose à côté du Nieuport 16 n° 1140 qui lui a été affecté - Devant l'avion, les deux mécaniciens en charge de l'appareil - Le "1er mécanicien" était attaché au service du pilote et à l'entretien exclusif de son appareil - Le "2ème mécanicien" était utilisé selon les besoins et assurait en équipe l'entretien et la réparation de plusieurs avions - Photo prise sur le terrain de Corcieux, le 8 mai 1916 - Ce Nieuport 16 porte le camouflage 2 tons en vigueur à l'époque - Doté d'un moteur Gnôme de 110 HP, il était équipé pour l'emport et le tir de 8 fusées Le Prieur anti Drachen - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Ltt Mazer pose aux commandes de son Nieuport 11 camouflé en deux tons, marron et vert sur le terrain de Corcieux, le 12 mai 1916 - Vraisemblablement, ce pilote assure l'alerte car sa combinaison et son casque de vol sont prêts à être enfilés - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sgt Léo Tasdhomme devant l'Adj Jean Hamel jouant au diabolo sur le terrain de Corcieux au début mai 1916 - A l'arrière plan, le Nieuport 11 de Farmek - Son avion porte un "C" comme insigne personnel - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Retour de vol, à bord du SPAD A2 n° 31, pour les sergents Théophile Funck-Brentano (mitrailleur) et Robert Sabatier (pilote) sur le terrain de Corcieux, le 17 mai 1916 - Au cours de cette mission, l'équipage du détachement N 73 a abattu un Aviatik C dans les environs de Châtas (88) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le 17 mai 1916, le Sgt Théophile Funck-Brentano et le Sgt Robert Sabatier posent au retour de leur victoire contre un Aviatik C tombé dans les environs de Chatas (88) - Lors de ce combat, ils volaient à bord du SPAD A2 n° 31 et malgré qu'ils soient tous les deux brevetés pilote militaire, c'était Sabatier qui pilotait - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 172 codé "1" du Cne Albert Deullin, commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Fouque transmise par Hubert Richier que je remercie pour son aide

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L'Adj Vitalis, le mitrailleur de la C 46 qui a abattu sept appareils allemands, pose en compagnie d'un SPAD XI de l'escadrille N 73 sur le terrain de Bonne Maison, au Nord-Est de Courville, le 27 mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection de l'annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris et mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Les pilotes du Jasta 14 posent en compagnie du Caporal Lucien Perot, pilote de la SPA 3, fait prisonnier, aux commandes du SPAD VII n° 265, le 29 mai 1917 - De gauche à droite : Vzfw. Bowski - Ltn. Breuer (avec la moustache et la cravate) - Cal. Lucien Perot - l'as Walter Höhndorf (en civil) - Ltn. Walter Kypke - Ltn. Joseph Klever (en haut à l'avant de la fenêtre) - Vzfw. Otto Gerbig (mains sur les hanches) et à l'extrême droite, le Vzfw. Paul Rothe - Cette photo présente un intérêt particulier car elle montre plusieurs découpes d'entoilages d'avions français abattus par les pilotes de cette unité : une cigogne de la N / SPA 73, le sanglier découpé sur le Caudron R 4 du du Slt Desbordes de la F 35 et "S 265" découpé sur le SPAD VII de Perot - Photo collection Lance Bronnenkant transmise par Gregory VanWyngarden que je remercie tous deux pour leur aide.

SPAD VII surcomprimé n° 1541 codé "10" du Cne Jean Lamon - Son avion a été abattu en combat aérien, le 21 juillet 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Fritz Jubert du Jasta 6 (sa 2ème victoire) - Lamon sera interné à Lille (Nord) puis à Karlsrushe (Allemagne) - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII surcomprimé n° 1541 codé "10" du Cne Jean Lamon - Son avion a été abattu en combat aérien, le 21 juillet 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Fritz Jubert du Jasta 6 (sa 2ème victoire) - Le capitaine Lamon sera interné à Lille (Nord) puis à Karlsrushe (Allemagne) - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les avions

Le SPAD A2 n° 31 ayant été touché par plusieurs projectiles lors du combat du 17 mai 1916, les mécaniciens du détachement N 73 procédent au démontage de la dérive et de l'empennage - De gauche à droite, le Sgt Théophile Funck-Brentano et le Sgt Robert Sabatier - Photo prise sur le terrain de Corcieux - En deux mois, Funck-Brentano a livré 9 combats et abattu deux avions adverses, les 17 et 22 mai 1916 - Il a été tué au combat, le 25 juin 1916 - A l'arrière plan, à droite, un Nieuport 11 appartenant au détachement - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Un des Nieuport 11 du détachement N 73 est placé en position de tir pour assurer le réglage de la mitrailleuse Lewis - Une cible a été placée droit devant, certainement à 50 mètres car c'était la distance moyenne d'engagement à l'époque - Il s'agit pour l'armurier de faire coincider la ligne de visée de l'arme avec le point d'impact des projectiles - Terrain de Corcieux en mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 11 du détachement N 73 pendant le réglage de son arme de bord sur le terrain de Corcieux en mai 1916 - On appelle cette opération, l'harmonisation - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sgt Théophile Funck-Brentano pose, en compagnie de son mécanicien, le soldat Victor Giordan, devant le Nieuport 10, qu'il pilotait lors de sa victoire en solo du 22 mai 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le soldat Victor Giordan, le 1er mécanicien du Sgt Théophile Funck-Brentano, présente le Nieuport 10 qu'à utilisé ce pilote pour remporter sa seconde victoire, le 22 mai 1916 - Remarquez les projections d'huile de ricin qui recouvrent l'entoilage de l'appareil, les joies du moteur rotatif - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les Allemands bombardent le terrain de Corcieux, le 2 juin 1916 - Vue des hangars des escadrilles MF 14 et MF 59 qui ont été soufflés par les explosions - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : XX Valentin - Caporal Marcel Durieux (mitrailleur) - MdL Gustave Daladier (pilote) de passage dans le village de Ronchamp (Haute-Saône), le 1er juin 1916 - Jean Amigues prend la photo - Ces aviateurs du détachement N 73 se rendaient à Fontaines pour assurer le convoyage de Nieuport affectés à leur unité - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : MdL Jean Amigues (pilote) - Sgt Théophile Funck-Brentano (pilote) - MdL Gustave Daladier (pilote) - Caporal Marcel Durieux (mitrailleur) - Adj Jean Hamel (pilote) à bord d'une automobile Martini, le 2 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Adj René David (N 49) et MdL Roger Jacoulet (N 73) dans la Martini - Au premier plan, le XX Valentin - Mission de convoyage de Nieuport entre Fontaine et Corcieux au début juin 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Roger Jacoulet patiente pendant l'atterrissage d'un Voisin sur le terrain de Fontaine (Belfort), le 2 juin 1916 - Dans quelques instant, il va décoller aux commandes d'un Nieuport 10 affecté au détachement N 73 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Sgt Léo Tasdhomme (pilote) - Caporal Pierre Daubail (pilote) - Adj Jean Hamel (pilote) - MdL Gustave Daladier (pilote) - Brigadier Célestin Sanglier (pilote) - Sgt Théophile Funck-Brentano (pilote) - Caporal Marcel Durieux (mitrailleur) sur le terrain de Corcieux au début juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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De gauche à droite : Sgt Théophile Funck-Brentano (pilote) - Ltt Georges Depasse (pilote) - Adj Jean Hamel (pilote) - Caporal Bernard Dufresne (pilote F 14) - MdL Robert Harpedanne de Belleville (pilote N 49) sur le terrain de Corcieux, le 3 juin 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les troupes du secteur présentent les armes à l'occasion de la remise de décorations à Anould (88), en mai-juin 1916 - A gauche, la tête de l'Adj Jean Hamel, pilote du détachement N 73 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Revue des troupes à Anould (88) pendant laquelle le Sgt Funck-Brentano a été décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec palme en mai-juin 1916 - Au centre, de gauche à droite, le Sgt Théophile Funck-Brentano, le Ltt Jean Richard et l'Adj Jean Hamel regardent la dislocation du dispositif - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Promenade aux Hautes-Chaumes, à l'Ouest de Colmar (68), le 24 juin 1916 - Après avoir visité un poste d'observation d'artillerie, au sommet du lac Blanc, Le Ltt Jean Richard (à droite) veut se rendre compte par lui-même si l'atterrissage sur cette zone est possible - Il était accompagné des Ltt XX, Sgt Léo Tasdhomme et MdL Gustave Daladier - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sgt Théophile Funck-Brentano, après avoir remporté deux victoires aériennes homologuées, les 17 et 22 mai 1916, livre un combat contre trois adversaires dans les environs de St-Dié-des-Vosges (88), le 25 juin 1916 - Mortellement touché, son Nieuport 10 s'écrase sur un sapin près de la ferme de la Jardinière, à 20 mètres de l'entrée de la mine de cuivre et de plomb argentifère, dans la forêt communale de Pair-en-Grandrupt (88), à l'Est de St-Dié - Ses obséques eurent lieu à Corcieux, le 28 juin 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le convoi funébre de Théophile Funck-Brentano, pilote du détachement N 73, passe dans Corcieux, le 28 juin 1916 - Son avion, un Nieuport 10, a été abattu au cours d'un combat aérien contre 3 adversaires et s'est écrasé sur le territoire de la commune de Pair-en-Grandrupt, près de St-Dié-des-Vosges (88), le 25 juin 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les pilotes du détachement N 73, sont venus assister aux obséques de Théophile Funck-Brentano, sortent de la popote de l'unité dans le village de Corcieux, le 28 juin 1916 - De gauche à droite : Caporal William Graham - Caporal Robert Sabatier - MdL Gustave Daladier - Adj Jean Hamel - Caporal Bernard Dufresne (MF 14) - Adc François Bergot - MdL Roger Jacoulet - Sgt Léo Tasdhomme - MdL Foulques de Lareinty-Tholozan - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Adc François Bergot, le MdL Robert Jacoulet, le Sgt Léo Tasdhomme, le MdL Jean Amigues, tous pilotes du détachement N 73, visitent les environs du poste d'ambulance tenu par le Médecin aide Major de 2ème classe Léon Funck-Brentano au Hartmannswillerkopf, le 28 juin 1916 - Léon, médecin militaire, est venu aux funérailles de son frère et a servi de guide aux pilotes de la 73 - Il sera tué à Cléry (Somme), le 2 septembre 1916 - Encore une famille qui a payé le prix fort pour la liberté de notre pays - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Entrée et sortie du "Métro", un souterrain aménagé par les escadrilles sur le terrain de Corcieux - Photo datée de juin-juillet 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Adj Gilbert Adam, pilote du détachement N 73, fait faire des exercices de maniements d'armes et de formation aux mécaniciens sur le terrain de Corcieux, en juin-juillet 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le MdL Jean Amigues pose en compagnie de son 1er mécanicien, le soldat Blanchot, à côté de son Nieuport 11 baptisé "A dieu vat" sur le terrain de Corcieux en juin-juillet 1916 - Le 22 juillet 1916, le détachement N 73 laisse la place à l'escadrille N 73 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

L'Adj Jean Hamel, pilote du détachement N 73, pose aux commandes de son Nieuport 11 n° 897 sur le terrain de Corcieux en juin-juillet 1916 - Le chargeur circulaire de 47 cartouches de la mitrailleuse Lewis n'est pas présent - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Mitrailleuse Chauchat montée sur support fixe et allouée à la défense antiaérienne sur le terrain de Corcieux en juin-juillet 1916 - Voir l'intégralité de cette page sur la page consacrée à l'escadrille N 49 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sgt Henri Maugeard et l'Adc François Bergot, ainsi que les sous-officiers de la N 73 posent après le diner du 14 juillet 1916, à Girecourt-sur-Durbion (88) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Suite à une panne d'essence de son Nieuport 11, le MdL Jean Amigues atterrit où il peut, dans un champ de pommes de terre, près de Girecourt-sur Durbion (88), le 16 juillet 1916 - Comme le terrain n'était vraiment pas adapté avec de multiples fossés, il termine sa course d'atterrissage en pylône - Amigues est sain et sauf - Les seules marques personnelles portées par cet avion sont les flasques de roues peintes en rouge et blanc, il s'agit d'un avion hérité de la N 49 où cette pratique s'était généralisée - Le numéro de l'avion n'est pas visible sur les photos - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le même Nieuport 11 après qu'il ait été remis sur ses roues - Il n'a pas subi de gros dégats et a pu être remis en ligne de vol très rapidement - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 11 d'Amigues après qu'il ait été remis sur ses roues et sorti du fossé dans lequel il était tombé, le 16 juillet 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 17 bis du Sgt Charles Bordes a été abattu par le Ltn Wilhelm Frankl du Jasta 4 (sa 10ème victoire) dans les environs de Péronne, le 7 septembre 1916 - Le corps du sous-officier repose à droite de son avion - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Alignement des SPAD VII de l'escadrille N 73 sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus (Marne) pendant l'été 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "9" de l'escadrille N 73 au décollage sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus (Marne) pendant l'été 1917 - A cette époque, l'escadrille N 73 était stationnée sur le terrain de Bonne Maison à Fismes (Marne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Plat transmise par Daniel Petrilli, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 1243 codé "11" du Slt François Battesti en 1917 - Il a été pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 12 mars 1917 à la fin décembre 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII de fabrication tardive, codé "10" de l'escadrille SPA 73 en cours d'évacuation sur une remorque d'aviation en 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SPA 73 l'a utilisé du 25 au 28 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille SPA 73 a stationné sur place du 30 octobre au 11 novembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

SPAD A2 n° 19 baptisé "Ma Jeanne" du détachement N 73 - Cet avion a été utilisé par le caporal mitrailleur Durieux - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD A2 n° 31 du détachement N 73 - Il a été utilisé par les Caporaux Funck-Brentano et Sabatier pour la victoire aérienne contre un Aviatik C dans les environs de Chatas, le 17 mai 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 1243 codé "11" du Slt François Battesti en 1917 - Il a été pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 12 mars 1917 à la fin décembre 1919 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "9" piloté par l'Adj Adolphe Lemelle, pilote de l'escadrille SPA 73 du 17 novembre 1916 au 26 septembre 1917 - La décoration date de mai 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII n° 172 codé "1" du Cne Albert Deullin en 1917 - Il a été commandant de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 5 février 1917 au 14 février 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XI en dotation à l'escadrille N 79 à partir d'avril 1917 - Comme toutes les escadrilles organiques d'armée, la 79 a perçu plusieurs exemplaires de ce biplace qui n'a pas donné entière satisfaction, le plus souvent en raison des problèmes récurants - Si vous possèdez des photos des SPAD XI de la N 79, je vous prie de prendre contact avec l'auteur du site - Dessin David Méchin que je remercie poutr son aide.

SPAD XIII n° 501 codé "1" du Cne Albert Deullin, commandant de l'escadrille N 73 du 19 février 1917 au 14 février 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XVII n° 694 codé "11" du Ltt François Battesti, pilote de l'escadrille SPA 73 du 12 mars 1917 au 24 décembre 1919 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Lettre envoyé par le Ministère de la Guerre aux parents du Caporal Georges Perrin pour leur annoncer sa disparition en mission, le 1er août 1918 - Photo Jean Clerget que je remercie pour son aide.

Lettre du Ltt Jaille, commandant l'escadrille SPA 73, à la mère du Caporal Georges Perrin, décédé de ses blessures dans un hôpital allemand, le 3 août 1918 - Elle annonçait l'expédition en deux envois distincts de la cantine et de la clé, qui l'ouvrait, à sa famille - Photo Jean Clerget que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Lettre de la Croix Rouge de Genève envoyée à la mère du Caporal Georges Perrin, pilote de la SPA 73, pour annoncer la mort de son fils dans l'hôpital de campagne allemand de Vendresse (Aisne), le 3 août 1918 - Il a été pilote de l'escadrille SPA 73 à partir du 26 juillet et a été grièvement blessé en combat aérien dans la région de Soissons, le 1er août 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Lothar von Richthofen du Jasta 11 (sa 31ème victoire) - Photo Jean Clerget que je remercie pour son aide.

Attribution à titre posthume de la Médaille Militaire au Caporal Georges Perrin, le 7 mars 1922 - Il a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre le Ltn Lothar von Richthofen du Jasta 11 et décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital de camapgne allemand de Vendresse, le 3 août 1918 - Photo Jean Clerget que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

La Section "Funck-Brentano" des Scouts de France de Saint-Dié tiennent le drapeau français tendu au-dessus du cénotaphe lors de la cérémonie en hommage au Sgt Funck-Brentano lors du 100ème anniversaire de sa mort, le 25 juin 2016 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

La Section "Funck-Brentano" des Scouts de France de Saint-Dié tiennent le drapeau français tendu au-dessus du cénotaphe lors de la cérémonie en hommage au Sgt Funck-Brentano lors du 100ème anniversaire de sa mort, le 25 juin 2016 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

La minute de silence pendant la cérémonie en hommage au Sgt Funck-Brentano lors du 100ème anniversaire de sa mort, le 25 juin 2016 - A noter derrière la croix, en tailleur gris-clair, Mme Raymonde Duménil , présidente de l'association "Mémoire de René Fonck", à ses côtés en polo rayé blanc rose, Mme Corinne Micelli, co-auteure avec Bernard Palmieri du livre "René Fonck, l'As des as, l'Homme" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

Stèle rappelant l'endroit où s'est écrasé l'avion du Ltt Bernard Charles Marie Alfred de Girval en forêt de Retz (Oise), le 30 juin 1918 - Brevet de pilote militaire n° 9386 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 22 décembre 1917 au 30 juin 1918 - Grièvement blessé au cours d'une patrouille, aux commandes du SPAD XIII n° S 8352, dans les environs de Bonneuil-en-Valois (Oise), le 30 juin 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures - Photo Michel Chevalier que je remercie pour son aide.

Adj Marcel Paris
Escadrille N 73 / SPA 73

Tombe de l'Adj Louis Marcel Paris dans le cimetière communal de Vatan (Indre) - Pilote de l'escadrille N 73 / SPA 73 du 7 août 1916 au 19 mai 1918 - A remporté une victoire homologuée et 4 non homologuées ou probables pendant sa affectation à l'escadrille N 73 / SPA 73 - Affecté comme instructeur à l'école de combat du centre d'aviation militaire de la Perthe, le 19 mai 1918 - A testé en vol tous les prototypes pour le GQG - A été successivement Chef pilote, pilote réceptionnaire - Pendant la 2ème guerre mondiale, appartient aux forces françaises combattantes (FFC) au sein du réseau "Action R 4" rattaché au BCRA et commandé par Emile Labit - Déporté comme résistant - Décédé au camp de Buchenwald en avril 1945 -Photo Jacques Madrolles que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Cénotaphe du Sgt Théophile Funck-Brentano, pilote du détachement N 73 du 15 février au 25 juin 1916, photographié le 25 juin 2012 - Il a été tué au cours d'un combat aérien et son Nieuport 10 s'est écrasé à cet endroit, en contrebas d'un chemin forestier, près de la ferme  de la Jardinière, sur le territoire de la commune de Pair-et-Grandrupt (Vosges), le 25 juin 1916 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Ce monument commémoratif a été plusieurs fois restauré :
- d'abord en 1966 en dur, sous la présidence d'Henri Noeninger du Souvenir Français de Bertrimoutier, qui enfant, a assisté à la chute de l'avion. Il habitait à la Ferme de la Jardinière située à 300 mètres de là
- à l'été 1999, mais la tempête "Lothar" du 26 décembre 1999, a réduit à néant ces travaux.
- en 2007, avec le Souvenir Français, épaulé de bénévoles et de la section de Scouts de France de Saint-Dié, section qui a pris le nom de "Section Funck-Brentano".
- en 2016 pour le centenaire de la mort de Funck-Brentano, ou le cénotaphe prend une forme en dur avec une dalle de granit.

Photo de détail du cénotaphe du Sgt Théophile Funck-Brentano datée du 20 juin 2011 - Dès 1916, le monument était orné d'une plaque commémorative en hommage au pilote - La plaque d'origine, désormais détenue par la Société Philomatique Vosgienne, a été remplacée par une copie - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

Cénotaphe du Sgt Théophile Funck-Brentano photographié après la restauration de l'ensemble à l'occasion du centenaire de la mort de Funck-Brentano en 2016 - La croix métallique et la plaque commémorative ont été conservées et une dalle de granit gris a remplacé l'ancienne base - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

Gros plan du cénotaphe du Sgt Théophile Funck-Brentano photographié après sa restauration en 2016 - La croix métallique et la plaque commémorative ont été conservées et la base d'origine remplacée par une dalle de granit gris - lors de la cérémonie en hommage au Sgt Funck-Brentano lors du 100ème anniversaire de sa mort, le 25 juin 2016 - Photo Jean-Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne, que je remercie pour son aide.

Slt Albert Préjean
Escadrilles SPA 73 - SPA 85 - SPA 96

Tombe du Slt Albert Préjean dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 12 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 16 juillet au 17 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 au 17 octobre 1918 au 18 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 18 mars au 9 avril 1919 - Entre 1921 et 1944, jouera dans 75 longs métrages - Nommé Capitaine de réserve, le 25 mars 1940 - Acteur dans 21 films longs métrages entre 1946 à 1962 - Décédé à Paris (75), le 1er novembre 1979 - Albert Préjean repose dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Photo Ronan Furic que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Chevalier pour l'envoi des photos de la stèle en honneur au Ltt de Girval.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi de ses profils couleur.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- Mme Laurence Denis pour la communication des photos de Gaston Rameau, son grand-père.
- M. Bernard Capony pour la communication des archives du MdL Stéphane Verney.
- M. Jean Vaissade pour l'envoi des archives de Georges Viallet, son grand oncle.
- M. Jean Clerget pour l'envoi des archives de Georges Perrin, son oncle.
- M. Lance Bronnenkant pour l'envoi de la photo du Caporal Perot fait prisonnier.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage du SPAD de la SPA 73.
- M. Jean Caillou pour la transmission des archives du Cdt François Battesti.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos du monument en hommage au Sgt Funck-Brentano.
- Mme Catherine Birembaut pour l'envoi des archives de Gaston Dron, son arrière grand-oncle.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de la tombes d'Albert Préjean.
- M. Maurice Sonnery pour l'envoi des photos de l'insigne d'une unité héritière des traditions de la SPA 73.
- M. Mathieu Duval pour la trasmission des photos de Gilbert Duval, son arrière-grand-oncle.
- M. Jacques Madrolles pour l'envoi de la photo de la tombe de l'Adj Marcel Paris.

Bibliographie :

- JMO de l'escadrille N 49 - SHD du Château de Vincennes - Cote 1 A 288/3 - Site Mémoire des Hommes.
- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 72 Escadrille 74

 

 

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