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Insignes peints
sur les fuselages.

Dessin initial de l'emblème de l'escadrille - Dessin Albin Denis.

Variante du fanion de l'escadrille 76 de 1916 - On a pu voir cet insigne sur MS type AC "Viking II" du Slt Leith Jensen - Dessin Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille du GAR 1/561 et de la 4ème escadrille du GC II/10 - Dessin Albin Denis

Insignes personnels peints sur les fuselages

Insignes personnels de l'escadrille 76 - Recensement non exhaustif
Si vous connaissez d'autres dessins, veuillez prendre contact avec l'auteur.
1 - des feuilles de houx ou de chardon sur un Nieuport 17.
2 - l'inscription "Viking III" sur le Spad VII du Slt Seth Jensen.
2 bis - l'inscription "Viking II" sur le Morane-Saulnier AC du Slt Seth Jensen.
3 - le "Yang" sur un Spad VII du Sgt William Murray Graham, un pilote anglais.
4 - une étoile à 7 branches (soleil) sur fond foncé sur le Spad VII du Cne Emile Paumier.
5 - 3 canards blancs sur une bande foncée portée par le Spad XIII de l'Adj Belin.
6 - un Sphinx sur fond orange ou jaune porté par un Spad VII.
7 - 3 canards noirs portés sur un Spad VII. Il s'agit peut-être d'un autre avion du pilote du n° 5.
Dessins réalisés d'après photos, les couleurs sont données avec réserves.
Planche Albin Denis

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 76 est un fanion triangulaire de deux couleurs jaune et bleu clair. On trouvait également des exemplaires de ce fanion avec un numéro "76" en surcharge. La période d'adoption de cet insigne n'est pas connue avec précision.

Cet insigne était toujours associé à un emblème personnel. Les différents dessins sont présentés dans cette étude.

 

Historique succinct de l'escadrille SPA 76

L'escadrille 76 est constituée à Lyon-Bron, le 30 août 1916. Placée sous les ordres du Ltt René Doumer, elle est tout d'abord équipée de Caudron R 4 et prend l'appellation d'escadrille C 76. Le 23 octobre 1916, le Ltt René Doumer remporte la 1ère victoire homologuée de la 76 contre un avion allemand. Il remportera un total de 5 victoires homologuées et 2 non homologuées pendant sa période de commandement.

En novembre 1916, l'unité est mise au service de la 5ème armée. Elle restera unie avec elle jusqu'en avril 1918. A la fin de l'année 16, elle perçoit des Caudron G 4 et des Morane Saulnier AC. En janvier 1917, la 76 passe progressivement sur avions Nieuport, d'abord des modèles 17, puis des 23 et 24. Ses pilotes sont engagés dans la 2ème bataille de l'Aisne du 16 avril au 7 mai 1917.
Trois jours après la mort au combat du Cne René Doumer, le 26 avril 1917, le Cne Jean-Jacques Perrin prend le commandement. En fin 1917, l'unité est équipée de Nieuport 27 et de Spad VII et prend l'appellation de SPA 76.

En février 1918, la SPA 76 passe sous le commandement du Cne Eugène Verdon. En mai de la même année, c'est au tour du Cne Pierre Vitoux d'en prendre la tête. Il restera à ce poste jusqu'à la dissolution de l'unité en 1919.
L'escadrille passe sous le commandement de la 6ème armée pendant un laps de temps très court, très précisément du 29 avril au 30 mai 1918. Après cette date, la SPA 76 est de nouveau mise au service de l'aéronautique de la 5ème armée.
Avec la 5ème armée, la 76 est engagée dans la 3ème bataille de l'Aisne à partir du 29 mai 1918, puis dans la bataille de Saint-Thierry, jusqu'au 4 octobre. C'est ensuite l'offensive sur la Suippe et l'Aisne.
La guerre se termine pour l'escadrille par l'attaque de la Hundings Stellung, du 20 octobre au 5 novembre et les combats sur la Meuse du 5 au 11 novembre 1918.
Le 11 novembre 1918, l'escadrille totalise 22 victoires homologuées et 13 non homologuées. Elle a perdu au combat 4 membres d'équipage, 3 ont été blessés et 2 hommes ont été faits prisonniers. Elle est dissoute le 16 mars 1919.

Ses pilotes les plus célèbres ont été le Cne René Doumer (5H + 2NH), Ltt Jean Romatet (3H), Cne Emile Paumier (1H + 1NH), Adj Victor Sayeret (1H + 1NH), Slt Jacques Bollinger (1H + 1NH). L'escadrille a été décorée de la Croix de Guerre 14/18 avec une palme de bronze.

Il faudra attendre le 1er avril 1937 pour voir les traditions de l'escadrille SPA 76 de la Grande Guerre reprise par la 2ème escadrille du GARALD 2/561. Elle participera à la campagne de France de 1939-40 en tant que 4ème escadrille du GC II/10. Sa dernière résurrection a lieu comme 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/10 du 1er avril 1951 au 1er juin 1954. Ses traditions n'ont pas été reprises depuis.

 

 

 

Unités détentrices de ses traditions

Insignes métalliques des unités détentrices
des traditions de l'escadrille SPA 76

Insigne métallique de la 2ème escadrille du GC II/10 - En mai 1940, cette unité était équipée de Bloch 152 - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide précieuse.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

 

 

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 76

 

Commandants de l'escadrille

Couleurs des pastilles : Morts en rouge / Blessés et indemnes en jaune

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations

 

Citation collective

* Citation n° 13.185 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 76, en date du 12 février 1919 : "Escadrille animée au plus haut point du sentiment du devoir et de l'esprit de sacrifice. Malgré des pertes sévères, a toujours conservé un moral élevé et le même entrain. S'est montrée l'égale des meilleures, dans la protection des avions d'observation ou dans la recherche à grande distance chez l'ennemi de renseignements précieux pour le commandement, notamment pendant la période de batailles de mars à novembre 1918. Depuis le 8 septembre 1916, a livré 480 combats, abattu 26 avions, exécuté 170 reconnaissances photographiques et rapporté 3629 clichés."

 


 

Les Hommes

Cne René Léon Doumer - Né le 31 octobre 1887 à Laon (02) - Fils de Joseph Athanase Paul Doumer (journaliste) et de Marie Aline Blanche Richet - Domiciliés au 15, boulevard Delessert à Paris 16ème - Marié et domicilié au 5, rue Pérignon à Paris (75) - Classe 1907 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4307 - Service militaire au 67ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1908 - Nommé Caporal, le 14 février 1909 - Nommé Sergent, le 24 septembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 45ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1910 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1910 - Marié avec Mlle Marie Henriette Lucie Clotilde Matray à la mairie de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 13 juin 1911 - A accompli une période d'instruction au 45ème régiment d'infanterie du 29 août au 21 septembre 1912 - Affecté au 2ème bataillon de chasseurs à Pied, le 5 novembre 1913 - A accompli une période d'instruction au 2ème bataillon de chasseurs à pied du 21 juin au 7 juillet 1914 - Rappelé à l'activité au 2ème bataillon de chasseurs à pied, par la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par une balle à la cuisse gauche à Vého, le 22 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 septembre 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2301 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, en date du 10 janvier 1916 - Pilote du GDE du 19 janvier au 25 février 1916 - Pilote de la RGA du 25 février au 1er mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 6 mars au 26 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 avril 1916 - Pilote de la RGA du 26 avril au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 76 du 9 septembre 1916 au 26 avril 1917 - Nommé Capitaine, le 28 octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1916 - Deux citations à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du Spad VII n° S 1447, au Nord de Brimont, le 26 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 juin 1917 - René Doumer repose dans le cimetière de Vaugirard à Paris - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la ville de Laon - Pam - Etat des services - CCC de l'escadrille C 64 - CCC de l'escadrille N 102 - CCC de l'escadrille N 76 - LO - JORF - Avis de décès - MpF - Dernière mise à jour : 24 janvier 2018.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs, en date du 11 septembre 1914 : "Frappé d'une balle à la cuisse au moment où il s'élançait d'une tranchée à la tête de sa section, s'est relevé immédiatement et a continué à exercer son commandement sous le feu."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Doumer, pilote à l'escadrille C 64, en date du 2 avril 1916 : "Blessé grièvement dans l'infanterie et ne pouvant continuer à servir dans cette arme, est passé dans l'aviation et s'est révélé dès le début comme un pilote adroit, audacieux et tenace. Le 19 mars 1916, au cours d'une mission de protection, fait face à trois biplans ennemis qui l'attaquent et réussit après un combat à courte distance à atteindre gravement un de ses adversaires l'obligeant à une descente désordonnée. Le 30 mars 1916, engage la lutte dans l'intérieur des lignes ennemies avec un appareil plus rapide et réussit à l'abattre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer, pilote commandant l'escadrille N 76, en date du 5 novembre 1916 : "Pilote remarquable de courage et de témérité réfléchie. Appelé récemment à la tête d'une escadrille, s'est imposée à tous ses pilotes comme exemple constant de dévouement et de bravoure. Le 23 octobre, a poursuivi, loin de ses lignes un biplan ennemi qu'il a fini par abattre grâce à sa ténacité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 17 mars, a abattu, en vue des lignes françaises, son sixième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne René Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 28 mars, a abattu, en vue de nos premières lignes, son septième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne René Léon Doumer au 2ème bataillon de chasseurs à pied, commandant l'escadrille N 76, en date du 15 juin 1917 : "Magnifique modèle de chef et du soldat. Exemple vivant de bravoure et d'honneur militaire. S'est imposé à l'admiration de tous ceux qui l'ont connu. A abattu sept avions ennemis. Est mort glorieusement, le 26 avril 1917, en se sacrifiant pour sauver un avion de corps d'armée aux prises avec un ennemi supérieur."

Cne René Léon Doumer - Pilote de l'escadrille C 64 du 6 mars au 26 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 76 du 9 septembre 1916 au 26 avril 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes du Spad VII n° S 1447, au Nord de Brimont, le 26 avril 1917 - Photo Site de la Grande Bibliothèque de France Gallica.

Sgt Abel Henri Pierre Meurrisse - Né le 2 septembre 1877 à Taller (Landes) - Fils de Jean Neurrisse et de Marie Moïse - Appelé (service militaire) au 34ème régiment d'infanterie stationné à Mont-de-Marsan, le 1er novembre 1898 - Nommé Caporal en septembre 1899 - Profession avant guerre Instituteur - Domicilié à Pomarez (Landes) - Marié avec un garçon - Mobilisé au 141ème régiment d'infanterie territorial, le 3 août 1914 - Passé à l'aviation comme dessinateur, le 4 septembre 1915 - Muté au Parc aéronautique n° 1 de Jonchery du 4 au 17 septembre 1915 - Dessinateur photo de l'escadrille C 13 du 17 septembre 1915 au 19 mars 1917 - Mission au RGAé par voie ferrée du 11 au 21 décembre 1915 - Mission au Parc 5 de Bar-le-Duc du 29 au 30 juillet 1916 - En mission à l'escadrille C 104 du 1er au 4 janvier 1917 - Stage de chef d'équipe photographe au GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 18 au 26 février 1917 - Muté escadrille N 76 suivant message n° 11307 du GQG en date du 17 mars 1917 - Chef d'équipe dessinateur photographe de l'escadrille N 76 du 21 mars au 13 septembre 1917 - Inventeur d'un système pour reproduire à l'échelle les vues aériennes - Nommé Sergent, le  1er juin  1917 - Muté DTJ de Bordeaux à partir du 13 septembre 1917 suite à note du général en Chef n° 2066 en date du 13 septembre 1917 - Photo Abel Meurrisse transmis par Mme Michèle Meurrisse, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Cne Emile Louis Albert Paumier - Né le 8 juin 1891 à Paris (75) - Fils de Théophile Félix Paumier et de Claire Amélie Henriette Esprit - Appelé au 29ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 363 obtenu le 3 août 1913 - Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 19 juin 1916 - Nommé sous-lieutenant, le 25 décembre 1914 - Nommé lieutenant, le 2 juillet 1915 - Commandant l'escadrille V 24 du 6 septembre 1915 au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er septembre 1916 au 11 novembre 1917 - Nommé capitaine, le 19 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 156 du 5 janvier au 1er août 1918 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du régiment en décembre 1915 - 3 citations à l'ordre de l'armée en mai 1915 - août 1917 - décembre 1917.

* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est particulièrement distingué depuis le début de la campagne. Sous-lieutenant pilote d'une adresse remarquable. Travailleur infatigable. A créé de toutes pièces et appliqué lui-même une méthode scientifique dont les résultats ont rendu les plus grands services, et qui ont exigé de sa part une énergie et un courage à toute épreuve."

Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 à Paris (75) - Fils de Henri Félix Albert Perrin et Ursule Troublé - Domiciliés 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Service militaire au 48ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1906 - Libéré en fin 1908 - Profession avant guerre Architecte - Mobilisé à l'état-major de la 7ème armée, le 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du corps d'armée, le 13 octobre 1914 - Nommé Capitaine, le 20 septembre 1915 - Affecté à l'état-major de la 37ème corps d'armée - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Observateur de la RGAé du Bourget du 21 décembre 1915 au 27 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 15 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 7 avril 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 4 juin 1916 - Commandant ( par intérim) de l'escadrille N 26 du 1er au 15 juillet 1916 - Affecté à l'école de Juvisy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 1er mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 18 mars au 6 mai 1917 - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 6 mai 1917 au 6 février 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 septembre 1917 - Affecté au groupe de chasse n° 15, le 6 février 1918 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 30 août 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Officier de la Légion d'Honneur en 1938 - Sources : Pam - Liste PN - CCC N 26 - CCC N 76 / SPA 76 - FM 75 (liste) - JORF - Dernière mise à jour : 5 août 2015 - Photo Collection Couhé, transmise par Jean Lerault de l'Amicale des Anciens d’ADP, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur de l'escadrille N 26, en date du 4 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquable; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur (censuré). Avait déjà abattu un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, du 71ème régiment d'infanterie, commandant de l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques, pénétrant à grande vitesse en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."

Sol Joannès Eugène Michard - Né le 15 mai 1896 à Saint-Galmier (Loire) - Fils de Benoit Hyppolyte Michard et de Pierrette Desgeorges - Domiciliés au 7, rue Jacques Oulagnier à St-Etienne (Loire) - Profession avant guerre Tourneur mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de St-Etienne (Loire) sous le matricule n° 2114 - Mobilisé au 2ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 9 avril 1915 - Passé au 1er groupe d'aérostation, le 3 juin 1916 - Passé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 8 juin 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 76 du 30 août au 22 septembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille R 210 du 22 septembre 1916 au 7 juillet 1918 - Détaché au DPTA (Parc n° 8) du 29 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Détaché à l'escadrille C 4 du 2 au 5 février 1918 - Détaché à l'école des observateurs de Sommesous du 15 février au 9 mars 1918 - Détaché à Courcy du 30 mars au 1er avril 1918 - En subsistance à l'escadrille SAL 13 du 21 au 22 juin 1918 - Affecté à la section de vol de nuit de la 3ème armée du 7 juillet au 9 août 1918 - Détaché à l'usine de la "Société des moteurs Chaléassière" à St-Etienne, le 9 août 1918 - Cette usine fabriquait le moteur V 8 Hispano-Suiza - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Domicilié au "Vieux Marais", Maison Devidal à St-Etienne, à compter du 14 janvier 1922 - Classé en affectation spéciale au titre de la "Société des établissements Leflaive" à St-Etienne, le 31 décembre 1925 - L'usine "Leflaive" est devenue "la Société Nouvelle des Usines de la Chaléassière", route de Roanne à St-Etienne - Médaille Interallièe délivrée le 6 février 1935 - Classé en affectation spéciale comme tourneur aux usines de la Chaléassière, le 1er novembre 1938 - Domicilié "Maison Laforge" rue Scheurer Kestner à St-Etienne, à compter du 30 juillet 1940 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Loire - CCC escadrille N 76 - CCC escadrille R 210 / C 210 / BR 210 - Dernière mise à jour : 4 novembre 2016 - Photo Joannès Michard transmise par Patrick que je remercie pour son aide.

Slt Roger Goubeau - Né le 25 octobre 1893 à Luzenac (Ariège) - Fils de Georges Goubeau et de Marguerite Calvet - Classe 1913 - Recrutement de Foix sous le matricule n° 840 - Ajourné pour un an pour faiblesse en 1913 - Déclaré "Apte" auservice armée par la commission spéciale de Foix, le 24 juin 1914 - Affecté au 23ème régiment d'artillerie de campagne, le 7 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 19 septembre 1914 - Affecté au 6ème régiment d'artillerie, le 13 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve à titre temporaire, en date du 1er juillet 1915 - Affecté au 61ème régiment d'artillerie, le 1er juillet 1915 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie, le 24 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, 27 septembre 1915 - Citation n° 80 à l'ordre de la 70ème division d'infanterie, en date du 17 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille F 52 du 18 février 1916 au 23 avril 1917 - Citation n° 64 à l'ordre du 1er CAC, en date du 19 août 1916 - Citation n° 249 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 30 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6042 obtenu directement à l'escadrille F 52, le 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 52 / AR 52 / SAL 52 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Nommé Lieutenant de réserve à titre temporaire, le 11 août 1917 - Citation n° 5813 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 10 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 11 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 31 mai 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 11/2 de Coeuvre (Aisne), le même jour - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 14 juillet 1918 - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille F 52 - CCC de l'escadrille SPA 76 - Fiche matricule du département de l'Ariège - Bailey/Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2017.

* Citation n° 249 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Roger Goubeau, observateur à l'escadrille F 52, en date du 30 décembre 1916 : "Observateur d'un courage et d'une audace au-dessus de tout éloge. A accompli pendant les attaques de nombreuses reconnaissances photographiques sur les batteries ennemies. Le 24 décembre 1916, attaqué par cinq avions ennemis, a réussi à les mettre en fuite, et, bien que son appareil fut gravement endommagé par 41 balles, n'a pas hésité à poursuivre sa mission qu'il a menée à bonne fin."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Roger Goubeau, pilote à l'escadrille F 52, en date du 16 octobre 1917 : "Officier pilote d'une bravoure au feu poussée jusqu'à la témérité. Le 31 août 1917, au cours d'une reconnaissance de commandement, attaqué à deux reprises différentes, par un Albatros de chasse, a eu son appareil criblé de balles et ses commandes de gauchissement coupées. Manoeuvrant avec habileté, a permis à son observateur de faire rompre le combat à l'avion ennemi qui est tombé sésemparé dans ses lignes. Après quelques heures nécessaires à la réparation de l'appareil, a sollicité l'honneur de repartir avec son observateur pour exécuter une liaison d'infanterie. Un obus de plein fouet ayant perçé le réservoir d'essence et gravement endommagé l'appareil, a maintenu sur les lignes son avion désemparé, faisant preuve du plus admirable sang-froid et d'une adresse remarquable permettant ainsi à l'observateur de terminer sa mission. Trois combats. Trois citations."

* Citation à l'ordre de la 10ème armée, à titre posthume, du Ltt Roger Goubeau, au 58ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 14 juillet 1918 : "Officier de la plus grande bravoure, animé du sentiment le plus élevé de son devoir. Pendant trois ans de guerre comme observateur et comme pilote, a forcé par son entrain et son extraordinaire allant l'admiration de tous. Récemment a abattu sur un de nos terrains d'aviation un monoplan ennemi. Est tombé glorieusement dans nos lignes au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis. Quatre fois cité à l'ordre."

Adj Hippolyte Joseph Marie Cavieux - Né le 20 mars 1891 à Viriat (Ain) - Fils de Marie Hippolyte Cavieux et de Célestine Angélique Guerry - Classe 1911 - Recrutement de Bourg (Ain) sous le matricule n° 657 - Engagé volontaire, pour trois ans, au 16ème régiment de chasseurs, le 7 mars 1910 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1911 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 7 mars 1913 - Domicilié à Sellières (Jura), à compter du 13 octobre 1913 - Domicilié chez M. de Truchy au 9, rue de Pontarlier à Besançon (Doubs), à compter du 20 décembre 1913 - Affecté, dans la réserve, au 9ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Profession avant guerre Eleveur - Rappelé à l'activité, au 9ème régiment de Hussards, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 septembre 1914 - Certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans l'infanterie, en date du 28 février 1917 - Au cours de cette formation, il a suivi des instructions sur les grenades, le fusil-mitrailleur Chauchat, les mitrailleuses Saint-Etienne, Hotchkiss, Maxim et le canon de 37 mm - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 1er au 11 juillet 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu pour suivre sa formation initiale de pilote militaire du 12 juillet au 7 septembre 1917 - A effectué son premier vol, en double commande, le 21 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 1er août 1917 - A effectué son premier vol seul, le 1er septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8426 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 7 septembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord jusqu'au 16 octobre 1917 - Pilote du GDE du 16 octobre au 16 novembre 1917 - Vol sur le SPAD VII n° 140, le 5 novembre 1917 - Lâché sur SPAD VII et XIII - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919 - Brevet FAI n° 7842 délivré, sur sa demande, par l'Aéroclub de France, le 3 décembre 1917 - En coopération avec le Slt Souleau, a abattu un avion ennemi tombé dans les lignes françaises, dans les environs de Craonne, le 27 mai 1918 - Citation n° 586 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 juin 1918 - Citation à l'ordre de la 5ème armée, en date du 9 janvier 1919 - Tué au cours d'un accident aérien, au cours d'un vol d'essais, à Tournai (Belgique), le 19 janvier 1919 - Inhumé au cimetière civile de Habay-la-Ville (Belgique) - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - L'avion est un SPAD XIII - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 76 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - MpF - JORF - Bailey/Cony - Site internet Geneanet - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Croix de guerre avec palme et citation n° 586 à l'ordre de la 6ème armée du MdL Hippolyte Joseph Marie Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76, en date du 7 juin 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 27 mai, a abattu dans nos lignes un monoplace ennemi qui s'est écrasé au sol."

* Citation à l'ordre de la 5ème armée de l'Adj Hippolyte Joseph Marie Cavieux, du 9ème régiment de Hussards, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 9 janvier 1919 : "Pilote de chasse très brave, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. les 4 et 15 juillet, 11 et 23 août, pris à partie par de fortes patrouilles ennemies, a fait preuve d'une énergie peu commune en ramenant jusqu'à la première ligne française un avion criblé de balles et gravement touché dans ses organes essentiels."

A droite, l'Adj Hippolyte Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919, pose en compagnie de deux autres pilotes de son escadrille devant un SPAD VII - Ces deux aviateurs restent à identifier - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide

A gauche, l'Adj Hippolyte Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919, pose en compagnie du Slt Jacques Lefebvre devant un SPAD XIII - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Slt Roger Goubeau - Né le 25 octobre 1893 à Luzenac (Ariège) - Fils de Georges Goubeau et de Marguerite Calvet - Classe 1913 - Recrutement de Foix sous le matricule n° 840 - Ajourné pour un an pour faiblesse en 1913 - Déclaré "Apte" auservice armée par la commission spéciale de Foix, le 24 juin 1914 - Affecté au 23ème régiment d'artillerie de campagne, le 7 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 19 septembre 1914 - Affecté au 6ème régiment d'artillerie, le 13 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve à titre temporaire, en date du 1er juillet 1915 - Affecté au 61ème régiment d'artillerie, le 1er juillet 1915 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie, le 24 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, 27 septembre 1915 - Citation n° 80 à l'ordre de la 70ème division d'infanterie, en date du 17 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille F 52 du 18 février 1916 au 23 avril 1917 - Citation n° 64 à l'ordre du 1er CAC, en date du 19 août 1916 - Citation n° 249 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 30 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6042 obtenu directement à l'escadrille F 52, le 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 52 / AR 52 / SAL 52 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Nommé Lieutenant de réserve à titre temporaire, le 11 août 1917 - Citation n° 5813 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 10 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 11 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 31 mai 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 11/2 de Coeuvre (Aisne), le même jour - Citation à l'ordre de la 10ème armée, en date du 14 juillet 1918 - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Sources : Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille F 52 - CCC de l'escadrille SPA 76 - Fiche matricule du département de l'Ariège - Bailey/Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2017.

* Citation n° 249 à l'ordre de la 10ème armée du Slt Roger Goubeau, observateur à l'escadrille F 52, en date du 30 décembre 1916 : "Observateur d'un courage et d'une audace au-dessus de tout éloge. A accompli pendant les attaques de nombreuses reconnaissances photographiques sur les batteries ennemies. Le 24 décembre 1916, attaqué par cinq avions ennemis, a réussi à les mettre en fuite, et, bien que son appareil fut gravement endommagé par 41 balles, n'a pas hésité à poursuivre sa mission qu'il a menée à bonne fin."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Roger Goubeau, pilote à l'escadrille F 52, en date du 16 octobre 1917 : "Officier pilote d'une bravoure au feu poussée jusqu'à la témérité. Le 31 août 1917, au cours d'une reconnaissance de commandement, attaqué à deux reprises différentes, par un Albatros de chasse, a eu son appareil criblé de balles et ses commandes de gauchissement coupées. Manoeuvrant avec habileté, a permis à son observateur de faire rompre le combat à l'avion ennemi qui est tombé sésemparé dans ses lignes. Après quelques heures nécessaires à la réparation de l'appareil, a sollicité l'honneur de repartir avec son observateur pour exécuter une liaison d'infanterie. Un obus de plein fouet ayant perçé le réservoir d'essence et gravement endommagé l'appareil, a maintenu sur les lignes son avion désemparé, faisant preuve du plus admirable sang-froid et d'une adresse remarquable permettant ainsi à l'observateur de terminer sa mission. Trois combats. Trois citations."

* Citation à l'ordre de la 10ème armée, à titre posthume, du Ltt Roger Goubeau, au 58ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 14 juillet 1918 : "Officier de la plus grande bravoure, animé du sentiment le plus élevé de son devoir. Pendant trois ans de guerre comme observateur et comme pilote, a forcé par son entrain et son extraordinaire allant l'admiration de tous. Récemment a abattu sur un de nos terrains d'aviation un monoplan ennemi. Est tombé glorieusement dans nos lignes au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis. Quatre fois cité à l'ordre."

 

Photo de l'Adj Pierre Martin

Adj Pierre Emile Henry Martin - Né le 2 octobre 1895 à Homécourt-Joeuf (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jules Henry Martin (employé au chemin de fer) et de Marie Mathilde Antoine (couturière) - Domiciliés au 4, grande rue à Foug (Meurthe-et-Moselle) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 654 - Engagé volontaire, au titre de la compagnie d'ouvriers du 13ème régiment d'artillerie, le 1er décembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Brevet de pilote militaire n° 3405 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 mai 1916 - Nommé Caporal, le 7 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille C 21 du 21 juin au 24 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 219 du 24 novembre 1916 au 24 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1917 - A obtenu une victoire homologuée, en équipage avec le Slt Louis Olphe-Galliard, contre un avion autrichien, le 21 juin 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 juillet 1917 - En stage SPAD VII et XIII au GDE du 24 décembre 1917 au 6 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 6 janvier 1918 au 13 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 août 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er octobre 1918 - Affecté au DMA n° 2, le 13 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse - Marié avec Mme Madeleine Antoine (assistance sociale) - Naissance de leur fils Jacques Martin, le 25 septembre 1921 à Strasbourg (Bas-Rhin) - Jacques deviendra le célèbre auteur de la bande dessinée Alix - Devenu pilote de ligne de la compagnie CIDNA (franco-roumaine) - Chef-pilote d'essais de la compagnie Weymann - Pilote d'essais des établissements Lioré et Olivier - La société Lioré et Olivier a réalisé le Cierva-Lepère CL 10 dans ses ateliers - Spécialiste des vols d'essais sur les avions à voilure tournante - Victime d'un accident d'avion, le 25 juin 1925 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 août 1925 - Nommé Lieutenant de réserve d'aéronautique, en date du 31 juillet 1927 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un autogire à rotor orientable Cierva-Lepère CL 10, sur le terrain Morane-Saulnier de Villacoublay, le 19 décembre 1932 - Après une chandelle, l'autogire se mit à cabrioler, puis se retourna sur le dos et piqua vers le sol. Martin, qui n'était pas attaché, fut éjecté de la cabine, dont les vitres étaient ouvertes, et s'écrasa sur le sol - Ses obséques ont eu lieu à Chatenay-Malabry, le 22 décembre 1932 - Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, en date du 19 février 1933 - Sources : Registre des naissances de la commune de Homécourt (Meurthe-et-Moselle) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 219 - CCC de l'escadrille SPA 76 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 16 mars 2021.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à l'escadrille C 219, en date du 11 mai 1917 : "Jeune sous-officier remarquable d'allant, de sang-froid et possédant des qualités de pilote hors de pair. Volontaire pour les missions les plus dangeureuses. 500 heures de vol. Le 20 avril, atteint dès le début de la mission par un éclat d'obus, a poursuivi son vol jusqu'à exécution complète de sa mission. Le 65 mai, obligé d'atterrir, son avion ayant été atteint dans ses oeuvres vives, est reparti aussitôt sur un autre appareil pour terminer sa mission."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Emile Henry Martin, pilote à au 1er groupement d'ALVF, en date du 20 juillet 1917 : "Pilote d'un rare sang-froid et d'une habileté professionnelle hors de pair. S'est distingué au cours des attaques de la Somme et de l'Aisne, forçant journellement l'admiration de ses camarades. Blessé, le 21 juin 1917, au cours d'un vol sur les lignes ennemies, a donné un bel exemple de courage en cachant sa blessure à l'observateur qui l'accompagnait afin de ne pas interrompre sa mission."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Emile Henry Martin du 13ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 11 août 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 30 juillet 1918, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur de Pierre Emile Henry, pilote aviateur, en date du 24 août 1925 : " 16 ans, 9 mois de services militaires et de pratique professionnelle. Après de beaux états de service pendant la guerre (6 citations, une blessure, Croix de guerre, Médaille militaire), est rentré dans l'aviation civile et se signale chaque jour par sa science, son dévouement et son sang-froid. Assure le service de la ligne Paris-Zurich-Innsbruck. Compte environ de 3000 heures de vol. A été victime d'un accident, le 25 juin 1925."

* Citation à l'ordre de la nation, à titre posthume, de Pierre Emile Henry Martin, en date du 19 février 1933 : " Titulaire de brillants états de services de guerre (Croix de guerre, 5 citations, Médaille Militaire). Chevalier de la Légion d'Honneur. Comme pilote de ligne, comme pilote d 'essais, n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités d'habileté et de sang-froid. A procédé notamment aux essais de nombreux prototypes, se signalant par sa science, son courage et son dévouement. A trouvé la mort dans l'accomplissement de son devoir, le 19 décembre 1932. Comptait à son actif plus de 6.000 heures de vol."

 

Photo du Ltt Georges Domino

Général de brigade aérienne Georges Auguste Louis Domino - Né le 7 mai 1894 à Bellegarde-en-Marche (Creuse) - Fils de Lazare Louis Philippe Domino et de Marie Gabrielle Janicaud - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 3ème régiment de Chasseurs à Cheval de Moulins, à compter du 11 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 9 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 mars 1915 - Nommé Maréchal de Logis chef, le 1er mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 80ème régiment d'infanterie, le 29 décembre 1915 - Détaché au 342ème régiment d'infanterie, le 18 janvier 1916 -Commandant de la 20ème compagnie du 342ème RI du 15 mai au 8 juillet 1916 - Blessé au bras droit par une balle explosive pendant les combats de Thiaumont (55), le 23 août 1916 - Hospitalisé  sur l'hôpital auxiliaire n° 37 avec fracture compliquée du bras droit, paralysie radiale et convalescence jusqu'au 5 février 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée n° 173, le 12 septembre 1916 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme observateur au GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du Plessis-Belleville, du 28 janvier au 3 mars 1917 - Observateur de l'escadrille F 221 du 3 mars au 16 avril 1917 - Une citation à l'ordre de la 2ème armée, le 6 avril 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 mars au 10 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 50 du 16 avril au 10 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 2 novembre 1917 -  Blessé au cours d'une chute d'avion touché par des éclats d'obus de DCA près de Verdun, le 8 juin 1917 - Hospitalisé, avec fracture de l'épaule gauche, écrasement du bras droit et convalescence jusqu'au 10 décembre 1917 - Marié avec Suzanne Legras, à Paris, le 16 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 mars 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 76 du 7 mai au 16 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 25 du 18 juillet au 28 août 1918 - Évacué, le 28 août 1918 - Croix de guerre avec deux palmes de bronze et une étoile de vermeil) - Affecté au au CIAO (Centre d'instruction d'aviation d'observation), le 12 janvier 1919 -  Affecté au SRA (service des réparations de l'aviation), le 17 février 1919 - Nommé Adjoint technique du commandant de l'atelier de réparation de l'aviation (ARA) de St-Cyr, le 18 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif et Lieutenant à titre définitif, le 14 juin 1918 (JO du 10 novembre 1919) - Brevet de pilote militaire n° 18.355 obtenu à l'atelier de réparation de l'aviation de St-Cyr, le 19 mars 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 3 de St-Cyr, le 1er avril 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au Centre d'Etudes de l'Aéronautique de Versailles, le  7 avril 1925 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1925 -   Nommé Commandant - Affecté au cabinet militaire du Ministre de l'Air - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1936 - Nommé Général de Brigade aérienne - Commandant de la 2ème région aérienne - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 19 mars 1947 - Domicilié 12, square Desnouettes Paris 15ème - Décédé, le 24 février 1959.

 

Photo de l'Adj Ludovic Ventre

Adj Marius Léon Ludovic Ventre - Né le 23 août 1888 à Tunis (Tunisie) - Fils d'Edouard Ventre et de Anne Marie Louise Roubaud - Domiciliés à Allauch (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1904 (engagement) / 1908 (normale) - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 311 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, en date du 15 août 1914 - Affecté, comme soldat de 2ème classe, comme conducteur de tracteur d'aviation (camion) à Saint-Cyr - Conducteur de tracteur d'aviation de l'escadrille C 11 du 11 octobre 1914 au 1er trimestre 1916 - Dactylographe de l'escadrille C 11 du 1er trimestre 1916 au 15 octobre 1916 - Détaché comme élève-pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon pour tests de sélection et cours théoriques, à compter du 15 octobre 1916 - Breveté pilote n° 6045 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 avril 1917 - Nommé Caporal, le 23 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du XXX au 20 juillet 1917 - Pilote du GDE du 20 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 du 15 août au 11 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 11 septembre au 6 novembre 1917 - Affecté en Italie, où il sert à la 1ère RRAé (1ère réserve pour les réparations aéronautiques) du 6 novembre au 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 du 13 au 22 décembre 1917 - Pilote de la 1ère RRAé en Italie du 22 décembre 1917 au 8 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 8 février 1918 au 2 mars 1919 - En mission à Turin (Italie) du 16 au 22 février 1918 - Nommé Sergent, le 1er mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, en date du 7 juin 1918 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD XIII, contre un avion combattu, le 28 juin 1918 - Il a été blessé par un éclat d'obus de DCA pendant cette mission - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr.I abattu, en collaboration avec le Ltt Le Coq de Kerland (3ème victoire) et le Sltt Flers (1ème victoire), entre Saint-Pierre-d'Aigle et Corcy, le 7 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Croix de guerre avec 2 palmes et 1 étoile de bronze - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille N 96 - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 16 mars 2017.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 9 septembre 1918 : "Pilote délite, d'un courage et d'une adresse admirables. Le 7 juillet 1918, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par un groupe de neuf avions ennemis et en a abattu un au cours du combat. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote d'un courage et d'une adresse sans égal. effectuant, le 28 juin, une patrouille à faible altitude, a livré un sévère combat à plusieurs avions ennemis, forceant l'un d'eux à piquer désemparé dans ses lignes. Atteint dans son moteur par un obus de plein fouet, fut contraint d'atterrir entre les lignes et parvint à regagner nos positions sous le feu intenses des mitrailleuses ennemie."

Les Hommes

Slt Niels Leth Jensen - Pilote de l'escadrille N 76 du 30 août 1916 au 24 août 1917 - Les 3 avions, qu'il a utilisé au sein de la N 76 / SPA 76, ont porté le nom de baptème "Viking" - Ce Spad VII est le 3ème du nom - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 02/0686 - Origine M. Louis Noël.

Slt Niels Leth Jensen - Né le 14 mars 1886 à Aarhus (Danemark) - Fils de Jens Jensen et de Marie Leth - Profession avant guerre Aviateur - Brevet de pilote civil n° 1726 délivré par l'Aéroclub de France - Domicilé au 38, rue Amelot à Paris (75) - Classe 1906 - Recrutement du XXème bureau de la Seine sous le matricule n° 57 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre dans l'aéronautique militaire, au centre d'aviation militaire de St-Cyr, le 15 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 544 obtenu à l'école d'aviation militaire de XXX, le 30 août 1914 - Pilote de l'escadrille MS 31 du 26 octobre 1914 au 19 avril 1915 - Nommé Caporal, le 8 novembre 1914 - A volé sur un Morane-Saulnier baptisé "L'Aiglon" et offert par l'actrice Sarah Bernhardt au cours de la souscription nationale au profit de l'aéronautique militaire en 1913 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 19 novembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 27 novembre au 9 décembre 1914 - Détaché à St-Cyr du 22 décembre 1914 au 10 janvier 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1914 - Mission à Bar-le-Duc, le 10 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 20 janvier 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 28 janvier 1915 - En mission à Nancy, les 9 et 10 février 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 28 février 1915 - Détaché à Bar-le-Duc du 6 au 12 avril 1915 - Affecté comme pilote à la RGA du Bourget du 19 avril au 8 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MS 31 / N 31 du 8 juin 1915 au 30 août 1916 - Nommé Adjudant, le 16 juin 1915 - En mission à la RGA du 10 au 16 août 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 14 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 8 octobre 1915 - Détaché à la RGA du 14 octobre au 22 novembre 1915 - Détaché à Bar-le-Duc du 27 janvier au 22 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 30 août 1916 au 24 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 1er janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 10 juillet 1917 - Convalescence à la maison de santé VR 75 de Viry-Chatillon du 24 août au 8 novembre 1917 - Transféré sur l'hôpital de Compiègne, le 8 novembre 1917 - Transféré sur l'hôpital Royalieu, le 24 novembre 1917 - Sorti de hôpital, le 6 décembre 1917 - A bénéficié d'un mois de convalescence - Rayé des contrôles du GDE, le 18 décembre 1917 - Naturalisé Français, le 4 septembre 1919 - Après guerre président de la Société des Carburateurs à Paris - Domicilié 42, boulevard Victor Hugo à Neuilly-sur-Seine (75) - Décédé à son domicile au 42, boulevard Victor Hugo à Neuilly-sur-Seine, le 29 février 1968 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 31 - CCC de l'escadrille N 76 - LO - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 27 mars 2017.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille MS 31, en date du 30 décembre 1914 : "De nationalité danoise, engagé pour la durée de la guerre, s'est montré un aviateur militaire de premier ordre, joignant l'habileté technique aux plus belles qualités d'entrain et de dévouement. le 19 novembre, malgré les violents remousinfligés à son appareil, à l'altitude de 2400 mètres par un projectile d'artillerie dont les éclats endommagèrent le fuselage à quelques centimètres de lui, continua sa mission en lançant deux bombes sur un convoi ennemi et des balles sur un Drachen."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille MS 31, en date du 14 août 1915 : "Pilote hors ligne, possédant au plus haut degré les qualités de calme et de froide résolution. Le 1er avion 1915, a attaqué successivement dix avions allemands qui se dirigeaient sur XXX et les a obligés à fuir en jetant leurs projectiles sur la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Niels Leth Jensen, pilote à l'escadrille N 76, en date du 1er janvier 1917 : "Le 24 décembre 1916, a attaqué seul deux biplaces ennemis puissamment armés qui tentaient de pénétrer dans nos lignes. A soutenu un combat acharné au cours duquel il a été criblé de balles et légèrement blessé. A réussi, à force d'adresse, de courage et de ténacité, à mettre en fuite un de ses adversaires, a forcé l'autre à piquer dans ses lignes et a ramené dans les nôtres son appareil complétement hors de service."

Sgt William Murray Graham - Né le 20 décembre 1884 à Londres (Angleterre) - Fils de William John Graham et de Margaret Joséphine Burron - Domiciliés à Jowey Cornwall (Angleterre) - A suivi son parcours scolaire au collège de Newton (Devon) et à celui de Corpus Christi à Oxford - Diplômé en droit, il a été admis au barreau en 1907 - Avocat au sein du cabinet juridique "Drew and Napier Barristers ans Solicitors" en 1910 - Profession avant guerre Avocat - A servi dans une ambulance de campagne britannique en Belgique en 1914 - A servi ensuite dans une section sanitaire anglaise qui travaillait dans les Vosges de janvier à octobre 1915 - Il était détenteur d'une attestation délivrée par le comité des hôpitaux franco-anglais certifiant qu'il avait les connaissances pour être affecté comme chauffeur dans une formation sanitaire à Commercy (Meuse), le 18 juin 1915 - Il signe un engagement volontaire, au titre de la Légion étrangère, pour la durée de la guerre, à compter du 18 octobre 1915 - Classe 1914 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° L 250 (recrutement extérieur) - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 octobre 1915 - Formation élèmentaire à la division Maurice Farman de l’école d’Avord jusqu'au 3 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2554 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 28 janvier 1916 - Pilote du GDE du 3 février 1916 à la mi-mai 1916 - Nommé Caporal, le 6 février 1916 - Convoyage d'un avion, le 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 14 de la mi-mai 1916 au 29 décembre 1916 - Nommé Sergent, le 16 juillet 1916 - Nommé Adjudant - Brevet n° 4582 délivré par l'Aéro-club de France et obtenu sur avion Nieuport, le 18 octobre 1916 - Stage de Haute Ecole à l’école militaire d'aviation de Pau du 29 décembre 1916 au 19 février 1917 - Pilote du GDE du 19 février au 13 mars 1917 - Pilote de l’escadrille N 76 / SPA 76 du 13 mars au 19 août 1917 - Hospitalisé, le 12 mai 1917 - Transféré au Royal Flying Corps (RFC), le 19 août 1917 - Citation n° 258 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 31 août 1917 - Nommé 2nd Ltn Royal Flying, à titre temporaire, le 18 septembre 1917 - Pilote du 56th Training Squadron en octobre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 13 décembre 1917 - Pilote du 70th Training Squadron - Affecté pendant cinq semaines au corps expéditionnaire d'Italie au 7th aircraft park RFC en janvier 1918 - Affecté au Canada pour assurer le recrutement du 24 avril 1918 à octobre 1919 - Après guerre a exercé une profession juridique - Comme conseillier juridique au sein du gouvernement égyptien, il a été en partie responsable de la rédaction des lois du protectorat britannique en Egypte - Nommé Juge de la cour mixte du Caire (Egypte) en 1929 - Nommé Juge à la cour d'appel du Caire et conseiller juridique à l'ambassade britannique au Caire de 1934 à 1949 - Pendant la 2ème guerre mondiale, il a fondé et dirigé "l'United Services Club" d'Alexandie (Egypte) - Président du "British Manpower Board of Egypt" et du "British Schools Board" pendant neuf années - Secretaire honoraire des dispensaires "Lady Cromer" en Egypte et Commodore du "Royal Yatch club" d'Egypte pendant onze années - Nommé commandant de la division civile du "Most Excellent Order" de l'Empire britannique, le 1er janvier 1946 - Nommé Compagnon des ordres de Saint-Michel et Saint-Georges, le 2 janvier 1950 - Décoré de l'ordre du Nil d'Egypte de 2ème classe, le 3 janvier 1950 - A été décoré de la médaille de la Queen Elisabeth II coronation 1953 - William Murray Graham est décédé à l'hôpital de Worcester (Angleterre), le 21 novembre 1956 - Photo transmise par Guy Wilkinson, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille MF 14 - CCC de l'escadrille N 76 / SPA 76 - JORF - Archives familiales - The National Archives britannique - Dernière mise à jour : Le 20 novembre 2024.

* Citation n° 258 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adj William Murray Graham, pilote à l'escadrille N. 76, en date du 31 août 1917 : "De nationalité anglaise, s'est engagé pour la durée de la guerre dans l'aviation française; a montré dès son arrivée un allant admirable en se proposant toujours pour toutes les missions et en livrant de nombreux combats, notamment le 20 mai, les 6, 24 et 29 juillet. Le 27 juillet 1917, ayant livré combat à un biplace ennemi, a été attaqué à son tour par un deuxième avion ennemi qu'il n'avait pu voir et, quoique sa mitrailleuse fut enrayée, a tenu tête à ses deux adversaires, les forçant à rentrer dans leurs lignes."

Adc Victor Louis Georges Marie Sayaret - Né le 3 décembre 1889 à Annonay (Ardèche) - Fils de Xavier Lucien Sayaret (boulanger) et de Léonie Gonichon (boulangère) - Classe 1909 - Recrutement de Privas (Ardèche) sous la matricule n° 513 - Engagé pour quatre ans au titre du 11ème régiment de Dragons, caserné à Belfort, le 15 juin 1909 - Nommé Brigadier, le 6 décembre 1911 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 15 juin 1913 - S'installe à Annonay (Ardèche) - Profession avant guerre Dessinateur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 2ème régiment de Dragons, le 4 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et envoyé pour formation à l'école d'aviation militaire de Pau, le 20 février 1915 - Brevet civil FAI n° 1851 délivré par l'Aéroclub de France obtenu à Pau, le 17 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 846 obtenu à l'école de Pau, le 21 avril 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mai 1915 - RGA du 9 au 16 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 24 / N 24 du 16 mai 1915 au 21 mai 1916 - Citation n° 112 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juillet 1915 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 août 1916 - Une victoire homologuée à la V 24 - Mission au RGA du 9 au 13 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 8 avril 1916 - Affecté à l'annexe RGA de Bar-le-Duc, le 21 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 21 mai 1916 au 1er février 1917 - Marié avec Mlle Marie Anne Thérèse Fèvre à la mairie de Paris 15ème (75), le 27 juin 1916 - Nommé Adjudant-chef, le 16 août 1916 - Citation n° 356 à l'ordre de l'armée, en date du 17 septembre 1916 - Cinq victoires homologuées à la N 57 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 21 novembre au 1er décembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er février 1917 au 23 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Décoré de la Valeur italienne, le 13 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juin 1917 - Une victoire homologuée à la N 76 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 juillet 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 9 au 19 septembre 1917 - Affecté comme moniteur de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 23 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 3 juillet 1918 - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié au château de Confréville à St-Lô (Manche), à compter du 24 février 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au centre d'instruction de tir et de bombardement de Cazaux, le 27 septembre 1920 - Pilote de la Compagnie des Messageries aériennes (CMA) jusqu'en 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 14 juin 1924 - Pilote d'essais de la société Farman de 1924 à 1928 - Pilote de la société d'aviation CIDNA et affecté à la ligne Paris-Prague-Bucarest - A effectué une période de réserve au 4ème groupe d'ouvriers aéronautique du 24 mars au 13 avril 1930 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 8 avril 1930 - Placé en affectation spéciale au titre de la région de Paris, le 28 octobre 1930 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 août 1931 - Rayé de l'affectation spéciale et réintégré au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 26 janvier 1933 - Domicilié au 16, rue Betheny à Reims (Marne), à compter du 13 février 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 10 mai 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 11, le 11 août 1934 - Domicilié au 76, boulevard de Clichy à Paris (75), à compter du 20 septembre 1934 - Totalise 7000 heures de vol et un million de kilomètres parcourus en 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 5 avril 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale en 1939 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 29 juillet 1939 - Domicilié au 16, rue Camille Lenoir à Reims (Marne), à compter du 18 août 1939 - Affecté provisoirement au bataillon de l'air 213 à Dakar-Ouakam - Affecté au bataillon de l'air 117, avec mise à disposition du commandant de l'air en AOF, le 9 septembre 1939 - Démobilisé puis rappelé à l'activité en juin 1943 - Affecté comme instructeur à l'école du personnel navigant de Casablanca et nommé Commandant - Démobilisé en 1946 - Après guerre reprend son travail de conseiller technique de la société Air France jusqu'à la date de sa retraite - Décédé à Grainville-Ymauville (Seine-Maritime), le 19 juillet 1980 - Carte postale d'époque - Sources : Registre des naissances de la commune d'Annonay (Ardèche) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 76 - Fiche matricule du département de l'Ardèche - JORF - Site "As 14-18" de David Méchin - Revue "Air France" - Revue trimestrielle Air France - Dernière mise à jour : 2 décembre 2018.

* Citation n° 112 à l'ordre de l'armée du MdL Victor Sayaret, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juillet 1915 : "Le 18 juin, a livré combat dans les lignes allemandes à un avion ennemi qu'il a forcé à atterrir, et a, ensuite poursuivi sa mission malgré une violente canonnade. Le 6 juillet; ayant son hélice fendue par un éclat d'obus, n'en a pas moins, malgré le danger qu'il courait, accompli jusqu'au bout sa mission de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 16 août 1916 : "Pilote d'une vigueur, d'un mordant et d'un dévouement hors ligne, faisant preuve d'un magnifique entrain. A abattu un avion allemand dans ses lignes, le 4 août 1916. Avait déjà, en juin, forcé un appareil ennemi à atterrir à proximité de nos tranchées. déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 356 à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 17 septembre 1916 : "Pilote plein d'adresse, de décision et d'entrain. A la 25 août et le 29 août, abattu dans leur lignes deux avions allemands, ce qui porte à cinq le nombre des appareils ennemis contraints par lui à atterrir."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 1er décembre 1916 : "Pilote aussi allant et aussi brillant que modeste et dévoué. A, le 1er novembre, abattu dans les lignes allemandes son sixième appareil ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 6 janvier 1917 : "A affirmé dans une escadrille de chasse, les qualités exceptionnelles d'ardeur et de tiret qu'il avait déjà manifesté dans une escadrille de bombardement. Médaille militaire et cité deux fois dans les ordres de l'armée, après avoir abattu cinq avions ennemis. Il a remporté une sixième victoire en novembre 1916. Au cours des attaques du 15 décembre, il est descendu à 100 mètres au-dessus du sol et a fait taire une batterie allemande."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Victor Sayaret au 11ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 76, en date du 16 avril 1917 : "Le 24 mars, a attaqué un avion ennemi, tué l'observateur et obligé l'appareil à repasser nos tranchées à basse altitude complétement désemparé."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adc Victor Sayaret au 11ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille N 76, en date du 15 juin 1917 : "A, le 5 juin 1917, attaqué et abattu dans les lignes françaises un biplace allemand (septième appareil abattu par ce pilote)."

* Commandeur de la Légion d'Honneur de Victor Louis Georges Sayaret, pilote de ligne à la compagnie Air-France, en date du 29 juillet 1939 : "35 ans de services militaires et de pratique professionnelle. Officier de la Légion d'Honneur du 8 août 1931."

Slt Donald H. Eldridge - Brevet de pilote militaire n° 10.236 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 3 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 24 février au 1er décembre 1918 - Nommé Sergent, le 13 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée américaine, le 15 juin 1918 - A rejoint l'armée américaine, le 1er décembre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille N 76 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Ltt Jean Georges Yves Cauboue - Né le 24 septembre 1893 à Aiguillon (Haute-Garonne) - Fils de Jean Cauboue et de Marie-Thérèse Aybre - Domiciliés 2, place Sainte-Croix à Châlons-sur-Marne - Classe 1913 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° XXX - Admis à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr au concours de 1912 (129ème) - Affecté au 12ème régiment de Dragons pour sa première année de service, à compter du 1er octobre 1912 - Affecté au 15ème régiment de Dragons - Nommé Sous-lieutenant, le 5 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2995 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 17 mars 1916 - Nommé Lieutenant, le 2 août 1916 - Pilote du GDE du XXX au 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 20 septembre 1916 au 5 avril 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 98 du 23 avril 1918 au 13 février 1919 - Convoyage d'un SPAD XIII à la RGAé du Bourget du 5 au 6 juin 1918 - Convoyage d'un SPAD XIII à la RGAé du Bourget, le 20 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Affecté au DM n° 2, le 14 février 1918 - Affecté à l'aéronautique du Maroc, le 16 septembre 1919 - Affecté au 3ème régiment mixte d'infanterie coloniale du Maroc (Meknès), le 7 janvier 1920 mais reste détaché aéronautique militaire - Détaché pour le service au 7ème régiment d'aviation d'observation - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 10 juillet 1920 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 28 juin 1921 - Affecté au groupe de Pau du 31ème régiment d'aviation, 8 septembre 1921 - Au retour du Maroc, affecté au 4ème régiment d'aviation, le 24 juin 1922 - Affecté à l'état-major du 36ème groupe d'aviation de Pau - Affecté à la direction de l'aéronautique, le 2 août 1927 - Effectue le cycle d'instruction des commandants à Versailles et Mailly du 25 mai au 10 juillet 1928 - Nommé Chef de bataillon, le 20 décembre 1928 - Commandant du parc d'aviation n° 12 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 décembre 1932 - Affecté à l'état-major des forces aériennes du ministère de l'Air, le 9 janvier 1933 - Affecté au cabinet du directeur de la direction des forces aériennes de Terre, le 23 janvier 1933 - Affecté à la direction du matériel aérien militaire, le 27 avril 1934 - Nommé Lieutenant-Colonel, le 25 septembre 1934 - Affecté à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 11 avril 1935 - Nommé Chef d'état-major de la 2ème région aérienne, le 12 mars 1936 - Nommé Colonel, le 15 mars 1938 - Nommé Général de brigade en 1942 - Décédé en 1989 - Sources : Pam - CCC 76 - CCC 98 - JORF - Dernière mise à jour : 21 juin 1918.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Georges Yves Cauboue du 15ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille SPA 98, en date du 26 juillet 1918 : "Jeune chef d'une escadrille de chasse, entraine par son exemple ses pilotes au combat. A la tête de ses patrouilles, a abattu deux avions ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean Georges Yves Cauboue, en date du 16 juin 1920 : "Officier aviateur de tout premier ordre. Modèle de simplicité et de bravoure, montrant en toutes circonstances, le plus bel allant et donnant l'exemple à son personnel. A abattu trois avions ennemis et un Drachen. Compte trois citations élogieuses."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Jean Georges Yves Cauboue, de la 12ème escadre de bombardement, en date du 15 décembre 1932 : "19 ans de services, 7 campagnes, 1 blessure, 3 citations, 9 années de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

Slt Maurice Georges Triollet - Né le 4 février 1894 à Alençon (Orne) - Fils de René Hector Triollet et de Esther Valentine Thouvenot - Domiciliés au 25, rue de l'Ecole Normale à Alençon (Orne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement Alençon sous le matricule n° 344 - Mobilisé au 115ème régiment d'infanterie, le 3 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1914 - Blessé par balle au thorax à Perthes, le 22 février 1915 - Evacué pour maladie, le 2 mars 1915 - Hospitalisation et convalescence, jusqu'au 23 juillet 1915 - Affecté au 315ème régiment d'infanterie - Nommé Aspirant, le 5 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 septembre 1916 - Citation n° 180 à l'ordre du 4ème corps d'armée, le 8 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 18 janvier 1915 - Détaché au centre GDE du Plessis-Belleville, le 22 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 76 du 22 mars au 15 septembre 1917 - Passé élève pilote de l'école d'Etampes, le 15 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9786 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 27 novembre au 19 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille VB 107 (GB 3) du 25 mai au 24 juin 1918 - Disparu au cours d'une mission, à bord d'un Breguet 14 B2, dans la région Sud-Est de Soissons, le 24 juin 1918 - Fait prisonnier - Il faisait équipage avec le Sgt Edouard Boyreau (mitrailleur) qui est décédé en captivité à Darmstadt (Allemagne), le 23 août 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 20 septembre 1918 - Rapatrié de captivité, le 18 décembre 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 17 août 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié au 25, rue de l'Ecole Normale à Alençon (Orne), à compter du 8 septembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 11 janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 6 juillet 1920 - Domicilié 6, rue du Ouled-Ziane à Casablanca (Maroc), à compter du 27 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 37ème régiment d'aviation, le 24 octobre 1921 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Mis à la disposition du Général Commandant supérieur des troupes en Indochine, le 18 avril 1924 - Pilote de la 2ème escadrille stationnée à Saïgon (Indochine), le 14 juin 1924 - Domicilié au 5, rue de Calais à Paris (75), à compter du 19 août 1927 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 3 avril 1928 - Profession après engagement employé commercial du Crédit Lyonnais à Madrid (Espagne) - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 107, le 1er novembre 1938 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Tours, le 15 octobre 1936 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 117, le 28 mars 1939 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Nommé Capitaine, le 15 mars 1940 - Photo transmise par Monique Gallais que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Orne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille VB 107 - JORF - Dernière mise à jour : 20 juin 2017.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 180 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 8 septembre 1916 : "Plein d'entrain et de vaillance, le 8 septembre 1916, a vigoureusement enlevé sa section à l'assaut montant sur le parapet quelques instants avant et indiquant du geste l'objectif à atteindre. A été blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice Georges Triollet, en date du 2 février 1940 : "25 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaires."

Les deux frères André et Jacques Perrin posent en studio, en compagnie de leur père Albert Perrin, à bord d'une nacelle de ballon sphérique en janvier 1908 - Jacques, à droite, est alors caporal du 48ème régiment d'infanterie, qu'il a intégré le 7 octobre 1906 - A gauche, son frère André - Leur père était un ancien combattant de la guerre de 1870 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Perrin, petit-fils d'André et Petit-neveu de Jacques, que je remercie pour son aide.

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Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Fils de Félix Henri Albert Perrin (métreur) et d'Ursule Troublé (ménagère) - Domiciliés au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 48ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1907 - Nommé Sergent, le 12er mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1908 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 27 avril au 14 mai 1909 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 7 au 24 mai 1911 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de St-Brieuc, le 30 août 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Passé dans le service d'état-major et affecté au gouvernement militaire de Paris, le 6 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 63ème division d'infanterie - Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 - Affecté à l'état-major de la 37ème division d'infanterie, le 24 janvier 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Affecté à la RGAé du Bourget, le 21 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 2 août 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre une LVG type C abattu à l'Ouest de Keyem (Dixmude / Belgique), le 12 mars 1916 - L'équipage allemand se composait du VzFlugMstr Fritz Stiefvatter (pilote), qui a été tué et le Steuermann Jost (observateur / mitrailleur), qui a été blessé - Ils appartenaient à la MFA I - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre un LVG type C abattu dans les environs de Wizzele (Nord-Est de Cassel / France), le 22 mai 1916 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 2 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 janvier 1917 - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote du GDE du 1er au 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 mars au 6 mai 1917 - Au cours d'une reconnaissance d'infanterie sur le Chemin des Dames, pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil touché par les balles tirées par l'infanterie ennemie et a été contraint atterrir sur les premières lignes françaises dans le secteur du bois des Bovettes, le 18 avril 1917 - A retrouvé son frère André qui été dans ce secteur, non loin de là - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 du 6 mai 1917 au 5 février 1918 - Citation n° 263 à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 février au 7 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 8 avril au 30 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 314 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 314 a été dissoute, le 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 10 janvier au 20 mars 1919 - L'escadrille SPA 82 a été dissoute le 20 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Hélène Matilde Anny à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 7 mars 1922 - L'arme de l'aéronautique militaire a été créée, le 7 juillet 1923 - Passé dans l'arme de l'Aéronautique, le 7 juillet 1923 - A effectué une période volontaire au 3ème régiment d'aviation du 4 au 6 octobre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant et classé dans le cadre sédentaire, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Proposé pour mise en non-disponibilité pour infirmité temporaire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 3 novembre 1937 - Décédé à Villejuif (Val-de-Marne), le 15 janvier 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5433) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 83 - Fiche matricule du 4ème bureau de la seine conservé aux archives départementales de Paris - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 juin 2022.

* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 : "Le 13 septembre, s'est très activement et courageusement employé à rétablir l'ordre dans certaines unités de la 63ème division de réserve, très éprouvées par le feu et les attaques de l'adversaire. A groupé autour de lui une fraction importante de ces troupes dont les chefs avaient été tués ou blessés. L'a conduite sous le feu en premières lignes, est resté à la tête de cette fraction pendant la dernière phase du combat et toute la nuit qui a suivi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 2706 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier qui a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Affecté à l'état-major d'une armée, puis à celui d'une division, a mérité dans ses fonctions une brillante citation. Observateur en avion depuis janvier 1916, a toujours très bien rempli les missions de reconnaissances et de chasse qui lui ont été confiées. Plein d'allant et de résolution, a livré le 12 mars 1916 deux combats à des avions ennemis et au cours de l'un d'eux, a abattu un adversaire dans les lignes ennemies."

* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur à l'escadrille N 26, en date du 6 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquables; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur Dunkerque. Avait déjà abattu un avion ennemi."

* Citation n° 263 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, au 71ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques pénétrant à grande distance en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."

Slt Jacques Henri Lefebvre - Né le 8 juillet 1897 à L'Isle-Adam (Val-d'Oise) - Fils d'Alphonse Paul Lefebvre et de Mathilde Charlotte Ledoray - Domiciliés au 17, rue de Beaujour à Pontoise (Val-d'Oise) - Classe 1916 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2636 - Engagé volontaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 14 juin 1915 - Affecté au 26ème bataillon de chasseurs à pied, le 20 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 septembre 1916 - Nommé Sergent, le 26 janvier 1917 - Nommé Aspirant, le 15 février 1917 - Blessé accidentellement à la main droite par l'explosion d'une grenade à Rouge-Maison commune de Vailly (Aisne), le 30 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, pendant sa convalescence, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 9739 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 4 novembre 1917 - Pilote du GDE du 1er au 28 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919 - Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 22 septembre 1918 - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Croix de Guerre, en date du 23 février 1919 - Affecté au DMA 2 du 13 au 21 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 avril au 30 septembre 1919 - Pilotait un SPAD XIII baptisé "Bagheera VII" - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Istres - Affecté à l'escadre n° 3, le 30 septembre 1919 - Passé en position Hors cadre aéronautique, le 10 juin 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1920 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de l'escadrille SPA 26 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de chasse, le 8 novembre 1921 - Victime d'un grave accident d'avion sur le terrain d'aviation de Strasbourg-Neudorf, le 24 octobre 1922 - Lors d'un vol d'entrainement aux commandes du Nieuport 29 n° 12.134, à l'atterrissage, a percuté une voiture hippomobile d'un laitier qui traversait la piste - A été évacué avec de graves blessures, dont une commotion cérébrale avec fractures du maxillaire supérieur et du nez, sur l'hôpital militaire Gaujet de Strasbourg - Le conducteur de la camionnette, Michel Kauffmann habitant rue des Alouettes à Neudorf, a été tué - Sorti de l'hôpital de Strasbourg, le 6 mars 1923 - En congé de convalescence de deux mois, le 6 mars 1923 - Obtient deux prolongations, la première de 45 jours et la seconde d' un mois, jusqu'au 21 juillet 1923 - Hospitalisé sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du 21 juillet au 2 août 1923 - En convalescence de 4 mois jusqu'au 3 décembre 1923 - Placé en position de "Non activité" pour infirmité temporaire et autorisé à résider au 63, rue Claude Bernard à Paris (75), le 11 janvier 1924 - En domicile au 17, rue de Beaujour à Pontoise - Rappelé à l'activité au 2ème régiment d'aviation, le 30 août 1924 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 30 août 1924 - Proposé pour une pension d'invalidité de 40 % pour séquelles de commotion cérébrale, difficultés de l'effort mental, reliquat de fracture du maxillaire supérieur, déviation nasale par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 11 mai 1925 - Nommé Capitaine, le 1er octobre 1927 - Admis en position de retraite, le 1er octobre 1927 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 25 novembre 1927 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 52 à Aulnat (Puy-de-Dôme), le 28 février 1929 - Affecté au centre de mobilisation d'aérostation n° 101, le 25 juin 1930 - Placé en position de "non disponibilité" pour être utilisé dans un emploi de journaliste, le 8 février 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1933 - Domicilié Ville d'Aumont par Valdampierre (Oise), à compter du 23 août 1933 - Affecté, dans la réserve, au 1er bataillon de l'air, le 13 septembre 1933 - Déclaré invalide à 65 % par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 31 octobre 1933 - Affecté à la 12ème compagnie de l'air à Nanterre, le 1er octobre 1934 - A accompli une période obligatoire de trois jours à la 12ème compagnie de l'air du 15 au 17 juin 1936 - Croix du combattant volontaire, le 31 octobre 1936 - Placé dans la position de "non disponibilité" pour infirmités temporaires, pour une durée de moins de trois ans, le 26 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Nanterre suite à la disssolution de la 12ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1937 - Maintenu dans la position de "non disponibilité" jusqu'au 26 novembre 1939 - Rayé des cadres, le 20 février 1940 - A été journaliste, reporter de guerre pendant la campagne de 1939-1940, directeur de journal, écrivain - Auteur de "Verdun, la plus grande bataille de l'histoire" publié chez Durassié & Cie à Paris - Auteur de "Notes d'un correspondant de guerre" publié aux éditions Durassié & Cie - A légendé le livre "Images de la bataille de Verdun" publié par le Mémorial de Verdun en 1982 - Sources : Etat des services - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - LO non communicable - Le Journal d'Alsace du 25 octobre 1922 - Le Journal de Paris du 25 octobre 1922 - Site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Dernière mise à jour : 16 mars 2021.

* Citation n° 441 à l'ordre de la 3ème armée de l'Asp Jacques Henri Lefebvre au 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 24 juin 1918 : "A livré de nombreux et durs combats combats. Les 18, 19 et 20 mai 1918, a exécuté avec succès une série de reconnaissance en monoplace, faisant seul jusqu'à 70 kilomètres dans les lignes allemandes, pour rapporter des renseignements précieux pour le commandement."

* Citation n° 407 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 22 septembre 1918 : "Pilote d'un rare mérite qui se détache d'entre les meilleurs. Le 15 septembre 1918, s'est présenté comme volontaire pour exécuter une missions des plus dangeureuses. Quoique malade, l'a remplie en entier, parcourant seul, plus de 200 kilomètres au-dessus du territoire occupé par l'ennemi. Malgré son moteur grippé à 30 kilomètres dans les lignes allemandes, a pu rentrer, grâce à une énergie et à un sang-froid peu communs, rapportant des clichés de la plus haute valeur."

* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée du Slt Jacques Henri Lefebvre du 26ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille SPA 76, en date du 17 décembre 1918 : "Vient d'exécuter à nouveau deux reconnaissances photographiques à cent kilomètres dans les lignes ennemies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Henri Lefebvre au 3ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Brillant officier pilote, spécialiste des reconnaissances lointaines, 2 blessures, 3 citations."

* Citation à l'ordre du 21ème corps d'armée et gouvernement militaire de Strasbourg du Ltt Jacques Lefebvre du 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 9 janvier 1923 : "Officier très militaire et très énergique. Pilote plein d'allant. Le 24 octobre 1922, au cours d'un vol d'essai sur un appareil de chasse nouvellement en service, a fait une chute très grave occasionnée par la présence d'une voiture sur le terrain d'atterrissage."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Jacques Henri Lefebvre du centre de mobilisation d'aérostation n° 101, en date du 7 juillet 1933 : "17 ans de services, 4 campagnes, 2 blessures, 3 citations, 5 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 15 juin 1920."

 

Photo du Cne Pierre Vitoux

Cne Pierre Marie Albert Vitoux - Né le 3 avril 1893 à Amiens (Somme) - Fils de Marie Louis Albert Amédée Vitoux (chef de division à la préfecture de la Somme) et d'Anna Laure Marie Bosquet - Domiciliés au 16, rue Berville à Amiens (Somme) - Classe 1913 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 1246 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de Cuirassiers, le 7 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 21 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 mai 1913 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Licencié en droit - Profession avant guerre Industriel / Manufacturier - Mobilisé au titre du 9ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Affecté au 7ème régiment de cuirassiers - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 février 1915 - Citation à l'ordre de la division, en date du 11 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5133 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 janvier 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 21 février au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 au 30 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 du 30 mars au 20 décembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 14 au 23 avril 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 19 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 11 juillet 1917 - Blessé par une balle de mitrailleuse au mollet droit au cours d'un combat, le 19 juillet 1917 - Citation n° 2074 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 3 août 1917 - Gelures de la face et de la main gauche au cours d'une mission de protection d'avions italiens, le 3 décembre 1917 - Affecté à la 1ere RRAé de Brescia du 20 décembre 1917 au 18 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 du 18 janvier au 5 mai 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 76 du 7 mai 1918 au 16 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 mai 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Citation n° 339 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 août 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 8 septembre 1918 - Décoré de la Valeur militaire Italienne - Termine la Grande Guerre avec trois victoires aériennes homologuées - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Envoyé àu DMAé n° 2 après la dissolution des escadrilles de la 5ème armée, le 17 mars 1919 - Affecté au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic - Affecté SEGA de Nanterre, le 20 mai 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment de Dragons, le 27 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 30ème régiment de Dragons, le 29 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur de cavalerie n° 6 - Trésorier général de l'Aéroclub de Picardie en 1931 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 juin 1932 - Affecté au centre de mobilisation de cavalerie n° 22 - Passe, avec son grade, par voie de changement d'arme, dans la réserve de l'armée de l'Air, le 13 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 22 mars 1935 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny - Domicilié au 2, rue Dufour à Amiens (Somme) - A effectué deux périodes d'entrainement aérien volontaire pour 54 heures de vol - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juillet 1937 - Pilote de l'Aéro-club de Picardie en 1938 - Après guerre, président de l'Aéro-club de Picardie jusqu'en avril 1961 - Est resté président d'honneur ensuite - Domicilié au 47, rue Frédéric Petit à Amiens (Somme) - Décédé à Amiens (Somme), le 12 février 1973 - Pierre Vitoux repose dans le caveau des familles Tranel et Vitoux dans le cimetière de la Madeleine à Amiens (Somme) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 590) de la ville d'Amiens (Somme) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Somme (fiche incomplète reconstituée, l'originale a été détruite en 1940) - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 76 - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Annuaire de l'Aéronautique 1931 - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 24 octobre 2023.

* Citation n° 2074 à l'ordre de la 3ème armée du Slt Pierre Marie Albert Vitoux, pilote de l'escadrille N 82, en date du 3 août 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une conscience et d'une bravoure admirables. A déjà soutenu de nombreux et durs combats. Le 19 juillet 1917, a attaqué par très mauvais temps, à très basse altitude, et loin dans les lignes ennemies, deux avions faisant un réglage, qu'il a mis en fuite. A eu, au cours d'un combat, son avion sérieusement touché de plusieurs balles et a été blessé par le feu des mitrailleuses de terre au moment où il repassait ies lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux du 7ème régiment de cuirassiers, détaché à l'escadrille N 82, en date du 6 mai 1918 : "Officier de grande valeur. Excellent pilote de chasse. Blessé une première fois le 19 juillet 1917 au cours d'un combat contre deux avions ennemis. Le 3 décembre 1917, a donné des preuves de la plus grande énergie en accomplissant jusqu'au bout, malgré un froid intense, la mission qui lui était conftee et est rentré avec des gelures graves de la face et des mains. Le (censuré), a abattu à quelques heures d'intervalle, devant nos lignes, deux avions ennemis."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux au 7ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 21 mai 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 3 décembre 1917, a donné des preuves de la plus grande énergie en accomplissant jusqu'au bout, malgré un froid intense, la mission qui lui était confiée. Est rentré avec des gelures de la face et des mains. Le (censuré), a abattu à quelques heures d'intervalle devant nos lignes deux avions ennemis (1er et 2ème appareils). 527 heures de vol sur les lignes. Déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 339 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux du 7ème régiment de cuirassiers, détaché à l'escadrille SPA 76, en date du 2 août 1918 : "Chef d'escadrille de premier ordre, entraînant ses épuipages par son exemple personnel. Vient d'exécuter plusieurs reconnaissances de commandement dans des conditions particulièrement difficiles. A livré combat à plusieurs reprises à faible altiitude dans les lignes ennemies à des patrouilles supérieures en nombre. Au cours de l'une d'elles a abattu un avion allemand."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Marie Albert Vitoux, au 8ème régiment de cuirassiers, commandant de l'escadrille SPA 76, en date du 11 janvier 1919 : "Chef d'escadrille exemplaire; montre sans cesse l'exemple à ses équipages. A livré de nombreux combats souvent loin dans les lignes ennemies et a abattu trois avions allemands. Modèle de modestie et de bravoure. Une blessure. A déjà été quatre fois cité."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Marie Albert Vitoux, en date du 30 juillet 1937 : "25 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. 1 an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'honneur du 28 décembre 1918. A accompli 2 périodes d'entraînement aérien volontaires."

 

Photo du Sol Henri Hamiaux

Sol Henri Maurice Hamiaux - Né le 20 novembre 1896 à Dieppe (Seine-Maritime) - Fils de Joseph Henri Hamiaux et de Louise Joséphine Elise Martin - Domiciliés au 44, Grande Rue à Dieppe (Seine-Maritime) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du bureau nord de Rouen sous le matricule n° 859 - Mobilisé au 120ème régiment d'infanterie, le 12 avril 1915 - Affecté au 77ème régiment d'infanterie, le 26 avril 1916 - Affecté au 264ème régiment d'infanterie du 20 septembre 1916 au 1er novembre 1917 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er novembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 11.553 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 février 1918 - Nommé Caporal, le 15 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage d'application "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 juin 1918 - Pilote du GDE du 20 juin au 10 août 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 10 août 1918 au 13 mars 1919 - Nommé Sergent, le 16 octobre 1918 - Affecté au dépôt de matériels aéronautique n° 2, le 13 mars 1919 - Démobilisé par le 1er groupe d'aérostation de Saint-Cyr, le 24 septembre 1919 - Domicilié, à partir de cette date, au 21 rue de Trévise à Paris 9ème (75) - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation d'observation - Domicilié au 5, rue de Paris à Valenciennes (Nord), à compter du 13 juillet 1922 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 12 janvier 1923 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 21 janvier 1924 - Profession à partir du 1er juillet 1925, gérant d'un magasin de chapellerie (vente de chapeaux) - Domicilié au 25, rue Gambetta à Arras (Nord), à compter du 5 décembre 1930 et jusqu'au moins au 16 juillet 1937 - Domicilié au 8, rue des Flandres à Casablanca - Affecté dans la réserve au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Avord - Rappelé à l'activité au Parc d'aviation 4/104, le 2 septembre 1939 - Détaché à la compagnie de l'Air 88/107 du 12 au 16 octobre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 117, le 30 janvier 1940 - Démobilisé, le 25 juin 1940 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Seine-Maritime - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 76 - JORF - Dernière mise à jour : 26 octobre 2017.

 

Les avions

Les avions de cette escadrille portaient tous un insigne collectif et un insigne personnel ou un nom de baptème.

Un des deux Nieuport 17 du Ltt Jean Cauboue, pilote de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 20 septembre 1916 au 5 avril 1918 - Selon son carnet de vol, il a piloté deux nieuport 17. Le numéro N 2203, qui a été gravement endommagé par capotage, le 1er février 1917 à 32h20 de vol et N 2286 qu'il prendra en compte le 3 février 1917 - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'autre face d'un des deux Nieuport 17 du Ltt Jean Cauboue, pilote de l'escadrille N 76 / SPA 76 du 20 septembre 1916 au 5 avril 1918 - Selon son carnet de vol, il a piloté deux nieuport 17. Le numéro N 2203, qui a été gravement endommagé par capotage, le 1er février 1917 à 32h20 de vol et N 2286 qu'il prendra en compte le 3 février 1917 - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le premier SPAD du Ltt Jean Cauboue, le SPAD VII n° 1773, qu'il a perçu, le 3 juillet 1917 - Il porte l'insigne de l'escadrille, associé à l'insigne personnel de l'officier, un fer à cheval, une allusion à son appartenance à la cavalerie - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Morane-Saulnier type AC du Slt Niels Leth Jensen, pilote de la N 76 en 1917 - Ce pilote danois a baptisé tous les avions qu'il a utilisé au sein de la 76. - Ce MS porte le nom de baptème "Viking II". Le 3ème sera un Spad VII - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 83/5653 - Origine Blech / de Vaumas.

Nieuport 17 de la N 76 en facheuse posture.
Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille
Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Spad VII de l'Adj Belin, pilote de l'escadrille SPA 76 - L'insigne personnel de ce pilote consiste en une bande inclinée décorée de 3 cygnes. Plus tard, il pilotera un Spad XIII qui portera les mêmes marques. Photo Paul Cottave-Claudet transmise par son petit-fils Jean-Paul Milliand que je remercie pour son aide.

Spad XIII de l'Adj Belin, pilote de l'escadrille SPA 76 - On retrouve l''insigne personnel de ce pilote, une bande inclinée décorée de 3 cygnes. Il semble que l'avion ait été mis en ligne de vol pour peindre l'insigne de l'escadrille - Photo SHD section Air de Vincennes Photo n° B 94/2495.

Accident du Sgt William Graham aux commandes d'un Spad VII de la N 76, le 8 août 1917 - Cet avion porte son insigne personnel, le Yang - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Accident du Sgt William Graham aux commandes d'un Spad VII de la N 76, le 8 août 1917 - Cet avion porte son insigne personnel, le Yang - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

 

 

 

Les avions

Accident du Sgt William Graham, pilote de l’escadrille N 76, le 8 août 1917 - Son SPAD VII portait, en plus de l'insigne d'escadrille, un insigne personnel, le Yang - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 418 du Cne Emile Paumier de l'escadrille SPA 76 à Lhéry (51) en juillet 1918 - Photo Théophile Pilloy, mécanicien de l'escadrile SPA 37 transmise par L. Ravet son petit-fils que je remercie pour son aide.

Gros plan sur le Spad VII n° 418 "photo" du Cne Emile Paumier de l'escadrille SPA 76 - Remarquez les deux insignes, le triangle bicolore collectif et l'insigne individuel comme tous les pilotes de l'escadrille, un soleil pour Emile Paumier - Ce soleil est rappelé sur les gouvernes droite et gauche - Photo Théophile Pilloy, mécanicien de l'escadrile SPA 37 transmise par L. Ravet son petit-fils que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 418 du Cne Emile Paumier de l'escadrille SPA 76 après un orage violent à Lhéry (51) en août 1918 - Le même avion, intact, est visible juste au dessus - Photo Théophile Pilloy, mécanicien de l'escadrile SPA 37 transmise par L. Ravet son petit-fils que je remercie pour son aide.

Spad VII "Viking III" du Slt Niels Leth Jensen, d'origine danoise en 1917 - L'autre Spad VII, est celui que l'on peut voir en facheuse posture dans la colonne de gauche. Il porte comme insigne personnel, le Yin et le Yang du pilote anglais William Murray Graham - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Spad VII de la N 76 portant, en plus de l'insigne collectif; un sphynx qui ressemble traits pour traits à l'emblème adopté par l'escadrille N 161, le 5 janvier 1918 - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Ltt Georges Cauboue, pilote de l'escadrille N 76 du 20 septembre 1916 au 5 avril 1918, pose en compagnie de son SPAD VII portant l'insigne collectif, ainsi que son insigne personnel, un fer à cheval - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Sol Jean Ferragne, mécanicien en 1er et attitré du Sgt William Graham - Sgt William Murray Graham, pilote britannique - Soldat de 2ème classe Désiré Eugène Warnotte, second mécanicien - Remarquez les deux insignes de ce SPAD VII de la N 76, le collectif, un fanion bicolore et le personnel du Sgt Graham, une tête de chat - Photo M. Jean Ferragne transmise par sa petite fille Ghislaine Ferragne que je remercie pour son aide.

Spad VII de l'escadrille 76 portant, en plus de l'insigne collectif, une tête de chat - Il s'agit peut-être du même appareil que ci-dessus - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 94 / 2483

Le 27 mai 1918, l'adj Hippolyte Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919, a abattu un avion ennemi qui est tombé dans les lignes françaises, aux environs de Craonne, le 27 mai 1918 - L'avion ennemi a déjà fait l'objet des chasseurs de souvenirs et a été dépecé sur place - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Slt Jacques Henri Lefebvre, pilote de l'escadrille SPA 76 du 28 décembre 1917 au 13 mars 1919, aux commandes de son SPAD XIII - Photo Jacques Lefebvre transmise par Olivier Genest, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Spad VII de la N 76 qui porte comme insigne personnel, le Yin et le Yang du pilote anglais William Murray Graham - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Spad VII n° S 418 du Cne Emile Paumier a été gravement endommagé au cours d'un violent orage sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne) en août 1918 - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes
prises par les équipages

Nord-Est de Sissonne - La Rocelle en novembre 1916 - Photo de l'escadrille N 76 - Altitude de prise de vue 4500 m - Photo droits réservés.

Photo verticale du château de la Bove, prise par un équipage de l'escadrille N 76, le 24 mars 1917 - Altitude de prise de vue 4800 mètres - Focale de l'apapreil photo 0,50 m (F 50) - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo verticale du cran de Brimont prise par un équipage de la L 76, le 25 mars 1917 - Altitude de prise de vue 4600 mètres - Focale de prise de vue 0,50 mètres - Cette photo a été développée par les personnels de la 4ème section photo - Le fort de Brimont se trouve en haut à droite du cliché - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photos aériennes
prises par les équipages

Photo verticale du château de la Bove, réalisée pour le compte du 2ème corps d'armée colonial (2ème CAC) prise par un équipage de l'escadrille N 76, le 24 mars 1917 - Altitude de prise de vue 2700 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Kohn, transmise par Jacques Beilin, son arrière petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale prise par un avion de reconnaissance de l'escadrille SPA 76 du Nord de Selles (Marne), le 18 février 1918 - Altitude de prise de vue 5100 mètres - Focale de prise de vue F 0,24 m - En dessous, un des SPAD d'escorte - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Cauboue, transmise par Jean-Michel Caboue, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Souvenirs en rapport

L'Adj Hippolyte Joseph Marie Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919, a contacté un engagement de trois ans, au titre du 16ème régiment de chasseurs, le 7 mars 1910 - Il est marqué d'une croix - Il a été nommé Brigadier, le 1er mai 1911 - Son engagement a pris fin, le 7 mars 1913 - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide

L'Adj Hippolyte Joseph Marie Cavieux, pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919, a été rappelé à l'activité, au 9ème régiment de Hussards, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Au sein de cette unité, il a été nommé Maréchal des Logis, le 5 septembre 1914 - Il a obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans l'infanterie, le 28 février 1917 - Il est au premier rang, à droite - Photo Hippolyte Cavieux transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section dans l'infanterie du MdL Hippolyte Cavieux, en date du 28 février 1917 - Au cours de cette formation, il a suivi des instructions sur les grenades, le fusil-mitrailleur Chauchat, les mitrailleuses Saint-Etienne, Hotchkiss, Maxim et le canon de 37 mm - Il a été pilote de l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919 - Photo transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Brevet FAI n° 7942 du MdL Hippolyte Cavieux décerné sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 3 décembre 1917 - Ce brevet est une équivalence civile au brevet de pilote militaire - Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 8426 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 7 septembre 1917 - Photo transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Brevet FAI n° 5274 du Slt Roger Goubeau, délivré sur sa demande par l'Aéro-Club de France, le 31 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille F 52 du 18 février 1916 au 23 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6042 obtenu directement à l'escadrille F 52, le 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 52 / AR 52 / SAL 52 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 11 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 31 mai 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 11/2 de Coeuvre (Aisne), le même jour - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide.

Citation n° 5813 du Slt Roger Goubeau, pilote de l'escadrille F 52, en date du 10 octobre 1917 - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Brevet de pilote miltaire n° 2995 du Ltt Jean Georges Cauboue décerné, le 17 mars 1916 - Il a obtenu son brevet militaire à l'école d'aviation militaire de Pau - Ce brevet "papier" a été délivré par l'ITA de Paris, le 23 mars 1917 - Photo Jean-Michel Cauboue que je remercie pour son aide.

Plaque d'identité du Sol Henri Hamiaux - Elle a été retrouvée dans le secteur de Thiescourt (Picardie) - Lorsqu'il a perdu sa plaque, il était probablement incorporé au 264ème régiment d'infanterie qui était alors stationné dans le secteur de Thiescourt durant l'hiver 1916-1917 - Il a été affecté au 264ème régiment d'infanterie du 20 septembre 1916 au 1er novembre 1917 puis pilote de l'escadrille SPA 76 du 10 août 1918 au 13 mars 1919 - Collection Valentin Renaudin que je remercie pour son aide.

Brevet de pilote militaire n° 8426 du MdL Hippolyte Cavieux obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 7 septembre 1917 - Après sa formation dans les différentes écoles de formation, il a été affecté à l'escadrille SPA 76 du 19 novembre 1917 au 19 janvier 1919 - Photo transmise par Claude Brevet, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Brevet d'aviateur militaire n° 6042 du Slt Roger Goubeau - Observateur de l'escadrille F 52 du 18 février 1916 au 23 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 52 / AR 52 / SAL 52 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 76 du 11 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, le 31 mai 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 11/2 de Coeuvre (Aisne), le même jour - Photo transmise par Corentin Villemur que je remercie pour son aide.

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de la famille Doumer où repose le président de la République Paul Doumer, assassiné le 7 mai 1932, sa femme blanche ainsi que leur fils, le Cne René Doumer, pilote de l'escadrille C 64 du 6 mars au 26 avril 1916, pilote de l'escadrille N 102 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 et finalement commandant de l'escadrille N 76 du 9 septembre 1916 au 26 avril 1917 - Photo prise au cimetière de Vaugirard par M. Christophe Lagrange que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. L. Ravet pour la communication des archives de son grand-père Théophile Pilloy.
- M. Christophe Lagrange pour l'envoi de la photo de la sépulture de la famille Doumer.
- Mme Ghislaine Ferragne pour l'envoi des photos de son grand-père Jean Ferragne, mécanicien des escadrilles N 76 et SPA 76.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- Mme Michèle Meurrisse pour l'envoi des photos d'Abel Meurrisse, son grand-père.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Jean Lerault de l'amicale des Anciens d’ADP, pour la communication des photos de la collection Couhé.
- M. Jean-Michel Cauboue pour la transmission des archives de Jean Cauboue, son grand-père.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi de la photo de
Maurice Triollet.
- M.Valentin Renaudin pour l'envoi des photos de la plaque d'identité d'Henri Hamiaux.
- M. Nicolas Larger pour l'envoi de la photo du Ltt Roger Goubeau.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi des dessins des SPAD de l'escadrille 76.
- M. Claude Brevet pour la transmission des archives d'Hippolyte Cavieux, son grand-oncle.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Genest pour l'envoi des archives de Jacques Lefebvre, son grand-père.
- M. Corentin Vuillemur pour l'envoi de la photo du Slt Roger Goubeau.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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Escadrille 77 Escadrille 75

 

 

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