Les hommes
Cne Joseph de l'Hermitte, pilote et commandant de l'escadrille N 77 du 16 septembre 1916 au 19 juillet 1917 - Né le 7 juillet 1882 - Engagé volontaire pour 3 ans, le 12 février 1903 - Affecté au 21ème régiment de Chasseurs, le 13 février 1903 - Nommé brigadier, le 27 août 1903 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 janvier 1905 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1909 - Affecté au 14ème régiment de Hussards, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1911 - Détaché dans l'aviation, le 8 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 501 en date du 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 1ère armée comme observateur, le 25 août 1914 - Affecté à l'escadrille 37 - Désigné pour l'armée d'orient, le 10 novembre 1915 - Embarqué à Marseille, le 10 novembre 1915 - Débarqué à Salonique, le 21 novembre 1915, et nommé commandant de l'escadrille 87 - Affecté à l'armée Serbe, le 4 juillet 1916 - Nommé commandant de l'escadrille 77 en septembre 1916 - Nommé capitaine à titre temporaire, le 9 novembre 1916 - Nommé capitaine à titre définitif, le 31 novembre 1916 - Nommé commandant des escadrilles d'armée de la 8ème armée en juillet 1917 - Nommé commandant du groupe de combat n° 17, le 25 janvier 1918 - En congé de 2 ans à compter, le 1er octobre 1919 - Réintégré dans l'armée d'active et affecté au 3ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1920, arrivé au 3ème régiment d'aviation, le 4 janvier 1921 - Promu chef de bataillon, le 25 décembre 1924 - Promu Lieutenant-Colonel, le 25 décembre 1929 - Nommé commandant en second du 3ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1930 - Attaché de l'air en Roumanie, Grèce, Bulgarie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie et en Turquie avec résidence à Bucarest, le 12 janvier 1932 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Nommé colonel, le 25 décembre 1934 - Affecté au commandement de la demi-brigade et de l'escadre aérienne au Levant, le 25 décembre 1934 - Désigné comme commandant de l'Air au levant, le 15 juin 1935 - En congé définitif du personnel navigant à compter du 15 octobre 1936 - Rappelé en activité par appliaction des mesures de mobilisation générale, le 26 août 1939 - Affecté au commandement de la base aérienne de Casablanca, le 27 août 1939 - Commandant de la base de Blida, le 4 octobre 1939 - Replacé en congé du personnel navigant, le 1er août 1940 - Est admis à la retraite d'ancienneté, le 7 juillet 1941 - Une citation à l'ordre de la division, le 12 février 1915 - une citation à l'ordre de l'armée, le 14 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 juillet 1915 - Officier de la Légion d'honneur, le 23 décembre 1933 - Croix de guerre 1914-1918 avec une palme et une étoile de vermeil - Médaille interalliée dite de la victoire - Médaille commémorative de la Grande Guerre - Décédé, le 22 janvier 1948 - Photo Gilles Nicolet que je remercie pour son aide.
Cne Henri Decoin - Né le 18 mars 1890 à Paris - Appelé au 9ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1911 - Mobilisé dans la même unité - 4ème régiment de Zouaves - Passé à l'aviation comme observateur, le 5 août 1916 - Observateur de l'escadrille N 77 - Brevet de pilote militaire n° 8399 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 5 septembre 1917 - Aéronautique de la 8ème armée à parir du 21 novembre 1917 au 30 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 77 du 30 mai 1918 au 10 mai 1919 - Légion d'Honneur, le 18 juillet 1917 - Croix de Guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 18 juillet 1917 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.
Ltt Jean Léonard Emmanuel Le Marois - Né le 21 décembre 1895 à Lonrai (Orne) - Fils de Jacques Henri Le Marois et Elisabeth d'Haussonville - Profession avant guerre etudiant - Engagé au 3ème régiment de Hussards, le 31 décembre 1914 - Muté au 18ème régiment de Chassuers à Cheval - Passé à l'aviation comme observateur, le 23 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 8337 à l'école militaire du Crotoy, le 3 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille N 77 du 4 décembre 1916 au 7 juin 1917 - Désigné comme élève pilote, le 7 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8337 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 3 septembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - GDE - Pilote de l'escadrille N 89 du 11 décembre 1917 au 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 28 février 1918 au 4 mars 1918 - RGAé - Photo transmise par la famille Le Marois que je remercie pour son aide.
Slt Raymond Elisé Havet - Né le 30 septembre 1884 à Coucy-le-Château - Profession avant guerre Directeur commercial - Entré en service actif au 204ème régiment d'infanterie, le 10 février 1903 - Brevet de pilote militaire n° 1321 obtenu le 10 août 1915 - Pilote de l'escadrille N 87 d'Orient - Cette photo le montre aux commandes du Nieuport 11 n° 1482 baptisé "Le Môme" de l'escadrille N 87 (Orient) sur le terrain de Sedès au début de l'année 1916 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 12 octobre 1916 au 16 mars 1917, date de sa mort - Tué au combat, aux commandes du Nieuport 17 n° 2277, dans les environs de Chambley (54), le 16 mars 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vzfw Schlegel et le Ltn Metzger du FlAbt 39 - Photo collection David méchin que je remercie pour son aide.
Slt Gilbert Luc Jean Marie Sardier - Né le 5 mai 1897 à Riom (Puy-de-Dôme) - Arme d'origine Cavalerie - Brevet de pilote militaire n° 3462 obtenu le 19 mai 1916 - Affecté à Villacoublay jusqu'au 10 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 10 octobre 1916 au 21 juillet 1918 - RGA de Luxeuil du 12 au 16 mars 1917 - RGA du Bourget-Dugny, le 15 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - RGA du Bourget-Dugny du 18 au 22 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 48 du 23 juillet 1918 au (après le 4ème trimestre 1919) - Titulaire de 15 victoires aériennes homologuées (13 à la SPA 77 et 2 à la SPA 48) - Chevalier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Décédé à Clermont-Ferrand, le 7 octobre 1976 - Photo datée du 7 novembre 1918 collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.
Sgt Emile Marius Maria - Né le 29 mai 1896 à Nice - Fils d'Antonin Pascal Maria et de Julie Bessy - Profession avant guerre Représentant de Commerce - Mobilisé au 1er groupe d'Aérostation, le 10 avril 1915 - Affecté à la 40ème compagnie d'Aérostiers, le 11 avril 1915 - Affecté au dépôt du 1er groupe d'aérostation, le 4 janvier 1916 - Affecté à la 40ème compagnie d'aérostiers, le 10 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital Cornilleau de Châlons-sur-Marne, le 22 mars 1917 - Affecté au dépôt du 1er groupe d'aérostation, le 27 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 10 septembre 1917 - Eleve pilote à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 20 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.727 obtenu à l'école d'Istres, le 30 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation et d'acrobatie de Pau du 6 janvier au 5 mars 1918 - Nommé caporal, le 16 janvier 1918 - perfectionnement au GDE, le 4 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 18 juillet 1918 au 23 mars 1919 - Nommé Sergent, le 10 décembre 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Médaille Militaire - Affecté à la mission polonaise, le 23 mars 1919 - Parti en Pologne, le 4 août 1919 - Affecté aux écoles d'aviation française de Varsovie - Engagement de 2 ans au titre du 3ème groupe d'aviation, le 28 septembre 1919 - Passé au 34ème RAO, le 1er janvier 1920, détaché à la mission polonaise - Passé au 34ème RA, le 1er août 1920, détaché à la mission polonaise - Croix du mérite polonais - Rentré en France, le 13 novembre 1920 - Passé au 4ème groupe du 32ème RAO, le 15 janvier 1921 - Affecté au Centre d’Instruction d’Aviation d’Avord (Ecole des E.O.R) comme pilote réceptionnaire du Parc et Moniteur - Affecté à la 8ème escadrille du 4ème groupe du 32ème RAO, le 18 février 1921 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1923 - Affecté sur sa demande comme moniteur de vol à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 21 mai 1924 - Nommé adjudant-chef, le 1er octobre 1926 - Total des heures de vol : 3716 heures - Admis à la retraite, le 1er mai 1931 - Attaché aux services techniques de la Ville de Nice comme Conducteur de travaux, Ingénieur subdivisionnaire du 1er mai 1931 au 31 mai 1962 - Chevalier de la Légion d'Honneur en 1938 - En 1939-40,
affecté à l’Etat Major du secteur fortifié des Alpes-Maritimes en qualité d’officier de l’air -
Organisation de l’Armée secrète des Alpes-Maritimes au sein du groupe Lenoir - Officier de la Légion d'honneur en 1952 - Décédé en 1984.
Sgt Henri Louis Royer - Né le 20 juillet 1897 à Vivoin (Sarthe) - Fils d'Henri Royer et d'Eugènie Breteau - Profession avant guerre Cultivateur - Mobilisé au 5ème régiment d'infanterie, à compter du 7 janvier 1916 - Affecté au 9ème bataillon du 36ème régiment d'infanterie, le 17 septembre 1916 - Affecté au 338ème régiment d'infanterie, le 13 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8653 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 16 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 21 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 18 septembre au 16 octobre 1917 - Affecté au GDE du 16 octobre au 15 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 17 décembre 1917 au 11 mai 1918 - Part en mission du 22 au 23 mars 1918 - Nommé Sergent, le 18 avril 1918 - Hospitalisé après un accident aérien , le 19 avril 1918 - Evacué sur l'hôpital de Bordeaux, le 27 juillet 1918 - Réformé, le 31 octobre 1918 - Renvoyé dans ses foyers - Classé service auxiliaire avec invalidité de 35 % par la commision de réforme du 2 juin 1922 - Réformé définitivement n°1 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au réseau de Buckmaster des forces françaises combattantes, le 15 mars 1943 - A servi comme agent P 2 chargé de mission de 3ème classe (sous-lieutenant) - Arrêté, le 4 septembre 1943 - Déporté à Buckenwald - Décédé à Sullingen, le 30 avril 1945 - Mort pour la France avis du 3 avril 1946 - Homologué au grade de sous-lieutenant à titre posthume par décret du 5 juin 1947 - Photo Henri Royer transmise par Christian Royer, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Sgt Henri Louis Royer - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 17 décembre 1917 au 11 mai 1918 - Hospitalisé après un accident aérien , le 19 avril 1918 - Evacué sur l'hôpital de Bordeaux, le 27 juillet 1918 - Réformé, le 31 octobre 1918 - Photo Henri Royer transmise par Christian Royer, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Son fils Jean témoigne : "Mon Père, ancien pilote de chasse en 14/18, fut mobilisé en 1917 dans l’infanterie, qu’il quitta comme volontaire pour l’aviation avec Quérin de Nantes. Si les pertes étaient sévères dans les deux armées, les conditions étaient très différentes. A l’époque, les avaries étaient fréquentes. Ainsi pendant un stage, il fit un atterrissage forcé dans un jardin au grand ébahissement du propriétaire d’une petite maison de Versailles. Après la remise de l’insigne de pilote, Querin et lui furent affectés à l’escadrille de chasse SPAD 77. Avec comme chef d’escadrille Henri Decoin qui allait devenir metteur en scène connu et réputé dans le monde du cinéma après la guerre 14/18. Une des spécialités, en autre de l’escadrille de "la Croix de la Meuse", était de descendre les saucisses ballons captifs d’observation allemande fortement défendus par une mitrailleuse. Affecté en escadrille opérationnelle après vingt-deux heures d’école en double commandes. Ils n’étaient guère aguerris pour manier ces monoplaces dont la vitesse en piqué atteignait plus de trois cent kilomètres à l’heure. Sans passer par l’école d’acrobatie de Pau, c’était suicidaire, et c’était le cas. En 1917, il fallait boucher coût que coût les pertes de pilotes dans les escadrilles. Un jour, mon père rentré de mission détendu, heureux, fit des loopings au-dessus du terrain mais entre la deuxième et troisième figure, l’altimètre se bloqua et ce fut le réveil brutal avec la réalité. L’avion percuta du nez le sol le pilote parti avec le siège d’avion par-dessus une haie où un vieil homme labourait son champ, la chute dans le sol relativement meuble lui sauva la vie, il venait d’inventer le siège éjectable. Évacué dans un hôpital de campagne dont le service sanitaire était débordé du fait d’une attaque d’infanterie meurtrière. Mon père fut mis directement à la morgue. Les copains de l’escadrille venaient lui apporter oranges et champagne. Il faut signaler qu’à l’époque les aviateurs étaient les enfants chéris de l’armée. La cantine et le bar approvisionnés avec des mets et boissons rares, ce qui n’était pas le cas pour les troupes terrestres. Ils volaient ! N’est ce pas formidable ? Quarante huit heures après, le chef d’escadrille se fâchat. Mon père fut enfin raccommodé et soigné. Il passa sa convalescence à Bordeaux où il connu "les petites femmes", vous pensez un aviateur avec médaille militaire et croix de guerre, réformé, il rentra au pays."
MdL Henri Adolphe Prêtre - Né le 20 août 1892 à Vrégille-par-Pin-l'Emagny (haute-Saône) - Fils d'Eugène Prêtre et d'Augustine Bertet - Profession Agriculteur - Engagé au 26ème régiment de Dragons, à compter du 27 mars 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4276 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 21 août 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - GDE du 20 décembre 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 24 janvier au 12 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 12 février au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 20 mai 1917 au 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 (GC 17) du 26 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 91 du 9 au 14 avril 1919 - Affecté à l'IMA de Sommesous à compter du 14 avril 1919 - Photo Eugène Goux transmise par Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
MdL Louis Jean Boyer - Né le 15 mars 1898 à Moussan (Aude) - Fils de Jean Eugène Boyer et de Marie Louise Cros - Domiciliés Quai Riquet-Olivette à Carcassonne (Aude) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1918 - Recrutement de Carcassonne (Aude) sous le matricule n° 511 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 116ème régiment d'artillerie lourde, à compter du 9 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 juillet 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon (Côte-d'Or) - - Nommé Caporal, le 7 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9469 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 22 octobre 1917 - Insigne (macaron) de pilote militaire n ° B 7666 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Miramas - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 janvier 1918 - Pilote du GDE du 15 au XXX mai 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 30 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 97 (affectée au GC 15) du 9 février au 24 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 avril 1918 - A remporté une victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes, au Nord de Contoire, le 22 avril 1918 - Blessé par balle et éclat d'obus, le 15 mai 1918 - Hospitalisé le 17 juin 1918 et rentré à l'unité, le 24 juillet 1918 - Pilote du GDE du XXX au 23 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 314 du 23 septembre 1918 au 1er janvier 1919 - Pilote du CIACB de Perthes du 1er janvier au 25 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 25 février 1919 au 1er janvier 1920 - L'escadrille SPA 77 devient la 108ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 (création des régiments d'aviation) - Démobilisé et passage dans la réserve, en date du 9 avril 1921 - Marié à Mlle Zélia Marguerite Andrieu à Castres (Tarn), le 28 octobre 1921 - Profession après guerre Mécanicien garagiste - Domicilié au 32, rue Fuziés à Castres (Tarn), à compter du 18 février 1922 - Domicilié au n° 18 rue Salvan de Saliès à Albi (Tarn), à compter du 2 juin 1922 - Domicilié au 71, route de Toulouse à Carcassonne (Aude), le 6 janvier 1924 - Domicilié Maison Garauril au Quartier Salande à Carmaux (Tarn), à compter du 28 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 mai 1926 - Domicilié à Allès-des-Mines (Dordogne), à compter du 21 juillet 1929 - Domicilié à la société nationale des Platres à Fitou (Aude), à compter du 7 juillet 1930 - Domicilié au 8, rue droite du Conat à Carcassonne (Aude), à compter du 30 décembre 1931 - Affectation, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air par changement de dénomination de l'unité, le 1er août 1933 - Domicilié route de Carcassonne à Lézignan-Corbières (Aude), à compter du 8 novembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 1er décembre 1936 - Médaille Militaire, le 25 décembre 1937 - Affecté à la base aérienne de Salon-de-Provence, le 15 janvier 1938 - Affecté à la base aérienne de Montpellier, le 15 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Nommé Sergent-chef, le 1er septembre 1939 - Affecté à la base aérienne 108, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 101 de Toulouse, le 15 décembre 1939 - Dirige la Légion des volontaires Français (LVF) à Carcassonne pendant la seconde guerre mondiale - A été condamné à mort par la cour de justice de Montpellier, section de Carcassonne, le 4 mai 1945 - Fusillé à Carcassonne, le 7 juin 1945 - Photo Louis Boyer transmise par Thierry Darly, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 97 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 77 - Fiche matricule du département de l'Aude - Bailey / Cony - JORF - Dernière mise à jour : 26 janvier 2019.
* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Louis Boyer, du 116ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 11 mai 1918 : "Jeune pilote de chasse plein d'allant. Le 22 avril 1918, a abattu un Drachen en flammes."
Ltt Marie Auguste Joseph Charles Boudoux d'Hautefeuille - Né le 27 août 1890 à Hinacourt (Aisne) - Fils de Marie Henri Charles Albert Boudoux d'Hautefeuille et de Jeanne Marie Marguerite Robert du Chatelet - Domiciliés au 16 rue Cordeliers à Amiens puis au Château d'Hangard par Domart-sur-la-Luce (Somme) - Classe 1910 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 607 - Appelé pour effectuer son service militaire au 9ème régiment de Cuirassiers, le 1er octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal de Logis, le 27 mai 1913 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 9ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1764 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille V 84 (future 522) de l'armée d'Orient du 19 octobre 1915 au 25 mars 1916 - Commandant de l'escadrille V 84 (future 522) du 25 mars 1916 au 25 juillet 1916 - Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 avril 1916 - Hospitalisé sur l'hôpital de Salonique du 4 mai au 1er juin 1916 - Rapatrié en France, le 25 juillet 1916 - Pilote du GDE de son retour de convalescence au 29 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 29 octobre 1916 au 20 décembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis l'annexe RGA de Bar-le-Duc du 29 octobre au 1er novembre 1916 - Détaché à l'escadrille N 12 du 12 décembre 1916 au 6 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée d'active, à titre définitif, le 13 février 1917 - Citation n° 133 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 18 février 1917 - Mission de convoyage d'un avion à la RGA du Bourget-Dugny du 18 au 21 avril 1917 - Citation n° 154 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 4 juillet 1917 - Citation n° 167 du 26 septembre 1917 - Nommé Lieutenant de l'armée d'active à titre définitif, le 30 septembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5802 à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 - Stage à la RGA du Bourget-Dugny du 19 au 27 octobre 1917 - Citation n° 176 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 28 octobre 1917 - Mission de convoyage avion à la RGA du Bourget-Dugny du 17 au 24 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille N 89 du 20 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille N 100 / SPA 100 du 16 janvier au 20 avril 1918 - Mission au GDE du 1er au 11 mars 1918 - Tué au combat, aux commandes du SPAD XIII n° 2612, au Nord-Est de Mesnil-St-Georges, le 20 avril 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Pippart du Jasta 19 (sa 10ème victoire) - Son corps ne sera retrouvé que le 25 mai 1920 à 500 m de la route de Courtemanche - Il a été inhumé au cimetière militaire de Montdidier (Somme) - Sources : Registre des naissances de la commune de Hinacourt (Aisne) - Le registre original a été détruit pendant la Grande Guerre - Le nouvel acte a été rédigé en mai 1925 - Etat des services en date du 19 août 1919 - Fiche matricule archivés aux archives départementales de la Somme - Site internet Leonore - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 522 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 89 - CCC de l'escadrille N 100 / SPA 100 - JORF - Dernière mise à jour 24 octobre 2019.
* Citation n° 3 à l'ordre de l'aéronautique de l'armée d'Orient, le 12 avril 1916 : "Energique, brave et tenace. N'a jamais, depuis son arrivée en Orient, manqué un seul bombardement."
* Citation n° 133 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 18 février 1917 : "Pilote de chasse de premier ordre. Le 22 janvier, au cours d'une mission photographique, voyant l'avion qu'il escortait très menacé par trois avions ennemis, a foncé sur l'adversaire, l'a mis en fuite et a poursuivi l'avion ennemi jusqu'à 560 mètres du sol."
* Citation n° 154 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 4 juillet 1917 : "Modèle de courage et d'entrain. Le 24 juin 1917, a attaqué un Drachen qui est tombé en flammes. Attaqué alors par un groupe d'avions ennemis, a pu, quique blessé, regagner son ettrain avec son avion criblé de balles."
* Citation n° 167 du 26 septembre 1917 : "Pilote de chasse de haute valeur. Le 17 septembre 1917, a abattu en flammes un avion ennemi dans nos lignes. 3ème victoire officielle."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 5802 à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 : "Brillant pilote, d'une audace merveilleuse. Le 23 août 1917, a exécuté le bombardement d'une gare de ravitaillement ennemie à très faible hauteur, malgré un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses. Une blessure; un Drachen et un avion ennemi abattus. Trois fois cité à l'ordre. "
* Citation n° 176 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 28 octobre 1917 : "Pilote de chasse hors pair. Le 1er octobre 1917, a abattu un avion ennemi qui est tombé en flammes dans nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 décembre 1917 : "Pilote d'un entrain et d'un courage admirables. Le 13 juillet 1917, grâce à son sang-froid et à son habileté, a pu ramener au terrain son avion criblé de balles à la suiote d'un combat avec un avion annemi qu'il a abattu."
Sol Aubin Pierre - Né à Limoges (Haute-Vienne), le 6 septembre 1883 - Fils de Martial Julien Pierre et d'Anne Remiret - Domiciliés au 17, rue Pont à Saint-Martial (Haute-Vienne) - Classe 1903 - Recrutement de Limoges sous le matricule n° 2399 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1904 et 1905 - Déclaré "Bon pour le service" en 1906 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 11ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1906 - Fin de service et envoi dans la disponibilité, le 13 juillet 1907 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 26 août au 22 septembre 1908 - A accompli une période d'exercices au 11ème régiment d'infanterie du 20 mai au 5 juin 1912 - Profession avant guerre Tapissier - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 11 août 1914 - Blessé par fracture du tibia de la jambe gauche par un éclat d'obus, le 16 septembre 1914 - Classé "Service auxiliaire" pour raccourcissement de la jambe gauche et atrophie musculaire de la cuisse gauche par la commission de réforme de Montauban, le 20 octobre 1915 - Classé en "Service armé" par la commission spéciale de réforme de Montauban, le 14 février 1916 - Reconnu "Apte" par la commission de réforme de Mantauban, le 6 avril 1916 - Affecté au 283ème régiment d'infanterie, le 26 avril 1916 - Passé à l'aéronautique mlilitaire et affecté au 2ème groupe d'aviation, le 25 mai 1916 - Formation à l'école d'Avord et au centre GDE du Plessis-Belleville - Affecté comme voilier à l'escadrille N 77 / SPA 77 du 4 octobre 1916 au 3 mars 1919 - Dirigé vers le centre de groupement de Nancy, le 3 mars 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur de l'aéronautique de Limoges, le 7 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon, le 1er octobre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 8 avril 1924 - Classé "sans affectation", le 15 novembre 1926 - Décédé en 1951 - Photo Aubin Pierre transmise par Martine Pierre, sa petite-fille que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Vienne - CCC de l'escadrille N 77 - Dernière mise à jour : 23 mars 2020.
Mécaniciens de l'escadrille N 77 / SPA 77 au repos - Le soldat Aubin Pierre, voilier de l'escadrille du 4 octobre 1916 au 3 mars 1919 - Le voilier entretient et change l'entoilage collé sur les avions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Aubin Pierre transmise par Martine Pierre, sa petite-fille que je remercie pour son aide.
Photo du Ltt Michel Marinkovitch
Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.
* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."
* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."
* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."
|
Les hommes
Photo des personnel navigants de l’escadrille N 77 prise à Manoncourt-en-Vermois et datée de juin ou du début juillet 1917 - L'escadrille 77 a stationné sur ce terrain du 11 octobre 1916 à janvier 1917 et du 24 mars 1917 au 8 mars 1918 - De gauche à droite : n° 1 Caporal Henri Guillaume - n° 2 Sgt Maxime de Ginestet de de Puivert - n° 3 Ltt André Georgeot - n° 4 Cal Ignacio de la Torre - n° 5 Cne Joseph de l’Hermitte - n° 6 Cne Pierre de Mouronval - n° 7 Sgt Maurice Boyau - n° 8 X - n° 9 Sgt Yves Barbaza - n° 10 Caporal Pierre Berthier - n° 11 Sgt Paul Delestre - n° 12 Sgt André Boillot - n° 13 Caporal André Géhin - n° 14 Adj Gilbert Sardier - n° 15 Adj Henri Rebourg - Tous les marquages "X" sont non identifiés - A cette époque, la N 77 comptait les personnels navigants suivants : Cne Joseph de l'Hermite pilote - Ltt Joseph Battle pilote - Ltt André Georgeot observateur - Slt Charles Boudoux d'Hautefeuille pilote - Slt Alex Marty pilote - Cne Pierre de Mouronval pilote - Slt Henri Rebourg pilote - Adj Napoléon Gaillard pilote - Adj Henri Rebourg pilote - Adj Luc Sardier pilote - Adj Yves Barbaza pilote - Adj André Boillot pilote - Sgt Maurice Boyau pilote - Sgt Paul Delestre mitrailleur - Sgt Maxime de Ginestet de Puivert pilote - Sgt Pierre Berthier pilote - Sgt Henri Laplace pilote - Sgt Henri Géhin pilote - Caporal Henri Guillaume pilote - Caporal Ignacio de la Torre pilote - Caporal Tadao Yamanaka pilote - La présence d'un observateur et d'un mitrailleur signifie que l'escadrille N 77 compte dans ses effectifs un ou deux Spad XI biplace - Photo Gilles Nicolet que je remercie pour son aide.
Autre photo légèrement différente des personnel navigants de l’escadrille N 77 prise à Manoncourt-en-Vermois et datée de juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Henri Royer transmise par Christian Royer, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Remise de décorations (Légion d'Honneur et Croix de Guerre) à l'escadrille SPA 77 en mai 1918 - De gauche à droite : Cne Pierre Mouronval (commandant d'escadrille, Légion d'Honneur, le 28 avril 1918, fait prisonnier le 30 mai 1918) - Ltt Henry Decoin (2 victoires homologuées) - Slt Maurice Boyau (35 victoires homologuées, tué le 16 septembre 1918) - Slt Gilbert Sardier (14 victoires homologuées) - Asp Henri Cessieux - Sgt Henri Guillaume - Sgt André Géhin (tué le 29 mai 1918) - Sgt Henri Laplace - Sgt Francis Guerrier (5 victoires homologuées) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.
L'ensemble des navigants de l'escadrille N 77 pendant l'été 1917 - Au premier rang, le Sgt Maurice Boyau - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.
Une partie des personnels navigants de l'escadrille N 77 - On aperçoit les deux aviateurs japonais (3ème et 7ème à partir de la gauche) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Aubin Pierre transmise par Martine Pierre, sa petite-fille que je remercie pour son aide
Slt Maurice Boyau pose à côté de son SPAD VII codé "9" équipé pour l'emport et le tir des fusées Le Prieur - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
Slt Maurice Jean-Paul Boyau - Né le 8 mai 1888 à Mustapha (Algérie) - Service militaire au 144ème RI de Bordeaux - Onze fois international de Rugby comme avant et 3ème ligne, capitaine de l'équipe de France de Rugby - Mobilisé au 8ème escadron de train des équipages militaires comme conducteur d'automobiles en août 1914 - Passe à l'aviation comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 2705 en date du 20 février 1916 - Moniteur de pilotage à l'école d'aviation de Buc - Pilote de l'escadrille N 77 / SPA 77 du 19 septembre 1916 au 16 septembre 1918 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1916 - Médaille Militaire - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 novembre 1917 - Officier de la Légion d'Honneur, le 12 août 1918 - 35 victoires homologuées dont 21 Drachen - Croix de Guerre avec Quatorze citations à l'ordre de l'armée - 2 citations nominatives au communiqué officiel - Tué au combat dans les environs de Mars-la-Tour, le 16 septembre 1918 - Photo Gilles Nicolet que je remercie pour son aide - Cette photo, datée de juillet 1917, le montre sergent.
Photo dédicacée du Ltt Joseph Pierre Batlle - Né le 16 décembre 1894 à Rodès (66) - Fils de Joseph Battle et de Thérèse Dexons - Avant guerre Enfant de troupes - Engagé au 26ème régiment de Chasseurs à Pied, le 16 décembre 1913 - 25ème régiment de Chasseurs à Pied - Nommé lieutenant à titre temporaire, le 6 janvier 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5561 à l'école d'aviation d'Avord, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 / SPA 77 du 26 avril 1917 au 27 mars 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 103 du 27 mars 1918 au 16 mars 1919 - 4 victoires homologuées - Chevalier de la légion d'Honneur en juin 1916 - Médaille Militaire , le 22 août 1914 - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre du corps d'armée en février 1916 - 3 citations à l'ordre de l'armée, le 22 août 1914, en mars 1916 - en juin 1916 - Il est photographié aux commandes de son Nieuport 24bis codé "2" en 1917 - Le haut de l'insigne d'escadrille est visible sur le coté gauche - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.
Ltt Joseph Pierre Batlle pose à bord de son Spad VII pendant l'hiver 1917-1918 - Né le 16 décembre 1894 à Rodès (66) - Fils de Joseph Battle et de Thérèse Dexons - Avant guerre Enfant de troupes - Engagé au 26ème régiment de Chasseurs à Pied, le 16 décembre 1913 - 25ème régiment de Chasseurs à Pied - Nommé lieutenant à titre temporaire, le 6 janvier 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5561 à l'école d'aviation d'Avord, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 / SPA 77 du 26 avril 1917 au 27 mars 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 103 du 27 mars 1918 au 16 mars 1919 - 4 victoires homologuées - Chevalier de la légion d'Honneur en juin 1916 - Médaille Militaire , le 22 août 1914 - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre du corps d'armée en février 1916 - 3 citations à l'ordre de l'armée, le 22 août 1914, en mars 1916 - en juin 1916 - Il est photographié aux commandes de son Nieuport 24bis codé "2" en 1917 - Le haut de l'insigne d'escadrille est visible sur le coté gauche - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide. Photo ECPA Fort d'Ivry-sur-Seine.
Adj Georges François Toussaint Jacques Ortoli - Né le 16 juillet 1895 à Poggio-di-Tallano (Corse) - Fils de Jacques Ortoli et de Félicité Quilichini - Domiciliés à Poggio-di-Tallano (Corse) - Classe 1915 - Recrutement d'Ajaccio sous le matricule n° 660 - Avant guerre aviateur - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation, le 3 septembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 608 en date du 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 2 janvier au 8 juillet 1915 (une victoire homologuée, le 28 avril 1915) - Convoyage avion depuis St-Cyr du 16 au 22 janvier 1915 - Nommé Sergent, le 25 février 1915 - Convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 23 au 27 juin 1915 - Mis au repos à la maison de convalescence de Viry-Chatillon, le 8 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 31 du 27 octobre 1915 au (3ème trimestre) 1916 (10 victoires homologuées et 4 non homologuées dans cette unité) - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 23 janvier 1916 - Détaché du 1er au 8 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 11 mars 1916 - Médaille Militaire, le 1er juin 1916 - Convoyage d'un SPAD VII du 25 au 29 janvier 1917 - Affecté au centre d'aviation de Villacoublay du (3ème trimestre) au 12 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 12 octobre 1916 au 16 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 31 du 16 janvier 1917 au 5 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 24 avril 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 mai 1917 - Evacué du 19 au 25 octobre 1917 - Détaché à Puteaux du 28 au 29 janvier 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 57 du 5 mai 1918 à (après le 2ème trimestre 1919) - Hospitalisé à l'ambulance 5/51 du 15 au 18 août 1918 - Pendant la guerre 11 victoires homologuées - Affecté au 2ème régiment de chasse - En congé sans solde pour 2 ans - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Démissionnaire de l'armée - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Affecté dans la réserve au 33ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1934 - Commandeur de la Légion d'Honneur - Affecté dans la réserve à la base aérienne du Bourget-Dugny - Affecté dans la réserve à la base aérienne de l'Air n° 104 - Affecté dans la réserve à la 2ème section du bataillon de l'Air - Affecté dans la réserve au bataillon de l'air 204 de Dugny - Sources : Pam - CCC 8 - CCC 31 - CCC 77 - CCC 57 - FM Corse - JORF - Dernière mise à jour : 18/01/2015 - Photo Gregory Van Wyngarden que je remercie pour son aide.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote à l'escadrille N 31, en date du 28 mai 1917 : "Magnifique soldat et pilote hors de pair. d'une ardeur admirable au combat, a déjà abattu huit avions ennemis. A montré, dans des reconnaissances à longue portée, une intelligence, une tenacité et un courage rares. Déjà cinq fois cité à l'ordre et médaillé militaire pour faits de guerre."
* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jacques Toussaint Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 16 avril 1917 : " Le 24 mars, a abattu son sixième avion ennemi qui est tombé sur les premières lignes allemandes sous le feu de notre infanterie."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Toussaint François Georges Ortoli, pilote de l'escadrille N 31, en date du 23 juillet 1917 : "Le 19 juin 1917, a attaqué et abattu avec deux autres pilotes un avion ennemi sur ses lignes. Un autre avion allemand se présentant, il l'attaque seul et l'abat immédiatement près des lignes."
Portrait de l'Adc Françis Guerrier de la SPA 77 à Germersheim (Allemagne) en mai-juin 1919 - Né le 4 mars 1896 à Tréffieux (Loire-Atlantique) - Unité d'origine 410ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 8506 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 18 novembre 1917 au (après le 2ème trimestre 1919) - Nommé Sergent, le 6 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 20 août 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 15 janvier 1919 - En mission à Courban du 19 au 21 avril 1919 - 5 victoires homologuées - Décédé le 26 juin 1969 - Remarquez la Médaille Militaire, la Croix de Guerre avec 3 palmes (citations à l'ordre de l'armée), 4 étoiles (citations à l'ordre du corps d'armée, de la division, de l'aéronautique), le brevet de pilote militaire et l'insigne métallique de l'escadrille - Photo M. Ortet du forum Chasseurs de Mémoire que je remercie pour son aide.
Cne Marcel Anatole Marie Esprit Hugues - Né le 5 janvier 1892 à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils d'Esprit Philémon Grégoire Hugues (officier d'administration de 2ème classe dans le Génie) et Marie Amélie Elise Liebelin - Domiciliés au faubourg des Ancêtres à Belfort, puis au 12, rue Stractman à Belfort - Elève du Prytanée militaire de la Flèche (Sarthe), le 10 octobre 1902 - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 725 - Engagé volotaire, pour trois ans, au titre du 4ème bataillon du 23ème régiment d'infanterie, caserné à Bourg-en-Bresse, le 30 septembre 1910 - Nommé caporal, le 15 avril 1911 - Nommé sergent, le 28 septembre 1912 - Nommé Sergent-fourrier, le 27 février 1913 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 30 septembre 1913 - Témoignage de satisfaction du ministre pour note obtenue au cours de tir de la Valbonne en 1914 - Nommé sergent-major, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Participe aux premiers combats d'Alsace avec l'entrée dans Mulhouse - Il échappe de peu à la mort quand une balle ennemie est stoppée par la médaille de St-Christophe cousue par sa mère - Il a ensuite les pieds gelés dans les tranchées et envoyé en convalescence à l'arrière - Rétabli, il est affecté au 407ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 et retrouve les tranchées - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2104 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 15 décembre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 26 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville puis de la RGA du Bourget du 26 décembre 1915 au 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 11 février au 8 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Stage perfectionnement chasse à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 mai au 17 juin 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 juin au 8 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 23 septembre 1916 au 17 mars 1917 - En mission à Villacoublay, jusqu'au 12 octobre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 14 février au 5 mars 1917 - Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil du 15 au 16 mars 1917 - Une victoire homologuée et deux probables à l'escadrille N 77 - Pilote de l'escadrille N 97 du 17 mars au 30 avril 1917 - Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 21 avril 1917 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 30 avril 1917 - Escadrille N 81 / SPA 81 du 1er mai 1917 au 23 mars 1918 - En mission du 2 au 3 mai 1917 - Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 - Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 8 janvier 1918 - En mission du 13 au 16 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 février au 4 mars 1918 - Neuf victoires homologuées et une probable à la N 81 / SPA 81 - Commandant de l'escadrille SPA 95 du 23 mars 1918 au 11 mai 1919 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 1er juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Deux victoires homologuées et une probable à la SPA 95 - Douze victoires homologuées et quatre probables pendant la Grande Guerre - En mars 1919, le Cne Hugues est désigné par le Col de Vaulgrenand pour former l'escadrille de démonstration d'acrobatie réclamée par le baron de Coubertin pour les jeux Olympiques de Lausanne - Le 5 avril 1919, de retour de la manifestation, Hugues s'arrêta à Belfort pour voir sa fiancée et envoya un télégramme à son chef direct - Malheureusement le message n'arriva jamais - Le Colonel infligea 30 jours d'arrêts de rigueur au Capitaine et le cassa de son commandement - Hugues prit alors un congé sans solde - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Cécile Angèle Liebelin à Rougegoutte (Territoire-de-Belfort), le 9 avril 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Domicilié au 12, rue Stractman à Belfort - Domicilié au 36, avenue du Président Wilson à Béziers (Hérault), à compter du 8 février 1921 - En congé sans solde d'un an, à compter du 1er octobre 1921 - Affecté au 122ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1921 - Maintenu en congé sans solde de trois ans - Affecté au 15ème régiment d'infanterie et maintenu dans la position d'en congé sans solde, le 9 décembre 1923 - Il travaille dans l'affaire de négoce de vins de son beau-père à Belfort - Domicilié au 7, rue Degombert à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 29 juillet 1924 - Démission d'officier d'active, le 24 février 1926 - Nommé Capitaine de réserve et affecté au 35ème régiment d'infanterie, en date du 19 avril 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 72, le 1er janvier 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 2 de Strasbourg (Bas-Rhin), le 16 septembre 1930 - Officier de la légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au centre secondaire de mobilisation d'aviation n° 3 de Tours, le 29 septembre 1933 - Passé au centre de mobilisation n° 31 à Tours, le 22 décembre 1933 - A accompli une période volontaire du 13 au 18 mai 1935 et du 24 au 28 juin 1935 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 121 à Nancy, le 21 novembre 1937 - Admis à servir en situation d'activité, le 27 décembre 1937 et affecté au bataillon de l'air n° 121 - Rejoint l'unité, le 27 décermbre 1937 - Nommé commandant en second à l'état-major du bataillon de l'air n° 121 à la même date - Est autorisé à servir en situation d'activité dans la cadre navigant, le 28 avril 1938 - Affecté à la 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims (Marne), le 23 mai 1938 - Commandant du Groupe de Chasse II / 5 "La Fayette" d'avril 1939 au 20 août 1940 - Nommé Commandant, à titre temporaire, le 15 octobre 1939 - Nommé Commandant, à titre définitif, le 1er janvier 1940 - Sous son commandement, le GC II/5 "La Fayette" est cité à l'ordre de l'armée aérienne, le 20 avril 1940 - Démobilisé en août 1940 - Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatolme Hugues, en date du 4 septembre 1940 - Reprend son activité de négoce en vins, cette fois à Reims (Marne) - Rayé des cadres, ayant atteint la limite d'âge, le 5 janvier 1949 - Décédé à l'hôpital de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 14 juillet 1982 - Marcel Hugues repose dans le cimetière de Rougegoutte, dans le territoire de Belfort - Photo SHD de Vincennes / Fond Bourasset-Hugues - Sources : Registre des naissances (acte n° 10) de l'année 1892 de la ville de Belfort - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 95 - JORF - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 5 mai 2021.
* Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 : "Le 22 janvier 1917, a attaqué un avion annemi dans les lignes ennemies à 20 kms dans les lignes allemandes et l'a contraint à atterrir. Apercevant au retour deux Caudrons aux prises avec deux appareils ennemis, n'a pas hésité, quoique sa mitrailleuse soit enrayée, à prendre part au combat et a forcé l'adversaire à piquer dans ses lignes, l'accompagnant jusqu'à 200 mètres du sol."
* Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée du Slt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 77, en date du 21 avril 1917 : "Le 14 février 1917, à la suite d'un combat aussi rapide que brillant, a abattu un avion allemand qui est tombé en flammes."
* Citation à l'ordre du groupe d'armées du centre n° 2 du Slt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 5 juillet 1917 : "Jeune officier aussi remarquable dans l'aviation qu'il le fut dans l'infanterie. Le 20 mai 1917, se portant à l'attaque d'un Drachen, a combattu quatre avions ennemis qui s'opposaient à l'accomplissement de sa mission. A abattu l'un de ses adversaires qui s'est écrasé dans ses lignes."
* Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 : "Brillant officier. Pilote remarquable. A abattu le 4 juin un avion tombé dans nos lignes. (3ème avion descendu par ce pilote)"
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 22 août 1917: "Pilote aussi habile que brave. Passé dans l'aviation après s'être affirmé dans l'infanterie comme un remarquable chef de section. A continué à faire montre des plus brillantes qualités militaires. Volontaire pour n'importe quelle mission donne journellement l'exemple du plus grand sang-froid et d'un absolu mépris du danger. Le 22 juillet 1917, a atrtaqué et enflammé un Drachen. Le 27, a abattu son 4ème avion ennemi. Déjà trois fois cité à l'ordre."
* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81 (GC 15), en date du 10 septembre 1917 : "Officier d'élite. Pilote de 1er ordre, superbe d'entrain et de bravoure. Le 20 août, a remporté sa 7ème victoire en abattant un appareil qui s'est écrasé sur le Mort-Homme exaltant l'enthousiasme de l'infanterie qui arrachait cette position à l'adversaire."
* Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille SPA 81, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote merveilleux de fougue et d'adresse. Le 10 décembre 1917, a abattu son neuvième avion ennemi."
* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 95, en date du 1er juin 1918 : "Pilote de chasse incomparable. Remarquable chef d'escadrille qui a su communiquer à ses pilotes son esprit de devoir, sa fougue et sa science du combat. A abattu les 23 décembre 1917 et 11 avril 1918, ses 10 et 11ème avions ennemis."
* Officier de la légion d'Honneur du Cne Marcel Anatole Esprit Hugues du centre de mobilisation d'aviation n° 2, en date du 5 janvier 1931 : "19 ans de services, 5 campagnes, A été cité. Chevalier du 28 août 1917."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du groupe de chasse II/5, en date du 20 avril 1940 : "Remarquable unité qui, sous l'impulsion de son chef, M. le commandant Hugues, et des commandants d'escadrilles, MM. les capitaines Monraisse et Reyne, a réussi à s'imposer à un ennemi souvent supérieur en nombre. A effectué depuis le début des hostilités, 500 sorties de missions de guerre et abattu de nombreux avions ennemis, dont onze ont pu être homologués. A donné un magnifique exemple d'ardeur au combat digne des plus belles traditions de l'aviation française."
* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatole Hugues, en date du 4 septembre 1940 : "Pilote prestigieux de la guerre de 1914-1918. A commandé pendant toute la durée des hostilités de 1939-1940 un groupe de chasse qu'il a su instruire de son expérience et animer de son ardeur. A obtenu de son unité ce résultat exceptionnel d'avoir, au prix d'une seule perte, abattu quarante-six avions et gravement endommagé vingt-deux autres."
Sol Julien Marius Rignon - Né le 19 février 1896 à Rives (Isère) - Fils de Jacques Claude Julien Rignon et de Marie Philomène Elisa Chanterel de St-Arcy - Domiciliés au 17, cours du Midi à Lyon 2ème (Rhône) - Profession avant guerre Horloger façonnier - Classe 1916 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 725 - Ajourné pour faiblesse en 1915 - Classé en service "armé" en 1916 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 7 août 1916 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 26 novembre 1916 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 14 février 1918 - Nommé Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79, le 16 juin 1917 - Détaché à l'école des observateurs de Sommesous du 16 janvier au 10 février 1918 - Affecté au GC 17, le 14 février 1918 - A cette date, le GC 17 possède quatre escadrilles de chasse, les SPA 77, SPA 89, SPA 91 et SPA 100 - Julien Rignon a été mis en subsistance à l'escadrille SPA 77 du 15 février au 25 mai 1918 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 1er au 16 mars 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 79 du 25 mai au 29 juin 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 313 du 29 juin 1918 au 28 février 1919 - L'escadrille SPA 313 est dissoute, le 28 février 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 28 février 1919 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Profession après guerre Horloger - bijoutier à Chambéry (Savoie) - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de défense contre avions, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 404ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 8ème escadron de train automobile, le 15 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation train auto n° 14, le 1er mai 1929 - Domicilié au 13, rue Croix d'Or à Chambéry (Savoie), à compter du 8 avril 1933 - Passé sans affectation, le 15 avril 1935 - Rappelé à l'activité, affecté à la base aérienne 125 d'Istres, le 29 mars 1940 - Réformé temporairement pour séquelles d'accident récent avec fractures de 4 côtes et réactions pleurales par la commission de réforme de Chambéry (Savoie), le 18 juin 1940 - Sources : Fiche matricule du bureau central de Lyon (AD du Rhône) - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille SPA 313 - Dernière mise à jour : 7 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.
Cal René Henri Walck - Né le 19 août 1897 à Paris 15ème (75) - Fils de Gaston Louis Walck et d’Eugénie Séger - Domiciliés au 4, rue Commines à Paris 3ème (75) - Profession avant guerre sculpteur - Classe 1917 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 773 - Mobilisé au 29ème régiment d’infanterie, le 11 janvier 1916 - Affecté au 162ème régiment d’infanterie, le 21 février 1917 - Croix de Guerre et citation à l’ordre de la brigade, en date du 6 mai 1917 - Inscrit sur le livre d'or des soldats de Verdun sous le n° D 3544 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote - Nommé Caporal, le 2 avril 1918 - Brevet de pilote militaire n° 12.668 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Istres-Miramas, le 8 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 13 mai 1918 - Stage sur Avions SPAD au GDE du 13 mai au 8 juillet 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 1er juillet 1918 - Stage au CIACB du 8 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 77 du 14 août au 16 septembre 1918 - Fait prisonnier au cours d’une patrouille dans les environs de Vouziers (Ardennes), le 16 septembre 1918 - Son SPAD a probablement été touché par un tir de DCA qui protégeait le ballon d'observation d'artillerie BZ 152 - Il a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands - Transféré successivement sur Sedan (Ardennes) et Metz (Moselle), il a été finalement interné au camp de Giessen (Allemagne) - Rapatrié, le 29 novembre 1918 - Brevet de pilote FAI n° 12.302 délivré, sur sa demande, par l'Aéroclub de France, le 28 octobre 1918 - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Profession après guerre Dessinateur industriel - Domicilié au 4, rue Commines à Paris 3ème (75) à compter du 26 février 1921 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d’aviation, le 29 décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 5 ème groupe d’ouvriers d’aéronautique, le 2 avril 1926 - Passé en affectation spéciale au titre des établissement central du matériel de la radiotélégraphie, au 51 bis, boulevard Latour-Maubourg à Paris (75), le 4 mai 1931 - Domicilié au 278, rue Vaugirard à Paris (75), à compter du 27 janvier 1932 - Radié du personnel navigant, le 18 juin 1932 - Domicilié au 5 rue Charles Cros à Paris 20ème (75), à compter du 25 janvier 1934 - Affectation spéciale au titre de l'établissement central du matériel de la radiotélégraphie militaire, au 51 bis boulevard Latour Maubourg à Paris - Démobilisé, le 6 août 1940 - Après l'armistice, à appartenu au groupe de choc FFI du 20ème arrondissement - Sources : Pam - CCC de l’escadrille SPA 77 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CICR - Bailey/Cony - JORF - Attestation d'appartenance au groupe de choc FFI du 20ème arrondissement de Paris - Dernière mise à jour : 17 mars 2021.
* Croix de Guerre et citation n° 28 à l’ordre de la brigade, en date du 6 mai 1917 : "Soldat d'un dévouement à toute épreuve, s'est porté courageusement à l'assaut des positions ennemies le 16 avril 19178. A contribué vaillamment à repousser les violentes contre-attaques allemandes."
Photo du Cne François de Castel
Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.
* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."
* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."
Photo de l'Adj Henri Laplace
Adj Henri Laplace - Né le 29 novembre 1894 au hameau de Balvé à Rumilly (Haute-Savoie) - Fils de (non précisé) et de Pierrette Joséphine Laplace - Pupille de l'assistance publique - Domicilié au 15, rue filature à Annecy (Haute-Savoie) - Classe 1914 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 420 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 12ème régiment de Hussards, le 25 janvier 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 21 juillet 1914 - Incorporé au 2ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 2 août 1914 - En Algérie du 2 août au 10 août 1914 - En opérations au Maroc Oriental du 11 août 1914 au 10 octobre 1916 - Médaille Coloniale avec agrafe "Maroc", en date du 31 juillet 1915 - Nommé Brigadier, le 8 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5627 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 13 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Maréchal des Logis, le 25 avril 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 août 1917 - Pilote du GDE du 2 au 24 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 / SPA 77 du 24 août 1917 au 15 juin 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un SPAD XIII, le 12 juin 1918 - Hospitalisé pour une entorse cervicale et de contusions internes multiples - Affecté à l'aéronautique du GC 22 du 19 juillet 1918 à la fin de la guerre - Nommé Adjudant, le 6 octobre 1918 - Citation n° 178 à l'ordre de l'aéronautique de la 4ème armée, en date du 14 novembre 1918 - A la fin de la Grande Guerre, totalise 127h25 de vol normal (école, entrainement et liaisons), 655 h25 de guerre. Croix de Guerre 1914-1918 - Médaille commémorative française de la Grande Guerre - Médaille Interalliée - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Rengagé pour un an, au titre du 34ème régiment d'aviation d'observation du Bourget-Dugny, à compter du 15 janvier 1920 - Rengagé pour six mois, au titre du 34ème régiment d'aviation du Bourget-Dugny, à compter du 18 janvier 1921 - Rengagé pour six mois, au titre du 34ème régiment d'aviation de Bourget-Dugny, à compter du 18 juillet 1921 - Marié avec Mlle Marie Louise Jeanne Davezies à la mairie du 18ème arrondissement de Paris, le 23 juillet 1921 - Rengagé pour un an, au titre du 34ème régiment d'aviation de Bourget-Dugny, à compter du 15 janvier 1922 - Totalise 17h10 en théâtre d'opérations extérieurs (TOE) - Rayé du personnel navigant sur sa demande, le 3 avril 1922 - Nommé Adjudant-chef, le 2 mai 1929 - Affecté, par voie de changement de corps, à la 9ème section d'ouvirers d'aviation à Avord, le 24 mai 1922 - Affecté, par voie de changement de corps, à la 2ème section d'ouvriers d'aviation du 1er groupe d'ouvriers d'aviation à Nanterre, pour suivre les cours de l'école Hanriot, le 24 mai 1922 - Rengagé pour deux ans au titre de l'entrepot spécial d'aviation n° 2, à compter du 18 janvier 1923 - Médaille Militaire, le 21 décembre 1926 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 26 avril 1928 - Maintenu en activité, proposé pour une pension temporaire de 25 % pour ablation de la plus grande partie de la 11ème côte droite (Val de Grâce) pour kyste hydatique, pas de fistule acteulle, laxité de la paroi au niveau de la cicatrine, pachy-pleurite et adhérence pleurale, diminution du murmure vésiculaire, reliquats légers de dysenterie amibienne contractée au Maroc en 1914, par la 5ème commission de réforme de la Seine, en date du 27 décembre 1928 - Maintenu en activité, proposé pour une pension temporaire de 25 % pour ablation de la plus presque totalité de la 11ème côte droite suite de trois opérations, reliquats de dysenterie amibienne, chute d'avion en 1928, par la 4ème commission de réforme de la Seine, en date du 31 octobre 1930 - Maintenu en activité, proposé pour une pension temporaire de 25 % pour ablation de la plus presque totalité de la 11ème côte droite pour kystes hydatiques du foie, a subi trois interventions chirurgicales en 1926 et 1927 au Val de Grâce et à l'hôpital Villemin, deux longues cicatrices souples, reliquats de dysenterie amibienne (deux ans et demi au Maroc), chute d'avion en 1928, par la commission de réforme de la Seine, en date du 7 juillet 1932 - Maintenu en activité et proposé pour une pension permanente avec pension d'invalidité de 25 % pour les mêmes motifs par la 6ème commission de réforme de la Seine, en date du 17 juillet 1932 - Nommé Sous-lieutenant mécanicien, à titre définitif, le 1er janvier 1934 - Affecté à la base aérienne n° 6, le 1er janvier 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 15 mars 1940 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 décembre 1940 - Proposé pour le maintien en activité avec pension d'invalidité de 50 % pour séquelles de kystes hydatiques de la paroi thoracique, reliquat de dysenterie sans aggravation, troubles post-commotionnelles, par la commission de réforme de Pau, en date du 24 décembre 1940 - Domicilié au 14, rue Raspail à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) - Service dans la résistance comme officier de liaison et de renseignements du 21 août 1944 au 8 mai 1945 - Recrutement, liaison, hébergement, propagande sur Lyon, Bordeaux, Toulouse et les Basses-Pyrénées - Médaille de la Résistance, en date du 24 avril 1946 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur air n° 222 - Nommé Commandant mécanicien de l'Air, le 25 septembre 1944 - En retraite depuis le 29 novembre 1946 - Expert en dommages de guerre - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Domicilié au 2, rue de Rivoli à Tours (Indre-et-Loire), à compter du 1er décembre 1967 - Domicilié au 14, rue Raspail à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) - Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 novembre 1958 - Décédé à Tours (Indre-et-Loire), le 4 mars 1971 - Ses obséques ont eu lieu en la chapelle du CHU Bretonneau à Tours, le 9 mars 1971 - Henri Laplace repose dans le cimetière de Saint-Ouen à Paris (75) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Savoie - LO - JORF - Certificat de décès - Avis de décès - Base de données des médaillés de la Résistance - Dernière mise à jour : 7 mai 2022.
* Médaille Militaire de l'Adj Henri Laplace, du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, entrepôt spécial d'aviation n° 2, en date du 21 décembre 1926 : "13 ans de services, 5 campagnes, une blessure."
* Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil et citation n° 950 à l'ordre du corps d'armée du Cne Henri Laplace, en date du 5 novembre 1958 : "Mis à la retraite par anticipation dès la fin de 1940, s'est aussitôt consacré à la lutte contre l'occupant. Obligé de rejoindre la zone libre pour échapper aux recherches dont il était l'objet, a poursuivi son action jusqu'à la libération. Spécialiste des questions aéronautiques a transmis des renseignements utiles au commandement."
Photo du MdL François Coquelin
MdL François Louis Coquelin - Né le 29 janvier 1897 à Sainte-Bandelle (Mayenne) - Fils d'Eugène Coquelin et de XX Lefaux - Domiciliés à la Poterie-près-Mayenne - Profession avant guerre Clerc d'expert - Classe 1917 - Recrutement de Mayenne-Ouest sous le matricule n° 740 - Engagé au 1er régiment de Spahis, le 9 décembre 1915 - Affecté au 1er régiment de chasseurs d'Afrique - Affecté au 12ème escadron du 4ème régiment de chasseurs d'Afrique - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.271 obtenu dans l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 4 décembre 1917 - Nommé Brigadier, le 17 décembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 11 mars 1918 - Pilote au GDE du 11 mars au 19 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 19 juin 1918 au 6 avril 1919 - Lâché sur SPAD, le 3 mai 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'escadre de combat n° 2 en novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 6 au 14 avril 1919 - Affecté au DMAé, à compter du 14 avril 1919 - Sources : Pam - CCC SPA 77 - CCC SPA 100 - Dernière mise à jour : 5 octobre 2015.
|