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Etude réalisée par Albin Denis et David Méchin.

Insignes peints
sur les fuselages

La premiere panthère noire peint par le peintre Théophile Alexandre Steinlein sur un fuselage de SPAD VII codé "3" de la N 78, le 8 avril 1917 - Cet artiste était spécialiste de la représentation du chat - Dessin d'après photo Albin Denis.

La variante blanche de la panthère visible sur le SPAD VII "Revanche 3" du Ltt Amand Pinsard - Dessin d'après photo Albin Denis.

La variante noire de la panthère de la N 78 - Elle était portée par tous les SPAD VII non camouflés de l'unité - Dessin d'après photo Albin Denis.

 

Entoilage d'époque

Entoilage d'un Spad VII du Cne Amand Pinsard daté de 1917 - Il montre le léopard de Bornéo dans sa forme primitive - Le félin est peint en jaune ou en or sur un fond totalement noir - Cette pièce appartenait au collectionneur américain Norman Flayderman et a été vendue en 2000 - Je ne connais pas son nouveau propriétaire - S'il se reconnait, il peut prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque découpé sur un SPAD de la SPA 78 en 1918 - Les détails visibles sur la partie droite de l'image sont des reflets provoqués par la vitre qui protége la toile - Collection Jean Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Découpe de fuselage exposée au MAE du Bourget - Cette pièce est conservée au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo Frédéric Domblides que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques
de l'escadrille 78

Insigne métallique de l'escadrille SPA 78 - En haut, insigne en métal découpé - Fixation par une épingle - en bas, fabrication locale par un bijoutier - fixation par une épingle - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille N 78 a choisi comme emblème une panthère noire représentée de profil. Le premier exemplaire a été réalisé par le peintre Théophile Alexandre Steinlein sur le SPAD VII du Cne Amand Pinsard, commandant de l'escadrille, qu'il avait rencontré au cabaret montmartois "Le chat noir".

Historique

Création de l'escadrille N 78 :

L'escadrille N 78 a été officiellement créée sur le terrain de Saint-Etienne-au-Temple (Marne), le 12 décembre 1916. Ses personnels mécaniciens et administratifs ont été rassemblés sur place à partir du 10 décembre et placés sur le commandement provisoire de l'Asp Pierre Desfourneaux, qui est issu du 8ème régiment de cuirassiers. Les officiers pilotes les rejoignent, le 22 décembre. La nouvelle escadrille, dotée de dix Nieuport 17 et Nieuport 12 biplaces, est alors placée sous le commandement définitif du Cne Amand Pinsard, qui arrive de l'escadrille N 26.

Ses personnels navigants :

Après rassemblement de l'ensemble du personnel, les officiers, sous-officiers et hommes du rang navigants sont : Cne Amand Pinsard (pilote) - Slt Collin (pilote) - Asp Pierre Defournaux (pilote) - Sgt Alexandre Lachat (mitrailleur) - Sgt André Jarnach (pilote) - Sgt André Bredin (pilote) - Cal Egret (pilote) - Cal Paul Tissier (pilote) - Cal Jacques Hérubel (pilote) - Cal Marc Wabaum (pilote) - Sol Lahemade (mitrailleur) - Sol Marcel Dubos (mitrailleur) - Sol Jean Pau (mitrailleur), soit neuf pilotes et quatre mitrailleurs. Mis à part le commandant d'escadrille, il s'agit principalement de pilotes qui sortent d'école, qui ont un nombre limité d'heures de vol et qui n'ont aucune expérience du combat. Tout est à faire pour transformer cette unité en escadrille de combat.

Le Ltt Amand Pinsard :

Son chef, le Ltt Amand Pinsard, est détaché du 1er régiment de Chasseurs. Il s'est illustré comme pilote de l'escadrille MS 23 du 4 août 1914 au 8 février 1915. Nommé sous-lieutenant, il a été fait prisonnier au cours d'une mission, le 8 février 1915. Après plusieurs tentatives d'évasion et une année de captivité, il s'évade, en compagnie du Cne Ménard, en creusant un tunnel qui passe sous le mur de la prison et rentre, le 9 avril 1916. Reprenant le combat, il est affecté à l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916. Au sein de cette unité, il a remporté une victoire homologuée et quatre non homologuées.

Très rapidement, Amand Pinsard va cumuler nombre de victoires au sein de la N 78. L'équipage d'un biplace allemand va en faire les frais en étant contraint d'atterrir dans les lignes françaises, au Sud du fort de la Pompelle (Marne), le 23 janvier 1917. Après trois victoires non homologuées, les 25 janvier, 2 et 10 février 1917, il reprend sa série victorieuse en abattant trois avions les 15, 25 février et 6 mars 1917. Il est pour l'instant, le seul pilote de son escadrille a avoir remporté une victoire homologuée.

Premier tué :

Le 13 février 1917, l'escadrille N 78 perd son premier pilote. Le Ltt Etienne Collin est tué par des tirs d'infanterie, lors d'un mitraillage de tranchées entre Sommepy et Nauroy. Ce ne sera malheureusement pas le dernier.

Intégration au GC 15 :

Le 19 mars 1917, ayant rejoint le terrain de Somme-Bionne (Marne), l'escadrille N 78 est intégrée au groupe de combat n° 15 qui est déployé sur la zone d'opérations de la IVème armée. Un second pilote de la N 78 remporte un victoire homologuée. Il s'agit du Brigadier Pierre Le Roy de Boiseaumarié qui incendie un Drachen dans les environs d'Adeuil, près de Châlons-sur-Marne (Marne), le 6 avril 1917. Pinsard vient ajouter trois nouvelles victoires homologuées, les 11, 12 et 14 avril, à son palmarès qui commence à être conséquent.

Bataille des monts de Champagne :

Les pilotes du GC 15 sont engagés dans la bataille des Monts de Champagne qui débute le 17 avril 1917 et qui prendra fin, le 16 juillet de la même année. Au cours de l'offensive sur le front d'Auberive-sur-Suippe et Prosnes, les troupes françaises reprennent Auberive-sur-Suippe, le mont sans Nom, le mont Blond, du téton, du Casque, du mont Haut et du mont Cornillet. Les escadrilles en charge du secteur assurent principalement la protection des missions d'observation réalisées sur le front de l'armée. Pendant cette bataille, les navigants de l'escadrille N 78 remportent neuf victoires homologuées et deux victoires probables ou non homologuées. Il s'agit du Ltt Amand Pinsard qui ajoute huit victoires à son palmarès et l'Asp Pierre Defourneaux qui remporte une victoire le 21 avril 1917. Il faut ajouter à cela deux victoires non homologuée pour Pinsard (2 mai) et Defourneaux (21 avril). A la fin de l'offensive des Monts de Champagnes, l'escadrille N 78 compte 17 victoires homologuées et 6 probables ou non homologuées.

Malheureusement qui dit victoires aériennes, dit pertes au combat. Le 18 avril, le SPAD VII piloté par le Slt Marc du Pasquier est abattu par la DCA allemande dans les environs d' Auroy-Auberive (Marne). L'officier pilote est le second tué au combat. Le 26 avril, le Cal Marcel Egret disparait lors d'une mission dans les environs de Moronvilliers. En fait, son SPAD VII a été tué au cours d'un combat aérien et il a été contraint d'atterrir dans les lignes allemandes et a été fait prisonnier. Deux autres pilotes ont été blessés au cours d'accident aérien, le Cal Pierre Brouillard et surtout le Ltt Amand Pinsard qui se blesse très grièvement lors d'une évolution en très basse altitude sur le terrain de La Noblette, le 12 juin 1917. Retiré vivant de son SPAD VII n° 406 complétement pulvérisé, il restera huit jours dans le coma et ne pourra reprendre sa place.

Cne Eugène Verdon :

Comme nous venons de le voir, le Cne Amand Pinsard ne peut reprendre sa place rapidement, il est alors remplacé par le Cne Eugène Verdon, détaché du 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 12 juillet. Pinsard guérira de ses blessures et sera ensuite affecté au commandement de l'escadrille N 23, le 10 septembre 1917.

Transfert sur le front de Verdun :

Le front de Champagne étant stabilisé, le GC 15 est envoyé sur le front de Verdun où il est mis à la disposition de la IIème armée en prévision d'une offensive qui va avoir lieu dans ce secteur. La N 78 s'installe sur le terrain de Beauzée-sur-Aire (Meuse), le 27 juillet 1917. Le 20 août débute l'offensive générale sur le front de Verdun avec l'avancée sur Louvemont, le bois d'Avocourt, la prise de la cote 344, de Samogneux, de la cote de Talou, du Mort-Homme, de Forges, de Béthincourt, de la cote 304. Les combats prendront fin le 8 septembre 1917.

Le 20 août qui marque le début de l'offensive de la IIème armée, les pilotes de la N 78 remportent trois victoires homologuées ou probables (Le Roy de Boiseaumarié et Lemaitre). Ce seront les seules victoires pour cette période mais malgré l'arrêt de l'offensive sur la zone, les combats aériens ne cessent pas. Du 8 septembre 1917 au 20 janvier 1918, date de son transfert sur le front de la 7ème armée, les pilotes de la N 78 ajoutent trois victoires homologuées et quatre probables au bilan de l'unité.

Escadrille SPA 78 :

En décembre 1917, la 78 est entièrement équipée d'avions SPAD VII et prend l'appellation de SPA 78. Le 2 décembre 1917, le Sgt Théophile Joly est fait prisonnier après un combat aérien.

Cne Gustave Lagache :

Le Cne Gustave Lagache, détaché du 19ème régiment de Chasseurs à cheval, succède au Cne Eugène Verdon, le 20 décembre 1917.

Intégrée au GC 16 :

Le 20 janvier 1918, la SPA 78 est affecté au Groupe de Combat 16 qui est déployé sur la zone d'opérations de la VIIème armée. C'est au sein de cette grande unité, que l'escadrille SPA 78 prendra part à tous les combats de 1918. Pendant cette dernière année de guerre, les pilotes de la SPA 78 vont remporter 10 victoires homologuées, 5 probables mais prendront cinq hommes tués au combat.

Les pertes de 1918 :

En voici le détail : le 12 février 1918, l'Adj Adolphe Baranovitch est tué en attaquant un groupe de trois biplaces du FlAbt 289 dans les environs de Vauthiermont (Belfort). Le 14 avril, le Slt Antoine Arnoux de Maison Rouge est grièvement blessé en combat aérien et décédera des suites de ses blessures à l'hôpital de campagne n° 1 de Troyes (Aube), le 29 mai. Le 18 mai, le SPAD VII du MdL Robert Petit est abattu en combat aérien. le 31 mai, le Ltt Gilbert Arnoux de Maison Rouge est abattu au cours d'un combat aérien, alors qu'il pilotait un SPAD XIII. Après enquête, les Allemands l'ont déclaré tué au combat à l'Ouest de Nampcel (Oise) et finalement le 4 août 1918, quand le Sgt Gratien Verrier disparait dans les environs de Soissons où il est tué au cours dun combat aérien.

Le 22 août 1918, le Cal Oscar Leroy a été grièvement blessé par éclats de bombe lors du bombardement du terrain d'aviation d'Auvillers (Oise). Evacué, il sera ensuite transféré sur l'hôpital de Rennes puis entamera une longue convalescence jusqu'au 28 octobre 1918.

La dernière perte de la guerre a été le MdL Pierre Le Roy de Boiseaumarié dont le SPAD XIII a été touché au cours d'un combat aérien dans les environs de Pagny-sur-Moselle (Moselle). Contraint d'atterrir chez l'ennemi, il a été captué et interné à Metz.

Bilan de la Grande Guerre :

L'escadrille SPA 78 termine la Grande Guerre créditée de trente-trois victoires homologuées et 16 non homologuées ou probables. Elle a perdu 7 pilotes au combat et un par accident et a eu à déplorer 6 blessés. Trois d'entre eux ont été fait prisonniers. Comme beaucoup d'escadrilles maintenant en surnombre, elle est finalement dissoute sur le terrain de Sommesous, le 31 mars 1919.

Sa renaissance en 1928 :

Les traditions de la SPA 78 seront reprises par la 4ème escadrille du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, le 1er janvier 1928.

Le 1er octobre 1932, elle devint 4ème escadrille du groupe de chasse II/7 stationné à Dijon-Longvic. Cette unité sera équipée successivement de Wibault 72, Gourdou-Leseurre GL 32, SPAD 510 et finalement de Morane-Saulnier MS 406 en mars 1939. C'est au sein de ce groupe qu'elle prendra part à la seconde guerre mondiale.

Les traditions de la SPA 78 sont actuellement détenues par la 2ème escadrille de l'ETO 2/8 "Nice" stationnée sur la base aérienne de Cazaux.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 4ème escadrille du GC II/7 - Epoque 1936-1940 - Fixation par 2 anneaux - Fabrication locale - Insigne collection section symbolique et traditions du SHD de Vincennes.

Insigne de la 4ème escadrille du GC II/7 - Epoque 1936-1940 - Fixation par 2 anneaux - Fabrication locale - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GC 2/7 "Nice" - Epoque 2ème guerre mondiale - Il était composé de deux escadrilles héritières des traditions des SPA 73 (1ère escadrille) et SPA 78 (2ème escadrille) - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 4ème escadrille du GC II/7 "Nice" ou de la 2ème escadrille du GC 2/1 "Nice" - Fabrication locale d'AFN - Fixation par épingle - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 4ème escadrille du GC II/7 "Nice" ou de la 2ème escadrille du GC 2/1 "Nice" - Fabrication locale en Afrique du Nord période 2ème guerre mondiale - Fixation par deux anneaux - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille du GC II/7 "Nice" - Epoque 1944-1945 - Insigne émaillé - Fixation par 2 anneaux - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Porte-clés reprenant l'insigne de la 2ème escadrille de l'EC 2/7 "Nice" - Très probablement années 50-60 (à préciser) - Porte-clé collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1945 - Cette grande unité était composée de 3 groupes de chasse, le GC 1/3 "Corse" (traditions des SPA 88 et SPA 69), le GC 1/7 "Provence" (traditions des SPA 15 et SPA 77) et GC 2/7 "Nice" (traditions des SPA 73 et SPA 78) - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadre de chasse valable pour la période allant du 1er juillet au 1er novembre 1945 - Les plumes du casque sont différentes - Fabrication A.Augis Lyon de 1945 - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

Insigne métallique de la 1ère escadre de chasse stationnée à Bizerte Sidi-Admed - Elle était composée de 2 groupes, les GC 1/1 "Provence" et GC 2/1 "Nice" - Insigne non homologué - Années 1950-1951 - Photo Albin Denis.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 78

Chronologie des insignes de la SPA 78
et des unités détentrices de ses traditions

Chronologie des insignes de la SPA 78 et des unités détentrices de ses traditions :
1 - Insigne de la 4ème escadrille du GC II/7 - Epoque 1936-1940 - Fixation par 2 anneaux - Fabrication locale - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq.
2 - Insigne de la 4ème escadrille du GC 2/7 "Nice" ou de la 2ème escadrille du GC 2/1 - Fabrication locale d'AFN.
3 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 2/1"Nice" - Epoque 1944-1945 - Insigne émaillé - Fixation par 2 anneaux - Insigne collection Jean-Jacques Leclercq.
4 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 2/8 "Nice" - datant d'avant 1968 - Variante avec espace entre la queue et la patte arrière évidé - Insigne collection Patrice Gout.
5 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 2/8 "Nice" - Valable à partir de 1973 - Homologué sous le n° A 1101 au SHD de Vincennes, le 11 juillet 1977 - Variante avec espace entre la queue et la patte arrière plein - Insigne collection Patrice Gout.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions
Ordre chronologique

Insigne métallique de la 7ème escadre de chasse stationnée à Sidi-Admed - Elle était composée de 2 escadrons de chasse, les EC 1/7 "Provence" et EC 2/7 "Nice" - Insigne homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° 548 en 1953 - Il sera remplacé par le n° 882 homologué en 1963. Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 2/8 "Nice" - datant d'avant 1968 - Variante avec espace entre la queue et la patte arrière évidé - Cette unité était stationnée sur la base aérienne de Cazaux - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 2/8 "Nice" - Valable à partir de 1973 - Homologué sous le n° A 1101 au SHD de Vincennes, le 11 juillet 1977 - Variante avec espace entre la queue et la patte arrière plein - Cette unité était stationnée sur la base aérienne de Cazaux - Définition héraldique : Léopard de Bornéo passant de sable - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'EC 2/8 "Nice" - Homologué sous le n° A 1099 au SHD de Vincennes, le 20 juillet 1977 - Définition héraldique : écu moderne taillé de gueules à un léopard de sable et d’azur à une cigogne virant d’argent, les deux posés en barre, une barre du même formant la partition, l’écu sommé d’une aigle stylisée du premier émail terrassée d’azur - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'ETO 2/8 "Nice" stationné sur la BA 120 de Cazaux - (ETO : école de transition opérationnelle) - Insigne homologué sous le n° A 1281 au SHD de Vincennes, le 10 avril 1998 - Valable du 10 avril 1998 au 1er juillet 2005 - Définition héraldique : écu ancien d'argent à la croix du même cantonnée au un d'un trident d'or ailé de gueules posé en fasce, au deux d'un lion bondissant d'or et de sable, au trois d'une panthère de sable, au quatre d'une cigogne virant au naturel ; la bordure de l'écu chargée des inscriptions 3C2, 4C1, SPA78, SPA73 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du 2ème escadron de l'ETO 8 - Homologué sous le n° A 1345 au SHD de Vincennes, le 1er juillet 2005 - Cette unité est héritière des traditions des escadrilles françaises SPA 73 - SPA 78 de la Grande Guerre et de la 11ème escadrille du 1er wing belge en provenance de Beauvrechain - Définition héraldique : Ecu ancien bordé d'azur sombre, les flancs de la bordure chargée de douze étoiles d'or et le chef des capitales "NICE" du même, l'écu tiercé en pairle inversée, au 1 d'azur à une cigogne en virage du second métal et de sable, becquée et membre de gueules qui est de la SPA 73, au 2 du même à un léopard du troisième émail posé en bande disposé en diagonale, qui est de la SPA 78, au 3 à une chauve-souris déployée de gris et ailée également de sable, brochant un triangle isocèle versé aussi d'or qui est de la 11ème escadrille, l'écu sommé d'une aigle stylisée également de gueules - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'ETO 2/8 "Nice" - Valable du 31 juillet 1993 au 1er septembre 2009 - Il a été homologué sous le n° A 1101 par le service "Symbolique et Traditions" du SHD du Château de Vincennes - Fabrication Duseaux - Fixation par deux attaches type pin's - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Je cherche des numéros d'avions en service au sein de l'escadrille N 78 / SPA 78.

 

Décorations et citations

Pas de décoration et citation collective pour cette escadrille

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Les hommes

Cne Amand Pinsard - Né le 29 mai 1887 à Nercillac (Charente) - Fils d'Alphonse Pinsard (cultivateur) et d'Amélie Guichard - Profession avant engagement Comptable - Classe 1907 - Recrutement d'Angoulème (Charente) sous le matricule n° 1481 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de Spahis, le 19 février 1906 - En Algérie du 23 février 1906 au 13 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 9 septembre 1907 - Dans les colonnes formées pour opérer dans l'Amalet d'Oudjda (Maroc) du 14 septembre 1907 au 20 juillet 1908 - En Algérie du 21 au 23 juillet 1908 - Campagne des régions sahariennes et colonne Hautguir du 24 juillet au 24 septembre 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Rengagé pour un an, au titre du 1er régiment de Chasseurs à cheval, le 2 décembre 1908 - Nommé Brigadier fourrier, le 24 novembre 1909 - Rengagé pour un an, à compter du 19 février 1910 - Nommé Maréchal de Logis, le 3 juillet 1910 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 25 septembre 1910 - Rengagé pour trois ans, à compter du 19 février 1911 - Médaille coloniale avec agrafes "Oudja" et "Haut Guier", le 24 juin 1910 - Détaché à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 mai 1912 - Blessé au poignet gauche, genou droit au cours d'une chute de moto au cours des manoeuvres de l'Ouest à Tours, le 18 septembre 1912 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", en date du 1er octobre 1912 - Affecté au 1er groupe aéronautique, le 16 octobre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 210 obtenu le 15 février 1913 - Insigne de pilote militaire n° 467 - Licence FIA n° 1108 délivrée par l'aéroclub de France - Médaille Militaire, en date du XX juillet 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 février 1914 - Pilote de l'escadrille MS 23 du 4 août 1914 au 8 février 1915 - Nommé Adjudant, le 4 septembre 1914 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 septembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 22 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 décembre 1914 - Fait prisonnier au cours d'une mission dans les environs de Coucy-le-Château (Aisne), le 8 février 1915 - Evacué sur Halle - Transféré sur le camp de prisonniers de Bad Stuer (Allemagne) - Transféré sur le camp de Gütersloh (Allemagne), le 18 août 1915 - Transféré sur la prison d'Ingolstadt, le 5 février 1916 - Après plusieurs tentatives d'évasion et une année de captivité, il s'évade, en compagnie du Cne Ménard, en creusant un tunnel qui passe sous le mur de la prison d'Ingolstadt et rentre en France, le 10 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 8 mars 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville, le 1er mai au 5 juin 1916 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 5 juin au 14 juillet 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3615 à l'ordre de l'armée, en date du 7 septembre 1916 - Une victoire aérienne à l'escadrille N 26 - Commandant de l'escadrille N 78 du 10 octobre 1916 au 12 juillet 1917 - Citation n° 408 à l'ordre de l'armée, le 17 octobre 1916 - Citation n° 60 à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1916 - Médaille d'Or de l'Aéro-club de France, le 1er février 1917 - Citation n° 757 à l'ordre de l'armée, le 9 mars 1917 - Citation n° 747 à l'ordre de l'armée, le 31 mars 1917 - Citation n° 773 à l'ordre de l'armée, le 23 avril 1917 - Citation n° 794 à l'ordre de l'armée, le 26 avril 1917 - Médaille de la valeur militaire italienne en argent, le 13 mai 1917 - Citation n° 884 à l'ordre de l'armée, le 6 juin 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD VII, sur le terrain de la Noblette, le 12 juin 1917 - Traumatisme cranien avec fracture du nez - Hospitalisé et convalescence du 12 juin au 10 septembre 1917 - Citation n° 2 à l'ordre de l'armée, le 7 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 juillet 1917 - 15 victoires homologuées à l'escadrille N 78 - Commandant de l'escadrille SPA 23 du 10 septembre 1917 au 4 novembre 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 17 septembre 1917 - Citation n° 1118 à l'ordre de l'armée, le 9 mars 1918 - Citation n° 1133 à l'ordre de l'armée, le 22 mars 1918 - Military Cross britannique, le 17 avril 1918 - Citation n° 1194 à l'ordre de l'armée, le 10 mai 1918 - Citation n° 1329 à l'ordre de la 2ème armée, le 10 juin 1918 - Citation n° 1329 à l'ordre de l'armée, le 5 septembre 1918 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 30 août 1918 - 11 victoires homologuées à la SPA 23 - Termine la guerre avec 27 victoires homologuées - Croix de guerre à 19 palmes de bronze - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 août 1918 - Marié avec Mlle Yvonne Léonie Belloc, le 1er octobre 1918 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique (SFA), le 8 avril 1919 - Affecté au service du matériel volant des entrepôts généraux de l'aviation, le 6 octobre 1919 - Affecté à la section d'essais en vol de Villacoublay appartenant à l'organe de coordination générale de l'aéronautique (STA), le 11 novembre 1919 - Classé état-major particulier de l'aéronautique, en date du 1er septembre 1920 - Affecté à la division d'entrainement du Bourget du parc d'aviation n° 34, le 8 décembre 1921 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif, le 25 mars 1925 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 22 décembre 1925 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour syndrome d'ébranlement cérébral suite à chute d'avion, céphalées, vertiges, troubles de la mémoire, fatigabilité cérébrale avec intolérence aux bruits, séquelles de fracture du nez par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 4 mars 1927 - Maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour séquelles de commotion cérébrale avec fracture du nez suite à chute d'avion, céphalées violentes, irritabilité, séquelles de fracture du bras, gêne respiratoire par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 mars 1929 - Nommé Lieutenant-Colonel et affecté au 2ème régiment d'aviation, le 25 décembre 1929 - Affecté au 4ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 9 mars 1931 - Proposé pour le maintien en activité avec pension temporaire de 45 % pour reliquats de congestion cérébrale, fracture de la base du crâne, reliquats de fracture des os propres du nez par la commission de réforme de Bordeaux, le 29 avril 1931 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 11 septembre 1932 - Affecté à la base aérienne n° 102, le 1er octobre 1932 - Cours d'officier supérieur de l'aéronautique au centre d'études de l'aéronautique de Paris du 6 février au 11 mars 1933 - Commandant de la base aérienne n° 112, directeur du parc et de la 7ème escadre de chasse de Dijon, à compter du 27 février 1934 - Commandant du 2ème bataillon de l'air et commandant en second de l'école de formation des sous-officiers du personnel navigant, le 12 octobre 1934 - Commandant du centre d'instruction et d'entrainement des réserves d'Orly, le 17 février 1935 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l'instruction pré et post militaire de la 2ème région militaire, le 29 juin 1936 - Commandant, par intérim, de la 21ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Nommé Général de Brigade aérienne, le 5 février 1939 - Commandant, par intérim, de la 21ème brigade aérienne et de la 3ème subdivision aérienne, le 5 février 1939 - Commandant du Groupe de Chasse 21, le 28 août 1939 - Grièvement blessé au cours du bombardement du terrain de Gouvieux-Chantilly (Oise), le 6 juin 1940 - Totalise 7.700 heures de vol - Amputé d'une jambe - Nommé Inspecteur général des oeuvres sociales de la Légion des volontaires français contre le Bolchévisme (LVF) - Arrêté et interné à la prison de Fresnes, le 1er septembre 1944 - Condamné à la réclusion à perpétuité et à la confiscation de ses biens, le 6 novembre 1944 - Exclu de la Légion d'Honneur, le 6 novembre 1944 - En 1946, sa peine est commuée à 10 ans de prison - Libréré en 1947 - Rétabli dans ses droits à pension de Général en 1948 - Décédé d'une crise cardiaque au cours d'un repas d'anciens aviateurs de l'association des "Vieilles Tiges" à Ceyzériat (Ain), le 10 mai 1953 - Inhumé initialement dans le cimetière de Bourg-en-Bresse (Ain) puis dans celui d'Arcachon (Gironde) - Sources : Acte de naissance - Etats de services - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 78 / SPA 78 - CCC de l'escadrille MS 23 / N 23 / SPA 23 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente - LO - JORF - Site Internet du CICR - Journal "Le Petit Parisien" - Dernière mise à jour : 18 juillet 2015.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3615 à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, pilote à l'escadrille N 26, en date du 7 septembre 1916 : "A fait preuve dans des circonstances particulièrement difficiles, d'une énergie et d'une tenacité exceptionnelles. Affecté sur sa demande, à une escadrille de chasse, a livré de nombreux combats au cours desquels son appareil a été criblé de balles. Le 7 août 1916, pendant une attaque d'infanterie, a attaqué six fois de suite, à la mitrailleuse, à deux cents mètres de haut, les réserves allemandes massées pour les contre-attaques. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, pilote de l'escadrille N 26, en date du 12 novembre 1916 : "Brillant pilote, très consciencieux. Le 1er novembre 1916, a attaqué six avions ennemis qui marchaient groupés, et a abattu l'un d'eux."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 9 mars 1917 : "Officier d'un entrain et d'un courage exceptionnel, d'un bel exemple pour son escadrille qu'il conduit journellement au combat. Le 15 février 1917, après avoir dégagé un camarade grièvement atteint, a attaqué l'appareil ennemi et l'a abattu. Le 25 février, mitraillant à bout portant un avion allemand, a déterminé la chute de son quatrième adversaire."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 21 mars 1917 : "Chef d'escadrille de premier ordre. Pilote d'une bravoure et d'une audace exceptionnelles. Le 6 mars 1917, a abattu dans nos lignes, son 5ème avion."

* Citation n° 884 à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 6 juin 1917 : "Très brillant pilote. Le 21 avril et le 6 mai 1917, a abattu ses dixième et onzième avions ennemis."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78, en date du 5 juillet 1917 : "Excellent pilote, toujouts aussi intrépide. Le 6 mai 1917 et le 20 mai, a abattu ses 12ème et 13ème avions ennemis."

* Citation n° 1194 à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 10 mai 1918 : "Toujours hors de pair. Le ., a, sous un feu violent de canons et de mitrailleuses, attaqué à faible altitude un drachen ennemi et l'a incendié, contraignant les observateurs à descendre en parachute (18ème victoire). Treize citations."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 30 août 1918 : "Commandant d'escadrille hors pair, en même temps qu'admirable pilote ; exemple constant d'abnégation et d'esprit de sacrifice, modèle de bravoure, d'audace et d'énergie, possède au plus haut point toutes les qualités qui réalisent le chef aviateur. Grièvement blessé, en 1917, est venu, à peine guéri, reprendre sa place au front, continuant ses glorieux exploits; totalise aujourd'hui 25 victoires. Chevalier do la Légion d'honneur pour faits de guerre. Treize fois cité à l'ordre de l'arme."

* Citation n° 1329 à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 5 septembre 1918 : "A lncendié, les 8, 9 et 31 juillet 1918, trois drachens ennemis, remportant ainsi ses vingt-unième, vingt-deuxième et vingt-troisième victoires. Quatorze fois cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Amand Pinsard au 1er régiment de chasseurs à cheval, commandant l'escadrille SPA 23, en date du 5 septembre 1918 : "A, les 11, 14, 20 et 23 août 1918, incendié quatre drachens ennemis, remportant ainsi les vingt-quatrième, vingt-cinquième, vingt-sixième et vingt-septième victoires, quinze fois cité."

Le Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78 du 10 octobre 1916 au 12 juillet 1917, pose sur le site du crash de sa 15ème victime - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Le Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille SPA 78, au milieu de ses pilotes - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78 du 30 novembre 1916 au 12 juillet 1917 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Cal Nicolas Pavlovsky, pilote de l'escadrille SPA 78 du 21 mars 1917 à la fin de la guerre, aux commandes de son SPAD VII baptisé "Ninon" - Le nom a été surligné au stylo, il s'agissait d'un amour de jeunesse - Photo Nicolas Pavlovsky tranmise par Jean-Claude Pavlovsky, son fils, que je remercie pour son aide.

Cal Nicolas Pavlovsky - Né le 24 juillet 1895 à Genève (Suisse) - Fils de Jean Pavlovsky et de Théodosie Wandakouroff - Domiciliés au 7, rue Gounod à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement du 5ème bureau de la Seine sous le matricule n° 11.437 - Engagé à la 22ème section d'infirmiers militaires, le 1er avril 1915 - Affecté au service automobile du 13ème régiment d'artillerie - Affecté au 20ème escadron de Train des équipages - Affecté au 20ème escadron du Train des équipages militaires - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école d'aviation millitaire de Dijon, le 15 septembre 1916 - Tests de sélections et formation théorique à l'école de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5248 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 25 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 15 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 16 mars 1917 - Pilote à l'escadrille N 78 / SPA 78 du 21 mars 1917 à (après le 17 septembre 1918) - Il termine la guerre avec 250 heures de vol sur les lignes - Après guerre, a été pilote privé, entre autre de l'industriel M. Boussac - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 78 / SPA 78 - Dernière mise à jour 12 novembre 2017.

Sgt Emile Evariste Frick - Né le 23 août 1890 à Paris 5ème (75) - Fils d'Evariste Emile Frick et de Marie Elisa Salomé Muller - Domiciliés à Locmariaquer (Morbihan) - Profession avant guerre Dessinateur mécanicien - Classe 1910 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 2817 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 25ème bataillon du Génie du 1er régiment du Génie, le 10 octobre 1911 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique au camp d'Avord, le 1er octobre 1912 - Affecté à la 24ème section d'aéronautique à Epinal (Vosges), le 1er juillet 1913 - Fin de service et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 19, boulevard Morland à Paris 4ème (75), à compter du 12 novembre 1913 - Rappelé à l'activité à la 24ème section d'aéronautique, par la mobilisation générale , le 4 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 5 septembre 1914 - Affecté à la 1ère réserve d'aviation / Annexe de ravitaillement n° 4 à Troyes (Aube), jusqu'au 13 décembre 1915 - Affecté à l'escadrille VB 106 (2ème GB) du 13 décembre 1915 au 25 février 1916 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille VB 105 du 25 février 1916 au 1er février 1917 - Premier vol à l'escadrille VB 105, en équipage avec le Ltt Garnier du Plessis, le 26 février 1916 - Le 2 mars, lors d'une mission dans la région d'Avricourt, ils raménent 5 éclats d'obus dans leur Voisin - Le 8 mars, il part, avec son pilote, à la GDE du PLessis-Belleville, soit 320 km - A la fin août 1916, il cumule 39h40 de vol - En septembre, il prend part à plusieurs missions photo, en compagnie du Cal Rotival, Ltt Beauté, Ltt Mongin - A la fin septembre 1916, il a volé 53h30 - Nommé Caporal, le 25 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 227 du 1er février au 1er mars 1917 - En subsistance à l'escadrille C 217 du 2 au 12 février 1917 - Passé élève pilote par décision du GQG en date du 24 février 1917 - Envoyé à l'école de pilotage du Crotoy pour effectuer sa formation élémentaire, à compter du 6 mars 1917 - Premier vol en double commandes, le 10 mars 1917 - Après une vingtaine d'heures de vol en double commandes et en solo, il passe les quatre épreuves du brevet de pilote militaire - D'abord, celle du 1er triangle entre Le Crotoy, Dieppe, Amiens, Le Crotoy, soit 3h25 de vol, le 1er mai 1916, puis l'épreuve de 60 km entre Le Crotoy, Paris-Plage, Le Crotoy en 55 mn, le même jour - Viennent ensuite le 2ème triangle entre Le Crotoy, Paris-Plage, Esquennoy, le Crotoy en 2h30 et finalement, toujours le même jour, la 2ème épreuves de 60 km - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 6218 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 2 mai 1917 - Il a effectué comme pilote 25h20 de vol pour 108 atterrissages à l'école du Crotoy - Stage de perfectionnement Nieuport (avions rapides) à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 au 31 mai 1917 - Il a effectué 15h30 de vol pour 47 atterrissages à l'école d'Avord - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er juin au 26 juillet 1917 - Premier vol sur Nieuport 10 à commandes avant, le 4 juin - Les 5 et 6, entrainement à la voltige, avec 3 et 4 spirales, toujours aux commandes d'un Nieuport 10 - Le 10, passe sur Nieuport 23 et entame sa formation sur les vols de groupe - Le 14, passe sur Nieuport 11 pour des vols d'acrobatie - A partir du 16, vol sur Nieuport 16 (110 HP) pour un complément de formation sur le vol de groupe - Le 22, il effectue son premier vol, aux commandes d'un SPAD VII, avec lequel il monte à 700 mètres - Les 24 et 27, il renouvèle ses vols sur SPAD VII, mais cette fois en montant à 1000 mètres, puis 2400 mètres - Entre temps, il poursuit sa formation avec les vols en altitude (5200 mètres), les essais en vol, les missions de convoyage, les vols de réception d'avions neufs ou rentrant de réparation - Le 8 juillet, il relie Pau à Cazaux, aux commandes d'un Nieuport 23 - A partir du 11 juillet, il va réaliser cinq vols, aux commandes d'un Aviatik allemand capturé et présent sur Pau pour familiariser les élèves aux avions ennemis qu'ils pourront renconter - Le 17 juillet, il fait un tour d'une heure, aux commandes d'un Albatros de chasse, lui aussi prise de guerre - Avec lui, il monte à 2500 mètres d'altitude - Du 18 au 26, il est envoyé à l'école de tir aérien de Cazaux - Le jour de son départ, il est victime d'une panne séche et doit atterrir dans un champ près de Millets - Son avion capote en fin de course d'atterrissage, mais il n'est pas blessé - Le 20, il commence sa formation pratique au tir aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, d'abord sur des ballons, puis, à partir du 21, alternativement sur des manches mobiles et des ballons - Le 26, il rentre sur Pau car sa mutation vers l'escadrille N 78 du GC 15 est effective - Son carnet d'emploi du temps (carnet de vol) compte maintenant 138h30 de vol, en comptant ses heures de mitrailleur au sein des escadrilles VB 105 et C 227 - En tant que pilote militaire, il cumule maintenant 193 sorties pour 97h40 de vol - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 3 septembre 1917 au 1er avril 1919 - Le 3 septembre 1917, il perçoit le SPAD VII n° S 1747 - Dès le lendemain, il effectue un vol en patrouille entre Aubérive et Tahure - Les jours suivants, il alterne des patrouilles dans ce secteur à une altitude comprise entre 3000 et 5000 mètres - Le 1er octobre, il livre son premier combat aérien, au-dessus de la rive gauche de la Meuse - Les belligérants rentrent chez eux sans perte - Le 17, toujours sur la Meuse, il livre cinq combats au cours d'une mission qui dure 1h55 - Il livre combat lors d'une patrouille, le 12 novembre - En décembre, les patrouilles sur Samogneux, Bézonvaux, la cote 344 se multiplient - Le 5, au cours de l'une d'elle de 2h05, sur la Meuse entre Bethencourt et Bezonvaux, il livre deux nouveaux combats - Le 10, lors d'une patrouille sur les deux rives de la Meuse, il attaque un biplace allemand - L'observateur ennemi est touché pendant l'affrontement et son SPAD VII touché par une balle qui traverse le stabilisateur - Le 13, il livre un méchant combat contre trois monoplaces allemands toujours dans le même secteur - Les protagonistes cessent le combat, arrivés à 500 mètres au-dessus des tranchées - Il rentre sain et sauf au bout de 2 heures - Le 23 décembre, lors d'une patrouille sur le Vauquois et les Eparges, sa patrouille attaque un biplace - L'observateur est tué et l'avion adserse s'écrase en flammes dans le bois de Landricourt - Il est comptabilisé au Slt Mouquet (SPA 78), Sgt Frick (SPA 78) et Ltt Hugues (SPA 81) - Emile Frick remporte sa première victoire homologuée - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Le 3 janvier 1918, lors d'une patrouille sur Avocourt et Bezonvaux, il attaque un biplace qui, en désespoir de cause, rompt le combat en piquant comme un malade vers ses lignes - Frick n'insiste pas car le suivre au-dessus de ses lignes en basse altitude aurait été très dangeureux - Du 20 janvier au 8 février, il prend part à des patrouilles entre Etain et Delle - Si les premières se déroulent sans combat, celle du 8 voit l'affrontement contre un monoplace à l'est de St-Mihiel - Visiblement débordé par les Français, le pilote rompt le combat et pique vers ses lignes - Le 12, nouvelle mission mouvementée, lors d'un décollage sur alerte - A 10h30, sa patrouille est attaquée par 3 avions de chasse, Frick rompt le combat en piquant - Entre 11h à 11h45, ils attaquent une formation de trois biplaces entre Belfort et Dannemarie - Le 9 mars, lors d'une patrouille lancée sur alerte, ils attaquent trois monoplaces à l'est d'Altkirsch - Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 mars 1918 - Le 23 mars, lors d'une patrouille sur Thann, il est victime d'une panne sur le ballon d'Alsace - Le 25, il décolle et dpoit rebrousser chemin, victime d'un radiateur percé - Le 31, au cours d'un vol de 2h30, il fait le plein d'essence à Matouges et atterrit au Plessis-Belleville (GDE) - En avril 1918, il effectue de nombreuses patrouilles sur Montdidier, Moreuil, Lassigny, Noyon - Le 3 avril, sa patrouille assure la protection de Breguet XIV B2 pendant une mission de bombardement sur Champien (Somme) - Le 21, il attaque un biplace et le poursuit jusqu'à Nesles - Pendant le combat, il tire 40 cartouches sans résultat - Le 6 mai, lors d'une patrouille volontaire, il livre combat à un chasseur d'un groupe de quatre sur Moreuil - Le pilote Allemand se voyant serré de trop près, dégage et pique à mort vers ses lignes - Le 7, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque 3 Pfaltz, à l'est de Montdidier - Le combat, qui tournait à l'avantage des Français, est interrompu par l'arrivée d'un gros dispositif ennemi - Cette fois, ce sont les Français qui filent à l'Anglaise - Le 15 mai 1918, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque un biplace au nord-ouest de Lassigny à 2000 mètres - Comme d'habitude, en infériorité numérique, l'avion adverse préfère piquer et rentrer dans ses lignes - Le 16 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, la patrouille attaque un biplace dans le région de Noyon - Frick, qui a tiré et touché l'avion adverse, est victime d'un enrayage - Le Sgt Petit (SPA 78) prend la suite et termine le travail - L'avion ennemi tombe vers le sol et s'écrase dans la région de Sermaize, au nord-ouest de Noyon - Cet avion est la 2ème victoire homologuée du Sgt Frick - Le même jour, lors d'une patrouille volontaire, les SPAD de sa patrouille sont survolés par un fort dispositif de Fokker DR I triplans, mais les Allemands n'attaquent pas - Le 18 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, il attaque un biplace qui croise à 3500 mètres au sud de Noyon - Les Allemands se défendent et ne laissent pas le Français se placer en bonne position pour les abattre - Un quart d'heure plus tard, un autre biplace, qui croise à 1000 mètres dans la région de Tilloloy, est attaqué - Le SPAD XIII de Frick est touché par une rafale qui provoque l'arrêt de tir des deux mitrailleuses et une chute de pression moteur - Il peut néanmoins rentrer au terrain - Le 6 juin, entre Montdidier et Nampcel, sa patrouille attaque 6 monoplaces de chasse sur le mont Simon - Le 11, il attaque un biplace qui croise à 600 mètres dans ses lignes dans les environs d'Elincourt - Le 11, au cours d'une mission entre Resson et Noyon, il attaque successivement deux biplaces à 2000 mètres, au nord-ouest de Compiègne - Le lendemain, au Sud-Est de Roye, il livre deux combats, d'abord contre deux monoplaces, puis contre deux biplaces au Nord de Compiègne - Il ramène au terrain un impact de balle dans l'aile gauche - Le 13, sa patrouille est attaquée par sept monoplaces au nord-est de Rollot - Le 14, entre Montdier et Noyon, il attaque un monoplace apaprtenant à une formation de cinq - Pendant le combat, il dégage un SPAD qui était attaqué par cinq Albatros - Le 18, sa patrouille croise six Albatros sur Chericourt, son SPAD XIII est victime d'une panne du tube de pression - Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 - Le 16 août, au cours d'une patrouille volontaire, ils sont attaqué par 5 monoplaces mais sont dégagés par l'intervention de la patrouille haute qui est venue à leur aide - Le 21 août, lors d'une patrouille volontaire, il combat un biplace à 4800 mètres sur Roye et tire 300 cartouches - Il est contraint d'abandonner son adversaire, faute d'essence - Le 2 septembre, il livre un dur combat contre un biplace au nord-ouest de Noyon à 4800 mètres - L'affrontement se termine à 3000 mètres, après plusieurs passes rapprochée, il tire 50 cartouches sur l'avion adverse qui effectue un violent piqué, suivi d'une spirale serrée - Le 1er octobre, sept Fokkers D VII attaquent la patrouille basse qui croise sur Jonchery, il tire une trentaine de cartouches sur l'un d'eux qui suivait de très près le Sgt Le Fustec - En octobre 1918, il livre ses deux derniers combats, d'abord le 14, lors d'une patrouille entre le camp de Sissonne et Château-Porcien, ils sont attaqués, en vain, par un dispositif de 4 Fokker D VII puis le 23, entre Rethel et Sissonne, contre une patrouille de 6 Fokker D VII - L'armistice est officiel, le 11 nobembre 1918 - Le 15, il effectué un vol de 30 mn aux commandes d'un Fokker D VII, puis les 18 et 25, deux vols d'essais à bord du même appareil - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Il fait son dernier vol comme pilote de l'escadrille SPA 78 en reliant Cernon, Bussy et Lethé, le 1er avril 1919 puis il rejoint le 1er groupe d'aviation de Dijon, le même jour - Démobilisé, le 12 août 1918 - Domicilié au 16, rue Stanislas à Paris 6ème (75), à compter du 12 août 1918 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 6 septembre 1923 - Domicilié à Locmariaquer-au-Bourg (Morbihan), à compter du 9 février 1921 - En 1922, profession Ostréiculteur - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 21 janvier 1926 - Domicilié rue d'Hauteville à Paris (75), à compter du 4 juin 1927 - Domicilié au 11, rue Paré à Nantes (Loire-Atlantique), à compter du 27 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Domicilié chez M. Glain, avenue Wilson à Auray (Morbihan), à compter du 18 septembre 1929 - Passé en position "Sans affectation", le 30 mai 1930 - Radié du personnel navigant des forces aériennes, le 21 avril 1931 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - Liste des brevets militaires - Carnet d'emploi du temps du Sgt Emile Frick - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille SPA 78 - JMO du 2ème groupe de bombardement - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée du Sgt Emile Evariste Frick au 1er régiment du Génie, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 20 mars 1918 : "Pilote de chasse très habile et très mordant. Le 22 décembre 1917, a attaqué à bout portant un avion ennemi et l'a forcé à rentrer dans nos lignes. A tué le mitrailleur, permettant ainsi à deux de ses camarades de l'abattre en flammes."

* Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 : "Pilote de chasse. Le 30 mai 1918, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

Les hommes

Les personnels navigants de l'escadrille N 78 posent sur le terrain de la Noblette, à la fin avril 1917 - En arrière plan, on aperçoit le SPAD VII "Revanche 3" du Ltt Amand Pinsard - De gauche à droite debouts : Sgt Charles Goubault, Sgt André Bredin, Sgt Théophile Joly, Sgt Marc Wabaum, Asp Pierre Defourneaux, Ltt Karl Favre, Ltt Charles Coronado, Sgt André Jarnach - Couchés : Cal Le Roy de Boiseaumarié, Cal Paul Brouillard, Adj Paul Tissier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarié - Né le 5 avril 1890 à Gray (Haute-Saône) - Fils de Napoléon Thomas Le Roy de Boiseaumarié (militaire) et de Marie Thérèse Joséphine Santino-Santini - Domiciliés au 4, rue des Trésorier de la Bourse à Montpellier (Hérault) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1910 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 690 - Service militaire au 81ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 27 mars 1912 - Affecté à la 16ème section de secrétariat d'état-major et du recrutement à Montpellier, le 28 septembre 1912 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 6 novembre 1913 - Profession avant guerre Avocat - Rappelé par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 9ème régiment d'artillerie, le 12 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4110 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, en date du 2 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Buc - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - Pilote du GDE du 20 décembre 1916 au 19 février 1917 - Evacué sur l'hôpital de Senlis, le 6 février 1917 - Transféré sur l'hôpital de Compiègne, le 10 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 15 / SPA 15 du 19 février 1917 au XXX - Pilote de l'escadrille SPA 78 du XXX au 14 septembre 1918 - Une victoire homologuée contre un Drachen incendié dans les environs d'Ardeuil (Châlons-sur-Marne), le 6 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juin 1917 - Une victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes dans les environs d'Aure, le 22 juillet 1917 - Citation à l'ordre de le 2ème armée, en date du 13 août 1917 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs du bois de Forges (Meuse), le 20 août 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu sur la côte 304 (Meuse), le 20 août 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 6 janvier 1918 - Une victoire non homologuée ou probable, en compagnie de l'Adj André Bredin, contre un Albatros D III abattu dans les environs de Le Quesnoy-en-Santerre (Somme), le 4 mai 1918 - Citation n° 404 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 8 mai 1918 - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr I capturé dans les environs de St-Leu-d'Esserent (Oise), le 7 juin 1918 - Blessé par balle au cours de ce combat, aux commandes d'un SPAD XIII, le 7 juin 1918 - Reprendra sa place après convalescence, le 17 août 1918 - Citation n° 440 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 - A remporté un total de cinq victoires homologuées - Disparu au cours d'une patrouille de chasse dans le secteur de Vigneulles-Flirey, le 14 septembre 1918 - Blessé au cours d'un combat aérien, il a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands et a été fait prisonnier - Fait prisonnier du 14 juillet au 19 novembre 1918 - Il a été interné à Metz (Moselle) - Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 décembre 1918 - Démobilisé et nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 juin 1919 - Marié avec Mlle Edmée Marie Anne Bernard Le Saint, à Châteauneuf-du-Pape, le 17 juillet 1919 - Sa femme est héritière du Château Fortia, un des prestigieux domaines de Châteauneuf-du-Pape - Il renonce dès lors à sa carrière judicière pour se consacrer au domaine viticole - Affecté, dans la réserve, au 99ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1921 - Domicilié au 4, rue des trésoriers de la Bourse à Châteauneuf-du-Pape, à compter du 2 novembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 56ème régiment d'artillerie de campagne - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 17 mai 1921 - Fit créer le syndicat des vignerons de Châteauneuf-du-Pape en 1924 - Fit créer le syndicat des Côtes-du-Rhône en 1929 - Fit délimiter l'appellation "Châteauneuf-du-Pape" et créa, avec le critique gastronomique Maurice Curnonsky, l'académie du vin de France en 1933 - Affecté, dans la réserve, au 15ème bataillon d'ouvriers d'aviation, le 1er avril 1933 - Est à l'origine de la création de l'INAO (Institut national de l'Origine et de la Qualité) en 1935 - Président de cet institut de 1947 à 1967 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1939 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Parti aux armées, le 18 octobre 1939 - Hospitalisé, le 12 février 1940 - En convalescence de 45 jours à compter du 25 février 1940 - Reprend sa place, le 10 avril 1940 - Classé en affectation spéciale pour une durée de trois mois, au titre de la coopérative vinicole de Ste-Cécile-des-Vignes (Vaucluse), à compter du 13 mars 1940 - Rédige le journal professionnel "Le vigneron des Côtes du Rhône et du Sud-Est" - A édité des brochures spécialisées dans les vins - Président de l'Institut national des appellations d'origine - Président du comité national interprofessionnel des vins - Président du syndicat général des Côtes du Rhône - Décédé à Châteauneuf-du-Pape, le 16 juin 1967 - Le Roy de Boiseaumarié repose dans le caveau familial de la commune de Châteauneuf-du-Pape - Photo collection Daniel Porret (+) - Sources : Acte de naissance - Pam - Fiche matricule du département de l'Hérault - CICR - CCC de l'escadrille SPA 78 - JORF - Dernière mise à jour : 15 juin 2017.

* Citation n° 7234 à l'ordre du 12ème corps d'armée, en date du 11 avril 1917 : "Jeune pilote très allant. Le 6 avril 1917, a participé à l'attaque des Drachens ennemis avec une vigueur remarquable. Attaquant l'un d'eux, l'a suivi jusqu'à 250 mètres du sol et a réussi à l'incendier."

* Citation à l'ordre de l'armée du brig Pierre Marie Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarie, pilote à l'escadrille N 78, en date du 1er juin 1917 : "Pilote de valeur toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 6 avril 1917, a incendié un Drachen ennemi en descendant à 200 mètres du sol. Le 11 mai 1917, a attaqué successivement deux ballons captifs, forçant les observateurs à descendre en parachute."

* Citation à l'ordre de le 2ème armée, en date du 13 août 1917 : "Pilote de très haute valeur, animé du plus bel esprit d'offensive. Le 22 juillet 1917, ayant poursuivi un avion ennemi jusque vers les abords (illisible) et à basse altitude, en a profité au retour pour attaquer un Drachen et le détruire."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, du MdL Pierre Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarié, pilote au groupe de combat n° 15, en date du 20 août 1917 : "Pilote hors de pair, sachant communiquer à ses camarades de combat, l'ardeur dont il est animé, les entrainant à l'attaque de deux avions et Drachens ennemis qu'il a harcelé avec une tenacité admirable pendant les dernières opérations. Le 20 août, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes. Déjà cité trois fois." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Citation n° 404 à l'ordre de la 3ème armée du Slt Pierre Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarié, au 9ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 8 mai 1918 : "Pilote de chasse. A remporté sa 4ème victoire en abattant un avion de chasse ennemi."

* Citation n° 440 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 24 juin 1918 : "Gravement blessé à l'atterrissage en rentrant d'une croisière au cours de laquelle il avait remporté sa cinquième victoire."

* Citation n° 451 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 17 décembre 1918 : "Le 14 septembre 1918, s'est sacrifié pour dégager ses camarades faisant partie de la patrouille qu'il commandait et qui était attaquée par une patrouille ennemie supérieure en nombre. Accablé sous le nombre de ses adversiares, est tombé désemparé dans les lignes ennemies, ses camarades ayant pu grâce à son dévouement regagner nos lignes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Pierre Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarié, au 9ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 31 décembre 1918 : "Modèle de conscience, de bravoure modeste et d'indomptable énergie. Pilote de chasse qui a remporté cinq victoires officielles, attaquant souvent les patrouilles ennemies à une grande distance dans leurs lignes. Le 14 septembre 1918 à Pagny-sur-Moselle, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par cinq Fokker, l'a dégagé et lui a permis de regagner nos lignes. Succombant sous le nombre, a été abattu grièvement blessé dans les lignes ennemies. A rejoint sa place, bien qu'incomplétement guéri, dès la signature de l'armistice. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Ltt Pierre Gabriel Vincent Ernest Le Roy de Boiseaumarié de la 17ème région militaire , en date du 30 juin 1939 : "48 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier du 16 juin 1918."

Ltt Albert Achard - Né le 26 mars 1894 à Briançon (Hautes-Alpes) - Fils de Gabriel Denis Achard (commercant) et de Florentine Hôté-Thiévos - Classe 1914 - Recrutement de Lyon Sud sous le matricule n° 122 - Engagé volontaire pour huit ans, le 7 août 1913 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 6 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de Hussards, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 mars 1915 - Observateur de la RGA du Bourget du 17 mars au 3 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MS 48 du 3 avril au 29 septembre 1915 - Nommé Lieutenant, le 30 juin 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 mai 1915 - Affecté au SFA du 29 septembre au 12 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille N 91 S du front d'Orient (future 507) du 12 octobre 1915 au (2ème trimestre 1916) - Nommé Lieutenant, le 8 juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée d'Orient, en date du 1er février 1916 - Elève pilote à l'école de pilotage de Salonique - Brevet de pilote militaire n° 4642 décerné à l'école militaire d'aviation de Salonique, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille MF 98 T du front d'Orient (future 524) du (2ème trimestre) 1916 au 25 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 203 du 24 octobre 1916 au 1er janvier 1917 - Pilote de la RGA du 1er janvier au 9 mars 1917 - Pilote du détachement de chasse n° 510 (sous subsistance de l'escadrille F 44) du 9 mars au 1er juillet 1917 - Abat un avion allemand dans les environs de Taon-les-Vosges (88), le 2 mai 1917 - Ses adversaires étaient probablement le Vfw Seifert et l'UffzWilhelm Niess de la SchuSta 7 - Ils ont été faits prisonniers - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 au 1er juillet au 12 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 12 septembre 1917 au 26 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital de Clermont du 2 mai au 7 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 150 du 26 août 1918 au 2 avril 1919 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 27 octobre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 5ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation - En congé sans solde de 3 ans - Classé dans l'arme de l'aéronautique, le 25 décembre 1922 - Démissionnaire de l'armée active - Affecté dans la réserve avec le grade de lieutenant au 36ème groupe d'aviation, le 5 novembre 1924 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 12 juillet 1926 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Pau, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 113, le 1er février 1938 - Domicilié 1, rue St-Cécile à Albi - Rayé des personnels navigants sur sa demande - A accompli une période d'exercices au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne du 25 septembre au 5 octobre 1938 - A accompli une période obligatoire à la base de Rochefort du 21 octobre au 3 novembre 1938 - Affecté au bataillon de l'air 109, le 1er novembre 1938 - Rappelé à l'activité (mobilisation), le 2 septembre 1939 et affecté au centre de renseignements et d'alerte de Carcassonne - Affecté à la base aérienne 109, le 8 novembre 1939 - Affecté à l'état-major de la 2ème subdivision aérienne de Bordeaux, le 9 janvier 1940 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide - Sources : FM Rhône - Pam - CCC N 48 - CCC N 85 - CCC SPA 78 - CCC SPA 150 - JORF - Dernière mise à jour : 19/12/2013.

* Citation à l'ordre de la division du Slt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 6 juin 1915 : "Sous-lieutenant de cavalerie observateur à l'escadrille MS 48, le 15 avril 1915, armé d'un mousqueton, a attaqué un avion allemand muni d'une mitrailleuse, et après avoir eu son aile perçée, l'a forcé à atterrir. Le 24 avril,, au cours d'une reconnaissance d'où il a rapporté des renseignements très importants, a eu son appareil perçé d'éclats d'obus."

* Citation n° 52 à l'ordre de la division du Ltt Albert Achard du 9ème régiment de Hussard, observateur de l'escadrille MS 48, en date du 1er juillet 1915 : "Au cours d'un vol de barrage, a attaqué, armé seulement d'un mousqueton, un Albatros armé d'une mitrailleuse. L'a approché à 50 mètres en essuyant trois bandes de mitrailleuses, dont les balles ont perçé, à hauteur de la tête du pilote et ont coupé un montant de la cabane supérieure. Malgré le danger d'une rupture de l'appareil, a continué l'attaque en tirant sur l'ennemi 81 cartouches et le poursuivant bien au delà de nos lignes jusqu'au moment où l'appareil piqua brusquement."

* Citation à l'ordre de l'armée d'Orient du Ltt Albert Achard, observateur de l'escadrille N 91 S, en date du 1er février 1916 : "Observateur remarquablement entraîné aux grandes reconnaissances d'armée d'où il rapporte des renseignements nombreux et toujours précis. A pris part à une reconnaissance de 350 kilomètres dont 175 au-dessus des lignes ennemies."

* Citation n° 761 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Albert Achard, pilote du détachement N 510, en date du 31 mai 1917 : "Le 2 mai 1917, après un dur combat, a abattu un avion ennemi tout prêt de nos lignes. Déjà trois fois cité à l'ordre de l'armée."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 146 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 13 septembre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une ardeur inlassable, qui ne cesse de faire preuve des plus belles qualités d'audace et d'intrépidité. le 27 juin 1917, après un dur combat, a abattu un 2ème avion ennemi."

* Citation à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, en date du 2 août 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'une énergie peu communes. Le 19 juillet 1918, a rapporté sa quatrième victoire en abattant un avion de chasse ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Achard, pilote de l'escadrille SPA 78, groupe de combat 16, en date du 10 octobre 1918 : "A poursuivi loin dans ses lignes et abattu en flammes un triplace ennemi; attaqué par une forte patrouille de monoplaces, en a probablement abattu un et, bien que blessé et ayant son appareil sérieusement atteint, est parvenu à regagner les lignes françaises."

Ltt Gilbert Antoine René Marie Joseph Henri Arnoux de Maison Rouge - Né le 24 décembre 1892 à Verdun (Meuse) - Fils de Georges Marie Arnoux de Maison-Rouge et de Maria Fernande de Truchis de Lays - Domiciliés au 63, rue du 4 août à Lyon (Rhône) ou au Château de Lays par Pierre-en-Bresse (Saône-et-Loire) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 1845 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 9 octobre 1912 - Classé 28ème sur 470 au concours d'entrée de l'école de St-Cyr - Première année de service militaire au 8ème régiment de Dragons, à compter du 10 octobre 1912 - Promotion de "Montmirail (1912-1914) - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Dragons, le 12 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école d'Avord, le 1er septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1914 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 29 décembre 1915 - Pilote de la RGA du 29 décembre 1915 au 20 février 1916 - Affecté à l'escadrille C 9, mais n'a pas rejoint des suites d'un accident d'avion en partant de la RGA du Bourget vers sa nouvelle unité, le 20 février 1916 - Repris en compte et affecté au GDE du 28 février au 13 septembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 20 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 13 au 21 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 13 septembre 1916 au 28 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 124 "La Fayette" du 28 mai au 6 octobre 1917 - Nommé Adjoint au commandant d'escadrille - Citation n° 186 à l'ordre de l'armée, en date du 27 juin 1917 - Citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 14 octobre 1917 - Deux victoires non homologuées pendant son affectation à la N 124 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 6 au 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 20 octobre 1917 au 31 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, alors qu'il attaquait seul un groupe de plusieurs avions ennemis dans les environs de Soissons (Aisne), le 31 mai 1918 - Inhumé près d'une maison au lieu dit "Les Loges" au sud-ouest de Nampcel (Oise) - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 12 mars 1920 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille N 124 "La Fayette" - CCC de l'escadrille SPA 78 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CICR - MpF - JORF - Site Saint-Cyr Mémorial - Dernière mise à jour : 14 février 2019.

* Citation n° 186 à l'ordre de l'aéronautique d'armée, en date du 27 juin 1917 : "Très bon pilote de chasse. A fait pendant la bataille de la Somme et la retraite allemande, preuve de belles qualités d'ardeur et de bravoure. A eu de nombreux combats au cours desquels il a forcé plusieurs appareils ennemis a atterrir désemparés dans leurs lignes. A eu plusieurs fois son appareil atteint dans les parties essentielles."

* Croix de Guerre avec Palme et citation n° 513 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Gilbert Arnoux de Maison-Rouge, pilote à l'escadrille N 124, en date du 14 octobre 1917 : "D'une ardeur et d'une bravoure inlassables, s'est dépensé sans compter pendant ces derniers mois. Au cours de dix combats aériens, a fait tomber désemparés quatre adversaires; le 2 octobre 1917, en a probablement détruit un autre. Epuisé par ses efforts constants, a dû être évacué malgré lui."

* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Gilbert Arnoux de Maison-Rouge, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 12 mars 1920 : "Officier remarquable. Pilote de combat ayant toujours donné l'exemple de la bravoure et de la conscience dans le devoir. A trouvé une mort glorieuse en attaquant seul, dans les lignes ennemies, un groupe d'avions de chasse ennemi le 31 mai 1918."

Adj Paul Léon Tissier - Né en 1895 - Classe 1915 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1852 - Affecté au 102ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 4108 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 2 août 1916 - Pilote du GDE du XX août au 22 décembre 1916 - Pilote de la N 78 / SPA 78 du 22 décembre 1916 au 27 juillet 1918 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu dans les environs de Lassigny (Oise), le 31 mai 1918 - Hospitalisé, le 27 juillet 1918 - Affecté au CIACB du 28 octobre 1918 au 17 avril 1919 - Envoyé au 1er groupe d'aviation de Dijon pour y être démobilisé, le 17 avril 1919 - Domicilié à Melun (Seine-et-Marne) - Affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air - Médaille militaire, le 2 août 1935 - Sources : Pam - JORF - Revue Les Ailes - Liste des brevets militaires - CCC escadrille SPA 78 - Dernière mise à jour : 15 novembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Paul Léon Tissier, du 102ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA78 : "Le 31 mai 1918, a abattu un avion de chasse dans nos lignes."

* Médaille Militaire de l'Adj Paul Léon Tissier du 2ème bataillon de l'air, en date du 2 août 1935 : "20 ans de services, 5 campagnes. A été cité."

Slt Pierre Charles Joseph Mouquet - Né au 43, rue d'Angleterre à Lille (Nord), le 4 avril 1888 - Fils de Jules Louis Joseph Mouquet (peintre) et de Clémence Eugénie Marchand - Profession Etudiant - Domicilié au 28, boulevard Vauban à Lille (Nord) - Classe 1908 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 6215 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 20ème régiment de chasseurs à cheval, le 12 avril 1906 - Nommé Brigadier, le 19 novembre 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 février 1908 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 12 avril 1909 - Rengagé pour deux ans, au titre du 20ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 5 mai 1909 - Remis, sur sa demande, comme cavalier de 2ème classe, le 1er janvier 1910 - Manquants aux appels, le 5 mai 1910 - Déclaré déserteur, le 11 mai 1910 - Rentré volontairement, le 4 août 1914 - Amnistié, le 5 août 1914 - A rejoint son unité, le 7 août 1914 - Nommé Brigadier, le 2 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2592 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 2 février 1916 - Au centre militaire d'aviation d'Etampes, jusqu'au 12 février 1916 - Pilote de l'escadrille F 393 (future escadrille AR 464) du centre retranché de Paris (CRP) du 10 février 1916 au 1er avril 1917 - Nommé Maréchal des logis, le 15 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 353 (future escadrille LET 465) du centre retranché de Paris (CRP) du 1er au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 17 avril au 10 mai 1917 - Pilote détaché à l'escadrille SOP 29 du 10 mai au 10 juin 1917 - Pilote affecté à l'escadrille SOP 29 (GB 4) du 10 juin au 1er novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 14 octobre 1917 - Stage SPAD VII et XIII au GDE du 1er au 14 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 (GC 15) du 14 novembre 1917 au 31 mars 1919 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Sgt Emile Frick (SPA 78) et le Ltt Marcel Hugues (SPA 81), contre un biplace abattu en flammes dans les environs du bois de Landricourt (Meuse), le 23 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1918 - En mission du 1er au 7 avril 1918 - Affecté, comme pilote, à la réserve générale d'aviation, le 1er septembre 1919 - Nommé Lieutenant, le 28 octobre 1919 - Affecté au 20ème régiment de Dragons - Marié avec Mlle Marcelle Julie Rey à Paris 16ème, le 23 septembre 1919 - Domiciliés au 28, boulevard Vauban à Lille (Nord) - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 novembre 1920 - Détaché à l'école des spécialistes à Bordeaux, le 15 février 1922 - A obtenu un congé sans solde de trois ans, le 25 avril 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1922 - Admis en position dite de réserve spéciale, le 27 juin 1923 - Classé dans la disponibilité, le 16 décembre 1925 - A effectué une période obligatoire de cinq semaines du 27 janvier au 3 mars 1927 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 septembre 1928 - Classé en surnombre à l'état-major particulier de l'aéronautique, le 29 septembre 1928 - A effectué une période obligatoire d'exercices de 5 semaines, à compter du 29 août 1932 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne n° 3 de Châteauroux, le 1er octobre 1933 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne n° 103, le 1er janvier 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne 104, le 12 juin 1934 et maintenu en disponibilité - Rappelé à l'activité, le 26 août 1939 - Affecté au bataillon de l'Air 117, le 24 septembre 1939 - Démobilisé, le 18 août 1940 - Décédé au 119 bis, rue Cardinet.à Paris 17ème, le 18 février 1946 - Photo datant d'avril 1916 alors qu'il était pilote de l'escadrille F 393 transmise par Edouard Derville que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 1660) de la ville de Lille (Nord) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 393 / AR 464 - CCC de l'escadrille F 353 / LET 465 - CCC de l'escadrille SOP 29 - CCC de l'escadrille N 78 / SPA 78 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - JORF - Dernière mise à jour : 16 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Mouquet, pilote de l'escadrille SOP 29, en date du 11 septembre 1917 : "Pilote remarquable. A exécuté de nombreux bombardements de jour, dont deux à grande distance. Le 17 août, a effectué trois bombardement consécutifs."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Pierre Charles Joseph Mouquet, au 20ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 78 (GC 15), en date du 6 février 1918 : "Excellent pilote, passé du bombardement dans la chasse où il s'est tout de suite distingué et abattu un avion ennemi qui est tombé en flammes dans nos lignes."

 

Les avions

MdL Pierre Le Roy de Boiseaumarié, pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 19 février 1917 au 14 septembre 1918, pose en tenue de vol, à côté de son Nieuport camouflé, sur le terrain de la Noblette, le 11 avril 1917 - Il sera blessé au cours d'un combat aérien, dans les environs de Pagny-sur-Moselle (Moselle), le 14 septembre 1918 - Contraint de poser son avion en zone occupée par les Allemands, il sera fait prisonnier et terminera la guerre dans un camp de prisonniers - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Le premier SPAD VII, baptisé "Revanche", du Ltt Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78 du 22 novembre 1916 au 12 juillet 1917 sur le terrain de Villacoublay, le 20 décembre 1916 - Deux jours plus tard, la N 78 va faire mouvement sur le terrain de St-Etienne-au-Temple (Marne) - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

L'escadrille N 78, qui a été constituée sur le terrain de Villacoublay, le 12 novembre 1916, s'apprête à faire mouvement vers le front pour s'installer sur le terrain de St-Etienne-du-Temple (Marne), le 22 décembre 1916 - Au premier plan, le SPAD VII du Ltt Amand Pinsard puis les Nieuport XII et 17 de l'unité - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Le peintre Théophile Steinlein peint sa panthère noire sur le SPAD VII à moteur Hispano de 140 HP codé "8" de l'Adj Paul Tissier, pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 22 décembre 1916 au 27 juillet 1918 sur le terrain de La Noblette, le 8 avril 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Théophile Steinlein a maintenant terminé sa panthère noire sur le SPAD VII codé "8" de l'Adj Paul Tissier, le 8 avril 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Fuselage du SPAD VII à moteur Hispano 140 HP codé "8" de l'Adj Paul Tissier, pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 22 décembre 1916 au 27 juillet 1918, sur le terrain de La Noblette, le 12 avril 1917 - Les taches blanches sont des dégradations du tirage d'époque - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

L'Adj Paul Tissier, pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 22 décembre 1916 au 27 juillet 1918, pose aux commandes de son SPAD VII à moteur Hispano de 140 HP codé "8" sur le terrain de La Noblette, le 12 avril 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Restes du Nieuport 15 m² du MdL XXX Bousquet, accidenté lors d'un atterrissage sur le terrain de la Noblette, le 23 avril 1917 - Bousquet a été tué - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 147 codé "4" de l'escadrille N 78 sur le terrain de la Noblette, le 14 mai 1917 - Il s'agit du second SPAD VII "Revanche 2" d'Amand Pinsard au sein de l'unité, maintenant affecté à un autre pilote - A cette date, il était le plus ancien SPAD VII en service au sein de la N 78 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Revanche III" du Ltt Amand Pinsard sur le terrain de la Noblette, le 12 avril 1917 - Cet avion est entièrement peint en noir (appellation de l'époque "Negro") et la panthère en blanc - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "13" de l'escadrille N 78 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Les avions

SPAD VII codé "11" de l'escadrille N 78 / SPA 78 capturé par les Allemands - Les marquages français ont été remplacés par les croix germaniques à l'exception de la panthère qui a été conservée - Les circonstances seront précisées ultérieurement - Photo Ebay RFA.

Détail de l'insigne de fuselage du SPAD VII de l'escadrille N 78 / SPA 78 capturé par les Allemands - Photo Ebay RFA.

SPAD VII de l'escadrille - Gros plan sur le léopard de Bornéo de l'escadrille SPA 78 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Le SPAD VII n° 406 du Cne Amand Pinsard après son accident sur le terrain de la Noblette, le 12 juin 1917 - Pinsard a été évacué avec un traumatisme crânien avec fracture du nez - Après être resté huit jours dans le coma, il s'est rétablit - Son hospitalisation et sa période de convalescence ont duré du 12 juin au 10 septembre 1917 - A son retour, il a pris le commandement de l'escadrille SPA 26 - Photo Francis Bar conservée aux archives départementales du Pas-de-Calais.

SPAD VII n° 406 du Cne Amand Pinsard après son accident sur le terrain de la Noblette (Marne), le 12 juin 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 406 du Cne Amand Pinsard après son accident sur le terrain de la Noblette (Marne), le 12 juin 1917 - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "12" de l'escadrille N 78 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Alignement des SPAD de l'escadrille SPA 78 - Le dernier, entièrement peint en noir, est celui du Cne Amand Pinsard, commandant de l'unité - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII codé "9" de l'escadrille SPA 78 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII des escadrilles SPA 112 et SPA 78 sur le terrain allemand du Chatelet-sur-Retourne (Ardennes) en 1917 - Ces deux avions ont été capturés intacts après que leurs pilotes, touchés en combat aérien, ne se soient posés dans les lignes allemandes et ont été faits prisonniers - Au centre, le SPAD VII n° 1200 de l'Adc Georges Chemet, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 - Sur la photo en gros plan, on aperçoit le superbe dragon, emblème personnel de l'Adc Georges Chemet, peint sur le fuselage - à droite, un AEG C IV et finalement le SPAD VII du Cal Marcel Egret, pilote de l'escadrille N 78, capturé près de Moronvillers, le 26 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Reiner Absmeier que je remercie pour son aide.

Gros plan des SPAD VII n° 1200 de l'Adc Georges Chemet de l'escadrille N 112, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 et du SPAD VII du Cal Marcel Egret de l'escadrille N 78 capturé près de Moronvillers (Marne), le 26 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Reiner Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD VII du Sgt Théophile Joly, pilote de l'escadrille N 76 capturé par les Allemands, le 2 décembre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII accidenté après avoir accroché un pommier au cours d'un atterrissage sur le terrain d'Auvillers, le 10 mai 1918 - Le pilote n'a pas été blessé - Photo Paul Tissier transmise par Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Morceau d'entoilage prélevé par le soldat Francis Bar sur la dérive du SPAD VII n° 406 piloté par le Cne Amand Pinsard après son accident, le 12 juin 1917 - Collection Francis Bar conservé aux archives départementales du Pas-de-Calais.

Couleurs des avions

SPAD VII codé "13" de l'escadrille N 78 - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

SPAD VII "Revanche IV" du Ltt Amand Pinsard - Dessin David Méchin.

SPAD VII n° 406 du Cne Amand Pinsard, commandant de l'escadrille N 78 du 10 octobre 1916 au 12 juillet 1917 - Cet avion a été détruit au cours d'un accident aérien, lors d'une évolution en basse altitude, sur le terrain de la Noblette, le 12 juin 1917 - Pinsard a subi un traumatisme crânien avec fracture du nez, est resté huit jours dans le coma - Hospitalisé et convalescence du 12 juin au 10 septembre 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Général Amand Pinsard dans la cimetière de la ville d'Arcachon (Gironde) - Brevet de pilote militaire n° 210 obtenu le 15 février 1913 - Pilote de l'escadrille MS 23 du 4 août 1914 au 8 février 1915 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 juillet au 10 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 78 du 10 octobre 1916 au 12 juillet 1917 - 15 victoires homologuées à l'escadrille N 78 - Commandant de l'escadrille SPA 23 du 10 septembre 1917 au XX avril 1918 - 11 victoires homologuées à la SPA 23 - Termine la guerre avec 27 victoires homologuées - Photo David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de Spad de la SPA 78.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos de la SPA 78.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage de la SPA 78.
- M. Frédéric Domblides pour l'envoi de la photo de l'entoilage de la SPA 78.
- M. Jean-Claude Pavlovsky pour l'envoi des photos de Nicolas Pavlovsky, son père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du SPAD VII codé "13".
- M. Nicolas Frick pour la communication du carnet d'emploi du temps d'Emile Frick, son grand-père.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi de la photo de la sépulture du Gal Amand Pinsard.
- M. Edouard Derville pour l'envoi des archives de Georges Blondel et Pierre Mouquet.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18" de Joël Huret.

 

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