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Insignes de l'escadrille 79
peints sur les fuselages.

Première version de la tête de loup adoptée par l'escadrille N 79 - Dessin Albin Denis réalisé à partir d'une photo de janvier 1917.

Insigne peint sur le fuselage des Spad XIII en 1918 - L'insigne dessiné d'après photo, montre la version définitive - Dessin Albin Denis.

Entoilage d'époque de l'insigne de la SPA 79 conservé au Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo Frédéric Domblides que je remercie pour son aide.

Superbe entoilage d'époque d'un SPAD VII ou XIII de la SPA 79 - Il mesure 87 x 60 cm - Cette pièce a été vendue aux enchères à Lyon, le 14 janvier 2021 - Si son heureux propriètaire lit ces quelques lignes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 79

Insigne en argent découpé de l'escadrille SPA 79 - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide

Insigne métallique de l'escadrille SPA 79 porté en septembre 1918 par le 2Ltn David W. Lewis - Infographie réalisée d'après photo - Si vous possédez un insigne similaire dans vos archives familiales ou dans votre collection, je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'adresser des photos recto-verso - Dessin réalisé à partir d'une photo extraite de la collection de Jean-Jacques Leclercq.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille 79 représente une tête de loup. D'abord peinte très simplement en noir, elle laisse place en 1918, à une représentation beaucoup plus travaillée sur fond de couleur noir et marron. L'origine du choix de la tête de loup n'est pas connue pour l'instant. Si un des lecteurs de ce site, grâce aux archives de son aïeul, peut me donner une explication, je serai vraiment content qu'il prenne contact avec moi. Voir mon Mail en haut et bas de page.

 

Historique

Constituée le 21 novembre 1916, l'escadrille 79 reçoit en dotation des Nieuport 12 et 17 et devient l'escadrille N 79. Elle est placée sous le commandement du Cne Roger Lermercier de Maisoncelle-Vertille de Richemont et rattachée à l'aéronautique de la 3ème armée.

En janvier 1917, l'escadrille N 79 passe à l'aéronautique de la 5ème armée. Elle restera rattachée à cette grande unité, jusqu'en mars 1918. Du 16 avril au 7 mai 1917, avec la 5ème armée, elle est engagée dans la 2ème bataille de l'Aisne, avec offensive sur le front, la prise de Berméricourt, approche des abords de Craonne et jusqu'au Chemin des Dames.

Le 25 avril 1917, l'escadrille passe sous le commandement du Cne Gaston Luc-Pupat. Le lendemain, le capitaine remporte une victoire homologuée contre un avion allemand dans la région de Saint-Quentin. Le 3 juin, le MdL Jean Sauclière abat un biplace, qui sera homologué malgré qu'il soit tombé dans ses lignes.

L'escadrille N 79 incorpore le Groupe provisoire de combat et se déplace sur le terrain du château de Bonneuil (Esmery-Hallon), à partir du 17 juillet 1917. Le 22 juillet, le MdL Jean Sauclière remporte une nouvelle victoire homologuée contre un avion qui tombe à l'Est de la Fère. Le 19 août, le capitaine Robert Franc remporte deux victoires homologuées. Le même pilote terminera la guerre à la tête de 5 victoires homologuées et une non homologuée.

Le 4 septembre, le commandant de l'escadrille, le Cne Gaston Luc-Pupat est tué au combat, aux commandes du Spad VII n° 626, par la DCA qui protégeait le Drachen qu'il attaquait, au Sud de Saint-Quentin.

Le 5 septembre 1917, l'escadrille N 79 passe sous le commandement du Cne Robert Franc. A partir d'octobre, elle reçoit des Nieuport 27 et des Spad VII. Peu à peu, les Spad vont supplanter les Nieuport. Le 19 janvier 1918, l'unité est entièrement transformée sur avions Spad VII et XIII et prend l'appellation de SPA 79. En plus de ces monoplaces, la 79 met en oeuvre plusieurs Sopwith 1A2 pour les missions de reconnaissance avec observateur ou mitrailleur.

Transférée à la 3ème armée, la 79 est stationnée à Maisonneuve, du 20 janvier au 8 mars 1918, puis à Ambrief du 8 au 24 mars. C'est à partir de ce terrain, près de Soissons, qu'elle effectura des missions de chasse et de photographie aérienne. En plus, ses équipages mitraillent les tranchées à chaque fois que c'est possible. Jusqu'au 27 mars, elle participe à la bataille de Noyon, avec repli des troupes françaises sur l'Oise et la route reliant Nesle, Roye, Montdidier.

Le 17 mars, le brigadier Roger Brétillon remporte 2 victoires homologuées contre deux Albatros qui tombent dans les environs de Roye. Ce sont les premières victoires de l'escadrille N 79.

Le 25 mars, pour contrer l'offensive que les Allemands viennent de lancer contre les troupes britanniques, l'escadrille SPA 79 est envoyée au Mesnil-Saint-Georges. Les affrontements seront apres et plusieurs victoires vont être remportées. Plusieurs pilotes perdront la vie dans ces combats.

A Sacy-le-Grand depuis le 26 mars, elle fait mouvement sur Auvilliers (Oise), à partir du 22 avril. A partir de ces terrains, la 79 participa à tous les combats menés par la 3ème armée. A partir du 9 juin, bataille du Matz avec attaque allemande sur Compiègne, entre l'Oise et la voie ferrée reliant Montdidier et Saint-Just-en-Chaussée. Les troupes sous les ordres du général Mangin contre attaquent entre Courcelle-Epayelles et Gournay-sur-Aronde.

Le 24 juillet, nouveau tranfert, cette fois sur le terrain de Linthelles (Marne). Le 10 août, participation à la bataille de Montdidier avec progression sur Beuvraignes. Le 17, bataille autour de Noyon avec progression en direction de la ville. Le 30 août, les troupes au sol avancent contre la ligne Hindenburg avec prise de Noyon et progression dépassant le canal Crozat.

Du 27 octobre au 5 novembre, une nouvelle bataille, cette fois sur la Serre avec progression sur les 2 rives de la Serre puis renforcement des positions conquises au Nord de la ligne reliant Sissonne à Crécy-sur-Serre.

Du 26 juillet au 29 octobre, elle installe ses Spad au Croutoy (Oise) et pour finir à Cerny-lès-Bucy, le 1er novembre, puis à Chambry, le 7 novembre 1918. Les derniers combats dont prennent part les hommes de la 79 se déroulent dans la région Sud de Revin et Rocroi avec la préparation d'une grande offensive sur la Meuse. La signature de l'armistice arrêtera les hostilités en cours.

Après la guerre, la SPA 79 est transférée à Lachelle (Oise) du 24 décembre 1918 au 6 mars 1919. Elle est rappelée sur Trécon puis sur Sommesous où elle est définitivement dissoute, le 12 mars 1919. Ses équipages ont remporté 14 victoires homologuées et 8 non homologuées. Elle a perdu 9 hommes au combat ou par accident, déploré 7 blessés et 2 prisonniers.

Il faudra attendre, le 1er mars 1933, pour que les traditions de la SPA 79 soient reprises par le groupe de reconnaissance autonome de Cazaux. Cette unité deviendra la 4ème escadrille du GB II / 19, le 1er avril 1937. C'est avec cette unité qu'elle participera aux combats de 1939-40. Devenue 2ème escadrille du GB I/19, le 1er septembre 1940, elle prend la dénomination de 2ème escadrille du GBM I/19 "Gascogne", le 1er juin 1944, lors de l'affectation d'un nom de province à chaque unité de l'armée de l'Air.

Toujours comme 2ème escadrille du GB I/19, elle participe aux combats d'Algérie sur A-26 Invader. Dissoute, le 1er septembre 1962, elle est recréée comme 2ème escadrille du EB 1/91 "Gascogne", unité qui volera sur Mirage IVA et IVP jusqu'au 1er août 1996, date de sa dissolution.

Elle est recréée comme 2ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne" sur Dassault Rafale B, sur la base de Saint-Dizier, le 7 octobre 2008.

 

Fanion de l'escadrille SPA 79

Fanion de l'escadrille SPA 79 de 1918 ayant appartenu au Cne Robert Franc - Il a été emporté par Emmaus en 2005, lors du débarrassement de la maison de son fils à Pau, après sa mort - Espérons qu'il a été racheté par quelqu'un qui aura apprécié sa valeur historique - Si son propriétaire lit cette page, qu'il veuille bien me contacter et m'envoyer d'autres photos - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Olivier Ribeton que je remercie pour son aide.

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Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 4ème escadrille du GB II/19 (époque 1937-1940) ou de la 2ème escadrille du GB II / 19 (époque 1940-1944) - Photo droits réservés.

Projet d'insigne du GB 1/19, proposé par la maison Augis. La matrice fut réalisée en 1942, mais l'unité ne donna pas suite. En 1944, le projet fut soumis à nouveau au Groupe qui ne passa pas de commande - Dessin collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Fanion du GBM 1/19 "Gascogne" époque 2ème guerre mondiale - Cette unité volait sur Martin B-26 Marauder et a participé à la campagne d'Italie, au débarquement de Provence, à la réduction des poches de Royan - Le GBM 1/19 "Gascogne" était composé de la 1ère escadrille (traditions de la SAL 28) et de la 2ème escadrille (traditions de la SPA 79) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Comleget transmise par Henri Guyot que je remercie pour son aide.

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Insigne métallique de la 2ème escadrille du GBM I/19 "Gascogne" de l'immédiat après guerre - Fabrication par la société Augis - Cette série a été commandée par Gilbert Uteau, un As de la Grande Guerre, pour différencier les différentes équipes scouts que ses filles formaient (éléphant, loup, grue couronnée) - Fixation par anneaux et épingle - Dos lisse non marqué - Photos Catherine Galharret, sa fille, que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EB 1/91 "Gascogne" - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 79

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/4"Gascogne" - Le 2ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne" est devenue la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Gascogne", le 1er septembre 2016 - Insigne homologué sous le n° 1382 au SHD de Vincennes en 2010 - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par deux attaches type pin's - Photos droits réservés.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/4"Gascogne" - Fixation par une épingle - Fabrication Patch Production - Photos droits réservés.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Rattachements de l'escadrille

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 79

Commandants de l'escadrille

Personnels célèbres

 

 

Liste des personnels

Liste à venir

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus


 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Décorations

Tableau à venir

 

Citation collective

* Citation n° 425 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 79, en date du XX XXX 1918 : "Entrainé par son chef, le capitaine Franc, a été pendant la bataille du 23 mars au 2 avril une unité de premier ordre. Dans des circonstances très difficiles provenant du matériel et de déplacements nombreux, a soutenu 17 combats, abattu trois avions, mitraillé 45 fois les troupes ennemies et fait de très nombreuses reconnaissances à basse altitude. Etablissant ainsi une liaison parfaite entre la ligne de bataille et le commandement."

 

Les hommes

Sous-officiers de l'escadrille N 79 à l'été 1917 - Au premier rang, au 3ème rang à partir de la gauche, le Cal Gaston Lamarche (pilote) tué au cours d'un accident aérien, le 13 juillet 1917 - Gaston Lamarche a été pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai au 13 juillet 1917 - Si un lecteur de ces lignes possède une photo légendée, je suis intéressé - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Pilotes et observateurs des escadrilles SPA 79 et BR 129 sur le terrain d'Ambrief, le 23 mars 1918 - De gauche à droite : X - X - X - Sgt Edouard Pinot (pilote SPA 79) - Cal Jean-Charles Grillot (pilote SPA 79) - X - X - Adj Roger Bretillon (pilote SPA 79 et As aux 9 victoires) - Cal Maurice Doat (pilote SPA 79) - Sgt Georges Sittler (pilote SPA 79) - X - X - X - Ltt Paquement (observateur) - X - X - Ltt Albert Mézergues (pilote et commandant de la BR 129) - X - Cne Edouard Pillet (observateur SPA 79) - Slt Paul - Si un lecteur peut donner les autres noms, je suis intéressé - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Les personnels navigants de l'escadrille SPA 79 sur le terrain d'Auvilliers, près de Clermont (Oise) en juin 1918 - De gauche à droite - Debouts : Cal Roger Paralgés (pilote) - Sgt Gustave Duval (pilote) - Sgt Auguste Carle (pilote) - Slt Georges Sittler (pilote) - Adj Paul Rolland (pilote) - Sgt Adrien Rousseau (pilote) - Sgt Auguste Couez (pilote) - Adj Paul Lesec (pilote) - Sgt Edouard Cournaud (pilote) - Assis au second rang : Slt Francis Paul (obs) - Ltt Jules Masse (obs) - Cne François Glaize (Commandant des escadrilles de la 3ème armée) - Cne Robert Franc (pilote) - Cne Pierre Fougères (pilote) - Slt Clément Payen (pilote) - Assis au premier rang : Slt David Lewis (pilote USA) - Ltt Charles Marcetteau de Brem (obs) - Slt Joanny Chalandon (obs) et Zozo - Ltt Edouard Kauffmann (pilote) - Slt Marcel Thibon (obs) - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Les hommes

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."

* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."

* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."

* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."

* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."

* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Cne Gaston Victor Luc-Pupat - Né le 25 juillet 1885 à Lyon (69) - Fils de François Arsène Luc-Pupat et de Reine Marie Bourdillon - Classe 1905 - Recrutement de Rhône Central sous le n° matricule 1736 - Engagé au 52ème régiment d'infanterie du 28 février 1904 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie stationné à Romans, le 5 février 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 juin 1914 - Passé dans l’aéronautique militaire comme observateur, le 14 mai 1915 - Observateur de la RGA du 22 mai au 6 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 6 juillet 1915 au 3 juin 1916 - Hospitalisé du 30 novembre au 31 décembre 1915 - En convalescence du 5 janvier au 9 février 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 6 juin 1916 - Citation à l’ordre du corps d'armée, en date du 25 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 3 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3870 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 6 juillet 1916 - Ecole d'aviation d'Avord (stage de perfectionnement) - Ecole d'aviation de Pau (stage de haute école et de chasse) jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er octobre au 16 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 90 du 16 novembre 1916 au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 9 au 25 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 79 d'avril 1917 au 4 septembre 1917 - Nommé Capitaine à  titre temporaire, le 24 juin 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 juillet 1917 - Croix de Guerre 14-18 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 mai 1917 - Tué au combat, en attaquant un Drachen, au Sud de St-Quentin, près de Villers-le-Sec (02), le 4 septembre 1917 - Photo Christophe Blanc, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du Corps d'Armée : "Officier d'un courage à toute épreuve, déjà blessé au cours de la campagne. Le 20 septembre 1915, après avoir subi un feu d'artillerie et de mitrailleuses des plus violents, a été attaqué de très près par un avion allemand et a réussi à le mettre en fuite, a continué sa mission et n'a interrompu sa prise de clichés que parce que son appareil photographique avait été brisé. A eu son avion atteint de 34 balles ou éclats au cours de la sortie."

* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 : "Officier observateur très qualifié par son coup d'oeil et son jugement. A donné depuis son arrivée à l'escadrille44 de belles preuves d'audace et de sang-froid. A attaqué violemment, à plusieurs reprises, des avions ennemis (31 juillet, 20 septembre, 10 octobre 1915). S'est particulièrement distingué le 28 février dernier, en prenant avec calme et précision, sous le feu violent des batteries spéciales, des photographies qui ont fourni de précieux renseignements (20 éclats d'obus dans l'appareil, bord d'attaque coupé)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de la 3ème armée au Cne Gaston Luc-Pupat, commandant N 79 en date du 31 juillet 1917 : "Pilote hors de pair, plein de courage et d'audace. A accompli un très grand nombre de missions lointaines, toujours poussées jusqu'au bout, malgré les difficultés rencontrées. Le 6 juillet 1917, a exécuté une reconnaissance importante très loin dans les lignes ennemies, soutenant trois combats avec succès, et rapportant des renseignements particulièrement précieux. Complétement épuisé et arrivé à l'extrême limite de ses forces, n'a interrompu son service que sur l'ordre formel qui lui en a été donné. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de la 3ème armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, lieutenant d'infanterie, commandant l'escadrille N 79 en date du 23 mai 1917 : "Pilote remarquable par son audace, son sang-froid, son mépris absolu du danger, prend toujours pour lui les missions les plus périlleuses. A exécuté de très nombreuses reconnaissances lointaines et a rapporté des renseignements sûrs et précieux pour le commandement. Attaque toujours l'ennemi partout où il le rencontre, même fort loin dans ses lignes. le 26 avril 1917, a attaqué un avion ennemi qui est tombé à proximité des lignes en vue des postes français."

Slt Roger Albert Alexandre Brétillon - Né le 23 septembre 1895 à Eurville (52) - Fils de Jean Bretillon et de Clarisse Seuret - Domiciliés à Roches-sur-Rognon (52) - Avant guerre étudiant - Mobilisé au 39ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 18ème régiment d'artillerie, le 18 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4024 obtenu, le 24 juillet 1916 - Pilote de la N 79 du 1er décembre 1916 au 12 juin 1918 - Une victoire homologuée à la N 79 - Hospitalisé à l'HOE d'Ham du 8 octobre au 16 novembre 1917 - Blessé au combat, le 15 février 1918 - Hospitalisé au HOE de Vierzy à compter du 17 février 1918 - Médaille Militaire, le 24 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1918 - Nommé Sous-Lieutenant, le 2 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 12 juin au 25 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 49 du 25 juin 1918 au 16 mai 1919 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 10 au 29 septembre 1918 - 8 victoires homologuées à la SPA 49 - En mission du 22 au 27 février 1919 - Huit citations à l'ordre de l'armée, une citation à l'ordre du régiment - Croix de Guerre 14-18 à huit palmes et une étoile - Termine la guerre avec 9 victoires homologuées - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 janvier 1919 - Hospitalisé à Nancy à compter du 28 avril 1919 - Affecté au centre de Dijon-Longvic à compter du 16 mai 1919 - Décédé le 18 novembre 1978 à Latrecey (52).- Photo M. Daniel Porret que je remercie pour son aide.

2Ltn David W. Lewis en septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 79 - Brevet de pilote militaire n° 9868 à l'école de pilotage militaire d'Avord, le 13 novembre 1917 - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille SPA 79 - Blessé au combat, le 7 septembre 1918 - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin - Né le 8 juillet 1890 à Douvaine (Haute Savoie) - Fils d'Hector Joseph Louis Marie Laure Trédicini-de-Saint-Séverin (rentier) et de Marie Pauline Charlotte Yvonne Michet-de-Varine-Bohan - Classe 1910 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 1088 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale de St-Cyr, le 27 septembre 1911 - A effectué sa première année de service militaire au sein du 9ème régiment de cuirassiers du 9 octobre 1911 au 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 15 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 24 septembre 1912 - Entré à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 10 octobre 1912 - Termine sa formation à St-Cyr en 104ème position sur 290 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Blessé au visage et à l'épaule au combat de Paschendale (Belgique) Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 23 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1727 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 12 octobre 1915 - Affecté au front d'Orient et parti pour Lyon, le 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 86 (future 503) du front d'Orient du XX novembre 1915 au 23 août 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX juillet 1916 - Commandant de l'escadrille N 91 d'Orient (future escadrille 507) du 23 août au 19 novembre 1916 - Commandant de la section de bombardement de l'armée d'Orient du 19 novembre 1916 au XX février 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX décembre 1916 - Rentré en métropole - Pilote du GDE du XXX au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai 1917 au 25 juin 1917 - Grièvement blessé au cours d'un combat contre un avion du Jasta 1, le 23 juin 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 juin 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance chirurgicale 2/73 de Chauny (Aisne), le 25 juin 1917 - Photo prise sur le terrain de Borevnica, alors que Saint Severin était pilote de l'escadrille 507 - Photo Gustave Gauthier transmise par son fils Michel que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Haute-Savoie - CCC de l'escadrille 503 d'Orient - CCC de l'escadrille 507 - CCC de l'escadrille N 79 - LO - MpF (2 fiches) - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 6 mars 2019.

* Citation à l'ordre de la 6ème division de cavalerie, le 29 novembre 1914 : "Le 20 octobre 1914, à Paschendale, a assuré la défense d'une barricade avec beaucoup de vigueur et d'intelligence."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, du Ltt André Jean Saint Séverin, pilote à l'escadrille N 79, en date du 24 juin 1917 : "Officier d'élite, excellent pilote, d'une bravoure et d'un dévouement au-dessus de tout éloge. Le 23 juin 1917, au cours d'une croisière de chasse, ayant rencontré un groupe de huit avions ennemis dans les lignes allemandes, s'est porté résolument à l'attaque avec le plus complet mépris du danger. A été grièvement blessé au cours de cette lutte inégale. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

Le Ltt Albert Deullin, commandant de la N 73, est de passage sur le terrain du château de Bonneuil, où sont stationnées les escadrilles N 79 et N 153 en juillet 1917 - De gauche à droite : Slt Jules Masse (obs N 79) - Slt Emile Brantonne (pilote N 153) - Slt Joanny Chalandon (obs N 79) - Ltt Albert Deullin (chef escadrille SPA 73) - Ltt Louis Zang (obs N 79) - Caporal Edouard Cournaud (N 79) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Cal Gaston Louis Alexis Lamarche - Né le 3 juillet 1896 à Paris (75) - Fils de Lucien Virgile Lamarche et de Marie Simonin - Domicilés 11, avenue Quihou à St-Mandé - Profession avant guerre Serrurier Mécanicien - Mobilisé au 1er groupe d'aviation comme mécanicien, le 13 avril 1915 - Affecté comme mécanicien à Chartres, Dijon, au RGA du Bourget, à l'annexe RGA d'Esquennoy - Passe élève pilote, le 1er novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5656 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 16 mars 1917 - Stage "Avion Rapide" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 23 avril 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 16 mai 1917 - GDE du 16 au 28 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai au 13 juillet 1917 - Tué au cours d'un accident d’avion à Catigny (60), le 13 juillet 1917 - Photo transmise par M. Pierre Simonin que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Alexandre Borzecki - Né le 4 novembre 1881 - Fils d'Alexandre Borzecki et Caroline Lorch - Avant guerre ingénieur électricien - Appelé au 3ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1910 - Passé à l'aviation comme observateur en novembre 1914 - Affecté au Parc 2 - Observateur de l'escadrille C 43 - Nommé Sous-Lieutenant, le 10 novembre 1916 à titre temporaire - Observateur de l'escadrille N 62 / SPA 62 - Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Cinq citations à l'ordre de l'armée - 5 victoires homologuées - Chevalier de la Légion d'Honneur en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 27 mars au 11 mai 1918 - Affecté au CIACB de Perthes à compter du 11 mai 1918 - Agent contractuel au Service géographique de l'Indochine à Hanoi en 1929 - Décédé à la Fléche (Sarthe), le 30 mai 1959 - Photo collection Daniel Porret que je remercie pour son aide.

Sgt Marcel Thibon, observeur-photographe de l'escadrille N 79 - Cette photo a été prise, à bord d'un SPAD XI, sur le terrain du château de Bonneuil, près de Golancourt en décembre 1917 - Il ne portait pas la moustache cette fois là, ce qui ne lui est pas arrivé souvent - Cette photo permet également de détailler l'arme de bord, une Lewis alimentée avec un chargeur de 97 cartouches - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Cdt Marius Marcel Charles Thibon - Né le 8 juin 1890 à Rodez (Aveyron) - Fils de Joseph Edouard Thibon et de Marie-Sophie  Bouat - Domiciliés St-Ephrein "La Retraite" à Redon (Ile-et-Vilaine) - Engagé au 11ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 13 novembre 1909 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 8 avril 1912 - Affecté au 7ème bataillon du 3ème régiment de Marche du Maroc, le 1er juillet 1912 - Détaché comme télégraphiste à la section d'aviation du Maroc occidental, le 21 janvier 1913 - Changement de dénomination de son unité de rattachement, devient le7ème bataillon coloniale du 2ème régiment mixte colonial de la 1ère division marocaine, le 1er juillet 1913 - Affecté au régiment mixte colonial e la 1ère division marocaine, le 20 septembre 1914 - Rentré en France sur sa demande et affecté au 2ème régiment colonial, le 22 octobre 1914 - Médaille coloniale agrafe "Maroc" - Nommé Caporal fourrier, le 26 mars 1915 - Brevet de chef de section, le 14 septembre 1915 - Blessé par balle, fracture de l'humérus et paralysie du nerf radial, le 25 septembre 1915 - Croix de guerre avec une citation à l'ordre du régiment, le 25 septembre 1915 - Après hospitalisation et convalescence - Revient à son unité, le 28 juillet 1916 -  Détaché dans l'aéronautique militaire et stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 28 juillet 1916 - Breveté Mitrailleur, le 27 septembre 1916 - Insigne métallique de mitrailleur n° 868 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau, le 27 septembre 1916 - Titularisé observateur photographe en avion, le 5 avril 1917 - Insigne métallique d'observateur photo n° 1421 - Observateur photo mitrailleur de l'escadrille N 79 du 30 novembre 1916 au 25 août 1918 - Nommé Sergent, le 7 septembre 1917 - Gelure partielle du visage au cours d'une mission de guerre, le 1er décembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 27 mars 1918 - Une citation à l'ordre de la 3ème armée, le 18 août 1918 - Observateur de l'escadrille BR 243 du 25 août 1918 au 19 mai 1919 - Termine la guerre avec une Croix de Guerre avec une palme et une étoile de bronze - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation pour mission en Pologne du 9 juin 1919 au 22 octobre 1920 - Détaché comme conseiller technique d'escadrille sur le front bolchevique Russo-Lithuanien du 23 novembre 1919 au 12 avril 1920 - Décoré de la Croix de l'ordre des Vaillants (Pologne) - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 27 mars 1920 - Marié avec Slany kajetanowiez domiciliée à Piotr Row (Pologne), le 6 avril 1920 - Deux enfants, des garçons - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 6 novembre 1920 - Détaché au centre d'instruction de l'aviation à Istres, à compter du 22 mars 1922 - Affecté au 22ème régiment d'aviation à compter du 22 mars 1922 - Remarié avec Paule Marie Foulot domiciliée à Ay-der-Haartdt, le 20 mars 1922 - Brevet de pilote militaire n° 19583 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 25 juillet 1922 - Brevet métallique (macaron) de pilote militaire n° 16412 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 8 septembre 1922 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, le 8 novembre 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1924 - Affecté au centre de mobilisation n° 32, le 21 avril 1928 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 4 août 1928  - Affecté au contrôle de l'école civile d'aviation Fourcaud à Rochefort, le 8 avril 1929 - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1937 - A la date du 30 juin 1937, il a 27 ans de service - 9 campagnes militaires - 3 blessures - 1 citation à l'ordre du régiment - Nommé Commandant en 1938 - Affecté à l'école de l'air de Salon-de-Provence - Décédé, le 4 février 1956 à Enghein-les-Bains (95).

Sgt Marie Cellard (pilote) et Sgt Jérome Poupineau (mitrailleur) à bord d'un SPAD XI de l'escadrille N 79 sur le terrain du château de Bonneuil, en décembre 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Sgt Jérôme Poupineau, mitrailleur, à bord d'un SPAD XI de l'escadrille N 79 sur le terrain du château de Bonneuil, en décembre 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Sgt Jérôme Poupineau - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 20 novembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 20 novembre 1917 au 21 janvier 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau, le 21 janvier 1918.

Slt Francis Paul - Observateur-photographe de la N 79 du 4 mars 1917 au 27 août 1918 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Slt Francis Marcel Hermann Paul - Né le 6 juin 1892 à Guethary (Pyrénées Atlantique) - Parents domiciliés à la Tour de Villebon à Meudon - Profession avant guerre Dessinateur - Service militaire au 1er groupe d'aérostation de Verdun, à compter du 10 octobre 1913 - Toujours dans cette unité, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté comme dessinateur au parc aéronautique n° 3, le 1er janvier 1915 - Nommé Sergent, le 1er mai 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 26 mai 1915 - Affecté au parc de l'armée d'Orient - Une citation à l'odre de l'aéronautique d'Orient, le 1er mars 1916 - Convalescence jusqu'au 14 octobre 1916 - Nommé Adjudant, le 21 novembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 28 du 1er décembre 1916 au 21 février 1917 - Observateur photographe de l'escadrille N 79 du 4 mars 1917 au 27 août 1918 - Evacué sur l'ambulance chirurgicale 1/86 du 6 au 29 décembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 22 janvier au 8 février 1918 - Evacué sur ambulance du 15 au 23 mai 1918 - Evacué sur Clermont, le 27 juillet 1918.

Portrait du sol Maurice Briquet - Affecté au service du Sgt Marie Cellard, pilote - Il a été 1er mécanicien de l'escadrille SOP 123 jusqu'au 12 mars 1917 - 1er mécanicien de l'escadrille F 130 du 12 mars au 9 avril 1917 - 1er mécanicien de l'escadrille N 77 du 13 avril au 16 août 1917 - Tué en lançant une hélice, sur le terrain du Château de Bonneuil (Somme), le 16 août 1917 - Photo collection Simon Braillon que je remercie pour son aide.

Le sol Maurice Briquet, mécanicien de l'escadrille N 79 du 13 avril au 16 août 1917, examine le SPAD XIII n° S 504 de Georges Guynemer, l'As de la N 3, de passage sur le terrain du château de Bonneuil en août 1917 - Il a été tué par l'hélice qu'il lançait, sur le même terrain, le 16 août 1917 - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Dans le cockpit, le sol Maurice Briquet, mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 13 avril au 16 août 1917 - Mécanicien en 1er, affecté au service du Sgt Marie Cellard du 13 avril au 16 août 1917 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Maurice Briquet - Né le 25 avril 1896 à Wahagnies (Nord) - Fils d'Auguste Briquet (journalier) et de Julie Lemaire (ménagère) - Profession avant guerre Mécanicien chauffeur - Domicilié avant guerre à Ostricourt (Nord) - Classe 1916 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 3141 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment d'aviation, le 5 janvier 1915 - Formation de mécanicien moteur Renault à Lyon Bron, jusqu'au 5 avril 1916 - Affecté au parc n° 104, le 15 avril 1916 - Mécanicien de l'escadrille SOP 123 du XXX au 12 mars 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille F 130 du 12 mars au 9 avril 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 13 avril au 16 août 1917 - Mécanicien en 1er, affecté au Sgt Marie Cellard du 13 avril au 16 août 1917 - Convoyage d'un avion, en compagnie de son pilote, du 23 au 26 avril 1917 - Il rentre du Bourget par train - Le Sgt Marie Cellard a été évacué sur l'ambulance de Ham puis convalescence du 2 au 22 août 1917 - Briquet a été tué en service commandé en lançant une hélice sur le terrain d'aviation du château de Bonneuil, à Golancourt (Somme), le 16 août 1917 - Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, en date du XXX - Sources : Registre des naissances de la commune de Wahagnies (Nord) - Pam - Fiche matricule du département du Nord - CCC de l'escadrille SOP 123 - CCC de l'escadrille F 130 - CCC de l'escadrille N 79 - Dernière mise à jour : 8 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation n° 85 à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, du Sol Maurice Briquet, mécanicien à l'escadrille N 79, en date du XXX : "Excellent mécanicien comme mitrailleur, a participé à plusieurs bombardements notamment celui de Milbron, le 22 juin 1916. A été blessé, le 16 octobre 1915 et tué en service commandé, le 16 août 1917."

Sol Julien Marius Rignon - Né le 19 février 1896 à Rives (Isère) - Fils de Jacques Claude Julien Rignon et de Marie Philomène Elisa Chanterel de St-Arcy - Domiciliés au 17, cours du Midi à Lyon 2ème (Rhône) - Profession avant guerre Horloger façonnier - Classe 1916 - Recrutement du bureau central de Lyon (Rhône) sous le matricule n° 725 - Ajourné pour faiblesse en 1915 - Classé en service "armé" en 1916 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 7 août 1916 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 26 novembre 1916 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 14 février 1918 - Nommé Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79, le 16 juin 1917 - Détaché à l'école des observateurs de Sommesous du 16 janvier au 10 février 1918 - Affecté au GC 17, le 14 février 1918 - A cette date, le GC 17 possède quatre escadrilles de chasse, les SPA 77, SPA 89, SPA 91 et SPA 100 - Julien Rignon a été mis en subsistance à l'escadrille SPA 77 du 15 février au 25 mai 1918 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 1er au 16 mars 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 79 du 25 mai au 29 juin 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 313 du 29 juin 1918 au 28 février 1919 - L'escadrille SPA 313 est dissoute, le 28 février 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 28 février 1919 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Profession après guerre Horloger - bijoutier à Chambéry (Savoie) - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de défense contre avions, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 404ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 8ème escadron de train automobile, le 15 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation train auto n° 14, le 1er mai 1929 - Domicilié au 13, rue Croix d'Or à Chambéry (Savoie), à compter du 8 avril 1933 - Passé sans affectation, le 15 avril 1935 - Rappelé à l'activité, affecté à la base aérienne 125 d'Istres, le 29 mars 1940 - Réformé temporairement pour séquelles d'accident récent avec fractures de 4 côtes et réactions pleurales par la commission de réforme de Chambéry (Savoie), le 18 juin 1940 - Sources : Fiche matricule du bureau central de Lyon (AD du Rhône) - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille SPA 313 - Dernière mise à jour : 7 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cal Georges Pierre Cazenave - Né le 26 janvier 1897 à Castel-Jaloux (Lot-et-Garonne) - Fils de Pierre Cazenave (juriste) et de Catherine Labeyrie - Domiciliés au 184, Cours St-Jean à Bordeaux (Gironde) - Profession avant guerre électricien mécanicien ajusteur tourneur - Classe 1917 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 4225 - Reconnu apte au service "armé" en 1915 - Mobilisé comme mécanicien électricien, le 9 janvier 1916 - Réformé temporairement pour pleurésie par la commission spéciale de réforme du Rhône, le 9 février 1916 - Renvoyé dans ses foyers, le 10 février 1916 - Classé service "Armé" par la commission spéciale de réforme de Bordeaux, le 22 mai 1916 - Rappelé à l'activité et affecté au 2ème groupe d'aviation comme mécanicien, le 12 juin 1916 - Affecté comme mécanicien électricien du CRP jusqu'au 30 décembre 1916 - Affecté au Parc n° 6 du 22 au 25 janvier 1917 - Mécanicien électricien / radio de l'escadrille N 79 du 25 janvier 1917 au 11 mars 1919 - Stage TSF du 6 février au 10 mars 1917 - En mission au Parc n° 6 du 28 août au 5 septembre 1917 - Détaché à l'escadrille BR 210 du 22 au 27 avril 1918 - Affecté au DMAé, le 11 mars 1919 - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Classé en affectation spéciale de la compagnie du Midi en qualité de mécanicien monteur à Bordeaux, le 22 juin 1922 - A effectué une période de réserve à la 50ème section de chemin de fer de camp du 26 novembre au 6 décembre 1926 - Affecté comme ouvrier de 1ère classe à la 7ème section de chemin de fer de camp et mobilisable au centre de mobilisation d'artillerie 318 de Bordeaux (Gironde), le 1er octobre 1928 - Passé, par changement de domicile, au bureua central de Paris, le 28 janvier 1936 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - Fiche matricule du département de la Gironde - Dernière mise à jour : 7 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Eugène Dorigny - Né en 1879 - Classe 1899 - Recrutement de XXX sous lematricule n° 1110 - Conducteur de tracteurs d'aviation (camions) de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 24 décembre 1916 au 1er février 1918 - Nommé Caporal et passé secrétaire, le 4 juillet 1917 - Nommé Caporal Fourrier, le 14 octobre 1917 - Affecté au dépôt des isolés de Paris (75), le 1er février 1918 - Sources : CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - Dernière mise à jour : 9 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sgt Marie Joannès Albéric Cellard - Né le 14 décembre 1896 à Saint-Julien-Molin-Molette (Loire) - Fils de Louis Jules Cellard et de Marie Joséphine Oriol - Domiciliés au 15, quai Tilsitt à Lyon 2ème (Rhône) puis à l'usine Vuillerme à Le Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) - Profession avant guerre Comptable - Classe 1914 (engagement) / Classe 1916 (normale) - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 506 - Engagé volontaire pour 4 ans au titre du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 22 décembre 1914 - Affecté au Parc n° 103, le 12 mars 1915 - Nommé Caporal, le 21 juin 1915 - Affecté au 3ème groupe de bombardement - Affecté à la 31ème section d'aviation du terrain d'aviation d'Avord, à compter du 15 juin 1915 - Désigné comme élève pilote et parti à la RGA de Bourges, le 16 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1551 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 11 septembre 1915 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 17 septembre 1915 - Pilote de la RGA du 17 septembre au 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 du 15 octobre 1915 au 11 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 123 du 11 février 1916 au 14 janvier 1917 - Nommé Sergent et citation l'ordre du 4ème groupe de bombardement, le 22 février 1916 - Un convoyage avion depuis la RGA du 20 au 23 mai 1916 - Un convoyage avion depuis la RGA du 12 au 18 août 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 29 du 14 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 123 du 24 janvier au 1er mars 1917 - Pilote du détachement de chasse 515 du 1er au XX mars 1917 - Pilote de la RGA du XX au 30 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 1er avril au 28 décembre 1917 - Un convoyage avion depuis la RGA du 23 au 25 avril 1917 - Evacué sur l'ambulance de Ham, le 2 août 1917 - Rentre de convalescence, le 22 août 1917 - Pilote du CRP du 28 décembre 1917 au 19 février 1919 - Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP (camp retranché de Paris), en date du 19 octobre 1918 - Dirigé sur le 1er groupe d'aviation de Dijon, le 19 février 1919 - Rengagé pour deux ans, le 22 juillet 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 16 avril 1920 - Marié avec Mlle Germaine Toulez à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), le 23 août 1920 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1921 - Rengagé pour 1 an, le 22 juillet 1921 - Désigné sur sa demande pour servir dans l'aéronautique de l'A.E du Levant, le 11 août 1921 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation de Lyon, le 11 août 1921 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1923 - Affecté au 1ère compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay, le 21 juin 1923 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1923 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1924 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1925 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1926 - Rengagé pour un an, le 22 juillet 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 12 juillet 1928 - Affecté au 1er bataillon de l'air en poste à l'entrepôt spécial d'aviation n° 1, le 1er août 1933 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er janvier 1934 - Affecté à la 12ème escadre aérienne, le 1er janvier 1934 - Mutation annulée - Affecté au 4ème bataillon de l'air au camp d'instruction de Cazaux, le 13 juin 1934 - Affecté au service de la contre-réception de l'entrepôt spécial d'aviation n° 1 de Villacoublay, le 11 avril 1935 - Nommé Lieutenant et administré à la 11ème compagnie de l'air, le 1er janvier 1936 - Rattaché à la direction des constructions aériennes à Paris, le 1er juin 1936 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Nommé Capitaine, le 2 septembre 1939 - A été résistant pendant la 2ème guerre mondiale - A été chef du groupe mobile d'opération (GMO) "Cassino" - Ce groupe est issu du secteur de Montbrison - Nommé Commandant - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - Fiche matricule du bureau central de Lyon conservée aux AD du Rhône - JORF - Liste des brevets militaires - Dossiers des résistants du SHD - Dernière mise à jour : 9 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du GB4 du Sgt Marie Joannès Albéric Cellard, pilote à l'escadrille MF 123, en date du 22 février 1916 : "Ayant son réservoir crevé par les balles, a été forcé d'atterrir dans les réseaux de fils de fer français à la suite d'un combat entre deux Aviatik. A dégagé son mitrailleur pris sous l'appareil, est revenu avec le plus grand calme reprendre sa carte et ses armes à bord de son avion."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP (camp retranché de Paris) du Sgt Marie Joannès Albéric Cellard, en date du 19 octobre 1918 : "Pilote adroit et ardi. Le 17 juillet, au cours d'une rencontre avec plusieurs avions ennemies, a donné le plus bel exemple de courage, d'énergie et de mépris du danger."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Marie Joannès Albéric Cellard, en date du 21 juin 1939 : "23 ans de services, 6 campagnes, 4 citations, 18 ans de bonifications pour services aériens, 47 annuités. médaillé militaire du 29 décembre 1923. Combattant volontaire."

 

Photo de l'Adj Georges Halberger

Adj Georges Charles Emmanuel Halberger - Né le 5 mai 1893 à la maison Brun au boulevard des Arccaien à Montpellier (Hérault) - Fils de (père inconnu) et de Camille Marie Halberger - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 35, rue Molière à Lyon (Rhône) - Classe 1913 - Recrutement de Belley (Ain) sous le matricule n° 1022 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 26ème régiment de Dragons, le 26 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 5 novembre 1914 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie, le 27 juin 1916 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 30 juillet 1916 - Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6378 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon (Côte-d'Or), le 13 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 15 mai au 28 juin 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 juin au 18 juillet 1917 - Pilote du GDE du 18 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 12 août au 8 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 8 septembre 1917 au 24 novembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1917 - Détaché à la RGAé du 16 au 23 décembre 1917 - Le 15 mars 1918, pilote du SPAD XIII n° S 2260 - Le 4 juin 1918, les Slt Arrault (SPAD XIII n° 8327) et MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) font la rencontre de huit biplaces et les attaquent. L'un d'eux, apparemment touché, est obligé d'effectuer un atterrissage forcé entre Vislaine et Borey - Faute de témoins, l'avion ennemi ne sera pas comptabilisé - Le 10 juin 1918, les MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) et Lamasse (SPAD XIII n° 2268) abattent un biplace qui s'écrase au sud-est de cette ville située au Nord-Est de Compiègne - Le 14 juin, le Slt Brantonne (SPAD XIII n° 2758) et le MdL Halberger (SPAD XIII n° 2260) abattent un Fokker D VII qui tombe près de St-Pierre-Aigle (Sud-Ouest de Soissons) - Citation n° 7374 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Le 9 août, le MdL Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Cap Pathias (SPAD XIII n° 2268) sont attaqués par une formation de six chasseurs. Le combat est trop inégal, le SPAD de Pathias est touché et s'écrase en flammes près de Faverolles (Est de Montdidier), dans les lignes allemandes - Le 14 septembre 1918, la patrouille de l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et du MdL Aubailly (SPAD XIII n° 15406) incendie un de ces ballons, qui tombe en flammes près de Goin (Sud de Metz) - Citation n° 10.510 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation n° 153 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre, en date du 16 octobre 1918 - En mission du 13 au 16 octobre 1918 - Le 18 octobre 1918, à 2300 mètres d'altitude, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 6702) et le Slt Bourgeois (SPAD XIII n° 10086) attaquent un biplace LVG C V au-dessus de la côte 202 - L'avion désemparé tombe à l'Est de Cernon (Sud de Châlons-sur-Marne) - Le 8 novembre, l'Adj Halberger (SPAD XIII n° 5004), en attaquant en basse altitude une position de mitrailleuse dans les environs de Mézières (Ardennes), est blessé à la jambe droite par une rafale et doit effectuer un atterrissage d'urgence près de Mazerny, au Sud de Charleville - La balle venant du sol lui a fracturé l'humérus droit - Evacué, en traitement dans différents hopitaux du 8 novembre 1918 au 26 juin 1920 - Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée, en date du 25 novembre 1918 - L'Adj Halberger a erminé la guerre avec 5 victoires homologuées et 2 probables - Réformé définitif n° 1 avec pension temporaire de 60 % pour paralysie radiale droite complète et typique, atrophie du bras et l'avant-bras de 3 cm par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 26 juin 1920 - Renvoyé dans ses foyers et rayé des contrôles, le 27 juin 1920 - A été adopté par M. Ernest Frédéric Geille, le 2 décembre 1920 - Prend le patronyme de Halberger-Geille à compter de cette date - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 mars 1923 - Réforme définitive confirmée par la commission de réforme de Sedan (Ardennes), le 12 juin 1923 - Réforme définitive n° 1 avec pension permanente de 60 % pour reliquat de fracture de l'humérus droit au 1/3 supérieur, paralysie du radial, main tombante, extention des doigts et abduction du pouce impossible, anesthésis radiale, amystrophie du membre très accusée par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 février 1925 - Marié avec Mlle Madeleine Champalou à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 22 juin 1935 - Marié avec Mlle Annette Bertrand à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 21 octobre 1950 - Décédé à Poissy (Yvelines), le 6 octobre 1984 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 607) de la ville de Montpellier (Hérault) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - JORF - Dernière mise à jour : 19 septembre 2021.

* Citation n° 66 à l'ordre de la 4ème division, en date du 31 octobre 1916 : "Depuis peu dans l'artillerie de tranchée, a aussitôt égalé et dépassé ses anciens en bravoure et en sang-froid. Le 2 septembre 1916, après une journée d'un tir particulièrement pénible, s'est présenté comme volontaire pour diriger la recherche d'un homme disparu dans une zone soumise à un violent bombardement, n'a retrouvé sa trace qu'au petit jour. Est allé à ce moement reprendre sa place à son poste de combat pour le tir de la journée."

* Citation n° 7374 à l'ordre de l'armée du MdL Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 13 juillet 1918 : "Très bon pilote. A pris une large part à un combat au cours duquel un avion ennemi fut abattu en flamme. Une citation."

* Citation n° 15.510 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger au 8ème régiment d'artillerie, pilote de l'escadrille SPA 153, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote de tout premier ordre, toujours en avant dans le combat, montrant dans l'attaque la plus magnifique ardeur. Le 2 juin 1918 a abattu en flammes un Drachen (2ème victoire). Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère escadre de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 16 octobre 1918 : "Très bon pilote. Sous-officier qui donne d'excellents résultats comme chef de patrouille. Le 6 octobre 1918, a participé à un combat au cours duquel un avion ennemi a été obligé d'atterrir dans ses lignes le mitrailleur tué."

* Médaille Militaire et citation n° 11.911 à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Halberger, pilote à l'escadrille SPA 153, en date du 25 novembre 1918 : "Excellent pilote qui entraine ses camarades par son exemple ramarquable. Le 8 novembre 1918, attaquant à très faible altitude des mitrailleuses gênant notre progression, a été gravement blessé. A réussi à ramener son appareil intact dans les lignes. Quatre citations."

 

Photo du Sol Jean Baptiste Sarrat

Sol Jean Baptiste (alias Ernest) Sarrat - Né le 24 juillet 1891 à Luixe (Landes) - Fils de Jean Sarrat et de Jeanne Marsan - Domiciliés à Mézos (Landes) - Profession avant guerre Cultivateur résinier - Classe 1911 - Recrutement de Mont-de-Marsan sous le matricule n° 732 - Ajourné pour un an pour faiblesse - Classé soutien indispensable de famille, le 2 septembre 1913 - Incorporé au 34ème régiment d'infanterie, à compter du 1er octobre 1913 - Classé "Service auxiliaire" par décision du Général commandant la 5ème et 6ème subdivision, le 4 janvier 1915 - Affecté au 62ème régiment d'infanterie, le 4 octobre 1915 - Réformé temporairement 1ère catégorie pour laryngite bacillaire et bronchite chronique par la commision de réforme de Lorient, le 18 juillet 1916 - Classé "service armé" par la commision de réforme de Mont-de-Marsan, le 29 juin 1917 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 19 juillet 1917 - Classé "Service auxiliaire" et apte au front pour musculature insuffisante par la commision de réforme de Mont-de-Marsan, le 10 août 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 12 août 1917 - Employé comme "divers" au Parc n° 6 du 12 aout 1917 au 8 mars 1918 - Fonction de "divers" de l'escadrille SPA 79 du 8 mars au 16 novembre 1918 - Evacué sur l'ambulance 8/1 de Lâon, le 10 novembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'ambulance 8/1 de Laôn (Aisne), le 16 novembre 1918 - Jean Baptiste Sarrat repose dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Sources : Fiche matricule du département des Landes - MpF - Dernière mise à jour : 13 octobre 2016.

Les armuriers de la N 79 sur le terrain d'aviation du château de Bonneuil à Golancourt pendant l'hiver 1917/1918 - Photo collection Xavier Gru de l'association A. E. Douilly, que je remercie pour son aide.

logement des soldats de la section photo de l'escadrille 79. Il s'agit certainement d'une maison abandonnée. Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Le personnel de la section photo photographié avant le démontage des installations du terrain d'Ambrief, le 22 mars 1918 - L'escadrille SPA 79 a fait mouvement sur Sacy-le-Grand, le 24 mars - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Personnels de la section photo de l'escadrille 79 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Photographes et dessinateurs de l'escadrille N 79 immortalisés à Ermenonville, peut-être lors d'un stage. Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Les hommes

Cne Valéry René Robert Franc - Né le 12 janvier 1891, place du marché à Bergerac (Dordogne) - Fils de Martin Franc (liquoriste / distillateur) et de Joséphine Euphrasie Menu - Domiciliés 97, rue Neuve à Bergerac (Dordogne) - Classe 1911 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 57 - Engagé volontaire de trois ans, avec faculté de renvoi dans ses foyers après deux ans de service, le 1er octobre 1909 - Affecté au 49ème régiment d'infanterie, stationné à Périgueux du 1er octobre 1909 au 1er avril 1911- Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 50ème régiment d'infanterie, le 25 mars 1911 - A accompli une période d'exercices au 50ème régiment d'infanterie du 9 au 28 avril 1912 - Profession avant guerre Négociant - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 250ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Blessé par une balle dans la région abdominale à Bapaume, le 28 août 1914 - Blessé par un éclat d'obus au thorax dans les environs d'Andechy, le 5 octobre 1914 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 7 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 62 du 3 septembre 1915 au 5 août 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division en septembre 1915 - Blessé au combat - Hospitalisé - Convalescence du 12 avril au 1er juin 1916 - Elève pilote à l'école d'aviation militaire de Juvisy du 5 août 1916 au 25 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 4636 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 30 septembre 1916 - Blessé par une fracture du bras gauche à la suite d'un accident d'avion à Juvisy, le 30 septembre 1916 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 25 janvier au 25 février 1917 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 25 février au 19 mars 1917 - Pilote du GDE du 19 mars au 11 mai 1917 - Affecté au 308ème régiment d'infanterie, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 1er avril 1917 au 11 mars 1919 - En mission du 25 au 29 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1917 - Blessé à la face au cours d'un accident d'avion au retour d'une mission de guerre à Jussy, le 14 mai 1917 - Evacué sur l'ambulance A 1/86 du 22 mai au 6 juin 1917 - Blessé à la lèvre inférieure à La Fère, le 22 juin 1917 - Evacué sur l'ambulance américaine du 23 au 29 juin 1917 - Nommé Capitaine de réserve, le 12 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 5 septembre 1917 au 11 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 novembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 au 16 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juin 1918 - Affecté au DMAé, le 11 mars 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 10 avril 1919 - Démobilisé, le 22 juillet 1919 - Domicilié rue Neuve à Bergerac (Dordogne), à compter du 22 juillet 1919 - Marié avec Mlle Catherine Amélie Jeanne Lassus en mairie de Toulouse (Haute-Garonne), le 9 avril 1920 - Domicilié au 230, rue du Président Wilson à Bordeaux (Gironde), à compter du 5 octobre 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 30 novembre 1920 - Passé dans l'arme de l'aéronautique et affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 29 juin 1923 - Maintenu dans les cadres de la réserve avec pension inférieure à 10 % pour troubles pulmonaires et gêne légère à la flexion du coude gauche par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 mars 1926 - A effectué une période de réserve au 3ème régiment d'aviation du 4 au 29 novembre 1929 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - A accompli une période d'exercices volontaires de 2 jours au centre aérien de Bordeaux (Gironde) en 1935 - Croix des services militaires volontaires, en date du 18 juin 1935 - A accompli une période d'exercices volontaires de 6 jours au centre aérien de Bordeaux (Gironde) en 1936 - Affecté à la base aérienne de Châteauroux, le 1er décembre 1936 - Classé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - Affecté à la base aérienne de Chartres, le 16 juillet 1937 - Domicilié au 6, rue de la Rivière à Bordeaux (Gironde), à compter du 3 août 1937 - Rappelé à l'activité et affecté au centre d'instruction de chasse du bataillon de l'air 122, le 2 septembre 1939 - Rattaché à la base aérienne d'Etampes, le 15 septembre 1939 - Affecté à la base aérienne d'ETampes, au compte du bataillon de l'air 110, le 1er mars 1940 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, à titre définitif, le 15 mars 1940 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance n° 9 du registre des naissances de la ville de Bergerac (Dordogne) pour l'année 1891 - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - JORF - Dernière mise à jour : 7 mai 2021.

* Citation n° 65 à l'ordre de la 62ème division, en date du (non précisé) : "Blessé d'un éclat d'obus à Andechy, le 3 octobre 1914 en prenant les ordres de son chef de bataillon, ne s'est retiré qu'après en avoir reçu l'ordre. Est revenu au front non encore guéri, évacué de nouveau pour être opéré, a fait des démarches pour rejoindre au plus tôt son poste."

* Citation n° 308 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert René Franc, pilote de l'escadrille N 79, en date du 8 mai 1917 : "Pilote remarquable, d'une bravoure et d'un dévouement hors de pair. Deux fois blessé dans l'infanterie. Témoigne en toutes circonstances d'une audace et d'un mépris du danger dignes des plus grands éloges. le 2 mai 1917, trous avions de sa patrouille s'étant égarés dans la brume, a assuré suel, malgré la poursuite de nombreux avions ennemis la protection d'un biplace effectuant une reconnaissance à très longue portée. Le 4 mai, a attaqué un biplace à 15 kilomètres dans ses lignes et l'a obligé à atterrir."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Cne Robert René Franc, pilote de l'escadrille N 79, en date du 9 novembre 1917 : "Officier d'une valeur exceptionnelle. Chef d'une escadrille armée, donne l'exemple d'une vaillance admirable, se réservant toujours les tâches les plus périlleuses. Possède sur ses subordonnées un remarquable ascendant dû à ses belles qualités militaires et grâce auquel il obtient les meilleurs résultats. Blessé deux fois dans l'infanterie et à deux autres reprises dans l'aviation. Le 19 octobre 1917, a abattu un Drachen ennemi. Deux citations."

* Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée du Cne Robert René Franc, du 308ème régiment d'infanterie, commandant de l'escadrille SPA 79, en date du 19 juin 1918 : "Commandant d'escadrille. Pendant les opérations récentes, a fait de nombreuses reconnaissances et mitraillages de colonnes; le 2 avril 1918, a coopéré à la chute d'un avion ennemi; le 15 mai 1918, a abattu un avion ennemi."

Le Ltt Robert Franc a été affecté à l'escadrille N 79 à compter du 1er avril 1917 - Il pose devant un des Nieuport 21 qui équipe encore son unité en août 1917 - Photo Robert Franc, transmise par Olivier Ribeton, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Robert Franc, commandant de l'escadrille N 79 du 5 septembre 1917 au 11 mars 1919, pose aux commandes de son SPAD VII, sur le terrain du château de Bonneuil pendant l'été 1917 - Photo Robert Franc, transmise par Olivier Ribeton, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Beau portrait du Cne Robert Franc, commandant de l'escadrille SPA 79 du 5 septembre 1917 au 11 mars 1919 - Sa Croix de guerre porte 3 palmes et deux étoiles, marques des cinq citations qu'il a reçues - Il est devenu Chevalier de la Légion d'Honneur, le 9 novembre 1917 - Il a reçu sa dernière citation à l'ordre de l'armée, le 19 juin 1918 - Photo transmise par Olivier Ribeton, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations sur le terrain du château de Bonneuil, le 7 juillet 1917 - de gauche à droite au : Cne Luc-Pupat (Légion d'Honneur) - Cne Augereau (Légion d'Honneur) - Cne Franc (Croix de Guerre) - Sgt Brétillon (Croix de Guerre) - Cal Foa (Croix de Guerre) - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le Cne Georges Guynemer pose en compagnie des pilotes et observateurs des escadrilles N 79 et N 153 (escadrilles de la 3ème armée) sur le terrain du château de Bonneuil, au Sud-Est de Golancourt, en août 1917 - De gauche à droite : Slt Joanny Chalandon (obs N 79) - Slt Edouard Kauffmann (pilote N 79) - Cdt Paul Pouderoux (cdt l'aéronautique de la 3ème armée) - Ltt Louis Zang (obs N 79, caché par Pouderoux) - Slt Jacques de Lignières (pilote N 153) - Cne Robert Franc (pilote et cdt N 79)- Cne Georges Guynemer (pilote SPA 3) - Ltt Georges Gigodot (pilote et commandant N 153) - Slt Henry Blitz (obs N 79) - Slt Emile Brantonne (pilote N 153) - Photo Emile Brantonne transmise par Thierry Palustran, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Le Cne Georges Guynemer, l'illustre As de l'escadrille N 3, en compagnie du Cne Robert Franc, commandant de l'escadrille N 79, sur le terrain du château de Bonneuil, en août 1917 - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Sous-officiers pilotes et mécaniciens de l'escadrille N 79 sur le terrain de Frétoy en mars 1917 - De gauche à droite : 1. MdL Robert Goury du Roslan (pilote) - 2. MdL Alain Gerbault (pilote) - 3. MdL Roger Brétillon (pilote) - 4. Sgt Pierre Leroy (mécanicien) - 5. Cal Raphaël Foa (pilote) - 6. Sgt Jean Sandières (pilote) - 7. Cal Louis Tintant (pilote) - Photo collections du SHD du château de Vincennes.

1. MdL Robert Jean Anne Marie Goury du Roslan - Né le 6 septembre 1893 à Paris (75) - Fils de Jules Goury de Roslan et d'Isabelle Nouette Delorme - Domiciliés au 27, avenue des Champs Elysées à Paris - Profession avant guerre Etudiant - Affecté au 2ème régiment de Cuirassiers du 26 novembre 1913 au 20 juillet 1915 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 10 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 20 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 25 juillet au 1er août 1915 - Observateur de l'escadrille VB 104 à compter du 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3578 obtenu, le 29 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école de Pau, jusqu'au 22 septembre 1916 - Pilote du Centre d'aviation militaire de Villacoublay du 10 octobre au 23 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée en novembre 1916 - Croix de Guerre - Pilote de l'escadrille N 79 du 23 décembre 1916 au 29 avril 1917 - Nommé Adjudant - Pilote de l'escadrille N 84 du 29 avril 1917 au 28 août 1918 - En mission à la RGA du 6 au 8 mars 1918 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 11 au 13 juillet 1918 - Affecté au CIACB, le 28 août 1918.

2. MdL Alain Jacques Georges Gerbault - Né le 17 novembre 1893 à Laval (Mayenne) - Fils de Georges Gerbault et de Denise Luce - Domiciliés Place de Hercé à Laval - Mobilisé au 25ème régiment de Dragons, le 11 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 2803 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Nommé Brigadier, le 14 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 95 du Bourget (future escadrille 461) du (2ème trimestre 1916) au 23 octobre 1916 - Pilote du centre d'aviation de Villacoublay du 23 octobre au 23 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 23 décembre 1916 au 29 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 29 avril au 7 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 du 7 novembre 1917 au 1er septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant - Pilote de l'escadrille SPA 165 du 1er septembre 1918 au 16 mars 1919 - Hospitalisé du 3 au 8 janvier 1919 - Détaché à l'école des Ponts et Chaussée à compter du 16 mars 1919.

3. MdL Roger Albert Alexandre Brétillon - Né le 23 septembre 1895 à Eurville (52) - Fils de Jean Bretillon et de Clarisse Seuret - Domiciliés à Roches-sur-Rognon (52) - Avant guerre étudiant - Mobilisé au 39ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 18ème régiment d'artillerie, le 18 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4024 obtenu, le 24 juillet 1916 - Pilote de la N 79 du 1er décembre 1916 au 12 juin 1918 - Une victoire homologuée à la N 79 - Hospitalisé à l'HOE d'Ham du 8 octobre au 16 novembre 1917 - Blessé au combat, le 15 février 1918 - Hospitalisé au HOE de Vierzy à compter du 17 février 1918 - Médaille Militaire, le 24 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 1er avril 1918 - Nommé Sous-Lieutenant, le 2 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 12 juin au 25 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 49 du 25 juin 1918 au 16 mai 1919 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 10 au 29 septembre 1918 - 8 victoires homologuées à la SPA 49 - En mission du 22 au 27 février 1919 - Huit citations à l'ordre de l'armée, une citation à l'ordre du régiment - Croix de Guerre 14-18 à huit palmes et une étoile - Termine la guerre avec 9 victoires homologuées - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 janvier 1919 - Hospitalisé à Nancy à compter du 28 avril 1919 - Affecté au centre de Dijon-Longvic à compter du 16 mai 1919 - Décédé le 18 novembre 1978 à Latrecey (52).

4. Sgt Pierre Joseph Leroy - Né le 9 juin 1888 à Breteuil-sur-Iton (Eure) - Fils d'Emile Leroy et d'Alix Hébert - Profession avant guerre Avocat à la cour - Mobilisé comme Comptable au service automobile d'un régiment d'artillerie en janvier 1915 - Affecté au 2ème réserve d'aviation de Versailles, jusqu'au 25 juillet 1916 - Stage de dépanneurs au dépot du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron à compter du 22 septembre 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 19 octobre 1917 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie, le 19 octobre 1917.

5. Cal Raphaêl Léon Foa - Né le 12 janvier 1887 à Marseille (13) - Fils de Gustave Foa et de Marie XX - Exempté de service militaire en 1907 - Profession avant guerre Antiquaire - Mobilisé au 23ème bataillon de chasseurs alpins de Grasse, le 28 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mars 1916 - Nommé Caporal, le 15 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3681 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 17 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Voltique à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote convoyeur auxiliaire d'avions Sopwith du 2 novembre au 28 décembre 1916 - GDE à compter du 8 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 21 février 1917 au 17 septembre 1917 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 6 juin 1917 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Ecole de Catigny du 17 septembre 1917 au 14 février 1918 - Moniteur de vol de l'école d'aviation militaire d'Istres à compter du 14 février 1918.

6. MdL Jean Sauclière - Né en 1890 - Profession avant guerre Etudiant - Service militaire au 19ème régiment de Chasseurs à Cheval, à compter du 23 septembre 1911 - Mobilisé au 19ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 2 août 1914 - Centre d'aviation de Villacoublay jusqu'au 25 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3917 obtenu, le 12 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 25 décembre 1916 au 11 novembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant, le 14 septembre 1917 - Hospitalisé à l'ambulance 1/86, le 11 novembre 1917.

7. Cal Louis Tintant - Né le 16 août 1897 à Paris (75) - Fils de Baptiste Tintant et Caroline Dairet - Engagé comme élève pilote au 1er groupe d'aviation, le 6 novembre 1915 - Nommé Caporal, le 4 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4016 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Tours - Stage de ti à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Centre d'aviation de Villacoublay jusqu'au 23 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 23 décembre 1916 au 1er avril 1917 - Hospitalisé à la maison de repos VR 75 de Viry-Chatillon du 1er au 18 avril 1917 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 314 / SPA 314 du 9 juin 1917 au 29 mai 1918.

Slt Edouard Charles Aimé Kauffmann - Né le 17 mai 1895 à Paris (75) - Fils d'Albin Kauffmann et de Lydia Baur - Domiciliés 16, rue du Colisé à Paris 8ème arrondissement - Classe 1915 - Recrutement de la Seine sous le n° matricule XXX - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 26 août 1913 - Affecté au 7ème régiment de Dragons - Affecté au 23ème régiment de Dragons - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 27 décembre 1915 - Détaché au 159ème régiment d'infanterie - Une citation à l'ordre du 159ème régiment d'infanterie, le XX mars 1916 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5022 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 9 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux - Stage à l'école d'Istres-Miramar - Pilote de l'escadrille VB 481 du 1er mai au 22 juin 1917 - Nommé Lieutenant, le 11 mai 1917 - Stage à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de "Haute école" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 28 juillet 1917 - Pilote au GDE du 28 juillet au 9 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 9 août 1917 au 23 février 1919 - Une victoire homologuée et une non homologuée pendant la 1ère guerre mondiale - Croix de Guerre 14-18 avec 3 citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre de l'armée en date du 7 août 1918 - Evacué sur l'HOE de Vertus, le 13 octobre 1918 - En convalescence du 26 octobre au 7 novembre 1918 - Rejoint l'école de St-Cyr, le 23 février 1919 - puis l'école d'application de cavalerie - En compte au 4ème régiment d'aviation d'observation - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 20 mars 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1922 - Cours d'arme du stage de franchissement de grade de lieutenant pour capitaine, au centre d'études de l'aéronautique de Versailles du 1er octobre au 17 novembre 1923 - Nommé Chef de bataillon - Affecté au 37ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 - Après l'armistice de 1940, intégre le mouvement de résistance Alliance - Arrêté à Lyon, il s'évade et reprend le combat - Le 21 septembre 1943, il est arrêté et torturé par la Gestapo - Fusillé, en compagnie de deux autres résistants, à Fribourg (Allemagne), le 28 novembre 1944 - Il est parrain de la Promotion 2005 de l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Kauffmann, du 2ème groupe d'aviation, pilote de l'escadrille SPA 79, en date du 7 août 1918 : "Officier pilote de chasse. A fait montre, dans les nombreux combats qu'il a livrés, d'un courage hors de pair. le 9 juillet 1918, a abattu en flammes un avion ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, le 29 décembre 1922 : "Lieutenant au 1er régiment d'aviation, 3 citations. beaux services de guerre."

* Officier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 : "Chef de bataillon du 12ème régiment d'aviation; 18 ans de service, 13 campagnes, 5 citations, 7 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 29 décembre 1922."

Slt Edouard Kauffmann a été pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 9 août 1917 au 23 février 1919 - Pendant cette période, il a remporté une victoire homologuée et une non homologuée - Il pose, en compagnie de son premier mécanicien (en charge de son avion) devant son SPAD VII - L'hélice est une Gallia de 2,40 m de diamètre - Photo collection Philippe Guillermin que je rmercie pour son aide.

Ltt Jules Masse - Observateur à bord d'un SPAD XI de la N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Ltt Jules Xavier Joseph Masse - Né le 5 février 1882 à Richebourg l'Avoué (62) - Fils de Jules Auguste Masse et marie Jorion - Engagé au 22ème bataillon de chasseurs alpins, à compter du 9 février 1902 - Profession avant guerre Comptable - Mobilisé au 22ème bataillon de chasseurs alpins, le 2 août 1914 - Affecté au 23ème bataillon de chasseurs alpins jusqu'au 8 janvier 1917 - Nommé Sous-Lieutenant, le 7 janvier 1915 à titre temporaire - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de la brigade en mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 8 janvier 1917 - GDE du 8 janvier au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 6 février 1917 au 10 août 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 16 au 27 février 1917 - Nommé Lieutenant, le 11 août 1917 - Evacué sur l'HOE de Creil et convalescence du 30 avril au 25 mai 1918 - Observateur de la section de vol de nuit de la 3ème armée à compter du 10 août 1918.

Sgt Pierre Lacaze (pilote) et MdL Paul Misonne (mitrailleur) à bord d'un SPAD XI de la N 79 sur le terrain du château de Bonneuil en décembre 1917 - Le mitrailleur se déplacait avec des béquilles - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Sgt Pierre Joseph Marie Lacaze - Né le 2 avril 1886 à Auch (Gers) - Service militaire au 88ème régiment d'infanterie, à compter du 13 mai 1904 - Nommé Caporal en octobre 1904 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1906 - Profession avant guerre Négociant - Mobilisé au 288ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 17ème escadron de Trains des équipages - Affecté au service automobile - Parc auto de la 1ère armée - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3789 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote de l'escadrille R 209 du 29 mars au 16 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 16 avril 1917 au 11 avril 1918 - Affecté comme pilote moniteur à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 24 avril 1918.

MdL Paul Elie Edmond Joseph Misonne - Né le 9 mai 1878 à Wallers (59) - Fils d'Elie Misonne et d'Elise Gardel - Service militaire au 3ème régiment du Génie, à compter de novembre 1899 - Engagé spécial comme mitrailleur au 1er groupe d'aviation en mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Brevet de mitrailleur décerné le 7 mai 1916 - Nommé Caporal, le 15 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 87S du front d'Orient - Convalescence jusqu'au 19 mars 1917 - Mitrailleur de l'escadrille R 46 du 19 mars au 30 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 30 septembre au 17 janvier 1918 - Evacué sur l'HOE de Noyon, le 21 novembre 1917 - Affecté au centre d'instruction de Courcemain, à compter du 23 mai 1918.

Terrain du château de Bonneuil en octobre 1917 - De gauche à droite Sgt Marcel Thibon (obs) - Sgt Gabriel Lasfarguette (pilote) de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Sgt Gabriel Laurent Lasfarguette - né le 5 juin 1887 à Vailhourles (Aveyron) - Fils de Jean Lasfarguette et de Marie Irma Puchberty - Profession avant guerre Mécanicien - Mobilisé au 92ème régiment d'infanterie, le 19 avril 1915 - Affecté au 92ème régiment d'infanterie - Affecté au 350ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5204 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 11 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 27 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 7 mai 1917 au 1er mars 1918 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Pilote convoyeur du RGA du Bourget-Dugny à compter du 1er mars 1918.

Ltt Henri Malice, pilote de l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 17 avril 1917, pose à côté de son Nieuport codé "3" pendant l'hiver 1916-1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Henri Charles Malice - Né le 30 juillet 1888 à Soissons (Aisne) - Fils de François Charles Marie Malice et de Pauline Julie Desjardin - Domiciliés 10, rue des Protestants au Havre - Classe 1908 - Recrutement du Hâvre sous le matricule n° 1877 - Profession avant service militaire Etudiant en lettres - Engagé volontaire pour trois ans au 7ème régiment de chasseurs à cheval, le 1er octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 10 avril 1909 - Détaché au 5ème régiment de chasseurs pour y suivre les cours des élèves officiers de réserve, le 1er octobre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1910 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1910 - Affecté dans la réserve au 19ème régiment de chasseurs, le même jour - Une période de réserve au 19ème régiment de Chasseurs du 16 juin au 8 juillet 1911 - Affecté au 14ème régiment de Hussards d'Alençon, à compter du 14 mars 1914 - Profession avant guerre Fondé de pouvoirs d'une entreprise d'importation - Mobilisé au 14ème régiment de Hussards, le 3 août 1914 - Parti au front, le 24 septembre 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er septembre 1914 - Une citation à l'ordre du 14ème régiment de Hussards, le 6 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 décembre 1915 - Titularisé Lieutenant de l'armée d'active, le 2 août 1914 (effet rétroactif) - Citation à l'ordre du service aéronautique dau GQG, en date du 16 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4154 obtenu, le 8 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du (3ème trimestre) 1916 au 24 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 17 avril 1917 - Envoyé au centre de repos VR 75 de Viry-Châtillon, le 17 avril 1917 - Nommé instructeur de tir de l'école militaire d'Avord, le 14 décembre 1917 - Nommé Capitaine, le 4 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, à l'école militaire d'aviation d'Avord (Cher), le 18 juillet 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital 96 d'Avord, le même jour - Sources : Pam - FM (76) - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 22/12/2014.

Le Sol Perrin Dursac, conducteur automobile, puis secrétaire de l'escadrille SPA 79, pose avec un SPAD XIII de son unité, sur le terrain de Catigny (60), pendant l'été 1917 - Il a été affecté à cette escadrille du 21 juin 1917 au 4 mars 1919 - Remarquez la bande de couleur qui entoure le fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Perrin Dursac transmise par Pierre Scerri, son grand-père, que je remercie pour son aide.

Sol Perrin Dursac - Né le 6 mars 1898 à St-Georges-d'Aurac (Haute-Loire) - Fils de Mathieu Dursac et de Rosine Ajalbert - Domiciliés à St-Georges-d'Aurac - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1918 - Souffre de la perte de la vision de l'oeil gauche - Recrutement du Puy sous le matricule n° 1410 - En raison de son infirmité est classé dans le service auxiliaire - Mobilisé au 3ème groupe d'aviation, comme conducteur automobile, le 4 mai 1917 - Affecté au 2ème groupe d'aviation pour poste à la RGA, le 11 juin 1917 - Affecté, comme conducteur automobile, à l'annexe RGA de Bordeaux, du 11 au 21 juin 1917 - Conducteur automobile, puis secrétaire (de la fin 1918 à mars 1919) de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 21 juin 1917 au 4 mars 1919 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 6 mai 1919 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1920 - Démobilisé, le 30 mai 1920 et ffecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation d'observation de - Affecté dans la réserve au 2ème régiment du Génie, le 1er janvier 1924 - Réformé définitivement en raison de l'affection oculaire qui avait entrainé l'énucléation de l'oeil gauche, le 10 septembre 1939 - Sources : Pam - FM Haute-Loire - CCC N 79 / SPA 79 - Dernière mise à jour : 23 août 2015.

Slt Clément Payen - Né le 31 décembre 1889 à Assevent (Nord) - Fils de Clément Payen et de Marguerite Houard - Domiciliés Villa Lucienne à Pessac (Gironde) - Classe 1909 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° 1596 - Service militaire au titre de la 1ère section de commis et ouvriers militaires d'administration, à compter du 10 octobre 1910 - Profession avant guerre Directeur de brasserie - Nommé Officier d'administration de 3ème classe, le 9 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6875 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 2 octobre 1917 - Pilote du GDE du 2 octobre au 3 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 79 du 3 novembre 1917 au 11 mars 1919 - Blessé d'une balle au cours d'un combat aérien, le 29 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 avril 1918 - Blessé par balle au cours d'un combat aérien, le 28 mars 1918 - Evacué sur blessure à l'HOE de Creil, à compter du 28 mars 1918 - En convalescence jusqu'au 22 mai 1918 - Affecté au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-basse-Yutz (Moselle), le 30 novembre 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 17 juillet 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, le 13 septembre 1921 - Admis dans le corps des officiers d'administration comptables de l'aéronautique, le 23 décembre 1923 - Affecté au 33ème régiment d'aviation - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1928 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 79 - JORF - LO non communicable - Dernière mise à jour : 5 décembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'officier d'administration de 3ème classe du service de l'intendance, pilote à l'escadrille SPA 79, en date du 3 avril 1918 : "Le 29 novembre 1917, a attaqué un Drachen qu'il a obligé à descendre et a soutenu un dur combat avec un avion ennemi. Récemment, a été reconnaitre les troupes ennemies qu'il a mitraillées à très basse altitude. Blessé par une balle dans les reins, a réussi néanmoins à ramener son avion criblé de projectiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Clément Payen au 33ème régiment d'aviation, en date du 5 novembre 1928 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

Ltt Georges Sittler pose, en compagnie du SPAD VII du Cne Robert Franc, commandant l'escadrille N 79, sur le terrain du château de Bonneuil à Golancourt, le 28 octobre 1917 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Georges Léon Henri Sittler - Né le 27 février 1894 à Grasse (Alpes-Maritimes) - Fils de Joseph Albert Sittler (négociant) et d'Anais Eudonne Dulcie Rostagni - Domiciliés Avenue des Capucins à Grasse - Classe 1912 (engagement) / Classe 1914 (normale) - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 1059 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, le 5 mai 1913 - Nommé Caporal, le 1er mars 1914 - Nommé Sergent, le 11 octobre 1914 - Affecté à la 13ème compagnie du 23ème bataillon de chasseurs à pied, le 19 octobre 1915 - Blessé par un éclat d'obus dans la jambe droite à Lampernisse (Belgique), le 1er décembre 1914 - Citation à l'ordre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 2 décembre 1914 - Citation à l'ordre du 23ème bataillon de chasseurs à pied, en date du 6 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 novembre 1915 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Pau du 5 janvier au 15 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3238 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 avril 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 avril au 11 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 juin au 30 juillet 1916 - Pilote du GDE du 30 juillet au 13 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 13 septembre au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 2 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 79 du 2 janvier 1917 au 5 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1917 - Evacué sur l'HOE de Noyon, le 16 juillet 1917 - Rentré de convalescence, le 1er octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 28 mars 1918 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Slt Clément Payen et le MdL Auguste Couez, contre un avion abattu au nord de Roiglise (Somme), le 22 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1918 - Affecté comme adjoint au commandant de l'annexe RGA de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) du 5 octobre 1918 au 16 janvier 1919 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 26 décembre 1918 - Pilote du GDE du 17 janvier au 21 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 février 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 5 septembre 1919 - Domicilié au 8, rue Gounod, à compter du 5 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse (RAC) de Strasbourg, le 24 janvier 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 avril 1921 - Profession après guerre Parfumeur - A effectué une période d'entrainement de 15 jours au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg du 25 juin au 9 juillet 1923 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 1er juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation, le 14 mai 1927 - A effectué une période de réserve au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique du 16 juin au 4 juillet 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 1er août 1928 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 4 août 1928 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique comme pilote de réserve, le 10 juin 1929 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1930 - A effectué une période de réserve volontaire au 2ème bataillon de l'air du 21 au 26 août 1933 - A effectué une période de réserve de 9 jours à la 8ème escadre dans la période comprise du 1er août 1935 au 30 juin 1936 - Marié avec Mlle Jeanne Liline Dunan à Cannes, le 1er octobre 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, le 24 février 1936 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 15 décembre 1936 - Domicilié au 18, rue d'Oxford à Cannes, à compter du 21 décembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Rappelé à l'activité pour tension politique au CR de DAT de la 4ème région aérienne du 14 avril au 4 mai 1939 - Passé sous l'administration de la base aérienne 125 d'Istres du 15 janvier au 1er février 1940 - Rattaché administrativement au bataillon de l'air 108 à Montpellier, le 1er juin 1940 - Rayé des cadres, le 28 février 1948 - Décédé à Cannes (Alpes-Maritimes), le 11 novembre 1956 - Sources : Registre des naissances de la commune de Grasse (Alpes-Maritimes) - Pam - Fiche matricule du département des Alpes-Maritimes - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 5 septembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Henri Léon Sittler, du 23ème bataillon de chasseurs à pied, pilote à l'escadrille SPA 79, en date du 10 septembre 1918 : "S'est distingué lors de nombreuses protections de bombardements et de reconnaissances à longue portée. A eu son avion plusieurs fois gravement atteint par des projectiles au cours d'attaques de Drachen, de nombreux combats et reconnaissances à basse altitude. Le 22 août 1918, étant chef de patrouille d'une reconnaissance de trois avions, a abattu un appareil ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Georges Henri Léon Sittler, au service des entrepôts généraux de l'aviation, en date du 6 juillet 1919 : "Pilote remarquable, ayant une haute conception du devoir, a livré de nombreux combats et fréquemment exécuté des reconnaissances à longue portée. Quatre blessures. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Georges Henri Léon Sittler, en date du 23 décembre 1937 : "23 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919. A accompli huit périodes d'entrainement aérien volontaires."

L'Adj Georges Sittler pose, en compagnie du SPAD XIII n° S 1691 codé "11" qui lui a été affecté, sur le terrain du château de Bonneuil à Golancourt, le 28 octobre 1917 - Cet avion a été fabriqué sous licence par Blériot - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Benoit Prost, 1er mécanicien de l'Adj Georges Sittler, pilote de l'escadrille N 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918, pose aux commandes du SPAD VII affecté à Sittler - Prost a été mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 28 janvier 1917 puis mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Pendant toute cette période, il a été affecté au service de Georges Sittler - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Benoit Antonin Prost - Né le 9 mai 1893 à Cublize (Rhône) - Fils de Jean Marie Prost et de Jeanne Bénat - Domiciliés à Allevard (Isère) - Profession avant service militaire carrossier - Classe 1913 - Recrutement de Grenoble (Isère) sous le matricule n° 182 - Classé en 2ème partie de la liste de 1913 pour mauvaise dentition - Service militaire, au titre de la 14ème section de commis et ouvriers, le 27 novembre 1913 - Classé dans le service "armé" après avis de la commission de réforme du Rhône, le 30 mars 1915 - Affecté au 158ème régiment d'infanterie, le 28 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 septembre 1916 - Formation de mécanicien moteur Rhône à l'école des mécaniciens, chauffeurs, monteurs de Lyon-Bron - Breveté mécanicien avion, le 22 novembre 1917 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 28 janvier 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Affecté au service du Ltt Georges Sittler, pilote de l'escadrille N 79 du 2 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 octobre 1918 au 1er avril 1919 - Mis à la disposition de la Compagnie des Chemins de Fer PLM, le 1er avril 1919 - Classé en affectation spéciale à la compagnie des Chemins de fer PLM, 2ème section CFC comme ouvrier à Chambéry (Chambéry), le 2 avril 1919 - Passé mécanicien de route Chambéry (Savoie) - Domicilié au 16, avenue du Comte Vert à Chambéry, compter du 31 octobre 1927 - Domicilié au 16, rue Claude Decaen à Paris 12ème (75), à compter du 27 mars 1934 - Maintenu en affectation spéciale comme employé SNCF, le 2 septembre 1939 - Démobilisé, le 13 mars 1943 - Décédé à Paris 12ème en 1953 puis inhumé au cimetière d’Allevard-les-Bains (Isère) - Ses cendres ont été transférées dans la caveau de la famille dans le cimetière de Vaux-sur-Seine (Yvelines) en 1998 - Sources : Fiche matricule du département de l'Isère - Sources : CCC de l'escadrille N 79 - Dernière mise à jour : 4 septembre 2018.

Sol Benoit Prost, 1er mécanicien de l'escadrille N 79, pose aux commandes du SPAD VII de l'Adj Georges Sittler dont il est le mécanicien attitré - L'autre mécanicien, debout ses côtés, reste à identifier - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sol Benoit Antonin Prost, mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 28 janvier 1917 puis mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cal Louis Joseph Mégard - Né le 1er décembre 1897 à Vienne (Isère) - Fils de Joseph Marie Mégard et d'Eugénie Cécillon - Domicilié à la Montée des Crozes à Vienne (Isère) - Profession avant guerre Mécanicien ajusteur - Classe 1917 - Recrutement de Vienne (Isère) sous le matricule n° 606 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 1er groupe d'aviation de St-Cyr, le 29 décembre 1915 - Conducteur jusqu'au 7 février 1916 - Mécanicien de l'escadrille N 65 du 11 février 1916 au 23 mars 1917 - Mécanicien en 1er affecté au service du Ltt Luc-Pupat - Il suivra cet officier pilote dans chacune de ses affectations du 1er octobre 1916 au 4 septembre 1917, date de la mort de l'officier - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 90 du 23 mars au 9 avril 1917 - Convoyage d'un avion du 20 au 21 mars 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 65 du 9 au 25 avril 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 25 avril 1917 au 9 mars 1919 - Le 4 septembre 1917, le Cne Luc-Pupat est tué au cours de l'attaque d'un Drachen, au Sud de St-Quentin, près de Villers-le-Sec (Aisne) - En stage au Parc n° 6 du 25 au 29 juillet 1917 - Evacué sur l'hôpital 5/11 du 12 au 14 août 1917 - Nommé Caporal, le 27 novembre 1917 - Affecté au Parc n° 6, le 9 mars 1919 - Nommé Sergent, le 29 novembre 1919 - Démobilisé, le 29 décembre 1919 - Domicilié au 47, rue Pipet à Vienne (Isère), à compter du 9 août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation - Affecté, dans la réserve, au 7ème régiment du Génie, le 1er mai 1925 - Passé, dans la réserve, au centre de mobilisation génie n° 7, le 1er janvier 1928 - Rappelé l'activité le 10 octobre 1928 - Classé "sans affectation", le 24 mai 1936 - Affecté, dans la réserve, au 14ème BOA, service de l'inspection des forges, le 1er juin 1936 - Classé en affectation spéciale et muté à la sous-direction du sud-est SFI, détachement de Cluses (Haute-Savoie) - Classé en affectation spéciale comme mécanicien au garage Renault du 4, cours de Verdun à Vienne (Isère), pour une durée indéterminée, à compter du 15 avril 1940 - Démobilisé par la gendarmerie de Vienne (Isère), le 31 juillet 1940 - Domicilié au 47, rue Pipet à Vienne (Isère) - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche matricule du département de l'Isère - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 65 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille N 79 / SPA 79 - Dernière mise à jour : 8 septembre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Marcetteau de Brem, observateur de l'escadrille SPA 79 puis de l'escadrille BR 243, pose, à bord du Breguet 14 A2 baptisé "Pourquoi Pas ?", sur le terrain d'Habsteim (68) en mars 1919 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Ltt Charles Régis Toussaint Marcetteau de Brem - Né le 1er novembre 1890 rue des Sables à Luçon (Vendée) - Fils d'Henry Emmanuel Marcetteau de Brem (banquier) et de Marie Ertault de Boismellet - Domiciliés à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 305 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 6ème régiment de Hussards - Nommé Brigadier, le 9 juillet 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 octobre 1911 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 29 novembre 1912 - Rengagé pour deux ans, au titre du 13ème régiment de Hussards de Dinan, le 9 avril 1913 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 19 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 28 décembre 1914 - Affecté au 159ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Blessé par balle au coude droit à Souchez (Pas-de-Calais), le 10 mai 1915 - Citation n° 8 à l'ordre de la brigade, en date du 2 juin 1915 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 23 septembre 1916 - Citation n° 359 à l'ordre de la division, en date du 12 décembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 25 décembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, à une date non précisée de 1917 - Désigné comme élève pilote observateur à l'école de Sommessous, le 29 mars 1918 - Blessé par un éclat d'obus au mollet gauche, le 4 avril 1918 - Soins jusqu'au 9 avril 1918 - Détaché à l'aéronautique de la 3ème armée, le 18 mai 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux de la fin mai au 6 juin 1918 - Observateur de l'escadrille SPA 79 du 6 juin au 26 août 1918 - Observateur de l'escadrille BR 243 du 26 août 1918 au 3 octobre 1919 - Marié avec Mlle Marie Etiennette Jeanne Dufau de Lamothe à Arneyres (Gironde), le 8 juillet 1919 - Détaché à l'école de cavalerie de Saumur, le 3 octobre 1919 - Classé dans la position "Hors cadre aéronautique", le 1er juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Dijon-Longvic, le 6 juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 32ème régiment d'aviation, suite à la modification dans la désignation des régiments, le 1er août 1920 - Rentré du cours des mécaniciens de Bordeaux (Gironde), le 22 octobre 1920 - Brevet de pilote militaire n° 19.074 obtenu à la section d'entrainement du 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 23 mai 1921 - Affecté à la 6ème escadrille (traditions de la BR 244 de la Grande Guerre) du 32ème régiment d'aviation mixte de Dijon-Longvic, le 16 juillet 1921 - Détaché au ministère des régions libérées (armée du Rhin), rentré le 16 avril 1922 - Stage au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux du 3 janvier au 14 avril 1923 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1923 - Affecté à la 13ème escadrille (traditions de la BR 201 de la Grande Guerre) du 32ème RAM de Dijon-Longvic, le 16 mai 1923 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 111 de la Grande Guerre), le 6 décembre 1926 - Proposé pour pension temporaire de 10 % et maintien en activité pour limitation des mouvements du coude droit consécutive à une fracture du coude droit par balle par la commission de réforme de Dijon, le 25 janvier 1927 - Affecté au 37ème régiment d'aviation d'observation (Rabat / Maroc), le 20 novembre 1927 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 5 décembre 1927 - Débarqué et arrivé à son unité, le 9 décembre 1927 - Proposé pour pension temporaire de 10 % pour raideur articulaire du coude droit par la commission de réforme de Casablanca, le 15 févier 1929 - Commandant de la 9ème escadrille (tradition de la SPAbi 2 de la Grande Guerre) du 37ème régiment d'aviation, le 30 mai 1929 - Commandant du centre d'aviation de Fez (Maroc), le 23 octobre 1929 - Commandant du 5ème groupe, jusqu'au 6 novembre 1929 - En congé de 130 jours entre deux séjours, à compter du 9 décembre 1929 - Embarqué à Casablanca, le 10 décembre 1929 - Débarqué à Bordeaux, le 14 décembre 1929 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours - Proposé pour maintien en activité et pension temporaire de 10 % pour reliquat de blessure par balle au coude droit et raideur du coude limitant la flexion à 40 et à l'extension à 125 environ par la commission de réforme de Tours, le 12 novembre 1930 - Affecté à la 31ème demi-brigade aérienne de Tours, le 9 janvier 1934 - Nommé Commandant, le 15 décembre 1935 - Devait être affecté à la 32ème escadre aérienne de Dijon-Longvic, mutation annulé, est maintenu en poste à la 31ème 1/2 brigade, le 13 janvier 1936 - Suit le cycle d'instruction des commandants au centre d'études de l'armée de l'Air du 6 janvier au 15 mars 1936 - Le centre d'études se trouvait au 24, boulevard Victor à Paris - Affecté à l'état-major de la base, le 12 mars 1936 - Affecté à la base aérienne n° 109 de Tours, le 1er juillet 1936 - Commandant de la 3ème brigade aérienne, le 4 août 1936 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1938 - Cette décoration lui a été remise par le Col Renaud, commandant d'armes de la place de Châteauroux, le 14 juillet 1938 - Domicilié au 9, rue St-Denis à Nantes en 1945 - Domicilié à St-Nicolas-de-Brem (Vendée) à la fin de sa vie - Décédé à Saint-Nicolas-de-Brem, le 12 février 1973 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 114) de la ville de Luçon (Vendée) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire Atlantique - CCC de l'escadrille SPA 79 - CCC de l'escadrille BR 243 - JORF - LO -

* Citation n° 359 à l'ordre de la division, en date du 12 décembre 1916 : "S'est dépensé sans compter du 21 au 27 octobre 1916, refoulant le 21, une attaque ennemie, progressant à la suite, s'est maintenu avec la dernière énergie dans cette situation pendant 15 jours repoussant avec son seul peloton une attaque de grenadiers ennemis le 23 et organisant le terrain avec une ténacité et une compréhension de la situation digne des plus grands éloges."

* Citation n° 8 à l'ordre de la brigade, en date du 2 juin 1915 : "Officier de cavalerie remarquable par son allant, son énergie, son sang-froid, a brillamment mené sa section à l'assaut de 3 tranchées ennemies qu'il a successivement franchies; blessé le 10 mai, en montrant à ses hommes le bon chemin à la Française."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, à une date non précisée de 1917 : "Commandant provisoirement sa compagnie au cours des attaques des 3 et 4 juin 1917, a fait preuves de très belles qualités militaires; malgré les attaques violentes et les pertes subies, a conservé intégralement son terrain. Déjà cité deux fois."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles Régis Toussaint Marcetteau de Brem, au 32ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "A déployé dans l'infanterie comme dans l'aviation les plus belles qualités de bravoure. Trois citations. Deux blessures.

Slt Jean Charles Emile Grillot - Né le 7 octobre 1893 au 62, rue Oberkamps à Paris 11ème (75) - Fils d'Augustin Louis Georges Grillot (ingénieur) et de Camille Anna Millot - Domiciliés au 161, rue des Pyrénées à Paris 20ème, puis au 43, avenue du Bel-Air, parc St-Maur à Paris - Elève de l'école d'Oxford - Profession avant service militaire Employé de commerce - Domicilié au 43, Glenferrie Road en Angleterre - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 2659 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 16ème régiment de Dragons casernés à Versailles (Yvelines), à compter du 28 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 20 mai 1914 - Blessé par une balle au cou à Vieilles-Chapelles, le 11 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3483 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, sur avion Voisin, le 19 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote détaché au centre d'aviation de Villacoublay, le 25 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 25 novembre 1916 au 21 février 1918 - Détaché au GDE du 6 au 10 février 1917 - Figure gelée au cours d'une mission de reconnaissance photo, le 23 mars 1917 - Evacué sur l'hôpital de Dompierre-Orniers, du 25 mars au 25 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1917 - Evacué sur l'ambulance de Noyon, le 22 juin 1917 - Convalescence jusqu'au 21 août 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 22 février au 16 août 1918 - En mission du 1er au 7 avril 1918 - En mission du 29 avril au 12 mai 1918 - Evacué, à bout de forces, après s'être évanoui en mission, sur l'hôpital de la zone d'armée, le 16 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 août 1918 - Démobilisé, le 3 septembre 1919 - Domicilié au 28, avenue de l'Opéra à Paris - Marié avec Mlle Simonne Juliette Marie Tournand à la marie du 2ème arrondissement de Paris, le 22 mars 1920 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat de paralysie radiale gauche, effilement des doigts, légère sensibilité de l'index, anesthésie du pouce, diminution de l'acuité auditive de l'oreille gauche par otite scléreuse par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 6 novembre 1920 - Pension d'invalidité temporaire de 15 % pour séquelles de paralysie radiale gauche, diminution de l'acuité auditive de l'oreille gauche par la commission de réforme de Caen, le 20 septembre 1922 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 19 octobre 1922 - Il est déclaré temporairement inapte à l'aviation - Pension de 450 fr à compter du 20 septembre 1926 - Revenu à la vie civile comme directeur d'un soierie de 1922 à 1928 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Adjoint au secrétaire général des établissements Renault à Billancourt, à partir de 1928 - A accompli une période de réserve au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 3 au 28 avril 1929 - A accompli une période de réserve au centre d'Orly du 17 septembre au 1er octobre 1929 - A accompli une période de réserve au centre d'Orly , au titre du 3ème régiment d'aviation du 1er au 15 mai 1930 - A accompli une période de réserve volontaire au centre d'Orly du 1er au 15 mai 1931 - A accompli une période d'instruction volontaire à la DCA d'Orly du 16 au 30 avril 1931 - A accompli une période d'entrainement de réserve au centre d'Orly du 1er au 15 juin 1932 - Nommé Capitaine de Réserve, le 25 décembre 1933 - Domicilié au 8, rue Fantin-Latour à Paris 16ème - - Après avoir décollé du centre d'aviation d'Orly, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, il se livra à un exercice de combat aérien avec le Sgc Henri Beyneton, qui pilotait lui aussi un MS 130, le 25 février 1934 - Pendant l'engagement, l'avion du Sgc Beyneton entra en collision avec celui de Grillot lui tranchant l'empennage - Grillot réussi à évacuer son appareil en perdition, en sautant en parachute, malheureusement trop bas pour survivre - Son avion s'écrasa à 3 kilomètres , sur le territoire de la commune de Leuville-sur-Orge - Le Sgc Beyneton, qui n'a pas évacué son avion, a été tué dans sa chute - Son avion s'est écrasé à proximité du moulin de Guipereux - Leurs obséques ont été célébrées à l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris - Citation à l'ordre de la 2ème régiment aérienne, à titre posthume, en date du 27 février 1934 - Photo datée d'octobre 1915 et transmise par Jean-Claude Millot, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4.500) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille SPA 159 - JORF - Revue "l'Avion" - Revue "L'Aérophile" - Journal "L'Ouest Eclair" - Journal "Le Petit Journal" - Journal "Les Ailes" - Journal "La Dépêche de Constantine" - Journal "L'Indépendant de Seine & Oise" - Dernière mise à jour : 13 avril 2017.

* Citation n° 520 à l'ordre de la 3ème armée du MdL Jean Charles Grillot, pilote à l'escadrille N 79, en date du 17 juin 1917 : "Pilote de tout premier ordre, possédant les plus belles qualités d'adresse et de sang-froid. D'une énergie, d'une bravoure et d'un dévouement dignes des plus grands éloges. Demande toujours à accomplir les missions plus plus périlleuses. A exécuté de très nombreuses reconnaissances à longue portée, à travers les barrages d'avions ennemis. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, la figure complétement gelée, a eu, malgré ses souffrances, l'énergie d'accomplir sa mission jusqu'au bout, permettant à son observateur de rapporter des photographies du plus grand intérêt."

* Citation n° 31 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Charles Grillot, du 16ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille SPA 159, en date du 28 août 1918 : "Officier pilote de la plus belle énergie morale, ayant une haute conception du devoir. Pendant huit mois passés à l'escadrille, a livré de nombreux combats où il n'a cessé de montrer l'exemple. Grâce à son dévouement et à son expérience, a rendu les plus grands services en commandant l'escadrille, plusieurs fois éprouvée par la perte de ses chefs. S'est dépensé sans souci aucun d'une santé fléchissante. A bout de forces, a voulu pourtant faire une patrouille, au cours de laquelle il a été contraint d'atterrir, n'ayant, par miracle, perdu connaissance qu'en arrivant au sol."

* Citation à l'ordre de la 2ème régiment aérienne, à titre posthume, du Cne de réserve Jean Charles Emile Grillot du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 27 février 1934 : "Officier hors de pair, animé des plus belles qualités morales et doué au plus haut point de l'esprit de sacrifice. Entré dans l'aviation en 1916, après un brillant passé de guerre dans cette arme deux magnifiques citations à l'ordre de l'armée, deux blessures, croix de chevalier de la Légion d'Honneur, n'a cessé comme officier de réserve, de ses signaler par son fanatisme et sa foi dans l'armée de l'Air. Pilote de grande classe, apte aux missions les plus difficiles. Il avait su conserver ses remarquables qualités professionnelles par un entrainement régulier au centre d'Orly et par de très fréquentes périodes. A trouvé glorieusement la mort le 25 février 1934 au cours d'un exercices d'entraiement aérien."

Cne Jean Charles Grillot - Revenu à la vie civile comme directeur d'un soierie de 1922 à 1928 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, dans la réserve, le 20 juin 1923 - Adjoint au secrétaire général des établissements Renault à Billancourt à partir de 1928 - Nommé Capitaine de Réserve - Après avoir décollé du centre d'aviation d'Orly, aux commandes d'un Morane-Saulnier 230, il se livra à un exercice de combat aérien avec le Sgc Beyneton, qui pilotait lui aussi un MS 130, le 25 février 1934 - Pendant l'engagement, l'avion du Sgc Beyneton entra en collision avec celui de Grillot lui tranchant l'empennage - Grillot réussi à évacuer son appareil en perdition, en sautant en parachute, malheureusement trop bas pour survivre - Le Sgc Beyneton, qui n'a pas évacué son avion, a été tué dans sa chute - Les deux avions se sont écrasés à Saint-Michel-sur-Orge, près de Monthléry - Photo datée de 1930 et transmise par Jean-Claude Millot, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Frantz Divoy

Sgt Frantz Maurice Divoy - Né le 20 mai 1890 au Russey (Doubs) - Fils d'Albert Léon Marie Divoy (receveur des domaines) et de Marie Malbosc - Domiciliés à Vire (Calvados) puis Sèvres (Seine et Oise) - Profession avant guerre Etudiant en philosophie - Classe 1910 - Recrutement de Falaise (Calvados) sous le matricule de recrutement n° 434 - Service militaire au 23ème régiment de Dragons, le 2 octobre 1911 - Fin de service et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 15, avenue Henri Régnault à Sèvres, à compter du 30 juillet 1914 - Rappelé au 23ème régiment de Dragons à Vincennes, le 2 août 1914 - Nommé Brigadier, le 23 septembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 novembre 1914 - Citation à l'ordre de la division, le 28 janvier 1915 - Affecté à la compagnie de mitrailleuses de la 140ème brigade - Affecté à la 6ème compagnie de mitrailleuses du 279ème régiment d'infanterie - Affecté à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, à compter du 1er août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 28 août 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er septembre au 1er décembre 1916 - Mitrailleur du centre d'aviation Villacoublay au 1er au 24 décembre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 6 octobre 1917 - Stage au GDE du Plessis-Belleville du 27 février au 12 avril 1917 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon (formation théorique), le 14 octobre 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, comme élève pilote, le 23 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.665 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 24 décembre 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 29 décembre 1917 au 20 janvier 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 janvier au 18 février 1918 - Pilote du GDE du 7 février au 3 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 3 au 28 juin 1918 - Grièvement blessé en combat aérien, le 28 juin 1918 - Son adversaire était probablement le Ltn Eberhardt Mohnicke du Jasta 11 (8ème victoire) - Décédé des suites de ses blessures, à l'ambulance 7/20 de Crépy-en-Valois (Oise), le 28 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 octobre 1918 - Sources : Pam - MpF - FM Calvados - CCC N 79 - CCC SPA 159 - Bailey / Cony - JORF - Dernière mise à jour : 27 décembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 2 octobre 1918 : "Pilote aviateur. Sous-officier pilote aviateur hors pair, d'un dévouement, d'un courage au-dessus de tout éloge. N'a pas hésité à s'engager dans un très dur combat, au cours duquel il a été très grièvement blessé."

 

Photo du Sol Jules Fleury

Sol Jules Henry Valéry Fleury - Né le 14 juin 1897 à Curciat-Dongalon (Ain) - Fils de Jules Joseph Fleury (Charpentier) et Marie Céline Eugénie Burtin (cultivatrice) - Domiciliés à St-Julien-sur-Reyssouze (Ain) - Profession avant guerre ouvrier électricien - Classe 1917 - Recrutement de Bourg-en-Bresse (Ain) sous le matricule n° 416 - Mobilisé au 2ème groupe d’aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, le 9 janvier 1916 - Formé comme mécanicien moteur Clerget - Affecté au centre d’aviation militaire de Châteauroux - Affecté au 3ème groupe d’aviation à Bordeaux du 27 février 1916 au 12 février 1917 - Affecté comme mécanicien à la RGA - Mécanicien en second de l’escadrille N 79 du 6 mars au 20 mai 1917 - Passé comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Dijon-Longvic, le 20 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7397 obtenu à l’école d’aviation militaire de Chartres, le 10 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Châteauroux - Nommé Caporal, le 10 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l’école d’aviation militaire d’Avord - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 28 septembre 1917 - Pilote du GDE du 28 septembre au 22 octobre 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 / SPA 95 du 22 octobre 1917 au 14 juin 1919 - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Détaché au GDE du 28 février au 7 mars 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 29 avril 1918 - Citation à l’ordre de l’aéronautique, en date du 10 mai 1918  - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 21 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 1 er août 1918 - Médaille Militaire et citation à l’ordre de l’armée, en date du 12 décembre 1918 - Evacué sur un hôpital, le 12 mai 1919 - Démobilisé, le 30 octobre 1919 - Domicilié Chemin de Hallage à Le Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) - Affecté au 2ème régiment d’aviation de bombardement, le 12 février 1920 - Domicilié au 4, grande rue à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), à compter du 11 avril 1920 - Passé au 22ème régiment d’aviation, par changement de dénomination, le 1er août 1920 - Domicilié au 53, rue du Mont Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), à compter du 4 août 1920 - Marié avec Mlle Marie Lucie Florentine Boudon, Le Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne), le 13 janvier 1921 - Domicilié au 8, rue St-Placide à Paris 6ème (75), à compter du 15 janvier 1921 - Affecté au 32ème régiment d’aviation, le 8 avril 1921 - Domicilié au 12, rue Bréhat à Paris (75), à compter du 15 avril 1921 - A accompli une période d’entrainement à l’entrepôt spécial d’aviation n° 1 du Bourget-Dugny du 14 au 29 juin 1921 - Domicilié au 52, rue de Malte à Paris 11ème (75), à compter du 25 juillet 1922 - Affecté au groupe de chasse du 35ème régiment d’aviation, le 25 octobre 1922 - A accompli une période d’entrainement à l’entrepôt spécial d’aviation n° 1 du Bourget-Dugny du 6 au 20 novembre 1922 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 31 juillet 1923 - Affecté au 34ème régiment d’aviation, le 3 août 1923 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 17 septembre au 1er octobre 1923 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 16 au 30 avril 1924 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 1er au 15 juillet 1925 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 17 au 31 mars 1926 - Nommé Lieutenant de réserve, le 30 juin 1927 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 26 octobre au 9 novembre 1927 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 5 janvier 1928 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 10 au 24 septembre 1928 - Domicilié à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 20 février 1929 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 30 septembre au 14 octobre 1929 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 10 au 24 octobre 1930 - A effectué une période volontaire d’entrainement du 5 au 19 octobre 1931 - Domicilié au 6, route de l’Asile au Vésinet (Yvelines), à compter du 24 février 1933 - A effectué une période d’entrainement volontaire à la base aérienne n° 4 du 4 au 9 septembre 1933 - Affecté au 5ème bataillon de l’air, le 31 janvier 1936 - Sources : Bulletin de naissance - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille N 95 / SPA 95 - CCC de l’escadrille N 79 - Fiche Matricule du département de l’Ain - JORF - Dernière mise à jour : 25 juin 2017.

* Citation à l’ordre de l’armée, en date du 29 avril 1918 : "Pilote adroit et très allant, s’est toujours montré volontaire pour toutes les missions les plus périlleuses. A livré son premier combat, le 12 avril 1916 et a abattu son adversaire dans les lignes ennemies."

* Citation à l’ordre de l’aéronautique, en date du 10 mai 1918 : "Le 15 mai, a remporté sa 3ème victoire en abattant un avion ennemi qui s’est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l’ordre de l’armée, en date du 21 mai 1918 : "Pilote remarquable par son entrain, son adresse et sa crânerie. Se révèle comme un chasseur de premier ordre. Le 3 mai 1918, livre son deuxième combat, triomphe de son adversaire qui tombe en flammes dans nos lignes et remporte sa deuxième victoire."

* Médaille Militaire et citation à l’ordre de l’armée en date du 12 décembre 1918 : "Pilote remarquable possédant les plus belles qualités militaires. Modèle d’énergie et de bravoure. A abattu le 27 septembre 1918 son quatrième avion ennemi qui s’est écrasé dans ses lignes. 3 citations."

* Chevalier de la Légion d’Honneur du Ltt Jules Henri Valéry Fleury au 34ème régiment d’aviation, en date du 5 janvier 1928 : "11 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. A accompli six périodes d’entrainement aérien volontaires."

 

Les avions

Nieuport 17 de l'escadrille N 79 - Photo SHD section Air de Vincennes.

Nieuport 17 à moteur Clerget alignés sur le terrain de Fretoy (Somme) - L'escadrille N 79 a stationné sur ce terrain du 19 janvier à avril 1917 - Les avions portent la première version de la tête de loup - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 88/1079 - Origine Marny.

Nieuport 17 à moteur Clerget codés de gauche à droite "6", "2"" et "9" sur le terrain de Fretoy (80) - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Nieuport 23 codé "7" de l'escadrille N 79 sur le terrain de Fretoy (80) - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Nieuport 21 codé "9" de l'escadrille N 79 servant de rouleur sur le terrain - Un rouleur était, en principe, un avion incapable de décoller et destiné à initier les élèves-pilotes aux manoeuvres de roulage - Il est ici en bien facheuse posture, victime d'une mise en pylone - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Nieuport 21 codé "9" de l'escadrille N 79 servant de rouleur sur le terrain - Un rouleur était, en principe, un avion incapable de décoller et destiné à initier les élèves-pilotes aux manoeuvres de roulage - Après une position instable en équilibre et le dégagement du pilote, l'avion a terminé sur le dos - L'aviateur est visible au milieu de la photo avec son casque sur la tête - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Dépannage du Nieuport 24 codé "8" du Sgt Marie Cellard - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 n° 11 codé "2" baptisé "T.N.T.P.S.R.9" de l'escadrille N 79 pendant l'hiver 1916-1917 - L'autré côté a été baptisé "Arlette" - Photo droits réservés.

Sopwith 1A2 n° 11 codé "2" de l'escadrille N 79 pendant l'hiver 1916-1917 - C'est le même appareil que ci-dessus - Ce côté a été baptisé "Arlette" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Les deux mécaniciens affectés au service du Ltt Henri Malice pose à côté de son SPAD VII codé "3" - Cet officier a été affecté à l'escadrille N 79 du 24 décembre 1916 au 17 avril 1917 - L'un des mécaniciens est le soldat Michel Geoffray, qui était son mécanicien en 2ème - Le SPAD est décoré de la première version de la tête de loup qui date de 1917 - Remarquez la bande tricolore de fuselage, qui n'était pas une pratique courante à la N 79 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo famille Collet, transmise par Pierre-Michel Decombeix que je remercie pour son aide.

Soldat Michel Marius Geoffray - Né le 25 août 1896 à Corbas (Rhône) - Classe 1916 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Pau - Mécanicien de l'escadrille N 79 / SPA79 du 26 décembre 1916 au 4 mars 1919 - A été mécanicien en 2ème du Ltt Henri Malice - Affecté au Parc n° 6, à compter du 4 mars 1919 - Décédé en 1967 - Sources PM Decombeix - Pam - CCC escadrille N 79 / SPA 79 - Dernière mise à jour : 08/12/2014.

Ltt Jules Masse - Observateur à bord d'un SPAD XI de la N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Dessin définitif de l'insigne de l'escadrille SPA 79 visible sur un Spad XI biplace (n° 13 dans l'ordre de l'escadrille) - Il manque une partie de la langue - Photo SHD section Air de Vincennes n° B 97 / 2294.

Le MdL Roger Brétillon pose avec son SPAD VII à moteur Hispano 150 HP de l'escadrille N 79 - Il a été pilote de la N 79 du 1er décembre 1916 au 12 juin 1918 - Une victoire homologuée à la N 79 - Pilote de l'escadrille SPA 38 du 12 juin au 25 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 49 du 25 juin 1918 au 16 mai 1919 - 8 victoires homologuées à la SPA 49 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Convoi des tracteurs d'aviation et de camions de l'escadrille N 79 photographiés pendant un transfert d'escadrille entre deux terrains - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Capotage du Sgt Marie Cellard, pilote de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 1er avril au 28 décembre 1917, sur le terrain d'aviation du château de Bonneuil à Golancourt, le 2 août 1917 - Il a été évacué sur l'ambulance de Ham et rentré de convalescence, le 22 août 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Epave du SPAD VII piloté par le Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai au 13 juillet 1917, accidenté sur le terrain de Catigny, le 13 juillet 1917 - D'après la légende de l'album, la conséquense de l'accident est dûe à un problème d'hélice survenu au cours d'une vrille - Le pilote a été incapable de récupérer son appareil qui s'est écrasé au sol - Il a été tué - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Les avions

Repas des mécaniciens à Catigny, le 14 juillet 1917 - Le Sol Benoit Prost, mécanicien de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 26 décembre 1916 au 13 octobre 1918, est indiqué par la croix blanche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le Sol Benoit Prost, mécanicien de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 26 décembre 1916 au 13 octobre 1918, au repos sur son lit de camp et sa fourrure - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Petite démonstration d'équilibre - Le sol Benoit Prost est visible de profil à droite - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 1617 codé "11" de l'escadrille N 79 sur le terrain d'aviation du château de Bonneuil, à Golancourt pendant l'été 1917 - Photo collection Esmery-Hallon transmise par Jackie Goulet que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 1617 codé "11" de l'escadrille N 79 sur le terrain d'aviation du château de Bonneuil, à Golancourt pendant l'été 1917 - Photo collection Esmery-Hallon transmise par Jackie Goulet que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 296 du Cne Gaston Luc-Pupat commandant l'escadrille N 79 - Cet avion porte le "1" marque distinctive de l'avion du commandant d'escadrille - Le capitaine Luc-Pupat a commandé l'escadrille du 25 avril 1917 au 4 septembre 1917, date de sa mort - Auparavant, cet avion avait été celui du Cne de Richemont, chef de la 79 du 21 novembre 1916 au 25 avril 1917 - Photo Christophe Blanc, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

Le temps est menaçant - Les mécaniciens vont rentrer le SPAD VII du Cne Gaston Luc-Pupat, commandant de la N 79, dans un hangar Bessonneau du terrain du château de Bonneuil en août 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Gros plan du même avion - Le château de Bonneuil est dans le fond de l'image - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Cne Robert Franc, commandant de la N 79 du 5 septembre 1917 à la fin de la guerre - Comme tous les commandants d'escadrilles, son SPAD VII est codé "1" - Il porte la seconde version de la tête de loup - Photo prise sur le terrain du château de Bonneuil en septembre 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

L'insigne d'escadrille peint sur le SPAD VII du Cne Robert Franc en septembre 1917 - Il semble que le changement d'insigne ait eu lieu après la mort du Cne Luc-Pupat - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le fanion de l'escadrille N 79 présenté sur un SPAD XIII de l'escadrille SPA 79 entre janvier et octobre 1918 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photographie d'un Spad XI de la N 79 est monté par l'équipage : Sgt Edouard Cournaud (pilote) - Sgt Marcel Thibon (observateur) - Photo prise par le Slt Francis Paul (observateur) en novembre 1917 - Voir la photo dans son ensemble dans le bas de cette page - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

SPAD VII du Cne Franc probablement en 1918 - Il a été commandant de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 5 septembre 1917 au 11 mars 1919 - Remarquez le premier insigne de l'unité et la bande tricolore de fuselage - Il s'agit d'un second appareil affecté à cet officier - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Vue rapprochée du Spad VII n° 7002 codé "14" de l'escadrille SPA 79 en 1918 - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

Vue générale du Spad VII n° 7002 codé "14" de l'escadrille SPA 79 en 1918 - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "4" de l'escadrille SPA 79 pendant l'été 1917-1918 - Il porte la seconde variante de la tête de loup qui est apparue à la mi-1917 - Elle est beaucoup plus détaillée que la 1ère version - Remarquez également la différence de marquage du chiffre "4" entre l'aile supérieure et le fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo famille Collet, transmise par Pierre-Michel Decombeix que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "11" n° S 1961 affecté à l'Adj Georges Sittler sur le terrain du château de Bonneuil à Golancourt, le 28 octobre 1917 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Village d'Hallu, au Sud de Chaulnes (80), le 21 novembre 1916 - Focale de prise de vue F 30 / 54 - Altitude 1900 m - L'escadrille N 79 était stationnée à Mesnil-Saint-Georges (80) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Terrain du Mesnil-Saint-Georges en fin d'année 1916, début d'année 1917. L'escadrille N 79 a occupé ce terrain du 21 novembre au 24 décembre 1916 puis de début janvier au 19 janvier 1917 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Tranchée du Cloporte, le 5 janvier 1917 - Focale F 60 - Altitude 2000 m - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Offensive de la Somme - Andechy, le 21 mars 1917 - L'escadrille appartient alors au Groupe Provisoire de Combat - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Sud de Ham - Dans la partie claire, le château de la ville qui a été détruit par les Allemands, le 19 mars 1917 - Photo réalisée, le 25 mai 1917 par l'équipage : Ltt Mezergues (pilote) et Slt Mas (obs) - Altitude 2000 m - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du Moulin Gilotin dans le prolongement du ravin sur la route de Barisis à Septvaux et la commune de Septvaux réalisée par un équipage de l'escadrille N 79 - Ce secteur était occupé à cette date par la 77ème DI, qui restera sur place jusqu'à fin mai 1917 - Cette reconnaissance a été effectuée le 13 avril 1917 et couvre le Nord de Fresnes, au Nord-Est de Coucy-le-Château - L'équipage, ayant réalisé cette mission, était le caporal Jean-Charles Grillot (pilote) et Slt Charles Tarascon (observateur) - Altitude de prise de vue 4200 m - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

Le Nord-Est de Normézière photographié par un équipage de l'escadrille N 79 - Photo réalisée par le Cal Jean-Charles Grillot (pilote) et Slt Charles Tarascon (observateur) - Document daté du 13 avril 1917 - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

La commune de Septvaux photographié par un équipage de l'escadrille N 79 - Photo réalisée par le Cal Jean-Charles Grillot (pilote) et Slt Charles Tarascon (observateur) - Document daté du 13 avril 1917 - Photo collection Philippe Lamy que je remercie pour son aide.

Remise de décorations par le Cne de Richemont au Ltt Mézergues - MdL Goury du Rosland - Cal Gerbault - Cal Brétillon et lecture de la citation du Cal Doat, tué le 23 mars 1917 - Terrain de Catigny en avril 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil en août 1917 - Vue, depuis le château, des installations de l'escadrille N 79 - Dans l'allée au premier plan, on aperçoit la chatelaine, Mme de Roisel, en promenade - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Photo de détail de la précédente en août 1917 - On aperçoit un SPAD VII codé "6" portant l'insigne de la tête de loup - Les mécaniciens sont en train de refaire les pleins en carburant, munitions et charger les appareils photo dont on voit plusieurs exemplaires devant l'avion au premier plan - Les fils, au premier plan, sont des lignes téléphoniques car le château sert de PC à l'aéronautique de la 3ème armée (Cdt Pouderoux) - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le terrain de tennis du château de Bonneuil - Partie avec les châtelaines de Golancourt en août 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil au Sud-est de Golancourt, le 7 juillet 1917 - L'escadrille 79 a stationné sur ce terrain du 17 juillet 1917 au 20 janvier 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Photo oblique montrant le terrain du château de Bonneuil en juillet 1917 - Elle a été prise par le caporal Marcel Thibon, observateur-photographe de la N 79 pendant une cérémonie de remise de décorations - A cette occasion, les Cne Luc-Pupat et Augereau ont été fait chevaliers de la Légion d'Honneur - Le Cne Franc, Sgt Bretillon et Cal Foa ont également été décorés - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil, au Sud-Est de Golancourt, pendant l'été 1917 - L'escadrille 79 a stationné sur ce terrain du 17 juillet 1917 au 20 janvier 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Cérémonie de remise de décorations sur le terrain du château de Bonneuil, le 7 juillet 1917 - Ce jour là, les Cne Luc-Pupat (Légion d'Honneur) - Cne Augereau (Légion d'Honneur) - Cne Franc (Coix de Guerre) - Sgt Brétillon (Croix de Guerre) - Cal Foa (Croix de Guerre) ont été récompensés pour leur bravoure au combat - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Une autre photo de la même cérémonie de remise de décorations du 7 juillet 1917 mais prise de beaucoup plus loin par un mécanicien - Ce jour là, les Cne Luc-Pupat (Légion d'Honneur) - Cne Augereau (Légion d'Honneur) - Cne Franc (Coix de Guerre) - Sgt Brétillon (Croix de Guerre) - Cal Foa (Croix de Guerre) ont été décorés - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Défilé militaire à l'issue de la cérémonie de remise de décorations sur le terrain du château de Bonneuil à Golancourt, le 7 juillet 1917 - Ce jour là, les Cne Luc-Pupat, Cne Augereau, Cne Franc, Sgt Brétillon, Cal Foa ont été décorés - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Vue générale du terrain d'aviation aménagé à proximité immédiate du château de Bonneuil à Golancourt pendant l'été 1917 - Au fond, le château appartenant à la famille de Roisel - A l'intérieur, étaient logés les officiers ainsi que l'état-major de l'aéronautique de la 3ème armée, commandée par le Cdt Pouderoux - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Vue satellite actuelle du village de Golancourt et du château de Bonneuil, stationnement de l'escadrille N 79 pendant la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Map.

Vue actuelle du château de Bonneuil, au Sud-Est du village de Golancourt - A comparer avec les photos d'époque - Photo Google Map.

Remise de palmes (citations à l'ordre de l'armée) au Slt Coignard - Adj de Dampierre - Sgt Brétillon sur le terrain du Château de Bonneuil en août 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Remise de la Légion d'Honneur au Cne Franc (chef N 79) et Cne Gigodot (Chef N 153) sur le terrain du château de Bonneuil en sept-oct 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Remise de la Légion d'Honneur au Cne Franc (chef N 79) et Cne Gigodot (Chef N 153) sur le terrain du château de Bonneuil en sept-oct 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le bar de l'escadrille N 79 sur le terrain du château de Bonneuil en octobre 1917 - Derrière le comptoir, Sgt Pierre Lacaze (pilote) - Sgt Jean Grillot (pilote) - Devant Adj Pierre Bourguin (pilote) - Sgt Marcel Thibon (Observateur-photographe) - Asp Emile Dautremont (adjoint de discipline) - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil près de la commune de Golancourt pendant la période allant de novembre 1917 au 20 janvier 1918 - Malgré la neige qui recouvre la région, les installations du terrain sont parfaitement visibles - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Gros plan des installations de l'escadrille 79 situées sur le terrain du château de Bonneuil pendant la période de novembre 1917 au 20 janvier 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Cdt Paul Pouderoux, commandant l'aéronautique de la 3ème armée aui château de Bonneuil en juillet 1917 - Dans cet édifice était installé le PC de l'aéronautique de cette armée et sur le terrain les escadrilles N 79 et N 153 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le service carte et canevas de tir dans la salle des cartes de l'escadrille 79 pendant l'hiver 1917-1918. Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Les dessinateurs en plein travail dans la salle des cartes et canevas de tir de l'escadrille 79 pendant l'hiver 1917-1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Salle des cartes et canevas de tir de l'escadrille 79 pendant l'hiver 1917-1918 - C'est dans cette salle qu'était mis à jour les cartes et canevas de tir pour l'artillerie. Les observations manuscrites, les photographies étaient minutieusement décortiquées et tous nouveaux dispositifs, batteries, blockhaus, tranchées, étaient reportés sur de nouveaux dessins. C'étaient les dessinateurs de l'unité qui étaient chargés de ce travail.
Les documents ainsi modifiés, étaient transmis au service des canevas de tir de l'armée.
Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Autre vue du logement des mécaniciens de l'escadrille 79 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Chambrée de mécaniciens de l'escadrille 79 - Les hommes bénéficient d'un certain confort avec des lits en dur des tables et des chaises et même des fleurs dans des douilles d'obus - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Village d'Ambrief (02) - L'escadrille SPA 79 a stationné à proximité de ce village du 8 au 24 mars 1918 - Certains personnels, officiers ou sous-officiers étaient logés chez l'habitant - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la ville de Chauny, le 29 juin 1917 - A côté de ce qui reste de l'église, cérémonie en hommage au Ltt André Trédicini de Saint Séverin, pilote de l'escadrille N 79 - Il a été blessé, aux commandes d'un SPAD VII, au cours d'un combat aérien, le 25 juin - Il est décédé des suites de ses blessures, le même jour - Son adversaire était probablement un pilote du Jasta 1 - A cette époque, l'escadrille N 79 était stationnée au Château de Bonneuil, près de Golancourt - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Autre photo aérienne montrant le cortège funébre du Ltt André Trédicini de Saint Séverin, dans les rues de Chauny, le 29 juin 1917 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Photo verticale de la ville de Chauny, le 29 juin 1917 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

L'élogue funébre du Ltt de St-Sévérin, pilote de l'escadrille N 79, est faite par le Cdt Poli-Marchetti dans le cimetière de la ville, le 29 juin 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le château de Bonneuil de la famille de Roisel en juillet 1917 - Devant le château était implanté un terrain d'aviation où ont séjourné les escadrilles N 79 et N 153 - A l'intérieur, étaient logés les officiers ainsi que l'état-major de l'aéronautique de la 3ème armée, commandée par le Cdt Pouderoux - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Le château de Bonneuil a été bombardé en août 1918 - Carte postale transmise par Jackie Goulet que je remercie pour son aide.

Photo oblique de la ville de Compiègne prise par un équipage de la N 79 en 1917 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Assemblage de photos de l'escadrille N 79 d'une reconnaissance réalisée le 17 juin 1917 par le MdL Grillot - Focale 0,26 m - Altitude 4500 m - L'escadrille était alors stationnée à Catigny (60) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Assemblage de photos de l'escadrille N 79 d'une reconnaissance réalisée le 16 août 1917 par le Cne Robert Franc - Focale 0,26 m - Altitude 3800 m L'escadrille était alors stationnée à Bonneil-en-Valois (60) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Terrain du château de Bonneuil en décembre 1917 - De gauche à droite : Sgt Pierre Lacaze (visage gelé) - Adj Pierre Bourguin (pilote) - Ltt Jean du Crest (pilote) - Sgt Edouard Cournand (visage gelé) - MdL Jean Grillot (pilote) - Adj Hubert de Dampierre (pilote) - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SPA 79 l'a utilisé du 25 au 26 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Photo du faux pas de tir du canon à longue portée "Paris Kanonen" qui tirait sur Paris à partir de la forêt de Beaumont-en-Beine, en juin 1918. Après que les 3 emplacements de la forêt de Saint-Gobain aient été évacués, les Allemands reprirent les tirs sur la capitale à partir de cette position. La réelle, mieux camouflée, est hors champ de cette photo. J'espère pouvoir vous présenter une photo de cet emplacement bientôt. Le repèrage de ces pièces, qu'elles que soient leurs emplacements, ont été l'objectif principal de nombreuses escadrilles du secteur. Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Ville de Montdidier (à confirmer) en fin août 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Ville de Montdidier en fin août 1918 - A cette époque, l'escadrille SPA 79 était stationnée à Pocancy (51) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Ville de Noyon en novembre 1918 - A cette époque, la SPA 79 était stationnée à Chambry (02) - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Cathédrale de Noyon en novembre 1918 - Photo Ltt Albert Mezergues transmise par Charles Platiau que je remercie pour son aide.

Vue oblique du village de Villeselve et du terrain d'aviation (à droite dans le haut de l'image) en novembre 1917 - On aperçoit 6 hangars Bessonneau - Le Spad XI de la N 79 est monté par l'équipage : Sgt Edouard Cournaud (pilote) - Sgt Marcel Thibon (observateur) - Photo prise par le Slt Francis Paul (observateur) - Voir la photo de détail de cet appareil dans la rubrique "avions" - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain de Villeselve (60) en novembre 1917 - Photo prise par le Slt Francis Paul, observateur de l'escadrille N 79 - Photo Marcel Thibon transmise par Françoise Rivemale, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPA 79 a occupé ce terrain du 24 au 25 mars 1918 et du 26 mars au 22 avril 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

 

Couleurs des avions

Nieuport 17 n° N 2087 codé "3" de l'escadrille N 79 pendant l'hiver 1916-1917 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Spad VII n° 296 du Cne Gaston Luc-Pupat commandant l'escadrille N 79 - Cet avion porte le "1" marque distinctive de l'avion du commandant d'escadrille - Le capitaine Luc-Pupat a commandé l'escadrille du 25 avril 1917 au 4 septembre 1917, date de sa mort - Auparavant, cet avion avait été celui du Cne de Richemont, chef de la 79 du 21 novembre 1916 au 25 avril 1917 - Dessin Alexandrer Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Couverture du brevet de mécanicien moteur Rhône et avion Caudron du Sol Benoit Antonin Prost - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 septembre 1916 - Formation de mécanicien moteur Rhône à l'école des mécaniciens, chauffeurs, monteurs de Lyon-Bron - Classé mécanicien pour avions, le 22 novembre 1916 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 28 janvier 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Affecté au service du Ltt Georges Sittler, pilote de l'escadrille N 79 du 2 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Photo Jean-Fred Prost, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Pages internes du brevet de mécanicien moteur Rhône et avion Caudron du Sol Benoit Antonin Prost - Il a suivi cette formation de mécanicien moteur Rhône à l'école des mécaniciens, chauffeurs, monteurs au centre d'aviation militaire de Lyon-Bron - Il a obtenu les notes de 13/20 pour la partie moteur et 15/20 pour la partie avion Caudron - A la suite de ces deux notes finales, il a été classé mécanicien pour avions, le 22 novembre 1916 - Photo Jean-Fred Prost, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Spectacle joué au profit du groupement provisoire de Bonneuil sur le terrain de la ferme de Bonneuil, le 18 novembre 1917 - A cette date, le groupe provisoire de Bonneuil était composé des escadrilles N 67, N 79, N 153, N 154 - Cette représentation a été joué par les personnels de ces unités - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Couverture du programme des festivités du 18 novembre 1917 - Photo Jean-Fred Prost, le petit-fils du Sol Benoit Prost, que je remercie pour son aide.

Pages internes du programme des festivités du 18 novembre 1917 - Photo Jean-Fred Prost, le petit-fils du Sol Benoit Prost, que je remercie pour son aide.

Portraits des acteurs du spectacle du 18 novembre 1917 - Photo Jean-Fred Prost, le petit-fils du Sol Benoit Prost, que je remercie pour son aide.

Portraits des acteurs du spectacle du 18 novembre 1917 - Photo Jean-Fred Prost, le petit-fils du Sol Benoit Prost, que je remercie pour son aide.

 

Avis mortuaire

Avis mortuaire du Cne Gaston Luc-Pupat - Photo Christophe Blanc, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Trédicini-de-Saint-Séverin dans le cimetière communal de Douvaine (Haute-Savoie) - Le Ltt André Jean Hector Trédicini-de-Saint-Séverin, pilote de l'escadrille N 79 du 28 mai 1917 au 25 juin 1917 y repose - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Benoit Antonin Prost dans le cimetière communal de Vaux-sur-Seine (78) - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 7 septembre 1916 - Formation de mécanicien moteur Rhône à l'école des mécaniciens, chauffeurs, monteurs de Lyon-Bron - Breveté mécanicien avion, le 22 novembre 1917 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille N 79 du 26 décembre 1916 au 28 janvier 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 28 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Affecté au service du Ltt Georges Sittler, pilote de l'escadrille N 79 du 2 janvier 1917 au 13 octobre 1918 - Décédé à Paris 12ème en 1953 puis inhumé au cimetière d’Allevard-les-Bains (Isère) - Ses cendres ont été transférées dans la caveau de la famille dans le cimetière de Vaux-sur-Seine (Yvelines) en 1998 - Photo Jean-Fred Prost, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cérémonie en hommage aux soldats de la Grande Guerre dans le cimetière communal de Vaux-sur-Seine (78) à l'occasion du centenaire de l’Armistice de 1918 - Tombe du Sol Benoit Antonin Prost, mécanicien de l'escadrille N 79 / SPA 79 du 26 décembre 1916 au 13 octobre 1918 - Photo Jean-Fred Prost, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Jean Baptiste (alias Ernest) Sarrat - Fonction de "divers" de l'escadrille SPA 79 du 8 mars au 16 novembre 1918 - Evacué sur l'ambulance 8/1 de Lâon, le 10 novembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service à l'ambulance 8/1 de Laôn (Aisne), le 16 novembre 1918 - Jean Baptiste Sarrat repose dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Funérailles du Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79, tué lors d'un accident aérien sur le terrain de Catigny, le 13 juillet 1917 - Entrée du cercueil dans l'église de Catigny où va être célébré l'office funèbre - Photo collection Xaxier Gru de l'association A.E. Douilly que je remercie pour son aide.

Le convoi funèbre du Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79, tué lors d'un accident aérien sur le terrain de Catigny, le 13 juillet 1917, se dirige vers le cimetière du village - Photo collection Xaxier Gru de l'association A.E. Douilly que je remercie pour son aide.

Passage de la voiture légère transportant le cercueil du Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79, tué lors d'un accident aérien sur le terrain de Catigny, le 13 juillet 1917 - Le piquet d'honneur, composé d'un officier et de 10 soldats, escorte l'aviateur jusqu'à sa dernière demeure - Photo collection Xaxier Gru de l'association A.E. Douilly que je remercie pour son aide.

Hommage funèbre du Cal Gaston Lamarche par son commandant d'escadrille, le Cne Gaston Luc-Pupat - Il a été mis en terre dans le cimetière du village de Catigny, où son escadrille était stationnée - Le Cne Luc-Pupat sera tué au combat, le 4 septembre 1917 - Photo Benoit Prost transmise par Jean-Fred Prost, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79 tué au cours d'un accident aérien sur le terrain de Catigny, le 13 juillet 1917 - Il a été mis en terre dans le cimetière du village de Catigny, où son escadrille était stationnée - Photo Victor Belayer transmise par René Coutin, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Tombe actuelle du Cal Gaston Lamarche, pilote de l'escadrille N 79 du 30 mai au 13 juillet 1917 - Tué au cours d'un accident d’avion à Catigny (60), le 13 juillet 1917 - Gaston Lamarche repose dans le cimetière communal de Catigny - Photo Jackie Goulet que je remercie pour son aide.

 

 

 

Remerciements à :

- M. Charles Platiau pour l'envoi des photos prises par le Ltt Albert Mezergues.
- M. Jean-Jacques Leclercq
pour l'envoi de la photo des pilotes de la SPA 79 de 1918.
- M. Frank Fischer pour l'envoi de ses photos.
- M. Christophe Blanc pour l'envoi des photos de son arrière grand-père, le Cne Luc-Pupat.
- M. Philippe Lamy pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Thierry Rousseau pour le légendage de la photo des pilotes de l'escadrille en 1918.
- M. Frédéric Domblides pour l'envoi de la photo de l'entoilage conservé au MAE du Bourget.
- M. Michel Louvrier pour ses précisions sur la localisation du château de Bonneuil.
- M. Daniel Porret pour l'envoi de la photo du Ltt Charles Borzecki.
- M. Michel Gauthier pour l'envoi de la photo du Ltt André Trédicini de Saint-Severin.
- M. Thierry Palustran pour la communication des photos d'Emile Brantonne, son grand-père.
- M. Yves Genty pour l'envoi de la photo de l'insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/91 "Gascogne".
- M. Simon Braillon pour l'envoi de la photo de Maurice Briquet.
- M. Pierre Simonin pour l'envoi de la photo du caporal Gaston Lamarche.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- Mme Françoise Rivemale pour l'envoi des archives de Marcel Thibon, son grand-père.
- M. Collet pour l'envoi des archives de Michel Geoffray.
- M. Pierre-Michel Decombeix pour la transmission des archives de Michel Geoffray.
- M. René Coutin pour l'envoi des archives de Victor Belayer, son grand-oncle.
- M. Olivier Ribeton pour l'envoi des photos de Robert Franc, son grand-père.
- Mme Catherine Galharret pour l'envoi des photos des insignes fabriqués par Gilbert Uteau, son père.
- M. Pierre Scerri pour l'envoi de la photo du Soldat Perrin Dursac, son grand-père.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de Jean Baptiste Sarrat.
- M. Jackie Goulet pour l'envoi de la photo de la tombe du Cal Gaston Lamarche.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi des dessins des avions de l'escadrille 79.
- M. Jean-Fred Prost pour l'envoi des photos de Benoit Prost, son grand-père.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi des photos de tombes d'aviateurs de la Haute-Savoie.
- M. Xavier Gru de l'association A.E. Douilly pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Slt Edouard Kauffmann.
- M. Jackie Goulet pour la transmission des photos de la collection Esmery- Hallon.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Claude Millot pour l'envoi des photos de Jean-Charles Millot.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La bible des insignes de l'Armée de l'Air" d'Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 78 Escadrille 81

 

 

pas de fiche > 1918

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