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Insignes de l'escadrille 81
peints sur les fuselages.

La première marque d'identification collective de l'escadrille N 81 consistait en une bande rouge - blanc - rouge peinte sur l'aile supérieure - Dessin d'après photo David Méchin.

 

--> L'insigne du Ltt André Herbelin à venir

 

Une des nombreuses variantes de l'insigne peint sur les fuselages de l'escadrille SPA 81 - A l'origine, ce lévrier courant après un lièvre portant une croix de fer était l'insigne personnel du Ltt André Herbelin - Sur proposition du caporal américain Bayne et avec l'accord du commandant d'escadrille, le Cne Jacques Leps, l'unité adopte ce chien courant comme emblème - Le lièvre n'a pas été repris dans la version définitive. Dessin Albin Denis.

Symbolique

La première identification collective de l'escadrille N 81 consistait en trois bandes rouge - blanc - rouge. L'unité a ensuite adopté l'insigne personnel du Ltt André Herbelin, un lévrier poursuivant un lièvre portant une croix de fer. Il faudra attendre février 1918 avec le rattachement de la SPA 81 à la 1ère escadre, pour que l'insigne définitif ne soit adopté. Il s'agit d'un lévrier blanc courant, représenté de profil. C'est le caporal américain James Alexander Bayne, artiste peintre dans le civil, qui l'a dessiné et proposé au commandant d'unité de l'époque, le capitaine Jacques Leps.

 

Historique

A venir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille N 81 / SPA 81

Insigne personnel du Sol André Marceau, mécanicien d'avion de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 8 janvier 1917 au 7 septembre 1919 - La patte de verrouillage de l'épingle, qui était cassée, a été ressoudée à l'étain - Fixation par une épingle - Insigne embouti, sans marque de fabrication - Il s'agit en fait de l'hélice ailée, adoptée par les mécaniciens de plusieurs escadrilles, associée au marquage "N 81" fait main - Photo Nicolas Marceau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques
de l'escadrille N 81 / SPA 81

Insignes de l'escadrille SPA 81 : en haut - 1er modèle - Une épingle soudée relie le lévrier et le lièvre - en bas - 2ème modèle - Modèle destiné à être cousu - Cet exemplaire appartenait au MdL Pierre Cardon, pilote de l'escadrille SPA 81 du 17 décembre 1917 au 18 avril 1919 - Brevet de pilote militaire n° 6030 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 22 avril 1917 - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Barette pour médaille ou patte d'épaule de l'escadrille SPA 81 - Photo droits réservés.

Entoilages de
l'escadrille N 81 / SPA 81

Entoilage d'un SPAD VII ayant été affecté au Ltt Adrien Leps, l'As aux 12 victoires homologuées - Il a été pilote de l'escadrille N 81 du 14 décembre 1916 au 31 décembre 1919 et commandant de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - D'après la légende inscrite au dos, il a été offert au soldat Marcel Pourfilet, son mécanicien - Cette pièce a été mise en vente aux enchères à Drouot (Paris) dans les années 84/85 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Cet entoilage appartient à la collection de Jacopo Scarpa que je remercie pour son aide.

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Entoilage d'un SPAD XIII du Ltt Adrien Leps, l'As aux 12 victoires homologuées - Il a été pilote de l'escadrille N 81 du 14 décembre 1916 au 31 décembre 1919 et commandant de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Cette pièce mesure 1,50 m x 0,50 m et appartenait à Daniel Porret - Elle a été mise en vente aux enchères à Paris en octobre 2014 - Si son heureux propriétaire lit ces lignes, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

Entoilages de
l'escadrille N 81 / SPA 81

Entoilage d'un SPAD VII ou XIII codé "2" de l'escadrille N 81 / SPA 81 de 1917/1918 - L'avion était alors affecté à l'officier en second de l'escadrille, peut-être le Ltt Marcel Hugues ou le Cne André Perrin - Il a été découvert roulé dans un grenier et offert à son actuel propriètaire qui voue une grande passion aux lévriers et compte dans sa famille un grand oncle pilote de chasse de la RAF britannique en 1918 - Voir, au niveau de la queue de l'animal, le trou non rebouché d'un projectile allemand - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Cette pièce appartient à la collection de Robert Belgrave que je remercie pour son aide.

Entoilage d'un SPAD XIII ayant appartenu au Sgt William Ellison Converse Boggs, pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Cet entoilage appartient à la collection de Jim Mills que je remercie chaleureusement pour son aide.

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Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM - Fabrication des années 1924-1930 qui est individuelle, probablement par un mécanicien - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM (Mayence de 1924 à 1930) - Le chien possède un dossard comme les lévriers engagés dans les courses de chiens, or le seul insigne possèdant un tel dossard est apparenté au 33ème RAM de Mayence - Il s'agit ici d'un insigne fabriqué en série - Voir les exemplaires présentés juste en dessous - Celui-ci présente des traces d'oxydation - Il mesure 6,9 x 1,3 cm - Fixation par deux anneaux - Il est marqué du chiffre "1" - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insignes de la 6ème escadrille du 33ème RAM (Mayence de 1924 à 1930) - Le chien possède un dossard comme les lévriers engagés dans les courses de chiens, or le seul insigne possèdant un tel dossard est apparenté au 33ème RAM de Mayence - Il s'agit ici d'insignes fabriqués en série - Ils ont été conservés en l'état avec oxydation - Ils sont marqués des chiffres "2" et "6" - Insigne collection Guillaume Dehaudt que je remercie pour son aide.

Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM ou de la 9ème escadrille du 3ème RAC - Le chien possède un dossard et la fixation est assurée par une épingle - Insigne droits réservés.

Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM ou de la 9ème escadrille du 3ème RAC - Le chien possède un dossard et la fixation est assurée par une épingle - Insigne droits réservés.

Insigne de la 4ème escadrille du GC II/3 - Fabrication à partir de 1937 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC II/3 "Dauphiné" - Fabrication en 1944 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC II/3 "Dauphiné" - Fabrication en 1945 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 4ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er mai au 31 octobre 1944. Entièrement équipée de P-47D Thunderbolt, elle était composée de 3 groupes de chasse à 2 escadrilles, à savoir le GC I/4 "Navarre" (escadrilles héritières des traditions des escadrilles SPA 95 et SPA 153 de la Grande Guerre) - GC II/3 "Dauphiné (SPA 37 / SPA 81) - GC II/5 La Fayette (SPA 124 / SPA 167) - Insigne conservé par Christian Bardier , fils du Cdt Bernard Barbier - Photo Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 4ème escadre de chasse pour la période du 7 décembre 1944 au 1er mars 1946 - La 4ème escadre était alors composée des GC 2/3 "Dauphiné, GC 2/5 "La Fayette" et GC 3/3 "Ardennes - Elle a été stationnée à Alto, Ambérieu, Luxeuil, Coblance, Mayene - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille du GC II/3 "Dauphiné" - Fabrication A. Augis Lyon en 1946 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 4ème escadre pour la période du 1er mars 1946 au 1er janvier 1950 - Elle était composée des EC 1/4 "Dauphiné" et EC 2/4 "La Fayette" - Elle a été stationnée à Friedrichshaffen (RFA), a participé à la guerre d'Indochine - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" ayant appartenu au Gal Maurice Challe - Il date probablement de la période entre 1951 à 1960 - Je cherche une photo plus nette d'un insigne de ce modèle - Photo Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide

Insigne de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" - Insigne avant l'homologation - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1954 à 1970 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1957 à 1962 en AFN - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1975 à 2009 - Cloisonnement classique - Homologué sous le n° A 1060 au SHD de Vincennes, le 30 janvier 1916 - Définition héraldique : lévrier de candide bondissant à dextre viléné de gueules - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 81

Chronologie des insignes de la SPA 81
et des unités détentrices de ses traditions

Chronologie des insignes de la SPA 81 et des unités détentrices de ses traditions :
1 - Insigne de l'escadrille SPA 81 - 1er modèle - Une épingle soudée relie le lévrier et le lièvre - Insigne collection Philippe Bartlett.
2 - Insigne de l'escadrille SPA 81 - 2ème modèle - Modèle destiné à être cousu - Cet exemplaire appartenait au MdL Pierre Cardon, pilote de l'escadrille SPA 81 du 17 décembre 1917 au 18 avril 1919 - Insigne collection Philippe Bartlett.
3 - Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM - Fabrication de 1924 qui est individuelle, probablement par un mécanicien - Collection Jean-René Bottelin.
4 - Insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM - Fabrication de 1924 à 1930 - Fabrication en série - Insigne numéroté "6" et la présence du dossard - Collection Guillaume Dehaudt.
5 - Insigne de la 4ème escadrille du GC II/3 - Fabrication à partir de 1937 - Insigne collection Patrice Gout.
6 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" - Fabrication en 1944 - Insigne collection Patrice Gout.
7 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" - Fabrication en 1945 - Insigne collection Patrice Gout.
8 - Insigne de la 2ème escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" - Fabrication A. Augis Lyon en 1946 - Insigne collection Patrice Gout.
9 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1954 à 1970 - Insigne collection Patrice Gout.
10 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1957 à 1962 en AFN - Insigne collection Patrice Gout.
11 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1975 à 2009 - Cloisonnement classique - Insigne collection Patrice Gout.
12 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1975 à 2009 - Cloisonnement Or - Insigne collection Patrice Gout.
13 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication en 1990 - Insigne collection Patrice Gout.
14 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication en 2010 - Grosses bourses - Insigne collection Patrice Gout.
15 - Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabriqué à l'occasion de la dissolution du 1/4, le 29 juin 2010 - Insigne collection Patrice Gout.
16 - Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 2/4 "La Fayette" - Fabrication Arthus Bertrand à partir de 2011 - Insigne collection Patrice Gout.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication pour la période allant de 1975 à 2009 - Cloisonnement Or - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" - homologué sous le n° A 1058 au SHD de Vincennes, le 31 janvier 1976 - Définition héraldique : écu moderne taillé d’azur à un charognard éployé et contourné d’argent, le canton dextre du chef chargé des capitales SPA 37 d’or, et de gueules à un lévrier du premier métal posé en barre, la pointe senestre de l’écu chargé des capitales SPA 81 du second métal - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication en 1990 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabrication en 2010 - Grosses bourses - Fixation par une épingle - Fabrication FIA Lyon - La numérotation des insignes d'escadrilles est portée sur deux registres, l'un pour les navigants (P) et l'autre pour les mécaniciens (M) - Ici M 267 - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" - Fabriqué à l'occasion de la dissolution du 1/4, le 29 juin 2010 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 2/4 "La Fayette" - Fabrication Arthus Bertrand à partir de 2011 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné - La couleur rouge est dûe à une erreur de fabrication - Même si cette série d'insignes a été vendue, cet exemplaire n'a pas sa place dans la série chronologique - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du fanion de la 2ème escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" en usage du 1er mars 1946 au 1er octobre 1950 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône à Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

Verso du fanion de la 2ème escadrille du GC 2/3 "Dauphiné" en usage du 1er mars 1946 au 1er octobre 1950 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône à Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

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Recto du fanion de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", valable probablement de 1950 à 1980 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Recto du fanion de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné", valable probablement de 1950 à 1980 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

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Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du fanion de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" jusqu'au 26 août 1993 - A cette date, le 1/4 a reçu une 3ème escadrille héritière des traditions de la SPA 92 (Lion de Belfort) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe.

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Verso du fanion de l'escadron de chasse 1/4 "Dauphiné" jusqu'au 26 août 1993 - Les différents théâtres d'opérations et batailles où ses escadrilles se sont illustrées sont rappelés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Recto du fanion de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" , valable jusqu'au 29 juin 2010 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

Verso du fanion de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné" , valable jusqu'au 29 juin 2010 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et à son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants d'unité

Rattachements

Avions utilisés

Numéros d'avions connus

Décorations

Citations à l'ordre de l'armée

"Unité d'élite, dont les pilotes, entraînés par l'exemple de leur chef, le capitaine Bailly, rivalisant de courage et d'adresse. Quoique de formation récente, a eu un rendement remarquable; affirme sa supériorité sur l'ennemi et obtient la maîtrise chaque fois qu'elle tient l'air; en huit mois, a abattu vingt-six avions ennemis." (ordre du 31 janvier 1918)

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

Les As de l'escadrille

 

Liste des personnels

Liste à venir

 

 

 

 

 


Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Détails des missions effectuées
par l'Adj Georges Sendral

* Les missions avortées ou sans résultat notable n'ont pas été développées - Entre parenthèses, le temps de vol total et l'altitude maximale atteinte pendant chaque mission.

Le 9 juillet 1917 - Arrivée de Georges Sendral à l'escadrille N 81. Le lendemain, installation sur place.
Le 11 - Entraînement sur SPAD VII avec trois vols et tours de piste (20 mn de temps de vol - Altitude maximale 1000 mètres) - Un vol de chasse et de reconnaissance des lignes (1h45 - 4000 mètres) - Un second vol entre l'Argonne et Reims (1h45 - 4000 m). Le 21 - Patrouille sur Verdun - Retour à terrain suite à des ratés moteur (1h35 - 3500 m) + un vol d'essai d'un avion sortant de réparation (35 mn - 1000 m).
Le 23 - Mission sur le Mont Cornillet - Reims - Panne d'essence (2h30 - 4000 m).
Le 24, patrouille sur l'Argonne - Betheny - Un avion allemand observé au Nord de Ville-sur-Tourbe (1h45 - 4000 m).
Le 25, l'escadrille N 81 déménage et s'installe sur le terrain de Beauzée-sur-Aire, dans le secteur de Verdun (0h25 - 300 m).
Le 27, une patrouille entre l'Argonne et Verdun - Vu de loin un avion allemand qui prenait de la hauteur (1h50 - 4200 m) + une patrouille sur l'Argonne - Verdun - Ils voient des avions ennemis à la verticale de la forêt d'Argonne - Ils n'ont pu les ratrapper (1h20 - 4300 m).
Le 28, Il convoie un SPAD du plateau de Courcelles (10 mn - 200 m) - Une patrouille sur l'Argonne et Verdun (2h20 - 4000 m) - Une patrouille sur l'Argonne - Verdun - Quelques avions isolés à très haute altitude dans leurs lignes (2h40 - 4500 m).
Le 29, après le décollage d'une mission, arrivé à 300 mètres d'altitude, le moteur de son SPAD rend l'âme - Il est contraint de tenter un atterrissage dans un champ labouré - Son SPAD VII n° 1743 capote en fin de course et termine son service dans l'aéronautique militaire.

Le 9 août, lors d'une patrouille de deux heures sur l'Argonne et la région de Verdun, il attaque deux biplaces mais le combat tourne à son désavantage car une balle explosive passe à 20 cm de sa tête et se loge dans le fuselage. N'arrivant pas à prendre le dessus sur ses adversaires, il est contraint de se replier jusqu'à Clermont-en-Argonne. Mais l'arrivée de Dhôme va tout changer, les deux aviateurs harcélent les Allemands qui sont obligés de repartir vers leurs lignes. Dhôme en abat un qui s'écrase au milieu des tranchées allemandes.
Le 16, une patrouille sur le bois de Cheppy et Verdun où il ne rencontre aucun adversaire pendant sa mission. Le 17, deux missions : d'abord une protection d'une reconnaissance d'un Dorand AR 1 et d'un Sopwith 1A2 en basse altitude, puis une patrouille sur la Haute-Argonne et Verdun (2h00 - 6000 m) où leur dispositif engage huit avions. Perronneau est descendu après avoir touché un adversaires. Sendral a eu juste le temps de filer pour ne pas partager le sort de son camarade. Il a eu très chaud, lui qui voulait en découdre !
Le 18, au cours d'une patrouille sur Cumières - Avocourt, il attaque deux biplaces qui se sauvent courageusement en piquant vers leurs lignes. Sendral est ravi, il y a eu du sport ! (2h00 - 2000 m).
Le 19, lors d'une patrouille sur la Meuse et l'Argonne (2h00 - 3500 m), il attaque un biplace sur le bois de Malancourt. L'Allemand lui envoie une rafale heureusement sans le toucher avant de quitter à mort.

A suivre

Détails des missions effectuées
par l'Adj Georges Sendral

 

 

 

Les hommes

De gauche à droite : Ltt Maurice Boyau de l'escadrille SPA 77 (35 victoires homologuées), Ltt Marcel Hugues de la SPA 81 (12 victoires homologuées) et Slt André Herbelin de la SPA 81 (11 victoires homologuées) - Photo : SHD section Air de Vincennes / n ° 96.1221.

Slt Jacques Louis Adrien Leps - Né le 27 septembre 1893 à Angers - Fils d'Ernest Leps et de Marguerite Philippeau - Domiciliés 43, rue Diderot à Béziers - Profession avant l'appel sous les drapeaux Etudiant - Service militaire au 9ème régiment de Hussards à compter du 5 octobre 1913 - Nommé brigadier, le 19 avril 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 septembre 1914 - Affecté au 1er régiment de Hussards, le 4 novembre 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 17 avril 1915 - Grièvement blessé au combat, le 9 juillet 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée - Passe à l'aéronautique militaire comme observateur, le 3 octobre 1915 - Observateur de l'escadrille N 67 du 2 novembre 1915 au 6 juin 1916 - Observateur de l'escadrille N 23 du 6 juin au 15 juillet 1916 - Passe élève pilote, le 15 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4312 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 81 du 14 décembre 1916 au 31 décembre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 mars 1917 - Nommé Lieutenant, le 4 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Nommé Capitaine, le 14 août 1918 - Termine la guerre avec 12 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 81 / SPA 81 et trois non homologuées - Croix de guerre avec 9 palmes de bronze - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 janvier 1921 - Secrétaire particulier d'un administrateur de la société "Le Carburateur Solex" - Victime d'un grace accident d'automobile, le 22 août 1928 - Démissionne du corps des officiers d'active en 1931 - Nommé Commandant, le 24 décembre 1936 - Secrétaire général de la société "Le Carburateur Solex" - Commandeur de la Légion d'Honneur - Mobilisé le 2 août 1939 à l'état-major du commandant de la base d'Etampes, le général Antonin Brocard, l'ancien chef de la N 3 et du groupe des Cigognes - Affecté au GC II/5 - Affecté à l'état-major du GC 21 - Le 6 juin 1940, une bombe allemande tombe sur le PC du GC 21, Pinsard est amputé d'une jambe et leps grièvement blessé à la tête - Hospitalisé à l'hôpital américain de Neuilly - Croix de Guerre 39-45 et nommé au grade de Lieutenant-Colonel - Prends sa retraite en 1961 - Décédé à Paris (75), le 18 décembre 1983 - Photo collections SHD du château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide.

MdL Pierre Marie Joseph Cardon - Né le 30 octobre 1894 à Armentières (59) - Fils de Maurice Cardon et de Marie-Thérèse Droulers - Domiciliés 30, avenue de Ste-Marie à St-Mandé - Mobilisé au 3ème escadron du 5ème régiment de Chasseurs à cheval, à compter du 29 août 1914 - Passé à l'aviation comme mécanicien, le 3 avril 1916 - Mécanicien de l'escadrille C 64 du 7 avril 1916 au 31 janvier 1917 - Passe élève pilote à l'école de Dijon, le 31 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5869 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 8 avril 1917 - Nommé brigadier, le 25 mai 1917 - Stage de Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux jusqu'au 30 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 17 décembre 1917 au 19 avril 1919 - Blessé au combat à l'épaule, le 6 avril 1918 - Convalescence jusqu'au 27 avril 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 17 avril 1918 - Remporte 5 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 81 / SPA 81 - Nommé Adjudant, le 15 janvier 1919 - Démobilisé à Dijon - S'installe en Belgique où son père a une affaire dans les mines de Lessines - En 1939, malgré ses 7 enfants et qu'il n'avait pas piloté depuis 1919, il s'engage dans l'armée de l'Air - Il est affecté au groupe aérien de l'état-major du général Antonin Brocard - Démobilisé en 1940 - Achète un Auster parasol à moteur Cyrus 2 triplace en 1950 - Décédé, le 4 décembre 1987 - Photo collections SHD du château de Vincennes via David Méchin que je remercie pour son aide.

Pilote de l'escadrille SPA 81 qui reste à identifier - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

Cal Maurice Hippolyte Michel Rivière - Né le 15 janvier 1897 1894 à Paris (75) - Brevet de pilote militaire n° 4014 obtenu le 23 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 81 du 27 janvier au 25 février 1917 - Tué au combat, aux commandes du Nieuport 17 n° 2409, dans les environs de la forêt de Lutterbach, le 25 février 1917 - Il procédait à une mission de réglage d’artillerie dans le secteur de Cernay-Uffholtz - Son adversaire était probablement le Ltn Friedrich Weitz du Jasta 26 (sa 2ème victoire) - Maurice Rivière est inhumé dans l’ancien cimetière militaire de Lutterbach - Ses parents sont venus régulièrement en pèlerinage à Lutterbach jusqu’en 1939 - Sa tombe est devenue un point de rassemblement patriotique après que, en 1917 puis à nouveau le 14 juillet 1942, des fleurs tricolores y ont été déposées en cachette dans la nuit - Photo Collection Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Sol Eugène Riblet - Né le 5 décembre 1898 à Lyon (69) - Fils de Jean Maurice Riblet et de Pierrette Joubert - Domicilés 40 quai de Serin à Lyon (69) - Profession avant guerre Ajusteur monteur - Mobilisé au 3ème groupe d'aviation de Bordeaux, à compter du 16 avril 1917 - Formé comme électricien - Electricien au CRP du 17 juin au 20 juillet 1918 - Electricien au Parc d'aviation n° 10 du 20 au 23 juillet 1918 - Electricien de l'escadrille SAL 122 du 23 juillet 1918 au 5 mars 1919 - Stage au centre téléphonique de Varangéville (54) du 18 août au 2 septembre 1918 - Electricien au Parc d'aviation n° 15 du 5 mars au 5 juin 1919 - Electricien de l'escadrille SPA 81 du 5 juin 1919 à après le 3ème trimestre 1919 (limite des documents administratifs de l'escadrille SPA 81) - Photo Eugène Riblet transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Gaston Frédéric Jean Grümmer - Né le 22 mai 1892 à Paris (75) - Fils d'Antoine Joseph Grümmer (carrossier) et de Anne Marie Eugènie Larue - Domicilié 10, rue du Laos à Paris (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 176 - Engagé au 5ème régiment de Cuirassiers, le 1er mai 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Carrossier - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2400 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Affecté comme moniteur à l'école d'aviation militaire d'Avord - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 6 mars 1916 - Son avion et celui piloté par le Ltt Boyer sont entrés en collision, pendant l'épreuve de 2000 mètres, alors qu'ils volaient à 2800 mètres - Le Ltt Jean-Pierre Boyer a été tué, son avion s'est écrasé à Saligny-le-Vif (Cher) - Grümmer a été évacué sur l'hôpital du Sacré-Coeur de Bourges - A effectué un convoyage avion du RGAé du Bourget vers Avord du 22 septembre au 1er octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Adjudant, le 9 mars 1917 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay, jusqu'au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 1er mai au 7 juin 1917 - Mis à la disposition de la société Kellner de Billancourt, à compter du 7 juin 1917 - Profession après guerre Maître Carrossier - Il a dessiné et carrossé environ 600 voitures sur les chassis de 47 marques - Nommé Conseiller honoraire du commerce extérieur de la France pour la région économique de Paris (75), le 26 juillet 1935 - Décédé à Angers, le 22 janvier 1965 - Photo Gaston Grümmer, transmise par Philippe Grümmer, son fils - Sources : Pam - JORF - CCC N 81 - Dernière mise à jour : 5 décembre 2019..

Slt Antoine Etienne Paul Jalaguier - Né le 28 février 1893 à Nimes (Gard) - Fils d'Henri Louis Jalaguier et de Mathilde Françoise Boissy - Domiciliés au Château de Luc (Gard), route d'Avignon - Profession avant guerre Etudiant à l'école des Hautes Etudes d'Angers - Classe 1913 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 534 - Mobilisé au 19ème régiment d'artillerie, à compter du 12 août 1914 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mars 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mars 1915 - Brevet de pilote civil délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 3 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1308 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 août 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 août 1915 - Pilote de la RGA du 10 août au 5 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 61 du 5 septembre 1915 au 13 mai 1916 - En soins à l'hôpital du 11 au 13 octobre 1915 - En mission du 22 au 26 novembre 1915 - Médaille Militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 - En mission du 25 décembre 1915 au 16 janvier 1916 - En stage Nieuport à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 13 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 31 du (3ème trimestre) 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 14 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 20 juin 1916 - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Affecté à la Mission française en Russie du 20 janvier 1917 au 9 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 581 de Russie d'avril 1917 à mars 1918 - Citation n° 3 à l'ordre de la mission militaire française en Russie en 1917 - Citation n° 6048 à l'ordre de la mission militaire française en Russie, en date du 24 février 1918 - Pilote du GDE du XX avril au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 26 mai au 29 juillet 1918 - Pilote du GDE du 29 juillet 1918 au XXX - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée, en date du 17 février 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse stationné à Châteauroux, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 31 mai au 14 juin 1921 - A effectué une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux du 10 au 24 juillet 1922 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation stationné à Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - Marié avec Fanny Parlier, le 11 juin 1924 - A effectué une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 28 juillet au 11 août 1924 - A effectué une période volontaire d'entrainement comme pilote d'avion au 35ème régiment d'aviation du 17 avril au 27 août 1928 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1929 - A effectué une période sur la base aérienne de Lyon du 24 juillet au 13 août 1933 - A accompli une période d'exercices au bataillon de l'air n° 105, à compter du 29 août 1939 - Maintenu sous les drapeaux en raison de la mobilisation générale et affecté à la section d'ouvriers estafettes 5/105, le 2 septembre 1939 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 109, le 20 septembre 1939 - Commandant du groupe de remorquage 4/108, rattaché au bataillon de l'air n° 108, le 1er janvier 1940 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Démobilisé, le 18 juillet 1944 - Domicilié au 248, boulevard Perrier à Marseille (Bouches-du-Rhône), à compter du 18 juillet 1944 - Sources : Pam - LO non communicable - Fiche Matricule du département du Gard - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 61 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille SPA 81 - JORF - Dernière mise à jour : 29 novembre 2016.

* Médaille militaire et citation n° 1951 à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1915 : "S'est offert spontanément pour accomplir une mission dangereuse; l'a tentée à huit reprises différentes, s'offrant à faible hauteur au feu de l'artillerie ennemie et livrant de fréquents combats aux avions ennemis. A réussi sa mission, le 7 octobre 1915."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 23.378 à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Jalaguier, au service des réparations de l'aviation n° 1 de Siant-Cyr, en date du 17 février 1920 : "Comme pilote aviateur à la 581ème escadrille de bombardement en Russie, s'est distingué au cours de la campagne d'été par son courage et son audace."

Cal Albert Eichelbrenner - Pilote de l'escadrille N 81 du 16 juillet au 9 novembre 1917 - Photo dédicacée au Sgt Jean Sendral, un autre pilote de la 81, le 10 septembre 1917 - Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Cal Albert Georges Eichelbrenner - Né le 8 mai 1898 à Paris (75) - Fils de Gustave Joseph Auguste Eichelbrenner et de Jeanne Didot - Profession avant guerre Pilote civil - Nommé Caporal, le 15 mars 1916 - Engagé au 1er groupe d'aviation, le 25 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5634 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 15 mars 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage perfectionnement "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 12 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 20 mai au 16 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 16 juillet au 9 novembre 1917 - Affecté au GDE à compter du 9 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 98 du 18 juillet au 12 août 1918 - Pilote convoyeur d'avions du RGA du 15 septembre 1918 au 1er février 1919 - Hospitalisé à l'hôpital temporaire de Vanves, le 5 mars 1919 - Rayé des contrôles, le 14 mars 1919 - Affecté au DAé de Mousey, le 18 avril 1919.

Cal James Alexander Bayne - Né le 19 novembre 1890 à Grands Rapids, Michigan (USA) - Fils de James Bayne et de Lana West - Profession avant guerre Artiste Peintre - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9272 obtenu à l’école d’aviation de Tours, le 16 octobre 1917 - Stage de perfectionnement « avions rapides » à l’école d’aviation militaire d’Avord - Stage « Haute-Ecole » à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école de tir aérien de Cazaux jusqu’au 2 janvier 1918 - Nommé caporal, le 15 janvier 1918 - Pilote de l’escadrille SPA 81 du 22 février au 9 mai 1918 - Nommé 1st Ltn de l'armée US, le 1er mai 1918 - Artiste peintre avant guerre, il est à l’origine du dessin définitif de l’insigne de l’escadrille SPA 81 - Tué au cours d’un accident aérien, aux commandes d'un SPAD XIII , le 9 mai 1918 - Au cours d’un piqué accentué, les ailes de son appareil se sont repliées, l’entrainant dans la mort - Photo Gorman  DeFreest Larner transmise par Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sgt William Ellison Converse Boggs - Né le 14 mai 1899 à Coconut Grove (Floride / USA) - Fils d'Adam Alexander Boggs et d'Emma Converse - A fait sa scolarité à l'école Saint-Luke à Wayne en Pennsylvanie (USA) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1919 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 12.399 - Engagé volontaire au 1er régiment étranger au titre de l'aéronautique militaire française, le 14 août 1917 - A seulement 17 ans, il est le dernier et l'un des plus jeunes américains a être incorporé dans le Lafayette Flying Corps - Envoyé en formation théorique à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 15 août 1917 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Tours - Brevet de pilote militaire n° 9477 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du 2 janvier au 26 janvier 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 9 janvier 1918 - Affecté à l'escadrille N 162 - Tombé malade, n'a pas rejoint - Son départ a été retardé, il a été hospitalisé et parti en convalescence, jusqu'au 25 mars 1918 - Pilote du GDE du 25 mars au 20 avril 1918 - Affecté à l'escadre n° 1, le 20 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 21 mai 1918 - Nommé Sergent, le 11 juillet 1918 - A abattu en flammes, en coopération avec trois autres pilotes de la SPA 81, un Drachen au nord de la Main de Massiges, le 15 juillet 1918 - Ces pilotes étaient l'Adj Dhôme, Adj Malfanti, MdL Santelli - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1918 - Hospitalisé du 10 au 15 septembre 1918 - Rentré de convalescence et libéré du service aérien, le 27 janvier 1919 - De retour aux Etats-Unis, il travaille dans le domaine de l'aviation à Los Angeles - Après avoir déménagé sur Miami, il épouse Mlle Edna Eckley Williams, le 15 janvier 1931 - Il devient inspecteur maritime et occupe ce poste jusqu'à sa mort - Domicilié au 5219, Alton Road à Miami - Décédé à Miami (Floride / USA), le 8 novembre 1940 - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide - Remarquez l'insigne d'escadrille au lévrier dans la version la tête et la queue soutenues par une tige et l'insigne de patte d'épaule "SPA 81" - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 162 - CCC de l'escadrille SPA 81 - Bailey / Cony - Site Internet "Find a Grave" - Contrat de mariage - Dernière mise à jour : 19 février 2023.

* Proposition pour le grade de sergent, en date du 10 juillet 1918 : "Pilote américain de grande valeur, très adroit et audacieux. Recherche le combat tout en restant discipliné en patrouille. Pilote plein d'avenir. Excellente tenue et éducation. Instruit. Excellent camarade. A toutes les qualités requises pour faire un sergent de permier ordre." Signé Leps.

* Proposition pour la Médaille Militaire : "Pilote de grande valeur, s'est dépensé sans compter à l'unité. Brave et ardent n'a cessé de se comporter en exemple dans des combats nombreux auxquels il a pris part. Le 15 juillet, a abattu un Drachen dans des conditions particulièrement difficiles." signé Leps.

Sgt William Ellison Converse Boggs pose devant son SPAD XIII "Photo" n° S 15.443 qu'il a baptisé "Dottie II" - Remarquez le marquage à froid juste au-dessus de mot "Photo", il s'agit de la gravure du numéro SFA de l'avion - Celle-ci stipule "S 15.443 - 8.18" - C'est à dire n° SFA n° 15.443 numéroté par la SFA en août 1918 - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

Sgt William Ellison Converse Boggs pose devant son SPAD XIII "Photo" n° S 15.443 qu'il a baptisé "Dottie II" - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919 - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

Au centre, le Sgt William Ellison Converse Boggs, pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919, pose en compagnie de ses deux mécaniciens - Pour rappel, le 1er mécanicien est en charge exclusivement de l'avion du pilote auquel il est affecté, il le suit lors des mutation du pilote et le second mécanicien vient en renfort pour les opérations plus complexes comme le changement de moteur ou d'un élément de voilure ou de dérive. Le 2ème peut aller renforcer une autre équipe, il n'est pas affecté exclusivement à ce pilote - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

 

Photo du Slt Marcel Dhôme

Slt Marcel Marc Dhôme - Né le 24 janvier 1893 au 38, rue de Sablonville à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Fils d'Alfred François Dhôme (représentant de commerce) et d'Elisabeth Point - Domiciliés au 38, rue de Sablonville à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1893 puis à Billeux-sous-Pouilly (Côte-d'Or) en 1913, puis au 3, cours Saleya à Nice (Alpes-Maritimes) pendant la Grande Guerre - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement d'Auxonne (Côte-d'Or) sous le matricule n° 217 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er groupe d'aéronautique à St-Cyr, le 22 octobre 1913 - Mécanicien du centre d'aviation militaire de Reims (Marne), le 1er janvier 1914 - Quitte l'aéronautique militaire probablement sur décision disciplinaire - Affecté au 140ème régiment d'infanterie, le 25 septembre 1914 - Blessé d'un éclat d'obus à la cuisse droite à Hébuterne (Pas-de-Calais), le 10 juin 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon, comme élève pilote, pour suivre la formation théorique, le 1er octobre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Buc, pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire, le 16 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2624 obtenu sur avion Caudron, à l'école d'aviation militaire de Buc, le 5 février 1916 - Nommé Caporal, le 11 février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation du Crotoy, le 12 mai 1916 - Nommé moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 9 août 1916 - Nommé Sergent, le 14 décembre 1916 - Demande à rejoindre une unité combattante - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 janvier 1917 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux, le 23 janvier 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, le 12 février 1917 - Affecté au centre de fabrications aéronautiques de Villacoublay du 2 mars au 19 avril 1917 - Pilote du GDE du 19 au 28 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 1er mai 1917 au 22 septembre 1919 - Il livre combat à un avion, en patrouille avec l'Adj Berslin, qui ne sera pas homologué, le 7 août 1917 - Un second avion ne lui est pas homologué, le 9 août 1917 - Remporte sa 1ère victoire homologuée, aux commandes d'un SPAD VII, contre un avion dans les environs de Regnéville-sur-Meuse, le 12 août 1917 - 2ème victoire homologuée, en coopération avec l'Adj Villars, contre un biplace abattu dans les environs de Souilly - Régneville, le 19 août 1917 - Ses adversaires étaient probablement l'Uffz Erich Heuschkel / Ltn Eberhard Wenck du FlAbt 2 qui ont été tués dans ce secteur - Deux citations numérotées 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - 3ème victoire homologuée contre un biplace abattu au nord-ouest de Somme-Tourbe, le 23 septembre 1917 - Ses adversaires étaient probablement l'équipage composé du Vfw Ferdinand Rüdersscheidt / Ltn Edwin Schwarz du FlAbt 270 (A) qui ont été tués dans ce secteur - Citation n° 6 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - En mission de convoyage avion depuis la RGAé du Bourget du 5 au 15 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - 4ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs du bois de Cheppy, le 11 décembre 1917 - Ses adversaires étaient probablement l'équipage composé du OfStv Friedrich Berwald / Obltn Hermann Hofmann du FlAbt 278s (A) qui ont été tués à Montfaucon, à 8 km au Nord-Est de Cheppy - 5ème victoire homologuée contre un Rumpler C abattu au Sud de Ville-sur-Cousance, le 15 décembre 1917 - Ses adversaires étaient probablement l'équipage composé du Ltn Paul Hofmann / Ltn Bodo Heyne du FlAbt 273s (A) qui ont été tués dans les environs de Ville-sur-Cousance - Citation n° 231 à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 décembre 1917 - Médaille Militaire et citation n° 213 à l'ordre de l'armée, en date du 2 janvier 1918 - 6ème victoire homologuée contre un biplace, en coopération avec l'Adj Henri Péronneau, abattu dans les ordres du bois de Forges, le 4 janvier 1918 - Citation n° 1048 à l'ordre de l'armée, en date du 8 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - En mission du 21 au 23 mars 1918 - 7ème victoire homologuée contre un Albatros D, en coopération avec le Ltt de Turenne, commandant de l'escadrille SPA 12, abattu dans les environs de Guerbigny, le 12 mai 1918 - 8ème victoire homologuée contre un avion tombé dans les lignes allemandes, le XX juin 1918 - Citation n° 17 à l'ordre de l'armée, en date du 30 juin 1918 - 9ème victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes, en coopération avec l'Adj Malfanti, MdL Santelli, Sgt Boggs, au Nord de Massiges, le 15 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 septembre 1918 - Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 17 novembre 1918 - Neuf victoires homologuées et deux probables, non homologuées - Termine la guerre avec un croix de guerre avec sept palmes, une étoile de vermeil et une étoile d'argent - Lors du défilé de la victoire organisé à Metz, il fait un passage à très basse altitude qui provoque la chute de cheval du général Mangin - Son vol se termine dans son Spad XIII percute une rangée d'arbres - Il est mis aux arrêts par le général Mangin sur son lit d'hôpital et exclu de l'aéronautique militaire - En convalescence de 45 jours, à compter du 28 novembre 1918 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie, le 5 décembre 1918 - Démobilisé par erreur car il appartient à l'armée d'active, le 22 septembre 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 19 septembre 1920 - Après guerre, poursuit son parcours militaire dans la réserve - A accompli une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de chasse du 19 septembre au 3 octobre 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, le 13 décembre 1921 - Après guerre il devient pilote de course automobile - Premier sur Cyclecar Morgan de 500 Cm3 en octobre 1924 - A accompli une période d'entrainement au magasin régional d'aviation n° 4 à St-Cyr comme pilote du 15 au 30 août 1925 - A accompli une période d'entrainement au magasin régional d'aviation n° 4 à St-Cyr comme pilote du 2 au 16 juillet 1926 - Termine 5ème aux 24 heures du Mans sur Darmont-Morgan de 1100 cm3 en 1927 - Remporte la course de côte Limonest-Mont-Verdun au volant d'une Darmont Morgan Cyclecar de 1100 cm3 en 1928 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote du 2 au 16 juillet 1928 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote du 1er au 15 juin 1929 - Termine premier sur Darmont-Morgan à moteur 750 cm3 sans compresseur en octobre 1929 - Vainqueur du Bol d'Or automobile en 1929 - A accompli une période d'entrainement à la division d'entrainement aérien d'Orly comme pilote du 16 au 30 juillet 1930 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1930 - Possède, comme copropriètaire, un Potez 36.14 à moteur Renault de 95 cv, immatriculé F-ALJY en 1931 - A accompli une période d'instruction volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux comme pilote du 16 au 30 juin 1931 - Premier du Grand Prix de France catégorie 750 cm3 sans compresseur sur Darmont-Morgan en octobre 1931 - A participé au 2ème tour de France des avions de tourisme, en compagnie de M. Finkel, du 4 au 12 juin 1932 - Son Potez 36.14 portait le n° 45 - Ils ont terminé 12ème sur 48 - Champion de France 1932 sur cyclecar 1100 cm3 Darmon-Morgan - A accompli une période d'instruction volontaire au centre d'Orly comme pilote du 16 au 30 juin 1932 - Elevé au grade d'Officier de la Légion d'Honneur, le 15 décembre 1932 - Remporte les courses pour les catégories 750 et 1100 cm3 sur cyclecar Darmont-Morgan en 1933 - Second au championnat de France 1934 sur cyclecar 1100 cm3 Darmont - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 3, le 11 avril 1934 - Domicilié au 90, route de Chatou à Nanterre (Hauts-de-Seine) - Recordman du monde de 4000 miles et 5000 miles, associé avec Albert Perrot et Armand Girod, sur le circuit de Linas-Montléry, sur voiture Delahaye 138, les 8 et 9 mai 1934 - Recordman du monde des 10.000 km à la moyenne de 168,5 km/h, le 10 mai 1934 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'air, le 2 mai 1935 - Marié avec Mlle Violette Liliane Claye à la mairie du 17ème arrondissement de Paris (75), le 10 septembre 1935 - Termine cinquième du Grand Prix de l'Automobile Club de France sur Delahaye 135CS, en compagnie d'Albert Perrot en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 7 août 1936 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 20 novembre 1936 - Nommé Commandant de réserve du cadre navigant, le 30 décembre 1937 - Rappelé à l'activité en 1939 - Nommé Adjoint du général Brocard, l'ancien commandant de la SPA 3, qui est alors commandant de la 2ème région aérienne - A partir de plusieurs patrouilles de défenses, le général crée le GC I/55 et confie le commandement de l'unité à Marcel Dhôme - L'escadrille I/55 a été dissoute à Bordeaux (Gironde) - Démobilisé à Toulouse - Installe comme agriculteur dans la commune de Léguevin (Haute-Garonne) et s'engagé activement dans la résistance en camouflant du matériel militaire - Intégre, comme agent, le réseau "Démocratie", le 1er septembre 1942 - Exécuté des missions de renseignements et d'action - Arrêté par la Gestapo, le 2 juin 1943 - Réussit à s'évader et à reprendre le combat en organisant les maquis "Querigut" et "Castellereau-Durban", tous les deux en Ariège - Après la libération, il est nommé Lieutenant-colonel de réserve en 1945 - Affecté au centre de mobilisateur air n° 222 - Médaille de la Réistance, en date du 24 avril 1946 - Promu au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour titres de guerre exceptionnels et faits de résistance, en date du 27 mai 1947 - Nommé Colonel de réserve, le 1er juillet 1951 - Part en retraite, le 24 janvier 1955 - Décédé à Paris 17ème, le 6 mai 1960 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 37) de la ville de Neuilly-sur-Seine - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte-d'Or - Etat des services - Pam - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - LO - JORF - Bailey/Cony - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Site Internet "Paris-Orly" - Site Internet "Les Pétaros des Volcans" - Dernière mise à jour : 2 novembre 2021.

* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 : "Blessé dans l'infanterie, fait preuve dans l'aviation de chasse de superbes qualités de courage, de sang-froid et d'adresse. Le 9 août, a contraint un adversaire à atterrir précipitamment dans ses lmignes. Le 12 août, a abattu un avion ennemi dans une combat acharné de 4000 à 500 mètres."

* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 : "Pilote de premier ordre et chasseur remarquable par son adresse, son sang-froid et sa bravoure. Le 19 août, a attaqué un biplace de reconnaissance à 6000 mètres, l'a vu se briser en l'air et s'écraser dans nos lignes sans avoir tiré plus de 40 cartouches."

* Citation n° 6 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 : "S'affirme de plus en plus comme un brillant soldat et un chasseur hardi, combat avec autant d'ardeur que de science et d'adresse. Revenu avec un appareil criblé de balles à sa première sortie, ne s'est pas laissé abattre par des débuts difficiles. Vient de remporter sa troisième victoire en abattant le 23 septembre un biplace ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes."

* Citation n° 231 ou à l'ordre du corps d'armée, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote d'un courage splendide, doublé d'une belle simplicité. Toujours volontaire pour les missions exigeant de l'audace. Le 15 décembre 1917, a confirmé sa maitrise en attaquant un Rumpler qui s'écrasa en flammes dans nos lignes."

* Médaille Militaire et citation n° 213 à l'ordre de l'armée de l'Adj Marcel Marc Dhome au 140ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 81, en date du 2 janvier 1918 : "Brillant pilote de chasse, remarquable par sa bravoure et sa valeur morale. Le 15 décembre 1917, a abattu son cinquième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans nos lignes. Une blessure. Trois citations."

* Citation n° 1048 à l'ordre de l'armée, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote remarquable de sang-froid, d'audace et d'adresse. Le 11 décembre 1917, a abattu en flammes son quatrième avion ennemi."

* Citation n° 17 à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Marc Dhome du 140ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 81, en date du 30 juin 1918 : "Pilote de chasse incomparable. Le 4 janvier, abat un biplace sur nos premières lignes. Le 12 mai, attaque à lui seul une patrouille de huit Albatros évoluant sur la ligne des Drachens ennemis, descend en flammes l'un des monoplaces."

* Elevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 juillet 1918 : "Officier d'élite, d'une bravoure et d'un entrain superbes. S'est constamment distingué comme un pilote hors de pair, tant par son mépris du danger qu par sa science du combat. Après avoir abattu successivement sept avions ennemis au cours de combats quatidiens, vient de remporter ses 8ème et 9ème victoires en triomphant d'un avion ennemi au-dessus de ses lignes et en descendant quelques jouts plus tard un Drachen. Une blessure. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 17 novembre 1918 : "Admirable pilote, exécutant n'importe quelle mission avec un courage et une habileté professionnelles, absolument hors de pair. Le 5 novembre 1918, a effectué dans les lignes ennemies à cinquante mètres d'altitude une reconnaissance périlleuse et rapporté au commandement de précieux renseignements."

* Promu au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour titres de guerre exceptionnels et faits de résistance du Lieutenant-colonel Marcel Dhome, en date du 27 mai 1947 : "Officier supérieur d’élite. Après une carrière brillante au service de l’aviation, a, après la campagne 1939-1940 à laquelle il a pris part comme commandant d’un groupe de chasse, donné la mesure de son patriotisme en adhérant à la résistance active. Tout en participant avec sang-froid et habileté au camouflage du matériel de l’armée, a également mené de périlleuses missions de renseignement et d'action. Surveillé et arrêté par la Gestapo le 2 juin 1943, a réussi à s’évader et a repris la lutte de plus belle en organisant les maquis de Quérigut et Castellereau-Durban. Luttant sans désemparer jusqu’à la libération, le lieutenant-colonel Dhome a donné une nouvelle preuve des qualités combattives qu’il avait manifestées au cours de la guerre 1914-1918. (3.500 heures, de vol, neuf victoires aériennes officielles, dix citations, une blessure.) Officier de la Légion d’honneur du l5 décembre 1932."

Les hommes

Pilotes de l'escadrille SPA 81 pendant l'été 1918 - Au premier plan, assis au centre, le Cne Jacques Leps, commandant de la SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Au second plan, en 2ème position, le MdL Pierre Cardon, en 3ème position à partir de la droite, le Sgt Ellison Converse Boggs, pilote américain - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

Cne Marcel Anatole Marie Esprit Hugues - Né le 5 janvier 1892 à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils d'Esprit Philémon Grégoire Hugues (officier d'administration de 2ème classe dans le Génie) et Marie Amélie Elise Liebelin - Domiciliés au faubourg des Ancêtres à Belfort, puis au 12, rue Stractman à Belfort - Elève du Prytanée militaire de la Flèche (Sarthe), le 10 octobre 1902 - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 725 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 4ème bataillon du 23ème régiment d'infanterie, caserné à Bourg-en-Bresse, le 30 septembre 1910 - Nommé caporal, le 15 avril 1911 - Nommé sergent, le 28 septembre 1912 - Nommé Sergent-fourrier, le 27 février 1913 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 30 septembre 1913 - Témoignage de satisfaction du ministre pour note obtenue au cours de tir de la Valbonne en 1914 - Nommé sergent-major, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Participe aux premiers combats d'Alsace avec l'entrée dans Mulhouse - Il échappe de peu à la mort quand une balle ennemie est stoppée par la médaille de St-Christophe cousue par sa mère - Il a ensuite les pieds gelés dans les tranchées et envoyé en convalescence à l'arrière - Rétabli, il est affecté au 407ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 et retrouve les tranchées - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2104 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 15 décembre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 26 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville puis de la RGA du Bourget du 26 décembre 1915 au 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 11 février au 8 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Stage perfectionnement chasse à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 mai au 17 juin 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 juin au 8 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 23 septembre 1916 au 17 mars 1917 - En mission à Villacoublay, jusqu'au 12 octobre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 14 février au 5 mars 1917 - Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil du 15 au 16 mars 1917 - Une victoire homologuée et deux probables à l'escadrille N 77 - Pilote de l'escadrille N 97 du 17 mars au 30 avril 1917 - Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 21 avril 1917 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 30 avril 1917 - Escadrille N 81 / SPA 81 du 1er mai 1917 au 23 mars 1918 - En mission du 2 au 3 mai 1917 - Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 - Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 8 janvier 1918 - En mission du 13 au 16 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 février au 4 mars 1918 - Neuf victoires homologuées et une probable à la N 81 / SPA 81 - Commandant de l'escadrille SPA 95 du 23 mars 1918 au 11 mai 1919 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 1er juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Deux victoires homologuées et une probable à la SPA 95 - Douze victoires homologuées et quatre probables pendant la Grande Guerre - En mars 1919, le Cne Hugues est désigné par le Col de Vaulgrenand pour former l'escadrille de démonstration d'acrobatie réclamée par le baron de Coubertin pour les jeux Olympiques de Lausanne - Le 5 avril 1919, de retour de la manifestation, Hugues s'arrêta à Belfort pour voir sa fiancée et envoya un télégramme à son chef direct - Malheureusement le message n'arriva jamais - Le Colonel infligea 30 jours d'arrêts de rigueur au Capitaine et le cassa de son commandement - Hugues prit alors un congé sans solde - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Cécile Angèle Liebelin à Rougegoutte (Territoire-de-Belfort), le 9 avril 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Domicilié au 12, rue Stractman à Belfort - Domicilié au 36, avenue du Président Wilson à Béziers (Hérault), à compter du 8 février 1921 - En congé sans solde d'un an, à compter du 1er octobre 1921 - Affecté au 122ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1921 - Maintenu en congé sans solde de trois ans - Affecté au 15ème régiment d'infanterie et maintenu dans la position d'en congé sans solde, le 9 décembre 1923 - Il travaille dans l'affaire de négoce de vins de son beau-père à Belfort - Domicilié au 7, rue Degombert à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 29 juillet 1924 - Démission d'officier d'active, le 24 février 1926 - Nommé Capitaine de réserve et affecté au 35ème régiment d'infanterie, en date du 19 avril 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 72, le 1er janvier 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 2 de Strasbourg (Bas-Rhin), le 16 septembre 1930 - Officier de la légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au centre secondaire de mobilisation d'aviation n° 3 de Tours, le 29 septembre 1933 - Passé au centre de mobilisation n° 31 à Tours, le 22 décembre 1933 - A accompli une période volontaire du 13 au 18 mai 1935 et du 24 au 28 juin 1935 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 121 à Nancy, le 21 novembre 1937 - Admis à servir en situation d'activité, le 27 décembre 1937 et affecté au bataillon de l'air n° 121 - Rejoint l'unité, le 27 décermbre 1937 - Nommé commandant en second à l'état-major du bataillon de l'air n° 121 à la même date - Est autorisé à servir en situation d'activité dans la cadre navigant, le 28 avril 1938 - Affecté à la 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims (Marne), le 23 mai 1938 - Commandant du Groupe de Chasse II / 5 "La Fayette" d'avril 1939 au 20 août 1940 - Nommé Commandant, à titre temporaire, le 15 octobre 1939 - Nommé Commandant, à titre définitif, le 1er janvier 1940 - Sous son commandement, le GC II/5 "La Fayette" est cité à l'ordre de l'armée aérienne, le 20 avril 1940 - Démobilisé en août 1940 - Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatolme Hugues, en date du 4 septembre 1940 - Reprend son activité de négoce en vins, cette fois à Reims (Marne) - Rayé des cadres, ayant atteint la limite d'âge, le 5 janvier 1949 - Décédé à l'hôpital de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 14 juillet 1982 - Marcel Hugues repose dans le cimetière de Rougegoutte, dans le territoire de Belfort - Photo collection Albin Denis - Sources : Registre des naissances (acte n° 10) de l'année 1892 de la ville de Belfort - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 95 - JORF - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 5 mai 2021.

* Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 : "Le 22 janvier 1917, a attaqué un avion annemi dans les lignes ennemies à 20 kms dans les lignes allemandes et l'a contraint à atterrir. Apercevant au retour deux Caudrons aux prises avec deux appareils ennemis, n'a pas hésité, quoique sa mitrailleuse soit enrayée, à prendre part au combat et a forcé l'adversaire à piquer dans ses lignes, l'accompagnant jusqu'à 200 mètres du sol."

* Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée du Slt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 77, en date du 21 avril 1917 : "Le 14 février 1917, à la suite d'un combat aussi rapide que brillant, a abattu un avion allemand qui est tombé en flammes."

* Citation à l'ordre du groupe d'armées du centre n° 2 du Slt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 5 juillet 1917 : "Jeune officier aussi remarquable dans l'aviation qu'il le fut dans l'infanterie. Le 20 mai 1917, se portant à l'attaque d'un Drachen, a combattu quatre avions ennemis qui s'opposaient à l'accomplissement de sa mission. A abattu l'un de ses adversaires qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 : "Brillant officier. Pilote remarquable. A abattu le 4 juin un avion tombé dans nos lignes. (3ème avion descendu par ce pilote)"

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 22 août 1917: "Pilote aussi habile que brave. Passé dans l'aviation après s'être affirmé dans l'infanterie comme un remarquable chef de section. A continué à faire montre des plus brillantes qualités militaires. Volontaire pour n'importe quelle mission donne journellement l'exemple du plus grand sang-froid et d'un absolu mépris du danger. Le 22 juillet 1917, a atrtaqué et enflammé un Drachen. Le 27, a abattu son 4ème avion ennemi. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81 (GC 15), en date du 10 septembre 1917 : "Officier d'élite. Pilote de 1er ordre, superbe d'entrain et de bravoure. Le 20 août, a remporté sa 7ème victoire en abattant un appareil qui s'est écrasé sur le Mort-Homme exaltant l'enthousiasme de l'infanterie qui arrachait cette position à l'adversaire."

* Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille SPA 81, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote merveilleux de fougue et d'adresse. Le 10 décembre 1917, a abattu son neuvième avion ennemi."

* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 95, en date du 1er juin 1918 : "Pilote de chasse incomparable. Remarquable chef d'escadrille qui a su communiquer à ses pilotes son esprit de devoir, sa fougue et sa science du combat. A abattu les 23 décembre 1917 et 11 avril 1918, ses 10 et 11ème avions ennemis."

* Officier de la légion d'Honneur du Cne Marcel Anatole Esprit Hugues du centre de mobilisation d'aviation n° 2, en date du 5 janvier 1931 : "19 ans de services, 5 campagnes, A été cité. Chevalier du 28 août 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du groupe de chasse II/5, en date du 20 avril 1940 : "Remarquable unité qui, sous l'impulsion de son chef, M. le commandant Hugues, et des commandants d'escadrilles, MM. les capitaines Monraisse et Reyne, a réussi à s'imposer à un ennemi souvent supérieur en nombre. A effectué depuis le début des hostilités, 500 sorties de missions de guerre et abattu de nombreux avions ennemis, dont onze ont pu être homologués. A donné un magnifique exemple d'ardeur au combat digne des plus belles traditions de l'aviation française."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatole Hugues, en date du 4 septembre 1940 : "Pilote prestigieux de la guerre de 1914-1918. A commandé pendant toute la durée des hostilités de 1939-1940 un groupe de chasse qu'il a su instruire de son expérience et animer de son ardeur. A obtenu de son unité ce résultat exceptionnel d'avoir, au prix d'une seule perte, abattu quarante-six avions et gravement endommagé vingt-deux autres."

Ltt Marcel Hugues et Slt André Herbelin, pilotes de l'escadrille SPA 81 - A eux deux, ils totaliseront 23 victoires homologuées à la fin de la guerre - Photo La Guerre Aérienne illustrée.

Ltt André René Célestin Herbelin - Né le 9 décembre 1889 au 42, rue de la Corderie au Havre (Seine-Maritime) - Fils de Charles Alphonse Herbelin (Maître d'hôtel) et de Thérése Louise Beck - Domiciliés au 31, rue de Metz au Havre (Seine-Maritime) - Participe au tour de France au sein de l'équipe "La Française" et termine 44ème en 1909 - En 1910, participe aux trois premières étapes du tour de France - Profession Monteur typographe - Classe 1909 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1684 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 42ème régiment d'infanterie, à compter du 3 août 1910 - Nommé Caporal, le 10 février 1911 - Nommé sergent, le 19 mars 1912 - Nommé Sergent fourrier (comptable), le 8 mai 1912 - Réformé n° 2 pour tuberculose pulmonaire par la commission de réforme de Belfort, le 29 janvier 1913 - Profession avant guerre Maître imprimeur éditeur - La société où il travaille appartient au député Viellard - Marié avec Mlle Marie Canal à la mairie de Belfort, le 22 février 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 19 août 1914 - Réintégré "Service armé" par la commission de réforme de Belfort, le 19 aût 1914 - Engagé spécial pour la durée de la guerre, en date du 20 août 1914 - Affecté au service automobile du 8ème escadron du Train des Equipages militaires à Belfort, le 20 août 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 janvier au 28 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3088 obtenu à l'école d'Avord, le 29 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 juin au 25 juillet 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 25 juillet au 20 août 1916 - Pilote du GDE du 20 août au 4 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 4 septembre 1916 au 8 avril 1917 - 1ère victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de Noyon, le 25 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 284, en date du 22 février 1917 - Nommé Adjudant, le 2 mars 1917 - 2ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Noyon, le 16 mars 1917 - 3ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Guiscard, le 19 mars 1917 - Il remporte 3 victoires à la N 102 - Pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 8 avril 1917 au 22 mai 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée n° 4808, en date du 20 avril 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé, le 18 juin 1917 - 4ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Cuissay, le 18 août 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Sgt Paul Guérin et le Sgt Taffe de la SPA 112 - 5ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Dieue, le 20 août 1917 - 6ème victoire homologuée contre un Albatros C abattu dans les environs du bois de Consenvoye, le 26 août 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Sgt Paul Guérin - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs de Very, le 5 septembre 1917 - Il volait avec le Ltt Marcel Hugues - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu au Sud de Montfaucon, le 6 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 889, en date du 10 septembre 1917 - Hospitalisé sans évacuation pour maladie, le 11 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 237, en date du 13 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 octobre 1917 - Rejoint la N 81, le 25 octobre 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion, le 7 novembre 1917 - 7ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Rozeweiler, le 5 décembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Sgt Levèque - 8ème victoire homologuée contre un Albatros C abattu au Nord de Recicourt, le 10 décembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Ltt Leps - 9ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de la Pompelle, le 30 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée n° 1048, en date du 8 janvier 1918 - 10ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Charellois, le 5 mars 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 mars 1918 - Une victoire non homologuée ou probable contre un Drachen attaqué dans les environs de Caumont, le 5 avril 1918 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs de Caumont, le 6 avril 1918 - Il remporte 7 victoires homologuées et 4 NH à la N 81 - Pilote de l'escadrille SPA 97 du 22 mai au 28 juillet 1918 - 11ème victoire homologuée contre un avion abattu, le 15 juillet 1918 - Il remporte une victoire homologuée à la SPA 97 - En mission au CIACB à compter du 21 avril 1918 - Affecté aux expériences de chasse de nuit à Pars-les-Romilly, le 28 juillet 1918 - Remporte 11 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Médaille militaire roumaine de 2ème classe - Il totalise 1540 heures de vol dont 1400 sur l'ennemi et 60 réalisées de nuit - Démobilisé, le 9 août 1919 - Il divorce avec Mlle Marie Canal en août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse du 17 au 31 mai 1921 - Profession Imprimeur au 11, avenue de l'Arsenal à Belfort - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse du 7 au 21 juin 1922 - Il a possédé deux SPAD VII codés F-ABEI et F-ABEJ - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 22 juillet 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation de chasse du 5 au 20 juillet 1923 - Marié avec Mlle Stanislawa Evgraff de Smirnoff à la mairie de Grasse (Alpes-Maritimes), le 30 octobre 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 février 1924 - Il divorce avec Stanislawa Evgraff de Smirnoff et épouse Suzanne Marguerite Malhat en décembre 1924 - Trois enfants, nés en 1924, 1926, 1930, naitront de cette union - Il s'oppose violemment aux députés autonomistes Eugène Ricklin et Rossé qui ont été élus dans la région de Belfort - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation du 15 au 29 septembre 1930 - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation du 18 mai au 1er juin 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1931 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation du 1er au 15 août 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 8 février 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 de Châteauroux, le 23 mars 1933 - Profession représentant - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1933 - Profession Attaché à la direction de la société Gaz et chaleur au 68, boulevard Bourdon à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Domicilié au 62, rue Charles Duflos à Bois-Colombes (Haut-de-Seine), à compter du 9 décembre 1933 - Maintenu, sur sa demande, dans le cadre navigant du corps des officiers de réserve de l'armée de l'Air, jusqu'à l'âge des 50 ans, en date du 10 décembre 1938 - Rappelé à l'activité, par mesure spéciale, le 26 août 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 127 en septembre 1939 - Commandant de la section d'avions estafettes n° 63/103, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 105, le 30 octobre 1939 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 13 mars 1940 - Rejoint ensuite la base aérienne de Cazaux - Après l'armistice de juin 1940, il est démobilisé et rentré à Belfort, le 1er août 1940 - Rejoint la résistance dans la région de Belfort - Recherché par la Gestapo en 1943, il prend la clandestinité - Il sert comme capitaine FFI au sein du maquis "Lorraine - Ballon d'Alsace" dans la région de Belfort de la fin 1943 à novembre 1944 - Pour ses faits d'armes, il recevra la Croix de guerre 39-45 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour faits de résistance, en date du 27 mai 1947 - Nommé Commandant de réserve, avec effet rétroactif, le 25 septembre 1942 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Secrétaire de l'association des As français jusqu'à sa mort - Décédé à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 16 décembre 1966 - André Herbelin repose au cimetière de Brasse à Belfort - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3812) de la ville du Havre (Seine-Maritime) - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille N 102 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 97 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine Maritime - LO - JORF - Site Internet "Le site du Cyclisme" - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 2 novembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée n° 284, en date du 22 février 1917 : "Pilote de premier ordre, plein d'énergie et de courage. Le 25 janvier 1917, a abattu un avion ennemi qui tentait de s'opposer à l'accomplissment de sa mission."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée n° 4808 du Sgt André René Célestin Herbelin, pilote à l'escadrille N 102, en date du 20 avril 1917 : "Pilote d'une ardeur et d'une adresse incomparable, se signalant en toutes circonstances par son audace et son intrépidité. A Abattu trois avions. Déjà cité au cours de la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 889, en date du 10 septembre 1917 : "Soldat enthousiaste, pilote adroit, chasseur intrépide, vole avec ardeur inlassable et attaque avec impétuosité rare. A abattu le 12 août un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes et a porté ainsi à 4 le nombre de ses victoires."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 237, en date du 13 octobre 1917 : "Pilote énergique et adroit. Le 18 août 1917, a poursuivi jusqu'à 250 mètres dans ses lignes un avion ennemi qui s'est écrasé au sol. A remporté ainsi sa 5ème victoire."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 1048, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote de premier ordre, d'une adresse et d'un ténacité peu communes. Le 10 décembre 1917, a abattu son 7ème avion ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 mars 1918 : "Pilote d'une adresse merveilleuses et dont l'habileté s'est affirmée par de multiples victoires. Toujours prêt au combat et a déjà à son actif 9 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juillet 1918 : "Officier pilote modéle d'audace, d'énergie et d'entrain. A attaqué à basse altitude le 15 juillet 1918, un avion ennemi qu'il réussi à abattre. A ainsi remporté sa 11ème victoire (6 citations)."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne André René Célestin Herbelin, du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 7 juillet 1933 : "22 ans de services, 5 campagnes, un an de bonifications pour services aériens. A été cité. Chevalier du 6 avril 1918. A accompli six périodes d'entrainement aérien volontaires."

Cne Maurice Mandinaud - Né le 9 septembre 1885 au lieu dit "Fontafie" sur la commune de Nieuil (Charente) - Fils de François Mandinaud (tuilier) et d'Anna Marie Baussant (cultivatrice) - Domiciliés à Genouillac (Charente) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1905 - Recrutement de Magnac-Laval (Haute-Vienne) sous le matricule n° 1310 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 107ème régiment d'infanterie (12ème corps d'armée), le 8 octobre 1903 - Nommé Caporal fourrier, le 23 septembre 1905 - Nommé Sergent, le 19 septembre 1906 - Rengagé pour deux ans, à compter du 8 octobre 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 8 octobre 1909 - Admis comme élève officier à l'école militaire d'infanterie de St-Maixent, à la suite du concours de 1909 - Blessé à l'oeil et au bras droit au cours d'une chute de cheval, lors qu'en séance d'équitation exécutée au manége, le 8 septembre 1909 - Classé 35ème sur 150 à l'examen de sortie - Nommé Sous-lieutenant et affecté à la 7ème compagnie du 78ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Brevet de pilote FAI n° 1300 décerné par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Blériot, le 25 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 410 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 décembre 1913 - Pilote de la 2ème réserve de Dijon (1er groupe d'aviation) - Pilote de la 1ère réserve à Chaumont - Affecté à Bois d'Arcy - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 26 décembre 1915 au 6 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1916 - En mission du 4 au 8 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1916 - Au cours d'une mission, aux commandes du Maurice Farman type 37 n° 1186, son avion a été touché pendant un combat aérien contre un Zeppelin et a été contraint d'atterrir dans les environs de Flessingue (Pays-Bas), le 26 avril 1916 - Il faisait équipage avec la Slt Deramond, qui a également été interné à Urk (Zuyderzee) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1916 - Les deux hommes se sont évadés le 12 septembre 1916 - Rapatrié, le 30 octobre 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Son adversaire était probablement le Obltn Bruno Loerzer du Jasta 26 (sa 4ème victoire) - Il a été initialement inhumé tombe n° 1 au cimetière Fontaine A. C. de Fontaine (Territoire de Belfort / Haut-Rhin à l'époque) - Il repose maintenant tombe n° 905 dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Sources : Registre des naissance de la commune de Nieuil - Pam - Liste des brevets militaires - LO - Fiche matricule conservée aux archives départementale de la Charente - CCC de l'escadrille MF 20 - CCC de l'escadrille MF 8 - CCC de l'escadrille MF 36 - CCC de l'escadrille N 81 - Bailey / Cony - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 5 décembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 2 février 1916 : "Commandant d'escadrille accompli et pilote intrépide, n'hésite pas à entreprendre les reconnaissances les plus hardies pour renseigner le commandement. le 17 janvier 1916, au cours d'une mission de chasse, a fait preuve d'un sang-froid et d'audace remarquables en ramenant dans les lignes, malgré un bombardement extrêmement violent, son appareil plusieurs fois atteint et gravement endommagé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, pilote à l'escadrille MF 36, en date du 5 avril 1916 : "Pilote énergique et audacieux sur le front depuis décembre 1914. Au cours de ses vols, a livré plusieurs combats heureux contre des avions ennemis. Chef d'escadrille, a su entrainer son unité par son exemple, notamment dans les opérations de bombardement de jour et de nuit. Le 22 février 1916, a réussi, dans des conditions particulièrement dangereuses, une importante reconnaissance de nuit. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Maurice Mandinaud, commandant l'escadrille MF 36, en date du 4 juin 1916 : "Chef d'escadrille plein de courage et d'allant. Le 26 avril 1916, au cours d'une reconnaissance de nuit, a poursuivi et attaqué un Zeppelin. A soutenu le combat jusqu'à épuisement de ses munitions et a dû atterrir en pays neutre, l'avion criblé de balles et gravement endommagé."

Les deux frères André et Jacques Perrin posent en studio, en compagnie de leur père Albert Perrin, à bord d'une nacelle de ballon sphérique en janvier 1908 - Jacques, à droite, est alors caporal du 48ème régiment d'infanterie, qu'il a intégré le 7 octobre 1906 - A gauche, son frère André - Leur père était un ancien combattant de la guerre de 1870 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Perrin, petit-fils d'André et Petit-neveu de Jacques, que je remercie pour son aide.

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Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Fils de Félix Henri Albert Perrin (métreur) et d'Ursule Troublé (ménagère) - Domiciliés au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 48ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1907 - Nommé Sergent, le 12er mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1908 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 27 avril au 14 mai 1909 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 7 au 24 mai 1911 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de St-Brieuc, le 30 août 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Passé dans le service d'état-major et affecté au gouvernement militaire de Paris, le 6 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 63ème division d'infanterie - Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 - Affecté à l'état-major de la 37ème division d'infanterie, le 24 janvier 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Affecté à la RGAé du Bourget, le 21 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 2 août 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre une LVG type C abattu à l'Ouest de Keyem (Dixmude / Belgique), le 12 mars 1916 - L'équipage allemand se composait du VzFlugMstr Fritz Stiefvatter (pilote), qui a été tué et le Steuermann Jost (observateur / mitrailleur), qui a été blessé - Ils appartenaient à la MFA I - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre un LVG type C abattu dans les environs de Wizzele (Nord-Est de Cassel / France), le 22 mai 1916 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 2 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 janvier 1917 - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote du GDE du 1er au 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 mars au 6 mai 1917 - Au cours d'une reconnaissance d'infanterie sur le Chemin des Dames, pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil touché par les balles tirées par l'infanterie ennemie et a été contraint atterrir sur les premières lignes françaises dans le secteur du bois des Bovettes, le 18 avril 1917 - A retrouvé son frère André qui été dans ce secteur, non loin de là - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 du 6 mai 1917 au 5 février 1918 - Citation n° 263 à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 février au 7 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 8 avril au 30 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 314 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 314 a été dissoute, le 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 10 janvier au 20 mars 1919 - L'escadrille SPA 82 a été dissoute le 20 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Hélène Matilde Anny à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 7 mars 1922 - L'arme de l'aéronautique militaire a été créée, le 7 juillet 1923 - Passé dans l'arme de l'Aéronautique, le 7 juillet 1923 - A effectué une période volontaire au 3ème régiment d'aviation du 4 au 6 octobre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant et classé dans le cadre sédentaire, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Proposé pour mise en non-disponibilité pour infirmité temporaire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 3 novembre 1937 - Décédé à Villejuif (Val-de-Marne), le 15 janvier 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5433) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 83 - Fiche matricule du 4ème bureau de la seine conservé aux archives départementales de Paris - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 juin 2022.

* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 : "Le 13 septembre, s'est très activement et courageusement employé à rétablir l'ordre dans certaines unités de la 63ème division de réserve, très éprouvées par le feu et les attaques de l'adversaire. A groupé autour de lui une fraction importante de ces troupes dont les chefs avaient été tués ou blessés. L'a conduite sous le feu en premières lignes, est resté à la tête de cette fraction pendant la dernière phase du combat et toute la nuit qui a suivi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 2706 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier qui a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Affecté à l'état-major d'une armée, puis à celui d'une division, a mérité dans ses fonctions une brillante citation. Observateur en avion depuis janvier 1916, a toujours très bien rempli les missions de reconnaissances et de chasse qui lui ont été confiées. Plein d'allant et de résolution, a livré le 12 mars 1916 deux combats à des avions ennemis et au cours de l'un d'eux, a abattu un adversaire dans les lignes ennemies."

* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur à l'escadrille N 26, en date du 6 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquables; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur Dunkerque. Avait déjà abattu un avion ennemi."

* Citation n° 263 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, au 71ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques pénétrant à grande distance en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."

 

Photo du Cne Raymond Bailly

Cne Raymond Léon Bailly - Né le 18 juillet 1891 à Saint-Satur (Cher) - Fils de Paul Bailly (brigadier de gendarmerie) et de Marie Léontine Lesimple - Domiciliés à Corbeil (Seine-et-Oise) - Domiciliés au 27 bis, rue Neufbourg à Saint-Lô (Manche) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Saint-Lô (Manche) sous le matricule n° 1135 - A réussi le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1910 - Classé 118ème sur 250 admis - A signé un engagement volontaire pour quatre ans et affecté au 8ème régiment de chasseurs pour effectuer une année de service militaire, à compter du 6 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 15 février 1911 - Entré à l'école de St-Cyr et nommé Aspirant, le 6 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment de Dragons, le 13 juillet 1913 - Affecté au 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, caserné à Mascara (Algérie), le 9 mai 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1914 - Citation à l'ordre de la brigade n° 2, en date du 25 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2029 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 30 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 9 décembre 1915 au 5 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 7 février au 29 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 29 mars 1916 au 24 mars 1917 - Citation n° 23 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 15 août 1916 - Military Cross britannique en novembre 1916 - Citation n° 1 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 8 janvier 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget du 17 au 24 février 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget du 16 au 21 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 24 mars 1917 au 24 février 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 mai 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 15 septembre 1917 - En mission du 12 au 16 janvier 1918 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 4 au 13 février 1918 - Commandant du groupe de chasse n° 20 du 24 février au 14 septembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 3 mai 1918 - Grièvement blessé d'une balle à la machoire au cours d'un combat aérien lors d'une mission au-dessus des lignes allemandes, dans les environs de La Chaussée, dans le secteur de St-Mihiel (Meuse)le 14 septembre 1918 - En raison de sa blessure, il a été contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands et a été fait prisonnier - Il a été soigné par des chirurgiens allemands - Interné à Saarbrücken (Allemagne) - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 25 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Rentré de captivité, le 29 novembre 1918 - Croix de guerre belge - Reprend sa place au sein du GC n° 20 jusqu'au 12 février 1919 - Affecté au commandement de l'aéronautique du groupe de chasse n° 13 du 22 février 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 1er janvier 1920 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 25 septembre 1920 - A effectué une période de réserve au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof du 15 au 30 juillet 1922 - Démission de l'armée, à compter du 8 octobre 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er décembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 1er décembre 1923 - Profession Agent maritime - Marié avec Mlle Valentine Hippolote Françoise Emilie Everaerts - Ils ont eu quatre enfants : Paule, Georges, Roger, Martine - Affecté dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2 à la même date - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 1er juin 1929 - Domicilié au boulevard Porte-Madeleine à Jargeau (Loiret), à compter du 6 octobre 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 de Châteauroux, le 1er avril 1933 - Domicilié à la compagnie de navigation mixte d'Alger au 108, rue Michelet à Alger, à compter du 14 mars 1933 - Nommé Chef de bataillon de réserve, le 25 juin 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation d'Afrique n° 1 - Citation n° 36 à l'ordre de la 5ème région militaire, en date du 21 août 1936 - Totalise 452 heures de vol - Domicilié au 108, rue Michelet à Alger (Algérie) - En 1937, a accompli une période de réserve échelonnée de 24 jours - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1937 - Profession Fondé de pouvoir de la société de navigation mixte - Affecté à la 3ème compagnie de l'air du bataillon de l'air n° 201, le 21 juin 1938 - En 1938, a accompli une période de réserve échelonnée de 23 jours à l'ERCM - Témoignage de satisfaction à l'ordre du ministre, en date du 28 décembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au centre école de Blida - Affecté à l'état-major de la 5ème région aérienne, le 31 octobre 1939 - Affecté au centre d'accueil de la base aérienne de Blida, le 16 avril 1940 - Commandant de l'école de préparation de pilotes et de mécaniciens de Blida, créée le 11 juin 1940 - Fait mouvement, avec l'école, sur Alger-Maison-Blanche, le 11 juin 1940 - Rattaché au bataillon 203 - Démobilisé, le 30 juillet 1940 - Domicilié au 108, boulevard Duchalet à Alger (Algérie), à compter du 30 juillet 1940 - Domicilié au Mas Paul d'Eve à Cavaillon (Vaucluse), à compter de 1958 - Insigne d'argent n° 37 de pilote de vol à voile - Décédé à Lyon (Rhône), le 17 janvier 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 41) de la commune de Saint-Satur (Cher) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Manche - CICR - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Bulletin de décès de la commune de Cavaillon (Vaucluse) - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 15 août 2018.

* Citation à l'ordre de la brigade n° 2, en date du 25 avril 1915 : "Détaché de son peloton à la 76ème brigade, dans les journées des 19 et 20 septembre, a exécuté dans des circonstances les plus périlleuses et sous un feu extrêmement violent, des reconnaissances à courtes distances de l'ennemi."

* Citation n° 23 à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Raymond Léon Bailly, pilote à l'escadrille N 49, en date du 15 août 1916 : "Pilote d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. En juillet 1916, a poursuivi un avion allemand jusqu'au dessus de ses lignes, bien que dès le début du combat, son appareil ait été endommagé par une balle. Surpris par derrière par un deuxième avion, a tenu tête à ses deux adversaires et les a forcés d'abandonner le combat. Est rentré à l'escadrille, son avion criblé de balles et ses vêtements traversés."

* Citation n° 1 à l'ordre de la 8ème armée du Ltt Raymond Léon Bailly, pilote à l'escadrille N 49, en date du 8 janvier 1917 : "Officier de valeur et pilote remarquable de sang-froid et de courage. le 18 décembre 1916, a soutenu avec un seul camarade, à 10 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, un dur combat contre plusieurs avions ennemis. A continué la lutte pour ne pas abandonner son camarade, bien que son avion criblé de balles, ne présentât plus de garandies de sécurité."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Raymond Léon Bailly, commandant l'escadrille N 81, en date du 21 mai 1917 : "Brillant officier, énergique et brave. Trois fois cité à l'ordre au cours de la campagne, a donné, le 30 avril 1917, de nouvelles preuves de ses belles qualités militaires. A la tête de son escadrille, a attaqué successivement plusieurs avions ennemis, et a réussi à abattre l'un d'eux."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 81, en date du 28 mars 1918 : "Unité d'élite dont les pilotes entrainés par l'exemple de leur chef le capitaine Bailly, rivalisent de courage et d'adresse. Quoique de formation récente, a eu un rendement remarquable, affirme sa supériorité sur l'ennemi et obtient la maitrise chaque fois qu'elle tient l'air. En huit mois a abattu 26 avions ennnemis."

* Citation n° 10.482 à l'ordre de l'armée du Cne Raymond Léon Bailly du 6ème régiment de chasseurs d'Afrique, commandant un groupe de combat, détaché à l'escadrille SPAbi 2, en date du 10 octobre 1918 : "Appelé à prendre le commandement d'un groupe à sa création, en a fait rapidement une unité de valeur incontestable, l'a conduit en pleine mêlée deux mois à peine après sa formation et malgré des pertes douloureuses, a maintenu chez tous ses pilotes, pendant de long mois de bataille, la même ardeur et le même mépris du danger, les entrainant par son exemple. Exécutant fréquemment des reconnaissances à longue distance à très basse altitude d'où il rapportait des renseignements précieux pour le commandement, est tombé dans les lignes ennemies, au cours d'une de ces expéditions, le 14 septembre 1918. Une blessure antérieure. Quatre citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cdt Raymond Léon Bailly, en date du 23 décembre 1937 : "27 ans de services, 5 campagnes, un an de bonifications pour services aériens. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d'Honneur du 21 mai 1917. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaires."

* Témoignage de satisfaction à l'ordre du ministre, en date du 28 décembre 1938 : "Au cours de l'année 1937-1938, a fait preuve d'assiduité et de zèle à l'occasion de son entrainement aérien."

 

Photo du Sgt Alfred Guyot

Sgt Alfred Ulysse Maximilien Guyot - Né le 1er mai 1898 à Willeman (Pas-de-Calais) - Fils d'Alphonse Guyot (ingénieur) et de Clarisse Laurent - Domiciliés au 13, rue de la Cité à Noeux-les-Mines - Profession avant guerre Etudiant chimiste - Classe 1918 - Recrutement de Béthune (Pas-de-Calais) sous le matricule n° 2698 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 1er régiment du Génie, à compter du 5 mai 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 22 juillet 1915 au 13 juillet 1916 - Affecté à la RGA du 13 au 17 juillet 1916 - Affecté au Parc n° 5 par le commandant de la RGA du 17 juillet au 11 août 1916 - Versé au dépôt mobile car en exédent de personnel - Parti à l'école d'aviation militaire de Dijon, pour tests de sélection et cours théorique, comme élève pilote, à compter du 3 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5132 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 6 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 27 janvier 1917 - Stage de tir aérien à l'école d'aviation militaire de Cazaux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 16 mars 1917 - Pilote du GDE du 16 au 27 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 81 du 27 mars au 5 août 1917 - Blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands au dessus des lignes allemandes, le 5 avril 1917 - Il a été blessé par balles aux bras droit et gauche et son avion s'est écrasé entre les lignes - Le pilote a pu être évacué et soigné - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Auer du jasta 26 (sa 1ère victoire) - Hospitalisé sur un hôpital de l'intérieur et convalescence jusqu'au 28 septembre 1917 - Pilote de la RGA du 28 octobre 1917 au 19 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Pont-St-Vincent, le 19 janvier 1918 - Alfred Guyot repose dans le carré militaire du cimetière communal de Neuves-Maisons (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 81 - Fiche matricule du département du Pas-de-Calais - MpF - Dernière mise à jour : 7 juillet 2019.

 

Photo du Cal John Adams

Cal John Adams - Né le 22 octobre 1892 à New-York (USA) - Fils de John Adams et d’Anna Russel - Domiciliés au 148, Summit Avenue à Jersey City, New Jersey (USA) - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1917 (engagement) - Recrutement du bureau central de Paris sous le matricule n° 12080 - Engagé au 1er régiment étranger, le 19 septembre 1916 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7478 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 30 juillet 1917 - Pilote du GDE du 30 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 12 août au 3 octobre 1917 - Nommé Caporal, le 15 août 1917 - Evacué sur maladie, le 3 octobre 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 81 du 1er janvier au 1er avril 1918 - En mission du 12 au 18 janvier 1918 - Porté déserteur, à partir du 1er avril 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille SPA 81 - Dernière mise à jour : 22 juin 2017.

 

Photo du Sol André Marceau

Sol André Marceau - Né le 22 août 1897 à Périgueux (Dordogne) - Fils d'Eugène Marceau et de Juliette Brafy - Domicilié rue Font-Pinquet à Périgueux (Dordogne) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1917 - Recrutement de Périgueux (Dordogne) sous le matricule n° 1658 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 2ème groupe d'aviation, dépôt de Lyon-Bron (Rhône), le 2 septembre 1915 - Mécanicien affecté à l'aéronautique militaire à Salonique (Grèce) du 5 janvier au 28 juillet 1916 - Retour en métropole - Mécanicien du GDE du 29 juillet au 15 décembre 1916 - Nommé Mécanicien en 1er au service du Sgt Joseph Xavier Boiteux-Levret - Mécanicien de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 8 janvier 1917 au 7 septembre 1919 - Evacué sur maladie du 2 au 25 février 1917 - En mission de convoyage d'un avion Nieuport à la RGAé, en compagnie de son pilote, du 14 au 20 mars 1917 - Le Sgt Boiteux-Levret est tué en combat aérien, dans la région Sud du Mont Cornillet (Marne), le 24 avril 1917 - Hospitalisé du 3 juin au 30 juillet 1917 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 2 septembre 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié rue Font-Pinquet à Périgueux (Dordogne), à compter du 8 septembre 1919 - Profession après guerre Mécanicien / électricien - Classé en "affectation spéciale" comme électricien à la compagnie des chemins de fer d'Orléans, le 19 janvier 1921 - A effectué une période de réserve à la section de chemins de fer de (illisible) du 15 au 25 octobre 1926 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - Dernière mise à jour : 9 novembre 2022.

 

Photo de l'Adj Eugène Simon

Adj Eugène Marie Joseph Simon - Né le 5 mars 1889 à Plédéliac (Côtes-d'Armor) - Fils d'Eugène Simon et de Marie Louise Bourgault - Classe 1909 - Recrutement de St-Malo (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1915 - Service militaire au 10ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 1er octobre 1910 - Affecté à la Légion de gendarmerie de Paris - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5391 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 14 février 1917 - Nommé Adjudant, le 14 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 27 avril 1917 - Pilote du GDE du 27 avril au 9 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 mai 1917 au 31 mars 1918 - En mission à la RGA du 25 au 26 octobre 1917 - En mission du 2 au 12 décembre 1917 - En mission du 12 au 16 janvier 1918 - Tué par une balle d'infanterie pendant une mission, au nord de Montdidier (80), le 31 mars 1918 - Eugène Simon repose dans la nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt (Somme) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - MpF - Dernière mise à jour : 23 août 2017 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

 

Les avions

L'escadrille N 81 a occupé le terrain d'aviation de Sacy-le-Grand du 5 au 22 janvier 1917 - Photo collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour leur aide.

L'escadrille N 81 a stationné sur le terrain de Toul (54) du 27 au 28 janvier 1917 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Le terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, a été utilisé par l'escadrille N 81 du 29 janvier au 16 mars 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

SPAD VII "Risque Tout VI" du Slt André Herbelin, pilote de l'escadrille N 81 du 16 mai 1917 au 25 mai 1918 - Ce pilote a baptisé tous ses avions "Risque Tout" lors de ses affectations aux escadrilles N 102, N 81 et SPA 97 - On aperçoit les bandes d'identification typique de l'escadrille sur l'aile supérieure - Photo Collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 1396 baptisé "Risque tout" de l'Adj André Herbelin pendant l'été 1917 - Cette photo a probablement été prise après sa 4ème victoire du 18 août 1917 - La trappe gauche d'accés au moteur a été enlevée, marque d'une photo prise en plein été, en période de fortes chaleurs - Remarquez la tête de mort et les tibias sur la dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

SPAD VII n° S 1396 baptisé "Risque tout" de l'Adj André Herbelin pendant l'été 1917 - Cette photo a probablement été prise après sa 4ème victoire du 18 août 1917 - La trappe gauche d'accés au moteur a été enlevée, marque d'une photo prise en plein été, en période de fortes chaleurs - Remarquez la tête de mort et les tibias sur la dérive verticale - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

L'Adj André Herbelin pose aux commandes de son SPAD VII n° S 1396 baptisé "Risque tout" du Slt André Herbelin pendant l'été 1917 - Cette photo a probablement été prise après sa 4ème victoire du 18 août 1917 - La trappe gauche d'accés au moteur a été enlevée, marque d'une photo prise en période de fortes chaleurs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Spad VII n° 3032 baptisé "Risque Tout X" et codé "9" du Slt André Herbelin de l'escadrille SPA 81 - Remarquez la devise personnelle de ce pilote "Risque Tout", déjà utilisée lors de son affectation à l'escadrille N 102 et son insigne personnel, un lévrier courant derrière un lièvre portant croix de fer - Il faut préciser qu'auparavant, cet officier avait comme insigne personnel un squelette portant une grande faux (escadrille N 102 sur Nieuport 17 et SPAD VII) - Le Slt Herbelin a été affecté à l'escadrille SPA 81 du 16 mai 1917 au 22 mai 1918 - Il a remporté 11 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Le pilote debout a l'extrème gauche est le Ltt Marcel Hugues - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 3032 baptisé "Risque Tout X" et codé "9" du Slt André Herbelin de l'escadrille SPA 81 au roulage avant décollage sur le terrain de Villeuneuve-les-Vertus, le 30 janvier 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad XIII codé "2" équipé "photo" de l'escadrille SPA 81 en 1918 - Carte postale d'époque.

L'Adj Georges Sendral pose aux commandes de son SPAD VII surnommé "LILI. IV" - Au sein de la N 81, Sendral a volé sur plusieurs SPAD VII - Le premier, le S 1743 a terminé sa carrière dans un champ labouré, après un capotage suivi d'un retournement, consécutivement à une panne moteur - Un second est détruit le 7 septembre après un atterrissage dans les lignes - A cette époque, les avions n'avaient pas une durée de vie très élevée - Toutefois, on retrouve cet avion sur une photo prise en 1919 - Photo Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

L'Adj Jean Sendral pose en compagnie des ses mécaniciens et des curieux venu admirer son avion, après un atterrisage en campagne dû à une panne moteur - A voir l'ambiance très décontractée, nous sommes loin du front et le pilote et son avion pourront vite repartir - Photo Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Adj Jean Sendral pose en compagnie de ses mécaniciens pendant l'automne 1917 - Il a été pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 9 juillet au 24 octobre 1917 - A chaque fois qu'il a été blessé ou malade, il a repris les vols le plus rapidement possible, augmentant sa grande fatigue - Après plusieurs périodes d'hospitalisation et toujours mal remis, il est finalement évacué sur un hôpital de l'intérieur et rayé des comptes de l'unité, le 24 octobre 1917 - Photo Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Cockpit d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 81 pendant l'été 1919 - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

A gauche, le soldat Eugène Riblet, électricien de la SPA 81 du 5 juin 1919 à après le 3ème trimestre 1919 - Les deux autres aviateurs ne sont pas identifiés - Photo Eugène Riblet probablement de l'été / automne 1919, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

Accident d'atterrissage se terminant en mise en pylone du SPAD VII codé "16" de l'escadrille N 81 sur le terrain de Fontaine - La N 81 a stationné sur ce terrain du 29 janvier au 16 mars 1917 - Photo collection Claude Chioccetta que je remercie pour son aide.

Autre photo de l'accident du SPAD VII codé "16" de l'escadrille N 81 sur le terrain de Fontaine - Photo collection Claude Chioccetta que je remercie pour son aide.

SPAD XII du Ltt Jacques Leps sur le Terrain de Beauzée-sur-Aire (55) pendant l'été 1917 - L'escadrille N 81 / SPA 81 a été stationnée sur ce terrain à deux reprises : du 25 juillet au 19 septembre 1917 puis du 26 septembre 1917 au 14 janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jacopo Scarpa que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Le Houzard" du coté droit et "De Bercheny" du côté gauche du Cne Jacques Leps, l'As aux 12 victoires homologuées, 3 non homologuées et 1.235 heures de vol - Chevalier de la Légion d’Honneur, sa Croix de guerre porte neuf palmes de bronze - Cet officier, issu du 1er régiment de Hussard, a été pilote de l'escadrille N 81 a partir du 14 décembre 1916 et a été commandant de l'escadrille SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Les deux SPAD XIII, à l'arrière plan, portent deux variantes différentes du lévrier - Le premier, entièrement blanc, occupe toute la hauteur du fuselage et le second, noir - Cette photo n'a pas été prise par Eugène Riblet et a dû être largement distribué aux hommes de l'escadrille - Elle a été prise sur le terrain de Villeuneuve-les-Vertus au début de l'année 1918 - Photo collection Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "1" baptisé "Risque Tout" du Slt André Herbelin de l'escadrille SPA 81 sur le terrain de Villeuneuve-les-Vertus au début de l'année 1918 - Je n'ai pas noté l'origine de cette photo - Photo fond Diane de l'annexe BDIC du musée de l'Armée.

Photo dédicacée de l'Adj Alphonse René Malfanti - Né le 24 mai 1889 à Paris (75) - Fils de René Malfanti et de Rose Talon - Appelé au 11ème bataillon de Chasseurs alpins, le 8 octobre 1911 - Mobilisé au 28ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - 13ème régiment d'artillerie de campagne - 2ème régiment d'artillerie lourde - 82ème régiment d'artillerie lourde - Tests de sélection personnel navigant à l'école de Dijon - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 7 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4736 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de haute voltige à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage du tir aérien de l'école du tir aérien de Cazaux - Moniteur sur Farman pendant 1 an à l'école d'aviation militaire de Chartres - Moniteur de tir à l'école du tir aérien de Cazaux pendant 7 mois - Une citation à l'ordre de la division en novembre 1916 - Pilote du GDE jusqu'au 24 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 24 avril au 31 décembre 1918 - 81ème régiment d'artillerie lourde à partir du 31 décembre 1918 - Il est photographié à côté de son SPAD XIII codé "4" de l'escadrille SPA 81 - Photo collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

Sgt William Ellison Converse Boggs, pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919, pose en compagnie d'un camarade d'escadrille devant son SPAD VII - Nommé Sergent, le 11 juillet 1918 - A abattu en flammes, en coopération avec trois autres pilotes de la SPA 81, un Drachen au nord de la Main de Massiges, le 15 juillet 1918 - Ces pilotes étaient l'Adj Dhôme, Adj Malfanti, MdL Santelli - Hospitalisé du 10 au 15 septembre 1918 - Rentré de convalescence et libéré du service aérien, le 27 janvier 1919 - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

Spad XIII codé "6" de l'escadrille SPA 81 en 1918 - Photo transmise par Jim Mills que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Lili IV" de l'escadrille SPA 81 pendant l'été, l'automne 1919 - Les deux mécaniciens présentent deux projectiles - Le plus gros est une des deux bombes que le SPAD XIII emportait verticalement dans le compartiment photo spécialement aménagé et deux Obus B modèle 1916 pour mortier pneumatique Brandt (650 grs dont 90 grs de Cheddite) - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Identification des projectiles Philippe Seither.

Spad XIII n° 112XX codé "7" de l'escadrille SPA 81 photographié pendant l'automne 1919 - Le 1er janvier 1920, la SPA 81 deviendra la 102ème escadrille du 1er régiment de chasse de Thionville-Basse-Yutz - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La guerre est terminée, le sport reprend sa place - L'équipe de foot de la SPA 81 pose en compagnie du commandant d'escadrille, le Cne Jacques Leps (la croix) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Si vous pouvez mettre des noms à ces hommes, veillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image

Une partie des mécaniciens de l'escadrille SPA 81 posent devant un SPAD XIII de leur unité, sur le terrain de Hofheim (Allemagne), pendant l'automne 1919 - Si vous pouvez identifier ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Rassemblement de SPAD XIII sur un terrain pendant l'occupation de l'Allemagne au cours de l'automne 1919 - A gauche, cinq SPAD XIII, dont le 3ème, en partant du bas, appartient à l'escadrille SPA 94 (la mort qui fauche) - Il est codé "2" - Devant eux, plusieurs SPAD XIII dont un appartient à la SPA 81 - Tout en haut, un Sopwith 1A2 - L'avion de la SPA 81 semble avoir eu un problème si on en juge la trace qu'il a laissé au sol - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Plusieurs mécaniciens de l'escadrille SPA 81 posent à côté d'un SPAD XIII codé "2" de leur unité pendant l'été 1919, probablement sur le terrain de Hofheim (Allemagne) - La guerre est finie, progressivement ils vont être démobilisés et rentreront dans leurs foyers - Ceux qui continueront dans l'aéronautique militaire, rejoindront Thionville-Basse-Yutz où sera créé le 1er régiment de chasse, le 1er janvier 1920 - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le soldat Eugène Riblet, électricien de l'escadrille SPA 81 à compter du 5 juin 1919, pose aux commandes d'un SPAD VII codé "10" de son unité portant la variante blanche du lévrier - Photo probablement prise sur le terrain de Hofheim (Allemagne) pendant l'été / automne 1919 - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les mécaniciens ont laissé de côté leurs combinaisons pleine d'huile, de cambouis et portent la tenue de leur arme d'origine, à l'exception de ceux engagés ou mobilisés au sein de l'aéronautique militaire - Les officiers restent détachés de leurs armes d'origine - Photo probablement prise sur le terrain de Hofheim (Allemagne) pendant l'automne 1919 - Très bientôt, la SPA 81 va faire mouvement sur Thionville-Basse-Yutz (57) pour être intégrée au 1er régiment de Chasse - Le 1er janvier 1920, elle deviendra sa 102ème escadrille, puis après simplification, sa 2ème escadrille, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Riblet, transmise par Pierre Rousson, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SPA 81

 

 

Unités héritières des traditions
de l'escadrille SPA 81

Nieuport-Delage NiD 29 codé "7" de la 6ème escadrille du 33ème régiment d'aviation de chasse stationné à Mayence (Allemagne) - Le NiD 29 a été utilisé par la 6ème escadrille de ce régiment de chasse de 1924 à 1928 - Photo Marius Guers transmise par Clara Lacoste, son arrière grand-père, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

SPAD VII baptisé "Le Houzard" du coté droit et "De Bercheny" du côté gauche du Cne Jacques Leps, pilote de l'escadrille N 81 à partir du 14 décembre 1916 et a été commandant de l'escadrille SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Profil David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII baptisé "Le Houzard" du coté droit et "De Bercheny" du côté gauche du Cne Jacques Leps, l'As aux 12 victoires homologuées, 3 non homologuées et 1.235 heures de vol - Cet officier, issu du 1er régiment de Hussard, a été pilote de l'escadrille N 81 a partir du 14 décembre 1916 et a été commandant de l'escadrille SPA 81 du 24 février 1918 au 31 décembre 1919 - Profil David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 3614 codé "17" du Slt Marcel Dhome, l'As aux 9 victoires homologuées de l'escadrille N 81 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD VII n° S 1396 baptisé "Risque tout III" de l'Adj André Herbelin, pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 16 mai 1917 au 25 mai 1918 - Son avion a été représenté tel qu'il était peu de temps après son passage de l'escadrille N 102 vers la N 81 - Il réunit des marquages des deux escadrilles, à savoir la dérive entièrement rouge, marque d'une des deux couleurs d'identification de l'escadrille N 102 où Herbelin a été pilote du 16 octobre 1916 au 16 mai 1917 et les bandes rouge-blanc-rouge oblique présentes sur l'aile supérieure, la marque d'identification de l'escadrille N 81 - Remarquez la superbe mort qui fauche et les flasques de roues peintes - Fidèle emblème du pilote, elle sera abandonnée quand le pilote adoptera un lévrier poursuivant un lièvre portant une croix de fer - Dessin David Méchin d'après photo que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 2024 codé "1" du Slt André Herbelin, pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 16 mai 1917 au 25 mai 1918 - Il a remporté 7 victoires homologuées et 2 probables ou non homologuées pendant son affectation à l'escadrille 81 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° S 3032 codé "9" du Slt André Herbelin, pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 16 mai 1917 au 25 mai 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "8" du MdL Pierre Cardon, l'As aux 5 victoires homologuées de l'escadrille SPA 81 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents administratifs
en rapport

Brevet de pilote militaire n° 9477 du soldat Ellison Converse Boggs décerné, le 22 octobre 1917 - Photo Jim Mills que je remercie pour son aide.

Sgt William Ellison Converse Boggs - Né le 14 mai 1899 à Coconut Grove (Floride / USA) - Fils d'Adam Alexander Boggs et d'Emma Converse - A fait sa scolarité à l'école Saint-Luke à Wayne en Pennsylvanie (USA) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1919 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 12.399 - Engagé volontaire au 1er régiment étranger au titre de l'aéronautique militaire française, le 14 août 1917 - A seulement 17 ans, il est le dernier et l'un des plus jeunes américains a être incorporé dans le Lafayette Flying Corps - Envoyé en formation théorique à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 15 août 1917 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Tours - Brevet de pilote militaire n° 9477 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du 2 janvier au 26 janvier 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 9 janvier 1918 - Affecté à l'escadrille N 162 - Tombé malade, n'a pas rejoint - Son départ a été retardé, il a été hospitalisé et parti en convalescence, jusqu'au 25 mars 1918 - Pilote du GDE du 25 mars au 20 avril 1918 - Affecté à l'escadre n° 1, le 20 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 21 avril 1918 au 27 janvier 1919 - En mission de convoyage avion à la RGAé du Bourget-Dugny du 13 au 21 mai 1918 - Nommé Sergent, le 11 juillet 1918 - A abattu en flammes, en coopération avec trois autres pilotes de la SPA 81, un Drachen au nord de la Main de Massiges, le 15 juillet 1918 - Ces pilotes étaient l'Adj Dhôme, Adj Malfanti, MdL Santelli - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1918 - Hospitalisé du 10 au 15 septembre 1918 - Rentré de convalescence et libéré du service aérien, le 27 janvier 1919 - De retour aux Etats-Unis, il travaille dans le domaine de l'aviation à Los Angeles - Après avoir déménagé sur Miami, il épouse Mlle Edna Eckley Williams, le 15 janvier 1931 - Il devient inspecteur maritime et occupe ce poste jusqu'à sa mort - Domicilié au 5219, Alton Road à Miami - Décédé à Miami (Floride / USA), le 8 novembre 1940 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 162 - CCC de l'escadrille SPA 81 - Bailey / Cony - Site Internet "Find a Grave" - Contrat de mariage - Dernière mise à jour : 19 février 2023.

 

 

Documents administratifs
en rapport

Licence FAI n° 3186 de pilote aviateur de Jean Sendral délivrée le 29 mars 1916 - Photo Collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Adj Jean Georges Sendral - Né le 9 juillet 1894 à Monaco - Fils de Pierre Sendral et de Marie Hélève Bel - Profession Ajusteur mécanicien - Engagé au 25ème bataillon d'aérostiers à compter du 6 août 1912 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien en novembre 1912 - Mécanicien au centre d'aéronautique de St-Cyr - Mécanicien de l'escadrille de protection du GQG - Mécanicien du centre de Bron jusqu'au 18 août 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 52 / F 52 du 21 août au 28 octobre 1915 - RGA du 28 ocotbre au 1er décembre 1915 - Passé élève pilote, le 1er décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2704 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 20 février 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 9 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 25 mai 1916 au 7 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique, le 8 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 25 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 12 novembre 1916 - Croix de Guerre - Blessé avec un nez cassé au cours d'un accident d'avion suite à une goupille de palonnier cassé, le 17 novembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 décembre 1916 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 3 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 juillet au 24 octobre 1917 - Hospitalisé du 20 au 25 septembre 1917 - Nouvelle hospitalisation, le 9 octobre 1917 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur - Rayé des comptes, le 24 octobre 1917 - Affecté au sous-secrétariat de l'aéronautique à Paris, à compter du 24 décembre 1917.

Brevet de mécanicien d'avion du Sol André Marceau - Il a été mécanicien avion moteur rotatif de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 8 janvier 1917 au 7 septembre 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Nicolas Marceau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Carte de la Ligue des Pilotes Aviateur n° 140 de l'Adj Gaston Grümmer - Photo transmise par Philippe Grümmer, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Message rédigé en allemand par l'escadrille N 81 et adressé aux aviateurs du terrain d'Habsheim, près de Mulhouse - Il demandait aux aviateurs allemands s'ils pouvaient donner des nouvelles du Cal Maurice Rivière qui n'était pas rentré de mission, le 25 février 1917 - Le message dit : “Können Sie Nachrichten vom Flieger Maurice Rivière, welcher vom 25. Februar ab nicht zurückgekommen ist, am Flugplatz bei Fontaine senden ? Danke ” qui peut être traduit par : "Pouvez-vous envoyer des nouvelles de l'aviateur Maurice Rivière, qui n'est pas revenu à l'aérodrome de Fontaine, le 25 février ? Merci." - En fait, le Cal Rivière a été tué au cours d'une reconnaissance dans les lignes, dans les environs de Mulhouse - Son adversaire était le Ltn Friedrich Weitz du Jasta 26 (sa 2ème victoire) - Photo collection Jos Gelissen que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Assiette commémorative en hommage au Slt Marcel Dhôme, l'As aux 9 victoires homologuées - Pièce appartenant à Denis Grosjean que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du brigadier Maurice Hippolyte Michel Rivière, pilote de l'escadrille N 81 - Né le 15 janvier 1897 à Paris (75) - Brevet de pilote militaire n° 4014 en date du 23 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 81 du 27 janvier au 25 février 1917 - Vraisemblablement tué au combat, aux commandes du Nieuport 17 n° 2409, par le Ltn Friedrich Weitz du Jasta 26 (sa 2ème victoire), le 25 février 1917 - Il repose dans l'ancien cimetière militaire du village de Lutterbach (68) - Créé à partir de 1914, il occupait toute la parcelle et même au delà en 1918 - Tous les corps, surtout Allemands, ont été exhumés et rendus aux familles ou regroupés au cimetière militaire dans les années 20 - Seule la tombe de Maurice Rivière est resté sur place certainement en raison du momument qui avait été érigé (à confirmer) - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Détail du monument funéraire du Brigadier Maurice Rivière - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Photo de l'ancien cimetière militaire du village de Lutterbach - Regardez bien le fleurissement, si toutes les villes et communes de France pouvaient suivre cet exemple, ce serait quand même un bel hommage à tous ces hommes qui ont donné leur vie pour notre liberté - Une manière de ne pas oublier - Félicitations à cette commune et à tous ses concitoyens qui se sont mobilisés - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Adj Eugène Marie Joseph Simon - Né le 5 mars 1889 à Plédéliac (Côtes-d'Armor) - Fils d'Eugène Simon et de Marie Louise Bourgault - Classe 1909 - Recrutement de St-Malo (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1915 - Service militaire au 10ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 1er octobre 1910 - Affecté à la Légion de gendarmerie de Paris - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5391 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 14 février 1917 - Nommé Adjudant, le 14 février 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 27 avril 1917 - Pilote du GDE du 27 avril au 9 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 mai 1917 au 31 mars 1918 - En mission à la RGA du 25 au 26 octobre 1917 - En mission du 2 au 12 décembre 1917 - En mission du 12 au 16 janvier 1918 - Tué par une balle d'infanterie pendant une mission, au nord de Montdidier (80), le 31 mars 1918 - Eugène Simon repose dans la nécropole nationale de Dompierre-Becquincourt (Somme) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - MpF - Dernière mise à jour : 23 août 2017 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe n° 905 du Cne Maurice Mandinaud dans la nécropole nationale "le Glacis du Château" à Belfort (Territoire-de-Belfort - Pilote de l'escadrille MF 20 du 31 décembre 1914 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille MF 8 du 15 juin au 30 août 1915 - Commandant de l'escadrille MF 36 du 30 août 1915 au 26 avril 1916 - Commandant de l'escadrille N 81 du 26 décembre 1916 au 10 mars 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs de Fontaine (Territoire de Belfort), le 10 mars 1917 - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Caporal Pilote Maurice Rivière dans l’ancien cimetière militaire de Lutterbach avant la restauration - Né le 15 janvier 1897 à Paris (75) - Brevet de pilote militaire n° 4014 obtenu le 23 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 81 du 27 janvier au 25 février 1917 - Tué au combat, aux commandes du Nieuport 17 n° 2409, dans les environs de la forêt de Lutterbach, le 25 février 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Friedrich Weitz du Jasta 26 (sa 2ème victoire) - Photo Collection Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Détail du monument funéraire du Brigadier Maurice Rivière - Photo Damien Kuntz que je remercie pour son aide.

Grande tombe en trois parties de la famille Hugues dans le cimetière de Rougegoutte (Territoire de Belfort) - Y reposent Marcel Hugues, l'As aux 12 victoires homologuées (1892 - 1982) et sa femme Angèle Hugues, née Liebelin (1895 - 1963) - Photo Jean Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe de la famille Hugues dans le cimetière de Rougegoutte (Territoire de Belfort) - Y reposent Marcel Hugues, l'As aux 12 victoires homologuées (1892 - 1982) des escadrilles N 81, SPA 95, commandant du GC II/5 en 1939-1940 et sa femme Angèle Hugues, née Herbelin (1895 - 1963) - Photo Jean Loup Frommer du Souvenir Français que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Alfred Ulysse Maximilien Guyot - Pilote de l'escadrille N 81 du 27 mars au 5 août 1917 - Blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands au dessus des lignes allemandes, le 5 avril 1917 - Il a été blessé par balles aux bras droit et gauche et son avion s'est écrasé entre les lignes - Le pilote a pu être évacué et soigné - Son adversaire était probablement le Ltn Hans Auer du jasta 26 (sa 1ère victoire) - Hospitalisé sur un hôpital de l'intérieur et convalescence jusqu'au 28 septembre 1917 - Pilote de la RGA du 28 octobre 1917 au 19 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Pont-St-Vincent, le 19 janvier 1918 - Alfred Guyot repose dans le carré militaire du cimetière communal de Neuves-Maisons - Photo Albin Denis du 8 novembre 2017.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des dessins des avions de l'aéronautique militaire française de la Grande Guerre.
- M. Eric Mattutini pour l'envoi de la photo de l'Adj Alphonse Malfanti
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo du Spad VII du Slt Herbelin.
- M. Damien Kuntz pour l'envoi des photos de la tombe du Caporal Maurice Rivière.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Pierre Rousson pour l'envoi des photos d'Eugène Riblet, son grand-père.
- M. Marc Dantlo pour l'envoi des archives de l'Adj Jean Sendral.
- M. Philippe Seither pour l'identification de l'obus B modèle 1916 pour mortier Brandt.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Jacopo Scarpa pour l'envoi de l'entoilage d'Adrien Leps.
- M. Robert Belgrave pour l'envoi de l'entoilage "2" d'un SPAD de la 81.
- M. Philippe Grümmer pour l'envoi des photos de Gaston Grümmer, son père.
- M. Guillaume Dehaudt pour l'envoi de l'insigne de la 6ème escadrille du 33ème RAM.
- M Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos de la tombe de la famille Hugues.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe d'Eugène Simon.
- Mme Clara Lacoste pour l'envoi des photos de Marius Guers, son arrière grand-père.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Denis Grosjean pour l'envoi des photos de l'assiette en hommage au Slt Marcel Dhôme.
- M. Jos Gelissen pour l'envoi de la photo du message destiné aux aviateurs d'Habsheim.
- M. Nicolas Marceau pour l'envoi des archives d'André Marceau, son grand-père.
- M.
Eugene Ushakov pour la communication des trois photos du SPAD VII de l'Adj André Herbelin.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.
- M. Jim Mills pour l'envoi des archives d'Ellison Converse Boggs.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi de la photo de l'insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/4 "Dauphiné".
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publé par les éditions Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 80 Escadrille 81 Victoires

 

 

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