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Insignes peints
sur les fuselages

Pendant sa période de commandement du 6 juin 1918 au 19 janvier 1919, le Cne Carl Le Coq de Kerland a adopté, comme emblème collectif un fanion rouge et blanc portant dans son centre une tête de coq noir posée sur un rond blanc - Il s'agit ici d'une allusion directe à son patronyme - Dessin Albin Denis.

Symbolique

L'escadrille SPA 82 a adopté, comme insigne collectif, un fanion rouge et blanc portant dans son centre une tête de coq noir posée sur un rond blanc. Il a été adopté pendant la période de commandement du Cne Carl Le Coq de Kerland, dont le dessin est une allusion directe à son chef.

 

Historique

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 82

Insigne métallique de l'escadrille SPA 82 destiné à être cousu - Insigne collection Anne-Marie Koely que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 82

Titre en cuivre découpé - Destiné à être cousu - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 82

Les traditions de l'escadrille SPA 82 n'ont pas été reprises depuis le 20 mars 1919, date de la dissolution de l'unité.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

 

Liste des personnels

Liste à venir

 

 

Décorations

Pas de décoration collective pour cette unité.

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille N 82 à Fontaine (51), le 6 mars 1917 - Le sergent Edmond Pillon est marqué d'une croix blanche - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Personnels navigants de l'escadrille N 82 à Fontaine (51), le 6 mars 1917 - Le sergent Edmond Pillon est marqué d'une croix blanche - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Slt Edmond Pillon - Né le 9 juin 1891 à Chaville (92) - Fils d'Eugène Alexandre Adolphe Pillon. et de Marie Amélie Elisabeth Binet - Marié avec Marie Hays - Domicilés au 42, rue de la Monesse à Sévres - Profession avant guerre Monteur d’avions - Appelé en 9 octobre 1913 au 94ème régiment d’infanterie de Coetquidan - Mobilisé le 2 août 1914 au 94ème RI où il y reste du 2 août 1914 au 19 décembre 1914 - Passé à l’aviation comme élève pilote, le 19 décembre 1914 - Lyon-Bron formation théorique - Ambérieu école de pilotage élémentaire et complémentaire à partir du 19 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3651 du 8 juin 1915 sur avion Voisin - Nommé Caporal, le 21 novembre 1915 - Formation terminée, quitte Ambérieu, le 30 décembre 1915, affecté à la division Spad du RGA - Pilote de l'escadrille VB 102 du 20 avril 1916 à début mars 1917 - Devient N 102 à partir du 11 juin 1916 - Nommé Sergent en juillet 1916 - 1ère victoire homologuée, le 2 août 1916, contre un avion allemand à 20 km sur Chauny - Citation à l’ordre de la 3ème armée du 16 septembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 82 de mars 1917 au 15 avril 1918 - Nommé Adjudant en avril 1917 - Citation à l’ordre de la 7ème armée, le 12 mai 1917 - Médaille Militaire, le 16 mai 1917 - Gravement blessé à l’avant bras gauche, le 10 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 15 avril à août 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère armée, le 6 mai 1918 - Citation à l’ordre de la 1ère armée, le 4 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 98 d'août 1918 à la fin de la guerre - Termine la guerre avec 8 victoires homologuées et 6 victoires non homologuées - Pilote du CRA du Bourget-Dugny à compter du 23 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 17 août 1919 - Libéré de ses obligations militaires, le 21 août 1919 - Pilote d'essai du constructeur Farman - Décédé dans un accident aérien sur l’aérodrome Farman de Toussus-le-Noble, le 8 juin 1921 - Il repose au cimetière des Bruyères, à Sévres - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Adj André Jean Vaillant - Né le 17 janvier 1893 à Montrouge (Hauts-de-Seine) - Fils d'Alexis Désiré Vaillant etr de Lucie Emilie Ambrosine Dubois - Domiciliés à Andé par St-Pierre-du-Vauvray (Eure) - Profession avant engagement Commis épicier - Classe 1912 (engagement) / 1913 (normale) - Recrutement de Rouen Sud (Seine-Maritime) sous le matricule n° 305 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 7ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 13 mars 1913 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4323 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 24 août 1916 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers d'aviation - Pilote de l'escadrille N 82 du 24 janvier 1917 au 16 février 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 16 février au 4 mars 1917 - En mission du 13 au 18 mars 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu en flammes à l'Ouest du bois de Corbeny (Aisne), le 15 octobre 1917 - Blessé et évacué, le 29 novembre 1917 - Citation n° 320 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 décembre 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion, dû à une rupture de pièce, à Vérone (Italie), le 13 février 1918 - Hospitalisé à l'hôpital militaire de Vérone - Décoré de la Valeur militaire italienne et de la Croix de guerre italienne - Affecté au GDE après convalescence, le 10 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 29 juillet 1918 au 10 avril 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 décembre 1918 - Démobilisé, le 26 août 1919 - Profession après guerre Apiculteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème section d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 19 juillet 1922 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 27 juillet 1926 - A accompli une période d'entrainement volontaire au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 16 au 30 juillet 1928 - A accompli une période d'entrainement au centre militaire d'aviation n° 3 d'Orly du 17 au 27 juillet et du 2 au 10 septembre 1929 - Nommé Lieutenant de réserve, le 27 mai 1930 - A accompli une période d'entrainement au centre militaire d'aviation n° 3 d'Orly du 1er au 15 septembre 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 4 décembre 1930 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 15 au 29 juin 1931 - Chevalier du Mérite agricole comme apiculteur, le 23 février 1932 - A accompli une période d'entrainement au 3ème régiment d'aviation de chasse du 16 au 30 septembre 1932 - Affecté à la base aérienne de châteauroux, le 1er décembre 1936 - Passé dans le cadre navigant, à compter du 2 février 1937 - Affecté au bataillon de l'air n° 118 à Rennes, le 15 mai 1937 - Admis en position d'activité comme cadre sédentaire, le 15 juin 1937 - Affecté à l'état-major de l'air régional à Rouen, le 15 juin 1937 - Autorisé à servir en position d'activité comme cadre sédentaire pour deux années, à compter du 15 juin 1939 - Sources : Pam (2 fiches) - Fiche Matricule du département de l'Eure - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 159 - JORF - Dernière mise à jour : 22 mai 2017.

* Citation n° 320 à l'ordre de la 10ème armée de l'Adj André Jean Vaillant pilote à l'escadrille N 82, en date du 16 décembre 1917 : "Excellent pilote. Modèle de bravoure, de tenacité et d'endurance. A livré sans cesse, depuis un an, de nombreux et très durs combats, notamment le 22 juillet 1917, où, tenant tête à huit avions de chasse ennemis, il a eu son appareil très gravement atteint par les balles. Le 15 octobre 1917, a abattu en flammes dans les lignes un avion ennemi."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj André Jean Vaillant au 2ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille N 82, en date du 13 février 1918 : "Pilote de chasse de premier ordre donnant chaque jour de nouvelles preuves de dévouement, d'entrain et de bravoure. Le 28 juin 1918, a mis en fuite une patrouille de cinq avions dont l'un est tombé désemparé. A été grièvement blessé, le 13 février 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 décembre 1918 : "Excellent pilote énergique et adroit entraine chaque jour ses camarades au combat, a incendié un Drachen à la tête de sa patrouille (3ème victoire) le 12 octobre 1918 a exécuté seul une reconnaissance indispensable à très faible altitude, mitraillant efficacement les convois ennemis en retraite. Le 21 octobre 1918, a attaqué dans les lignes un biplan ennemi qui s'est écrasé au sol (4ème victoire)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt André Jean Vaillant du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 4 décembre 1930 : "17 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A effectué 8 périodes d'entraiment aérien volontaires."

Sgt Jean Chalambel - Né rue du Palais à Issoire (Puy-de-Dôme), le 27 mai 1891 - Fils de François Chalambel (menuisier) et de Jeanne Marie Gouttebroze (modiste) - Domiciliés au 24, rue du Palais à Issoire (Puy-de-Dôme) - Profession avant guerre Monteur en aéroplane - Classe 1911 - Recrutement de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sous le matricule n° 311 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 2ème groupe d'aéronautique de Reims-Bétheny, le 10 octobre 1912 - Formé au poste de monteur d'avions - Brevet de pilote civil n° 1359 délivré par l'Aéroclub de France, le 6 juin 1913 - Affecté au centre d'aviation militaire de Villacoublay - Nommé Caporal, le 15 juin 1914 - Brevet de pilote militaire n° 428 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims-Courcy, le 28 février 1914 - Nommé Sergent, le 10 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille N 12 / MS 12 sur le terrain de Reims-Bétheny - Pilote de la 1ère réserve d'aviation de Saint-Cyr - Pilote du centre d'aviation militaire de Villacoublay - Pilote de l'escadrille REP 15 / MS 15 du 31 mars au 4 août 1915 - Entrainement sur Nieuport 10 au GDE, le 1er juillet 1915 - Pilote de l'escadrille N 57 du 4 août 1915 au 3 mars 1916 - Pilote détaché à l'escadrille MF 1 (son mécanicien est le Sol René Petges) du 11 au 26 août 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 17 au 22 août 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1915 - Evacué sur maladie du 2 au 31 octobre 1915 - A séjourné à l'hôpital n° 10 du Havre du 2 au 20 octobre 1915 - En mission à la RGAé du 27 décembre 1915 au 3 janvier 1916 - Nommé Adjudant, le 21 janvier 1916 - Pilote de contrôle de la SFA à Villacoublay du 3 mars 1916 au 15 août 1917 - Lâché sur SPAD VII, le 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 7 septembre 1917 au 3 février 1918 - Parti à l'armée française d'Italie, le 30 octobre 1917 - Blessé au cours d'une accident aérien sur le front italien, le 10 janvier 1918 - Evacué sur l'hôpital n° 8 de Vincenza, le 27 janvier 1918 - En convalescence jusqu'au 29 avril 1918 - Pilote convoyeur du centre RGAé d'Etampes du 1 septembre  au 10 décembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 19 août 1919 - Domiciliés au 9, rue Vasco de Gama, à compter du 4 octobre 1919 - Pilote de la compagnie des Grands Express Aériens (CGEA) en juin 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 1er juin 1921 - Pilote réceptionnaire de la société Tampier en juin 1921 - A collaboré à la construction de l'avionnette Carmier en 1921 - Domicilié au 129, rue St-Charles à Paris 18ème (75), à compter du 7 août 1921 - Affecté par la compagnie CGEA à la ligne Paris-Londres, aux commandes d'un Farman Goliath - Victime d'un accident d'avion, aux commandes du Farman Galiath immatriculé "F-GEAD", le 30 novembre 1921 - Après le décollage de Lympne (Grande-Bretagne), le moteur gauche qui vient d'être changé, présente une importante fuite d'eau (refroidissement) - Ne pouvcant voler longtemps sur un seul moteur, il effectue un atterrissage forcé dans un champ, près de Smeeth (Grande-Bretagne) - L'avion sera remis en service en janvier 1922 - A obtenu son brevet élémentaire de navigateur en 1922 - A participé à une épreuve de consommation, créée par la société du carburateur Zénith, le 14 juin 1924 - Est arrivé 5ème, aux commandes du Carmier type Sport à moteur Vaslin de 25 cv - Engagé pour la coupe Zénith 1923-1924, aux commandes du monoplan Carmier à moteur Anzani 35 cv, d'un poids à vide de 190 kg, les 14 et 15 juin 1924 - En 1924, est déclaré comme Menuisier-modeleur, monteur d'avions - Sa société est implantée au 129, rue Saint-Charles à Paris 15ème (75) - Domicilié rue de la République à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), à compter du 17 juin 1925 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron - Classé en position "Sans affectation" - Pilote d'essais des usines de la société "France-Aviation" en avril 1926 - C'est dans cette usine que l'hydravion bimoteur Denhaut fait ses essais statiques - Marié avec Mlle Lucie Lallemand en juillet 1926 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 juin 1930 - Domicilié au 40, rue de la Convention à Paris (75), à compter du 19 avril 1930 - Rayé du personnel navigant des forces aériennes, le 26 novembre 1931 - Domicilié au 55, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à compter du 22 février 1933 - Désigné comme conseiller technique de la commission d'acqusition des aéronefs (mixte) à Etampes, le 23 avril 1934 - Expert technique au bureau "Veritas" - Secretaire général de l'association "Les Vieilles tiges" - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 31 janvier 1937 - Décédé au 55, quai du Point du jour à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) le 3 mai 1966 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 46) de la commune d'Issoire (Puy-de-Dôme) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Puy-de-Dôme - Liste des brevets civils délivrés par l'Aéroclub de France- Liste des brevets militaires - LO - CCC de l'escadrille MF 1 - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 57 - CCC de l'escadrille N 82 - Avis de décès - JORF - Revue "Les Ailes" - Revue "L'Air" - Revue "L'Aéronautique" - Dernière mise à jour : 29 janvier 2022.

* Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jean Chalambel, pilote à l'escadrille N 57, en date du 30 septembre 1915 : "Pilote plein de mordant, d'adresse et de sang-froid. A eu plusieurs combats avec des appareils allemands, au cours desquels il a toujours montré la même décision. Le 23 septembre, pilotant un monoplace, a attaqué deux biplans allemands puissamment armés; a soutenu pendant plus de dix minutes un combat à la suite duquel les deux avions ennemis se sont éloignés. Est rentré avec plusieurs balles dans son moteur et dans son appareil."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de Jean Chalambel, expert technique au bureau Véritas, ancien pilote aviateur, en date du 31 janvier 1937 : "28 ans de services militaires et de pratique professionnelle."

 

Photo du Cne Charles Le Coq de Kerland

Cne Marie Charles Maurice Joseph Le Coq de Kerland - Né le 21 décembre 1887 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Charles Marie Stanislas Le Coq de Kerland (professeur de droit) et de Catherine Françoise Mathilde Delphine Philippe - Domiciliés Château les Chambrettes à Pessac (Gironde) puis au 54, rue Davian à Bordeaux - Classe 1907 - Recrutement de Bordeaux sous le matricule n° 1931 - Service militaire au 144ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1909 - Affecté à la 18ème section de COA pour raison de santé, le 14 novembre 1910 - Envoyé dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - A effectué une période de réserve à la 18ème section de COA du 18 novembre au 10 décembre 1912 - Nommé Caporal, le 15 mai 1913 - Profession avant guerre Ingénieur chimiste - Domicilié au 5, place Gambatte à Bordeaux, à compter du 8 juillet 1913 - Domicilié au 20, avenue Wagram à Paris 8ème (75), à compter du 11 juillet 1914 - Mobilisé à la 18ème section de COA, le 4 août 1914 - Nommé Attaché d'intendance de 2ème classe (équivalent au grade de Sous-lieutenant), le 9 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 19 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3424 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 17 mai 1916 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote du GDE du 25 août au 20 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 68 du 20 septembre 1916 au 20 août 1917 - En mission sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville du 16 au 23 octobre 1916 - Citation n° 119 à l'ordre du régiment, en date du 27 novembre 1916 - Hospitalisé à l'hôpital militaire de Nancy, le 4 mai 1917 - Nommé attaché d'intendance de 1ère classe (équivalent au grade de Lieutenant), le 10 mai 1917 - Convalescence jusqu'au 1er juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 août 1917 au 15 juin 1918 - Citation n° 183 à l'ordre de la 8ème armée, le 18 novembre 1917 - Citation n° 192 à l'ordre de la 8ème armée, le 16 février 1918 - Stage à la RGA du Bourget-Dugny du 5 au 15 mai 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 23 mai au 15 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 15 juin au 16 décembre 1918 - Citation n° 341 à l'ordre de la 10ème armée, le 20 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 octobre 1918 - Hospitalisé à l'hôpital auxiliaire 196 au 36, rue Bailly à St-Cloud, le 29 novembre 1918 - Affecté au bataillon de monteurs de hangars, le 16 décembre 1918 - Sept victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Dans le détail : une victoire à l'escadrille N 68, le 1er novembre 1916, une victoire homologuée à l'escadrille N 90, le 6 janvier 1918 et cinq à l'escadrille SPA 82, les 7 juillet 1918, deux le 11 juillet 1918, le 11 août 1918, le 3 octobre 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 avec 5 palmes de bronze - Croix de Guerre belge 14-18 avec deux citation à l'ordre de l'armée belge - Démobilisé, le 21 juillet 1919 - Admis dans l'armée d'active, le 4 novembre 1919 - Affecté à la 1ère division aérienne de Neustadt, le 8 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Bombardement de Metz-Frescaty (Moselle), le 20 mars 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget (Seine-St-Denis), le 20 mai 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget, le 1er août 1920 - A effecté une période d'entrainement au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 10 au 25 juillet 1922 - Démission acceptée, en date du 21 février 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 23 juillet 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 23 juillet 1923 - Avocat à la Cour d'appel de Paris de 1921 à 1947 - Membre de la Commission de révision de la loi aéronautique en 1924 - Avocat conseil de la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur, à partir de 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, le 7 juillet 1927 - Nommé Chef de Bataillon, de réserve, le 25 décembre 1929 - A accompli une période volontaire à la base aérienne du Bourget-Dugny du 4 avril au 13 juin 1932 - Domicilié au 43, avenue Georges V à Paris (75), à compter du 2 juin 1933 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 13 décembre 1933 - Affecté , dans la réserve, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 23 novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Paru=is-Issy-les-Moulineaux, le 27 mars 1937 - Marié avec Jeanne de Tarrazi à Corenc (Isère), le 15 avril 1939 - Rappelé à l'activité, le 1er septembre 1939 - Détaché à l'état-major de l'Air du Levant (bataillon de l'Air 139), le 18 novembre 1939 - Affecté à l'état-major des forces aériennes du Levant (FAL), le 17 janvier 1940 - Nommé Colonel à titre définitif, le 8 avril 1940 - Nommé Chef adjoint du personnel du Ministère de l'Air, le 25 avril 1940 - Passe dans la résistance, le 19 juin 1940 - Chef du réseau de la première présidence du palais de justice en 1940 - Dénoncé et menacé d'arrestation en octobre 1942, il gagne les Alpes pour y participer à l'organisation de la Résistance - Chef de la Résistance Air pour le Sud-Est en 1944 - Croix de Guerre 1939-1945 avec une citation à l'ordre de l'armée - Membre du Conseil supérieur de la magistrature et du Conseil de l'ordre national de la Légion d'honneur de 1947 à 1958 - Grand Croix de la Légion d'Honneur en 1948 - Auteur d'un projet de statut de la Magistrature de la France d'Outre-Mer en 1955 - Membre du Conseil constitutionnel, nommé pour 6 ans par le Président du sénat du 5 mars 1959 au 5 mars 1965 - Membre honoraire du Conseil de l'ordre de la légion d'honneur en novembre 1967 - Décédé, le 7 novembre 1978 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Acte de mariage - CCC de l'escadrille N 68 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille SPA 82 - Fiche Matricule du département de la Gironde - JORF - Dernière mise à jour : 17 mars 2017.

* Citation n° 183 à l'ordre de la 8ème armée de l'attaché d'intendance de 1ère classe Marie Charles le Coq de Kerland, pilote à l'escadrille N 90, en date du 18 novembre 1917 : "Officier pilote digne des plus plus grands éloges, d'une adresse égale à son courage. Les 21 janvier, 9 et 11 février 1917, a attaqué des avions ennemis qui furent sérieusement touchés. Les 17 août et 3 septembre 1917, a poussé jusqu'à trois cents mètres du sol l'attaque de Drachens ennemis. Le 22 août 1917, après un combat aussi rapide qui brillant, a dégagé une mission photographique et a forcé un LVG à piquer désemparé dans ses lignes."

* Citation n° 192 à l'ordre de la 8ème armée de l'attaché d'intendance de 1ère classe Marie Charles le Coq de Kerland, pilote à l'escadrille N 90, en date du 16 février 1918 : "Officier d'élite, brillant pilote de chasse. le 6 janvier 1918, a abattu son deuxième avion ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'attaché d'intendance de 1ère classe Marie Charles le Coq de Kerland, pilote à l'escadrille SPA 86, en date du 4 octobre 1918 : "Officier d'élite. Mobilisé dans les services de l'intendance, a demandé à servir dans l'aviation où il s'est signalé comme un pilote de premier ordre. Le 11 juillet 1918, a attaqué un groupe de neuf avions ennemis et en a abattu deux, remportant ainsi ses 3ème et 4ème victoires. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marie Charles le Coq de Kerland, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 25 décembre 1918 : "Chef d'escadrille de premier ordre, entrainant ses pilotes au combat avec la plus magnifique ardeur. A abattu deux avions ennemis, les 11 août et 3 octobre 1918, cinquième et sixième victoires."

* Grand Croix de la Légion d'Honneur du Col Marie Charles Le Coq de Kerland, des Forces Françaises de l'Intérieur, en date du 14 janvier 1948 : "Après s'être acquis de magnifiques titres militaires au cours de la Guerre 1914-1918, a, dès le 19 juin 1940, rallié la Résistance en prenant part à l'embarquement des Troupes Aéronautiques pour la Grande-Bretagne. En octobre 1940 a formé au Palais de Justice le premier groupe de Résistance à l'activité duquel il s'est consacré avec un dévouement exemplaire. Dénoncé et menacé d'arrestation en octobre 1942, a gagné les Alpes pour y participer à l'organisation de la Résistance. N'a cessé de se prodiguer à la cause de la Libération, contribuant par son action à la libération de la ville de Grenoble."

 

Photo du Cne Pierre Vitoux

Cne Pierre Marie Albert Vitoux - Né le 3 avril 1893 à Amiens (Somme) - Fils de Marie Louis Albert Amédée Vitoux (chef de division à la préfecture de la Somme) et d'Anna Laure Marie Bosquet - Domiciliés au 16, rue Berville à Amiens (Somme) - Classe 1913 - Recrutement d'Amiens (Somme) sous le matricule n° 1246 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 4ème régiment de Cuirassiers, le 7 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 21 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 mai 1913 - Fin d'engagement et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Licencié en droit - Profession avant guerre Industriel / Manufacturier - Mobilisé au titre du 9ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Affecté au 7ème régiment de cuirassiers - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 23 février 1915 - Citation à l'ordre de la division, en date du 11 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5133 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 janvier 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau du 21 février au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 au 30 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 du 30 mars au 20 décembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du 14 au 23 avril 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 19 juin 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 11 juillet 1917 - Blessé par une balle de mitrailleuse au mollet droit au cours d'un combat, le 19 juillet 1917 - Citation n° 2074 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 3 août 1917 - Gelures de la face et de la main gauche au cours d'une mission de protection d'avions italiens, le 3 décembre 1917 - Affecté à la 1ere RRAé de Brescia du 20 décembre 1917 au 18 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 du 18 janvier au 5 mai 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 76 du 7 mai 1918 au 16 mars 1919 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 mai 1918 - Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Citation n° 339 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 août 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 8 septembre 1918 - Décoré de la Valeur militaire Italienne - Termine la Grande Guerre avec trois victoires aériennes homologuées - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Envoyé àu DMAé n° 2 après la dissolution des escadrilles de la 5ème armée, le 17 mars 1919 - Affecté au dépôt du 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic - Affecté SEGA de Nanterre, le 20 mai 1919 - Démobilisé, le 29 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 4ème régiment de Dragons, le 27 novembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 30ème régiment de Dragons, le 29 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur de cavalerie n° 6 - Trésorier général de l'Aéroclub de Picardie en 1931 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 juin 1932 - Affecté au centre de mobilisation de cavalerie n° 22 - Passe, avec son grade, par voie de changement d'arme, dans la réserve de l'armée de l'Air, le 13 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 22 mars 1935 - Affecté à la base aérienne du Bourget-Dugny - Domicilié au 2, rue Dufour à Amiens (Somme) - A effectué deux périodes d'entrainement aérien volontaire pour 54 heures de vol - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juillet 1937 - Pilote de l'Aéro-club de Picardie en 1938 - Après guerre, président de l'Aéro-club de Picardie jusqu'en avril 1961 - Est resté président d'honneur ensuite - Domicilié au 47, rue Frédéric Petit à Amiens (Somme) - Décédé à Amiens (Somme), le 12 février 1973 - Pierre Vitoux repose dans le caveau des familles Tranel et Vitoux dans le cimetière de la Madeleine à Amiens (Somme) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 590) de la ville d'Amiens (Somme) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Somme (fiche incomplète reconstituée, l'originale a été détruite en 1940) - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 76 - LO - JORF - Fichier des décès de l'INSEE - Annuaire de l'Aéronautique 1931 - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 24 octobre 2023.

* Citation n° 2074 à l'ordre de la 3ème armée du Slt Pierre Marie Albert Vitoux, pilote de l'escadrille N 82, en date du 3 août 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une conscience et d'une bravoure admirables. A déjà soutenu de nombreux et durs combats. Le 19 juillet 1917, a attaqué par très mauvais temps, à très basse altitude, et loin dans les lignes ennemies, deux avions faisant un réglage, qu'il a mis en fuite. A eu, au cours d'un combat, son avion sérieusement touché de plusieurs balles et a été blessé par le feu des mitrailleuses de terre au moment où il repassait ies lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux du 7ème régiment de cuirassiers, détaché à l'escadrille N 82, en date du 6 mai 1918 : "Officier de grande valeur. Excellent pilote de chasse. Blessé une première fois le 19 juillet 1917 au cours d'un combat contre deux avions ennemis. Le 3 décembre 1917, a donné des preuves de la plus grande énergie en accomplissant jusqu'au bout, malgré un froid intense, la mission qui lui était conftee et est rentré avec des gelures graves de la face et des mains. Le (censuré), a abattu à quelques heures d'intervalle, devant nos lignes, deux avions ennemis."

* Citation n° 336 à l'ordre de la 10ème armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux au 7ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 21 mai 1918 : "Excellent pilote de chasse. Le 3 décembre 1917, a donné des preuves de la plus grande énergie en accomplissant jusqu'au bout, malgré un froid intense, la mission qui lui était confiée. Est rentré avec des gelures de la face et des mains. Le (censuré), a abattu à quelques heures d'intervalle devant nos lignes deux avions ennemis (1er et 2ème appareils). 527 heures de vol sur les lignes. Déjà cité à l'ordre."

* Citation n° 339 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Pierre Marie Albert Vitoux du 7ème régiment de cuirassiers, détaché à l'escadrille SPA 76, en date du 2 août 1918 : "Chef d'escadrille de premier ordre, entraînant ses épuipages par son exemple personnel. Vient d'exécuter plusieurs reconnaissances de commandement dans des conditions particulièrement difficiles. A livré combat à plusieurs reprises à faible altiitude dans les lignes ennemies à des patrouilles supérieures en nombre. Au cours de l'une d'elles a abattu un avion allemand."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Marie Albert Vitoux, au 8ème régiment de cuirassiers, commandant de l'escadrille SPA 76, en date du 11 janvier 1919 : "Chef d'escadrille exemplaire; montre sans cesse l'exemple à ses équipages. A livré de nombreux combats souvent loin dans les lignes ennemies et a abattu trois avions allemands. Modèle de modestie et de bravoure. Une blessure. A déjà été quatre fois cité."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Pierre Marie Albert Vitoux, en date du 30 juillet 1937 : "25 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. 1 an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'honneur du 28 décembre 1918. A accompli 2 périodes d'entraînement aérien volontaires."

 

 

Les hommes

Slt Gaston Antoni Del Vial - Né le 27 décembre 1891 au Vald-Ajol (Vosges) - Fils d'Emile Joseph Vial (cafetier) et d'Amélie Marie Fleurot - Profession avant service militaire Mécanicien d'avions de la société Blériot - Classe 1911 - Recrutement d'Epinal sous le matricule n° 865 - Entré en service au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron comme mécanicien, à partir du 9 octobre 1912 - Affecté au service de l'Adj Charles Houssemand - Mécanicien de l'escadrille BL 9 du 2 août 1914 au 18 février 1915 - Affecté avec son pilote à la 2ème réserve d'aviation du 18 février au 10 avril 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le 16 mars 1915 - Affecté avec son pilote à l'escadrille MS 3 du 10 avril 1915 au 15 juin 1915 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 15 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1247 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 29 / SOP 29 du 25 août 1915 au 23 avril 1917 - Nommé Sergent, le 21 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, en décembre 1915 - Médaille Militaire, le 31 juillet 1916 - Nommé Adjudant - Détaché à l'escadrille F 123 du 25 janvier au 1er mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 (groupe 515) du 23 avril 1917 au XXX - Pilote de l'escadrille SPA 315 du XXX au 15 juin 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire - Pilote de l'escadrille SPA 152 du 16 juin au 5 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, le 9 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 24 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 24 août 1918 - Détaché à Moissy-Cramayel du 9 au 12 septembre 1918 - Evacué sur l'ambulance 2/11 du 22 octobre - Soins et convalescence jusqu'au 28 novembre 1918 - Affecté au CIACN à Parcy-les-Romilly, le 5 décembre 1918 - Huit victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Une à la MF 29 - Trois à la SPA 315 - Quatre à la SPA 152 - - Décédé au Val d'Ajol (88), le 10 janvier 1982 - Sources : Bulletin de naissance - MdH - CCC 3 - CCC 9 - CCC 29 - CCC 152 - CCC 315 - Dernière mise à jour : 06/05/2015 - Photo Grande Bibliothèque de France mise en ligne par le site "Gallica".

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Gaston Vial, du 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 152, en date du 9 juin 1918 : "Sous-officier remarquable, pilote hors de pair. Spécialisé dans les vols de nuit sur avion de chasse, a livré plusieurs combats au clair de lune, qui ont obligé son adversaire à jeter ses bombes loin de l'objectif qu'il s'était assigné. A attaqué seul, de jour, une patrouille de quatre avions ennemis et en a descndu un dans ses lignes. Déjà cinq fois cité à l'ordre."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Gaston Vial, au 62ème régiment d'artillerie, pilote de l'escadrille SPA 152, en date du 24 août 1918 : "Officier d'une bravoure et d'une endurance exceptionnelles. A pris part à un très grand nombre de bombardements de jour et de nuit à longue distance. Passé dans l'aviation de chasse, n'a cessé d'y faire preuve des plus belles qualités d'audace et de sang-froid. A attaqué récemment, en tête de sa patrouille, trois biplaces ennemis et avec un de ses pilotes en a abattu deux, remportant ses 7ème et 8ème victoires. Une blessure, six citations."

L'Adj Joseph Delélée-Deshayes, pilote de l'escadrille SPA 82 du 28 septembre 1917 au 21 mars 1919, pose en compagnie de son SPAD XIII codé "5" en 1918 - Photo B 04 / 0044 des collections du SHD du Château de Vincennes - Sources Blech / Caplet.

Adj Joseph Louis Auguste Delélée-Deshayes - Né le 11 juin 1895 à Coulaines (Sarthes) - Fils de Maurice Paul Marie Théodore Delélée-Deshayes et de Eugènie Marguerite Legrand-Deloies - Profession avant guerre Mécanicien - Domiciliés à la Ferté-Bernard (Sarthe) - Classe 1915 - Recrutement de Mamers (Sarthe) sous le matricule n° 881 - Mobilisé au 2ème régiment d'aviation de Lyon, en date du 15 décembre 1914 - Détaché comme élève pilote en école d'aviation militaire, en date du 4 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1622 obtenu le 21 septembre 1915 - Nommé Caporal, le 30 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille XXX du XXX au 28 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1916 - Citation à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 28 juin 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 2ème armée, en date du 2 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 82 du 28 septembre 1917 au 21 mars 1919 - Sur le front italien du 30 octobre 1917 au 10 novembre 1918 - Valeur militaire italienne - Croix de Guerre italienne - Citation à l'ordre du 10ème armée, en date du 21 mai 1918 - Citation n° 383 à l'ordre du 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - En mission du 7 au 18 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 17 août 1919 - Démobilisé, le 9 juin 1920 - Domicilié à Dax - Affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 20 février 1922 - Nommé Lieutenant de réserve, le 10 juin 1923 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 janvier 1925 - Passé à l'arme de l'aéronautique, en date du 20 mai 1925 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 28 mai 1925 - A effectué une période de réserve au 38ème régiment d'aviation mixte du 1er au 20 octobre 1931 - Chef pilote à l'école d'aviation civile "Fourcaud" de Rochefort-sur-Mer (17), à compter du 17 décembre 1931 - Domicilié "Villa les Bleuets" Boulevard du champ de foire à Royan, à compter du 3 mars 1934 - Affecté à la 11ème compagnie de l'Air, le 2 mai 1935 - Affecté à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 1er décembre 1936 - Change de patronyme pour "De Lélée-Deshayes", en date du 4 mars 1937 - Classé comme pilote professionnel, à compter du 16 février 1938 - Rappelé à l'activité par mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 3ème compagnie de la base aérienne d'Etampes, le 30 septembre 1939 - Classé en affectation spéciale au titre de la société générale de fabrication aéronautique à Boulogne-Billancourt du 19 octobre au 21 décembre 1939 - Classé en affectation spéciale au titre de la société commerciale d'aviation à Toussus-le-Noble, à compter du 21 décembre 1939 - Sources : CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - Fiche Matricule conservée aux archives départementales de la Sarthe - Dernière mise à jour : 12 janvier 2021.

* Citation à l'ordre du 16ème corps d'armée, en date du 28 juin 1916 : "Excellent pilote, doué d'un entrain incomparable. S'est souvent fait remarquer par son sang-froid et son habileté. A eu de nombreuses fois son appareil atteint par les projectiles ennemis, en particulier, le 18 juin 1916, àù il parvint à ramener son appareil désemparé (commande de direction coupée, bord d'attaque du plan rabattant droit brisé. Dix éclats d'obus, deux balles d'infanterie."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du 2ème armée, en date du 2 avril 1917 : "Le 11 février 1917, a eu avec un avion ennemi un combat extrêmement sérieux dont il n'est sorti indemne que grâce à sa grande habileté et a son parfait sang-froid. le 18 mars, au cours d'une mission de liaison, a survolé les lignes ennemies à très faible altitude et dans de très mauvaises conditions atmosphériques. A eu son avion atteint par plusieurs balles de mitrailleuses."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 septembre 1917 : "Pilote adroit et courageux. Le 17 juillet 1917, au cours d'une attaque, n'a pas hésité à affronter le feu de l'ennemi, pour permettre à son observateur de recueillir des renseignements de la plus grande importance. A terminé sa reconnaissance en allant mitrailler les détachements ennemis. Deux fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du 10ème armée, en date du 21 mai 1918 : "Excellent pilote de chasse; recherche le combat avec une ardeur infatigeable. le 25 février 1918, a attaqué un Drachen ennemi et l'a poursuivi jusqu'au sol, malgré un feu intense des mitrailleuses de terre. Le 18 mars 1918, a abattu dans ses lignes, après un très dur combat, un avion ennemi. (1er appareil, 735 heures de vol sur l'ennemi, Médaille Militaire, 3 citations.)"

* Citation n° 383 à l'ordre du 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 : "Pilote de chasse d'une grande bravoure, d'une adresse accomplie. A mis récemment en flammes un Drachen ennemi, malgré le tir des canons et des mitrailleuses à terre (2ème victoire)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 janvier 1925 : "Très beaux services de guerre. Officier d'une ardeur infatigeable. A été comme pilote aviateur d'une grande habileté et d'un parfait sang-froid. A été blessé et cité."

Photo de Joseph Delélée-Deshayes, chef pilote de l'école d'aviation civile "Fourcaud" implantée sur le terrain d'aviation de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime) - Il a assuré cette fonction, à partir du 17 décembre 1931 - L'avion est un Caudron C 60 (n° 1815) immatriculé F-AINU et immatriculé pour la première fois, le 13 avril 1928 - Il a successivement appartenu à M. René Caudron sur le terrain de Rochefort, puis au docteur Chrétien sur le terrain de St-Meen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) - Il a été détruit au cours d'un accident en décembre 1934 - Carte postale collection Bruno Baverel que je remercie pour son aide.

Sgt Alexandre Jules Cherrié - Né le 2 décembre 1893 à Argentan (Orne) - Fils de Louis François Cherrié et de Virginie Augustine Milcent - Profession avant guerre mécanicien - Employé de bureau - Incorporé au 1er groupe aéronautique comme mécanicien moteur rotatif sur le centre d'aviation du Buc, le 26 novembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 1271 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 juillet 1915 - Nommé Caporal, le 17 août 1915 - Muté en Orient, le 20 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille N 387 (523) - Nommé Sergent, le 15 mars 1916 - Entré à l'ambulance 8/3 pour paludisme, le 8 septembre 1916 - Soigné à l'hôpital n° 1 de Salonique du 10 au 24 septembre 1916 - Rapatrié en métropole, le 20 novembre 1916 - Soigné à l'hôpital d'Argentan n° 3 pour une crise de paludisme - Pilote de l'escadrille N 82 du 20 avril au 16 octobre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, aux commandes du Nieuport 24 bis n° 3595, sur le terrain de Bonnemaison (02), le 29 juillet 1917 - Rayé du personnel navigant suite à ses blessures, le 2 décembre 1917 - Parti en Italie du 19 septembre 1918 au 15 mars 1919 - Démobilisé le 26 avril 1919 à Argentan - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

MdL Jean Camille Rimbaud - Né le 28 mai 1890 à Charlieu (Loire) - Fils d'Antoine Rimbaud et de Marie Julie Vermorel - Profession avant guerre Ajusteur / mouleur en cuivre - Classe 1910 - Recrutement du bureau central de Lyon sous le matricule n° 438 - Service militaire au 1er régiment d'artillerie de montagne, à compter du 10 octobre 1911 - Nommé Maréchal des Logis en septembre 1914 - Blessé au combat, le 29 décembre 1914 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie de montagne - Affecté au 37ème régiment d'artillerie - Affecté au 56ème régiment d'artillerie - Affecté au 62 ème régiment d'artillerie - Affecté au 63ème régiment d'artillerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5451 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 21 février 1917 - Brevet de pilote civil (FAI) n° 5665 délivré par l'Aéroclub de France, le 12 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 16 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 95 du 28 mai au 7 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 92 du 10 juin au 7 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la division en septembre 1917 - Pilote de la RRAé (RGA) du 7 octobre au 21 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 21 décembre 1917 au 21 mars 1919 - Nommé Adjudant, le 7 février 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 20 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, le 6 novembre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 novembre 1918 - En mission QGA du 20 janvier au 23 février 1919 - Affecté au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1927 - Affecté au 33ème régiment d'aviation de 1927 à 1929 - Stage du brevet de navigation aérienne au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic - Elève de l'école militaire et d'application de l'aéronautique de Versailles - Nommé Sous-lieutenant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 - Nommé Lieutenant, le 25 septembre 1931 - Affecté à la commission de réception des avions de série - Nommé Capitaine, le 15 novembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1938 - Affecté au bataillon de l'air 109 de Tours le 19 janvier 1940 - Pendant la 2ème guerre mondiale, a appartenu aux forces françaises de l'intérieur (section Honneur et Patrie), jusqu'au 15 septembre 1943, date de la destruction de sa section par la Gestapo - Décédé à la Rochelle (17), le 26 mai 1976 - Photo datant de sa période à l'escadrille N 92 et transmise par Jean-Yves Pierre que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC escadrille N 95 - CCC escadrille N 92 - CCC escadrille N 82 / SPA 82 - FM département du Rhône - Dernière mise à jour : 13 avril 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX septembre 1917 : "Pilote adroit et courageux. Au front depuis le début de la campagne n'a cessé de faire preuve des plus belles qualités militaires déjà proposé deux fois pour une citation. Au cours des attaques d'août 1917, a accompli de très nombreuses missions de protection immédiates d'avions de corps d'armée  mitraillant à très faible altitude les batteries et tranchées adverses. Au cours de ces missions, a eu son avion très sérieusement atteint par l'artillerie."
 
* Citation à l'ordre de l'armée n° 330 de l'Adj Jean Camille Rimbaud, au 2ème régiment d'artillerie de montagne, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 28 mars 1918 : "Excellent pilote de chasse, plein d'entrain et de bravoure, a abattu dans les lignes ennemies un avion protégé par sept monoplaces. A attaqué à plusieurs reprises un Drachen ennemi en le pourchassant jusqu'à une très faible altitude pendant qu'il était ramené au sol malgré un feu intense de mitrailleuses de terre. 198 heures de vol sur l'ennemi, déjà cité à l'ordre."
 
* Citation à l'ordre de la 4eme armée de l'Adj Jean Camille Rimbaud, au 2ème régiment d'artillerie de montagne, pilote à l'escadrille SPA 82 , en date du 18 juin 1918 : "Détaché au 13eme groupe de combat. Remarquable pilote de chasse. Infatigable et très brave, le 27 mai 1918 avec un seul camarade de combat, a attaqué au milieu d'un groupe de douze un avion ennemi et l'a abattu en flammes. Les 28, 29, 30 et 31, volant à une très faible altitude, a mitraillé sans relâche les groupements ennemis (deuxième appareil abattu)"
 
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'adjudant-chef Jean Camille Rimbaud, au 2ème régiment d'artillerie de montagne, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 8 novembre 1918 : "Pilote de chasse d'une magnifique ardeur, ne cessant de faire preuve des plus belles qualités de courage et d’entraîner ses camarades par son superbe exemple. A abattu le 1er octobre 1918 un avion ennemi et remporté sa 3ème victoire. Une blessure; Trois citations."

Les deux frères André et Jacques Perrin posent en studio, en compagnie de leur père Albert Perrin, à bord d'une nacelle de ballon sphérique en janvier 1908 - Jacques, à droite, est alors caporal du 48ème régiment d'infanterie, qu'il a intégré le 7 octobre 1906 - A gauche, son frère André - Leur père était un ancien combattant de la guerre de 1870 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Perrin, petit-fils d'André et Petit-neveu de Jacques, que je remercie pour son aide.

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Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Fils de Félix Henri Albert Perrin (métreur) et d'Ursule Troublé (ménagère) - Domiciliés au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 48ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1907 - Nommé Sergent, le 12er mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1908 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 27 avril au 14 mai 1909 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 7 au 24 mai 1911 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de St-Brieuc, le 30 août 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Passé dans le service d'état-major et affecté au gouvernement militaire de Paris, le 6 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 63ème division d'infanterie - Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 - Affecté à l'état-major de la 37ème division d'infanterie, le 24 janvier 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Affecté à la RGAé du Bourget, le 21 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 2 août 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre une LVG type C abattu à l'Ouest de Keyem (Dixmude / Belgique), le 12 mars 1916 - L'équipage allemand se composait du VzFlugMstr Fritz Stiefvatter (pilote), qui a été tué et le Steuermann Jost (observateur / mitrailleur), qui a été blessé - Ils appartenaient à la MFA I - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre un LVG type C abattu dans les environs de Wizzele (Nord-Est de Cassel / France), le 22 mai 1916 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 2 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 janvier 1917 - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote du GDE du 1er au 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 mars au 6 mai 1917 - Au cours d'une reconnaissance d'infanterie sur le Chemin des Dames, pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil touché par les balles tirées par l'infanterie ennemie et a été contraint atterrir sur les premières lignes françaises dans le secteur du bois des Bovettes, le 18 avril 1917 - A retrouvé son frère André qui été dans ce secteur, non loin de là - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 du 6 mai 1917 au 5 février 1918 - Citation n° 263 à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 février au 7 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 8 avril au 30 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 314 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 314 a été dissoute, le 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 10 janvier au 20 mars 1919 - L'escadrille SPA 82 a été dissoute le 20 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Hélène Matilde Anny à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 7 mars 1922 - L'arme de l'aéronautique militaire a été créée, le 7 juillet 1923 - Passé dans l'arme de l'Aéronautique, le 7 juillet 1923 - A effectué une période volontaire au 3ème régiment d'aviation du 4 au 6 octobre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant et classé dans le cadre sédentaire, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Proposé pour mise en non-disponibilité pour infirmité temporaire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 3 novembre 1937 - Décédé à Villejuif (Val-de-Marne), le 15 janvier 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5433) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 83 - Fiche matricule du 4ème bureau de la seine conservé aux archives départementales de Paris - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 juin 2022.

* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 : "Le 13 septembre, s'est très activement et courageusement employé à rétablir l'ordre dans certaines unités de la 63ème division de réserve, très éprouvées par le feu et les attaques de l'adversaire. A groupé autour de lui une fraction importante de ces troupes dont les chefs avaient été tués ou blessés. L'a conduite sous le feu en premières lignes, est resté à la tête de cette fraction pendant la dernière phase du combat et toute la nuit qui a suivi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 2706 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier qui a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Affecté à l'état-major d'une armée, puis à celui d'une division, a mérité dans ses fonctions une brillante citation. Observateur en avion depuis janvier 1916, a toujours très bien rempli les missions de reconnaissances et de chasse qui lui ont été confiées. Plein d'allant et de résolution, a livré le 12 mars 1916 deux combats à des avions ennemis et au cours de l'un d'eux, a abattu un adversaire dans les lignes ennemies."

* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur à l'escadrille N 26, en date du 6 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquables; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur Dunkerque. Avait déjà abattu un avion ennemi."

* Citation n° 263 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, au 71ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques pénétrant à grande distance en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."

 

Photo du Slt Rodolphe Bordas

Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas - Né le 12 mai 1876 à Angoulème (Charente) - Fils de Rodolphe Pardoux, Joseph Bordas (Commis principal des postes) et de Madeleine Emma Eléonore Seguy - Domiciliés au 18, rue Rose à St-Jean-d’Angely (Charente) - Classe 1893 (engagement) / 1896 (normale) - Recrutement de Périgueux (Périgord) sous le matricule n° 1598 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment d’infanterie de Marine, à compter du 28 mai 1894 - Nommé Caporal, le 16 mai 1895 - Affecté au 9ème régiment d’infanterie de Marine, le 1 er novembre 1897 - Affecté au 10ème régiment d’infanterie de Marine, le 5 février 1898 - Nommé Sergent, le 26 juin 1898 - Fin de service et passage dans la réserve, le 28 mai 1899 - Domicilié à "La Khouan", province de Nam-Dinh (Tonkin), à compter du 5 septembre 1899 - Domicilié à Haïphong, à compter du 1 er mars 1905 - A effectué trois campagnes au Tonkin du 1er novembre 1897 au 28 mai 1899 - Profession après engagement Contrôleur des Douanes et Régies en Indochine - Marié avec Mlle Marguerite Marie Cécile de Lapeyre de Bellair, le 1 er août 1904 - Affecté sur sa demande au 93ème régiment territorial d’infanterie, le 19 janvier 1915 - Est Rentré en métropole - Affecté au service automobile du 13ème régiment d’artillerie, caserné à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école de Chartres, le 12 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1299 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 31 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 20 août au 20 septembre 1915 - Affecté à l’escadrille VB 103 du 20 septembre au 4 octobre 1915 - Embarqué pour l’armée d’Orient, le 4 octobre 1915 - Pilote de l’escadrille V 90 Sde l’armée d’Orient (future 506) du 10 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 2 avril 1916 - Pilote de l’escadrille N 90 de l’armée d’Orient (future 506) du 1 er juin au 12 août 1916 - Entré à l’hôpital de Salonique, le 12 juillet 1916 - Embarqué pour la France et en convalescence, le 12 août 1916 - Arrivé à Marseille, le 16 août 1916 - Affecté à l’école d’aviation militaire de Pau, le 20 octobre 1916 - Affecté au GDE, le 1 er mars 1917 - Commandant du détachement de chasse 518 du 11 mars au 20 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif­, le 1 er juin 1917 - Convoyage d’un avion depuis le GDE du 14 au 19 mars 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai 1917 au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille C 18 du 11 juin au 1 er juillet 1917 - En stage au GDE du 13 au 20 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1917 - Affecté au GC 11, le 1 er juillet 1917 - Affecté au GDE, le 1 er septembre 1917 - Pilote de l’escadrille SOP 123 (GB 4) du 24 septembre au 22 octobre 1917 - Commandant de l’annexe 5 de la RGA de Luxeuil, le 24 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 10 juillet 1918 - Démobilisé, le 8 janvier 1919 - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 4 ème escadron du Train des équipages, le 12 avril 1922 - Mis à la disposition de la direction des troupes coloniales, le 15 février 1923 - Décédé à Hanoï (Tonkin), le 15 mars 1923 - Sources : Acte de naissance - Photo L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Périgord - LO - Etat des services - JORF - CCC de l’escadrille SOP 123 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille C 18 - Dernière mise à jour : 17 juin 2017.

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas, pilote à l’escadrille V 90 S, en date du 2 avril 1916 : "Fonctionnaire colonial ; engagé volontaire pour la durée de la guerre. Déjà cité pour sa brillante conduite au retour d’un bombardement. Le 17 février, attaqué par un Albatros, a fait preuve d’habileté et sang-froid dans ses manœuvres et a permis à son bombardier d’atteindre l’avion ennemi."

 

Photo du Cal Edmond Pirolley

Cal Edmond Pirolley - Né le 28 janvier 1896 à Marcilly-sur-Tille (Côte-d'Or) - Fils d'Henri Pirolley et de Marie Amélie Juliette Henry - Profession avant guerre Employé des Chemins de fer - Classe 1916 - Recrutement de Vesoul (Haute-Saône) sous le matricule n° 93 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 4 janvier 1915 - Nommé 2ème canonnier, le 5 janvier 1915 - Nommé 2ème canonnier conducteur, le 10 juin 1915 - Nommé 1er canonnier conducteur, le 28 juillet 1915 - Croix de Guerre et citation n° 170 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, le 9 septembre 1915 - Nommé Brigadier, le 21 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 janvier 1915 - Stage l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13.416 obtenu à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, le 15 mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 18 mai 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, le 26 juin 1918 - Stage chasse à l'annexe de Biscarrosse - Stage à l'école de Voves (Chartres) jusqu'au 15 août 1918 - Stage au CIACB du 15 août au 20 septembre 1918 - Subsistance (nourri et logé) à l'escadrille SPA 160 du 19 au 28 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 82 du 28 septembre au 3 octobre 1918 - Tué au combat, dans les environs de Roulers, près de Poperinghe (Belgique), le 3 octobre 1918 - Il a d'abord été inhumé dans le cimetière allemand de Rumbeke (près de Roulers) - Repose dans la cimetière de Villers-sur-Port (Haute-Saône) depuis juillet 1922 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 1er août 1922 - Sources : Pam - Fiche Matricule du département de la Haute-Saône - CCC de l'escadrille SPA 82 - MpF - JORF - Arrêté de concession de la mairie de Villers-sur-Port (Haute-Saône) - Dernière mise à jour : 31 octobre 2018.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Edmond Pirolley, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 1er août 1922 : "Jeune pilote plein d'entrain et de courage. Tué en combat aérien, le 3 octobre 1918. A été cité."

 

Photo de l'Adj Ludovic Ventre

Adj Marius Léon Ludovic Ventre - Né le 23 août 1888 à Tunis (Tunisie) - Fils d'Edouard Ventre et de Anne Marie Louise Roubaud - Domiciliés à Allauch (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1904 (engagement) / 1908 (normale) - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 311 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, en date du 15 août 1914 - Affecté, comme soldat de 2ème classe, comme conducteur de tracteur d'aviation (camion) à Saint-Cyr - Conducteur de tracteur d'aviation de l'escadrille C 11 du 11 octobre 1914 au 1er trimestre 1916 - Dactylographe de l'escadrille C 11 du 1er trimestre 1916 au 15 octobre 1916 - Détaché comme élève-pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon pour tests de sélection et cours théoriques, à compter du 15 octobre 1916 - Breveté pilote n° 6045 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 avril 1917 - Nommé Caporal, le 23 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du XXX au 20 juillet 1917 - Pilote du GDE du 20 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 du 15 août au 11 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 11 septembre au 6 novembre 1917 - Affecté en Italie, où il sert à la 1ère RRAé (1ère réserve pour les réparations aéronautiques) du 6 novembre au 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 du 13 au 22 décembre 1917 - Pilote de la 1ère RRAé en Italie du 22 décembre 1917 au 8 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 8 février 1918 au 2 mars 1919 - En mission à Turin (Italie) du 16 au 22 février 1918 - Nommé Sergent, le 1er mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, en date du 7 juin 1918 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD XIII, contre un avion combattu, le 28 juin 1918 - Il a été blessé par un éclat d'obus de DCA pendant cette mission - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr.I abattu, en collaboration avec le Ltt Le Coq de Kerland (3ème victoire) et le Sltt Flers (1ème victoire), entre Saint-Pierre-d'Aigle et Corcy, le 7 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Croix de guerre avec 2 palmes et 1 étoile de bronze - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille N 96 - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 16 mars 2017.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 9 septembre 1918 : "Pilote délite, d'un courage et d'une adresse admirables. Le 7 juillet 1918, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par un groupe de neuf avions ennemis et en a abattu un au cours du combat. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote d'un courage et d'une adresse sans égal. effectuant, le 28 juin, une patrouille à faible altitude, a livré un sévère combat à plusieurs avions ennemis, forceant l'un d'eux à piquer désemparé dans ses lignes. Atteint dans son moteur par un obus de plein fouet, fut contraint d'atterrir entre les lignes et parvint à regagner nos positions sous le feu intenses des mitrailleuses ennemies."

 

Les avions

Le SPAD VII n° 1325 du MdC Jean Isnard, a été capturé après un combat aérien, probablement contre le Ltn Franz Anslinger du Jasta 35 (sa 2ème victoire), le 20 mai 1917 Blessé par balle, il a été contraint de poser son avion dans les lignes allemandes dans les environs de Mulhouse, où il a été fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Nieuport 23 n° N 3714, piloté par le Sgt François Soliman Nazare-Aga, abattu dans les lignes allemandes, dans les environs de Festieux (Aisne), le 27 juillet 1917 - Après un combat aérien contre l'Obltn Hans Hummetz du Jasta 1 (sa 5ème victoire) - Le pilote français a été interné à Carlshure (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

 

 

 

Je cherche des photos de
l'escadrille N 82 / SPA 82

Les terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Fontaine, à 12 km à l'Est de Belfort, en août 1916 - Il a été utilisé par l'escadrille N 82 du 30 janvier au 17 mars 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Implantation des installations du terrain de San-Pietro-in-Gù, dans la province de Padoue, région de la Vénétie (Italie) où stationna l'escadrille AR 14 du 3 décembre 1917 au 13 février 1918 - Le champ d'aviation, implanté sur le terrain de la ferme Pesavento, était occupé en grande partie par des unités aériennes françaises, les escadrilles AR 14 - SOP 36 - SPA 69 - N 82 et une escadrille italienne équipée d'avions Savoia Pomilio - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Plan d'époque archivé aux Archivo Storico Del Ministero Dell'Aeronautica Militaire de Rome (Italie) et transmis par Girolamo Binotto, que je remercie pour son aide.

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Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille N 82 a occupé ce terrain du 5 janvier 1917, date de sa création au 30 janvier 1917, date à laquelle elle a fait mouvement sur le terrain de Fontaine, près de Belfort - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Le SPAD VII n° S 1325 du Mdc Jean Isnard, a été capturé après un combat aérien, probablement contre le Ltn Franz Anslinger du Jasta 35 (sa 2ème victoire), le 20 mai 1917 - Blessé par balle, il a été contraint de poser son avion dans les lignes allemandes dans les environs de Mulhouse, où il a été fait prisonnier - Dessin Alexander Kazakov que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport


Ordre n° 4661 du 16 mai 1917 qui attribue la Médaille Militaire à Edmond Pillon - La présente nomination comporte l’attribution de la Croix de Guerre avec palme - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Citation à l’ordre de la 7ème armée d'Edmond Pillon délivrée en date du 12 mai 1917 - Il a obtenu cette récompense suite à sa quatrième victoire contre un Albatros D, le 24 avril 1917 - Photo Marc Rancon que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Carnet du Sgt Paul Morel, mitrailleur et responsable de la gestion, de l'entretien des armes de bord de l'escadrille N 82 pendant les 1er et 2ème trimestre 1917 - Morel a été affecté à la N 82 du 16 janvier 1917 et y est resté jusqu'à l'été 1917 - Vue de la première page où il a dessiné l'insigne métallique de l'unité - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Page inventaire des armes de bord et matériels de mise en oeuvre, d'entretien de l'escadrille N 82, extraite du carnet du Sgt Paul Morel - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Page présentant les différents avions (SPAD VII et Nieuport) affecté à l'escadrille N 82 pendant le 1er trimestre 1917 (la date exacte sera précisée ultérieurement) - De gauche à droite, nom du pilote, grade, calibre des mitrailleuses Vickers (en 7,65 mm pour le SPAD VII du Cne Echard, tous les Nieuport et en 8 mm par la lutte anti-Drachen pour tous les autres SPAD), numéros des mitrailleuses Vickers montées sur les avions, numéro de l'avion et type d'alimentation (métal ou toile) - Les avions non affectés sont tous des Nieuport - Page extraite du carnet du Sgt Paul Morel - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cne Raoul César Robert Pierre Echard - Né le 28 septembre 1883 à Rouen - Brevet de pilote militaire n° 3089 obtenu le 29 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 3 septembre 1916 au 4ème trimestre 1916 - Commandant de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 24 janvier 1917 au 6 juin 1918 - Nommé capitaine en 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 22 mai 1917 - 6 victoires homologuées obtenues à l'escadrille N 82 - Commandant le GC 22 du 6 juin 1918 à la fin de la Guerre - Une victoire homologuée contre un Drachen pendant sa période de commandement du GC 22 - Termine la guerre avec 7 victoires homologuées - S'est tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD XVII (300 HP) dans les environs de Bodio (Suisse), le 7 septembre 1922 - Il effectuait le voyage aller en 3 étapes pour se rendre au meeting international de Dübendorf - Arrivé entre Bellinzone et Dübendorf, son avion perdit l'aile droite et s'écrasa au nord du village - Il repose dans le cimetière de Notre-Dame de Bonsecours (Seine-Maritime) - Photo Regis Biaux que je remercie pour son aide.

Autre vue de la tombe du Cne Raoul Echard - Né le 28 septembre 1883 à Rouen - Brevet de pilote militaire n° 3089 obtenu le 29 mars 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 3 septembre 1916 au 4ème trimestre 1916 - Commandant de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 24 janvier 1917 au 6 juin 1918 - Nommé capitaine en 1917 - Commandant le GC 22 du 6 juin 1918 à la fin de la Guerre - Photo Regis Biaux que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Cal Henri Foureix - Pilote de l'escadrille SPA 82 - Tué au combat dans les environs de Roulers (Belgique), le 3 octobre 1918 - Ce jour, l'escadrille SPA 82 a perdu 3 pilotes au combat : Cal Henri Foureix, Cal Louis Rolland, brig Edmond Pirolley, qui ont été abattus par des pilotes du Jasta 40 - Henri Foureix repose toujours dans le carré militaire français du cimetière de Roulers - La dépouille mortelle du caporal Rolland a été exhumé et transférée en France, probablement à St Guéry (Tarn), où vivaient ses parents - Le brigadier Pirolley a d'abord été inhumé dans le cimetière allemand de Rumbeke (près de Roulers) - Ce cimetière n'existant plus depuis longtemps, on  ne connait pas l'endroit où Edmond Pirolley repose actuellement - Si un lecteur peut apporter des précisions, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo et recherches Philip Geldhof que je remercie pour son aide.

Tombe du Cal Edmond Pirolley, pilote de l'escadrille SPA 82 du 28 septembre au 3 octobre 1918 - Tué au combat, dans les environs de Roulers, près de Poperinghe (Belgique), le 3 octobre 1918 - Il repose dans la cimetière de Villers-sur-Port (Haute-Saône) depuis juillet 1922 - Photo François Meudre, 1er adjoint de la commune de Villers-sur-Port, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- Mme Anne-Marie Koely pour l'envoi des photos de l'insigne de la SPA 82.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Raoul Echard.
- M. Marc Rancon pour la communication des documents de l'As Edmond Pillon.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Philip Geldhof pour ses recherches et des photos sur les pertes de l'escadrille SPA 82 en 1918.
- M. Girolamo Binotto pour l'envoi du plan du terrain de San-Pitro-in-Gù, archivé aux archives militaires de Rome.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos du carnet de Paul Morel.
- M. Alexandrer Kazakov pour l'envoi du dessin du SPAD VII n° S 1325.
- M. Jean-Yves Pierre pour l'envoi des photos de Jean Rimbaud.
- M. François Meudre pour l'envoi de la photo de la tombe du Cal Edmond Pirolley.
- M. Bruno Baverel pour l'envoi de la CP de Joseph Delélée-Deshayes.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 81 victoires Escadrille 83

 

 

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