
Les deux frères André et Jacques Perrin posent en studio, en compagnie de leur père Albert Perrin, à bord d'une nacelle de ballon sphérique en janvier 1908 - Jacques, à droite, est alors caporal du 48ème régiment d'infanterie, qu'il a intégré le 7 octobre 1906 - A gauche, son frère André - Leur père était un ancien combattant de la guerre de 1870 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Nicolas Perrin, petit-fils d'André et Petit-neveu de Jacques, que je remercie pour son aide.
Cne Jean-Jacques Perrin - Né le 15 novembre 1885 au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Fils de Félix Henri Albert Perrin (métreur) et d'Ursule Troublé (ménagère) - Domiciliés au 158, boulevard Voltaire à Paris 11ème (75) - Classe 1905 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2172 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 48ème régiment d'infanterie, le 7 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 1er octobre 1907 - Nommé Sergent, le 12er mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 28 mars 1908 - Affecté, dans la réserve, au 71ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1908 - Passé dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1908 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 27 avril au 14 mai 1909 - A accompli une période d'instruction au 71ème régiment d'infanterie du 7 au 24 mai 1911 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie de St-Brieuc, le 30 août 1912 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er avril 1912 - Profession avant guerre Architecte - Domicilié au 7, place Voltaire à Paris 11ème (75) - Passé dans le service d'état-major et affecté au gouvernement militaire de Paris, le 6 avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 7ème armée, le 6 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 63ème division d'infanterie - Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 - Affecté à l'état-major de la 37ème division d'infanterie, le 24 janvier 1915 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 20 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 4 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 16 au 21 décembre 1915 - Affecté à la RGAé du Bourget, le 21 décembre 1915 - Observateur de l'escadrille N 26 du 27 janvier au 2 août 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre une LVG type C abattu à l'Ouest de Keyem (Dixmude / Belgique), le 12 mars 1916 - L'équipage allemand se composait du VzFlugMstr Fritz Stiefvatter (pilote), qui a été tué et le Steuermann Jost (observateur / mitrailleur), qui a été blessé - Ils appartenaient à la MFA I - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 - Une victoire homologuée, en équipage avec le Sgt de Rochefort, contre un LVG type C abattu dans les environs de Wizzele (Nord-Est de Cassel / France), le 22 mai 1916 - Citation n° 34 à l'ordre de l'armée, en date du 6 juin 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 2 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4807 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 21 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 octobre 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 janvier 1917 - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau du 20 février au 1er mars 1917 - Pilote du GDE du 1er au 15 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 26 du 15 mars au 6 mai 1917 - Au cours d'une reconnaissance d'infanterie sur le Chemin des Dames, pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil touché par les balles tirées par l'infanterie ennemie et a été contraint atterrir sur les premières lignes françaises dans le secteur du bois des Bovettes, le 18 avril 1917 - A retrouvé son frère André qui été dans ce secteur, non loin de là - En mission à Buc du 19 au 22 avril 1917 - Commandant de l'escadrille N 76 du 6 mai 1917 au 5 février 1918 - Citation n° 263 à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 81 du 9 février au 7 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 8 avril au 30 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 314 du 30 juillet au 31 décembre 1918 - L'escadrille SPA 314 a été dissoute, le 31 décembre 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 82 du 10 janvier au 20 mars 1919 - L'escadrille SPA 82 a été dissoute le 20 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériels d'aéronautique n° 2, le 21 mars 1919 - Démobilisé, le 25 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Marié avec Mlle Hélène Matilde Anny à la mairie du 3ème arrondissement de Paris, le 7 mars 1922 - L'arme de l'aéronautique militaire a été créée, le 7 juillet 1923 - Passé dans l'arme de l'Aéronautique, le 7 juillet 1923 - A effectué une période volontaire au 3ème régiment d'aviation du 4 au 6 octobre 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 2, le 1er décembre 1928 - Cesse de faire partie du personnel navigant et classé dans le cadre sédentaire, le 1er août 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Châteauroux, suite à la réorganisation territoriale de l'armée de l'Air, le 1er décembre 1936 - Proposé pour mise en non-disponibilité pour infirmité temporaire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 3 novembre 1937 - Décédé à Villejuif (Val-de-Marne), le 15 janvier 1939 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5433) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 82 - CCC de l'escadrille SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 83 - Fiche matricule du 4ème bureau de la seine conservé aux archives départementales de Paris - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 29 juin 2022.
* Citation à l'ordre du 7ème corps d'armée, en date du 16 octobre 1914 : "Le 13 septembre, s'est très activement et courageusement employé à rétablir l'ordre dans certaines unités de la 63ème division de réserve, très éprouvées par le feu et les attaques de l'adversaire. A groupé autour de lui une fraction importante de ces troupes dont les chefs avaient été tués ou blessés. L'a conduite sous le feu en premières lignes, est resté à la tête de cette fraction pendant la dernière phase du combat et toute la nuit qui a suivi."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation n° 2706 à l'ordre de l'armée, en date du 7 avril 1916 : "Officier qui a fait preuve en toutes circonstances de belles qualités militaires. Affecté à l'état-major d'une armée, puis à celui d'une division, a mérité dans ses fonctions une brillante citation. Observateur en avion depuis janvier 1916, a toujours très bien rempli les missions de reconnaissances et de chasse qui lui ont été confiées. Plein d'allant et de résolution, a livré le 12 mars 1916 deux combats à des avions ennemis et au cours de l'un d'eux, a abattu un adversaire dans les lignes ennemies."
* Citation n° 34 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, observateur à l'escadrille N 26, en date du 6 juin 1916 : "Observateur d'une bravoure et d'une adresse remarquables; a abattu le 22 mai, après un combat acharné, un appareil ennemi qui se dirigeait sur Dunkerque. Avait déjà abattu un avion ennemi."
* Citation n° 263 à l'ordre de l'armée du Cne Jean-Jacques Perrin, au 71ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille N 76, en date du 30 septembre 1917 : "Donne à ses pilotes le plus bel exemple. Le 18 avril 1917, au cours d'une reconnaissance d'infanterie pendant laquelle il mitraillait à basse altitude les tranchées ennemies, a eu son appareil gravement atteint par les balles de terre et a dû atterrir sur les premières lignes françaises. A participé aux dernières reconnaissances photographiques pénétrant à grande distance en territoire ennemi et rapportant des renseignements précieux pour le commandement. A soutenu plusieurs combats."
Photo du Brig Jean Dessalces
Brig Jean Emile Dessalces - Né le 6 juin 1898 à St-Julien-Chapteuil (Haute-Loire) - Fils de Jean François Régis Dessalces et de Augustine Rozier - Profession avant guerre Boulanger - Classe 1918 - Recrutement du Puy-en-Velay (Haute-Loire) sous le matricule n° 1486 - Affecté au 113ème régiment d'artillerie lourde, le 17 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.837 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres (Eure-et-Loir), le 5 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 30 mars 1918 - GDE du 30 mars au 1er juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 29 juin au 3 juillet 1918 - Tué au cours d'un vol d'essai, aux commandes d'un SPAD VII, sur le terrain d'aviation de Thiers-sur-Thève (Oise), le 3 juillet 1918 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 83 - MpF - Dernière mise à jour 11 novembre 2018.
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Photo du Slt Paul Croc
Slt Paul Edouard Marie Croc - Né le 17 juin 1888 à Kerlouan (Finistère) - Fils de Pierre Marie Croc et de Marguerite Marie de Ranglandre - Domiciliés Château de Trébodennic à Ploudaniel (Finistère) - Classe 1908 - Recrutement de Brest (Finistère) sous le matricule n° 525 - Condamné pour rebellion à Brest (Finistère), le 10 mai 1907 - Incorporé au 3ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 1er février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 4 juin 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 24 septembre 1911 - Profession avant guerre Eleveur - A effectué une période de réserve au 3ème régiment de Dragons du 3 au 25 octobre 1913 - Rappelé à l'activité au 3ème régiment de Dragons, par la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des logis de réserve, le 9 octobre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XX octobre 1914 - Affecté au 282ème régiment d'infanterie, le 11 février 1915 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 16 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3474 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 19 mai 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du XXX au 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 53 du 2 septembre 1916 au 29 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 17 juillet 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le XX octobre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 49 du 23 juin au 6 septembre 1917 - Rentré de congé de convalescence, le 6 septembre 1917 - Rentré de congé industriel, le 3 mars 1918 - Pilote de l'annexe GDE du Bourget-Dugny, le 6 avril 1918 au 13 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 13 avril au 2 juillet 1918 - Tué au cours d'un vol d'essai sur le terrain d'aviation de Thiers-sur-Thève (Oise), le 2 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 32ème régiment de Dragons, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Finistère - CCC de l'escadrille C 53 - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille SPA 83 - JORF - MpF - Dernière mise à jour 11 novembre 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Paul Edmond Marie Croc du 32ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille C 53 en date du 15 mai 1917 : "Pilote extrêment dévoué et énergique. S'est dépensé sans compter au cours de la période d'attaque, volant par très mauvais temps, jusqu'à quatre heures consécutives, afin d'assurer l'exécution de réglages d'artillerie de la plus haute importance. A soutenu plusieurs combats avec des avions de chasse ennemis, sans jamais interrompre ses missions. Est rentré chaque fois avec un appareil gravement atteint par les batteries spéciales."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 32ème régiment de Dragons, à titre posthume du Slt Paul Edouard Marie Croc, pilote à l'escadrille SPA 83, en date du 10 mai 1922 : "Pilote de mérite. S'est déjà signalé par sa bravoure. Tué au cours d'un vol aérien, le 2 juillet 1918. Croix de guerre avec étoile de vermeil."
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Photo du MdL André Conraux
MdL André Conraux - Né le 29 août 1891 à Eloyes (Vosges) - Fils de Pierre Conraux et d'Eugènie Gaet ou Goret - Professionn avant guerre Employé de commerce - Classe 1911 - Recrutement d'Epinal sous le matricule n° XXX - Engagé au 1er chasseurs d'Afrique, le 16 août 1911 - Décoré de la Médaille Coloniale et de la médaille du Maroc - Affecté au 4ème régiment de Chasseurs à cheval - Nommé Brigadier, le 26 novembre 1814 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5302 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 1er février 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille XXX (5ème armée) du 24 avril 1917 au XXX - Convoyage d'un avion depuis la RGA n° 4 de Matouges du 17 au 20 avril 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 206 du 18 janvier au 8 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 83 du 9 mars au 25 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 juillet 1918 - Contraint à l'atterrissage dans les lignes allemandes, après un combat aérien, au cours d'une patrouille volontaire, le 24 juillet 1918 - Il était aux commandes du SPAD XIII n° 8262 - Son adversaire était le Ltn Hermann Frommherz du Jasta 2 (sa 8ème victoire) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 octobre 1918 - Nommé Adjudant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 1 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Sources : Pam - Bailey / Cony - Liste PN - JORF - CICR - Dernière mise à jour : 21 septembre 2015.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Conraux du 4ème régiment de chasseurs à cheval, détaché à l'escadrille SPA 83, en date du 23 juillet 1918 : "Pilote énergique et adroit, animé au plus haut point du sentiment du devoir. Le 8 juillet s'est résolument porté au secours de deux avions de sa patrouille attaqués par un groupe de monoplaces ennemis. A abattu l'un de ces derniers sur nos premières lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Conraux du 4ème régiment de chasseurs à cheval, détaché à l'escadrille SPA 83, groupe de combat 14, en date du 6 octobre 1918 : "Le 20 juillet 1918, a obtenu sa troisième victoire en abattant dans nos lignes un monoplace ennemi."
Sgt Etienne Robert (de la Motte du Portail)
Sgt Etienne Louis Adrien Marie Robert - Né le 28 février 1891 à Quimper (Finistère) - Fils d'Adrien Marie René Robert et de Gabrielle Marie Potel - Domiciliés rue du Général Bedeau à Nantes (Loire-Atlantique) en 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 715 - Exempté de service militaire pour faiblesse irrémédiable - Profession avant guerre commis d'architecte - Déclaré service armé par le conseil de révision de Nantes, le 10 octobre 1914 - Incorporé au 135ème régiment d'infanterie, le 27 novembre 1914 - Affecté au 18ème bataillon de chasseurs à pied, le 24 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 4 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3772 obtenu, le 23 juin 1916 - Par décret, la famille a ajouté à son patronyme le nom de : de la Motte du Portail, en date du 19 février 1916 - Sur le terrain d'aviation de Villacoublay, jusqu'au 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille N 83 du 1er février au 1er juin 1917 - Convoyage d'un Nieuport depuis la RGAé du 19 au 20 avril 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 2 mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 561 de Venise du 1er juin 1917 au XX décembre 1918 - Nommé Adjudant, le 2 janvier 1919 - En sursis comme commis d'architecte au cabinet Leray et Chauvet, rue Rosière à Nantes, jusqu'au 31 octobre 1919 - Démobilisé, le 20 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 5 octobre 1922 - Domicilié rue Lelièvre à Nantes, à compter du 7 décembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 21 janvier 1926 - Domicilié au 2, rue Lelièvre à Nantes, à compter du 27 février 1927 - Placé en "affectation spéciale" comme architecte au titre de la société CAO à Bouguenais, le 15 novembre 1938 - Domicilié Bas Chemin de Vertou à Nantes, à compter du 16 avril 1939 - Sources : Pam - Registre des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - CCC de l'escadrille N 83 - CCC de l'escadrille SPA 561 de Venise - Dernière mise à jour : 29 septembre 2022.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Etienne Robert, pilote à l'escadrille N 83, en date du 5 juin 1917 : "Excellent pilote, qui n'a cessé de fournir un travail remarquable depuis son arrivée à l'escadrille. Le 2 mai 1917, a descendu un avion ennemi en flammes."
Photo de l'Adj Claude Trémeau
Adj Claude Henri Trémeau - Né le 20 septembre 1898 au 49, Grande Rue à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Fils de Louis Emile Trémeau (horloger) et de Marie Jambon - Domiciliés au 12, rue du Jeu de Paume à Chalon-sur-Saône en 1918 - Profession avant guerre Electricien - Classe 1918 - Recrutement de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1772 - Engagé volontaire, pour la durée de la guerre, au titre du 85ème régiment d'artillerie lourde, le 17 octobre 1916 - Nommé Canonnier de 2ème classe, le 18 octobre 1916 - Affecté au 84ème régiment d'artillerie lourde, le 7 janvier 1917- Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 15 août 1917 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic du 15 août au 7 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9628 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 29 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à la division Nieuport de l'école militaire d'aviation d'Avord du 10 novembre au 4 décembre 1917 - Nommé Brigadier, le 12 novembre 1917 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau du 8 au 22 décembre 1917 - Pilote de la GDE de Verrines du 27 décembre 1917 au 6 janvier 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 4 janvier 1918 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 7 au 31 janvier 1918 - Pilote de la SPA 83 (GC 14) du 2 février 1918 au 19 février 1919 - Nommé Sergent, le 14 avril 1918 - Affecté au 500ème d'artillerie spéciale (chars), le 1er mai 1918 - Première victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Chaudun (Aisne), le 5 juin 1918 - Citation à l'ordre de la 1ère armée, en date du 6 octobre 1918 - Seconde victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Landiflay (Aisne), le 29 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 15 novembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 novembre 1918 - Passé au CIACB de Perthes, le 19 février 1919 - Démobilisé, le 22 novembre 1919 - Maintenu en service armé avec pension temporaire de 20 % pour limitation flexion du doigt de la main gauche, brulûre superficielle à la base du pouce droit par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 12 décembre 1919 - Profession après guerre Chef d'atelier - Marié avec Mlle Laurence Elisabeth Cersos à Chalon-sur-Saône, le 3 juin 1922 - Maintenu en service armé avec pension temporaire de 20 % pour raideur des doigts de la main gauche par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 18 novembre 1922 - Maintenu en service armé, avec pension permanente de 20 % pour diminution dynamique notable de la main gauche droit par brulûre au cours d'un accident d'avion par la commission de réforme de Chalon-sur-Saône du 10 août 1923 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 juillet 1935 - Domicilié au 12, rue Emile Zola à Chalon-sur-Saône, à compter du 4 mai 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres, le 15 octobre 1936 - Radié du corps des sous-officiers de réserve du personnel navigant et classé dans le corps des sous-officiers de réserve du personnel non navigant, le 9 novembre 1936 - Croix du combattant volontaire, le 3 novembre 1936 - Décédé à Moroges (Saône-et-Loire), le 22 avril 1981 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 450) de la ville de Chalon-sur-Saône Saône-et-Loire) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 83 - JORF - Fichiers des décès de l'INSEE - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 11 décembre 2024.
* Citation à l'ordre de la 1ère armée du MdL Claude Henri Trémeau du 81ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 83, groupe de combat n° 14, en date du 6 octobre 1918 : "Excellent pilote. Depuis son arrivée en escadrille ne cesse de faire preuve des meilleures qualités militaires. Le 5 juin 1918, a abattu un avion ennemi sur ses premières lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Claude Henri Trémeau du 81ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 83, en date du 19 novembre 1918 : "Excellent pilote depuis son arrivée à l'escadrille, ne cesse de faire preuve des meilleures qualités militaires. Le 29 octobre 1918, a abattu un avion abattu sur les premières lignes. Seconde victoire."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adj Claude Henri Trémeau, réservicte du 2ème bataillon de l'Air, en date du 13 juillet 1935 : "18 ans de services, trois campagnes. A été blessé et cité."
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