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Insignes peints
sur les fuselages

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 84

Symbolique

L'escadrille N 84 adopte une tête de renard pendant le 1er trimestre 1917. Le dessin a été proposé par le soldat Gaston Meunier, un armurier, au Cne Paul Gastin, le commandant de l'escadrille, qui l'a adopté pour son unité. Le choix du canidé semblait évident car la 84 possédait à l'époque deux renards comme mascottes. Beaucoup plus tard, pendant la seconde guerre mondiale, le second commandant d'escadrille, le Cne Roger de Richemont prendra pour nom de guerre "Renard" en souvenir de cette période.

Historique

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 5ème escadrille du GC III/1 - Cette unité était équipée de Morane-Saulnier MS 406 en 1940 - Droits réservés.

Insigne du Groupement Radar de Circulation Aérienne (GRCA) 00/950 (à confirmer) - Cette unité devait être détentrice des traditions de la 1ère escadrille du GC III/1 - Fabrication Drago Paris Nice - Valable pour l'époque allant de 1944 à 1947 - Insigne non homologué - Photo Albin Denis.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 1/10 "Valois" et de l'EC 1/30 "Valois" - Variante aux yeux blancs - Fabrication Drago - Homologué au SHD de Vincennes sous le n° 592, le 8 février 1954 - Définition héraldique : losange de gueules à une rencontre de renard stylisés d’or - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 1/10 "Valois" et de l'EC 1/30 "Valois" - Variante aux yeux noirs - Fabrication Drago - Homologué au SHD de Vincennes sous le n° 592, le 8 février 1954 - Définition héraldique : losange de gueules à une rencontre de renard stylisés d’or - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 84

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'EC 1/10 "Valois" - Homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 627, le 22 septembre 1954 - A cette époque, il s'agissait de l'insigne de l'escadron d'entrainement de de calibration (ECC) 2/17 stationné à Creil et équipée de DH 100 Vampire - L'insigne présenté est celui de l'EC 1/10 "Valois" stationné sur la base de Creil de 1958 à 1985 - Définition héraldique : de gueules, chargé en canton dextre d'une rencontre de renard d'or, et en canton senestre d'un canard au naturel, séparés par un trait d'or en barre; au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Fanion en rapport avec les
traditions de l'escadrille SPA 84

Fanion de la 6ème escadrille du 2ème RAC - Il a été en service dans cette unité du 1er août 1920 au 1er septembre 1933 - Il est conservé au service symbolique et traditions de la section Air du SHD du Château de Vincennes - Photo Jean Piéribattista que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Liste des personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

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Décorations

Citation

Le groupe de combat n° 13 : "Unité de combat particulièrement brillante, animée du plus pur esprit de sacrifice et du plus ardent enthousiasme. Depuis sa formation, en novembre 1916, sous les ordres du commandant Féquant, a coopéré avec une bravoure et une adnégation constantes à douze grandes batailles aériennes. Malgré des pertes cruelles, n'a cessé à aucun moment de donner un magnifique exemple par sa ténécité et sa foi dans la victoire. Sous les ordres du capitaine d'Harcourt, les escadrilles 15, 65, 84, 88, ont pris la plus belle part aux batailles de mars à août 1918, se dépensant sans compter et portant à 166 le nombre de leurs victoires." (ordre du 10 septembre 1918)

 

Victoires

 

 

 

Palmarès

 

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Total des pertes

 

 

Les hommes

Sgt Omer Paul Demeuldre - Né le 8 mars 1892 à Cambrai (Nord) - Fils de Félix Léopold Demeuldre et de Julia Palmyre Saint-Aubert - Domiciliés au 50, route de Paris à Cambrai (Nord) puis au 5, rue Charlot à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant service militaire Mécanicien d'automobiles - Domicilié au 19, rue Dupleix à Lille (Nord) - Classe 1912 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 2364 - Service militaire au 3ème groupe aéronautique d'Epinal (Vosges), à compter du 9 octobre 1913 - Mécanicien / conducteur de l'escadrille MF 5 du 9 octobre 1913 au 22 octobre 1914 - Mécanicien affecté au service du Ltt Charles Colard - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Détaché avec son pilote à Rambervillers du 17 août au 13 octobre 1914 - Affecté à la 1ère réserve de ravitaillement de Dijon, en compagnie du Ltt Colard, du 22 octobre au 28 novembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 33 du 28 novembre 1914 au 23 février 1915 - Affecté, avec le Cne Colard, à la 2ème réserve d'aviation de St-Cyr du 23 février au 1er avril 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 35 du 1er au 16 avril 1915 - Mécanicien de la RGA du 16 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Caporal, le 10 juillet 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 63 / F 63 du 1er septembre 1915 au 23 septembre 1916 - Il est toujours affecté au service du Cne Charles Colard, désormais commandant de l'escadrille MF 63 - Une victoire homologuée comme mécanicien / mitrailleur contre un Albatros abattu dans les environs du bois des Forges (Meuse), le 7 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 10 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée, en date du 24 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4584 délivré directement à l'escadrille F 63, le 23 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 23 septembre 1916 au 11 octobre 1917 - Brevet de pilote FAI n° 4403 délivré par l'Aéroclub de France, le 2 octobre 1916 - Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division, en date du 25 mars 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 11 juin 1917 - Pilote de la GDE (stage SPAD) du 11 au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Médaille Militaire, le 18 novembre 1917 - Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 8 janvier 1918 - Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 11 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 janvier 1918 - Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 13 février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 13 avril 1918 - Disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Photo Omer Demeuldre transmise par Nicole Demeuldre que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Nord - LO - CCC de l'escadrille MF 5 - CCC de l'escadrille MF 33 - CCC de l'escadrille MF 35 - CCC de l'escadrille MF 63 / F 63 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - Dernière mise à jour : 11 janvier 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Omer Demeuldre, mitrailleur de l'escadrille F 63, en date du 11 septembre 1915 : "Caporal mitrailleur, le 7 septembre 1915, a rencontré un avion de chasse. malgré son infériorité de vitesse, n'a pas hésité à l'attaquer et par son courage et son adresse, après avoir tiré trois cents cartouches de mitrailleuses, l'a obligé à piquer brusquement vers le sol."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée du Sgt Omer Demeuldre, mécanicien de l'escadrille F 63, en date du 24 septembre 1916 : "Sergent mécanicien. Toujours volontaire pour les missions périlleuses. A exécuté quinze bombardements poussés jusqu'aà cent kilomètres dans les lignes allemandes."

* Citation n° 80 à l'ordre de la 120ème division du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 25 mars 1917 : "Pilote de reconnaissance, pilote audacieux, s'est distingué particulièrement le 19 mars 1917 en volant très bas au-dessus des lignes ennemies pour permettre à son observateur de mitrailler et dispenser un groupe de cavaliers et de cyclistes ennemis."

* Citation n° 387 à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille F 63, en date du 11 juin 1917 : "Coutumier des actes d'audace et de sang-froid. Le 23 mai 1917, attaqué au cours d'une reconnaissance photographique par un avion ennemi qui endommagea gravement son appareil, réussit après une lutte brillante à mettre son adversaire hors de combat puis continua jusqu'au bout sa missions."

* Citation n° 111 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 23 décembre 1917 : "Pilote de haute valeur. Depuis peu de temps dans la chasse, s'impose déjà à ses camarades par son ardeur et son adresse. A abattu un avion ennemi dans nos lignes, le 15 décembre 1917."

* Citation n° 1133 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 8 janvier 1918 : "Remarquable pilote de chasse, d'un courage et d'un allant hors de pair, donnant un magnifique exemple à ses camarades. Le 22 décembre 1917, a abattu un biplace ennemi qui est tombé dans nos lignes; le lendemain 23 décembre, a livré un dur combat à un second biplace ennemi qui s'est écrasé derrière les premières lignes ennemies."

* Citation n° 1139 à l'ordre de la 4ème armée du Sgt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 janvier 1918 : "Pilote de chasse d'une valeur tout à fait exceptionnelle. le 3 janvier 1918, a abattu un avion ennemi qui a pris feu en l'air et s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation n° 1185 à l'ordre de la 4ème armée du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 13 février 1918 : "Excellent sous-officier. Après s'être fait remarquer dans l'aviation de réglage vient de débuter brillamment dans la chasse où il s'annonce comme un pilote audacieux et habile. Le 30 octobre 1917, a abattu son troisième avion ennemi qui s'est écrasé en flammes dans les premières lignes allemandes."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 13 avril 1918 : "Officier pilote d'une adresse et d'un courage exceptionnels, merveilleux exemple pour son escadrille qu'il entraine par son beau moral, son ardeur et le prestige de ses succès. A abattu 11 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Omer Paul Demeuldre, pilote de l'escadrille SPA 84, en date du 11 mai 1918 : "Pilote de chasse exceptionnel, dont le moral élevé, la bravoure et l'allant excitaient l'admiration et l'émulation de ses camarades de combat. A abattu treize avions ennemis, dont dix en quatre mois. Le 3 mai 1918, est tombé, en pleine lutte, dans l'attaque, à bout portant d'un biplace ennemi, laissant le plus bel exemple de vaillante et jeune ardeur."

Ltt Paul Adrien Gastin - Né le 8 novembre 1886 au 8 rue Carreterie à Avignon (Vaucluse) - Fils de Louis Camille Gastin (négociant) et de Victorine Hortense Jouanny - Classe 1906 - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 1257 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 11ème régiment de Hussards, cantonné à Tarascon (Vaucluse), le 1er octobre 1907 - A obtenu le brevet spécial d'aptitude militaire, le 3 décembre 1907 - Nommé Brigadier, le 1er février 1908 - Blessé d'une entorse tibio-tarsienne gauche lors de la chute de son cheval dans la cours de la caserne, le 17 février 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1909 - Elève officier de réserve, suite au concours de 1908 - A été classe 7ème sur 41 au concours d'admission - Suit les cours d'élève officier de réserve du 1er octobre 1908 au 31 mars 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, au titre du 9ème régiment de chasseurs, caserné à Auch (Gers), le 1er avril 1909 - Fin de service militaire, retour à la vie civile et passage dans la réserve - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de chasseurs à cheval du 3 au 26 juillet 1911 - A accompli une période d'exercices au 9ème régiment de chasseurs à cheval du 8 au 31 juillet 1913 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 juillet 1913 - Profession avant guerre Négociant, travaille avec ses parents qui sont commerçants - Rappelé à l'activité au titre du 7ème escadron du 9ème régiment de Chasseurs, le 3 août 1914 - Parti au front avec son unité, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur - Stage d'observateur du 26 février au 10 mars 1915 - Observateur de l'escadrille MS 12 du 10 mars 1915 à juin-juillet 1915 - Vole en équipage avec le Cal Baudin - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1915 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 15 mai 1915 - Brevet de pilote civil n° 2264 délivré par l'Aéroclub de France et obtenu sur avion Maurice Farman, le 14 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1484 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 1er septembre 1915 - Insigne métallique de pilote militaire (macaron) n° B 977 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 23 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 23 février 1916 au 31 janvier 1917 - Une victoire probable, non homologuée, à bord du Nieuport 11 n° N 807, contre un avion combattu dans les environs de Belfort, le 29 avril 1916 - Un avion allemand venait bombarder le terrain de Fontaine, Gastin l'approche à 50 mètres et le mitraille. L'ennemi chute de 2.200 m à 400 mètres mairs se rétablit en bout de course et regagne ses lignes - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 12 mai 1916 - Première victoire homologuée, aux commandes du Nieuport 11 n° N 807, contre un Aviatik abattu dans les environs de Sentheim, le 22 mai 1916 - Ses adversaires étaient probablement le Gefr George Schöef (pilote) et le Ltn Ludwing Frhr von Türcke (obs) du FlAbt 206) qui ont été tués - Il a mitraillé l'avion adverse à 50 mètres et a battu ses adversaires avec un chargeur de 47 cartouches - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 3 juin 1916 - 2ème victoire homologuée contre un Aviatik abattu dans les environs de Cernay, le 23 octobre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 28 octobre 1916 - 3ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs d'Altkirch, le 1er novembre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 11 novembre 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 9 décembre 1916 - 4ème victoire homologuée contre un avion abattu au Nord-Ouest d'Altkirch, le 25 janvier 1917 - Ses adversaires étaient probablement les Vfw Arthur Pfau (pilote) et Ltn Friedrich Henning (obs) du FlAbt 282 qui ont été tués dans les environs de Gomersdorf, à 8 km à l'ouest d'AZltkirch - 5ème victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Pierre Jaillé, contre un Albatros C abattu dans les environs de Traubach-le-Bas, le 28 janvier 1917 - Le pilote allemand a été fait prisonnier - Commandant de l'escadrille N 84 du 31 janvier au 23 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 2 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 février 1917 - Affectation inconnue du 23 avril au 16 août 1917 - Commandant par intérim de l'escadrille N 15 du 16 août au 5 septembre 1917 - Blessé par balle sur la face externe de la jambe droite en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, contre trois monoplaces allemands, au dessus du bois de Mallancourt (Meuse), le 5 septembre 1917 - Il réussit à rentrer au terrain et est évacué sur un hôpital - Soins et convalescence, jusqu'à 6 novembre 1917 - Commandant de la SPA 84 du 7 novembre 1917 au 29 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 octobre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 3 décembre 1917 - Passé à l'armée active, le 17 janvier 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - 6ème victoire homologuée, en coopération avec les Ltt Lucien Cayol, Sgt Faurel, Sgt Panel contre un avion abattu dans les environs de Dreslincourt (Oise), le 17 août 1918 - Commandant du GC 23 du 1er septembre au 13 novembre 1918 - Le GC 23 est composé des escadrille SPA 82, SPA 150, SPA 160, SPA 161, SPA 169, SPA 170 - Titulaire de six victoires homologuées pendant le 1ère guerre mondiale, 5 à la N 49 et une à la SPA 84 - Commandant de l'école de chasse du CIACB du 14 novembre 1918 au 1er avril 1919 - Grade de Chevalier de l'ordre de la Couronne Belge et décoré de la Croix de guerre belge, le 19 décembre 1918 - Affecté au service de la navigation aérienne du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transports aériens, le 2 avril 1919 - Décoré de la Military Cross britannique, le 27 octobre 1919 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 8 mai 1921 - Rejoint le régiment et nommé commandant du 2ème groupe de chasse du 2ème RAC, le 31 mai 1921 - Le 3ème groupe de chasse est composée des 4ème escadrille (traditions de la SPA 15), 5ème escadrille (SPA 65), 6ème escadrille (SPA 84) - En occupation des pays Rhénans du 31 mai au 26 juin 1921 - Stage de franchissement de grade de capitaine à commandant au centre d'études d'infanterie à Versailles (Yvelines) du 16 avril au 9 juin 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - A participé à la fête de l'aviation militaire sur l'aérodrome de Hendon en Angleterre, le 28 juin 1921 - Le 2ème RAC avait envoyé cinq pilotes, le Cdt Gastin, Ltt Robert, Ltt Dutmal, Ltt Gaillard, Ltt Volmerange - Affecté au service général du ravitaillement en matériel d'aviation et désigné comme membre de la commission d'admissibilité des appareils prototypes, le 7 mai 1929 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1930 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1932 - A reçu cette décoration par le Général de Division Hergault, membre du Conseil supérieur de la Guerre, le 14 juillet 1932 - Affecté à la commission centrale des essais en vol - Affecté au service général du ravitaillement en matériel technique de l'armée de l'Air, le 13 mars 1934 - Nommé Colonel, le 25 mars 1934 - Affecté à la direction des constructions aériennes, le 1er avril 1934 - Nommé commandant des personnels militaires mis à disposition des contructions aériennes, le 7 avril 1934 - Nommé Directeur adjoint, le 20 avril 1934 - Commandant de la 3ème demi-brigade aérienne et de la 3ème escadre aérienne, le 11 décembre 1934 - A participé au meeting aérien de Bucarest et a été blessé au cours d'un accident d'avion, le 30 mai 1936 - Hospitalisé à l'hôpital de la ville jusqu'au 14 juin 1936 - A regagné Châteauroux en voie ferrée - Commandant, par intérim, de la 3ème brigade aérienne, à compter du 1er juillet 1936 - Lettre de félicitation n° 3783 du Ministre de l'Air, en date du 7 août 1936 - Commandant, par intérim, de la 31ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Embarqué à Marseille, le 28 novembre 1936 - Débarqué à Casablanca, le 1er décembre 1936 - Rejoint Meknès, le 3 décembre 1936 - En mission en Tunisie du 24 avril 1937 au 1er mai 1937 - Commandant de l'aviation militaire en Tunisie du 6 décembre 1937 au 1er juillet 1938 - Commandant de la 32ème brigade aérienne du 1er juillet 1938 au 2 septembre 1939 - Nommé Général de Brigade, le 25 janvier 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 201, le 2 septembre 1939 - Commandant de l'aviation en Tunisie du 2 septembre 1939 au 1er juillet 1940 - Commandant en second de la région aérienne de Tunisie du 20 août au 20 septembre 1940 - Placé en congé du personnel navigant du 20 août au 20 septembre 1940 - Commandant du service historique de l'armée de l'Air du 20 septembre 1940 au 4 avril 1943 - Nommé Secrétaire général à la défense aérienne du gouvernement de Vichy du 4 avril 1943 au 28 mai 1944 - Arrêté par les Allemands en avril 1944 - PLacé en congé, le 28 mai 1944 - Est jugé à la libération pour cupabilité d'indignité nationale - Son dossier est confié à la Haute cour de Justice, le 8 mai 1945 - Après un réquisitoire définitif, il obtient un non-lieu, le 17 février 1949 - Mis à la retraite d'office, le 25 janvier 1950 - Décédé à Nice (Alpes-Maritimes), le 25 août 1976 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 781) de la ville d'Avignon (Vaucluse) - Pam (2 fiches) - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Vaucluse - Registre de l'escadrille N 15 / SPA 15 - CCC de l'escadrille N 49 - CCC de l'escadrille N 84 / SPA 84 - LO - JORF - Site internet "As 14-18" de David Méchin - Bailey/Cony - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Revue L'Air - Journal La Croix du Nord - Dernière mise à jour : 8 juillet 2021.

* Citation n° 14 à l'ordre de la 7ème armée du Sgt René Paul Bodinn pilote à l'escadrille MS 12 et Ltt Paul Adrien Gastin, observateur à l'escadrille MS 12, en date du 12 mai 1916 : "Ont donné la mesure de leur courage en poursuivant une reconnaissance au milieu des obus jusqu'au moment où leur appareil fut endommagé. Pendant que l'appareil en panne regagnait péniblement nos lignes, l'observateur continuait avec calme à relever les organisations défensives ennemies."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin au 9ème régiment de chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille N 49, en date du 12 mai 1916 : "Pilote de chasse, d'un entrain et d'une hardiesse remarquables. S'est déjà distingué dans de nombreux combats aériens notamment, en avril 1916 où, plusieurs avions ennemis étant venus effectuer un bombardement, il s'est porté résolument à leur rencontre, et, s'attaquant à l'un d'eux, l'a mis nettement hors de combat, l'obligeant à faire une descente de 2,000 mètres de haut, et à repasser les lignes tout près du sol, visiblement désemparé."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote de l'escadrille N 49, en date du 3 juin 1916 : "Pilote d'élite, d'une ardeur et d'une énergie exceptionnelles. A engagé en peu de temps plus de dix combats contraignant toujours les appareils ennemis a fuir. Le 22 mai 1916, a attaqué résolument un avion de combat, et, malgré le feu violent de son adversaire, s'est approché jusqu'au corps à corps pour le mitrailler à coup sur; a réussi à l'abattre dans nos lignes, après en avoir blessé mortellement le pilote et le passager. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrine Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 28 octobre 1916 : "A brillamment contribué à la protection d'une opération de bombardement à grande distance."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 11 novembre 1916 : "Pilote de chasse d'une audace et d'un allant hors de pair. Le 23 octobre, a attaqué et abattu un avion ennemi qui est tombé dans ses lignes et a pu être pris aussit^t sous le feu de notre artillerie."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 9 décembre 1916 : "Le 1er novembre, a attaqué seul un groupe de 4 avions ennemis, et, après un court combat. a abattu un de ceux-ci, ce qui porte à trois le nombre d'avions abattus par cet officier."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 2 février 1917 : "Pilote de tout premier ordre. Le 25 janvier 1917, a abattu un avion allemand qui est tombé dans nos lignes, ce qui porte à quatre le nombre d'avions ennemis abattus par cet officier."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Adrien Gastin, pilote à l'escadrille N 49, en date du 8 février 1917 : "Le 28 janvier 1917, a abattu un avion ennemi qui est tombé dans nos lignes, ce qui porte à cinq le nombre d'avions abattus par ce pilote."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Paul Adrine Gastin au service de la navigation aérienne, en date du 16 juin 1920 : "

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Paul Adrien Gastin de la direction général technique, en date du 30 juin 1932 : "24 ans de services, 5 campagne, une blessure, huit citations, 6 ans de bonifications pour services aériens. Officier du 16 juin 1920."

* Lettre de félicitation n° 3783 du Ministre de l'Air, en date du 7 août 1936 : "Désigné pour représenter l'armée de l'Air au meeting internationnal de Bucarest, le 3ème escadre a mis en ligne une escadrille qui a rempli dans des conditions remarquables la mission qui lui était confiée, admirablement secondée par deux équipages du groupe reconnaissance de Cazaux. Cette unité a effectué un voyage d'une parfaite régularité malgré les circonstances atmosphériques parfois défavorables. La présentation de l'escadrille au meeting a été particulièrement remarquée, suscitant l'admiration de tous les spectateurs. Par ailleurs, la magnifique tenue du matériel met aussi en valeur tout le dévouement et tout le soin qu'ont apporté les mécaniciens, cependant peu nombreux à la préparation des avions et des moteurs, ainsi qu'à leur entretien au cours des escales. Je vous prie de vouloir bine exprimer toute ma satisfaction au colonel gastin et au Cdt Cathal qui ont préparé et dirigé ce voyage, ainsi qu'à tout le personnel placé sous leurs ordres, pour les belles qualités dont ils ont fait preuve dans l'accomplissement de cette mission."

Sgt Jacques Menier - Né le 22 janvier 1892 à Paris (75) - Fils de Gaston Menier et de Julie Rodier - Domiciliés au 61, rue Montchamps à Paris (75) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 - Recrutement de Coulommiers sous le matricule n° 578 - Service militaire à la 1ère compagnie du 1er groupe d'aérostiers du 1er régiment de génie de St-Cyr à compter du 10 octobre 1912 - Affecté au parc aéronautique n° 8 Bréguet Michelin en 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4031 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 25 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 août au 4 novembre 1916 - Brevet de pilote FAI n° 4255 délivré par l'aéroclub de France, le 7 septembre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 4 novembre 1916 au 2 février 1917 Pilote de l'escadrille N 84 du 2 février au 19 août 1917 - Au cours d'une patrouille photographique, il engage un avion ennemi et s'éloigne de la patrouille, le 19 août 1917 - A 3800 mètres d'altitude, il aperçoit un groupe de six avions allemands - Il attaque le dernier du dispositif mais ses adversaires réagissent immédiatement et l'attaquent par paire - L'un des assaillants tire une rafale sous la queue de son Nieuport - Une des balles le touche sur le côté de la tête et l'autre met le feu au réservoir d'essence - Piquant vers le sol, il brise son pare-brise, troue la carlingue avec ses pieds pour créer un appel d'air et rabattre les flammes qui lui brûlaient la tête - Il réussit à atterrir sans dommage dans une clairière à 4 km à l'Est de Damvillers mais est immédiatement fait prisonnier par le commandant d'une batterie d'artillerie allemande positionnée aux alentours - Hospitalisé au Lazaret (hôpital allemand) de Montmédy du 20 août au 2 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital de prisonniers de Trèves du 4 au 15 octobre 1917 - Citation à l'ordre de la 2ème armée, le 9 novembre 1917 - Hospitalisé au Lazaret de Saarbrucken du 16 octobre au 5 novembre 1917 - Hospitalisé au Lazaret du camp de prisonnier de Bernau du 5 au 21 novembre 1917 - Hospitalisé au Lazaret de Furtenfeldbruck- Puchheim du 21 novembre 1917 au 21 juillet 1918 - Hospitalisé à Munsterlingen en Suisse, le 24 août au 6 septembre 1918 - Séjour dans la région d'internement de Montreux (Suisse) du 6 au 20 septembre 1918 - Rapatriement en France et mis en congé de convalescence, le 20 septembre 1918 - Croix de Guerre avec citation à l'ordre des armées du Nord et du Nord-Est, le 16 octobre 1918 - Démobilisé, le 21 février 1919 - Médaille militaire, le XX février 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1927 - A été maire de Noisiel - S'est présenté aux élections sénatoriales du 13 janvier 1935 comme candidat Radical Socialiste et a été battu par M. J.L Dumesnil par 560 voix contre 218 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste PN - JORF - Dernière mise à jour : 15 novembre 2015.

* Citation à l'ordre de la 2ème armée du Sgt Jacques Menier, pilote à l'escadrille N 84, en date du 9 novembre 1917 : "Excellent pilote de chasse, revenu souvent avec un avion criblé de balles et d'éclats. Le 20 août, après un combat très dur, rentré au terrain avec un avion criblé de balles, est reparti le jour même sur un autre appareil livrant aussitôt un nouveau combat, au cours duquel il est tombé blessé dans les lignes ennemies."

* Croix de Guerre avec citation à l'ordre des armées du Nord et du Nord-Est du Sgt Jacques Menier, au 2ème groupe d'aviation, pilote de l'escadrille N 84, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote de chasse, brave, adroit, ayant la plus haute conception de son devoir; revenu souvent avec un avion criblé de balles et d'éclats. Le 20 août, après un combat très dur, rentré au terrain avec un avion criblé de balles, est reparti le jour même sur un autre appareil livrant aussitôt un nouveau combat, au cours duquel il est tombé blessé dans les lignes ennemies. A mis hors de combat deux de ses adversaires, tandis que lui-même, blessé à la nuque, gravement brûlé par son avion mis en flammes tombait dans les lignes allemandes après avoir épuisé toutes ses munitions et combattu jusqu'au bout. Est rentré en France, en octobre 1918, encore défiguré et non guéri de ses blessures. Une citation."

 

Photo du Slt François Plessier

Slt François Louis Nicolas Plessier - Né le 17 décembre 1896 place de la République à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Louis Victor Plessier (officier) et Alice Thérèse Marie Amélie Dumant - Sa mère est domiciliée au 8, rue Devès à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en 1916 - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au Point du Jour, 9, Chemin de la Garde à Lyon 5ème (Rhône) - Classe 1916 - Recrutement du bureau Sud de Lyon sous le matricule n° 1077 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème groupe d'aviation, comme élève pilote, le 7 janvier 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1083 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 16 juin 1915 - A l'école du Crotoy, jusqu'au 24 juin 1915 - Pilote de la RGAé du Bourget-Dugny du 24 juin au 23 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille C 10 du 23 juillet 1915 au 10 avril 1916 - Nommé Caporal, le 11 septembre 1915 - Détaché à l'escadrille MF 19 du 18 au 30 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 1er décembre 1915 - Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée, en date du 2 avril 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'Avord du 10 avril au 15 mai 1916 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 mai au 19 juin 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 19 juin au 1er juillet 1916 - Pilote du GDE du 1er au 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 21 juillet au XX septembre 1916 - Nommé Adjudant, le 29 octobre 1916 - Envoyé au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon, spécialisée sur le traitement des surmenages et des chocs post-traumatiques du 20 novembre au 6 décembre 1916 - Pilote de la RGAé du 5 janvier au début mars 1917 - Convoyage d'un avion à destination de l'escadrille C 61 du 11 au 23 janvier 1917 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 350 / N 462 du centre retranché de Paris (CRP) du début mars 1917 au 5 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'aéronautique du CRP, en date du 10 juillet 1917 - Pilote du GDE du 5 janvier au 5 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 87 du 5 février au 11 juillet 1918 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 1er au 6 mars 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1918 - Une victoire homologuée au cours de son affactation à l'escadrille SPA 87 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 16 au 19 juillet 1918 - Blessé par des balles incendiaires au pied gauche (un orteil tranché) et au poignet au cours d'un affrontement contre sept avions allemands, le 19 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 24 octobre 1918 - En mission du 9 au 16 mai 1918 - Affecté au DPTA pour prendre le commandement d'une section de phares, le 9 novembre 1918 - Démobilisé, le 11 septembre 1919 - Domicilié au 16, rue de Bretagne à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 septembre 1919 - Domicilié au 5, rue Linthier à Mayenne - Croix du Combattant volontaire - Marié avec Mlle Renée Berthe Jeanne Marie Duhomme en l'église Saint-Martin de Mayenne (Mayenne), le 28 juin 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 21 avril 1920 - Proposé pour maintien dans les cadres de réserve (emploi sédentaire), avec invalidité permanente de 15 % pour ablation du 5ème orteil et de son métatarsien et cicatrice à la main gauche par la commission spéciale de Laval (Mayenne), le 20 juillet 1920 - Affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 18 mai 1922 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 24 mars 1923 - Affecté, dans la réserve, au 34èmer régiment d'aviation mixte du Bourget-Dugny, le 1er janvier 1924 - Nommé Lieutenant de réserve, le 21 avril 1924 - A accompli une période volontaire de réserve à l'école pratique d'aviation d'Avord, comme pilote d'avion, du 8 au 22 juillet 1931 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 31, le 20 mars 1933 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 2 au 22 juillet 1934 - A accompli une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 31 du 1er au 6 juillet 1934 - Domicilié au 11, boulevard Anatole France à Mayenne (Mayenne), à compter du 11 juin 1936 - Nommé Capitaine de réserve en 1938 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Décédé à Vannes (Morbihan), le 26 septembre 1979 - Sources : Registre d'état-civil de la ville de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Pam (3 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau Sud de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - CCC de l'escadrille C 10 - CCC de l'escadrille N 350 / N 462 - CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 87 - JORF - Journal "La France Militaire" - Fichier des décès de l'INSEE - Dernière mise à jour : 20 juillet 2024.

* Citation à l'ordre du 35ème corps d'armée du Sgt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille C 10, en date du 2 avril 1916 : "A l'escadrille depuis 6 mois, a plus spécialement assuré les missions de reconnaissance à longue portée en arrière des lignes ennemies, malgré la présence d'avions de chasse de l'ennemi et l'activité du tir de son artillerie. Est revenu à plusieurs reprises sa mission terminée avec des atteintes de projectiles dans son appareil."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique du centre retranché de Paris (CRP) de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote de l'escadrille N 87, en date du 10 juillet 1917 : "Excellent pilote a livré de nombreux combats. A mitraillé à maints reprises les tranchées ennemies à faible altitude."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 87, en date du 16 avril 1918 : "A abattu un biplace ennemi qui s'est écrasé au sol, en avant des réseaux de fils de fer français (1re victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 21 août 1918 : "Pilote de chasse hardi et
courageux. Le. 19 juillet 1918, attaqué par sept avions ennemis alors qu'il mitraillait des troupes au sol, les a combattus jusqu'à ce qu'une grave blessure l'oblige à rejoindre nos lignes. Deux citations."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt François Louis Nicolas Plessier, pilote au 1er régiment d'aviation, en date du 24 mars 1923 : "7 ans de services, 4 campagnes. Titres exceptionnels : beaux services de guerre. A été blessé et cité."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne François Louis Nicolas Plessier, en date du 21 juin 1939 : "24 ans de services, 5 campagnes, une blessure de guerre, 4 citations, 47 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 24 mars 1923 - Combattant volontaire."

Les hommes

 

Les pilotes de l'escadrille SPA 84 posent à coté du Spad XIII à moteur 200 ch n° 2662 de l'escadrille SPA 84, au début de l'année 1918 - De gauche à droite : Sgt Pierre Rejon (2 victoires homologuées et 1 NH à la SPA 62) - Brig Georges Lecoq - Caporal Robert Henri Sarkis - Adj Edouard Pinot - Slt Omer Delmeudre (13 victoires homologuées - Tué au combat, le 3 mai 1918) - Adj Georges Delcuze - Slt Pierre Wertheimer - Ltt Louis de Vaubicourt - MdL Elysée Césari - Assis de gauche à droite : MdL Marcel Cordier - Brig Pierre Souvent - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Je remercie pour son aide M. Jean-Albert Rejon pour la communication des archives de la famille Réjon.

Slt Georges Delcuze - Né le 6 juin 1894 à Vismes-au-Val (80) - Fils de Jean-Baptiste Frumenec Delcuze et de Léontine Marie Dumont - Profession avant guerre Employé des Chemins de fer - Appelé 154ème RI, le 6 septembre 1914 - Passé à l'aviation, le 2 juin 1916 Stage de mitrailleur à l'école du tir aérien de Cazaux - Mitrailleur, le 4 juillet 1916 - Elève pilote à partir du 12 mai 1917 - Brevet de pilote militraire n° 7761 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 28 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 21 du 16 janvier au 13 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 26 octobre au 19 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 31 décembre 1917 au 5 avril 1919 - Blessé au combat, le 18 octobre 1918 - Médaille militaire - Croix de Guerre 1914-1918 - 4 citations à l'ordre de l'armée - Une citation à l'ordre de la division en septembre 1915 - Photo Georges Delcuze transmise par M. Tanguy Delcuze que je remercie pour son aide.

Le Slt Georges Delcuze aux commandes de son Spad XIII - Photo Georges Delcuze transmise par M. Tanguy Delcuze que je remercie pour son aide.

Cal Henri Robert Sarkis - Né le 14 avril 1899 à Paris 15ème (75) - Fils de (père Druze non identifié) et de Célestine Augustine Sarkis, immigrée libanaise - Sa mère est issue du village de Mourktara dans le djebel druze libanais - Domiciliée au 171, boulevard St-Denis à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Ouvrier, monteur d'avions chez Hispano-Suiza - Classe 1919 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 5171 - Falsifie ses papiers pour s'engager avant la date prévue - Engagé pour la durée de la guerre au titre du 62ème régiment d'artillerie, le 27 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9228, obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 15 octobre 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 27 novembre 1917 - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 23 décembre 1917 - Pilote du GDE du 23 décembre 1917 au 18 février 1918 - Lâché SPAD VII, le 30 décembre 1917 - Stage de tir, le 27 janvier 1918 - Nommé Caporal, le 12 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 18 février au 30 mai 1918 - Blessé d'une balle au pied gauche, par un tir venant du sol, au cours d'un mitraillage au sol, dans la région de Beuvardes, au Nord-Est de Château-Thierry, le 30 mai 1918 - Il reprend de l'altitude, tente de faire un garot, perds connaissance, tombe en vrille et s'écrase dans les lignes allemandes - Heureusement, des arbres amortissent sa chute et il ne subit pas d'autre blessure - Fait prisonnier par les Allemands, il est soigné et opéré - Il s'évade ensuite - Il avait été porté disparu et considéré comme tué au combat par un autre pilote qui avait vu tomber son avion - Rapatrié, le 8 janvier 1919 - Nommé Sergent, le 1er avril 1919 - Citation n° 23 à l'ordre de la division, en date du 7 mai 1919 - Classé "Service auxiliaire" sur blessure de guerre pour perte de substance osseuse par suite à l'éclatement de l'avant pied par une balle, raccourcissement du pied avec résultat fonctionnel assez satisfaisant, mouvements de l'articulation tibio-tarsienne conservée, appui sur le pied douloureux, marche fatiguante par la commission de réforme de Dijon (Côte-d'Or), le 24 mai 1919 - Réformé n° 1 avec pension temporaire de 25 % pendant deux ans, pour blessure par balle le 30 mai 1918, déformation du pied gauche avec raccourcissement, perte de substance osseuse, gêne à la marche par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 12 décembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - Décision confirmée, le 2 décembre 1921 - Réformé définitivement avec pension de 25 % pour gêne de la marche, consécutive à une plaie pénétrante de l'avant pied gauche, raideur du cou du pied à 95°, neccessité d'une chaussure orthopédique par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 5 janvier 1923 - Après guerre, il commence l'aventure de l'Aéropostale - Sa mère le persuade de changer de voie - Il rejoint l'entreprise de carrosserie bois, créée par sa mère et l'homme avec qui elle a refait sa vie - Domicilié au 17, boulevard St-Denis à Courbevoie (Hauts-de-Seine), à compter du 5 janvier 1928 - Réformé définitivement n° 1 avec pension de 25 % pour reliquats de fracture des 2ème, 3ème et 4ème métatarsiens du pied gauche par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 30 octobre 1931 - Croix des combattants volontaires, en date du 8 février 1938 - Médaille militaire, le 24 décembre 1936 - En 1939-1940, il désire reprendre du service mais sa demande est refusée en raison des séquelles de sa blessures du 30 mai 1918 - Il a eu deux enfants, un fils né en 1945 et une fille née en 1949 - La carrosserie bois étant dépassée, il se reconvertit dans la fabrication de canapés et sous la marque SARCO, il commercialise le premier canapé transformable en lit, dont il est l'inventeur - Il exercera sa carrière de dirigeant d'entreprise jusqu'à l'âge de 82 ans - Il a été président de la fédération nationale de l'ameublement - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1957 - Décédé d'un cancer en février 1984 - Photo Robert Sarkis envoyée par Roland Sarkis, son fls, que je remercie pour son aide - Sources : Familiales - Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - Site internet du CICR - CCC de l'escadrille SPA 84 - JORF - Dernière mise à jour : 8 mai 2021.

* Citation n° 23 à l'ordre de la division, en date du 7 mai 1919 : "A participé avec le plus bel entrain à toutes les actions dans lesquelles fut engagée son unité de février à juin 1918, mitraillant les convois ennemis à très faible altitude et revenant très souvent avec un avion criblé de balles. Le 30 mai 1918, a été grièvement blessé en mitraillant avec acharnement une importante troupe ennemis. Son avion s'étant écrasé dans un arbre, a été fait prisonnier et est rentré en France encore atteint de sa blessure."

MdL Henri Adolphe Prêtre - Né le 20 août 1892 à Vrégille-par-Pin-l'Emagny (haute-Saône) - Fils d'Eugène Prêtre et d'Augustine Bertet - Profession Agriculteur - Engagé au 26ème régiment de Dragons, à compter du 27 mars 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4276 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 21 août 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - GDE du 20 décembre 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 24 janvier au 12 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 12 février au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 20 mai 1917 au 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 (GC 17) du 26 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 91 du 9 au 14 avril 1919 - Affecté à l'IMA de Sommesous à compter du 14 avril 1919 - Photo Eugène Goux transmise par Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Charles Jean Louis  Géronimi - Né le 8 février 1895 à Villepreux-les-Clayes (Yvelines) - Fils d'Antoine Géronimi (intendant de l'orphelinat Crozatier de Villepreux puis Clerc de notaire) et de Marie Paoli - Domiciliés au 36 bis rue du Chateau à La Garenne-Colombes (92) - Profession avant guerre Mécanicien - Une sélection en équipe de France de football, le 8 février 1914 - Classe 1915 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 6116 - Mobilisé au 151ème régiment d'infanterie, le 20 décembre 1914 - Affecté à la 80ème batterie du 81ème régiment d'artillerie lourde - Citation à l'ordre de la brigade, en date du 16 septembre 1916 - Nommé Maréchal des Logis en septembre 1916 - Affecté au 501ème régiment de chars de combat - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.684 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 13 mars 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 9 juin au 31 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 31 juillet au 9 novembre 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, le 18 octobre 1918 - Blessé d'une balle qui lui traverse le thorax, il réussit à rentrer dans les lignes et à poser son avion en secteur américain - Soigné dans un hopital américain, il se remet peu à peu de ses blessures - Comme il a été blessé aux poumons, il tousse régulièrement, ce qui provoque son transfert dans l'aile des malades de la grippe espagnole - Il attrape la terrible maladie et décéde de ses suites à l'hôpital de Souilly (Meuse), le 9 novembre 1918 - Photo Charles Géronimi transmise par Joëlle Boyer - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - Familiales - Dernière mise à jour : 3 mars 2017.

Le 8 Février 1895 à 10h du soir, par une nuit de neige et - 20 degrés de froid, est venu au monde à Villepreux notre fils Charles Jean-Louis" note Antoine Marie dans son carnet Bleu. Il faut dire qu'auparavant les parents et les 4 aînés vivaient à Ténès en Algérie. En octobre 1897, il est nommé Enfant de troupe au 162ème régiment de Ligne. Le 20 décembre 1914, il est mobilisé dans l'artillerie (151ème RI). Dans une lettre datée du 20 janvier 1915 adressée depuis Quimper (il est au peloton B des élèves caporaux), à sa sœur et à son beau-frère, il dit qu'il a passé avec succès toutes les épreuves pour le brevet d'aptitude militaire (tir, topographie, hygiène, gymnastique, courses, deux marches de 25 km équipement complet) mais ne supporte pas la discipline. "J'ai ici des chefs très sévères, véritables brutes qui ne cessent de crier... Nous avons tous les jours 4 à 5 pages de théorie à réciter mot à mot aussi c'est l'abrutissement complet... Si seulement je pouvais changer de corps comme mécanicien ou aller avec Victor, je le ferais volontiers...".

Dans une lettre du 13 mars 1915, il écrit que ses efforts ont porté et qu'il nommé depuis hier au grade de caporal (sur les 79 élèves, ils sont seulement deux à avoir réussi et qui en est très heureux surtout pour son père et sa mère. Il écrit également qu'il a maintenant 9 chances sur 10 de rester à Quimper comme instructeur pour la classe 16. Dans un coin de la lettre, il rajoute "si toutefois je ne restais pas comme instructeur, notre départ va être imminent, le 20 courant, et il ne restera plus personne ici."

Effectivement, il a du partir combattre... Au dos d'une carte postale où il semble être en convalescence, il dit qu'il va mieux même si sa jambe le fait encore souffrir... Sur les conseils de son beau-frère Georges Thévenin, il passe à l'aviation en septembre1917, d'abord comme mécanicien (c'est son métier avant la guerre ) puis comme pilote.

Voici l'histoire de la mort de Charles, telle qu'elle a toujours été racontée dans la famille, en particulier par ma grand-mère maternelle et ma grand-tante (qui gardait dans une malle sa veste perforée...) que j'ai bien connues et qui avaient vécu ces moments douloureux à jamais gravés dans leur mémoire.

Du retour d'une mission, il est attaqué et reçoit une balle qui lui perfore le thorax et vient se ficher dans le tableau de bord. Néanmoins, il réussit à poser son appareil en secteur américain, suscitant l'admiration de tous. Il est bien soigné de sa blessure. Sa mère et ses sœurs peuvent le voir et l'infirmière canadienne qui sert d'interprète leur dit qu'il est sauvé. Elle leur dit aussi qu'elle se débat auprès des médecins pour leur faire admettre que si Charles tousse, c'est en raison de sa blessure et non pas de la grippe espagnole qui sévit alors. Mais dès qu'elle part en permission, Charles est transféré dans le bâtiment réservé aux "pulmonaires" et notamment à la grippe qu'il attrape. Sa mère reçoit un télégramme de l'infirmière : "Charly est au plus mal".
Quand mère et sœurs arrivent sur place, il est mort et le jour de l'Armistice, elles cherchent un cercueil plombé pour le ramener à La Garenne tandis que les cloches sonnent à pleine volée". Les hurlements de douleur de Marie Paoli retentissent dans tout La Garenne. Il est inhumé au cimetière de La Garenne dans le carré militaire. Sa mère souhaite qu'il soit dans un caveau de famille. Aussi son gendre Georges Thévenin, achète un caveau ( "leur résidence pour leurs vieux jours" plaisante-il) dans lequel est déposé Charles.

Sgt Edouard Pinot - Né le 1er août 1891 rue Grande à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils de Virgile Eugène Pinot (employé au Génie) et de Joséphine Balthazar - Domiciliés au n° 3, rue du Canon d'Or à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Quitte l'école primaire à 13 ans pour travailler - Apprend le métier de chaudronnier en cuivre dans un atelier à Belfort - Profession avant service militaire Chauffeur-mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 1439 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 3ème groupe aéronautique, le 8 octobre 1913 - Affecté au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Mécanicien de l'escadrille MS 3 / N 3 du 8 octobre 1913 au 5 septembre 1915 - Détaché à la RGAé du Bourget-Dugny du 8 au 11 mai 1915 - Mécanicien en second du Cal Georges Guynemer à partir de juin 1915 - Départ pour l'école militaire d'Avord, le 5 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2066 obtenu à l'école militaire d'Avord, le 11 décembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord du 11 au 29 décembre 1915 - Pilote instructeur du GDE du Plessis-Belleville du 29 décembre 1915 à la fin juin 1916 - Nommé Caporal, le 4 janvier 1916 - Pilote du centre d'aviation de Villacoublay du 4 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 au cours des 3ème et 4ème trimestres 1916 - Nommé Sergent, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille N 79 du 25 décembre 1916 au 24 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er juillet 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion, après un combat aérien, le 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 24 septembre 1917 au 16 octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 1er février 1918 - En mission du 2 au 3 août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, le 16 octobre 1918 - Croix de Guerre avec trois citations - Blessé par une fracture du scaphoïde et commotion lors d'un accident d'avion, le 1er avril 1919 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 9 avril 1920 - Rengagé pour deux ans, à compter du 26 août 1920 - Affecté au magasin général d'aviation n° 1 - Médaille Militaire, le 4 septembre 1920 - Maintenu "Service Armé", proposé pour une pension temporaire de 10 % pour gêne fonctionnelle de la main gauche par la commission de réforme de Strasbourg (Bas-Rhin), le 29 avril 1921 - En occupation des pays Rhénans du 12 mai au 6 juin 1921 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1922 - Rengagé pour deux ans au titre du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, à compter du 26 août 1924 - Nommé Adjudant-chef, le 11 octobre 1924 - Maintenu "Service Armé" pour légère limitation de la flexion du poignet gauche par le commission de réforme de Strasbourg, le 30 janvier 1925 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 24 avril 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 juillet 1928 - Admis à faire valoir ses droits à la pension proportionnelle, le 1er mars 1930 - Domicilié au 31, chemin Biehl à Strasbourg-Neuhof - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, le 12 mars 1930 - A effectué une période d'instruction volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof de 15 jours répartis entre le 23 juin au 15 octobre 1931 - Domicilié au 41, rue Baltur à Strasbourg (Bas-Rhin), à compter du 29 septembre 1932 - Affecté au 1er bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Affecté à la 11ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 - Nommé Sous-lieutenant de réserve du personnel navigant, le 25 juin 1936 - Domicilié à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 31 août 1936 - Moniteur de pilotage de l'Aéro-Club d'Alsace en 1937 - A accompli une période obligatoire à la base aérienne du Bourget-Dugny du 12 septembre au 3 octobre 1938 - Nommé Lieutenant de réserve du personnel navigant, le 3 octobre 1938 - Maintenu, sur sa demande, dans le cadre navigant du corps des officiers de l'Air, jusqu'au 1er août 1940 - Placé en appel différé pour une période de 30 jours, à compter du 1er jour de la mobilisation, en date du 1er mars 1939 - Appel différé prolongé jusqu'au 2 novembre 1939 - Rappelé à l'activité, le 12 octobre 1939 - Commandant de l'école élémentaire de pilotage n° 23 au Mans, le 13 février 1940 - En raison de l'avance allemande, l'école se replie sur le terrain de Morlaix-Ploujean (Finistère), puis sur celui de Quimper-Pluguffan, le 17 juin 1940 - Rassemble ses 23 pilotes moniteurs, 103 élèves pilotes, l'ensemble de l'armement défensif et fait passer l'ensemble en Grande-Bretagne, à bord d'un langoustier, le "Trébouliste", qui appareille de Douarnenez, le 19 juin 1940 - Arrivé en Grande-Bretagne, le 20 juin 1940 - A l'école de St-Atlan du 27 juin au 1er août 1940 - Nommé Instructeur de l'école de pilotage franco-belge d'Odiham, le 1er août 1940 - Instructeur de l'elemetary flying training school d'Upavon, le 3 juin 1941 - Instructeur de l'école de pilotage de Sywell - A participé à la formation de plus de 3.000 pilotes français et alliés - Compagnon de la Libération par le décret du 1er février 1941 - Nommé Capitaine, le 16 mars 1941 - Nommé Commandant en juin 1943 - Démobilisé en juillet 1946 - 4900 heures de vol - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 14 janvier 1945 - Croix de Guerre 39/45 avec deux citations - Air Force Cross de Grande-Bretagne - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 mai 1946 - Rayé des cadres de réserve, le 1er août 1951 - Admis à l'honorariat de son grade, le 15 novembre 1951 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur en date du 31 décembre 1952 - Dans le civil, occupe plusieurs postes importants de direction dans de grandes sociétés industrielles - En retraite en 1972 - Domicilié à Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Décédé à Strasbourg (Bas-Rhin), le 9 mai 1984 - Edouard Pinot repose dans le cimetière municipal d'Eckbolsheim (Bas-Rhin) - Photo datant de sa période N 79 collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 396) de la ville de Belfort (Territoire-de-Belfort) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille MS 3 / N 3 - CCC de l'escadrille N 62 - CCC de l'escadrille N 79 - CCC de l'escadrille SPA 84 - JORF - Base de données "Personnels des Forces aériennes françaises libres" - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 9 octobre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Edouard Pinot, pilote à l'escadrille N 79, en date du 1er juillet 1917 : "Excellent pilote, très consciencieux et dévoué, allant et brave. A exécuté de nombreuses missions de reconnaissance et de protection au cours desquelles il a livré plusieurs combats et rapporté des renseignements intéressants et précis. Le 6 juin 1917, s'est interposé seul. bravement, entre un biplan français et trois appareil ennemis auxquels il a fait lâcher prise. A été plusieurs fois l'objet de félicitations pour la perfection de ses accompagnements. Compte plus de trois cents heures de vol au-dessus de l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Edouard Pinot, pilote à l'escadrille SPA 84, en date du 27 septembre 1918 : "Excellent pilote, d'un dévouement et d'une conscience tout à fait remarquables. Au cours de sept cents heures de vol sur l'ennemi, a livré de nombreux combats et a exécuté de fréquentes attaques contre les troupes au sol, rentrant plusieurs fois avec son avion percé de balles. Le 4 septembre 1918, a attaqué à la tête de sa patrouille, un monoplace ennemi qui a capoté. Deux citations."

* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Edouard Pinot du bureau central d'incorporation et d'archives de l'armée de l'Air n° 267, en date du 31 décembre 1952 : "38 ans de services, 10 ans de campagnes, 13 ans de bonifications pour services aériens commandés, 6 ans de majorations diverses. A élé blessé et cité. Officier de la Légion d’honneur du 14 janvier 1945.

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Sgt Edward J. Loughran photographié pendant sa formation à l'école d'aviation militaire d'Avord, en août 1917 - Né le 31 juillet 1894 à New-York (USA) - Fils de James Loughran et de Lottey Baker - Profession avant guerre Négociant - Engagé au 1er gégiment de la Légion Etrangère au titre des troupes d'aviation, le 26 mars 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le même jour - Brevet de pilote militaire n° 8299 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 août 1917 - Stage de Haute-Ecole (voltige et théorie du tie aérien) à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé Caporal, le 3 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 29 octobre 1917 au 18 février 1918, date de sa mort - Nommé Sergent, le 25 janvier 1918 - Grièvement blessé au combat, aux commandes d'un SPAD VII, le 18 février 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 7/2 au ravin des Pins, près de Minaucourt (51), le même jour - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Photo du Slt Eugène Camplan

Slt Eugène Jules Émile Camplan - Né le 11 octobre 1889 à Nimes (Gard) - Fils de François Eugène Camplan et de Valentine Juliette Dardier - Domiciliés 4, rue Frédéric Peysson à Montpellier (Hérault) - Classe 1909 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 595 - Etudiant en médecine, il bénéficie d'un sursis de 1910 à 1914 - Sursis annulé en raison de la guerre - Mobilisé à la 18ème section d'infirmiers militaires, le 11 août 1914 - Affecté dans cette unité du 11 août 1914 au 25 avril 1915 - Affecté au 59ème régiment d'infanterie du 25 avril au 2 août 1915 - Affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires du 2 au 16 août 1915 - Nommé Médecin auxiliaire, le 11 août 1915 - Affecté au 11ème régiment d'infanterie territorial au 16 août au 3 septembre 1915 - Affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires du 3 septembre 1915 au 28 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5220 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 janvier 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 9 avril 1917 - Pilote du GDE du 9 au 26 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 26 avril 1917 au 10 juillet 1918 - Croix de guerre, le 1er juillet 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 25 janvier au 10 février 1918 - Médaille Militaire, le 25 mai 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 juillet 1918 - Blessé au cours d'un combat aérien contre huit appareils allemands, pour la 3ème fois, le 1er août 1918 - A remporté sept victoires homologuées pendant sa première affectation à l'escadrille N 65 / SPA 65 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 10 juillet au 4 août 1918 - Blessé au combat, aux commandes d'un SPAD XIII, le 1er août 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 23 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 84 du 23 novembre 1918 au 24 mai 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 janvier 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 65 du 24 mai au 19 septembre 1919 - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 81ème régiment d'infanterie, le 29 avril 1920 - Affecté dans la réserve au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Directeur d'une école d'aviation civile (1923 à 1926) - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre d'Orly du 16 au 30 mai 1930 - A accompli une période d'entrainement au DEA d'Orly du 16 au 30 avril 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1931 - A accompli une période d'entrainement volontaire au DEA d'Orly du 16 au 30 juin 1932 - Mobilisé au bataillon de l'air 103, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 127 d'Avord, le 23 septembre 1939 - Nommé Commandant de réserve, le 15 mars 1940 - Affecté au groupe III/1 à Rouen, le 3 mai 1940 - Engagé dans la résistance - Chargé de coordonner la subdivision Sud dans la région de Bordeaux, qui comprend cinq départements, en octobre 1943 - Soupçonné à tort de trahison, il est exécuté par les hommes de Bonnier dans le bois de Linaux, près de Ruffec, le 18 janvier 1944 - Après une longue enquête, son honneur est lavé de tout soupçon et il est déclaré "Mort pour la France" - Sources : Pam - FM 33 - Bailey/Cony - CCC 65 - CCC 84 - Dernière mise à jour : 24 mai 2015.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 1er juillet 1917 : "Pilote aussi modeste que brave. medecin auxiliaire dans un corps de troupes, a déjà été blessé deux fois depuis le début de la campagne. Passé sur sa demande dans l'aviation, fait preuve depuis son arrivée à l'escadrille de beaucoup d'entrain et de mordant. A abattu, le 6 juin un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 28 juin 1917 : "Pilote de chasse modeste, brave, adroit et ardent. Arrivé récemment en escadrille, se classe d'emblée parmi les tout meilleurs. Le 17 juin 1917, a abattu son deuxième avion ennemi, tombé en flammes dans les lignes allemandes."

* Citation à l'ordre de l'armée du médecin auxiliaire Eugène Camplan, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1917 : "Excellent pilote de chasse d'une audace extrême. A remporté, le 30 septembre 1917, sa troisième victoire en mettant en flammes un avion allemand."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du le 25 mai 1918 : "Pilote de chasse d'une bravoure et d'un esprit de dévouement au-dessus de tout éloge, faisant preuve constamment des plus belles qualités militaires. S'est particulièrement distingué au cours des dernières opérations en mitraillant à très faible altitude les troupes ennemies, en attaquant à plusieurs reprises les Drachenset en faisant seul, deux reconnaissances lointaines dans des conditions particulièrement périlleuses. A abattu récemment son quatrième avion ennemi. Deux blessures. Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Camplan, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 16 juin 1918 : "Très bon pilote de chasse, adroit, courageur et d'un grand sang-froid. Le XXX, a contraint un biplace ennemi à atterrir dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Eugène Camplan du 59ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 65, en date du 21 août 1918 : "Excellent pilote de chasse, d'une audace et d'un entrain hors de pair. Le 1er août 1918, a attaqué seul une patrouille de huit appareils ennemis, mettant un de ses adversaires hors de combat. grièvement blessé, n'a dû qu'à son sang-froid de pouvoir regagner nos lignes. Deux blessures antérieures. Quatre citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 janvier 1919 : "Officier d'élite. Ayant été blessé à deux fois dans l'infanterie et rendu inapte à cette arme, est passé comme pilote dans l'aviation de chasse, où, pendant deux ans, il a fait l'admiration de tous par son conscience, sa bravoure et son absolu mépris du danger. A abattu six avions ennemis et fait volontairement de nombreuses reconnaissances à longue portée. Grièvement blessé, le 1er août 1918, en attaquant seul huit avions ennemis, a, à peine guéri, repris sa place au combat. Médaillé militaire pour faits de guerre. Cinq citations."

 

Photo du Sol Louis Malaval

Sol Louis Eugène Malaval - Né le 11 juin 1891 à Sainte-Affrique (Aveyron) - Fils de Léon Tiburce et de Louise Honorine Fabre - Classe 1911 - Recrutement de Rodez-Montpellier (Aveyron) sous le matricule n° 546 - Classé dans le service auxiliaire pour hypermétropie supérieure à 7 dioptries pour les deux yeux - Service militaire au 55ème régiment d'artillerie, caserné à Orange (Vaucluse), le 9 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la 15ème section de COA casernée à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1915 - Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Toulon, le 3 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur, le 13 août 1917 - Affecté comme Conducteur haut-le-pied puis comme homme de corvée à l'escadrille SPA 84 du (3ème trimestre 1917) au 12 octobre 1918 - En mission au parc 113 du 11 au 21 mai 1918 - En mission au Parc 113 du 24 au 28 mai 1918 - Affecté pour homme de corvée à l'escadrille SPA 99 du 12 octobre au 9 décembre 1918 - Evacué sur maladie sur un HOE, le 5 décembre 1918 - Décédé d'une bronchite consécutive à la grippe espagnole à l'hôpital complémentaire d'armée n° 5 de Bosserville (Meurthe-et-Moselle), le 9 décembre 1918 - Louis Malaval repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Sources : CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fiche matricule du département de l'Aveyron - MpF - Dernière mise à jour : 8 juillet 2018.

 

Les avions

SPAD VII codé "15" de l'escadrille SPA 84 en 1917-1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

 

Les avions

SPAD VII n° 128 du Sgt Lucien Michel, abattu en toute vraisemblance par l'OfStv Karl Lang du Jasta 1 (sa 1ère victoire), environ à 2 km à l'Est de Merlieux, le 25 juin 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Sgt Lucien Michel - Né le 10 novembre 1892 à Reims (51) - Fils de François Michel et de Suzanne Domler - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1912 - Recrutement de Versailles sous le n° matricule 2724 - Service militaire au 164ème régiment d'infanterie à compter du 9 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Au 164ème RI jusqu'au 12 ocotbre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 15 octobre 1915 - Affecté au Parc n° 9 - Passé élève pilote à l'école de Dijon, le 1er septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5099 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 27 décembre 1916 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 7 mars 1917 - GDE du 7 au 19 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 19 mars au 25 juin 1917 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Tué en combat aérien, aux commandes du SPAD VII n° 128, à 2 km à l'Est de Merlieux, le 25 juin 1917 - Son adversaire était probablement l'OfStv Karl Lang du Jasta 1 (sa 1ère victoire) - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée à titre posthume, le 24 juillet 1917 - A l'époque, a été Inhumé par les Allemands au cimetière de Mons-en-Laonnois (02).

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

SPAD VII codé "14" baptisé "Kiss Me" du Slt Omer Demeuldre, pilote de l'escadrille N 84 / SPA 84 du 14 octobre 1917 au 3 mai 1918 - Il a disparu au cours d'une patrouille dans la région de Montdidier (Somme), le 3 mai 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Peinture d'époque montrant un SPAD de l'escadrille N 84 en train d'attaquer un Drachen allemand - L'original était peint dans la popote du GC 13 en 1918 - Photo Geoffroy d'Astier de la Vigerie, que je remercie pour son aide.

Seconde partie de la peinture d'époque montrant le SPAD de la N 84 après avoir incendié un Drachen allemand - L'original était peint dans la popote du GC 13 en 1918 - Photo Geoffroy d'Astier de la Vigerie, que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Briquet ayant appartenu à un personnel de l'escadrille N 84 - Ses initiales étaient "M.P" - Seulement deux personnels de cette unité avaient ces initiales, le Slt Pierre Morel, un pilote tué au cours d'un accident, le 24 janvier 1918 et le Sol Paul Morel - Il appartenait probablement à un de ces deux aviateurs - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe des frères Delmeuldre dans le cimetière de la ville de Cambrai - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe des frères Delmeuldre dans le cimetière de la ville de Cambrai - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Ltt Pierre Armand Wertheimer (alias Wertheim) - Né à Paris (75), le 17 mars 1888 - Mobilisé au 276ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 4.438 obtenu le 9 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 84 du XXX au 24 avril 1919 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 19 janvier au 3 février 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 84 du 30 août 1918 au 24 avril 1919 - Nommé Lieutenant, le 16 septembre 1918 - Cinq victoires homologuées dans cette unité - La 1ère, le 16 février 1918 - La dernière, le 10 octobre 1918 - Croix de Guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur - Décédé à Paris (75), le 30 avril 1971 - Pierre Wertheimer repose au cimetière du Père Lachaise (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Pierre Armand Wertheimer - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Soldat de 2ème classe Michel Loubère - Né le 12 février 1882 à Sabres (Landes) - 2ème groupe d'aviation - Escadrille N 84 - Décédé des suites d'une maladie contactée en service, à l'hôpital militaire de Saint-Mandier, le 17 janvier 1917 - Michel Loubère repose dans la nécropole militaire de Saint-Mandrier (83) - Photo Jean-Louis Bléneau que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Louis Eugène Malaval - Affecté comme Conducteur haut-le-pied puis comme homme de corvée à l'escadrille SPA 84 du (3ème trimestre 1917) au 12 octobre 1918 - Affecté pour homme de corvée à l'escadrille SPA 99 du 12 octobre au 9 décembre 1918 - Evacué sur maladie sur un HOE, le 5 décembre 1918 - Décédé d'une bronchite consécutive à la grippe espagnole à l'hôpital complémentaire d'armée n° 5 de Bosserville (Meurthe-et-Moselle), le 9 décembre 1918 - Louis Malaval repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Photo Albin Denis du 14 novembre 2017.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Tanguy Delcuze pour l'envoi des photos de Georges Delcuze, son grand-père.
- M. Jean-Louis Bléneau pour l'envoi de la photo de la tombe du soldat Michel Loubère.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo du Sgt Edward J. Loughran.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Hervé Fageot pour l'envoi des archives d'Eugène Goux, son grand-père.
- M. Jean-Albert Rejon pour l'envoi des archives de Pierre Rejon.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du SPAD n° 128 du Sgt Lucien Michel.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Roland Sarkis pour l'envoi des archives de Robert Sarkis, son père.
- M. Alain Octavie pour ses photos de tombes.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi du briquet de l'escadrille N 84.
- Mme Nicole Demeuldre pour la transmission des archives d'Omer Demeuldre.
- Mme Joëlle Boyer pour la transmission des photos et souvenirs de Charles Géronimi.
- M. Geoffroy d'Astier de la Vigerie pour l'envoi des archives de François d'Astier de la Vigerie, son grand-père.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos de la tombe des frères Demeuldre.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 83 Escadrille 85

 

 

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