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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier insigne collectif a été vraisemblablement ce fanion triangulaire rouge et blanc séparé horizontalement - Il a été observé sur plusieurs avions simultanément - Dessin d'après photo Albin Denis.

La guêpe dessinée par le Cne Pierre Danloux - Dessin d'après photo Albin Denis.

Les deux insignes ont été associés et peints sur le SPAD VII du Cne Guy Tourangin, commandant de l'escadrille N 89 - Probablement, une manière d'identifier en vol le chef de l'unité - Dessin d'après photo Albin Denis.

Insignes personnels peints
sur les fuselages

Les insignes personnels de l'escadrille N 89 tels qu'ils ont été observés sur des photos - Malheureusement, à l'heure actuelle, il n'y a pas de moyen d'identifier les pilotes correspondants - n° 1 : un triangle jaune et rouge associé au fanion bicolore, observés sur un Nieuport 24 - n° 2 : un point d'interrogation blanc associé à la guêpe, observés sur un SPAD VII - n° 3 : une bande verticale rouge associée à la guêpe, observées sur un Nieuport 24 - n° 4 : un oeil associé à la guêpe, observés sur le Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand - n° 5 : une bande inclinée rouge associée à la guêpe, observées sur un Nieuport 24 n° N XX56 - n° 6 : trois bandes rouges verticales associées à la guêpe, observées sur un Nieuport 27 - Il existe au moins deux autres décorations personnelles mais la netteté des photos ne permet pas d'en retracer les contours - Dessin d'après photos Albin Denis.

Entoilage de l'Escadrille SPA 73

Entoilage découpé sur un Spad XIII du Cne Henri Tourangin, commandant l'escadrille SPA 89 du 17 mars 1917 au 24 octobre 1918 - Photo famille Tourangin que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le Ltt Guy Tourangin, commandant de l'escadrille N 89, demande à son entourage de lui proposer un insigne. Un de ses proches, le Cne Pierre Danloux, en lisant la lettre, est importuné par une guèpe qu'il finit par tuer avec son journal. Il décide alors de la dessiner telle qu'il l'a vu, agressive, dard en avant. Il propose ensuite son dessin à l'escadrille qui l'adopte.

 

Historique

A venir

 

 

 

 

 

 

 

Insigne métallique
de l'escadrille SPA 89

Insigne métallique du Sgt Fernand Massol, pilote de l'escadrille N 89 / SPA 89 jusqu'au 9 août 1918 - Fixation par une épingle - Photo Guy Massol que je remercie pour son aide.

Insigne métallique d'un pilote de l'escadrille SPA 69 pendant la Grande Guerre - Il est en argent découpé et ciselé - Fixation par une épingle à bascule - Fabrication par un bijoutier ou un professionel - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne en argent de l'escadrille SPA 89 valable jusqu'au 23 avril 1919 - Il s'agit de la fabrication en série par un professionnel, probablement un bijoutier - Fixation par deux anneaux et une épingle - Insigne n° 4 marquant l'officier placé quatrième dans l'ordre hiérarchique - Il est différent des deux précédents par le système de fixation, les antennes qui ne sont pas détourées et les pattes plus grossières - Insigne collection Louis Brugnerotto que je remercie pour son aide.

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/12 "Cambrésis" - Fabrication Arthus Bertrand Paris - Homologué sous le n° A 527 par le service historique de la Défense (SHAA à l'époque), le 30 juin 1953 - Fixation par une épingle - Cet insigne porte le n° 3, très probablement un officier classé 3ème dans l'ordre hiérarchique de l'époque - Je ne suis pas capable de préciser la période exacte - Insigne collection Louis Brugnerotto que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/12 "Cambrésis" - Variante à ailes translucides - Insigne homologué au SHD sous le n° A 527, le 30 juin 1953 - Insigne valable du 30 juin 1953 au 30 mars 2012 - A cette date, les traditions de l'EC 1/12 seront mises en sommeil - Définition héraldique : Abeille au naturel brochant sur un foudre à trois pointes de gueules - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/12 "Cambrésis" - Fabrication Drago Paris - Insigne droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 89

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/12 "Cambrésis" - Variante à ailes noires - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadron de chasse 1/12 "Cambrésis" en 1950 - Insigne homologué au SHD sous le numéro A 529, le 30 juin 1953 - Fabrication Arthus-Bertrand Paris - Définition héraldique de l'insigne : Ecu d'argent avec un aigle bicéphale du même surmonté d'un éclair à trois pointes de gueules, en chef une abeille au naturel et en pointe une tête de tigre au naturel d'or - En chef de l'écu l'inscription d'argent "CAMBRESIS 1/12." - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements

 

Liste des personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Recensement en cours

Citations

Recensement en cours

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Cne Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin - Né le 22 décembre 1888 à Vingt-Hanaps (Orne) - Fils de Georges Rémi Victor Eugène Tourangin et de Jeanne Louise Caroline Véron - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1908 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3487 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 1er octobre 1909 - Promotion "La Moskowa" (1910-1913) - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers caserné à Tours du XX XXX 1910 au 10 février 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Passé à l'aviation comme observateur, le 10 février 1915 - Observateur de l'escadrille C 9 du 28 mars au 11 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 42 du 13 avril 1915 au 5 février 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 24 juillet 1915 - Hospitalisé à Nancy du 6 juillet au 9 juillet 1915 - Hospitalisé à Lunéville du 28 septembre au 20 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2633 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 février 1916 - Pilote de l'escadrille C 42 du 5 février au 9 mars 1916 - Convalescence à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon du 9 au 23 mars 1916 - Stage de transformation (Haute-école) à l'école d'aviation miliotaire de Pau jusqu'au 28 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 73 du 14 septembre 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 26 du XXX au 17 mars 1917 - Hospitalisé du 1er au 17 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 17 mars 1917 au 24 octobre 1918 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 22 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien du 18 au 29 janvier 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée en date du 21 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 26 octobre 1918 - Croix de Guerre avec 4 citations à l'ordre de l'armée - Affecté au groupement aéronautique n° 1 à Tours comme adjoint tactique au commandant du groupement, le 20 octobre 1919 - Marié avec Françoise Marie Antoibette Grouvel à Paris 7ème (75), le 10 février 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation d'observation - Affecté au 31ème régiment d'aviation - Réintégré dans l'arme de la cavalerie et affecté au 18ème régiment de chasseurs à cheval, le 28 décembre 1923 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1938 - Nommé Lieutenant-Colonel et affecté au 1er groupe d'automitrailleuses, le 25 mars 1939 - Commandant du groupe de reconnaissance de la 26ème division d'infanterie (GRDI) - Citation à la tête du groupe de reconnaissance de la 26ème division d'infanterie en juin 1940 - Décédé à Viroflay, le 15 octobre 1982 - Guy Tourangin repose dans le cimetière Montparnasse à Paris (75) - Photo famille Tourangin que je remercie pour leur aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 9 - CCC de l'escadrille C 42 - CCC de l'escadrille N 73 - CCC de l'escadrille N 26 - CCC de l'escadrille N 89 / SPA 89 - JORF - Familiales - Aéroplanes de Touraine - Dernière mise à jour : 11 juin 2017.

* Citation à l'ordre du détachement d'armée de Lorraine du Ltt Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin, observateur à l'escadrille C 42, en date du 24 juillet 1915 : "Observateur remarquable de sang-froid et d'allant. A effectué entre autres de nombreuses photographies des lignes ennemies dans des conditions périlleuses, descendant souvent assez bas pour mieux remplir sa mission. Au cours de ses reconnaissances, a attaqué deux avions qu'il a mis en fuite. A eu souvent son appreil atteint et notamment le 22 juillet où l'avion a reçu 22 éclats d'obus."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin au 5ème régiment de Cuirassiers, commandant l'escadrille N 89, en date du 30 octobre 1917 : "Brillant chef d'escadrille de chasse. A 350 heures de vol sur l'ennemi, tant comme observateur que comme pilote. 91 combats. le 1er octobre 1917, a abattu un avion allemand qui est tombé en flammes dans nos lignes."

* Citation n° 9249 à l'ordre des armées du Nord et du Nord-Est du Cne Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin au 5ème régiment de Cuirassiers, commandant l'escadrille SPA 89, en date du 21 août 1918 : "Officier chef d'escadrille d'une grande valeur militaire ayabt la plus haute conscience du devoir, et faisant preuve de la plus belle énergie. Le 15 juillet 1918, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa troisière victoire. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin au 5ème régiment de Cuirassiers, commandant l'escadrille SPA 89, en date du 26 octobre 1918 : "Officier d'une très haute valeur morale, ayant la plus belle conception du devoir. A pris part comme chef de peloton aux opérations du début de la campagne et exécuté des reconnaissances de cavalerie hardies et précises. A rendu dans l'aviation depuis 1915 les services les plus appréciés, successivement observateur, pilote et chef d'escadrille, n'a cessé de faire preuve des plus brillanres qualités militaires. Au cours de nombreux combats, a abattu quatre avions ennemis et contraint plusieurs autres à atterrir désemparés dans leurs lignes. Trois citations." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Officier de la Légion d'Honneur du chef d'escadrons Guy Alexandre Marie Auguste Tourangin au 7ème régiment de chasseurs à cheval, en date du 30 juin 1938 : "28 ans de services, 6 campagnes. A été cité. Chevalier du 25 octobre 1918."

Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison - Né le 20 février 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Henri Adolphe François Le Cour Grandmaison (propriétaire et conseiller général) et de Mathilde Anne Marie Halgan (propriétaire) - Domiciliés au 2, rue Bréa à Nantes - Bachelier es lettres et es-sciences - Classe 1909 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3594 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 3ème régiment de Dragons, le 27 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 27 février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 14 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 août 1910 - Admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, en date du 1er octobre 1911 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1 er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Chartres, le 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire n° 2285 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Blessé d’une côte cassée et paralysie du bras gauche au cours d’un accident d’avion, à la RGA du Bourget, le 15 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 25 mai 1916- Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au XX septembre 1916 - Pilote de la RGA du XX septembre 1916 au 14 octobre 1916 - Pilote de l’escadrille F 14 du 14 octobre 1916 au 6 mai 1917 - En mission à l’annexe de la RGA du 3 au 9 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 93 du 6 au 19 mai 1917 - Pilote de l’escadrille F 14 du 19 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 89 du 11 juin 1917 au 8 octobre 1917 - Commandant de la N 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918- Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 28 novembre 1917 - Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée, en date du 11 décembre 1917 - Détaché au GDE du 1 er au 15 mars 1918 - Stage SPAD XVI au GDE du 23 mars au 6 avril 1918 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d’armée du 6 avril 1918 au 29 août 1918 - Marié avec Mlle Anne Marie Alphonsine Mathilde Walckenaer à Paris 7ème (75), le 29 avril 1918 - Mariage religieux en l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (Loire-Atlantique), le 1er mai 1918 - Affecté comme adjoint technique à la mission américaine, le 29 août 1918 au 21 août 1919 - Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 - Démissionnaire et affectation, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 21 août 1919 - Affecté au 7ème régiment de Hussard, le 27 décembre 1920 - Maire de Campbon (Loire-Atlantique) du 10 décembre 1919 à 1952 et plus - Conseiller général du canton de Savenay de 1920 à 1952 et plus - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Domicilié Château de Coislon à Campbon (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au service des remontes de la 11ème région militaire, le 14 mars 1930 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 29 août 1939 - Démobilisé, le 1er janvier 1940 - Médaille d’Honneur départementale & communale (vermeil), le 14 juillet 1950 - Domicilié au 2, rue Mondésir à Nantes (Loire-Atlantique) - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 9 février 1952 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 1960 - Photo datée du 21 juillet 1916 - Photo famille de Guibert transmise par Patrick Chevillotte que je remercie pour son aide - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l’escadrille N 3 - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille F 14 - CCC de l’escadrille N 89 - CCC de l’escadrille SPA 95 - Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2017.

* Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée du Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison, au 26ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 95, en date du 11 décembre 1917 : "Officier ayant le sentiment le plus élevé du devoir et remplissant scrupuleusement les missions qui lui sont confiées. A assuré la protection de nombreux réglage et missions photographiques en écartant les avions ennemis. A ainsi livré plusieurs combats, attaqués des Drachens et fait des reconnaissances à longue portée, notamment les 14 avril, 16 juin, 21 juillet et 3 septembre 1917."

* Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 : "Officier aviateur d’un allant remarquable ayant accompli 300 heures de vols sur l’ennemi dans des circonstances parfois très difficiles. A rendu de grands services au service aéronautique du 36ème corps d’armée par ses vols de protection pendant les opérations de juin à septembre 1918."

Ltt Jean Léonard Emmanuel Le Marois - Né le 21 décembre 1895 à Lonrai (Orne) - Fils de Jacques Henri Le Marois et Elisabeth d'Haussonville - Profession avant guerre etudiant - Engagé au 3ème régiment de Hussards, le 31 décembre 1914 - Muté au 18ème régiment de Chassuers à Cheval - Passé à l'aviation comme observateur, le 23 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 8337 à l'école militaire du Crotoy, le 3 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 2 décembre 1916 au 8 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 89 du 8 décembre 1917 au 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 28 février 1918 au 4 mars 1918 - RGAé - Photo transmise par la famille Le Marois que je remercie pour son aide.

 

Photo de l'Adj Emile Régnier

Adj Emile Julien Mathurin Marie Régnier - Né le 29 juillet 1894 à Plémy (Côtes-d'Armor) - Fils de Julien Pierre Ségnier (laboureur) et de Jeanne Marie Guérin (ménagère) - Domiciliés à Lepontel à Neauphle-le-Château (Yvelines) - Profession avant guerre Electricien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 373 - Mobilisé au 115ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 26 février 1915 - Blessé par balle et scrapnell au bras droit à Souains, le 16 mars 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 115ème régiment d'infanterie, le 18 juin 1916 - Citation n° 146 à l'ordre du 115ème régiment d'infanterie, à compter du 23 juin 1916 - Blessé par éclats d'obus au genou, à la cuisse et au bras droits devant Verdun, le 27 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8557 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 12 septembre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 décembre 1917 - Pilote du GDE du 3 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 8 janvier 1918 au 16 février 1919 - En mission du 3 au 12 mars 1918 - Nommé Sergent, le 12 avril 1918 - Citation n° 1298 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1918 - Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Citation n° 8529 à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Citation n° 341 à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Citation n° 10.178 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Citation n° 10482 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1918 - En mission du 17 au 19 novembre 1918 - Citation n° 11.923 à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 novembre 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1919 - Evacué sur l'hôpital n° 35 à Paris au cours d'une permission, le 16 février 1919 - Six victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille SPA 89 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié au 22, rue Victor Hugo à St-Cyr, à compter de cette date - Affecté, dans la réserve, au 104ème régiment d'artillerie lourde - Après la guerre, mécanicien pour moteur d'avions - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1920 - Domicilié au 187, rue de Versailles à Ville d'Avray, à compter du 21 juillet 1923 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 34ème régiment d'aviation et d'observation, jusqu'au 23 novembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 27 mars 1926 - Fondateur de la Société anonyme des Etablissements "Emile Régnier" au 27, rue du Refuge à Versailles (Yvelines), à compter du 1er avril 1927 - Fabrique sous license exclusive des moteurs De Havilland Gipsy de 85 cv à 135 cv - Fournisseurs du gouvernement français d'appareils de pointage et de navigation pour la marine et l'aéronautique - Bénéficie d'une pension temporaire d'invalidité de 10 % par la commission de réforme de Versailles pour éclats métalliques sur la face antérieure du tibia et sur la rotule avec gêne modérée et cicatrices de Schrapnell au bras droit, le 2 décembre 1931 - Vice-président de l'Aéroclub de l'Ile-de-France en 1931 - Son terrain se trouve enchasse dans l'aérodrome de Saint-Cyr-L'Ecole, dépendant du magasin d'aviation n° 4, route de Rosquencourt - L'Aéroclub possède à cette époque un Potez 36 à moteur Renault de 95 cv - Réaffecté, dans la réserve, comme pilote des forces aériennes de terre, le 21 avril 1931 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 16 juin 1932 - Inscrit au Rally Internationnal organisé par l'Aéroclub d'Auvergne en juillet 1932 - Comptait 48 participants et consistait de transporter le plus grand nombre de passagers sur la plus grande distance dans un délai de huit heures - La société "Emile Régnier" était inscrit aux commandes d'un Caudron C 276 à moteur Gipsy de 105 cv avec le numéro "36" - A accompli une période d'entrainement comme pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly du 17 au 31 octobre 1932 - Président de l'Aéroclub de l'Ile de France en 1933 - Sa société a participé avec un Potez 43 à moteur Gipsy de 120 cv, aux 12 heures d'Angers, organisé par l'Aéroclub de l'Ouest, le 2 juillet 1933 - Son avion portait le numéro "12" - Cette épreuve comptait 27 participants - A terminé 15ème - A parcouru 1610,825 km en 12 heures - A obtenu le 15ème prix (3.000 frs) sur Potez-Gipsy pendant les 12 heures d'Angers, par l'Aéroclub de l'Ouest de la France, le 15 octobre 1933 - Inscrit pour la coupe Deutsch de la Meurthe, le 31 octobre 1933 - A accompli une période d'entrainement comme pilote d'avion à la division d'entrainement aérien d'Orly du 3 au 29 novembre 1933 - Le moteur de 205 cv fabriqué par les Etablissements "Emile Régnier" et monté sur Caudron 366 "Atalante", a obtenu le record de vitesse sur 1.000 km à Istres, le 7 janvier 1934 - L'avion était piloté par Louis Massotte - Inscrit pour la coupe Deutsch de la Meurthe, au titre de la Société anonyme des établissements "Emile Régnier", avec le Caudron 366 du record du monde, piloté par Louis Massotte, le 15 mars 1934 - Arrivé second de la coupe Deutsch de la Meurthe avec le moteur de 205 cv, fabriqué par ses établissement, le 27 mai 1934 - Inscrit au 12 heures d'Angers au titre de la Société anonyme des établissements "Emile Régnier" sur avion Maillet-Régnier, le 1er mai 1934 - La coupe a eu lieu le 27 mai 1934 au départ d'Etampes sur 2.000 kms - Il s'agit d'un circuit de 100 kms entre Etampes-Mondésir et Chartres (aérodrome)-Boncé parcouru dans le sens inverse des aiguilles d'une montre - Emile Régnier a participé à cette épreuve avec le numéro "4" - A remporté le prix d'excellence, souvenir du Ministre de l'Air, dans la catégorie "Biplaces conduite intérieure" avec un Potez 43, pendant le concours d'élégance et de confort, organisé par la revue "l'Air" et le journal "L'Auto" à Buc, le 23 juin 1934 - A organisé le meeting de Saint-Cyr, le 9 septembre 1934 - A participé au Challenge international de tourisme, organisé par l'Aéroclub de Pologne du 28 août au 15 septembre 1934 - La société "Emile Régnier" participa avec un Maillet à moteur Régnier - Emile Régnier est nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1934 - Il est affecté, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air - Les moteurs "Emile Régnier" obtinrent également la coupe Esders avec le pilote Guy de Chateaubrun sur avion Percival, en 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1936 - En janvier 1936, la Société anonyme des Etablissement "Emile Régnier" fabrique les moteurs R 4 de 120-135 cv (4 cylindres refroidissement à air) et R 6 de 180-200 cv (6 cylindres refroidissement à air) - Elle était installée au 77, rue Albert Sarrault dans le quartier de Porchefontaine à Versailles , à partir de 1935 - Inscrit pour la coupe Deutsch de la Meurthe au titre de la Société anonyme des établissements "Emile Régnier" avec un appareil, le 15 juin 1936 - La Société anonyme des établissements "Emile Régnier" a déposé le brevet 825.662 qui consiste en des perfectionnements de l'entrainement de l'hélice d'un aéronef, en date du 27 novembre 1936 - Placé en affectation spéciale au titre de la 2ème région aérienne, pour une durée de trois mois, à compter du 30 septembre 1937 - Il est alors affecté au bataillon de l'air n° 104 - Domicilié au 14, rue des Condamines à Versailles, à compter du 11 décembre 1937 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 4 décembre 1938 - Inscrit pour la coupe Deutsch de la Meurthe au titre de la Société anonyme des établissements "Emile Régnier" avec un appareil, le 31 janvier 1939 - L'épreuve consistera en une épreuve de vitesse sur 2.000 kms pour des avions d'une cylindrée maximum de 6,5 litres - Ses moteurs de 70 cv, montés sur avion Mauboussin 200, piloté par Jean-Jacques Lallemant, battent les records du monde sur 100 et 1000 kilomètres, le 6 et 7 mai 1939 - Les moteurs Régnier de 70/95 cv équipaient les avions : Taupin 5/2, Guerchais, Atalante, Barroz-Volland, La Cigale (Aubert), Mauboussin, Kellner-Bechereau-Porte (bimoteur) / de 180-220 cv : Maillet, Hanriot 190 (école), Lignel 21, Delanne 220, Lignel (coupe Deutsch) Liore-et-Olivier / de 350 cv : construit spécialement pour la coupe Deutsch de la Meurthe et équipe le Max-Holste - Décédé à la clinique Pozzi à Bergerac (Dordogne), le (4 ou le 7) septembre 1940 - Emile Régnier repose dans le cimetière Montreuil de Versailles (Yvelines) - Sources : Registre des naissances de la commune de Plémy (Côtes-d'Armor) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 89 / SPA 89 - Fiche matricule du département des Yvelines - JORF - Revue "L'Aérophile" - Revue "Les Ailes " - Revue "La Guerre Aérienne Illustrée" - Dernière mise à jour : 1er janvier 2018.

* Citation n° 146 à l'ordre du 115ème régiment d'infanterie, à compter du 23 juin 1916 : "Exemple de calme et de sang-froid. le 10 juin 1916, a donné les premiers soins à de nombreux blessés de la section et malgré la violence est resté auprès d'eux, les encourageant en attendant l'arrivée des brancardiers."

* Citation n° 1298 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 16 juin 1918 : "Pilote énergique et audacieux, ayant une haute conception du devoir. Pendant les dernières opérations, a fait preuve d'un grand courage, mitraillant les troupes à terre, livrant de nombreux combats, notamment, le (censuré), où grâce à son adresse et son sang-froid il réussit à dégager son chef de patrouille en mauvaise posture. Le (censuré), pendant une attaque de l'infanterie allemande, prend l'initiative de régler le tir de nos pièces sur des réserves ennemies qu'il venait de mitrailler et atterri deux fois pour y réussir auprès d'une de nos batteries."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote d'un courage exemplaire et d'un sang-froid remarquable. S'est particulièrement distingué pendant les récentes opérations au cours desquelles il a livré treize combats, rentrant souvent avec un avion perçé de balles et réussissant à abattre un avion ennemi. Deux Blessures. Une citation."

* Citation n° 8529 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 19 juillet 1918 : "Brillant pilote de chasse, d'une audace réfléchie, manifestant les plus belles qualités d'énergie et de bravoure. A la tête d'une patrouille, a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (deuxième victoire); en les mitraillant au sol, a empêché les passagers d'incendier leur avion et a facilité la capture de l'appareil et de l'équipage par nos fantassins. Deux blessures. Deux citations."

* Citation n° 341 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote d'un entrain infatigeable. Vient de remporter sa troisième victoire en dix jours, en abattant à la tête de sa patrouille un biplace ennemi dans ses lignes."

* Citation n° 10.178 à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 : "Attaque l'aviation avec une audace infatigeable. Le 28 juin 1918, après un combat, a abattu un biplace (3ème victoire). Le 3 juillet, est rentré avec un avion gravement endommagé du fait de l'ennemi. Deux blessures, 4 citations."

* Citation n° 12482 à l'ordre de l'armée de l'Adj Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote recherchant le combat avec une farouche énergie. S'affirme chaque jour davantage comme un chasseur remarquable. Le 27 septembre 1918, a abattu un biplace ennemi qui s'est écrasé dans nos lignes (5ème victoire). Au cours de la lutte, a eu son avion criblé de balles. Deux blessures. Quatre citations.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Emile Julien Régnier, du 115ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 15 octobre 1918 : "Beau modèle de bravoure et de droiture pour tous ses camarades qu'il entraine au combat avec une énergie superbe. S'est toujours dépensé sans compter, soit dans l'infanterie où il a été blessé deux fois, soit dans l'aviation où il a fait preuve de rares qualités de vaillance et d'audace. Le 18 septembre 1918, à la tête d'une patrouille, a abattu dans nos lignes un avion ennemi et a remporté ainsi sa 4ème victoire. Quatre citations."

* Citation n° 11.923 à l'ordre du corps d'armée, en date du 25 novembre 1918 : "Harcèle sans cesse l'ennemi avec une vigueur égale à son courage. Le 26 septembre 1918, avec deux camarades de combat, a contraint un monoplace a atterrir dans nos lignes (6ème victoire). Deux blessures. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six victoires."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1920 :

* Officier de la Légion d'Honneur du Slt Emile Julien Mathurin Marie Régnier du centre de mobilisation d'aviation n° 34, en date du 1er janvier 1936 : "21 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Un an de bonifications pour services aériens. Chevalier de la Légion d'Honneur du 11 juillet 1920. A accompli cinq périodes d'entrainement aérien volontaire."

 

Photo de l'Adj André Chanu de Limur

Adj André Marie Adrien Chanu de Limur - Né le 2 juillet 1890, à Vannes (Morbihan) - Fils d'Alexandre Jean François Chanu de Limur (propriétaire) et de Jeanne de Pierrugues du Harlay - Domiciliés au 8, cité Martignac à Paris 7ème (75) en 1914 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1910 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 605 - Affecté au 25ème régiment de Dragons, le 2 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Rengagé pour un an à compter du 1er octobre 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 septembre 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation élémentaire à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 12 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2560 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 janvier 1916 - Pilote de la RGA - Pilote de la GDE, le 17 mars 1916 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux du 3 au 21 mai 1916 - Dirigé sur le centre GDE du Plessis-Belleville, le 22 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 28 mai 1916 au 31 mai 1917 - Croix de Guerre et citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la VIIéme armée, le 5 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 89 du 1er juin au 11 août 1917 - Nommé Adjudant, le 25 juin 1917 - Affecté, comme instructeur à la section Nieuport du GDE, le 9 août 1917 - Marié avec Mlle Ethel Mary Crocker, une infirmière américaine à New-york en mars 1918 - Affecté au sous-secrétariat de l'aéronautique, le 13 septembre 1918 - Affecté à la mission française d'aéronautique aux Etats-Unis et affecté, pour ordre, au dépôt du 3ème groupe d'aviation pendant la durée de sa mission - Démobilisé, le 12 août 1919 - Domicilié au 43, rue Emile Menier à Paris 16ème (75) - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment de chasse de Châteauroux - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment de chasseurs à Pontivy - Affecté dans la réserve au 14ème régiment de chasseurs de Pontivy, le 1er janvier 1924 - Après guerre, d'abord secrétaire d'ambassade, puis attaché d'ambassade et conseiller du commerce extérieur - A été en poste à Madrid, Londres et Washington - En poste à l'Ambassade de France à Londres, à compter du 13 avril 1926 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment du train hippomobile, en date du 2 février 1927 - Rentré en France et domicilié au 17, rue Berton à Paris 5ème, le 4 septembre 1935 - Placé en position de "Sans affectation", le 1er octobre 1935 - Domicilié à Burlingam près de San-Francisco (USA) - Après la chute de la France en juin 1940, il démissionne de son poste - Prend la nationalité américaine en 1942 - Rejoint l'US intelligence Army - Assure la liaison entre le QG du général Patton et les forces françaises libres - Il accompagna le Général Leclerc lors de la libération de Paris - Nommé Colonel de l'USAF, il a fondé l'Alliance française de Washington en 1949 - Décédé à Washington (USA), le 29 janvier 1971 - Repose dans le cimetière Oak Hill de Washington (USA) - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - JORF - Site Geneanet - Site internet Find a Grave - Album photo d'André de Limur - Dernière mise à jour : 28 octobre 2020.

* Croix de Guerre et citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la VIIéme armée du MdL André Marie Adrien de Limur, pilote à l'escadrille N 49, le 5 août 1916 : "Excellent et brave pilote. En juillet 1916, chargé de la protection d'un groupe de bombardement et voyant un de nos appareil attaqué par trois Fokker, s'est jeté résolument au milieu d'eux et, par son habileté et la précision de son tir, a réussi à les disperser. Est rentré avec son appareil criblé de balles."

 

Photo du Cal Roger Caillet

Cal Roger Caillet - Né le 10 juin 1894 à Paris 11ème (75) - Fils de François Caillet et d'Hélène Danzer - Domiciliés au 13, rue Fays à St-Mandé (Val-de-Marne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3834 - Engagé au 3ème régiment du Génie, le 12 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 12 novembre 1914 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade, en décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 décembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 13.068 obtenu à l'ecole d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 1er mai 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage à l'école de Pau, jusqu'au 17 juillet 1918 - Lâché sur SPAD, le 26 juillet 1918 - Stage au CIACB du 8 août au 20 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 20 au 27 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, dans les environs de Souain (Marne), le 26 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Vfw Alfons Nagler du Jasta 81 (sa 7ème victoire) - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 janvier 1919 - Roger Caillet repose dans la nécropole nationale de Suippes - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - CCC escadrille SPA 89 - JORF - Dernière mise à jour : 8 octobre 2016.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Roger Caillet, du 3ème régiment du Génie, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 19 janvier 1919 : "Jeune pilote plein de courage et d'entrain. A manifesté, dès son arrivée à l'escadrille, les plus belles qualités militaires. A été très gravement atteint au cours d'un combat inégal contre plusieurs avions ennemis, le 26 septembre 1918. Deux blessures antérieures. Une citation.

Les hommes

Slt Marcel Emile Claude Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils d'Alfred Haegelen et de Marguerite Marie Chapuis - Engagé volontaire au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Evacué pour fièvre typhoïde, le 10 avril 1915 - Détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 25 juillet 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 31 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 à l'école d'aviation militaire, le 10 janvier 1916 - Affecté au Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville, le 19 janvier 1916 - Nommé caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 10 avril 1916 au 8 février 1917 - Nommé Sergent, le 20 juin 1916 - Stage avion de chasse au GDE, le 8 février 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 8 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé en combat aérien à la tête et à la poitrine suite à une chute d'avion après un combat aérien, le 28 mai 1917 - Médaille Militaire, le 29 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 11 mars 1918 au 5 novembre 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 5 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Il a remporté 23 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Croix de Guerre avec 18 citations, 14 palmes, 2 étoiles - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 15 janvier 1919 au 10 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juin 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 10 avril 1919 au 5 septembre 1920 - Affecté à l'aviation polonaise au sein de l'escadrille SPA 162, le 17 avril 1919 - Instructeur à l'école d'aviation de Varsovie, le 1er janvier 1920 - Rayé des contrôles du 27ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, classé hors cadres aéronautique au 4ème régiment d'aviation, le 10 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Rapatrié en France, le 5 septembre 1920 - En congé 3 ans sans solde - Pilote de la Compagnie de la Navigation Aérienne Franco-Roumaine, le 16 décembre 1920 - Affecté pendant cette période au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux - Période au centre d'Etudes de l'Aéronautique (Service des Avions) à Versailles du 15 octobre 1923 au 15 janvier 1924 - Brevet d'observateur en avion en date du 27 juillet 1925 - Affecté au 37ème régiment d'aviation volontaire pour le Maroc, le 9 août 1925 - Embarqué à Bordeaux sur le vapeur "Missouri" à destination de Casablanca, le 3 août 1925 - Affecté à la 7ème escadrille du Maroc du 8 août 1925 au 27 février 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 février 1926 - Nouveau congé sans solde - Période au 34ème régiment d'aviation du 21 février au 12 mars 1928 - Stage de tir à l'école de Cazaux du 6 au 12 mars 1928 - Démission de l'armée d'active, le 27 février 1929 - Promu Lieutenant de Réserve, le 25 juin 1929 - Effectue ses périodes de réserve au 34ème régiment d'aviation - Vainqueur de la Coupe Michelin avec 2631 km en 14 escales à la vitesse de 226 km/h, le 29 juin 1931 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 mars 1932 - Promu Commandant de Réserve, le 25 juin 1935 - Affecté comme chef pilote des établissements Hanriot de Bourges (Cher) du 17 mars 1937 au 1er août 1940 - Nommé lieutenant-Colonel de Réserve, le 25 juin 1938 - Colonel de l'inspection générale de l'Armée de l'Air - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1947 - Détaché au Ministère des Travaux publics, secrétariat général de l'aviation civile et commerciale, service de l'aviation légère et sportive - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 12 août 1916 : "Très bon pilote plein d'allant, accomplissant avec calme les missions les plus difficiles se dépense sans compter depuis quatre mois."

* Citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1916 : "Pilote plein d'audace et de sang-froid vient de se distinguer à plusieurs reprises au cours des dernières attaques. Volant toujours très bas pour permettre à son observateur une reconnaissance plus précise, a été à trois reprises différentes descendu par le tir de l'infanterie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 décembre 1916 : "Jeune pilote plein d'entrain qui depuis huit mois dans le secteur de Verdun, ne cesse de se prodiguer journellement. le 15 décembre, a survolé par 3 fois les lignes ennemies dans la même journée. Obligé d'atterrir après son 2ème vol à proximité du champ de bataille avec un appareil sérieusement atteint a demandé malgré l'heure avancée à repartir avec un autre avion. descendant alors excessivement bas malgré le feu des mitrailleuses ennemies, a permis à un observateur de rapporter des renseignements précieux."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Pilote d'une audace exceptionnelle. le 27 mai 1917, a abattu un avion allemand. le 28 a été grièvement blessé à la suite d'un combat qui s'est terminé par la chute de l'avion ennemi dans nos lignes -1 blessure - 3 citations". La présente nomination comporte l'attribution de la Médaille Militaire."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 21 avril 1918 : "Officier pilote d'une grande bravoure et d'une adresse exceptionnelles. Successivement pilote dans une escadrille de corps d'armée puis dans une escadrille de chasse, n'a cessé depuis deux ans de faire preuve des plus belles qualités militaires accomplissant avec un grand esprit de devoir et d'une audace remarquable les missions les plus délicates et les plus diverses. S'est affirmé pilote de chasse de 1er ordre en prenant part à un combat qu'i s'est terminé par la chute de l'avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 juillet 1918 : "4ème et 5ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de la 10ème armée en date du 19 juillet 1918 : "6ème et 7 ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 19 juillet 1918 : "Officier donnant le plus bel exemple d'entrain, de courage et de science de combat. Après s'être particulièrement distingué dans l'aviation de corps d'armée s'est revélé pilote de chasse de premier ordre entrainant à sa suite les jeunes pilotes de son escadrille. A remporté récemment sa 8ème victoire en incendiant avec un camarade de combat un Drachen ennemi - 1 blessure - 6 citations." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 juillet 1918 : "Officier pilote donnatn des preuves constantes d'une bravoure et d'une énergie magnifiques. A attaqué seul un Drachen et l'a incendié (9ème victoire) quelques jours après a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (10ème victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 septembre 1918 : "Officier pilote d'une bravoure splendide et d'une habilité hors de pair, ne cessant de fournir un effort magnifique. le 24 juillet 1918 au cours d'un déplacement de son escadrille, a forcé un biplace ennemi, a atterrir dans nos lignes. Le 9 août a incendié un Drachen (11ème, 12ème, 13ème victoires)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 27 septembre 1918 : "A obtenu sa 14ème victoire en incendiant le 6 septembre 1918 un Drachen ennemi - 1 blessure - 11 citations".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier pilote d'une valeur exceptionnelle le .... a incendié un Drachen ennemi (15ème victoire). Le ..... a incendié deux Drachens ennemis (16ème et 17ème victoires) - 1 blessure - Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre - 12 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier mettant sans cesse sa virtuosité de chasseur et ses qualités remarquables de pilote au service d'une énergie ardente et d'une bravoure magnifique. Recherchant constamment les combats les plus périlleux, augmente avec une rapidité splendide le nombre de ses victoires. Le ..... a abattu un avion de chasse (18ème victoire). Le .... a incendié un Drachen (19ème victoire) - 1 blessure - 13 citations"

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique pilote de chasse. Le 15 octobre 1918 malgré des circonstances atmosphériques tout à fait défavorables, a attaqué un Drachen et l'a incendié (20ème victoire)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 décembre 1918 : "Les 18 et 23 octobre 1918, a abattu deux avions ennemis remportant ainsi ses 21ème et 22ème victoires - 1 blessures - 15 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique exemple de valeur militaire ayant derrière lui un passé glorieux d'aviateur de chasse, a demandé a reprendre du service pour venir participer aux opérations du Maroc en 1925. Pilote d'une classe exceptionnelle, observateur averti, arendu dès son arrivée au régiment les plus beaux services. D'un allant indomptable, volant le plus possible, a exécuté de jour comme de nuit, en moins de 50 jours plus de 60 missions de guerre. le 6 septembre 1925, a participé aux bombardements de Chechaouen .... Le 4 octobre par l'opération de Bab Mizab a exécuté 5 bombardements de nuit et 2 bombardements de jour remarquablement réussis."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 juin 1940: "Pilote remarquable d'allant. Le 5 juin 1940 a contribué à abattre un avion ennemi". Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Cal Robert Segond, pilote de l'escadrille N 89 du 16 mai 1917 au 11 décembre 1918 - Remarquer derrière lui le Nieuport 24 bis et le SPAD VII portant tous les deux le premier insigne de l'escadrille N 89, un fanion triangulaire de deux couleurs (blanc et rouge) séparées horizontalement - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Slt Robert Charles Marie Segond - Né le 11 mars 1894 à Paris (75) - Fils d'Eugène Ernest Marie Segond et de Diane Bexley - Domiciliés au 11 bis, rue de la Tourelle à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Etudiant en médecine - Classe 1914 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 397 - Engagé à la 22ème section d'infirmiers, à compter du 9 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 23 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4851 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 4 novembre 1916 - Nommé Caporal, le 7 novembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, le 3 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 16 mai 1917 au 15 février 1919 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1917 - Evacué sur une ambulance de campagne sur maladie du 12 au 20 août 1917 - En convalescence juqu'au 30 août 1917 - En mission du 1er au 13 mars 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - En mission du 10 au 15 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 29 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 septembre 1918 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur, le 15 février 1919 - Démobilisé - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation - Passé à l'arme de l'aéronautique, en date du 20 juin 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 29 mai 1924 - Admis à l'emploi d'adjoint technique des ponts et chaussée et des mines, le 15 juin 1925 - Affecté au service central des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique, le 16 juin 1926 - Nommé Ingénieur adjoint des travaux publics de l'état de 4ème classe (ponts et chaussées) et affecté à la résidence de Paris, au service central des forces hydrauliques et des distributions d'énergie électrique, le 1er juillet 1927 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 89 / SPA 89 - JORF - Dernière mise à jour : 30 juin 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Robert Charles Marie du 2ème groupe d'aviation, pilote à l'escadrille SPA 89, en date du 27 septembre 1918 : "Officier donnant l'exemple de la plus grande conscience du devoir. A livré de nombreux combats. Le 28 mai 1918, son avion ayant été atteint par des balles, a été contraint d'atterrir entre les lignes; n'a quitté son appareil qu'après l'avoir incendié, quoique pris sous le tir des mitrailleuses ennemies. S'est spécialisé dans le mitraillage des troupes à terre et les reconnaissances à basse altitude. Le 11 août, au cours d'une de ces missions où il opérait en liaison avec l'infanterie, a eu son avion gravement atteint et a été blessé par une balle. Une citation."

Sgt Fernand Massol pose en compagnie d'un Nieuport 24 portant le fanion à deux couleurs, qui a été le premier insigne collectif adopté par l'escadrille N 89 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Sgt Fernand Massol - Né le 10 février 1896 à Montpellier - Fils de Pierre Louis Théophile Massol (employé de gare) et de Marie-Louise Hiacinthe Fabre - Profession avant guerre mécanicien ajusteur - Classe 1916 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1814 - Mobilisé au 105ème régiment d'infanterie, à compter du 11 Avril 1915 - Affecté au 156ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 24 Septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5218 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 23 janvier 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé sergent, le 25 Juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 89 / SPA 89 du XXX au 9 août 1918 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 28 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 Avril 1918 - Blessé au combat, le 5 Juin 1918 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 10 février 1919 - Marié avec Mlle Rosalie Marie Jeanne Albuisson à Le Cailar (Gard), le 6 juillet 1920 - Médaille militaire, en date du 24 décembre 1936 - Marié avec Mlle Henriette Marie Louise Allez à Vauvert (Gard), le 15 décembre 1960 - Décédé à Vauvert (Gard), le 7 avril 1970 - Fernand Massol repose dans le cimetière de la commune de Vauvert - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 89 / SPA 89 - Liste des brevets militaires - Site internet Geneanet.org - JORF - Dernière mise à jour : 13 juin 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Fernand Massol, au 156ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 89, en date du 28 octobre 1917 : "Pilote plein d'entrain. Sept combats. Le 20 octobre, malgré une brume épaisse, s'est lançé à la poursuite d'un zeppelin et lui a livré combat pendant une heure, à une altitude de 6000 mètres. N'a atterri qu'à bout d'essence, dans des conditions très difficiles."

* Médaille militaire de l'Adj Fernand Paul Marius Massol de la base aérienne de Lyon, en date du 24 décembre 1936 : "22 ans de services, 4 campagnes. A été cité."

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Sgt Roger Lestrade, pilote de l'escadrille N 89 du 18 mai au 16 juin 1917 - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Sgt Faustin Joseph Roger Lestrade - Né le 19 mars 1889 à Arcachon (Gironde) - Fils de Jean Théodore Lestrade et de Jeanne Marie Georgeon - Domiciliés a Bonnetan (Gironde) - Classe 1909 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 1071 - Service militaire au 57ème régiment d'infanterie, caserné à Bordeaux, à compter du 1er octobre 1910 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Elève architecte - Domicilié au 9, cours Tartas à Arcachon, à compter du 6 avril 1913 - A effectué une période d'exercice au 57ème régiment d'infanterie du 22 mai au 13 juin 1913 - Rappelé à l'activité et mobilisé au 57ème régiment d'infanterie, le 3 août 1914 - Affecté à la 2ème compagnie de mitrailleuses du 257ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Nommé Sergent, le 14 mars 1916 -Affecté à la 4ème compagnie de mitrailleuses du 212ème régiment d'infanterie, le 21 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 septembre 1916 - Tests de sélection et formation théorique à l'école de Dijon, du 16 septembre au 2 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5170 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 11 janvier 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 27 février au 24 avril 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau du 24 avril au 4 mai 1917 - Pilote du GDE du 4 au 18 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 89 du 18 mai au 16 juin 1917 - Pilote de l'escadrille F 70 du 16 juin au 21 août 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Farman F 40, sur le terrain d'aviation de Toul, le 21 août 1917 - Son corps a été déposé à l'hôpital militaire de Toul, le même jour - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1917Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 89 - Bailey / Cony - JORF - Fiche matricule du département de la Gironde - MpF - Dernière mise à jour : 1er juillet 2017.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Lestrade au 212ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille F 70, en date du 21 août 1917 : "Excellent pilote, a toujours fait preuve d'audace et de sang-froid. Très grièvement blessé, le 21 août 1917, par accident d'aviation."

Sgt Roger Lestrade, pilote de l'escadrille N 89 du 18 mai au 16 juin 1917 - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

MdL César Jean Séraphin Hannes - Né le 28 mai 1895 à Rouilly (Seine-et-Marne) - Fils d'Aimé Grégoire Hannes et de Césarine Marie Louise Dessaux (manoeuvrière) - Domiciliés à Chevilly (Oise) en 1914 - Profession avant guerre Chauffeur mécanicien - Domicilié au 48, rue Beauregard à Paris 2ème arrondissement (75) - Classe 1915 - Recrutement du bureau de Compiègne (Oise) sous le matricule n° 1362 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 14ème régiment d'artillerie de campagne, le 6 septembre 1914 - Nommé 2ème Canonnier, le 9 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1916 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 24 novembre 1916 - Affecté au 254ème régiment d'artillerie, le 3 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 24 novembre 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Istres pour effectuer sa formation élémentaire, le 22 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 11.816 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 27 février 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 14 mars au 26 avril 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 avril au 17 mai 1918 - Affecté au 54ème régiment d'artillerie et reste détaché aéronautique militaire, le 3 juin 1918 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 17 mai au 5 juin 1918 - Pilote du GDE du 5 juin au 10 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 juillet au 14 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 14 août 1918 au 16 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1918 - En mission du 22 au 24 novembre 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SPA 77 à compter du 16 mars 1919 mais n'a pas rejoint - Pilote au CIACB de Perthes jusqu'au 24 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 95 (GC 19) du 24 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Rengagé pour deux ans, au titre de l'aéronautique militaire, le 8 août 1919 - Détaché à Villacoublay, le 16 septembre au 29 novembre 1919 - Pilote de la 109ème escadrille du 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz du 1er janvier au 1er août 1920 - La 109ème escadrille détient les traditions de l'escadrille SPA 62 de la Grande Guerre - La 109ème escadrille devient la 9ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Pilote de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er août 1920 au 8 août 1921 - A pris part à l'occupation des pays Rhénans du 25 mai au 27 juin 1921 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 8 août 1921 - Domicilié à l'hôtel St-Jeanne à Chantilly (Oise) - Affecté dans la réserve, au 1er groupe d'ouviers d'aviation - Affecté au 1er groupe d'ouviers d'aéronautique, par changement de dénomination, le 1er janvier 1924 - Marié avec Mlle Marguerite Louise Fung à la mairie de Basse-Yutz (Moselle), le 1er mars 1924 - Domicilié 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 26 juin 1924 - Profession après engagement Garagiste électricien mécanicien automobile - A accompli une période d'exercice volontaire au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville du 13 au 27 mai 1927 - A accompli une période d'entrainement au vol au MGA n° 1 du 1er au 3 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au centre de mobilisation n° 12 du 10 au 24 août 1928 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 18 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au 9, rue Camille Desmoulin à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), à compter du 12 novembre 1931 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 19 octobre au 2 novembre 1931 - Domicilié au garage Chevalier au 21, rue de Malabry au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à compter du 8 février 1932 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 23 janvier 1933 - Nommé Sergent-chef, le 15 avril 1933 - Médaille Militaire décernée, le 7 juillet 1933 - A accompli une période d'exercice volontaire au MGA n° 1 du 21 au 26 août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème compagnie de l'Air, le 1er octobre 1934 - Passé, par changement de domicile, dans la subdivision de Thionville (Moselle), le 2 janvier 1935 - Prend part à la guerre d'Espagne en 1936 - Domicilié au 67, rue Nationale à Basse-Yutz (Moselle), à compter du 2 janvier 1938 - Rappelé à l'activité et affecté au bataillon de l'air 138, le 24 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 3 octobre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au parc d'aviation 15/131, le 2 septembre 1939 - Le parc 15/131 est installé à Gravelines depuis mars 1940 - Marié avec Mlle Germaine Marie Albertine Lecoq à la mairie de Goussainville (Val-d'Oise), le 30 mars 1940 - Les hommes ont participé, avec trois sections spécialisées de parc et une partie de l'échelon roulant du GC I/4 à la défense de Gravelines - Ils perdent 11 hommes dont deux officiers - Le 28 mai 1940, de nuit, les hommes embarquent à bord du cargo "Douaisien" à destination de Cherbourg - Ce navire fait 103,20 mètres de longueur et 14,71 m de largeur - Il transportait 1200 hommes - A 0h10, le 29, au hauteur de la bouée 8 de la passe Est (entrée de Zuydcoote), le navire saute sur une mine - L'explosion a fait trois morts et une cinquantaine de blessés - Malheureusement, César Hannes faisait partie des tués - Les deux autres victimes sont le Sol Louis André Digne du Parc 15/131 et le Sapeur Maurice Jean Danis de la 39/81ème compagnie télégraphique divisionnaire du 39ème bataillon du Génie - L'évacuation du bateau s'est fait en bon ordre et aucune autre victime n'a été a déploré - Ce cargo est la plus grosse épave encore existante au large de Dunkerque - Photo César Hannes transmise par Sophie Leguil, son arrière-petite-fille, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Rouilly (Seine-et-Marne) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Oise - CCC de l'escadrille SPA 89 - CCC de l'escadrille SPA 95 - MpF - JORF - Site Internet "Epaves au large de Dunkerque" - Site internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 août 2021.

* Croix de Guerre et citation n° 68 à l'ordre de la division, en date du 8 novembre 1916 : "Les liaisons téléphoniques et optiques étant impossibles, a assuré comme coureur volontaire, la liaisonnd'artillerie entre le chef de division de 1ère ligne et le Lieutenant-colonel, commandant le régiment sous un bombardement violent et ininterrompu pendant les journées des 26, 27 et même du 28 octobre 1918."

 

Les avions

Huit pilotes de l'escadrille N 89 se rassemblent avant le départ du terrain d'aviation de Villacoublay, le 28 avril 1917 - Dans quelques intants, ils s'envoleront pour le terrain de Toul en Meurthe-et-Moselle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Rassemblement des huit Nieuport 23 et 23 bis affectés à l'escadrille N 89 sur le terrain d'aviation de Villacoublay, le 28 avril 1917 - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Alignement des huit Nieuport 23 et 23 bis affectés à l'escadrille N 89 sur le terrain d'aviation de Villacoublay, le 28 avril 1917 - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille N 89 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

L'escadrille N 89 a stationné sur le terrain d'aviation de Toul (54) du 28 avril au 24 mai 1917 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

L'escadrille N 89 a stationné sur le terrain d'aviation de Saizerais (54) du 24 mai au 12 juillet 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

L'escadrille N 89 a stationné sur le terrain d'aviation de Saizerais (54) du 24 mai au 12 juillet 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 ou 27 de l'escadrille N 89 en 1917 - Le capot moteur est peint en couleur noir ou rouge - L'insigne de la guêpe est peint dans un cercle - Ebay RFA.

Nieuport 24 bis n° 4433 de l'escadrille N 89 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) à l'été 1917 - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Les Nieuport 24 / 24 bis / 27 de l'escadrille N 89 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) pendant l'été 1917 - Tous ces avions portent, en plus de l'insigne d'unité, un insigne personnel - Photo Fernand Massol transmise par M. Guy Massol que je remercie pour son aide.

Nieuport et SPAD VII de l'escadrille N 89 parqués dans un hangar Bessonneau en cours de montage ou de démontage pendant l'hiver 1917-1918 - Tous ces avions portent simultanément la guêpe, l'insigne de l'escadrille et un dessin personnel à chaque pilote - Une exception notable, le SPAD VII du commandant d'unité, visible au premier plan à gauche, qui porte la guêpe posé sur un fanion bicolore - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Vue de détail de la partie gauche de la photo supérieure - De l'avant vers l'arrière, le SPAD VII n° 1XX du Cne Guy Tourangin, commandant de l'escadrille N 89 qui porte la guêpe sur un fanion bicolore, un Nieuport 24 n° XX56 portant une barre oblique comme insigne personnel et finalement un dernier Nieuport avec un insigne personnel, un rond blanc avec un dessin géométrique - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Vue de détail de la partie droite de la photo supérieure - De l'avant vers l'arrière, trois Nieuport 23 et 27 de l'escadrille N 89 pendant l'hiver 1917-1918 - Au premier plan, le Nieuport 23 n° 5451 portant la guêpe et un insigne personnel, la lettre "O", puis une Nieuport 27 portant guêpe et trois barres verticales comme insigne personnel et finalement un dernier Nieuport 27 avec un insigne personnel qu'il est impossible d'identifier avec la résolution de cette photo - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 n° 5449 piloté par le MdL Henri Durand de l'escadrille N 89 capturé le 6 janvier 1918, dans les environs d'Emmerich, après un combat contre le Vizefeldwebel Landin du Jasta 32 - Son avion a été victime de problème moteur (touché par balle ?) après une attaque de Drachen dans les environs d'Ommeray (Sud de Dieuze) - Remarquez l'insigne collectif, l'abeille et l'insigne personnel du pilote, un oeil - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Autre photo des soldats allemands posant à côté du Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand capturé le 6 janvier 1918, au Sud de Dieuze - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand, capturé aux environs d'Ommeray au Sud de Dieuze, le 6 janvier 1918, vient d'être redressé sur ses roues - Il venait d'attaquer un Drachen quand il a été pris pour cible par son adversaire - Photo collection Jean-Paul Galliot que je remercie pour son aide.

 

 

Les avions

Le Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand, capturé aux environs d'Ommeray, au Sud de Dieuze, vient d'être redressé sur ses roues - Il sera transféré sous peu sur le terrain de Bénestroff, terrain du FlAbt 199, à 20 km au Nord-Est d'Ommeray - Photo collection Jean-Paul Galliot que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand, capturé aux environs d'Ommeray, au Sud de Dieuze, vient d'être redressé sur ses roues - Il sera transféré sous peu sur le terrain de Bénestroff, terrain du FlAbt 199, à 20 km au Nord-Est d'Ommeray - Photo collection Jean-Paul Galliot que je remercie pour son aide.

Plusieurs vues montrant le MdL Durand au milieu des allemands après sa capture - Bientôt, il sera transféré sur Dieuze pour être interrogé - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Autre vue montrant le MdL Durand après sa capture - Remarquez les marquages précisant le type et le numéro SFA de l'appareil sur l'aile supérieure - Photo collection Bruno Couplez que je remercie pour son aide.

Autre vue montrant le MdL Durand après sa capture - Photo collection Bruno Couplez que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 n° 5449 piloté par le MdL Henri Durand, capturé le 6 janvier 1918, après un combat contre le Vizefeldwebel Landin du Jasta 32 - Cette photo a été prise sur le terrain de Bénestroff, terrain occupé par la FlAbt 199, à 20 km au Nord-Est d'Ommeray - Remarquez les deux insignes portés par cet avion, une guêpe comme insigne collectif et un oeil comme l'insigne personnel du pilote - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 n° 5449 piloté par le MdL Henri Durand de l'escadrille N 89 capturé le 6 janvier 1918, après un combat contre le Vizefeldwebel Landin du Jasta 32 - Cette photo a été prise sur le terrain de Bénestroff, terrain occupé par la FlAbt 199, à 20 km au Nord-Est d'Ommeray - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Détail de l'insigne personnel du MdL Henri Durand, peint sur l'avion qui lui était affecté, le Nieuport 24 n° 5449 - Cet avion a été capturé par les Allemands, le 6 janvier 1918 et son pilote fait prisonnier après qu'il ait atterrit au Sud de Dieuze - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 n° 5449 du MdL Henri Durand, capturé par les Allemands, le 6 janvier 1918 et son pilote fait prisonnier après qu'il ait atterrit au Sud de Dieuze - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Michael Schultz collection de l'Historisches Museum der Pfalz que je remercie pour son aide.

Le MdL Henri Durand a été capturé après un combat contre le Vizefeldwebel Landin du Jasta 32 - Il a posé son Nieuport 24 n° 5449 dans les environs d'Ommeray, au Sud de Dieuze et a été fait prisonnier par les Allemands - Il a été emmené dans l'enceinte de l'usine de Dieuze, où beaucoup de prisonniers de guerre étaient temporairement détenus - Il va d'abord être interrogé - Photo collection Jean-Paul Galliot que je remercie pour son aide.

Le MdL Henri Durand a été emmené dans l'enceinte de l'usine de Dieuze, où il va d'abord être interrogé - Photo collection Jean-Paul Galliot que je remercie pour son aide.

A droite, le Cne Guy Tourangin, commandant de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 17 mars 1917 au 24 octobre 1918, pose en compagnie de quatre pilotes de son unité - Si vous êtes capables d'identifier ces pilotes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Guy Tourangin transmise par sa famille, via Mme Monique Gallais, que je remercie pour leur aide.

Spad XIII de l'escadrille SPA 89 en 1918 - Comme tous les avions de cette escadrille, l'avion porte l'insigne de l'escadrille, la guêpe associé à l'insigne personnel du pilote, un point d'interrogation - Photo collection SHD du Château de Vincennes.

Sur le terrain de Tichémont, le Vizefeldwebel Albert Haussmann, pilote du Jasta 13, pose à côté d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 89 capturé par les Allemands - Ce pilote était titulaire de 15 victoires homologuées lors de sa mort au combat, le 16 octobre 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le soldat de 2ème classe Michel Latapy, armurier, pose aux commandes d'un SPAD VII de l'escadrille N 89 / SPA 89 en 1917 - 1918 - Photo Michel Latapy transmise par G. Latapy, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Soldat de 2ème classe Michel Lucien Latapy - Né le 6 juin 1898 à Bayonne (Pyrénées Atlantiques) - Fils de Hubert Latapy et de Clémence Maura - Domiciliés au 20 bis rue Bergeret à Bayonne (Pyrénées Atlantiques) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1918 - Recrutement de Bayonne sous le matricule n° 2190 - Mobilisé au 3ème groupe d'aviation, dépôt de Bordeaux, le 17 avril 1917 - Affecté comme armurier - Stage d'armement à l'école du tir aérien de Cazaux jusqu'au 18 avril 1917 - Détaché à la RGA à compter du 31 mai 1918 - Affecté à l'annexe de Luxeuil du 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1920 - Démobilisé, le 14 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 7ème groupe d'aviation - Affecté au 31ème régiment d'aviation d'observation, le 20 août 1921 - Dissolution du 7ème groupe et affectation au 36ème groupe d'aviation, le 17 mai 1923 - Affecté au 12ème régiment du Génie, le 15 mai 1926 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1927 - Passé au centre de mobilisation d'infanterie 183, du 1er juin 1928 au 24 octobre 1939 - Réintégre sa subdivision d'origine, le 3 novembre 1942 - Sources : Pam - Fiche matricule du département des Pyrénées Atlantiques - Dernière mise à jour : 7 juin 2017.

Spad XIII de l'escadrille SPA 89 photographié sur le terrain de Spire (Allemagne), le 18 novembre 1918 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

 

 

Couleurs des avions

SPAD VII du Slt Emile Régnier, l'As aux six victoires homologuées de l'escadrille SPA 89 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

 

 

 

 

 

Documents en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion n° 2711 au GDE (Plessis-Belleville) au Ltt Guy Tourangin - Passé à l'aviation comme observateur, le 10 février 1915 - Observateur de l'escadrille C 9 du 28 mars au 11 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 42 du 13 avril 1915 au (9 mars 1916) - Brevet de pilote militaire n° 2633 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 5 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 73 du 14 septembre 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille N 26 du XXX au 17 mars 1917 - Commandant de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 17 mars 1917 au 24 octobre 1918 - Photo famille Tourangin via Monique Gallais que je remercie pour leur aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Maurice Emile Adrien Rochat - Né le 19 novembre 1891 à Paris 19ème (75) - Classe 1911 - Brevet de pilote militaire n° 5148 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 89 du 17 mars au 10 mai 1917 - Tué au cours d'une accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport 23, le 10 mai 1917 - Son corps a été déposé à l'hôpital militaire Gama de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Maurice Rochat repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017 - Sources : Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 89 - Bailey/Cony - MpF - Dernière mise à jour 23 octobre 2017.

Tombe du Cal Roger Caillet - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 20 au 27 septembre 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, dans les environs de Souain (Marne), le 26 septembre 1918 - Son adversaire était probablement le Vfw Alfons Nagler du Jasta 81 (sa 7ème victoire) - Roger Caillet repose dans la nécropole nationale de Suippes - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau des familles Régnier-Prieur dans le cimetière de Montreuil à Versailles (Yvelines) - Emile Régnier, l'As aux 6 victoires homologuées y repose - Photo Alain Octavie, transmise par Régis Biaux, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Ltt Emile Julien Mathurin Marie Régnier - Pilote de l'escadrille N 89 / SPA 89 du 8 janvier 1918 au 16 février 1919 - Six victoires homologuées pendant son séjour à l'escadrille SPA 89 - Fondateur de la Société anonyme des Etablissements "Emile Régnier" - Fabrique sous license exclusive des moteurs De Havilland Gipsy de 85 cv à 135 cv - Fournisseurs du gouvernement français d'appareils de pointage et de navigation pour la marine et l'aéronautique - Président de l'Aéroclub de l'Ile de France en 1933 - Le moteur de 205 cv fabriqué par les Etablissements "Emile Régnier" et monté sur Caudron 366 "Atalante", a obtenu le record de vitesse sur 1.000 km à Istres, le 7 janvier 1934 - L'avion était piloté par Louis Massotte - Arrivé second de la coupe Deutsch de la Meurthe avec le moteur de 205 cv, fabriqué par ses établissement, le 27 mai 1934 - Emile Régnier repose dans le cimetière Montreuil de Versailles (Yvelines).

Caveau des familles Régnier-Prieur dans le cimetière de Montreuil à Versailles (Yvelines) - Emile Régnier, l'As aux 6 victoires homologuées y repose - Photo Alain Octavie, transmise par Régis Biaux, que je remercie tous les deux pour leur aide.

Caveau des familles Régnier-Prieur dans le cimetière de Montreuil à Versailles (Yvelines) - Emile Régnier, l'As aux 6 victoires homologuées y repose - Photo Alain Octavie, transmise par Régis Biaux, que je remercie tous les deux pour leur aide.

 

Remerciements à :

- la famille Tourangin pour l'envoi de la photo de l'entoilage.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils couleurs des avions de l'escadrille 89.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi de la photo du Spad à Spire.
- M. Ronan Furic pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 du MdL Durand.
- M. Bruno Couplez pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 du MdL Durand.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 du MdL Durand.
- M. Guy Massol pour l'envoi des photos de Fernand Massol, son grand-père.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. G. Latapy pour la transmission de la photo du soldat Michel Latapy, son grand-père.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de l'EC 1/12 "Cambrésis".
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Jean-Paul Galliot pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe du Cal Roger Caillet.
- M. Alain Octavie pour ses photos du caveau de la famille Régnier-Prieur.
- M. Régis Biaux pour la transmission des photos prises par Alain Octavie.
- Mme Sophie Leguil pour l'envoi de la photo de César Hannes, son arrière-grand-père.
- M. Louis Brugnerotto pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et Histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18" de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 88 Escadrille 90

 

 

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