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Insignes peints
sur les fuselages

Entoilage d'un Nieuport 24, 24 bis ou 27 de l'escadrille N 90 - Il a été prélevé, le 22 avril 1918 - C'est la date à laquelle l'escadrille N 90 est passée sur SPAD VII et a pris l'appellation SPA 90 - Il est possible qu'il ait été prélevé sur le Nieuport 24 n° N 5467 codé "1" du Cne Pierre Weiss, le commandant de l'escadrille - Cliquez surl'image pour l'agrandir - Entoilage collection Erik Jensen que je remercie chaleureusement pour son aide.

Superbe sirène peinte sur l'un des quatre Breguet 14A2 de l'escadrille SPA 90 stationné sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) pendant l'été 1918 - Les deux lignes blanches sur le coté du fuselage sont des repères de positionnement - Ils indiquent à l'observateur / photographe les limites du champ de l'appareil photo emporté en soute - Photo collection Ian Simpson via Jean-Marie Picquart que je remercie pour leur aide.

Symbolique

Le Ltt Pierre Weiss, né à Nancy, a choisi comme emblème, pour l'escadrille N 90 qu'il commandait, un coq noir chantant, un symbole résolument patriotique.

Historique

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 90

Insigne de l'escadrille SPA 90 en argent - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 90

Insigne en argent ajouré de l'escadrille SPA 90 - Fabriqué par Kauffer à Nancy - Fixation par 2 anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

 

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Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 2/12 "Picardie" - Homologué sous le n° A 1294 au SHD de Vincennes, le 13 novembre 1996 - Définition héraldique : coq au naturel chantant - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 90

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

Victoires de l'escadrille

Recensement en cours

 

Palmarès

Recensement en cours

 

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

Recensement en cours

 

Total des pertes

Recensement en cours

 

Les hommes

Slt André Maurice Seigneurie - Né le 15 août 1892 à Bellengreville (Calvados) - Fils de XX Seigneurie et d'Aline Héroux - Engagé au 2ème régiment de Cuirassiers, le 9 novembre 1911 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 11 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3163 obtenu le 2 avril 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Voltige à l'école d'aviation militaire de Pau - CRP - Pilote de l'escadrille N 103 / SPA 103 du XXX au 2 juillet 1916 - Fait prisonnier après un combat contre l'Obltn Ernst Frhr von Althaus du KeKV (sa 7ème victoire) - Envoyé en captivité en Allemagne du 2 juillet 1916 au 7 avril 1917 - Evadé le 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 24 juillet 1917 au 14 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital VR 75 de Viry-Chatillon du 14 mai au 17 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 17 août 1918 au 24 octobre 1918 - A percu son SPAD XIII à la RGAé du Bourget, le 12 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 314 du 24 octobre au 26 décembre 1918 - Médaille Militaire, le 21 octobre 1917 - Croix de Guerre - Deux citations à l'ordre de l'armée dont le 2 juillet 1916 - une citation à l'ordre du régiment, le 24 septembre 1914 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

 

Slt Jean Bordes pose à côté de son Spad XIII codé "3" de l'escadrille SPA 90 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle) pendant l'été 1918 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Slt Jean Bordes - Né le 21 novembre 1895 à Luberrac (Corrèze) - Profession avant guerre Instituteur - Engagé comme mécanicien au 1er groupe d'aviation, le 8 décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille MF 8 - Brevet de pilote militaire n° 3825 à l'école d'aviation militaire de Buc, le 1er juillet 1916 - Stage de Haute Voltige à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage du tir aérien à l'école d'aviation militaire de Cazaux - Pilote de l'escadrille F 54 du 5 janvier au 28 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 31 mai 1917 au 9 août 1919 - Il pose à côté de son Spad XIII codé "3" de l'escadrille SPA 90 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois pendant l'été 1918 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

Sgt Upton Sullivan - Né le 4 juin 1891 à Atlanta (USA) - Fils de Geremiah Sullivan et d'Anna Patterson - Profession avant guerre Négociant - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aviation militaire, le 21 juin 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9886 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 novembre 1917 - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 15 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 15 décembre 1917 au 12 avril 1918 - Nommé Sergent, le 16 mars 1918 - Remis à la disposition de la Marine américaine, le 12 avril 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sgt Upton Sullivan - Pilote de l'escadrille N 90 du 15 décembre 1917 au 12 avril 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden

Sgt Emile Joseph Auguste Jannekeyn - Né le 4 décembre 1896 à Lille (Nord) - Fils de Pierre Francois Jannekeyn (archiviste d'état-major) et de Jeanne Félicie Pichon - Domicilés au 69, rue Denfers-Rochereau à Lille (Nord) puis au 2 bis, avenue de Ségur à Paris 7ème (75) en 1916 - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 532 - Engagé volontaire au titre du 101ème régiment d'infanterie, le 23 août 1914 - Nommé Caporal et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 10 février 1915 - Blessé dans le dos, à la fesse droite, à la tête, au talon droit par des éclats de grenade au bois de Grurie, le 12 mars 1915 - Croix de Guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 18 juin 1915 - Maintenu service armé et proposé pour un changement d'armes (aviation) pour gêne de marche suite d'ostéite traumatique du calcaneum droit suite à blessure de guerre par éclat de grenade par la commission de réforme de Chartres, le 8 mai 1916 - Proposé pour un changement d'armes (section d'infirmiers) pour plaie de la région du thorax coté droit, pleurésie purulente consécutive, emphysème par la commission de réforme de Chartres, le 10 mars 1916 - Déclaré inapte à l'infanterie, apte comme pilote pour éclat d'obus dans le poumont droit et plaie par éclat d'obus du calcanéum droit par la décision de la commission de réforme de Saint-Nazaire - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juin 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 11er juin au 7 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 7 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5101 à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 27 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord - Stage du tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à Pau - Pilote de l'escadrille N 315 du 2 avril au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 20 mai au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 153 / SPA 153 du 16 août au 16 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Détaché à la RGAé du Bourget à compter du 16 décembre 1917 - A convoyé un Nieuport depuis la RGAé du Bourget du 16 au 17 décembre 1917 - Hospitalisé puis convalescence jusqu'au 26 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de la Baule du 26 mars au 31 décembre 1918 - En mission à St-Cyr du 15 au 18 mai 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 11 au 12 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 16 au 20 août 1918 - En mission à l'île d'Yeu du 22 au 24 septembre 1918 - Convoyage d'un avion depuis Nanterre, le 17 septembre 1918 - Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est, en date du 24 janvier 1919 - Démobilisé, le 12 septembre 1919 - Domicilié rue de l'Amiral Roussin à Dijon, à compter du 12 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Marié avec Mlle Yvonne Blanche Louise Degraine à la mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 30 octobre 1920 - Affecté, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 17 juin 1921 - Classé "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 15 % pour reliquat consécutive à une blessure pénétrante du thorax, pleurésie purulente, éclat métallique, au talon droit cicatrice à bord externe douloureux par la marche par la commission de réforme de la Seine, le 21 mars 1922 - Domicilié villa "Les Ailes", route de Crosnes à Yrres, à compter du 23 juin 1922 - Domicilié à Azay-sur-Cher (Indre-et-Loire), à compter du 1er mars 1923 - Profession après guerre Propriétaire viticulteur - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 29 décembre 1923 - Maintenu "Service auxiliaire" avec pension d'invalidité temporaire de 20 % par la commission de réforme de Tours, le 10 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 26 mars 1926 - Marié avec Mlle Marcelle Lachenaud à la mairie du 7ème arrondissement de Paris (75), le 15 mai 1931 - Affecté au 2ème bataillon de l'Air par changement de désignation d'unité - Domicilié au 14, rue Bixio à Paris 7ème (75), à compter du 23 avril 1934 - Affecté, dans la réserve, au centre de mibilisation d'aviation n° 31, le 7 février 1936 - Rayé du personnel navigant, le 9 avril 1938 - Classé en position "Sans affectation", le 12 mai 1938 - Domicilié au 9, rue Mogador à Paris 9ème (75), à compter du 11 octobre 1938 - Affecté au bataillon de l'air n° 107, en date du 13 juin 1939 - Rappelé à l'activité, le 24 août 1939 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er octobre 1939 - Affecté à l'état-major de la 1ère armée aérienne, le 10 janvier 1940 - Compte pour ordre du bataillon air n° 117, le 31 janvier 1940 - Nommé Lieutenant de réserve de l'armée de l'Air, le 1er octobre 1943 (par décret du 26 septembre 1949) - Décédé à St-Germain-en-Laye (Yvelines), le 7 avril 1950 - Repose au cimetière Montparnasse à Paris (75) - Il est photographié aux commandes d'un Nieuport 23/24 armé d'une mitrailleuse Vickers synchronisée et d'une mitrailleuse Lewis fixée à l'aile supérieure pendant l'été 1917 - Ce cliché date de la période où il était pilote de l'escadrille N 90 - Photo Richard Jannekeyn, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 5861) de la ville de Lille (Nord) - Pam - CCC de l'escadrille N 315 - CCC de l'escadrille N 90 - CCC de l'escadrille N 153 / SPA 153 - CCC de l'escadrille V 484 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - JORF - Site Internet "Geneanet" - Dernière mise à jour : 30 août 2021.

* Croix de guerre et citation n° 436 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Cal Emile Jannekeyn au 150ème régiment d'infanterie, en date du 18 juin 1915 : "Engagé volontaire à 17 ans 1/2 pour la durée de la guerre, s'est fait remarquer par son entrain et son courage. Au cours du combat de 11 mars 1915, s'est lancé en tête de son escouade au delà d'un barrage ennemi. Est resté sur le terrain, n'est rentré que le lendemain dans nos lignes après avoir été de nouveau blessé en regagnant nos tranchées."

* Médaille Militaire et citation n° 13.088 à l'ordre des armées de l'Est du Sgt Emile Jannekeyn, pilote de l'escadrille V 484, en date du 24 janvier 1919 : "Brave sous-officier plein de sang-froid et d'entrain. Après avoir fait vaillamment son devoir dans l'infanterie, est passé dans l'aviation par suite d'une blessure, a continué à y faire preuve de mêmes qualités de courage et de dévouement. Une citation."

Cne Pierre Théodore Weiss - Né le 17 octobre 1889 à Nancy (54) - Fils de Théodore Weiss (Médecin en chef de l'hôpital de la Malgrange à Jarville (54)) et de Marguerite Irma Anna Chevalier - Domiciliés au 19, rue Hermite à Nancy - Etudiant en Droit - Classe 1909 - Recrutement de Toul sous le matricule n° 1144 - Service militaire au 17ème régiment de chasseurs à cheval de St-Maxent, à compter du XX octobre 1910 - Profession avant guerre Avocat à la cour d'appel de Nancy - Mobilisé au 17ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 août 1915 - Nommé Lieutenant, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1822 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 22 octobre 1915 - A Chartres, jusqu'au 28 octobre 1915 - Pilote de la RGAé / GDE du Plessis-Belleville du 28 octobre au 30 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille F 71 du 30 décembre 1915 au XX XXX 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 6 octobre au 12 décembre 1916 - Evacué sur l'hôpital du Val de Grâce à Paris du XXX au 12 décembre 1916 - Pilote du GDE du 14 décembre 1916 au XX février 1917 - Convoyage d'un avion à destination de l'escadrille F 45 du 6 au 9 janvier 1917 - Pilote du détachement de chasse 504 du XX février au 2 mai 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 90 du 2 mai 1917 au 4 novembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Commandant de l'aéronautique de la 8ème armée du 4 novembre 1918 au 6 mars 1919 - Reste en subsistance à l'escadrille SPA 90 du 4 novembre 1918 au 6 mars 1919 - En mission à Metz (57) du 12 au 28 janvier 1919 - Sept citations pendant la Grande Guerre - Commandant du groupe de grande reconnaissance du 34ème régiment d'aviation - Officier de la Légion d'Honneur - Auteur de plusieurs raids entre Paris et l'Afrique du Nord, vers l'Asie Mineure, au Portugal, vers toutes les capitales d'Europe, à la Russie Orientale, le tout réalisé aux commandes de son avion d'armes, sans aménagement spécial - Auteur du premier transfert de carburant entre deux avions en vol - Docteur en Droit - Photo collection du SHD du château de Vincennes - Sources : Pam - FM 54 - CCC F 14 - CCC F 71 - CCC SPA 90 - Dernière mise à jour : 1er juillet 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Chef des pilotes de son escadrille leur a donné, au cours de nombreux combats aériens, de très beaux exemples d'allant et de courage, en particulier le 21 mai 1916 en mettant hors de combat un Albatros. Est rentré avec sa carlingue criblée de balles."

Sgt Octave Lapize - Né le 24 octobre 1887 à Paris (75) - Fils d'Octave Lapize et Pauline Glayal - Classe 1907 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le n° matricule 1512 - Réformé pour surdité - Champion de France amateur en 1907 - Champion de France en 1911 - 1912 - 1913 - Paris-Roubaix en 1909 - 1910 - 1911 - Paris-Tours en 1911 - Paris-Bruxelles en 1911- 1912 - 1913 - Vainqueur du Tour de France 1910 - Profession avant guerre Coureur cycliste professionnel de 1909 à 1914 - Engagé volontaire au 19ème escadron du Train des Equipages, le 14 août 1914 - Détaché à l'état-major du général Foch - Il est chauffeur du général - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1720 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 8 octobre 1915 - Stage à l'école de tir aérien de Cazaux - Moniteur de vol à l'école militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 10 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 504 du 15 février au 20 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 203 du 20 avril au 18 mai 1917 - Détaché à la RGA, le 23 et 24 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du 18 mai au 14 juillet 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, contre un biplan allemand qui effectue un réglage d'artillerie, au-dessus du bois de Mort-Mare près de Flirey (54), le 14 juillet 1917 - A 4500 mètres d'altitude, il est tué par une rafale de 5 balles qui le touche en pleine poitrine - D'abord enterré au cimetière militaire de Toul, son corps sera transféré en novembre 1917 dans le cimetière de Villers-sur-Marne où résidaient ses parents - Son commandant d'unité, le Ltt Weiss fit peindre le n° 4, qui était son numéro de dossard lors du tour 1910 et ces quelques mots : "Ce vieux n° 4 a été piloté par notre cher et regretté Octave Lapize. Qui que tu sois, ne monte pas dans ce zinc sans avoir une pensée pour son brillant pilote tombé glorieusement au champ d'honneur." - Photo collection Jean Bobet, parue dans l'Est Républicain.

Slt Victor Joseph Jean François Esperon du Tremblay - Né le 8 août 1886 à Saint-Martin Vésubie (Alpes-maritimes) - Fils de Paul du Tremblay et de marie Machaud fe Beauretour - Entré en service actif au 111ème régiment d'infanterie, le 9 octobre 1905 - Brevet de pilote militaire n° 388 obtenu le 20 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille BL 18 du XXX au 17 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 110 du 13 avril 1915 au 10 décembre 1915 - Moniteur de l'école d'aviation d'Avord à partir du 26 décembre 1915 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord - Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres - Pilote de l'escadrille SPA 90 en 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 159 du 20 janvier au 9 juin 1918 - Blessé au combat, aux commandes d'un Spad XIII, le 9 juin 1918 - Muté GC 12, le 29 août 1918 - Médaille Militaire en septembre 1914 - 3 citations à l'ordre de l'armée, en septembre 1914, juin 1915 et juillet 1917

* Citation à l'ordre de l'armée : "A effectué plus de 20 reconnaissances au-dessus de l'ennemi dans des circonstances souvent difficiles et sous le feu de canons spéciaux ; s'est fait remarquer par son habileté, son sang-froid, ses aptitudes à se diriger parfaitement ; tous les observateurs qu'il a emmenés sont unanimes dans leurs éloges à son égard. Ayant et son appareil gravement endommagé par 6 éclats d'obus, dont un traversa le capot de part en part, a fait preuve du plus grand courage, poursuivant la mission de bombardement qui lui était confiée."

 

Photo de l'Adj Charles Casin

Adj Charles Casin - Né le 5 novembre 1892 à Avril par Briey (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Jean Nicolas Casin et de Marie Sponville - Classe 1912 - Recrutement de Thionville-Nancy sous le matricule n° 1413 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 5ème régiment d'artillerie à pied, le 10 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 26 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 octobre 1913 - Profession avant guerre Commerçant - Marié avec Mlle Jeanne Simon et domicilié au 17, rue du Bourg à Bar-le-Duc (Meuse) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 17 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille MF 2 du 18 novembre 1914 au 8 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille HF 7 du 8 janvier au 5 avril 1915 - Observateur de l'escadrille HF 13 du 5 avril 1915 au (2ème trimestre) 1915 - Observateur de l'escadrille C 18 du (2ème trimestre) 1915 au 24 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 11 du 24 avril 1915 au XXX - Observateur de l'escadrille MF 22 - Observateur de l'escadrille C 18 - Passé à l'école d'aviation militaire du Crotoy comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 3751 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - Pilote de la RGA du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 45 du 5 janvier au 16 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 15 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 128 du 10 juin au 17 juillet 1918 - Placé en sursis d'appel en qualité de cultivateur à Avril (Meurthe-et-Moselle) jusqu'au 31 juillet 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Domicilié à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'Or), à compter du 16 août 1919 - Rengagé pour un an au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, le 16 septembre 1920 - Rengagé pour deux ans au titre du 32ème régiment d'aviation d'observation, à compter du 13 septembre 1921 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1922 - Commissionné pour trois ans, à compter du 13 septembre 1923 - Commissionné pour cinq ans au titre du 32ème régiment d'aviation, à compter du 21 juin 1927 - Admis dans le cadre des sous-officiers de carrière, le 27 avril 1928 - Passé à la base aérienne de Dijon, le 1er octobre 1932 - Passé à la base aérienne n° 102, le 1er janvier 1934 - En congé sans solde de trois mois du 1er juillet au 30 septembre 1936 - Admis à la retraite, le 1er octobre 1936 - Se retire à Ruffey-les-Beaune (Côte-d'or) à compter du 15 octobre 1936 - Rappelé à l'activité et affecté au 81ème régiment régional, le 24 septembre 1938 - Libéré, le 2 octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 10 novembre 1939 - Profession après guerre Commis d'architecte - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Moselle - Dernière mise à jour : 8 décembre 2017.

* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 198 à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du XX XXX 1918 : "Pilote d'une conscience à toute épreuve. les 22 août, 4 et 11 septembre, par son calme et la sureté de sa protection, a permis aux avions de la division de réaliser leur programme photographique malgré une aviation ennemie très active. Le 19 août, par le mauvais temps, a exécuté une reconnaissance à vue, à basse altitude, sur les lignes ennemies."

* Médaille Militaire de l'Adc Charles Casin au 32ème régiment d'aviation, en date du 1er janvier 1922 : "9 ans de services, 5 campagnes."

 

Photo du Sgt René Brixon

Sgt René Auguste Brixon - Né à Mouzon (Ardennes), le 16 mai 1898 - Fils de Jules Emile Brixon (perruquier) et de Marie Pauline Person - Profession avant guerre Ferblantier-chaudronnier - Classe 1918 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 395 - Mobilisé au titre du 147ème régiment d'infanterie, le 17 avril 1917 - Affecté au 87ème régiment d'infanterie, le 26 septembre 1917 - Affecté au 51ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 mai 1918 - Cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon, à partir du 2 mai 1918 - Stage de formation élémentaire à l'école d'Istres-Miramas, à compter du 4 juillet 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.876 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 14 septembre 1918 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er octobre 1918 - Stage de spécialisation "chasse" à l'école d'aviation militaire de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation militaire de Voves du 24 au 31 octobre 1918 - Pilote du GDE du 31 octobre 1918 au 15 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 19 mars au 16 juillet 1919 - Puni de prison - En subsistance à Haguenau du 29 au 30 mai 1919 - Parti à l'annexe GDE de Luxeuil, le 10 juin 1919 - Nommé Sergent, le 9 juillet 1919 - Affecté à la division aérienne du 16 juillet au 13 août 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 67 du 13 août au 21 août 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation de Germersheim (Allemagne), le 21 Août 1919 - Sources : Acte de naissance n° 33 de la commune de Mouzon - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Ardennes - CCC de l'escadrille SPA 90 - CCC de l'escadrille SPA 67 - MpF - Dernière mise à jour : 4 décembre 2020.

Les hommes

Slt Henri Gustave de Ginestet de Puivert - Né le 2 octobre 1888 à Montflanquin (Lot et Garonne) - Fils de François Jacques Joseph Marie Espic de Gep de Ginestet et de Gabrielle Marie de Roux de Puivert (+ 1905) - Père domicilié Château de Ginestet à Béziers - Service militaire au 14ème régiment de Dragons, à compter du 1er octobre 1909 - Mobilisé au 1er régiment de Hussards, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er décembre 1914 - Détaché au 96ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4337 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 25 août 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 3 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du XXX au 3 mai 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Convoyage d'un SPAD VII ou XIII au RGA du Bourget, du 25 avril au 3 mai 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 90 du 4 novembre 1918 au 3 mai 1919 - En mission spéciale du 7 au 14 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 92 à compter du 3 mai 1919 - Marié avec Elie Rambourg en juillet 1919 - Décédé le 30 mars 1944 - Photo transmise par Georges de Ginestet de Puivert que je remercie pour son aide.

Cne Gaston Victor Luc-Pupat - Né le 25 juillet 1885 à Lyon (69) - Fils de François Arsène Luc-Pupat et de Reine Marie Bourdillon - Classe 1905 - Recrutement de Rhône Central sous le n° matricule 1736 - Engagé au 52ème régiment d'infanterie du 28 février 1904 - Affecté au 140ème régiment d'infanterie stationné à Romans, le 5 février 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 juin 1914 - Passé dans l’aéronautique militaire comme observateur, le 14 mai 1915 - RGA du 22 mai au 6 juillet 1915 - Observateur de l'escadrille MF 44 du 6 juillet 1915 au 3 juin 1916 - Hospitalisé du 30 novembre au 31 décembre 1915 - En convalescence du 5 janvier au 9 février 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er mai au 6 juin 1916 -
Une citation à l’ordre du corps d'armée en date du 25 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres comme élève pilote, le 3 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3870 à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 6 juillet 1916 - Ecole d'aviation d'Avord (stage de perfectionnement) - Ecole d'aviation de Pau (stage de haute école et de chasse) jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille N 38 du 1er octobre au 16 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 90 du 16 novembre 1916 au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 65 du 9 au 25 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille N 79 d'avril 1917 au 4 septembre 1917 - Nommé Capitaine à  titre temporaire, le 24 juin 1917 - Nommé capitaine à titre définitif, le 6 juillet 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation (3ème) à l'ordre de l'armée au Cne Gaston Luc-Pupat, commandant N 79 en date du 31 juillet 1917 - Croix de Guerre 14-18 - Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, lieutenant d'infanterie, commandant l'escadrille N 79 en date du 23 mai 1917 - Tué au combat, en attaquant un Drachen, au Sud de St-Quentin, près de Villers-le-Sec (02), le 4 septembre 1917 - Photo Christophe Blanc, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, observateur de l'escadrille MF 44 en date du 15 mars 1916 : "Officier observateur très qualifié par son coup d'oeil et son jugement. A donné depuis son arrivée à l'escadrille44 de belles preuves d'audace et de sang-froid. A attaqué violemment, à plusieurs reprises, des avions ennemis (31 juillet, 20 septembre, 10 octobre 1915). S'est particulièrement distingué le 28 février dernier, en prenant avec calme et précision, sous le feu violent des batteries spéciales, des photographies qui ont fourni de précieux renseignements (20 éclats d'obus dans l'appareil, bord d'attaque coupé)."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation (3ème) à l'ordre de l'armée au Cne Gaston Luc-Pupat, commandant N 79 en date du 31 juillet 1917 : "Pilote hors de pair, plein de courage et d'audace. A accompli un très grand nombre de missions lointaines, toujours poussées jusqu'au bout, malgré les difficultés rencontrées. Le 6 juillet 1917, a exécuté une reconnaissance importante très loin dans les lignes ennemies, soutenant trois combats avec succès, et rapportant des renseignements particulièrement précieux. Complétement épuisé et arrivé à l'extrême limite de ses forces, n'a interrompu son service que sur l'ordre formel qui lui en a été donné. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gaston Luc-Pupat, lieutenant d'infanterie, commandant l'escadrille N 79 en date du 23 mai 1917 : "Pilote remarquable par son audace, son sang-froid, son mépris absolu du danger, prend toujours pour lui les missions les plus périlleuses. A exécuté de très nombreuses reconnaissances lointaines et a rapporté des renseignements sûrs et précieux pour le commandement. Attaque toujours l'ennemi partout où il le rencontre, même fort loin dans ses lignes. le 26 avril 1917, a attaqué un avion ennemi qui est tombé à proximité des lignes en vue des postes français."

Slt Jean Pezon, l'As aux 10 victoires homologuées de l'escadrille SPA 90 - Il a été pilote de cette unité du 1er janvier 1918 au 28 octobre 1919 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Slt Jean André Pezon - Né le 22 mars 1898 à St-Pierre-le-Moutier (Nièvre) - Fils de Georges Pezon (avocat) et de Paule Saint-Maximin - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1918 - Recrutement de Tunis sous le matricule n° XXX - Engagé volontaire au 5ème régiment d'artillerie d'Afrique, le 11 septembre 1915 - Affecté au 58ème régiment d'artillerie de campagne, le 15 janvier 1916 - Affecté au 5ème groupe d’artillerie de campagne d’Afrique, le 19 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 février 1917 - Détaché à l'école d'Etampes, le 12 mars 1917 - Une citation à l'ordre du régiment, en date du 26 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6485 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 22 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 7 août au 3 septembre 1917 - Nommé Caporal, le 25 juillet 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 25 septembre 1917 - Pilote du GDE du 1er octobre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 1er janvier 1918 au 28 octobre 1919 - Nommé Sergent, le 16 mars 1918 - Le 21 mai 1918, après avoir été touché en combat, son avion s'écrase sur le terrain de Lunéville (Meurthe-et-Moselle) - Il souffre de vertiges et de contusions - Nommé Adjudant, le 25 juin 1918 - Souffrant des séquelles de la chute, il consulte le professeur Weiss, père de son commandant d'escadrille, qui diagnostique des traumatismes au crâne et à la colonne vertébrale, le 29 juin 1918 - Hospitalisé jusqu'au 4 juillet, il part en convalescence jusqu'au 31 août 1918 - Médaille Militaire, le 28 septembre 1918 - A été consacré AS pour sa 10ème victoire homologuée, le 30 octobre 1918 - Termine la guerre avec 10 victoires homologuées et 8 non homologuées ou probables - 160 missions de guerre - 263 heures de vol - Croix de guerre avec 5 palmes de bronze et 2 étoiles de bronze - Hospitalisé au 27 novembre au 9 décembre 1918 - Convoyage d'un avion allemand du 18 au 25 janvier 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 22 juin 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 9 août 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 28 octobre 1919 au 24 juin 1923 - Formation à l'école d'application d'artillerie - Nommé Lieutenant, le 16 août 1921 - Mariage avec Mlle Elefterie Kyriacopoulos, le 19 mai 1922 - Affecté au 3ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1922 - Obtient un congé sans solde, le 24 juin 1923 - Directeur d'une plantation de bananes et d'ananas à Linsan (Guinée) - Démissionnaire de l'armée d'active, le 22 août 1928 - Apte à l'aviation de bombardement, le 27 mars 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1936 - Nommé Capitaine de réserve, le 14 juillet 1937 - Mobilisé en 1939 et affecté à la base de Thiès (Sénégal) - Nommé Commandant de l'escadrille n° 2 équipée de Potez 25 chargés de patrouilles côtières - Il réalise 26 missions de guerre - 110 heures de vol - Démobilisé, le 17 avril 1941 - Rappelé sous les drapeaux sur sa demande, le 10 février 1944 - Affecté comme officier de liaison auprès des alliés à l'EM de l'armée de l'Air en AOF - Affecté à l'état-major général de la région de Casablanca - Nommé Commandant de réserve, le 24 juin 1944 - Nommé commandant-adjoint de la base aérienne n° 320 d’Alger, le 28 septembre 1944 - Commandant de la Compagnie de Révision et de Réparation n° 86 du 27 novembre 1944 au 13 août 1945 - Démobilisé à Dakar-Ouakam (Sénégal), le 5 décembre 1945 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 1er janvier 1952 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 31 décembre 1952 - Expulsé de sa plantation par le gouvernement de Sékou Touré en 1958 - Se retire à Vallauris Golfe Juan - Décédé, le 24 août 1980 - Sources : Pam - Liste PN - CCC SPA 90 - CCC SPA 103 - JORF - Dernière mise à jour 8 novembre 2015.

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 26 mars 1917 : "Téléphoniste plein de courage et d’entrain. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. S’est particulièrement distingué le 20 septembre 1916 sur la Somme en installant et entretenant une ligne téléphonique avancée sous un bombardement intense de projectiles de 15 centimètres."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, détaché à l'escadrille SPA 90, en date du 15 juin 1918 : "Jeune pilote adroit et courageux; a abattu en flammes un Drachen ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, pilote à l'escadrille SPA 90, en date du 15 juillet 1918 : "Après un sévère combat, a contraint un avion ennemi à atterrir désemparé en vue de nos lignes. A incendié récemment un Drachen."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, pilote à l'escadrille SPA 90, en date du 3 octobre 1918 : "Le 2 septembre 1918, a abattu en flammes un Drachen ennemi (3ème victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, pilote à l'escadrille SPA 90, en date du 9 novembre 1918 : "Le 15 et le 16 septembre 1918, a abattu en flammes deux Drachen ennemies (cinquième et sixième victoires officielles.)"

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie d'Afrique, pilote à l'escadrille SPA 90, en date du 8 février 1919 : "Pilote d'une virtuosité remarquable, d'un courage à toute épreuve. Dix victoires officielles, dix bombardements à basse altitude. Le 30 mars 1918, a attaqué avec succès à dix mètres du sol un train de permissionnaire ennemis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean André Pezon, du 5ème groupe d'artillerie de campagne d'Afrique, pilote à l'escadrille SPA 90, en date du 22 juin 1919 : "Sous-officier très brave, pilote de tout premier ordre, qui compte dix victoires officielles et n'a cessé de se distinguer en escadrille par son esprit d'initiative et un mordant remarquable. Le 30 mars 1918, est descendu à moins de 50 mètres en gare de château-Salins pour mitrailleur un train transportant des troupes ennemies, tuant 17 militaires et en blessant 28; a réussi à rentrer à son terrain, malgré les barrages de DCA, avec un avion criblé de balles et d'éclats. Médaillé militaire pour faits de guerre. Six citations."

MdL Robert Henri Cahen - Né le 13 juillet 1889 à Paris 9ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2090 - Affecté au 13ème régiment de Dragons - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 6880 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 8 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 90 du XXX au 13 janvier 1918 - Pilote au GDE (Stage SPAD biplace) du 13 janvier au 25 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 25 février au 10 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la Division, en date du 21 juillet 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 juillet 1918 - Citation à l'ordre de la division dméricaine en date du 10 septembre 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 octobre 1918 - Tué au cours d'une mission dans les environs d'Auve (Marne), le 10 octobre 1918 - En équipage avec le Ltt René Ourmade (observateur) qui a également perdu la vie, le SPAD XI qu'ils occupaient, a été abattu par la DCA allemande - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 juin 1922 - Photo Robert Cahen transmise par Didier Wolff que je remercie pour son aide - Sources : Liste des brevets militaires - En attente de la fiche matricule des archives départemenatles de Paris - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 16 février 2018.

* Citation à l'ordre de la division, en date du 21 juillet 1918 : "Brillant pilote qui s'est toujours acquitté des missions confiées avec calme, exactitude et bravoure. En particulier le 2 juin 1918, a brillamment exécuté une liaison d'infanterie, puis a mitraillé, à très faible altitude, les organisations ennemies de la 1ère ligne, rejoignant son terrain avec un avion criblé de balles."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 juillet 1918 : "Pilote énergique et très brave. Au cours d'une liaison d'infanterie, a attaqué à la mitrailleuse, une batterie ennemie attelée. Son avion mis hors de combat par des éclats d'obus a été contraint d'atterrir à proximité de la ligne d'infanterie sur un terrain parsemé de trous d'obus. A réussi grâce à son habileté et à son sang-froid à exécuter un atterrissage correct."

* Citation à l'ordre de la division américaine en date du 10 septembre 1918 : "Pilote de remarquable courage et de grande bravoure en face du danger. Le 18 juillet 1918 pendant les offensives au sud de Soissons a audacieusement mitraillé l'infanterie et une batterie ennemie attelée. Son avion atteint par des éclats d'obus a été contraint d'atterrir sur le champ de bataille."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 18 octobre 1918 : "Pilote d'une rare énergie alliant à une grande bravoure les plus belles qualités de calme et de sang-froid dont il a constamment fait preuve au cours des missions qui lui ont été confiées. Déjà victime de son audace en août 1918, ayant été abattu par le feu de l'ennemi n'avait pu s'échapper sous le tir des mitrailleuses qu'après être resté douze heures dans un tour d'obus à trente mètres des lignes allemandes."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Robert Henri Cahen, pilote à l'escadrille SPA 42, en date du 8 juin 1922 : "Pilote d'une rare énergie, alliant à une grande bravoure, les plus belles qualités de calme et de sang-froid, dont il a fait constamment preuve au cours des missions qui lui ont été confiées. Déjà victime de son audace, en août 1918, ayant été abattu par le feu de l'ennemi, n'avait pu s'échapper sous le feu des mitrailleuses qu'après être resté douze heures dans un trou d'obus à trente mètres des lignes allemandes. Tombé glorieusement au champ d'Honneur, le 10 octobre 1918, au cours d'une liaison d'infanterie. A été cité."

MdL Robert Henri Cahen, pilote de l'escadrille N 90 jusqu'au 13 janvier 1918, pose au commandes de son Nieuport 23/24 codé "13" sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) en janvier 1918 - Pilote de l'escadrille C 42 / SPAbi 42 du 25 février au 10 octobre 1918 - Tué au cours d'une mission dans les environs d'Auve (Marne), le 10 octobre 1918 - En équipage avec le Ltt René Ourmade (observateur) qui a également perdu la vie, le SPAD XI qu'ils occupaient, a été abattu par la DCA allemande - Photo Robert Cahen transmise par Didier Wolff que je remercie pour son aide.

MdL Robert Cahen, pilote de l'escadrille N 90 jusqu'au 13 janvier 1918, pose devant son Nieuport 23/24 codé "13" sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) en janvier 1918 - Photo Robert Cahen transmise par Didier Wolff que je remercie pour son aide.

Sgt Jean Louis Burtin - Né le 27 janvier 1878 à Nyon (Suisse) - Fils de François Julien Burtin et de Joséphine Schmauch - Domiciliés au 16, rue Martimprey à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Classe 1898 - Recrutement de Toul (Meurthe-et-Moselle) sous le matricule n° 1163 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 69ème régiment d'infanterie, à compter du 14 novembre 1899 - Fin de service et passage dans la disponibilité, le 22 septembre 1900 - A accompli une période d'exercices au 37ème régiment d'infanterie du 2 au 29 juin 1902 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er novembre 1902 - Passé, dans la réserve, à la compagnie cycliste du 4ème bataillon de chasseurs à pied, le 24 mai 1904 - A accompli une 1ère période d'exercices au 4ème bataillon de chasseurs à pied du 21 août au 17 septembre 1905 - A accompli une 2ème période d'exercices au 37ème régiment d'infanterie du 22 septembre au 8 octobre 1908 - Passé dans l'armée territoriale, le 1er octobre 1912 - Domicilié au 56, rue Oberlin à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 10 octobre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 41ème régiment d'infanterie territorial, le 6 février 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme dessinateur, le 16 avril 1916 - Formation de dessinateur au GDE du 16 avril au 12 juillet 1916 - Dessinateur de la section de photographie aérienne de la section du détachement d'armée de Lorraine du 12 au 17 juillet 1916 - Classé "service auxiliaire" pour myopie avec 9 dioptries aux 2 yeux avec choroïdite maculaire 1/20 à l'oeil droit et 4/10 avec 9 dioptries à l'oeil gauche par la commission de réforme de Nancy, le 29 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 1er mars 1918 - Dessinateur de la section photographique rattachée à l'escadrille N 90 / SPA 90 du 9 mars au 18 novembre 1918 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1918 - Affecté au 26ème régiment d'infanterie, le 27 décembre 1918 - Dessinateur de la section photographique rattachée à l'escadrille BR 244 du 18 novembre au 14 décembre 1918 - Dirigé vers le dépot de la 20ème régiment militaire, le 14 décembre 1918 - Démobilisé, le 25 février 1919 - Domicilié au n° 54, rue Oberlin à Nancy (Meurthe-et-Moselle), à compter du 25 février 1919 - Profession après guerre Sculpteur / Statuaire décorateur à Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - A réalisé le monument aux morts de la ville de Malzéville qui a été inauguré, le 24 juin 1923 - Réalisa un grand nombre de travaux comme des hôtels particuliers, grands magasins, restaurants, brasseries en collaboration avec de grands architectes - A réalisé les sculptures de la brasserie L'Excelsior à Nancy, de la chambre de commerce, de l'immeuble du journal l'Est Républicain - Etait ami d'Emile Friant dont il acheta un grand nombre de tableaux et de dessins - Sa collection comprenait des oeuvres de Jacques Majorelle, de Victor Prouvé, d'Henri Royer, de Charles de Meixmoron, d'Edmond Petitjean, d'Alfred Renaudin - Passé en position de "Sans affectation" par le bureau de recurtement de Toul, le 15 novembre 1926 - Nommé Officier d'académie, le 19 février 1935 - Décédé en 1940 - Photo Jean Burtin transmis par Mo Frumholz-Burtin que je remercie pour son aide - Photo Archives familiales Frumholz-Burtin - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meurthe-et-Moselle - CCC de l'escadrille SPA 90 - CCC de l'escadrille BR 244 - JORF - Site internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Revie Le Pays Lorrain - Dernière mise à jour : 16 janvier 2021.

MdL Marie Antoine Gérard Joseph Florentin - Né le 27 février 1896 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Avant guerre Etudiant en sciences - Mobilisé au 22ème régiment de Dragons, le 7 août 1914 - Affecté au 9ème groupe cycliste - Affecté au 9ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 11.558 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Istres, le 15 février 1918 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage du tir aérien à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 11 août au 6 septembre 1918 - Deux citations à l'ordre de la division en octobre 1915 et mai 1917 - Tué au combat près de Ferrières (Meurthe-et-Moselle), par le Ltn Martin Haenichen du Jasta 53, le 6 septembre 1918 - Dernière mise à jour : 18 mars 2024.

 

Photo du Maitre-ouvrier Armand Bourdin

Maitre-ouvrier Armand Emile Bourdin - Né à Vernon (Eure), le 16 février 1896 - Fils d'Auguste Armand Bourdin (journalier) et de Marie Emile Alexandrine Hérinel - Domiciliés au 183, rue de Haut à Vernon (Eure) - Profession avant guerre Monteur / menuisier d'aviation - Classe 1916 - Recrutement d'Evreux sous le matricule n° 265 - Mobilisé dans l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 11 avril 1915 - En formation technique de mécanicien moteur rotatif Gnôme au 3ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, jusqu'au 18 juillet 1915 - Mécanicien de l'école d'aviation militaire d'Avord du 18 juillet 1915 au 4 aout 1916 - Mécanicien de l'escadrille XXX du 4 août au 24 octobre 1916 - Mécanicien de la RGAé du 24 octobre au 1er décembre 1916 - Mécanicien du Parc n° 112 du 1er décembre 1916 au 16 avril 1919 - Le Parc n° 112 est chargé de l'approvisionnement technique des escadrilles du GC 12 - Le 1er décembre 1916, le GC 12 compte dans ses rangs les escadrilles N 3, N 26, N 73, N 103, C 46 - Mécanicien en subsistance à l'escadrille N 3 du 6 au 13 mai 1917 - Nommé Maitre-ouvrier, le 1er août 1918 - Mécanicien du Parc n° 10, basé à Dombasle-sur-Meurthe du 16 avril au 19 avril 1919 - Le Parc n° 10 est chargé du ravitaillement techniques des escadrilles SPA 89, SPA 90 et SPA 93 - Mécanicien de l'escadrille SPA 90 du 19 avril au 10 août 1919 - Malade, a bénéficié de 10 jours de convalescence, jusqu'au 11 juillet 1919 - Affecté au dépôt de matériels d'aéronautique n° 3 de Courban (Côte-d'Or) du 10 août au 24 septembre 1919 - Démobilisé, le 24 septembre 1919 - Domicilié au 183, rue de Verdun à Vernon (Eure), à compter du 24 septembre 1919 - Domicilié au 64, rue Sadi-Carnot à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) - Affecté, dans la réserve, au dépôt mobilisateur du 1er groupe d'aérostation - Affecté, dans la réserve, au 34ème réggiment d'observation, le 1er août 1920 - Domicilié au 51, rue de Naterre à Suresnes (Hauts-de-Seine), à compter du 14 janvier 1922 - Affecté, dans la réserve, à la 11ème section d'ouvriers d'aviation en 1922 - Affecté, dans la réserve, à la 10ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté, dans la réserve, à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, en 1924 - Domicilié au 183, rue de Verdun à Vernon (Eure), à compter du 28 juin 1924 - Domicilié au 6, boulevard Bourdon à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 4 février 1929 - Placé en position "Sans affectation", le 1er mai 1930 - Profession Metteur au point de la société Solex au 190, avenue de Neuilly à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Classé en affectation spéciale au titre de la société Solex, comme metteur au point, en date du 19 janvier 1931 - Rayé de l'affectation spéciale et replacé en position "Sans affectation", le 15 octobre 1933 - Domicilié au 37, rue Gasmer à Neuilly-sur-Seine ((Hauts-de-Seine), à compter du 31 août 1937 - Embauché par la société automobile SOMNA (Société Mécanique de Nanterre) au 146, boulevard Victor Hugo à St-Ouen (Seine-Saint-Denis), le 20 septembre 1938 - Embauché à la société des usines Renault aux 8 et 10, avenue Emile Zola à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 3 mars 1939 - Réintégré à sa subdivision d'origine, le 14 septembre 1944 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure - CCC de l'escadrille SPA 90 - JORF - Date de la dernière mise à jour : 6 avril 2022.

 

Les avions

Les Nieuport 17 du détachement de chasse 504 déployés sur le terrain d'Art-sur-Meurthe (54), à partir de la fin janvier 1917 - Le 2 mai 1917, la réunion des détachements de chasse 504 et 507 donnera naissance à l'escadrille N 90 - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Biblithèque de France.

Les armuriers du détachement de chasse 504 sont en train d'harmoniser le tir des armes de bord de ce Nieuport 17 de leur unité - Cet avion est armé d'une Vickers synchronisée avec le fonctionnement de l'hélice et d'une Lewis fixée au-dessus de l'aile supérieure - Il s'agit de faire coincider la ligne de visée de ces deux armes avec un but généralement réglé à 50 mètres devant - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Biblithèque de France.

Trois des quatre Nieuport 17 du détachement de chasse 504 déployés sur le terrain d'Art-sur-Meurthe au début 1917 - Il s'agissait d'avions destinés à protèger les missions de reconnaissance des escadrilles F 35 et F 70 stationnées sur le même terrain - Le premier est le Nieuport 17 n° 2407 codé "3" qui porte l'emblème de la future N 90 - Photo mise en ligne sur le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

L'escadrille N 90 a stationné sur le Terrain de Toul (54) du 2 mai 1917 à janvier 1918 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Octave Lapize, vainqueur du Tour de France 1910, a été pilote du détachement 504 du 15 février au 20 avril 1917, puis de l'escadrille N 90 du 18 mai au 14 juillet 1917 - Il a été tué au cours d'un combat aérien, contre un biplan allemand qui effectuait un réglage d'artillerie, au-dessus du bois de Mort-Mare près de Flirey (54), le 14 juillet 1917 - Après sa mort, son commandant d'unité, le Ltt Weiss fit peindre le n° 4, qui était son numéro de dossard lors du tour 1910 sur son second appareil et ces quelques mots : "Ce vieux n° 4 a été piloté par notre cher et regretté Octave Lapize. Qui que tu sois, ne monte pas dans ce zinc sans avoir une pensée pour son brillant pilote tombé glorieusement au champ d'honneur." - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection du SHD du Château de Vincennes.

Le Sgt Octave Lapize, vainqueur du Tour de France 1910, a été pilote du détachement 504 du 15 février au 20 avril 1917, puis de l'escadrille N 90 du 18 mai au 14 juillet 1917 - Il a été tué au cours d'un combat aérien, contre un biplan allemand qui effectuait un réglage d'artillerie, au-dessus du bois de Mort-Mare près de Flirey (54), le 14 juillet 1917 - Après sa mort, son commandant d'unité, le Ltt Weiss fit peindre le n° 4, qui était son numéro de dossard lors du tour 1910 sur son second appareil et ces quelques mots : "Ce vieux n° 4 a été piloté par notre cher et regretté Octave Lapize. Qui que tu sois, ne monte pas dans ce zinc sans avoir une pensée pour son brillant pilote tombé glorieusement au champ d'honneur." - Photo droits réservés.

SPAD VII codé "5" de l'escadrille SPA 90 accidenté en 1917 - Les circonstances seront précisées ultérieurement - Photo collection Patrick Simon que je remercie pour son aide.

Spad VII codé "12" de l'escadrille SPA 90 accidenté sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - Remarquez l'insigne peint sur le fuselage - Photo collection Ian Simpson via Jean-Marie Picquart que je remercie pour leur aide.

Nieuport 23 n° 2782 et SPAD VII n° 13XX codé "1" du Cne Pierre Weiss, commandant l'escadrille N 90, sur le terrain de Toul (54) pendant l'été 1917 - Voir les photos de détails de ces deux appareils présentées ci-dessous - Photo Collection Alain Mariotte que je remercie pour son aide.

Un joli cheval de bois d'un SPAD VII, codé "6", sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois pendant l'été 1918 - A voir les nombreuses photos d'accidents qui nous sont parvenues, le terrain n'était pas aussi plat qu'il n'y paraissait et réservait de belles surprises - Photo collection Géraud Guillerez que je remercie pour son aide.

Photo de détail du SPAD VII n° 13XX codé "1" du Cne Pierre Weiss sur le terrain de Toul pendant l'été 1917 - Cet officier a commandé l'escadrille du 2 mai 1917 à la fin de l'année 1918 - Son avion porte un magnifique coq multicolore, bien différent de la version générale - Photo Collection Alain Mariotte que je remercie pour son aide.

Les avions

Photo de détail du Nieuport 23 n° 2782 codé "4" sur le terrain de Toul pendant l'été 1917 - Son avion est armé d'une mitrailleuse Vickers synchronisée tirant dans le champ de l'hélice et d'une mitrailleuse de renfort Lewis fixée sur l'aile supérieure - Photo Collection Alain Mariotte que je remercie pour son aide.

SPAD VII de l'escadrille N 90 alignés sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois pendant l'été 1917 - L'escadrille N 90 a stationné sur ce terrain de Meurthe-et-Moselle du 5 juin au 8 novembre 1918 - Le SPAD VII du Cne Pierre Weiss est visible en 5ème position, à partir de la gauche - Les avions portent tous un coq présentant le même graphisme mais peints avec deux couleurs différentes, noir et rouge (4ème en partant de la gauche, codé "7") - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collections du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Cheval de bois, suivi d'un retournement, du Nieuport 24 ou 24 bis piloté par l'Adj Charles Casin à Minorville (Meurthe-et-Moselle), le 27 novembre 1917 - Charles Casin a été pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Photo collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 ou 24 bis codé "2" de l'Adj Charles Casin s'est retourné après un capotage à Minorville (Meurthe-et-Moselle), le 27 novembre 1917 - Charles Casin a été pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Les mécaniciens de l'escadrille N 90, arrivés sur place, vont retourner l'avion et le remettre sur ses roues avant de le rapatrier sur le terrain de Toul (Meurthe-et-Moselle) où il sera remis en état ou évacué sur le parc chargé des grosses réparations - Photo collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 ou 24 bis codé "2" de l'Adj Charles Casin en cours de redressement par les mécaniciens de l'escadrille N 90, après avoir capoté et s'être retourné à Minorville (Meurthe-et-Moselle), le 27 novembre 1917 - Charles Casin a été pilote de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 17 juin 1917 au 9 juin 1918 - Photo collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

SPAD VII codé "14" de l'escadrille N 90 - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Les deux mécaniciens en charge du SPAD XIII codé "3" de l'escadrille SPA 90 posent fièrement sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle) - Photo Christian Tollet que je remercie pour son aide.

Deux pilotes et des mécaniciens de l'escadrille SPA 90 posent avec un SPAD XIII de leur escadrille sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle), le 11 août 1918 - L'avion porte un bandeau avec un nom ou une phrase, malheureusement il est caché par le mécanicien au centre du cliché - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les mécaniciens chargés de l'entretien des Breguet XIV A2 de l'escadrille SPA 90 posent sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) pendant l'été 1918 - Photo collection Géraud Guillerez que je remercie pour son aide.

Un des quatre Breguet 14A2 de l'escadrille SPA 90 en vol - Photo collection Ian Simpson via Jean-Marie Picquart que je remercie pour leur aide.

Un des quatre Breguet 14A2 de l'escadrille SPA 90 accidenté sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - L'escadrille 90 a stationné sur ce terrain du 5 juin au 8 novembre 1918 - Cette photo date de l'été 1918 - Remarquez la superbe sirène peinte sur cet avion (voir la photo de détail dans la rubrique "insignes peints" - Photo collection Ian Simpson via Jean-Marie Picquart que je remercie pour leur aide.

L'escadrille SPA 90 a occupé le terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf (Allemagne) du 5 décembre 1918 au 1er janvier 1919 - Carte postale d'époque.

 

Couleurs des avions

SPAD XIII codé "4" du Slt Marius Ambrogi, As de l'escadrille N 90 avec 14 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 90 / SPA 90 entre le 30 octobre 1917 au 18 octobre 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Nieuport 23 n° N 2782 codé "4" du Slt Marius Ambrogi, As de l'escadrille N 90 avec 14 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 90 / SPA 90 entre le 30 octobre 1917 au 18 octobre 1918 - Remarquez la mitrailleuse Lewis supplémentaire sur l'aile supérieure - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos prises par ses équipages

Photo aérienne verticale du nord de Chambrey prise par l'équipage Ltt de Ginestet (pilote) / Ltt Guillot (obs), le 1er août 1918 - Cette mission de reconnaissance était protégée par les aviateurs Pouzet et Geoffroy - Altitude de prise de vue 5500 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photos prises par ses équipages

Photo aérienne verticale du sud-ouest d'Hampont prise par l'équipage Ltt de Ginestet (pilote) / Ltt Guillot (obs), le 1er août 1918 - Elle montre le site du canon de marine allemand SKL/45 de 38 cm de Hampont qui a tiré sur Nancy, Lunéville et Dombasle-sur-Meurthe du 1er janvier 1916 au 17 janvier 1917 - Altitude de prise de vue 5500 mètres - Attention à l'orientation de cette photo, le nord est indiqué par la fléche blanche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Détail de la photo précédente montrant le site du canon de marine allemand SLK/45 de 38 cm de Hampont qui a tiré sur Nancy, Lunéville et Dombasle-sur-Meurthe du 1er janvier 1916 au 17 janvier 1917 - Il avait une portée de 47 km - A la cadense maximale, il pouvait tirer un obus toutes les 4 minutes - Il a été démonté et évacué en mars 1917 - Photo droits réservés.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument érigé à l'endroit de la chute du Spad XIII piloté par MdL Joseph Gérard Florentin pilote de l'escadrille SPA 90 dans les environs de Ferrières (54), Sud-est de Nancy, le 6 septembre 1918 - Ce pilote a été tué en combat aérien par le Ltn Martin Haenichen du Jasta 53 - Photo Jean-Louis du Forum 14-18 que je remercie pour son aide.

Avis mortuaire du MdL Marie Joseph Florentin, pilote de l'escadrille SPA 90, tué en combat aérien près de Ferrières (Meurthe-et-Moselle), le 6 septembre 1918 - Photos droits réservés.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sol Marcellin Baby - Né le 24 octobre 1886 à L'Herm (Ariège) - Fils de Baptiste Baby et de Marie Surry - Classe 1906 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le matricule n° 245 - Service militaire d'octobre 1907 à septembre 1909 - Fin de service militaire et retour à la vie civile - Marié avec Marie Galthayeries et domiciliés au 6bis rue Joucroy à Paris (75) - Profession avant guerre Restaurateur - Rappelé à l'activité et affecté à la 17ème section d'infirmiers militaires comme conducteur de camions, le 29 octobre 1914 - Affecté au 8ème escadron du Train des équipages militaires, jusqu'au 27 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 27 juin 1917 - Affecté au Parc n° 10 pour affectation à l'escadrille N 90 - Conducteur de camions de l'escadrille N 90 / SPA 90 du 4 juillet 1917 au 30 septembre 1918 - Evacué sur l'hôpital de Nancy, le 23 septembre 1918 - Décédé des suites d'une maladie à l'hôpital des armées n° 9 de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 30 septembre 1918 - Marcellin Baby repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 90 / SPA 90 - MpF - Dernière mise à jour : 24 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du champion cycliste Octave Lapize, vainqueur du Tour de France 1910, pilote de l'escadrille N 90, tué au combat près de Flirey, le 14 juillet 1917 - Il repose dans le cimetière de Villiers-sur-Marne (94), où résidaient ses parents - Sa tombe a été restaurée par la société historique de Villiers-sur-Marne - Droits réservés.

 

Remerciements à :

- M. Jean Louis du forum "Pages 14-18" pour l'envoi de la photo du monument en hommage au MdL Joseph Florentin.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Ian Simpson pour la mise à disposition des photos de la SPA 90 de sa collection.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi des photos de la collection de Ian Simpson.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos du Slt Jean Bordes.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo du Sgt Upton Sullivan.
- M. Patrick Simon pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Richard Jannekeyn pour la communication des photos du Sgt Emile Jannekeyn, son grand-père.
- M. Alain Mariotte pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Géraud Guillerez pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Georges de Ginestet de Puivert pour l'envoi des photos de Henri de Ginestet de Puivert.
- M. Christophe Blanc pour l'envoi des photos de son arrière grand-père, le Cne Luc-Pupat.
- M. Jean Bobet pour la photo d'Octave Lapize.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Ronan Furic pour l'envoi de la photo du Slt Jean Pezon.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi des photos du capotage de l'Adj Casin.
- M. Didier Wolff pour l'envoi de la photo des archives de Robert Cahen.
- M. Chritian Tollet pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Mô Frumholz-Burtin pour l'envoi des archives de Jean Louis Burtin, son grand-père.
- M. Erik Jensen pour l'envoi des photos de l'entoilage de la N 90.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 89 Escadrille 91

 

 

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