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Insignes peints
sur les fuselages

Première variante de l'insigne de l'escadrille N 91 - Il s'agit d'un rapace noir tenant un crâne dans ses serres et dont le bec coule - Un peu plus tard, l'écoulement sera supprimé du bec - Vous pouvez en voir des exemples sur cette page - Cette variante était peinte assez grossièrement sur les avions - Dessin Albin Denis.

Seconde variante de l'insigne de l'escadrille N 91 / SPA 91 - Il s'agit du même rapace noir tenant un crâne dans ses serres et représenté dans un triangle rouge ou noir - Cet oiseau est peint avec beaucoup plus de finesse et de détails - Dessin Albin Denis

Insignes métalliques
de l'escadrille N 91

Insigne personnel du Slt Goslen de La Poëze, pilote de l'escadrille N 91 du 31 mai au 21 octobre 1917 - Il a été affecté après à l'escadrille SPA 75 - Photo Antoine de Vitton, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPA 91 de 1918-1919 - Fixation par une épingle - Sans marque de fabricant - Photos droits réservés.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille consistait en un rapace tenant un crâne dans ses serres.

 

Historique provisoire

Créée le 2 mai 1917, à partir des détachements de chasse 505 et 506 de la VIIIème armée, l'escadrille 91 est équipée d'avions Nieuport 17, 23 et 24. Elle est sous le commandement du Ltt Raymond Jourdain. Elle stationne en Lorraine comme escadrille d'armée, jusqu'au 8 mars 1918. En janvier 1918, l'escadrille N 91 est intégrée au groupe de chasse n° 17 et passe sur SPAD XIII. le 28 avril 1918, l'escadrille SPA 91 passe sous le commandement du Cne Robert Lafon. A la signature de l'armistice, l'escadrille SPA 91 est stationnée à Tantonville (54) en Lorraine. Le Ltt Henri Hirsch en assume le commandement. Cette escadrille termine la guerre avec 6 victoires homologuées, 5 contre des avions et une contre du Drachen. Elle est dissoute sur le terrain d'aviation du plateau de Malzéville, le 9 juillet 1919.

 

 

 
 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" stationnée sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières du 13 septembre 1967 au 31 juillet 1996 - Cette escadrille est héritière des traditions de la SPA 91 de la Grande Guerre - Insigne homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1112 en 1977 - Fabrication A.Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" stationnée sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières du 13 septembre 1967 au 31 juillet 1996 - Fabrication A.Augis Lyon - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" stationné sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières du 13 septembre 1967 au 31 juillet 1996 - Fixation par épingle à boléro dans le sens vertical - Sans marque de fabricant - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" à 2 escadrilles (SPA 97 et SPA 91) - Homologué sous le n° A 647 au SHD de Vincennes, le 30 juin 1955 - Définition héraldique : écu moderne coupé au un de gueules à une aigle au vol contourné empiétant une tête de mort d’argent au deux à un guidon de gueules à deux pals d’hermines - Photo droits réservés.

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 91

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" stationné sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières du 13 septembre 1967 au 31 juillet 1996 - Fixation par épingle par le travers - Fabrication des années 90 probablement d'Asie du Sud-Est - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" à 3 escadrilles - Cette unité était basée sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières - Homologué sous le n° A 1274 au SHD de Vincennes, le 10 janvier 1995 - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de l'escadron de Chasse 1/7 "Provence" période de 1996 au 31 mars 2012 . Insigne homologué au SHD section Air sous le n° 1299 en 1996 - Fabrication Arthus-Bertrand Paris - Photos droits réservés.

Insigne commémoratif des 100 ans de la SPA 97 de la Grande Guerre - La 3ème escadrille de l'EC 2/30 "Normandie Niémen" détient ses traditions depuis le 25 juin 2012 - L'insigne original a été homologué sous le n° A 1112 au SHD de Vincennes, le 10 octobre 1977 - Fabrication Delsart - Fixation par une épingle - Attention, le numéro d'homologation ne devrait pas être repris sur cet exemplaire anniversaire qui est non conforme au dessin homologué - Insigne commémoratif non homologué - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

 

Fanions des escadrilles héritières
des traditions de l'escadrille SPA 91

Recto du dernier fanion de la 1ère escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" équipée du SEPECAT Jaguar A et E - Valable jusqu'au 31 juillet 1996 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à Laurent Bellet et à son équipe qui gère ce musée militaire.

Verso du dernier fanion de la 1ère escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" équipée du SEPECAT Jaguar A et E - Valable jusqu'au 31 juillet 1996 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à Laurent Bellet et à son équipe qui gère ce musée militaire. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Fanions des escadrilles héritières
des traditions de l'escadrille SPA 91

Fanion actuel de la 3ème escadrille du GC I/7 "Provence" conservé dans le bureau du LCL Rullière, commandant l'escadron de chasse 1/7 "Provence" et photographié le 29 septembre 2010 - Un grand merci au chef du 1/7 "Provence" et au LCL (R) Blanchot qui a été mon guide pendant cette visite - Photo Albin Denis.

Autre face du fanion actuel de la 3ème escadrille du GC I/7 "Provence" conservé dans le bureau du LCL Rullière, commandant l'escadron de chasse 1/7 "Provence" et photographié le 29 septembre 2010 - Un grand merci au chef du 1/7 "Provence" et au LCL (R) Blanchot qui a été mon guide pendant cette visite - Photo Albin Denis.

Fanion de l'escadron de chasse 1/7 "Provence" en vigueur du 5 décembre 1996 au 31 mars 2012 - Le 31 mars 2012, les traditions de l'escadrille SPA 91 ont été remplacées par celles de la SPA 162 - Photo Albin Denis.

Autre face du fanion de l'escadron de chasse 1/7 "Provence" en vigueur du 5 décembre 1996 au 31 mars 2012 - Le 31 mars 2012, les traditions de l'escadrille SPA 91 ont été remplacées par celles de la SPA 162 - Photo Albin Denis.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants de l'escadrille

Rattachements de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

Décorations


 

Morts: en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Personnel de l'escadrille N 91 / SPA 91

Liste à venir

 

 

Les hommes

Les pilotes de l'escadrille SPA 91 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - L'unité a stationné sur ce terrain du 13 septembre 1917 au 8 mars 1918 - Le Sgt Eugène Lemoine est le 3ème en partant de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

Les pilotes de l'escadrille SPA 91 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - L'unité a stationné sur ce terrain du 13 septembre 1917 au 8 mars 1918 De gauche à droite : 1. Sgt Guilaumin (pilote SPA 77) - 2. Slt Philibert Dumarché (pilote SPA 91) - 3. Adj André Chauvière (pilote SPA 91) - 4. Cne Raymond Jourdain (commandant de l'escadrille SPA 91) - 5. Cal Yves de Casteran (pilote SPA 91) - 6. Sgt Henri Sedgwick Berend (pilote SPA 91) - 7. Adj Roger Ploquin (pilote SPA 91) - 8. Slt Jean de Vangelas (pilote SPA 91) - 9. Sgt Jules Jacquot (pilote SPA 91) - 10. MdL Robert de Gaillard (pilote SPA 91) - 11. Sgt Paul Lemoine (pilote SPA 91) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

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Caporal Alfred Pierre Jean Marie Bredeloux - Né le 25 septembre 1895 à Malville (Loire Atlantique) - Fils de Louis Bredeloux et de Marie Chédorge - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1915 - Recrutement de Nantes sous le numéro matricule 1912 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre - Affecté au 64ème régiment d'infanterie stationné à Ancenis, à compter du 7 septembre 1914 - Engagé au front près d'Albert, en décembre 1914 - Aux tranchées à la Boisselle près d'Albert, au début de 1915 - Aux tranchées à Mailly-Maillet (Somme), secteur  de la ferme de Lassigny d'Hébuterne et de l'arbre en boule - Blessé à la cuisse droite par des éclats d'obus à Hébuterne, le 12 juin 1915 - Dirigé sur l'hôpital de Brest - Sorti de l'hôpital en octobre 1915 -  Rejoint la caserne du 64ème régiment d'infanterie à Ancenis, le 5 novembre 1915 - Aux tranchées à Tahure - Malade le 12 mars 1916 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 3 avril 1916 - Aux tranchées devant le fort de Vaux, Douaumont, aux 4 cheminées, la côte Poivre - Nommé Caporal, le 1er juillet 1916 - Une citation à l'ordre du régiment, le 5 décembre 1916 - Aux tranchées dans le Soissonnais, au fort de la Malmaison, chemin des Dames  en 1917 - Malade le 21 février 1917 - Soins et convalescence jusqu'au 15 mars 1917 - Malade, le 1er avril 1917 - Soins et convalescence jusqu'au 20 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote du 1er groupe d'aviation, le 11 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.234 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 15 août 1918 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de perfectionnement chasse à l'annexe de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation de Voves, jusqu'au 16 octobre 1918 - CIACB (centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement) du 31 octobre 1918 au 16 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du 16 février au 29 mars 1919 - GDE (groupement des divisions d'entrainement) du 29 mars au 26 septembre 1919 - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Profession après guerre Mécanicien tourneur sur fer - Affecté dans la réserve au 31ème régiment d'aviation d'observation - Passé au 3ème régiment d'aviation dans la réserve, le 4 octobre 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique d'Avord, le 21 janvier 1926 - Réformé définitivement pour récidive de hernie inguinale droite, le 26 décembre 1939 - Photo Alfred Bredeloux, transmise par Jean-Yves Hoisnard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Une citation à l'ordre du régiment, le 5 décembre 1916 : "A fait preuve de sang-froid et de bravoure en allant lui-même sous le bombardement, réparer les lignes téléphoniques fréquemment coupées."

Adj Eugène Paul Valéry Lemoine - Né le 19 août 1892 à Sains-du-Nord (Nord) - Fils de Valéry Gustave Joseph Lemoine et d'Irma Coulée - Profession avant service militaire Ingénieur des arts et métiers - Classe 1912 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 2204 - Appelé au service militaire, à compter du 8 octobre 1913 - Affecté comme mécanicien au groupe de Reims (Marne) et détaché à Verdun (Meuse), le 9 octobre 1913 - Affecté à Maubeuge (Nord), le 23 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Conducteur mécanicien de l'escadrille C 4 du 23 novembre 1913 au 23 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 3 juillet 1915 - Maintenu en service, à compter du 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 16 juin 1916 - Fait fonction de secrétaire / comptable à l'escadrille C 4, à partir du 16 juin 1916 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Dijon (formation théorique) et au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 23 octobre 1916 - Affecté à l'école du Crotoy, le 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5563 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 5 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord du 10 mars au 18 avril 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 18 au 27 avril 1917 - Pilote du GDE du 29 avril au 8 mai 1917 - Affecté au service aéronautique de la 8ème armée, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 12 mai 1917 au 29 avril 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 26 septembre 1917 - Stage SPAD au GDE du 10 décembre 1917 au 3 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du groupe de chasse n° 17, le 24 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1918 - Affecté à l'école de tir de Cazaux, annexe de Biscarrosse, comme moniteur du 4 juin 1918 au 4 avril 1919 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers du 1er groupe d'aviation à Paris, du 4 avril au 26 juin 1919 - Affecté au 20ème Section EMR du 26 juin au 4 juillet 1919 - Affecté au 2ème groupe d'aviation et démobilisation, le 4 août 1919 - Affecté dans la réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 31 octobre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 février 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'Air, le 1er août 1933 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Avord, le 15 octobre 1936 - Profession dans le civil Ingénieur - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 104 du Bourget-Dugny, le 15 décembre 1938 - Rappelé à l'activité au CMA n° 31, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 131, le XXX - Dissolution de l'unité - Renvoyé dans ses foyers, le 28 octobre 1939 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 avril 1941 - Domicilé rue E. Flament à Fourmies (Nord) - Décédé, le 19 mai 1973 à Fourmies (Nord) - Sources : Pam - FM Nord - CCC C 4 - CCC N 91 / SPA 91 - JORF - Dernière mise à jour : 26/12/2014 - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et citation n° 1044 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 26 septembre 1917 : "Pilote très brave , très volontaire, très tenace. A livré de nombreux combats poursuivant les appareils ennemis loin dans leurs lignes. le 8 juin poursuivant un appareil ennemi jusqu'à Avricourt. le 7 juillet, attaque à quatre reprises différentes un avion ennemi qu'il oblige à abandonner son travail. Les 13 et 14 juillet, après un brillant combat, contraint à la fuite deux appareils ennemis."

* Citation à l'ordre du groupe de chasse n° 17, en date du 24 avril 1918 : "A fait preuve, au cours des dernières opérations, des plus belles qualités de conscience et de courage. faisant partie d'une patrouille attaquée par des avions ennemis en nombre supérieur, a combattu avec bravoure aux côtés de son chef de patrouille, a eu son appareil criblé de balles, dont un incendiaire qui a perçé la nourrice de l'appareil."

* Médaille Militaire de l'Adj Eugène Paul Valéry Lemoine du 5ème bataillon de l'Air, en date du 28 décembre 1934 : "21 ans de services, 5 campagnes, a été cité."

* Lettre du 24 septembre 1918 :

Mon cher Paul,
"Crusix" rencontré ce matin m’a dit que tu attendais de mes nouvelles. Mon pauvre vieux tu as raison, je laisse tout tomber bien involontairement ! La cosse, la véritable cosse me casse les poignets. Et puis aussi le boulot car malgré tout il y a de la faute au boulot. Quelques nouvelles que tu connais peut-être, telle la mort de ce pauvre Sedgwick. Rencontré Meutrot ces temps derniers qui "oublie" le pilotage. Depuis ton départ de la 91, il a fait un tour sur Paris en Breguet. Roger est moniteur à l’école de Perthes, ainsi que Morel d’Arleux. Plus d’anciens à la 91, sauf Warx et Laverge. De Gaillard De la Vallière nommés sous-lieutenants sont maintenant à la 77 où Boyau vient d’être descendu. Et toi que deviens-tu ? J’espère que tu ne t’ennuies pas trop dans tes Landes. Crois-moi vieux, tout vaut mieux que notre satanée vie de la Division Aérienne car en ce moment les pertes sont terribles. Nous restons une dizaine qui ayons connu Manoncourt !
J’ai eu pour ma part quelques coups durs. Voici le dernier : "Le 4 septembre j’accompagnais le Capitaine de Vaulcourt qui faisait un jalonnement sur la Vesle. Occupé à regarder à terre il ne voit pas cinq Fokker DVII nous manœuvrant et prendre le soleil pour eux. Tout à coup les cinq boches me tombent dessus. Je me précipite vers Vaulcourt pour lui faire le signal car il allait sous eux sans les voir. Je suis alors tiré par l’as de la bande qui me colle une giclée en pleine carlingue. Des éclats d’incendiaire me touchent à la cuisse. Mon réservoir d’huile crevé, ma boîte à maillons traversée etc ….
Bref, bien sonné, je fais un renversement et me place face au boche à qui je fous une rafale à moins de 50m. J’ai alors la joie de voir le type partir en vrille (que j’ai cru volontaire sur le moment). Je suis alors sonné par deux de ses copains qui à leur tour me balancent en vrille à 900 m du sol et 4 km chez le boche. Ma vrille s’arrête seule au raz des arbres et mon moteur touché, j’atterris 2 km dans les lignes boches, heureusement évacuées par les fantassins ennemis et occupés simplement par des nids de mitrailleuses. J’ai été sonné par ces mitrailleuses mais j’ai pu rejoindre les lignes américaines à 2 km de là. J’ai donné de tels tuyaux que nos alliés ont pu avancer de 4 km dans la journée. En plus de ça, j’ai eu la joie d’apprendre que mon boche avait emboutit le sol et avait été retrouvé sous son moteur, soit une victoire officielle. J’ai été proposé pour une praline."
A part ça, je vais partir avec Guillaumet, le Ltt Mas (de la 80) et le Cpt Lafont (de la 91) former la première escadrille de bi-places de combat (sur notre demande). Ecris toujours ici, on fera suivre. Bien des choses de la part de mon frère à toi. Amicalement.

 

Photo du Sgt Gabriel Le Mée

* Sgt Gabriel Marie Ange Le Mée - Né le 11 août 1897 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) - Fils de François Le Mée et de Marie Nicolas - Domiciliés 50bis rue de Gouédic à St-Brieuc (22) - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé volontaire comme chauffeur au 2ème groupe d'aviation, le 13 juillet 1915 -  Brevet de pilote militaire n° 3316 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 27 avril 1916 - Stages aux écoles de Châteauroux - Avord - Cazaux (tir) - Pau (voltige) - Nommé caporal, le 4 mai 1916 - Brevet de pilote civil décerné par l'Aéroclub de France n° 3624, décerné le 8 juin 1916 - GDE du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote du détachement de chasse 506, dépendant de l'escadrille C 222 du 9 février au 27 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du mois d'avril au 23 mai 1917 - Nommé sergent le 25 avril 1917 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport 23, au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Lunéville (54), le 23 mai 1917 - Son avion avait été endommagé lors d'un combat contre un Rolland D, qu'il avait abattu dans les environs de la forêt de Parroy - Il est décédé à l'hôpital mixte de Lunéville, le même jour - Son adversaire était probablement l'Uffz Tolischuss du Kest 3 qui a été blessé au combat et fait prisonnier.

Les hommes

MdL Henri Adolphe Prêtre - Né le 20 août 1892 à Vrégille-par-Pin-l'Emagny (haute-Saône) - Fils d'Eugène Prêtre et d'Augustine Bertet - Profession Agriculteur - Engagé au 26ème régiment de Dragons, à compter du 27 mars 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4276 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 21 août 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - GDE du 20 décembre 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 24 janvier au 12 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 12 février au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 20 mai 1917 au 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 (GC 17) du 26 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 91 du 9 au 14 avril 1919 - Affecté à l'IMA de Sommesous à compter du 14 avril 1919 - Photo Eugène Goux transmise par Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Roger Ploquin, pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 1er juin 1917 au 14 août 1918, pose devant son Nieuport 23 à moteur Le Rhône 9Jb de 120 HP qu'il a utilisé au combat jusqu'en novembre 1917 - Cet avion volait à 130 km/h - Il est passé ensuite sur SPAD 13 à moteur Hispano-Suiza de 220 HP pour une vitesse moyenne de 210 km/h - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

* Adc Roger Frédéric Ploquin - Né le 28 juillet 1893 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils d'Alphonse Ploquin et de Lucienne Danon - Domiciliés 54, avenue de Verdun à Issy-les-Moulineaux - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4244 - Service militaire au 21ème régiment d'infanterie, à compter du 28 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 24 avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 18 août 1914 - Blessé par balle à la main gauche, le XX septembre 1914 - Blessé au visage, le XX janvier 1915 - Blessé par balle au bras droit, le XX mars 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1915 - Suite à cette 3ème blessure et pour paralysie du nerf sciatique  il est affecté aux services auxiliaires par la commission de réforme en 1916 - Sur sa demande, il est classé "Service armé" et affecté dans l'aéronautique militaire, comme élève pilote, à compter du 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5425 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 17 février 1917 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 12 mai 1917 - Pilote du GDE du 12 mai au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 1er juin 1917 au 14 août 1918 - En mission du 16 au 24 juillet 1917 - Blessé au combat, le 20 octobre 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 22 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 20 novembre 1917 - Stage au GDE du 10 au 26 décembre 1917 - En mission à Château-Thierry du 28 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Stage à la RGAé du 5 au 12 janvier 1918 - A abattu un avion allemand qui est tombé dans ses lignes, le XX avril 1918 - Nommé Adjudant-chef en juillet 1918 - Citation à l'ordre du groupe, le 28 février 1918 - Affecté au CIACB, le 14 août 1918 - Totalise 1582 heures de vol à la fin de la Grande Guerre - Démobilisé, le 29 mars 1919 - Affecté dans la réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 - Mobilisé en 1939 et affecté comme instructeur de pilotage à l'école d'aviation de Brégeorges, près de Montpellier - Décédé, le 1er janvier 1974 - Sources : Pam - JORF - CCC SPA 91 - Dernière mise à jour : 09/11/2014.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Ploquin du 21ème régiment d'infanterie, en date du 28 juin 1915 : "Le 19 juin 1915, s'est porté près du réseau ennemi et, sous un feu très vif, a coupé 20 mètres de ce réseau. A été blessé. Quelques jours auparavant, il avait déjà exécuté la même opération. depuis le début de la campagne, s'est montré très audacieux, d'une très grande bravoure, abordant toujours l'ennemi de très près. A été blessé trois fois."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Frédéric Ploquin, du 21ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille N 91, en date du 20 novembre 1917 : "Le 20 octobre 1917, a fait preuve du plus grand courage et d'un mépris absolu du danger en prenant l'air, malgré un brouillard épais pour poursuivre des dirigeables ennemis. A attaqué deux de ces mitrailleuses malgré le tir violent des mitrailleuses. A capoté à l'atterrissage en rencontrant le sol que le brouillard lui cachait. A été grièvement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adjudant-chef Roger Frédéric Ploquin du 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 2 juillet 1932 : "18 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."

Slt Goslen François Humbert Marie de La Poëze - Né le 18 octobre 1892 à La Rabatelière (Vendée) - Fils de Gabriel Yves Olivier Jean Marie de La Poëze et de Marguerite Juliette Marie Legoux - Domiciliés 37, avenue d'Antin à Paris 8ème arrondissement (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de la Roche-sur-Yon sous le matricule n° 1537 - Engagé volontaire pour trois ans au 13ème régiment de Cuirassiers, le 2 avril 1913 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 13 juillet 1913 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juillet 1914 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire et affecté au 319ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1916 - Passé dans la réserve, le 2 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 133 à l'ordre de la division, le 22 août 1916 - Citation n° 342 à l'ordre de la 1ère armée, le 17 septembre 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 10 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 8 janvier 1917 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 7 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5682 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 17 mars 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 18 mai 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 18 au 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 31 mai au 21 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au 2 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 21 octobre 1917 au 16 février 1919 - Nommé officier d'administration et de tir du GC 14, à compter du 13 octobre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 janvier 1918 - Hospitalisé au cours d'une permission débutée le 16 janvier 1918 - Rejoint l'unité après soins, le 25 février 1918 - Croix de guerre avec une étoile d'argent et une palme de bronze - Affecté au 5ème régiment de Dragons, le 5 février 1919 - En congé de deux ans sans solde, à compter du 1er octobre 1919 - Démission de l'armée, le 29 juillet 1921 - Affecté comme Lieutenant de Réserve au 7ème régiment de Hussards, le 13 décembre 1921 - A accompli une période d'instruction de 28 jours du 3 au 30 septembre 1926 - Affecté, dans la réserve, au service éventuel des remontes de la 11ème région, le 14 mars 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - Mobilisé à l'état-major de la 11ème région pour le centre de cavalerie 11ème région de Pontivy, détaché au centre de dressage de la Roche-sur-Yon, le 25 août 1939 - Fait prisonnier à la Roche-surYon, le 20 juin 1940 - Interné à Luçon, Amboise, Saumur - Libéré le 3 janvier 1941 - Se retire à St-Sauveur-de-Landemont (Maine et Loire) - Sources : Pam - Liste brevets militaires - CCC 75 - CCC 91 - FM Vendée - JORF - Dernière mise à jour 7 janvier 2015 - Photo Goslen de La Poëze transmise par Antoine de Vitton, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et citation n° 133 à l'ordre de la division, le 22 août 1916 : "Le 13 juillet 1916, a attaqué un barrage allemand. les grenadiers ayant subi des pertes sensibles a su, par son à propos arrêter l'attaque ennemie en lançant lui-même des grenades pendant plusieurs heures. A pu ainsi et grâce à son sang-froid gagner du terrain."

* Citation n° 342 à l'ordre de la 1ère armée, le 17 septembre 1918 : "Officier particulièrement remarquable par sa conscience et son esprit de devoir. Le 30 juillet 1918, a obtenu sa première victoire en abattant en bordure de nos lignes un monoplan qui survolait la patrouille."

 

Photo du Slt André Rousseau

Brigadier André Georges Marie Alphée Rousseau - Né le 21 février 1896 à Paris (75) - Fils d'Amédée Georges Rousseau et de Marie Léa Baratte - Domiciliés au 34, rue de la Verrerie à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le numéro 515 - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 12 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 février 1916 - Formation technique aéronautique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3729 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 21 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Buc - Nommé Brigadier, le 11 juillet 1916 -  Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir aérien à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - RGA (Réserve Générale de l'Aviation) du Bourget du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 14 janvier au 27 mars 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 9 février 1917 - Devait être affecté à l'escadrille F 58, mais n'apparait pas dans son effectif - La mutation a dû être annulée - Nommé Maréchal des Logis, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 2 mai 1917 au 14 avril 1919 - En mission à Luxeuil du 6 au 7 mai 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème armée, le 20 août 1917 -  Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Stage SPAD à la GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 10 au 23 décembre 1917 - En mission à la RGA du 23 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du groupe de chasse 17, le 5 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 23 décembre 1918 - Termine la guerre avec 555, 40 heures de vols de guerre et 174 heures d'entrainement - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 27 janvier 1919 - Affecté à l'état-major du GC 17 à compter du 14 avril 1919 - Démobilisé à St-Cyr, le 22 septembre 1919 - Affecté au 6ème régiment de Cuirassiers (détaché aviation), le 27 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (57) en janvier 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 juillet 1921 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (57), le 1er janvier 1924 - Affecté au 33ème régiment d'aviation (je n'ai pas la date) - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 22 décembre 1925 - Nommé capitaine, le 14 juillet 1937 - FFI sous l'occupation (certificat en date du 25 mai 1945) - Domicilié 50, rue Lhomond à Paris 5ème arrondissement - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1955 - Décédé au 1, rue Chardon Lagache à Paris 16ème, le 17 mai 1977.

Nieuport 24 bis du Ltt Henri Chardenot, pilote de l'escadrille N 91, sur le terrain du Champs de Mars de Lunéville, le 22 août 1917 - Photo collection Bernadakos que je remercie pour son aide.

* Slt Henri Maxime Chardenot - Né le 6 juin 1893 à Thurey (Doubs) - Fils de Jean François Chardenot et Louise Ravillard - Classe 1913 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 244 - Engagé volontaire pour trois ans au 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 13 mai 1913 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 60ème régiment d’infanterie, le 20 février 1915 - Croix de Guerre et citation n° 17 à l'ordre de la 27ème brigade, en date du 15 juin 1915 - Blessé à la tête, à la partie occipitale, par un éclat d'obus à Suippes, le 25 septembre 1915 - Citation n° 411 à l'ordre de l'armée, en date du 31 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève-pilote, le 1er décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5552 obtenu à l'école d'aviation militaire d''Etampes, le 4 mars 1917 - Brevet de pilote civil n° 5715 délivré par l'Aéro-club de France, le 12 avril 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 mai 1917 - Pilote du GDE du 6 au 23 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 23 mai au 2 octobre 1917 - Pilote du GDE du 2 au 16 octobre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 41 de Creil du 16 octobre au 10 novembre 1917 - Nommé lieutenant à titre temporaire, le 13 novembre 1917 - En convalescence du 10 novembre 1917 au 5 février 1918 - Pilote du GDE du 5 février 1918 à l'armistice, sans doute comme pilote convoyeur - Hospitalisé du 13 au 27 février 1919 puis parti pour une convalescence de trois mois - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 14 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 2 juillet 1921 - Brevet d'observateur, le 6 juin 1925 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er octobre 1926 - Affecté dans la réserve au 32ème régiment d'aviation du 9 juillet au 1er octobre 1926 - En retraite à compter du 1er octobre 1926 - Séquelles de ses blessures de guerre à la tête, au poumon et paludisme - Une période de réserve au 32ème régiment d'aviation du 4 au 24 avril 1932 - Stage d'officiers d'état-major au centre d'études de l'armée de l'Air du 26 juin au 8 juillet 1933 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Lyon, le 24 juin 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1938 - Pilote moniteur à la section d'aviation populaire de l'Aéroclub de Gray (Haute-Saône) - Une période de réserve de cinq jours de vol au bataillon de l'Air n° 105 échelonnée du 1er janvier au 30 juin 1938 - Affecté au bataillon de l'Air 105, le 2 octobre 1939 - Affecté, comme commandant de l'école de pilotage d'Agen, au bataillon de l'Air 101, stationné sur la base aérienne de Toulouse Francazal - Affecté au bataillon de l'Air n° 136, le 18 janvier 1940 - Certificat d'appartenance aux FFI, délivré le 16 novembre 1960 - Sources : Pam - FM Doubs - CCC 91 - Dernière mise à jour : 30 mai 2015.

* Croix de Guerre et citation n° 17 à l'ordre de la 27ème brigade, en date du 15 juin 1915 : "Est demeuré plusieurs heures sous un bombardement violent pour retirer les corps de cinq hommes ensevelis sous un abri, ne s'est retiré qu'après avoir accompli sa tâche."

* Citation n° 411 à l'ordre de l'armée, en date du 31 octobre 1915 : "A l'assaut du 25 septembre 1915, après avoir traversé à la tête de sa section, les 1ère et 2ème lignes allemandes, a atteint le point le plus rapproché de la 3ème ligne où il est tombé grièvement blessé."

 

Les avions

Nieuport 23 codé "1" du Ltt Raymond Jourdain de l'escadrille N 91 sur le terrain de Lunéville, le 3 mai 1917 - Remarquez la cocarde tricolore peinte sur le sommet du fuselage - Photo collection Albin Denis.

Nieuport 24 n° 3961 codé "3" de l'escadrille N 91 sur le terrain de Lunéville en mai 1917 - Photo Guy Rufray que je remercie pour son aide.

Nieuport 24 n° 3961 codé "3" de l'escadrille N 91 sur le terrain de Lunéville en mai 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Alignement d'une partie des Nieuport 23 et 24 de l'escadrille N 91 déployés sur le terrain de Lunéville pendant l'été 1917 - L'escadrille N 91 a été stationnée sur ce terrain du 2 mai au 13 septembre 1917 - Du premierr plan vers le fond de l'image, on distingue les chiffres codes des appareils, le "2", le "5", le "8", le "1" du Ltt Raymond Jourdain, commandant de l'escadrille et une dernier numéro difficilement lisible, peut-être un "7" - Le premier appareil a la particularité d'avoir une Lewis fixée sur l'aile supérieure en plus de sa Vickers synchronisée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Gérault Guillerez que je remercie pour son aide.

Un gros plan de la photo supérieure qui montre les avions de la N 91 stationnés sur le terrain de Lunéville pendant l'été 1917 - A voir la position des têtes des mécaniciens au sol, il y a au moins deux avions qui survolent la scène en radada - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collection Gérault Guillerez que je remercie pour son aide.

SPAD XIII de l'Adj Eugène Lemoine, pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du du 12 mai 1917 au 29 avril 1918 - Ce pilote est passé sur SPAD XIII, après un stage au GDE du 10 décembre 1917 au 3 janvier 1918, au début janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.

Les avions

Nieuport 24 de l'escadrille N 91 en 1917 - Si vous pouvez identifier ce pilote, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Deux Nieuport 23 et 24 de l'escadrille N 91 prêt de décoller sur le terrain de Lunéville pendant l'été 1917 - Photo Collection Gérault Guillerez que je remercie pour son aide.

Débris du Nieuport 23 piloté par le Sgt Gabriel Le Mée, accidenté sur le terrain de Lunéville, le 23 mai 1917 - Grièvement blessé, le pilote est décédé à l'hôpital mixte de Lunéville, le même jour - Il venait de remporter une victoire homologuée contre un Roland D - Photo Collection Gérault Guillerez que je remercie pour son aide.

Fuselage d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 91 en 1918 - Nous avons à faire à la seconde variante de l'insigne représenté dans un triangle de couleur rouge ou noir - Au niveau finesse, rien à voir avec le premier rapace - Photo n° 28790 des collections du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Sgt Paul François Paillard - Né le 20 juillet 1897 à Châteauroux (Indre) - Fils de louis Paillard et de Emma Martin - Profession avant guerre Etudiant - Appelé au 30ème régiment d'artillerie, le 11 janvier 1916 - Affecté au 83ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8584 obtenu à l'école d'Etampes, le 13 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord jusqu'au 14 décembre 1917 - Pilote d'une escadrille de chasse - En convalescence jusqu'au 19 juin 1918 - Stage au CIACB du 19 juin au 23 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du 27 octobre 1918 au 9 avril 1919 - Nommé Sergent, le 10 décembre 1918 - Affecté au GC 13 à partir du 9 avril 1919 - Photo collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

 

 

 

 

Souvenirs en rapport

Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 4158 décerné par l'école militaire d'aviation de Chartres au Ltt Goslen de La Poëze, le 17 mars 1917 - Il a en outre recu le brevet de pilote militaire n° 5682 décerné par l'inspection technique de l'aviation de Paris, le 17 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 31 mai au 21 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au 2 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 21 octobre 1917 au 16 février 1919 - Nommé officier d'administration et de tir du GC 14, à compter du 13 octobre 1918 - Photo Antoine de Vitton, son arrière petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

 

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Yves de Casteran, pilote de l'escadrille N 91, tué au cours d'un accident aérien, le 1er juin 1918 - Il repose dans le cimetière Montarnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Gros plan de la tombe du Sgt Yves de Casteran, pilote de l'escadrille N 91, tué au cours d'un accident aérien, le 1er juin 1918 - Il repose dans le cimetière Montarnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

* Sgt Yves Jules Marie Henri de Casteran - Né le 3 septembre 1894 au Vésinet (Seine-et-Oise) - Classe 1914 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 569 - Affecté au 141ème régiment d'infanterie - Brevet de pilote militaire n° 7780 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 28 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du 15 octobre 1917 au 1er juin 1918 - En stage SPAD VII au GDE du 10 décembre 1917 au 12 janvier 1918 - Nommé Sergent, le 7 avril 1918 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un SPAD VII, sur le terrain d'aviation de Champaubert (Seine-et-Marne), le 1er juin 1918 - Yves de Casteran repose dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : CCC escadrille SPA 91 - Liste des brevets militaires - MpF - Dernière mise à jour : 13 mars 2016.

 

Remerciements :

- M. LCL Dominique Blanchot, officier de renseignement de l'escadron de chasse 1/7 "Provence".
- M. David Aymard
pour l'envoi de la photo de la découpe de la SPA 91.
- M. Jean-Jacques Leclercq pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Guy Rufray pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 n° 3961.
- M. Gérault Guillerez pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Hervé Fageot pour l'envoi des archives d'Eugène Goux, son grand-père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 de la N 91.
- M. Jean-Yves Hoisnard pour l'envoi de la photo d'Alfred Bredeloux, son grand-père.
- Mme Thérèse Copin pour l'autorisation de diffusion des archives de Paul Lemoine, son père.
- M. Gérard Soumillon pour la communication des archives de Paul Lemoine.
- M. Antoine de Vitton pour la transmission des archives de Goslen de La Poëze, son arrière grand-père.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe d'Yves de Casteran.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Les Insignes de l'Armée de l'Air" de Jean-Jacques Leclercq - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 90 Escadrille 92

 

 

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