Les hommes
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Les pilotes de l'escadrille SPA 91 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - L'unité a stationné sur ce terrain du 13 septembre 1917 au 8 mars 1918 - Le Sgt Eugène Lemoine est le 3ème en partant de la droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.
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Les pilotes de l'escadrille SPA 91 sur le terrain de Manoncourt-en-Vermois (54) - L'unité a stationné sur ce terrain du 13 septembre 1917 au 8 mars 1918 De gauche à droite : 1. Sgt Guilaumin (pilote SPA 77) - 2. Slt Philibert Dumarché (pilote SPA 91) - 3. Adj André Chauvière (pilote SPA 91) - 4. Cne Raymond Jourdain (commandant de l'escadrille SPA 91) - 5. Cal Yves de Casteran (pilote SPA 91) - 6. Sgt Henri Sedgwick Berend (pilote SPA 91) - 7. Adj Roger Ploquin (pilote SPA 91) - 8. Slt Jean de Vangelas (pilote SPA 91) - 9. Sgt Jules Jacquot (pilote SPA 91) - 10. MdL Robert de Gaillard (pilote SPA 91) - 11. Sgt Paul Lemoine (pilote SPA 91) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.
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Caporal Alfred Pierre Jean Marie Bredeloux - Né le 25 septembre 1895 à Malville (Loire Atlantique) - Fils de Louis Bredeloux et de Marie Chédorge - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1915 - Recrutement de Nantes sous le numéro matricule 1912 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre - Affecté au 64ème régiment d'infanterie stationné à Ancenis, à compter du 7 septembre 1914 - Engagé au front près d'Albert, en décembre 1914 - Aux tranchées à la Boisselle près d'Albert, au début de 1915 - Aux tranchées à Mailly-Maillet (Somme), secteur de la ferme de Lassigny d'Hébuterne et de l'arbre en boule - Blessé à la cuisse droite par des éclats d'obus à Hébuterne, le 12 juin 1915 - Dirigé sur l'hôpital de Brest - Sorti de l'hôpital en octobre 1915 - Rejoint la caserne du 64ème régiment d'infanterie à Ancenis, le 5 novembre 1915 - Aux tranchées à Tahure - Malade le 12 mars 1916 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 3 avril 1916 - Aux tranchées devant le fort de Vaux, Douaumont, aux 4 cheminées, la côte Poivre - Nommé Caporal, le 1er juillet 1916 - Une citation à l'ordre du régiment, le 5 décembre 1916 - Aux tranchées dans le Soissonnais, au fort de la Malmaison, chemin des Dames en 1917 - Malade le 21 février 1917 - Soins et convalescence jusqu'au 15 mars 1917 - Malade, le 1er avril 1917 - Soins et convalescence jusqu'au 20 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote du 1er groupe d'aviation, le 11 mars 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.234 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 15 août 1918 - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de perfectionnement chasse à l'annexe de Biscarrosse - Stage à l'école d'aviation de Voves, jusqu'au 16 octobre 1918 - CIACB (centre d'instruction de l'aviation de chasse et de bombardement) du 31 octobre 1918 au 16 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 91 du 16 février au 29 mars 1919 - GDE (groupement des divisions d'entrainement) du 29 mars au 26 septembre 1919 - Démobilisé, le 26 septembre 1919 - Profession après guerre Mécanicien tourneur sur fer - Affecté dans la réserve au 31ème régiment d'aviation d'observation - Passé au 3ème régiment d'aviation dans la réserve, le 4 octobre 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique d'Avord, le 21 janvier 1926 - Réformé définitivement pour récidive de hernie inguinale droite, le 26 décembre 1939 - Photo Alfred Bredeloux, transmise par Jean-Yves Hoisnard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Une citation à l'ordre du régiment, le 5 décembre 1916 : "A fait preuve de sang-froid et de bravoure en allant lui-même sous le bombardement, réparer les lignes téléphoniques fréquemment coupées."
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Adj Eugène Paul Valéry Lemoine - Né le 19 août 1892 à Sains-du-Nord (Nord) - Fils de Valéry Gustave Joseph Lemoine et d'Irma Coulée - Profession avant service militaire Ingénieur des arts et métiers - Classe 1912 - Recrutement d'Avesnes (Nord) sous le matricule n° 2204 - Appelé au service militaire, à compter du 8 octobre 1913 - Affecté comme mécanicien au groupe de Reims (Marne) et détaché à Verdun (Meuse), le 9 octobre 1913 - Affecté à Maubeuge (Nord), le 23 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Conducteur mécanicien de l'escadrille C 4 du 23 novembre 1913 au 23 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 3 juillet 1915 - Maintenu en service, à compter du 1er octobre 1915 - Nommé Sergent, le 16 juin 1916 - Fait fonction de secrétaire / comptable à l'escadrille C 4, à partir du 16 juin 1916 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Dijon (formation théorique) et au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 23 octobre 1916 - Affecté à l'école du Crotoy, le 2 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5563 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 5 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord du 10 mars au 18 avril 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau du 18 au 27 avril 1917 - Pilote du GDE du 29 avril au 8 mai 1917 - Affecté au service aéronautique de la 8ème armée, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 12 mai 1917 au 29 avril 1918 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 26 septembre 1917 - Stage SPAD au GDE du 10 décembre 1917 au 3 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du groupe de chasse n° 17, le 24 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1918 - Affecté à l'école de tir de Cazaux, annexe de Biscarrosse, comme moniteur du 4 juin 1918 au 4 avril 1919 - Affecté à la 1ère compagnie d'ouvriers du 1er groupe d'aviation à Paris, du 4 avril au 26 juin 1919 - Affecté au 20ème Section EMR du 26 juin au 4 juillet 1919 - Affecté au 2ème groupe d'aviation et démobilisation, le 4 août 1919 - Affecté dans la réserve à la 7ème section d'ouvriers d'aviation - Affecté dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 31 octobre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 février 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'Air, le 1er août 1933 - Médaille Militaire, le 28 décembre 1934 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Avord, le 15 octobre 1936 - Profession dans le civil Ingénieur - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 104 du Bourget-Dugny, le 15 décembre 1938 - Rappelé à l'activité au CMA n° 31, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 131, le XXX - Dissolution de l'unité - Renvoyé dans ses foyers, le 28 octobre 1939 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 avril 1941 - Domicilé rue E. Flament à Fourmies (Nord) - Décédé, le 19 mai 1973 à Fourmies (Nord) - Sources : Pam - FM Nord - CCC C 4 - CCC N 91 / SPA 91 - JORF - Dernière mise à jour : 26/12/2014 - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et citation n° 1044 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, le 26 septembre 1917 : "Pilote très brave , très volontaire, très tenace. A livré de nombreux combats poursuivant les appareils ennemis loin dans leurs lignes. le 8 juin poursuivant un appareil ennemi jusqu'à Avricourt. le 7 juillet, attaque à quatre reprises différentes un avion ennemi qu'il oblige à abandonner son travail. Les 13 et 14 juillet, après un brillant combat, contraint à la fuite deux appareils ennemis."
* Citation à l'ordre du groupe de chasse n° 17, en date du 24 avril 1918 : "A fait preuve, au cours des dernières opérations, des plus belles qualités de conscience et de courage. faisant partie d'une patrouille attaquée par des avions ennemis en nombre supérieur, a combattu avec bravoure aux côtés de son chef de patrouille, a eu son appareil criblé de balles, dont un incendiaire qui a perçé la nourrice de l'appareil."
* Médaille Militaire de l'Adj Eugène Paul Valéry Lemoine du 5ème bataillon de l'Air, en date du 28 décembre 1934 : "21 ans de services, 5 campagnes, a été cité."
* Lettre du 24 septembre 1918 :
Mon cher Paul,
"Crusix" rencontré ce matin m’a dit que tu attendais de mes nouvelles. Mon pauvre vieux tu as raison, je laisse tout tomber bien involontairement ! La cosse, la véritable cosse me casse les poignets. Et puis aussi le boulot car malgré tout il y a de la faute au boulot. Quelques nouvelles que tu connais peut-être, telle la mort de ce pauvre Sedgwick. Rencontré Meutrot ces temps derniers qui "oublie" le pilotage. Depuis ton départ de la 91, il a fait un tour sur Paris en Breguet. Roger est moniteur à l’école de Perthes, ainsi que Morel d’Arleux. Plus d’anciens à la 91, sauf Warx et Laverge. De Gaillard De la Vallière nommés sous-lieutenants sont maintenant à la 77 où Boyau vient d’être descendu. Et toi que deviens-tu ? J’espère que tu ne t’ennuies pas trop dans tes Landes. Crois-moi vieux, tout vaut mieux que notre satanée vie de la Division Aérienne car en ce moment les pertes sont terribles. Nous restons une dizaine qui ayons connu Manoncourt !
J’ai eu pour ma part quelques coups durs. Voici le dernier : "Le 4 septembre j’accompagnais le Capitaine de Vaulcourt qui faisait un jalonnement sur la Vesle. Occupé à regarder à terre il ne voit pas cinq Fokker DVII nous manœuvrant et prendre le soleil pour eux. Tout à coup les cinq boches me tombent dessus. Je me précipite vers Vaulcourt pour lui faire le signal car il allait sous eux sans les voir. Je suis alors tiré par l’as de la bande qui me colle une giclée en pleine carlingue. Des éclats d’incendiaire me touchent à la cuisse. Mon réservoir d’huile crevé, ma boîte à maillons traversée etc ….
Bref, bien sonné, je fais un renversement et me place face au boche à qui je fous une rafale à moins de 50m. J’ai alors la joie de voir le type partir en vrille (que j’ai cru volontaire sur le moment). Je suis alors sonné par deux de ses copains qui à leur tour me balancent en vrille à 900 m du sol et 4 km chez le boche. Ma vrille s’arrête seule au raz des arbres et mon moteur touché, j’atterris 2 km dans les lignes boches, heureusement évacuées par les fantassins ennemis et occupés simplement par des nids de mitrailleuses. J’ai été sonné par ces mitrailleuses mais j’ai pu rejoindre les lignes américaines à 2 km de là. J’ai donné de tels tuyaux que nos alliés ont pu avancer de 4 km dans la journée. En plus de ça, j’ai eu la joie d’apprendre que mon boche avait emboutit le sol et avait été retrouvé sous son moteur, soit une victoire officielle. J’ai été proposé pour une praline." A part ça, je vais partir avec Guillaumet, le Ltt Mas (de la 80) et le Cpt Lafont (de la 91) former la première escadrille de bi-places de combat (sur notre demande). Ecris toujours ici, on fera suivre. Bien des choses de la part de mon frère à toi. Amicalement.
Photo du Sgt Gabriel Le Mée
* Sgt Gabriel Marie Ange Le Mée - Né le 11 août 1897 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) - Fils de François Le Mée et de Marie Nicolas - Domiciliés 50bis rue de Gouédic à St-Brieuc (22) - Profession avant guerre Mécanicien - Engagé volontaire comme chauffeur au 2ème groupe d'aviation, le 13 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3316 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 27 avril 1916 - Stages aux écoles de Châteauroux - Avord - Cazaux (tir) - Pau (voltige) - Nommé caporal, le 4 mai 1916 - Brevet de pilote civil décerné par l'Aéroclub de France n° 3624, décerné le 8 juin 1916 - GDE du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote du détachement de chasse 506, dépendant de l'escadrille C 222 du 9 février au 27 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du mois d'avril au 23 mai 1917 - Nommé sergent le 25 avril 1917 - Grièvement blessé, aux commandes d'un Nieuport 23, au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Lunéville (54), le 23 mai 1917 - Son avion avait été endommagé lors d'un combat contre un Rolland D, qu'il avait abattu dans les environs de la forêt de Parroy - Il est décédé à l'hôpital mixte de Lunéville, le même jour - Son adversaire était probablement l'Uffz Tolischuss du Kest 3 qui a été blessé au combat et fait prisonnier.
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Les hommes
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MdL Henri Adolphe Prêtre - Né le 20 août 1892 à Vrégille-par-Pin-l'Emagny (haute-Saône) - Fils d'Eugène Prêtre et d'Augustine Bertet - Profession Agriculteur - Engagé au 26ème régiment de Dragons, à compter du 27 mars 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4276 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 21 août 1916 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 20 décembre 1916 - GDE du 20 décembre 1916 au 24 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 du 24 janvier au 12 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 84 du 12 février au 20 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 67 / SPA 67 du 20 mai 1917 au 24 juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 12 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 91 (GC 17) du 26 juillet 1918 au 14 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 91 du 9 au 14 avril 1919 - Affecté à l'IMA de Sommesous à compter du 14 avril 1919 - Photo Eugène Goux transmise par Hervé Fageot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
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Sgt Roger Ploquin, pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 1er juin 1917 au 14 août 1918, pose devant son Nieuport 23 à moteur Le Rhône 9Jb de 120 HP qu'il a utilisé au combat jusqu'en novembre 1917 - Cet avion volait à 130 km/h - Il est passé ensuite sur SPAD 13 à moteur Hispano-Suiza de 220 HP pour une vitesse moyenne de 210 km/h - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Lemoine transmis par Gérard Soumillon que je remercie pour son aide.
* Adc Roger Frédéric Ploquin - Né le 28 juillet 1893 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils d'Alphonse Ploquin et de Lucienne Danon - Domiciliés 54, avenue de Verdun à Issy-les-Moulineaux - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1913 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4244 - Service militaire au 21ème régiment d'infanterie, à compter du 28 novembre 1913 - Nommé Caporal, le 24 avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 18 août 1914 - Blessé par balle à la main gauche, le XX septembre 1914 - Blessé au visage, le XX janvier 1915 - Blessé par balle au bras droit, le XX mars 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1915 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 15 juin 1915 - Suite à cette 3ème blessure et pour paralysie du nerf sciatique il est affecté aux services auxiliaires par la commission de réforme en 1916 - Sur sa demande, il est classé "Service armé" et affecté dans l'aéronautique militaire, comme élève pilote, à compter du 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5425 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 17 février 1917 - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 12 mai 1917 - Pilote du GDE du 12 mai au 30 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 1er juin 1917 au 14 août 1918 - En mission du 16 au 24 juillet 1917 - Blessé au combat, le 20 octobre 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 22 novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 20 novembre 1917 - Stage au GDE du 10 au 26 décembre 1917 - En mission à Château-Thierry du 28 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Stage à la RGAé du 5 au 12 janvier 1918 - A abattu un avion allemand qui est tombé dans ses lignes, le XX avril 1918 - Nommé Adjudant-chef en juillet 1918 - Citation à l'ordre du groupe, le 28 février 1918 - Affecté au CIACB, le 14 août 1918 - Totalise 1582 heures de vol à la fin de la Grande Guerre - Démobilisé, le 29 mars 1919 - Affecté dans la réserve au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 juillet 1932 - Mobilisé en 1939 et affecté comme instructeur de pilotage à l'école d'aviation de Brégeorges, près de Montpellier - Décédé, le 1er janvier 1974 - Sources : Pam - JORF - CCC SPA 91 - Dernière mise à jour : 09/11/2014.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Ploquin du 21ème régiment d'infanterie, en date du 28 juin 1915 : "Le 19 juin 1915, s'est porté près du réseau ennemi et, sous un feu très vif, a coupé 20 mètres de ce réseau. A été blessé. Quelques jours auparavant, il avait déjà exécuté la même opération. depuis le début de la campagne, s'est montré très audacieux, d'une très grande bravoure, abordant toujours l'ennemi de très près. A été blessé trois fois."
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Roger Frédéric Ploquin, du 21ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille N 91, en date du 20 novembre 1917 : "Le 20 octobre 1917, a fait preuve du plus grand courage et d'un mépris absolu du danger en prenant l'air, malgré un brouillard épais pour poursuivre des dirigeables ennemis. A attaqué deux de ces mitrailleuses malgré le tir violent des mitrailleuses. A capoté à l'atterrissage en rencontrant le sol que le brouillard lui cachait. A été grièvement blessé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur de l'Adjudant-chef Roger Frédéric Ploquin du 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 2 juillet 1932 : "18 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. A accompli une période d'entrainement aérien volontaire."
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Slt Goslen François Humbert Marie de La Poëze - Né le 18 octobre 1892 à La Rabatelière (Vendée) - Fils de Gabriel Yves Olivier Jean Marie de La Poëze et de Marguerite Juliette Marie Legoux - Domiciliés 37, avenue d'Antin à Paris 8ème arrondissement (75) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de la Roche-sur-Yon sous le matricule n° 1537 - Engagé volontaire pour trois ans au 13ème régiment de Cuirassiers, le 2 avril 1913 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 13 juillet 1913 - Nommé Brigadier, le 9 novembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 juillet 1914 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire et affecté au 319ème régiment d'infanterie, le 14 janvier 1916 - Passé dans la réserve, le 2 avril 1916 - Croix de Guerre et citation n° 133 à l'ordre de la division, le 22 août 1916 - Citation n° 342 à l'ordre de la 1ère armée, le 17 septembre 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 10 décembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 8 janvier 1917 - Affecté au 32ème régiment de Dragons, le 7 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5682 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 17 mars 1917 - Stage "Avions Rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 18 mai 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 18 au 31 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 31 mai au 21 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au 2 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 75 / SPA 75 du 21 octobre 1917 au 16 février 1919 - Nommé officier d'administration et de tir du GC 14, à compter du 13 octobre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 8 janvier 1918 - Hospitalisé au cours d'une permission débutée le 16 janvier 1918 - Rejoint l'unité après soins, le 25 février 1918 - Croix de guerre avec une étoile d'argent et une palme de bronze - Affecté au 5ème régiment de Dragons, le 5 février 1919 - En congé de deux ans sans solde, à compter du 1er octobre 1919 - Démission de l'armée, le 29 juillet 1921 - Affecté comme Lieutenant de Réserve au 7ème régiment de Hussards, le 13 décembre 1921 - A accompli une période d'instruction de 28 jours du 3 au 30 septembre 1926 - Affecté, dans la réserve, au service éventuel des remontes de la 11ème région, le 14 mars 1930 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 30 décembre 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1932 - Mobilisé à l'état-major de la 11ème région pour le centre de cavalerie 11ème région de Pontivy, détaché au centre de dressage de la Roche-sur-Yon, le 25 août 1939 - Fait prisonnier à la Roche-surYon, le 20 juin 1940 - Interné à Luçon, Amboise, Saumur - Libéré le 3 janvier 1941 - Se retire à St-Sauveur-de-Landemont (Maine et Loire) - Sources : Pam - Liste brevets militaires - CCC 75 - CCC 91 - FM Vendée - JORF - Dernière mise à jour 7 janvier 2015 - Photo Goslen de La Poëze transmise par Antoine de Vitton, son arrière petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et citation n° 133 à l'ordre de la division, le 22 août 1916 : "Le 13 juillet 1916, a attaqué un barrage allemand. les grenadiers ayant subi des pertes sensibles a su, par son à propos arrêter l'attaque ennemie en lançant lui-même des grenades pendant plusieurs heures. A pu ainsi et grâce à son sang-froid gagner du terrain."
* Citation n° 342 à l'ordre de la 1ère armée, le 17 septembre 1918 : "Officier particulièrement remarquable par sa conscience et son esprit de devoir. Le 30 juillet 1918, a obtenu sa première victoire en abattant en bordure de nos lignes un monoplan qui survolait la patrouille."
Photo du Slt André Rousseau
Brigadier André Georges Marie Alphée Rousseau - Né le 21 février 1896 à Paris (75) - Fils d'Amédée Georges Rousseau et de Marie Léa Baratte - Domiciliés au 34, rue de la Verrerie à Paris (75) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1916 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le numéro 515 - Mobilisé au 3ème régiment de Cuirassiers, le 12 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 février 1916 - Formation technique aéronautique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 3729 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 21 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Buc - Nommé Brigadier, le 11 juillet 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir aérien à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 novembre 1916 - RGA (Réserve Générale de l'Aviation) du Bourget du 2 novembre 1916 au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 222 du 14 janvier au 27 mars 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 9 février 1917 - Devait être affecté à l'escadrille F 58, mais n'apparait pas dans son effectif - La mutation a dû être annulée - Nommé Maréchal des Logis, le 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 / SPA 91 du 2 mai 1917 au 14 avril 1919 - En mission à Luxeuil du 6 au 7 mai 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème armée, le 20 août 1917 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Stage SPAD à la GDE (Groupement des Divisions d'Entrainement) du 10 au 23 décembre 1917 - En mission à la RGA du 23 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du groupe de chasse 17, le 5 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er juillet 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 23 décembre 1918 - Termine la guerre avec 555, 40 heures de vols de guerre et 174 heures d'entrainement - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 27 janvier 1919 - Affecté à l'état-major du GC 17 à compter du 14 avril 1919 - Démobilisé à St-Cyr, le 22 septembre 1919 - Affecté au 6ème régiment de Cuirassiers (détaché aviation), le 27 novembre 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (57) en janvier 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 4 juillet 1921 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (57), le 1er janvier 1924 - Affecté au 33ème régiment d'aviation (je n'ai pas la date) - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 22 décembre 1925 - Nommé capitaine, le 14 juillet 1937 - FFI sous l'occupation (certificat en date du 25 mai 1945) - Domicilié 50, rue Lhomond à Paris 5ème arrondissement - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1955 - Décédé au 1, rue Chardon Lagache à Paris 16ème, le 17 mai 1977.
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Nieuport 24 bis du Ltt Henri Chardenot, pilote de l'escadrille N 91, sur le terrain du Champs de Mars de Lunéville, le 22 août 1917 - Photo collection Bernadakos que je remercie pour son aide.
* Slt Henri Maxime Chardenot - Né le 6 juin 1893 à Thurey (Doubs) - Fils de Jean François Chardenot et Louise Ravillard - Classe 1913 - Recrutement de Besançon (Doubs) sous le matricule n° 244 - Engagé volontaire pour trois ans au 14ème régiment de chasseurs à cheval, le 2 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 13 mai 1913 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 13 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 60ème régiment d’infanterie, le 20 février 1915 - Croix de Guerre et citation n° 17 à l'ordre de la 27ème brigade, en date du 15 juin 1915 - Blessé à la tête, à la partie occipitale, par un éclat d'obus à Suippes, le 25 septembre 1915 - Citation n° 411 à l'ordre de l'armée, en date du 31 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève-pilote, le 1er décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5552 obtenu à l'école d'aviation militaire d''Etampes, le 4 mars 1917 - Brevet de pilote civil n° 5715 délivré par l'Aéro-club de France, le 12 avril 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 mai 1917 - Pilote du GDE du 6 au 23 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 91 du 23 mai au 2 octobre 1917 - Pilote du GDE du 2 au 16 octobre 1917 - Hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 41 de Creil du 16 octobre au 10 novembre 1917 - Nommé lieutenant à titre temporaire, le 13 novembre 1917 - En convalescence du 10 novembre 1917 au 5 février 1918 - Pilote du GDE du 5 février 1918 à l'armistice, sans doute comme pilote convoyeur - Hospitalisé du 13 au 27 février 1919 puis parti pour une convalescence de trois mois - Affecté au régiment d'aviation du Maroc, le 14 avril 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 2 juillet 1921 - Brevet d'observateur, le 6 juin 1925 - Nommé Capitaine de réserve, le 1er octobre 1926 - Affecté dans la réserve au 32ème régiment d'aviation du 9 juillet au 1er octobre 1926 - En retraite à compter du 1er octobre 1926 - Séquelles de ses blessures de guerre à la tête, au poumon et paludisme - Une période de réserve au 32ème régiment d'aviation du 4 au 24 avril 1932 - Stage d'officiers d'état-major au centre d'études de l'armée de l'Air du 26 juin au 8 juillet 1933 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Lyon, le 24 juin 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1938 - Pilote moniteur à la section d'aviation populaire de l'Aéroclub de Gray (Haute-Saône) - Une période de réserve de cinq jours de vol au bataillon de l'Air n° 105 échelonnée du 1er janvier au 30 juin 1938 - Affecté au bataillon de l'Air 105, le 2 octobre 1939 - Affecté, comme commandant de l'école de pilotage d'Agen, au bataillon de l'Air 101, stationné sur la base aérienne de Toulouse Francazal - Affecté au bataillon de l'Air n° 136, le 18 janvier 1940 - Certificat d'appartenance aux FFI, délivré le 16 novembre 1960 - Sources : Pam - FM Doubs - CCC 91 - Dernière mise à jour : 30 mai 2015.
* Croix de Guerre et citation n° 17 à l'ordre de la 27ème brigade, en date du 15 juin 1915 : "Est demeuré plusieurs heures sous un bombardement violent pour retirer les corps de cinq hommes ensevelis sous un abri, ne s'est retiré qu'après avoir accompli sa tâche."
* Citation n° 411 à l'ordre de l'armée, en date du 31 octobre 1915 : "A l'assaut du 25 septembre 1915, après avoir traversé à la tête de sa section, les 1ère et 2ème lignes allemandes, a atteint le point le plus rapproché de la 3ème ligne où il est tombé grièvement blessé."
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