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Insignes peints
sur les fuselage

L'escadrille N 93 a adopté un canard représenté en plein vol - Il y a eu plusieurs variantes - Dessin Albin Denis

> Variantes de l'insigne à venir <

Symbolique

L'insigne collectif de l'escadrille N 93 était un canard représenté en plein vol. Celui du commandant d'unité était rouge et ceux des autres pilotes, blancs.

 

Historique

A venir

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 93

Insigne personnel du MdL François Battesti, pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Photo transmise par François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille SPA 93

Fanion de l'escadrille SPA 93 de la Grande Guerre - Il porte la croix de guerre 14-18 qui a complétement jaunie avec le temps - Il est conservé au service Symbolique et Traditions de la section Air du SHD du Château de Vincennes - Photo Jean Piéribattista que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 93

Insigne en argent moulé de l'escadrille SPA 93 - Fixation par 2 anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne du MdL Jean Marion, pilote de la SPA 93 du 5 avril au 18 mai 1919 - Fixation par deux anneaux - Photo Hugo Soulet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Entoilage d'époque de 110 X 52 cm provenant d'un SPAD XIII de la 3ème escadrille du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz - Cette unité était héritière des traditions de la SPA 93 de la Grande Guerre - Ce souvenir appartenait à Maurice Perret qui a été mécanicien instructeur au 1er RAC de 1923 à 1925 - A cette époque, le 3ème escadrille volait encore sur SPAD XIII qu'elle conservera jusqu'en 1927, année de son passage sur Nieuport 29 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Claude Perret, son fils, que je remercie pour son aide.

Insigne de la 10ème escadrille du 3ème RAC de Châteauroux - Cette unité était héritière des traditions de l'escadrille SPA 93 de la Grande Guerre - Collection Guy Bianchi que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du 5ème Groupe Aérien de Chasse stationné à Bizerte - Sidi-Ahmed du 1er octobre 1937 au  15 novembre 1939 - Cette unité, héritière des traditions de la SPA 93 de la Grande Guerre, était équipée de Dewoitine D 510, puis de Morane-Saulnier MS 406 à partir de novembre 1939 - Fixation par une épingle à boléro - Insigne collection William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du 5ème Groupe Aérien de Chasse stationné à Bizerte - Sidi-Ahmed du 1er octobre 1937 au  15 novembre 1939 - Fixation par une épingle à boléro - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne de la 6ème escadrille du GC III/1 période du 15 novembre 1939 au 24 juillet 1940 - Fabrication Moret Paris - Fixation par deux anneaux - Droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 3/10 "Valois - Homologué sous le n° A 593 au SHD de Vincennes, le 8 février 1954 - L'insigne présenté date des années 1950 - Définition héraldique : canard d’émail blanc et de sable, viléné d’argent, colé de sinople et ailé d’émail blanc et de sinople passant au naturel - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 93

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/10 "Valois - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de l'EC 1/10 "Valois - Valable pour la période de 1958 à 1985 - Cette unité détenait les traditions des escadrilles SPA 84 (1ère escadrille) et la SPA 93 (2ème escadrille) - Homologué sous le n° A 627 au SHD de Vincennes, le 22 septembre 1954 - Définition héraldique : de gueules, chargé en canton dextre d'une rencontre de renard d'or, et en canton senestre d'un canard au naturel, séparés par un trait d'or en barre ; au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'EC 1/30 "Valois - Valable pour la période de 1985 à 1994 - Homologué sous le n° A 627 au SHD de Vincennes, le 22 septembre 1954 - Définition héraldique : de gueules, chargé en canton dextre d'une rencontre de renard d'or, et en canton senestre d'un canard au naturel, séparés par un trait d'or en barre ; au chef d'azur à trois fleurs de lys d'or - Photo Albin Denis

Insigne commémoratif des 100 ans de la SPA 97 de la Grande Guerre - La 1ère escadrille de l'EC 2/30 "Normandie Niémen" détient ses traditions depuis le 25 juin 2012 - L'insigne original a été homologué sous le n° A 593 au SHD de Vincennes, le 8 février 1954 - Fabrication Delsart - Fixation par une épingle - Attention, le numéro d'homologation ne devrait pas être repris sur cet exemplaire anniversaire qui est non conforme au dessin homologué - Insigne commémoratif non homologué - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Je cherche les données extraites de carnets de vol.
Qui peut m'aider ?

Avions utilisés

Décorations

Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

 

Victoires de l'escadrille

En cours de recensement

 

Palmarès

Sera donné ultérieurement

 

Personnels de l'escadrille 93

Liste à venir

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

En cours de recensement

 

 

Total des pertes

Sera donné ultérieurement

 

Les hommes

MdL Pierre Désiré Augustin Ducornet - Né le 19 avril 1898 à Poix-du-Nord (Nord) - Fils de Gaston Félix Désiré Ducornet (filateur) et de Gabrielle Léonie Lallemant - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1918 - Recrutement d'Avesnes sous le matricule n° 120 - Engagé pour la durée de la guerre et affecté au 8ème régiment de Cuirassiers stationné à Tours, le 26 août 1915 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 16 juillet 1916 - Mitrailleur de 1ère classe au 3ème bataillon du 8ème régiment de cuirassiers à pied, jusqu'au 22 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 février 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Dijon (tests et cours théoriques), le 28 février 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Chartres pour suivre la formation initiale de pilote militaire, le 9 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6250 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 4 mai 1917 - Nommé Brigadier, le 13 mai 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 8 mai au 28 juin 1917 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 28 juin au 16 juillet 1917 - Pilote du GDE du 16 juillet au 6 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 6 août 1917 au 27 octobre 1919 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget du 12 au 17 novembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 février 1818 - Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation n° 3 à l'ordre de la division, en date du 31 juillet 1918 - Médaille Militaire, le 29 septembre 1918 - Citation n° 10.510 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Citation n° 10.813 à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 - Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 20 novembre 1918 - Pendant la Grande Guerre, a remporté sept victoires aériennes homologuées pour 300 heures de vol - Convoyage d'un avion depuis la RGA d'Arcis-sur-Aube du 14 au 25 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Affecté à la 1ère escadre de combat, le 14 mai 1919 - Donne sa démission de l'armée qui est acceptée par lettre présidentielle, le 2 octobre 1919 - Démobilisé, le 27 octobre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 octobre 1920 - Affecté pour la mobilisation au 1ème régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 25 mai 1921 - Nommé Lieutenant de réserve, le 18 septembre 1922 - Affecté dans la réserve au 38ème régiment d'aviation (après réorganisation du 1er RAC) - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1933 - Affecté dans la réserve à la base aérienne de Reims, le 1er décembre 1936 - Croix de 3ème classe des services aériens militaires volontaires, le 21 avril 1937 - Admis à servir en situation d'activité pendant deux ans et affecté à la 1ère escadre aérienne à Etampes, le 1er mai 1937 - Affecté à la base aérienne de Reims, le 3 mai 1937 - Compte 700 heures de vol, à la date du 13 juin 1937 - Officier de la Légion d'Honneur, le 30 juillet 1937 - Affecté au Bataillon de l'Air n° 122, le 21 octobre 1939 - Affecté à l'état-major du groupe de chasse n° 21, le 16 janvier 1940 - Nommé commandant, le 15 mars 1940 - Affecté au centre d'accueil n° 7 en juillet 1940 - Renvoyé dans ses foyers par le centre de démobilisation de Pau, le 30 décembre 1940 - Dans l'armée secrète, en fuite et recherché par la Gestapo, le 15 novembre 1943 - Nommé Lieutenant-colonel (FFI), le 1er août 1944 - Sous-chef d'état-major de la 11ème région militaire, le 1er août 1944 - Réseau "Centurie" Zone A - OCM - Commandant du Bureau Central d'Incorporation et des Archives de l'armée de l'Air (BCIAAA) au Camp de Royalieu à Compiègne en 1946-1947 - Désigné comme observateur au moment de la création de l'état d'Israel, accompagne en Suède, la dépouille mortelle du Comte Bernadotte assassiné en Israel, le 17 septembre 1947 - Commandant de la base aérienne de Toulouse-Pérignon, le 1er octobre 1949 - Nommé Colonel à titre définitif, le 1er juillet 1950 - Commandant de la base aérienne 121 d'Essey-les-Nancy (54) du 23 novembre 1951 au 1er septembre 1953 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1953 - Commandant du Service SOPAA (Sélection et Orientation du Personnel de l'Armée de l'Air), caserne Denfert à Versailles (Seine-et-Oise), le 7 juillet 1953 - Mis en retraite, le 1er mai 1955 - Domicilié au 2, rue Alice à Courbevoie (92) - Décédé au 170, boulevard Ney, à Paris 18ème (75), le 17 mars 1963 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - Etats services - LO - CCC N 93 / SPA 93 - FM Nord - JORF - Avis de décès - Dernière mise à jour : 10 septembre 2015.

* Sept victoires homologuées : le 29 mai 1918 (un Pfalz) - le 15 juillet 1918 (un Drachen au Mont Cornillet) - le 9 août 1918 (un Drachen à Orvillers) - le 20 août 1918 (un Drachen à Epagny) - le 20 août 1918 (un Drachen à Epagny) - le 21 août 1918 (un Drachen au Nord de Noyon) - le 29 septembre 1918 (un Drachen à Machault).

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 : "Pilote habile et brave. Aux prises avec trois avions ennemis, a abattu l'un d'eux en flammes." [Le 29 mai 1918]

* Citation n° 3 à l'ordre de la division, en date du 31 juillet 1918 : "Pilote de combat d'un courage et d'une habileté remarquables. Le 15 juillet 1918, a contribué, dans une patrouille à la chute d'un avion ennemi."

* Médaille militaire et citation n° 10.218 à l'ordre de la division, en date du 29 septembre 1918 : "Pilote plein d'ardeur. Après avoir fait campagne aux cuirassiers à pied est passé dans l'aviation de chasse où son audace et son habileté lui ont fait remporter de rapides et brillants succès. Le 20 août 1918, a incendié coups sur coups deux Drachen. Six victoires et deux citations."

* Citation n° 10.510 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Pilote d'une audace remarquable. Les 9 et 21 août 1918, a contribué, dans des conditions atmosphériques défavorables à incendier deux Drachens. Deux citations."

* Citation n° 10.813 à l'ordre de l'armée, en date du 23 octobre 1918 : "Excellent chef de patrouille, joignant à ses qualités de pilote un entrain et un courage au-dessus de toute éloge. Patrouillant le 29 septembre 1918, sur un front d'attaque, dans des conditions atmosphériques très défavorables, a attaqué et incendié un Drachen à trèsfaible altitude. A ramené un appareil criblé de balles. Septième victoire."

* Citation n° 11 à l'ordre de la division, en date du 20 novembre 1918 : "Admirable pilote, accomplissant n'importe quelle mission, avec un entrain qui ne se dément jamais. Le 5 novembre, a effecté dans les lignes ennemies à 50 mètres d'altitude, une reconnaissance périlleuse et apporté au commandement de précieux renseignements."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1920 : "Pilote admirable aussi modeste que brave. A remporté sept brillantes victoires. Beau soldat d'un moral élevé, d'une ardeur au combat et d'une tenacité remarquables. Cinq citations."

* Citation n° 8107 à l'ordre du corps d'armée, en date du 9 novembre 1946 : "Activement recherché par la Gestapo, a continué pendant trois mois à assurer les liaisons de l'état-major de l'armée secrète de la Zone A dans des conditions dangeureuses. En juillet 1944, a effectué un voyage périlleux à travers les formations en retraite pour rejoindre son poste à l'état-major FFI de Bretagne." Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil.

Cne Adrien Moreau, commandant de l'escadrille SPA 93 du 6 mai 1917 au 17 décembre 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Cne Adrien Edouard Jean Moreau - Né le 31 juillet 1888 à Paris 17ème (75) - Fils de Clément Jules Moreau (industriel de la chocolaterie et de la confiserie) et de Maria Zénaïde Camus - Domiciliés au 7, rue du Temple à Auxerre (Yonne) - Scolarité à l'école professionnelle de Saint-Fargeau, puis tour de France our compléter ses connaissances en matière d'industrie alimentaire - Classe 1908 - Recrutement d'Auxerre (Yonne) sous le matricule n° 742 - Service militaire au titre du 11ème régiment de cuirassiers, caserné à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le 1er octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 28 novembre 1910 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 27 septembre 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1911 - A effectué une période de réserve au régiment de cuirassiers de Saint-Germain du 29 septembre au 21 octobre 1913 - Nommé Adjudant, le 21 octobre 1913 - Profession avant guerre Confiseur - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 8 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 17 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille F 14 du 11 février au 20 août 1915 - Passé élève-pilote à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1654 obtenu à l'école d'aviation militiare de Chartres, le 24 septembre 1915 - Insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° 2284 - A l'école de Chartres, jusqu'au 28 septembre 1915 - Pilote du GDE du 28 septembre au 26 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille F 14 du 26 octobre 1915 au 6 mai 1917 - Deux victoires aériennes à l'escadrille F 14, le 14 décembre 1915 et le 9 février 1917 - Citation n° 15 à l'ordre de la 41ème division, en date du 19 février 1916 - Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 15 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 17 septembre 1916 - Brevet FAI n° 4929 décerné par l'Aéroclub de France, le 20 novembre 1916 - Blessé par trois balles au bras droit au cours d'un combat aérien contre un avion allemand, le 9 février 1917 - Rentré de convalescence, le 13 avril 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 93 du 6 mai 1917 au 16 décembre 1918 - En mission à la RGA de Luxeuil-les-Bains les 6 et 7 juillet 1917 - En stage au GDE du 22 août au 19 septembre 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 14 au 26 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 23 novembre 1917 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 11 au 19 février 1918 - Une victoire en collaboration, le 30 mai 1918 - Affecté à l'état-major de la 1ère brigade aérienne, le 16 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation n° 4628 à l'ordre de l'armée, en date du 9 mars 1919 - Dirigé sur le dépôt démobilisateur du 8ème régiment de chasseurs et démobilisé, le 25 juillet 1919 - Domicilié au 7, rue du Temple à Auxerre (Yonne), à compter du 25 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 31 mars 1921 - Nommé Capitaine de réserve, le 31 mars 1921 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse, le 25 août 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 1er janvier 1924 - Conseiller municipal d'Auxerre de mai 1925 à mai 1929 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 88, le 28 février 1929 - A accompli une période d'entrainement de pilote d'avion du 17 au 31 août 1929 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 9 novembre 1930 - A effectué une période de réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 88 du 9 au 23 mars 1931 - Nommé Chef de Bataillon, le 12 décembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 17 décembre 1932 - Affecté, dans la réserve, à la 17ème compagnie de l'air, le 26 décembre 1935 - Pension temporaire d'invalidité de 15 % pour blessure au bras droit par balle de la face antérieure au creux auxillaire, avec légère gêne des mouvements de l'épaule, par la commission de réforme d'Auxerre, le 8 mars 1937 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve, le 25 décembre 1937 - Pension temporaire d'invalidité de 15 % pour séquelles de blessure par balle au bras droit au niveau du creux auxillaire, avec légère gêne des mouvements de l'épaule, par la commission de réforme d'Auxerre, le 8 février 1939 - Rappelé à l'activité au groupe d'aviation de transport, le 1er Septembre 1939 - Démobilisé en août 1940 - Président de la délégation municipale d'Auxerre (maire sous les autorités de Vichy) en août 1941 - Arrêté par la Gestapo et pris en otage en juin 1944 - A la libération, il est interné puis remis en liberté levé de tous soupçons - Conseiller général de l'Yonne de 1945 à 1958 - Député de l'Yonne sous étiquette du Parti Républicain de la Liberté du gouvernement provisoire de la République française du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946, puis du 2 juin au 27 novembre 1946 - Elu maire d'Auxerre, le 26 octobre 1947 - Sous-secrétaire d'Etat à l'industrie et au commerce du 26 novembre 1947 au 26 juillet 1948 - Président du conseil général de l'Yonne de 1949 à 1958 - Député de l'Yonne sous étiquette des Républicains indépendants de la 1ère législature de la 4ème république du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951 - Sous-secrétaire d'Etat aux forces armées (air) du 11 septembre 1948 au 28 octobre 1949 - Secrétaire d'Etat au budget du 14 mars 1952 au 8 janvier 1953 - Ministre du budget du 8 janvier au 28 juin 1953 - Nommé Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1954 - Député de l'Yonne sous étiquette des Républicains indépendants de la 2ème législature de la 4ème république du 17 juin 1951 au 1er décembre 1955 - Député de l'Yonne sous étiquette des Indépendants et paysans d'action sociale de la 3ème législature de la 4ème république du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958 - Décédé à Auxerre (Yonne), le 5 juin 1972 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du déartement de l'Yonne - CCC de l'escadrille F 14 - CCC de l'escadrille SPA 93 - Site internet de l'Assemblée Nationale - LO non communicable - JORF - Dernière mise à jour : 4 octobre 2018.

* Citation n° 15 à l'ordre de la 41ème division, en date du 19 février 1916 : "Excellent pilote, le 1er février 1916, au cours d'une action d'artillerie par un tems très mauvais, n'a pas hésité à franchir les lignes à 700 mètres pour rechercher une batterie dont le tir était génant pour nos troupes. A repéré cette batterie et a ouvert sur elle de son avion un tir de mitrailleuses qui a eu our effet de la réduire au silence."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée, en date du 15 août 1916 : "Excellent pilote qui depuis dix mois, notamment en juin et juillet 1916, a rendu d'importants services au commandement en exécutant des reconnaissances poussées très loin à l'intérieur des lignes ennemies et au cours desquelles il a eu à livrer combat à des avions nombreux et puissamment armés."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation n° 4628 à l'ordre de l'armée, en date du 6 mars 1917 : "Pilote d'une bravoure exceptionnelle, toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses, a effectué plusieurs reconnaissances de bombardement à longue distance. Le 9 février 1917, a attaqué un avion ennemi qui menaçait un camarade. Grièvement blessé au cours de ce combat, a réussi, grâce à son énergie et à son habileté à atterrir dans nos lignes. (Déjà deux fois cité)."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 : "Chef d'escadrille d'une conscience et d'un entrain merveilleux, menant chaque jour ses pilotes au combat. A la tête d'une patrouille, a abattu récemment un Drachen en flammes. Une blessure. Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de guerre."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Adrien Edouard Jean Moreau du centre de mobilisation d'aviation n° 88, en date du 9 novembre 1930 : "20 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier du 6 mars 1917. A accompli une période d'entrainement volontaire."

Cne Adrien Moreau, commandant de l'escadrille SPA 93 du 6 mai 1917 au 17 décembre 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Cal James Eugène Bullard - Né le 9 octobre 1894 à Columbus (Georgie / USA) - Fils de William O. Bullard et de Joséphine Thomas - Domiciliés au 6/12, de la 6ème avenue à Colombus (Georgie / USA) - Profession avant guerre garçon d'écurie puis jockey puis boxeur - Classe 1914 - Recrutement du bureau central de la Seine sous le matricule n° 11.055 - Engagé volontaire, au titre du 1er régiment étranger, le 19 octobre 1914 - Affecté au 3ème régiment de marche de la Légion étrangère - Combat en Picardie, en Artois - Citation à l'ordre du 1er régiment étranger, le 2 mars 1916 - Blessé à la machoire et à la cuisse, le 5 mars 1916 - Evacué sur l'hôtel Dieu à Lyon (Rhône) - Croix de guerre et citation à l'ordre du 1er régiment étranger, le 5 mars 1916 - Déclaré inapte à l'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire, comme mitrailleur, le 2 octobre 1916 - Formation de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux - Passé élève pilote - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à partir du 16 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6259 obtenu sur Caudron G III à l'école d'aviation militaire de Tours, le 5 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Nommé Caporal, le 28 juin 1917 - Stage de spécialisation "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 24 juillet 1917 - Pilote du GDE du 24 juillet au 27 août 1917 - Lâché sur Nieuport 17, le 1er août 1917 - Brevet de pilote FAI n° 6950 délivré par l'Aéroclub de France, le 8 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 27 août au 13 septembre 1917 - A la N 93, pilote un Nieuport 17 - Revendique une victoire, aux commandes d'un Nieuport 17, le 8 septembre 1917 - Elle ne sera pas homologée - Pilote de l'escadrille N 85 du 13 septembre au 16 novembre 1917 - A la N 85, pilote un SPAD VII baptisé "Tout sang qui coule, est rouge" - Une victoire non homologuée contre un avion tombé dans ses lignes, le 7 novembre 1917 - En raison de préjurés raciaux, il est déclaré inapte au vol par Edmund L. Gros, un médecin américain en charge du recrutement des pilotes américains par le général Pershing - Affecté au 170ème régiment d'infanterie, le 16 novembre 1917 - Serira au camp de la Fontaine du Berger, près d'Orcines (Puy-de-Dôme) jusqu'à la fin de la guerre - Démobilisé, le 24 octobre 1919 - S'installe à Paris - Après la guerre, devient batteur de jazz - Marié avec Mlle Marcelle Straumann, le 13 juillet 1923 - Divorcent, le 5 décembre 1935 - En juin 1940, il quitte Paris avec ses deux filles - Avec les soldats du 51ème régiment d'infanterie, il participe à la défense de la ville d'Orléans pendant laquelle il est blessé par un éclat d'obus à la colonne vertébrale, à proximité de la commune d'Au Blanc (Indre), le 15 juin 1940 - Il est évacué, via l'Espagne, vers les Etats-Unis - Après la seconde guerre mondiale, exerce plusieurs métiers comme vendeur en parfumerie, gardien de sécurité, manutentionnaire, interprète de Louis Armstrong - Il est élevé au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en 1959 - Son dernier emploi a été opérateur d'ascenceur au Rockefeller Center à New-York - Décédé des suites d'un cancer à l'estomac à New-York (USA), le 12 octobre 1961 - Repose dans le carré des anciens combattants français du cimetière de Flushing (dans le Queens / New-York) - Nommé Sous-lieutenant, à titre posthume, le 23 août 1994 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 93 - CCC de l'escadrille N 85 - Dernière mise à jour : 3 février 2022.

Cal James Eugène Bullard - Brevet de pilote FAI n° 6950 délivré par l'Aéroclub de France, le 8 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 27 août au 13 septembre 1917 - A la N 93, pilotait un Nieuport 17 - Revendique une victoire, aux commandes d'un Nieuport 17, le 8 septembre 1917 - Elle ne sera pas homologée - Photo droits réservés.

 

Photo du Sgt François Battesti

Sgt François Battesti - Né le 10 mars 1895 à Venaco (Corse) - Fils de Jules Mathieu Battesti et de Marguerite Raffoni - Profession avant guerre Chauffeur automobile - Classe 1915 - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 988 - Engagé volontaire pour cinq ans et affecté à la 4ème compagnie du 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 3 octobre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé par balle au pied gauche avec amputation de 2 orteils, puis par coup de crosse à la tête et fait prisonnier à Neufchâteau, le 22 août 1914 - Hospitalisé à Hanau - Interné au camp de Limburg, le 24 février 1915 - Interné au camp de Celle, le 17 juillet 1915 - Interné au camp de Limburg, le 8 décembre 1916 - Interné au camp de Darmstadt, le 23 février 1917 - Evadé d'Allemagne, le 10 avril 1917 - Rentré en France, le 4 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 septembre 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Croix de guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.512 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 14 décembre 1917 - Tests de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres - Nommé Caporal, le 1er janvier 1918 - A reçu l'insigne métallique de pilote militaire n° B 8496 à l'école d'aviation militaire de Pau, le 4 janvier 1918 - Tests de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux jusqu'au 16 mai 1918 - Pilote du GDE du 16 mai au 11 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1918 - Citation n° 1280 à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1918 - Pilote du GDE du 23 mars au 20 octobre 1919 - Démobilisé, le 20 octobre 1919 - Domicilié au 48, rue Truffaut à Paris (75), à compter du 20 octobre 1919 - Rengagé pour un an, au titre du 4ème régiment d'observation d'aviation, le 15 janvier 1920 - Fin d'engagement, le 15 janvier 1921 - Passage dans la réserve, à la même date - Profession représentant et domicilié à Tunis (Tunisie), à compter du 3 mars 1921 - Profession détective privé et domicilié au 6 passage du Piémont à Tunis (Tunisie), le 24 mars 1922 - Affecté, dans la réserve, au groupe d'aviation de Tunisie, le 12 septembre 1922 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'Afrique, par changement de dénomination, le 18 novembre 1922 - Domicilié à Venaco (Corse), à compter du 28 octobre 1924 - Pension d'invalidité de 20 % pour ablation des 2ème et 3ème orteils du pied gauche par la commission de réforme de Bastia (Corse), le 24 septembre 1925 - A accompli une période d'entrainement volontaire au centre d'aviation d'Istres du 10 au 25 octobre 1925 - Rengagé pour trois ans au titre du 22ème régiment d'infanterie coloniale, à compter du 23 mars 1926 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône) à destination de l'AOF, le 22 octobre 1926 - Débarqué à Dakar, le 31 octobre 1926 - Médaille des évadés, le 18 décembre 1927 - Médaille militaire en service en Afrique Occidentale française, en date du 28 décembre 1927 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 1er septembre 1928 - Proposé par la commission de réforme de Bamako à une pension temporaire de 20 %, le 6 février 1929 - Affecté sur sa demande au 34ème régiment d'aviation, le 28 août 1929 - Rapatrié sanitaire, embarqué à Dakar, le 30 avril 1930 - Débarqué à Marseille, le 9 mai 1930 - Chevalier de l'ordre de l'Etoile noire, le 5 juin 1930 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 10 novembre 1930 - Nommé Adjudant, le 30 décembre 1930 - Affecté à la 15ème escadrille (traditions de l'escadrille BR 9 de la Grande Guerre) du 35ème régiment d'aviation, le 2 mars 1931 - Affecté à la base aérienne de Lyon, le 1er juillet 1932 - Nommé Adjudant-chef, le 1er janvier 1934 - Rayé du personnel navigant et affecté à la base d'aérostation n° 153, le 19 décembre 1934 - Pension d'invalidité de 45 % par la commission de réforme de Tousouse, le 15 avril 1935 - Croix du combattant volontaire, en date du 27 juillet 1936 - Affecté à la base aérienne n° 131 - Affecté à la base aérienne n° 102, le 1er novembre 1936 - Affecté à la base aérienne de Calvi (Corse), le 5 mai 1939 - Démobilisé, le 30 septembre 1940 - Dégagé de ses obligations militaires avec pension d'invalidité de 45 % par la commission de réforme de Bastia, le 25 février 1948 - Pension passée à 50 % par la commission de réforme de Tunis, le 26 juillet 1957 - Décédé en 1964 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille SPA 93 - Fiche matricule du département de la Corse du Sud - JORF - CICR - Dernière mise à jour : 28 janvier 2019.

* Croix de guerre et citation n° 14 à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 novembre 1917 : "Soldat courageux, blessé à Neufchâteau le 22 août 1914 et fait prisonnier après avoir subi une dure captivité, a fait preuve de grande énergie en s'évadant d'Allemagne."

* Citation n° 1280 à l'ordre de l'armée du Sgr François Battesti du 21ème régiment d'infanterie coloniale, pilote à l'escadrille SPA 93, en date du 23 décembre 1918 : "Evadé d'Allemagne, est passé dans l'aviation et s'est signalé aussitôt par de nombreuses attaques de troupe à la mitrailleuse et de drachen. Le 4 novembre 1918, au cours d'un dur combat, loin dans les lignes ennemies, a atteint sérieusement l'un de ses adversaires. Une blessure. Une citation."

* Médaille militaire du Sgt François Battesti en service en Afrique Occidentale française, en date du 28 décembre 1927 : "13 ans de services, 6 campagnes, 2 blessures, une citation."

 

Photo du Slt Jean Hamel

Slt Jean Auguste Pierre Hamel - Né le 16 septembre 1890 à Evran (Côtes-du-Nord) - Fils d'Alphonse Elie Hamel (docteur) et Clémentine Jeanne Boudie - Domicilés 7, rue de la Mariette au Mans (Sarthe) - Classe 1910 - Recrutement du Mans sous le matricule n° 631 - Engagé volontaire pour trois ans, le 23 septembre 1908 - Affecté au 25ème régiment de Dragons, le 24 septembre 1908 - Nommé Brigadier, le 7 mars 1919 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 mars 1910 - Passé dans la réserve, le 23 septembre 1911 - Rengagé pour un an à la sous-intendance militaire de Lille (59), le 14 février 1912 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 15 février 1912 - Rengagé pour un An, le 13 février 1913 - Rengagé pour un an, le 13 février 1914 - Au 7ème régiment de Cuirassiers lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé avec fracture de deux doigts au pied droit en forêt de Compiègne, le 2 janvier 1915 - Nommé Adjudant, le 10 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2088 obtenu, le 14 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille N 73 du XXX au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 16 juillet 1916 au 6 mai 1917 - Cité à l'ordre de l'aéronautique, le 19 août 1916 - En mission à Bar-le-Duc du 21 au 23 octobre 1916 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 10 décembre 1916 - Détaché à l'escadrille F 59 du 6 janvier au 2 février 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 6 mai au 18 août 1917 - Blessé au cours du capotage de son avion à Ste-Marguerite et hospitalisé à l'hôpital de Gérardmer (88) du 7 au 19 juillet 1917 - Il souffre de la lèvre supérieure fendue, dents abimées et la langue entamée en deux endroits - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Tué au cours d'une collision aérienne, aux commandes d'un Nieuport 24 bis, dans les environs du Fort de Sartelles, à l'Ouest de Verdun (55), le 18 août 1917 - Sources : MpF - AD 72 - Liste des brevets militaires - CCC 14 - CCC 59 - CCC 73 - CCC 93 - Livre d'Or des anciens élèves du lycée David d'Angers - Dernière mise à jour : 22/01/2015.

* Citation à l'ordre du service aéronautique : "Excellent pilote de chasse montrant de grandes qualités d'audace et de sang-froid. En juillet 1916, a engagé le combat contre un avion très puissant et qui, visiblement atteint, un passager hors de combat, eut été abattu si une panne de moteur n'avait interrompu une poursuite brillamment commençée."

* Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée : "Aviateur de premier ordre, ayant déjà accompli de belles prouesses en combat et en bombardements. A, le 14 avril 1917, attaqué et incendié un Drachen ennemi."

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Auguste Pierre Hamel, au 7ème régiment de Cuirassiers, pilote de l'escadrille N 93, en date du 10 juillet 1917 : "Sous-officier d'élite. A fait preuve, au cours de nombreuses missions aériennes et bombardements à longue distance, d'un sang-froid et d'une habileté admirables. A incendié un ballon ennemi. Deux citations."

 

Les hommes

Slt Fernand Eugène Guyou - Né le 7 janvier 1891 à Champigny-sur-Marne (94) - Fils de Pierre Guyou et de Marie Eugénie Dietrich - Engagé au 2ème régiment de Spahis, le 11 février 1909 - Profession avant guerre Adjoint Technique - Mobilisé au 8ème régiment de Chasseurs à cheval, le 2 août 1914 - Médaille coloniale Maroc - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2697 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 17 février 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 16 mars 1916 - GDE du 16 mars au 29 mai 1916 - Pilote de l'escadrille N 49 du 29 mai au 29 juin 1916 - GDE du 29 juin au 16 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 15 du 16 août au 15 novembre 1916 - Blessé au combat, le 23 septembre 1916 - Evacué sur l'hôpital de Cayeux-en-Santerre, le 24 septembre 1916 - En congé de convalescence du 15 novembre au 20 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 463 du CRP du 17 janvier au 14 août 1917 - GDE du 14 au 27 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 27 août 1917 au 12 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget du 13 au 24 novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 janvier 1918 - Malade, il est admis à l'hôpital d'Abbeville du 17 au 28 mai 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 37 du 12 juin 1918 au 1er trimestre 1919 - Blessé au combat - Hospitalisé et convalescence du 14 novembre au 8 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur - 2 fois blessé au combat - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 novembre 1916 - 12 victoires homologuées - Pilote de ligne de la liaison Prague-Varsovie - Représentant général de matériel aéronautique de la société Potez - Rappelé dans l'armée de l'Air en 1939 - En avril 1940, basé à Essey-lès-Nancy - En juin 1940, chef de l'acrobatie de la base de Meknès (Maroc) - Décédé à Moulay Bousselham (Maroc), le 1er septembre 1944 - Repose dans le cimetière français de Meknés - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Sgt Franck Willard Wells portant sur son épaule Jimmy, le petit singe porte-bonheur de son camarade Eugène Bullard - Engagé volontaire, le 12 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6641 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 6 août au 22 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 5 décembre 1917 - Affecté à la 22ème section COA à compter du 5 décembre 1917 - Le singe Jimmy est resté la mascotte de la N 93 jusqu'à la fin de la guerre - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sgt Franck Willard Wells - Pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 6 août au 22 décembre 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Slt André Louis Emmanuel Duchaussoy - Né le 31 août 1881 à Troyes (Aube) - Fils adoptif de Léon Duchaussoy - Domicilié 1, rue petite Grosley à Troyes (Aube) - Classe 1899 (engagement) / 1901 (normale) - Recrutement de Troyes (Aube) sous le n° matricule 648 - Engagé pour 4 ans au 5ème régiment de Hussards, à compter du 4 août 1900 - Nommé Brigadier, le 6 mai 1901 - Nommé Brigadier fourrier, le 29 août 1901 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 7 novembre 1901 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er juillet 1902 - Passé dans la réserve, le 4 août 1904 - Profession avant guerre Industriel - Marié et domicilié 3, rue de Paris à Troyes (10) - Mobilisé au 20ème escadron de train des équipages, le 8 août 1914 - Affecté au 2ème bataillon du 168ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 30 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 934 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 12 mai 1915 - RGA (réserve générale de l'aviation du Bourget) du 17 mai au 21 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 14 du 21 au 31 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille MF 59 du 1er août 1915 au 1er novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 27 décembre 1915 - Détaché à la 154ème division du 25 au 27 janvier 1916 - Détaché au RGA (réserve générale de l'aviation du Bourget) du 6 au 21 février 1916 - Citation à l'ordre de la division, le 18 mars 1916 - Nommé Adjudant, le 21 juin 1916 - Citation à l'ordre de l'armée,  le 12 mai 1916 - Médaille militaire, le 17 octobre 1916 - Citation à l'ordre de la division, le 7 août 1917 - Décoré de la valeur militaire italienne - GDE du 1er novembre 1917 au 22 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 20 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 22 janvier au 21 août 1918 - Blessé à la fesse droite par éclat de bombe lors du bombardement aérien du terrain du Plessis-Belleville, le 4 juin 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 13 juin 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien du 13 juin au 12 juillet 1918 - Disparu en mission au cours d'une patrouille à l'Ouest de Noyon, le 21 août 1918 -  Blessé superficiellement au front par éclat d'obus, le 21 août 1918 - Probablement avion endommagé en combat aérien et pilote légèrement blessé - Posé en zone occupée par les Allemands dans les environs de Quierzy (Aisne) et fait prisonnier - Transféré à Ham (Somme) - A été interné successivement à Karlsruhe et Landshut (Allemagne) - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 2 mars 1919 - Démobilisé, le 16 avril 1919 - Nommé Lieutenant de réserve, le 29 juillet 1920 - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 30 août 1920 - Affecté au 38ème régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) par changement de désignation du régiment, le 1er janvier 1924 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 21 août 1924 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 12, le 1er avril 1934 - Affecté au Magasin général d'aviation n° 1, le 26 septembre 1929 - Nommé capitaine de réserve, le 25 juin 1933 - Affecté à la 11ème compagnie de l'Air (annexe de Romilly), le 28 juillet 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, le 6 août 1939 - Cette décoration a été remise par le Colonel René Fonck à Paris, le 17 mars 1942 - Totalise à cette époque 420 heures de vol - Rayé des cadres (retraite), le 29 octobre 1939 - Domicilié "La Marsa" à Bazouges-sur-Loir (Sarthe) - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Aube - LO - JORF - CICR - Dernière mise à jour : 1er novembre 2018.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 27 décembre 1918 : "Excellent pilote ayant près de 100 heures de vol au-dessus de l'ennemi, exécutées sous une canonnade violente. le 9 septembre 1915, rentrant de reconnaissance à la tombée de la nuit, s'est offert spontanément pour exécuter une croisière sur une partie du front où devait se déclencher une attaque ennemie. A parfaitement rempli sa mission et a effectué en pleine nuit son atterrissage que l'obscurité et la nature accidentée du terrain rendaient des plus périlleux."

* Citation à l'ordre de la division en date du 18 mars 1916 : "Pilote du plus grand dévouement, a rendu d'importants services à la division en exécutant des reconnaissances et réglages de tir dans des conditions atmosphériques très difficiles et sous un tir violent des batteries spéciales ennemies. le 24 janvier, au cours d'une reconnaissance photographique encadré de très près par l'artillerie ennemie, a continué sa mission jusqu'au moment où son appareil atteint de 37 éclats d'obus et reconnu ultérieurement hors d'usage, ne lui permettait plus de tenir l'air."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Louis Emmanuel Duchaussoy du train des équipages militaires, pilote de l'escadrille MF 59 en date du 12 mai 1916 :
"Au cours d'une reconnaissance, attaquée par trois avions allemands, n'en ont pas moins rempli leur mission jusqu'au bout, prenant les photographies qui leur avaient été demandées, obligeant deux d'entre eux à fuir précipitamment et luttant contre le troisième jusqu'au moment où l'observateur était blessé à la main, la mitrailleuse mise complétement hors d'usage par les projectiles ennemis et l'avion criblé de balles."


* Citation à l'ordre de la division, en date du 7 août 1917 : "Pilote hors de pair, adroit, énergique, a fait constamment preuve des plus belles qualités de courage et sang-froid. depuis plus de deux ans qu'il appartient à l'escadrille, le 15 et 16 février 1917, a effectué de nuit le bombardement d'un terrain d'aviation ennemi, malgré de grandes difficultés matérielles et a mitraillé au retour à faible altitude des cantonnements ennemis. le 14 mai 1917, attaqué par surprise au cours d'un réglage long et difficile, par deux avions de chasse ennemis, s'est défendu vaillamment par des évolutions habiles, est revenu avec un avion tellement endommagé par les balles qu'il s'est effondré à l'atterrissage."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 13 juin 1918 : "Officier d'élite, ayant donné dans l'aviation de corps d'armée de magnifiques preuves de courage. A contribué récemment dans un patrouille à la destruction d'un Drachen (5 citations) - Médaillé militaire pour faits de guerre."

* Officier de la Légion d’Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Louis Emmanuel André Duchaussoy, en date du 6 août 1939 : "38 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. Chevalier de la Légion d’Honneur du 2 mars 1919. A servi dans l’aéronautique pendant la guerre de 1914-1918 en qualité de pilote."

Slt André Duchaussoy, pilote de l'escadrille SPA 93 du 22 janvier au 21 août 1918, pose en compagnie de deux camarades devant un SPAD VII codé "11" appartenant à son unité - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Slt Gustave Daladier, pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 6 mai 1917 au 21 février 1919 - Douze victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille 93 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Slt Gustave Victorien Daladier - Né le 23 mars 1888 à Villedieu (Vaucluse) - Fils d'Auguste Daladier et de Marie Bonfils - Engagé pour 3 ans au 4ème régiment de Chasseurs d'Afrique à compter du 3 décembre 1907 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1909 - Affecté au 4ème régiment de Spahis, le 22 octobre 1909 - Médaille Coloniale - Médaille du Maroc - Une citation à l'ordre du corps de débarquement du Maroc, le 22 mars 1913 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 janvier 1914 - Nommé Maréchal des Logis Chef, le 23 mars 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 22 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2289 obtenu à l'école d'aviation militaire du Buc, le 20 janvier 1916 - GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote du détachement N 73 du 28 avril au 16 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 14 du 16 juillet 1916 au 6 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 octobre 1916 - Médaille militaire, le 4 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 93 du 6 mai 1917 au 21 février 1919 - Nommé Adjudant-chef, le 5 novembre 1917 - 12 victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 93 (4) et SPA 93 (8) - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 17 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'honneur, le 27 juillet 1918 - Croix de guerre avec 9 palmes - Hospitalisé à l'hôpital militaire Sédillot de Nancy à compter du 15 décembre 1918 - En convalescence 3 mois - Reprends sa place au sein de l'escadrille SPA 94 du 24 avril 1919 au moins jusqu'à la fin 1919 - Nommé Capitaine en 1929 - Officier de la Légion d'Honneur en juillet 1926 - Commandeur de la Légion d'Honneur en 1949 - Chevalier de l'ordre de Ouissam Alaouite - Officier du Nichan Iftikar - Décédé, le 16 avril 1974.

MdL Jean Marion - Pilote de la SPA 93 du 5 avril au 18 mai 1919 - A effectué 20h20 de vol dans cette unité - A été démobilisé, le 18 mai 1919 - Cette photo date de sa période d'affectation à l'escadrille SPA 162 - Photo Jean Marion transmise par Hugo Soulet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Jean Marion - Né le 21 août 1895 à Tauves (Puy-de-Dome) - Fils de François Marion et de Henriette Marie Ramade - Profession avant guerre Conducteur d'automobile et mécanicien - Mobilisé au 86ème régiment d'infanterie, le 16 décembre 1914 - Affecté au 17ème groupe d'autos-mitrailleuses - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er décembre 1917 - Affecté à l'école d'Istres, le 21 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.509 obtenu sur avion Nieuport 23m² à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 24 mars 1918 - A réalisé 29h10 de vol (11 heures en D.C et 18h10 seul à bord) et 185 atterrissages au sein de cette école - Nommé Caporal, le 30 mars 1916 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 27 avril 1918 - A effectué 11h30 de vol et 90 atterrissages au sein de cette école - Division SPAD du GDE pour 1h35 de vol et 11 atterrissages, le 1er juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 4 juillet 1918 au 26 mars 1919 - En mission au RGA du 13 au 16 juillet 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 septembre 1918 - Deux citations à l'ordre de l'escadrille SPA 162 - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 27 mars au 5 avril 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 5 avril au 18 mai 1919 - A effectué 20h20 de vol dans cette unité - A été démobilisé, le 18 mai 1919 - Rappelé à l'activité au titre du bataillon de l'air 105 d'Aulnat (Puy-de-Dôme), le 23 mars 1940 - Affecté au 1er Groupe Aérien de Perfectionnement du centre d'instruction de renseignement (CIR) (scadre d’Instruction), commandée par le Cdt Landard - Affecté à la 5ème Compagnie du 28 mars au 7 juin 1940 - Affecté à la 7ème compagnie du 7 au 21 juin 1940 - Puis repli sur base aérienne 136 de Pau - Une mission à bord d'un Potez 63-74, le 9 avril 1940 - Démobilisé par la 7ème compagnie du bataillon de l'Air 105, le 12 juillet 1940 - Médaille Militaire en 1963 - Se retire à la Bourboule (Puy-de-Dome).

 

Photo du Cne Henri Le Cour Grandmaison

Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison - Né le 20 février 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Henri Adolphe François Le Cour Grandmaison (propriétaire et conseiller général) et de Mathilde Anne Marie Halgan (propriétaire) - Domiciliés au 2, rue Bréa à Nantes - Bachelier es lettres et es-sciences - Classe 1909 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 3594 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 3ème régiment de Dragons, le 27 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 27 février 1910 - Nommé Brigadier fourrier, le 14 juin 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 août 1910 - Admis à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 25ème régiment de Dragons, en date du 1er octobre 1911 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 5 septembre 1913 - Nommé Lieutenant, le 1 er octobre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Chartres, le 7 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1539 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 septembre 1915 - Insigne de pilote militaire n° 2285 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 3 novembre 1915 - Blessé d’une côte cassée et paralysie du bras gauche au cours d’un accident d’avion, à la RGA du Bourget, le 15 octobre 1915 - Pilote de la RGA du 3 novembre 1915 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 1er avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 3 du 22 avril au 25 mai 1916- Pilote de l'escadrille N 62 du 25 mai au XX septembre 1916 - Pilote de la RGA du XX septembre 1916 au 14 octobre 1916 - Pilote de l’escadrille F 14 du 14 octobre 1916 au 6 mai 1917 - En mission à l’annexe de la RGA du 3 au 9 décembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 93 du 6 au 19 mai 1917 - Pilote de l’escadrille F 14 du 19 mai au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 89 du 11 juin 1917 au 8 octobre 1917 - Commandant de la N 95 du 8 octobre 1917 au 23 mars 1918- Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 28 novembre 1917 - Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée, en date du 11 décembre 1917 - Détaché au GDE du 1 er au 15 mars 1918 - Stage SPAD XVI au GDE du 23 mars au 6 avril 1918 - Affecté à l'aéronautique du 36ème corps d’armée du 6 avril 1918 au 29 août 1918 - Marié avec Mlle Anne Marie Alphonsine Mathilde Walckenaer à Paris 7ème (75), le 29 avril 1918 - Mariage religieux en l’église Notre-Dame de Bon-Port à Nantes (Loire-Atlantique), le 1er mai 1918 - Affecté comme adjoint technique à la mission américaine, le 29 août 1918 au 21 août 1919 - Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 - Démissionnaire et affectation, dans la réserve, au 26ème régiment de Dragons, le 21 août 1919 - Affecté au 7ème régiment de Hussard, le 27 décembre 1920 - Maire de Campbon (Loire-Atlantique) du 10 décembre 1919 à 1952 et plus - Conseiller général du canton de Savenay de 1920 à 1952 et plus - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 25 décembre 1924 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 28 décembre 1928 - Domicilié Château de Coislon à Campbon (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au service des remontes de la 11ème région militaire, le 14 mars 1930 - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, le 29 août 1939 - Démobilisé, le 1er janvier 1940 - Médaille d’Honneur départementale & communale (vermeil), le 14 juillet 1950 - Domicilié au 2, rue Mondésir à Nantes (Loire-Atlantique) - Officier de la Légion d’Honneur, en date du 9 février 1952 - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 1960 - Sources : Bulletin de naissance - Pam - LO - CCC de l’escadrille N 3 - CCC de l’escadrille N 62 - CCC de l’escadrille F 14 - CCC de l’escadrille N 89 - CCC de l’escadrille SPA 95 - Fiche matricule du département de la Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 23 juin 2017.

* Citation n° 250 à l’ordre du 9ème corps d’armée du Cne Henri Adolphe Charles Le Cour Grandmaison, au 26ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 95, en date du 11 décembre 1917 : "Officier ayant le sentiment le plus élevé du devoir et remplissant scrupuleusement les missions qui lui sont confiées. A assuré la protection de nombreux réglage et missions photographiques en écartant les avions ennemis. A ainsi livré plusieurs combats, attaqués des Drachens et fait des reconnaissances à longue portée, notamment les 14 avril, 16 juin, 21 juillet et 3 septembre 1917."

* Citation n° 146 à l’ordre du 36ème corps d’armée, en date du 7 février 1919 : "Officier aviateur d’un allant remarquable ayant accompli 300 heures de vols sur l’ennemi dans des circonstances parfois très difficiles. A rendu de grands services au service aéronautique du 36ème corps d’armée par ses vols de protection pendant les opérations de juin à septembre 1918."

 

Photo du Cal Jean Lafay

Cal Jean Baptiste Lafay - Né le 23 juillet 1896 à Caluire (Rhône) - Fils de Claude Marie Lafay et de Marie Lauvergnat - Domiciliés au 9, rue de Justier Croix-Rouen à Lyon (Rhône) - Profession avant guerre Mécanicien tourneur - Classe 1916 - Recrutement du bureau de Lyon Nord (Rhône) sous le matricule n° 246 - Mobilisé au titre du 5ème régiment d'artillerie, le 8 avril 1915 - Affecté at 4ème régiment d'artillerie de campagne, le 3 avril 1916 - Affecté au 107ème régiment d'artillerie lourde, le 30 avril 1916 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie de campagne, le 27 novembre 1916 - Croix de Guerre et citation n° 246 à l'ordre du corps d'armée, groupement DE, en date du 21 janvier 1917 - Citation n° 514 à l'ordre des troupes d'artillerie de l'artillerie divisionnaire 133, en date du 27 mars 1917 - Affecté au 265ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 juillet 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 9176 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 9 octobre 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 25 novembre 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 16 décembre 1917 - Pilote du GDE du 16 décembre 1917 au 25 janvier 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 24 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 93 (GC 15) du 26 janvier au 6 mars 1918 - Le 6 mars 1918, le SPAD VII n° N 125X codé "12", qu'il pilotait, est abattu pendant un combat aérien - Tombé en zone occupée par les Allemands, dans les environs de Blaise, au nord de Tahure, il a été fait prisonnier - Son adversaire était probablement le Vfw Günther Dobberke du Jasta 45 (sa 1ère victoire) - Transféré sur Vouziers (Ardennes) - Interné successivement dans les camp de prisonniers de Giessen, de Darmstadt, de Landshut, de Giessen, de Bernau, de Lechfeld - Libéré de captivité, le 15 décembre 1918 - Rejoint le 1er groupe d'aviation, le 16 décembre 1918 - Croix de Guerre avec étoile de bronze et étoile de vermeil - Démobilisé, le 20 septembre 1919 - Domicilié rue Baboeuf à Dijon (Côe-d'Or), à compter du 20 septembre 1919 - Domicilié au 15, rue du Sentier à Lyon (Rhône), à compter du 14 novembre 1919 - Affecté dans la réserve au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 1er janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 30 mars 1920 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1924 - Profession après guerre industriel fabricants de velours, à compter du 27 août 1925 - Réformé n° 1 définitivement pour slérose légère du sommet gauche, ottite moyenne catarrhale, reliquat de blessure à la main gauche, cicatrices opératoires de cures de varices, troubles rénaux (en captivité) par la commission de réforme de Clermont-Ferrand, le 5 octobre 1928 - Décision de réforme n° 1 confirmée pour cirrhose du foie, emphysème pulmonaire avec poussées de bronchite par la commission de réforme de Lyon, le 8 septembre 1930 - Confirmée, le 26 septembre 1931 - Conformée avec oension d'invalidité de 20 % par la commission de réforme de LYOn, le 26 avril 1932 - Confirmée avec pension permanente de 100 % pour tuberculose du sommet gauche, confirmation bactériologique, plusieurs hémoptysies récentes, coeur bruits sourds par la commission de réforme se Lyon, le 20 octobre 1933 - Domicilié chez M. Girodet à la Boisse par Monthuel (Ain), à compter du 20 octobre 1933 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 93 - Fiche matricule du bureau de Lyon Nord conservée aux archives départementales du Rhône - CICR n° P 78.603 - P 79.604 - P 79.614 - P 82.701 - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 8 avril 2021.

 

Photo du Slt Claude Meyer

Slt Claude Auguste Meyer - Né le 26 janvier 1897 à Lapte (Haute-Loire) - Fils de Jean Meyer (cultivateur) et de Marie Eugénie Arsac (ménégère) - Profession avant guerre Etudiant es lettres - Classe 1917 - Recrutement du Puy (Haute-Loire) sous le matricule n° 1894 - Mobilisé au titre du 139ème régiment d'infanterie, le 8 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 15 août 1915 - Nommé Sergent, le 15 septembre 1916 - Nommé Aspirant, le 15 octobre 1916 - Dirigé sur le CR de mitrailleuses de la 13ème région militaire à Varennes-sur-Allier pour suivre les cours du 18 octobre au 11 novembre 1916 - Affecté au 165ème régiment d'infanterie, le 15 mai 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 janvier 1918 - Blessé par un éclat d'obus au pied gauche à Mon Gehos (Belgique), le 9 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 12.883 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 24 avril 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 19 juillet 1918 - Pilote du GDE du 19 juillet au 8 août 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 8 août au 10 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 160 du 10 au 28 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 170 du 28 septembre 1918 au 18 mars 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er novembre 1918 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 6 novembre 1918 - Médaille militaire belge - En mission de convoyage avion, le 8 mars 1919 - L'escadrille SPA 170 est dissoute, le 18 mars 1919 - Envoyé au dépôt de matériel aéronautique n° 2, le 19 mars 1919 - Au CIACB de Perthes du 22 au 28 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 28 mars au 6 mai 1919 - Dirigé sur Lyon-Bron avec affectation à l'aviation d'Afrique du Nord, jusqu'au 1er octobre 1919 - Démobilisé, le 1er octobre 1919 - Marié avec Mlle Marie Germaine Gormand - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 22 juin 1920 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 24 juillet 1921 - A accompli une période d'exercices au 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux du 25 juillet au 8 août 1921 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 30 mai 1923 - A accompli une période d'exercices au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 12 au 27 juillet 1923 - Certificat sciences physiques-chimie, sciences naturelles - Externe des hôpitaux de Lyon - Profession après guerre Docteur en médecine de la faculté de médecine de Lyon (Rhône), le 14 janvier 1924 - A accompli une période de réserve au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 24 août au 13 septembre 1931 - Président de l'Aéroclub de Villefranche-sur-Saône (Rhône) - A accompli une période de réserve au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 4 au 18 juillet 1932 - Médecin accoucheur de l'hôpital-hospice de Villefranche-sur-Saône (Rhône) à compter de 1932 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 15 décembre 1932 - Domicilié au 202, route nationale à Villefranche-sur-Saône (Rhône), à compter du 23 décembre 1932 - A accompli une période de réserve supplémentaire au centre aérien régional de Lyon du 26 juin au 1er juillet 1933 - A accompli une période de réserve à la base aérienne de Lyon du 1er au 30 juillet 1937 - A accompli une période de réserve supplémentaire au bataillon de l'air n° 105 échelonnée du 1er janvier au 30 mai 1938 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1938 - Domicilié au 12, roue de la sous-préfecture à Villefranche-sur-Saône (Rhône), à compter du 22 septembre 1938 - Rappelé à l'activité au titre du bataillon de l'air n° 105, le 25 août 1939 - Passé sous l'administration du bataillon de l'air n° 108, le 1er octobre 1939 - Rayé des cadres de réserve, le 28 décembre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 28 décembre 1939 - Classé en position "Hors cadre" et maintenu à la disposition du ministre, placé sous l'administration du bataillon de l'air n° 108, le 15 janvier 1940 - Marié avec Mlle Geneviève Thérèse Antoinette Van Schendel à la mairie de Villefranche-sur-Saône (Rhône), le 17 décembre 1952 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er août 1956 - Décédé à Villeurbanne (Rhône), le 8 décembre 1976 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 6) de la commune de Lapte (Haute-Loire) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 160 - CCC de l'escadrille SPA 170 - CCC de l'escadrille SPA 93 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Loire - LO - Avis de décès - Dernière mise à jour : 15 février 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 6 novembre 1918 : " Blessé dans l'infanterie, est passé dans l'aviation sur sa demande. Pilote plein de courage et de sang-froid, toujours prêt pour les missions périlleuses. Le 4 novembre 1918, en attaquant un Drachen ennemi, a été pris en chasse par 5 Fokker et après un rude combat, est parvenu à se dégager et à rentrer avec son appareil criblé de balles."

 

Photo du Ltt Armand de Gontaut-Biron

Ltt Armand Anne Henri Joseph Marie de Gontaut-Biron - Comte de Gontaut-Biron - Marquis de Saint-Blancard - 3ème duc de Castellara - Né  le 17 avril 1893 à Paris 7ème - Fils du Marquis Armand Anne Louis Marie Jehan de Gontaut-Biron et d'Elisabeth Françoise Elisabeth Marie Anne Ferron de la Ferronnays - Domiciliés au 6, rue la Chaise à Paris 7ème - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 447 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 2ème régiment de cuirassiers, le 7 octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 8 juillet 1914 - Citation à l'ordre du 1er corps de cavalerie, le 9 octobre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 janvier 1915 - Nommé Aspirant, le 7 février 1915, pour prendre rang, le 24 décembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 11 octobre 1915 - Affecté au 9ème régiment de cuirassier, le 9 janvier 1917 - Détaché à l'école militaire d'aviation de Chartres - Rappelé dans la cavalerie, par décision du GQG, le 18 avril 1915 - Marié avec Mlle Olga Cousino à Paris 16ème, le 16 août 1916 - Blessé par deux doigts tranchés à Lafaux, le 16 mai 1917 - Citation à l'ordre du régiment, le 14 juin 1917 - Evacué et hospitalisé jusqu'au 23 septembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 11 octobre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, comme élève pilote, le 2 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.589 obtenu à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 19 décembre 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de Haute Ecole à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 3 février 1918 - Pilote du GDE - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 9 mars 1918 - Affecté à la RGAé de la 1ère escadre de combat, le 29 mars 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 93 du 30 mars au 18 avril 1918 - Réaffecté à la cavalerie en exécution de la décision du GQG faisant suite à une note du ministre de la Guerre, le 18 avril 1918 - Affecté au 4ème régiment de cuirassiers et remis au grade de Maréchal des Logis, le 18 avril 1918 - Blessé à Massiges, le 3 septembre 1918 - Evacué et hospitalisé jusqu'au 28 novembre 1918 - Divorcé avec Mme Olga Cousino, le 16 juillet 1919 - Croix de Guerre avec un étoile de bronze, une d'argent, une de vermeil - Médaille des Blessés - Démobilisé, le 31 août 1919 - Domicilié au 93, rue Jouffroy à Paris 17ème, à compoter du 1er septembre 1919 - Domicilié au 5, rue de la Chaise à Paris 7ème, à compter du 8 février 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 25 juin 1921 - Affecté, dans la réserve, au 16ème régiment de Dragons, le 4 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment de dragons à Saint-Avold, le 24 août 1923 - Suite à la dissolution du 21ème régiment de Dragons, affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de Dragons, le 3 mai 1928 - Marié avec Mlle Anne Alice Elisabeth de La Rochefoucauld, marquise de Amodio, à Paris, le 4 juillet 1928 - Affecté au centre mobilisateur de cavalerie n° 37, à la dissolution du 5ème régiment de Dragons, le 31 décembre 1928 - Domicilié au 126, quai d'Autheuil à Paris 16ème, à compter du 1er février 1929 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 30 décembre 1934 - Domicilié au 125, avenue de Versailles à Paris 16ème, à compter du 1er avril 1935 - Profession après guerre Propriètaire et Eleveur (aviculture) - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1937 - Autorisé à changer d'arme pour passer , avec son grade, dans les réserves de l'armée de l'Air, le 28 février 1939 - Classé dans le corps des officiers de réserve de l'Air (cadre sédentaire), le 24 février 1939 - Rappelé à l'activité et détaché à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 31 août 1939 - Affecté à l'état-major de la 3ème subdivision aérienne et du 3ème groupe d'instruction, administré par le bataillon de l'Air n° 122, le 14 décembre 1939 - Divorcé de Mme Anne Alice Elisabeth de La Rochefoucauld en 1948 - Rayé des cadres de réserve pour limite d'âge - Admis à l'honorariat avec son grade de Capitaine, le 11 août 1948 - Décédé sans descendance à Casablanca, le 30 novembre 1970 - Sources : Pam - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 94 - JORF.

* Citation à l'ordre du 1er corps de cavalerie, le 9 octobre 1914 : "A fait preuve d'un rare sang-froid au cours d'une reconnaissance. Bien que blessé, a eu le courage de monter à bicyclette pour porter un renseignement et ne s'est fait panser qu'après avoir rendu compter."

* Croix de guerre et citation n° 161 à l'ordre du régiment, le 14 juin 1917 : "Officier plein d'entrain et d'allant. Blessé le 16 mai 1917 alors qu'il entrainait son peloton hors des tranchées (deux doigts emportés)."

* Citation à l'ordre de la 1ère DCP : "Chef de section énergique et d'un beau courage. Le 3 septembre 1918, au cours d'un bombardement intensif de la position dont il avait (illisible) pour en vérifier la défense (illisible) de combat, a refusé de se laisser évacuer avant que toute menace d'attaque ait été écartée."

 

Les avions

Ce Farman F 40, baptisé "Vieux Pierre", photographié le 2 avril 1917, porte l'insigne de l'escadrille N 93 - L'équipage, qui pose pour la photo, se compose de l'Adj Pierre Verrier, pilote et du Slt Bernon, observateur, dont c'est le premier vol - Il faut remarquer que nous sommes un mois avant la création officielle de l'unité - Nous ne sommes pas arrivés à expliquer la présence des Farman F 40 avant la date du 6 mai 1917, date de la création officielle de la N 93 sur le terrain de Corcieux - A cette date, l'Adj Verrier appartient toujours à l'escadrille F 14 stationnée sur le même terrain - Nous sommes peut-être en présence qu'une section équipée de Farman F 40 qui a été transformée, par numérotation et changement de mission, en une escadrille de chasse - Photo Site de ventes aux Enchères Delcampe.

Terrain d'aviation de Corcieux (Vosges) - L'escadrille N 93 a stationné sur place du 6 mai au 22 juillet 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Un pilote de la N 93 pose devant son Nieuport sur le terrain de Corcieux, pendant l'été 1917 - Si un lecteur est capable de mettre un nom à ce pilote, qu'il veuille bien entrer en contact avec l'auteur du site - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Les avions

Terrain de Lemmes (Meuse) - L'escadrille N 93 a stationné sur place du 23 au 26 juillet 1917 - Cette photo a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations à l'escadrille SPA 93 en 1918 - Si un lecteur possède la même photo et peut apporter des précisions, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "7" du Cal Francis Cottaz, pilote de l'escadrille SPA 93, tué au cours d'un combat aérien, le 27 octobre 1918 - Son adversaire était un pilote du Jasta 73 car cinq pilotes de cette unité ont revendiqués chacun un avion ennemi abattu sur l'Aisne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° N 125X codé "12" de la SPA 93, piloté par le Cal Jean Lafay, abattu après un combat aérien, le 6 mars 1918 - Tombé en zone occupée par les Allemands et légèrement blessé à la main, il a été fait prisonnier - Son adversaire était probablement le Vfw Günther Dobberke du Jasta 45 (sa 1ère victoire) - Il a été pilote de l'escadrille SPA 93 du 26 janvier au 6 mars 1918 - Photo collection Philippe Guillermin que je rmercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Nieuport 23 codé "4" du Ltt Gustave Daladier - Ce pilote a remporté 12 victoires aériennes homologuées à l'escadrille N 93 / SPA 93 - Dessin David Méchin d'après les archives de Jon Guttman.

Couleurs des avions

Ce Nieuport 27 a été affecté sucessivement au Sgt Eugène J. Bullard, puis au caporal Frank W. Wells - Eugène Bullard, américain né en Géorgie (USA) a été le premier pilote noir à servir au sein de l'aéronautique militaire française - Dessin David Méchin d'après les archives de Jon Guttman.

SPAD XIII codé "8" du MdL Pierre Ducornet, pilote de l'escadrille N 93 / SPA 93 du 6 août 1917 au 27 octobre 1919 - Il a remporté sept victoires aériennes homologuées pendant la Grande Guerre - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Portrait du Slt Gustave Daladier - Pilote de l'escadrille N 93 du 6 mai 1917 au 21 février 1919 - Douze victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 93 (4) et SPA 93 (8) - Remarquez l'insigne d'escadrille orienté dans l'autre sens - Collection William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne de pilote militaire n° B 8496 (macaron) du Sgt François Battesti, pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Photo transmise par François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

Décorations du Cal James Eugène Bullard - Pilote de l'escadrille N 93 du 27 août au 13 septembre 1917, puis pilote de l'escadrille N 85 du 13 septembre au 16 novembre 1917 - Ses décorations sont exposées au musée de l'USAF de Wright-Patterson (Ohio) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Historic America que je remercie pour son aide.

Vitrine en hommage au Cal James Eugène Bullard qui a été pilote des escadrilles N 93 et N 85 au sein du musée de l'USAF de Wright-Patterson (Ohio / USA) - Photo Musée de l'USAF que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Carte d'identité n° 8125 du Sgt François Battesti émise par le GDE - Il a été pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Photo François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

Brevet de pilote FAI n° 10.200 du Sgt François Battesti décerné par l'Aéroclub de France, le (illisible) - Il a été pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - Photo François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

Brevet de pilote militaire n°10.512 du Sol François Battesti obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 14 décembre 1917 - Le brevet papier a été enregistré à Paris, le 19 mai 1918 - Photo François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal James Eugène Bullard - Pilote de l'escadrille N 93 du 27 août au 13 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 du 13 septembre au 16 novembre 1917 - A remporté deux victoires qui n'ont pas été homologuées - Repose dans le carré des anciens combattants français du cimetière de Flushing, dans le Queens à New-York (USA) - Photo droits réservés.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt François Battesti, pilote de l'escadrille SPA 93 du 11 juillet 1918 au 3 mars 1919 - François Battesti repose dans le cimetière de Venaco (Haute-Corse) où il est né - Photo François Battesti, son fils, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'Aéronautique militaire française.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Hugo Soulet pour l'envoi des archives du MdL Jean Marion, son grand-père.
- M. Jean Piéribattista pour l'envoi de la photo du fanion de la SPA 93 de la Grande Guerre.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.

- M. Guy Bianchi pour l'envoi des photos de l'insigne de la 10ème escadrille du 3ème RAC.
- M. Yves Ducornet pour l'envoi des archives de Pierre Ducornet, son père.
- M. Claude Perret pour l'envoi des photos et souvenirs de Maurice Perret, son père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. William Chesneau pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. François Battesti pour l'envoi des archives et souvenirs du Sgt François Battesti.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes par le Commandant E Moreau-Bérillon publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 92 Escadrille 94

 

 

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