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Insignes peints
sur les fuselages

> L'insigne à la marguerite à venir <

En février 1918, lors du passage sur SPAD XIII, l'escadrille SPA 96 adopte un buste de gaulois casqué peint sur un ovale - Cet insigne est directement inspiré du dessin visible sur le paquet de cigarettes "Gauloises", lancées en 1910 - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques de
l'escadrille SPA 96

Insigne de l'escadrille SPA 96 réalisé en deux parties distinctes, avec une couronne martelée et la tête ciselée, casque cuivré - Fabrication par un mécanicien - Fixation par deux petits tubes - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le premier emblème collectif adopté par l'escadrille N 96 était une marguerite posée sur une bande oblique jaune / mauve / jaune. Jugée trop pacifique, elle est remplacée lors du passage de l'escadrille sur SPAD XIII en février 1918, par un buste de gaulois casqué peint sur un ovale. Cet insigne est directement inspiré du dessin visible sur le paquet de cigarettes "Gauloises", lancées en 1910.

Paquet de cigarettes "Gauloises" qui a inspiré le buste de gaulois casqué - Cette marque de cigarettes a pris son nom, à partir de 1910 - Je recherche un paquet de l'époque 1914-1918 - Photo Delcampe.

Historique

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Magnifique insigne d'une unité héritière des traditions de la SPA 96 de la Grande Guerre - Fisation par deux anneaux - Fabrication par un bijoutier ou en série par un fabricant qui n'est pas identifié - Il est probable qu'il date des années 30, c'est à dire de la 1ère escadrille du GC I/6 - Si un lecteur de cette page peut apporter des précisions, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/6 - Valable de 1934 à 1940 - Petite moustache - Fixation par une épingle - Fabrication A. Augis Lyon - Marquages en creux - Dos lisse - Photos droits réservés.

Insigne de la 6ème escadre de chasse valable pour la période allant du 1er octobre 1934 au 1er mai 1939 - Cette grande unité comptait à cette époque deux groupes de chasse qui étaient eux-même composés de deux escadrilles. Composition de la 6ème escadre de chasse :
- le GC I/6 : la 1ère escadrille (héritière des traditions de la SPA 96) et la 2ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 12).
- le GC II/6 : la 3ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 26) et la 4 ème escadrille (héritière des traditions de la SPA 124).
Fabrication Drago Paris Nice - Fixation par épingle - Remarquez l'erreur de gravure "SPA 86" au lieu de "SPA 96" - Insigne droits réservés.

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/6 - Valable de 1939 à 1942 - Petite moustache - Fixation par une épingle - Fabrication A. Augis 28, Mte St-Barthélémy Lyon - Marquages en creux - Grandes moustaches - Dos lisse - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 96

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille du GC I/6 - Fabrication A. Augis 28, Mte-St-Barthélémy Lyon - En aluminum - Valable pour la période allant de 1942 à 1952 - Grande moustache - Dos lisse - Fixation par une épingle - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 1/6 "Oranie" ou de la 1ère escadrille de l'EC 3/20 "Oranie" - Valable de 1955 à 1970 - Fabrication Augis Lyon - Marquages en creux - Grandes moustaches - Dos lisse - Fixation par une épingle - Photos droits réservés.

Insigne métallique de l'escadron de chasse 1/6 "Oranie" valable pour la période allant du 1er octobre 1952 au 25 juillet 1960 - Cette unité était composée de deux escadrilles héritières des traditions des SPA 12 et SPA 96 - Fabrication Augis Lyon - Photo Ebay France.

Insigne de l'EC 3/4 "Limousin" - Homologué sous le n° A 1235 au SHD de Vincennes, le 26 novembre 1991 - Définition héraldique : écu mi-parti de gueules et d'azur et mantelé de gueules. Au 1, aigle de sable éployée liserée d'or. Au 2, tête de fennec au naturel. Au 3, buste de guerrier gaulois au naturel au casque d'argent ailé d'orange. En chef, un listel de sable chargé des lettres "LIMOUSIN" d'or - Photo SHD de Vincennes.

Insigne de la 3ème escadrille de l'EC 3/4 "Limousin" - Homologué sous le n° A 1229 au SHD de Vincennes, le 26 juillet 1991 - Définition héraldique : losange de gueules bordé de même, au buste de guerrier gaulois au naturel mouvant de la pointe, son casque d'argent ailé de jacinthe, l'aide senestre brochant sur le flanc senestre du chef du losange - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

 

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Personnels

Liste à venir

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citation de l'escadrille

Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

 

Victoires de l'escadrille

 

Palmarès

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 96

 

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Total des pertes

 

 

Les hommes

MdL Fernand Georges Edouard Roger - Né le 5 février 1897 à Lignon (51) - Fils de Lucien Roger et de Virginie Paquin - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (51) sous le matricule n° 53 - Mobilisé au 26ème régiment d'artillerie de campagne stationné à Chartres, à compter du 29 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 25 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 2521 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 27 janvier 1916 - Pilote du RGAé du 25 février au 29 mars 1916 - Pilote de l'escadrille C 64 du 29 mars au 20 novembre 1916 - Nommé Sergent, le 22 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 juillet 1916 - Hospitalisé, le 27 octobre au 18 novembre 1916 - Mis au repos à la maison de comvalescence VR 75 de Viry-Chatillon, à compter du 20 novembre 1916 - Pilote détaché à l'escadrille F 44 du 15 au 18 février 1917 - Pilote de l'escadrille F 44 du 20 au 25 mars 1917 - Pilote du détachement 510 du 25 mars au 19 juin 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre quatre avions, aux commandes d'un Nieuport 23, dans les environs de Chattancourt, le 19 juin 1917 - Son avion protégeait une mission de reconnaissance photo de l'escadrille F 44 (équipage Adj Chanaron / Sgt Dauguet) dans les environs d'Apremont, Epinonville (Meuse) - Son adversaire était probablement le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16 (sa 2ème victoire) - Sources : Pam - MpF - CCC 64 - CCC 44 - Dernière mise à jour : 2 juin 2015 - Photo Charles Chanaron transmise par Rémy Chanaron, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* MdL Fernand Georges Roger du 26ème régiment d'artillerie, pilote au détachement 510, en date du 7 mai 1917 : "Le 14 avril 1917, au cours d'une mission dans les lignes ennemies, a eu son appareil atteint par trente éclats d'obus. Malgré le danger d'une rupture emminente de l'appareil, n'en a pas moins continué sa reconnaissance jusqu'au bout et n'est rentré qu'au prix des plus grandes difficultés, sa mission terminée."

Sgt Pierre Olivier Yves Marie de Roquefeuil - Né le 24 février 1897 à Minihy-Tréguier (Côtes-d'Armor) - Fils de Raymond Marie, comte de Roquefeuil (propriétaire) et de Berthe Mélanie Marie Joseph du Fou de Kerdaniel (propriétaire) - Domiciliés au Château Bilo à Trèguier (Côtes-d'Armor) - Classe 1917 - Recrutement de Guingamp (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 2354 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 7ème régiment d'artillerie, le 12 juillet 1915 - Nommé Canonnier conducteur, le 15 juillet 1915 - Affecté au service automobile du 13ème régiment d'artillerie, le 9 septembre 1915 - Affecté au 62ème régiment d'artillerie, le 30 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1917 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Juvisy, pour suivre les cours de pilotage élémentaires, le 3 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6.064 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 24 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 15 mai 1917 - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 16 juin au 2 juillet 1917 - Pilote du GDE du 2 au 16 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 16 juillet au 16 décembre 1917 - Licence FAI n° 6941 du Sgt Pierre de Roquefeuil délivrée le 7 septembre 1917 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1917 - Evacué et hospitalisé pour une pleurésie avec épanchements et congestion pulmonaire sur l'hôpital de la Bouleuse, le 25 novembre 1917 - Transféré sur un hôpital de l'intérieur et rayé des comptes de la N 96, le 16 décembre 1917 - Placé en congé de convalescence de 30 jours du 28 décembre 1917 au 26 janvier 1918 - Prolongation du congé de convalescence de 20 jours du 27 janvier au 15 février 1918 - Reprend son service, le 17 février 1918 - Pilote instructeur affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 17 février 1918 - Pilote instructeur à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 10 décembre 1918 - Démobilisé, le 15 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation d'observation - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation - Domicilié à la Goisnière à Andouillé (Mayenne), à compter du 2 janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1927 - Placé en position "Sans affectation", le 5 décembre 1927 - Profession après guerre Propriétaire exploitant - Père de 4 enfants, passe à la classe de mobilisation de la 2ème réserve, le 21 mai 1929 - Libéré de toutes obligations militaires, par anticipation, comme père de 6 enfants, le 17 juin 1932 - Décédé à Andouillé (Mayenne), le 22 décembre 1985 - Photo transmise par le général de corps aérien Henry de Roquefeuil, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 7) de la commune de Minihy-Tréguier (Côtes-d'Armor) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Côtes-d'Armor) - Liste de brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 9 février 2022.

 

Photo du Ltt Michel Marinkovitch

Ltt Michel Marinkovitch - Né le 12 juin 1878 à Krouchevatz (Serbie) - Fils de Militch Marinkovitch et de Vassilia Petrovitch - Résident à Oran (Algérie) en 1898 - Classe 1898 - Recrutement d'Oran (Algérie) sous le matricule n° 1581 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 1er régiment étranger, le 27 décembre 1898 - En opérations en Algérie du 31 décembre 1898 au 4 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 8 mars 1900 - En opérations en Algérie du 9 au 25 mars 1900 - En opérations dans les régions sahariennes du 26 mars au 20 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1900 - En opérations en Algérie du 21 novembre au 15 décembre 1900 - Engagement annulé car reconnu inapte au service militaire, le 30 novembre 1900 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 2ème régiment étranger, le 8 novembre 1901 - En opérations en Algérie du 16 novembre 1901 au 17 janvier 1905 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 11 mai 1902 - Nommé Caporal, le 11 février 1903 - En opérations au Tonkin du 18 janvier 1905 au 7 novembre 1907 - Naturalisé français par un décret du 14 octobre 1905 - Rengagé pour un an, à compter du 8 novembre 1905 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 8 novembre 1907 - En opérations en Algérie du 26 novemvre 1907 au 29 juillet 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 30 au 31 juillet 1908 - En opérations en Algérie du 1er au 12 août 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 13 au 14 août 1908 - En opérations en Algérie du 15 août au 4 septembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 5 au 23 septembre 1908 - En opérations en Algérie du 24 septembre au 2 novembre 1908 - En opérations dans les régions sahariennes du 3 novembre 1908 au 10 février 1909 - En opérations en Algérie du 11 février au 13 février 1909 - En opérations dans les régions sahariennes du 14 février au 7 mars 1909 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie pour raisons de santé, le 7 mars 1909 - En opérations en Algérie du 8 au 10 mars 1909 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Médaille commémorative du Maroc avec grafe "Haut Guir" - Nommé Sergent, le 23 mars 1909 - Rengagé pour deux ans, à compter du 25 novembre 1912 - Marié et domiciliés au 8 bis, rue Falginière à Paris 15ème (75) - Passé à l'aéronautique militaire comme pilote, le 10 août 1912 - Placé en position "Hors cadre", le 8 mai 1913 - Brevet de pilote militaire n° 289 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 17 juin 1913 - Pilote de l'escadrille D 4 du 3 septembre 1913 au 8 janvier 1915 - Médaille Militaire, en date du 1er janvier 1914 - Nommé Adjudant, le 8 mai 1914 - Nommé Adjudant-chef, le 20 décembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Versailles (Yvelines), le 29 décembre 1914 - Pilote de la RGAé du 8 janvier au 14 mars 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 14 au 22 mars 1915 - Pilote de l'escadrille MF 98 T (future escadrille 524 d'Orient) du 22 mars au 28 avril 1915 - Stage sur avion Morane-Saulnier à Lyon-Bron du 28 avril au 3 mai 1915 - Pilote de la division Maurice Farman du 3 au 21 mai 1915 - Pilote de la RGAé, en subsistance à l'escadrille MS 3, du 22 mai au 3 août 1915 - Pilote de l'escadrille MF 19 du 3 août au 28 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Stage sur avion Breguet-Michelin à la RGAé du 28 octobre au 8 décembre 1915 - Pilote détaché à l'escadrille V 21 (future escadrille 219) du 8 décembre 1915 au 26 janvier 1916 - Pilote du détachement Breguet-Michelin affecté au GB 4 du 26 janvier au 25 mai 1916 - Arrive à Belfort aux commandes au Breguet-Michelin de chasse N° 427, le 26 janvier 1916 - Vole en équipage avec le Ltt Perrault (obs) - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 24 mars 1916 - Affecté à l'armée serbe, le 25 mai 1916 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 juin 1916 - Débarqué à Salonique, le 14 juin 1916 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 17 juin 1916 au 26 janvier 1917 - Hospitalisé du 4 octobre au 8 novembre 1916 - Entré à l'hôpital, le 2 janvier 1917 - Evacué sur la France, le 26 janvier 1917 - En convalescence du 12 février au 15 avril 1917 - Débarqué à Salonique, le 8 mai 1917 - Pilote de l'escadrille 387 d'Orient (future escadrille 523) du 8 mai au 26 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe - Citation à l'ordre de l'armée serbe, en date du 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 3 septembre 1917 - Blessé en service aérien commandé, le 12 septembre 1917 - Hospitalisé pour troubles nerveux suite à son accident d'avion, le 4 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Evacué sur Salonique et parti en convalescence, le 26 octobre 1917 - Retour en Orient, le 13 février 1918 - Commandant de la 2ème escadrille serbe (ancienne escadrille AR 521 d'Orient) du 5 mars au 22 juillet 1918 - Décoré de l'Aigle blanc de serbie de 5ème classe - Embarqué à Salonique, le 22 juillet 1918 - Débarqué à Marseille, le 1er août 1918 - Pilote du GDE du 21 au 27 août 1918 - Parti au CIACB de Perthes du 27 août au 30 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 30 septembre 1918 au 26 mars 1919 - Pilote de l'escadrille BR 66 du 26 mars au 20 octobre 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 96 du 20 octobre au 20 décembre 1919 - En subsistance au Parc n° 4, le 24 octobre 1919 - Affecté à l'armée d'Orient, le 20 décembre 1919 - Embarqué à Marseille, le 30 décembre 1919 - Nommé Commandant du parc de l'aéronautique du Levant, le 12 janvier 1920 - En opérations au Levant du 30 décembre 1919 au 27 mai 1920 - Rattaché administrativement au 1er régiment d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté à la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 9 août 1920 au 1er janvier 1921 - Commandant de la 10ème escadrille (traditions de la SPA 153 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse du 1er janvier au 15 avril 1921 - Détaché à Bordeaux du 15 avril au 6 août 1921 - Détaché au camp de Mailly du 10 au 14 août 1921 - Commandant de la 1ère escadrille (traditions de l'escadrille SPA 37 de la Grande Guerre) du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) du 15 janvier 1922 au 12 avril 1923 - Détaché au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz (Moselle) du 16 février au 29 mars 1923 - Effectue un stage du avion Nieuport 29 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, pour être mis à la disposition du Ministère des colonies, en vue de son emploi à l'aéronautique de l'Indochine, le 6 avril 1923 - Embarqué sur l'Odessa à destination de l'Indochine et débarqué à Haiphong, le 10 mai 1923 - Affecté à l'escadrille n° 1 d'Indochine au Tonkin, le 18 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 20 décembre 1924 - Rapatrié d'Indochine sur le vapeur "Amboise" à destination de Marseille, le 25 mai 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 5 juillet 1925 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 25 juillet 1925 - Affecté au 39ème régiment d'aviation (Levant), le 20 avril 1926 - Affecté au la compagnie hors rang (CHR), le 30 avril 1926 - Affecté à la 2ème escadrille du 39ème RA, le 1er mai 1926 - Commandant de la compagnie syrienne et de la CHR, le 4 septembre 1926 - Commandant de la 2ème escadrille (SAL 16) du 39ème RA, le 7 avril 1927 - Détaché à la 4ème escadrille (SAL 27 / 575) du 26 février au 7 avril 1927 - Reprend sa place à la 2ème escadrille, le 8 avril 1927 - Médaille d'Honneur de 2ème classe du Mérite Syrien - Affecté au centre d'instruction des spécialistes de Bordeaux, le 21 juillet 1928 - Embarqué sur le "Champollion" à destination de Beyrouth (Liban), le 26 avril 1928 - Affecté au Maroc - Embarqué sur le vapeur "Haiti", le 10 février 1929 - Débarqué à Casablanca (Maroc), le 14 février 1929 - Affecté à la 6ème escadrille du 37ème RA, le 20 février 1929 - Affecté au 4ème groupe comme 2ème adjoint, le 1er mars 1930 - Citation à l'ordre de la division, en date du 23 janvier 1931 - Autorisé à prolonger son séjour au Maroc de 4 mois, le 14 février 1931 - Nommé Chef de bataillon, le 25 avril 1931 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 12 juin 1931 - Retraite annulée, le 8 juin 1931 - Admis en congé définitif du personnel navigant, le 12 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à la 13ème compagnie d'ouvriers d'aéronautique, le 12 juin 1931 - Proposé pour maintien en activité avec pension temporaire de 25 % pour troubles psychiques allégés suite à une chute d'avion, un paludisme d'Orient du Maroc et du Levant par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 31 août 1932 - Admis à faire valoir ses droits à la retraite, le 3 juillet 1934 - Affecté dans les réserves par le centre de mobilisation d'aviation n° 35 de Lyon, le 3 juillet 1934 - Domicilié au Palais du Soleil au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes) - A accompli, dans la réserve, un stage des services spéciaux à l'état-major de la 14ème région du 1er au 6 août 1938 - Décédé au 3, avenue de Lyon au Cannet (Alpes-Maritimes), le 3 mai 1960 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-Mer - CCC de l'escadrille MS 3 - CCC de l'escadrille MF 19 - JMO du GB 4 - CCC de l'escadrille 523 d'Orient - CCC de l'escadrille SPA 77 - CCC de l'escadrille BR 66 - Etat des services - LO - JORF - Bulletin de décès émis par la mairie du Cannet - Dernière mise à jour : 21 septembre 2021.

* Médaille Militaire du Sgt Michel Marinkovitch du 31ème régiment d'infanterie, en date du 1er janvier 1914 : "14 ans de services, 9 campagnes."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'escadrille Breguet-Michelin du groupe de bombardement n° 4, en date du 24 mars 1916 : "Très bon pilote, ayant de beaux et brillants états de service. A abattu un avion allemand au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Marinkovitch, pilote à l'aéronautique de l'armée serbe, en date du 17 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, se fait constamment remarquer par son courage et son haut sentiment du devoir. A en particulier le 27 juin 1917 attaqué successivement deux avions qui faisaient une croisière et les à contraint à piquer dans leurs lignes, plus de 300 heures de vol sur l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée serbe du Slt Michel Marinkovitch, commandant du détachement Nieuport de la 1ère armée serbe, en date du 21 juillet 1917 : "Vieux pilote de chasse, modèle de rigidité et de conscience militaire. Ajoute chaque jour aux exploits d'un beau passé de guerre, de nouveaux faits d'armes. Il a, en particulier le 16 juillet livré un dur combat à un avion de chasse ennemi et malgré le feu intense qu'il essuyait et l'enrayage de sa prorpr mitrailleuse, forcé celui-ci à la retraite. Il commande actuellement le détachement Nieuport."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Marinkovitch, pilote commandant l'escadrille 523, en date du 25 octobre 1917 : "Commande brillamment une escadrille de chasse, volant toujours à la tête de ses pilotes. A fait une chute grave, le 12 septembre 1917 au retour d'une longue croisière et après un combat sérieux."

* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur du Cne Michel Marinkovitch au 34ème régiment d'aviation, aéronautique de l'Indochine, en date du 5 juillet 1925 : "Chevalier du 24 mars 1916, 26 ans de services, 16 campagnes, 2 blessures, 2 citations."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, pilote détaché à la 4ème escadrille, en date du XX avril 1927 : "Officier pilote d'une grande bravoure. Venu comme volontaire à la 4ème escadrille pour prendre part aux opérations du printemps, tout particulièrement aux opérations de Leja en effectuant le 31 mars et le 1er avril des liaisons d'infanterie et reconnaissances à très basse altitude."

* Citation à l'ordre de la division du Cne Michel Marinkovitch, adjoint du 4ème groupe, en date du 23 janvier 1931 : "Magnifique soldat qui est depuis plus de cinq ans sur les théâtres d'opérations extérieures. A pris part au Maroc aux opérations de la région de Tarbla (février à avril 1929) et de la région de Bou Benib (octobre 1929 à mars 1930). Toujours plein d'entrain étant volontaire pour toutes les missions difficiles. Excellent pilote ayant à son actif 86 heures de vol de guerre au Maroc."

 

Photo du MdL Jean Vialla

MdL Jean Vialla - Né le 25 juillet 1893 à Bordeaux (Gironde) - Fils de Philippe Georges Vialla et de Marguerite Crémont - Domiciliés au 105, rue d’Ornano à Bordeaux (Gironde) - Classe 1913 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 3595 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 15ème régiment de Dragons, à compter du 2 octobre 1911 - Réformé pour tuberculose de la clavicule gauche par la commission spéciale de réforme, le 27 juin 1912 - Incorporé à compter du 26 novembre 1918 - Classé "service auxiliaire" pour fistule anale, le 27 décembre 1913 - Classé "service armé" sur sa demande car guéri, le 11 mai 1914 - Affecté au 10ème régiment de Hussards, le 26 novembre 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale - Blessé au genou gauche par éclat de bombe d’aviation à Fismes, le 27 mai 1915 - Croix de Guerre et citation à l’ordre de l’armée, en date du 29 mai 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 29 mai 1916 - Citation n° 210 à l’ordre du 249ème régiment d’infanterie, en date du 16 août 1916 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5642 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Etampes, le 15 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l’école d’aviation militaire d’Avord - Stage de spécialisation "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 16 mai 1917 - Pilote du GDE du 16 mai au 3 juin 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 / SPA 95 du 3 juin 1917 au 10 avril 1918 - Evacué sur un hôpital du 22 juin au 9 juillet 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 septembre 1917 - Pilote de l’escadrille SPA 96 du 16 avril au 3 mai 1918 - Fait prisonnier au cours d’une mission du 3 mai 1918 - A été contraint de poser son SPAD VII, endommagé en combat aérien, en zone occupée par les Allemands dans les environs de Mailly-Reineval (Somme) - A été interné successivement à Ham (Somme) puis en Allemagne à Darmstadt, Giessen, Puchheim et Lechfeld, jusqu’au 9 mars 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Profession après guerre Entrepreneur de travaux publics - Affecté, dans la réserve, au 3 ème régiment d’aviation - Médaille Militaire et citation à l’ordre de l’armée, en date du 14 mars 1921 - Affecté, dans la réserve, à l’école de tir et de bombardement de Cazaux, le 1er juin 1921 - Affecté, dans la réserve, à la 12 ème section d’ouvriers d’aéronautique, le 20 novembre 1923 - Affecté, dans la réserve, au 4 ème groupe d’ouvriers d’aéronautique, par changement de dénomination, le 5 mars 1924 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 9 janvier 1926 - A accompli une période de réserve au 4 ème groupe d’ouvriers d’aéronautique du 24 mars au 13 avril 1930 - Décédé à Bordeaux (Gironde), le 30 juin 1930 - Un planeur Avia 11 A de l’Aéroclub du Sud-Ouest de Bordeaux a été baptisé "Jean Vialla" en 1931 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Gironde - CCC de l’escadrille N 95 / SPA 95 - CCC de l’escadrille SPA 96 - CICR – JORF – Revue "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 24 juin 2017.

* Citation n° 210 à l’ordre du 249ème régiment d’infanterie du MdL Jean Vialla au 10ème régiment de Hussards, en date du 16 août 1916 : "Sous-officier très courageux pour les missions périlleuses. Les 14 et 15 août 1916, a exécuté comme volontaire deux patrouilles successives en des points dangeureux et poussées jusqu’aux fils de fer allemands. A rapporté un renseignement utile qui réclamait le commandement."

Les Hommes

Les mécaniciens de la 1ère escadrille du 3ème RAC, stationnée au camp de la Martinerie de Châteauroux, pose en compagnie de pilotes de leur unité devant un SPAD XIII codé "4" en 1919-1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Seither que je remercie pour son aide.

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Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte-Rouge - Né le 22 avril 1881 à Cherbourg (Manche) - Domicilié au 18, rue Saint-Pierre à St-Brieuc (Côtes-d'Armor) - Fils d'Alphonse Marie Victor de la Motte de la Motte Rouge et d'Elise de Nas de Tourris - Classe 1901 - Recrutement de St-Brieuc (Côtes-d'Armor) sous le matricule n° 979 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 24ème régiment de Dragons, le 29 janvier 1902 - Nommé Brigadier, le 30 juillet 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1903 - Rengagé pour deux ans, à compter du 29 janvier 1906 - Rengagé pour un an, à compter du 29 janvier 1908 - Rengagé pour un an au titre du 28ème régiment de Dragons, à compter du 29 janvier 1909 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de cuirassiers, le 1er octobre 1909 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1911 - Placé en position de "non activité" par suspension d'emploi, le 18 juillet 1912 - Rappelé à l'activité et affecté au 3ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1912 - Blessé d'une fracture de la clavicule droite au cours d'une chute de cheval, le 28 octobre 1913 - Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 - Affecté au 5ème régiment de Cuirassiers, le 25 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en septembre 1916 - Observateur de l'escadrille N 62 au 25 septembre 1916 au (3ème trimestre 1916) - Observateur de l'escadrille C 43 pednant le 3ème trimestre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du (3ème trimestre 1916) au 20 janvier 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée en février 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 6 avril au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école de Chartres, à compter du 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7473 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 17 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 septembre 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 septembre au 23 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 23 octobre 1917 au 14 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de l'école Polytechnique à Paris du 30 novembre au 19 décembre 1917 - Affecté à l'escadrille SPA 161 annulée, en date du 4 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, sur le terrain d'aviation de Lhéry (Marne), le 14 janvier 1918 - Son corps a été évacué sur l'ambulance 16/1 de Lhéry (Marne) - Il a été tué par des fractures multiples et lésions internes - Il a été inhumé dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, en date du 28 novembre 1920 - Photo Gilles de la Motte de la Motte Rouge que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Côtes d'Armor - CCC de l'escadrille R 210 - CCC de l'escadrille N 31 - CCC de l'escadrille F 24 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - MpF (2 fiches) - Dernière mise à jour : 21 février 2018.

* Citation à l'ordre de la 4ème division de cavalerie, le XX septembre 1914 : "Pour avoir fait preuve des meilleures qualités de décision et d'une énergie remarquable en effectuant au cours d'une reconnaissance à longue portée un parcours de 300 km dont 200 à travers les lignes ennemies, à la suite duquel cet officier a rejoint son régiment après n'avoir perdu qu'un cavalier."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 janvier 1918 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse au départ d'une mission sur l'ennemi."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 5ème régiment de Cuirassiers, à titre posthume, du Ltt Jean Marie Louis de la Motte de la Motte Rouge, en date du 28 novembre 1920 : "Officier d'un moral très élevé, ayant au plus haut point le respect de la tradition et le sentiment du devoir. A trouvé une mort glorieuse, le 14 janvier 1918, au départ d'une mission sur l'ennemi. A été cité."

Sgt Fearcher Ian Fergusson, pilote américain de la SPA 96 - Né le 9 mai 1896 à New-York (USA) - Fils de Franck Ferguson et de Julia Armour - Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, le 13 juin 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 14 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9393 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 octobre 1917 - Stage de Haute école à l'école d'aviation militaire de Pau - GDE - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 10 janvier 1918 au 10 février 1919 - Photo Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Adj Henri Albert Hutreau - Né le 25 septembre 1895 à Cornillé (Maine-et-Loire) - Fils d'Eugène Hutreau et de Louise Breton - Domicilié à Bauné (Maine-et-Loire) - Profession avant guerre Minotier - Classe 1915 - Recrutement d'Angers sous le matricule n° 1564 - Mobilisé au 32ème régiment d'infanterie, le 17 décembre 1914 - Affecté au 66ème régiment d'infanterie, le 8 mai 1915 - Blessé au combat par éclat d'obus avec amputation du petit doigt gauche, le 25 septembre 1915 - Affecté au 409ème régiment d'infanterie, le 21 mars 1916 - Affecté au 408ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1916 - Blessé au combat à trois reprises - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 avril 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7168 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 25 juin 1917 - Nommé Caporal, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 octobre 1917 - Pilote du GDE du 6 octobre 1917 au 27 avril 1918 - Lâché sur Caudron G 4 et G 6, le 12 décembre 1917 - Lâché sur avions Nieuport, le 24 décembre 1917 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 27 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 25 avril 1918 au 19 mai 1919 - Nommé Sergent, le 2 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Evacué sur l'hôpital du 18 janvier au 5 février 1919 - Rejoint le centre d'aviation de Dijon-Longvic, le 19 mai 1919 - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 13, rue de Paris à Angers, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 2, rue Constant Lemoine à Angers, à compter du 29 octobre 1919 - Profession après guerre Mécanicien automobile - Invalidité temporaire de 10 % pour amputation de l'auriculaire gauche suite à blessure par éclat d'obus et reliquat d'une pleurésie droite par la commission spéciale de réforme d'Angers, le 22 mars 1923 - Domocilié rue St-Barthélémy à Angers, à compter du 11 avril 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de chasse, le 31 juillet 1923 - Maintenu service armé avec invalidité temporaire de 10 % - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 6 mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Radié du personnel navigant et versé dans le personnel non navigant du service général, le 10 février 1938 - Rappelé par ordre de mobilisation générale au bataillon de l'air n° 127 au camp d'aviation d'Avord, à compter du 14 septembre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 21 novembre 1939 - Photo collection David méchin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 96 - Fiche matricule du département du Maine-et-Loire - Dernière mise à jour : 10 juin 2018.

 

Photo de l'Adj Ludovic Ventre

Adj Marius Léon Ludovic Ventre - Né le 23 août 1888 à Tunis (Tunisie) - Fils d'Edouard Ventre et de Anne Marie Louise Roubaud - Domiciliés à Allauch (Bouches-du-Rhône) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1904 (engagement) / 1908 (normale) - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 311 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 2ème groupe d'aviation, en date du 15 août 1914 - Affecté, comme soldat de 2ème classe, comme conducteur de tracteur d'aviation (camion) à Saint-Cyr - Conducteur de tracteur d'aviation de l'escadrille C 11 du 11 octobre 1914 au 1er trimestre 1916 - Dactylographe de l'escadrille C 11 du 1er trimestre 1916 au 15 octobre 1916 - Détaché comme élève-pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon pour tests de sélection et cours théoriques, à compter du 15 octobre 1916 - Breveté pilote n° 6045 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 23 avril 1917 - Nommé Caporal, le 23 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du XXX au 20 juillet 1917 - Pilote du GDE du 20 juillet au 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 76 du 15 août au 11 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 11 septembre au 6 novembre 1917 - Affecté en Italie, où il sert à la 1ère RRAé (1ère réserve pour les réparations aéronautiques) du 6 novembre au 13 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 82 du 13 au 22 décembre 1917 - Pilote de la 1ère RRAé en Italie du 22 décembre 1917 au 8 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 82 / SPA 82 du 8 février 1918 au 2 mars 1919 - En mission à Turin (Italie) du 16 au 22 février 1918 - Nommé Sergent, le 1er mars 1918 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, en date du 7 juin 1918 - Une victoire probable, aux commandes d'un SPAD XIII, contre un avion combattu, le 28 juin 1918 - Il a été blessé par un éclat d'obus de DCA pendant cette mission - Une victoire homologuée contre un Fokker Dr.I abattu, en collaboration avec le Ltt Le Coq de Kerland (3ème victoire) et le Sltt Flers (1ème victoire), entre Saint-Pierre-d'Aigle et Corcy, le 7 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juillet 1918 - Nommé Adjudant, le 1er août 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1918 - Croix de guerre avec 2 palmes et 1 étoile de bronze - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 11 - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille N 96 - CCC de l'escadrille N 82 / SPA 82 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 16 mars 2017.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 9 septembre 1918 : "Pilote délite, d'un courage et d'une adresse admirables. Le 7 juillet 1918, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par un groupe de neuf avions ennemis et en a abattu un au cours du combat. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Ludovic Léon Marius Ventre, pilote à l'escadrille SPA 82, en date du 20 septembre 1918 : "Pilote d'un courage et d'une adresse sans égal. effectuant, le 28 juin, une patrouille à faible altitude, a livré un sévère combat à plusieurs avions ennemis, forceant l'un d'eux à piquer désemparé dans ses lignes. Atteint dans son moteur par un obus de plein fouet, fut contraint d'atterrir entre les lignes et parvint à regagner nos positions sous le feu intenses des mitrailleuses ennemies."

 

Photo du Cal Albert Mulon

Cal Albert Rodolphe Athanase Mulon - Né le 8 octobre 1894 à Bourges (Cher) - Fils de Claude Mulon et d'Hortense Massonorat - Domiciliés au 142, rue du Chevaleret à Paris 13ème (75) - Profession avant guerre mécanicien - Classe 1914 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3672 - Mobilisé au 147ème régiment d'infanterie, à compter du 3 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 20 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 1er groupe d'aviation de Dijon du XX décembre 1915 au 6 avril 1916 - Mécanicien de l'escadrille F 209 du 6 avril au 28 octobre 1916 - Détaché comme élève pilote, à compter du 28 octobre 1916 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5795 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 28 mars 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 24 mai 1917 - Pilote du GDE du 24 mai au 14 juin 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 14 juin au 23 septembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre trois avions allemands, aux commandes du Nieuport 24 bis n° N 3319, le 23 septembre 1917 - Mulon a abattu un des ses adversaires qui s'est écrasé dans les environs de Maison-Rouge (sa 2ème victoire) - Le pilote allemand, qui l'a abattu, était le Ltn Walter Böning du Jasta 19 qui a également descendu en combat aérien, le MdL Jules Petrie, lui aussi de l'escadrille N 96, qui a été tué - Ces deux aviateurs ont compté comme les 5ème et 6ème victoires - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1917 - Mulon a été inhumé à Brimont (Marne) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 16 octobre 1920 - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 209 - CCC de l'escadrille N 96 - JORF - Dernière mise à jour : 19 mars 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Albert Mulon, du 1er groupe d'aviation et du Cal Aimé Guy Cathelin, du 14ème escadron du train des équipages militaires, pilotes à l'escadrille N 96, en date du 30 septembre 1917 : "Le 6 septembre, ont abattu dans ses lignes un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Albert Mulon, du 1er groupe d'aviation, piloteà l'escadrille N 96, en date du 15 octobre 1917 : "Pilote d'un cran et d'un allant exceptionnels. Déjà cité à l'ordre pour a voir abattu un avion ennemi. Le 23 septembre 1917, s'est aventuré à très basse altitude à plus de huit kilomètres dans les lignes allemandes pour attaquer un Drachen; l'a forcé à descendre précipitamment."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Albert Athanase Mulon, pilote à l'escadrille N 96, en date du 16 octobre 1920 : "Pilote de chasse, très allant pendant trois mois. Passé à l'escadrille, a pris part à toutes les sorties de cette escadrille, faisant constamment preuve d'ardeur et d'entrain au combat. A disparu au cours d'une patrouille, le 23 septembre 1917. A été cité."

 

Photo du Slt Albert Préjean

Slt Albert Préjean - Né le 27 octobre 1894 au 12, rue Lapérouse à Pantin (Seine-Saint-Denis) - Fils de Aimé Louis Alexandre Préjean et de Marie Augustine Hamond (journalière) - Domicilié au 72, boulevard de Champigny à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) - Profession avant guerre Boursier - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 4832 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 25ème régiment de Dragons, le 22 novembre 1913 - Nommé Brigadier, le 10 novembre 1914 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 14 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 19 juin 1916 - Affecté temporairement au 111ème régiment d'infanterie, à la même date - Affecté au 245ème régiment d'infanterie du 21 juin 1916 au 12 avril 1917 - Blessé par des éclats multiples de grenade aux cuisses, jambes, à la paron abdominale, plaie au cuir chevelu, le 6 février 1917 - Citation n° 358 à l'ordre du régiment, en date du 26 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 12 avril 1917 - Envoyé en école de pilotage comme élève pilote, le 20 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.858 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 8 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Pau - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Affecté au service aéronautique de la 7ème armée, le 2 mai 1917 - Croix de Guerre belge, en date du 13 février 1918 - Stage à l'école de tir de Cazaux, jusqu'au 3 avril 1918 - Affecté au centre d'intruction de l'aviation de chasse (CIACB) de Perthes du 18 mai au 16 juillet 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 15 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 16 juillet au 17 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 au 17 octobre 1918 au 18 mars 1919 - Hospitalisé puis convalescence du 26 janvier au 18 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 18 mars au 9 avril 1919 - Affecté au dépôt de Dijon-Longvic, le 9 avril 1919 - Démobilisé, le 26 août 1919 - Domicilié au 5, rue des Dardanelles à La-Varenne-St-Hilaire (Val-de-Marne), à compter du 13 mai 1920 - Entre 1921 et 1944, jouera dans 75 longs métrages - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 101, le 7 février 1934 - Rappelé à l'activité et affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 44, le 1er septembre 1939 - Affecté au 610ème régiment d'infanterie, le 3 septembre 1939 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 mars 1940 - Incarcéré plusieurs semaines à la libération comme beaucoup d'acteurs qui ont poursuivi leur carrière pendant l'occupation - Est Monsieur Loyal dans le premier cirque de Jean Richard en 1957 - Acteur dans 21 films longs métrages entre 1946 à 1962 - Décédé à Paris (75), le 1er novembre 1979 - Albert Préjean repose dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 550) de la commune de Pantin (Seine-St-Denis) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 73 - CCC de l'escadrille SPA 85 - CCC de l'escadrille SPA 96 - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Dernière mise à jour : 29 avril 2022.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 décembre 1914 : "Sorti d'une rafale de gros obus, y est retourné de lui même pour relever sous le feu un brigadier de sone scadron mortellement blessé."

* Citation n° 358 à l'ordre du régiment, en date du 26 février 1917 : "Brillant officier plein d'entrain. A fait preuve de cran et d'énergie au cours d'une lutte corps à corps avec l'ennemi pendant le coup de main du 6 février 1917."

* Citation à l'ordre de la brigade : "Chargé le 2 septembre 1917 d'une reconnaissance photographique éloignée dans un secteur où les batteries allemandes venaient de prendre les positions de repli a accompli sa mission avec le plus bel entrain et le mépris le plus absolu du danger raportant à notre artillerie des renseignements de la plus haute importance permettant d'annihiler les contres attaques ennemies."

 

Les avions

Le Nieuport 24 bis n° 3773 piloté par l'Aspirant Gaston Sirvain de l'escadrille N 96 a été capturé intact, le 15 juillet 1917 - Après avoir décollé du terrain de la Noblette, près de Châlons-sur-Marne, le pilote nouvellement affecté, s'est perdu en vol et a posé son avion en zone occupée par les Allemands - Il a été fait prisonnier - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 bis n° 3773 piloté par l'Aspirant Gaston Sirvain de l'escadrille N 96 a été capturé intact, le 15 juillet 1917 - Après avoir décollé du terrain de la Noblette, près de Châlons-sur-Marne, le pilote nouvellement affecté, s'est perdu en vol et a posé son avion en zone occupée par les Allemands - Il a été fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Asp Gaston Sirvain - Brevet de pilote militaire n° 6262 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 5 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 14 au 15 juillet 1917 - Fait prisonnier, aux commandes du Nieuport 24 bis n° 3773, le 15 juillet 1917.

Le Nieuport 24 bis n° 3773, piloté par l'Aspirant Gaston Sirvain, a été capturé intact, le 15 juillet 1917 - Après avoir décollé du terrain de la Noblette, près de Châlons-sur-Marne, le pilote nouvellement affecté, s'est perdu en vol et a posé son avion en zone occupée par les Allemands - Il a été fait prisonnier - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Nieuport 24 bis n° 3773 de l'Asp Gaston Sirvain a été capturé intact, le 15 juillet 1917 - Démonté, il a été transféré sur le terrain du Kest 3 à Möerchingen (Allemagne) pour y être testé en vol - Cette photo montre son arrivée sur place avant son remontage - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Les avions

Les mécaniciens allemands travaillant sur le terrain du Kest 3 de Möerchingen (Allemagne) posent en compagnie du Nieuport 24 bis n° 3773 de l'Asp Gaston Sirvain qui vient d'y être acheminé pour essais - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Restes du Nieuport 24 bis n° N 3319 du Cal Albert Mulon, pilote de l'escadrille N 96, abattu au cours d'un combat aérien, le 23 septembre 1917 - Ce jour, le Ltn Walter Böning du Jasta 19 a abattu en combat aérien, le Cal Albert Mulon et le MdL Jules Petrie, tous les deux de la N 96 et qui ont été tués - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille SPA 96 a stationné sur place du début au 12 novembre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

SPAD XIII n° 105XX codé "9" de la 101ème escadrille du 3ème RAC stationné sur le terrain de Châteauroux - La Martinerie du 1er janvier au 1er août 1920 - Lors de la simplification dans la numérotation des unités des régiments d'aviation, la 101ème est devenue la 1ère escadrille du 3ème RAC à la date du 1er août 1920 - Le Spad XIII est resté en service au sein des régiments de chasse jusqu'en 1924-25, période à laquelle ils ont été remplacés par des Nieuport 29 - Carte postale collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de l'école de Châteauroux (Indre) - L'escadrille SPA 96 a stationné sur place à compter du 23 octobre 1919, avant de devenir 101ème escadrille du 3ème régiment de chasse stationné sur le même terrain - Elle est devenue la 1ère escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Avions des unités héritières
des traditions de la SPA 96

 

Avions des unités héritières
des traditions de la SPA 96

Bloch MB 152 codé "9" de la 1ère escadrille du GC III/9 entre le 26 décembre 1940 et le 27 novembre 1942 - Pendant cette période, l'unité a été stationnéé sur la base de Salon-de-Provence, jusqu'au 1er août 1941, puis sur celle d'Hyères-Palyvestre, jusqu'à sa dissolution - - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Documents en rapport

Licence FAI n° 6941 du Sgt Pierre de Roquefeuil délivrée le 7 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6.064 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 24 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 96 du 16 juillet au 16 décembre 1917 - Photo transmise par le général de corps aérien Henry de Roquefeuil, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD XIII de l'escadrille SPA 96 en 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes prises
par les équipages


Photos aériennes prises
par les équipages

Photo prise par l'équipage Dauguet / Chanaron de la F 44 au-dessus du bois de Montfaucon (Marne), le 19 juin 1917 - Cette mission de reconnaissance était escortée par le Nieuport 23 piloté par le MdL MdL Fernand Roger, pilote du détachement 510 - Dans les environs de Chattancourt, les français ont été attaqués quatres chasseurs du Jasta 16 - Roger a probablement été tué par le Ltn Karl Odebrett du Jasta 16 (sa 2ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Charles Chanaron transmise par Rémy Chanaron, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Albert Préjean dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 12 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 73 du 16 juillet au 17 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 85 au 17 octobre 1918 au 18 mars 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 96 du 18 mars au 9 avril 1919 - Entre 1921 et 1944, jouera dans 75 longs métrages - Nommé Capitaine de réserve, le 25 mars 1940 - Acteur dans 21 films longs métrages entre 1946 à 1962 - Décédé à Paris (75), le 1er novembre 1979 - Albert Préjean repose dans le cimetière d'Auteuil (Paris 16ème) - Photo Ronan Furic que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

De gauche à droite, les tombes de l'Adj Julien Lanjard (pilote) et Ltt Pierre de Lignières (observateur) de l'escadrille SPAbi 42 tués au cours d'un accident d'avion, à bord d'un SPAD XI, le 11 février 1918 - Le pilote est décédé d'une fracture du crâne à l'ambulance 16/1 de Treslon (Marne) et l'observateur décédé d'une fracture de la colonne vertébrale, le même jour - Le troisième tombe est celle du Ltt Jean de la Motte de la Motte-Rouge, pilote de l'escadrille N 96, tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Nieuport, le 14 janvier 1918 - Photo prise dans le cimetière de Jonchery-sur-Vesle (Marne) - Photo collection André Chorew que je remercie pour son aide.

Tombe du MdL Georges René Paul Pouillard, pilote de l'escadrille N 96 - Né le 13 février 1894 à Nancy (54) - Fils de Pierre Pouillard et de Marie Grégoire - Avant guerre étudiant - Appelé au 31ème régiment de Dragons, le 22 août 1914 - Section d'infirmiers militaires de la 10ème région - Section d'infirmiers militaires de la 4ème région - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 juin 1917 - Brevet de pilote n° 8651 à l'école d'aviation de Chartres, le 16 septembre 1917 - Ecole d'aviation d'Avord (specialisation) - Pilote de l'escadrille N 96 au 16 novembre 1917 au 3 février 1918 - Tué au combat, aux commandes du Spad XIII n° 16241 dans les environs de Orainville / Aguilcourt (02), le 3 février 1918 - Son adversaire était probablement le Vfw Herbert Boy du Jasta 14 (sa 2ème victoire) - Georges Pouillard repose dans le cimetière de Préville de la ville de Nancy - Photo Géraud Guillerez que je remercie pour son aide précieuse.

Détail de la tombe du MdL Georges René Paul Pouillard, pilote de l'escadrille N 96 - Photo Géraud Guillerez que je remercie pour son aide précieuse.

 

Remerciements à :

- M. Géraud Guillerez pour l'envoi des photos de la tombe du MdL Georges Pouillard.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Seither pour l'envoi de la photo du SPAD XIII de la 1ère escadrille du 3ème RAC.
- M. Rémy Chanaron pour l'envoi des archives de Charles Chanaron, son grand-père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Nieuport 24 bis du Cal Albert Mulon.
- M. André Chorew pour l'envoi de la photo de la tombe des aviateurs Lanjard, de Lignières et de la Motte de la Motte-Rouge.
- M. Gilles de la Motte de la Motte Rouge pour l'envoi des photos de Jean et Raoul de la Motte de la Motte Rouge.
- M. David Méchin pour l'envoi de la photo de l'Adj Henri Hutreau et du profil couleur d'un SPAD XIII de cette escadrille.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. le Général de corps aérien Henry de Roquefeuil pour l'envoi des photos de Pierre de Roquefeuil, son grand-père.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de la tombes d'Albert Préjean.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par les Editions Indo Editions en 2002.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 95 Escadrille 97

 

 

pas de fiche > 1918

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