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Insignes peints sur
les fuselages

Le Cne François de Castel, premier commandant de l'escadrille N 97, a choisi son insigne personnel alors qu'il était pilote de l'escadrille N 95, comme emblème de l'unité dont il prend le commandement - Il consistait en un fanion rouge et blanc portant deux hermines de Bretagne, le berceau natal de sa famille - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 97

Insigne de l'escadrille SPA 97 - Fixation par 2 anneaux - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille N 97 a été choisi par le Cne François de Castel, son premier commandant. Il consistait en un fanion rouge et blanc portant deux hermines de Bretagne. C'était son insigne personnel alors qu'il était pilote de l'escadrille N 95.

 

Historique succinct

 

 

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'ERC 574 et de la 6ème escadrille du GC III/5 - Fabrication Augis - Valable pour la période allant de 1938 à 1940 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne personnel du Ltt Merle, pilote de la 6ème escadrille du GC III/5 - A cette époque, le GC III/5 est stationné à Bizerte - Valable pour la période allant de 1938 à 1940 - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" - Fabrication A. Augis Lyon - Valable probablement pour la période précédente l'homologation - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" - Homologué sous le n° A 1113 au SHD de Vincennes, le 10 octobre 1977 - Fabrication FIA - Valable pour la période de 1968 à 1996 - Fixation par une épingle à boléro - Insigne personnel de l'auteur du site - Définition héraldique : pennon de gueules à deux pals d’argent, chacun chargé d’une hermine.

Insigne de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" à 2 escadrilles (SPA 97 et SPA 91) - Homologué sous le n° A 647 au SHD de Vincennes, le 30 juin 1955 - Définition héraldique : écu moderne coupé au un de gueules à une aigle au vol contourné empiétant une tête de mort d’argent au deux à un guidon de gueules à deux pals d’hermines - Photo Albin Denis.

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 97

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'escadron de chasse 2/11 "Vosges" à 3 escadrilles - Cette unité était basée sur la base aérienne 136 de Toul-Rosières - Homologué sous le n° A 1274 au SHD de Vincennes, le 10 janvier 1995 - Photo Albin Denis.

Insigne commémoratif des 100 ans de la SPA 97 de la Grande Guerre - La 2ème escadrille de l'EC 2/30 "Normandie Niémen" détient ses traditions depuis le 25 juin 2012 - L'insigne original a été homologué sous le n° A 1113 au SHD de Vincennes, le 10 octobre 1977 - Fabrication Delsart - Fixation par une épingle - Attention, le numéro d'homologation ne devrait pas être repris sur cet exemplaire anniversaire qui est non conforme au dessin homologué - Insigne commémoratif non homologué - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

Fanions des unités
détentrices de ses traditions

Recto du dernier fanion de la 2ème escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" équipée du SEPECAT Jaguar A et E - Valable jusqu'au 31 juillet 1996 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à Laurent Bellet et à son équipe qui gère ce musée militaire.

Verso du dernier fanion de la 2ème escadrille de l'EC 2/11 "Vosges" équipée du SEPECAT Jaguar A et E - Valable jusqu'au 31 juillet 1996 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collection du musée de la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à Laurent Bellet et à son équipe qui gère ce musée militaire.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

 

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Personnels

Liste à venir

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citation de l'escadrille

* Citation de l'escadrille N 97 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 septembre 1917 : "Sous les ordres et à l'exemple du capitaine de Castel, a brillament accompli 385 vols de guerre au cours desquels 43 croisières de chasse et 28 protections de reconnaissances photographiques ou d'avions d'artillerie méritent une attention particulière. A livré 73 combats au cours desquels 4 avions ennemis ont été abattus."

* Comprise dans la citation collective ci-après : L'escadre de combat n° 1 : "Unité remarquable de puissance de combat et d'une valeur morale de premier ordre. Formée et commandée par le Chef de bataillon Ménard, dont l'autorité et le magnifique exemple, ont fait de cette formation d'élite, un instrument de combat redoutable, engagée dans toutes les grandes actions les plus violentes de l'année, a contribué au résultat final, apportant dans la lutte le concours de sa puissante intervention. Volant par tous les temps, a sans cesse dominé l'ennemi en incendiant ses ballons d'observation, en détruisant ses appareils ou en les rejetant très loin dans ses lignes, permettant à nos avions d'observation et de bombardement d'effectuer leurs missions. Par son intervention énergique, en mitraillant sans cesse à basse altitude et jusqu'à 15 kilomètres dans les lignes, les formations ennemies, a pris largement sa part au succés dans la bataille. Pendant ces sept derniers mois de lutte ardente, a abattu 106 avions, incendié 42 Drachens, tiré sur les objectifs des quantités considérables de munitions.". A l'ordre de l'armée par le Général commandant en chef les armées du Nord et du Nord-Est - Ordre n° 10132 du 4 octobre 1918.

Rappel : L'escadre de combat n° 1 est composée des escadrilles SPA 37, SPA 81, SPA 93, SPA 97, SPA 48, SPA 94, SPA 153 - SPA 155, SPA 73, SPA 85, SPA 95 et SPA 96.

 

Victoires de l'escadrille

 

 

Palmarès

 

 

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 97

 

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Total des pertes

 

 

Les hommes

MdL Louis Jean Boyer - Né le 15 mars 1898 à Moussan (Aude) - Fils de Jean Eugène Boyer et de Marie Louise Cros - Domiciliés Quai Riquet-Olivette à Carcassonne (Aude) - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1918 - Recrutement de Carcassonne (Aude) sous le matricule n° 511 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 116ème régiment d'artillerie lourde, à compter du 9 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 juillet 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon (Côte-d'Or) - - Nommé Caporal, le 7 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9469 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 22 octobre 1917 - Insigne (macaron) de pilote militaire n °  B 7666 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation de Miramas - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 15 janvier 1918 - Pilote du GDE du 15 au XXX mai 1918 - Lâché sur avions SPAD VII et XIII, le 30 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 97 (affectée au GC 15) du 9 février au 24 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 mai 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 21 avril 1918 - A remporté une victoire homologuée contre un Drachen abattu en flammes, au Nord de Contoire, le 22 avril 1918 - Blessé par balle et éclat d'obus, le 15 mai 1918 - Hospitalisé le 17 juin 1918 et rentré à l'unité, le 24 juillet 1918 - Pilote du GDE du XXX au 23 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 314 du 23 septembre 1918 au 1er janvier 1919 - Pilote du CIACB de Perthes du 1er janvier au 25 février 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 77 du 25 février 1919 au 1er janvier 1920 - L'escadrille SPA 77 devient la 108ème escadrille du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 (création des régiments d'aviation) - Démobilisé et passage dans la réserve, en date du 9 avril 1921 - Marié à Mlle Zélia Marguerite Andrieu à Castres (Tarn), le 28 octobre 1921 - Profession après guerre Mécanicien garagiste - Domicilié au 32, rue Fuziés à Castres (Tarn), à compter du 18 février 1922 - Domicilié au n° 18 rue Salvan de Saliès à Albi (Tarn), à compter du 2 juin 1922 - Domicilié au 71, route de Toulouse à Carcassonne (Aude), le 6 janvier 1924 - Domicilié Maison Garauril au Quartier Salande à Carmaux (Tarn), à compter du 28 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 mai 1926 - Domicilié à Allès-des-Mines (Dordogne), à compter du 21 juillet 1929 - Domicilié à la société nationale des Platres à Fitou (Aude), à compter du 7 juillet 1930 - Domicilié au 8, rue droite du Conat à Carcassonne (Aude), à compter du 30 décembre 1931 - Affectation, dans la réserve, au 2ème bataillon de l'air par changement de dénomination de l'unité, le 1er août 1933 - Domicilié route de Carcassonne à Lézignan-Corbières (Aude), à compter du 8 novembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 1er décembre 1936 - Médaille Militaire, le 25 décembre 1937 - Affecté à la base aérienne de Salon-de-Provence, le 15 janvier 1938 - Affecté à la base aérienne de Montpellier, le 15 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 1er septembre 1939 - Nommé Sergent-chef, le 1er septembre 1939 - Affecté à la base aérienne 108, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 101 de Toulouse, le 15 décembre 1939 - Dirige la Légion des volontaires Français (LVF) à Carcassonne pendant la seconde guerre mondiale - A été condamné à mort par la cour de justice de Montpellier, section de Carcassonne, le 4 mai 1945 - Fusillé à Carcassonne, le 7 juin 1945 - Photo Louis Boyer transmise par Thierry Darly, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste de brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 97 - CCC de l'escadrille SPA 314 - CCC de l'escadrille SPA 77 - Fiche matricule du département de l'Aude - Bailey / Cony - JORF - Dernière mise à jour : 26 janvier 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Louis Boyer, du 116ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 11 mai 1918 : "Jeune pilote de chasse plein d'allant. Le 22 avril 1918, a abattu un Drachen en flammes."

Cne Marcel Anatole Marie Esprit Hugues - Né le 5 janvier 1892 à Belfort (Territoire-de-Belfort) - Fils d'Esprit Philémon Grégoire Hugues (officier d'administration de 2ème classe dans le Génie) et Marie Amélie Elise Liebelin - Domiciliés au faubourg des Ancêtres à Belfort, puis au 12, rue Stractman à Belfort - Elève du Prytanée militaire de la Flèche (Sarthe), le 10 octobre 1902 - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Belfort (Territoire-de-Belfort) sous le matricule n° 725 - Engagé volontaire, pour trois ans, au titre du 4ème bataillon du 23ème régiment d'infanterie, caserné à Bourg-en-Bresse, le 30 septembre 1910 - Nommé caporal, le 15 avril 1911 - Nommé sergent, le 28 septembre 1912 - Nommé Sergent-fourrier, le 27 février 1913 - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 15 avril 1913 - Rengagé pour deux ans, à compter du 30 septembre 1913 - Témoignage de satisfaction du ministre pour note obtenue au cours de tir de la Valbonne en 1914 - Nommé sergent-major, le 2 août 1914 - Nommé Adjudant, le 26 août 1914 - Participe aux premiers combats d'Alsace avec l'entrée dans Mulhouse - Il échappe de peu à la mort quand une balle ennemie est stoppée par la médaille de St-Christophe cousue par sa mère - Il a ensuite les pieds gelés dans les tranchées et envoyé en convalescence à l'arrière - Rétabli, il est affecté au 407ème régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 et retrouve les tranchées - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 26 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2104 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 15 décembre 1915 - A l'école d'Avord, jusqu'au 26 décembre 1915 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville puis de la RGA du Bourget du 26 décembre 1915 au 10 février 1916 - Pilote de l'escadrille MF 22 du 11 février au 8 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 22 avril 1916 - Stage perfectionnement chasse à l'école d'aviation militaire de Pau du 8 mai au 17 juin 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 juin au 8 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 77 du 23 septembre 1916 au 17 mars 1917 - En mission à Villacoublay, jusqu'au 12 octobre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du Bourget-Dugny du 14 février au 5 mars 1917 - Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 - En mission à la RGAé de Luxeuil du 15 au 16 mars 1917 - Une victoire homologuée et deux probables à l'escadrille N 77 - Pilote de l'escadrille N 97 du 17 mars au 30 avril 1917 - Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 21 avril 1917 - Nommé lieutenant, à titre définitif, le 30 avril 1917 - Escadrille N 81 / SPA 81 du 1er mai 1917 au 23 mars 1918 - En mission du 2 au 3 mai 1917 - Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 - Citation n° 889 à l'ordre de l'armée, en date du 10 septembre 1917 - Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 8 janvier 1918 - En mission du 13 au 16 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 février au 4 mars 1918 - Neuf victoires homologuées et une probable à la N 81 / SPA 81 - Commandant de l'escadrille SPA 95 du 23 mars 1918 au 11 mai 1919 - Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve, en date du 1er juin 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Deux victoires homologuées et une probable à la SPA 95 - Douze victoires homologuées et quatre probables pendant la Grande Guerre - En mars 1919, le Cne Hugues est désigné par le Col de Vaulgrenand pour former l'escadrille de démonstration d'acrobatie réclamée par le baron de Coubertin pour les jeux Olympiques de Lausanne - Le 5 avril 1919, de retour de la manifestation, Hugues s'arrêta à Belfort pour voir sa fiancée et envoya un télégramme à son chef direct - Malheureusement le message n'arriva jamais - Le Colonel infligea 30 jours d'arrêts de rigueur au Capitaine et le cassa de son commandement - Hugues prit alors un congé sans solde - Affecté au 172ème régiment d'infanterie, le 13 septembre 1919 - Marié avec Mlle Marie Cécile Angèle Liebelin à Rougegoutte (Territoire-de-Belfort), le 9 avril 1920 - En congé sans solde de deux ans, à compter du 1er octobre 1919 - Domicilié au 12, rue Stractman à Belfort - Domicilié au 36, avenue du Président Wilson à Béziers (Hérault), à compter du 8 février 1921 - En congé sans solde d'un an, à compter du 1er octobre 1921 - Affecté au 122ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1921 - Maintenu en congé sans solde de trois ans - Affecté au 15ème régiment d'infanterie et maintenu dans la position d'en congé sans solde, le 9 décembre 1923 - Il travaille dans l'affaire de négoce de vins de son beau-père à Belfort - Domicilié au 7, rue Degombert à Belfort (Territoire-de-Belfort), à compter du 29 juillet 1924 - Démission d'officier d'active, le 24 février 1926 - Nommé Capitaine de réserve et affecté au 35ème régiment d'infanterie, en date du 19 avril 1926 - Affecté au centre de mobilisation d'infanterie n° 72, le 1er janvier 1928 - Affecté au centre de mobilisation n° 2 de Strasbourg (Bas-Rhin), le 16 septembre 1930 - Officier de la légion d'Honneur, en date du 5 janvier 1931 - Affecté au centre secondaire de mobilisation d'aviation n° 3 de Tours, le 29 septembre 1933 - Passé au centre de mobilisation n° 31 à Tours, le 22 décembre 1933 - A accompli une période volontaire du 13 au 18 mai 1935 et du 24 au 28 juin 1935 - Nommé Commandant de réserve, le 25 juin 1935 - Affecté au bataillon de l'air n° 121 à Nancy, le 21 novembre 1937 - Admis à servir en situation d'activité, le 27 décembre 1937 et affecté au bataillon de l'air n° 121 - Rejoint l'unité, le 27 décermbre 1937 - Nommé commandant en second à l'état-major du bataillon de l'air n° 121 à la même date - Est autorisé à servir en situation d'activité dans la cadre navigant, le 28 avril 1938 - Affecté à la 4ème escadre de chasse sur la base aérienne de Reims (Marne), le 23 mai 1938 - Commandant du Groupe de Chasse II / 5 "La Fayette" d'avril 1939 au 20 août 1940 - Nommé Commandant, à titre temporaire, le 15 octobre 1939 - Nommé Commandant, à titre définitif, le 1er janvier 1940 - Sous son commandement, le GC II/5 "La Fayette" est cité à l'ordre de l'armée aérienne, le 20 avril 1940 - Démobilisé en août 1940 - Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatolme Hugues, en date du 4 septembre 1940 - Reprend son activité de négoce en vins, cette fois à Reims (Marne) - Rayé des cadres, ayant atteint la limite d'âge, le 5 janvier 1949 - Décédé à l'hôpital de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le 14 juillet 1982 - Marcel Hugues repose dans le cimetière de Rougegoutte, dans le territoire de Belfort - Photo SHD de Vincennes / Fond Bourasset-Hugues - Sources : Registre des naissances (acte n° 10) de l'année 1892 de la ville de Belfort - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du territoire de Belfort - CCC de l'escadrille MF 22 - CCC de l'escadrille N 77 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 95 - JORF - Site Internet "As 14-18" de David Méchin - Dernière mise à jour : 5 mai 2021.

* Citation n° 19 à l'ordre de l'aéronautique de la 8ème armée, en date du 24 février 1917 : "Le 22 janvier 1917, a attaqué un avion annemi dans les lignes ennemies à 20 kms dans les lignes allemandes et l'a contraint à atterrir. Apercevant au retour deux Caudrons aux prises avec deux appareils ennemis, n'a pas hésité, quoique sa mitrailleuse soit enrayée, à prendre part au combat et a forcé l'adversaire à piquer dans ses lignes, l'accompagnant jusqu'à 200 mètres du sol."

* Citation n° 141 à l'ordre de la 8ème armée du Slt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille N 77, en date du 21 avril 1917 : "Le 14 février 1917, à la suite d'un combat aussi rapide que brillant, a abattu un avion allemand qui est tombé en flammes."

* Citation à l'ordre du groupe d'armées du centre n° 2 du Slt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 5 juillet 1917 : "Jeune officier aussi remarquable dans l'aviation qu'il le fut dans l'infanterie. Le 20 mai 1917, se portant à l'attaque d'un Drachen, a combattu quatre avions ennemis qui s'opposaient à l'accomplissement de sa mission. A abattu l'un de ses adversaires qui s'est écrasé dans ses lignes."

* Citation à l'ordre général du groupe d'armée de centre, en date du 3 août 1917 : "Brillant officier. Pilote remarquable. A abattu le 4 juin un avion tombé dans nos lignes. (3ème avion descendu par ce pilote)"

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81, en date du 22 août 1917: "Pilote aussi habile que brave. Passé dans l'aviation après s'être affirmé dans l'infanterie comme un remarquable chef de section. A continué à faire montre des plus brillantes qualités militaires. Volontaire pour n'importe quelle mission donne journellement l'exemple du plus grand sang-froid et d'un absolu mépris du danger. Le 22 juillet 1917, a atrtaqué et enflammé un Drachen. Le 27, a abattu son 4ème avion ennemi. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation n° 889 à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille N 81 (GC 15), en date du 10 septembre 1917 : "Officier d'élite. Pilote de 1er ordre, superbe d'entrain et de bravoure. Le 20 août, a remporté sa 7ème victoire en abattant un appareil qui s'est écrasé sur le Mort-Homme exaltant l'enthousiasme de l'infanterie qui arrachait cette position à l'adversaire."

* Citation n° 1048 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Marcel Hugues, pilote à l'escadrille SPA 81, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote merveilleux de fougue et d'adresse. Le 10 décembre 1917, a abattu son neuvième avion ennemi."

* Citation n° 5 à l'ordre du groupe d'armée de réserve du Ltt Marcel Hugues au 407ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille SPA 95, en date du 1er juin 1918 : "Pilote de chasse incomparable. Remarquable chef d'escadrille qui a su communiquer à ses pilotes son esprit de devoir, sa fougue et sa science du combat. A abattu les 23 décembre 1917 et 11 avril 1918, ses 10 et 11ème avions ennemis."

* Officier de la légion d'Honneur du Cne Marcel Anatole Esprit Hugues du centre de mobilisation d'aviation n° 2, en date du 5 janvier 1931 : "19 ans de services, 5 campagnes, A été cité. Chevalier du 28 août 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du groupe de chasse II/5, en date du 20 avril 1940 : "Remarquable unité qui, sous l'impulsion de son chef, M. le commandant Hugues, et des commandants d'escadrilles, MM. les capitaines Monraisse et Reyne, a réussi à s'imposer à un ennemi souvent supérieur en nombre. A effectué depuis le début des hostilités, 500 sorties de missions de guerre et abattu de nombreux avions ennemis, dont onze ont pu être homologués. A donné un magnifique exemple d'ardeur au combat digne des plus belles traditions de l'aviation française."

* Citation à l'ordre de l'armée aérienne du Cdt Marcel Anatole Hugues, en date du 4 septembre 1940 : "Pilote prestigieux de la guerre de 1914-1918. A commandé pendant toute la durée des hostilités de 1939-1940 un groupe de chasse qu'il a su instruire de son expérience et animer de son ardeur. A obtenu de son unité ce résultat exceptionnel d'avoir, au prix d'une seule perte, abattu quarante-six avions et gravement endommagé vingt-deux autres."

 

Photo du MdL Robert Hazemann

MdL Robert Henri Hazemann - Né le 15 septembre 1897 à Paris 1er (75) - Fils de Robert Hazemann (médecin) et de Marie Eugènie Ory - Fait ses études secondaires à Arras, puis à Lille - Profession avant guerre Etudiant Es lettres - Classe 1914 (engagement) / 1917 (normale) - Recrutement de Péronne (Somme) sous le matricule n° 349 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 27ème régiment d'artillerie de campagne, le 21 décembre 1914 - Affecté au 8ème régiment d'artillerie - Affecté au front d'Orient du 23 septembre 1916 au 7 mars 1917 - Arrivé en Orient, le 29 septembre 1916 -
Je n'ai pas trouvé l'unité où il a été affecté en Orient - Nommé Brigadier, le 2 mars 1917 - Rapatrié en France pour paludisme et soigné à l'hôpital auxiliaire des Dames Françaises à Paris du 8 mars au 11 juillet 1917 - Après convalescence, rentre au dépôt, le 12 juillet 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et affecté au 1er groupe d'aviation, le 9 août 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon du 9 août au 12 octobre 1917 -  Arrivé à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 12 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.650 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 24 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de spécialisation "Haute-Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 février 1918 - Je ne sais pas ce qu'il a fait du 2 février au 28 mars 1918 - Probablement pilote du GDE (groupe des divisions d'entrainement) avant de rejoindre le front - Hospitalisé à Beauvais du 28 mars au 17 avril 1918 - Probablement séquelles du paludisme - A bénéficié d'un congé de convalescence de 20 jours jusqu'au 11 mai 1918 - Pilote du GDE du 11 mai au 9 juin 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 9 juin au 5 août 1918 - Son père est alors médecin-major de l'hôpital 107 d'Amiens (Somme) - Pilote de l'escadrille SPA 97 du 5 août 1918 au 1er octobre 1919 - Blessé par un éclat d'obus au cuir chevelu dans l'Aisne (02), le 3 septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 novembre 1918 - Citation n° 10.180 à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 septembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 novembre 1918 - Hospitalisé du 24 mai au 5 juillet 1919 (séquelles blessure à la tête ou paludisme) - Démobilisé, le 29 septembre 1919 - Quitte l'escadrille SPA 97, le 1er octobre 1919 - Domicilié au 12, rue St-Victor à Paris (75) à la même date - Admis à l'école du service de santé militaire, à compter du 23 octobre 1920 - Entré à l'école, le 3 novembre 1920 - A contacté un engagement spéciale de 8 ans à la mairie du 7ème arrondissement de Lyon, le 10 novembre 1920 - A obtenu une bourse d'étude - Détaché à la 22ème section d'infirmiers militaires (faculté de médecine de Paris), le 13 novembre 1920 - Démissionnaire - Démission acceptée par décision ministérielle du 31 août 1922 - Rayé des contrôle de l'école du service de santé militaire, le 6 septembre 1922 - Se retire à l'hospice  des Ménages à Issy-les-Moulineaux, à la même date - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, à la même date - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 1er avril 1923 - Diplômé de l'institut de médecine légale, d'hygiène, de technique sanitaire, du cours supérieur de tuberculose - Docteur en médecine en 1924 - Conseiller municipal d'Athis-Mons (Essonne) de 1925 à 1927 - Domicilié au 53 bis, rue des Grands Augustins à Paris 6ème, à compter du 24 septembre 1925 - Chef du bureau d'hygiène et de dispensaire de Vitry-sur-seine, le 30 novembre 1925 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 15 février 1926 - Marié avec Mlle Yvonne Gabrielle Bellard à Vitry-sur-Seine, le 10 juillet 1926 - Réformé temporaire n° 1 (35 %) par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 8 septembre 1926 - Séquelles de sa blessure à la tête du 3 septembre 1918 et du paludisme contacté en Orient  - Classé "service auxiliaire" avec pension 35 %, le 30 mai 1927 - Suit les cours d'hygiène à l'université John Hopkim School de Baltimore (USA), à partir d'aout 1928 - Domicilié au 615, Holle Street à Baltimore, à compter du 15 octobre 1928 - Affecté, dans la réserve, à la 22ème section d'infirmiers militaires, le 7 novembre 1928 - Nommé Médecin capitaine de réserve, le 25 novembre 1930 - Réformé définitif n° 1 (35 %) par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 18 mai 1931 - Séquelles de sa blessure à la tête du 3 septembre 1918 et du paludisme contacté en Orient - Militant communiste - Chef du cabinet du ministre de la Santé Henri Sellier sous le Front Populaire en 1936 - Médaille d'Honneur de l'assistance publique en 1937 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 18 novembre 1937 - Membre du Grand Orient de France - Représente la France à la Société des Nations en 1938 - Domicilié rue du Chêne à Genève (Suisse), à compter du 13 juin 1938 - Domicilié au 20, bis rue Watteau à Paris (75), à compter du 6 avril 1939 - Médaille Interalliée délivrée le 1er août 1939 - Médaille d'Orient, le 25 août 1939 - Domicilié au 21, allée du Cloître à Draveil, à compter du 2 octobre 1939 - Résistant dans un réseau, il est arrêté par les Allemands - Dans la résistance, a travaillé au programme santé du Conseil National de la Résistance (CNR) - Chef de cabinet du Ministre de la Santé Billoud à la Libération, puis des deux ministres qui le suivent -  Inspecteur général honoraire du Ministère de la Santé publique - Membre du Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France, le 6 mai 1964 - Décédé à Paris 14ème (75), le 19 décembre 1976 - Incinéré au crématorium du Père Lachaise (Paris) - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche Matricule du département de la Somme - CCC de l'escadrille SPA 97 - Comptes-rendus d'opérations de la 1ère division aérienne - JORF   - Gallica - Geneanet - Dernière mise à jour : 7 décembre 2017.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 10.180 à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 septembre 1918 : "Jeune pilote de chasse qui a tout de suite fait preuve de sang froid, d'adresse et d'audace.Le 3 septembre 1918, au cours d'une attaque de Drachens, a été attaqué très loin chez l'ennemi par un triplace de combat. Très manœuvrier, a fait bravement tête et a forcé son adversaire à s'enfuir. A été blessé, en rentrant dans nos lignes après ce combat."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Médecin-chef du dispensaire d'entraide sociale de la fédération ouvrière et paysanne des mutilés et anciens combattants, en date du 18 novembre 1937 : "25 ans de pratique professionnelle et services militaires. Croix de guerre."

 

Photo du MdL Pierre Tricon

MdL Pierre Edouard Tricon - Né le 5 juillet 1890 à Nimes (Gard) - Fils de Maurice Tricon (militaire) et de Lucie Marthe - Profession avant guerre Banquier - Classe 1910 - Recrutement de (New-York) sous le matricule n° XXX - Mobilisé au 39 ème régiment d’infanterie, le 10 février 1914 - Affecté au 16ème régiment de Hussards anglais - Affecté au 7ème régiment de chasseurs à cheval - Affecté au bataillon sénégalais au Niger - Affecté au 7ème régiment de chasseurs à cheval - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4949 obtenu à l’école d’aviation militaire de Tours, le 22 novembre 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l’école d’aviation militaire d’Avord - Stage de spécialisation à l’école d’aviation militaire de Châteauroux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau - Affecté à la SFA de Villacoublay du XXX au 19 avril 1917 - Affecté au service aéronautique de la 2ème armée, le 27 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 97 du 27 avril au 20 mai 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai au 9 juin 1917 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 22 juin 2017.

 

Photo du Cne François de Castel

Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."

Les hommes

Ltt André René Célestin Herbelin - Né le 9 décembre 1889 au 42, rue de la Corderie au Havre (Seine-Maritime) - Fils de Charles Alphonse Herbelin (Maître d'hôtel) et de Thérése Louise Beck - Domiciliés au 31, rue de Metz au Havre (Seine-Maritime) - Participe au tour de France au sein de l'équipe "La Française" et termine 44ème en 1909 - En 1910, participe aux trois premières étapes du tour de France - Profession Monteur typographe - Classe 1909 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1684 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 42ème régiment d'infanterie, à compter du 3 août 1910 - Nommé Caporal, le 10 février 1911 - Nommé sergent, le 19 mars 1912 - Nommé Sergent fourrier (comptable), le 8 mai 1912 - Réformé n° 2 pour tuberculose pulmonaire par la commission de réforme de Belfort, le 29 janvier 1913 - Profession avant guerre Maître imprimeur éditeur - La société où il travaille appartient au député Viellard - Marié avec Mlle Marie Canal à la mairie de Belfort, le 22 février 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 19 août 1914 - Réintégré "Service armé" par la commission de réforme de Belfort, le 19 aût 1914 - Engagé spécial pour la durée de la guerre, en date du 20 août 1914 - Affecté au service automobile du 8ème escadron du Train des Equipages militaires à Belfort, le 20 août 1914 - Passe à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 janvier 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Avord du 30 janvier au 28 mars 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3088 obtenu à l'école d'Avord, le 29 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 10 juin au 25 juillet 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 25 juillet au 20 août 1916 - Pilote du GDE du 20 août au 4 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 4 septembre 1916 au 8 avril 1917 - 1ère victoire homologuée contre un Aviatik C abattu dans les environs de Noyon, le 25 janvier 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 284, en date du 22 février 1917 - Nommé Adjudant, le 2 mars 1917 - 2ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Noyon, le 16 mars 1917 - 3ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Guiscard, le 19 mars 1917 - Il remporte 3 victoires à la N 102 - Pilote de l'escadrille N 81 / SPA 81 du 8 avril 1917 au 22 mai 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée n° 4808, en date du 20 avril 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé, le 18 juin 1917 - 4ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Cuissay, le 18 août 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Sgt Paul Guérin et le Sgt Taffe de la SPA 112 - 5ème victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de Dieue, le 20 août 1917 - 6ème victoire homologuée contre un Albatros C abattu dans les environs du bois de Consenvoye, le 26 août 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Sgt Paul Guérin - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs de Very, le 5 septembre 1917 - Il volait avec le Ltt Marcel Hugues - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu au Sud de Montfaucon, le 6 septembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 889, en date du 10 septembre 1917 - Hospitalisé sans évacuation pour maladie, le 11 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée n° 237, en date du 13 octobre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 20 octobre 1917 - Rejoint la N 81, le 25 octobre 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion, le 7 novembre 1917 - 7ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Rozeweiler, le 5 décembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Sgt Levèque - 8ème victoire homologuée contre un Albatros C abattu au Nord de Recicourt, le 10 décembre 1917 - Cette victoire a été obtenue en coopération avec le Ltt Marcel Hugues et le Ltt Leps - 9ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de la Pompelle, le 30 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée n° 1048, en date du 8 janvier 1918 - 10ème victoire homologuée contre un biplace abattu dans les environs de Charellois, le 5 mars 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 mars 1918 - Une victoire non homologuée ou probable contre un Drachen attaqué dans les environs de Caumont, le 5 avril 1918 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs de Caumont, le 6 avril 1918 - Il remporte 7 victoires homologuées et 4 NH à la N 81 - Pilote de l'escadrille SPA 97 du 22 mai au 28 juillet 1918 - 11ème victoire homologuée contre un avion abattu, le 15 juillet 1918 - Il remporte une victoire homologuée à la SPA 97 - En mission au CIACB à compter du 21 avril 1918 - Affecté aux expériences de chasse de nuit à Pars-les-Romilly, le 28 juillet 1918 - Remporte 11 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Médaille militaire roumaine de 2ème classe - Il totalise 1540 heures de vol dont 1400 sur l'ennemi et 60 réalisées de nuit - Démobilisé, le 9 août 1919 - Il divorce avec Mlle Marie Canal en août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 22 juin 1920 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse du 17 au 31 mai 1921 - Profession Imprimeur au 11, avenue de l'Arsenal à Belfort - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation de chasse du 7 au 21 juin 1922 - Il a possédé deux SPAD VII codés F-ABEI et F-ABEJ - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 22 juillet 1922 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation de chasse du 5 au 20 juillet 1923 - Marié avec Mlle Stanislawa Evgraff de Smirnoff à la mairie de Grasse (Alpes-Maritimes), le 30 octobre 1923 - Nommé Lieutenant de réserve, le 4 février 1924 - Il divorce avec Stanislawa Evgraff de Smirnoff et épouse Suzanne Marguerite Malhat en décembre 1924 - Trois enfants, nés en 1924, 1926, 1930, naitront de cette union - Il s'oppose violemment aux députés autonomistes Eugène Ricklin et Rossé qui ont été élus dans la région de Belfort - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation du 15 au 29 septembre 1930 - A effectué une période d'exercices au 2ème régiment d'aviation du 18 mai au 1er juin 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1931 - A effectué une période d'entrainement volontaire au 2ème régiment d'aviation du 1er au 15 août 1932 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 52, le 8 février 1933 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 3 de Châteauroux, le 23 mars 1933 - Profession représentant - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 7 juillet 1933 - Profession Attaché à la direction de la société Gaz et chaleur au 68, boulevard Bourdon à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Domicilié au 62, rue Charles Duflos à Bois-Colombes (Haut-de-Seine), à compter du 9 décembre 1933 - Maintenu, sur sa demande, dans le cadre navigant du corps des officiers de réserve de l'armée de l'Air, jusqu'à l'âge des 50 ans, en date du 10 décembre 1938 - Rappelé à l'activité, par mesure spéciale, le 26 août 1939 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 127 en septembre 1939 - Commandant de la section d'avions estafettes n° 63/103, le 3 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 105, le 30 octobre 1939 - Affecté à la base aérienne de Marignane, le 13 mars 1940 - Rejoint ensuite la base aérienne de Cazaux - Après l'armistice de juin 1940, il est démobilisé et rentré à Belfort, le 1er août 1940 - Rejoint la résistance dans la région de Belfort - Recherché par la Gestapo en 1943, il prend la clandestinité - Il sert comme capitaine FFI au sein du maquis "Lorraine - Ballon d'Alsace" dans la région de Belfort de la fin 1943 à novembre 1944 - Pour ses faits d'armes, il recevra la Croix de guerre 39-45 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur pour faits de résistance, en date du 27 mai 1947 - Nommé Commandant de réserve, avec effet rétroactif, le 25 septembre 1942 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Secrétaire de l'association des As français jusqu'à sa mort - Décédé à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 16 décembre 1966 - André Herbelin repose au cimetière de Brasse à Belfort - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 3812) de la ville du Havre (Seine-Maritime) - Pam (2 fiches) - Etat des services - CCC de l'escadrille N 102 - CCC de l'escadrille N 81 / SPA 81 - CCC de l'escadrille SPA 97 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Seine Maritime - LO - JORF - Site Internet "Le site du Cyclisme" - Revue "L'Aérophile" - Dernière mise à jour : 2 novembre 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée n° 284, en date du 22 février 1917 : "Pilote de premier ordre, plein d'énergie et de courage. Le 25 janvier 1917, a abattu un avion ennemi qui tentait de s'opposer à l'accomplissment de sa mission."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée n° 4808 du Sgt André René Célestin Herbelin, pilote à l'escadrille N 102, en date du 20 avril 1917 : "Pilote d'une ardeur et d'une adresse incomparable, se signalant en toutes circonstances par son audace et son intrépidité. A Abattu trois avions. Déjà cité au cours de la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 889, en date du 10 septembre 1917 : "Soldat enthousiaste, pilote adroit, chasseur intrépide, vole avec ardeur inlassable et attaque avec impétuosité rare. A abattu le 12 août un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes et a porté ainsi à 4 le nombre de ses victoires."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 237, en date du 13 octobre 1917 : "Pilote énergique et adroit. Le 18 août 1917, a poursuivi jusqu'à 250 mètres dans ses lignes un avion ennemi qui s'est écrasé au sol. A remporté ainsi sa 5ème victoire."

* Citation à l'ordre de l'armée n° 1048, en date du 8 janvier 1918 : "Pilote de premier ordre, d'une adresse et d'un ténacité peu communes. Le 10 décembre 1917, a abattu son 7ème avion ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 mars 1918 : "Pilote d'une adresse merveilleuses et dont l'habileté s'est affirmée par de multiples victoires. Toujours prêt au combat et a déjà à son actif 9 avions ennemis. Médaillé militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du XX juillet 1918 : "Officier pilote modéle d'audace, d'énergie et d'entrain. A attaqué à basse altitude le 15 juillet 1918, un avion ennemi qu'il réussi à abattre. A ainsi remporté sa 11ème victoire (6 citations)."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du Cne André René Célestin Herbelin, du centre de mobilisation d'aviation n° 3, en date du 7 juillet 1933 : "22 ans de services, 5 campagnes, un an de bonifications pour services aériens. A été cité. Chevalier du 6 avril 1918. A accompli six périodes d'entrainement aérien volontaires."

Slt Jean Henri Marie Lucas - Né le 27 juin 1896 à Paris (75) - Fils de Louis Lucas et de Blanche Leymarie - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1915 - Recrurement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 22 - Engagé au 22ème régiment d'artillerie de campagne, à compter du 5 janvier 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 20 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6194 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 30 avril 1917 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation miliotaire d'Avord - Stage d'application à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 2 juillet 1917 - Pilote du GDE du 2 au 12 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 12 juillet 1917 au 22 septembre 1919 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget-Dugny, les 11 et 12 novembre 1917 - En mission du 14 novembre au 3 décembre 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 29 décembre 1917 au 16 janvier 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 24 octobre 1918 - Trois victoires homologuées à l'escadrille SPA 97 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 24 juillet 1919 - Démobilisé, le 22 septembre 1919 - Affecté dans la réserve au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), le 22 juin 1920 - Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique et nommé Lieutenant de réserve, le 22 mai 1923 - Pilote de l'Aéropostale de septembre 1929 à septembre 1930 - Décédé à Bois-Colombes en 1998 - Photo Jean Lucas transmise par Alexandre Tokay que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille N 97 / SPA 97 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 9 décembre 2016.

* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée de l'Adj Jean Lucas au 22ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 21 août 1918 : "Pilote d'une audace et d'un courage exceptionnels, qui s'est toujours dépensé sans compter. Depuis le début de l'offensive a exécuté de nombreuses missions et livré plus de 15 combats, faisant preuve dans le danger d'une audace et d'un entrain hors de pair. Le 15 juillet 1918, a contribié à abattre dans nos lignes un biplace ennemi. Une citation."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Henri Marie Lucas au 1er régiment d'aviation, en date du 15 octobre 1920 : "Pilote audacieux et plein d'entrain, a livré de durs et nombreux combats. Le 11 avril 1918, a attaqué tout seul sept monoplaces ennemis, est revenu avec un avion sérieusement atteint. A abattu ensuite deux autres avions et incendié un Drachen. Quatre citations."

Ltt Robert Henri Emile Eugène Robin - Né à Mervans (Saône-et-Loire), le 18 juin 1893 - Fils de Robert Henri Eugène Robin et de Marie Eugènie Emilia Jacqueron - Domiciliés au 34, rue Emile Zola à Villeuneuve-St-Georges (Seine-et-Oise) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1913 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 3424 - A obtenu un sursis d'incorporation pour études - Y a renoncé en 1914 - Engagé pour huit ans, au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 11 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 décembre 1914 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 12 août 1914 - Nommé Aspirant, le 11 août 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire et affecté au 96ème régiment d'infanterie, le 5 décembre 1914 - Pied gelés en Argonne, le 1er mars 1915 - Affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 5 mars 1915 - Croix de guerre et citation n° 26 à l'ordre de la 42ème division, en date du XX mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote et envoyé à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 25 décembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 décembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3113 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 31 mars 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux du 31 mars au 2 mai 1916 - Pilote du GDE du 2 mai au 29 juin 1916 - Pilote de l'escadrille F 70 du 29 juin au 9 septembre 1916 - Hospitalisé le 24 août 1916 - Evacué sur un hôpital de l'arrière, le 9 septembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 2 novembre 1916 - Envoyé à Lyon-Bron pour intégrer l'escadrille d'Algérie, le 11 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 306 (future escadrille F 547) du 11 décembre 1916 au 6 juin 1917 - En Algérie du 11 décembre 1916 au 5 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 11 janvier 1917 - Médaille coloniale avec agrafe "Sahara" - Officier du Nicham Sfikar - Pilote du GDE du 6 juin au 1er juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 août 1918 - En mission du 14 novembre au 2 décembre 1917 - Détaché à la RGA du 9 au 18 janvier 1918 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 11 février au 2 mars 1918 - Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juin 1918 - Citation n° 8699 à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918 - Hospitalisé étant en permission après le 5 août 1918 - Convalescence, jusqu'au 17 octobre 1918 - Affecté à l'escadre n° 1, le 23 novembre 1918 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1918 - Stage à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, le 20 juin 1919 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique (SFA), le 6 octobre 1919 - Classé hors cadre aéronautisue, le 25 mai 1920 - Classé à l'état-major particulier de l'aéronautique et maintenu au SFA, le 1er septembre 1920 - Domicilié au 74, avenue Kléber à Paris 16ème (75) - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 8 novembre 1920 - Affecté au service technique et industriel de l'aéronautique par suite au fusionnement du service des fabrications de l'aéronautique avec le service technique de l'aéronautique, le 6 novembre 1926 - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 27 avril 1927 - En mission d'inspection des pays rhénans du 22 au 25 juillet 1928 - Proposé pour pension temporaire de 20 % pour troubles gastro-intestinaux persistants d'origine hépatique, reliquats de fièvre typhoïde, syndrome gastrique précose, nausées, constipation habituelle, foie débordant de 2 travers de doigts, reliquat de phlébite, gélure des pieds, oedème de la jambe gauche, gène à la marche et à la station debout par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 19 novembre 1929 - En inspection en Algérie du 14 au 28 nobembre 1930 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1930 - Pension temporaire d'invalidité de 35 % par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 14 mai 1932 - Affecté à la 2ème escadre de chasse, 5ème brigade aérienne de Lyon, le 9 août 1932 - Affecté à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 24 avril 1935 - Affecté au service du personnel du ministère de l'Air, le 15 septembre 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 21 juin 1939 - Sa décoration lui a été remise par le Col Jean Gigodot, l'ancien commandant de la SPA 97, à cet instant affecté au cabinet du ministre de l'Air - Nommé Lieutenant-colonel du cadre navigant, le 2 septembre 1939 - Domicilié au 107, rue Lauriston à Paris 16ème (75) - Affecté au contre d'instruction de chasse de Chartres sur la base aérienne n° 122, le 7 novembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er juillet 1946 - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 14 avril 1947 - Admis dans la 2ème section du cadre de l'état-major général de l'armée de l'Air (cadre de réserve), le 1er avril 1950 - Décédé, le 20 décembre 1961 - Photo Robert Robin transmise par Yves Marie Adrian, son petit-neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Acte de naissance - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille F 70 - CCC de l'escadrille N 97 / SPA 97 - LO - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 8 mars 2021.

* Croix de guerre et citation n° 26 à l'ordre de la 42ème division d'infanterie du Slt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, en date du XX mars 1915 : " Averti qu'une bombe allemande, après avoir enfoncé la toiture d'un abri, lui avait tué sept hommes en blessant grièvement six autres, ce jeune officier s'est employé à rassurer les soldats que déconcertait l'horreur du spectacle et a dirigé avec beaucoup de compétance et d'énergie le sauvetage des blessés, leur évacuation et le transport des morts. Accomplissant jusqu'au bout sa triste besogne, le sous-lietenant Robin, sous les balles et les obus, a réussi à identifier tous les cadavres bien qu'ils fussent affreusement mutilé et en pièces. A fait preuve d'une grande énergie et de beaucoup de sang-froid."

* Citation n° 7851 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 13 juin 1918 : " Jeune officier qui a déjà donné, au début de la campagne, dans l'infanterie, les preuves d'un grand courage et du meilleur esprit d'initiative. Passé dans l'aviation, a fait preuve des mêmes qualités, toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. A, en particulier, brillamment attaqué un Drachen ennemi qu'il a abattu en flammes. Une citation."

* Citation n° 8699 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Robin au 162ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 29 juillet 1918 : " Officier pilote extrêmement audacieux, qui donne constamment les preuves du plus grand courage. Exécuté avec un entrain admirable les missions les plus difficiles. A attaqué récemment un Drachen ennemi et l'a abattu en flammes. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du capitaine Robert Robin, en date du 16 juin 1920 : " Jeune officier qui s'est signalé par son magnifique courage dans l'infanterie au début de la guerre et plus tard dans l'aéronautique, a incendié deux Drachens ennemis. Une blessure. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur du Lieutenant-colonel Robert Henri Emile Eugène Robin, en date du 21 juin 1939 : "23 ans de services, 5 campagnes, 7 ans de bonifications pour services aériens, 2 blessures, 3 citations, 58 annuités. Chevalier de la Légion d'Honneur du 16 juin 1920."

Cal Paul Emile Célestin Teulat - Né le 2 février 1896 à Villefranche (Aveyron) - Fils de Joseph Auguste Teulat et de Irma Salingardes - Profession avant guerre Electricien - Engagé pour la durée de la guerre au 26ème régiment de Dragons, le 28 août 1914 - Affecté au 210ème régiment d'infanterie - Affecté au 8ème régiment de Génie - Une citation à l'odre du corps d'armée, le 24 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme elève pilote, le 28 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6389 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Brigadier, le 19 mai 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 8 août 1917 - GDE du 8 août au 14 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille AR 41 du 18 octobre au 27 décembre 1917 - En subsistance à l'escadrille SOP 104, le 8 novembre - Hospitalisé et convalescence du 9 novembre au 13 décembre 1917 - Stage SPAD au GDE du 27 décembre 1917 au 15 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 97 du 15 février au 10 mai 1918 - Hospitalisé du 30 mars au 9 avril 1918 - Porté disparu au cours d'une mission d'escorte de Breguet XIV B2 des GB 5 et GB 9 sur Rosières et Chaulnes, rentrant par Montdidier, aux commandes d'un SPAD XIII, le 10 mai 1918 - Sa patrouille a livré combat contre des patrouilles de monoplaces - Pas de fiche "MpF" - Probablement posé en zone occupée par les Allemands et fait prisonnier après un combat aérien - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt-major Maurice Ligey

Sgt-major Maurice Auguste Ligey - Né le 21 octobre 1885 à Paris 7ème (Seine) - Fils de Marie Auguste Ulysse Ligey et de Clarence Verguet - Domicilié au 3, rue d'Auberviliers à Paris 18ème (75) Classe 1905 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine (Paris) sous le matricule n° 3525 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 25ème régiment d'infanterie, caserné à Cherbourg, le 6 octobre 1906 - Affecté au 76ème régiment d'infanterie, le 5 avril 1907 - Nommé Caporal, le 8 octobre 1907 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1908 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er octobre 1908 - Marié avec Mlle Louise Henriette Party à Paris 10ème (Seine), le 10 août 1909 - Profession avant guerre Comptable au crédit Lyonnais - Domicilié au 48, rue Rochechouart à Paris, à compter du 9 avril 1911 - Nommé Sergent de réserve, le 1er octobre 1911 - Domicilié au 41n rue du Simplon à Paris (75), à compter du 29 octobre 1912 - En mission à St-Petersbourg (Russie) pour le Crédit Lyonnais du 8 au 29 mai 1913 - Affecté, dans la réserve, au 47ème régiment d'infanterie, le 28 janvier 1913 - Rappélé à l'activité par la mobilisation générale, le 4 août 1914 - Rejoint le 47ème régiment d'infanterie, caserné à St-Malo (Ille-et-Vilaine), le 7 août 1914 - Affecté au 247ème régiment d'infanterie (régiment de réserve du 47ème RI) - Blessé à la main gauche à St-Hilaire-le-Grand (Marne), le 26 septembre 1914 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 31 octobre 1914 - Blessé par plusieurs éclats d'obus dans le dos et à la nuque à Suippes (Marne), le 1er décembre 1914 - Les éclats ont provoqué des plaies multiples avec des cicatrices douloureuses, une paralysie faciale rebelle, des troubles labyrinthiques - Evacué sur un hôpital de campgne, le 1er décembre 1914 - Proposé pour un changement d'arme (artillerie de campagne) par la commission de réforme de Montpellier, le 19 septembre 1916 - Suite à ces blessures, a été déclaré inapte à l'infanterie par le conseil de réforme de Montpellier, le 19 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 10 décembre 1916 - Affecté au 3ème groupe d'aviation à Bordeaux (Gironde) du 10 décembre 1916 au 11 juin 1917 - Sergent fourrier du Parc n° 5 de la RGAé du 10 juin au 1er juillet 1917 - Sergent fourrier (comptable) de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 mai 1918 - Reçoit en dotation la carabine de cavalerie n° A 4655 - Cette arme a été reversée le trimestre suivant - Nommé Sergent-Major - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 20 août 1917 - Déclaré inapte défitifivement aux unités combattantes pour plaies multiples et faiblesse par le conseil de réforme de Soissons (Aisne), le 5 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital d'Abbeville du 5 au 10 mai 1918 - Transféré sur l'hôpital Les Chatelets du 10 au 26 mai 1918 - Transféré sur l'hôpital n° 44 de Montpellier du 11 juin au 9 juillet 1918 - Transféré sur l'hôpital de Béziers du 13 au 18 août 1918 - A bénéficié d'un mois de convalescence - Transféré sur l'hôpital complémentaire n° 38 de Lyon (Rhône) - A bénéficié d'un mois de convalescence - Démobilisé, le 22 mars 1919 - Médaille des blessés - Domicilié au 4, avenue des Champs-Elysées à Le Perreux (Val-de-Marne), à compter du 23 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation et d'observation - Domicilié au 3, Southend Road à Londres, à compter du 30 août 1921 - Profession après guerre (1924) sous-chef comptable au crédit Lyonnais - Domicilié au 3, rue d'Auberviliers à Paris 18ème (75) - Domicilié au 11, place Emile Goude à Paris (75), à compter du 10 mai 1926 - Domicilié au 14, rue Jules Dumien à Paris, à compter du 23 juin 1926 - Réformé définitivement n° 1 et proposé pour pension temporaire de 50 % pour méningo-encéphalite diffuse en phase actuelle de rémission, déficit global de toutes les facultés intellectuelles et en particulier de la mémoire par la 4ème commission de réforme de la Seine, le 11 août 1926 - Réformé définitivement n° 1 et proposé pour pension temporaire de 100 % pour aggravation, paralysie générale avec exagération des réflexes, tremblements de la langue et des lèvres, troubles pupillaires, irritabilité, idées de grandeur, incohérence par la 5ème commission de réforme de la Seine, le 8 février 1927 - Décédé à St-Maurice (Seine), le 23 septembre 1928 - Sources : Pam - Livret militaire - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 97 / SPA 97 - Dernière mise à jour : 25 avril 2021.

 

 

 

 

Les avions

Alignement des Nieuport 24 de l'escadrille N 97 en 1917 - L'avion, au premier plan, est le Nieuport 24 bis n° 4479 - Le second avion porte le chiffre code "5" et le suivant, le "1", marque de l'avion du commandant de l'unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image

Ltt Robert Robin, pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 août 1918, pose devant son Nieuport 24 bis n° N 4564 codé "2" en juillet 1917 - Photo Robert Robin transmise par Yves Marie Adrian, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Robert Robin, pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 août 1918, pose avec le Nieuport 24 bis n° N 4564 codé "2" qui lui a été affecté en juillet 1917 - Photo Robert Robin transmise par Yves Marie Adrian, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Robert Robin, pilote de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 5 août 1918, pose aux commandes du Nieuport 24 bis n° N 4564 codé "2" qui lui a été affecté en juillet 1917 - Photo Robert Robin transmise par Yves Marie Adrian, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cal Maurice Caulier aux commandes d'un Nieuport 23/24 de l'escadrille N 97 sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus, en janvier 1918 - Ce pilote était alors affecté à l'annexe GDE du Bourget-Dugny - Il est vraisemblable qu'il ait affecté un convoyage entre Villeneuve-les-Vertus et Dugny car à cette période, les Nieuport 23/24bis et 27 de la N 97 étaient remplacés par des SPAD XIII - Après cette période, Caulier sera pilote de l'escadrille SPA 94 du 12 avril au 19 août 1918 - Photo Maurice Caulier via Delcampe France.

Nieuport 23 bis affecté à l'école d'aviation d'Istres à la fin 1917 - Cet avion appartenait auparavant à l'escadrille N 97 qui a échangé ses Nieuport 23 et 24 bis pour des Spad VII et XIII en novembre / décembre 1917 - Il est donc probable que cet avion arrivait directement de cette unité - Le pilote est le Caporal Pierre de Villeneuve-Esclapon, futur pilote de l'escadrille SPA 153 - Brevet de pilote militaire n° 10170 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 1er décembre 1917 - Il a été tué au combat, le 14 septembre 1918 - Photo famille de Villeuve d'Esclapon via M. Christian Pardieu.

Les avions Cliquez sur l'image

Le Sol Léon Perrein, menuisier (ouvrier en bois) pour l'entretien et la réparation des avions, affecté à l'escadrille N 97 / SPA 97 - Il pose aux commandes d'un Nieuport 17 codé "13" de son escadrille en 1917 - Photo Léon Perrein transmise par Bruno Perrein, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sol Léon Perrein - Né en 1898 - Affecté au Parc 5 jusqu'au 1er juillet 1917 - Ouvrier en bois (menuisier) de l'escadrille N 97 / SPA 97 du 1er juillet 1917 au 27 mars 1919 - A perçu la carabine n° F 10.098 - Affecté à la mission au Maroc, le 27 mars 1919 - Sources : CCC de l'escadrille N 97 / SPA 97.

Autre vue du SPAD XIII codé "2" abandonné sur un terrain en 1918 - La présence partielle de l'insigne d'escadrille sur les flancs de l'appareil indique probablement que cet avion n'a pas atterri en zone occupée par les Allemands - Autrement les chasseurs de souvenirs auraient découpé cette pièce de choix - Photo collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "2" de l'escadrille SPA 97 abandonné en 1918 - Pour l'instant, je ne connais pas les circonstances exactes, avion touché au combat, posé en campagne ou avion en panne, abandonné lors d'un changement de terrain lors de l'offensive allemande de 1918 - Quand j'aurais étudié les pertes de l'escadrille, je pourrais certainement préciser les événements - Remarquez au premier plan, le carénage supérieur du moteur, déposé - Les deux mitrailleuses Vikers ne sont plus en place - Photo collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

Alignement de SPAD XIII appartenant à l'escadrille SPA 97 en 1918 - De droite à gauche, le SPAD XIII codé "2" blanc affecté à l'officier en second, puis les SPAD codés "12" blanc, "15" blanc, puis trois SPAD codés en noir ou rouge, dont le "3" et le "10" et pour finir, le dernier de la ligne, le "7" blanc - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD XIII codé "2" affecté à l'officier en second de l'escadrille SPA 97 en 1918 - Remarquez l'insigne d'unité peint sur le fuselage ainsi que le chiffre d'identification "2", rappelé sur le coté gauche de l'aile supérieure - La partie droite de l'aile supérieure semble porter une petite barre horizontale blanche donc la signification nous est inconnue - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Terrain de l'école d'aviation de Châteauroux - La Martinerie (Indre) - L'escadrille SPA 97 a stationné sur place à compter du 24 octobre 1919, pour devenir la 102ème escadrille du 3ème régiment de chasse de Châteauroux, le 1er janvier 1920 - Elle est devenue la 2ème escadrille du 3ème régiment d'aviation de chasse, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Couleurs des avions

SPAD XIII codé "4" du Ltt Lucien Guertiau, commandant de l'escadrille SPA 97 du 1er octobre 1918 au 21 février 1919 - Dessin David Méchin.

 

Souvenirs en rapport

Documents en rapport

Citation n° 7.851 à l'ordre de l'armée du Ltt Robert Robin, pilote à l'escadrille SPA 97, en date du 13 juin 1918 - Photo Yves Marie Adrian, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Détail de la tombe de la famille Hugues dans le cimetière de Rougegoutte (Territoire de Belfort) - Y reposent Marcel Hugues, l'As aux 12 victoires homologuées (1892 - 1982) des escadrilles N 81, SPA 95, commandant du GC II/5 en 1939-1940 et sa femme Angèle Hugues, née Liebelin (1895 - 1963) - Photo Jean Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Grande tombe en trois parties de la famille Hugues dans le cimetière de Rougegoutte (Territoire de Belfort) - Y reposent Marcel Hugues, l'As aux 12 victoires homologuées (1892 - 1982) et sa femme Angèle Hugues, née Liebelin (1895 - 1963) - Photo Jean Loup Frommer de la Société Philomatique Vosgienne que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de la SPA 97.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Eric Mattutini pour l'envoi des 2 photos du SPAD XIII abandonné.
- M. Christian Pardieu pour la communication de la photo du Sgt Pierre de Villeneuve-Escalapon.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Alexandre Tokay pour la transmission des archives du Ltt Jean Lucas.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Thierry Darly pour l'envoi des photos du MdL Louis Boyer, son grand-oncle.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yves Marie Adrian pour l'envoi des photos de Robert Robin, son grand-oncle.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photo de la tombe de la famille Hugues.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.
- M. Bruno Perrein pour l'envoi de la photo Léon Perrein, son grand-père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 96 Escadrille 98

 

 

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