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Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille N 99 / SPA 99

Qui peut m'aider ?

 

Insigne d'entoilage

Détail d'un entoilage d'époque d'un SPAD VII ou XIII de l'escadrille SPA 99 de 1918-1919 - Il est conservé dans les locaux de l'EH 3.67 "Parisis" stationné sur la BA 107 de Villacoublay - Photo Ltt Maxime Senente, officier de traditions de l'EH 3.67 "Parisis" que je remercie pour son aide.

Entoilage d'époque d'un SPAD VII et XIII de l'escadrille SPA 99 de 1918-1919 - Il est conservé dans les locaux de l'EH 3.67 "Parisis" stationné sur la BA 107 de Villacoublay - Photo Ltt Maxime Senente, officier de traditions de l'EH 3.67 "Parisis" que je remercie pour son aide.

Insignes de l'escadrille 99
peints sur les fuselages.

Dessin à venir

 

Symbolique

L'insigne peint sur les fuselages était Pégase, le cheval ailé représenté cabré.

 

Historique de l'escadrille 99

L’escadrille N 99 (SPA 99 en avril) est créée effectivement le 1er janvier 1918 à Lunéville par un dédoublement de l’escadrille N 87 d’où viennent ses 14 pilotes dirigés par le capitaine Roger Lemercier de Maisoncelle-Vertille de Richemont. Rattachée au GC 20 après le 1er mars 1918, elle est placée sur le commandement du capitaine Emile Derode (un as aux 6 victoires) et quitte le secteur des Vosges, où elle a remporté sa 1ere victoire contre un ballon, pour Villeseneux (près de Châlons en Champagne), le 27 mai 1918. Elle y remporte 2 victoires le surlendemain mais y subit ses premières pertes au combat, dont son chef, le capitaine Derode qui tombe après avoir remporté sa 7ème victoire, le 4 juin 1918. Parti en patrouille avec deux équipiers (Slt Henry de Pracomtal et Sgt Lenoir), il livre combat à un groupe de douze appareils ennemis. Les belligérants se séparent sans perte. Le Cne Derode s'en prend alors à un biplace dont le mitrailleur place une rafale de balles incendiaires, dont deux touchent l'officier au ventre et à une jambe. Son SPAD XIII est alors observé en train de tomber, en flammes, dans les lignes françaises, non loin du Moulin de Chaumuzy, non loin de Marfaux. Son corps a été retrouvé et transporté en l'église du village. Son cousin, Jean Quentin de Gromard, pilote lui aussi de la SPA 99, fait le nécessaire pour qu'il soit enterré dans le cimetière de l'église.

L’escadrille bouge alors pour le terrain de Lormaison (Nord de Paris, Sud de Beauvais), le 10 juin où la rejoint son nouveau chef, le lieutenant Alfred Rougevin-Baville, pilote de chasse aux 2 victoires, vétéran de la bataille de Verdun de 1916 effectuée à la N 67. Elle y fait face aux offensives allemandes du printemps-été 1918 en Picardie, puis en Champagne, et y subit de lourdes pertes (4 tués, 1 blessé, 2 tués par accident) sans remporter la moindre victoire. Le lieutenant Rougevin-Baville est sans appel sur la qualité des pilotes qu’il a sous ses ordres : " Au début de la guerre, c’était des types qui avaient envie d’aviation. Cela ne s’est pas passé comme ça en 1918 où l’on a ouvert plein d’écoles et où se sont réfugiés tout un tas de types qui n’avaient pas envie de se faire trouer la peau dans les tranchées. C’était des gars dont on peut dire qu’ils n’étaient pas gonflés, qui trainaient d’école en école jusqu’au jour où on les expédiait au front. Un beau jour, je faisais alors figure de vieux pilote avec 1 an et demi d’instruction, je me suis retrouvé à la tête d’une escadrille avec une majorité de types qui ne voulaient pas me suivre. A ce moment là, le chef de patrouille battait des ailes pour dire « serrez sur moi, on va attaquer ». Eux, au lieu d’attaquer, ils se mettaient plus haut pour prendre de la hauteur, ou comme nous disions prendre un fauteuil de balcon. C’était complètement idiot parce que les Allemands, eux, étaient déjà disciplinés et volaient en étages superposés. Tous les isolés étaient invariablement nettoyés. J’ai eu des pertes et beaucoup de chagrin de voir mes pilotes disparaître, irresponsables et trouillards. L’esprit était différent du début où c’était des gars qui en voulaient."

Les pertes sont comblées avec des nouveaux pilotes venus du CIACB et l’escadrille se fixe au Plessis-Belleville le 24 juillet 1918. Elle participe aux offensives finales de l’armée française avec le GC 20 et termine la guerre avec un palmarès de 5 victoires homologuées (dont 2 ballons) et 1 probable, pour 5 tués, 3 prisonniers et 1 blessé au combat, plus 4 tués par accident. Sa dissolution intervient le 11 avril 1919.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 1ère escadrille de l'EC 1/10 "Parisis" stationné à Creil - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 656 en 1953 - Photo droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/10 "Parisis" stationné à Creil - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 657 en 1953 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'Escadron de Chasse 1/10 "Parisis" stationné à Creil - Sa 1ère escadrille était héritière des traditions de la SPA 99 - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 658 en 1953 - Photo droits réservés.

Insigne de l'escadron d'hélicoptères 3/67 "Parisis" stationné à Villacoublay - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 911 en 1965 - Insigne embouti avec dos lisse - Fabrication Drago Paris - Fixation par deux pattes à rabattre - Photos droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 99

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de l'escadron d'hélicoptères 3/67 "Parisis" stationné à Villacoublay - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 911 en 1965 - Fabrication Drago Paris - Dos Guilloché - Fixation par deux pattes à rabattre - Photos droits réservés.

Insigne de l'escadron d'hélicoptères 3/67 "Parisis" - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 911 en 1965 - Fabrication Drago - Fixation par une épingle - Dos lisse - Photos droits réservés.

Petit modèle de l'insigne de l'escadron d'hélicoptères 3/67 "Parisis" stationné à Villacoublay - Il a été homologué au SHD section Air sous le n° A 911 en 1965 - Fabrication FIA Lyon - Fixation par une épingle - Dos lisse - Photos droits réservés.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants d'unité

Rattachements de l'escadrille

 

 

Types d'avions utilisés

Numéros des avions connus

 


 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

 

 

 

Les hommes

Cne Jean Marie Emile Derode - Né le 16 septembre 1887 à St-Jacques-de-Lisieux (Calvados) - Fils d'Alphonse et de Clothilde Rousselin - Service militaire au 6ème régiment de Dragons, à compter du 20 octobre 1905 - Domicilié 36 bis, rue des Carmes à Rouen - Brevet de pilote militaire n° 1966 obtenu, le 21 novembre 1915 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 décembre 1915 - GDE du 4 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 21 février au 10 janvier 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes du Nieuport n° 1130, le 17 juin 1916 - Hospitalisé à compter de ce jour - Réaffecté à l'escadrille N 67 après convalescence jusqu'au 10 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille N 102 / SPA 102 du 12 janvier 1917 au 14 mars 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget, le 27 avril 1918 - En mission à paris du 20 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, à 2 km au Nord de Marfaux (51), le 4 juin 1918 - Il était en patrouille avec deux équipiers et a livré combat à un dispositif de 12 avions allemands, puis contre un biplace - Le mitrailleur de celui-ci le touche de deux balles incendiaires au ventre et à la jambe - Son SPAD est alors observé en train de tomber, en flammes, dans les lignes françaises, non loin du Moulin de Chaumuzy. Son corps a été retrouvé et transporté en l'église de Marfaux. Son cousin, Jean De Gromard, pilote lui aussi de la SPA 99, fait le nécessaire pour qu'il soit enterré dans le cimetière de l'église - Il était titulaire de 9 victoires homologuées - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Les citations à l'ordre de l'armée du Cne Jean Marie Emile Derode - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 mai 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Donne constamment le meilleur exemple d'allant et de courage aux pilotes de son escadrille, exécutant de nombreuses reconnaissances et livrant des combats quotidiens. Le 16 mai 1916, a attaqué trois avions ennemis, est rentré avec son appareil gravement atteint. Le 30 avril, a attaqué successivement quatre avions de bombardement ennemis et les a mis en fuite."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Très bon pilote de chasse. Le 15 novembre 1916, a attaqué un avion ennemi et l'a battu dans les lignes ennemies, où il s'est écrasé sur le sol à proximités des tranchées."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 janvier 1917 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Excellent pilote de chasse, a abattu le 27 décembre 1916, son deuxième avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol dans les lignes allemandes."

* Capitaine à titre temporaire de cavalerie (active) Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 102 : "Pilote de premier ordre. Au cours des opérations récentes, commandant une escadrille d'armée, a su, par son exemple et ses qualités d'énergie et de courage obtenir de son personnel les plus grands efforts et les meilleurs rendements. Trois citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'odre de l'armée en date du 5 mai 1917 : Capitaine à titre temporaire (active) au 6ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 102 : "Excellent chef d'escadrille qui rivalise d'entrain avec ses pilotes et donne sans cesse l'exemple de la plus belle intrépidité. A livré de nombreux combats au cours desquels il a abattu trois avions ennemis. S'est distingué, le 23 avril 1917, par son énergie et son sang-froid, réussissant à atterrir normalement dans nos lignes, bien que son appareil eût été gravement avarié au cours d'un combat livré à un avion ennemi. déjà trois fois cité à l'ordre. Légion d'Honneur. "

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 juin 1917 - Capitaine de cavalerie Jean Marie Emile Derode Derode de l'escadrille N 102 : "Le 14 mai 1917, a attaqué par six fois un biplace ennemi, provoquant l'enthousiasme et l'admiration de toutes les troupes qui voyaient le combat. A réussi à abattre son adversaire, qui s'est écrasé près de nos premières lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 juillet 1917 - Capitaine au 6ème régiment de Dragons Jean Marie Derode, commandant de l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille remarquable, le 6 juillet 1917, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa cinquième victoire."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 août 1917 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille de premier ordre, modèle de vaillance et d'énergie. le 23 juillet 1917, a abattu son sixième avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 16 juin 1918 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille SPA 99 : "Officier d'une valeur exceptionnelle, joignant, comme chef d'escadrille, aux plus brillantes qualités d'un pilote de chasse, celle d'un chef admirable d'entrain. Au cours d'un récent combat, a probablement abattu un avion ennemi, le jour même, a attaqué une patrouille fort supérieure à la sienne, l'a mise en fuite et a trouvé une mort glorieuse. Chevalier de la Légion d'Honneur, déjà cité neuf fois à l'ordre de l'armée."

Décorations du Cne Jean Derode - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide précieuse.

La Croix de Guerre du Cne Jean Derode avec ses 10 palmes de bronze, marques de 10 citations à l'odre de l'armée - La médaille d'un brave qui a tout donné à son pays et qui mérite d'être cité en exemple - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Cne Jean Derode, commandant de l'escadrille SPA 99 pose en compagnie de son père Alphonse en 1918 - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Cne Alphonse François Paul Derode - Né le 4 mars 1855 au Havre (Seine Maritime) - Fils d'Alphonse Jules Derode et de Clémence Chevalier - Marié avec Joséphine Marie Clotilde Rousselin, le 27 septembre 1881 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 28 ocotbre 1873 - St Cyrien de la promotion Archiduc Albert - Nommé Sous-Lieutenant du 4ème régiment d'infanterie de ligne, le 1er ocotbre 1875 - Nommé Lieutenant du 129ème régiment d'infanterie de ligne, le 13 mai 1881 - Nommé Capitaine du 84ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1887 - Nommé Major du 74ème régiment d'infanterie, le 2 mars 1898 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1899 - Commissaire militaire de la gare de Rouen - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er octobre 1917 - Décédé, le 6 juillet 1922.

Cal Louis Michel Marrec - Né le 6 décembre 1892 à Paris 11ème (75) - Fils de Louis Ollivier Marrec et de Marie Charlotte Esvan - Profession avant guerre Mécanicien-ajusteur - Marié avec Mlle Julie Trelcat - Domiciliés au 46, rue Sadi-Carnot à Bagnolet (Seine-St-Denis) - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4032 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1912 - Classé dans le "Service auxiliaire" pour faiblesse sans tare - Passé du "Service auxiliaire" au "Service armé" par décision de la commission de réforme de la Seine, le 12 novembre 1914 - Mobilisé à la 30ème compagnie du 154ème régiment d'infanterie, le 24 novembre 1914 - A eu les jambes gelées dans les tranchées et a souffert d'une pneumonie qui l'ont envoyé à l'hôpital - S'est porté volontaire pour intégrer l'aéronautique militaire - Suite à une inaptitude physique, affecté au 6ème escadron de Train des Equipages militaires, le 10 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme militaire, le 19 février 1915 - Venu de Lyon-Bron pour détachement pour fabricant Béchereau, le 2 août 1915 - Création de l'escadrille N 67 à Lyon-Bron, le 17 septembre 1915 - Affecté comme 1er mécanicien à l'escadrille N 67 / SPA 67 du 22 septembre 1915 au 18 mai 1918 - Mécanicien affecté au service du Slt Alfred Rougevin-Baville, le 28 avril 1916 - En mission de convoyage avion, avec son pilote, depuis l'escadrille N 67 vers la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 22 novembre 1916 - Reparti par train à l'escadrille N 67 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 20 au 22 janvier 1917 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 24 au 26 mars 1917 - Pendant ces deux séjours à l'escadrille N 124, accompagnait les pilotes suivants : Adj Georges Toulze, MdL Georges Flachaire et Cal Amédée Trochon - Evacué sur un hôpital du 12 juin au 15 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Affecté avec le Ltt Alfred Rougevin-Baville à l'escadrille SPA 3, le 18 mai 1918 - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 3 du 18 mai 1918 au 24 juin 1918 - Hospitalisé du 26 mai au 24 juin 1918 - Le Ltt Alfred Rougevin-Baville est nommé commandant de l'escadrille SPA 99, le 10 juin 1918 - Marrec, qui est toujours 1er mécanicien du Ltt Rougevin-Baville le rejoint à sa sortie d'hopital - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 99 du 24 juin 1918 au 31 janvier 1919 - Evacué sur maladie sur l'hôpital mixte de Provins (Seine-et-Marne), les 13 et 14 juillet 1918 - Pris en subsistance par le DPTA du 8 au 16 septembre 1918 - Evacué sur maladie sur l'HO Exelmans à Bar-le-Duc (Meuse), du 25 au 28 septembre 1918 - L'escadrille SPA 99 est dissoute sur le terrain de Courban (Côte-d'Or), le 11 avril 1919 - Affecté au service des chemins de fer, le 31 janvier 1919 - Classé en "Affectation spéciale" au titre de la 4ème section de chemins de fer de campagne, comme employé de la compagnie de chemins de fer de Ceinture du 22 mars au 17 septembre 1919 - Affecté au 1er groupe d'aérostation à St-Cyr, pour démobilisation - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 21, rue Jouye Rouve à Paris 20ème, à compter du 17 septembre 1919 - Médaille de la Victoire - Médaille commémorative française de la Grande Guerre - Maintenu "Service armé" avec droits à pension inférieures à 10 % pour séquelles de rhumatismes en 1915, se plaint d'algies dans les genoux, les épaules, sclérose aortique, sans légions orificielles avec emphysème léger sans réaction bronchique par décision de la 5ème commission de réforme de la Seine - Domicilié au 26, rue du Parc à Bobigny (Seine-St-Denis), à compter du 3 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, du 1er régiment d'aérostation, le 21 septembre 1922 - Rattaché à l'établissement central du matériel d'aérostation - Domicilié au 36, avenue des Pinsons à Drancy (Seine-St-Denis), à compter du 5 janvier 1925 - Marié avec Mlle Alexandrine Jardin, le 2 juin 1928 - Profession Mécanicien - A toujours souffert de ses jambes qui avaient été gelées - Affecté, dans la réserve, à la compagnie d'aérostation n° 111, le 5 mai 1929 - Domicilié au 60, rue Miniature à Drancy (Seine-St-Denis), à compter de 1932 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 octobre 1941 - Décédé à l'hôpital de Sevran, le 24 février 1978 - Photo transmise par Jean-Yves Balitout que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Dernière mise à jour : 5 janvier 2022.

 

Photo du Sol Louis Malaval

Sol Louis Eugène Malaval - Né le 11 juin 1891 à Sainte-Affrique (Aveyron) - Fils de Léon Tiburce et de Louise Honorine Fabre - Classe 1911 - Recrutement de Rodez-Montpellier (Aveyron) sous le matricule n° 546 - Classé dans le service auxiliaire pour hypermétropie supérieure à 7 dioptries pour les deux yeux - Service militaire au 55ème régiment d'artillerie, caserné à Orange (Vaucluse), le 9 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la 15ème section de COA casernée à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1915 - Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Toulon, le 3 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur, le 13 août 1917 - Affecté comme Conducteur haut-le-pied puis comme homme de corvée à l'escadrille SPA 84 du (3ème trimestre 1917) au 12 octobre 1918 - En mission au parc 113 du 11 au 21 mai 1918 - En mission au Parc 113 du 24 au 28 mai 1918 - Affecté pour homme de corvée à l'escadrille SPA 99 du 12 octobre au 9 décembre 1918 - Evacué sur maladie sur un HOE, le 5 décembre 1918 - Décédé d'une bronchite consécutive à la grippe espagnole à l'hôpital complémentaire d'armée n° 5 de Bosserville (Meurthe-et-Moselle), le 9 décembre 1918 - Louis Malaval repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Sources : CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fiche matricule du département de l'Aveyron - MpF - Dernière mise à jour : 8 juillet 2018.

Les hommes

MdL Jean Louis Goffre - pilote de l'escadrille SPA 99 - Né le 16 août 1891 à Parempeyre (33) - Fils de Bernard Goffre et de Catherine Jeanne - Avant guerre Agriculteur - Appelé au 15ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Mobilisé au 15ème Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 juin 1917 - Stage de présélection PN à l'école d'aviation de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8670 à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 18 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille N 99 / SPA 99 du 15 décembre 1917 au 27 juin 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Saint-Rémy (02), le 27 juin 1918 - Photo collection Jean Jouvion.

Ltt Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard - Né le 10 juin 1894 à Eu (Seine-Maritime)  - Fils de Raoul Quentin de Gromard et de Marie Rousselin - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 7ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 1er septembre 1914 - Nommé brigadier (caporal), le 2 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade en septembre 1915 - Médaille Coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3599 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chartres - Stages de spécialisation aux écoles d'Avord et Châteauroux, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 50 / AR 50 du 31 octobre 1916 au 7 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis (Sergent) en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 août 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 février 1918 - GDE (Groupement des divisions d'entrainement) jusqu'au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 26 mai 1918 au (après le 1er trimestre 1919) - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 août 1918 (JO du 6 novembre 1918) - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc et convalescence du 3 octobre au 3 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1918 (JO du 27 février 1919) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (JO du 7 juillet 1923) - Reste affecté au 34ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve de l'aéronautique, le 18 avril 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 26 mai 1930 - Décédé, le 27 décembre 1963 - Jean Quentin de Gromard repose dans le cimetière privé qui jouxte la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine Maritime).

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 août 1917 - Maréchal de Logis (active) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille F 50 : "Pilote d'une grande bravoure et d'une activité remarquable. S'est dépensé sans compter pendant les dernières opérations offensives. Le 20 août 1917, attaqué par trois avions ennemis, a brillamment soutenu le combat et a réussi, par son énergie et sa hardiesse, à ramener indemne son observateur dans un appareil criblé de balles. Déjà deux fois cité à l'ordre."

* Proposition pour Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard, pilote à l'escadrille SPA 99, faite par le Cdt Duseigneur, commandant de l'escadre de combat n° 2, en date du 23 juillet 1918 : "Officier de la plus haute valeur morale. Combattant aussi brillant que modeste. Montre depuis près de deux ans dans l'aviation une éclatante bravoure, remplissant avec un souriant courage les missions les plus périlleuses. Les 18, 19 et 20 juillet 1918 a rapporté de reconnaissances faites au raz du sol, en pleine bataille, des renseignements précieux. le 22 juillet abattu par six avions ennemis, tombe dans un bois en pleines lignes allemandes. Ayant repris connaissance, les traverse au prix des plus grands efforts, franchit la Marne à la nage et rentre dans nos lignes. N'a songé en arrivant qu'à fournir à notre infanterie, des renseignements sur la retraite de l'ennemi. A rehaussé encore par son exploit l'entrain du groupe de combat dans lequel il a donné cet exemple."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 17 août 1918 : Sous-lieutenant à titre temporaire (réserve) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à chavel, pilote aviateur : "Officier de la plus haute valeur morale, combattant aussi brillant que modeste.Montre depuis près de deux ans dans l'aviation une éclatante bravoure, remplissant les missions les plus périlleuses. A rapporté de reconnaissances faites au raz du sol, en pleine bataille, des renseignements précieux. Abattu par six avions ennemis et tombé dans un bois, dans les lignes allemandes, a traversé ces lignes au prix des plus grands efforts, franchi une rivière à la nage et fourni après son exploit, à notre infanterie, des renseignements sur la retraite de l'ennemi. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Trois citations."

Slt Henri Paule, pilote de l'escadrille SPA 99 en 1918 - Né à Lyon le 28 mars 1897 - Fils de Georges Paule et Antoinette Vicaire - Engagé le 4 septembre 1914 au 30ème Bataillon de Chasseurs Alpins - 68ème Bataillon de Chasseurs Alpins - 3ème Régiment de Zouaves (cf. képi) - 8ème Régiment de Marche de Zouaves - Promu Slt à titre temporaire, le 4 septembre 1916 - Blessé le 16 novembre 1914 - Médaille Militaire le 9 octobre 1915 - Croix de Guerre avec 2 palmes, 3 étoiles de bronze - Blessé le 10 janvier 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote le 6 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8612 à l'école d'Ambérieu, le 15 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'Avord - Transformé sur Spad le 20 novembre 1917 - Brevet de l'AéCF n° 8564, le 15 février 1918 - Affecté au GDE du 14 octobre au 8 décembre 1917 - Escadrille N 87 du 8 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Escadrille Spa 99 du 1er janvier au 19 juillet 1918 - Perçoit le Nieuport 27 n° 5540, le 3 mars 1918 - Fait prisonnier après un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, le 19 juillet 1918 - Son avion en feu, il a atterri dans les lignes allemandes près d'Oulchy-le-Château - Il est resté militaire jusqu'en 1920 puis détaché comme pilote d'essai chez Latécoère à Toulouse - Mobilisé en 1939 comme capitaine de réserve - Officier de la Légion d'Honneur - Décédé à Ambérieu en 1992 - Photo transmise par Roger Paule, son fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote non identifié de l'escadrille SPA 99 - Remarquez l'insigne métallique de l'unité en opposition avec les barrettes de rappel de décorations - Photo collection Jean-Jacques Leclercq - Origine SHD section Air de Vincennes.

Cal Clifton Badlam Thompson - Né le 9 novembre 1892 à Hyde Park, Massachusetts (USA) - Fils de Charles Thompson et de Rachel Mc Leod + Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire française, le 10 juin 1917 - Admis à l'école d'aviation militaire d'Avord, comme élève pilote, le 18 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9647 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 octobre 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 17 décembre 1917 - Nommé Caporal, le 10 novembre 1917 - GDE du 17 décembre 1917 au 13 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 15 janvier au 28 mai 1918 - Nommé Second Lieutenant, le 28 mai 1918 - Détaché à l'escadrille SPA 99 du 28 mai au 11 novembre 1918 - Une citation à l'ordre de la 1ère division aérienne en date du 22 février 1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du 22 février 1919 : "Excellent pilote, conscencieux et discipliné. Engagé volontaire dans l'armée française. Depuis plus d'un an dans l'aviation, y fait preuve d'un courage toujours égal et du plus bel esprit du devoir. Volontaire pour toutes les missions périlleuses et toujours plein d'allant au combat, s'est distingué notamment le 5 novembre 1918, au cours d'une reconnaissance au ras du sol en attaquant successivement à la mitrailleuse, deux convois d'artillerie ennemie."

Cal Clarence Bernard Shoninger - Né le 9 octobre 1892 à Chicago, Illinois (USA) - Fils de Joseph Shoninger et de Mary Selix - Profession avant guerre Etudiant- Unité d'origine Ambulance américaine en 1916 et 1917 - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire française, le 5 juin 1917 - Admis à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 5 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.035 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 26 novembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 4 janvier 1918 - Nommé caporal, le 20 décembre 1917 - GDE du 4 janvier au 20 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 du 22 février au 29 mai 1918 - Avion touché en combat aérien, posé dans les lignes allemandes près de Fismes, le 29 mai 1918 - Fait prisonnier et transféré en Allemagne jusqu'à l'armistice - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Volokhoff - Né à Skodj (Russie), le 22 février 1886 - Fils de Jules Volokhoff et de Marie Martinoff - Profession avant guerre Commerçant - Engagé pour la durée de la guerre au 3ème régiment de Marche du 1er régiment de la Légion Etrangère, le 28 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant en décembre 1914 - Croix de guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 14 novembre 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 3 août 1916 - Une citation à l'ordre du régiment, le 12 octobre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 8 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5368 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 12 février 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement et de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 87 du 26 avril au 12 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 99 du 1er janvier au 23 février 1918 - GDE du 23 au 28 février 1918 - Rayé du personnel navigant à compter du 28 février 1918 - Retour au 1er régiment de la Légion Etrangere, le 4 mars 1918.

Cal Charles B. Nordhoff - Né le 1er février 1887 à Los-Angeles, Californie (USA) - Fils de Walter Nordhoff et de Sarah Whitall - Profession avant guerre Eleveur de bétail - Engagé au 1er régiment de la Légion étrangère au titre de aéronautique militaire française, le 3 juin 1917 - Admis comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9646 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 octobre 1917 - Nommé Caporal en novembre 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 17 décembre 1917 - GDE du 17 décembre 1917 au 12 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 du 15 janvier au 19 février 1918 - Nommé Second Lieutenant de l'aviation US, le 19 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 / SPA 99 du 19 février au 11 juillet 1918 - Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'aéronautique - Muté au US Air Service du 11 juillet au 11 novembre 1918 comme officier détaché au sein de l'aviation française - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique : "Engagé volontaire dans l'aviation française, où il a servi pendant six mois. A fait preuve de courage et de décision en livrant de nombreux combats, notamment le 29 mai 1918 où il a, avec sa patrouille, abattu un avion ennemi."

 

Les avions

Slt Henri Paule, pilote de l'escadrille SPA 99, présente son SPAD XIII à son père, Georges, ambulancier automobile, venu lui rendre une petite visite - Photo transmise par Roger Paule, son fils, que je remercie pour son aide.

Les avions

SPAD XIII codé "10" de l'escadrille SPA 99, posé en panne sur le terrain de Mey-en-Multien en juin 1918 - Photo collection Marc Henoumont que je remercie pour son aide.

Spad VII n° 3281 de l'escadrille SPA 99 au début de l'année 1918 - A cette époque, l'escadrille a été stationnée à Lunéville, puis à Manoncourt-en-Vermois, deux villes de Meurthe-et-Moselle (54 ) - Le pilote de cet appareil est classé n° 3 dans l'ordre opérationnel de l'unité - Photo Collection Jean-Jacques Leclercq que je remercie pour son aide précieuse.

 

Documents en rapport

Avis mortuaire de Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard, décédé le 27 décembre 1963 - Photo Hubert Derode que je remercie pour son aide précieuse.

 

Documents en rapport

Avis mortuaire du Cne Jean Marie Emile Derode - Pilote de l'escadrille N 67 du 21 février au 10 janvier 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes du Nieuport n° 1130, le 17 juin 1916 - Hospitalisé à compter de ce jour - Réaffecté à l'escadrille N 67 après convalescence jusqu'au 10 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille N 102 / SPA 102 du 12 janvier 1917 au 14 mars 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, à 2 km au Nord de Marfaux (51), le 4 juin 1918 - Il était en patrouille avec deux équipiers et a livré combat à un dispositif de 12 avions allemands puis à un biplace - Le mitrailleur de ce dernier le touche de deux balles incendiaires au ventre et à la jambe - Son SPAD est observé en train de tomber, en flammes, dans les lignes françaises, non loin du Moulin de Chaumuzy - Son corps a été retrouvé et transporté en l'église de Marfaux - Son cousin, Jean De Gromard, pilote lui aussi de la SPA 99, fait le nécessaire pour qu'il soit enterré dans le cimetière de l'église - Il était titulaire de 9 victoires homologuées - Photo transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard - Pilote de l'escadrille F 50 / AR 50 du 31 octobre 1916 au 7 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 26 mai 1918 au (après le 1er trimestre 1919) - Décédé, le 27 décembre 1963 - Jean Quentin de Gromard repose dans le cimetière privé qui jouxte la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine-Maritime) - Photo Hubert Derode que je remercie pour son aide précieuse.

Tombe du Sol Louis Eugène Malaval - Affecté comme Conducteur haut-le-pied puis comme homme de corvée à l'escadrille SPA 84 du (3ème trimestre 1917) au 12 octobre 1918 - Affecté pour homme de corvée à l'escadrille SPA 99 du 12 octobre au 9 décembre 1918 - Evacué sur maladie sur un HOE, le 5 décembre 1918 - Décédé d'une bronchite consécutive à la grippe espagnole à l'hôpital complémentaire d'armée n° 5 de Bosserville (Meurthe-et-Moselle), le 9 décembre 1918 - Louis Malaval repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Photo Albin Denis du 14 novembre 2017.

Monuments commémoratifs
et tombes

Vue de la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine-Maritime) - Les membres de la famille d'Alleaume de Trefforest et quelques descendants reposent dans cette chapelle et dans le cimetière privé qui jouxte l'édifice - La tombe de Jean Derode et ses parents, Clothilde et Alphonse, est marquée d'une flèche - Photo Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Croix qui avait été placée sur la tombe de Jean Derode dans le cimetière de l’église de Marfaux - A l’époque, Jean Degromard, son cousin et pilote de la SPA 99, avait fait le nécessaire pour que sa sépulture soit clairement identifiable en s’assurant de la fabrication de cette croix - Le corps de Jean Derode fut ramené à Tréforest et placé dans le caveau de ses parents et la croix a été rendu à la famille - Elle vient d’être retrouvée dans un des bâtiments du château - Photo Hubert Derode que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 et commandant des escadrilles N 102 / SPA 102 et SPA 99 - Tué au combat, le 4 juin 1918 - Jean Derode repose avec ses parents dans la même tombe dans le cimetière attenant la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine-Maritime) - La Grand-mère de Jean était une d'Alleaume de Trefforest - Tous les d'Alleaume de Trefforest et quelques descendants reposent dans la chapelle et dans le cimetière privé qui jouxte l'édifice - Photo Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

 

Remerciements à :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 99.
- M. Christophe Cony pour l'identification de la photo du Slt Henri Paule.
- M. Jean Jouvion pour l'envoi de la photo du MdL Jean Goffre.
- M. Roger Paule pour l'envoi des photos du Slt Henri Paule.
- M. Jean Galard pour la transmission des photos détenues par M. Roger Paule.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos des aviateurs américains de la 99.
- M. Marc Henoumont pour l'envoi de la photo du SPAD XIII de l'escadrille SPA 99.

- Ltt Maxime Senente, officier de traditions de l'EH 3.67 "Parisis" pour l'envoi des photos de l'entoilage de la SPA 99.
- M. Hubert Derode pour l'envoi des photos des tombes de Jean Derode et Jean Quentin de Gromard.
- M. Hubert Quentin de Gromard, pour la communication des données du carnet de guerre de Jean Quentin de Gromard, son père.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Ltt Marc Volokhoff.
- M. Jean-Yves Balitout pour l'envoi de la photo du Cal Louis Marrec.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien

 

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