Les hommes

Cne Jean Marie Emile Derode - Né le 16 septembre 1887 à St-Jacques-de-Lisieux (Calvados) - Fils d'Alphonse et de Clothilde Rousselin - Service militaire au 6ème régiment de Dragons, à compter du 20 octobre 1905 - Domicilié 36 bis, rue des Carmes à Rouen - Brevet de pilote militaire n° 1966 obtenu, le 21 novembre 1915 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 4 décembre 1915 - GDE du 4 décembre 1915 au 20 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 21 février au 10 janvier 1917 - Blessé au cours d'un accident aérien, aux commandes du Nieuport n° 1130, le 17 juin 1916 - Hospitalisé à compter de ce jour - Réaffecté à l'escadrille N 67 après convalescence jusqu'au 10 janvier 1917 - Commandant de l'escadrille N 102 / SPA 102 du 12 janvier 1917 au 14 mars 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 4 mars 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 26 octobre au 6 novembre 1917 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - En mission à la RGA du Bourget, le 27 avril 1918 - En mission à paris du 20 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, à 2 km au Nord de Marfaux (51), le 4 juin 1918 - Il était en patrouille avec deux équipiers et a livré combat à un dispositif de 12 avions allemands, puis contre un biplace - Le mitrailleur de celui-ci le touche de deux balles incendiaires au ventre et à la jambe - Son SPAD est alors observé en train de tomber, en flammes, dans les lignes françaises, non loin du Moulin de Chaumuzy. Son corps a été retrouvé et transporté en l'église de Marfaux. Son cousin, Jean De Gromard, pilote lui aussi de la SPA 99, fait le nécessaire pour qu'il soit enterré dans le cimetière de l'église - Il était titulaire de 9 victoires homologuées - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Les citations à l'ordre de l'armée du Cne Jean Marie Emile Derode - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 25 mai 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Donne constamment le meilleur exemple d'allant et de courage aux pilotes de son escadrille, exécutant de nombreuses reconnaissances et livrant des combats quotidiens. Le 16 mai 1916, a attaqué trois avions ennemis, est rentré avec son appareil gravement atteint. Le 30 avril, a attaqué successivement quatre avions de bombardement ennemis et les a mis en fuite."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 décembre 1916 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Très bon pilote de chasse. Le 15 novembre 1916, a attaqué un avion ennemi et l'a battu dans les lignes ennemies, où il s'est écrasé sur le sol à proximités des tranchées."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 janvier 1917 - Lieutenant Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 67 : "Excellent pilote de chasse, a abattu le 27 décembre 1916, son deuxième avion ennemi qui s'est écrasé sur le sol dans les lignes allemandes."
* Capitaine à titre temporaire de cavalerie (active) Jean Marie Emile Derode, pilote de l'escadrille N 102 : "Pilote de premier ordre. Au cours des opérations récentes, commandant une escadrille d'armée, a su, par son exemple et ses qualités d'énergie et de courage obtenir de son personnel les plus grands efforts et les meilleurs rendements. Trois citations."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'odre de l'armée en date du 5 mai 1917 : Capitaine à titre temporaire (active) au 6ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille N 102 : "Excellent chef d'escadrille qui rivalise d'entrain avec ses pilotes et donne sans cesse l'exemple de la plus belle intrépidité. A livré de nombreux combats au cours desquels il a abattu trois avions ennemis. S'est distingué, le 23 avril 1917, par son énergie et son sang-froid, réussissant à atterrir normalement dans nos lignes, bien que son appareil eût été gravement avarié au cours d'un combat livré à un avion ennemi. déjà trois fois cité à l'ordre. Légion d'Honneur. "
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 6 juin 1917 - Capitaine de cavalerie Jean Marie Emile Derode Derode de l'escadrille N 102 : "Le 14 mai 1917, a attaqué par six fois un biplace ennemi, provoquant l'enthousiasme et l'admiration de toutes les troupes qui voyaient le combat. A réussi à abattre son adversaire, qui s'est écrasé près de nos premières lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 juillet 1917 - Capitaine au 6ème régiment de Dragons Jean Marie Derode, commandant de l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille remarquable, le 6 juillet 1917, a abattu un avion ennemi, remportant ainsi sa cinquième victoire."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 août 1917 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille N 102 : "Chef d'escadrille de premier ordre, modèle de vaillance et d'énergie. le 23 juillet 1917, a abattu son sixième avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 16 juin 1918 - Capitaine Jean Marie Derode, commandant l'escadrille SPA 99 : "Officier d'une valeur exceptionnelle, joignant, comme chef d'escadrille, aux plus brillantes qualités d'un pilote de chasse, celle d'un chef admirable d'entrain. Au cours d'un récent combat, a probablement abattu un avion ennemi, le jour même, a attaqué une patrouille fort supérieure à la sienne, l'a mise en fuite et a trouvé une mort glorieuse. Chevalier de la Légion d'Honneur, déjà cité neuf fois à l'ordre de l'armée."

Décorations du Cne Jean Derode - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 15 mars au 4 juin 1918 - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide précieuse.

La Croix de Guerre du Cne Jean Derode avec ses 10 palmes de bronze, marques de 10 citations à l'odre de l'armée - La médaille d'un brave qui a tout donné à son pays et qui mérite d'être cité en exemple - Photo Hubert Derode, son petit neveu, que je remercie pour son aide.

Cne Jean Derode, commandant de l'escadrille SPA 99 pose en compagnie de son père Alphonse en 1918 - Photo Jean Derode transmise par Hubert Derode, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.
Cne Alphonse François Paul Derode - Né le 4 mars 1855 au Havre (Seine Maritime) - Fils d'Alphonse Jules Derode et de Clémence Chevalier - Marié avec Joséphine Marie Clotilde Rousselin, le 27 septembre 1881 - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 28 ocotbre 1873 - St Cyrien de la promotion Archiduc Albert - Nommé Sous-Lieutenant du 4ème régiment d'infanterie de ligne, le 1er ocotbre 1875 - Nommé Lieutenant du 129ème régiment d'infanterie de ligne, le 13 mai 1881 - Nommé Capitaine du 84ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1887 - Nommé Major du 74ème régiment d'infanterie, le 2 mars 1898 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1899 - Commissaire militaire de la gare de Rouen - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er octobre 1917 - Décédé, le 6 juillet 1922.

Cal Charles B. Nordhoff - Né le 1er février 1887 à Los-Angeles, Californie (USA) - Fils de Walter Nordhoff et de Sarah Whitall - Profession avant guerre Eleveur de bétail - Engagé au 1er régiment de la Légion étrangère au titre de aéronautique militaire française, le 3 juin 1917 - Admis comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9646 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 octobre 1917 - Nommé Caporal en novembre 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 17 décembre 1917 - GDE du 17 décembre 1917 au 12 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 du 15 janvier au 19 février 1918 - Nommé Second Lieutenant de l'aviation US, le 19 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 / SPA 99 du 19 février au 11 juillet 1918 - Croix de Guerre avec une citation à l'ordre de l'aéronautique - Muté au US Air Service du 11 juillet au 11 novembre 1918 comme officier détaché au sein de l'aviation française - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de l'aéronautique : "Engagé volontaire dans l'aviation française, où il a servi pendant six mois. A fait preuve de courage et de décision en livrant de nombreux combats, notamment le 29 mai 1918 où il a, avec sa patrouille, abattu un avion ennemi."

Cal Louis Michel Marrec - Né le 6 décembre 1892 à Paris 11ème (75) - Fils de Louis Ollivier Marrec et de Marie Charlotte Esvan - Profession avant guerre Mécanicien-ajusteur - Marié avec Mlle Julie Trelcat - Domiciliés au 46, rue Sadi-Carnot à Bagnolet (Seine-St-Denis) - Classe 1912 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 4032 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1912 - Classé dans le "Service auxiliaire" pour faiblesse sans tare - Passé du "Service auxiliaire" au "Service armé" par décision de la commission de réforme de la Seine, le 12 novembre 1914 - Mobilisé à la 30ème compagnie du 154ème régiment d'infanterie, le 24 novembre 1914 - A eu les jambes gelées dans les tranchées et a souffert d'une pneumonie qui l'ont envoyé à l'hôpital - S'est porté volontaire pour intégrer l'aéronautique militaire - Suite à une inaptitude physique, affecté au 6ème escadron de Train des Equipages militaires, le 10 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme militaire, le 19 février 1915 - Venu de Lyon-Bron pour détachement pour fabricant Béchereau, le 2 août 1915 - Création de l'escadrille N 67 à Lyon-Bron, le 17 septembre 1915 - Affecté comme 1er mécanicien à l'escadrille N 67 / SPA 67 du 22 septembre 1915 au 18 mai 1918 - Mécanicien affecté au service du Slt Alfred Rougevin-Baville, le 28 avril 1916 - En mission de convoyage avion, avec son pilote, depuis l'escadrille N 67 vers la RGAé du Bourget-Dugny du 17 au 22 novembre 1916 - Reparti par train à l'escadrille N 67 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 20 au 22 janvier 1917 - Placé en subsistance à l'escadrille N 124 du 24 au 26 mars 1917 - Pendant ces deux séjours à l'escadrille N 124, accompagnait les pilotes suivants : Adj Georges Toulze, MdL Georges Flachaire et Cal Amédée Trochon - Evacué sur un hôpital du 12 juin au 15 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 25 février 1918 - Affecté avec le Ltt Alfred Rougevin-Baville à l'escadrille SPA 3, le 18 mai 1918 - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 3 du 18 mai 1918 au 24 juin 1918 - Hospitalisé du 26 mai au 24 juin 1918 - Le Ltt Alfred Rougevin-Baville est nommé commandant de l'escadrille SPA 99, le 10 juin 1918 - Marrec, qui est toujours 1er mécanicien du Ltt Rougevin-Baville le rejoint à sa sortie d'hopital - Mécanicien affecté à l'escadrille SPA 99 du 24 juin 1918 au 31 janvier 1919 - Evacué sur maladie sur l'hôpital mixte de Provins (Seine-et-Marne), les 13 et 14 juillet 1918 - Pris en subsistance par le DPTA du 8 au 16 septembre 1918 - Evacué sur maladie sur l'HO Exelmans à Bar-le-Duc (Meuse), du 25 au 28 septembre 1918 - L'escadrille SPA 99 est dissoute sur le terrain de Courban (Côte-d'Or), le 11 avril 1919 - Affecté au service des chemins de fer, le 31 janvier 1919 - Classé en "Affectation spéciale" au titre de la 4ème section de chemins de fer de campagne, comme employé de la compagnie de chemins de fer de Ceinture du 22 mars au 17 septembre 1919 - Affecté au 1er groupe d'aérostation à St-Cyr, pour démobilisation - Démobilisé, le 17 septembre 1919 - Domicilié au 21, rue Jouye Rouve à Paris 20ème, à compter du 17 septembre 1919 - Médaille de la Victoire - Médaille commémorative française de la Grande Guerre - Maintenu "Service armé" avec droits à pension inférieures à 10 % pour séquelles de rhumatismes en 1915, se plaint d'algies dans les genoux, les épaules, sclérose aortique, sans légions orificielles avec emphysème léger sans réaction bronchique par décision de la 5ème commission de réforme de la Seine - Domicilié au 26, rue du Parc à Bobigny (Seine-St-Denis), à compter du 3 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, du 1er régiment d'aérostation, le 21 septembre 1922 - Rattaché à l'établissement central du matériel d'aérostation - Domicilié au 36, avenue des Pinsons à Drancy (Seine-St-Denis), à compter du 5 janvier 1925 - Marié avec Mlle Alexandrine Jardin, le 2 juin 1928 - Profession Mécanicien - A toujours souffert de ses jambes qui avaient été gelées - Affecté, dans la réserve, à la compagnie d'aérostation n° 111, le 5 mai 1929 - Domicilié au 60, rue Miniature à Drancy (Seine-St-Denis), à compter de 1932 - Dégagé de toutes obligations militaires, le 15 octobre 1941 - Décédé à l'hôpital de Sevran, le 24 février 1978 - Photo transmise par Jean-Yves Balitout que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille N 67 / SPA 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Dernière mise à jour : 5 janvier 2022.
Photo du Sol Louis Malaval
Sol Louis Eugène Malaval - Né le 11 juin 1891 à Sainte-Affrique (Aveyron) - Fils de Léon Tiburce et de Louise Honorine Fabre - Classe 1911 - Recrutement de Rodez-Montpellier (Aveyron) sous le matricule n° 546 - Classé dans le service auxiliaire pour hypermétropie supérieure à 7 dioptries pour les deux yeux - Service militaire au 55ème régiment d'artillerie, caserné à Orange (Vaucluse), le 9 octobre 1912 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Affecté à la 15ème section de COA casernée à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 12 février 1915 - Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Toulon, le 3 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur, le 13 août 1917 - Affecté comme Conducteur haut-le-pied puis comme homme de corvée à l'escadrille SPA 84 du (3ème trimestre 1917) au 12 octobre 1918 - En mission au parc 113 du 11 au 21 mai 1918 - En mission au Parc 113 du 24 au 28 mai 1918 - Affecté pour homme de corvée à l'escadrille SPA 99 du 12 octobre au 9 décembre 1918 - Evacué sur maladie sur un HOE, le 5 décembre 1918 - Décédé d'une bronchite consécutive à la grippe espagnole à l'hôpital complémentaire d'armée n° 5 de Bosserville (Meurthe-et-Moselle), le 9 décembre 1918 - Louis Malaval repose dans la nécropole nationale de Champenoux - Sources : CCC de l'escadrille SPA 84 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fiche matricule du département de l'Aveyron - MpF - Dernière mise à jour : 8 juillet 2018.
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Les hommes

MdL Jean Louis Goffre - pilote de l'escadrille SPA 99 - Né le 16 août 1891 à Parempeyre (33) - Fils de Bernard Goffre et de Catherine Jeanne - Avant guerre Agriculteur - Appelé au 15ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1913 - Mobilisé au 15ème Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 20 juin 1917 - Stage de présélection PN à l'école d'aviation de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8670 à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 18 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de l'escadrille N 99 / SPA 99 du 15 décembre 1917 au 27 juin 1918 - Tué au combat, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Saint-Rémy (02), le 27 juin 1918 - Photo collection Jean Jouvion.

Ltt Jean Gabriel Alphonse Quentin de Gromard - Né le 10 juin 1894 à Eu (Seine-Maritime) - Fils de Raoul Quentin de Gromard et de Marie Rousselin - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 7ème régiment de Chasseurs à Cheval, le 1er septembre 1914 - Nommé brigadier (caporal), le 2 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de la brigade en septembre 1915 - Médaille Coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 29 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3599 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Chartres - Stages de spécialisation aux écoles d'Avord et Châteauroux, jusqu'au 25 août 1916 - Pilote de l'escadrille F 50 / AR 50 du 31 octobre 1916 au 7 janvier 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en juillet 1917 - Nommé Maréchal des Logis (Sergent) en juillet 1917 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 20 août 1917 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 février 1918 - GDE (Groupement des divisions d'entrainement) jusqu'au 26 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 26 mai 1918 au (après le 1er trimestre 1919) - Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 17 août 1918 (JO du 6 novembre 1918) - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc et convalescence du 3 octobre au 3 novembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 décembre 1918 (JO du 27 février 1919) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 29 juin 1923 (JO du 7 juillet 1923) - Reste affecté au 34ème régiment d'aviation - Nommé Lieutenant de réserve de l'aéronautique, le 18 avril 1922 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers de l'aéronautique, le 26 mai 1930 - Décédé, le 27 décembre 1963 - Jean Quentin de Gromard repose dans le cimetière privé qui jouxte la chapelle du château de Trefforest, dans la commune de Mesnil-Mauger (Seine Maritime).
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 août 1917 - Maréchal de Logis (active) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille F 50 : "Pilote d'une grande bravoure et d'une activité remarquable. S'est dépensé sans compter pendant les dernières opérations offensives. Le 20 août 1917, attaqué par trois avions ennemis, a brillamment soutenu le combat et a réussi, par son énergie et sa hardiesse, à ramener indemne son observateur dans un appareil criblé de balles. Déjà deux fois cité à l'ordre."
* Proposition pour Chevalier de la Légion d'Honneur du Slt Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard, pilote à l'escadrille SPA 99, faite par le Cdt Duseigneur, commandant de l'escadre de combat n° 2, en date du 23 juillet 1918 : "Officier de la plus haute valeur morale. Combattant aussi brillant que modeste. Montre depuis près de deux ans dans l'aviation une éclatante bravoure, remplissant avec un souriant courage les missions les plus périlleuses. Les 18, 19 et 20 juillet 1918 a rapporté de reconnaissances faites au raz du sol, en pleine bataille, des renseignements précieux. le 22 juillet abattu par six avions ennemis, tombe dans un bois en pleines lignes allemandes. Ayant repris connaissance, les traverse au prix des plus grands efforts, franchit la Marne à la nage et rentre dans nos lignes. N'a songé en arrivant qu'à fournir à notre infanterie, des renseignements sur la retraite de l'ennemi. A rehaussé encore par son exploit l'entrain du groupe de combat dans lequel il a donné cet exemple."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée en date du 17 août 1918 : Sous-lieutenant à titre temporaire (réserve) Alphonse Gabriel Jean Quentin de Gromard au 7ème régiment de Chasseurs à chavel, pilote aviateur : "Officier de la plus haute valeur morale, combattant aussi brillant que modeste.Montre depuis près de deux ans dans l'aviation une éclatante bravoure, remplissant les missions les plus périlleuses. A rapporté de reconnaissances faites au raz du sol, en pleine bataille, des renseignements précieux. Abattu par six avions ennemis et tombé dans un bois, dans les lignes allemandes, a traversé ces lignes au prix des plus grands efforts, franchi une rivière à la nage et fourni après son exploit, à notre infanterie, des renseignements sur la retraite de l'ennemi. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Trois citations."
Slt Henri Paule, pilote de l'escadrille SPA 99 en 1918 - Né à Lyon le 28 mars 1897 - Fils de Georges Paule et Antoinette Vicaire - Engagé le 4 septembre 1914 au 30ème Bataillon de Chasseurs Alpins - 68ème Bataillon de Chasseurs Alpins - 3ème Régiment de Zouaves (cf. képi) - 8ème Régiment de Marche de Zouaves - Promu Slt à titre temporaire, le 4 septembre 1916 - Blessé le 16 novembre 1914 - Médaille Militaire le 9 octobre 1915 - Croix de Guerre avec 2 palmes, 3 étoiles de bronze - Blessé le 10 janvier 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote le 6 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8612 à l'école d'Ambérieu, le 15 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'Avord - Transformé sur Spad le 20 novembre 1917 - Brevet de l'AéCF n° 8564, le 15 février 1918 - Affecté au GDE du 14 octobre au 8 décembre 1917 - Escadrille N 87 du 8 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Escadrille Spa 99 du 1er janvier au 19 juillet 1918 - Perçoit le Nieuport 27 n° 5540, le 3 mars 1918 - Fait prisonnier après un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, le 19 juillet 1918 - Son avion en feu, il a atterri dans les lignes allemandes près d'Oulchy-le-Château - Il est resté militaire jusqu'en 1920 puis détaché comme pilote d'essai chez Latécoère à Toulouse - Mobilisé en 1939 comme capitaine de réserve - Officier de la Légion d'Honneur - Décédé à Ambérieu en 1992 - Photo transmise par Roger Paule, son fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote non identifié de l'escadrille SPA 99 - Remarquez l'insigne métallique de l'unité en opposition avec les barrettes de rappel de décorations - Photo collection Jean-Jacques Leclercq - Origine SHD section Air de Vincennes.
Cal Clifton Badlam Thompson - Né le 9 novembre 1892 à Hyde Park, Massachusetts (USA) - Fils de Charles Thompson et de Rachel Mc Leod + Profession avant guerre Etudiant - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire française, le 10 juin 1917 - Admis à l'école d'aviation militaire d'Avord, comme élève pilote, le 18 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9647 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 octobre 1917 - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 17 décembre 1917 - Nommé Caporal, le 10 novembre 1917 - GDE du 17 décembre 1917 au 13 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 99 du 15 janvier au 28 mai 1918 - Nommé Second Lieutenant, le 28 mai 1918 - Détaché à l'escadrille SPA 99 du 28 mai au 11 novembre 1918 - Une citation à l'ordre de la 1ère division aérienne en date du 22 février 1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
* Citation à l'ordre de la 1ère division aérienne, en date du 22 février 1919 : "Excellent pilote, conscencieux et discipliné. Engagé volontaire dans l'armée française. Depuis plus d'un an dans l'aviation, y fait preuve d'un courage toujours égal et du plus bel esprit du devoir. Volontaire pour toutes les missions périlleuses et toujours plein d'allant au combat, s'est distingué notamment le 5 novembre 1918, au cours d'une reconnaissance au ras du sol en attaquant successivement à la mitrailleuse, deux convois d'artillerie ennemie."

Cal Clarence Bernard Shoninger - Né le 9 octobre 1892 à Chicago, Illinois (USA) - Fils de Joseph Shoninger et de Mary Selix - Profession avant guerre Etudiant- Unité d'origine Ambulance américaine en 1916 et 1917 - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère au titre de l'aéronautique militaire française, le 5 juin 1917 - Admis à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 5 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.035 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 26 novembre 1917 - Stage "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 4 janvier 1918 - Nommé caporal, le 20 décembre 1917 - GDE du 4 janvier au 20 février 1918 - Pilote de l'escadrille N 99 du 22 février au 29 mai 1918 - Avion touché en combat aérien, posé dans les lignes allemandes près de Fismes, le 29 mai 1918 - Fait prisonnier et transféré en Allemagne jusqu'à l'armistice - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Ltt Marc Volokhoff - Né à Skodj (Russie), le 22 février 1886 - Fils de Jules Volokhoff et de Marie Martinoff - Profession avant guerre Commerçant - Engagé pour la durée de la guerre au 3ème régiment de Marche du 1er régiment de la Légion Etrangère, le 28 novembre 1914 - Nommé Sous-lieutenant en décembre 1914 - Croix de guerre et une citation à l'ordre du régiment, le 14 novembre 1915 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 3 août 1916 - Une citation à l'ordre du régiment, le 12 octobre 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 8 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5368 obtenu à l'école d'aviation de Chartres, le 12 février 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de perfectionnement et de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 87 du 26 avril au 12 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 99 du 1er janvier au 23 février 1918 - GDE du 23 au 28 février 1918 - Rayé du personnel navigant à compter du 28 février 1918 - Retour au 1er régiment de la Légion Etrangere, le 4 mars 1918.
Photo du Cne Alfred Rougevin Bâville
Cne Alfred André Louis Rougevin Bâville - Né le 30 novembre 1892 au 25, avenue de Paris à Versailles (Yvelines) - Fils d'Henry Alfred Rougevin-Bâville (Lieutenant du 1er régiment de cuirassiers) et de Catherine Germaine Marie Barbier - Domicilié au 17, avenue de Villeneuve l'Etang à Versailles (Yvelines) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1912 - Recrutement de Versaille (Yvelines) sous le matricule n° 3355 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 21ème régiment de Dragons, stationné à Saumur (Maine-et-Loire), le 7 octobre 1911 - Blessé par un coup de patte à la main droite alors qu'il s'apprétait à seller son cheval, le 18 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 7 février 1912 - Rengagé pour un an, au titre du 21ème régiment de Dragons, à compter du 7 octobre 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 10 octobre 1912 - Nommé Aspirant, le 10 août 1914 - Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er octobre 1915 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Passé élève pilote, le 15 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2359 obtenu à l'école militaire d'aviation de Buc, le 14 janvier 1916 - A l'école militaire d'aviation de Buc, jusqu'au 2 février 1916 - Affecté à la division Nieuport de la RGAé du 3 au 7 février 1916 - Pilote du GDE du 7 février au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 67 du 28 avril 1916 au 13 mai 1918 - En mission à l'escadrille N 65 du 2 au 4 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée en juillet 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 17 au 22 novembre 1916 - Convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé, le 16 février 1917 - Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en avril 1917 - Hospitalisé du 12 juin au 21 juillet 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 15 août 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 7 janvier au 15 février 1918 - Citation n° 50 à l'ordre de l'aéronautique de la 1ère armée, en avril 1918 - Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 3 du 13 mai au 10 juin 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 99 du 12 juin 1918 au 11 avril 1919 - En mission à la RGAé du Bourget-Dugny du 12 au 14 juin 1918 - Hospitalisé sur l'hôpital de Bar-le-Duc, le 3 octobre 1918 - Rentré à l'unité, le 26 octobre 1918, après 10 jours de convalescence - Nommé Capitaine, le 8 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Détaché à la mission de contrôle en Allemagne, le 4 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 12 novembre 1920 - Parti au Levant du 21 janvier 1921 au 15 juillet 1922 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant - Affecté à l'entrepot spécial d'aviation n° 2, à son retour du Levant, le 25 juillet 1922 - Désigné pour suivre un stage à l'école d'instruction de Joinville, le 6 novembre 1922 - Détaché comme instructeur au cadre mobile de l'école normale de gymnastique et d'escrime de Joinville, le 30 décembre 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, le 8 août 1923 - Affecté au 34ème régiment d'aviation comme chef de section subdivisionnaire de l'instruction physique à Versailles, le 8 août 1924 - Affecté à la 10ème compagnie du 1er groupe d'ouvriers d'aviation, le 20 décembre 1924 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, avec son grade de Capitaine, le 25 décembre 1924 - Nommé chef de section subdivisionnaire d'instruction physique à Versailles - Marié avec Mlle Madeleine Denise Barret de Beaupré à Versailles (Yvelines), le 19 mai 1926 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 9 août 1926 - En occupation des pays Rhénans (Allemagne) du 16 novembre 1926 au 25 octobre 1929 - Titularisé observateur en avion, le 1er mai 1927 - Brevet d'observateur en avion n° 525 - Affecté à la 5ème escadrille du 33ème RAM, le 5 juin 1929 - Affecté comme commandant de groupe au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg-Neuhof, le 21 septembre 1929 - Commandant, par intérim, du 3ème groupe de chasse du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof, le 1er décembre 1929 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 décembre 1930 - Stage au centre d'études tactiques de l'aéronautique de Versailles du 1er au 25 mars 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie à Versailles du 1er au 15 juin 1932 - Stage à l'école d'application de l'infanterie au camp du Valdahon du 16 au 30 juin 1932 - En soins à l'hôpital d'Amélie-les-Bains du 4 janvier au 4 février 1933 - Affecté à la 6ème escadre aérienne de Reims, le 26 août 1933 - A dirigé le transfert, par voie aérienne, de 21 Nieuport 62 et 622 de Strasbourg-Neuhof (2ème RAC) vers Reims-Courcy (6ème EA) - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du (29 juin) 1934 - Affecté à la 42ème escadre aérienne, par permutation des unités sur la base aérienne de Reims, le 1er janvier 1935 - Stage de perfectionnement à l'école de pilotage d'Etampes du 11 au 23 mai 1934 - Affecté à la 42ème escadre légère de défense sur la base aérienne de Chartres, comme commandant, par intérim, le 16 septembre 1936 - A rejoint l'unité, le 18 octobre 1936 - Commandant de la 6ème escadre aérienne - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1937 - A remporté, en équipe avec le Slt Demol et le Sgc Coheer, le remier prix du concours de tir anti-aérien en novembre 1937 - Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, en date du 12 octobre 1938 - Commandant de l'escadre de marche d'Afrique Française du Nord du 10 mars 1939 à octobre 1939 - Cette unité était composée des GC I/6 (traditions des SPA 96 et SPA 12) et GC I/7 (traditions des SPA 15 et SPA 77) - Nommé Colonel, le 8 avril 1940 - Commandant du camp d'aviation d'Ambérieu en 1942 - Décédé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines), le 30 novembre 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 986) de la ville de Versailles (Yvelines) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Yvelines - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 67 - CCC de l'escadrille SPA 3 - CCC de l'escadrille SPA 99 - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Site Internet "Geneanet" - Journal "L'Intransigeant" - Dernière mise à jour : 7 octobre 2024.
* Citation à l'ordre de la 5ème division de cavalerie, en date du 10 octobre 1914 : "Sous un feu très violent et réglé de l'artillerie ennemies, a par son attitude et son sang-froid, maintenu l'ordre dans son peloton en le conduisant à l'attaque."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la XXème armée, le XX juillet 1916 : "Très bon pilote de chasse. A dès son arrivée en escadrille, livré de nombreux combats dont il est revenu souvent avec son appareil criblé de balles."
* Citation à l'ordre du 13ème corps d'armée, en date du XX avril 1917 : "S'est dépensé sans compter tant à Verdun que dans la Somme. A fait avant et pendant la retraite de l'ennemi de très nombreuses reconnaissances à longue portée dont il a rapporté des renseignements très prècieux pour le commandant."
* Citation n° 393 à l'ordre de l'armée, en date du 24 avril 1918 : "S'est dépensé sans compter dans les combats récents pour fournir au commandant les renseignements les plus précieux, volant à très faible altitude, mitraillant troupes et convois et revenant journellement avec un avion criblé de balles."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique de l'armée française du Levant : "Excellent commandant d'escadrille, s'est distingué à Palmyre. Pilote habile ayant été frappé d'une interdiction de voler comme pilote à cause d'une grave affection de l'oreille interne, a mis au point, comme observateur, la liaison des méharistes et de l'aviation au désert et a accompli ainsi de très lointaines reconnaissances notamment, le 14 février 1922."
* Témoignage de satisfaction, délivré par le Général d'Harcourt, commandant par intérim du 2ème corps aérien, au Lcl Alfred André Rougevin Baville et à l'ensemble des hommes sous ses ordres, en date du 12 octobre 1938 : "La 6ème escadre aérienne utilise, depuis dix-huit mois, un matériel volant qui a donné lieu à de nombreux mécomptes. Placée, de ce fait, dans une position pénible, elle a néanmoins réussi à conserver un entrainement suffisant et à éviter tout incident grave. Ce résultat n'a pu être obtenu que grâce à l'action prudente et avisée du commandement, au moral et à l'adresse des pilotes, au travail acharné des mécaniciens. Le Général, commandant le 2ème corps aérien tient à donner au lieutenant-colonel Rougevin-Baville et au personnel de la 6ème escadre, par la voie de l'ordre, un témoignage de sa satisfaction."
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