Les hommes

Cne Edmond René Thébault - né le 28 juiin 1896 à Nantes - Entré enservice actif au 3ème régiment de Spahis, le 30 octobre 1895 - Brevet de pilote militaire n° 986 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 6 juillet 1915 au 3ème trimestre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 décembre 1914.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A exécuté des reconnaissances quotidiennes au-dessus de l'ennemi avec le plus complet mépris du danger, accomplissant intégralement ses missions, sans tenir compte du feu dirigé contre son avion."

Sgt-maj Georges Emile Ancelin - Né le 16 février 1891 à reims (51) - Observateur de l'escadrille VB 14 / VB 101 d'août 1914 au 7 avril 1916, date de sa mort - Nommé Sgt-Major, le 9 avril 1915 - Nommé observateur, le 23 juin 1915 - Tué au cours d'un accident aérien, en compagnie du Ltt Marc Malcor, sur le terrain du plateau de Malzéville, au départ d'une mission de bombardement de nuit, le 7 avril 1916.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Sous-officiers d'un dévouement et d'une bravoure exceptionnelle. A fait preuve d'une grande habileté et d'un remarquable courage au cours de nombreux bombardements effectués très en avant dans les lignes ennemies. Est tombé glorieusement, le 7 avril 1916, au cours d'une espédition de nuit exécutée dans des conditions particulièrement périlleuses."

Ltt Marc Lucien Marie François Malcor - Né le 1er août 1891 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils d'Alfred Louis Malcor (Capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du 9ème corps d'armée) et de Jeanne Marie Augustine Ruillé - Domiciliés au 18, rue d'Alma à Tours - Classe 1911 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 936 - Engagé volontaire au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 10 octobre 1911 - Promotion des "Marie-Louise" - Affecté, pour sa première année de service militaire, au 3ème régiment de Cuirassiers, à compter du 12 octobre 1911 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr et nommé Aspirant, le 12 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 31 décembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 août 1915 - Marié avec Mlle Henriette Elisabeth Marie Gèze à Toulouse (Haute-Garonne), le 18 septembre 1915 - Domiciliés au 66, rue Pargaminières à Toulouse - Brevet de pilote militaire n° 2167 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1915 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 3 janvier 1916 - Pilote du GDE du 21 janvier 1916 au (1er trimestre) 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du (1er trimestre) au 7 avril 1916 - Tué lors d'un accident d'avion, au décollage d'une mission de bombardement sur le terrain du plateau de Malzéville, le 7 avril 1916 - Il fait équipage avec le Sgt-Major Georges Ancelin - Après un premier départ interrompu par des ratés moteur, ils redécollent mais sont déportés par une violente rafale de vent - Leur Voisin s'écrase à 50 mètres du plateau de Malzéville - L'épave s'enflamme et les obus Gros que l'avion transportait explosent - Les deux membres d'équipage ont été tués - Marc Malcor a initialement été inhumé dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 15 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, en date du 10 mai 1922 - Son corps a été repris par sa famille (à confirmer) et repose désormais dans le cimetière de Le Plessis-Dorin (Loir-et-Cher) - Sources : Registre des naissances de l'année 1891 de la ville de Tours - Pam - JMO GB 1 - CCC de l'escadrille VB 101 détruits pour la période concernée - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - JORF - MpF - Site Mémorial GenWeb - Dernière mise à jour : 17 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Marc Lucien Marie François Malcor au 9ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 15 avril 1916 : "Pilote ayant donné des preuves d'une grande énergie et des plus belles qualités morales. Par son allant, son courage et sa haute conscience du devoir, était un exemple frappant pour tous ceux qui ont pu le voir à l'oeuvre. Est tombé glorieusement, le 7 avril 1916, au cours d'une expédition de nuit effectuée dans des conditions particulièrement périlleuses."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, du Ltt Marc Lucien Marie François Malcor au 9ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 10 mai 1922 : "Dès son arrivée en escadrille, a fait preuve d'une grande énergie et des plus belles qualités morales. Par son allant, son courage et sa haute conscience du devoir, était un exemple frappant pour tous ceux qui l'ont vu à l'oeuvre. Est tombé glorieusement au cours d'une expédition de nuit, le 7 avril 1916, effectuée dans des conditions particulièrement périlleuses. A été cité. "

Sgt Robert de Bonnefoy - Brevet de pilote militaire n° 1016 obtenu le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 10 juin 1915 au XXX.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de grande valeur. A manifesté, aux cours des bombardements nombreux et périlleux auquel il a pris part, une ardeur, un entrain et un courage exceptionnel. A eu son appareil souvent atteint par des projectiles ennemis."

Cne Joseph Marie Pierre Antoine Jean De Clerck - Né le 5 juillet 1886 à Arras (Pas-de-Calais) - Eléve de l'école spéciale militaire de 1905 - Affecté au 41ème régiment d'infanterie pour effectuer une année de service militaire - Brevet de pilote civil n° 855 délivré par l'Aéroclub de France, en mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 283 obtenu le 27 mai 1913 - Pilote de l'escadrille V 14 / VB 101 d'août 1914 au 26 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 octobre 1914 - Une citation à l'ordre du GB 1, le 4 avril 1915 - Nommé capitaine, le 22 avril 1915 - Commandant du parc d'aviation n° 37 de Casablanca, à partir du 31 décembre 1920 -Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Affecté comme de groupe du 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 23 février 1924 - Commandant du parc du centre d'études de l'aéronautique de Villacoublay, le 8 septembre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 8 juillet 1928 - Commandant du parc de l'école militaire et d'application de l'aéronautique militaire - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Décédé, le 17 août 1960 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer - Sources : LO - JORF - CCC 101 - Dernière mise à jour : 23/04/2015.
* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Joseph de Clerck, pilote de l'escadrille V 14, en date du 21 octobre 1914 : "A fait journellement des reconnaissances du plus haut intérêts. A, par deux fois attaqué des avions ennemis et arrêté leurs reconnaissances. A eu à trois reprises, son avion gravement endommagé par des projectiles. A toujours rapporté des renseignements exacts."
* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Joseph Marie Pierre Antoine Jean de Clerck à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, en date du 8 juillet 1928 : "21 ans de services, 9 campagnes,une blessure, 2 citations. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1914."

MdL Jean Paul Anatole Marie Joseph Lescuyer - Né le 29 avril 1897 à Vannes (Morbihan) - Fils de Paul Olivier Lescuyer et de Anne Marie Legrand - Domiciliés au 28, rue des Trente à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Elève du lycée de Rennes d'octobre 1905 à décembre 1914 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 746 - Engagé volontaire au titre du 1er groupe d'aviation, à compter du 15 juillet 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Buc, le 6 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2684 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 février au 21 mai 1916 - Nommé Caporal, le 16 février 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 21 mai au 28 juillet 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, au retour d'une mission de bombardement, sur le terrain de Sacy-le-Grand, le 28 juillet 1916 - A 23h55, son avion est parti en glissade sur l'aile gauche, qu'il n'a pu rattrapper et s'est écrasé - Il faisait équipage avec l'Adj Paul Thévenard (bombardier / mitrailleur) qui a également également été tué - Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, en date du 19 août 1916 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - MpF - Dernière mise à jour : 30 octobre 1916 - Photo famille Lescuyer, communiquée par M. Arnaud Lamotte que je remercie pour son aide.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, du Cal Jean Lescuyer, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 19 août 1916 : "Jeune pilote d'un entrain et d'un valeur morale remarquables. A pris part en moins d'un mois à dix bombardements de nuit, et a toujours rempli sa mission, malgré le feu intense de l'artillerie ennemie. Tombé glorieusement dans la nuit du 29 juillet 1916."

Slt Charles Nardin - Pilote de l'escadrille VB 101 d'août 1914 au XXX - Nommé adjudant, le 3 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Médaille Militaire, le 21 octobre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 novembre 1914 - Nommé sous-lieutenant, le 22 février 1915 - Mission à la Socièté Salmson du 2 au 28 juin 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "A exécuté plusieurs reconnaissances à longue portée, pénétrant très avant dans le territoire ennemi. Exécute des reconnaissances journalières. A eu plusieurs fois son appareil atteint par des projectiles ennemis. A toujours, malgré toutes les difficultés, rempli ses missions de la façon la plus satisfaisante. A, au cours de la journée du 1er novembre 1914, exécuté un bombardement sur des points indiqués par l'état-major, malgré un feu violent d'artillerie; a eu son appareil atteint par 6 éclats de schrapnels, l'observateur a lui-même été blessé au pied par un 7ème éclat, n'en a pas moins lancé ses bombes au point et à l'heure fixés."

Sgt René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1884 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés 28, rue Réaumur à Paris - Profession avant guerre Aviateur - Engagé au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 1er octobre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Pilote de la division Caudron de St-Cyr-Bois-d'Arcy - Stage à la société "Le Rhône", le 29 et 30 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté à la mission en Russie du 20 février 1917 au 7 mai 1918 - Ordre de St-Vladimir - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 à la fin de la guerre - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Adj Auguste Roblin - Né le 7 mars 1887 à Paris 14ème (75) - Fils de Jean Baptiste Louis Roblin et de Céline Marie Momon - Domiciliés au 26, rue Louis Morard à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre Représentant de commerce - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3525 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 4ème régiment de Spahis, le 11 juin 1907 - En campagne en Tunisie du 21 juin 1907 au 15 février 1908 - En campagne de guerre au Maroc du 16 février au 3 mars 1908 - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Casablanca" - En campagne en Tunisie du 4 mars 1908 au 14 juin 1910 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 11 juin 1910 - Affecté, dans la réserve, au régiment de cavalerie légère à Sézanne (Marne) - Domicilié au 100, rue d'Alésia à Paris 14ème (75), à compter du 22 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 août 1914 - Affecté au 12ème régiment de chasseurs - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Rappelé à l'activité au 5ème régiment de Hussards par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 octobre 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du début octobre au 6 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 101 du 6 au 31 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 114 du 31 décembre 1915 au (4ème trimestre) 1916 - Mitrailleur en subsistance à l'escadrille 52 du 26 avril au 5 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du (4ème trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu au nord-est du bois d'Hallu, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Damenez (pilote) et le Cal Rivière (mitrailleur) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Chevregny (Aisne), le 24 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Bermericourt (Marne), le 3 mai 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Titulaire d'une victoire homologuée et de deux non homologuées ou probables à l'escadrille C 46 - Au cours d'une mission photographique, il livre combat aérien contre deux Albatros, il a été très grièvement blessé par balles au crâne, le thorax et l'abdomen, à bord d'un Letord, le 22 juillet 1917 - Ttransféré à l'ambulance 5/59 de Cugny (Aisne), il est décédé des suites de ses blessures le même jour après avoir été décoré de la Médaille militaire - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Inhumé tombe n° 71 dans le cimetière militaire de Cugny (Aisne) - La photo date de sa période à l'escadrille VB 114 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille C 46 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Revue La guerre aérienne illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 1er février 2019.
* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 11 février 1917 : "Mitrailleur plein d'entrain, très adroit tireur. Déjà cité à l'ordre de l'aéronautique. A abattu un avion allemand, le 29 janvier 1917."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 22 juillet 1917 : "Excellent mitrailleur, plein de cran et d'adresse. A soutenu de nombreux combats et a abattu un avion allemand en janvier 1917. Très grièvement blessé, le 22 juillet 1917, alors qu'il tenait tête à deux avions ennemis."

Le Slt Gabriel Trouvé, pilote de l'escadrille N 561 de Venise, pose aux commandes de son Nieuport 24 bis n° N 5152 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.
Slt Gabriel Trouvé - Né le 12 septembre 1890 à Paris 11ème (75) - Fisl de Jules Auguste Trouvé et d'Agathe Alexandre - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 13, rue Biscornet à Paris 12ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3320 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiments de chasseurs à cheval, le 20 avril 1909 - Nommé cavalier de 1ère classe, le 9 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 10 décembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 30 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 février 1913 - Brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France, le 4 novembre 1913 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 décembre 1913 - Affecté à la 5ème compagnie, le 20 février 1914 - Brevet de pilote militaire n° 430 obtenu, le 23 mars 1914 - Passé au 1er groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille V 21 (future BR 219) du 2 avril au 29 septembre 1914 - Rengagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 29 septembre au 11 octobre 1914 - Servira comme observateur au sein de cette escadrille - Pilote de l'escadrille de protection du CRP (GEPCRP) du 11 octobre 1914 au 17 avril 1915 - Nb : GEPCRP : Groupe des Escadrilles de Protection du Centre Retranché de Paris - Médaille militaire, en date du 15 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 96 (future V 468) du 17 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 97 DCA (future escadrille 469) du 1er septembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 392 / N 561 de Venise du 27 avril 1916 à décembre 1918 - Distinctif italien n° 641, en date du 21 mai 1916 - Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1917 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 - Croix de guerre italienne, en date du 19 janvier 1918 - L'escadrille N 561 a été dissoute en décembre 1918 - Passé au 1er groupe d'aviation à Dijon, le 22 avril 1919 - Volontaire pour la mission française en Pologne - Affecté au Parc d'aviation n° 52 de l'armée Haller à Varsovie, le 3 juin 1919 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 31 mai 1920 - Croix de guerre polonaise - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Passé en position "Hors cadre" (cavalerie d'active), le 17 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rapatrié en France, sur sa demande, le 15 novembre 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 novembre 1920 - En occupation des Pays Rhénans du 22 novembre 1920 au 12 décembre 1922 - Nommé commandant de la 1ère escadrille du 33ème régiment d'aviation, le 16 juillet 1921 - Affecté au 21ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1921 - Décédé à l'hôpital militaire de Dusseldorf (Allemagne), le 13 décembre 1922 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 210) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 561 de Venise - CCC de l'escadrille V 468 - CCC de l'escadrille 469 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 7 décembre 2021.
* Télégramme n° 1273 du général en chef, en date du 6 octobre 1914 : "Le général en chef exprime au commandant le groupe des escadrilles de bombardement, aux chefs d'escadrilles , aux tireurs et aux pilotes des escadrilles toute sa satisfaction pour le travail brillant fécond en résultat qu'ils ont accompli. Il compte sur le dévouement, le courage et l'habileté de tous pour continueravec le même succès l'importante mission qu'il leur a confié." Signé Joffre.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1914 : "A témoigné au cours de nombreuses reconnaissances aériennes des qualités de courage de sang-froid et des connaissances militaires qu'ont fait de lui un précieux collaborateur du commandement."
* Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 : "Pour l'hardiesse, l'habileté et le calme démontrés dans l'accomplissement d'une mission audacieuse de guerre aérienne."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Trouvé, pilote à l'escadrille N 561, en date du 26 novembre 1916 : "A fait preuve d'ardeur, d'habileté et de calme dans l'accomplissement efficace d'une audacieuse mission de guerre."
* Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 : "Pour ses brillantes et audacieuses missions exécutées dans le Trentin mettant l'ennemi en fuite partout où il l'a rencontré."
* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 : "Pilote très adroit, très conscencieux et d'un courage très éprouvé. En escadrille depuis le début de la guerre et à la même escadrille depuis plus de deux ans, n'a cessé de montrer les plus belles qualités de courage et d'entrain. A eu de nombreux combats, n'hésitant pas à attaquer dans les lignes ennemies et ramenant plusieurs fois son apapreil criblé de balles et d'éclats."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gabriel Trouvé au 34ème régiment d'aviation, en mission en Pologne, en date du 16 juin 1920 : "Pilote d'avant-guerre. S'est particulièrement distingué dans l'aviation de bombardement et de reconnaissance, d'abord sur le front français, puis en Italie. Une blessure. Quatre citations."

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.
MdL Marie André Guy Carron de La Carrière - Né le 23 avril 1894 à Domagné (Ille-et-Vilaine) - Fils de Guy Charles Désiré Marie Carron de La Carrière (docteur en médecine, chef des travaux clinique du laboratoire de clinique médicale à l'hôpital Necker, médaille d'Or à l'exposition universelle de 1900) et de Marie Eugènie Clémence Jouet-Pastré - Domiciliés au 4, rue du Cirque à Paris 8ème - Obtient son baccalauréat en 1914 - Profession avant guerre Clerc d'avoué - Etudiant de 3ème année à la faculté de droit de Paris - Classe 1914 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 12 - Ajourné d'un an pour faiblesse - A obtenu un sursis d'incorporation par le conseil de révision en 1914 - Incorporé au 11ème escadron du train des équipages militaires, le 10 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1915 - Affecté au 19ème escadron du train des équipages militaires, le 15 octobre 1915 - Décoré de la Distingued Conduct Medal anglaise, en date du 19 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève mitrailleur, le 28 janvier 1917 - Dirigé sur l'école de tir aérien de Cazaux du 1er février au 16 juin 1917 - Observateur de l'escadrille VB 101 du 16 juin au 1er octobre 1917 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à bord d'un Voisin type LAP, sur la ville de Metz (Moselle) dans la nuit du 1er au 2 octobre 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Georges Creuze (pilote) qui a lui aussi perdu la vie - Son corps a été déposé au Lazaret (hôpital) I de Metz - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 27 mars 1918 - Croix de Guerre avec palme - Médaille militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 1er octobre 1922 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 13) de la ville de Domagné (Ille-et-Vilaine) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille VB 101 - MpF - JORF - Bailey-Cony - Dernière mise à jour : 8 octobre 2023.
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Carron de la Carrière au 11ème escadron du Train, observateur à l'escadrille VB 101, en date du 27 mars 1918 : "Observateur hors de pair, ayant au plus haut degré la conception du devoir militaire. Tombé glorieusement au cours d'un bombardement de nuit."
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du MdL Marie Carron de la Carrière, observateur à l'escadrille VB 101, en date du 1er octobre 1922 : "Observateur hors de pair, doué des qualités les plus précieuses de bravoure et d'énergie, portant au plus haut degré la conception du devoir militaire. Animé et admiré de tous, d'un merveilleux exemple à chacun exécuta dix bombardements au mois de septembre 1917 sur les gares de Courcelles et de Longeville, défendues d'une façon exceptionnelle. Tombé glorieusement au cours d'un bombardement de nuit, le 1er octobre 1917, au-dessus de Metz. A été cité."

Brig Maurice Alexandre Lesbroussart - Né le 19 mai 1893 à Paris (75) - Fils d'Alexandre Louis Lesbroussart et de Lucienne Ernestine Chevreau - Domiciliés au 64, rue Fondary à Paris 15ème (75) - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1596 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1913 - Maintenu ajourné de service par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 5 novembre 1913 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 10ème régiment de Hussards, le 4 août 1914 - Nommé Brigadier, le 11 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6718 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 31 mai 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation de l'école d'aviation militaire d'Istres, jusqu'au 4 août 1917 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 6 octobre 1917 au 21 avril 1918 - Affecté d'abord aux avions-canon - Tué au combat, aux commandes du Voisin Renault n° V 2761, dans les environs d'Avaux (Ardennes), dans la nuit du 20 au 21 avril 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Louis Chapel (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Maurice Lesbrousart repose dans la division n° 8 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Autochrome Albert Khan via Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille VB 101 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernère mise à jour : 24 février 2016.
Photo du Slt Paul Gignoux
Ltt Paul Marie Joseph Antoine Gignoux - Né le 12 juin 1893 dans le 1er arrondissement de Lyon (Rhône) - Fils de Marie Joseph Octave Gignoux et de Marie Joséphine Mermet - Domiciliés au n° 1, Chemin du Greillan dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Profession avant guerre élève ingénieur mécanicien à l'école Centrale de Lyon (Rhône) - Construit un planeur qui fut essayé sur les hauteurs de Fourvière - Classe 1913 - Recrutement du bureau sud du Rhône sous le matricule n° 143 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1913 - Mobilisé au titre du 61ème régiment d'infanterie, caserné à Privas (Ardèche), à compter du 15 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 4 janvier 1915 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1855 obtenu à l'école d'aviation militaire (d'Avord), le 24 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de la RGA du Bourget, du 14 novembre 1915 au 30 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 21 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 30 janvier au 28 août 1918 - Nommé Sergent, le 21 avril 1916 - Citation n° 89 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 20 avril 1916 - Convoyage par les airs du Voisin du Cne Laurens, en compagnie de son mécanicien, le sol Simon du 16 au 17 juin 1916 - A participé au bombardement de la gare de triage de Sacy-le-Grand, au cours d'un raid de sept Voisin, le 5 juillet 1916 - 53 obus Gros ont été largués pendant la mission - Citation n° 252 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 12 octobre 1916 - Médaille militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1917 - Citation n° 40 à l'ordre de l'armée, en date du 16 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille VB 137 du 28 août 1918 au 28 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 13 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1918 - Rentré de convalescence, le 19 janvier 1919 - Military Cross britannique - Pendant la GRande guerre, a réalisé un total de 210 missions - L'escadrille VB 137 est dissoute Pars-les-Romilly (Aube), le 28 avril 1919 - Affecté à la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 28 avril 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - A obtenu son diplôme d'ingénieur à l'école supérieure de commerce de Bordeaux en 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - A accompli une période volontaire de réserve au 21ème régiment d'aviation du 5 au 20 novembre 1926 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1930 - A accompli une période volontaire de réserve au 21ème régiment d'aviation du 4 au 11 juillet et du 16 au 22 août 1932 - Brevet de pilote civil en 1932 - A possédé plusieurs avions Potez, dont il était représentant de la marque - Domicilié au 4, rue Bossuet à Lyon (Rhône), à compter du 20 août 1932 - A accompli une période de réserve à la 21ème escadre en 1934 - A accompli une période de réserve de neuf jours à la 21ème escadre en 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 août 1935 - Domicilié au 75, rue Tronchet à Lyon (Rhône), en date du 9 août 1935 - A accompli une période de réserve de 15 jours à la 21ème escadre en 1936 - Affecté à la base aérienne de Nancy, le 16 octobre 1936 - Victime d'un grave accident d'avion en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Bordeaux (encadrement de la 21ème escadre), le 1er avril 1937 - A effectué, à la 21ème escadre aérienne de Bordeaux, une période de réserve de 15 jours échelonnée du 1er juin 1936 au 30 juin 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 105, le 1er août 1938 - A accompli une période volontaire de réserve au bataillon de l'air 105 de 18 jours échelonnée du 1er janvier au 30 juin 1938 - Convoqué au bataillon de l'air 105 pour une période d'exercice, le 6 août 1939 - Maintenu sous les drapeaux, le 2 septembre 1939 - Affecté à la compagnie 5/105, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 1er février 1940 - Après la guerre, il achète un Beechcraft Bonanza puis un Auster Mk 5 avec lesquels il fera de nombreux voyages - Il effectue son dernier vol pour se rendre à Lourdes, au pélerinage de l'aviation en 1972 - Il a été conseiller général du Rhône, maire de Limonest - Décédé à Limonest, le 7 mai 1990 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau sud de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO du 1er groupe de bombardement - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 137 - JORF - Dernière mise à jour : 14 novembre 2020.
* Citation n° 89 à l'ordre du 1er groupe de bombardement du Sgt Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 20 avril 1916 : " Pilote d'une haute valeur morale. Sitôt arrivé en escadrille, s'est fait remarquer par ses qualités d'adresse, d'audace et de sang-froid. A effectué en deux mois et demi, dix bombardement de nuit et a toujours atteint l'objectif indiqué."
* Citation n° 252 à l'ordre de la 3ème armée du Sgt Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 12 octobre 1916 : "Sous-officier donnant en toutes circonstances le plus brillant exemple de courage et d'esprit du devoir. Volontaire pour les missions les plus périlleuses, a pris part à 46 expéditions de nuit, allant toujours sur l'objectif indiqué. Dans la nuit du 5 juillet, au cours d'un bombardement sur objectif éloigné de moteur faiblissant, s'est résolument dirigé sur le but, l'a bombardé à faible altitude, a été pris dans les faisceaux de trois puissants projecteurs, subissant une violente canonnade et le feu nourri des mitrailleuses ennemies."
* Médaille militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, du Sgt Marie Paul Joseph Antoine Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 26 mars 1917 : " Pilote d'élite. Exemple constant de tenacité, de bravoure et d'audace. Animé du plus bel esprit du devoir. A effecté avec succès de nombreuses missions de bombardement sur les organisations ennemies. Déjà deux fois cité."
* Citation n° 40 à l'ordre de l'armée du Sgt Marie Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 16 décembre 1917 : " Pilote admirable de courage et d'audace. Compte 101 bombardements. Au cours du mois de septembre 1917, a effectué 15 bombardements dont trois la même nuit sur un objectif particulièrement défendu."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Marie Paul Joseph Antoine Gingoux au 61ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, en date du 19 juillet 1918 : " Officier de la plus grande valeur morale et tehnique ayant au plus haut point l'esprit de dévouement et le sentiment du devoir. Depuis plus de deux ans, a été dans son escadrille un modèle d'entrain, de courage et d'énergie, toujours volontaire pour les missions périlleuses, poursuivant leur exécution avec intelligence et audace. A obtenu des résultats exceptionnels. A exécuté avec succès 160 bombardements ou reconnaissances de nuit qui constitue pour ses camarades le plus remarquable exemple. Cinq citations."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Gignoux du 61ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille VB 137, en date du 30 décembre 1918 : " N'a cessé depuis qu'il apris le commandement de son escadrille de donner à tous son personnel le plus bel exemple de courage, d'ardeur et de dévouement. A exécuté en 4 mois et demi plus de 50 expéditions dont cinq doubles sorties au cours desquelles il a obtenu à plusieurs reprises des résultats importants, livré un combat et ramené une fois son appareil atteint d'éclats d'obus. A ainsi contribué à obtenir de son unité de nouvelle réaction, un rendement inespéré."
Photo de l'Adj René Roussin
Adj René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1894 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés au 28, rue de Réaumur à Paris 3ème (75) - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 832 - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future 101) du 29 septembre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Affecté à St-Cyr - Bois d'Arcy du 16 décembre 1914 au 1er février 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le XX mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916- Citation à l'ordre de l'armée, le 29 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 / C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 20 février 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 582 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Retour en France, le 7 mai 1918 - Chevalier de St-Vladimir de Russie - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 au 6 avril 1919 - Nommé Lieutenant, le 24 septembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Tchécoslovaquie (Bohême) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de dénomination du régiment) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 20 avril 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1926 - Nommé Commandant, le 15 mars 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 décembre 1940 - Domicilié au 11, boulevard Montfleury à Cannes (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 4 mai 1964 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille C 11 - CCC escadrille 101 - CCC escadrille C 27 - CCC escadrille C 56 - CCC escadrille C 202 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.
* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille C 56, en date du 29 octobre 1915 : "Pilote de valeur qui a accompli depuis le début de la campagne un nombre consédérable de reconnaissances et de régalges de tir. S'est particulièrement signalé au cours des attaques de septembre par son audace et son endurance."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille 582, en date du 4 novembre 1917 : "Officier très courageux. Attaqué le 28 septembre 1917 par son avion de chasse ennemi, a pu, grâce à son sang-froid, ramener son avion dans les lignes russes et jusqu'à l'aérodrome, bien que son appareil ait reçu des balles dans ses organes essentiels et que son observateur ait été grièvement blessé."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Gaston Roussin, pilote au 34ème régiment d'aviation (mission en Tchécoslovaquie), en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de valeur, volontaire pour toutes les missions, a rendu les plus grands services dans les opérations auxquelles il a pris part. A eu des combats très durs avec des avions ennemies et est rentré plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Trois citations."
Photo de l'Adj Henri Tiffagnon
Adj Henri Tiffagnon - Né le 24 août 1891 à St-Ouen (Seine-St-Denis) - Fils de Léon Tiffagnon (coiffeur) et de Claire Maret - Domicilié au 128, rue de la Plaine à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Métreur vérificateur - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 5586 - Service militaire au 3ème régiment de Cuirassiers, à compter du 11 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 9 juin 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 octobre 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 2856 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 mars 1916 - A l'école d'Ambérieu jusqu'au 20 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 au 20 mars 1916 ou au 17 août 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation, le XX octobre 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA vers l'escadrille du 15 au 23 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 30 mai 1917 - En stage Nieuport au GDE du 17 août au 27 septembre 1917 - Lâché sur avions Nieuport, le 21 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 151 / SPA 151 du 27 septembre 1917 au 23 avril 1918 - Stage Spad VII au GDE du XXX au 11 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation d'Auvillers, le 23 avril 1918 - Son corps a été évacué sur l'hôpital 36 d'Auvilers (Oise), le même jour - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 35ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Sources : Pam (2 fiches) - En attente mise en ligne fiche matricule par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 151 / SPA 151 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 25 février 2018.
* Citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation du MdL Henri Tiffagnon du 3ème régiment de Cuirassiers, à l'escadrille VB 101, en date du 8 mai 1917 : "Pilote remarquable par son allant et sa bravoure. A pris part à trente-six expéditions de nuit atteignant l'objectif indiqué malgré le feu intense de la défense ennemie. Dans la nuit du 11 avril 1917, ayant eu une panne de moteur au-dessus de l'ennemi, est parvenu à rentrer dans nos lignes en franchissant les tranchées à 200 mètres d'altitude sous le feu des mitrailleuses et de l'artillerie ennemies."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 35ème régiment d'aviation, à titre posthume, de l'Adj Henri Tiffagnon, pilote à l'escadrille SPA 151, en date du 1er décembre 1923 : "Adjudant pilote dans une escadrille de chasse où il avait été affecté sur sa demande, s'est fait remarquer par son calme au combat et par ses qualités de pilote. Tué, le 23 avril 1918, des suites d'une chute d'avion."
Photo du Sgt François Padieu
Sgt François Padieu - Né le 13 juillet 1895 à Amiens (Somme) - Fils de Gustave Padieu et de Suzanne Landrieu - Profession avant guerre Elève mécanicien de l'école Breguet - Classe 1915 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1277 - Mobilisé au 39ème régiment d'infanterie, le 18 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 869 obtenu, le 29 avril 1915 - Affecté à l'escadrille VC 116 du 20 juin du 4 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 4 octobre au 16 novembre 1915 - Rétrogradé Caporal, le 8 octobre 1915 - Affecté à la 13ème section d'avions canons au 16 novembre 1915 au 19 juillet 1916 - Citation n° 2297 à l'ordre de l'armée, en date du 18 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 15 avril 1916 - Décédé des suites d'un accident d'avion à St-Omer (Pas-de-Calais), le 19 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Sol Sylla Mary (mécanicien en 2ème) qui a également perdu la vie - François Padieu repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Sources : Fiche matricule du département de la Seine-Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 27 août 2017.
* Citation à l'ordre de l'armée du Cal François Gustave Padieu, à la section d'avions-canons d'un corps d'armée, en date du 18 janvier 1916 : "A participé à plusieurs opérations de bombardement à grande distance. Le 10 janvier 1916, pilotant un avion-canon, s'est porté au secours d'un de ses camarades attaqué par un avion de chasse ennemi. A engagé le combat avec cet appareil et a permis à son pointeur de l'abattre d'un coup de canon tiré à mitraille à très coiurte distance."
Photo du Brig Lysis Denaint
Brig Lysis Marcel Caroné Denaint - Né le 14 mai 1890 à Paris 16ème (75) - Fils de Marcel Caroné Marie Denaint et de Madeleine Fullerton-Carnegie - Domiciliés au 36, boulevard des Château à Neuilly-sur-Seine - Classe 1910 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2098 - Service militaire au 2ème régiment d'artillerie lourde, à compter du 8 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 6 avril 1912 - Profession avant guerre Rédacteur dans un journal - Mobilisé comme conducteur de véhicule léger au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur de véhicule léger, le 20 juin 1915 - A Dijon, jusqu'au 2 mai 1916 - Affecté au Parc n° 7 et parc n° 2 du 17 mai au 22 aout 1916 - Affecté au RGA du 22 au 31 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon, comme élève pilote, le 31 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5029 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 12 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas - Stage à Villacoublay - Stage bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 26 août 1917 - Pilote de la RGA du 26 août au 7 octobre 1917 - Pilote d'avion canon de l'escadrille VB 101 du 7 octobre 1917 au 13 mars 1918 - Pilote de l'escadrille CEP 115 du 13 mars au 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille V 116 du 27 mai au 4 juillet 1918 - En mission du 20 juin au 4 juillet 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion, à l'hôpital complémentaire d'armée n° 44 à Senlis (Oise), le 4 juillet 1918 - Lysis Denaint repose dans le cimetière des Batignolles à Paris - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 101 - CCC escadrille CEP 115 - CCC escadrille V 116 - Dernière mise à jour : 6 mai 2016.
Photo du Sgt François Vacher
Sgt François René Georges Vacher - Né le 2 septembre 1882 à le Change (Dordogne) - Profession avant guerre Ingénieur - Brevet de pilote militaire n° 2416 obtenu, le 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 2ème trimestre 1916 au 25 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 octobre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un bombardement au-dessus des lignes allemandes, aux commandes d'un Voisin 8, le 21 août 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaire n° 25 de Lure (Haute-Saône), le 25 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée à titre postume, le 11 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le soldat Edouard Salles, mitrailleur, qui a été blessé - François Vacher repose dans le cimetière militaire du Glacis du Château de Belfort (90).
Photo du Sol Claude Bouanne
Sol Claude Bouanne - Né le 24 février 1896 à Gaunar (Allier) - Fils d'Annet Claude Bouanne et de Marie Roknier - Domicilié au n° 93, rue Duhem à Paris 18ème (75) - Profession avant guerre Dessinateur en menuiserie - Classe 1916 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 155 - Affecté au 38ème régiment d'artillerie, caserné à Nimes (Gard), le 30 juin 1914 - Venu de Lyon-Bron, le 7 février 1918 - Affecté au parc 102 pour mutation au GB 2, le 10 février 1918 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille V 101 du 14 février au 21 mai 1918 - Décédé au cours d'un accident d'avion, le 21 mai 1918 - Son corps a été déposé à l'hôpital militaire Gama de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Claude Bouaune repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille V 101 - MpF - Dernière mise à jour 14 novembre 2017.
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Les hommes

Retour de la mission de Ludwigshafen - 1er groupe de bombardement – Escadrille VB 101 - VB 102 - VB 103 - Terrain de Malzéville, le 27 mai 1915 - Assis de gauche à droite : Slt Sébastien de Neufville (VB 102) – Cne Tay Do-Huu-Wi (VB 102) – Slt Marc Bonnier (VB 101) – Adj Marcel Abran (VB 102) – Sgt Jean-Claude Bernard (VB 102) – X – X – Caporal Paul Chevalier (VB 101) Debouts 1er rang : Cne Armand des Prez de la Morlais (VB 102) – Cne Henri Salel (VB 103) – Ltt Jean de Boisdeffre (VB 101) – Slt Charles Nardin (VB 101) – X – Aiguefeuille – Sgt Maurice Poggi (VB 103) – Slt Georges Jumel (VB 101) – Cne Philippe Féquant (VB 101) – Slt Gaston Partridge (VB 101) – Adj Marcel Aullen (VB 101) - 2ème rang : Ltt Charles Colcombet (VB 103) – Cne Albert Féquant (VB 102) – X – X – Sgt Renaud (VB 103) – Ltt Gabriel Delaître (VB 101 ou VB 103) - Le Ltt François Briey (VB 109) a participé à cette mission et est donc parmi les hommes non identifiés - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Cne Jules Marie Ernest Bruncher - Né le 29 mars 1877 à Vouxey (88) - Appelé au 8ème régiment d'artillerie à Pied d'Epinal (88), le 13 septembre 1898 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mai 1911 - Brevet de pilote militaire n° 82 obtenu le 16 février 1912 - Pilote de l'escadrille V 24 - Pilote de l'escadrille VB 101 - Chef du parc aéronautique n° 1 - IMA - DPTA de septembre 1917 à janvier 1919 - Commandant du GPAé de Romilly à partir du 14 janvier 1919 - Officier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Médaille coloniale - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier de grande valeur, a fait du parc qu'il commande une unité modèle et a, en outre, participé comme volontaire, à plusieurs expéditions de l'escadrille V 24, notamment le 10 juin 1915, où l'avion qu'il montait a été traversé par un projectile ennemi et, le 19 juin, où son appareil a reçu 51 éclats d'obus."

Cal Paul Chevalier - Bombardier de l'escadrille VB 101 du XXX au XXX - Nommé caporal et observateur/bombardier, le 26 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1768, le 14 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1915 -
* Citation à l'ordre de l'armée : "Blessé avant de servir dans l'aviation. Observateur bombardier d'élite, plein d'adresse et de sang-froid. Cité à l'ordre du 1er groupe, le 15 juin 1915. A, depuis lors, abattu un avion ennemi et pris part à de nombreux bombardements importants. Jeune pilote d'un dévouement et d'un courage à toute épreuve. A accompli de nombreuses missions de bombardements, dont plusieurs de nuit, avec le mépris du danger le plus absolu. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 1916, faisant partie d'une expédition, est parti par nuit noire et nuages bas, a été atteint au-dessus de son objectif par les projectiles ennemis et tombé grièvement blessé. Pilote plein de bravoure et d'énergie, cité 3 fois à l'ordre pour l'adresse et le dévouement avec lesquiles il a exécuté plusieurs missions. Parti le 18 janvier 1916 par nuit noire, pour effectuer une expédition de représailles, a réussi à atteindre l'objectif en le survolant à 260 mètres. A été atteint, au retour, de très graves blessures."

Sgt Charles Niox - Né le 20 septembre 1875 à Issac (33) - Fils de Gustave Niox et de Marie XXX - Service militaire au 101ème régiment d'infanterie à partir du 10 octobre 1895 - Profession avant guerre Banquier - Engagé au 19ème escadron du Train des Equipages, le 20 août 1914 - Muté au 13ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme élève pilote en avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 957 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 22 juin 1915 au XXX - Fait prisonnier au cours d'une mission de bombardement sur Trèves, le 13 septembre 1915 - Il faisait équipage avec l'Asp gaston de la Guérande (obs) qui a également été fait prisonnier - Ils montaient le MF 11 n° 678 qui a atterrit au Nord de Briey, en zone occupée par les Allemands - Evadé et rentré en France, le 1er janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant, le 9 janvier 1918 - Muté escadre n° 12, le 19 juillet 1918 - Médaille Militaire, le 6 septembre 1915 - Médaille de l'aigle blanc de Serbie - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 septembre 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en 1915.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote dans un groupe de bombardement, s'est signalé par des qualités exceptionnelles de courage et de sang-froid. Ayant eu son observateur tué dans un combat avec un Aviatik, a continué la lutte et obligé l'appareil ennemi à piquer dans ses lignes."

Ltt Gaston William Partridge - Né le 2 décembre 1893 au Havre - Fils de William Partridge et de Sarah Worm - Profession avant guerre Aviateur constructeur - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 11 janvier 1913 - Nommé sergent, le 29 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 675 obtenu à l'escadrille V 14, le 4 février 1915 - Pilote de l'escadrille V 14 / VB 101 d'août 1914 au XXX - Service aéronautique du GAE à partir du 1er décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 20 mai 1915 - Croix de Guerre - 4 citations à l'ordre de l'armée : le 9 mars 1915, le 26 mai 1915, en mai 1916, le 25 octobre 1916 - Voir les 5 chevrons de présence au front qui marquent 3 années (le premier pour un an, les suivants pour 6 mois chacun) - La photo date de 1917 alors qu'il était lieutenant - Photo agence Meurisse mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.
* Citation à l'ordre de l'armée : "Après avoir sans cesse donné l'exemple du dévouement et du courage depuis le début de la campagne, a pris part à un raid audacieux sur un très important établissement militaire allemand qui fut bombardé avec succés. Officier d'une intrépidité et d'une audace remarquables. Se distingue tout particulièrement dans les expéditions de nuit qu'il effectue avec une grande maîtrise, dans des circonstances souvent périlleuses. Compte 35 bombardements ou reconnaissances de nuit depuis le 1er janvier 1916."

Ltt Vi Do-Huu - Né le 17 février 1883 à Cholon (Cochinchine) - Fils du préfet colonial de Cochinchine Do-Huu Phuong - Entré à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le 1er octobre 1904 - En 1906-1907, Campagne du Maroc à Oujda, Casablanca et Haut-Guir - En 1908, a celle du massif du Hoggar puis jusqu'en 1910 sur les confins algéro-marocains - Intégre l'école militaire de pilotage, le 10 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 78 obtenu le 13 décembre 1911 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 649 - Pilote de l'escadrille du Maroc Occidental pendant 2 ans - Chevalier de la Légion d’Honneur - Médaille du Maroc - Médaille Coloniale - Chargé d'une étude sur la pratique de l'hydroglisseur Lambert sur le Mékong et le Fleuve Rouge - Rentre en France, le 3 octobre 1914 - Observateur-bombardier de l'escadrille VB 1 du 1er décembre 1914 au 20 janvier 1915 - Observateur-bombardier de l'escadrille VB 2 / VB 102 du 20 janvier 1915 au 2ème trimestre 1915 - Nommé capitaine, le 22 mars 1915 - Victime d'un grave accident aérien, à bord d'un Voisin LAS, au retour d'une mission, le XX (2ème trimestre 1915) - Hospitalisé au Val-de-Grâce avec des fractures au bras gauche, la mâchoire et du crâne - Ne pouvant reprendre immédiatement sa fonction de pilote, en raison des séquelles de ses blessures, il est affecté comme observateur à l'EM du GB 1, le 1er juillet 1915 - Stage de transformation sur Caudron G 4 à la RGA d'août à décembre 1915 - Jugé inapte au début de 1916 - Prend le commandement de la 7ème compagnie du 1er régiment de marche de la Légion Etrangère - Tué au combat à la tête de cette unité, dans les environs de Dompierre (Somme), le 9 juillet 1916 - Carte postale d'époque.

Cne Philippe Féquant, Commandant de l’escadrille VB 101 du 28 mai au 8 octobre 1915 - Photo droits réservés.
Cne Philippe Féquant - Né le 9 juin 1883 à Montmorency (Val d’Oise) - Fils de Rémy Féquant (négociant et fabricant de tresses) et de Berthe Chartier de La Touche - Domiciliés au 12, rue de la Victoire à ¨Paris (75) et demeurant temporairement au 39, rue de Paris à Montmorency (Val d’Oise) - Mère veuve, domiciliée ensuite au 5 rue du Regard à Paris 6 ème (75) puis pendant la guerre à la villa "Neptune" à St-Tropez (Var) - Classe 1903 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous la matricule n° 1799 - Engagé volontaire pour trois ans, le 29 octobre 1903 - Elève de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 30 octobre 1903 - Nommé Caporal, le 6 août 1904 - Nommé Sergent, le 6 février 1905 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d’infanterie coloniale, le 1er octobre 1905 - affecté au 9ème régiment d’infanterie coloniale, le 30 juin 1907 - Engagé en opérations de guerre au Tonkin du 30 juin 1907 au 27 septembre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Affecté au 1er régiment d’infanterie coloniale, le 28 août 1909 - Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 - Brevet de pilote civil n° 340 obtenu sur avion Henri Farman et décerné par l’Aéroclub de France, le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 49 obtenu, le 18 septembre 1911 - Détaché à l’aéronautique militaire de l’AOF, à compter du 8 novembre 1911 - En AOF du 28 novembre 1911 au 15 février 1913 – Sa mission consiste à étudier les conditions dans lesquelles un service d’aviation pourrait être organisé dans cette colonie - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 1 er octobre 1912 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 - Affecté au 9ème bataillon de tirailleurs sénégalais du Maroc, le 1er février 1913 - En opérations de guerre au Maroc du 16 février au 26 mars 1915 - Affecté au 2ème régiment d’infanterie coloniale au Maroc, le 11 juillet 1913 - Médaille coloniale agrafes "Tonkin", "Afrique occidentale", "Maroc" - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Affecté à la division Voisin de l’école d’aviation militaire de Pau du 26 mars au 3 mai 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 3 au 22 mai 1915 - Pilote de l’escadrille VB 101, à compter du 22 mai 1915 - Commandant de l’escadrille VB 101 du 28 mai au 8 octobre 1915 - Citation n° 995 à l’ordre de l’armée, en date du 7 juin 1915 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 17 septembre 1915 - Affecté au sous-secrétariat du ministère de la guerre, le 8 octobre 1915 - Stage d’instruction à l’école d’aviation militaire d’Avord du 2 avril au 3 mai 1916 - Commandant de l’escadrille N 65 du 3 mai au 1 er novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 3 mai 1916 - Citation n° 287 à l’ordre de l’armée, en date du 17 juillet 1916 - Convoyage d’un avion SPAD VII depuis la RGAé du 27 au 30 septembre 1916 - Commandant du 13ème groupe d’escadrille de combat, le 1er novembre 1916 - Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée, en date du 5 décembre 1916 - Vole en mission avec l’escadrille N 67, à compter du 26 mars 1917 - Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 1 er avril 1917 - Evacué sur un hôpital du 15 avril au 2 juin 1917 - Reprend la subsistance à l’escadrille N 67 du 2 au 3 juin 1917 - Commandant du groupement d’aviation de Cramailles (Aisne) en février 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif en mars 1918 - Nommé Commandant de la 2ème brigade d’aviation, le 15 juin 1918 - Nommé Chef d’état-major de la division aérienne, le 6 août 1918 - Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée, en date du 10 septembre 1918 - Désigné pour faire partie de la commission internationale permanente d’armistice de Spa, le 14 novembre 1918 - Croix de Guerre 6 palmes - A droit au port individuel de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre - Officier de l’ordre Ouissam Alaouite Cherifien (Maroc) - Officier de l’ordre de la couronne de Belgique - Croix de Guerre Belge - Désigné pour faire partie de la maison militaire du Président de la République, le 1er janvier 1919 – Affecté au 4ème régiment d’aviation d’observation, le 14 avril 1920 - Affecté au 34ème régiment d’aviation d’observation (changement de dénomination du 4ème RAO) et maintenu au service de la présidence de la République - Officier de l’ordre de l’étoile de Roumanie, le 16 juillet 1919 - Décoré du Distinguished Service Cross britannique, le 1er décembre 1919 - Décoré de l’ordre d’Aviz du Portugal, le 28 février 1919 - Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique d’Espagne, le 16 juin 1920 - Affecté à la direction de l’aéronautique, le 22 octobre 1920 -Nommé Lieutenant-colonel, le 23 décembre 1921 - Nommé Adjoint du général Dumesnil, directeur de la direction de l’aéronautique - Nommé Colonel, le 25 mars 1925 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquat d’amibiase hépatique avec cicatrice de 8 cm suite à opération pour abcès du foie contractés au Maroc (1914) par la commission spéciale de réforme de la Seine, le 29 avril 1926 - Porte deux cicatrices au bras gauche et reliquat d’une fracture du péroné gauche et de brûlures au visage - Commandant de l’école militaire et d’application de l’aéronautique à Versailles (Yvelines), le 15 novembre 1926 - A suivi les cours du centre des hautes études militaires de Versailles (Yvelines) du 26 novembre au 22 décembre 1928 - Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Commandant du service général du ravitaillement en matériel d’aviation, le 24 décembre 1929 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquats de dysenterie et abcès du foie contractés au Maroc par la commission spéciale de réforme de Versailles (Yvelines), le 8 janvier 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 20 mars 1930 - Commandant de la 2 ème brigade aérienne, le 26 juillet 1933 - Nommé Général de division aérienne, le 1er mai 1935 - Commandant de la 5ème région aérienne, le 29 mai 1936 - Citation à l’ordre de l’armée de l’Air , en date du 8 mai 1936 - Vice-président du conseil supérieur de l’Air - Nommé Chef d’état-major de l’armée de l’Air, le 1er juillet 1936 - Nommé Chef d’état-major général de l’armée de l’Air, vice-président du conseil supérieur de l’air et inspecteur général de la défense antiaérienne du territoire du 16 septembre 1936 au 8 avril 1938 - Grand officier de la Légion d’Honneur en date du 10 décembre 1936 - Nommé inspecteur général technique de l’air, le 8 avril 1938 - Nommé Membre du conseil supérieur de l’air avec voix délibérative et droit de vote, le 22 février 1938 – Décédé au 40, rue Barbey-de-Jouy à Paris 7ème (75), le 24 décembre 1938 - Philippe Féquant repose dans le cimetière de l’île de Ré depuis avril 1939 - Sources : Registre des naissances de la commune de Montmorency (Val d’Oise) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l’escadrille VB 101 - CCC de l’escadrille N 65 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Léonore - JORF - Site Généanet - Revue La guerre Aérienne Illustrée - Revue L’Aérophile - Dernière mise à jour : 13 janvier 2019.
*Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 : "Pour son zèle, son travail et les excellents résultats qu’il a obtenus en suivant le 1er cours de l’école normale de gymnastique et d’escrime en 1910."
* Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 :
* Citation n° 995 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant au 1 er groupe d’escadrilles de bombardement, en date du 7 juin 1915 : "Ont pris part à plusieurs opérations de bombardement accomplies dans des circonstances périlleuses."
* Citation à l’ordre de l’armée du 1er groupe de bombardement, en date du 17 septembre 1915 : "Depuis l’expédition de (censuré), sous l’énergique impulsion du Lieutenant de Vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlaye, Féquant, chefs d’escadrilles. A exécuté des raids (militaires) à grande portée au-dessus de l’ennemi."
* Citation n° 287 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant, commandant de l’escadrille N 65, en date du 17 juillet 1916 : "Chef d’escadrille, ayant pris récemment le commandement de son unité, a immédiatement élevé les qualités morales de tous ses pilotes au plus haut degré en les entrainant par son exemple. Le 22 mai, a abattu un avion ennemi dans ses lignes (près de Beaumont). Le 22 juin, attaquant un avion ennemi en liaison avec l’un de ses pilotes, l’a forcé à atterrir précipitamment."
* Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée de l’escadrille N 65, en date du 5 décembre 1916 : "Animé du plus haut esprit de dévouement et de sacrifice, a mené sans interruption pendant huit mois sous le commandement du capitaine Gonnet-Thomas et du capitaine Féquant, une lutte ardente contre les avions ennemis. A abattu du 1er mars au 1er novembre 1916. 97 avions et 5 ballons ennemis."
* Officier de la Légion d’Honneur du Chef de bataillon Philippe Féquant, commandant un groupe d’aviation de combat, en date du 1er avril 1917 : "Entré dans l’aviation en 1911, n’a cessé d’y montrer les plus belles qualités d’audace et d’entrain. A rendu de brillants services comme commandant d’une escadre de bombardement, commande un groupe de combat, en a fait une unité d’élite, donne l’exemple en toutes circonstances en payant largement de sa personne, a abattu deux avions ennemis. Quatre citations. (croix de guerre)."
* Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée du groupe de combat n° 13, en date du 10 septembre 1918 : "Unité de combat particulièrement brillante, animée du plus pur esprit de sacrifice et du plus ardent enthousiasme. Depuis sa formation en novembre 1916, sous les ordres du commandant Féquant, a coopéré avec une bravoure et une abnégation constante à douze grandes batailles aériennes. Malgré des pertes cruelles, n’a cessé à aucun moment de donner un magnifique exemple par sa ténacité et sa foi en la victoire. Sous les ordres du capitaine d’Harcourt, les escadrilles 15, 65, 84 et 88, ont pris la plus belle part aux batailles de mars et août 1918, se dépensant sans compter et portant à 166 le nombre de leurs victoires."
* Commandeur de la Légion d’Honneur du Col Philippe Féquant, commandant l’école militaire et d’application de l’aéronautique, en date du 29 décembre 1928 : "Officier du 1er avril 1917 ; 24 ans de services, 10 campagnes, une blessure, 5 citations."
* Citation à l’ordre de l’armée de l’Air du général de division Philippe Féquant, commandant la 5 ème région aérienne, en date du 8 mai 1936 : "Commandant de région aérienne, possédant au plus haut dégré les qualités qui caractérisent un chef de l’armée de l’Air."

Adj Ferdinand Pierre Biret - Né le 28 mars 1885 à St-Colombin (Loire-Atlantique) - Fils de Fernand Pierre Biret et de Clémentine Favereau (ménagère au bourg de Saint-Colombin) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 453 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 35ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mai 1905 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1906 - Nommé Brigadier fourrier, le 16 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 juillet 1907 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1909 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1910 - Rengagé pour un an à compter du 11 mai 1911 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1913 - Affecté au manège de l'école militaire d'artillerie à Fontainebleau (Val-de-Marne), le 10 février 1913 - rengagé pour cinq ans, à compter du 17 mai 1914 - A été blessé par un coup de pied de cheval à la jambe gauche, le 29 juin 1914 - Lors de la mobilisation générale, affecté au 7ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1869 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 27 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 (GB 1) du 9 janvier au 6 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 (GB 1) du 6 avril 1916 au 17 août 1919 - A effectué le convoyage d'un avion Voisin depuis la RGAé du Bourget du 13 au 16 juin 1916 - Citation n° 96 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 5 juin 1916 - Citation n° 552 à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1916 - Nommé Adjudant-chef, le 21 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Blessé au genou droit au cours d'un bombardement dans la nuit du 3 au 4 mai 1917 - Revient de convalescence, le 12 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 août 1918 - Citation n° 23 à l'ordre de l'armée, en date du 4 septembre 1918 - Citation n° 10 à l'ordre de l'escadre 14, en date du 11 décembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 17 août 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté à l'escadrille n° 207 (traditions de la BR 134 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Neustadt, le 1er janvier 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 8 avril 1920 - Evacué sur l'hôpital de Chartres, le 8 février 1923 - En convalescence du 5 mars au 9 avril 1923 - Marié avec Mlle Jeanne Teyssier à Bordeaux (Gironde), le 12 mai 1923 - Affecté au parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Borbeaux (Gironde), le 25 mai 1923 - Commandant de la station maritime de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Commandant de la Station de transit maritime aéronautique n° 1 de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1928 - Placé en congé du personnel navigant pendant un an, à compter du 1er juin 1933 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er juin 1933 - A effectué une période volontaire d'exercices de 5 semaines au 17 juillet au 20 août 1933 - Admis à la retraite, le 15 mars 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au 4ème bataillon de l'air - Suite au changement de dénomination du 4ème bataillon de l'air, passe, dans la réserve, à la base aérienne de Cazaux (Gironde), le 1er décembre 1936 - Dans la réserve, rayé des personnels navigants et passage dans les cadres sédentaires, le 2 mars 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), le 1er février 1938 - A accompli une période d'exercices obligatoire à la base aérienne de Rochefort du 21 août au 3 septembre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 25 décembre 1940 - Domicilié à St-André-de-Cubzac (Gironde) - Décédé, le 5 octobre 1968 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la marie de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Loire-Atlantique - Etat des services - Léonore - JORF - Dernière mise à jour : 21 janvier 2019.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 25 décembre 1916 : "Très bon pilote, qui s'est signalé au cours de nombreux bombardements par son audace et son mépris du danger. A déjà été cité."
* Citation n° 552 à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 30 octobre 1916 : "Pilote d'exceptionnelle valeur. D'une adresse et d'une bravoure remarquables. Accompli sesmissions de bombardement avec une grand maitrise, le mépris du danger le plus absolu, allant toujours sur l'objectif indiqué. S'est particulièrement distingué le 16 septembre 1916, au cours d'une expédition de nuit sur un objectif situé à 100 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies. Pris dans les nuages à voyage à très faible altitude, a bombardé le but en dépit des projectuers et d'une violente canonnade."

Adj Emile Aurange - Né le 17 avril 1888 au n° 11, rue des Belles Familles à Paris 16ème (75) - Fils d'Emile François Aurange (voyageur de commerce et inventeur de patins en caoutchouc pour chevaux) et de Maria Korachaï - Domiciliés au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75) en 1908 - Classe 1908 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1217 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre de la 5ème section de secrétaires d'état-major, le 8 octobre 1909 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 21 janvier 1910 - Fin de service et passage dans la disponibilié, le 24 septembre 1911 - Marié avec Mlle Lucie Eugènie Suzanne Descorps à la mairie du 17ème arrondissement de Paris, le 21 octobre 1912 - A effecté une période de réserve à la 20ème section de secrétaires d'état-major du 22 septembre au 14 octobre 1913 - Domicilié au 9, rue de l'Ouest à Neuilly-sur-Seine, à compter du 14 octobre 1913 - Domicilié au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75), à compter du 8 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 6ème section de secrétaires d'état-major, le 3 août 1914 - Affecté à la 6ème section d'infirmiers du groupe des brancardiers du 6ème corps d'armée - Passé à l'aéronautique militaire et affecté au 1er groupe des escadrilles de bombardement de Nancy, le 16 juillet 1915 - Infirmier en subsistance à l'escadrille VB 102 du 18 juillet 1915 au 1er janvier 1916 - Nommé Caporal, le 7 novembre 1915 - En subsistance à l'escadrille VB 112 du 1er janvier au 16 juillet 1916 - Passé observateur / mitrailleur - Observateur / bombardier de l'escadrille VB 101 du 16 juillet 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Nommé Sergent, le 15 avril 1916 - Observateur / bombardier de l'escadrille VC 110 du (3ème trimestre) 1916 au 3 septembre 1917 - Faisait équipage avec le MdL Jean-Louis Lahitte - Son avion est abattu en avril 1917 et il est grièvement blessé d'une commotion cérébrale et des deux jambes cassées - Citation n° 204 à l'ordre de l'armée, en date du 22 avril 1917 - Classé "Service auxiliaire", inapte définitif à faire campagne pour rétrécissement mitral par la commission de réforme de Bayonne, le 23 août 1917 - Affecté au service technique de l'aéronautique (STA) à Paris, le 16 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 mars 1918 - Démobilisé, le 15 avril 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation en 1920 - Après guerre, fonde la société "L'équipement électrique" à Paris (75) - Crée le premier réseau de stations-services électriques en 1923 - Fonde la "Société générale d'équipements" en 1925 - Elle fusionnera avec le société précision mécanique Labinal en 1960 - Placé en "Affectation spéciale" en qualité de directeur de la société anomyme "L'équipement Electrique" au 58, boulevard Richard Wallace à Puteaux, à compter du 28 mai 1927 - Rayé de l'affectation spéciale, le 10 novembre 1927 - Placé en position "Sans affectation", le 7 décembre 1927 - Domicilié au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75), à compter de 1936 - Médaille Militaire, le 18 avril 1962 - Décédé à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le 10 mai 1970 - Emile Aurange repose dans le cimetière Saint-Léon de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Photo transmise par Stéphane Aurange, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 435) de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - JORF - Sources familiales - Dernière mise à jour : 30 septembre 2021.
* Citation n° 204 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Aurange, observateur du 1er groupe des escadrilles de bombardement , en date du 22 avril 1917 : "Observateur et bombardier de nuit plein de bravoure et d’audace. A pris part dans l’infanterie au Combat des Eparges. A exécuté plusieurs bombardements de nuit, malgré des circonstances atmosphériques peu favorables, particulièrement pendant les nuits du 25 au 26 octobre et du 10 au 11 novembre 1916, où un brouillard intense a rendu très difficile et périlleuse l’accomplissement de sa mission."

Ltt Marcel Louis Henri Joseph Léon Courmes - Né le 13 juin 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Arthur Antoine Louis Courmes (militaire) et de Gabrielle Euphémie Louise Ségond - Domiciliés au 17, rue de la Paix à Nice (Alpes Maritimes) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2268 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, suite au concours d'entrée de 1905 - A été classé 272ème sur 275 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 21 octobre 1905 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1905 - Faisait partie de la promotion 1905-1907 "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1906 - Sorti 6ème sur 277 au concours final - Nommé Sous-lieutenant au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er octobre 1907 - Elève de l'école de cavalerie de Saumur de 1907 à 1909 - Sort Major (1er) de sa promotion - Affecté au 2éme régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 août 1908 - Marié avec Mlle Louise Chadwick à la mairie de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), le 21 mars 1910 - Domiciliés au 23, place Dauphine à Paris (75) - Ils ont eu deux enfants Christian et Gilberte - Campagne d'Algérie du 10 septembre 1908 au 4 août 1910 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1909 - En opérations en Algerie-Maroc du 5 août 1910 au 17 juin 1911 puis du 18 au 19 juin 1911 et 26 au 31 août 1911 - En opérations en Algérie du 2 au 9 octobre 1911 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 10 septembre 1911 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 27 octobre 1913 - Médaille du maroc avec agrafe "Maroc" - Rappelé par la mobilisation générale, au titre du 28ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 4ème division de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1980 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 6 décembre 1915 au 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 17 janvier 1916 au XXX 1916 - Commandant de l'escadrille VB 114 du XXX 1916 au 30 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 2 août 1916 au 12 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 du 12 au 20 juin 1917 - Stage au GDE à compter du 20 juin 1917 - Affecté au 2ème corps de cavalerie, le 18 août 1917 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 8 septembre 1917 - Détaché comme instructeur au centre d'instruction de St-Cyr - Nommé Capitaine, le 28 juin 1918 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 4 octobre 1919 - Admis dans la réserve spéciale, à compter du 25 décembre 1921 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, le 25 janvier 1922 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 29 décembre 1925 - Admis dans la position de disponibilité, à compter du 29 décembre 1925 - Affecté, dans la disponibilité, au 13ème régiment de Dragons, le 8 décembre 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major particulier de la cavalerie, service des chemins de fer de la 2ème région militaire à Amiens (Somme), le 7 novembre 1930 - A partir de 1931, il est l'un des premiers chef-opérateurs du son français et participe aux films les plus célèbres des années 30 - De 1931 à 1943, a été chef-opérateur du son de 41 films - A effectué une période d'exercices à l'état-major de l'armée du 4 au 9 septembre 1931 - A effectué une période d'exercices au centre militaire d'instruction de Versailles du 10 au 24 septyembre 1931 - A effectué une période d'exercices au 4ème bureau de l'état-major de l'armée de la 2ème région militaire du 11 avril au 15 mai 1932 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 22 novembre 1934 - Rayé des contrôle de l'armée d'active, le 22 novembre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 2ème région militaire, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 1ère région militaire, le 27 avril 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la région de Paris, le 10 février 1938 - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 11 juiller 1938 - A effectué une période d'instruction du 12 au 21 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la sous-commission des chemins de fer de Paris Nord, le 2 septembre 1939 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christophe Courmes, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille F 63 - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2022.
* Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 : "Pilote audacieux et habile, a exécuté 10 bombardements dont 9 de nuit, s'est particulièrement distingué en effectuant avec succès dans la nuit du 17 au 18 mai une expédition particulièrement périlleuse sur une gare importante."

Slt Henri Marcel Léau - Né le 2 août 1885 à Paris (75) - Fils d'Ernest Eugène Léau et de Claudine Dumont - Domiciliées au 100 rue d’Alésia à Paris 14ème (75) - Profession avant engagement facteur d'orgues - Domicilié au 2 rue Léon Delagrange à Paris 15ème (75) - Classe 1903 (engagement) / 1905 (normale) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1398 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 151ème régiment d'infanterie, le 30 mars 1901 - Arrivé à l'unité, le 1er avril 1901 - Nommé Caporal, le 30 septembre 1904 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1905 - Fin d'engagement et retour à la vie civile - Passage dans la réserve, le 30 mars 1907 - Domicilié au 16, passage de la Procession à Paris 15ème (75) - A effectué au période d'exercices au 28ème régiment d'infanterie du 23 mars au 8 avril 1914 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 228ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Griévement blessé au combat, le 29 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 décembre 1914 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Lyon-Bron - Brevet de pilote militaire n° 1099 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 20 juin 1915 - Présent à l'école de Buc, jusqu'au 26 juin 1915 - Pilote de la RGA du 26 juin au 29 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 29 juillet au 24 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 66 du 24 octobre 1915 au 1er septembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget, le 11 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1916 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 13 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Croix de Guerre avec palme de bronze, en date du 17 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 29 mai 1917 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon (Essonne) du 1er septembre au 6 octobre 1917 - Cet établissement soignait les personnels navigants victimes de surmenage, d'épuisement physique ou nerveux consécutifs aux combats - Affecté au Parc n° 4 du 6 au 29 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 123 du 29 octobre 1917 au 3 février 1918 - En mission du 23 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Tué au retour d’une mission de bombardement sur le Mont Donon, le Sopwith 1B1, qu'il pilotait, avait été probablement touché par la DCA allemande, le 3 février 1918 - Cette mission réunissait dix-sept Sopwith 1B2 et 5 Sopwith 1B1 du GB 4 qui ont largué 1.300 kg d'obus sur la plate-forme du Mont Donon (Bas-Rhin) - Son avion s’est écrasé dans le bois du Haut de la Corne de Lys sur le territoire de la commune de La Bourgonce (Vosges) - A cette époque, l'escadrille SOP 123 était stationnée sur le terrain d'aviation de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) - Il avait effectué plus de 100 missions de bombardement - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 février 1918 - A été d'abord inhumé au cimetière de Nompatelize (Vosges) - Son corps a été repris par la famille après guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille SOP 123 - En attente de la fiche matricule des archives départementales de Paris - Acte de décès de la commune de La Bourgonce - MpF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2024.
* Citation à l’ordre de l’armée de l'Adj Henri Léau, pilote à l'escadrille C 66, groupe de bombardement n° 2, en date du 13 mai 1916 : "sous-officier d’un dévouement et d’une bravoure à toute épreuve. Blessé grièvement au cours du combat du 29 août 1914, a montré dans des circonstances particulièrement difficiles, les plus belles qualités de courage et d’énergie. Comme pilote, a effectué plus de cent heures de vols au-dessus des lignes allemandes, a pris part à de nombreux bombardements et livré maints combats au cours desquels il a eu plusieurs fois son appareil atteint par les projectiles ennemis."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille C 66, en date du 15 juillet 1916 : "Le 22 juin 1916, a exécuté avec succès un raid de plus de 300 kilomètres en territoire ennemi. Au retour, surpris à plus de 10 kilomètres des tranchées par une panne de moteur, a foncé au milieu d’un barrage d’avions ennemis et sous une grêle de projectiles, est parvenu à atterrir à quelques centaines de mètres de nos lignes."
* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 février 1918 : "Officier d’élite. A exécuté de nombreuses missions sur l’ennemi. Est tombé glorieusement le 03 février 1918, au cours d’un bombardement."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 mai 1922 : "Hardi pilote, d'un dévouement et d'une bravoure à toute épreuve, ayant montré en maintes circonstances les plus belles qualités de courage et d'énergie. Tombé au cours d'une expédition de bombardement, le 3 février 1918. Croix de Guerre avec palme."
Photo du Cne Benjamin Laurens
Cne Jean Baptiste Benjamin Laurens - Né le 29 mars 1884 à Orgeix (Ariège) - Fils de Pierre Laurens (cultivateur) et de Catherine Trape (ménagère) - Profession avant engagement Instituteur - Classe 1904 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le matricule n° 95 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 17ème régiment d'infanterie, le 19 octobre 1904 - Nommé Caporal, le 11 avril 1905 - Nommé Sergent, le 12 mars 1906 - Nommé Sergent fourrier, le 21 mars 1907 - Rengagé pour un an, à compter du 19 octobre 1907 - Affecté au 151ème régiment d'infanterie, le 15 novembre 1907 - Rengagé pour deux ans, à compter du 19 octobre 1908 - Rengagé pour un an, à compter du 11 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1910 - Elève de l'école militaire d'infanterie, à compter du 15 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 150ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Domiciliés au 1, rue Jacques Offenbach à Paris 16ème - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 534 obtenu à l'école militaire d'aviation de Reims, le 30 août 1914 - Affecté à la réserve d'aviation de Saint-Cyr - Citation n° 101 à l'ordre de l'armée, en date du 18 octobre 1914 - Commandant de l'escadrille V 21 (future C 219) de la fin décembre 1914 au 1er juin 1915 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 décembre 1914 - Citation n° 221 à l'ordre de l'armée, en date du 5 avril 1915 - Décoré de l'Ordre de Saint-Stanislas de Russie, le 23 mai 1915 - Commandant de l'escadrille V 97 (future escadrille 469) au Bourget du 1er juin au 11 novembre 1915 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille VB 101 du 11 novembre 1915 au 14 mai 1917 - Citation n° 362 à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1917 - Décoré de la Médaille militaire Italienne en argent, en date du 13 mai 1917 - Commandant du 2ème groupe de bombardement du 14 mai 1917 au 13 janvier 1918 - Marié avec Mlle Suzanne Caroline Polak à la Ferté-sous-Jouarre, le 9 juin 1917 - Blessé au cours d'une chute d'avion pendant une mission de bombardement dans l'Aisne avec fracture de la jambe droite et du maxillaire inférieur, le 2 juillet 1917 - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 22 janvier 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 juillet 1917 - Commandant du GB 8 du 13 janvier au 19 juillet 1918 - Nommé Chef de Bataillon à titre temporaire, le 1er avril 1918 - Citation n° 596 à l'ordre de l'armée, en date du 17 juin 1918 - Blessé d'une plaie à la jambe droite au cours d'une chute d'avion, le 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadre de bombardement n° 14, le 23 août 1918 - Grande Médaille d'Or de l'Aéro-Club de France, en date du 7 novembre 1918 - Médaille de guerre de l'Aéro-club des Etats-Unis, en date du 7 janvier 1919 - Affecté au centre d'instruction de tir aérien et de bombardement de Cazaux de décembre 1918 au 9 juin 1922 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1918 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 25 septembre 1919 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 25 mai 1920 - Commandant en second du 11ème régiment d'aviation de bombardement de jour de Neustadt (Allemagne), le 9 juin 1922 - En occupation des pays rhénans du 12 août 1922 au 12 avril 1928 - Observateur en ballon, le 22 mars 1926 - Pension définitive de 45 % pour séquelles de fracture à la jambe droite, arthrite chronque du genou, perte de 19 dents, sinusite maxillaire droite chronique, fracture des os du nez, séquelles de broncho-pneumonie grippale par la commission de réforme de l'AFR, le 23 février 1928 - Affecté au 21ème régiment de bombardement de nuit, le 8 mars 1928 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1928 - Commandant en second du 21ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, le 1er mars 1929 - Maintien en activité avec pension à 60 % par la commission de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 20 décembre 1929 - Affecté au magasin d'aviation n° 3, le 8 avril 1930 - Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1930 - Participe au centre d'étude de l'aéronautique du 6 février au 11 mars 1933 - Directeur de l'entrepot spécial d'aviation n° 3 (changement de désignation du magasin d'aviation n° 3), le 13 décembre 1933 - Nommé Colonel, le 25 mars 1934 - Affecté à l'inspection générale technique du matériel, de la sécurité et des installations de l'Air, le 13 février 1936 - Commandant de la 3ème brigade aérienne, le 15 septembre 1936 - Général de Brigade aérienne, le 30 juin 1937 - Commandant, par intérim, de la 3ème division aérienne en avril 1938 - Commandant, par intérim, de la 3ème division aérienne et de la 1ère subdivision aérienne en novembre 1938 - Pension définitive de 95 % accordée, le 8 avril 1938 - Affecté à la base aérienne de Metz-Frescaty, le 1er mai 1938 - Placé en 2ème section de réserve du 29 mars au 2 septembre 1938 - Rappelé à l'activité, le 2 septembre 1939 - Commandant de la 1ère sous-division aérienne du 3 septembre au 25 novembre 1939 - A disposition de l'état-major du 25 novembre au 10 décembre 1939 - Nommé Commandant des forces aériennes de l'armée des Alpes et des forces de défense aérienne de la 3ème armée du 10 décembre 1939 au 29 juin 1940 - Commandant de la zone d'opérations aériennes des Alpes du 29 juin au 1er juillet 1940 - Son PC est à Valence - Commandant de la base aérienne de Marignane du 1er au 30 juillet 1940 - Mis en congé du personnel navigant, le 20 septembre 1940 - Domicilié au Palais des Pyrénées à Pau, à partir de septembre 1940 - Arrêté par les Allemands au moment de la Libération, a été incarcéré à Bordeaux avant d'être libéré - Placé dans la section de réserve, le 39 mars 1944 - Placé en 2ème section des cadres de réserve, le 20 septembre 1945 - Pension d'invalidité de 100 % par la commission de réforme de Tours, le 22 octobre 1946 - Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur, en date du 31 décembre 1951 - Domicilié à la villa "Sainte Thérèse" rue du Midi à Pau (Pyrénées Atlantiques) - Pension d'invalidité définitive de 100 % pour Séquelles de fractures des maxillaires supérieur et inférieur avec édentation, séquelles de fracture de la jambe droite, laryngite chronique, séquelles de fracture du nez, sinusite maxillaire chronique, légère défiguration, en date du 5 janvier 1955 - Compte 2.574 heures de vol dont 1.027 heures de guerre pour 304 missions de guerre en 1963 - Grade de Grand Croix de la Légion d'Honneur, en date du 14 juillet 1963 - Domicilié à "La Résidence" au 3, place Albert 1er à Pau (Pyrénées-Atlantiques), jusqu'en février 1967 - Domicilié "Les Lilas", rue St-Lazare à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) - Domicilié Résidence "La Futaie", avenue Le Pigonnet à Aix-en-Provence ( Bouches-du-Rhône) - Décédé à l'hôpital militaire Lavéran de Marseille (Bouches-du-Rhône) , le 21 septembre 1972 - - Photo famille Laurens que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 2) dela commune d'Orgeix (Ariège) - Pam - LO - Etat des services - Fiche matricule conservées aux archives départementales de l'Ariège - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 101 - JORF - Revue "L'Air" - Dernière mise à jour : 27 juin 2024.
* Citation n° 101 à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, en date du 18 octobre 1914 : "Fourni journellement des renseignements d'une précision remarquable survolant d'une façon continue les zones ennemies, malgré le feu violent et bien repéré de l'artillerie adverse."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, commandant l'escadrille V 21, en date du 27 décembre 1914 : "A rendu les plus grands services depuis le début de la campagne et au cours de nombreuses reconnaissances aériennes, a fait pruve de coups d'oeil, de sang-froid et d'audace. A exécuté de nombreux vols de nuit, dans des conditions particulièrement difficiles."
* Citation n° 221 à l'ordre de l'armée du Ltt Benjamin Laurens, pilote à l'escadrille V 21, en date du 5 avril 1915 : "A exécuté avec un mépris absolu du danger, plusieurs reconnaissances au-dessus des régions souvent défendues par l'artillerie ennemie et en a rapporté des documents de la plus haute importance, bien qu'ayant eu plusieurs fois son avion gravement endommangé. A, en outre, réussi plusieurs bombardements de nuit, dont il a pris lui-même l'initiative ou provoqué l'ordre, allant au devant des missions les plus périlleuses, notamment au cours de huit bombardements de nuit, exécutés depuis le 10 janvier 1915." Nb : il faisait équipage avec le Slt Eugène Pépin.
* Citation n° 2366 à l'ordre de l'armée de l'escadrille VB 101 du 1er groupe de bombardement, en date du 4 février 1916 : "Escadrille ayant toujours donnée les preuves d'un grand courage et d'un parfait esprit de devoir. Est parvenue en très peu de temps, sous l'impulsion énergique de son chef, le capitaine Laurens, à exécuter des bombardements de nuit collectifs et parfois dans des circonstances difficiles, en particulier dans la nuit du 18 janvier 1916, où 6 appareils ont pris leur vol."
* Citation n° 362 à l'ordre de l'armée, en date du 30 janvier 1917 : "A fait preuve dans l'exécution de ses opérations de bombardements de nuit, d'une très haute conception du devoir et d'un entier dévouement. Vient d'exécuter, malgré des circonstances atmosphériques très défavorables, tous effectifs au complet, sous le commandement du capitaine Laurens, chef d'une rare énergie et d'un courage exceptionnels. 76 expéditions de bombardement de nuit, au cours desquelles il a lancé sur les organisations de l'ennemi près de 5000 obus de grande puissance."
* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Benjamin Jean Baptiste Laurens, commandant le 2ème groupe de bombardement, en date du 17 juillet 1917 : "Officier d'un grand mérite. Animé du plus pur esprit de sacrifice, insouciant du danger, s'inspirant de toute circonstance de la conception la plus noble de son devoir d'officier, il n'a pas cessé, au cours des années de guerre écoulées de donner à tous ses subordonnés jusque dans les taches les plus pénibles et obscures l'exemple des plus rares vertues militaires. Blessé très grièvement au cours d'un vol à la tête de son unité."
* Citation n° 596 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Benjamin Jean Baptiste Laurens, commandant le groupe de bombardement n° 8, en date du 17 juin 1918 : "Officier supérieur de haute valeur morale et militaire. Remarquable chef de groupe de bombardement, donnant à tout le personnel sous ses ordres le plus bel exemple de bravoure et d'énergie, en participant à toutes les missions délicates et éloignées. A exécuté de nombreuses reconnaissances de nuit, rapportant toujours de précieux renseignements. A pris part à 168 bombardements dont 110 de nuit. S'est particulièrement distingué en accomplissant 3 missions spéciales à plus de 80 kms de l'arrière front ennemi."
* Grade d'Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Benjamin Jean Baptiste Laurens au 150ème régiment d'infanterie, commandant l'escadre de bombardement n° 14, en date du 28 décembre 1918 : "Officier supérieur de la plus haute valeur militaire et morale, se place au premier rang des précurseurs qui ont édifié la doctrine et créé des traditions de l'aviation de bombardement de nuit. Payant contamment de sa personne, a su rendre redoutable à l'ennemi les formations à la tête desquelles ila été placé. Vient de donner une nouvelle preuve de son esprit de sacrifice et d'abnégation en reprenant au front, avant guérison complète, sa place de chef et de soldat. Deux blessures.Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre. Six Citations."
* Grade de Commandeur de la Légion d'Honneur du Lcl Benjamin Jean Baptiste Laurens au magasin général d'aviation n° 4, en date du 10 juillet 1930 : " 25 ans de service , 8 campagnes, 2 blessures, 6 citations, 5 ans de bonifications pour services aérienne. Officier du 28 décembre 1928."
* Grade de Grand Officier de la Légion d'Honneur du général de brigade aérienne Jean Baptiste Benjamin Laurens, en date du 31 décembre 1951 : "39 ans 5 mois de services, 8 ans 9 mois de campagnes, deux blessures de guerre, 8 citations à l'ordre de l'armée, 12 ans 11 mois de bonifications pour services aériens commandés, Commandeur de la Légion d'Honneur du 10 juillet 1930."

Général de Brigade aérienne Benjamin Laurens, ancien commandant des escadrilles V 21, V 97, VB 101, du 2ème groupe de bombardement, du GB 8 et de l'escadre de bombardement n° 14, photographié probablement à Pau où il résidait entre 1950 et 1967 - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide.

Le général de brigade aérienne Benjamin Laurens en compagnie d'autres officiers généraux et supérieurs de l'armée de Terre pendant une prise d'armes à Pau, où il résidait entre 1950 et 1967 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par sa famille que je remercie pour son aide.
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