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Insignes de l'escadrille 101
peints sur les fuselages

Insigne initial de l'escadrille VB 101 - Cet insigne était peint sur le nez et la queue de l'appareil - Dessin Albin Denis

Evolution de l'insigne de la VB 101 - Dessin Albin Denis

Insigne porté par le commandant de l'escadrille VB 101 - Dessin Albin Denis

Variante de l'insigne de la VB 101, vu sur un Voisin type 8 en 1917 - Dessin d'après photo Albin Denis.

Insignes des escadrilles affectées à
l'escadre de bombardement n° 14 en 1918

Insignes des escadrilles affectées à l'EB n° 14 en 1918 - Planche publiée sur un petit historique de l'EB 14 - Photo transmise par Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille VB 101

Insigne en cuivre découpé de l'escadrille VB 101 - Inscription "VB 101" gravé - Fixation par une épingle à bascule - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique de l'escadrille VB 101 - Reconstruction infographique à partir d'une photo - Dessin Albin Denis.

Insigne d'une unité héritière des traditions de la VB 101 - Il s'agit probablement de celui de la 3ème escadrille du 22ème RABN des années 20 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne en argent d'une unité héritière des traditions de la VB 101 - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GB I/15 - Période allant du 24 avril 1935 au 30 juillet 1940 - Fabrication Mouterau - rue Montorgue - Paris - Photo Albin Denis.

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GT I/15 - Période allant du 30 juillet 1940 au 1er avril 1946 - Fabrication Augis - Photo Collection Patrice Gout.

Insigne métallique du GB 15 de 1939-1940. Ce groupe était composé des GB I/15 et GB II/15. De haut en bas, sont présentés les différents insignes des escadrilles composants le groupe de bombardement. En haut, l'étoile de la 101, la chauve-souris de la 113, la chimère ailée de la 131, le dragon de la 132. Photo Albin Denis

Insigne métallique du GT I/15 pour la période d'octobre 1940 à 1944 - Ce groupe, formé à Istres, était l'héritier direct du GB I/15 - Photo Albin Denis.

 

 

Symbolique

L'insigne de l'escadrille a tout d'abord été une étoile bleue, pour symboliser celles que les équipages apercevaient lors de leurs missions noctures de bombardement. Plus tard, une tête de hibou noir fut ajoutée au centre de l'emblème. L'appareil du chef de l'escadrille portait un même astre orné de la devise "Pericula Ludus Vi". (Nous nous jouons du danger).

Historique

Escadrille V 14 :

L'escadrille V 14 est créée en 1913. Le Ltt René Mouchard (Brevet de pilote militaire n° 137 en date du 22 juillet 1912) prend son commandement à partir du 2 août 1914. Je ne connais pas l'officier qui a commandé l'escadrille de 1913 à août 1914. L'escadrille, rattachée à la 4ème armée, est engagée dans la bataille des Ardennes, les 22 et 23 août, puis à celle de la Meuse, le 27 et 28 août 1914.

Elle est engagée dans la bataille de Vitry du 6 au 10 septembre. Le 29 septembre 1914, les deux escadrilles V 14 et V 21 deviennent escadrilles de bombardement.

Du 25 au 30 octobre 1914, bataille de l'Yser avec offensive en direction de Roulers en partant du front de Passchendaele, Lagemarck et Bixschoote. Du 30 octobre au 15 novembre, bataille d'Ypres en collaboration avec l'armée britannique. Les combats ont lieu sur Messines, Wytschaete, Langemarck, Bixschoote et le canal de l'Yser jusqu'à Dixmude.

Escadrille VB 1 :

Par décision du Général commandant en chef en date du 23 novembre 1914, création du premier Groupe de Bombardement. Il prendra l'appellation de GB 1. L'unité est placée sous les ordres du major général au G.Q.G. qui, suivant les circonstances, en fixera l'emploi et l'emplacement. Il est composé de 3 escadrilles, d'un parc, le tout placé sous les ordres d'un chef de groupe et de son état-major. Son premier chef est le Cdt Louis de Goÿs de Mezeyrac.
Les 3 escadrilles, chacune de 6 avions, sont respectivement les VB 1 (l'ancienne V 14), la VB 2 (l'ancienne Br 17) et VB 3. Leurs effectifs sont de 6 pilotes, 2 observateurs bombardiers, une cinquantaine d'hommes de mécaniciens et hommes de troupe, 8 tracteurs d'aviation, 2 voitures légères, pour le transport par route du personnel non navigant et du matériel.
Le Parc d'aviation 101 compte 5 officiers et une centaine d'hommes. Il sert d'organe de ravitaillement et réparation des unités aériennes. Les moyens mis à sa disposition sont de 17 camions. Pour plus d'efficacité, les 3 escadrilles doivent stationner sur le même terrain mais les différents éléments du Parc peuvent se diviser et accompagner, si nécessaire, une escadrille sur un autre terrain.

Le 6 décembre 1914, pendant une mission sur Ypres, Ménin, Courtrai, le Voisin LA de l'équipage Caporal Julien Serviès (pilote) et Slt Barrès (obs) est fortement pris à parti par la DCA allemande. Un cylindre ayant été ouvert par un éclat d'obus, l'avion perd peu à peu de l'altitude. Les deux aviateurs, après avoir atterrit en territoire ennemi, tentent d'incendier leur avion avant que l'infanterie ennemie, qui approche, ne les capture. Serviès tire une balle de carabine dans le réservoir, ce qui provoque le tir des Allemands qui pensent que les Français les visent. Le secteur devient chaud avec les balles qui sifflent. Enfin, à la dernière allumette, l'essence qui s'est écoulée, accepte de s'enflammer. L'avion est détruit. Les deux aviateurs lèvent les bras pour montrer qu'ils ne sont pas armés et sont fait prisonniers. Serviès a été légèrement blessé à la main par une balle et Barrès touchés par des éclats de bois. Heureusement pour eux, leurs adversaires acceptèrent qu'ils envoient une lettre à leur commandant d'escadrille pour le mettre au courant de la situation et de leur bonne santé.

En fin décembre 1914, le GB 2 est créé. Il se compose des escadrilles VB 4, VB 5 et VB 6. Après la création de deux nouveaux groupes de bombardement, les GB 3 et GB 4, en mars 1915, tous les groupes de bombardement sont réunis sur le plateau de Malzéville, près de Nancy, pendant l'été 1915. Ils sont placés sous les ordres du Cdt Alphonse Roisin (brevet de pilote militaire n° 251 en date du 22 avril 1913.)

Le GB 1 arrive à Saint-Pol-en-Ternoise le 18 décembre 1914 et s'établit au terrain d'Herlin-le-Sec. Il comprend deux escadrilles, la VB 1 et la VB 2. La VB 3 est restée à Chantilly pour protéger le GQG.

Le GB 1 fait mouvement sur Frévent en décembre 1914, puis sur Mourmelon le 27 décembre, pour arriver sur Verdun, le 18 janvier 1915. Le 8 février 1915, le GB 1 est envoyé à la Melette près de Châlons. Le 11 février, le VB 3 rejoint les deux autres escadrilles du groupe. Le GB 1 est désormais au complet sur un même terrain.

Le 24 février 1915, lors d'une exercice de nuit avec utilisation de projectieurs, le Voisin LA piloté par le Ltt René Mouchard, s'écrase à la verticale du terrain de la Melette-l'Epine (51). Le chef de la VB 101 faisait équipe avec le Sgt Emile Maillard mitrailleur. Les deux hommes ont été tués. Ils sont les premières victimes de l'unité.

Escadrille VB 101 :

Le 1er mars 1915, la numérotation des escadrilles de bombardement est modifiée et commence maintenant dans la série des 100. L'escadrille VB 1 devient l'escadrille VB 101 et ainsi de suite pour les autres unités.

Le 22 mars 1915, le GB 1 revient sur le plateau de Malzéville après une étape d'un jour à Toul. En réalité, le terrain se trouve sur les hauteurs de Nancy, plus précisément sur le territoire de la ville de Malzéville qui se trouve au Nord de la ville. Chaque unité du groupe a adopté un insigne simple qui se reconnait de loin : une étoile bleue pour le VB 101, une croix de Lorraine de la VB 102 et une étoile rouge pour la VB 103. Les escadrilles du "plateau" sont engagées à l'arrière des forces allemandes qui combattent dans la Woêvre. Les concentrations de troupes, les convois et surtout les gares sont attaqués à la bombe et avec toutes sortes d'obus adaptés pour être utilisés par l'aviation.

Le 26 mai 1915, Cdt de Goÿs dirige une importante mission de bombardement sur Ludwigshafen. Le GB 1 perd son chef lors de cette mission. A l'Est de Neustadt, le Voisin LA de l'équipage : Adj Etienne Bunau-Varilla (pilote VB 103 et brevet de pilote militaire n° 632 en date du 25 octobre 1914) et Cdt Louis de Göys de Mezeyrac (obs) est victime d'une panne moteur et doit être posé en territoire ennemi. Les deux hommes sont faits prisonniers.

Cdt Louis de Göys de Mezeyrac, chef du GB 1, photographié en 1911, alors qu'il était capitaine à Etampes. Il est à bord d'un Blériot à moteur Gnôme de 70 HP. Photo site Internet "Past to Present.

Le Cdt de Goÿs étant prisonnier, le Cne Ferdinand Willermoz (brevet de pilote militaire n° 2245 en date du 4 janvier 1916) va assurer l'intérim du commandement du GB 1 jusqu'en juin 1915. C'est une exception, car tout officier commandant une escadrille, doit normalement posséder le brevet de pilote militaire.

Le 7 juin 1915, le GB 1 est renforcé par l'escadrille V 21. Le 25 juin, le GB 2 rejoint le GB 1 sur le plateau de Malzéville. Le LV Pierre de Cayla (pilote de la Marine / brevet de pilote militaire n° 17 en date du 19 juillet 1911) vient d'en prendre le commandement. Le 13 juillet, trente-cinq Voisin des deux groupes bombardent la gare stratégique de Vigneulles-les-Hattonchâtel. C'est à partir de cette gare que les Allemands ravitaillaient la région de la tranchée de Calonne et celle de la forêt d'Apremont. Ils ont lancé 171 obus de 90 mm et sont tous rentrés au terrain.

Le 19 juillet, le GB 3 vient renforcer les deux premiers groupes. Il dispose d'une section d'avions-canon qui sera renforcée dès le 26 juillet. Les 4 groupes de bombardement sont concentrés sur le plateau de Malzéville et sont sous les ordres du Cdt Roisin.

Suite au succés des raids de bombardement au-dessus de l'Allemagne et de la Lorraine occupée, la direction de l'aéronautique au Ministère de la guerre prévoit la mise en ligne de 60 escadrilles de 10 avions chacune. (document daté du 23 août 1915)

Du 25 septembre au 13 octobre, 3ème bataille d'Artois avec offensive sur tout le front et légère progression. Le 8 octobre 1915, le Cne Jean Laurens prend le commandement de l'escadrille. Le 19 janvier 1916, le Sgt Paul Chevalier (pilote) et le Sgt Agénor Corroenne (mitrailleur) sont tués pendant une mission de bombardement sur Metz et Arnaville.

Avant le 1er février 1916, les groupes de bombardement relevaient directement du général commandant en chef, via la Direction générale de l'Aéronautique. Après cette date, les groupes de bombardement passent sous les ordres des armées qui doivent établir un plan général de bombardement.

Le 14 mars 1916, la VB 101 quitte le GB 1. Elle est envoyée par fraction sur le terrain de Lemmes, près de Verdun, où elle combattra indépendamment des formations de bombardement. Lors de la bataille qui se joue au Nord-Est de Verdun, le GB 5, des éléments du GB 2, les escadrilles C 66, V 110, et finalement la VB 101 sont successivement engagés dans la bataille.

Le 7 avril 1916, Le Ltt Mac Malcor (Brevet de pilote militaire n° 2167 en date du 27 décembre 1915) et le Sgt Major Georges Ancelin sont victimes de problème moteur après le décollage d'une mission de bombardement et font demi-tour. Après avoir redécollé, leur avion est pris dans une violente rafale de vent. Leur Voisin s'écrase et brûle. Le chargement d'obus Gros explose. Les deux membres d'équipage sont tués.

Le 13 juin, la VB 101 s'installe à Sacy-le-Grand, pour travailler sur le front de la Somme. Finalement, elle deviendra escadrille indépendante de bombardement jusqu'en mai 1917. Le 28 juillet 1916, au cours d'une mission de bombardement sur les gares de Jussy, Chauny et Appilly, le Voisin de l'équipage Caporal Jean Lescuyes (pilote / Brevet de pilote militaire n° 2684 en date du 10 février 1916), Adj Paul Thevenard (bomb) tombe en perte de vitesse. Le biplan s'écrase tout près du terrain de Sacy-le-Grand. Les deux hommes sont tués. Le Cne Paul Meilhand de Langlade (Brevet de pilote militaire n° 5348 en date du 10 février 1917) prend le commandement de l'escadrille, pendant le 3ème trimestre 1916.

Du 4 septembre au 15 novembre, bataille de la Somme avec prise de Chilly, Soyécourt, Berny, Vermandovilliers, Deniécourt, Pressoire, Ablaincourt. En novembre 1916, la VB 101 vient renforcer le GB 3 sur le front de la Somme. Le GB 1, réorganisé, est commandé par le Cdt Curault. Il comprendra les unités suivantes : la VB 101 (Cne Laurens), la VB 110 (Ltt Hurtrel), la VB 114 (Ltt Abadie), La CEP 115 (Cne Lefort), la C 66 (Cne de Kérillis) et un détachement de 4 Nieuport de l'escadrille N 68.

L'année 1917 voit l'essor des unités de bombardement de nuit. Les escadrilles de bombardement comptent 15 avions et les unités indépendantes de bombardement, 25 appareils (VB 101, MF 25). De mai 1917 au 20 février 1918, la VB 101 sera rattachée au GB 2. Du 16 au 22 mars 1917, les forces allemandes se replient. Les troupes françaises prennent Lassigny, Noyon, Chauny, Tergnier et avancent jusqu'au canal Crozat et jusqu'à la rive gauche de l'Ailette. Dans la nuit du 17 mars, la VB 101 largue plus de 3 tonnes de bombes sur la zone de Noyon et Guiscard.

Le 2 mai, un Voisin 8 de la 101 est gravement accidenté. Le pilote (Sgt Maurice Verien) et le bombardier (Sgt André) sont blessés et le mitrailleur, le MdL Marius Quoniam décéde de ses blessures. Le 3 juin, le Ltt Henri Richard, blessé au combat, décéde de ses blessures.

Le 21 août, au retour d'une mission de bombardement, un Voisin 8 de la 101 est accidenté. Le Sgt François Vacher (pilote / brevet de pilote militaire n° 2416 en date du 17 janvier 1916) décédera de ses blessures, le 25 août. Son mitrailleur, le Soldat Edouard Salles sera blessé.

Le 2 octobre 1917, le Voisin 8 de l'équipage Alphonse Brevet (pilote / brevet de pilote militaire n° 6569 en date du 24 mai 1917 à Ambérieu) et MdL André Carron de la Carrière (bomb) est abattu pendant un bombardement de nuit de Metz. Les deux hommes sont tués.

Le G. B. 2 (groupe de nuit) s'installe à Épiez, près de Vaucouleurs (Meuse), à partir du 6 mars 1918. Il comprend 1es escadrilles Caproni CAP 115, CAP 130 et VB 101. Le groupe de Bombardement italien (GB 118) lui sera rattaché en cours d'année. Les bombardements des unités se concentrent sur les noeuds ferrés, les différentes usines de la vallée de la Moselle, au Nord de Metz.

Le G. B. 10 de bombardement de nuit, commandé par le capitaine Colcomb, comprendra, à partir de mars deux escadrilles de Voisin : la V 101, retirée au GB 2 le 20 février 1918, et la V 116. Formé à Montagne, il passera sous le commandement du capitaine Laurens pour constituer le Groupement Laurens, en juin 1918.

Le 28 mars, la VB 101 fait mouvement sur Villeuneuve-lès-Vertus. Ses équipages vont attaquer l'arrière du front allemand, principalement les lieux d'approvisionnement en munitions et en matériel.

Le 3 avril, un autre Voisin de la 101 est abattu près de la Ferme de Constantine, à Tinqueux-près-Reims (51). L'équipage : Sgt Ferdinand Perdriel (pilote / brevet de pilote militaire n° 5978 en date du 18 avril 1917 à Ambérieu) et Asp Jean-Marie Meynial (obs) est tué. Le 21 avril, c'est au tour des brigadiers Maurice Lesbroussard (pilote / brevet de pilote militaire n° 6718 en date du 31 mai 1917 à Ambérieu ) et Louis Chapel (mitrailleur) d'être tués quand leur Voisin-Renault n° 2761 est abattu près d'Avaux (08).

Le 14 mai, la Division aérienne est créée. Elle est placée sous le commandement du général Duval. aide-major général, chef du service aéronautique. Le but de cette grande formation est de coordonner l'action de toute l'aviation de combat et de bombardement réservée au GAR (Groupe d'Armées de réserve) et de préparer l'organisation des formations d'aviation offensive.

Le 21 mai, le Sgt Antiquet est tué au cours d'un accident aérien.

Composition de la 1ère division aérienne lors de sa création :

Elle est formée par deux groupements de jour.

1 ) Le groupement Ménard (PC à Montagne) avec :

  • L'Escadre de combat 1 (GC 15 - GC 18 - GC 19 - C 46). Un groupe de combat comprend 4 escadrilles à 18 appareils.

  • L'Escadre de Bombardement 12 (GB 5, GB 6, GB 9).

2 ) Le groupement Féquant (PC à Tillé) avec :

  • Aviation de combat : GC 11 - GC 13 - GC 17 - Br. 220.

  • Aviation de bombardement : GB 3 - GB 4.

L'aviation de nuit comprend :

1 ) Le Groupement de Bombardement de nuit Chabert (PC à la Ferté-Milon) GB 1 - GB 7 - GB 8.

2 ) Le Groupement de Bombardement de nuit Villomé (PC Villeneuve-les-Vertus). GB 2 - GB 18 (italien) équipés en Caproni.

3) Le Groupe Laurens (PC à Montagne) : GB 8

4 ) Le Groupe Colcomb (PC à Montagne) : GB 10 (V 101 et V 116).

Les groupes Laurens et Colcomb seront réunis en juin 1918 sous le commandement unique du capitaine Laurens et formeront un groupement du même nom.

Le 20 août 1918, le groupement Laurens devient l'escadre de bombardement n° 14. Il comprendra :

- le GB 8 avec trois escadrilles : V 109 - V113 - V 125.
- le GB 10 avec trois escadrilles : V 101 - V 116 - V 133.

Le 3 octobre, dernières pertes de la 101 pour la GG. L'équipage : Caporal Robert Chatelain (pilote / brevet de pilote militaire n° 11364 en date du 5 février 1918 à Ambérieu) et Asp André Ouin (obs) sont tués quand leur avion est abattu près de Manicamp (02)

Le 11 novembre 1918, l'escadrille est stationnée à Bussy-lès-Cerny. Ses équipages ont remporté 2 victoires homologuées et 2 non homologuées. L'escadrille a reçu 3 citations à l'ordre de l'armée. Vingt officiers, sous-officiers et hommes du rang ont été tués au combat ou par accident, 17 blessés et 12 faits prisonniers lors de missions derrière les lignes ennemies.

Le 1er avril 1919, l'escadrille 101 est rattachée à l'escadre de bombardement n° 8. Le 1er janvier 1920, lors de la 1ère réorganisation de l'aéronautique militaire après la Grande Guerre, et la création des régiments d'aviation, l'escadrille devient le 209ème escadrille du 2ème Régiment de Bombardement de Nancy-Malzéville. Pendant la campagne de 1939-40, c'est la 1ère escadrille du GB I / 15 qui détient ses traditions. A partir du 30 juillet 1940, elle passe du bombardement au transport. De nos jours, c'est la 1ère escadrille de l'ET 1/61 "Touraine" qui est la détentrice des traditions de la VB 101 de la Grande Guerre.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille VB 101

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique du GT 1/61 "Touraine" - Homologué sous le n° 1442/EMAA, le 22 avril 1948 - Période allant de 1947 à 1953 - Insigne A. Augis Lyon - Photo Albin Denis.

Insigne de l'ET 1/61 "Touraine" basé à Orléans - homologué au SHD section Air de Vincennes sous le n° A 676 en 1956. Cette unité détient les traditions des escadrilles 101 (sa 1ère escadrille) et BR 113 (sa 2ème escadrille). A partir de cette date, elle a successivement utilisé le C-47 Dakota, le N 2501 Noratlas, le C-160 Transall. Photo Albin Denis.

Insigne de la 1ère escadrille de l'ET 1/61 "Touraine" stationné à Orléans-Bricy - Il porte la devise "Pericula Ludus Vi" (Nous nous jouons du danger) - Insigne homologué sous le n° A 1459 au SHD du château de Vincennes, le 1er octobre 2015 - Photo droits réservés.

 

Fanions des unités détentrices des
traditions de l'escadrille VB 101

Fanion de la 1ère escadrille du GB 1/15 - Epoque 1935 à 1940 - Il est détenu par les traditions de l'ET 1/61 "Touraine" stationné sur la BA 123 d'Orléans-Bricy - Cette unité est détentrice des traditions de l'escadrille VB 101 de la Grande Guerre - Photo Franck Roumy que je remercie pour son aide.

Détail du fanion de la 1ère escadrille du GB 1/15 - Epoque 1935 à 1940 - Photo Franck Roumy que je remercie pour son aide.

Fanions des unités détentrices des
traditions de l'escadrille VB 101

Fanion du GB 1/15 - Epoque 1935 à 1940 - Il est détenu par les traditions de l'ET 1/61 "Touraine" stationné sur la BA 123 d'Orléans-Bricy - Cette unité est détentrice des traditions des escadrilles VB 101 et VB 113 de la Grande Guerre - Photo Franck Roumy que je remercie pour son aide.

 

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants de l'escadrille

Numéros des avions connus

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 101

Rattachements de l'escadrille

Types d'avions utilisés

Décorations

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Citations de l'escadrille 101

* Citation n° 2366 à l'ordre de l'armée de l'escadrille VB 101 du 1er groupe de bombardement, en date du 4 février 1916 : "Escadrille ayant toujours donnée les preuves d'un grand courage et d'un parfait esprit de devoir. Est parvenue en très peu de temps, sous l'impulsion énergique de son chef, le capitaine Laurens, à exécuter des bombardements de nuit collectifs et parfois dans des circonstances difficiles, en particulier dans la nuit du 18 janvier 1916, où 6 appareils ont pris leur vol."

* Citation à l'ordre du GQG des 1er et 4ème groupes de bombardement , en date du 28 octobre 1916 : "Le général Commandant en chef exprime sa satisfaction au personnel de l'aviation britannique de Luxeuil et des 1er et 4ème groupes de bombardement pour la rapidité et l'entrain avec lesquels a été organisés et exécutés l'expédition dirigée contre les usines Thyssen, à Haf=gondange, dans la nuit du 22 au 23 octobre et dans la journée du 23."

Missions effectuées par le
Cne Philippe Féquant à l'escadrille VB 101

d'après les carnets de vol du capitaine Philippe Féquant
transmis par M. Guy Rufray que je remercie pour son aide précieuse.

Le Cne Philippe Féquant est muté à l'escadrille VB 101 du GB 1 stationnée sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy. Il fait le voyage du Bourget à Malzéville en chemin de fer. Il arrive sur place, le 23 mai 1915.
Dès le lendemain, à bord du Voisin LA n° 539, il effectue son premier vol comme passager, en compagnie du Cne Alfred de Clerck. Comme tout s'est bien passé, en fin de soirée, il effectue un vol en solo de 50 mn sur les environs de Nancy, à bord du Voisin LA n° 310.
Le 25 mai, deux vols d'accoutumance à bord des Voisin LA n° 310 (1h10) et n° 415 (0h30)

Le 26, les choses sérieuses commencent. Afin de se familiariser aux missions de bombardement, le capitaine décolle en compagnie du soldat Agénor Corroenne (lui aussi pilote) pour effectuer un exercice de bombardement. Après une boucle sur Baccarat pour allonger la mission, ils simulent le largage de projectiles sur Lunéville. La mission, à bord du Voisin LA n° 415, a été réalisée à une altitude moyenne de 2000 m sur une distance de 110 km. Elle a duré 1h37. Mais ce n'est vraiment rien par rapport à ce qui attend les aviateurs de Malzéville, le lendemain.

Le jeudi 27 mai, toujours accompagné du soldat Corroenne qui fera office de bombardier et de second pilote en cas de besoin, le Cne Féquant décolle en pleine nuit, à bord du Voisin LA 415. Cette mission, bien réelle cette fois, réunit des avions des escadrilles VB 101, VB 102 et VB 103. L'objectif des aviateurs français est les usines de produits chimiques de Ludwigshafen. Pour situer cette ville, elle se trouve sur l'autre bord du Rhin en face de Mannheim.

Le capitaine donne les détails de cette mission dans son carnet de vol. En voici les détails :

Itinéraire Aller : décollage du plateau de Malzéville à 3h21 - Rambervillers à 4h01 à une altitude de 1100 m - Dagsbourg à 4h45 à une altitude de 1700 m - Saverne à 4h56 à une altitude de 1800 m - Bobenthal à 5h35 à une altitude de 1800 m - Godramstein à 5h50 à une altitude de 1900 m - Lachen à 6h04 à une altitude de 1850 m - Ludwigshafen à 6h25 à une altitude de 1800 m.

Ils lancent 5 obus de 90 mm.

Mission Retour : Schönauà 7h08 à 2100 m - Marmoutier à 7h42 à 2150 m - Raon l'Etape à 8h18 à 2000 m - Baccarat à 8h23 à 1700 m - Lunéville à 8h37 à 1700 m - Plateau du Malzéville à 8h55. Soit un vol de 472 km réalisé en 5h34. Un exploit pour l'époque. Lors de ce vol, les avions ont été canonnés sur Blamont, Phalsbourg, Ludwigshafen, Phalsbourg, Blamont.

Le Cne Philippe Fécamp prend le commandement de l'escadrille VB 101, le 28 mai 1915. Le 31, faisant toujours équipe avec Corroenne, le capitaine décolle, à bord du Voisin LA n° 415, pour une reconnaissance du front. Après avoir pris l'air à 16h34, les deux hommes survolent successivement Nomeny, Pont-à-Mousson, Flirey, Commercy, Toul. Ils atterrissent à Malzéville à 18h24. Ils sont canonnés par la DCA allemande dans les environs de Nomény. (mission de 1h50, sur 150 km à 2000 m de moyenne)

Le 2 juin 1915, reconnaissance sur Château-Salins et Delme, en compagnie du caporal Corroenne, à bord du Voisin LA n° 539. Ils sont canonnés par des batteries de DCA entre ces deux villes et n'observent pas de mouvements de trains. Corroenne tire 20 cartouches de mitrailleuse. Ils atterrissent à Malzéville après un vol de 2h15.

Le 3 juin, décollage avec Corroenne pour un bombardement de Bensdorf à bord du Voisin LA n° 415. Suite à une fausse lecture de la jauge d'essence, ils font demi-tour et abandonnent la mission et rentrent à Malzéville au bout d'une heure 39 de vol. Le lendemain, il réalise deux vols d'essai avec le mécanicien Lelièvre. D'abord à bord du 415 pour tester la nouvelle hélice, ce test n'est pas concluant. Puis sur le 420 où par hasard, ils croisent un Aviatik sur lequel Lelièvre tire 3 balles. L'Allemand, plus rapide, s'éloigne vers ses lignes.

Le 5 juin, le capitaine, toujours accompagné de son fidèle Corroenne, fait le voyage Nancy-Verdun pour prendre connaissance des modalités d'une mission spéciale à réaliser sur une pièce lourde. Ils décollent de Verdun et lâchent 6 obus de 90 mm sur une pièce de 380 cachée dans la partie Nord-Est du bois de Muzeray, près de Spincourt. Après avoir été fortement canonnés au-dessus du bois de Muzeray, ils aperçoivent un Albatros dans les environs de Saint-Mihiel, qui croisent beaucoup trop loin pour être mitraillé. Plus rapide, il ne sera pas inquiété.

Le 6 juin, le commandant Barès inspecte les unités du plateau de Malzéville. Les 7 et 8 juin, les avions sont préparés pour un autre raid à longue distance. Le 11, à bord du 420, il enmène l'escadrille VB 101 pour une évolution d'ensemble entre Saint-Nicolas-de-Port et Malzéville. Le 13, un vol d'interdiction en compagnie du caporal Corroenne à bord du 539.

Le 15 juin, la mission préparée les 7 et 8 juin est effectuée sur Karlsruhe. A bord du Voisin LA n° 420, en équipe avec Corroenne, ils lancent 6 obus de 90 mm. Leur itinéraire jusqu'à l'objectif a été le suivant : Malzéville (3h11) - Baccarat (3h58) - Marmoutier (4h54) - Wittersheim (5h12) - Haguenau (5h25) - Karlsruhe (6h05) et celui du retour : Rohrweiler (6h40) - Baccarat (7h36) - Dombasle (7h58) - Malzéville (8h10) soit 383 km réalisés en 4h59, à une altitude moyenne de 2400 m.

Les 22 et 24 juin, le capitaine Féquant donne des leçons de pilotage au Cne Henry Salel, observateur, à bord du Voisin LA n° 539. Du 26 juin au 9 juillet, il effectue plusieurs vols à bord du Voisin LA n° 420. Le 13 juillet, mission de bombardement sur la gare de Vigneulles-lès-Hattonchâtel à bord du n° 420, en compagnie du Cne Dubois. Ils lancent 5 obus de 90 mm sur l'objectif qu'ils attaquent à 2400 m.Après avoir été sérieusement pris à parti par la DCA allemande, ils se posent sans dommage après 3 heures de vol. Le 20, bombardement de la gare de Conflans-Jarny à bord du 420, cette fois en compagnie du caporal Corroënne. Ils larguent 6 obus de 90 mm qui tombent sur le but visé. La DCA ennemie donne son maximum pour empêcher les aviateurs français de rentrer chez eux. Philippe Féquant est blessé et a le haut du bras gauche traversé de part en part par un éclat d'obus. Un autre fragment de métal touche l'avion.

Le 5 août, des exercices d'évolutions sur commandement sont réalisés. Le 11, il commence à voler à bord du Voisin LA n° 750 et réalise plusieurs vols avec Lelièvre, son mécanicien. Le 12, nouvelle mission de bombardement en compagnie du caporal Corroënne, à bord du 750. Un gros orage les obligent à faire demi-tour et a annuler la mission. Le 14, bombardements des parcs et cantonnements de la zone de Chaillon, toujours avec le même observateur et à bord du n° 750. Ils lancent 5 obus de 10 kg sur des cibles. La mission, qui n'a pas été génée par la DCA ennemie, a duré 2h23.

Le 21 août, exercice de tir à la mitrailleuse à bord du Voisin LA n° 420 en compagnie de Corroënne. Le 24 août 1915, un vol groupé, mettant en oeuvre les 4 groupes de bombardement, est réalisé à l'occasion de la visite du président de la République et du roi des Belges. Le 25, bombardement des usines de Dillinger avec Corroënne, à bord du 750. En passant à la verticale de Dieuze, l'avion est touché par 3 éclats d'obus. Un 4ème éclat touche l'observateur à la clavicule droite. Heureusement, sa combinaison de vol l'a protégé et il en sera quitte pour un gros bleu.

Le 6 septembre 1915, 5 obus de 90 mm sont lachés du 750 sur la gare de Sarrebruck. Au retour, deux avions allemands les attaquent, Corroënne riposte et tire 74 cartouches. L'un des assaillants a reçu une rafale de 30 coups, tiré à moins de 50 m. Il est descendu dans les nuages et a disparu de la circulation. L'autre, après avoir essuyé plusieurs rafales, s'est contenté de suivre le Voisin à 3 / 4 km derrière. Le n° 750 a été touché par plusieurs balles qui ont traversé l'aile supérieure et coupés deux cordes à piano. La mission aura duré 3h38. L'un des avions ennemis venait d'attaquer le Voisin n° 701 de l'escadrille VB 102 monté par le Sgt Charles Niox et le Cne Albert Féquant. Au cours du combat, Albert Féquant, le frère de Philippe, a été tué sur le coup par une rafale bien placée.

Le 13 septembre, bombardement de Trêves à bord du n° 750, toujours accompagné de Corroënne. Ils lancent 5 obus de 90 mm sur la gare et la ville. Les éclatements, qu'ils ont pu boserver, montrent que les projectiles sont tombés très près de leur but. Ils atterrissent à Ancemont, près de Verdun, après 3h53 de vol. L'après-midi, en revenant vers Malzéville, ils bombardent la gare de Dommary-Baroucourt avec 5 obus de 90. Le retour a été plus court que l'aller avec seulement 2h40 de vol.

 

Rédaction en cours, à suivre.

 

Les hommes

Cne Edmond René Thébault - né le 28 juiin 1896 à Nantes - Entré enservice actif au 3ème régiment de Spahis, le 30 octobre 1895 - Brevet de pilote militaire n° 986 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 6 juillet 1915 au 3ème trimestre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 décembre 1914.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A exécuté des reconnaissances quotidiennes au-dessus de l'ennemi avec le plus complet mépris du danger, accomplissant intégralement ses missions, sans tenir compte du feu dirigé contre son avion."

Sgt-maj Georges Emile Ancelin - Né le 16 février 1891 à reims (51) - Observateur de l'escadrille VB 14 / VB 101 d'août 1914 au 7 avril 1916, date de sa mort - Nommé Sgt-Major, le 9 avril 1915 - Nommé observateur, le 23 juin 1915 - Tué au cours d'un accident aérien, en compagnie du Ltt Marc Malcor, sur le terrain du plateau de Malzéville, au départ d'une mission de bombardement de nuit, le 7 avril 1916.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Sous-officiers d'un dévouement et d'une bravoure exceptionnelle. A fait preuve d'une grande habileté et d'un remarquable courage au cours de nombreux bombardements effectués très en avant dans les lignes ennemies. Est tombé glorieusement, le 7 avril 1916, au cours d'une espédition de nuit exécutée dans des conditions particulièrement périlleuses."

Ltt Marc Lucien Marie François Malcor - Né le 1er août 1891 à Tours (Indre-et-Loire) - Fils d'Alfred Louis Malcor (Capitaine d'artillerie, attaché à l'état-major du 9ème corps d'armée) et de Jeanne Marie Augustine Ruillé - Domiciliés au 18, rue d'Alma à Tours - Classe 1911 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 936 - Engagé volontaire au titre de l'école militaire spéciale de St-Cyr, à compter du 10 octobre 1911 - Promotion des "Marie-Louise" - Affecté, pour sa première année de service militaire, au 3ème régiment de Cuirassiers, à compter du 12 octobre 1911 - Arrivé à l'école militaire spéciale de St-Cyr et nommé Aspirant, le 12 octobre 1912 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 9ème régiment de cuirassiers, le 23 décembre 1913 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la division, en date du 31 décembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 4 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 août 1915 - Marié avec Mlle Henriette Elisabeth Marie Gèze à Toulouse (Haute-Garonne), le 18 septembre 1915 - Domiciliés au 66, rue Pargaminières à Toulouse - Brevet de pilote militaire n° 2167 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 27 décembre 1915 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 3 janvier 1916 - Pilote du GDE du 21 janvier 1916 au (1er trimestre) 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du (1er trimestre) au 7 avril 1916 - Tué lors d'un accident d'avion, au décollage d'une mission de bombardement sur le terrain du plateau de Malzéville, le 7 avril 1916 - Il fait équipage avec le Sgt-Major Georges Ancelin - Après un premier départ interrompu par des ratés moteur, ils redécollent mais sont déportés par une violente rafale de vent - Leur Voisin s'écrase à 50 mètres du plateau de Malzéville - L'épave s'enflamme et les obus Gros que l'avion transportait explosent - Les deux membres d'équipage ont été tués - Marc Malcor a initialement été inhumé dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 15 avril 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, en date du 10 mai 1922 - Son corps a été repris par sa famille (à confirmer) et repose désormais dans le cimetière de Le Plessis-Dorin (Loir-et-Cher) - Sources : Registre des naissances de l'année 1891 de la ville de Tours - Pam - JMO GB 1 - CCC de l'escadrille VB 101 détruits pour la période concernée - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - JORF - MpF - Site Mémorial GenWeb - Dernière mise à jour : 17 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Marc Lucien Marie François Malcor au 9ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 15 avril 1916 : "Pilote ayant donné des preuves d'une grande énergie et des plus belles qualités morales. Par son allant, son courage et sa haute conscience du devoir, était un exemple frappant pour tous ceux qui ont pu le voir à l'oeuvre. Est tombé glorieusement, le 7 avril 1916, au cours d'une expédition de nuit effectuée dans des conditions particulièrement périlleuses."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthûme, du Ltt Marc Lucien Marie François Malcor au 9ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 10 mai 1922 : "Dès son arrivée en escadrille, a fait preuve d'une grande énergie et des plus belles qualités morales. Par son allant, son courage et sa haute conscience du devoir, était un exemple frappant pour tous ceux qui l'ont vu à l'oeuvre. Est tombé glorieusement au cours d'une expédition de nuit, le 7 avril 1916, effectuée dans des conditions particulièrement périlleuses. A été cité. "

Sgt Robert de Bonnefoy - Brevet de pilote militaire n° 1016 obtenu le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 10 juin 1915 au XXX.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote de grande valeur. A manifesté, aux cours des bombardements nombreux et périlleux auquel il a pris part, une ardeur, un entrain et un courage exceptionnel. A eu son appareil souvent atteint par des projectiles ennemis."

Cne Joseph Marie Pierre Antoine Jean De Clerck - Né le 5 juillet 1886 à Arras (Pas-de-Calais) - Eléve de l'école spéciale militaire de 1905 - Affecté au 41ème régiment d'infanterie pour effectuer une année de service militaire - Brevet de pilote civil n° 855 délivré par l'Aéroclub de France, en mai 1912 - Brevet de pilote militaire n° 283 obtenu le 27 mai 1913 - Pilote de l'escadrille V 14 / VB 101 d'août 1914 au 26 mai 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 21 octobre 1914 - Une citation à l'ordre du GB 1, le 4 avril 1915 - Nommé capitaine, le 22 avril 1915 - Commandant du parc d'aviation n° 37 de Casablanca, à partir du 31 décembre 1920 -Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Affecté comme de groupe du 37ème régiment d'aviation au Maroc, le 23 février 1924 - Commandant du parc du centre d'études de l'aéronautique de Villacoublay, le 8 septembre 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 8 juillet 1928 - Commandant du parc de l'école militaire et d'application de l'aéronautique militaire - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 juin 1931 - Décédé, le 17 août 1960 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer - Sources : LO - JORF - CCC 101 - Dernière mise à jour : 23/04/2015.

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Joseph de Clerck, pilote de l'escadrille V 14, en date du 21 octobre 1914 : "A fait journellement des reconnaissances du plus haut intérêts. A, par deux fois attaqué des avions ennemis et arrêté leurs reconnaissances. A eu à trois reprises, son avion gravement endommagé par des projectiles. A toujours rapporté des renseignements exacts."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef de bataillon Joseph Marie Pierre Antoine Jean de Clerck à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, en date du 8 juillet 1928 : "21 ans de services, 9 campagnes,une blessure, 2 citations. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 21 octobre 1914."

MdL Jean Paul Anatole Marie Joseph Lescuyer - Né le 29 avril 1897 à Vannes (Morbihan) - Fils de Paul Olivier Lescuyer et de Anne Marie Legrand - Domiciliés au 28, rue des Trente à Rennes (Ille-et-Vilaine) - Elève du lycée de Rennes d'octobre 1905 à décembre 1914 - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1917 - Recrutement de Rennes (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 746 - Engagé volontaire au titre du 1er groupe d'aviation, à compter du 15 juillet 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Buc, le 6 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2684 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 10 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 15 février au 21 mai 1916 - Nommé Caporal, le 16 février 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 21 mai au 28 juillet 1916 - Tué au cours d'un accident aérien, au retour d'une mission de bombardement, sur le terrain de Sacy-le-Grand, le 28 juillet 1916 - A 23h55, son avion est parti en glissade sur l'aile gauche, qu'il n'a pu rattrapper et s'est écrasé - Il faisait équipage avec l'Adj Paul Thévenard (bombardier / mitrailleur) qui a également également été tué - Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, en date du 19 août 1916 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - MpF - Dernière mise à jour : 30 octobre 1916 - Photo famille Lescuyer, communiquée par M. Arnaud Lamotte que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de la 3ème armée, à titre posthume, du Cal Jean Lescuyer, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 19 août 1916 : "Jeune pilote d'un entrain et d'un valeur morale remarquables. A pris part en moins d'un mois à dix bombardements de nuit, et a toujours rempli sa mission, malgré le feu intense de l'artillerie ennemie. Tombé glorieusement dans la nuit du 29 juillet 1916."

Sgt René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1884 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés 28, rue Réaumur à Paris - Profession avant guerre Aviateur - Engagé au 2ème groupe d'aviation à compter du 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 1er octobre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Pilote de la division Caudron de St-Cyr-Bois-d'Arcy - Stage à la société "Le Rhône", le 29 et 30 janvier 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée en septembre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée et Médaille Militaire, le 4 août 1916 - Croix de Guerre - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté à la mission en Russie du 20 février 1917 au 7 mai 1918 - Ordre de St-Vladimir - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 à la fin de la guerre - Photo mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Adj Auguste Roblin - Né le 7 mars 1887 à Paris 14ème (75) - Fils de Jean Baptiste Louis Roblin et de Céline Marie Momon - Domiciliés au 26, rue Louis Morard à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre Représentant de commerce - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3525 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 4ème régiment de Spahis, le 11 juin 1907 - En campagne en Tunisie du 21 juin 1907 au 15 février 1908 - En campagne de guerre au Maroc du 16 février au 3 mars 1908 - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Casablanca" - En campagne en Tunisie du 4 mars 1908 au 14 juin 1910 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 11 juin 1910 - Affecté, dans la réserve, au régiment de cavalerie légère à Sézanne (Marne) - Domicilié au 100, rue d'Alésia à Paris 14ème (75), à compter du 22 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 août 1914 - Affecté au 12ème régiment de chasseurs - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Rappelé à l'activité au 5ème régiment de Hussards par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 octobre 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du début octobre au 6 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 101 du 6 au 31 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 114 du 31 décembre 1915 au (4ème trimestre) 1916 - Mitrailleur en subsistance à l'escadrille 52 du 26 avril au 5 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du (4ème trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu au nord-est du bois d'Hallu, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Damenez (pilote) et le Cal Rivière (mitrailleur) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Chevregny (Aisne), le 24 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Bermericourt (Marne), le 3 mai 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Titulaire d'une victoire homologuée et de deux non homologuées ou probables à l'escadrille C 46 - Au cours d'une mission photographique, il livre combat aérien contre deux Albatros, il a été très grièvement blessé par balles au crâne, le thorax et l'abdomen, à bord d'un Letord, le 22 juillet 1917 - Ttransféré à l'ambulance 5/59 de Cugny (Aisne), il est décédé des suites de ses blessures le même jour après avoir été décoré de la Médaille militaire - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Inhumé tombe n° 71 dans le cimetière militaire de Cugny (Aisne) - La photo date de sa période à l'escadrille VB 114 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille C 46 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Revue La guerre aérienne illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 1er février 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 11 février 1917 : "Mitrailleur plein d'entrain, très adroit tireur. Déjà cité à l'ordre de l'aéronautique. A abattu un avion allemand, le 29 janvier 1917."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 22 juillet 1917 : "Excellent mitrailleur, plein de cran et d'adresse. A soutenu de nombreux combats et a abattu un avion allemand en janvier 1917. Très grièvement blessé, le 22 juillet 1917, alors qu'il tenait tête à deux avions ennemis."

Le Slt Gabriel Trouvé, pilote de l'escadrille N 561 de Venise, pose aux commandes de son Nieuport 24 bis n° N 5152 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Slt Gabriel Trouvé - Né le 12 septembre 1890 à Paris 11ème (75) - Fisl de Jules Auguste Trouvé et d'Agathe Alexandre - Profession avant guerre Dessinateur - Domicilié au 13, rue Biscornet à Paris 12ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3320 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 14ème régiments de chasseurs à cheval, le 20 avril 1909 - Nommé cavalier de 1ère classe, le 9 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 10 décembre 1909 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er octobre 1910 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 30 septembre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 février 1913 - Brevet de pilote civil décerné par l'aéroclub de France, le 4 novembre 1913 - Placé en position "Hors cadre aéronautique", le 5 décembre 1913 - Affecté à la 5ème compagnie, le 20 février 1914 - Brevet de pilote militaire n° 430 obtenu, le 23 mars 1914 - Passé au 1er groupe aéronautique de Versailles (Yvelines), comme élève pilote, le 1er juillet 1913 - Pilote de l'escadrille V 21 (future BR 219) du 2 avril au 29 septembre 1914 - Rengagé pour deux ans, à compter du 20 avril 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future VB 101) du 29 septembre au 11 octobre 1914 - Servira comme observateur au sein de cette escadrille - Pilote de l'escadrille de protection du CRP (GEPCRP) du 11 octobre 1914 au 17 avril 1915 - Nb : GEPCRP : Groupe des Escadrilles de Protection du Centre Retranché de Paris - Médaille militaire, en date du 15 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 96 (future V 468) du 17 avril au 1er septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 mai 1915 - Pilote de l'escadrille V 97 DCA (future escadrille 469) du 1er septembre 1915 au 21 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 392 / N 561 de Venise du 27 avril 1916 à décembre 1918 - Distinctif italien n° 641, en date du 21 mai 1916 - Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 novembre 1916 - Nommé Lieutenant, le 4 avril 1917 - Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 - Croix de guerre italienne, en date du 19 janvier 1918 - L'escadrille N 561 a été dissoute en décembre 1918 - Passé au 1er groupe d'aviation à Dijon, le 22 avril 1919 - Volontaire pour la mission française en Pologne - Affecté au Parc d'aviation n° 52 de l'armée Haller à Varsovie, le 3 juin 1919 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 - En Pologne du 24 octobre 1919 au 31 mai 1920 - Croix de guerre polonaise - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er juin 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Passé en position "Hors cadre" (cavalerie d'active), le 17 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 1er août 1920 - Rapatrié en France, sur sa demande, le 15 novembre 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 22 novembre 1920 - En occupation des Pays Rhénans du 22 novembre 1920 au 12 décembre 1922 - Nommé commandant de la 1ère escadrille du 33ème régiment d'aviation, le 16 juillet 1921 - Affecté au 21ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1921 - Décédé à l'hôpital militaire de Dusseldorf (Allemagne), le 13 décembre 1922 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 210) de la mairie du 11ème arrondissement de Paris - Liste des brevets militaires - Etat des services - Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 561 de Venise - CCC de l'escadrille V 468 - CCC de l'escadrille 469 - LO - JORF - Dernière mise à jour : 7 décembre 2021.

* Télégramme n° 1273 du général en chef, en date du 6 octobre 1914 : "Le général en chef exprime au commandant le groupe des escadrilles de bombardement, aux chefs d'escadrilles , aux tireurs et aux pilotes des escadrilles toute sa satisfaction pour le travail brillant fécond en résultat qu'ils ont accompli. Il compte sur le dévouement, le courage et l'habileté de tous pour continueravec le même succès l'importante mission qu'il leur a confié." Signé Joffre.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 octobre 1914 : "A témoigné au cours de nombreuses reconnaissances aériennes des qualités de courage de sang-froid et des connaissances militaires qu'ont fait de lui un précieux collaborateur du commandement."

* Médaille de bronze italienne et citation n° 274 à l'ordre de la Marine italienne, en date du 28 septembre 1916 : "Pour l'hardiesse, l'habileté et le calme démontrés dans l'accomplissement d'une mission audacieuse de guerre aérienne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Gabriel Trouvé, pilote à l'escadrille N 561, en date du 26 novembre 1916 : "A fait preuve d'ardeur, d'habileté et de calme dans l'accomplissement efficace d'une audacieuse mission de guerre."

* Citation n° 3 à l'ordre du régiment décernée par le Lcl, commandant le 1er groupe d'ALVF (artillerie lourde sur voie ferrée) / détachement d'Italie, en date du 21 juin 1917 : "Pour ses brillantes et audacieuses missions exécutées dans le Trentin mettant l'ennemi en fuite partout où il l'a rencontré."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 3 juin 1919 : "Pilote très adroit, très conscencieux et d'un courage très éprouvé. En escadrille depuis le début de la guerre et à la même escadrille depuis plus de deux ans, n'a cessé de montrer les plus belles qualités de courage et d'entrain. A eu de nombreux combats, n'hésitant pas à attaquer dans les lignes ennemies et ramenant plusieurs fois son apapreil criblé de balles et d'éclats."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Gabriel Trouvé au 34ème régiment d'aviation, en mission en Pologne, en date du 16 juin 1920 : "Pilote d'avant-guerre. S'est particulièrement distingué dans l'aviation de bombardement et de reconnaissance, d'abord sur le front français, puis en Italie. Une blessure. Quatre citations."

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

MdL Marie André Guy Carron de La Carrière - Né le 23 avril 1894 à Domagné (Ille-et-Vilaine) - Fils de Guy Charles Désiré Marie Carron de La Carrière (docteur en médecine, chef des travaux clinique du laboratoire de clinique médicale à l'hôpital Necker, médaille d'Or à l'exposition universelle de 1900) et de Marie Eugènie Clémence Jouet-Pastré - Domiciliés au 4, rue du Cirque à Paris 8ème - Obtient son baccalauréat en 1914 - Profession avant guerre Clerc d'avoué - Etudiant de 3ème année à la faculté de droit de Paris - Classe 1914 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 12 - Ajourné d'un an pour faiblesse - A obtenu un sursis d'incorporation par le conseil de révision en 1914 - Incorporé au 11ème escadron du train des équipages militaires, le 10 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1915 - Affecté au 19ème escadron du train des équipages militaires, le 15 octobre 1915 - Décoré de la Distingued Conduct Medal anglaise, en date du 19 octobre 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 mars 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève mitrailleur, le 28 janvier 1917 - Dirigé sur l'école de tir aérien de Cazaux du 1er février au 16 juin 1917 - Observateur de l'escadrille VB 101 du 16 juin au 1er octobre 1917 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à bord d'un Voisin type LAP, sur la ville de Metz (Moselle) dans la nuit du 1er au 2 octobre 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Georges Creuze (pilote) qui a lui aussi perdu la vie - Son corps a été déposé au Lazaret (hôpital) I de Metz - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 27 mars 1918 - Croix de Guerre avec palme - Médaille militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 1er octobre 1922 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 13) de la ville de Domagné (Ille-et-Vilaine) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille VB 101 - MpF - JORF - Bailey-Cony - Dernière mise à jour : 8 octobre 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Carron de la Carrière au 11ème escadron du Train, observateur à l'escadrille VB 101, en date du 27 mars 1918 : "Observateur hors de pair, ayant au plus haut degré la conception du devoir militaire. Tombé glorieusement au cours d'un bombardement de nuit."

* Médaille militaire et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du MdL Marie Carron de la Carrière, observateur à l'escadrille VB 101, en date du 1er octobre 1922 : "Observateur hors de pair, doué des qualités les plus précieuses de bravoure et d'énergie, portant au plus haut degré la conception du devoir militaire. Animé et admiré de tous, d'un merveilleux exemple à chacun exécuta dix bombardements au mois de septembre 1917 sur les gares de Courcelles et de Longeville, défendues d'une façon exceptionnelle. Tombé glorieusement au cours d'un bombardement de nuit, le 1er octobre 1917, au-dessus de Metz. A été cité."

 

Photo du Slt Paul Gignoux

Ltt Paul Marie Joseph Antoine Gignoux - Né le 12 juin 1893 dans le 1er arrondissement de Lyon (Rhône) - Fils de Marie Joseph Octave Gignoux et de Marie Joséphine Mermet - Domiciliés au n° 1, Chemin du Greillan dans le 5ème arrondissement de Lyon (Rhône) - Profession avant guerre élève ingénieur mécanicien à l'école Centrale de Lyon (Rhône) - Construit un planeur qui fut essayé sur les hauteurs de Fourvière - Classe 1913 - Recrutement du bureau sud du Rhône sous le matricule n° 143 - Ajourné de service militaire pour un an pour faiblesse en 1913 - Mobilisé au titre du 61ème régiment d'infanterie, caserné à Privas (Ardèche), à compter du 15 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 4 janvier 1915 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 4 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1855 obtenu à l'école d'aviation militaire (d'Avord), le 24 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de la RGA du Bourget, du 14 novembre 1915 au 30 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 21 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 30 janvier au 28 août 1918 - Nommé Sergent, le 21 avril 1916 - Citation n° 89 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 20 avril 1916 - Convoyage par les airs du Voisin du Cne Laurens, en compagnie de son mécanicien, le sol Simon du 16 au 17 juin 1916 - A participé au bombardement de la gare de triage de Sacy-le-Grand, au cours d'un raid de sept Voisin, le 5 juillet 1916 - 53 obus Gros ont été largués pendant la mission - Citation n° 252 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 12 octobre 1916 - Médaille militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 mars 1917 - Citation n° 40 à l'ordre de l'armée, en date du 16 décembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille VB 137 du 28 août 1918 au 28 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 13 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1918 - Rentré de convalescence, le 19 janvier 1919 - Military Cross britannique - Pendant la GRande guerre, a réalisé un total de 210 missions - L'escadrille VB 137 est dissoute Pars-les-Romilly (Aube), le 28 avril 1919 - Affecté à la 43ème compagnie d'ouvriers d'aviation, le 28 avril 1919 - Démobilisé, le 10 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 22 juin 1920 - A obtenu son diplôme d'ingénieur à l'école supérieure de commerce de Bordeaux en 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - A accompli une période volontaire de réserve au 21ème régiment d'aviation du 5 au 20 novembre 1926 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1930 - A accompli une période volontaire de réserve au 21ème régiment d'aviation du 4 au 11 juillet et du 16 au 22 août 1932 - Brevet de pilote civil en 1932 - A possédé plusieurs avions Potez, dont il était représentant de la marque - Domicilié au 4, rue Bossuet à Lyon (Rhône), à compter du 20 août 1932 - A accompli une période de réserve à la 21ème escadre en 1934 - A accompli une période de réserve de neuf jours à la 21ème escadre en 1935 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 août 1935 - Domicilié au 75, rue Tronchet à Lyon (Rhône), en date du 9 août 1935 - A accompli une période de réserve de 15 jours à la 21ème escadre en 1936 - Affecté à la base aérienne de Nancy, le 16 octobre 1936 - Victime d'un grave accident d'avion en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Bordeaux (encadrement de la 21ème escadre), le 1er avril 1937 - A effectué, à la 21ème escadre aérienne de Bordeaux, une période de réserve de 15 jours échelonnée du 1er juin 1936 au 30 juin 1937 - Nommé Commandant de réserve, le 25 décembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air 105, le 1er août 1938 - A accompli une période volontaire de réserve au bataillon de l'air 105 de 18 jours échelonnée du 1er janvier au 30 juin 1938 - Convoqué au bataillon de l'air 105 pour une période d'exercice, le 6 août 1939 - Maintenu sous les drapeaux, le 2 septembre 1939 - Affecté à la compagnie 5/105, le 2 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 1er février 1940 - Après la guerre, il achète un Beechcraft Bonanza puis un Auster Mk 5 avec lesquels il fera de nombreux voyages - Il effectue son dernier vol pour se rendre à Lourdes, au pélerinage de l'aviation en 1972 - Il a été conseiller général du Rhône, maire de Limonest - Décédé à Limonest, le 7 mai 1990 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du bureau sud de Lyon conservée aux archives départementales du Rhône - JMO du 1er groupe de bombardement - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 137 - JORF - Dernière mise à jour : 14 novembre 2020.

* Citation n° 89 à l'ordre du 1er groupe de bombardement du Sgt Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 20 avril 1916 : " Pilote d'une haute valeur morale. Sitôt arrivé en escadrille, s'est fait remarquer par ses qualités d'adresse, d'audace et de sang-froid. A effectué en deux mois et demi, dix bombardement de nuit et a toujours atteint l'objectif indiqué."

* Citation n° 252 à l'ordre de la 3ème armée du Sgt Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 12 octobre 1916 : "Sous-officier donnant en toutes circonstances le plus brillant exemple de courage et d'esprit du devoir. Volontaire pour les missions les plus périlleuses, a pris part à 46 expéditions de nuit, allant toujours sur l'objectif indiqué. Dans la nuit du 5 juillet, au cours d'un bombardement sur objectif éloigné de moteur faiblissant, s'est résolument dirigé sur le but, l'a bombardé à faible altitude, a été pris dans les faisceaux de trois puissants projecteurs, subissant une violente canonnade et le feu nourri des mitrailleuses ennemies."

* Médaille militaire, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, du Sgt Marie Paul Joseph Antoine Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 26 mars 1917 : " Pilote d'élite. Exemple constant de tenacité, de bravoure et d'audace. Animé du plus bel esprit du devoir. A effecté avec succès de nombreuses missions de bombardement sur les organisations ennemies. Déjà deux fois cité."

* Citation n° 40 à l'ordre de l'armée du Sgt Marie Paul Gignoux, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 16 décembre 1917 : " Pilote admirable de courage et d'audace. Compte 101 bombardements. Au cours du mois de septembre 1917, a effectué 15 bombardements dont trois la même nuit sur un objectif particulièrement défendu."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Marie Paul Joseph Antoine Gingoux au 61ème régiment d'infanterie, pilote aviateur, en date du 19 juillet 1918 : " Officier de la plus grande valeur morale et tehnique ayant au plus haut point l'esprit de dévouement et le sentiment du devoir. Depuis plus de deux ans, a été dans son escadrille un modèle d'entrain, de courage et d'énergie, toujours volontaire pour les missions périlleuses, poursuivant leur exécution avec intelligence et audace. A obtenu des résultats exceptionnels. A exécuté avec succès 160 bombardements ou reconnaissances de nuit qui constitue pour ses camarades le plus remarquable exemple. Cinq citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Gignoux du 61ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille VB 137, en date du 30 décembre 1918 : " N'a cessé depuis qu'il apris le commandement de son escadrille de donner à tous son personnel le plus bel exemple de courage, d'ardeur et de dévouement. A exécuté en 4 mois et demi plus de 50 expéditions dont cinq doubles sorties au cours desquelles il a obtenu à plusieurs reprises des résultats importants, livré un combat et ramené une fois son appareil atteint d'éclats d'obus. A ainsi contribué à obtenir de son unité de nouvelle réaction, un rendement inespéré."

 

Photo de l'Adj René Roussin

Adj René Gaston Roussin - Né le 4 juin 1894 à Paris (75) - Fils de Charles Roussin et d'Anne Petit - Domiciliés au 28, rue de Réaumur à Paris 3ème (75) - Profession avant guerre Aviateur - Classe 1914 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 832 - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 8 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 487 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims, le 31 juillet 1914 - Pilote de l'escadrille C 11 du 15 août au 30 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 14 (future 101) du 29 septembre au 16 décembre 1914 - Nommé Sergent, le 11 décembre 1914 - Affecté à St-Cyr - Bois d'Arcy du 16 décembre 1914 au 1er février 1915 - Pilote de l'escadrille C 27 du 1er février au 1er juillet 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, le XX mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 56 du 1er juillet 1915 au 9 janvier 1916- Citation à l'ordre de l'armée, le 29 octobre 1915 - Nommé Adjudant, le 30 novembre 1915 - Pilote de la section d'artillerie lourde C 202 / C 202 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 14 février 1917 - Affecté au détachement aviation de la mission militaire de Russie, le 20 février 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 582 du 23 avril 1917 au 10 avril 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 novembre 1917 - Retour en France, le 7 mai 1918 - Chevalier de St-Vladimir de Russie - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 22 février 1918 - Pilote de l'escadrille C 202 du 18 juin 1918 au 6 avril 1919 - Nommé Lieutenant, le 24 septembre 1918 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 1er janvier 1920 - En mission en Tchécoslovaquie (Bohême) - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 (changement de dénomination du régiment) - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté à l'entrepôt spécial d'aviation n° 2 de Nanterre, le 20 avril 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1926 - Nommé Commandant, le 15 mars 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 12 décembre 1940 - Domicilié au 11, boulevard Montfleury à Cannes (Alpes-Maritimes) - Décédé, le 4 mai 1964 - Sources : Pam - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille C 11 - CCC escadrille 101 - CCC escadrille C 27 - CCC escadrille C 56 - CCC escadrille C 202 - JORF - Dernière mise à jour : 28 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille C 56, en date du 29 octobre 1915 : "Pilote de valeur qui a accompli depuis le début de la campagne un nombre consédérable de reconnaissances et de régalges de tir. S'est particulièrement signalé au cours des attaques de septembre par son audace et son endurance."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt René Gaston Roussin, pilote de l'escadrille 582, en date du 4 novembre 1917 : "Officier très courageux. Attaqué le 28 septembre 1917 par son avion de chasse ennemi, a pu, grâce à son sang-froid, ramener son avion dans les lignes russes et jusqu'à l'aérodrome, bien que son appareil ait reçu des balles dans ses organes essentiels et que son observateur ait été grièvement blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt René Gaston Roussin, pilote au 34ème régiment d'aviation (mission en Tchécoslovaquie), en date du 16 juin 1920 : "Officier pilote de valeur, volontaire pour toutes les missions, a rendu les plus grands services dans les opérations auxquelles il a pris part. A eu des combats très durs avec des avions ennemies et est rentré plusieurs fois avec son avion criblé de balles. Trois citations."

 

Photo de l'Adj Henri Tiffagnon

Adj Henri Tiffagnon - Né le 24 août 1891 à St-Ouen (Seine-St-Denis) - Fils de Léon Tiffagnon (coiffeur) et de Claire Maret - Domicilié au 128, rue de la Plaine à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Métreur vérificateur - Classe 1911 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 5586 - Service militaire au 3ème régiment de Cuirassiers, à compter du 11 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1913 - Nommé Sergent, le 9 juin 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 octobre 1915 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 2856 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 mars 1916 - A l'école d'Ambérieu jusqu'au 20 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 au 20 mars 1916 ou au 17 août 1917 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation, le XX octobre 1916 - Convoyage d'un avion de la RGA vers l'escadrille du 15 au 23 février 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 30 mai 1917 - En stage Nieuport au GDE du 17 août au 27 septembre 1917 - Lâché sur avions Nieuport, le 21 août 1917 - Pilote de l'escadrille N 151 / SPA 151 du 27 septembre 1917 au 23 avril 1918 - Stage Spad VII au GDE du XXX au 11 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion sur le terrain d'aviation d'Auvillers, le 23 avril 1918 - Son corps a été évacué sur l'hôpital 36 d'Auvilers (Oise), le même jour - Médaille Militaire et citation à l'ordre du 35ème régiment d'aviation, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Sources : Pam (2 fiches) - En attente mise en ligne fiche matricule par les archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille N 151 / SPA 151 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 25 février 2018.

* Citation à l'ordre du 3ème groupe d'aviation du MdL Henri Tiffagnon du 3ème régiment de Cuirassiers, à l'escadrille VB 101, en date du 8 mai 1917 : "Pilote remarquable par son allant et sa bravoure. A pris part à trente-six expéditions de nuit atteignant l'objectif indiqué malgré le feu intense de la défense ennemie. Dans la nuit du 11 avril 1917, ayant eu une panne de moteur au-dessus de l'ennemi, est parvenu à rentrer dans nos lignes en franchissant les tranchées à 200 mètres d'altitude sous le feu des mitrailleuses et de l'artillerie ennemies."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre du 35ème régiment d'aviation, à titre posthume, de l'Adj Henri Tiffagnon, pilote à l'escadrille SPA 151, en date du 1er décembre 1923 : "Adjudant pilote dans une escadrille de chasse où il avait été affecté sur sa demande, s'est fait remarquer par son calme au combat et par ses qualités de pilote. Tué, le 23 avril 1918, des suites d'une chute d'avion."

 

Photo du Sgt François Padieu

Sgt François Padieu - Né le 13 juillet 1895 à Amiens (Somme) - Fils de Gustave Padieu et de Suzanne Landrieu - Profession avant guerre Elève mécanicien de l'école Breguet - Classe 1915 - Recrutement du Havre (Seine-Maritime) sous le matricule n° 1277 - Mobilisé au 39ème régiment d'infanterie, le 18 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 3 février 1915 - Brevet de pilote militaire n° 869 obtenu, le 29 avril 1915 - Affecté à l'escadrille VC 116 du 20 juin du 4 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 4 octobre au 16 novembre 1915 - Rétrogradé Caporal, le 8 octobre 1915 - Affecté à la 13ème section d'avions canons au 16 novembre 1915 au 19 juillet 1916 - Citation n° 2297 à l'ordre de l'armée, en date du 18 janvier 1916 - Nommé Sergent, le 15 avril 1916 - Décédé des suites d'un accident d'avion à St-Omer (Pas-de-Calais), le 19 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Sol Sylla Mary (mécanicien en 2ème) qui a également perdu la vie - François Padieu repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Sources : Fiche matricule du département de la Seine-Maritime - Liste des brevets militaires - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 27 août 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal François Gustave Padieu, à la section d'avions-canons d'un corps d'armée, en date du 18 janvier 1916 : "A participé à plusieurs opérations de bombardement à grande distance. Le 10 janvier 1916, pilotant un avion-canon, s'est porté au secours d'un de ses camarades attaqué par un avion de chasse ennemi. A engagé le combat avec cet appareil et a permis à son pointeur de l'abattre d'un coup de canon tiré à mitraille à très coiurte distance."

 

Photo du Brig Lysis Denaint

Brig Lysis Marcel Caroné Denaint - Né le 14 mai 1890 à Paris 16ème (75) - Fils de Marcel Caroné Marie Denaint et de Madeleine Fullerton-Carnegie - Domiciliés au 36, boulevard des Château à Neuilly-sur-Seine - Classe 1910 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2098 - Service militaire au 2ème régiment d'artillerie lourde, à compter du 8 octobre 1911 - Nommé Caporal, le 6 avril 1912 - Profession avant guerre Rédacteur dans un journal - Mobilisé comme conducteur de véhicule léger au 2ème régiment d'artillerie lourde, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme conducteur de véhicule léger, le 20 juin 1915 - A Dijon, jusqu'au 2 mai 1916 - Affecté au Parc n° 7 et parc n° 2 du 17 mai au 22 aout 1916 - Affecté au RGA du 22 au 31 août 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire de Dijon, comme élève pilote, le 31 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5029 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 12 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas - Stage à Villacoublay - Stage bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 26 août 1917 - Pilote de la RGA du 26 août au 7 octobre 1917 - Pilote d'avion canon de l'escadrille VB 101 du 7 octobre 1917 au 13 mars 1918 - Pilote de l'escadrille CEP 115 du 13 mars au 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille V 116 du 27 mai au 4 juillet 1918 - En mission du 20 juin au 4 juillet 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion, à l'hôpital complémentaire d'armée n° 44 à Senlis (Oise), le 4 juillet 1918 - Lysis Denaint repose dans le cimetière des Batignolles à Paris - Sources : Pam - MpF - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 101 - CCC escadrille CEP 115 - CCC escadrille V 116 - Dernière mise à jour : 6 mai 2016.

 

Photo du Sgt François Vacher

Sgt François René Georges Vacher - Né le 2 septembre 1882 à le Change (Dordogne) - Profession avant guerre Ingénieur - Brevet de pilote militaire n° 2416 obtenu, le 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 2ème trimestre 1916 au 25 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 octobre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un bombardement au-dessus des lignes allemandes, aux commandes d'un Voisin 8, le 21 août 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaire n° 25 de Lure (Haute-Saône), le 25 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée à titre postume, le 11 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le soldat Edouard Salles, mitrailleur, qui a été blessé - François Vacher repose dans le cimetière militaire du Glacis du Château de Belfort (90).

Les hommes

Retour de la mission de Ludwigshafen - 1er groupe de bombardement – Escadrille VB 101 - VB 102 - VB 103 - Terrain de Malzéville, le 27 mai 1915 - Assis de gauche à droite : Slt Sébastien de Neufville (VB 102) – Cne Tay Do-Huu-Wi (VB 102) – Slt Marc Bonnier (VB 101) – Adj Marcel Abran (VB 102) – Sgt Jean-Claude Bernard (VB 102) – X – X – Caporal Paul Chevalier (VB 101) Debouts 1er rang : Cne Armand des Prez de la Morlais (VB 102) – Cne Henri Salel (VB 103) – Ltt Jean de Boisdeffre (VB 101) – Slt Charles Nardin (VB 101) – X – Aiguefeuille – Sgt Maurice Poggi (VB 103) – Slt Georges Jumel (VB 101) – Cne Philippe Féquant (VB 101) – Slt Gaston Partridge (VB 101) – Adj Marcel Aullen (VB 101) - 2ème rang : Ltt Charles Colcombet (VB 103) – Cne Albert Féquant (VB 102) – X – X – Sgt Renaud (VB 103) – Ltt Gabriel Delaître (VB 101 ou VB 103) - Le Ltt François Briey (VB 109) a participé à cette mission et est donc parmi les hommes non identifiés - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Cne Jules Marie Ernest Bruncher - Né le 29 mars 1877 à Vouxey (88) - Appelé au 8ème régiment d'artillerie à Pied d'Epinal (88), le 13 septembre 1898 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er mai 1911 - Brevet de pilote militaire n° 82 obtenu le 16 février 1912 - Pilote de l'escadrille V 24 - Pilote de l'escadrille VB 101 - Chef du parc aéronautique n° 1 - IMA - DPTA de septembre 1917 à janvier 1919 - Commandant du GPAé de Romilly à partir du 14 janvier 1919 - Officier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Médaille coloniale - Une citation à l'ordre de l'armée, le 20 juin 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier de grande valeur, a fait du parc qu'il commande une unité modèle et a, en outre, participé comme volontaire, à plusieurs expéditions de l'escadrille V 24, notamment le 10 juin 1915, où l'avion qu'il montait a été traversé par un projectile ennemi et, le 19 juin, où son appareil a reçu 51 éclats d'obus."

Cal Paul Chevalier - Bombardier de l'escadrille VB 101 du XXX au XXX - Nommé caporal et observateur/bombardier, le 26 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1768, le 14 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 décembre 1915 -

* Citation à l'ordre de l'armée : "Blessé avant de servir dans l'aviation. Observateur bombardier d'élite, plein d'adresse et de sang-froid. Cité à l'ordre du 1er groupe, le 15 juin 1915. A, depuis lors, abattu un avion ennemi et pris part à de nombreux bombardements importants. Jeune pilote d'un dévouement et d'un courage à toute épreuve. A accompli de nombreuses missions de bombardements, dont plusieurs de nuit, avec le mépris du danger le plus absolu. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 1916, faisant partie d'une expédition, est parti par nuit noire et nuages bas, a été atteint au-dessus de son objectif par les projectiles ennemis et tombé grièvement blessé. Pilote plein de bravoure et d'énergie, cité 3 fois à l'ordre pour l'adresse et le dévouement avec lesquiles il a exécuté plusieurs missions. Parti le 18 janvier 1916 par nuit noire, pour effectuer une expédition de représailles, a réussi à atteindre l'objectif en le survolant à 260 mètres. A été atteint, au retour, de très graves blessures."

Sgt Charles Niox - Né le 20 septembre 1875 à Issac (33) - Fils de Gustave Niox et de Marie XXX - Service militaire au 101ème régiment d'infanterie à partir du 10 octobre 1895 - Profession avant guerre Banquier - Engagé au 19ème escadron du Train des Equipages, le 20 août 1914 - Muté au 13ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme élève pilote en avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 957 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 20 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 22 juin 1915 au XXX - Fait prisonnier au cours d'une mission de bombardement sur Trèves, le 13 septembre 1915 - Il faisait équipage avec l'Asp gaston de la Guérande (obs) qui a également été fait prisonnier - Ils montaient le MF 11 n° 678 qui a atterrit au Nord de Briey, en zone occupée par les Allemands - Evadé et rentré en France, le 1er janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant, le 9 janvier 1918 - Muté escadre n° 12, le 19 juillet 1918 - Médaille Militaire, le 6 septembre 1915 - Médaille de l'aigle blanc de Serbie - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 septembre 1915 - Une citation à l'ordre du régiment en 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote dans un groupe de bombardement, s'est signalé par des qualités exceptionnelles de courage et de sang-froid. Ayant eu son observateur tué dans un combat avec un Aviatik, a continué la lutte et obligé l'appareil ennemi à piquer dans ses lignes."

Ltt Gaston William Partridge - Né le 2 décembre 1893 au Havre - Fils de William Partridge et de Sarah Worm - Profession avant guerre Aviateur constructeur - Engagé au 2ème groupe d'aviation, le 11 janvier 1913 - Nommé sergent, le 29 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 675 obtenu à l'escadrille V 14, le 4 février 1915 - Pilote de l'escadrille V 14 / VB 101 d'août 1914 au XXX - Service aéronautique du GAE à partir du 1er décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 13 octobre 1916 - Médaille Militaire, le 20 mai 1915 - Croix de Guerre - 4 citations à l'ordre de l'armée : le 9 mars 1915, le 26 mai 1915, en mai 1916, le 25 octobre 1916 - Voir les 5 chevrons de présence au front qui marquent 3 années (le premier pour un an, les suivants pour 6 mois chacun) - La photo date de 1917 alors qu'il était lieutenant - Photo agence Meurisse mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Après avoir sans cesse donné l'exemple du dévouement et du courage depuis le début de la campagne, a pris part à un raid audacieux sur un très important établissement militaire allemand qui fut bombardé avec succés. Officier d'une intrépidité et d'une audace remarquables. Se distingue tout particulièrement dans les expéditions de nuit qu'il effectue avec une grande maîtrise, dans des circonstances souvent périlleuses. Compte 35 bombardements ou reconnaissances de nuit depuis le 1er janvier 1916."

Slt Charles Nardin - Pilote de l'escadrille VB 101 d'août 1914 au XXX - Nommé adjudant, le 3 septembre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Médaille Militaire, le 21 octobre 1914 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 14 novembre 1914 - Nommé sous-lieutenant, le 22 février 1915 - Mission à la Socièté Salmson du 2 au 28 juin 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A exécuté plusieurs reconnaissances à longue portée, pénétrant très avant dans le territoire ennemi. Exécute des reconnaissances journalières. A eu plusieurs fois son appareil atteint par des projectiles ennemis. A toujours, malgré toutes les difficultés, rempli ses missions de la façon la plus satisfaisante. A, au cours de la journée du 1er novembre 1914, exécuté un bombardement sur des points indiqués par l'état-major, malgré un feu violent d'artillerie; a eu son appareil atteint par 6 éclats de schrapnels, l'observateur a lui-même été blessé au pied par un 7ème éclat, n'en a pas moins lancé ses bombes au point et à l'heure fixés."

Ltt Vi Do-Huu - Né le 17 février 1883 à Cholon (Cochinchine) - Fils du préfet colonial de Cochinchine Do-Huu Phuong - Entré à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le 1er octobre 1904 - En 1906-1907, Campagne du Maroc à Oujda, Casablanca et Haut-Guir - En 1908, a celle du massif du Hoggar puis jusqu'en 1910 sur les confins algéro-marocains - Intégre l'école militaire de pilotage, le 10 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 78 obtenu le 13 décembre 1911 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 649 - Pilote de l'escadrille du Maroc Occidental pendant 2 ans - Chevalier de la Légion d’Honneur - Médaille du Maroc - Médaille Coloniale - Chargé d'une étude sur la pratique de l'hydroglisseur Lambert sur le Mékong et le Fleuve Rouge - Rentre en France, le 3 octobre 1914 - Observateur-bombardier de l'escadrille VB 1 du 1er décembre 1914 au 20 janvier 1915 - Observateur-bombardier de l'escadrille VB 2 / VB 102 du 20 janvier 1915 au 2ème trimestre 1915 - Nommé capitaine, le 22 mars 1915 - Victime d'un grave accident aérien, à bord d'un Voisin LAS, au retour d'une mission, le XX (2ème trimestre 1915) - Hospitalisé au Val-de-Grâce avec des fractures au bras gauche, la mâchoire et du crâne - Ne pouvant reprendre immédiatement sa fonction de pilote, en raison des séquelles de ses blessures, il est affecté comme observateur à l'EM du GB 1, le 1er juillet 1915 - Stage de transformation sur Caudron G 4 à la RGA d'août à décembre 1915 - Jugé inapte au début de 1916 - Prend le commandement de la 7ème compagnie du 1er régiment de marche de la Légion Etrangère - Tué au combat à la tête de cette unité, dans les environs de Dompierre (Somme), le 9 juillet 1916 - Carte postale d'époque.

Cne Philippe Féquant, Commandant de l’escadrille VB 101 du 28 mai au 8 octobre 1915 - Photo droits réservés.

Cne Philippe Féquant - Né le 9 juin 1883 à Montmorency (Val d’Oise) - Fils de Rémy Féquant (négociant et fabricant de tresses) et de Berthe Chartier de La Touche - Domiciliés au 12, rue de la Victoire à ¨Paris (75) et demeurant temporairement au 39, rue de Paris à Montmorency (Val d’Oise) - Mère veuve, domiciliée ensuite au 5 rue du Regard à Paris 6 ème (75) puis pendant la guerre à la villa "Neptune" à St-Tropez (Var) - Classe 1903 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous la matricule n° 1799 - Engagé volontaire pour trois ans, le 29 octobre 1903 - Elève de l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 30 octobre 1903 - Nommé Caporal, le 6 août 1904 - Nommé Sergent, le 6 février 1905 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 22ème régiment d’infanterie coloniale, le 1er octobre 1905 - affecté au 9ème régiment d’infanterie coloniale, le 30 juin 1907 - Engagé en opérations de guerre au Tonkin du 30 juin 1907 au 27 septembre 1909 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1907 - Affecté au 1er régiment d’infanterie coloniale, le 28 août 1909 - Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 - Brevet de pilote civil n° 340 obtenu sur avion Henri Farman et décerné par l’Aéroclub de France, le 23 décembre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 49 obtenu, le 18 septembre 1911 - Détaché à l’aéronautique militaire de l’AOF, à compter du 8 novembre 1911 - En AOF du 28 novembre 1911 au 15 février 1913 – Sa mission consiste à étudier les conditions dans lesquelles un service d’aviation pourrait être organisé dans cette colonie - Affecté au 4ème régiment de tirailleurs sénégalais, le 1 er octobre 1912 - Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 - Affecté au 9ème bataillon de tirailleurs sénégalais du Maroc, le 1er février 1913 - En opérations de guerre au Maroc du 16 février au 26 mars 1915 - Affecté au 2ème régiment d’infanterie coloniale au Maroc, le 11 juillet 1913 - Médaille coloniale agrafes "Tonkin", "Afrique occidentale", "Maroc" - Nommé capitaine, le 25 décembre 1914 - Affecté à la division Voisin de l’école d’aviation militaire de Pau du 26 mars au 3 mai 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 3 au 22 mai 1915 - Pilote de l’escadrille VB 101, à compter du 22 mai 1915 - Commandant de l’escadrille VB 101 du 28 mai au 8 octobre 1915 - Citation n° 995 à l’ordre de l’armée, en date du 7 juin 1915 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 17 septembre 1915 - Affecté au sous-secrétariat du ministère de la guerre, le 8 octobre 1915 - Stage d’instruction à l’école d’aviation militaire d’Avord du 2 avril au 3 mai 1916 - Commandant de l’escadrille N 65 du 3 mai au 1 er novembre 1916 - Nommé Chef de bataillon à titre temporaire, le 3 mai 1916 - Citation n° 287 à l’ordre de l’armée, en date du 17 juillet 1916 - Convoyage d’un avion SPAD VII depuis la RGAé du 27 au 30 septembre 1916 - Commandant du 13ème groupe d’escadrille de combat, le 1er novembre 1916 - Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée, en date du 5 décembre 1916 - Vole en mission avec l’escadrille N 67, à compter du 26 mars 1917 - Officier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 1 er avril 1917 - Evacué sur un hôpital du 15 avril au 2 juin 1917 - Reprend la subsistance à l’escadrille N 67 du 2 au 3 juin 1917 - Commandant du groupement d’aviation de Cramailles (Aisne) en février 1918 - Nommé Chef de bataillon à titre définitif en mars 1918 - Nommé Commandant de la 2ème brigade d’aviation, le 15 juin 1918 - Nommé Chef d’état-major de la division aérienne, le 6 août 1918 - Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée, en date du 10 septembre 1918 - Désigné pour faire partie de la commission internationale permanente d’armistice de Spa, le 14 novembre 1918 - Croix de Guerre 6 palmes - A droit au port individuel de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre - Officier de l’ordre Ouissam Alaouite Cherifien (Maroc) - Officier de l’ordre de la couronne de Belgique - Croix de Guerre Belge - Désigné pour faire partie de la maison militaire du Président de la République, le 1er janvier 1919 – Affecté au 4ème régiment d’aviation d’observation, le 14 avril 1920 - Affecté au 34ème régiment d’aviation d’observation (changement de dénomination du 4ème RAO) et maintenu au service de la présidence de la République - Officier de l’ordre de l’étoile de Roumanie, le 16 juillet 1919 - Décoré du Distinguished Service Cross britannique, le 1er décembre 1919 - Décoré de l’ordre d’Aviz du Portugal, le 28 février 1919 - Commandeur de l’ordre d’Isabelle la Catholique d’Espagne, le 16 juin 1920 - Affecté à la direction de l’aéronautique, le 22 octobre 1920 -Nommé Lieutenant-colonel, le 23 décembre 1921 - Nommé Adjoint du général Dumesnil, directeur de la direction de l’aéronautique - Nommé Colonel, le 25 mars 1925 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquat d’amibiase hépatique avec cicatrice de 8 cm suite à opération pour abcès du foie contractés au Maroc (1914) par la commission spéciale de réforme de la Seine, le 29 avril 1926 - Porte deux cicatrices au bras gauche et reliquat d’une fracture du péroné gauche et de brûlures au visage - Commandant de l’école militaire et d’application de l’aéronautique à Versailles (Yvelines), le 15 novembre 1926 - A suivi les cours du centre des hautes études militaires de Versailles (Yvelines) du 26 novembre au 22 décembre 1928 - Commandeur de la Légion d’Honneur, en date du 29 décembre 1928 - Commandant du service général du ravitaillement en matériel d’aviation, le 24 décembre 1929 - Pension d’invalidité de 15 % pour reliquats de dysenterie et abcès du foie contractés au Maroc par la commission spéciale de réforme de Versailles (Yvelines), le 8 janvier 1930 - Nommé Général de brigade aérienne, le 20 mars 1930 - Commandant de la 2 ème brigade aérienne, le 26 juillet 1933 - Nommé Général de division aérienne, le 1er mai 1935 - Commandant de la 5ème région aérienne, le 29 mai 1936 - Citation à l’ordre de l’armée de l’Air , en date du 8 mai 1936 - Vice-président du conseil supérieur de l’Air - Nommé Chef d’état-major de l’armée de l’Air, le 1er juillet 1936 - Nommé Chef d’état-major général de l’armée de l’Air, vice-président du conseil supérieur de l’air et inspecteur général de la défense antiaérienne du territoire du 16 septembre 1936 au 8 avril 1938 - Grand officier de la Légion d’Honneur en date du 10 décembre 1936 - Nommé inspecteur général technique de l’air, le 8 avril 1938 - Nommé Membre du conseil supérieur de l’air avec voix délibérative et droit de vote, le 22 février 1938 – Décédé au 40, rue Barbey-de-Jouy à Paris 7ème (75), le 24 décembre 1938 - Philippe Féquant repose dans le cimetière de l’île de Ré depuis avril 1939 - Sources : Registre des naissances de la commune de Montmorency (Val d’Oise) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Etat des services - CCC de l’escadrille VB 101 - CCC de l’escadrille N 65 - Fiche matricule des archives départementales de Paris - Léonore - JORF - Site Généanet - Revue La guerre Aérienne Illustrée - Revue L’Aérophile - Dernière mise à jour : 13 janvier 2019.

*Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre, en date du 26 mai 1910 : "Pour son zèle, son travail et les excellents résultats qu’il a obtenus en suivant le 1er cours de l’école normale de gymnastique et d’escrime en 1910."

* Chevalier de la Légion d’Honneur, en date du 31 décembre 1912 :

* Citation n° 995 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant au 1 er groupe d’escadrilles de bombardement, en date du 7 juin 1915 : "Ont pris part à plusieurs opérations de bombardement accomplies dans des circonstances périlleuses."

* Citation à l’ordre de l’armée du 1er groupe de bombardement, en date du 17 septembre 1915 : "Depuis l’expédition de (censuré), sous l’énergique impulsion du Lieutenant de Vaisseau Cayla, son chef et des capitaines Boucher, de la Morlaye, Féquant, chefs d’escadrilles. A exécuté des raids (militaires) à grande portée au-dessus de l’ennemi."

* Citation n° 287 à l’ordre de l’armée du Cne Philippe Féquant, commandant de l’escadrille N 65, en date du 17 juillet 1916 : "Chef d’escadrille, ayant pris récemment le commandement de son unité, a immédiatement élevé les qualités morales de tous ses pilotes au plus haut degré en les entrainant par son exemple. Le 22 mai, a abattu un avion ennemi dans ses lignes (près de Beaumont). Le 22 juin, attaquant un avion ennemi en liaison avec l’un de ses pilotes, l’a forcé à atterrir précipitamment."

* Citation n° 4301 à l’ordre de l’armée de l’escadrille N 65, en date du 5 décembre 1916 : "Animé du plus haut esprit de dévouement et de sacrifice, a mené sans interruption pendant huit mois sous le commandement du capitaine Gonnet-Thomas et du capitaine Féquant, une lutte ardente contre les avions ennemis. A abattu du 1er mars au 1er novembre 1916. 97 avions et 5 ballons ennemis."

* Officier de la Légion d’Honneur du Chef de bataillon Philippe Féquant, commandant un groupe d’aviation de combat, en date du 1er avril 1917 : "Entré dans l’aviation en 1911, n’a cessé d’y montrer les plus belles qualités d’audace et d’entrain. A rendu de brillants services comme commandant d’une escadre de bombardement, commande un groupe de combat, en a fait une unité d’élite, donne l’exemple en toutes circonstances en payant largement de sa personne, a abattu deux avions ennemis. Quatre citations. (croix de guerre)."

* Citation n° 9696 à l’ordre de l’armée du groupe de combat n° 13, en date du 10 septembre 1918 : "Unité de combat particulièrement brillante, animée du plus pur esprit de sacrifice et du plus ardent enthousiasme. Depuis sa formation en novembre 1916, sous les ordres du commandant Féquant, a coopéré avec une bravoure et une abnégation constante à douze grandes batailles aériennes. Malgré des pertes cruelles, n’a cessé à aucun moment de donner un magnifique exemple par sa ténacité et sa foi en la victoire. Sous les ordres du capitaine d’Harcourt, les escadrilles 15, 65, 84 et 88, ont pris la plus belle part aux batailles de mars et août 1918, se dépensant sans compter et portant à 166 le nombre de leurs victoires."

* Commandeur de la Légion d’Honneur du Col Philippe Féquant, commandant l’école militaire et d’application de l’aéronautique, en date du 29 décembre 1928 : "Officier du 1er avril 1917 ; 24 ans de services, 10 campagnes, une blessure, 5 citations."

* Citation à l’ordre de l’armée de l’Air du général de division Philippe Féquant, commandant la 5 ème région aérienne, en date du 8 mai 1936 : "Commandant de région aérienne, possédant au plus haut dégré les qualités qui caractérisent un chef de l’armée de l’Air."

Adj Ferdinand Pierre Biret - Né le 28 mars 1885 à St-Colombin (Loire-Atlantique) - Fils de Fernand Pierre Biret et de Clémentine Favereau (ménagère au bourg de Saint-Colombin) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 453 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 35ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mai 1905 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1906 - Nommé Brigadier fourrier, le 16 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 juillet 1907 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1909 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1910 - Rengagé pour un an à compter du 11 mai 1911 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1913 - Affecté au manège de l'école militaire d'artillerie à Fontainebleau (Val-de-Marne), le 10 février 1913 - rengagé pour cinq ans, à compter du 17 mai 1914 - A été blessé par un coup de pied de cheval à la jambe gauche, le 29 juin 1914 - Lors de la mobilisation générale, affecté au 7ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1869 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 27 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 (GB 1) du 9 janvier au 6 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 (GB 1) du 6 avril 1916 au 17 août 1919 - A effectué le convoyage d'un avion Voisin depuis la RGAé du Bourget du 13 au 16 juin 1916 - Citation n° 96 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 5 juin 1916 - Citation n° 552 à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1916 - Nommé Adjudant-chef, le 21 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Blessé au genou droit au cours d'un bombardement dans la nuit du 3 au 4 mai 1917 - Revient de convalescence, le 12 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 août 1918 - Citation n° 23 à l'ordre de l'armée, en date du 4 septembre 1918 - Citation n° 10 à l'ordre de l'escadre 14, en date du 11 décembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 17 août 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté à l'escadrille n° 207 (traditions de la BR 134 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Neustadt, le 1er janvier 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 8 avril 1920 - Evacué sur l'hôpital de Chartres, le 8 février 1923 - En convalescence du 5 mars au 9 avril 1923 - Marié avec Mlle Jeanne Teyssier à Bordeaux (Gironde), le 12 mai 1923 - Affecté au parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Borbeaux (Gironde), le 25 mai 1923 - Commandant de la station maritime de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Commandant de la Station de transit maritime aéronautique n° 1 de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1928 - Placé en congé du personnel navigant pendant un an, à compter du 1er juin 1933 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er juin 1933 - A effectué une période volontaire d'exercices de 5 semaines au 17 juillet au 20 août 1933 - Admis à la retraite, le 15 mars 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au 4ème bataillon de l'air - Suite au changement de dénomination du 4ème bataillon de l'air, passe, dans la réserve, à la base aérienne de Cazaux (Gironde), le 1er décembre 1936 - Dans la réserve, rayé des personnels navigants et passage dans les cadres sédentaires, le 2 mars 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), le 1er février 1938 - A accompli une période d'exercices obligatoire à la base aérienne de Rochefort du 21 août au 3 septembre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 25 décembre 1940 - Domicilié à St-André-de-Cubzac (Gironde) - Décédé, le 5 octobre 1968 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la marie de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Loire-Atlantique - Etat des services - Léonore - JORF - Dernière mise à jour : 21 janvier 2019.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 25 décembre 1916 : "Très bon pilote, qui s'est signalé au cours de nombreux bombardements par son audace et son mépris du danger. A déjà été cité."

* Citation n° 552 à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 30 octobre 1916 : "Pilote d'exceptionnelle valeur. D'une adresse et d'une bravoure remarquables. Accompli sesmissions de bombardement avec une grand maitrise, le mépris du danger le plus absolu, allant toujours sur l'objectif indiqué. S'est particulièrement distingué le 16 septembre 1916, au cours d'une expédition de nuit sur un objectif situé à 100 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies. Pris dans les nuages à voyage à très faible altitude, a bombardé le but en dépit des projectuers et d'une violente canonnade."

Adj Emile Aurange - Né le 17 avril 1888 au n° 11, rue des Belles Familles à Paris 16ème (75) - Fils d'Emile François Aurange (voyageur de commerce et inventeur de patins en caoutchouc pour chevaux) et de Maria Korachaï - Domiciliés au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75) en 1908 - Classe 1908 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1217 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre de la 5ème section de secrétaires d'état-major, le 8 octobre 1909 - Affecté à la 20ème section de secrétaires d'état-major, le 21 janvier 1910 - Fin de service et passage dans la disponibilié, le 24 septembre 1911 - Marié avec Mlle Lucie Eugènie Suzanne Descorps à la mairie du 17ème arrondissement de Paris, le 21 octobre 1912 - A effecté une période de réserve à la 20ème section de secrétaires d'état-major du 22 septembre au 14 octobre 1913 - Domicilié au 9, rue de l'Ouest à Neuilly-sur-Seine, à compter du 14 octobre 1913 - Domicilié au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75), à compter du 8 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, au titre de la 6ème section de secrétaires d'état-major, le 3 août 1914 - Affecté à la 6ème section d'infirmiers du groupe des brancardiers du 6ème corps d'armée - Passé à l'aéronautique militaire et affecté au 1er groupe des escadrilles de bombardement de Nancy, le 16 juillet 1915 - Infirmier en subsistance à l'escadrille VB 102 du 18 juillet 1915 au 1er janvier 1916 - Nommé Caporal, le 7 novembre 1915 - En subsistance à l'escadrille VB 112 du 1er janvier au 16 juillet 1916 - Passé observateur / mitrailleur - Observateur / bombardier de l'escadrille VB 101 du 16 juillet 1916 au (3ème trimestre) 1916 - Nommé Sergent, le 15 avril 1916 - Observateur / bombardier de l'escadrille VC 110 du (3ème trimestre) 1916 au 3 septembre 1917 - Faisait équipage avec le MdL Jean-Louis Lahitte - Son avion est abattu en avril 1917 et il est grièvement blessé d'une commotion cérébrale et des deux jambes cassées - Citation n° 204 à l'ordre de l'armée, en date du 22 avril 1917 - Classé "Service auxiliaire", inapte définitif à faire campagne pour rétrécissement mitral par la commission de réforme de Bayonne, le 23 août 1917 - Affecté au service technique de l'aéronautique (STA) à Paris, le 16 septembre 1917 - Nommé Adjudant, le 25 mars 1918 - Démobilisé, le 15 avril 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation en 1920 - Après guerre, fonde la société "L'équipement électrique" à Paris (75) - Crée le premier réseau de stations-services électriques en 1923 - Fonde la "Société générale d'équipements" en 1925 - Elle fusionnera avec le société précision mécanique Labinal en 1960 - Placé en "Affectation spéciale" en qualité de directeur de la société anomyme "L'équipement Electrique" au 58, boulevard Richard Wallace à Puteaux, à compter du 28 mai 1927 - Rayé de l'affectation spéciale, le 10 novembre 1927 - Placé en position "Sans affectation", le 7 décembre 1927 - Domicilié au 21, rue d'Armaillé à Paris 17ème (75), à compter de 1936 - Médaille Militaire, le 18 avril 1962 - Décédé à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le 10 mai 1970 - Emile Aurange repose dans le cimetière Saint-Léon de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) - Photo transmise par Stéphane Aurange, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 435) de la mairie du 16ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée par les archives départementales de Paris - JORF - Sources familiales - Dernière mise à jour : 30 septembre 2021.

* Citation n° 204 à l'ordre de l'armée du Sgt Emile Aurange, observateur du 1er groupe des escadrilles de bombardement , en date du 22 avril 1917 : "Observateur et bombardier de nuit plein de bravoure et d’audace. A pris part dans l’infanterie au Combat des Eparges. A exécuté plusieurs bombardements de nuit, malgré des circonstances atmosphériques peu favorables, particulièrement pendant les nuits du 25 au 26 octobre et du 10 au 11 novembre 1916, où un brouillard intense a rendu très difficile et périlleuse l’accomplissement de sa mission."

Brig Maurice Alexandre Lesbroussart - Né le 19 mai 1893 à Paris (75) - Fils d'Alexandre Louis Lesbroussart et de Lucienne Ernestine Chevreau - Domiciliés au 64, rue Fondary à Paris 15ème (75) - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1596 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1913 - Maintenu ajourné de service par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 5 novembre 1913 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 10ème régiment de Hussards, le 4 août 1914 - Nommé Brigadier, le 11 janvier 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6718 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 31 mai 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation de l'école d'aviation militaire d'Istres, jusqu'au 4 août 1917 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 6 octobre 1917 au 21 avril 1918 - Affecté d'abord aux avions-canon - Tué au combat, aux commandes du Voisin Renault n° V 2761, dans les environs d'Avaux (Ardennes), dans la nuit du 20 au 21 avril 1918 - Il faisait équipage avec le Brig Louis Chapel (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Maurice Lesbrousart repose dans la division n° 8 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Autochrome Albert Khan via Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC escadrille VB 101 - Fiche matricule du 2ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - MpF - JORF - Dernère mise à jour : 24 février 2016.

Ltt Marcel Louis Henri Joseph Léon Courmes - Né le 13 juin 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Arthur Antoine Louis Courmes (militaire) et de Gabrielle Euphémie Louise Ségond - Domiciliés au 17, rue de la Paix à Nice (Alpes Maritimes) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2268 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, suite au concours d'entrée de 1905 - A été classé 272ème sur 275 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 21 octobre 1905 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1905 - Faisait partie de la promotion 1905-1907 "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1906 - Sorti 6ème sur 277 au concours final - Nommé Sous-lieutenant au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er octobre 1907 - Elève de l'école de cavalerie de Saumur de 1907 à 1909 - Sort Major (1er) de sa promotion - Affecté au 2éme régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 août 1908 - Marié avec Mlle Louise Chadwick à la mairie de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), le 21 mars 1910 - Domiciliés au 23, place Dauphine à Paris (75) - Ils ont eu deux enfants Christian et Gilberte - Campagne d'Algérie du 10 septembre 1908 au 4 août 1910 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1909 - En opérations en Algerie-Maroc du 5 août 1910 au 17 juin 1911 puis du 18 au 19 juin 1911 et 26 au 31 août 1911 - En opérations en Algérie du 2 au 9 octobre 1911 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 10 septembre 1911 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 27 octobre 1913 - Médaille du maroc avec agrafe "Maroc" - Rappelé par la mobilisation générale, au titre du 28ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 4ème division de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1980 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 6 décembre 1915 au 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 17 janvier 1916 au XXX 1916 - Commandant de l'escadrille VB 114 du XXX 1916 au 30 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 2 août 1916 au 12 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 du 12 au 20 juin 1917 - Stage au GDE à compter du 20 juin 1917 - Affecté au 2ème corps de cavalerie, le 18 août 1917 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 8 septembre 1917 - Détaché comme instructeur au centre d'instruction de St-Cyr - Nommé Capitaine, le 28 juin 1918 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 4 octobre 1919 - Admis dans la réserve spéciale, à compter du 25 décembre 1921 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, le 25 janvier 1922 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 29 décembre 1925 - Admis dans la position de disponibilité, à compter du 29 décembre 1925 - Affecté, dans la disponibilité, au 13ème régiment de Dragons, le 8 décembre 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major particulier de la cavalerie, service des chemins de fer de la 2ème région militaire à Amiens (Somme), le 7 novembre 1930 - A partir de 1931, il est l'un des premiers chef-opérateurs du son français et participe aux films les plus célèbres des années 30 - De 1931 à 1943, a été chef-opérateur du son de 41 films - A effectué une période d'exercices à l'état-major de l'armée du 4 au 9 septembre 1931 - A effectué une période d'exercices au centre militaire d'instruction de Versailles du 10 au 24 septyembre 1931 - A effectué une période d'exercices au 4ème bureau de l'état-major de l'armée de la 2ème région militaire du 11 avril au 15 mai 1932 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 22 novembre 1934 - Rayé des contrôle de l'armée d'active, le 22 novembre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 2ème région militaire, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 1ère région militaire, le 27 avril 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la région de Paris, le 10 février 1938 - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 11 juiller 1938 - A effectué une période d'instruction du 12 au 21 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la sous-commission des chemins de fer de Paris Nord, le 2 septembre 1939 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christophe Courmes, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille F 63 - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 : "Pilote audacieux et habile, a exécuté 10 bombardements dont 9 de nuit, s'est particulièrement distingué en effectuant avec succès dans la nuit du 17 au 18 mai une expédition particulièrement périlleuse sur une gare importante."

Slt Henri Marcel Léau - Né le 2 août 1885 à Paris (75) - Fils d'Ernest Eugène Léau et de Claudine Dumont - Domiciliées au 100 rue d’Alésia à Paris 14ème (75) - Profession avant engagement facteur d'orgues - Domicilié au 2 rue Léon Delagrange à Paris 15ème (75) - Classe 1903 (engagement) / 1905 (normale) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1398 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 151ème régiment d'infanterie, le 30 mars 1901 - Arrivé à l'unité, le 1er avril 1901 - Nommé Caporal, le 30 septembre 1904 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1905 - Fin d'engagement et retour à la vie civile - Passage dans la réserve, le 30 mars 1907 - Domicilié au 16, passage de la Procession à Paris 15ème (75) - A effectué au période d'exercices au 28ème régiment d'infanterie du 23 mars au 8 avril 1914 - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 228ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Griévement blessé au combat, le 29 août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 décembre 1914 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Lyon-Bron - Brevet de pilote militaire n° 1099 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 20 juin 1915 - Présent à l'école de Buc, jusqu'au 26 juin 1915 - Pilote de la RGA du 26 juin au 29 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 29 juillet au 24 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille C 66 du 24 octobre 1915 au 1er septembre 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du Bourget, le 11 décembre 1915 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1916 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 13 mai 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 juillet 1916 - Croix de Guerre avec palme de bronze, en date du 17 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 29 mai 1917 - Mis au repos à la maison de convalescence VR 75 de Viry-Châtillon (Essonne) du 1er septembre au 6 octobre 1917 - Cet établissement soignait les personnels navigants victimes de surmenage, d'épuisement physique ou nerveux consécutifs aux combats - Affecté au Parc n° 4 du 6 au 29 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 123 du 29 octobre 1917 au 3 février 1918 - En mission du 23 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 1er février 1918 - Tué au retour d’une mission de bombardement sur le Mont Donon, le Sopwith 1B1, qu'il pilotait, avait été probablement touché par la DCA allemande, le 3 février 1918 - Cette mission réunissait dix-sept Sopwith 1B2 et 5 Sopwith 1B1 du GB 4 qui ont largué 1.300 kg d'obus sur la plate-forme du Mont Donon (Bas-Rhin) - Son avion s’est écrasé dans le bois du Haut de la Corne de Lys sur le territoire de la commune de La Bourgonce (Vosges) - A cette époque, l'escadrille SOP 123 était stationnée sur le terrain d'aviation de Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) - Il avait effectué plus de 100 missions de bombardement - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 10 février 1918 - A été d'abord inhumé au cimetière de Nompatelize (Vosges) - Son corps a été repris par la famille après guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, en date du 10 mai 1922 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 66 - CCC de l'escadrille SOP 123 - En attente de la fiche matricule des archives départementales de Paris - Acte de décès de la commune de La Bourgonce - MpF - Dernière mise à jour : 10 janvier 2024.

* Citation à l’ordre de l’armée de l'Adj Henri Léau, pilote à l'escadrille C 66, groupe de bombardement n° 2, en date du 13 mai 1916 : "sous-officier d’un dévouement et d’une bravoure à toute épreuve. Blessé grièvement au cours du combat du 29 août 1914, a montré dans des circonstances particulièrement difficiles, les plus belles qualités de courage et d’énergie. Comme pilote, a effectué plus de cent heures de vols au-dessus des lignes allemandes, a pris part à de nombreux bombardements et livré maints combats au cours desquels il a eu plusieurs fois son appareil atteint par les projectiles ennemis."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille C 66, en date du 15 juillet 1916 : "Le 22 juin 1916, a exécuté avec succès un raid de plus de 300 kilomètres en territoire ennemi. Au retour, surpris à plus de 10 kilomètres des tranchées par une panne de moteur, a foncé au milieu d’un barrage d’avions ennemis et sous une grêle de projectiles, est parvenu à atterrir à quelques centaines de mètres de nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 février 1918 : "Officier d’élite. A exécuté de nombreuses missions sur l’ennemi. Est tombé glorieusement le 03 février 1918, au cours d’un bombardement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, à titre posthume, du Slt Henri Marcel Léau, pilote à l'escadrille SOP 123, en date du 10 mai 1922 : "Hardi pilote, d'un dévouement et d'une bravoure à toute épreuve, ayant montré en maintes circonstances les plus belles qualités de courage et d'énergie. Tombé au cours d'une expédition de bombardement, le 3 février 1918. Croix de Guerre avec palme."

 

Photo du Sol Claude Bouanne

Sol Claude Bouanne - Né le 24 février 1896 à Gaunar (Allier) - Fils d'Annet Claude Bouanne et de Marie Roknier - Domicilié au n° 93, rue Duhem à Paris 18ème (75) - Profession avant guerre Dessinateur en menuiserie - Classe 1916 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 155 - Affecté au 38ème régiment d'artillerie, caserné à Nimes (Gard), le 30 juin 1914 - Venu de Lyon-Bron, le 7 février 1918 - Affecté au parc 102 pour mutation au GB 2, le 10 février 1918 - Mécanicien en 2ème de l'escadrille V 101 du 14 février au 21 mai 1918 - Décédé au cours d'un accident d'avion, le 21 mai 1918 - Son corps a été déposé à l'hôpital militaire Gama de Toul (Meurthe-et-Moselle) - Claude Bouaune repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille V 101 - MpF - Dernière mise à jour 14 novembre 2017.

 

Escadrille V 14
de 1913 au 23 novembre 1914

Terrain d'aviation de Clermont-en-Argonne (Meuse) - L'escadrille V 14 (future VB 101) a stationné sur place du 8 au 11 août 1914 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

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Départ de Saint Dizier de l'escadrille V 14, le 14 septembre 1914.
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Départ de Saint Dizier de l'escadrille V 14, le 14 septembre 1914.
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Accident du Voisin LA n° 201 du Sgt Gaston Partridge au décollage de Saint-Dizier. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Sgt Gaston Partridge et son mécanicien Leroy devant leur avion détruit à Saint-Dizier. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Escadrille V 14
de 1913 au 23 novembre 1914

Ce Voisin LA de l'escadrille V 14 va être chargé de bombes "Claude" à oxygène liquide en octobre 1914 - Photo Louis Potier, Comte de la Morandière, transmise par Nicolas de Warren, son petit-fils, que que remercie pour son aide.

Voisin LA de l'escadrille V 14 en 1914.
Carte postale d'époque.

Six pilotes de la VB 101 photographiés en fin d'année 1914. Parmi eux et de droite à gauche : l'Adj Georges Jumel (médaille militaire, le 21 novembre 1914), l'Adj Louis Dubuis (médaille militaire, le 9 octobre 1914) les 4 autres aviateurs n'ont pas encore été formellement identifés. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

De gauche à droite : Slt Charles Nardin (pilote) - Caporal Dutheil (mécano) - Adj Georges Jumel (pilote) - Sgt Leclerc - Adj Louis Dubuis (pilote)

Voisin LA de l'escadrille V 14 chargé de 2 obus de 155 mm. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

 

Escadrille VB 1
du 23 novembre 1914 au 1er mars 1915

Terrain du plateau de Malzéville en février 1915. Ce terrain a abrité jusqu'à 3 groupes de bombardement (GB 1- GB 2 - GB 3) - On compte 25 hangars Bessonneau sur ce cliché. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Voisin LA du GB 1 pendant l'hiver 1914-1915.
Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Voisin LA du GB 1 pendant l'hiver 1914-1915.
Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

Escadrille VB 1 - Terrain de Verdun en janvier 1915. L'escadrille VB 1 a stationné à Verdun du 18 janvier au 8 février 1915. De gauche à droite : Sgt Gaston Partridge - Ltt Alexandre Mouchard (chef VB 1) - Slt Charles Nardin.
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Terrain de Toul (54) - L'escadrille VB 101 a stationné sur place du 21 au 22 mars 1915 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Escadrille VB 1
du 23 novembre 1914 au 1er mars 1915

Voisin LA de l'escadrille VB 1 sur le terrain de Verdun, du 18 janvier au 8 février 1915.
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Terrain de Verdun (55) - L'escadrille VB 1 a stationné sur place du 18 janvier au 8 février 1915 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Le Cne Willermoz, observateur de l'escadrille VB 1, pose à coté des soldats du 104ème régiment d'infanterie qui montent en ligne. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Cérémonie funébre en honneur du Ltt Alexandre Mouchard et du Sgt Emile Maillard, tués dans un accident d'avion, le 24 février 1915. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

 

 

 

Escadrille VB 101
Du 1er mars 1915 à la fin de la guerre

Les Voisin LA appartenant au GB 1 (escadrilles VB 101, VB 103 et VB 103) viennent de se poser sur le terrain de Toul, le 21 mars 1915 - Les unités aériennes et le parc sont en place sur le terrain, à 16 heures - Toutefois, ce terrain ne présente pas les conditions obtimales pour le décollage d'avions lourdement chargés en obus - Le Cdt de Göys part immédiatement reconnaitre le terrain de manoeuvres du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy, qui lui est signalé comme beaucoup plus adapté - A son retour, il est convaincu et envoie immédiatement un télégramme au GQG pour demander le changement de terrain - Le GB 1 quittera Toul dès le lendemain pour prendre ses quartiers sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Bernard Westerloppe que je remercie pour son aide.

Popote de la VB 101 - Plateau de Malzéville – Avril 1915
1. Adj Louis Dubuis – 2. Dutheil, spécialiste du moteur Canton-Unné –
3. Olivereau monteur société Voisin – 4. X
5. Ancelin – 6. Slt Georges Jumel – 7. Sgt Gaston Partridge.
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Personnel de l’escadrille VB 101 - Plateau de Malzéville - Avril 1915 - De gauche à droite, en bas : Adj Georges Jumel – Adj. Charles Nardin – Adj Andoyer - Brigadier Olivereau, spécialiste de la Maison Voisin - Dutheil, spécialiste du moteur Canton-Unné. En haut : Ancelin – Adjudant Louis Dubuis – Sgt Maillard – Leclerc – Sgt Robert Delaître – MdL Marcel Aullen. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Le dortoir et la salle à manger de l'escadrille VB 101 sur le plateau de Malzéville en mars 1915. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Adj Louis Dubuis, pilote de l'escadrille VB 101 pose derrière son Voisin LA. Ce pilote a participé à la mission sur Ludwigshafen, le 27 mai 1915. Il faisait équipe avec le Cne Emile Pierra, observateur de la V 21 (future BR 219) . Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Adjudant Georges Jumel, pilote des escadrilles V 14 - VB 1 - VB 101. Photo dédicacée à Malzéville, le 12 avril 1915. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

MdL Jean Lescuyer, pilote de l'escadrille VB 101, pose devant un Voisin LAS de l'escadrille équipé de projecteurs pour le bombardement de nuit. Sur le nez de l'avion, remarquez l'éolienne alimentant la série des 3 projecteurs. Voir également les grandes étoiles bleu qui ornent les flancs et l'avant de l'appareil. Photo famille Lescuyer, communiquée par M. Arnaud Lamotte que je remercie pour son aide.

 

Escadrille VB 101
Du 1er mars 1915 à la fin de la guerre

Les avions du GB 1 sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs Nord-Est de Nancy. Cette photo est datée de l'été 1915, seconde passage du GB 1 sur place. Les avions des 3 escadrilles du GB 1 (VB 101 - VB 102 - VB 103) portent chacun un insigne collectif (étoile bleue, Croix de Lorraine, étoile rouge) - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Pilotes et observateur de l’escadrille VB 101.
1. Slt Leguillier (observateur) - 2 : Sgt Roger Delaître (pilote) -
3 : Ltt Jean Emmanuel de Boisdeffre (pilote) 4 : Slt Charles Nardin (Pilote) -
5 : MdL Marcel Aulleu (pilote) - 6 : Slt Georges Jumel (pilote)
7 : Sgt Gaston Partridge (pilote)
Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

En mars 1915, une partie de la DCA couvrant le plateau de Malzéville. Ce terrain vital aux unités de bombardement était protégé par plusieurs canons de 75 mm monté sur affut de DCA. Cette photo date du stationnement du GB 1 du 22 mars au 21 avril 1915. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Pilotes de l’escadrille VB 101
De gauche à droite : Ltt Joseph de Clerck – Sgt Gaston Partridge - Slt Louis Dubuis – Adj Marcel Aullen. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Sgt Dutheil – MdL Marcel Aullen – Sgt-Major Georges Ancelin (+ 07 avril 1916) – Sgt Descorps - Sgt Louis Dubuis - Escadrille V 101 en juin 1915. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Voisin LAS de l'escadrille VB 101 capturé au cours d'une mission de bombardement en Allemagne - Il est probable qu'il s'agisse d'un des deux avions capturés lors d'une mission sur Karlsrühe, le 15 juin 1915 - Démonté, il est présenté avec diverses prises de guerre aux troupes allemandes - Remarquez l'étoile caractéristique de la VB 101 - Photo Ebay RFA.

 

Mission sur Ludwigshafen, le 27 mai 1915

Dessin annoté par l'Adj Louis Dubuis des installations chimiques de Ludwigshafen. Il a reporté les zones de fabrication des acides nitriques, sulfuriques, de la Soude, du Chlore et des différents réservoirs "sensibles", comme celui de Bensol. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Le 26 mai 1915, en préliminaire à la mission sur Ludwigshafen (Allemagne), le Cdt Louis de Göys de Mezeyrac va procéder au largage d'un ballon sonde, certainement pour permettre au service météo de faire une prévision utile à la mission. Le commandant de Göys, chef de la mission et commandant des escadrilles du plateau de Malzéville, sera fait prisonnier, en compagnie de son pilote, l'Adj Etienne Bunau-Varilla de la VB 103 - Photo publiée dans la revue "Le Miroir" le 20 juin 1915 et transmise par M. Alain Fouillade que je remercie pour son aide constante.

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. Le Voisin LA n° 415 du Cne Philippe Féquant est poussé vers un hangar par les mécaniciens. Les deux membres d'équipage n'ont pas eu le temps de quitter le cockpit, ni leurs lourdes combinaisons de vol. Le caporal Agénor Corroenne, lui aussi pilote faisait équipe comme bombardier avec le capitaine. Remarquez l'étoile bleu, signe distinctif de l'escadrille VB 101. Pour rappel, les deux autres escadrilles du GB 1 avaient adopté la Croix de Lorraine pour la VB 102 et l'étoile rouge pour la VB 103. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. L'équipage Adj Louis Dubuis (pilote) et Cne Emile Pierra (obs) pose à bord du Voisin LA qu'ils ont utilisé lors de la mission sur l'Allemagne. Le mécanicien affecté à Louis Dubuis, Antoine Vacher pose avec ses camarades. Tous les avions engagés dans ce raid étaient montés par un équipage de 2 hommes, un pilote et un observateur ou un mitrailleur. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. Cette photo montre le Voisin LA piloté par le Cne Philippe Féquant. On distingue parfaitement deux des trois étoiles peintes sur cet avion. Les deux autres escadrilles du GB 1 avaient adopté des symboles faciles à distinguer la Croix de Lorraine pour la VB 102 et l'étoile rouge pour la VB 103. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

XX A.Granel et son mécanicien, le soldat de 1ère classe Clément Brigant sur le terrain de plateau de Malzéville, le 5 août 1915 - Photo Georges Jumel transmise par Hervé Bussière que je remercie pour son aide.

Voisin LAS de l'escadrille VB 101 en 1915 - C'était l'avion standard des escadrilles de bombardement de l'aéronautique militaire française - Pendant cette année, la VB 101 a fait trois séjours sur le terrain du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Mission sur Ludwigshafen, le 27 mai 1915

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. L'équipage Adj Marcel Aullen (pilote) et Sgt Leguiller (mitrailleur) pose à coté du Voisin LA qu'ils ont utilisé lors de la mission sur l'Allemagne. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. Dans l'avion, l' équipage : Slt Georges Jumel (pilote) et Cne Ferdinand Willermoz (observateur). Devant et de gauche à droite, le Caporal Chevalier, Adj Marcel Aullen (pilote), Sgt Gaston Partridge (pilote). Les hommes échangent déjà leurs impressions sur cette mission qui a vu la capture, suite à une panne, du chef du GB 1, le Cdt Louis de Goÿs de Mezeyrac qui faisait équipe avec l'Adj Etienne Bunau-Varilla de la VB 103. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Retour du bombardement des usines de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915. L'équipage : Sgt Gaston Partridge (pilote) et Caporal Paul Chevalier pose pour la postérité. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Les équipages rentrés de la mission sur Ludwigshafen racontent leur mission aux officiers venus les accueillir à leur descente d'avion - Seul l'un d'eux n'est pas rentré, l'équipage composé de l'Adj Etienne Bunau-Varilla (pilote de la VB 103) et Cdt Louis de Göys de Mezeyrac a été victime d'une panne moteur et a été obligé de se poser en Allemagne - Les deux hommes ont été faits prisonniers - Photo publiée dans la revue "Le Miroir" du 20 juin 1915 et transmise par Alain Fouillade que je remercie pour son aide constante.

Voisin LAS de l'équipage Slt Georges Jumel / Sgt-Major Georges Ancelin (obs) photographié sur le terrain du plateau de Malzéville, au départ d'une mission en 1915 - Photo Georges Jumel transmise par Hervé Bussière que je remercie pour son aide.

Voisin LA n° 425 contraint à l'atterrissage dans les lignes allemandes pendant une mission de bombardement des casernes et de la gare de Karlsrühe (Allemagne), le 15 juin 1915 - Ce jour là, l'escadrille VB 101 a perdu 2 équipages dans les mêmes circonstances : Adj Antonin Argogues / Ltt Georges Roques et Adj Marcel Aullen / Sgt Leguillier - Il s'agit donc de l'avion d'un de ces deux équipages, sans que je sois capable de préciser lequel - Ces quatres aviateurs ont été faits prisonniers - Photo collection Albin Denis.

Le soldat de 2ème classe André Bazireau pose à côté d'un Voisin LA, anciennement affecté à l'escadrille VB 101 et reversé à l'école des mécaniciens de Lyon-Bron à la fin 1915-début 1916 - Après sa formation initiale, il sera successivement affecté aux escadrilles F 223 et C 30 / SAL 30 - Photo André Bazireau transmise par Pascal Bazireau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Visite du Président de la République Raymond Poincaré
et le Roi des Belges Albert 1er, le 24 août 1915.

A cette époque, le terrain du plateau de Malzéville était occupé par 3 groupes de bombardement (GB 1, GB 2 et GB 3)

Photo aérienne oblique du terrain d'aviation du plateau de Malzéville (Meurthe-et-Moselle) - On peut compter 58 Voisin LA et LAS des différentes escadrilles stationnées sur place - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Hangars en dur du plateau de Malzéville, près de Nancy (54). A l'époque de cette photo, le 24 août 1915, le terrain était occupé par les GB 1, GB 2, GB 3, soit 9 escadrilles entiérement équipées de Voisin LA et LAS. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Visite du Roi des Belges Albert 1er et du Président de la République Raymond Poincaré sur le terrain du Plateau de Malzéville occupés par les escadrilles des GB 1, 2 et 3 - Photo datée du 24 'août 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Une série de photos prises à proximité d'un poste de DCA, équipé d'une pièce de 75 mm, protégeant le plateau de Malzéville. Prises de vues réalisées lors de la visite du président de la République Poincaré et du roi des Belges Albert 1er, le 24 août 1915 - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Les officiels à proximité d'un canon de DCA sur embase bétonnée - Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Visite du Président de la République Raymond Poincaré
et le Roi des Belges Albert 1er, le 24 août 1915.

Les officiels pendant la visite du plateau de Malzéville, le 24 août 1915. De gauche à droite : M. Aristide Briand ministre de la Guerre, le Colonel Edouard Barès responsable des bombardements aériens par groupe d'escadrilles, Albert 1er roi des belges, le général Joffre, commandant en chef et le président de la République Raymond Poincaré. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Les officiels pendant la visite du plateau de Malzéville, le 24 août 1915. De gauche à droite : le Président de la République Raymond Poincaré (2), Albert 1er roi des belges (1),
général X, M. Aristide Briand ministre de la Guerre, général X, le général Joffre, commandant en chef. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Les mêmes officiels passent derrière un des Voisin LAS de l'escadrille VB 101. Cette photo permet de voir le report de l'insigne d'escadrille, l'étoile bleue, sur la queue de l'appareil, le n° V 724. De gauche à droite : Raymond Poincaré, président de la République, Albert 1er roi des Belges, Aristide Briand, Ministre de la Guerre, le général Joffre commandant en chef et un groupe d'officiers supérieurs français et belges. Photo Louis Dubuis transmis par sa famille, via M. Laurent Kloepfer.

Les officiels à proximité d'un Voisin LA ou LAS de l'escadrille VB 101, le 24 août 1915 -Photo collection Charles Platiau que je remercie pour son aide.

 

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Buc (Yvelines) - L'escadrille VB 1 (future VB 101) a stationné sur place du 1er au 4 janvier 1915 - Photo prise par un avion de l'escadrille allemande FlAbt 260, le 8 juin 1918 - Focale de prise de vue F 50 - Altitude de prise de vue 6000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttebacher que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Terrain de Lemmes (55) - L'escadrille VB 101 a stationné sur place du 14 mars au 13 juin 1916 - Cette photo, posérieure à la période concernée, a été prise en août 1917 - Photo Roger Kissel transmis par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Remise des drapeaux de l'aviation et de l'aérostation
par le Président de la République Raymond Poincaré,
le 14 novembre 1915.

Le 14 novembre 1915, le Président de la République, Raymond Poincaré revient sur le plateau de Malzéville pour remettre officiellement les drapeaux de l'aviation militaire et de l'aérostation - Cette photo le montre devant un Voisin LAS de l'escadrille VB 101 alors qu'il se fait présenter les unités aériennes stationnées sur le terrain - Photo collection Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide.

 

Escadrille VB 101
Année 1916

Les soldats allemands du secteur sont venus en masse pour regarder de près le Voisin LAS (type 5) n° 1173 de l'escadrille VB 101 posé dans leurs lignes et incendié par son équipage après une mission de bombardement sur la gare de Chambley, au Sud-Ouest de Metz, le 25 février 1916 - Carte postale d'époque.

Gros plan du Voisin LAS (type 5) n° 1173 de l'escadrille VB 101 incendié par son équipage après une mission de bombardement sur la gare de Chambley, au Sud-Ouest de Metz, le 25 février 1916 - L'équipage, composé du Sgt Robert Gorlacher (pilote) et Adj Hugo Laux (bombardier / mitrailleur), a été fait prisonnier après que leur avion ait été endommagé par la DCA et posé en zone occupée par les allemands - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Ebay Allemagne.

Voisin LAS de l'escadrille VB 101 écrasé au sol pendant l'été 1916 - On aperçoit l'étoile distinctive de cette escadrille - Il ne fait aucun doute sur le sort de l'équipage - Bien que cette photo ne soit pas légendée, il est fortement probable qu'il s'agisse du Voisin LAS de l'équipage composé du Cal Jean Lescuyer et de l'Adj Paul Thévenard, tués le 28 juillet 1916 - Au retour d'une mission de bombardement sur les gares de Jussy, Chauny et Appilly, l'avion s'est écrasé au sol après être parti en perte de vitesse, probablement en raison d'un virage trop serré, à proximité du terrain de Sacy-le-Grand.

Escadrille VB 101
Année 1916

Voisin LAS (type 5) n° 1173 de l'escadrille VB 101 incendié par son équipage après une mission de bombardement sur la gare de Chambley, au Sud-Ouest de Metz, le 25 février 1916 - L'équipage, composé du Sgt Robert Gorlacher (pilote) et Adj Hugo Laux (bombardier / mitrailleur), a été fait prisonnier après que leur avion ait été endommagé par la DCA et posé en zone occupée par les allemands - La légende d'époque dit que l'avion s'est posé au milieu des fortifications de la ville - Il faut préciser que la ville de Metz avait été dotée d'un vaste système défensif, les Festen et que chaque groupe fortifié était distant de plusieurs kilomètres - Remarquez l'étoile, marque de l'escadrille VB 101, peinte sur la dérive - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Carte postale d'époque collection Dany Staudt que je remercie pour son aide.

Voisin LAS (type 5) n° 1173 de l'escadrille VB 101 incendié par son équipage après une mission de bombardement sur la gare de Chambley, au Sud-Ouest de Metz, le 25 février 1916 - L'équipage, composé du Sgt Robert Gorlacher (pilote) et Adj Hugo Laux (bombardier / mitrailleur), a été fait prisonnier après que leur avion ait été endommagé par la DCA et posé en zone occupée par les allemands - Photo Ebay Allemagne.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Escadrille VB 101

Voisin LAS n° 2149 de l'escadrille VB 101 en 1917 - Photo Ebay France.

Voisin VIII (type LBP) de l'escadrille VB 101 sur le terrain de Villeneuve-les-Vertus (Marne) en juin 1917 - Remarquez sous le fuselage le lance-bombes où sont accrochées verticalement les bombes - Le mécanicien au premier plan en présente une - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Voisin VIII (LBP) de la VB 101 en fin d'année 1917. L'escadrille était basée sur le plateau de Malzéville, non loin de Nancy. L'insigne associe l'étoile bleue et la tête de chouette stylisée marquant l'escadrille 101 et les missions de bombardement de nuit. Le container visible sous le fuselage est un lance-bombe. Photo SHD section Air de Vincennes n° D 04/095 - Origine Mutin.

Remise de décorations à l'escadrille VB 101 pendant l'hiver 1917-1918 - On observe à l'arrière de la photo trois Voisin V (LAS) et deux Voisin VIII (LBP) appartenant tous à l'escadrille. On peut donc dater cette photo à la période de transformation de l'escadrille du modèle V au modèle VIII pendant l'hiver 1917-1918 - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Détail de la photo précédente - A l'arrière des officiers et des récipiendaires, on aperçoit deux des Voisin V (LAS) encore présents à l'escadrille VB 101 pendant cet hiver 1917-1918 - Un des avions est le numéro 910 - Ces avions seront désormais réservés aux lachés au-dessus du terrain, aux entrainement au bombardement ou seront reversés en école, où ils feront une seconde carrière - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Autre détail de la photo précédente - A l'arrière de la fanfare, on aperçoit un autre Voisin V (LAS) et le nez d'un Voisin VIII (LBP) équipé de sa batterie de 3 projecteurs - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Autre vue de détail - A l'arrière de la troupe présente, on aperçoit deux Voisin VIII (LBP) dont l'un est le n° 1787 - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Photo d'un parc aérien montrant des cellules d'avions, la plupart sans moteur, probablement en 1918-1919 - De gauche à droite, deux Voisin 8 ou 10, le premier ayant appartenu à l'escadrille VB 101 (étoile cerclée), un Caudron G 6, un Caudron G 4, un Nieuport 12 et le fuselage d'un Farman F 40 portant un insigne individuel (un singe accroché à une branche) - Si un lecteur peut apporter des précisions sur la localisation de ce parc aérien ou l'identification de l'insigne au singe, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection du National WW1 Museum and Memorial transmise par Jean-Marie Picquart que je remercie pour son aide?

Escadrille VB 101

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille VB 101 a occupé ce terrain à trois reprises : du 13 juin 1916 au XX janvier 1917 - du 1er au 17 octobre 1918 - du 12 novembre 1918 au 5 avril 1919 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Voisin VIII (type LBP) n° 2149 en 1917-1918 - L'avion porte l'étoile bleue, symbole de l'unité. Photo Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - MA 16.608.

Alignement des Voisin VIII (LBP) de l'escadrille VB 101 pendant l'été 1918. Tous ces modèles VIII sont des LBP de bombardement. Ils emportent tous des containers lance-bombes et des projecteurs pour l'attaque nocturne - Ces appareils portent l'étoile distinctive de l'escadrille 101. Les 2 premières sont peintes en bleu clair et la 3ème en noir ou rouge - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Première photo de détail de l'image précédente - Ce Voisin VIII, un LBP de bombardement présente ses équipements spécifiques à sa mission, soit un container porte-bombes, une batterie de 3 projecteurs, deux réservoirs de carburants et au-dessus de l'aile, l'éolienne qui alimente en vol l'installation TSF de l'avion et les projecteurs - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Deuxième photo de détail - Ces Voisin VIII, des LBP de bombardement présentent les mêmes équipements que l'avion précédent - On distingue parfaitement les étoiles distinctives de la 101 peintes de plusieurs couleurs, soit le bleu clair et le rouge (ou noir) pour l'avion du fond - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Gros plan d'un Voisin VIII (LBP) de l'escadrille VB 101 en 1918 - L'étoile bleue, peinte sur le nez, est à peinte visible - Photo collection Stéphane Duchemin que je remercie pour son aide.

Voisin VIII baptisé "Le Petit Quinquin" de l'escadrille VB 101 sur le terrain d'aviation de la ferme des Grèves, à Nesle (Aisne) - L'escadrille VB 101 a d'abord été déployée sur ce terrain du 23 septembre au 1er octobre 1918, puis du 17 octobre au 9 novembre 1918 - L'arme de bord est une mitrailleuse Hotchkiss dotée d'un chargeur circulaire - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Voisin VIII (LBP) de l'escadrille VB 101 en 1918 - Remarquez la batterie des 3 projecteurs montée sur le nez de l'appareil - Photo collection Albin Denis.

 

Unité héritière des traditions
La 3ème escadrille du 22ème RABN

Farman F 50 de la 3ème escadrille du 22ème RABN stationnée sur le terrain de Luxeuil entre le 1er août 1920 et le 1er juin 1924 - Voir sur le nez, l'insigne de l'escadrille de l'époque, une tête de hibou posée sur une étoile bleu ciel - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

Les quatre membres d'un équipage de la 3ème escadrille du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit stationné sur le terrain d'aviation de Luxeuil posent en compagnie du mécanicien qui met en oeuvre leur avion en 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Un Farman F 50, de la 3ème escadrille (traditions de la VB 101) du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit, est sorti à bras d'hommes de son hangar du terrain de Luxeuil - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Accident d'un avion du parc aéronautique de Luxeuil à la fin juin 1921 - Le MdL Georges Mathie (pilote), qui avait emmené sa femme en vol, est victime d'un accident aérien sur le terrain de Luxeuil - Les deux occupants ont été carbonisés - Difficile de donner le type de l'avion, probablement un Breguet XIV A2 - Il était titulaire du brevet de pilote militaire n° 15.940 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 15 septembre 1918 - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Autre grave accident d'un Farman F 50 du 22ème RABN de Luxeuil dans les années 1920 à 1924 - Si vous possédez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Autre accident d'un Farman F 50 du 22ème RABN qui s'est écrasé près du village de La Chapelle-les-Luxeuil, le 25 juillet - Le choc à l'impact a été extrêmement violent, les quatre membres d'équipage ont été tués - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Unité héritière des traditions
La 209ème escadrille du 2ème RB

Breguet XIVA2 à moteur Renault de la 209ème escadrille (traditions de la VB 101) du 2ème régiment de bombardement en facheuse posture en 1920 - A la création du 2ème régiment de bombardement, le 1er janvier 1920, ses avions étaient répartis entre les terrains d'aviation du plateau de Malzéville et Luxeuil - Dès la fin des hostilités, les Voisin 10, qui équipaient le VB 101, ont été immédiatement remplacés par des Breguet XIV rendus disponibles par la dissolution de nombreuses escadrilles - La dotation de l'escadrille a été ensuite renforcée par l'arrivée du Farman F 50 - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Unité héritière des traditions
La 3ème escadrille du 22ème RABN

Les officiers pilotes du 1er groupe de bombardement du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit stationné sur le terrain d'aviation de Luxeuil du 1er août 1920 au 1er juin 1924, date de son transfert sur le terrain d'aviation de Chartres - Le Farman F 50 codé "1" est l'avion affecté au commandant du 1er groupe - Il porte les insignes des trois escadrilles constitutives - Cette photo a été envoyée, le 7 avril 1922 - Le 3ème aviateur, au premier rang et à partir de la droite, porte l'insigne métallique de la 1ère escadrille (VB 109) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Les officiers pilotes du 1er groupe de bombardement du 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit stationné sur le terrain d'aviation de Luxeuil posent en compagnie des mécaniciens de leurs escadrilles - L'avion est le Farman F 50 codé "1" affecté au commandant du 1er groupe - Il porte les insignes des trois escadrilles constitutives de cette unité, à savoir la 1ère (VB 109), la 2ème (VB 125) et la 3ème (VB 101) - Cette photo a été envoyée le 7 avril 1922 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Accident d'un Farman F 50 codé "22" du 22ème RABN de Luxeuil (Haute-Saône) dans les années 1920 à 1924 - Il s'agit d'un atterrissage en campagne qui s'est terminé par un capotage effectué en pleine vitesse, détruisant entièrement la partie avant - Il s'agit très probablement d'un accident mortel, tout au moins pour les membres d'équipage qui occupaient les postes avant - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Détails des dispositifs lance-bombes équipant les Farman F 50 du 22ème RABN de Luxueil dans les années 1920-1924 - Voir la photo complère juste au-dessus - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

Epave d'un Farman F 50 du 22ème RABN s'est écrasé - Les dégats sont très importants et l'avion a été réformé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Christophe Mulhauser que je remercie pour son aide.

 

Armements utilisés

Plusieurs types de fléchettes Bon conservées au MAE du Bourget. Généralement larguées par 5000 sur les concentrations de troupes, elles étaient à la fois, dangereuses pour les hommes ou leurs chevaux qui les recevaient, mais aussi beaucoup trop imprécises pour être vraiment efficaces. Pour réaliser un tir relativement groupé, les aviateurs devaient descendre bas, ce qui les exposaient beaucoup aux tirs d'infanterie et de DCA. Ce type d'armement a été un pis aller en attendant de disposer de petites
bombes contre l'infanterie, qui arriveront en 1916. Photos et montage Albin Denis.

Photos aériennes prises
par les équipages

Qui peut m'aider ?

 

 

Documents en rapport

Recto d'une carte réservée à la correspondance des armées de la République - Elle a été envoyée par le Sgt Paul Vignoux, pilote de l'escadrille VB 101 du 30 janvier 1916 au 29 août 1918, le 3 novembre 1916 - Il indique, malgré la censure, qu'il est le pilote des Voisin V 1513 et V 1652 - Photo collection Etienne Simon que je remercie pour son aide.

Verso d'une carte réservée à la correspondance des armées de la République - Elle a été envoyée par le Sgt Paul Vignoux, pilote de l'escadrille VB 101 du 30 janvier 1916 au 29 août 1918, le 3 novembre 1916 - Photo collection Etienne Simon que je remercie pour son aide.

Autre correspondance d'un autre pilote de l'escadrille VB 101, datée du 3 novembre 1916 - Il pilote les Voisin V 1684 et V 1420 - Il indique qu'il sont tous les deux fatigués des sorties de nuit - Photo collection Etienne Simon que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Appareil photo conçu par l'ingénieur opticien Henri Belliéni de Nancy - Il a appartenu au Cne Philippe Féquant, commandant de l'escadrille VB 101 - Collection du musée de Villeroy - Photo transmise par Philippe Braquet que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Monument à la mémoire du caporal Alphonse Brevet, pilote de l'escadrille VB 101 - Tué le 2 octobre 1917 au cours d'un bombardement de nuit de la ville de Metz - Le bombardier qui faisait équipage avec lui, le MdL André Carron de la
Carrière a également été tué - Ce monument est dressé dans le cimetière de Metz-Chambière - Photo Jacques Didier que je remercie pour son aide.

Sgt François René Georges Vacher - Né le 2 septembre 1882 à le Change (Dordogne) - Profession avant guerre Ingénieur - Brevet de pilote militaire n° 2416 obtenu, le 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 2ème trimestre 1916 au 25 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 octobre 1916 - Grièvement blessé au cours d'un bombardement au-dessus des lignes allemandes, aux commandes d'un Voisin 8, le 21 août 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital complémentaire n° 25 de Lure (Haute-Saône), le 25 août 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée à titre postume, le 11 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le soldat Edouard Salles, mitrailleur, qui a été blessé - François Vacher repose dans le cimetière militaire du Glacis du Château de Belfort (90) - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

Tombe du Brig Maurice Lesbroussart, pilote de l'escadrille VB 101, tué au combat, le 21 avril 1918 - Le Voisin Renault n° 2761, qu'il pilotait, a été abattu dans les environs d'Avaux (Ardennes) - Il faisait équipage avec le Brig Louis Chapel (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Il repose dans la division n° 8 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Brig Maurice Lesbroussart, pilote de l'escadrille VB 101, tué au combat, le 21 avril 1918 - Il repose dans la division n° 8 du cimetière Montparnasse de Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Carlos Henri Courmont - Né le 1er avril 1888 à Paris 11ème (75) - Classe 1908 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2827 - Affecté au 113ème régiment d'infanterie, caserné à Blois, jusqu'au 31 janvier 1915 - Secrétaire de l'Adj Roty, à compter du 8 février 1915 - Comptabilité et matériel de l'escadrille VB 110 du 4 juin au 13 septembre 1915 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital auxiliaire n° 108 de Nancy (Meurthe-et-Moselle), le 13 septembre 1915 - Carlos Courmont repose dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Pam - MpF - Dernière mise à jour : 24 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du Sol Claude Bouanne - Mécanicien en 2ème de l'escadrille V 101 du 14 février au 21 mai 1918 - Décédé au cours d'un accident d'avion, le 21 mai 1918 - Claude Bouaune repose dans la nécropole nationale de Chollot-Ménillot à Toul (Meurthe-et-Moselle) - Photo Albin Denis du 16 octobre 2017.

 


 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de l'Asp André Georges Auguste Etienne Ouin - Né le 11 septembre 1897 à Ault (Somme) - Observateur de l'escadrille VB 101 du 1er au 3 octobre 1918 - Tué au combat à bord d'un Voisin Renault, en compagnie du Caporal Robert Chatelain, lors d'une mission sur Manicamp (02), le 3 octobre 1918 - André Ouin repose au cimetière municipal d'Eu (76) - Photo Laurent Llopez que je remercie pour son aide.

Tombe du Brig Lysis Denaint - Pilote d'avion canon de l'escadrille VB 101 du 7 octobre 1917 au 13 mars 1918 - Pilote de l'escadrille CEP 115 du 13 mars au 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille V 116 du 27 mai au 4 juillet 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion, à l'hôpital complémentaire d'armée n° 44 à Senlis (Oise), le 4 juillet 1918 - Lysis Denaint repose dans le cimetière des Batignolles à Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Brigadier Lysis Denaint - Pilote d'avion canon de l'escadrille VB 101 du 7 octobre 1917 au 13 mars 1918 - Pilote de l'escadrille CEP 115 du 13 mars au 27 mai 1918 - Pilote de l'escadrille V 116 du 27 mai au 4 juillet 1918 - Décédé des suites d'un accident d'avion, à l'hôpital complémentaire d'armée n° 44 à Senlis (Oise), le 4 juillet 1918 - Lysis Denaint repose dans le cimetière des Batignolles à Paris - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt François Padieu - Affecté à l'escadrille VC 116 du 20 juin du 4 octobre 1915 - Nommé Sergent, le 21 août 1915 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 4 octobre au 16 novembre 1915 - Affecté à la 13ème section d'avions canons au 16 novembre 1915 au 19 juillet 1916 - Décédé des suites d'un accident d'avion à St-Omer (Pas-de-Calais), le 19 juillet 1916 - Il faisait équipage avec le Sol Sylla Mary (mécanicien en 2ème) qui a également perdu la vie - François Padieu repose dans la nécropole nationale de Dunkerque - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Marc Lucien Marie François Malcor - Pilote de l'escadrille VB 101 du (1er trimestre) au 7 avril 1916 - Tué lors d'un accident d'avion, au décollage d'une mission de bombardement sur le terrain du plateau de Malzéville, le 7 avril 1916 - Il fait équipage avec le Sgt-Major Georges Ancelin - Après un premier départ interrompu par des ratés moteur, ils redécollent mais sont déportés par une violente rafale de vent - Leur Voisin s'écrase à 50 mètres du plateau de Malzéville - L'épave s'enflamme et les obus Gros que l'avion transportait explosent - Les deux membres d'équipage ont été tués - Marc Malcor a initialement été inhumé dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Son corps a été repris par sa famille (à confirmer) et repose désormais dans le cimetière de Le Plessis-Dorin (Loir-et-Cher) - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

Tombe du Cal Jean Lescuyer, pilote de l'escadrille VB 101 - Tué au cours d'un accident aérien, en compagnie de l'Adj Paul Thévenard (bomb), sur le terrain de Sacy-le-Grand, le 28 juillet 1916 - Au retour d'une mission de bombardement sur les gares de Jussy, Chauny et Appilly, leur Voisin glisse sur l'aile en perte de vitesse et s'écrase près du terrain - Les deux hommes sont tués - Jean Lescuyer repose dans la Nécropole Nationale de Catenoy (Oise) - Photo Eric Fardel que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- A la famille de Louis Dubuis pour la communication de ses archives.
- M. Jacques Didier pour l'envoi de la photo du monument du caporal Alphonse Brevet.
- M. Laurent Kloepfer pour la communication des archives du Colonel Louis Dubuis.
- M. Eric Fardel pour l'envoi de la photo de la tombe du caporal Jean Lescuyer.
- M. Guy Rufray pour la communication des Carnets de vol du Cne Philippe Féquant.
- M. Arnaud Lamotte pour la communication des photos de la famille Lescuyer.
- La famille de Jean Lescuyer pour la communication de leurs photos de famille.
- M. Stéphane Duchemin pour l'envoi des ses photos de Voisin VIII de l'escadrille VB 101.
- M. Alain Fouillade pour la communication des photos avant et après le raid de Ludwigshafen.
- M. Franck Roumy pour l'envoi des photos des fanions du GB I/15.
- M. Pascal Bazireau pour l'envoi des photos prises par André Bazireau, son grand-père.
- M. Dany Staudt pour l'envoi de la carte postale du Voisin LAS n° 1173.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Laurent Llopez pour l'envoi des photos de la tombe de l'Asp André Ouin.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi de la photo de la visite du président Poincaré.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Nicolas de Warren pour l'envoi des photos du Ltt Louis Potier, Comte de la Morandière, son grand-père.
- M. Charles Platiau pour l'envoi de la photo du Voisin de la VB 101 pendant la visite du 24 août 1915.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi de la photo de la couverture de l'historique de l'EB 14.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Etienne Simon pour l'envoi des deux cartes de correspondances.
- M. Bernard Westerloppe pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos des tombes d'aviateurs de Paris et de région parisienne.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt François Padieu.
- M. Jean-Marie Picquart pour l'envoi de la photo du Voisin 8 de la VB 101 dans un parc.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Lionel Luttebacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christophe Mulhauser pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Stéphane Aurange pour l'envoi des archives d'Emile Aurange, son grand-père.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Loup Frommer pour la communication de l'autochrome de Maurice Lesbroussart.
- M. Christophe Courmes pour l'envoi de la photo de Marcel Courmes, son arrière-grand-père.
- M. Philippe Braquet pour l'envoi des photos de l'appareil photo du Cne Philippe Féquant.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.
- Lcl Jean-Marie Béna pour la communication de la fiche matricule du Slt Henri Léau.

Bibliographie :

- Les carnets de vol du Cne Philippe Féquant - Copies transmises par M. Guy Rufray.
- Les Escadrilles de l'Aéronautique Militaire Française - Symbolique et histoire - 1912-1920
- Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Répertoire des blasons Insignes de l'Armée de l'Air (homologués de 1945 à 1996) - par le LcL Danielle Lagouarde - publié par l'armée de l'Air en 1997.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- De l'Aéronautique militaire "1912" à l'Armée de l'Air "1976" par Myrone N. Cuich publié à compte d'auteur en 1978.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "La Bible des insignes de l'Armée de l'Air" de Yves Genty - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.
- Site Internet "Past to Present"

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 100 escadrille 102

 

 

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