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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier insigne collectif de l'escadrille VB 103 a été une étoile rouge - Il a été adopté au début de l'année 1915 probablement lors du stationnement de l'escadrille sur le terrain de plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy - Ce terrain étaient le haut lieu de bombardement français en 1915 avec 3 groupes de bombardement - Il faut rapprocher cet insigne à celui de la VB 101, une étoile bleue, car ces unités servaient dans le même groupe de bombardement, le GB 1 - Cet insigne sera conservé jusqu'au rattachement de la N 103 à la 10ème armée au début de 1917 - Dessin d'après photo Albin Denis.

Au cours du 1er trimestre 1917, l'escadrille SPA 103 a adopté un second emblème collectif, une cigogne aux ailes déployées, plumes au vent - Dessin d'après photo Albin Denis.

A une période de 1918 qui reste à préciser, l'escadrille SPA 103 a adopté un troisième emblème collectif, une cigogne représentée ailes hautes - Dessin d'après photo Albin Denis.

L'escadrille 103 a adopté un système de numérotation en chiffres romains quand elle est passée sur Nieuport - Selon la couleur de l'entoilage, ces chiffres pouvaient être blanc ou rouge - Dessins d'après photos Albin Denis.

Insignes personnels
des pilotes

Insigne personnel du Slt Auguste Ledeuil peint sur son SPAD VII - Le croissant est un rappel au 2ème régiment de Tirailleurs dont l'officier est issu - Dessin d'après photo Albin Denis.

Entoilages de l'escadrille SPA 103

Entoilage d'époque ayant été offert au caporal Hubert Thirion, mécanicien de l'escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 du du 22 juillet 1915 au (après le 2ème trimestre 1919) - Il lui a été offert par le pilote, dont il était le mécanicien, après que son avion se soit écrasé dans les lignes françaises - Le pilote en question a conservé la seconde cigogne, prélevée sur l'autre côté - Comme plusieurs SPAD VII et XIII accidenté en 1917-1918, je ne suis pas capable de donner l'identité du pilote et la date de l'incident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Phil Goud que je remercie pour son aide.

Magnifique entoilage de l'escadrille SPA 103 - Il a été prélévé sur un SPAD XIII - Remarquez les nuances de camouflage encore bien visibles - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Entoilage d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 103 - Il montre la cigogne ailes hautes dite "cigogne de Fonck" - Cette pièce est conservée au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget - Photo Frédéric Domblides que je remercie pour son aide.

Entoilage d'un SPAD XIII de l'escadrille SPA 103 de 1918 - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le premier emblème collectif de l'escadrille VB 103 consistait en une étoile rouge à 5 branches. Transformée sur avions de chasse Nieuport XI et 16, l'escadrille N 103 conserve cette étoile. Une première cigogne, aux ailes déployées et plumes au vent, est adoptée au début 1917 (date à préciser). Elle sera remplacée courant 1918, par une cigogne ailes hautes dite "cigogne de Fonck".

Historique

Escadrille BR 17 :

L'escadrille BR 17 a été créée sur le terrain d'Etampes, le 16 février 1913. Elle est dotée de six Breguet U-1 équipés de Salmson CU M9 de 80/90 ch. A la mi-avril 1914, elle fait mouvement sur le terrain de Dijon-Longvic et s'y installe. A la déclaration de guerre, elle est toujours stationnée sur ce terrain de Côte d'Or. A cette époque, elle est sous le commandement du Cne Georges Benoist. Dès le 3 août, la BR 17 fait mouvement sur Epinal avec ses Breguet U-1. Les Breguet U-2, perçus courant 1914, sont laissés sur place car jugés peu fiables et déjà victimes de plusieurs accident graves.

A la date du 6 août 1914, renforcée par 35 réservistes, ses effectifs comptent désormais deux officiers (Cne Georges Benoist - Ltt Gabriel Migaux), sept sous-officiers et 61 caporaux et hommes du rang.

A la fin octobre 1914, l'escadrille BR 17 est dissoute car ses avions ne sont pas adaptés aux missions militaires.

Escadrille VB 3 :

Le 23 novembre 1914, une nouvelle unité est créée sur le terrain de Villacoublay, avec le personnel de la BR 17. La nouvelle antité prend l'appellation de VB 3. La dotation en matériels aéronautiques et techniques est de six Voisin LA à moteur Canton-Unné de 130 ch, huit tracteurs d'aviation (camions) et deux voitures légères.

A cette date , l'unité compte six pilotes : Cne Georges Benoist, Ltt Gabriel Migaux, Sgt Joseph Vuarin, Sgt Paul Poggi, MdL Arthur Hecfeuille, MdL Etienne Bunau-Varilla, 2 sous-officiers d'encadrement et 41 hommes de troupe.

Création du 1er groupe de bombardement :

Le 23 novembre 1914, le 1er groupe de bombardement est créé par décision du général commandant en chef des armées. Il est placé sous les ordres du Cdt de Göys de Meyzerac qui était auparavent adjoint au chef du service aéronautique au GQG. Il se composera d'une direction, de trois escadrilles et d'un parc. On y retrouvera les escadrilles suivantes : VB 1 (ex V 14 qui change de dénomination), VB 2 et VB 3 (ex BR 17).

Le 29 novembre, l'escadrille VB 3 fait mouvement sur Chantilly - La Vidamée pour assurer provisoirement la protection aérienne du GQG. Elle y restera jusqu'au 12 janvier 1915.

La VB 3 s'installe à Toul :

Le 12 janvier 1915, l'escadrille VB 3 reçoit l'ordre du GQG de quitter Chantilly - La Vidamée pour se rendre à Toul, où elle sera détachée auprès du service aéronautique de la Ième armée. Après une escale technique à Mourmelon, les avions se posent à destination, malgré un vol final en basse altitude, en raison des conditions atmosphériques difficiles.

Le 18 janvier, le 1er groupe de bombardement, à l'exception de la VB 3, fait mouvement sur le terrain de Verdun. De son côté, l'équipage MdL Arthur Hecfeuille / Sol Eugène Delforge (méc) de la VB 3 lancent 6 obus de 90 sur les faubourgs de St-Mihiel. Le Cdt de Göys vient inspecter l'escadrille VB 3 après son installation sur place et en profite pour remettre la Médaille Militaire au 1er mécanicien Michard.

Le 19 janvier, deux reconnaissances, avec prise de photos par le Cdt Juillard, sont menées sur les bois le Prêtre et Mortmare, depuis une altitude de 1300 mètres. Le lendemain, deux nouvelles reconnaissances : le première sur Pont-à Mousson et Bois le Prêtre par le Cne Benoist / Cne Picart (obs) et la seconde sur Flirey - Thiaucourt par l'Adj Vuarin / Ltt Mathieu (obs). Le 22, trois reconnaissances avec prise de photographies. Pendant celle menée par le Cne Benoist / Cdt Juillard, une balle traverse le fuselage par l'avant, touche le haut du radiateur et le brise. Un second projectile traverse l'aile gauche. Le 27, six bombes sont jetées sur Thiaucourt. Le lendemain, deux reconnaissances et un bombardement par 6 obus de 90 est effectué sur Hendicourt et Varvinay. Un éclat d'obus traverse l'aile gauche du Voisin piloté par le Ltt Migaud.

Le 29 janvier, une mission bombarde la gare de Pagny-sur-Moselle et largue 6 obus de 90. Un des projectiles tombe sur le hangar de la gare des marchandises et un dans la grande rue. Le lendemain, le même objectif prend 14 obus de 90 et la gare de Chambley, trois projectiles identiques. Le 31, une reconnaissance photographique sur le front au niveau de Pont-à-Mousson - St-Mihiel est réussie par l'équipage MdL Brunau-Varilla / Cdt Juillard.

Le 1er février 1915, sur ordre du GQG, le Cdt de Göys part sur Paris pour activer la livraison des matériels de bombardement. En passant par Châlons-sur-Marne, il va préparer la mise à disposition du 1er groupe de bombardement à l'aéronautique de la IVème armée. Le 2, tous les pilotes disponibles réalisent une reconnaissance. A l'occasion, six obus sont lancés sur Thiaucourt et trois sur Vilecey. Le lendemain, une seule mission photo sur St-Mihiel et le Montsec. Le 4 février, le parc automobiles d'Arnaville est bombardé par 19 obus de 90. Une autre mission largue 17 obus sur un état-major de division implanté à Château-Salins. Le lendemain, douze obus sont lancés sur la gare de Rechicourt-le-Château.

Rattachement à la IVème armée :

Le 6 février, le 1er groupe de bombardement reçoit l'ordre du GQG de se mettre à la disposition du général commandant l'armée de Châlons-sur-Marne (IVème armée). Dès le 8, les escadrilles VB 1 et VB 2 font mouvement et s'installent sur le terrain de manoeuvre de Melette, entre la route de Lépine à Châlons-sur-Marne et la route de Lépine à St-Etienne-au-Temple. Le Commandant du 1er groupe et les officiers sont logés dans les trois villas de Melette, les sous-officiers et hommes du rang dans les fermes aux alentours.

Perception des obus de 155 allongés :

Le 11 février, de nouveaux projectiles sont perçus par le 1er groupe. Il s'agit d'obus de 155 allongés, d'un poids unitaire de 44 kg, qui ont été livrés avec les lance-bombes appropriés, conçus par la société Voisin. Immédiatement, des équipages de la VB 1 réalisent des essais réels. Largués à l'altitude moyenne de 600 m, les projectiles explosent en produisant un entonnoir de 2 m de profondeur sur 4 m de diamètre. De plus, les tables de tir du 155 sont très semblables à celles de l'obus de 90 normalement utilisé par les équipages. Le même jour, la VB 3 rejoint les autres escadrilles sur le terrain de Melette. Le 1er groupe est désormais au complet.

Adoption de la hausse de bombardement Dorand :

Le 12 février 1915, le Cdt Dorand, du laboratoire d'expérience de Chalais-Meudon, explique aux pilotes et observateurs, une hausse de son invention qui est très simple et pratique à utiliser. Le lendemain, LV de Laborde / Sgt de Guiche de la VB 2 larguent plusieurs obus en utilisant la hausse Dorand. Les essais sont concluants et ce matériel est adopté par les escadrilles du 1er groupe de bombardement. Le lendemain, les sergents Poggi et Hecfeuille de la VB 3 sont nominés au grade d'adjudant.

 

A suivre

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 103

Insigne de l'escadrille SPA 103 en or massif - Fixation par deux anneaux - Photo collection Philippe Bartlett dont je recommande tout particulièrement le livre sur les insignes - Voir les crédits en bas de page.

Insigne de l'escadrille SPA 103 en argent ciselé - Fixation par deux anneaux - Photo collection Philippe Bartlett dont je recommande tout particulièrement le livre sur les insignes - Voir les crédits en bas de page.

 

 

 


Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA 103

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne métallique de la 3ème escadrille du 2ème RAC de Strasbourg-Neuhof - Fabrication par un bijoutier - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GC I/2 "Cigognes" ou de la 2ème escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" valable pour la période de 1946 à 1960 - Fabrication A.Augis_Lyon - Fixation par deux anneaux - Droits réservés.

Insigne de la 2ème escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" - Fabrication Augis Lyon des années 50-70 - Photo Ebay France.

Insigne métallique de la 1ère escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" - Insigne homologuée sous le n° 1096, le 5 juillet 1977 - Sa définition héraldique est : "Cigogne passant d’argent, le vol haut." - Photo collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GC I/2 "Cigognes" de l'immédiat après-guerre - Il s'agit d'une fabrication en aluminum peint typique des années 43 à 50 - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de la 2ème escadre de chasse - Cette unité est alors stationnée en Allemagne - Insigne homologué au SHD sous le n° 4660.EMGFA en 1948 - Insigne SHD de Vincennes.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigogne" à 2 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1053, le 13 novembre 1975 - Définition héraldique de l'insigne : "Ecu ancien d’azur clair à deux cigognes au naturel, celle du chef le vol haut, celle de la pointe le vol bas, les deux brochant trois tierces d’azur sombre, d’argent et de gueules posées en barre".- Photo Albin Denis.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1271, le 1er décembre 1994 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 12 et insigne hérité de la SPA 103 - Définition héraldique de l'insigne : "Ecu ancien d'azur à la traverse tiercée en barre du champ, d’argent et de gueules, à trois cigognes en vol au naturel, celle du chef les ailes hautes, celle du cœur le vol semi replié, celle de la pointe le vol abaissé, les trois posées en pal et brochantes." - Fixation par une épingle dotée d'un verrouillage - Fabrication FIA Lyon - Photos droits réservés.

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° 1271, le 1er décembre 1994 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 12 et insigne hérité de la SPA 103 - Fabrication AGO - Fixation par une épingle - Photos Droits réservés.

Insigne de l'escadron 1/2 "Cigognes" à 3 escadrilles enregistré au SHD section Air de Vincennes sous le n° A 1389, le 1er décembre 2009 - Pour la 3ème escadrille, traditions de la SPA 26 - Fabrication Beraudy-Vaure 6300 Ambert - Fixation par une épingle - Photos Droits réservés.

Insigne de l'escadron de chasse 1/2 "Cigognes" basé à Dijon-Longvic - Cet insigne a été homologué par le SHD de Vincennes sous le n° A 1389, le 1er décembre 2009 - Cette unité est composée de 3 escadrilles héritées des escadrilles SPA 3, SPA 103 et SPA 26 de la Grande Guerre - Le 25 novembre 2009 (décision n° 14612 /DEF /CAB/ SDBC/ CPAG), la 3ème escadrille a repris les traditions de la SPA 26 qui a remplacée l'autre cigogne héritée elle aussi de la SPA 103 - Fabrication Arthus-Bertrand - Fixation par une épingle - Collections du musée du combattant de la Haute-Saône de la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Insigne métallique de la 2ème escadrille de l'EC 1/2 "Cigognes" - Epoque allant du 3 septembre 2015 à nos jours - Fixation par une épingle munie d'un verrouillage - Sans marque de fabricant - Le n° A 1096 est le numéro d'homologation du service historique de la défense - Collections du musée du combattant de Haute-Saône de la ville de Luxeuil-les-Bains - Photos Albin Denis.

Insigne émis par l'EC 1/2"Cigognes" à l'occasion du centenaire de la mort du Cne Georges Guynemer en 2017 - Fixation par une épingle - Photo droits réservés.

 

 


Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'EC 1/2 "Cigognes" sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'EC 1/2 "Cigognes" sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité.

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Fanions des unités
héritières de ses traditions

Fanion d'une escadrille héritière des traditions de la SPA 103 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Collections de l'EC 1/2 "Cigognes" sur la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains - Un grand merci à l'Adc Laurent Bellet et son équipe pour son accueil et sa disponibilité. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

 

Appellations successives

Périodes de stationnements


Carte des différents stationnements

Numéros des départements français

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Types d'avons utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros des avions connus

Décorations

Citations

"Sous les ordres du capitaine d'Harcourt, puis du capitaine Batlle, et brillamment entrainé par le lieutenant Fonck, est devenue une unité de grande valeur. A sans cesse, depuis vingt mois, livré bataille sur tous les fronts. Attaquant l'ennemi très loin dans ses lignes, elle a su lui infliger de lourdes pertes. 85 victoires officielles. 69 avions désemparés." (Ordre du 11 septembre 1918)

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 103

Tableau à venir

 

 

Liste des personnels des
escadrilles N 103 et SPA 103

à venir

 

 

Les hommes

Cne Jean d'Harcourt, commandant de l'escadrille N/SPA 103 du 1er juillet 1916 au 27 mars 1918 - Le chef de la 103 pose à côté de son Spad VII décoré de l'étoile rouge à l'automne 1916 - Photo SHD du château de Vincennes.

Les officiers pilotes des escadrille N 65 et N 103 posent à Cachy en décembre 1916 - De gauche à droite : Ltt Auguste Ledeuil (pilote N 103) - Ltt Henri Hervet (pilote N 103) - Cne Jean d'Harcourt (cdt N 103) - Cne François d'Astier de la Vignerie (pilote N 65) - Cne Benoit - Cne Puppat - Ltt Raymond Privat (pilote N 65) - Ltt Verdier-Fauvetty (pilote N 65) - Cne Henri Langevin (pilote N 65) - Cne Dominique Ciechomski (pilote N 103) - X - Ltt Louis Séjourné (pilote N 65) - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Le Slt René Fonck pose à côté de son premier SPAD VII codé "VI" décoré de la première version de la cigogne - Photo Ebay USA.

René Fonck pose aux commandes de son premier SPAD VII codé "VI" décoré de la première version de la cigogne - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

A droite, le Slt René Fonck, pose en compagnie de l'Adj Jean Perrin, mécanicien (au centre), devant un SPAD VII codé "II" de l'escadrille N 103, au début de l'année 1918 - A cette époque, Fonck compte une vingtaine de victoires - Le 3ème militaire, un sous-lieutenant, n'a pas été identifié - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par J.M. Moine que je remercie pour son aide.

Adj Jean Baptiste Perrin - Né le 11 mai 1892 à Roche la Molière (Loire) - Fils de Claude Perrin et de Marguerite Marie Maumey - Domiciliés au 5, rue de la République à Roche-la-Molière (Loire) - Profession avant guerre Contremaître mécanicien - Classe 1912 - Recrutement de Montbrison sous le matricule n° 430 - Engagé volontaire pour 3 ans au 25ème bataillon du Génie, du 1er régiment du Génie, stationné à Versailles, à compter du 9 avril 1912 - Nommé Caporal, le 7 août 1913 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 12 janvier 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 du 2 août 1914 au 17 mars 1919 - Nommé Adjudant, le 4 décembre 1917 - Participe au convoyage d'un SPAD depuis la RGAé du Bourget, le 29 février 1918 - Démobilisé par le 2ème groupe d'aviation, le 21 août 1919 - Affecté dans la réserve au 4ème régiment de Génie, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 13ème bataillon d'ouvriers d'artillerie, le 1er mars 1930 - Sources : Pam - CCC 103 - FM 42 - Dernière mise à jour : 25 juillet 2015 -

Ltt René Paul Fonck - 75 victoires homologuées - Carte postale d'époque

René Fonck pose devant son deuxième SPAD XII, le n° S 452 photographié sur le terrain d'Hétomesnil en Mai 1918 - Le premier SPAD XII de Fonck a été le n° S 445 codé "VI" - Photo Collection Alan Toelle, via Gregory VanWyngarden que je remercie pous les deux pour leur aide.

René Fonck pose en compagnie de pilotes de la SPA 103 et SPA 26 - De gauche à droite : Adj Julien Antoine (pilote SPA 26) - X - X - X - Slt René Fonck (pilote SPA 103) - X - X - Si vous pouvez mettre un nom sur l'un des pilotes non identifié, je vous serais reconnaissant de bien vouloir contacter l'auteur du site - Photo collection CRI de Nancy.

Le Slt René Fonck pose au milieu de ses camarades de l'escadrille SPA 103 - Cette photo a probablement été prise au cours d'un déplacement en région parisienne en mai 1918 - Photo collection CRI de Nancy.

Assis en tailleur au premier plan, le Ltt René Fonck pose en compagnie de l'état-major du GC 12 sur le terrain d'Hétomesnil (Oise), le 6 mai 1918 - De Gauche à droite : X - X - X - X - Cne Joseph Battle (pilote de la SPA 103) - Slt Louis Bucquet (pilote SPA 3) - Cne Xavier de Sevin (cdmt SPA 26) - X - Cne Georges Raymond (cdmt SPA 3) - Ltt Vladislaw Sondermayer (pilote Serbie SPA 3) - Si vous pouvez mettre un nom sur l'un des pilotes non identifié, je vous serais reconnaissant de bien vouloir contacter l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo ECPA du fort d'Ivry.

Groupe de pilotes des escadrilles SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 6 mars 1918 - De gauche à droite : MdL Noël Fontaine (SPA 26) - Ltt Joseph Battle (pilote SPA 103) - Slt Jacques Puget (SPA 26) - Slt René Fonck (pilote SPA 103) - Slt Benjamin de Tascher (SPA 26) - Cne Xavier de Sevin (Cdmt SPA 26) - Slt Philippe Fontaine (SPA 103) - Slt Jean Dombray (SPA 26) - Slt André Seigneurie (pilote SPA 103) - Noêl et Philippe Fontaine sont frères - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Collections SHD du Château de Vincennes transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.

Pilotes des escadrilles SPA 3 - SPA 26 - SPA 103 qui forment le GC 12 sur le terrain d'Hétomesnil en août 1918 - De gauche à droite debouts : Slt Henri Rabatel (pilote SPA 3) - Schwetter (pilote SPA 103) - Cne Xavier de Sevin (Cdmt SPA 26) - Ltt René Fonck (pilote SPA 103) - Puget - Lelduneau - Castex - Thouzellier - De gauche à droite : Cardonnet (pilote américain de la SPA 103) - Ltt Joseph Battle (cdt SPA 103) - Dombray (pilote SPA 26) - Un total de six pilotes porte l'insigne métallique de leur unité, ce qui permet d'identifier leur escadrille - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Officiers formant l'état-major du GC 12 posent en compagnie de pilotes des escadrilles SPA 3, SPA 26 et SPA 103 sur le terrain d'Hétomesnil, le 8 mai 1918 - Debouts de gauche à droite : 1er Cne Joseph Battle (SPA 103) - 4ème Ltt Bozon-Verduraz (SPA 3) - 6ème Ltt René Fonck (SPA 103) - 7ème Adj André Mion (SPA 67) - 8ème Cne Xavier de Sévin (SPA 26) - 10ème Cne Georges Raymond (SPA 3) - 12ème Slt Louis Bucquet (SPA 3) - Assis au premier plan, 4ème à partir de la droite Adj Auguste Pouchelle (SPA 26) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides à Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Slt René Fonck pose devant son SPAD XVII en 1918 - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Cne René Fonck (SPA 103) - Cne Lagache (SPA3) et Ltt Barny de Romanet (SPA 167) après guerre - Légende à terminer - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Sgt Leonard M. Reno - Né le 23 septembre 1895 à Little Rock - Arkansas (USA) - Fils de Harris O. Reno et de Linnie Daniel - Profession avant guerre publiciste - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, le 24 mars 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 mars 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6710 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 mai 1917 - Stage de haute école (Voltige et tir aérien théorique) à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé caporal, le 6 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 4 août 1917 au 19 septembre 1917 - Evacué sur l'hôpital, le 19 septembre au 10 novembre 1917 - Transformé sur Breguet XIV B2, le 15 mai 1918 - Pilote du GB 1 à partir du 2 juin 1918 - Photo collection Chicago Daily News - Librairy of Congress - Washington.

Sgt Leonard M. Reno photographié alors qu'il était en stage de haute école (Voltige et tir aérien théorique) à l'école d'aviation militaire de Pau en juin-juillet 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

M. Cépé et Sgt Jules Miguel, le coureur cycliste médaille d'argent au championnat du monde de 1913, sur le terrain de Buc, le 8 octobre 1915 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Adj Jules Lucien Miguel - Né le 1er avril 1884 à Ste-Affrique (Aveyron) - Fils de Joseph Miquel et de Léonie Daures - Service militaire au 7ème bataillon de Chasseurs Alpins à compter de novembre 1905 - Profession avant guerre Coureur cycliste - Médaille d'argent de vitesse au championnat du monde de cyclisme de 1913 - Mobilisé au 281ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Affecté au 60ème bataillon de Chasseurs à pied - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2162 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 27 décembre 1915 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute école à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 22 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 8 novembre 1916 au 3 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 315 du 3 mars au 9 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 85 du 9 avril 1917 au 1er décembre 1917 - RGA du Bourget du 15 au 27 avril 1917 - Une citation à l'ordre du régiment, le 5 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 20 juillet 1917 - Hospitalisé à la maison de santé de Viry-Châtillon du 1er décembre 1917 au 13 février 1918 - Moniteur de l'école d'aviation militaire d'Istres à compter du 13 février 1918 - Croix de Guerre - Décédé en 1966.

Adj André Marie Paul Petit-Delchet - Né le 29 septembre 1892 à Villers-sur-Mer (Calvados) - Fils de XX Petit et d'Isabelle Delchet - Engagé au 3ème régiment de Spahis algériens, le 3 octobre 1910 - Profession avant guerre Employé de commerce - Mobilisé au 3ème régiment de cuirassiers de Tours, le 2 août 1914 - Affecté au 6ème régiment de Cuirassiers - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 1er novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3603 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 1er juin 1916 - Brevet FAI n° 3603 décerné par l'Aéroclub de France, le 6 juillet 1916 - Nommé Brigadier, le 11 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Buc - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - RGA - Pilote de l'escadrille N 103 - Pilote de l'escadrille N 69 du 21 décembre 1916 au 13 novembre 1917 - Hospitalisé du 13 novembre 1917 au 4 mars 1918 - Nommé Maréchal des logis, le 1er avril 1917 - Promu au grade d’adjudant, le 11 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 57 du 27 mars au 27 juillet 1918 - Convoyage d'un SPAD au RGA du 2 au 6 avril 1918 - Remporte sa première victoire aérienne, le 21 avril 1918 - Devient AS lors de sa 5ème et dernière victoire, le 26 juillet 1918 - Tué au cours d'un accident aérien au décollage du terrain de Villeseneux, aux commandes du SPAD n° 9570, le 28 juillet 1918 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Slt Louis Coudouret, pilote de l'escadrille SPA 103 18 mai 1918 au 14 avril 1919 - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Fernand Coudouret - Né le 31 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Auguste Coudouret (tapissier) et d'Elisabeth Bomiès (giletière) - Domiciliés au 86, Grande Rue à Lunel (Hérault) - Profession avant guerre Etudiant des Art et Métier - Classe 1916 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1264 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre et affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 15 décembre 1914 - Tests de sélection des personnels navigants à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 avril 1915 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1020 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1915 - Brevet FAI n° 21.115 décerné par l'Aéroclub de France - Pilote de la RGA du Bourget du 15 juin au 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 / N 102 du 19 juillet 1915 au 21 avril 1916 - A participé aux raids de bombardements sur Trêves, Sarrebruck, Dilligen en 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 octobre 1915 - En mission, le 3 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 28 avril au 21 juillet 1916 - Une victoire homologuée contre un LVG abattu près d'Hermeville, le 4 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille N 112 du 21 au 25 juillet 1916 - Affecté à l'escadrille N 112 du 25 juillet au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 24 août au 1er février 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 22 octobre 1916 - Affecté à la mission militaire de Russie, le 1er février 1917 - Engagé sur l'offensive de Galicie du 23 mars 1917 au 1er avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie de Lachmann, contre un Albatros à moteur 285 HP qui tombe en flammes et s'écrase au sol, le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un Rumpler biplace à moteur 220 HP tombé dans les lignes françaises, le 23 novembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros monoplace tombé dans les premières lignes, le 1er décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 8 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1917 - Croix de Saint Georges de Russie - Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de Russie - Ordre de Saint-Wladimir - Rentré en France, le 1er avril 1918 - Pilote du GDE jusqu'au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 18 mai 1918 au 14 avril 1919 - Une victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Carlepont, le 2 juin 1918 - Hospitalisé du 25 juin au 14 juillet 1918 - Convalescence du 19 juillet au 2 août 1918 - Engagé sur la Somme et la Champagne de mai à septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Six victoires aériennes pendant la Grande Guerre - Affecté à la mission militaire au Pérou, le 14 avril 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 6 juillet 1921 - Détaché à l'école de Joinville, le 1er février 1922 - Affecté à la 6ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 2 février 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1922 - Nommé Capitaine et affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Ayant projeté une tentative de traversée de l'Atlantique, en partant de Séville (Espagne), les autorités espagnoles s'y opposent - Il est contraint de rentrer en France, aux commandes du Bernard 191 GR "France" à moteur Hispano, accompagné de deux aviateurs espagnols (De La Cruz et d'Urban), chargés de contrôler qu'il repasse la frontière, le 7 juillet 1929 - Tombé en panne d'essence, un des passagers ayant manipulé une commande et vidangé les réservoirs, il tente un atterrissage forcé, sur le territoire de la commune de St-Amant-de-Bonnieure, près d'Angoulème - Malheureusement, les choses ne se passent pas bien - L'avion se crashe et Coudouret est grièvement blessé d'une fracture du crâne, ses deux passagers s'en tirant, légèrement blessés - Le pilote est décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital d'Angoulème, où il avait été évacué - Photo extraite de la revue de la Société d'Etudes Folkloriques du Centre-Ouest de Novembre-décembre 1979 - Sources : Acte de naissance - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 102 / N 102 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 112 - CCC escadrille SPA 103 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Journal "Le Petit Parisien" - Journal "L'Echo d'Alger - Dernière mise à jour : 8 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Pilote d'une audace, d'une ardeur et d'un sang-froid exceptionnels. A l'escadrille VB 102, a fait plusieurs bombardements dans des conditions particulièrement difficiles. Versé dans une escadrille de chasse, s'y est de suite signalé dans différentes rencontres. le 4 mai, au cours de l'une d'elles, a abattu un LVG dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 102, en date du XXX : "Excellent pilote, qui a pris part à plus de 50 combats aériens et qui a montré en toutes circonstances beaucoup de zèle et de courage. Le 22 octobre 1916, a abattu un avion. Deuxième avion officiel."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 : "Pilote d'une habileté exceptionnelle et d'une bravoure remarquable. A contribué grandement au succès obtenu par l'escadrille de chasse sur le front russe en forçant maintes fois l'ennemi, au cours de nombreux combats aériens. A abattu, le 3 octobre, son troisième avion officiel."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote en mission en Russie, en date du 30 mai 1918 : "Pilote aviateur de chasse, modèle d'adresse et de courage. A abattu cinq avions ennemis, dont trois sur le front russe. déjà cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille SPA 103, en date du 21 juin 1918 : "Pilote de chasse d'une très grande valeur, remarquable de bravoure et d'entrain, le 2 juin 1918, a abattu un monoplace ennemi."

Sgt André Léon Steurer - Né le 7 décembre 1894 à Versailles (Yvelines) - Fils de Louis Steurer et d'Eugénie Léonie Coudière - Domiciliés à Orgeval (Yvelines) - Profession avant engagement Electricien - Classe 1914 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 5112 - Mobilisé au titre du 156ème régiment d'infanterie, le 5 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire , le 7 octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 642 obtenu le 7 décembre 1914 - Brevet de pilote FAI n° 1688 obtenu sur Farman et décerné par l'Aéroclub de France, le 10 juillet 1914 - Pilote du RGA ou de la GDE de la mi-décembre 1914 au 30 janvier 1915 - En mission à Belfort (Territoire de Belfort) du 19 au 27 janvier 1915 - Pilote affecté provisoirement l'escadrille HF 1 du 30 janvier au 8 février 1915 - Pilote affecté à l'escadrille HF 1 du 8 février au 11 mars 1915 - Nommé Caporal, le 19 février 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 / F 32 du 11 mars au 17 août 1915 - Nommé Sergent, le 17 avril 1915 - Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 - Citation à l’ordre de la 10e armée, en date du 16 mai 1915 - Citation à l’ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 12 août 1916 - Hospitalisé sur l'hôpital de Deauville (Calvados), le 17 août 1915 - Rentré de convalescence et pilote du centre GDE du Plessis-Belleville (Oise), le 3 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du XXX au 24 septembre 1916 - Une victoire homologuée contre un Rumplet abattu à l'est de Rancourt (Somme), le 11 septembre 1916 - Une victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Jean Gigodot, contre un avion allemand abattu dans les environs de Chaulnes-Biaches (Somme), le 16 septembre 1916 - Tué au cours d’un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916. Le Nieuport 17, piloté par le Sgt François Roman, est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l’Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Les deux pilotes français ont été tués - Ces deux pertes françaises n'ont pas été accordées au pilote allemand - Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée - Sources : Pam - CCC de l'escadrille HF 1 - CCC de l'escadrille MF 32 - CCC de l'escadrille N 103 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Yvelines - MpF - Bailey / Cony - La Guerre Aérienne Illustrée - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 14 octobre 2018.

* Citation à l’ordre du 10ème corps d'armée, en date du 19 avril 1915 : "Jeune pilote aviateur dont l’avion, à plusieurs reprises, été touché par des éclats d’obus ennemis, ce qui ne l’a pas empêché chaque fois de s’acquitter d’une façon parfaite des missions délicates qui lui étaient confiées. Le 12 avril, au cours d’un réglage de tir, a fait preuve d’un grand sang-froid en terminant sa mission malgré les éclats qui avaient touché gravement son avion et sectionné une commande de gauchissement."

* Citation à l’ordre du groupe d'armée du nord (GAN), en date du 12 novembre 1916 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu son avion fréquemment atteint par le tir de ses adversaires. Disparu le 24 septembre au cours d’un combat."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 juillet 1922 : "Pilote de chasse de premier ordre, a eu de nombreux combats au cours desquels il a descendu deux avions ennemis. A eu fréquemment son avion atteint par le tir de ses adversaires. Mort pour la France, le 24 septembre 1916, au cours d’un combat aérien. A été cité."

Sgt Pierre Schmitter - Né le 7 mai 1897 à Nancy (54) - Fils de Louis Schmitter et de Marie Sypniewska - Domicilés 1 boulevard de Magenta à Paris (10ème) - Profession avant guerre Elève de l'école des Arts et Métiers - Mobilisé dans l'aéronautique, le 14 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 4277 à obtenu le 21 août 1916 - Centre d'aviation de Villacoublay jusqu'au 19 mars 1917 - Pilote de l'escadrille 311 du 19 mars au 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 12 avril 1917 au 16 février 1919 - Nommé Sergent, le 21 mai 1917 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1918 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Adj Félix Clément Durand (dit Marboz) - Né le 7 juin 1891 à Bourg-en-Bresse (Ain) - Fils de Benoit Durand (boulanger) et de Marie Joséphine Nicollet (cultivatrice) - Domiciliés rue des Lazaristes à Bourg-en-Bresse (Ain) - Profession avant guerre Mécanicien - Domicilié à Aubervilliers (Seine-St-Denis) - Classe 1911 - Recrutement de Bourg (Ain) sous le matricule n° 699 - Appelé pour effectuer son service militaire au groupe aéronautique de Lyon-Bron, le 8 octobre 1912 - Passé à la 31ème section aéronautique du camp d'Avord, le 28 novembre 1913 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 23 mars 1914 - Affecté à la 13ème section aéronautique, le 26 avril 1914 - Nommé Caporal, le 5 août 1914 - Blessé, le 23 août 1914 - Passé à la réserve générale d'aviation, le 16 février 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 103 du 7 mai au 30 novembre 1915 - Détaché à Aulnay du 6 au 19 octobre 1915 - Evacué du 22 au 28 octobre 1915 - Citation n° 400 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 30 mai 1915 - Citation n° 37 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 16 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2025 obtenu directement à l'escadrille VB 103, le 30 novembre 1915 - Nommé pilote avaiteur, le 1er décembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 103 du 1er décembre 1915 au XXX - Nommé Sergent, le 7 avril 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 17 juillet 1916 - Affecté au centre militaire de Villacoubaly du XXX au 5 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 80 du 5 janvier 1917 au 20 janvier 1918 - En mission de convoyage avion à la RGAé du 1er au 4 avril 1917 - En mission de convoyage avion à la RGAé du 10 au 12 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1917 - Citation n° 279 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 19 juin 1917 - En mission du 29 octobre au 1er novembre 1917 - Affecté, comme pilote réceptionnaire, à l'usine SPAD, le 20 janvier 1918 - Démobilisé, le 21 août 1919 - Domicilié au 54, boulevard Garibaldi à Paris (75), à compter du 21 août 1919 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 août 1920 - Domicilié au 22, boulevard Jules Ferry à Paris 11ème (75), à compter du 24 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 14 septembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Istres, le 30 mars 1926 - Classé en position "Sans affectation", le 19 juin 1930 - Radié du personnel navigant des forces aériennes, le 21 avril 1931 - Profession représentant en moto en 1937 - Décédé à Paris, le 27 avril 1947 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 231) de la ville de Bourg-en-Bresse (Ain) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Ain - CCC de l'escadrille VB 103 - JORF - Dernière mise à jour : 25 janvier 2022.

* Citation n° 400 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 30 mai 1915 : "Caporal mécanicien d'une très grande compétance, grièvement blessé en temps de guerre dans un accident d'aviation, a contribué dans une large mesure à la réussite de l'expédition sur Ludwigxhaffen."

 

Photo du Sgt François Roman

Sgt François Louis Roman - Né le 11 juin 1893 à Dieulefit (Drôme) - Fils d'Auguste Edmond Roman et d'Augustine Sophie Aquitton - Domiciliés à Charols (Drôme) - Profession avant engagement Aviateur civil - Classe 1913 - Recrutement de Montélimar sous le matricule n° 398 - Engagé au 7ème régiment du Génie, le 27 novembre 1913 - Affecté à la compagnie 13/2 du 4ème régiment du Génie, le 20 avril 1914 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 4 mars 1915 - Envoyé à l'école de Chartres, le 7 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 830 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 avril 1915 - A Chartres, juqu'au 24 avril 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 25 avril au 21 mai 1915 - Pilote de l'escadrille MF 32 du 21 mai 1915 au 13 avril 1916 - Nommé Sergent, le 27 juin 1915 - Citation à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 20 septembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 mars 1916 - Stage de perfectionnement "Nieuport" à l'école d'Avord du 14 avril au 3 mai 1916 - Stage de tir (mitrailleur) à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 mai au 3 juin 1916 - Stage à l'école de Pau du 16 au 30 juin 1916 - Pilote du GDE du 30 juin au 8 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 10 août au 24 septembre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916 - Son Nieuport 17 est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l'Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Ces deux pertes françaises ne lui ont pas été accordées - Les deux pilotes français ont été tués - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 12 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 8 août 1923 - Son corps a été retrouvé dans son avion, tombé dans les bois de Saint-Pierre-Waast (Somme), au début du mois de janvier 1925 - François Roman repose dans la nécropole nationale de Rancourt (Somme) - Sources : Pam - MpF - Fiche matricule du département de la Drôme - Liste des brevets militaires - JORF - CCC escadrille MF 32 - Journal "Les Ailes" - Dernière mise à jour : 10 octobre 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrille MF 32, en date du 10 mars 1916 : "Pilote accompli, toujours prêt à remplir les missions les plus délicates, doué de beaucoup d'allant et en même temps d'un merveilleux sang-froid dont il a fait preuve en différentes circonstances, notamment le 5 janviert 1916, lorque, après un combat contre un Fokker au-dessus des lignes allemandes, ila pu, grâce à son habileté et à sa présence d'esprit, rentrer dans nos lignes avec son observateur, l'appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrille N 103, en date du 12 novembre 1916 : "Excellent pilote de chasse, plein de courage, de sang-froid et d'allant, a livré de nombreux combats à courte distance. Disparu au cours de l'un d'eux, le 24 septembre 1916."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt François Louis Roman, pilote à l'escadrille N 103, en date du 8 août 1923 : "Excellent pilote de chasse, plein de courage, de sang-froid et d'allant; a livré de nombreux combats à courte distance. Glorieusement tombé au cours de l'un d'eux, le 24 septembre 1916, près de Rancourt. A été cité.

 

Photo du Ltt Auguste Ledeuil

Ltt Auguste Constant Ledeuil. Né le 18 octobre 1887 à Sainte-Suzanne (Mayenne). Fils d'Auguste Gervais Ledeuil (maçon) et de Marie Joséphine Bodereau - Domiciliés au faubourg La Rivière à Sainte-Suzanne (Mayenne). Profession avant engagement Cocher. Classe 1907. Recrutement de Laval (Mayenne) sous le matricule n° 753. Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 1er régiment de cuirassiers, le 3 janvier 1906. Nommé Brigadier, le 29 décembre 1907. Nommé Maréchal des Logis, le 26 septembre 1908. Rengagé pour deux ans, à compter du 3 janvier 1909. Fin d'engagement et passage dans la réserve de l'armée d'active, le 3 janvier 1911. Proposé pour la réforme n° 1 avec gratification de 3ème catégorie pour contusions abdominales avec déchirure du rein gauche par la commission de réforme de Laval (Mayenne), le 14 janvier 1911. Réformé n° 1 avec gratification renouvelable par décision ministérielle du 28 mars 1911. Profession avant guerre Détective. Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 11ème régiment de cuirassiers, le 7 septembre 1914. Nommé Maréchal des Logis, le 9 octobre 1914. Nommé Adjudant, le 12 novembre 1914. Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème régiment de Tirailleurs algériens, le 6 septembre 1915. Devenu inapte à l'infanterie par suites de blessures reçues, le 26 septembre 1915. Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 février 1916. Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Buc. Brevet de pilote militaire n° 3241 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 14 avril 1916. Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord. Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux. Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau. Pilote de l'escadrille N 103 du 10 septembre 1916 au 3 mars 1917. Convoyage d'un SPAD VII à la RGA du 3 au 13 décembre 1916. Fait prisonnier, aux commandes d'un SPAD VII, après un combat aérien contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917. Le pilote français a été fait prisonnier. Evadé du camp de Burg (Allemagne), le 13 novembre 1918. Nommé Lieutenant, le 8 févier 1919. Passé dans la réserve avec le grade de lieutenant, à titre temporaire. Démobilisé, le 2 avril 1919. Marié avec Mlle Marguerite Juliette Crochet en mairie du 15ème arrondissement de Paris (75), le 3 janvier 1924. Décédé à Paris, le 3 mai 1957. Sources : Registre des naissances (acte n° 69) de la commune de Sainte-Suzanne (Mayenne) - Pam (2 fiches) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Mayenne - Dernière mise à jour : 6 juin 2021.

 

Photo du Sgt André Pernelle

Sgt André Emile Pernelle - Né le 31 décembre 1891 à Bonnières-sur-Seine (Yvelines) - Fils d'Emile Pernelle (épicier) et de Lucie Joséphine Villette - Domiciliés aux 3 et 5, rue de l'Hermitage à Poissy (Yvelines) - Profession avant engagement Mécanicien - Domicilié au 67, rue de Clichy à Paris 9ème (75) - Classe 1911 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 2805 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du régiment des sapeurs pompiers de Paris, le 20 novembre 1911 - Affecté à la section d'auto-mitrailleuses du 1er régiment de canonniers-marins, unité administrée par le 13ème régiment d'artillerie, le 15 décembre 1914 - Blessé au combat, le 4 mai 1915 - Hospitalisé et convalescence du 4 mai au 10 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 février 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire de Pau - Brevet de pilote militaire n° 3652 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 9 juin 1916 - Stage de perfectionnement "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Brigadier, le 14 juillet 1916 - Stage de tir à l'école d'aviation militaire de Cazaux - Stage de spécialisation de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 22 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 30 novembre 1916 au 10 décembre 1917 - En convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 13 au 20 avril 1917 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - En convoyage d'un SPAD VII depuis la RGAé du 22 au 24 août 1917 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu au Nord-Est d'Ypres (Belgique), le 9 septembre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1917 - Pilote du GDE du 10 au 21 décembre 1917 - Affecté comme moniteur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 21 décembre 1917 - Nommé Adjudant, le 1er juillet 1918 - Démobilisé, le 14 août 1919 - Domicilié au 16, rue du 14 juillet à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), le 14 août 1919 - Affecté, dans la réserve au 32ème régiment d'artillerie divisionnaire en 1920 - Domicilié rue de Rouen à Bonnières-sur-Seine (Yvelines), à compter du 20 mai 1921 - Affecté, dans la réserve, au 13ème régiment d'artillerie de campagne, le 19 mars 1923 - Placé en position "Sans affectation", le 1er mars 1928 - Marié avec Mlle Marie Lechastier à la mairie du 17ème arrondissement de Paris, le 15 mars 1928 - Médaille Militaire, en date du 7 juillet 1932 - Domicilié à Ecos (Eure), à compter du 8 novembre 1932 - Domicilié au 29 bis, route du Port à Bayeux (Calvados), à compter du 29 novembre 1933 - Domicilié au 7, rue Verte à Gaillon (Eure), à compter du 2 mars 1937 - Croix du combattant volontaire, en date du 25 avril 1939 - Sources : Registre l'état-civil (acte n° 95) de la commune de Bonnières-sur-Seine (Yvelines) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - CCC de l'escadrille N 103 - JORF - Dernière mise à jour : 15 juin 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1917 : "Pilote courageux et plein d'entrain, se montrant en toutes circonstances du plus absolu dévouement. Le 9 septembre 1917, a abattu un avion dans nos lignes."

* Médaille Militaire de l'Adj André Emile Pernelle du bureau de recrutement de Versailles (Yvelines), à compter du 7 juillet 1932 : "21 ans de services, 5 campagnes. A été cité."

 

Photo du Cal Hubert Thirion

Cal Hubert Joseph Thirion - Né le 22 janvier 1898 à Dombasle (Meurthe-et-Moselle) - Fils de Joseph Thirion et de Joséphine Gérard - Domiciliés au 5, rue Pasteur à Varangéville (54) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1918 - Recrutement de Nancy sous le matricule n° 337 - Engagé pour la durée de la guerre au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 4 février 1915 - Formation et affectation à Lyon-Bron du 4 février au 7 juillet 1915 - Affecté à la RGA, le 18 juillet 1915 - Affecté à la division Voisin de la RGA, en remplacement du Sol Descloux, qui passe à l'équipe des avions, le 20 juillet 1915 - Mécanicien affecté au service du Cal Léon Hourlier - Mécanicien, détaché avec son pilote, à l'escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 du 22 juillet 1915 au (après le 2ème trimestre 1919) - Le Sgt Léon Hourlier a été tué au cours d'un accident aérien, à Saint-Etienne-Au-Temple (Marne), le 16 octobre 1915 - Détaché sur le terrain d'aviation de Manoncourt, du 23 au 30 janvier 1917 - Détaché à la RGA du 15 au 17 août 1917 - Hospitalisé du 1er au 16 janvier 1918 - Détaché sur le terrain d'aviation d'Hétomesnil du 16 au 24 juillet 1918 - Détaché sur le terrain d'aviation d'Haguenau du 21 décembre 1918 au 3 janvier 1919 - Nommé Caporal, le 10 mars 1919 - Sources : Pam - FM département de Meurthe-et-Moselle - CCC escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 - Dernière mise à jour : 6 mai 2016.

Les hommes

Carte postale d'époque

Ltt René Paul Fonck - Né le 27 mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe (88) - Appelé au 11ème régiment du génie d'Epinal, le 22 août 1914 - Passé à l'aviation au début de l'année 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1010 obtenu à l'école d'aviation du Crotoy, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 47 du 14 juin 1915 au 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 103 / SPA 103 du 26 avril 1917 au 27 avril 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 décembre 1917 - Termine la guerre avec 75 victoires homologuées - Croix de guerre avec 28 palmes de bronze et une étoile, marques de 28 citations à l'ordre de l'armée - Centre des essais de Villacoublay à partir du 27 avril 1919 - Député des Vosges d'avril 1919 à 1924 - Une tentative de traversée de l'Atlantique sur Sikorsky S-35 termine en accident, le 21 septembre 1926 - Cabinet du Ministre de l'Air en 1935 - Marié avec Iréne Brillant, sociètaire de la Comédie Française, à la mairie du 16ème arrondissement de Paris, le 15 juillet 1936 - Naissance d'Edmond Fonck en novembre 1936 - Nommé Lieutenant-Colonel de réserve en juillet 1938 - Mis à la disposition du commandant en chef des forces aériennes en septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'Air n° 117 stationné à Aulnat - Affecté au GQG comme Inspecteur Général de la chasse et du matériel de l'armée de l'Air, le 6 septembre 1940 - Nommé Colonel de réserve, le 9 avril 1940 - Après la défaite, il est démobilisé le 30 septembre 1940 - Conseiller Technique du Ministre de l'Air, le général Bergeret - Naissance de Marie-Anne, le 14 juillet 1940 - Membre du Conseil National de Vichy à compter du 22 janvier 1941 - Emprisonné à la prison de la Santé en septembre 1944, il est libéré et lavé de tous souçons en décembre de la même année - Retiré de toutes fonctions publiques, il assure la gestion de "France Engrais" son entreprise - Décédé d'une hémorragie cérébrale, à son domicile du n° 3 de la rue du Cirque à Paris, le 18 juin 1953 - Repose dans le cimetière de la commune de Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) - Photo collection CRI de Nancy.

René Fonck, blessé à la tête suite au capotage de son Spad XIII n° 526 au retour de mission, le 30 septembre 1917 - Il présente un morceau d'entoilage pris sur sa 15ème victime, un biplace abattu au Nord de Poperinghe - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Slt Marcel Emile Claude Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils d'Alfred Haegelen et de Marguerite Marie Chapuis - Engagé volontaire au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Evacué pour fièvre typhoïde, le 10 avril 1915 - Détaché au 1er groupe d'aviation comme élève pilote, le 25 juillet 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 31 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 à l'école d'aviation militaire, le 10 janvier 1916 - Affecté au Groupe des Divisions d'Entrainement (GDE) du Plessis-Belleville, le 19 janvier 1916 - Nommé caporal, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille F 8 du 10 avril 1916 au 8 février 1917 - Nommé Sergent, le 20 juin 1916 - Stage avion de chasse au GDE, le 8 février 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 8 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé en combat aérien à la tête et à la poitrine suite à une chute d'avion après un combat aérien, le 28 mai 1917 - Médaille Militaire, le 29 juin 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 100 du 11 mars 1918 au 5 novembre 1918 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 89 du 5 novembre 1918 au 15 janvier 1919 - Il a remporté 23 victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Croix de Guerre avec 18 citations, 14 palmes, 2 étoiles - Pilote de l'escadrille SPA 48 du 15 janvier 1919 au 10 avril 1919 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juin 1919 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 10 avril 1919 au 5 septembre 1920 - Affecté à l'aviation polonaise au sein de l'escadrille SPA 162, le 17 avril 1919 - Instructeur à l'école d'aviation de Varsovie, le 1er janvier 1920 - Rayé des contrôles du 27ème régiment d'infanterie, le 15 janvier 1920 - Affecté au 54ème régiment d'infanterie, classé hors cadres aéronautique au 4ème régiment d'aviation, le 10 juin 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Rapatrié en France, le 5 septembre 1920 - En congé 3 ans sans solde - Pilote de la Compagnie de la Navigation Aérienne Franco-Roumaine, le 16 décembre 1920 - Affecté pendant cette période au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux - Période au centre d'Etudes de l'Aéronautique (Service des Avions) à Versailles du 15 octobre 1923 au 15 janvier 1924 - Brevet d'observateur en avion en date du 27 juillet 1925 - Affecté au 37ème régiment d'aviation volontaire pour le Maroc, le 9 août 1925 - Embarqué à Bordeaux sur le vapeur "Missouri" à destination de Casablanca, le 3 août 1925 - Affecté à la 7ème escadrille du Maroc du 8 août 1925 au 27 février 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 27 février 1926 - Nouveau congé sans solde - Période au 34ème régiment d'aviation du 21 février au 12 mars 1928 - Stage de tir à l'école de Cazaux du 6 au 12 mars 1928 - Démission de l'armée d'active, le 27 février 1929 - Promu Lieutenant de Réserve, le 25 juin 1929 - Effectue ses périodes de réserve au 34ème régiment d'aviation - Vainqueur de la Coupe Michelin avec 2631 km en 14 escales à la vitesse de 226 km/h, le 29 juin 1931 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 14 mars 1932 - Promu Commandant de Réserve, le 25 juin 1935 - Affecté comme chef pilote des établissements Hanriot de Bourges (Cher) du 17 mars 1937 au 1er août 1940 - Nommé lieutenant-Colonel de Réserve, le 25 juin 1938 - Colonel de l'inspection générale de l'Armée de l'Air - Grand Officier de la Légion d'Honneur, le 28 juillet 1947 - Détaché au Ministère des Travaux publics, secrétariat général de l'aviation civile et commerciale, service de l'aviation légère et sportive - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 12 août 1916 : "Très bon pilote plein d'allant, accomplissant avec calme les missions les plus difficiles se dépense sans compter depuis quatre mois."

* Citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1916 : "Pilote plein d'audace et de sang-froid vient de se distinguer à plusieurs reprises au cours des dernières attaques. Volant toujours très bas pour permettre à son observateur une reconnaissance plus précise, a été à trois reprises différentes descendu par le tir de l'infanterie ennemie."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 31 décembre 1916 : "Jeune pilote plein d'entrain qui depuis huit mois dans le secteur de Verdun, ne cesse de se prodiguer journellement. le 15 décembre, a survolé par 3 fois les lignes ennemies dans la même journée. Obligé d'atterrir après son 2ème vol à proximité du champ de bataille avec un appareil sérieusement atteint a demandé malgré l'heure avancée à repartir avec un autre avion. descendant alors excessivement bas malgré le feu des mitrailleuses ennemies, a permis à un observateur de rapporter des renseignements précieux."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 juin 1917 : "Pilote d'une audace exceptionnelle. le 27 mai 1917, a abattu un avion allemand. le 28 a été grièvement blessé à la suite d'un combat qui s'est terminé par la chute de l'avion ennemi dans nos lignes -1 blessure - 3 citations". La présente nomination comporte l'attribution de la Médaille Militaire."

* Citation à l'ordre du corps d'armée en date du 21 avril 1918 : "Officier pilote d'une grande bravoure et d'une adresse exceptionnelles. Successivement pilote dans une escadrille de corps d'armée puis dans une escadrille de chasse, n'a cessé depuis deux ans de faire preuve des plus belles qualités militaires accomplissant avec un grand esprit de devoir et d'une audace remarquable les missions les plus délicates et les plus diverses. S'est affirmé pilote de chasse de 1er ordre en prenant part à un combat qu'i s'est terminé par la chute de l'avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 13 juillet 1918 : "4ème et 5ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de la 10ème armée en date du 19 juillet 1918 : "6ème et 7 ème avions abattus".

* Citation à l'ordre de l'armée accompagnant le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 19 juillet 1918 : "Officier donnant le plus bel exemple d'entrain, de courage et de science de combat. Après s'être particulièrement distingué dans l'aviation de corps d'armée s'est revélé pilote de chasse de premier ordre entrainant à sa suite les jeunes pilotes de son escadrille. A remporté récemment sa 8ème victoire en incendiant avec un camarade de combat un Drachen ennemi - 1 blessure - 6 citations." La présente nomination comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 juillet 1918 : "Officier pilote donnatn des preuves constantes d'une bravoure et d'une énergie magnifiques. A attaqué seul un Drachen et l'a incendié (9ème victoire) quelques jours après a abattu dans nos lignes un biplace ennemi (10ème victoire)."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 12 septembre 1918 : "Officier pilote d'une bravoure splendide et d'une habilité hors de pair, ne cessant de fournir un effort magnifique. le 24 juillet 1918 au cours d'un déplacement de son escadrille, a forcé un biplace ennemi, a atterrir dans nos lignes. Le 9 août a incendié un Drachen (11ème, 12ème, 13ème victoires)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 27 septembre 1918 : "A obtenu sa 14ème victoire en incendiant le 6 septembre 1918 un Drachen ennemi - 1 blessure - 11 citations".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier pilote d'une valeur exceptionnelle le .... a incendié un Drachen ennemi (15ème victoire). Le ..... a incendié deux Drachens ennemis (16ème et 17ème victoires) - 1 blessure - Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre - 12 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 10 octobre 1918 : "Officier mettant sans cesse sa virtuosité de chasseur et ses qualités remarquables de pilote au service d'une énergie ardente et d'une bravoure magnifique. Recherchant constamment les combats les plus périlleux, augmente avec une rapidité splendide le nombre de ses victoires. Le ..... a abattu un avion de chasse (18ème victoire). Le .... a incendié un Drachen (19ème victoire) - 1 blessure - 13 citations"

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique pilote de chasse. Le 15 octobre 1918 malgré des circonstances atmosphériques tout à fait défavorables, a attaqué un Drachen et l'a incendié (20ème victoire)".

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 23 décembre 1918 : "Les 18 et 23 octobre 1918, a abattu deux avions ennemis remportant ainsi ses 21ème et 22ème victoires - 1 blessures - 15 citations."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1918 : "Magnifique exemple de valeur militaire ayant derrière lui un passé glorieux d'aviateur de chasse, a demandé a reprendre du service pour venir participer aux opérations du Maroc en 1925. Pilote d'une classe exceptionnelle, observateur averti, arendu dès son arrivée au régiment les plus beaux services. D'un allant indomptable, volant le plus possible, a exécuté de jour comme de nuit, en moins de 50 jours plus de 60 missions de guerre. le 6 septembre 1925, a participé aux bombardements de Chechaouen .... Le 4 octobre par l'opération de Bab Mizab a exécuté 5 bombardements de nuit et 2 bombardements de jour remarquablement réussis."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 2 juin 1940: "Pilote remarquable d'allant. Le 5 juin 1940 a contribué à abattre un avion ennemi". Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec palme.

Cne Joseph Pierre Battle pose à côté d'un bombardier allemand Friedrichshafen à la fin de la guerre - Né le 16 décembre 1894 à Rodès (66) - Fils de Joseph Battle et de Thérèse Dexons - Avant guerre Enfant de troupes - Engagé au 26ème régiment de Chasseurs à Pied, le 16 décembre 1913 - 25ème régiment de Chasseurs à Pied - Nommé lieutenant à titre temporaire, le 6 janvier 1916 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5561 à l'école d'aviation d'Avord, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 77 / SPA 77 du 26 avril 1917 au 27 mars 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille SPA 103 du 27 mars 1918 au 16 mars 1919 - 4 victoires homologuées - Chevalier de la Légion d'Honneur en juin 1916 - Médaille Militaire , le 22 août 1914 - Croix de Guerre - 1 citation à l'ordre du corps d'armée en février 1916 - 3 citations à l'ordre de l'armée, le 22 août 1914, en mars 1916 - en juin 1916 - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Adj Arthur Hecfeuille - Né à Cantin (59), le 3 décembre 1889 - Fils de Pierre Joseph Hecquefeuille et d'Elise Carlier - Arme d'origine 17ème régiment d'artillerie - Brevet de pilote militaire n° 318 obtenu le 21 juillet 1913 - Nommé adjudant, le 12 février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 103 du 19 mars au 9 août 1915 - Participe au raid sur Ludwigshafen, le 27 mai 1915 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital militaire Dominique Larrey de Versailles, le 9 août 1915 - Médaille Militaire - Une citation à l'ordre de l'armée - Photo collection Bernard Cuvellier que je remercie pour son aide.

Adj Etienne Bunau-Varilla - Né le 10 mai 1890 à Paris (75) - Fils de Philippe Bunau-Vailla et d'Ida de Brunhoff - Brevet de l'Aéroclub de France n° 16 obtenu à l'école Voisin de Mourmelon, le 4 novembre 1909 - Appelé dans l'artillerie en 1911 - Brevet de pilote militaire n° 632 obtenu, le 25 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 103 du 4ème trimestre 1914 au 27 mai 1915 - Fait prisonnier, en compagnie du Cdt Louis de Göys de Meyzerac, commandant du 1er groupe de bombardement, au cours d'une mission de bombardement sur Ludwigshafen, le 27 mai 1915 - Après avoir bombardé l'objectif, le moteur du Voisin LAS qu'ils occupaient, est tombé en panne, sans doute touché par la DCA - Après avoir atterrit en campagne au Nord de Geinsheim, l'équipage met le feu à l'appareil et est fait prisonnier - Interné au fort de Wurzbourg puis à Nuremberg - Fait plusieurs tentatives d'évasion - Profite d'un échange de prisonniers pour rentrer en France - Officier de la Légion d'Honneur - Croix de Guerre - Médaille Militaire - Après guerre, premier capitaine de l'équipe de France de Ski - Epouse Nicole Meranda en 1937 - Décédé à Paris (75), le 12 décembre 1961.

Slt André Maurice Robert Seigneurie - Né le 15 août 1892 à Bellengreville (Calvados) - Fils de (non reconnu) et d'Aline Marie Françoise Seigneurie (Journalière) - L'enfant a été reconnu par sa mère, qui était divorcée depuis le 13 avril 1891 - Le père n'a pas reconnu l'enfant - Profession avant guerre Horticulteur Classe 1912 - Recrutement de Caen (Calvados) sous le matricule n° 133 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 2ème régiment de Cuirassiers, le 23 novembre 1911 - Nommé Brigadier, le 16 août 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1914 - Blessé au pied gauche par un éclat d'obus à Neuve-Chapelle (Pas-de-Calais), le 11 novembre 1914 - Citation à l'ordre du régiment, en date du 29 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 11 décembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation militaire de Dijon pour effectuer sa formation théorique, le 13 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3163 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 2 avril 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Voltige à l'école d'aviation militaire de Pau du 19 mai au 8 juin 1916 - Pilote du camp retranché de Paris (CRP), à compter du 9 juin au 24 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 103 du 24 juin au 2 juillet 1916 - Fait prisonnier, dans les environs de Péronne (Aisne), après un combat contre l'Obltn Ernst Frhr von Althaus du KeKV (sa 7ème victoire), le 2 juillet 1916 - Envoyé en captivité dans le camp de Giessen (Allemagne) du 2 août 1916 au 7 avril 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1916 - Evadé le 7 avril 1917 - Rentré en France, le 8 mai 1917 - Pilote du GDE, pour reprise de l'entrainement, du 10 mai au 25 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 103 / SPA 103 du 26 juillet 1917 au 14 mai 1918 - Blessé par un éclat d'obus de DCA allemand au cours d'une patrouille, aux commandes d'un SPAD VII, le 16 août 1917 - Evacué sur un hôpital du 16 août au 12 septembre 1917 - Reprend sa place au sein de la N 103, le 12 septembre 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Hospitalisé à l'hôpital VR 75 de Viry-Chatillon du 14 mai au 22 juillet 1918 - Pilote du GDE du 23 juillet au 16 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 90 du 17 août 1918 au 24 octobre 1918 - A perçu son SPAD XIII à la RGAé du Bourget, le 12 septembre 1918 - Retour à l'escadrille, le 15 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 314 du 24 octobre au 26 décembre 1918 - Affecté au quartier général de la 7ème armée, le 26 décembre 1918 - Affecté au 12ème régiment de cuirassiers, le 4 juin 1919 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 18 décembre 1919 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 29 janvier 1920 - Détaché au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle) et classé hors cadre aéronautique, le 1er juin 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 - Affecté au troupes d'occupation des pays rhénans (armée du Rhin) du 11 mai au 28 juin 1921 - Affecté au 3ème groupe du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz (Moselle), comme officier supplémentaire - Sept pilotes du 1er RAC de Thionville-Basse-Yutz ont particupé au meeting de Bruxelles du 23 au 25 juin 1922 - Ils étaient le Cne Bonneton, Ltt Pellet, Ltt Degennes, Ltt Seigneurie, Adj Rousseau, Adj Bazaine, Sgt Adam qui volaient sur Nieuport-Delage NiD 29 à moteur Hispano de 300 HP - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 décembre 1923 - A participé aux fêtes aériennes de Dieppe pour une démonstration de vol acrobatique en groupe en juin 1924 - Marié avec Mlle Suzanne Georgette Emilie Roselzky à la mairie du 15ème arrondissement de Paris, le 14 octobre 1924 - Médaille des évadés avec citation à l'armée de l'armée, le 12 octobre 1927 - Affecté à l'école pratique d'Avord, le 13 avril 1928 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1928 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement aériens au camp de Cazaux en février 1929 - A particpé au meeting de St-quentin organisé par l'Aéro-club de l'Aisne en mai 1929 - S'est classé 2ème à la cours de vitesse handicap derrière Sadi-Lecointe - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 2 juillet 1932 - Affecté, par voie de changement de corps, à la 2ème escadre aérienne, le 10 août 1935 - Affecté à la base aérienne 109, le 1er juillet 1936 - Affecté à la base aérienne de Tours, le 15 octobre 1936 - Nommé Commandant, le 15 mars 1939 - Affecté à la base aérienne de Rennes, le 7 novembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air 201 à Rélizane (Algérie), le 20 août 1940 - Mis en congé définitif du personnel navigant, le 20 septembre 1940 - Administré par le centre administratif de Toulouse-Bordelongue (durée du congé de 5 ans) - Rappelé à l'activité, le 1er octobre 1944 - Affecté au 4ème GVC à Angers - Passé au bureau de recrutement de Rouen, le 27 juin 1945 - Rayé des cadres de réserve, le 15 août 1949 - Domicilié rue de Ker-Houx au Croisic (Loire-Atlantique), à compter du 6 décembre 1963 - Décédé au Croisic (Loire-Atlantique), le 3 mars 1969 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France - Sources : Acte de naissance n° 8 du registre des naissances de la commune de Bellengreville (Calvados) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Calvados - CCC de l'escadrille N 103 / SPA 103 - CCC de l'escadrille SPA 90 - CCC de l'escadrille SPA 314 - LO non communicable - JORF - Dossiers P 43.453 et 159468 du CICR - Bailey/Cony - Journal Les Ailes - Dernière mise à jour : 9 avril 2021.

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 29 mars 1915 : "Pour la reconnaissance du 23 septembre 1914 qui conduite et exécutée avec intelligence et sang-froid, a pu grâce aux efforts combinés de tous, produire dans des circonstances difficiles d'importants résultats."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL André Seigneurie, pilote à l'escadrille N 103, en date du 27 juillet 1916 : "Sous-officier plein de courage et d'entrain. S'est toujours proposé pour les missions les plus périlleuses. A disparu au cours d'une reconnaissance."

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL André Seigneurie au 2ème régiment de cuirassiers, pilote à l'escadrille N 103, en date du 1er octobre 1917 : "Passé dans l'aviation, après s'être brillamment conduit pendant les combats du début de la guerre, et avoir fait montre, en des circonstances difficiles, de rares qualités d'énergie et de sang-froid, s'est de suite révélé excellent pilote de chasse, courageux et plein d'entrain, a été grièvement blessé, le 16 août 1917 en effectuant une patrouille. Une blessure antérieure, deux citations (croix de guerre). "

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt André Maurice Seigneurie au 1er régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier très brave et très allant. Deux fois blessé, évadé après avoir été fait prisonnier au cours d'une patrouille aérienne. Deux blessures. Deux citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne André Maurice Seigneurie de l'école pratique d'aviation d'Avord, en date du 2 juillet 1932 : "20 ans de services, 5 campagnes, 2 blessures, 2 citations, 12 ans de bonifications pour services aériens. Chevalier du 16 juin 1920."

Cne Phelps Collins - Né le 17 octobre 1893 à Alpena (Michigan USA) - Fils de Richard Collins et de Sottie Phelps - Profession avant guerre Entrepreneur - Engagé comme élève pilote, le 23 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7790 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 28 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille N 313 à partir du 2 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 - Captain (capitaine) et commandant du 103rd Aero Squadron - Tué au cours d'une patrouille aérienne dans les environs de Reims, le 12 mars 1918 - Il est le premier pilote américain tué au sein du US Air Service - Photo USAF Museum datant de son passage au sein de la SPA 103.

Photo prise sur le terrain de Trécon lors du croisement des escadrilles SPA 103 et SPA 154, le 24 juillet 1918 - Ce jour, l'escadrille SPA 103 déménageait sur le terrain d'Herbisse et l'escadrille SPA 154 emménageait à sa place en provenance de Villeseuneux - Elle montre quatres pilotes de ces unités - De gauche à droite : Slt Louis Gros (SPA 154) - MdL Jacques Ehrlich (SPA 154) - Sgt Michel Coiffard (SPA 154) - Adj Paul Petit (SPA 154) - Photo Gaston Rameau transmise par Laurence Denis, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.
* Slt Louis Gros - Pilote SPA 154 du 6 janvier au 15 septembre 1918.
* MdL Jacques Ehrlich - Pilote SPA 154 du 27 juin 1917 au 10 août 1917 (blessé au combat, hospitalisé puis convalescence) puis du 18 novembre 1917 au 18 septembre 1918 (fait prisonnier)
* Sgt Michel Coiffard - Pilote SPA 154 du 28 juin 1917 au 29 octobre 1918 - Grièvement blessé au combat, le 28 octobre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance de Bergnicourt (51), le 29 octobre 1918.
* Adj Paul Petit - Pilote de l'escadrille SPA 154 du 18 septembre 1917 au 18 septembre 1918 (fait prisonnier)

Slt René Joseph Louis Moineau – Né à Saint-Jacques-les-Lizieux (Calvados), le 11 août 1887 - Fils de Louis Moineau et de Marguerite Mortier - Service militaire au 26ème régiment d’infanterie, à compter du 1er octobre 1906 - Etudes d’ingénieur à l’Institut d’Electrotechnique et de Mécanique de Nancy entre 1907 et 1910 – Il construit un premier planeur qu’il fit voler sur les pentes du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy – Brevet de pilote de ballon libre en 1909 - Brevet de l’Aéroclub de France n° 544 obtenu en 1910 – Ingénieur-dessinateur de la société Breguet à compter de janvier 1911 – Passé à l’aéronautique militaire comme pilote, le 16 août 1911 - Brevet de pilote militaire n° 36 obtenu le 24 août 1911 - Pilote d’essai puis chef pilote de la société Breguet de 1910 à 1914 – Participe au rallye Vesoul-Belfort-Nancy, aux grandes manœuvres de l’Est, au meeting de Reims, à la fête nationale de l’aviation, le 7 et 8 avril 1912 – Bat le record du monde d’altitude avec deux passagers avec 900 mètres atteints en 20 mn, le 18 août 1911 – Vainqueur du premier meeting de Monaco en 1913 – Mobilisé avec le grade de sous-lieutenant dans le Génie, le 2 août 1914 – Pilote de l’escadrille BR 17 du 2 août au 5 décembre 1914 – Une citation à l’ordre de l’armée en septembre 1914 - Une citation à l’ordre de l’armée, le 10 novembre 1914 - Chevalier de la Légion d’Honneur, le 20 novembre 1914 – CRP – Aviation navale de Dunkerque - SFA de Chalain-Meudon - Rappelé chez Breguet à la fin décembre 1914 – Conçoit un biplan d’observation à moteur arrière et à hélice propulsive qui fait son premier vol, le 18 mai 1915 – Les essais étant concluants, il reçoit commande par le Ministère de la Guerre d’un avion d’observation, biplan et bimoteur à grand rayon d’action – Ce sera le Salmson-Moineau SM-1 qui sera construit à 150 exemplaires – Il équipera de nombreuses escadrilles du front de la fin 1916 à 1917 – Moineau demande à quitter l’arrière et a être affecté à une escadrille du front – Stage de Haute-Ecole à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 30 avril 1917 – GDE du 30 avril au 9 mai 1917 - Pilote de l’escadrille N 85 du 9 mai au 22 septembre 1917 – Croix de Guerre – Affecté au Parc 5 jusqu’au 24 septembre 1917 - Affecté à la direction de la section Aviation du ministère de la Guerre en novembre 1917 – Chargé des essais en vol des prototypes – En 1918, il conçoit un monoplan de chasse à train rentrant et à aile épaisse mais la fin de la guerre stoppa son développement et sa production en série – Nommé Capitaine, le 25 septembre 1918 – Mis en congé sans solde pour une période de 3 mois au titre de son bureau d’études au 24, quai de Passy à Paris (75) à compter du 5 janvier 1919 – Radié du personnel du DPTA, le 3 février 1919 – Dépose plusieurs brevets dont celui portant sur la stabilisation gyroscopique de l’hélicoptère - Epouse Adèle Chotin en 1929 – En 1930, invente une pompe qui sera adoptée pour le pompage des boues pétrolières, le pompage dans les mines, le transfert de produits alimentaires fragiles, comme les confitures et la fabrication des savons - Fonde la société PCM (Pompe, Compresseur, Mécanique) – Soutient une thèse de doctorat d’état à l’Université de Paris en 1935 - Décédé à Bruxelles (Belgique), le 5 octobre 1948 – Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière du Grand Failly - Photo datée du 2 avril 1914 provenant du site Past to Present que je remercie pour son aide.

Ltt Gabriel Migaud - Brevet de l'Aéroclub de France n° 501 - Brevet de pilote militaire n° 31 obtenu le 14 août 1911 - Pilote de la BR 17 d'avant guerre au (2ème trimestre 1915) - Détaché sur la terrain de la Vidamée du 29 décembre 1914 au 6 janvier 1915 - Détaché sur le terrain de Villers-les-Nancy du 13 janvier au 6 février 1915 - Détaché au RGA du Bourget du 17 au 25 février 1915 - Voyage Melette à Malzéville, via Toul, les 21 et 22 mars 1915 - En mission à Fleury-sur-Aire, les 19 et 20 mars 1915 - Photo collection du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Ltt Pierre Barbey, pilote de l'escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 du 10 janvier 1916 au 20 août 1917, aux commandes de son SPAD VII - Remarquez le viseur Chrétien fixé au-dessus de la mitrailleuse Lewis qui arme son avion - Il permettait l'identification à grande distance des avions qui se présentaient en secteur avant - Photo Pierre Barbey transmise par son neveu Dominique Barbey que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre François Joseph Barbey - Né le 23 mars 1888 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) - Fils d'Adrien Barbey et d'Elisabeth Collenot - Domiciliés 5, rue Ste-Catherine à Nancy - Classe 1908 - Recrutement de Toul sous le matricule 589 - Service militaire au 8ème régiment d'artillerie de campagne à compter d'octobre 1909 - Libéré de ses obligation militaire, à la fin 1911 - Profession avant guerre Ingénieur - Rappelé suite à la mobilisation générale au 8ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 1512 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 8 septembre 1915 - Présent dans cette école jusqu'au 27 décembre 1915 - Pilote du GDE du 27 décembre 1915 au 10 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 103 / N 103 / SPA 103 du 10 janvier 1916 au 20 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 septembre 1916 - Détaché du 23 au 29 janvier 1917 - Détaché à la RGA du 6 au 10 février 1917 - Détaché à Fismes, le 14 février 1917 - En mission à la RGA, le 6 avril 1917 - Affecté au parc aéronautique n° 4, le 20 août 1917 - (je ne sais pas ce qu'il a fait entre le 20 août 1917 et le 11 novembre 1918) - Démobilisé - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-basse-Yutz, le 1er janvier 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique comme officier de réserve, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1924, par changement de dénomination du régiment - Domicilié au 5, rue Ste-Catherine à Nancy - Décédé, le 22 mars 1971 - Sources : Pam - LO - Liste brevets militaires - CCC VB 103 / N 103 - FM Meurthe-et-Moselle non reconstituée - JORF - Dernière mise à jour : 21 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Barbey, pilote à l'escadrille N 103, en date du 5 septembre 1916 : "Pilote habile et courageux, a pris part à plusieurs bombardements. Comme pilote de chasse, a engagé plusieurs combats à l'intérieur des lignes ennemies. En particulier, le 24 août 1916, au moment de l'attaque d'un Drachen par son escadrille, a soutenu un combat contre deux avions ennemis, au cours duquel il a été atteint de deux balles; a eu cependant l'énergie d'effectuer, en vol, les 40 kilomètres qui le séparaient de son terrain."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre François Joseph Barbey, au 1er régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier consciencieux, pilote adroit qui a eu de durs combats à livrer, le 24 août 1916, attaquant un Drachen et ayant à lutter contre deux avions ennemis. Blessé de deux balles, a regagné son terrain, après un vol de 40 kilomètres, accompli grâce à son énergie et à son sang-froid. Deux blessures. Une citation."

Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas - Né le 12 mai 1876 à Angoulème (Charente) - Fils de Rodolphe Pardoux, Joseph Bordas (Commis principal des postes) et de Madeleine Emma Eléonore Seguy - Domiciliés au 18, rue Rose à St-Jean-d’Angely (Charente) - Classe 1893 (engagement) / 1896 (normale) - Recrutement de Périgueux (Périgord) sous le matricule n° 1598 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 7ème régiment d’infanterie de Marine, à compter du 28 mai 1894 - Nommé Caporal, le 16 mai 1895 - Affecté au 9ème régiment d’infanterie de Marine, le 1 er novembre 1897 - Affecté au 10ème régiment d’infanterie de Marine, le 5 février 1898 - Nommé Sergent, le 26 juin 1898 - Fin de service et passage dans la réserve, le 28 mai 1899 - Domicilié à "La Khouan", province de Nam-Dinh (Tonkin), à compter du 5 septembre 1899 - Domicilié à Haïphong, à compter du 1 er mars 1905 - A effectué trois campagnes au Tonkin du 1 er novembre 1897 au 28 mai 1899 - Profession après engagement Contrôleur des Douanes et Régies en Indochine - Marié avec Mlle Marguerite Marie Cécile de Lapeyre de Bellair, le 1 er août 1904 - Affecté sur sa demande au 93ème régiment territorial d’infanterie, le 19 janvier 1915 - Est Rentré en métropole - Affecté au service automobile du 13ème régiment d’artillerie, caserné à Boulogne-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 24 mars 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 21 mai 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école de Chartres, le 12 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1299 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 31 juillet 1915 - Pilote de la RGA du 20 août au 20 septembre 1915 - Affecté à l’escadrille VB 103 du 20 septembre au 4 octobre 1915 - Embarqué pour l’armée d’Orient, le 4 octobre 1915 - Pilote de l’escadrille V 90 Sde l’armée d’Orient (future 506) du 10 octobre 1915 au 1er juin 1916 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 2 avril 1916 - Pilote de l’escadrille N 90 de l’armée d’Orient (future 506) du 1 er juin au 12 août 1916 - Entré à l’hôpital de Salonique, le 12 juillet 1916 - Embarqué pour la France et en convalescence, le 12 août 1916 - Arrivé à Marseille, le 16 août 1916 - Affecté à l’école d’aviation militaire de Pau, le 20 octobre 1916 - Affecté au GDE, le 1 er mars 1917 - Commandant du détachement de chasse 518 du 11 mars au 20 mai 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif­, le 1 er juin 1917 - Convoyage d’un avion depuis le GDE du 14 au 19 mars 1917 - Pilote de l’escadrille N 95 du 20 mai 1917 au 11 juin 1917 - Pilote de l’escadrille C 18 du 11 juin au 1 er juillet 1917 - En stage au GDE du 13 au 20 juin 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1917 - Affecté au GC 11, le 1 er juillet 1917 - Affecté au GDE, le 1 er septembre 1917 - Pilote de l’escadrille SOP 123 (GB 4) du 24 septembre au 22 octobre 1917 - Commandant de l’annexe 5 de la RGA de Luxeuil, le 24 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 10 juillet 1918 - Démobilisé, le 8 janvier 1919 - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté, dans la réserve, au 4 ème escadron du Train des équipages, le 12 avril 1922 - Mis à la disposition de la direction des troupes coloniales, le 15 février 1923 - Décédé à Hanoï (Tonkin), le 15 mars 1923 - Sources : Acte de naissance - Photo L'Aérophile - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Périgord - LO - Etat des services - JORF - CCC de l’escadrille SOP 123 - CCC de l’escadrille N 95 - CCC de l’escadrille C 18 - Dernière mise à jour : 17 juin 2017.

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Slt Rodolphe Othmar Lucien Bordas, pilote à l’escadrille V 90 S, en date du 2 avril 1916 : "Fonctionnaire colonial ; engagé volontaire pour la durée de la guerre. Déjà cité pour sa brillante conduite au retour d’un bombardement. Le 17 février, attaqué par un Albatros, a fait preuve d’habileté et sang-froid dans ses manœuvres et a permis à son bombardier d’atteindre l’avion ennemi."

Sgt Joseph Vuarin (pilote) pose en compagnie de son 1er mécanicien, le sol Honoré Michard à bord d'un Breguet U 1 de l'escadrille BR 17 en 1914 - Ses avions étant complétement dépassés, l'escadrille BR 17 a été dissoute, le 27 novembre 1914 et l'escadrille VB 3, entièrement équipée d'avions Voisin L, créée avec les mêmes personnels, à la même date - Photo Honoré Michard transmise par la famille Michard que je remercie pour son aide.

Sgt Honoré Mathurin Marie Michard - Né le 13 mars 1891 à Gueltas (Morbihan) - Fils de Denis Mathurin Michard (garde chasse) et de Anne Marie Le Cornec (ménagère) - Domiciliés à Gueltas (Morbihan) - Fait son apprentissage dans la mécanique au sein de l'entreprise Cancoin à Loudéac, puis se perfectionne à St-Brieuc (Côtes d'Armor) - Prend part à la course automobile "Paris-Reims-Automobile" en 1909 - Avant guerre, exerce la profession de mécanicien - Classe 1911 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 1069 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 28ème régiment d'artillerie, le 10 octobre 1912 - Passé au 1er groupe aéronautique comme mécanicien, le 3 avril 1913 - Affecté, par changement de désignation, au 1er groupe d'aviation, le 1er janvier 1914 - Nommé soldat de 1ère classe, le 2 août 1914 - Mécanicien de l'escadrille BR 17 (future VB 103) du 2 août au 27 novembre 1914 - Mécanicien en 1er, affecté au service du Sgt Vuarin (pilote) - Mécanicien de l'escadrille VB 3 (future VB 103) du 27 novembre 1914 au 24 octobre 1915 - Toujours mécanicien en 1er de l'Adj Vuarin (pilote) - Détaché, avec son pilote, à St-Pol-sur-Ternoise du 19 décembre 1914 au 10 janvier 1915 - L'adj Vuarin (pilote) et le Sol Michard (mitrailleur / mécanicien) rentrent au terrain avec quatre éclats d'obus qui ont percé les toiles de leur Voisin, le 20 décembre 1914 - Michard a été blessé à la main par l'un d'eux - Citation n° 482 à l'ordre du 1er groupe de bombardement, en date du 24 décembre 1914 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 13 au 18 janvier 1915 - Détaché, avec son pilote, à Toul du 6 au 11 février 1915 - Détaché, avec son pilote, sur le terrain d'aviation de la Melette du 21 au 22 mars 1915 - Détaché, avec son pilote, à la RGA du Bourget pour percevoir un avion, le 23 mars 1915 - Cesse d'être affecté comme 1er mécanicien à l'adjudant Vuarin, qui est affecté vers les Breguet-Michelin - Détaché à la RGA du Bourget du 11 au 23 septembre 1915 - Mécanicien de la 31ème section d'aviation de l'école d'aviation militaire d'Avord du 25 octobre 1915 au 11 novembre 1918 - Marié avec Mlle Marie Célestine Hiver en mairie de Loudéac (Côtes d'Armor), le 2 mai 1916 - Nommé Caporal, le 17 octobre 1916 - Nommé Sergent, le 3 mai 1917 - Fait partie de la liste des spécialistes indispensables maintenus en dehors de unités combattantes, le 11 octobre 1917 - Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 - Au début 1918, a participé à la conception d'un avion sans pilote sous la direction du Cne Max Boucher, ancien commandant de l'école d'aviation militaire d'Avord - Les officiers, sous-officiers et soldats qui ont participé à cette réalisation étaient le Cne Boucher, les Ltts Manesceau, Brillouin, Guéritot de la TSF, le Slt Ageorges (pilote), l'Adj Gérard, les Sgts Michard, Hervé et six mécaniciens. Le 18 septembre 1918, sur l'aérodrome de Chicheny, près d'Etampes, un Voisin, équipé de stabilisateur Sperry, effectua son premier vol, commandé entièrement par un poste TSF, placé à bord d'un second appareil qui le commandait à une distance de 1200 mètres. Il parcourut un itinéraire fixé à l'avance de 100 km, après un vol qui avait duré une heure et 5 mn. Le Voisin emportait néanmoins le Slt Ageorges, mais qui n'est intervenu que pour l'atterrissage. Malgré ce succès indéniable, le Cne boucher reçut l'ordre de stopper ses essais, le 24 septembre 1918. L'avion sans pilote en France en resta là - Il faudra attendre 1919, pour que le Slt Ageorges poursuive les tests au Crotoy, malheureusement stoppé par la maladie et le décès du pilote - Placé en sursis d'appel, comme mécanicien à Loudéac, le 18 juillet 1919 - Démobilisé par le dépôt démobilisateur aéronautique de Rennes, le 26 septembre 1919 - Domicilié à Belle Etoile à Loudéac (Côtes d'Armor), à compter du 30 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème bataillon du 1er régiment d'aérostation en 1920 - Ouvre un garage de machines agricoles à Loudéac et devient concessionnaire Renault - Permis poids lourds et transports en commun, le 12 février 1934 - Pendant la seconde guerre mondiale, a servi dans les forces françaises de l'intérieur (FFI), département des côtes d'Armor, section Loudéac du 21 mars au 6 août 1944 - A participé à la libération de sa ville - A continué à servir son unité après la libération jusqu'au 10 août 1944 - Est rentré dans ses foyers après cette date - Elu conseiller municipal, il est élu député des Côtes d'Armor du mouvement républicain populaire des 1ere et 2ème assemblée nationale constituante du 21 octobre 1945 au 27 novembre 1946 - A obtenu le certificat d'appartenance aux FFI n° 11.505 par le général commandant la 3ème région militaire, le 15 mai 1950 - Fait partie de la commission des moyens de communication (chemins de fer, marine marchande, pêche et lignes aériennes) et des postes, télégraphes et téléphone - Médaille Militaire, en date du 30 décembre 1945 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 12 octobre 1946 - Domicilié place de la Libération à Loudéac, à compter du 4 juillet 1950 - Décédé au cours d'un accident de chasse, le 11 novembre 1957 - Sources : Registre des naissances (n° 7) de la commune de Gueltas (Morbihan) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - CCC de l'escadrille BR 17 / VB 3 / VB 103 - JMO du GB 1 - Site internet Léonore - Site internet de l'Assemblée Nationale - JORF - Journal le Figaro du 29 janvier 1920 - Dernière mise à jour : 9 novembre 2020.

* Citation à l'ordre du 2ème groupe d'aviation, en date du 20 avril 1918 : "Belle attitude et dévouement."

Cal Georges Evans Turnure - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917 - A la suite d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir en campagne près de Furnes, le 17 août 1917 - En fin d'atterrissage, le SPAD VII n° S 1837, à moteur surcomprimé, capote et se retourne complétement - Les dégats sont importants - Turnure a été légèrement blessé à la figure - Une victoire non homologuée ou probable contre un monoplace combattu dans les environs de Passchendaele (Belgique), le 13 novembre 1917 - Ses autres victoires ont été remportées au sein d'unités américaines - Site Internet "Find a Grave" que je remercie pour son aide.

Portrait du Cal Georges Evans Turnure, pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917 - La photo est datée d'octobre 1917 - Photo Site Internet "Find a Grave" que je remercie pour son aide.

1st Ltn Georges Evans Turnure - Né le 13 juillet 1896 à Lenox (Massachussetts / USA) - Fils de Georges Evans Turnure et Jeanne Elisabeth Gardiner Lanier - Domiciliés au 64, Walls Street à New-York (USA) - Elève à l'université d'Harvard - Profession avant guerre Etudiant - Formation militaire à Plattsburgh (New-York) - En 1917, s'engage dans l'American Ambulance Field Service et rejoint la France - Classe 1916 - Recrutement du bureau central de Paris sous le matricule n° LM 12.064 - Engagé volontaire, au titre du 1er égiment étranger, le 26 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7005 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 juin 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 10 juillet 1917 - Pilote du GDE du 10 au 24 juillet 1917 - Pilote affecté au GC 12, le 24 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917 - A la suite d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir en campagne près de Furnes, le 17 août 1917 - En fin d'atterrissage, le SPAD VII n° S 1837, à moteur surcomprimé, capote et se retourne complétement - Les dégats sont importants - Turnure a été légèrement blessé à la figure - Une victoire non homologuée ou probable contre un monoplace combattu dans les environs de Passchendaele (Belgique), le 13 novembre 1917 - Nommé 1st Lieutenant, le 2 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 124 "Lafayette" du 12 au 18 février 1918 - Pilote du 103rd Aero Squadron du 18 février au 28 août 1918 - Pilote d'un SPAD VII codé "11" - Son insigne perso était un T rouge cerclé - A abattu deux victoires homologuées contre deux Drachens - Commandant du 28th Aero Squadron du 28 août au 11 novembre 1918 - A terminé la Grande Guerre avec trois victoires homologuées et trois non homologuées ou probables - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 avril 1919 - Croix de Guerre avec trois palmes et une étoile - Décédé des suites d'une pneumonie à New-York, le 20 novembre 1920 - Georges Evans repose dans le cimetière "Church on the Hill" de Lenox (Massachusetts) - Photo Site Internet "Find a Grave" que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Site Internet "Find a Grave" - Dernière mise à jour : 22 août 2022.

* Citation à l'ordre de la 1ère armée du Sgt Georges Turnure, au 1er régiment étranger, pilote à l'escadrille SPA 103, en date du 6 novembre 1917 : "Citoyen américain engagé dans l'aviation avant la déclaration de guerre des Etats-Unis. Pilote de chasse d'un courage et d'un sang-froid remarquables. Les 17 octobre 1917, a abattu un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de la 6ème armée du 1st Ltn Georges Turnure, au 1er régiment étranger, pilote à l'escadrille N 103 (Lafayette), en date du 29 avril 1918 : "Officier pilote remarquable par son entrain et son audace. Toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses. Le 20 avril, a contribué à abattre un avion ennemi."

* Citation à l'ordre du détachement d'armée du Nord du Ltt Georges Evans Turnure, pilote à l'escadrille SPA 124 "Lafayette", en date du 7 juin 1918 : "Pilote d'une tenacité admirable, sans se laisser rebuter par l'insuccès de trois tentatives, a abattu un Drachen en flammes, remportant ainsi sa troisère victoire."

* Citation à l'ordre du GQG des armées française de l'Est du 1st Ltn Georges Evans Turnure, pilote, en date du 17 mai 1919 : "Citoyen américain engagé dans la Légion Etrangère. S'est fait remarquer comme pilote à l'escadrille Lafayette, par son courage, son audace donnant un très bel exemple à tous. A abattu trois appareils ennemis."

 

Photo du MdL Jean Laffray

MdL Jean Robert Laffray - Né le 23 avril 1897 à Beaugency (Loiret) - Fils de Joseph Ernest Laffray et de Joséphine Grillon - Profession avant guerre Publiciste - Mobilisé au 82ème régiment d'artillerie, le 7 janvier 1916 - Affecté au 86ème régiment d'artillerie - Une citation à l'odre de la brigade en date du 22 avril 1917 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 31 août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9939 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 17 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 17 décembre 1917 - Stage de perfectionnement et Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau jusqu'au 31 décembre 1917 - Pilote SPA 103 à partir du 15 mai au 3 novembre 1918 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 juillet 1918 - Evacué sur l'hôpital, le 31 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 173 du 3 novembre 1918 au 20 mars 1919 - Affecté au 82ème régiment d'artillerie lourde à compter du 20 mars 1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

Escadrille BR 17

Breguet U 1 "Ville-de-Douai" à moteur Salmson de 90 ch piloté par le MdL Arthur Hecfeuille - Photo collection Bernard Cuvellier que je remercie pour son aide.

Arrivé à 150 mètres d'altitude, l'aile droite du Breguet U 1 "La Bretagne" que pilote le MdL Arthur Hecfeuille de l'escadrille BR 17, est mal fixée et commence à se détacher - Immédiatement, le pilote coupe le contact, descend en piqué et en vol plané - L'avion s'écrase alors qu'il était encore à une certaine hauteur dans les environs de Montier-en-Der pendant l'été 1913 - Par chance, Arthur Hecfeuille s'en tire sans blessure grave - Carte postale d'époque.

Les hangars du terrain de Dijon-Longvic avant Guerre - On peut voir des Bréguet U1 et U 2 appartenant à l'escadrille BR 17 - Carte postale d'époque.

Cal Jean Bernard devant un Breguet U 1 à moteur Salmson de 85 ch - Photo collection Jean Devaux que je remercie pour son aide.
* Sgt Jean Claude Bernard - Né le 17 avril 1888 à Cannes - Fils d'Albert Bernard et de Gabrielle Marie Augier - Profession avant guerre Mécanicien - Service militaire au 3ème groupe d'aviation de Dijon, à compter du 19 octobre 1911 - Elève pilote à partir de cette date - Brevet de pilote militaire n° 324 obtenu le 29 juillet 1913 - Pilote de l'escadrille BR 17 d'avant guerre au (3ème trimestre 1914) - Nommé Sergent en novembre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 102 du (3ème trimestre 1914) au (2ème trimestre 1915) - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 16 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 10 septembre au 25 décembre 1915 - SFA de Chalais-Meudon du 25 décembre 1915 au 5 mars 1917 - GDE du 5 mars au 14 avril 1917 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 14 avril au 30 août 1917 - Mission au GDE du 16 mai au 3 juin 1917 - détaché aux usines Salmson à Billancourt du 30 août au 1er décembre 1917.

Escadrille BR 17

Breguet U 1 n° 24 de l'escadrille BR 17 en manoeuvres sur le camp de Mailly en 1913 - Carte postale d'époque.

Breguet U 1 n° 88 (nmr constructeur) à moteur Salmson de 90 ch appartenant à l'escadrille BR 17 - Photo site Delcampe.

Breguet U 1 à moteur Salmson de 90 ch de l'escadrille BR 17 - Légende à compléter - Photo collection David Méchin

Breguet U 1 à moteur Salmson de 90 ch de l'escadrille BR 17 - Légende à compléter - Photo collection David Méchin.

Breguet U 1 de 1913 modifié, sur le terrain d'Epinal en août 1914 - Remarquez l'hélice Rapid fabriqué par Ratier et les détails du moteur Salmson Canton Unné M 7 à 7 cylindres - A droite, le Sgt Vuarin, pilote de la BR 17 - Brevet de pilote militaire n° 223 obtenu, le 16 février 1913 - Photo collections du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

 

Escadrille VB 103

Les Voisin LA appartenant au GB 1 (escadrilles VB 101, VB 103 et VB 103) viennent de se poser sur le terrain de Toul, le 21 mars 1915 - Les unités aériennes et le parc sont en place sur le terrain, à 16 heures - Toutefois, ce terrain ne présente pas les conditions obtimales pour le décollage d'avions lourdement chargés en obus - Le Cdt de Göys part immédiatement reconnaitre le terrain de manoeuvres du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy, qui lui est signalé comme beaucoup plus adapté - A son retour, il est convaincu et envoie immédiatement un télégramme au GQG pour demander le changement de terrain - Le GB 1 quittera Toul dès le lendemain pour prendre ses quartiers sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Bernard Westerloppe que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Départ en mission à bord d'un Voisin L de la VB 103 - L'équipage se compose de l'Adj Arthur Hecfeuille, pilote et d'un observateur / bombardier servant de la mitrailleuse Hotchkiss - Hecfeuille a été pilote de l'escadrille VB 103 du 19 mars au 9 août 1915 - Photo collection Bernard Cuvellier que je remercie pour son aide.

L'Adj Arthur Hecfeuille aux commandes d'un Voisin LA de l'escadrille VB 103 - L'équipage de 3 hommes indique que l'objectif de la mission est proche - D'habitude, il était composé d'un pilote et d'un bombardier - mitrailleur - Voir la photo supérieure - Photo collection Bernard Cuvellier que je remercie pour son aide.

Voisin L de l'escadrille VB 103 - L'Adj Arthur Hecfeuille est aux commandes - Remarquez le transport d'une hélice, certainement pour dépanner un autre appareil - Photo collection Bernard Cuvellier que je remercie pour son aide.

Escadrille VB 103

Voisin LAS de l'escadrille VB 103 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Voisin LAS n° 821 de l'escadrille VB 103 - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

Un Voisin LAS de l'escadrille VB 103 - L'insigne de l'unité est rappelé sur les flasques de roues - Collection Christophe Cony que je remercie pour son aide.

Voisin 4 Canon codé "5" de l'équipage composé du Sgt Parent et du fusillier Bonnier de l'escadrille VB 103 capturé, le 10 janvier 1916 - Ils ont été forcés d'atterrir près de Woemen (Belgique) et ont été faits prisonniers - Le canon, qui équipait l'avion, a été démonté par les Allemands - Cliquez sur l'image pour l'enregistrer - Photo droits réservés.

Un exemplaire du Nieuport XV qui aurait dû équiper les escadrilles VB 102 - VB 103 - VB 112 - Cependant ce modèle ne répondait pas aux cahiers des charges imposé par l'état-major de l'aéronautique militaire et fut rejeté - Les unités en attente furent équipées de Nieuport 11 et 16 et devinrent escadrilles de chasse - Photo collection CAEA que je remercie pour son aide.

 

Escadrille N 103

Alignement des Nieuport de l'escadrille N 103 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Du premier plan vers l'arrière plan, deux Nieuport 21, le 3ème est un Ni 21 ou un 11, le 4ème un Nieuport 11, les 5ème et 6ème, des Nieuport 17 porteurs de cônes de pénétration - Les 7ème à 9ème avions sont trop loin pour être sûr - Photo et légende Christophe Cony que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 1346 baptisé "Jeannette" codé "XI" (11) de l'escadrille N 103 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - L'étoile rouge, emblème de l'escadrille, est à peine visible sur le fuselage - Photo Pierre Barbey transmise par Dominique Barbey, son neveu, que je remercie pour son aide.

Autre vue du Nieuport 11 n° 1346 baptisé "Jeannette" codé "XI" (11) de l'escadrille N 103 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Il a été placé en position de tir par les armuriers pour régler les armes de bord, à savoir une mitrailleuse synphronisée tirant dans l'axe de l'hélice et une Lewis sur l'aile supérieure tirant au-dessus du champ de l'hélice - La présence d'une arme synchronisée permet de situer cette photo au mois de septembre 1916 - Photo Pierre Barbey transmise par Dominique Barbey, son neveu, que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 codé "XII" camouflé de l'escadrille N 103 pendant l'été 1916 - Photo Justin Usse transmise par Gilles Delanoé que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 13xx ou 15xx portant l'étoile rouge de l'escadrille N 103 sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916- Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1420 codé "V" (5 en chiffre romain) de l'escadrille N 103 a été capturé par les Allemands en 1916 - Dans cette unité, les avions sont identifiés par des chiffres romains (I, II, III, IV, V ...) - Le capot moteur et la casserole d'hélice sont peints en jaune ou en argent - L'armement, qui n'est pas encore synchronisé, est composé d'une Lewis alimentée par un chargeur camenbert de 47 cartouches - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Vue de 3/4 arrière du Nieuport 17 n° 1420 codé "V" capturé par les Allemands en 1916 - Cet avion est identifié par le chiffre romain "V" (5) - En plus des deux côtés du fuselage, le chiffre est répété sur le côté gauche de l'aile supérieure - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1420 codé "V" (5 en chiffre romain) de l'escadrille N 103, capturé par les Allemands, photographié pendant son transfert vers un autre terrain où il sera testé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Le Nieuport 17 n° 1420 a été transféré sur un terrain d'aviation allemand, on aperçoit un Fokker E II ou E III sur l'autre photo - L'intégralité des marquages a été conservé - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Autre photo du Nieuport 17 n° 1420 codé "V" (5) après son transfert sur un terrain d'aviation allemand - On aperçoit d'ailleurs un Fokker E II ou E III à l'arrière droit de l'appareil français - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 codé "VII" sur le terrain de Cachy pendant l'été 1916 - Photo Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

 

Escadrille N 103

Le Ltn Wilhelm Frankl du FFA 23 / KEK Vaux pose avec l'épave du Nieuport 17 B n° 1442 qu'il a abattu, le 3 août 1916 - Le modèle 17 B est équipé d'un moteur Le Rhône de 80 HP - Ces avions seront rapidement dénommés Nieuport 21 - Cet exemplaire était codé "X" (le chiffre "10" en chiffre romain) - La numérotation d'identification en vigueur au sein de l'escadrille N 103 était en chiffres romains - Le pilote français n'a pas été identifié avec certitudes car les carnets de comptabilité en campagne de la N 103 n'ont pas survécu à la seconde guerre mondiale - On ne connait donc pas son sort mais il y a de grandes chances qu'il ait été funeste si on en croit les dégâts visibles au niveau du poste de pilotage - Si un lecteur peut mettre l'auteur du site sur une voie, qu'il veuille bien entrer en contact avec moi - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide

Autre photo du Ltn Wilhelm Frankl du FFA 23 / KEK Vaux posant en compagnie de son trophé, le Nieuport 17 B n° 1442 de l'escadrille N 103 qu'il a abattu, le 3 août 1916 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide

Voilure du Nieuport 17 B n° 1442 codé "X" abattu, le 3 août 1916 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide

Queue du Nieuport 17 bis n° 1442 - On distingue très nettement le marquage "Type 17 bis" - Il s'agit en fait d'un type 17 B, première appellation du type 21 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide

Nieuport 21 codé "10", posé du côté allemand, dans les environs de Bertincourt, le 1er novembre 1916 - Son pilote, le Cal Edouard Ravel, a été fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Spad VII du Slt Auguste Ledeuil, pilote de l'escadrille N 103 - Avion capturé après un combat aérien contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917 - Le pilote français a été fait prisonnier - Remarquez les cocardes supplémentaires sur la queue et l'insigne personnel peint sur le sommet du fuselage - Photo collection de Vries que je remercie pour son aide.
* Slt Auguste Constant Ledeuil - Né le 18 octobre 1887 à Sainte-Suzanne (Mayenne) - Fils d'Auguste Ledeuil et de Marie Bodereau - Engagé (service militaire) au 1er régiment de Cuirassiers, le 3 janvier 1906 - Emploi avant guerre Détective - Mobilisé au 11er régiment de Cuirassiers, le 9 septembre 1914 - Muté au 2ème régiment de Tirailleurs - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 18 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3241 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 14 avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 103 du 18 septembre 1916 au 3 mars 1917, date de sa capture par les Allemands - A percu un SPAD VII, le 3 décembre 1916 - Fait prisonnier, aux commandes d'un SPAD VII, après un combat aérien contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec une citation à l'ordre de l'armée et une à l'ordre de la division - Le pilote français a été fait prisonnier.

Vue de profil du Spad VII du Slt Auguste Ledeuil, pilote de l'escadrille N 103 - Cet avion a été capturé après un combat aérien contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917 - Le pilote français a été fait prisonnier - - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII du Slt Auguste Ledeuil, pilote de l'escadrille N 103 - Avion capturé après un combat aérien contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917 - Le pilote français a été fait prisonnier - Remarquez les cocardes supplémentaires sur la queue et l'insigne personnel peint sur le sommet du fuselage - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Détail du Spad VII du Slt Auguste Ledeuil, pilote de l'escadrille N 103 - Ce avion a été capturé après un combat aérien, contre le Vfw Friedrich Altemaier du Jasta 24, le 3 mars 1917 - Le pilote français a été fait prisonnier - Remarquez les cocardes supplémentaires sur la queue et l'insigne personnel peint sur le sommet du fuselage, un rappel au 2ème régiment de tirailleurs, unité d'appartenance de l'officier pilote - Photo collection de Vries que je remercie pour son aide.

Autre vue du Spad VII du Slt Auguste Ledeuil capturé, le 3 mars 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Spad VII codé "X" (10) de l'escadrille N 103 équipé de rails lance-fusées le Prieur anti Drachen en 1917 - Remarquez la cigogne du 1er type, à ailes déployées, plumes au vent - Photo collection David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Escadrille SPA 103

Accident du Spad VII codé "XII" piloté par le Cal Georges Turnure, un pilote américain de l'escadrille SPA 103, le 17 août 1917 - A la suite d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir en campagne près de Furnes - En fin d'atterrissage, le SPAD VII n° S 1837, à moteur surcomprimé, capote et se retrourne complétement - Les dégats sont importants - Turnure a été légèrement blessé à la figure - Il a été pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917- L'avion vient d'être retourné, l'empennage vertical a été brisé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Accident du Spad VII codé "XII" piloté par le Cal Georges Turnure, un pilote américain de l'escadrille SPA 103, le 17 août 1917 - A la suite d'une panne moteur, il a été contraint d'atterrir en campagne près de Furnes - En fin d'atterrissage, le SPAD VII n° S 1837, à moteur surcomprimé, capote et se retrourne complétement - Les dégats sont importants - Turnure a été légèrement blessé à la figure - Il a été pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917 - L'avion vient d'être retourné, les armuriers neutralisent les deux Vickers de bord pour éviter tout accident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Accident du Spad VII n° 1461 codé "XV" (15) de l'escadrille SPA 103 piloté par le Cal Léonard Reno, le 19 septembre 1917 - Remarquez la bande tricolore inclinée associée à la cigogne ailes déployées plumes au vent - Photo Collection David Méchin que je remercie pour son aide.

 

 

Escadrille SPA 103

SPAD VII codé "XII" de l'escadrille SPA 103 photographié pendant une visite de soldats d'infanterie - Photo collection Maryse Sourisseau que je remercie pour son aide.

Spad XIII codé "VII" (7) de l'escadrille SPA 103 - Photo collection SHD de Vincennes.

MdL Jean Robert Laffray - Pilote SPA 103 à partir du 15 mai au 3 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 173 du 3 novembre 1918 au 20 mars 1919 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

René Fonck aux commandes d'un SPAD XII canon - L'escadrille SPA 103 a reçu deux SPAD XII, les numéros 445 et 452 qui ont été réservés à l'usage exclusif de l'As des As - Photo collection SHDA transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Breguet U 1 modèle 1913 n° BR 51 appartenant à l'escadrille BR 17 - Il a été livré à l'unité, le 14 août 1914 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Voisin LAS n° 821 de l'escadrille VB 103 en juillet-août 1915 - Remarquez l'insigne de l'unité peinte sur les flancs de la carlingue ainsi que sur la partie avant - A cette époque, toutes les escadrilles équipées d'avions Voisin, incorporées dans des groupes de bombardement (GB 1 - GB 2 - GB 3), avaient adopté un insigne collectif qui permettaient aux pilotes de se reconnaitre facilement en vol - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Voisin LAS de l'équipage composé de l'Adj Etienne Bunau-Varilla et Cdt Louis de Goÿs de Meyzerac (cdt du 1er groupe de bombardement) tombé en panne lors de la mission de bombardement sur l'usine "Badische Aniline Fabrik" de Ludwigshafen (Allemagne), le 27 mai 1915 - Le pilote a posé son appareil intact au Nord de Geinsheim (Allemagne) - L'équipage a eu le temps de l'incendier avant d'être fait prisonnier - De Goÿs de Meyzerac s'évadera en novembre 1917 - La flamme tricolore est la marque d'identification du commandant du 1er groupe de bombardement, qui comprenait les VB 101, VB 102 et VB 103 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 11 n° 1346 codé "XI" baptisé "Jeannette" sur le terrain de Cachy, pendant l'été 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 1804 codé "VIII" de l'escadrille N 103 - A la 103, les chiffres d'identification sont toujours des chiffres romains de couleur rouge -Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Spad VII codé "1" de l'escadrille N 103 piloté par le Cne Jean d'Harcourt, commandant de l'escadrille N 103 du 1er juillet 1916 au 27 mars 1918 - Le premier Spad VII de d'Harcourt à Cachy ne portait qu'une bande de fuselage rouge ou bleue en arrière de l'étoile - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

Spad VII n° 1461 codé "IX" piloté par le caporal Reno en septembre 1917 - Remarquez la bande bicolore inclinée associée à la cigogne ailes déployées plumes au vent - Cet avion a été accidenté en septembre 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° (non connu) codé "VI" piloté par le l'Adc René Fonck - Remarquez le trèfle à quatre feuilles porte-bonheur peint sur l'arête dorsale du fuselage - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XIII n° 526 codé "VI" (6) du Ltt René Fonck - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XII n° 445 codé "VI" du Ltt René Fonck - Il sera utilisé par Fonck à partir de janvier 1918 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Spad XIII n° 700 codé "VI" de l'escadrille SPA 103 piloté par le Ltt René Fonck en mai 1918 - Remarquez le nez vert de l'appareil ainsi que la cigogne haute haute dite de "Fonck" - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

SPAD XVII n° 682 codé "VI" du Ltt René Fonck en octobre 1918 - C'est un SPAD XIII amélioré doté d'un moteur Hispano-Suiza de 300 ch - Il remporte 6 victoires à ses commandes - C'est le dernier avion qu'il a piloté à l'escadrille SPA 103 et avec lequel il a terminé la Guerre - Représentation théorique - Je recherche des photos d'ensemble de cet avion - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Terrains d'aviation

Terrain de Toul (54) - L'escadrille VB 3 / VB 103 a stationné sur place du 22 septembre au 17 novembre 1914, 12 janvier au 6 février 1915 et finalement du 21 au 22 février 1915 - Photo Roger Kissel transmise par Roland Kissel, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SPA 103 l'a utilisé du 24 au 28 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Terrains d'aviation

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille SPA 103 a occupé ce terrain du 5 au 7 juin 1918 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille SPA 103 a occupé ce terrain du 15 décembre 1918 au 30 avril 1919 - Carte postale d'époque.

 

Souvenirs et
documents en rapport

Brevet de pilote militaire n° 1010 du Sol René Fonck, le 21 mars 1917 - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre de l'Armée du Ltt René Fonck, pour ses 43ème et 44ème victoires - Le Lieutenant Fonck Paul, René, du 1er Régiment du Génie, pilote à l'Escadrille SPA 103 : "Pilote de chasse hors pair, continue la série de ses merveilleux exploits. Le 19 Mai 1918, a abattu deux avions ennemis. 43ème et 44ème victoires" (Ordre n° 39 - 1ère Armée - 4 juin 1918) - le Général Commandant la 1ère Armée Debeney, délivré par le Maréchal Commandant en chef les armées de l'Est " signé Pétain - Dessinée par Wielhorski et imprimée en quadrichromie par H. Chachoin à Paris - Photo salle des ventes Drouot à Paris.

Croix de guerre 14-18 du Ltt René Fonck, l'As au 75 victoires homologuées - Elle porte 28 palmes (citation à l'ordre de l'armée) et une étoile de bronze (citation à l'ordre du régiment) - Cette décoration est conservée par M. Edmond René Fonck, fils de René Fonck.

Extrémité d'une pale d'hélice peinte en décembre 1918 par le soldat Barthélémy Gevaudan, peintre voilier de l'escadrille SPA 26 jusqu'au 1er mai 1919 - L'avion représenté est un SPAD XIII de l'escadrille SPA 103 - Pièce conservée par Mme Martine Fraticola, sa petite fille, que je remercie pour son aide.

Souvenirs et
documents en rapport

Insigne en fabrication locale de barrette de rappel de la croix de guerre d'un aviateur de l'escadrille SPA 103 - Photo droits réservés.

Autre exemple d'un insigne en fabrication locale de barrette de rappel de la croix de guerre d'un aviateur de l'escadrille SPA 103 - Photo droits réservés.

Insigne en fabrication locale de barrette de rappel de la croix de guerre d'un aviateur de l'escadrille SPA 103 - Le graphique des trois barrettes est identique, il s'agit d'une fabrication en petite série - Médaille collection Jean-François Bouvier que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Marcel Claude Emile Haegelen - Né le 13 septembre 1896 à Belfort (90) - Fils de Marcel Haegelen et de Marie Chapuis - Avant guerre représentant en automobiles - Engagé au 27ème RI, le 15 septembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 24 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2309 en date du 10 janvier 1916 - Pilote des escadrilles MF 8 - SPA 103 - SPA 100 - Chevalier de la Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre - 16 citations à l'ordre de l'Armée - Après guerre chef pilote de la société aéronautique Hanriot - Commandant de l'école des bimoteurs de la base d'Avord en 1940 - Décédé à l'hôpital du Val-de-Grâce, le 25 mai 1950 - Marcel Haegelen repose au cimetière de Ris-Orangis - Photo Alain Nicotera que je remercie pour son aide.

Tombe du 1st Ltn Georges Evans Turnure dans le cimetière "Church on the Hill" de Lenox (Massachusetts) - Brevet de pilote militaire n° 7005 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 juin 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 26 juillet au 16 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 124 "Lafayette" du 12 au 18 février 1918 - Pilote du 103rd Aero Squadron du 18 février au 28 août 1918 - Commandant du 28th Aero Squadron du 28 août au 11 novembre 1918 - Décédé des suites d'une pneumonie à New-York, le 20 novembre 1920 - Georges Evans repose dans le cimetière "Church on the Hill" de Lenox (Massachusetts) - Photo Site Internet "Find a Grave" que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Col René Paul Fonck - Né le 27 mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe (88) - Mobilisé au 11ème régiment du génie d'Epinal, le 22 août 1914 - Passé à l'aviation au début de l'année 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1010 obtenu à l'école d'aviation du Crotoy, le 31 mai 1915 - Pilote de l'escadrille C 47 du 14 juin 1915 au 7 avril 1917 - Pilote de l'escadrille N 103 et SPA 103 du 26 avril 1917 au 27 avril 1919 - Centre des essais de Villacoublay à partir du 27 avril 1919 - Termine la guerre avec 75 victoires homologuées - Député des Vosges de 1919 à 1924 - En 1925, une tentative de traversée de l'Atlantique - Décédé à Paris, le 18 juin 1953 - René Fonck repose dans le cimetière de Saulcy-sur-Meurthe (88) - Photo Eric Babilon que je remercie pour son aide.

Tombe du colonel René Fonck dans le cimetière du village de Saulcy-sur-Meurthe (Vosges) - Il est décédé à Paris, le 18 juin 1953 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt François Louis Roman - Pilote de l'escadrille N 103 du 10 août au 24 septembre 1916 - Tué au cours d'un combat aérien dans les environs de Rancourt (Somme), le 24 septembre 1916 - Son Nieuport 17 est entré en collision avec celui piloté par le Sgt André Steuer, pendant un combat aérien contre l'Obltn Rudolf Berthold du Jasta 4 - Ces deux pertes françaises ne lui ont pas été confirmées - Les deux pilotes français ont été tués - François Roman repose dans la nécropole nationale de Rancourt (80) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

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Remerciements à :

- M. Dominique Barbey pour l'envoi des photos du Nieuport 11 n° 1346.
- M. Bernard Cuvellier pour l'envoi des photos d'Arthur Hecfeuille.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'Aéronautique militaire française.
- M. Jean-Pierre Putton, directeur du Conservatoire Régional de l'Image de Nancy pour son accueil et la mise à disposition du fond René Fonck.
- M. de Vries pour l'envoi de la photo du Spad VII du Slt Ledeuil.
- M. Ronan Furic pour l'envoi de la photo des officiers des escadrilles N 65 et N 103.
- M. Jean Devaux pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Bernard Klaeylé pour ses précisions sur l'escadrille 103.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- Mme Laurence Denis pour la communication des photos prises par son grand-père Gaston Rameau.
- Mme Martine Fraticola pour l'envoi du bout de pale d'hélice peinte par Barthélémy Gévaudan, son grand-père.
- M. Christophe Cony pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Marc Chassard pour ses précisions sur le SPAD VII n° 1039.
- M. Eric Babilon pour l'envoi de la photo de la tombe du Col René Fonck.
- M. Jon Guttman pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Gilles Delanoé pour la communication des archives de Justin Usse.
- M. Roland Kissel pour l'envoi des archives de Roger Kissel, son père.
- M. Bernard Westerloppe pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de François Roman.
- M. Alain Nicotera pour l'envoi de la photo de la tombe du Slt Marcel Haegelen.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des pièces de sa collection.

- M. Jean-Loup Frommer pour ses photos de l'exposition Fonck et de la tombe de l'As.
- La famille Michard pour l'envoi de la photo du Sgt Honoré Michard.
- M. Jean-François Bouvier pour l'envoi des photos de la Croix de Guerre avec rappel.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions d'escadrilles et d'escadrons conservés dans le musée da la BA 116.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918
par Philippe Bartlett publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes
- par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918
par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Base de données "Léonore" - Dossiers nominatifs des personnes nommées dans l'ordre de la Légion d'Honneur.
- Les "As" français de la Grande Guerre
en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre
publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air"
de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Past to Present" - Voir le lien
- Site Internet "Find a Grave" - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 "
de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Victoires escadrille 102 Victoires escadrille 103

 

 

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