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Insignes peints
sur les fuselages

Le premier insigne de l'escadrille SOP 104 - Il s'agit d'un cupidon posé sur les lettres "SO" pour Sopwith - Dessin Albin Denis.

Gouache d'époque ayant appartenu au Slt Georges Harlé, observateur de l'escadrille C 104 / SOP 104 / BR 104 du l'escadrille C 104 du 16 août 1916 au 26 août 1917 puis du 12 octobre 1917 au (2ème trimestre) 1919 - Photo Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Le second et définitif insigne de l'escadrille 104 - Il s'agit d'un "Turco", soldat maghrébin posé sur un croissant de lune et une coupole de mosquée - Une allusion au rattachement de la BR 104 à la 1ère division marocaine, à partir du 17 mars 1918 - Dessin Albin Denis.

Symbolique

Le premier marquage d'identification, adopté par la VB 104, consistait en un chevron couché bleu / jaune / bleu. Plus tard, les capots moteurs des Caudron G 4 de l'escadrille C 104 seront peints en bleu et jaune. Ces deux couleurs étaient celles de l'écurie de chevaux de course du capitaine Robert de Louvencourt, commandant l'unité à l'époque.

Lors de son passage sur Sopwith 1A2, la SOP 104 adopta un permier insigne collectif, un cupidon posé sur les lettres "SO". Ce symbole lui valut d'être surnommée l'escadrille des amours.

En mai 1918, après le rattachement de l'escadrille à la 1ère division marocaine, la BR 104 adopte un dernier insigne, un "Turco", soldat maghrébin posé sur un croissant de lune et une coupole de mosquée.

 

Historique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insigne métallique
de l'escadrille SOP 104

Insigne métallique de la SOP 140 - Fabrication fine et soignée probablement par un bijoutier - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille BR 104

Fanion de l'escadrille BR 104 conservé au musée de la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy - Il a été offert à l'escadrille BR 104 par Mme Daugan, le 28 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne métallique du GR II / 52 de 1941 - Sa 4 ème escadrille était détentrice des traditions de la BR 104 de la Grande Guerre - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GBM II / 52 "Franché Comté" de 1944 - Sa 2ème escadrille était détentrice des traditions de la BR 104 de la Grande Guerre - Photo : Albin Denis.

Insigne de la 52ème escadre de reconnaissance - Fabrication A. Augis - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille du GBM II/52 "Franche-Comté" - Fabrication Augis - Insigne valable pour les années 1945 à 1946 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 104

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'ET 2/61 "Franche-Comté" - Fabrication Paris Insignes - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille de l'ET 2/61 "Franche-Comté" - Cette unité met en oeuvre les Hercules C-130 H et KC-130 de l'armée de l'Air sur la base aérienne d'Orléans-Bricy - Cet insigne a été homologué sous le n° 1487 au SHD du château de Vincennes - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations collectives

* Citation n° 83 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée des groupes de bombardement GB 102 - GB 103 - GB 104, commandés par le chef d'Escadron de Rose, en date du 7 juillet 1915 : "Malgré les attaques des avions ennemis et malgré le feu d'une artillerie spéciale redoutable, sont intervenus sur le champ de bataille en liaison avec les autres armes. Ont opéré à plusieurs reprises sur les voies de communication de l'ennemi et sur ses réserves, causant un effet morel et matériel certain."

* Citation n° 579 à l'ordre du 32ème corps d'armée de l'escadrille SOP 104, en date du 26 mai 1917 : "Escadrille de base dans un secteur aéronautique, a apporté, sous la ferme impulsion de son chef, le capitaine de Louvencourt, le concours du dévouement le plus absolu et d'un entrain qui n'a jamais faibli. A rendu les plus grands services, tant par les reconnaissances photographiques que par ses missions d'artillerie et d'infanterie."

* Citation n° 314 à l'ordre de la 10ème armée de l'escadrille BR 104, en date du 1er août 1918 : "Escadrille qui, sous les ordres du capitaine Aron, n'a cessé, pendant la période du 28 mai au 20 juin 1918, devant Soissons, d'apporter constamment au commandement, au prix de pertes sérieuses en personnel et matériel, les renseignements les plus précieux sur l'ennemi, exécutant journellement des reconnaissances audacieuses au-dessus des lignes, rapportant photographies et renseignements, exécutant les réglages d'artillerie et engageant audacieusement le combat, souvent contre un ennemi supérieur en nombre."

* Le 18 décembre 1918, l'escadrille BR 104 reçoit la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre.

Rattachements de l'escadrille

 

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Cne Jean de Bourdès - Né le 15 octobre 1881 à Chambéry (Savoie) - Fils de Charles Frédéric, Albert de Bourdès (militaire) et de Reine Mathilde Bordot - Domiciliés au 24, rue Espinasse à Toulouse puis 6, rue Fermat à Toulouse, puis au 51, rue St-Joseph à Toulouse - Scolarité à l'école libre Saint-Ignace à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Inscrit au Prytanée de la Flèche pour préparer le concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Son père obtient le changement de patronyme qui passe de "Bourdès" à "de Bourdès" par un jugement de la cour d'appel de Toulouse, le 3 août 1898 - Classe 1901 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1288 - Eléve de l'école spéciale militaire de St-Cyr (Yvelines), à compter du 30 octobre 1902 - Il a été admis 88ème sur 352 - Promotion 'Du Sud Oranais" de 1902-1904 - Nommé élève de 1ère classe, 3 novembre 1903 - Blessé au cours d'un exercice de voltige au galop d'une luxation du coude gauche, le 5 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Fin des études à l'école de St-Cyr, 287ème sur 343 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, caserné à Lyon-Sathonay (Rhône), le 1er octobre 1904 - A suivi les cours des élèves sous-lieutenants en 1904 et 1905 - Sorti 64ème sur 77 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, caserné à Lure, le 26 juin 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 517 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de St-Cyr du XXX au 28 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 28 décembre 1914 au 18 juillet 1915 - Possède en dotation le revolver modèle 1892 n° H. 64.394 - Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 - Convoyage d'un Voisin depuis la RGA du 12 au 19 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 juin 1915 - Commandant de l'escadrille VB 104 / C 104 du 18 juillet 1915 au 10 octobre 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 23 au 31 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1916 - Détaché comme adjoint au commandant de l'école de tir aérien de Cazaux du 10 octobre 1916 au 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 au 20 février 1917 - Détaché au GDE, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille V 553 / V 483 de Quiberon du 2 avril 1917 au 31 décembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 18 mars 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 avec trois palmes de bronze et 2 étoiles - Citation n° 61 à l'ordre du régiment, en date du 9 janvier 1919 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, caserné à Alger (Algérie), le 8 juin 1919 - Parti pour les TOE avec le 3ème escadron du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 14 juin 1920 - En Algérie du 19 août 1919 au 3 août 1920 - Affecté au 3ème régiment mixte de cavalerie du Levant (TOE), embarqué à Bône, le 4 août 1920 - Mis à la disposition du commandant de l'aéronautique de l'AFL, le 29 octobre 1920 - Campagne au Levant du 4 août 1920 au 16 juillet 1922 - Affecté au 3ème régiment de cavalerie du Levant, administré par le 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Alger, le 23 mars 1921 - Affecté au 1er régiment de cavalerie du Levant et détaché au service de l'aéronautique, le 29 octobre 1921 - Citation n° 4 à l'ordre du régiment, en date du 2 février 1922 - Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 février 1922 - Affecté au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 6 mai 1922 - En Algérie du 8 novembre 1922 au 14 novembre 1928 - Croix des TOE avec 2 étoiles de bronze - Médaille commémorative de Syrie Cilicie - Affecté au 4ème régiment de Hussards, le 8 octobre 1928 - Nommé Chef d'Escadrons, le 25 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 juillet 1930 - Admis, sur sa demande, à la retraite et rayé des contrôle de l'armée d'active, le 10 septembre 1937 - Domicilié à l'hôtel "Menton" au 11 bis, rue de L'Arcade à Paris 8ème (75), à compter du 22 octobre 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 8 septembre 1939 - En Algérie du 8 septembre au 28 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 29 octobre 1939 - Mis en position de "non disponibilité" pour six mois pour raisons de santé, le 21 novembre 1939 - Rayé des contrôles du 3ème régiment de Spahis, le 13 avril 1940 - En campagne du 13 avril au 15 juillet 1940 - Démobilisé, le 16 juillet 1940 - Rayé des cadres, le 20 août 1940 - Marié avec Madeleine Louise Jeanne Rosalie de Bresson à l'église St-Pierre d'Arène à Nice, le 12 août 1947 - Domicilié au 94, rue de France à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé à Toulouse, le 17 janvier 1962 - Jean de Bourdès repose dans le cimetière Sébastopol à Toulouse (Haute-Garonne), depuis le 19 février 1962 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - Etat des services extrait du dossier militaire côte SHD 41.2570 - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille VB 114 - LO non communicable - Site Internet "Geneanet" - JORF - Dernière mise à jour : 30 décembre 2017.

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Général commandant la brigade de cavalerie en octobre 1907 : "M. de Bourdès devra apporter plus d'entrain dans le service; il a une tendance à se contenter d'à peu près, qui deviendrait fâcheuse si elle persévérait, car il a tout ce qu'il faut pour devenir un bon officier."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en octobre 1906 : "A toujours ses chevaux en bon état et un peloton bien tenu... Parait en meilleure voie depuis son retour de convalescence."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1908 : "Le Lieut. de Bourdès s'est montré plus actif et plus zélé pendant le semestre; il a mis plus d'âme à son service et donné une bien meilleure impression." mais le général commandant la division rajoute : "Bien léger, a encore beaucoup à faire."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1909 : "Le lieutenant de Bourdès, éprouvé par une saison à Vichy, avait montré de la bonne volonté en rentrant afin de prendre part à toutes les manoeuvres, sans profiter entièrement d'un congé de convalescence qui avait été jugé nécessaire. N'a cependant pas montré l'entrain que l'on doit trouver chez un jeune officier et a mérité une punition grave. Officier intelligent, fin même, mais léger et mou, portant peu d'intérêt au service militaire. A néanmoins ramené des manoeuvres un peloton en bon état, hommes et chevaux." Le général commandant la brigade de cavalerie rajoute : "M. de Bourdès n'a pas le feu sacré et il est loin de donner tout ce qu'il pourrait, car il est intelligent. Cette nonchalance tient-elle seulement à sa santé ? L'avenir le dira..."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en avril 1910 : "Avait paru, par moments, se diriger dans une voie franchement meilleure : efforts sans durée. Intelligent et pouvant très bien faire, malheureusement sans entrain, sans conviction militaire et indifférent à tout. Ne fait de son service que le strict nécessaire et seulement quand il est surveillé. Monte peu pour un jeune officier."

* Notation du Général commandant la brigade de cavalerie en 1910 : "Officier intelligent et instruit, mais n'ayant qu'une idée, faire le moins de service possible. Dans l'intérêt de cet officier, il vaudrait mieux l'éloigner de la grande ville et l'envoyer dans une garnison frontière." Avis confirmé par le Général Amanrich, commandant le 6ème division de cavalerie en 1910 : "Je suis d'avis, dans son intérêt et à titre d'essai, d'envoyer cet officier dans une petite garnison..."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1911 : "M. de Bourdès parait maintenant avoir conscience des fautes graves qu'il a commises et semble faire son possible pour faire oublier son passé."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons : "Depuis son affectation au 13ème Dragons, le Lieutenant de Bourdès a été en traitement à Vichy, puis a obtenu successivement deux congés de convalescence d'un mois; n'a pas encore paru au régiment ni pris part aux manoeuvres."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1911 : "Le Lt de Bourdès est intelligent et instruit, mais il sert avec peu de zèle; ne s'intéresse pas au métier et ne fait rien pour faire oublier son passé; absorbé par les soucis d'une situation pécuniaire très embarassée."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1912 : "Depuis 3 mois, la manière de servir de Mr de Bourdès s'est complètement modifiée, il s'occupe de son service avec zèle et parait s'y intéresser."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1913 : "L'amélioration signalée le précédent semestre s'est encore accentuée... M de Bourdès est en voie de devenir un excellent officier, s'il a assez de force de caractère pour résister aux tentations de la garnison de Melun." et "Le Lieutenant de Bourdès s'est décidément mis à aimer son métier..."

* Notation du Cne Rose, chef du service aéronautique de la 1ère armée : "Officier d'une grande valeur, intelligent, pondéré et modeste."

* Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 : "Pilote de grande valeur, calme et audacieux. A exécuté de nombreuses missions aériennes sans se laisser arrêter par le tir de l'ennemi dont les projectiles ont atteint plusieurs fois son appareil."

* Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée du Cne Jean de Bourdès, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juin 1915 : "Pilote extrêmement audacieux, exécuté toutes ses missions de bombardement à faible altitude pour augmenter l'efficacité de son tir et rentré presque chaque jour avec de nombreux éclats dans son appareil, notamment le 18 juin, où, au cours d'un bombardement, il a reçu 51 balles et éclats d'obus."

* Notation du Chef d'escadron Laborde, en date de décembre 1915 : "Très bon commandant d'escadrille, excellent pilote... je regrette de n'avoir pu faire obtenir la Croix à cet excellent officier, qui possède de très belles qualités de calme et d'audace." puis "N'a pas fait preuve dans son rôle de commandant d'escadrille d'une compétence et d'une autorité suffisante. A besoin d'acquérir de l'autorité et de la décision."

* Notation du commandant de l'école de tir aérien de Cazaux : " .... il n'a pas fait preuve des qualités de travail, d'organisation et de méthode que j'avais espérées... peut-être pourra-t-il mieux donner sa mesure dans le commandement d'une unité de guerre, à la condition qu'il se montre plus ferme dans l'exercice du commandement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille C 104, en date du 21 juin 1916 : "Excellent commandant d'escadrille; pilote énergique, calme et audacieux. Sur le front depuis le début des hostilités, a effectué de très nombreux bombardements et des reconnaissances périlleuses, au cours desquels il a eu fréquemment son avion atteint par les projectiles ennemis. Le 21 mai 1916, a attaqué, à la tête de son escadrille, cinq avions ennemis et les a forcés à abandonner le combat. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Notation du capitaine de corvette Vaschalde, commandant les patrouilles de la Loire : "Son escadrille est de toutes les escadrilles côtières celle qui fait le plus grand nombre d'heures de vol de patrouille; de tous les pilotes de l'escadrille, le Capitaine de Bourdès est celui qui vole le plus, surtout quand les circonstances atmosphériques rendent le vol le plus dangereux."

* Citation n° 61 à l'ordre du régiment du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille côtière V 483, en date du 9 janvier 1919 : "Officier remarquable, ayant fait la preuve des plus belles qualités militaires, dans le commandement de son escadrille dont l'intervention a été si efficace pour chasser de nos côtes les sous-marins ennemis (a fait 295 heures de patouilles en mer), toujours payant de sa personne, réclamant pour lui les missions les plus dangereuses, n'a cessé de donner le plus bel exemple à tout son personnel, dont il a réussi à tirer le rendement maximum. Réunit 690 heures de vol sur les lignes ennemies."

* Notation du Cne de Bourdès par le Chef d'escadrons Chevalier, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1919 : " .... ayant de très beaux états de service, il fait preuve d'autorité et d'une très grande compétence administrative dans le commandement de son unité. Détaché depuis 6 ans dans l'aviation, il s'est vite remis au courant de ce qui concerne l'instruction de la Cavalerie; a besoin de se mettre davantage à la pratique du cheval."

* Notation du Cne de Bourdès par le Lieutenant-colonel Lefevre, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1920 : "...il a eu deux mois pleins, qu'il n'a pas su utiliser au point de vue de l'instruction, pas plus qu'au point de vue administratif.... a besoin e lutter contre sa nonchalance naturelle.... fera sûrement mieux en campagne que dans une ville de garnison."

* Notation du Chef d'escadrons Denain, commandant l'aéronautique du Levant en 1921 : "Commande avec jugement et autorité. A dirigé en personne, une série d'opérations d'ensemble contre les tribus dissidentes dans la région de l'Euphrate, et a obtenu qu'elles se soumettent par le seul effet des bombardements ... Paraît quelquefois un peu nonchalant."

* Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 janvier 1922 : "Commandant le secteur aéronautique de la 2ème division d'infanterie; a rendu de grands services à la colonne pendant les opérations sur l'Euphrate, notamment dans les bombardements qu'il a éxécutés avec grand succès le 30 Octobre 1921 sur les villages de la vallée de Khabour."

* Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du Levant, en date du 2 février 1922 : "A fait preuve de belles qualités militaires et d'allant personnel dans le commandement d'un secteur aéronautique. S'est notamment distingué, comme observateur et bombardier, au cours des deux affaires de Deir ez Zor, du 16 Septembre et du 26 Octobre au 6 Novembre 1921."

* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Colonel Langlois, commandant du 4ème régiment de Hussards en 1929 : "Peut-être découragé de n'avoir pas vu récompenser ses services éminents de la guerre, cet officier supérieur ne montre ni l'activité ni le soin que nécessitent les fonctions de major."

* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Général Gouraud, gouverneur de Paris en 1930 : "Donne peu de satisfaction comme Major; Plus apte à la guerre qu'au bureau..."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Jean de Bourdès du 4ème régiment de Hussards, en date du 3 juillet 1930 : "27 ans de services, 11 campagne, une blessure, 3 citations, Chevalier du 21 juin 1916."

Cne Thélis Joseph Jean Vachon - Né le 13 décembre 1893 à Dôle (Jura) - Fils de Maurice Joseph Jean Martin Vachon et de Jeanne Marie Caroline Barba - Classe 1911 - Recrutement de St-Brieuc (35) sous le n° matricule 111 - Engagé volontaire pour 3 ans au 50ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 10 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 septembre 1913 - Elève officier de réserve, le 1er octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant au 62ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur stagiaire de l'escadrille C 34 du 1er au 26 mars 1915 - Affecté comme observateur du service aéronautique du DAL, le 14 juin 1915 - Une citation à l'ordre de la 71ème division d'infanterie, le 5 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 19 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2969 en date du 14 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille MF 41, le 23 juin 1916 - Pilote de l'escadrille MF 7, le 5 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 5, le 21 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille MF 2, le 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille MF 50, le 6 août 1916 - Citation n° 178 à l'ordre du groupe, le 27 septembre 1916 - Insigne de pilote militaire n° B 2018 décerné le 5 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104, le 22 décembre 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 28 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille F 8, le 6 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 26 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille F 50, le 1er février 1917 - Pilote de l'escadrille F 41, le 4 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 44, le 6 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 71, le 11 mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 21, le 2 juin 1917 - Pilote de l'escadrille C 39, le 20 juin 1917 - Une citation à l'ordre de la 8ème division d'infanterie, le 12 août 1917 - Pilote de l'escadrille F 60, le 20 juillet 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 39 / SAL 39 du 17 novembre 1917 au 14 octobre 1918 - Citation n° 259 à l'ordre de l'AD, le 14 novembre 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 28 décembre 1917 - Citation n° 293 à l'ordre de la 5ème armée, le 15 mars 1918 - Citation n° 27 à l'ordre du régiment, le 25 avril 1918 - Citation n° 308 à l'ordre du 38ème corps d'armée, le 18 mai 1918 - Croix de Guerre 14-18 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre cinq avions allemands - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 18 de l'HOE de Villers-Daucourt (51), le 14 octobre 1918 - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 octobre 1918 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 19 septembre 1915 : "D'une grande énergie et d'un grand courage rendant journellement les plus grands services. Le 9 août 1915, ils ont provoqué l'admiration de toute une division en achevant un réglage de tir malgré le feu intense et ajuste des canons ennemis qui ont tiré sur eux plus de 140 obus. Le 8 septembre 1915 au cours d'un réglage ont reçu un obus de plein fouet qui a traversé leur appareil l'obligeant à une descente rapide que l'habileté seule du pilote a empêché d'être fatale."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 28 décembre 1916 : "Vaillant officier qui a donné de nombreuses preuves de son courage et de son énergie. Le 2 décembre 1916, au cours d'un réglage, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par 2 avions allemands et a attiré sur lui le feu de l'ennemi, après avoir dérouté lui-même l'adversaire qui le poursuivait, a continué l'accomplissement de sa mission bien que son appareil ait été très gravement atteint par les balles et que sa mitrailleuse ait été rendu inutilisable. Déjà 9 fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 25 avril 1918 : "Excellent chef d'escadrille possédant au plus haut point des qualités de courage et son sang-froid. Toujours en tête de ses missions aériennes a eu à maintes reprises son appareil gravement par des éclats d'obus et les balles de mitrailleuses. Attaqué par une patrouille de trois avions ennemis, a réussi à abattre l'un d'eux à mettre en fuite les deux autres."

Sgt René Migeon - Né le 16 juin 1895 à Lyon (69) - Domicilés 20, rue du Chapeau Rouge à Lyon - Fils de Félix Migeon et d'Annette Brinsard - Profession avant guerre Employé de commerce - Mobilisé au 1er groupe d'aérostation de St-Cyr, le 14 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 17 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4439 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 9 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Tours - Nommé Caporal, le 14 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104 / SOP 104 du 21 janvier 1917 au 13 mars 1918 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, le 11 avril 1917 - Nommé Sergent, le 25 avril 1917 - En subsistance à l'escadrille R 209 du 16 au 18 juillet 1917 - En mission au 8ème régiment d'artillerie à Vadelaincourt du 20 juillet au 28 août 1917 - Une citation à l'ordre de la division, le 22 août 1917 - Croix de Guerre - En mission à Luxeuil du 5 au 17 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1918 - Moniteur de pilotage de l'école d'aviation militaire d'Etampes à compter du 13 mars 1918 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Marcel Bourlon

Sgt Marcel Léon Bourlon - Né le 13 juillet 1893 à Paris 10ème (75) - Fils de Léon Emile Bourlon (électricien) et de Valentine Jeanne Lucile Pelletier - Domiciliés au 9, rue Mathis à Paris 19ème (75) - Profession avant guerre Mécanicien électricien - Marié avec Mlle Marthe Laporte en mairie de Paris 19ème , le 7 janvier 1913 - Classe 1913 - Recrutement du 1er bureau de la Seine sous le matricule n° 987 - Mobilisé au 2ème régiment d'aviation, le 19 décembre 1914 - Affecté au 3ème groupe d'aviation - Mécanicien de l'escadrille C 104 du 11 mai au 19 juillet 1916 - Mécanicien affecté au service du Sgt Bonnetête - En mission, en compagnie de son pilote, du 12 au 14 mai 1916 - Affecté à la RGA comme mécanicien convoyeur du Sgt Bonnetête du 19 juillet au 9 août 1916 - Mécanicien de l'escadrille C 27 du 9 août 1916 au 11 février 1917 - Toujours affecté au service du Sgt Bonnetête - En mission avec son pilote du 24 au 26 janvier 1916 - Affecté au GDE du 11 au 22 février 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 108 / BR 108 du 22 février 1917 au 1er juin 1918 - Brevet de bombardier-mitrailleur en avion, spécialité mitrailleur délivré, le 15 août 1917 - Nommé Sergent, le 25 août 1917 - Grièvement brûlé lors d'un accident au décollage, le 1er juin 1918 - Le Breguet 14B2, qu'il occupait, s'écrase au décollage et brûle entièrement - Le Sgt Vetillard, pilote, est mort carbonisé et le Sgt Bourlon, très grièvement brulé - Il est amputé de ses deux avant-bras, a perdu son nez, gardera des cicatrices à la face et aux jambes - Marié avec Mlle Marie Marguerite Henrion en mairie de Paris 19ème (75), le 20 mai 1919 - Réformé définitivement avec pension d'invalidité temporaire de 100 %, avec assistance d'une tierce personne, pour brûlures à la face et aux mains et amputations des deux avant-bras par la commission de réforme de Lyon, le 18 novembre 1920 - Décision confirmée pour amputation des deux avant-bras, cicatrices déformantes de la face, perte du nez, ectropion des paupières, Cicatrices étendues et retractées des joues, gêne de la mastication et cicatrices des deux cuisses (16 cm sur 12 cm de la région antérieure de la cuisse droite) par la commission de réforme de Lyon, le 22 décembre 1922 - Comme mutilé de guerre, titulaire d'une pension d'invalidité de 100 % à titre définitif, est promu Chevalier de la Légion d'Honneur, le 19 juin 1923 - Lui a été concédé une pension de 4.438 fr avec jouissance du 6 mars 1925, le 16 août 1927 - Domicilié au Hameau de la Porte à St-Priest (Isère), à compter du 29 janvier 1929 - Placé en position de "non récupérable" par la décision n° 3671 du directeur du service de santé des armées, en date du 4 novembre 1938 - Décédé à Charmes (Vosges), le 22 mai 1972 - Sources : Registre des naissances de la mairie du 10ème arrondissement de Paris - Pam - Fiche matricule du 1er bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille C 27 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille SOP 108 / BR 108 - JORF - Dernière mise à jour : 3 novembre 2020.

* Croix de Guerre et citation n° 1397 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 18 octobre 1917 : "Excellent mitrailleur plein d'allant, de sang-froid et d'adresse. A fait preuve, au cours des expéditions engagés pendant la bataille des Flandres, d'un courage à toutes épreuves."

 

Photo du Ltt Robert Graffin

Ltt Robert Pierre Marie Graffin - Né le 23 octobre 1883 à Nimes (Gard) - Fils de Louis Christian Emile Graffin et de Sphie Anaïs Mathilde de-Billion-du-Rousset - Domiciliés à Lamotte (Vaucluse) - Classe 1902 (engagement) - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 236 - Engagé volontaire pour quatre ans au 19ème régiment de dragons, casernés à Vienne, à compter du 9 octobre 1903 - Nommé Brigadier, le 30 mars 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 5 avril 1905 - Elève officier à l'école de cavalerie du 10 octobre 1908 au 26 août 1909 - Sorti 34ème sur 119 élèves - Blessé aux sauts d'obstacles d'une fracture à l'extrémité inférieure du radius par la chute de son cheval, le 25 août 1908 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de Chasseurs à cheval, le 14 septembre 1909 - Nommé Lieutenant, le 20 juin 1912 - Au 13ème régiment de chasseurs à cheval, jusqu'au 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Observateur photo de l'escadrille C 104 / SOP 104 du 29 novembre 1915 au 25 septembre 1917 - Citation n° 88 à l'ordre de la 38ème division, en date du 30 septembre 1916 - Citation n° 575 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 7 janvier 1917 - Citation n° 3024 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 26 février 1917 - Observateur du service photographique du GDE du 25 septembre 1917 au 17 février 1918 - Décédé des suites d'une fracture du crâne à la suite d'un accident d'avion, le 17 février 1918 - Son corps a été transporté à l'hospice d'Amiens - Robert Graffin repose tombe 1701 dans la nécropole nationale Saint-Acheul d'Amiens - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 18 juin 1920 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille C 104 - MpF - Fiche matricule du département du Vaucluse - Dernière mise à jour : 2 avril 2017.

* Citation n° 575 à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Robert Pierre Graffin, observateur à l'escadrille C 104, en date du 7 janvier 1917 : "A rendu, au cours des opérations devant Verdun, les plus signalés services, tant comme chef des observateurs que comme exécutant, montrant toujours l'exemple et se réservant les missions les plus dangereuses. Le 24 octobre et le 15 décembre, a survolé les lignes ennemies à très faible altitude pour renseigner le commandement sur le progression de notre infanterie."

* Citation n° 3024 à l'ordre de la 5ème armée du Ltt Robert Pierre Graffin, observateur à l'escadrille C 104, en date du 3 mars 1917 : "Observateur de premier ordre. Le 25 février 1917, ayant eu son pilote tué au cours d'un combat aérien, a réussi à force d'énergie et de sang-froid à ramener l'appareil et le corps de son camarade."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Robert Pierre Marie Graffin, en date du 18 juin 1920 : "Officier observateur d'une ardeur, d'un courage et d'un moral exceptionnels. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses. le 25 février 1917, a fait preuve d'une superbe énergie pour regagner nos lignes et atterrir en prenant à revers les commandes d'un avion dont le pilote venait d'être tué en combat. Mortellement blessé, le 17 février 1918. Quatre citations antérieuses. A été cité."

 

Photo du Slt Albert Laurent

Slt Albert Léon Edmond Laurent - Né le 18 juillet 1881 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) - Fils de Léon Norbert Laurent et de Flore Marie Evrard - Domiciliés Rue du Camp de Droite, impasse Vainqueur à Boulogne-sur-Mer - Profession avant guerre Photographe - Classe 1901 - Recrutement de Saint-Omer sous le matricule n° 3143 - Ajourné de service militaire pour faiblesse en 1902 - Service militaire au 1er régiment d'infanterie, à compter du 15 novembre 1903 - Nommé Caporal, le 29 décembre 1904 - Passé dans la disponibilité, le 23 septembre 1905 - Une période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Une période d'exercices au 8ème régiment d'infanterie du 30 mai au 15 juin 1910 - Mobilisé au 208ème régiment d'infanterie, le 4 août 1914 - Passé au 2ème groupe d'aviation comme photographe, le 23 novembre 1914 - Nommé Sergent, le 1er décembre 1915 - Observateur / photographe de l'escadrille C 13 du 11 mai 1916 au 20 avril 1918 - Titularité observateur en avion, le 1er décembre 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 11ème armée, en date du 23 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille C 104 du 31 décembre 1916 au 11 janvier 1917 - Stage au GDE du 12 au 21 février 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Citation à l'ordre du 15ème corps d'armée, en date du 9 mars 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 20 avril 1918 - Commandant de la 44ème section de photographie aérienne du 20 avril 1918 au 18 février 1919 - En subsistance à l'escadrille SPAbi 289 du 23 octobre au 2 novembre 1918 - Démobilisé, le 25 février 1919 - Domicilié au 12, impasse Vainqueur à Boulogne-sur-Mer, à compter du 28 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 17 janvier 1923 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation, le 31 août 1924 - Décédé en 1946 - Albert Laurent repose dans le cimetière communal de Boulogne-sur-Mer - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 13 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Pas-de-Calais - Dernière mise à jour : 17 avril 2017.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'aéronautique de la 11ème armée du Sgt Albert Laurent à l'escadrille C 13, en date du 23 juillet 1916 : "Chef de section photographique d'un zèle et d'une compétance remarquable, obtient de son personnel un rendement merveilleux. Bien que dégagé de toutes obligations de monter en avion, est toujours volontaire pour exécuter les missions photographiques de l'escadrille. A accompli des reconnaissances photographiques sur les lignes et au-delà, obtenant des clichés parfaits. S'est vu, à plusieurs reprises, obligé de livrer combat aux avions ennemis qui tentaient de le géner."

* Citation à l'ordre du 15ème corps d'armée de l'Adj Albert Laurent, commandant la section photographique du corps d'armée, en date du 9 mars 1918 : "Chef de section photographique de grande valeur, obtenant de son personnel un grand rendement. A effectué personnellement et souvent dans des conditions difficiles et périlleuses. A contribué par ses reconnaissances au succès des opérations du 20 février 1918."

De gauche à droite : Slt Georges Harlé (obs) - Cdt Maurice Marquer (commandant de l'aéronautique du 32ème corps d'armée) - Cne Robert de Louvencourt (commandant de l'escadrille C 104) - Slt Pierre Lhuillier (pilote, tué le 9 août 1917) - Slt Mathieu Jeune (TSF) - Slt Léon Goursat (obs) sur le terrain d'aviation de Rosnay-Treslon en avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Après l'effort, le réconfort - L'Adj Jean-Marie Eon, le 3ème à partir de la droite, se désaltère avec une petite "goutte" alors que ses camarades testent la bière du coin - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean-Marie Eon transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Ltt Eugène Duflot (pilote) - Slt Léon Goursat (observateur) - la laie "Lolotte" - Slt Georges Harlé (observateur) - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Au premier plan, de gauche à droite : Ltt Eugène Duflot (pilote) - Slt Léon Goursat (obs) - Ltt Robert Leblanc (obs) - Ltt Georges Harlé (obs) - Au second plan, de gauche à droite : Ltt Robert Graffin (obs) - Ltt Etienne Tétard (obs) - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Pilotes et observateurs de l'escadrille SOP 104 en novembre 1917 - De gauche à droite : Cal Jean Barnier (pilote) - Sgt Edouard Muller (pilote) - Sgt Victor Paul (pilote) - Brig Alphonse Gensollen (pilote) - Adj André Sardain (pilote) - Adj Jean-Marie Eon (pilote) - Asp Marcel David (observateur) - Cal Goroku Moro (pilote japonais) - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Les hommes

Cne Jean-Philippe Joseph Chatel - Né le 12 novembre 1880 à Cousances-aux-Forges (55) - Fils d'Auguste Chatel et de Jeanne André - Engagé à l'école spéciale de St-Cyr, le 4 octobre 1901 - Nommé sous-lieutenant en octobre 1903 - Nommé lieutenant en octobre 1905 - Mobilisé au 13ème régiment de chasseurs à Cheval - Passé à l'aviation comme observateur, le 7 juin 1915 - Observateur de l'escadrille C 9 / SOP 9 du 3ème trimestre 1917 au 9 janvier 1918 - Brevet de pilote militaire n° 13251 en date du 9 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 227 du 22 juillet 1918 au 1er août 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 104 du 1er août 1918 au 1er mai 1919 - Affecté à l'aéronautique de l'Afrique du Nord à partir du 1er mai 1919 - Croix de guerre 14-18 - Deux citations à l'ordre de l'armée dont une en septembre 1914 - Une citation à l'ordre du corps d'armée en novembre 1917 - Remarquez l'insigne de l'escadrille BR 104 - Il porte le deuil du Cne Maurice Aron, à qui il a succédé à la tête de la BR 104 après sa mort au combat, le 18 juillet 1918 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Adj Jean-Marie Eon - Né le 30 janvier 1891 à Lanoué (Morbihan) - Fils d'Eugène Eon et Mathurine Glais - Profession avant guerre Conducteur automobile - Classe 1911 - Recrutement de Vannes au n° matricule 620 - Appelé au 118ème régiment d'infanterie, à compter du 27 mars 1913, il n'a pu rejoindre, ayant émigré aux Etats-Unis - En 1915, il rentre volontairement en France et prend part aux combats - Affecté au 318ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4111 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 2 août 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 1er septembre 1916 - Nommé Caporal en septembre 1916 - Pilote de l'escadrille C 104 du 29 octobre 1916 au 25 avril 1918 - Blessé au combat, le 20 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 janvier 1917 - Croix de Guerre - Nommé Sergent, le 25 janvier 1917 - Une citation à l'ordre de la division en juin 1917 - En subsistance à l'escadrille R 209 du 12 au 16 juillet 1917 - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 15 décembre 1917 - Légèrement blessé au cours d'un atterrissage entre les lignes après que son avion ait été touché par un tir, le 8 janvier 1918 - Une citation à l'ordre de la division en février 1918 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 28 février au 10 mars 1918 - En mission du 5 au 10 avril 1918 - Blessé au combat par un tir d'infanterie, le 25 avril 1918 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 205 du 14 novembre 1918 au 8 avril 1919 - Stage au CIACB - Muté au 1er groupe pour démobilisation, le 8 avril 1919 - Photo transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Caporal Jean-Marie Eon, pilote de l'escadrille C 104 en date du 7 janvier 1917 : "Pilote très courageux, d'un très grand sang-froid. A conduit quotidiennement des reconnaissances fructueuses sans se laisser arrêter par le feu de l'ennemi. A été blessé, le 20 décembre 1916, au cours d'une mission photographique."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adjudant Jean-Marie Eon, du 118ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SOP 104 en date du 18 décembre 1917 : "Pilote photographe de tout premier ordre, énergique et audacieux. A su mener à bien les missions très délicates loin dans les lignes ennemies. A contraint, le 16 octobre 1917, un avion ennemi à piquer, désemparé, dans ses lignes."

MdL André Louis Ernest Alexandre Duval - Né le 24 août 1880 à St-Germain-en-Laye (Yvelines) - Fils d'Alexandre Duval et de Marie de Villiers - Profession avant engagement Elève de l'Ecole Supérieure de Commerce - Classe 1900 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3571 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 39ème régiment d'infanterie en date du 12 novembre 1900 - Nommé Brigadier, le 20 mai 1901 - Nommé Brigadier fourrier, le 27 mars 1902 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1902 - Affecté au 11ème régiment de Dragons, caserné à Belfort, le 18 février 1903 - Fin d'engagement et envoyé dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Profession après engagement Acheteur des établissements Duval à Paris - A accompli une période d'exercices au 16ème régiment de Dragons, caserné à Reims du 14 octobre au 10 novembre 1907 - Chevalier du Mérite agricole, le 30 janvier 1909 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment du Génie, caserné à Versailles, du 29 novembre au 15 décembre 1909 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, en date du 1er août 1914 - Affecté au 19ème escadron territorial du Train des Equipages, le 13 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 30 août 1914 - Tests de sélection personnel navigant à St-Cyr - Brevet de pilote militaire obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 8 novembre 1914 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Villacoublay - Pilote de l'escadrille VB 4 / VB 104 du 20 décembre 1914 au 17 juin 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 15 mars 1915 - Réintégre le dépôt du 19ème escadron du Train des Equipages du 17 juin au 25 septembre 1915 - Moniteur de l'école du tir aérien de Cazaux du 25 septembre 1915 au 31 janvier 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 5 juin 1916 - Pilote du CAM de St Raphael du 31 janvier au 24 février 1917 - Pilote de l'escadrille de la Pallice du 24 février au 26 mai 1917 - Pilote de l'escadrille maritime de Bayonne du 26 mai 1917 au 2 octobre 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 28 octobre 1918 - Réintégré dans l'aéronautique militaire, le 2 octobre 1918 - Muté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 13 janvier 1919 - Rayé de l'aéronautique militaire et affecté au 19ème escadron de Train des Equipages, le 29 janvier 1919 - Démobilisé, le 20 février 1919 - Domicilié au 30, rue de Lisbonne à Paris, à compter de cette date - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 3 juillet 1922 - Placé en disponibilité pendant un an par mesure disciplinaire, le 23 mai 1927 - Rayé des cadres en raison de condamnations devenues définitives, le 4 février 1929 - Sources : Fiche Matricule du 2ème bureau de la Seine (département de Paris) - JORF - Dernière mise à jour : 10 juillet 2016.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL André Louis Ernest Alexandre Duval, pilote à l'escadrille VB 104, en date du 15 mars 1915 : "A fait preuve, en toutes circonstances, des plus grandes qualités et de courage. A effectué de nombreuses reconnaissances et de nombreux bombardements et a eu, à plusieurs reprises, son avion atteint par les projectiles ennemis."

Cne Emile Louis Albert Paumier - Né le 8 juin 1891 à Paris (75) - Fils de Théophile Félix Paumier et de Claire Amélie Henriette Esprit - Appelé au 29ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 22 novembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 363 obtenu le 3 août 1913 - Mobilisé le 2 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 19 juin 1916 - Nommé sous-lieutenant, le 25 décembre 1914 - Nommé lieutenant, le 2 juillet 1915 - Commandant l'escadrille V 24 du 6 septembre 1915 au 19 juin 1916 - Pilote de l'escadrille N 12 du 19 juin 1916 au 1er septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 76 du 1er septembre 1916 au 11 novembre 1917 - Nommé capitaine, le 19 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille N 156 du 5 janvier au 1er août 1918 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du régiment en décembre 1915 - 3 citations à l'ordre de l'armée en mai 1915 - août 1917 - décembre 1917 -

* Citation à l'ordre de l'armée : "S'est particulièrement distingué depuis le début de la campagne. Sous-lieutenant pilote d'une adresse remarquable. Travailleur infatigable. A créé de toutes pièces et appliqué lui-même une méthode scientifique dont les résultats ont rendu les plus grands services, et qui ont exigé de sa part une énergie et un courage à toute épreuve."

Slt Pierre Paul François Cartault - Né le 31 octobre 1893 à Paris (75) - Fils de Paul Cartault et de Julia Damourette - Profession avant guerre Aviateur professionnel - Entré en service actif au 2ème groupe d'aviation, le 26 novembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 364 obtenu le 25 août 1913 - Pilote de l'escadrille D 6 du 3ème trimestre 1913 au 17 août 1914 - Pilote de l'escadrille VB 104 du 21 décembre 1914 au 8 mars 1916 - Pilote de l'escadrille CEP 115 du 8 mars 1916 au 25 janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille CAP 130 du 16 février 1918 au 4 octobre 1918 - Stage CIACB du 5 octobre au 24 décembre 1918 - Pilote de l'escadrille CAP 115 du 9 octobre 1918 au 6 avril 1919 - Mis à la disposition du Ministère de la Guerre - 12ème direction / 4ème bureau pour une mission en Turquie, le 6 avril 1919 - Croix de Guerre - 3 citations à l'ordre de l'armée, le 1er septembre 1915 - le 5 septembre 1916 - le 10 juin 1918.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Pilote plein d'allant et de sang-froid. A pris part avec succès à de nombreux bombardements en particulier à plusieurs exécutés dans des circonstances difficiles."

Cne Pierre Gaston Marius Laborde - Né le 2 mai 1880 au 7, allées de Tourny à Bordeaux (Gironde) - Fils de Germain Laborde (limonadier puis maître d'hôtel) et de Marie Amélie Charles - Ils ont eu 6 enfants - A bénéficié d'une bourse d'étude à Sarlat - Profession Etudiant - Domicilié à Montignac (Dordogne) - Classe 1900 - Recrutement de Bergerac (Dordogne) sous le matricule n° 407 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 108ème régiment d'infanterie, le 13 juillet 1898 - Nommé Caporal, le 15 janvier 1899 - Nommé Sergent, le 26 septembre 1899 - Nommé Sergent-fourrier, le 22 avril 1900 - En Algérie du 26 octobre 1900 au 24 septembre 1901 - Nommé Sergent, le 18 mai 1901 - Passé dans la réserve, le 13 juillet 1902 - Domicilié au 10, place du Palet à Perigneux, à compter du 11 août 1902 - Rengagé pour un an, au titre du 50ème régiment d'infanterie, à compter du 22 septembre 1902 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 22 septembre 1903 - Domicilié au 40, rue Milton à Paris 9ème, à compter du 20 juillet 1906 - Domicilié au 20, rue Michelet à Mustapha (Algérie), à compter du 5 février 1907 - Marié avec Mlle Mathilde Mayer à la mairie d'Alger, le 7 mars 1908 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et mis à la disposition du général commandant le 12ème corps d'armée, le 17 juillet 1908 - A accompli une période d'exercices au 1er régiment de Zouaves du 1er au 17 février 1909 - Domicilié au 3, rue Gramont à Paris 2ème, à compter du 7 avril 1911 - Affecté, dans la réserve, au groupe de Paris du 1er régiment de Zouaves, le 25 juillet 1911 - Domicilié au 5, rue Hélène à Paris 17ème, à compter du 4 août 1911 - Passé à l'armée territoriale et affecté au 4ème bataillon territorial de zouaves, le 10 novembre 1911 - Domicilié au 3, rue Gramont à Paris 2ème, à compter du 21 novembre 1911 - Affecté, dans la territoriale, au 30ème régiment territorial d'infanterie, le 25 janvier 1912 - Domicilié au 5, rue Hélène à Paris 17ème, à compter du 11 avril 1912 - Domicilié au 2, rue Franklin à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 20 mai 1912 - Nommé Lieutenant de territoriale, le 27 décembre 1912 - Profession avant guerre sous-directeur de la compagnie Oliver - A accompli une période d'exercices au 30ème régiment territorial d'infanterie du 26 août au 4 septembre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 30ème régiment territorial, le 4 août 1914 - Passé à l'aviation comme observateur en septembre 1914 - Observateur de l'escadrille VB 4 / VB 104 du 5 février 1915 au (3ème trimestre) 1916 - Citation à l'ordre du 2ème groupe de bombardement, la VB 104, le 3 août 1915 - Citation n° 2556 à l'ordre de l'armée, en date du 14 mars 1916 - Nommé capitaine, le 15 mai 1916 - Passé élève pilote à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 16 juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4817 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 22 octobre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote de l'escadrille C 10 du 28 janvier au 4 mai 1917 - Commandant de l'escadrille C 10 du 24 mars au 4 mai 1917 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1917 - Commandant de l'aéronautique du 38ème corps d'armée, le 9 septembre 1917 - Passé au 2ème groupe d'aviation, à Lyon-Bron, le 23 décembre 1918 - Démobilisé, le 16 février 1919 - Domicilié au 40, rue Lamarck à Paris 18ème, à compter du 16 février 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 30 novembre 1920 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 26 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 3ème groupe d'ouvriers d'aviation, le 22 mai 1925 - Marié avec Mlle Eugénie Marie Merson à la mairie de Paris 18ème , le 15 mai 1930 - Décédé à Saint-Pierre-de-Chignac (Dordogne), le 22 août 1980 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 615) de la ville de Bordeaux (Gironde) - CCC de l'escadrille VB 4 / VB 104 - CCC de l'escadrille C 10 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Dordogne - JORF - Dernière mise à jour : 31 mai 2023.

* Citation n° 2556 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Gaston Laborde, observateur à l'escadrille VB 104, en date du 14 mars 1916 : "Excellent observateur dont les qualités d'audace et de tenacité à accomplir les missions données ne se sont jamais démenties depuis un an qu'il appartient au 2ème groupe de bombardement. A pris part avec succès à 35 expéditions, effectuées par ce groupe, a été attaqué dix fois par des avions ennemis, et a eu, à onze reprises différentes, son appareil atteint par l'artillerie adverse."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Pierre Gaston Laborde au 39ème régiment territorial d'infanterie, commandant l'escadrille C 30, en date du 10 juillet 1917 : "Chef d'escadrille remarquable par ses qualités de bravoure et de commandement. A pris part comme pilote aviateur à de très nombreux bombardements et à plusieurs combats, ramenant souvent son avion gravement atteint par tes éclats d'obus ou les balles de mitrailleuses. Deux citations."

Sgt Henri Emile Laurent est né le 28 novembre 1892 à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Il est le fils d'Emile François Laurent (forgeron) et de Mme Valentine Lucot qui sont domiciliés au 15, rue de la Bouillante à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle). Après ses études, il devient mécanicien-ajusteur. Appartenant à la classe 1912, c'est le bureau de Bar-le-Duc (Meuse) qui assure son recrutement pour le service militaire sous le matricule n° 1905. Il signe un engagement volontaire de trois ans, au titre du 2ème groupe aéronautique, le 29 avril 1913. Il est affecté comme mécanicien de l'escadrille MS 15 dès la fin de la période de formation. Dès l'arrivée de l'ordre de mobilisation générale, le 1er août 1914, l'escadrille se met en ordre de bataille et prépare ses matériels aériens et roulants. Ce sera fait le 7 août. Les quatre moteurs Le Rhône de réserve sont assemblés et mis au point par la mécanique. Du 5 au 7 août, une partie des mécaniciens part en ville pour préparer et transformer les automobiles réquisitionnées. Le 8, l'escadrille quitte Reims pour rejoindre Stenay. Normalement, l'ensemble aurait du faire mouvement à minuit mais comme une partie de la mécanique n'a pas rejoint, le départ n'a pu se faire qu'à 3 h et 1/2 du matin avec 15 jours de prison pour les retardataires. Le 11 août, nouveau transfert, cette fois sur Autrecourt, puis le 13, sur Belval, près de Mézières. Le 19, la REP 15 quitte Belval pour Philippeville. Henri Laurent part par la voie des airs, en compagnie du Sgt Constant Bourkadam. A leur arrivée, les aviateurs sont très bien reçus par la population. Le 23 août, toutes les unités aériennes doivent quitter vite fait les alentours de la ville car l'avance des troupes allemandes devient très menaçante. Deux des REP, qui ne sont pas en état de voler, sont brûlés sur place. La REP 15 retourne à Belval. Le 25 août, départ de Belval pour Laigny, via Aubenton. Deux jours plus tard, départ pour Sissonne. Le convoi est victime de nombreuses pannes automobiles. L'avion du Sgt Bourkadam est démonté, fait le voyage sur un plateau et sera remonté le lendemain. Le 29 août, départ pour Montdidier avec trois heures sur place avant de rejoindre St-Just-en-Chaussée. Laurent fait le trajet en avion comme passager, mais n'ayant pas mangé depuis la veille, est très malade pendant le trajet qui se fait à seulement 150 mètres d'altitude. Le 30 août, nouveau transfert, cette fois pour Creil. Son pilote part en reconnaissance en compagnie du Cne Geibel. Leur avion est touché, un éclat d'obus vient trancher une tige de culbuteur provoquant son arrêt total. Ils atterrissent près de batteries françaises et capotent. Ils rejoignent l'unité le lendemain, leur avion posé sur une plate-forme réquisitionnée sur place à un paysan à Roy. Le moteur est immédiatement démonté et expédié pour réparation par voie ferrée. L'avion n'aura pas cette chance et sera capturé par les Allemands qui prennent possession de la zone dès le lendemain. Henri Laurent était logé chez l'habitant, plus précisément chez M. et Mme Emile Decroix, contremaître à Creil. Le 1er septembre, départ précipité pour Berne-sur-Oise. L'aviateur Rongier, en réserve à Buc, arrive aux commandes d'un REP tout neuf destiné à son pilote. Le 2 septembre, Laurent décolle avec son pilote pour Ecouen. Le nouvel avion fonctionne normalement, le réglage moteur étant parfait. Arrivé sur place, Henri blinde les sièges avec des plaques d'acier chromé de 2 mm. Le 3 septembre, il part pour Vincennes afin de réparer un pneu éclaté. Pendant son séjour, il fera de nombreuses sorties en ville. Le 7, départ pour Compans-la ville comme passager du REP de Bourkadam. Il récupére de nombreuses bouteilles de vin blanc pillées dans un château par les anglais. Tous les jours, il accompagne son pilote en reconnaissance en partant de Saint-Souplet. Le 9 septembre, ils décollent pour Saint-Souplet. Le 12, ils décollent pour Villers-Cotterets. Pendant le trajet, ils observent de nombreux cadavres dans les champs. Sur place, ils vont réaliser de nombreuses reconnaissances. A l'occasion de l'une d'elle, ils atterrissent près de Belleu, au sud de Soissons. Le soir, voulant décoller pour Villers-Cotterets, ils sont contraints de renoncer, le moteur rotatif de leur REP ne donnant pas sa pleine puissance. Dans le noir, il leur est impossible de dépanner. En désespoir de cause, ils cachent leur avion derrière une meule et se couchent à côté, dans la paille. A 3 heures du matin, ils ont tellement froid qu'ils sont contraint d'allumer un feu pour se réchauffer. A 6 h, quand l'aube pointe son nez, Laurent nettoie la magnéto qui était sale, rendant l'étincelle trop faible. Ils peuvent enfin décoller. En vol, la tuyauterie de la pompe à essence se brise, 30 litres d'essence s'évanouissent dans la nature. Ils atterrissent sur une hauteur, mais de loin, les Allemands qui les ont repérés, réglent leur tir. Plusieurs obus explosent à 30 mètres de Laurent qui est à nouveau en plein dépannage. Encore une fois, il répare et les deux aviateurs peuvent rentrer sans mal au terrain. Le 3 octobre, un transfert est prévu vers Doullens. Les deux hommes partent en reconnaissance et sont encore victimes d'une panne mécanique, cette fois d'un cylindre fendu. Rentrés au terrain, Laurent démonte le moteur, change la pièce défectueuse. Pendant ce temps, l'escadrille a fait mouvement sur St-Pol. Le temps du dépannage, nos deux aviateurs restent seuls à Doullens pendant trois jours. Chaque jour, vers midi, un Taube allemand vient leur lâcher quatre bombes mais heureusement qui tombent à plus de 300 mètres de leur appareil. Le 7 octobre, ils peuvent enfin décoller de Doullens et gagner St-Pol où le reste de la REP 15 les attends. Sur place, ils réalisent deux missions de réglage d'artillerie sur Noeud-les-Mines et Berneville. Le 23 octobre, départ pour Bruay-en-Artois. Sur place, il alterne les sorties en ville à la recherche de conquêtes féminines et la réalisation d'un lance-bombe qui donne entière après essais. Bourkadam, le pilote auquel il est affecté, demande au commandant d'unité une récompence pour le travail accompli. Avec un avis favorable, la demande est transmise à l'état-major. Le 29 décembre, à 20 heures, un gros coup de vent balaie le terrain d'aviation. Toutes les tentes abritant les avions sont déchirées et les avions très endommagés. Une d'elle prend même feu, réduisant en cendres le REP qu'il contient. Les dégats sont évalués à 160.000 fr. La mécanique passe le reste de la nuit à veiller sur les avions et à vérifier que les attaches, les liant au sol, tiennent bien. Le 2 janvier 1915, départ par voie routière pour Béthune. L'escadrille REP 15 ne disposant plus d'appareil, les hommes sont logés chez l'habitant dans l'attente du remplacement du parc aérien de l'unité. Le 10 janvier, des avions neufs arrivent de Lyon. Laurent et son pilote en percoivent un. Henri passe les trois jours suivant à la mise au point du moteur et de ses équipements. Il est de nouveau proposé au grade de caporal, le 12 janvier. C'est la 5ème demande dans ce sens ! La maison REP récompense de 20 fr tous les mécaniciens de l'escadrille 15 qui ont assuré un parfait réglage des appareils livrés. Henri est logé chez Mme Carru, au 58, avenue de Bruay à Béthune et mène la belle vie pendant trois mois. Hélas toutes les bonnes choses ont une fin. Le 26 mars 1915, l'escadrille REP 15 quitte Béthune et s'installe à Bryas (Pas-de-Calais). Henri, quitte un bon lit douillet pour dormier les deux premières nuits sur la paille. Le changement est radical et le cafard bien grand. Le 1er avril 1915, la dotation de l'escadrille 15 change, les avions REP sont remplacés par des Morane-Saulnier type L. Henri Laurent devient 1er mécancien du Sgt Paul Pierre Joseph Schneider. Le 8 avril, le Morane-Saulnier piloté par le Sgt Schneider capote en atterrissant. Les deux hommes doivent partir pour la RGA du Bourget afin de percevoir un avion neuf. Sur place, plus occupé à compter fleurette à sa copine Jeanne, Henri écope de 8 jours de prison pour s'être présenté au décollage avec beaucoup de retard. Le retour vers Bryas s'est fait dans des conditions extrêmes, par un froid terrible. Ils mettent 1 heure 45 pour faire le trajet à 1600 mètres d'altitude. A l'atterrissage, Henri est frigorifié. A la 15ème demande, Henri est enfin nommé caporal, le 15 mai 1915. Le 1er juin, Schneider et Laurent partent en mission de chasse. Arrivé à 300 mètres d'altitude, le moteur cafouille sérieusement. Ils se posent et Laurent se met immédiatement au travail pour dépanner. C'est en fait la magnéto qui est grippée. L'incident étant identifié et la panne réparée, ils repartent. Au décollage, le fuselage se brise en deux et l'avion termine dans les paquerettes. Le 17 juin, après une mission de chasse de 4 heures, ils repartent pour un vol de réglage. A l'altitude de croisière, leur moteur cafouille et ils sont contraints d'atterrir dans un champ de blé, près de Tincques, à 10 km de Brias. En fin de course, leur avion part en capotage et est gravement endommagé. Le Sgt Schneider est indemne mais Henri est blessé par des contusions aux jambes, au bras et à la tempe gauche. Il aura des difficultés à se déplacer pendant quatre jours. Le 21 juin, ils partent pour la RGA du Bourget pour convoyer un nouvel avion. Il est proposé pour le grade de sergent, le 10 juin mais il faudra attendre le 12 août 1915 pour le voir promu dans ce grade. Il cumule maintenant 234 heures de vol. Le 24 août, le MS 15 déménage pour le terrain de Savy-Berlette dans le Pas-de-Calais. Le 11 septembre, le Cne René Turin, commandant de l'escadrille MS 15, en équipage avec le Slt Antoine Laplace, est blessé à la jambe droite au cours d'un combat aérien contre deux Aviatik. Son avion tombe de l'altitude de 2700 mètres et ne peut être rétabli qu'à seulement 700 mètres. Toujours en zone ennemie, ils passent les lignes à 300 mètres en se faisant copieusement arroser par l'artillerie ennemie. Le Morane est violement posé à 150 mètres des lignes adverses. Le soir même, Laurent reçoit un télégramme du capitaine expliquant les circonstances de l'incident et qu'il comptait sur lui pour aller récupérer ce qui pouvait l'être, le moteur, les armes et autres équipements. Henri part avec 6 mécaniciens et ils travaillent une partie de la nuit dans un silence absolu pour éviter d'attirer l'attention des Allemands vraiment très près. A 4 heures du matin, le travail de récupération est terminé, ils rentrent tous sains et saufs au terrain pour 8 heures. Désirant prendre une plus grande part dans les combats, il se porte volontaire pour le personnel navigant, le 13 octobre 1915. Sa demande étant acceptée, il quitte l'escadrille N 15, le 20 octobre 1915 pour être affecté comme bombardier / mitrailleur à l'escadrille VB 104 du 21 octobre 1915 au 21 mars 1916 puis dans le même rôle à l'escadrille VB 106 du 21 mars 1916 au 9 avril 1916. Au sein de ces unités de bombardement, il a accomplit de nombreuses missions de bombardements et de reconnaissances. En avril 1916, dix pilotes, dix observateurs sont mis à la disposition de l'armée russe. Avant de partir, ils ont tous été nommés sous-lieutenants, à titre temporaire. Laurent est affecté à l'aviation russe, à compter du 9 avril 1916 et nommé sous-lieutenant, à titre temporaire, le 10 avril 1916. Il est parti en Russie par voie maritime pour intégrer l'aviation russe, le 20 avril 1916 et est arrivé sur place, le 25 avril. A leur arrivée, les aviateurs français sont répartis dans les différentes divisions d'aviation russe. Laurent, avec le mécanicien Marius Delolme qui a été détaché à son service, est affecté à la 5ème division d'aviation. A son arrivée à l'escadrille russe 19, stationnée sur le terrain de Dvinsk, le 30 avril 1916, il ne dispose pas d'avion et reprend provisoirement ses fonctions de mécanicien. Dès que c'est possible, il prend part aux missions de chasse et est engagé dans trois combats aériens. Lors du premier, il échappe miraculeurement à la mort. Au cours du second, le 23 août 1916, il est blessé en livrant un dur combat pendant plus d'une demi-heure avec une mitrailleuse déréglée et avec laquelle il est contraint de tirer 165 cartouches en coup par coup, étant obligé de réarmer l'arme entre chaque coup. Lors de la troisième mission, le 27 août 1916, à bord du Nieuport 10 n° N 711, l'équipage, composé du porte-enseigne O. Pankratov (pilote russe issu du Génie) et du Ltt Henri Laurent (observateur français), est engagé contre une formation adverse bien supérieure en nombre. Laurent est à peine remis d'une blessure reçue, le 23 août 1916. Pendant le combat aérien qui suit, un des avions adverses est touché et s'écrase au sol. Un autre place une rafale de flanc et tue le pilote russe d'une balle explosive. Laurent, qui vient d'être blessé au bras, prend les commandes, redresse le Nieuport 10 et tente de rentrer. Ne disposant que d'une main, il essaie d'atterrir sur un terrain difficile, mais malheureusement, son appareil capote. Il décéde sur place quelques minutes plus tard. Les deux aviateurs ont eu de grandes funérailles à Dvinsk sous la présidence du Général Dragomiroff. La dépouille mortelle d'Henri Laurent a ensuite été transférée par voie ferrée sur Pétrograd, pour être finalement inhumée dans le cimetière catholique de la ville (Saint-Pétersbourg de nos jours), le 11 septembre 1916. Il y repose toujours. Le nom d'Henri Laurent est inscrit sur le monument aux morts de la commune de Dieulouard, où il est né. Ce monument a été inauguré, le 11 novembre 1920 - Sources : Registre des naissances de la commune de Dieulouard - Bulletin de naissance n° 56 de la commune de Dieulouard pour l'année 1892 - Journal de guerre d'Henri Laurent des années 1914 et 1915 - Archives familiales - Pam - MpF - CCC de l'escadrille MS 15 / N 15 - CCC de l'escadrille VB 104 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Moselle - Hommage posthume du Lcl H. Olivari, attaché militaire de l'ambassade de France en Russie lu lors de l'inhumation d'Henri Laurent dans le cimetière catholique de Pétrograd (Saint-Pétersbourg de nos jours) - Citation russe décernée à Petrograd, le 5/18 octobre 1916 - Télégramme annoncant sa mort, le 13 septembre 1916 - Lettre à ses parents du Cdt H. Berger, chef de la mission d'aviation française en Russie, datée du 22 octobre 1916 - Dernière mise à jourt : Le 18 décembre 2019.

Pour ses faits d'armes dans la nuit du 11 au 12 septembre 1915, Henri Laurent reçoit la Croix de Guerre accompagnée d'une citation à l'ordre du service aéronautique de la 10ème armée (compte comme une citation à l'ordre du régiment) du Sgt Henri Laurent à l'escadrille N 15, en date du 13 septembre 1915 : "A assuré avec beaucoup de calme et de sang-froid, à proximité immédiate des tranchées ennemies et dans la zone des fusées éclairantes, le démontage et le transport de tout ce qui restait utilisable d'un avion de leur escadrille."

* Médaille de l'ordre de St-Georges de 4ème classe et citation à l'ordre des armées russes du front nord, en date du 5 / 18 octobre 1916 : "Les officiers de la (censuré) section d'avions de chasse, porte-enseigne du génie O. Pankratov et observateur mitrailleur lieutenant français Henri Laurent, ayant été avisé de l'arrivée d'une escadrille d'avions ennemis et bien que que le second d'entre eux ne fût pas encore rétabli d'une blessure reçue le 23 août prirent leur vol et entrèrent en lutte avec un adversaire supérieur en force. Le résultat du combat fut la chute rapide d'un des appareils ennemis. Peu après, notre appareil fut à l'improviste attaqué de flanc par un adversaire, l'aviateur Pankratov fut blessé mortellement par une balle explosive. Le lieutenant Laurent, malgré une seconde blessure reçue pendant le combat, prit la direction de l'appareil, le redressa, mais il perdit évidemment ses forces, et l'appareil glissant sur l'aile, tomba. Le lieutenant Laurent expira quelques minutes après."

Slt Abel Marie Georges Harlé - Né le 4 décembre 1894 à Angoulème (Charente) - Fils d'Eric Pierre Antoine Joachim Marie Emile Harlé et d'Anne Marie Berthe Broussard - Domiciliés au 16, rampe du Palet à Angoulème (Charente) - Profession avant guerre Etudiant - Domicilié au Lycée Louis Le Grand à Paris 5ème - Classe 1914 - Recrutement d'Angoulème (Charente) sous le matricule n° 1689 - Mobilisé au titre du 24ème régiment d'artillerie, le 4 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 15 novembre 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 4 mars 1915 - Nommé élève officier de réserve, le 4 mars 1915 - Citation n° 63 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire, en date du 15 juillet 1915 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er février 1916 - Affecté au 21ème régiment d'artillerie du 2 février au 16 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 16 août 1916 - Observateur de l'escadrille C 104 du 16 août 1916 au 26 août 1917 - Citation n° 582 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 26 mai 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion et évacué, le 26 août 1917 - Convalescence jusqu'au 29 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 104 / SOP 104 / BR 104 du 12 octobre 1917 au (2ème trimestre) 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 10 décembre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 9 au 24 décembre 1917 - Citation n° 77 à l'ordre de l'armée, en date du 21 janvier 1918 - Nommé sous-lieutenant de réserve, le 11 mars 1918 - En mission du 29 mars au 1er avril 1918 - En mission du 5 au 10 avril 1918 - Citation n° 106 à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Citation n° 82 à l'ordre de la 8ème armée, en date du 11 juin 1918 - Citation n° 44 à l'ordre de la 133ème division d'infanterie, en date du 26 août 1918 - Admis avec son grade dans l'artillerie de l'armée d'active, le 16 février 1919 - En stage à Metz, à compter du 12 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 10 février 1920 - En congé sans solde, à compter du 10 février 1920 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Affecté, par changement de dénomination du régiment, au 34ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 33ème régiment d'aviation, le 16 septembre 1920 - Affecté au 13ème régiment d'artillerie, le 30 juin 1921 - Démissionnaire de l'armée d'active, le 10 février 1922 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'artillerie de campagne, le 4 juillet 1922 - Domicilié route de Vaucelas à Etréchy (Essonne), en date du 13 août 1926 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 12, le 1er janvier 1928 - Affecté, pour un stage préparatoire au service d'état-major, à l'état-major du corps d'armée colonial au 15 au 30 septembre 1928 - Passé dans la réserve, par changement d'arme, au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 28 décembre 1928 - Passé au service d'état-major, le 14 mars 1930 - Mis à la disposition du général commandant la région de Paris - Nommé Capitaine, le 27 juin 1931 - Remis à la disposition du ministre de l'Air, le 9 mai 1934 - Affecté à l'état-major de la 2ème région aérienne, le 19 mai 1934 - Affecté à la base aérienne de Paris-Issy-les-Moulineaux, le 22 avril 1937 - Nommé Commandant du cadre navigant, le 15 mars 1940 - Radié par limite d'âge de son grade du cadre des officiers de réserve de l'armée de l'Air, le 4 décembre 1951 - Décédé à Etréchy (Essonne), le 14 juillet 1984 - Cette photo date de la période SOP 104 de septembre 1917 à mai 1918 - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille C 104 / SOP 104 / BR 104 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Charente - Fichier des décès de l'INSEE - JORF - Dernière mise à jour : 4 avril 2023.

* Citation n° 63 à l'ordre de l'artillerie divisionnaire du MdL Georges Harlé du 24ème régiment d'artillerie, en date du 15 juillet 1915 : "Servait une pièce de 80 portée en avant pour démolir à 1200 mètres une maison crénelée dont le feu génait le travail de notre infanterie. Soumis pendant 1/4 d'heure à un tir soutenu en encadrant l'artillerie lourde n' cessé le feu qu'après achévement de sa mission."

* Citation n° 582 à l'ordre du 32ème corps d'armée du Slt Georges Harlé au 21ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille C 104, en date du 26 mai 1917 : "Observateur plein d'entrain et très consciencieux. A effectué de très nombreux réglages longs et délicats même dans les conditions les plus défavorables et des missions d'infanterie, notamment au cours des opérations d'avril. Bien que son avion ait été fréquemment atteint par les balles et les éclats d'obus, a toujours mené jusqu'au bout les missions qui lui étaient confiées."

* Citation n° 77 à l'ordre de la division marocaine du Slt Georges Abel Marie Harlé au 21ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille SOP 104, en date du 21 janvier 1918 : "Officier observateur de grande valeur. Se fait particulièrement remarquer par la précision des renseignements recueillis et par son habileté à diriger les réglages de tir. A rendu les plus grands services au cours des dernières attaques de Verdun. A constamment volé dans des conditions atmosphériques particulièrement pénibles et a montré dans toutes les circonstances un courage et une persévérance dignes des plus grands éloges."

* Citation n° 106 à l'ordre de l'armée du Slt Georges Abel Marie Harlé au 21ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 104, en date du 4 juin 1918 : "Observateur de tout premier ordre, ayant réussi aux cours des dernières opérations, un grand nombre de réglages, malgré des circonstances atmosphériques parfois difficiles. Le 25 avril 1918, au cours d'une surveillance, a tenu énergiquement tête à un avion ennemi qui l'attaquait."

* Citation n° 82 à l'ordre de la 8ème armée du Slt Georges Abel Marie Harlé au 21ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 104, en date du 11 juin 1918 : "Observateur de tout premier ordre, qui s'est dépensé sans compter, vient encore de faire preuve des plus belles qualités d'allant et de sang-froid au cours de combats récents en jalonnant les positions avançées de l'infanterie et des chars d'assaut, malgré les attaques répétées d'avions ennemis auxquels il a énergiquement tenu tête."

* Citation n° 44 à l'ordre de la 133ème division d'infanterie du Slt Georges Abel Marie Harlé au 21ème régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille BR 104, en date du 26 août 1918 : "Excellent observateur se dépensant sans compter. A rendu les plus grands services du 8 au 17 août 1918 en exécutant avec succès de nombreuses missions dans la région de Montdidier malgré le feu de l'ennemi."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Abel Marie Georges Harlé au 34ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Comme artilleur puis comme observateur en avion, s'est dépensé sans compter et a fait preuve d'une bravoure et d'une énergie remarquables. S'est distingué particulièrement avec la division marocaine à Verdun et à Soissons, puis à Montdidier dans les réglages et les liaisons d'infanterie. Six citations."

Slt Georges Harlé, observateur de l'escadrille C 104 / SOP 104 / BR 104 du 16 août 1916 au 26 août 1917 et du 12 octobre 1917 au (2ème trimestre) 1919 - Cette photo date de la période BR 104 de mai 1918 au début 1919 - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Un équipage de l'escadrille C 104 - A gauche, le MdL Albert Breuilh (pilote) et à droite, le Slt Georges Harlé (obs) posent devant un des Caudron G 4 de leur unité sur le terrain de Vadelaincourt (Meuse) entre octobre 1916 et février 1917 - Remarquez le double chevron peint sur l'avant du fuselage - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Remise de décorations aux personnels des escadrilles C 104 et F 8 stationnées sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse) - Photo prise entre octobre 1916 et février 1917- De gauche à droite : X - Cne Maurice Laurent (commandant de l'escadrille F 8) - X - Ltt Fernand Wiedeman (obs F 8) - X - X - X - Ltt Robert Leblanc (obs C 104) - Ltt Eugène Duflot (pilote C 104) - Sgt Georges Carpentier (pilote escadrille F 8 et champion de boxe) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Ltt Etienne Tétard (obs, tué le 9 août 1917) - Cne Robert de Louvencourt (commandant de l'escadrille C 104) - Slt Léon Goursat (obs) - Slt Pierre Lhuillier (pilote, tué le 9 août 1917) - Ltt Jean Cossart (obs) - Slt Georges Harlé (obs) - Slt Eugène Duflot (pilote) sur le terrain de Rosnay-Treslon en avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Les avions

Caudron G 4 n° 1457 de l'équipage Sgt Jacques Frêche / Slt Durand posé en zone occupée par les Allemands après un combat aérien, le 3 septembre 1916 - Les deux aviateurs français ont été faits prisonniers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 104 sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse) entre novembre 1916 et février 1917 - Remarquez l'arrière des fuseaux moteur peint avec des lignes verticales bicolores - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Caudron G 4 de l'escadrille C 104 sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt (Meuse) entre novembre 1916 et février 1917 - L'avion, à l'arrière plan à droite, est un Farman F 40 de l'escadrille F 25 qui a été stationné sur ce terrain de novembre 1916 à mars 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Sopwith 1A2 baptisé "Nénette" de l'escadrille SOP 104 pendant l'hiver 1917-1918 - L'Adj Jean-Marie Eon est à ses commandes - Ce sous-officier a été affecté à l'unité du 29 octobre 1916 au 25 avril 1918 - L'insigne au cupidon associé aux lettres "SO" est peint sur le fuselage - Photo transmise par Jacques Chapuy que je remercie pour son aide.

Equipage d'un Breguet 14 A2 équipé "Photo" de l'escadrille BR 104 en 1918 - L'unité a perçu ses premiers Breguet 14A2 en mai de la même année - Photo collection Jean-Paul Bonora que je remercie pour son aide.

Accident d'atterrissage d'un Breguet 14A2 codé "8" de la 2ème escadrille du 33ème régiment d'aviation d'observation entre 1920 et 1924 - Le train n'a pas résisté, pourtant le terrain avait l'air parfait - L'hélice, qui a été brisée en menus morceaux, tournait encore lors de l'impact avec le sol - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les avions

Un équipage de l'escadrille BR 104, qui reste à identifier, pose à bord de son Breguet 14 B2 codé "4" en 1918 - Photo collection Eric Chappat que je remercie pour son aide.

Un équipage de l'escadrille BR 104, qui reste à identifier, pose à bord de son Breguet 14 B2 codé "4" en 1918 - Remarquez la tourelle arrière armée de deux Lewis dotées de chargeurs doubles de 97 cartouches - Photo collection Eric Chappat que je remercie pour son aide.

Un équipage de l'escadrille BR 104, qui reste à identifier, pose à bord de son Breguet 14 B2 codé "4" en 1918 - Remarquez l'insigne de l'escadrille - Il s'agit du "Turco", soldat maghrébin posé sur un croissant de lune et une coupole de mosquée - Une allusion au rattachement de la BR 104 à la 1ère division marocaine, à partir du 17 mars 1918 - Photo collection Eric Chappat que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 codé "4" de l'escadrille BR 104 pendant l'été 1918 - Photo collection Eric Chappat que je remercie pour son aide.

Capotage d'un Breguet 14A2 "Photo" n° 15.486 de la 2ème escadrille (traditions directe de l'escadrille BR 104) du 3ème régiment d'observation sur le terrain de Gonsenheim pendant l'été 1920 - Cette escadrille, normalement stationnée sur le terrain d'aviation de Beauvais, avait été détachée à l'armée du Rhin, en compagnie des SAL 19 et SAL 33 - Ces trois escadrilles ne regagnèrent pas le 3ème régiment d'observation mais furent affectées au 33ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - L'escadrille BR 104 est arrivée sur le terrain de Gonsenheim, le 3 octobre 1919 et elle est devenue 2ème escadrille du 3ème RO de Beauvais, tout en restant détachée en Allemagne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Frank Fischer que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Sopwith 1A2 baptisé "Nénette" de l'escadrille SOP 104 pendant l'hiver 1917-1918 - Profil David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Brevet militaire de bombardier-mitrailleur en avion n° 405, spécialité mitrailleur du Cal Marcel Léon Bourlon décerné le 15 août 1917 - Voir sa biographie dans la rubrique Les Hommes - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

 

Documents en rapport

Ltt Jean Ferdinand Poupard - Né le 29 juillet 1896 à Laval - Affecté au 25ème régiment d'artillerie du 23 décembre 1914 au 18 mars 1916 - Passé à l'aviation comme observateur - Stage d'observateur du 18 mars au 8 avril 1916 - Nommé sous-lieutenant en avril 1917 par décision 17CA/33DIV/C56 - Observateur de l'escadrille BR 104 de mai 1918 à juillet 1919 - Observateur au 33ème RA de l'armée du Rhin de septembre 1919 à juillet 1922 - Brevet de pilote militaire n° 18210 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 9 septembre 1919 - Pilote instructeur à l'école de Cheb en Tchécoslovaquie au 20 février au 15 mars 1924 - Etat-Major général de Prague, le 15 mars 1924 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1924 - Nommé capitaine en août 1925 - Attaché de l'Air pour l'Autriche, la Hongrie et la Tchécoslovaquie à prague de décembre 1932 à la mi-1939 - Nommé commandant en 1936 - Nommé commandant le GB II/11 à Istres à la mi-1939 - EMMA - 2ème bureau - Hôtel Radio Vichy jusqu'à octobre 1942 - Attaché de l'air à Ankara (Turquie) d'octobre 1942 à octobre 1944 - Nommé colonel, le 8 septembre 1943 - Photo et fiche signalétique collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Station TSF baptisée la "Villa Sainte Bran..." de l'escadrille C 104 sur le terrain de Rosnay-Ouest / Sapicourt, le 18 mai 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Dessin de A. Godé transmis par Robert Aillaud que je remercie pour son aide.

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Photos aériennes

Terrain de Vadelaincourt (55) pendant le déploiement des escadrilles F 8 et C 104 à l'été 1916, probablement en septembre - On peut distinguer les éléments suivants : 6 Farman F 40 de l'escadrille F 8 (5 sur le terrain et un en entretien dans le premier hangar en bas à gauche - 13 Caudron G 4 de l'escadrille C 104 et d'autres unités en cours de transfert ou de déploiement temporaire - La dotation de ces unités était de 10 appareils à l'époque - Deux des Caudron G 4 possèdent un poste de tir supérieur différents des autres exemplaires - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Louis Malcailloz Collection Marc Vermot-Desroches que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale de l'ouvrage de Froideterre prise par un équipage de l'escadrille C 104, le 27 septembre 1916 - Altitude de prise de vue 3200 mètres - Cet ouvrage a été construit de 1887 à 1888 et modernisé de 1902 à 1905 entre les villages de Fleury-devant-Douaumont et Bras-sur-Meuse - Il était armé d'une tourelle de deux canons de 75 mm et deux tourelles de mitrailleuses - Il a fait l'objet d'une attaque d'infanterie allemande, le 23 juin 1916 - Les soldats ennemis étant sur le glacis de l'ouvrage, la tourelle de 75 mm tire 116 boites à mitraille et hâche tous les fantassins - Une des tourelle de mitrailleuse termine le travail - Du 24 juin au 26 juillet 1916, l'ouvrage subit le tir de gros obus d'artillerie qui bloqueront temporairement les tourelles de mitrailleuses, la tourelle de 75 mm - Entre 1916 et 1917, un total de 30.000 à 40.000 obus a été reçu par l'ouvrage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Photo aérienne oblique de l'épine du Poivre (à droite) et du fond de Havrias (au centre) prise par le Slt Georges Harlé, observateur de l'escadrille C 104, le 21 octobre 1916 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Le 24 octobre, le régiment d'infanterie coloniale du Maroc reprend le fort de Douaumont et le 2 novembre, c'est au tour du fort de Vaux qu'être repris par les Français - La zone de l'épine du Poivre avec ses ravins et ses postes d'observation a été difficile à reprendre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo aérienne oblique de la côte du Poivre (au fond à gauche) et le village de Bras-sur-Meuse (au premier plan) prise par le Slt Georges Harlé, observateur de l'escadrille C 104, le 21 octobre 1916 - Altitude de prise de vue 300 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Photo verticale de la partie Nord du village de Vacherauville (Meuse) prise par un équipage de l'escadrille C 104, le 15 décembre 1916 - Altitude de prise de vue 700 mètres - A cette époque, la C 104 était stationnée sur le terrain de Vadelaincourt (Meuse) - Les batteries d'artillerie allemandes sont repérées sur la photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Droits réservés.

Photo verticale du terrain d'aviation de Rosnay-Treslon (Marne) prise en avril 1917 - L'escadrille C 104 a stationné sur ce terrain de mars 1917 à mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Assemblage de photos aériennes des environs d'Aguilcourt prises par un équipage de l'escadrille C 104, le 6 avril 1917 - Ces photos ont été développées et exploitées par la section de photographies aériennes n° 16 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue F 26 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Photos aériennes

Terrain d'aviation de Buc (Yvelines) - L'escadrille VB 4 (future VB 104) a stationné sur place du 21 octobre au 26 décembre 1914 - Photo prise par un avion de l'escadrille allemande FlAbt 260, le 8 juin 1918 - Focale de prise de vue F 50 - Altitude de prise de vue 6000 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttebacher que je remercie pour son aide.

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Photo aérienne verticale du boyau du camp de César prise par un équipage de l'escadrille C 104, le 6 avril 1917 - Cette photo a été développée et exploitée par la section de photographies aériennes n° 16 - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Focale de prise de vue F 26 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo verticale des alentours de la ferme Mauchamp prise par un équipage de l'escadrille C 104, le 6 avril 1917 - Cette ferme se situe à 3 km au nord de Berry-au-Bac - Focale de l'appareil de prise de vue 0,26 m - Altitude de prise de vue 1500 mètres - Cette photo a été développée et interprétée par la section photographique n° 16 - Les données 234-991 sont les références des cartes d'état-major qui servaient à l'époque - Le n° 1 indique la première photo prise pendant cette mission - L'escadrille C 104 était alors stationnée sur le terrain d'aviation de Rosnay (Marne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

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Photo verticale du Camp de César prise par un équipage de la C 104, le 11 avril 1917 - Altitude de prise de vue 2600 m - Focale de prise de vue F 0,26 - Photo collection Gilbert Depat que je remercie pour son aide.

Terrain de Bar-le-Duc - Béhonne - L'escadrille C 124 a stationné sur ce terrain en février et mars 1917 - Cette photo, d'origine allemande, est postérieure et date du 15 mai 1918 - Photo collection Dieter Gröschel que je remercie pour son aide.

Photo verticale du village d'Amigny-Rouy (Aisne) prise par un équipage de l'escadrille C 104, le 14 juin 1917 - Altitude de prise de vue 1100 mètres - Cette photo a été développée et exploitée par la section de photographie aérienne n° 3 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

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Photo aérienne verticale du village de Taux-Hartennes (Aisne) prise par un équipage de l'escadrille BR 104, le 24 juillet 1918 - Altitude de prise de vue 5200 mètres - Cette photo a été développée et exploitée par les photographes de la 21ème section de photographie aérienne - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Photo aérienne verticale de la ville de Château-Salins et ses environs prise par un équipage de l'escadrille BR 104 au bénéfice de l'aéronautique du 32ème corps d'armée, le 5 novembre 1918 - Altitude de prise de vue : 3000 mètres - Focale de l'appareil de prise de vue F 50 (0,50 m) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Georges Harlé transmise par Laurent de la Bretonnière, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Ltt Pierre Lhuillier, pilote de l'escadrille SOP 104 du 7 décmebre 1916 au 8 août 1917 - Photo Jean Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.
* Ltt Pierre Marie Edouard Lhuillier - Né le 18 juillet 1896 à Mézières (08) - Fils de Léon Lhuillier et de Marthe de Beuker - Service militaire au 29ème régiment d'artillerie à compter du 8 octobre 1912 - Toujours dans cette unité, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre de la division, le 6 octobre 1914 - Croix de Guerre - Affecté au 54ème régiment d'infanterie - Nommé Sous-lieutenant, le 6 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4521 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 17 septembre 1916 - Stage de bombardement à l'école d'aviation militaire du Crotoy - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 1er novembre 1916 - Pilote de l'escadrille SOP 104 du 9 décembre 1916 au 8 août 1917 - Tué au cours d'un accident d'atterrissage sur le terrain de Vadelaincourt (55), le 8 août 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Etienne Tétard qui a également été tué.

Détail de la tombe du Ltt Pierre Lhuillier - Photo Jean Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

MdL Paul Louis Albert Lenis - Né le 28 mars 1891 à Tourcoing (59) - Fils d'Albert Lenis et de Louise Thooris - Domiciliés 76, rue Brenard Palissy, à Tours - Profession avant guerre Dessinateur Inductriel - Appelé au 2ème bataillon de Chasseurs à Pied, le 8 octobre 1912 - Mobilisé au 3ème groupe cycliste, le 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 1er novembre 1915 - Formation à l'école de Lyon-Bron - Mécanicien sur moteur Renault de l'escadrille BM 119 du 13 février au 1er novembre 1916 - Passé élève pilote à Dijon, le 1er novembe 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6025 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 22 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 20 juin 1917 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Pilote de l'escadrille C 104 du 12 août au 13 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 34 du 26 septembre 1917 au 8 octobre 1917 - GDE du 8 octobre 1917 au 7 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 55 du 7 novembre au 27 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 214 du 27 novembre 1917 au 11 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident aérien à Castelgomberto (Italie), le 11 janvier 1918 - Paul Lenis repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Tombe du Ltt Robert Pierre Marie Graffin dans la nécropole nationale Saint-Acheul d'Amiens - Né le 23 octobre 1883 à Nimes (Gard) - Fils de Louis Christian Emile Graffin et de Sphie Anaïs Mathilde de-Billion-du-Rousset - Domiciliés à Lamotte (Vaucluse) - Classe 1902 (engagement) - Recrutement d'Avignon (Vaucluse) sous le matricule n° 236 - Engagé volontaire pour quatre ans au 19ème régiment de dragons, casernés à Vienne, à compter du 9 octobre 1903 - Nommé Brigadier, le 30 mars 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 30 septembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 5 avril 1905 - Elève officier à l'école de cavalerie du 10 octobre 1908 au 26 août 1909 - Sorti 34ème sur 119 élèves - Blessé aux sauts d'obstacles d'une fracture à l'extrémité inférieure du radius par la chute de son cheval, le 25 août 1908 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 13ème régiment de Chasseurs à cheval, le 14 septembre 1909 - Nommé Lieutenant, le 20 juin 1912 - Au 13ème régiment de chasseurs à cheval, jusqu'au 1er octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 1er octobre 1915 - Observateur photo de l'escadrille C 104 / SOP 104 du 29 novembre 1915 au 25 septembre 1917 - Citation n° 88 à l'ordre de la 38ème division, en date du 30 septembre 1916 - Citation n° 575 à l'ordre de la 2ème armée, en date du 7 janvier 1917 - Citation n° 3024 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 26 février 1917 - Observateur du service photographique du GDE du 25 septembre 1917 au 17 février 1918 - Décédé des suites d'une fracture du crâne à la suite d'un accident d'avion, le 17 février 1918 - Son corps a été transporté à l'hospice d'Amiens - Robert Graffin repose tombe 1701 dans la nécropole nationale Saint-Acheul d'Amiens - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 18 juin 1920 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : CCC de l'escadrille C 104 - MpF - Fiche matricule du département du Vaucluse - Dernière mise à jour : 2 avril 2017.

 

Remerciements :

- M. Dieter Gröschel pour l'envoi de la photo du terrain de Bar-le-Duc - Béhonne.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos du fanion de la BR 104 et du Ltt Poupard.
- M. Marc Vermot-Desroches pour l'envoi des photos du Ltt Louis Malcailloz.
- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi de la photo de l'insigne de la SOP 104.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi des photos de la tombe du Ltt Pierre Lhuillier.
- M. Jean-Paul Bonora pour l'envoi de la photo du Breguet 14A2 de la BR 104.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Jacques Chapuy pour l'envoi de la photo de Jean-Marie Eon, le grand-père de sa femme.
- M. Claude Dannau pour l'envoi de la photo de la tombe du Ltt Robert Graffin.
- M. David Méchin pour l'envoi du profil du Sopwith 1A2.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Eric Chappat pour l'envoi des photos du Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 104.
- M. Philippe Chatenoud pour l'envoi des archives de Jean de Bourdès, le grand-oncle de son épouse.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Cne Thélis Vacon.
- M. Jean-Jacques Liégeois pour la communication des archives d'Henri Laurent, son grand-oncle.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo du brevet de mitrailleur du Sgt Marcel Bourlon.
- M. Laurent de la Bretonnière pour l'envoi des archives de Georges Harlé, son grand-père.
- M. Frank Fischer pour l'envoi des photos de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Victoires escadrille 103 Escadrille 105

 

 

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