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Insignes peints sur
les fuselages

Les bandes d'identification à venir

 

L'escadrille a adopté tardivent un diable ailé lançant une grenade enflammée posé sur un disque de couleur - Cet insigne était parfois associé avec la devise "Pas de raté, pas de manqué" - Dessin Albin Denis.

 

Je cherche une photo de l'insigne
associé à la devise
"Pas de raté, pas de manqué".

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SAL 105

Pas d'insigne métallique pour l'instant.

 

 

Symbolique

Les premiers marquages d'identification collectifs adopté par l'escadrille 105 consistaient en deux bandes bleues verticales peintes sur le fuselage, associées à des liserés rouges peints sur les gouvernes. Le premier insigne collectif arrivera beaucoup plus tard, sous la forme d'un diable ailé lançant une grenade, le tout peint sur un disque de couleur. Il était quelquefois associé à la devise "pas de raté, pas de manqué."

Historique

Constitution sur le terrain de Buc :

L'escadrille VB 5 a été constituée sur l'Aéroparc Blériot, sur le terrain de Buc, le 13 janvier 1915. Placée sous le commandement du Cne Paul Bousquet, elle est prise en subsistance par la RGA de St-Cyr jusqu'au 26 janvier. Cette unité, destinée aux missions de bombardement, va être intégré au GB n° 2 lui aussi en formation.

Affectation au GB 2 :

Le 16 janvier, le groupe de bombardement n° 2, commandé par le Cne Laborde, est effectivement constitué et rassemble en son sein, les escadrilles VB 4, stationnée à la Vidamée - VB 5 à Buc et VB 6 à Bois d'Arcy.

La VB 5 se compose de six pilotes : Cne Bousquet - Ltt Coutisson - Adj Garnier - Sgt Lumière - Sgt Mauger et QM Sauzay et de six Voisin LA. Le 29 janvier 1915, les quatre premiers Voisin LA de la VB 5 se posent à St-Pol-sur-Mer où doit s'installer le GB 2 et ses unités aériennes.

Le premier équipage fait prisonnier :

Le 3 février, la VB 5 perd un premier équipage. Ayant décollé à 9h05 pour reconnaitre les positions et mouvements ennemis sur l'itiniaire Ypres - Menin - Courtrai - Lille - Warneton, l'équipage composé du Ltt Armand Coutisson et Ltt André d'Humières est victime d'une panne moteur. Ils sont contraints de se poser aux Pays-Bas et sont internés. Toutefois, ils réussiront à se faire la belle et regagner la France, le 29 mars 1916.

Le 5 février, le QM Sauzay et le QM Roussillon sont envoyés pour bombarder le terrain d'aviation de Leffinghe. Ils en profitent pour larguer quelques obus sur les batteries spéciales (DCA) implantées à l'Est de Wilskerke. Leur appareil est touché à quatre reprises avec un trou dans la nacelle de l'équipage, un aileron bloqué, une pipe d'échappement cassée et un ressort de gouvernail cassé. Un éclat traverse les vêtements de Roussillon sans le blesser. Ne préfèrant pas prendre de risques inutiles, ils se posent à Bray-Dune.

Le 16 février 1915, les escadrilles VB 4 et VB 5 reçoivent l'ordre de bombarder le terrain d'aviation de Ghistelles (Gistel), à 20 km au Sud-Ouest de Bruges (Brugge). Trois Voisin de la VB 5 effectuent la mission. Le Cne Bousquet, Adj Garnier et Sgt Lumière lâchent 31 obus sur l'objectif. Deux des appareils sont touchés par des éclats de DCA.

Perception de lance-bombes :

Le 25 février, le groupe ayant reçu des lance-bombes, les escadrilles en commencent l'installation à bord des appareils. Ils permettent l'emport et le largage d'obus de 90 et 155. A partir du 27, les montages sont terminés et les équipages s'entrainent avec les viseurs de bombardement qui leur sont associés. De plus, les avions sont équipés d'un éclairage électrique qui devrait permettre les missions nocturnes.

Le 9 mars, pour une mission de bombardement conjointement menée par les VB 4 et VB 5 sur le terrain d'aviation de Gits, au Nord de Roulers (Roeselare), sept avions décollent. Quatre reviennent au bout d'une heure, sur panne et en raison de la météo pas facile. Parmi les trois Voisin qui passent et arrivent sur zone, deux équipages de la VB 5. Le premier, composé du Ltt Mouchard et du marin Champenois, se perd dans les nuages à l'Est de Dixmude (Diksmuide), retrouve sa route au-dessus de Nieuport (Nieuwpoort) mais ne peux remonter sur Ostende (Oostende) en raison du vent violent qui souffle. Il lance 5 obus de 90 sur Slype (Slijpe) dont un atteint une batterie et deux sur une ferme occupée par l'ennemi. Le second, composé du SM Sauzay et du QM Roussillon, monte à 2800 m et arrive directement sur Gits mais ne trouve pas le terrain à bombarder. Au retour, il largue 5 obus de 90 sur une batterie d'artillerie à Beerst, au Nord de Dixmude (Diksmuide).

Un essai avion qui tourne au tragique:

Le 15 mars, l'équipage, composé du Sgt Paul Lumière et du soldat Léon Bugnot, chargé de tester en vol un avion dont on vient de changer le moteur, se tue sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. Le 21 mars, une mission conjointe des trois escadrilles envoie huit avions sur le terrain allemand de Gits. Beaucoup d'avions rebroussent chemin en raison de panne moteur ou de n'avoir pu passer à travers la masse nuageuse qui couvre la région. Pour la VB 5, seul le Ltt Mouchard largue six obus de 90 sur l'objectif. Le Ltt Séjourné, son observateur, a tout le loisir d'observer les points d'impacts ainsi la fuite des personnels au sol. Le lendemain, une nouvelle mission de bombardement sur un terrain d'aviation allemand situé à Vijfwegen, à 1500 m de Roulers (Roeselare). Neuf avions des trois escadrilles prennent l'air à 8h20. Comme d'habitude, plusieurs rentrent sur panne ou en raison des nuages qu'ils n'arrivent pas à passer. Pour la VB 5, seul le Cne Bousquet poursuit sa mission. Au-dessus d'Ypres (Ieper), il aperçoit deux Aviatik qui naviguent à 1100 mètres d'altitude. Beaucoup plus haut, le capitaine pique pour engager le combat. Quarante cartouches de mitrailleuse sont tirées par le Ltt Séjourné, son observateur, sur le premier entre Elverdinge et Oostvleteren (au Nord-Est d'Ypres) qui semble atteint mais parvient à rejoindre ses lignes. Un enrayage de l'arme de bord arrête la poursuite du second appareil. L'avion du capitaine est touché par une balle.

Le 29 mars, le Cne Bousquet a testé la possibilité de réaliser des missions de bombardement de nuit. Le lendemain, il décolle à 2h45, en compagnie du Ltt Séjourné, pour bombarder le nord de Bruges (Brugge). A 3h30, ils rentrent au terrain sans avoir survolé l'objectif en raison de la brume et du vent qui empêchent toute approche. Mais ce n'est que partie remise !

Le 31 mars, une mission de bombardement du Nord de Bruges avec 11 avions. La VB 5 engage quatre équipage. Comme d'habitude en cette saison, les conditions météorologiques ne sont pas idéales sur la Belgique. Plusieurs équipages rebroussent chemin. Pour la VB 5, Le Cne Bousquet largue ses obus de 155 sur l'objectif, le Cne Mouchard se sépare de ses obus de 155 au Nord-Ouest de Ghistelles (Gistel) et le soldat Melin sur Oudenburg, au Sud-Est d'Ostende (Oostende).

Les missions de nuit :

 

A suivre.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/62 - Fabrication Drago Paris-Nice - Valable entre 1940 et 1943 - Les pieds dépassent le cercle et la queue noire - Une étoile avec comète - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Autre exemplaire de l'insigne de la 4ème escadrille du GB II/62 - Fabrication Drago Paris-Nice - Valable entre 1940 et 1943 - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Autre variante de l'insigne de la 4ème escadrille du GB II/62 - Pas d'étoile - Queue noire et pieds ne dépassant pas du cercle - Photo Albin Denis.

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/62 - Fabrication Augis Lyon - Valable pour la période de 1942 à 1943 - les pieds ne dépassent pas le cercle et la queue rouge - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Autre exemplaire de l'insigne de la 4ème escadrille du GB II/62 - Fabrication Augis Lyon - Valable pour la période de 1942 à 1943 - Insigne collection Jean-Pierre Mehl que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SAL 105

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 62ème escadre de bombardement pour la période du 1er mai 1937 au 15 avril 1940 - Cet insigne reprend tous les emblèmes des escadrilles composant cette grande unité - En haut à gauche, la SPAbi 55 (lévrier dans losange blanc et rouge) - En haut à droite, la SAL 105 (le diable ailé rouge) - En bas à gauche, la SAL 8 (croix de Lorraine rouge) - En bas à droite, le VR 551 (méhariste sur croissant de lune) - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'ET 3/62 Ventoux - Insigne fabrication FIA Lyon - Le numéro homologation est erroné, il s'agit en fait du n° A 1481 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations collectives

* Citation n° 83 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée des groupes de bombardement GB 102 - GB 103 - GB 104, commandés par le chef d'Escadron de Rose, en date du 5 juillet 1915 : "Malgré les attaques des avions ennemis et malgré le feu d'une artillerie spéciale redoutable, sont intervenus sur le champ de bataille en liaison avec les autres armes. Ont opéré à plusieurs reprises sur les voies de communication de l'ennemi et sur ses réserves, causant un effet morel et matériel certain."

 

Liste des personnels

Liste à venir

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Ltt Armand Louis Joseph Coutisson - Né le 10 octobre 1884 à Beaulieu-sur-Loire (Loiret) - Engagé au 78ème régiment d'infanterie, le 16 octobre 1903 - Passé à l'aviation comme élève pilote en octobre 1912 - Brevet de pilote n° 310 obtenu le 8 juillet 1913 - Pilote de l'escadrille V 14 (VB 101) d'août 1914 au 1er novembre 1914 - Pilote de l'escadrille mixte 35 du 1er novembre 1914 au 1er février 1915 - Pilote de l'escadrille VB 105 du 1er au 3 février 1915 - Fait prisonnier aux Pays-Bas du 3 février 1915 au 14 juillet 1916 - Ecole d'Avord - Ecole de Tours - Ecole de Pau - Ecole de Cazaux - GC 11 à partir du 30 janvier 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 24 novembre 1914 - Croix de Guerre - 4 citations à l'ordre de l'armée, le 27 août 1914 - Octobre 1914 - décembre 1914 - février 1915 - Photo mise en ligne par le site Gallica de la Grande Bibliothèque de France.

* Citation à l'ordre de l'armée : "A, depuis le début de la campagne, rendu les services les plus signalés et fait preuve du courage le plus remarquable, tant dans l'exécution de reconnaissances à longue portée que dans des réglages et bombardements. A volé presque chaque jour et souvent trois ou quatre fois dans la même journée. A eu à plusieurs reprises son appareil atteint par des projectiles ennemis."

Sgt François de Marmier - Né le 18 juin 1892 à Belfort - Fils de François de Marmier et de Marie Picaud - Domicilés à Gennevilliers - Service militaire dans l'aérostation militaire à compter du 10 août 1910 - Brevet de pilote militaire n° 116 obtenu le 9 juin 1912 - Profession avant guerre Aviateur - Marié avec Marthe Wald - Domicilés 16, boulevard St-Denis à Paris (75) - Mobilisé dans l'aéronautique militaire, le 1er août 1914 - Pilote de l'escadrille VB 105 du 13 mars au 15 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 1er avril 1915 - Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 avril 1915 - Croix de Guerre - Grièvement blessé par une éclat d'obus de DCA qui lui sectionne le pied gauche pendant une mission de bombardement sur Ostende, le 15 avril 1915 - Hospitalisé à l'hôpital de Zuydcoote, puis convalescence jusqu'au 13 décembre 1915 - Affecté au STA pour le convoyage des avions du 6 février au 17 mars 1916 - Détaché auprès de l'armée navale anglaise pour le convoyage d'avions au front (Sopwith) du 17 mars au 5 juin 1916 - RGA comme pilote convoyeur à compter du 5 juin 1916 - GDE du 5 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 20 juillet au 20 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant du 24 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de la côte du Poivre, le 23 septembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée - Tué au cours d'une collision au sol entre le Nieuport 17 qu'il pilotait et un Farman F 42 de la F 215 sur le terrain de Morlancourt, le 20 novembre 1916 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

* Médaille Militaire avec une citation à l'ordre de l'armée : "Pilote remarquable, courageux et plein d'allant, d'une habileté et d'une audace exceptionnelles. A exécuté plus de 100 missions aériennes, dont 27 bombardements. A livré de nombreux combats, contraingnant chaque fois les avions ennemis à la fuite. Le 23 septembre 1916, a mitraillé de très près un appareil allemand qui s'est écrasé au sol. Déjà deux fois cité à l'ordre."

Ltt Jean Pecquet, pilote de l'escadrille VB 105, photographié, en compagnie de son bombardier / mitrailleur, devant le Voisin LAS n° 1102, l'avion qui lui a été affecté, le 21 janvier 1915 - L'escadrille est, à cette date, stationnée sur le plateau de Malzézille, sur les hauteurs de Nancy - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Cne Jean Pecquet - Né le 29 novembre 1884 à Quevauvilliers (Somme) - Fils de Emile Pecquet et de Marthe de Noyelle - Elève de l'école de la Providence, 146 boulevard St Quentin à Amiens - Elève ingénieur de l'Institut Agricole de Beauvais - Avant guerre Eleveur de chevaux - Domicilié au 10 rue des Bonnetiers à Compiègne - Incorporé comme Chasseur de 2ème classe au 3ème régiment de chasseurs à cheval de Clermont-Ferrand, le 20 septembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis (Sergent), le 18 septembre 1906 - Nommé sous-lieutenant, le 1er octobre 1910 - Mobilisé le 1er août 1914 - Nommé officier de liaison auprès de l'Etat-Major du 72ème RI stationné à Amiens, le 10 août 1914 - Le 72ème RI est rattaché alors à la 3ème division d'infanterie, sous les ordres du 2ème Corps d'Armée - En août 1914, le 2ème corps d'Armée est sous les ordres de la 5ème armée commandée par le général de Lanrezac - Nommé lieutenant, le 1er octobre 1914 - Participe avec cette unité aux batailles de la Marne, le Tahut, les Eparges, l'Argonne - Se porte volontaire pour passer à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 2 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1359 à l'école d'aviation d'Avord, en date du 17 août 1915 - Ecole d'aviation d'Avord jusqu'au 30 août 1915 - Pilote de la RGAé jusqu'au 25 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 105 du 25 octobre 1915 à novembre 1916 - Arrive à l'unité, aux commandes du Voisin n° 1102 qui lui est affecté - Participe aux missions de bombardements lointains menés par les groupes de bombardement stationnés sur le plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy - Une blessure au combat, le 16 août 1916 - Détaché à l'école du tir aérien de Cazaux à partir du 29 septembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en janvier 1917 - Croix de Guerre 14-18 décernée en janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 13 de novembre 1916 au 25 janvier 1917 - Assure le commandement de l'escadrille C 13 pendant l'absence du Cne Joseph Magne, du 19 au 22 novembre 1916 - Désigné pour prendre le commandement par intérim de l'escadrille C 220 pendant l'absence du capitaine Louis de Seguin - Parti de la C 13, le 25 janvier 1917 - Commandant par intérim de la C 220 du 25 janvier au 19 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 2ème armée par ordre n° 674 en date du 28 janvier 1917 - Citation à l'ordre de la 2ème armée - Retour à l'escadrille C 13, le 19 mars 1917 - Nommé Capitaine à titre temporaire par décision n° 851 / P en date du 15 mai 1917 du général commandant en chef - Stage au GDE du 19 avril au 24 mai 1917 - Commandant de l'escadrille C 13 du 15 mai 1917 au 14 juillet 1918 - Stage à l'école du tir aérien de Cazaux du 4 au 14 décembre 1917 - Stage à la GDE du 26 au 31 janvier 1918 - Mission à l'école de Cazaux du 1er au 6 mars 1918 - Nommé adjoint technique au commandant du 15ème groupe d'armée par télégramme n° 26636 en date du 25 mars 1918 - Reste en subsistance à l'escadrille C 13 jusqu'au 14 juillet 1918 - Nommé Adjoint technique du général d'armée Paul Maistre à partir du 14 juillet 1918 - Nommé adjoint au commandant de la zone d'aviation de Villeneuve-les-Vertus en novembre 1918 - Commandant de la zone d'aviation de Villeneuve-les-Vertus, de décembre 1918 au 15 mai 1919 - Démobilisé le 15 mai 1919 - A la fin de la Grande Guerre, Jean Pecquet totalise 430 heures de vol et a piloté 14 types d'avions - Il a assuré le commandement, par intérim et comme titulaire, des escadrilles C 220 et C 13 / SOP 13 / SAL 13 - Après la guerre, il devient pilote de l'Aéropostale sur la ligne Paris-Bruxelles et Paris-Londres, à partir de la fin mai 1919 - Le 17 janvier 1920, son avion s'écrase dans les environs de Douvres, il est brûlé au visage et souffre d'un poignet cassé qui le laissera dans l'incapacité de piloter - Il avait cumulé 120 heures de vol dans l'Aéropostale - Titulaire de la Médaille de la ville de Verdun, décernée par M. Victor Schleiter, maire de la ville de 1925 à 1933 sous le n° D 1027 - En 1939, il s'engage et est fait prisonnier par les Allemands en juin 1940 - S'évadera - Décoré de la Légion d'Honneur en 1952 - Décédé à Conty (Somme), le 3 novembre 1956.

* Citation à l'ordre de la 2ème armée du Ltt Jean Pecquet, pilote de l'escadrille C 13 : "Officier dévoué et consciencieux d'abord pilote de bombardement, a rempli de nombreuses missions lointaines; au retour de l'une d'elles s'est blessé à l'atterrissage, le 17 juillet 1916. Actuellement dans une escadrille de corps d'Armée, se fait apprécier par ses connaissances techniques et sa maitrise de l'air."

Slt Marie René Gombault - Né le 20 octobre 1882 à Orléans (Loiret) - Fils de Charles Marie Edgar Gombault et de Benjamine Marie Louise Gabrielle Le Charpentier - Domiciliés 20, boulevard Alexandre Martin à Orléans (Loiret) - Classe 1902 - recrutement d'Orléans sous le matricule n° 154 - Service militaire au 20ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 16 novembre 1903 - Nommé Brigadier, le 1er juin 1904 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 décembre 1904 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 20 octobre 1905 - Engagé pour 25 mois, le 1er octobre 1906 - Rengagé pour un an, le 1er novembre 1908 - Rengagé pour un an, le 1er novembre 1909 - Fin de service en novembre 1910 - Se rend au Tonkin, le 10 mars 1913 - Domicilié au 11, rue du Général Faidherbe à Tours, le 1er octobre 1913 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 août 1914 - Nommé Adjudant de réserve, à titre temporaire, le 26 juin 1915 - Affecté au 21ème régiment de chasseurs à cheval, le 26 juin 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 26 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 août 1915 - Détaché à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 16 août au 31 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1949 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 16 novembre 1915 - Pilote du GDE du 21 janvier 1916 au (1er trimestre) 1917 - Pilote de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 de février 1917 au 16 septembre 1918 - En mission à l'annexe n° 1 de la RGA du 26 au 30 janvier 1917 - En mission à Villeneuve du 10 au 16 mars 1917 - Citation n° 672 à l'ordre de la division, en date du 15 mars 1917 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 26 au 30 mars 1917 - En mission à la RGA du 1er au 6 avril 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 26 juin 1917 - Citation n° 73 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 1er juillet 1917 - En stage chez Salmson du 26 avril au 14 mai 1918 - En mission du 22 au 23 mai 1918 - Citation n° 84 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 19 août 1918 - Affecté au commandement des forces françaises en Italie du 16 septembre 1918 au 17 mars 1919 - Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de la VIème armée, en date du 8 décembre 1918 - Démobilisé, le 17 mars 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation - Affecté au 8ème régiment de Chasseurs à cheval, le 20 novembre 1919 - Une période de réserve au 31ème régiment d'aviation du 2 au 16 août 1920 - Affecté au 31ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - Une période d'exercices au 31ème régiment d'aviation du 3 au 17 juillet 1922 - Domicilié au 22, quai de Portillon à St-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), le 18 avril 1923 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1925 - Domicilié au 49, avenue du Roule à Neuilly-sur-Seine, le 1er mai 1926 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne du Bourget-Dugny, le 1er décembre 1936 - Rappelé en service du 27 septembre au 1er octobre 1938 - Rappelé en service, le 24 août 1939 - Attaché auprès du préfet de Seine-et-Marne pour la défense passive, le 7 septembre 1939 - Affecté au bataillon de l'air n° 117, le 24 septembre 1939 - Mis à la disposition du général commandant en chef des forces aériennes - Affecté à la compagnie de l'air 45/104, le 5 décembre 1939 - Rattaché au bataillon de l'air n° 131 - Affecté à la compagnie de l'air 90/107, le 15 décembre 1939 - Rattaché au bataillon de l'air 107 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - FM Loiret - CCC C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 11 janvier 2016 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 672 à l'ordre de la division du Slt René Gombault, pilote à l'escadrille C 105, en date du 15 mars 1917 : "Pilote très habile, plein de décision et de sang-froid. très bon officier faisant, depuis près de dix mois qu'il est à l'escadrille, en toutes circonstances, preuve d'un remarquable sens du devoir. Le 11 février, protégeant un avion de réglage, a joint l'audace à l'habileté de manoeuvre en piquant de 1000 mètres pour se porter au secours qu'il voyait perdu dans un combat inégal. A mis en fuite l'avion ennemi, a couvert le retour de l'avion attaqué, puis est venu reprendre sa mission de protection auprès du permier avion."

* Citation n° 73 à l'ordre du 5ème corps d'armée du Ltt René Marie Gombault, pilote à l'escadrille C 105, en date du 1er juillet 1917 : "Pilote adroit, énergique et brave, s'est spécialisé dans les reconnaissances photographiques difficiles à l'intérieur des lignes allemandes. A rempli toutes ses missions avec un sang-froid et une persévérance remarquables par des circonstances atmosphériques souvent très défavorables et malgré les patrouilles de chasse allemandes auquelles il a fait face à plusieurs reprises."

* Citation n° 84 à l'ordre du 5ème corps d'armée Ltt René Marie Gombault, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 19 août 1918 : "Officier pilote de premier ordre qui joint à une conscience scrupuleuse de son devoir un sang-froid remarquable, s'est particulièrement distingué les 26 mars, 20 mai et 5 juillet en exécutant avec succès des missions photographiques des arrières lignes allemandes sous le feu et malgré la présence d'avions ennemis."

* Citation n° 12 à l'ordre de l'aéronautique de la VIème armée du Ltt René Marie Gombault, du 21ème régiment de Chasseurs à cheval, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 8 décembre 1918 : "Excellent pilote, ayant une longue carrière aérienne, spécialisé dans les missions photographiques, rend les plus grands services aux observateurs par son sang-froid, son expérience et et son adresse, a contribué puissamment en particulier les 2 et 6 juillet à la réussite des photographies d'ensemble et des lignes enemies et les derniers jours de septembre à la prise de vues verticales des ouvrages de la carrière et de la casemate réussies dans des conditions particulièrement difficiles et dangeureuses et sous le feu vilonet des mitrailleuses de terre."

* Citation n° 21 à l'ordre des opération de la brigade aérienne, en date du 3 juin 1940 : "Au cours d’un combat extrêmement violent par un groupe d’aviation lourd ennemi, a gardé son sang-froid remarquable, dirigeant avec le plus grand calme toutes les opérations, maintenant ainsi par son exemple, l’ordre et la discipline parmi ses hommes."

Slt René Gombault, pilote de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 de février 1917 au 16 septembre 1918 pose, en compagnie de son chien Toto, devant son Sopwith 1A2 portant son emblème personnel, une étoile rouge - A cette époque, l'escadrille SOP 105 n'avait pas encore adopté d'insigne collectif - Il faudra attendre les derniers mois de la guerre pour voir arriver le diable grenadant - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Devant la tente des officiers sur le terrain de Trécon (Marne) pendant l'été 1918 - De gauche à droite : Slt René Gombault, pilote de février 1917 au 16 septembre 1918 - Ltt Henri Morisseau, observateur d'artillerie du 3 février 1917 au 27 octobre 1918 - Ltt Alfred Cirotteau, observateur d'artillerie du 28 octobre 1917 au 18 juillet 1918 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Jacques Henri Morisseau - Né le 3 mai 1893 à Paris (75) - Fils d'Emile Morisseau et d'Amélie Petit - Domiciliés au 9, rue de la Roquette à Paris 11ème - Classe 1913 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 85 - Engagé à l'école centrale de Paris en octobre 1912 - Affecté au 45ème régiment d'artillerie de campagne - Affecté au 12ème régiment d'artillerie de campagne - Croix de Guerre et citation à l'ordre du régiment en juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 6 janvier 1917 - En formation au GDE du 6 janvier au 6 février 1917 - Observateur de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 du 6 février 1917 au 27 octobre 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 15 février au 1er mars 1917 - En stage au 105ème régiment d'artillerie du 28 mai au 9 juin 1917 - En stage à Mesnil-St-Georges du 28 juillet au 15 août 1917 - Evacué sur l'hôpital de Bouleuse - Nommé Lieutenant, le 14 octobre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juillet 1918 - Mis à la disposition des Américains, le 27 octobre 1918 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'artillerie, le 2 août 1921 - Sources : Pam - CCC C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour 5 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jacques Henri Morisseau du 12ème régiment d'artillerie de campagne, observateur à l'escadrille SAL 105, en date du 29 juillet 1918 : "Observateur superbe de courage et d'entrain. d'une haute valeur morale et d'un esprit militaire parfait. E exécuté pendant les attaques de (censuré), des liaisons d'infanterie dans des circonstances particulièrement périlleuses. Récemment a assuré le jalonnement de la division malgré des circonstances atmosphériques très défavorables et la présence de six monoplaces ennemis qui l'attaquaient. A résolument tenu tête, tout en exécutant sa mission et n'est rentré que son jalonnement terminé et son appareil perçé de nombreuses balles."

Slt Paul Marie Alfred Cirotteau - Né le 5 juillet 1890 à Gencais (Vienne) - Fils d'Alfred Cirotteau et de Marie Calmeil - Classe 1910 - Recrutement de Poitiers sous le matricule n° 853 - Service militaire au 20ème régiment d'artillerie, à compter du 8 octobre 1911 - Profession avant guerre Industriel - Mobilisé au 20ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Ecole de Fontainebleau en juin 1915 - Affecté au 109ème régiment d'artillerie lourde - Citation à l'ordre de la division, en avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, en novembre 1916 - Observateur de l'escadrille F 386 - Observateur de l'escadrille F 508 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, le 25 mai 1917 - Stage de tir à l'école de tir de Cazaux du 3 au 18 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 105 du 28 octobre 1917 au 18 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Tué au combat, le 18 juillet 1918 - Décès constaté à l'hôpital de campagne d'Epernay (Marne) - Sources : Pam - MpF - CCC SOP 105 / SAL 105 - Dernière mise à jour 5 février 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Marie Alfred Cirotteau, du 109ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SAL 105, en date du 4 juin 1918 : "Observateur de tout premier ordre, modèle de bravoure et d'énergie. fait preuve en toutes circonstances du plus bel esprit de sacrifice et de la plus grande modestie. S'est particulièrement signalé au cours de la bataille en exécutant chaque jour des reconnaissances éloignées et des réglages très réussis, malgré des conditions atmosphériques défavorables. Plus récemment, le (censuré), a assuré à lui seul les tirs de destruction de l'artillerie lourde de la division. Trois citations antérieures."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Paul Marie Alfred Cirotteau, du 109ème régiment d'artillerie lourde, observateur à l'escadrille SAL 105, en date du 20 juin 1920 : "Officier d'élite et observateur d'une grande valeur, a fait preuve en toutes circonstances et en particulier pendant les batailles de l'Oise et de Champagne, d'un courage et d'un esprit de sacrifice au-dessus de tout éloge. Mortellement blessé, le 18 juillet 1918, en mitraillant des troupes à terre au cours d'une liaison d'infanterie à basse altitude. En mourrant, a exprimé sa joie d'avoir donné sa vie pour la France et pour une belle cause. A été cité."

Devant la tente des officiers sur le terrain de Trécon (Marne) pendant l'été 1918 - De gauche à droite : Slt René Gombault, pilote de février 1917 au 16 septembre 1918 - Ltt Alfred Cirotteau, observateur d'artillerie du 28 octobre 1917 au 18 juillet 1918 - Ltt Louis Chatellier, observateur du 12 août 1917 au 21 août 1918 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre François Louis Chatellier - Né le 26 avril 1891 à St-Etienne-de-Mont-Luc (Loire-Atlantique) - Fils de Pierre Chatellier et d'Anne Lescot - Domicilié au 1, rue de l'écluse à Nantes (Loire Atlantique) - Classe 1911 - Recrutement de Nantes sous le matricule n° 407 - Service militaire au 46ème régiment d'infanterie, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Caporal, le 10 février 1913 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1913 - Affecté au 246ème régiment d'infanterie - Blessé à Fossé, le 30 août 1914 - Nommé Adjudant, le 23 septembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mars 1916 - Citation à l'ordre de la brigade, le 6 novembre 1916 - Intoxiqué par gaz asphyxiants dans le secteur de Belleville (Meuse), le 24 mars 1917 - Citation à l'ordre du régiment, le 24 mars 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 mai 1917 - En formation au GDE du 5 mai au 12 août 1917 - Observateur de l'escadrille SOP 105 du 12 août 1917 au 21 août 1918 - En stage à Grugy du 3 au 10 septembre 1917 - En subsistance à l'escadrille F 2 du 4 octobre au 1er novembre 1917 - Détaché au COAL du 18 décembre 1917 au 12 février 1918 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 31 mars 1918 - Stage à Sommesous du 22 mai au 4 juin 1918 - Citation à l'ordre de la division, le 28 juin 1918 - Blessé au combat, le 21 août 1918 - Hospitalisé sur Sézanne - Démobilisé, le 31 août 1919 - Domicilié au 1, rue de l'Ecluse à Nantes - Profession après guerre Employé de commerce - Affecté dans la réserve au 65ème régiment d'infanterie, le 28 novembre 1921 - Une période de réserve au 65ème régiment d'infanterie du 27 mai au 19 juin 1932 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1932 - Une période de réserve au 65ème régiment d'infanterie du 22 février au 13 mars 1937 - Rappelé à l'activité, le 1er septembre 1939 - Affecté au 611ème régiment de pionniers, le même jour - Sources : Pam - CCC SOP 105 / SAL 105 - FM Loire Atlantique - JORF - Dernière mise à jour : 5 février 2016.

* Citation à l'ordre de la brigade, le 6 novembre 1916 : "Officier énergique et courageux, chargés de faire exécuter des travaux sous des bombardements répétés, a montré un calme parfait qu'à servi d'exemple à ses hommes. malade depuis plusieurs jours, n'a consenti à quitter son poste que sur un ordre formel de son capitaine."

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 24 mars 1917 : "Bloqué dans un abri dont les issues avaient été bouchées par le bombardement, a réussi grâce à son énergie et sa bravoure, a pratiquer une sortie et a sauver de l'asphyxie, plusieurs de ses hommes, n' abandonné sa tâche, que lorsque l'intoxication l'ait mis lui-même hors de combat."

* Citation à l'ordre de la division, le 28 juin 1918 : "Très bon observateur consciencieux et brave. A rendu d'excellents services aussi bien comme observateur d'artillerie que comme photographe. Les 24 et 25 juin 1918, a exécuté à basse altitude en dépit des circonstances atmosphériques défavorables des reconnaissances photographiques très réussies de la ligne des batteries ennemies. déjà deux fois cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre François Louis Chatellier au service des entrepôts généraux de l'aviation : "Officier remarquable, après s'ètre particulièrement distingué dans l'infanterie, a demandé à servir dans l'aviation où il a fait preuve des plus belles qualités d'allant, d'énergie et de sang-froid. trois blessures. Cinq citations."

Sgt Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot - Né le 13 octobre 1894 à Voiteur (Jura) - Fils de Jean Baptiste François Ernest Mouchot (négociant) et de Marie Léa Belle (négociante) - Domiciliés au 26, rue des Arênes à Dôle (Jura) - Profession avant guerre Employé de banque à la Société Générale - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement de Besançon (Jura) sous le matricule n° 1549 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 14ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 10 avril 1913 - A été victime d'une foulure du poignet, le 14 septembre 1914 - Affecté au 120ème régiment d'artillerie lourde, le 17 août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5437 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 18 février 1917 - Nommé Caporal, le 11 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 16 avril 1917 - Pilote du GDE du 16 avril au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille C 105 / SAL 105 du 1er mai 1917 au 26 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 20 juillet 1917 - En stage au GDE du 2 au 12 octobre 1917 - Citation n° 28 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1917 - A été blessé par plaies au nez et à la paupière gauche avec contusion du globe occulaire gauche au cours d'un accident aérien en essayant un avion, le 17 mars 1918 - Citation n° 161 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 - Au cours d'une mission de guidage d'infanterie, à bord du Salmson 2A2 n° 744 et en équipage avec le Ltt Paul Cirotteau (observateur), le pilote a été très grièvement blessé et l'observateur tué par des balles tirées du sol, le 18 juillet 1918 - Mouchot a réussi à poser son avion dans les lignes aux environs d'Epernay - A d'abord été évacué sur l'hôpital Ban-Moêt d'Epernay puis sur l'hôpital d'évacuation n° 10 de Connantre (Marne), où il est décédé des suites de ses blessures, le 26 juillet 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 juillet 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 24 avril 1920 - Sources : Registre des naissances de la commune de Voiteur (Jura) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SAL 105 - Fiche Matricule du département du Jura - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 28 septembre 2018.

* Citation n° 28 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 10 décembre 1917 : "Excellent pilote dévoué et courageux. Le 15 novembre, est descendu en raison du temps défavorable , à très basse altitude au dessus des lignes ennemies sous un feu violent de mitrailleuses pour permettre à son observateur d'exécuter une reconnaissance à vue. Le 22 novembre, a exécuté vaillamment l'ordre de mitrailler les tranchées ennemies en les survolant à 300 mètres sur une longueur de plus d'un kilomètre ramenant son appareil endommagé par les balles."

* Citation n° 161 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 : "Sous-officier, pilote plein de courage et d'allant, toujours volontaire pour les missions délicates et dangereuses. Les 15, 17, 18, 19 et 21 mai 1918 a tenu l'air pendant de longues heures pour permettre à son observateur de mener à bien d'importante destruction. Le 19 mai, s'est offert spontanément pour protéger un camarade qui allait accomplir une mission éloignée."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot au 120ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 26 juillet 1918 : "Pilote aussi énergique que brave. Toujours volontaire pour les missions les plus périlleuses, fait l'admiration de tous par son esprit de sacrifice et son mépris du danger. Blessé grièvement en mitraillant des troupes terre au cours d'une liaison d'infanterie. A réussi à ramener son observateur dans nos lignes. deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Marie Jean Baptiste Edouard Mouchot au 120ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SAL 105, en date du 24 avril 1920 : "Sous-officier aviateur d'une bravoure réputée, toujours au premier rang dans les moments difficiles. Après avoir donné pendant toute la campagne la valeur de son héroïsme, est glorieusement tombé pour la France, le 18 juillet 1918. Avait été décoré de la Médaille Militaire pour faits de guerre."


Adj Louis Joseph Emilien Maufra - Né le 26 mai 1896 aux Sables-d'Olonne (Vendée) - Fils d'Emilien Eugène Maufra et de Alphonsine Marie Joseph Tallandeau - Domiciliés au 2 bis, rue des Folies Chaillons à Nantes (Loire-Atlantique) puis au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique) - Profession avant guerre Dessinateur - Classe 1916 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 590 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er groupe d'aviation, à compter du 21 décembre 1914 - Affecté au Parc n° 2, le 10 mars 1915 - Affecté au Parc n° 7, le 1er mai 1915 - Mécanicien de l'escadrille MF 16 du 15 janvier au 18 juin 1916 - Envoyé comme élève pilote à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 18 juin 1916 - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Etampes, à compter du 4 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4619 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 26 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, le 2 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 6 octobre 1916 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 octobre 1916 - Pilote de l'escadrille F 394 (future escadrille 466) du CRP du 29 janvier au 1er avril 1917 - Nommé Sergent, le 8 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 354 (future escadrille 467) du 1er avril au 25 août 1917 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 26 août au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 105 du 23 septembre au 5 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 250 / BR 250 du 5 décembre 1917 au 20 juillet 1918 - Détaché à la 125ème division d'infanterie, le 7 mars 1918 - Citation n° 696 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 11 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - En mission, les 26 et 27 mai 1918 - Mis à la disposition de la CRA sur Villacoublay, le 20 juillet 1918 - Pilote de la commission de réception des avions de Buc du 20 juillet 1918 au 20 août 1918 - Pilote de la RGA du Bourget-Dugny du 20 au 30 août 1918 - Pilote du GDE du 30 août au 25 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 244 du 25 septembre 1918 au 5 septembre 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié chez ses parents au 54, rue de la Bastille à Nantes (Loire-Atlantique) puis au 47, quai Malakoff à Nantes (Loire-Atlantique) - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours, le 1er juin 1921 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 13 février 1922 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation du 31 juillet au 15 août 1922 - Affecté au 31ème régiment d'aviation de Tours, le 27 juin 1922 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours du 30 juillet au 15 août 1923 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Lyon-Bron en 1924 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours du 4 au 19 mai 1925 - Nommé Lieutenant de réserve, le 28 janvier 1926 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours, du 20 septembre au 4 octobre 1926 - A accompli une période d'instruction au 31ème régiment d'aviation de Tours, du 1er au 15 août 1927 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 30 juillet au 13 août 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur d'aviation n° 31, le 1er août 1928 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 1er au 15 juin 1929 - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 2 au 16 juin 1930 - Profession représentant d'industrie - A accompli une période d'entrainement volontaire de pilote du 15 au 29 juin 1931 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 juillet 1931 - A accompli une période volontaire au CM n° 31 du 13 au 27 juin 1932 - A accompli une période volontaire au CM n° 31 du 23 au 28 juin 1933 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1933 - A accompli une période volontaire de 15 jours au CMA n° 31 en 1934 - A accompli une période volontaire de 15 jours au CMA n° 31 en 1935 - Croix des services militaires volontaires de 2ème classe, le 18 juin 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 9 de Tours, le 17 juillet 1936 - A accompli une période volontaire de 19 jours au CMA n° 31 en 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Chartres, le 20 octobre 1936 - Admis à la position d'activité et affecté à la 51ème escadre aérienne de Tours, le 20 septembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 de Châteauroux, le 13 janvier 1939 - Domicilié au 41, rue Verdière à La Rochelle (Charente-Maritime) de 1940 à 1942 - Domicilié Villa "Pax Labor", avenue de l'Hallali à La Baule (Loire-Atlantique) de 1942 à mars 1943 - De 1943 à octobre 1944, recherché par les Allemands, domicilié rue de la Gare à Argenton-Château (Deux-Sèvres) - Domicilié rue de la Gare à Argenton-Château (Deux-Sêvres) de 1943 à juillet 1953 - Affecté, dans la réserve, au centre mobilisateur air n° 223 (CMA), le 19 avril 1948 - Nommé Commandant de réserve, le 1er juillet 1948 - Domicilié Hôtel d'Anjou, au 9, rue de la Solidarité à Montreuil-sous-Bois du 16 juillet 1953 à 5 mai 1954 - Domicilié au 5, avenue de Strasbourg à La Rochelle (Charente-Maritime) de mai 1954 à février 1955 - Domicilié résidence "Les Djinns" à La Birochère par le Clion-sur-Mer (Loire-Atlantique) à partir de février 1955 - En longue maladie à partir de 1955 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 juin 1955 - Totalise 863 heures de vol normales dont 13 heures de nuit et 219 heures de vol de guerre dont 9 heures de nuit en 1956 - 54 missions de guerre - Domicilié Chalet l'Horizon au 86, rue de la Source à Pornic (Loire-Atlantique) - Décédé à Nantes (Loire-Atlantique), le 30 décembre 1962 - Photo transmise par Jean-Luc Caraes que je remercie pour son aide - Sources : Extrait des registres de l'état-civil de la commune des Sables-d'Olonne - PAM - CCC de l'escadrille MF 16 - CCC de l'escadrille 466 - CCC de l'escadrille 467 - CCC de l'escadrille SOP 105 - CCC de l'escadrille SOP 250 / BR 250 - CCC de l'escadrille BR 244 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Loire-Atlantique - Site Internet Leonore - Etat des services - Site internet Traditions-Air - Dernière mise à jour : 2 janvier 2020.

* Citation n° 696 à l'ordre de la 77ème division d'infanterie, en date du 11 avril 1918 : "Pilote adroit et d'un courage exemplaire sans crainte du danger, volant très bas pour permettre de préciser la situation de nos troupes. Est rentré chaque fois avec des balles ou des éclats d'obus dans son avion, en particulier les 25, 27 mars et 1er avril."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Louis Joseph Emilien Maufra du centre de mobilisation d'aviation n° 31, en date du 28 juillet 1931 : "15 ans de services, 5 campagnes, 1 an de bonifications pour services aériens. A été cité. A accompli 9 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Sgt Emile Frick

Sgt Emile Evariste Frick - Né le 23 août 1890 à Paris 5ème (75) - Fils d'Evariste Emile Frick et de Marie Elisa Salomé Muller - Domiciliés à Locmariaquer (Morbihan) - Profession avant guerre Dessinateur mécanicien - Classe 1910 - Recrutement de Lorient (Morbihan) sous le matricule n° 2817 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 25ème bataillon du Génie du 1er régiment du Génie, le 10 octobre 1911 - Affecté à la 31ème section d'aéronautique au camp d'Avord, le 1er octobre 1912 - Affecté à la 24ème section d'aéronautique à Epinal (Vosges), le 1er juillet 1913 - Fin de service et passage dans la réserve, le 8 novembre 1913 - Domicilié au 19, boulevard Morland à Paris 4ème (75), à compter du 12 novembre 1913 - Rappelé à l'activité à la 24ème section d'aéronautique, par la mobilisation générale , le 4 août 1914 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 5 septembre 1914 - Affecté à la 1ère réserve d'aviation / Annexe de ravitaillement n° 4 à Troyes (Aube), jusqu'au 13 décembre 1915 - Affecté à l'escadrille VB 106 (2ème GB) du 13 décembre 1915 au 25 février 1916 - Mécanicien / mitrailleur de l'escadrille VB 105 du 25 février 1916 au 1er février 1917 - Premier vol à l'escadrille VB 105, en équipage avec le Ltt Garnier du Plessis, le 26 février 1916 - Le 2 mars, lors d'une mission dans la région d'Avricourt, ils raménent 5 éclats d'obus dans leur Voisin - Le 8 mars, il part, avec son pilote, à la GDE du PLessis-Belleville, soit 320 km - A la fin août 1916, il cumule 39h40 de vol - En septembre, il prend part à plusieurs missions photo, en compagnie du Cal Rotival, Ltt Beauté, Ltt Mongin - A la fin septembre 1916, il a volé 53h30 - Nommé Caporal, le 25 octobre 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 227 du 1er février au 1er mars 1917 - En subsistance à l'escadrille C 217 du 2 au 12 février 1917 - Passé élève pilote par décision du GQG en date du 24 février 1917 - Envoyé à l'école de pilotage du Crotoy pour effectuer sa formation élémentaire, à compter du 6 mars 1917 - Premier vol en double commandes, le 10 mars 1917 - Après une vingtaine d'heures de vol en double commandes et en solo, il passe les quatre épreuves du brevet de pilote militaire - D'abord, celle du 1er triangle entre Le Crotoy, Dieppe, Amiens, Le Crotoy, soit 3h25 de vol, le 1er mai 1916, puis l'épreuve de 60 km entre Le Crotoy, Paris-Plage, Le Crotoy en 55 mn, le même jour - Viennent ensuite le 2ème triangle entre Le Crotoy, Paris-Plage, Esquennoy, le Crotoy en 2h30 et finalement, toujours le même jour, la 2ème épreuves de 60 km - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 6218 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 2 mai 1917 - Il a effectué comme pilote 25h20 de vol pour 108 atterrissages à l'école du Crotoy - Stage de perfectionnement Nieuport (avions rapides) à l'école d'aviation militaire d'Avord du 3 au 31 mai 1917 - Il a effectué 15h30 de vol pour 47 atterrissages à l'école d'Avord - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau du 1er juin au 26 juillet 1917 - Premier vol sur Nieuport 10 à commandes avant, le 4 juin - Les 5 et 6, entrainement à la voltige, avec 3 et 4 spirales, toujours aux commandes d'un Nieuport 10 - Le 10, passe sur Nieuport 23 et entame sa formation sur les vols de groupe - Le 14, passe sur Nieuport 11 pour des vols d'acrobatie - A partir du 16, vol sur Nieuport 16 (110 HP) pour un complément de formation sur le vol de groupe - Le 22, il effectue son premier vol, aux commandes d'un SPAD VII, avec lequel il monte à 700 mètres - Les 24 et 27, il renouvèle ses vols sur SPAD VII, mais cette fois en montant à 1000 mètres, puis 2400 mètres - Entre temps, il poursuit sa formation avec les vols en altitude (5200 mètres), les essais en vol, les missions de convoyage, les vols de réception d'avions neufs ou rentrant de réparation - Le 8 juillet, il relie Pau à Cazaux, aux commandes d'un Nieuport 23 - A partir du 11 juillet, il va réaliser cinq vols, aux commandes d'un Aviatik allemand capturé et présent sur Pau pour familiariser les élèves aux avions ennemis qu'ils pourront renconter - Le 17 juillet, il fait un tour d'une heure, aux commandes d'un Albatros de chasse, lui aussi prise de guerre - Avec lui, il monte à 2500 mètres d'altitude - Du 18 au 26, il est envoyé à l'école de tir aérien de Cazaux - Le jour de son départ, il est victime d'une panne séche et doit atterrir dans un champ près de Millets - Son avion capote en fin de course d'atterrissage, mais il n'est pas blessé - Le 20, il commence sa formation pratique au tir aérien, aux commandes d'un Nieuport 17, d'abord sur des ballons, puis, à partir du 21, alternativement sur des manches mobiles et des ballons - Le 26, il rentre sur Pau car sa mutation vers l'escadrille N 78 du GC 15 est effective - Son carnet d'emploi du temps (carnet de vol) compte maintenant 138h30 de vol, en comptant ses heures de mitrailleur au sein des escadrilles VB 105 et C 227 - En tant que pilote militaire, il cumule maintenant 193 sorties pour 97h40 de vol - Pilote de l'escadrille N 78 / SPA 78 du 3 septembre 1917 au 1er avril 1919 - Le 3 septembre 1917, il perçoit le SPAD VII n° S 1747 - Dès le lendemain, il effectue un vol en patrouille entre Aubérive et Tahure - Les jours suivants, il alterne des patrouilles dans ce secteur à une altitude comprise entre 3000 et 5000 mètres - Le 1er octobre, il livre son premier combat aérien, au-dessus de la rive gauche de la Meuse - Les belligérants rentrent chez eux sans perte - Le 17, toujours sur la Meuse, il livre cinq combats au cours d'une mission qui dure 1h55 - Il livre combat lors d'une patrouille, le 12 novembre - En décembre, les patrouilles sur Samogneux, Bézonvaux, la cote 344 se multiplient - Le 5, au cours de l'une d'elle de 2h05, sur la Meuse entre Bethencourt et Bezonvaux, il livre deux nouveaux combats - Le 10, lors d'une patrouille sur les deux rives de la Meuse, il attaque un biplace allemand - L'observateur ennemi est touché pendant l'affrontement et son SPAD VII touché par une balle qui traverse le stabilisateur - Le 13, il livre un méchant combat contre trois monoplaces allemands toujours dans le même secteur - Les protagonistes cessent le combat, arrivés à 500 mètres au-dessus des tranchées - Il rentre sain et sauf au bout de 2 heures - Le 23 décembre, lors d'une patrouille sur le Vauquois et les Eparges, sa patrouille attaque un biplace - L'observateur est tué et l'avion adserse s'écrase en flammes dans le bois de Landricourt - Il est comptabilisé au Slt Mouquet (SPA 78), Sgt Frick (SPA 78) et Ltt Hugues (SPA 81) - Emile Frick remporte sa première victoire homologuée - Nommé Sergent, le 1er janvier 1918 - Le 3 janvier 1918, lors d'une patrouille sur Avocourt et Bezonvaux, il attaque un biplace qui, en désespoir de cause, rompt le combat en piquant comme un malade vers ses lignes - Frick n'insiste pas car le suivre au-dessus de ses lignes en basse altitude aurait été très dangeureux - Du 20 janvier au 8 février, il prend part à des patrouilles entre Etain et Delle - Si les premières se déroulent sans combat, celle du 8 voit l'affrontement contre un monoplace à l'est de St-Mihiel - Visiblement débordé par les Français, le pilote rompt le combat et pique vers ses lignes - Le 12, nouvelle mission mouvementée, lors d'un décollage sur alerte - A 10h30, sa patrouille est attaquée par 3 avions de chasse, Frick rompt le combat en piquant - Entre 11h à 11h45, ils attaquent une formation de trois biplaces entre Belfort et Dannemarie - Le 9 mars, lors d'une patrouille lancée sur alerte, ils attaquent trois monoplaces à l'est d'Altkirsch - Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 20 mars 1918 - Le 23 mars, lors d'une patrouille sur Thann, il est victime d'une panne sur le ballon d'Alsace - Le 25, il décolle et dpoit rebrousser chemin, victime d'un radiateur percé - Le 31, au cours d'un vol de 2h30, il fait le plein d'essence à Matouges et atterrit au Plessis-Belleville (GDE) - En avril 1918, il effectue de nombreuses patrouilles sur Montdidier, Moreuil, Lassigny, Noyon - Le 3 avril, sa patrouille assure la protection de Breguet XIV B2 pendant une mission de bombardement sur Champien (Somme) - Le 21, il attaque un biplace et le poursuit jusqu'à Nesles - Pendant le combat, il tire 40 cartouches sans résultat - Le 6 mai, lors d'une patrouille volontaire, il livre combat à un chasseur d'un groupe de quatre sur Moreuil - Le pilote Allemand se voyant serré de trop près, dégage et pique à mort vers ses lignes - Le 7, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque 3 Pfaltz, à l'est de Montdidier - Le combat, qui tournait à l'avantage des Français, est interrompu par l'arrivée d'un gros dispositif ennemi - Cette fois, ce sont les Français qui filent à l'Anglaise - Le 15 mai 1918, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, sa patrouille attaque un biplace au nord-ouest de Lassigny à 2000 mètres - Comme d'habitude, en infériorité numérique, l'avion adverse préfère piquer et rentrer dans ses lignes - Le 16 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, la patrouille attaque un biplace dans le région de Noyon - Frick, qui a tiré et touché l'avion adverse, est victime d'un enrayage - Le Sgt Petit (SPA 78) prend la suite et termine le travail - L'avion ennemi tombe vers le sol et s'écrase dans la région de Sermaize, au nord-ouest de Noyon - Cet avion est la 2ème victoire homologuée du Sgt Frick - Le même jour, lors d'une patrouille volontaire, les SPAD de sa patrouille sont survolés par un fort dispositif de Fokker DR I triplans, mais les Allemands n'attaquent pas - Le 18 mai, lors d'une patrouille entre Montdidier et Noyon, il attaque un biplace qui croise à 3500 mètres au sud de Noyon - Les Allemands se défendent et ne laissent pas le Français se placer en bonne position pour les abattre - Un quart d'heure plus tard, un autre biplace, qui croise à 1000 mètres dans la région de Tilloloy, est attaqué - Le SPAD XIII de Frick est touché par une rafale qui provoque l'arrêt de tir des deux mitrailleuses et une chute de pression moteur - Il peut néanmoins rentrer au terrain - Le 6 juin, entre Montdidier et Nampcel, sa patrouille attaque 6 monoplaces de chasse sur le mont Simon - Le 11, il attaque un biplace qui croise à 600 mètres dans ses lignes dans les environs d'Elincourt - Le 11, au cours d'une mission entre Resson et Noyon, il attaque successivement deux biplaces à 2000 mètres, au nord-ouest de Compiègne - Le lendemain, au Sud-Est de Roye, il livre deux combats, d'abord contre deux monoplaces, puis contre deux biplaces au Nord de Compiègne - Il ramène au terrain un impact de balle dans l'aile gauche - Le 13, sa patrouille est attaquée par sept monoplaces au nord-est de Rollot - Le 14, entre Montdier et Noyon, il attaque un monoplace apaprtenant à une formation de cinq - Pendant le combat, il dégage un SPAD qui était attaqué par cinq Albatros - Le 18, sa patrouille croise six Albatros sur Chericourt, son SPAD XIII est victime d'une panne du tube de pression - Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 - Le 16 août, au cours d'une patrouille volontaire, ils sont attaqué par 5 monoplaces mais sont dégagés par l'intervention de la patrouille haute qui est venue à leur aide - Le 21 août, lors d'une patrouille volontaire, il combat un biplace à 4800 mètres sur Roye et tire 300 cartouches - Il est contraint d'abandonner son adversaire, faute d'essence - Le 2 septembre, il livre un dur combat contre un biplace au nord-ouest de Noyon à 4800 mètres - L'affrontement se termine à 3000 mètres, après plusieurs passes rapprochée, il tire 50 cartouches sur l'avion adverse qui effectue un violent piqué, suivi d'une spirale serrée - Le 1er octobre, sept Fokkers D VII attaquent la patrouille basse qui croise sur Jonchery, il tire une trentaine de cartouches sur l'un d'eux qui suivait de très près le Sgt Le Fustec - En octobre 1918, il livre ses deux derniers combats, d'abord le 14, lors d'une patrouille entre le camp de Sissonne et Château-Porcien, ils sont attaqués, en vain, par un dispositif de 4 Fokker D VII puis le 23, entre Rethel et Sissonne, contre une patrouille de 6 Fokker D VII - L'armistice est officiel, le 11 nobembre 1918 - Le 15, il effectué un vol de 30 mn aux commandes d'un Fokker D VII, puis les 18 et 25, deux vols d'essais à bord du même appareil - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1918 - Il fait son dernier vol comme pilote de l'escadrille SPA 78 en reliant Cernon, Bussy et Lethé, le 1er avril 1919 puis il rejoint le 1er groupe d'aviation de Dijon, le même jour - Démobilisé, le 12 août 1918 - Domicilié au 16, rue Stanislas à Paris 6ème (75), à compter du 12 août 1918 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation, le 6 septembre 1923 - Domicilié à Locmariaquer-au-Bourg (Morbihan), à compter du 9 février 1921 - En 1922, profession Ostréiculteur - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique à Avord, le 21 janvier 1926 - Domicilié rue d'Hauteville à Paris (75), à compter du 4 juin 1927 - Domicilié au 11, rue Paré à Nantes (Loire-Atlantique), à compter du 27 juillet 1928 - Médaille Militaire, le 29 décembre 1928 - Domicilié chez M. Glain, avenue Wilson à Auray (Morbihan), à compter du 18 septembre 1929 - Passé en position "Sans affectation", le 30 mai 1930 - Radié du personnel navigant des forces aériennes, le 21 avril 1931 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Morbihan - Liste des brevets militaires - Carnet d'emploi du temps du Sgt Emile Frick - CCC de l'escadrille VB 105 - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille SPA 78 - JMO du 2ème groupe de bombardement - Dernière mise à jour : 11 avril 2021.

* Citation n° 75 à l'ordre de la 7ème armée du Sgt Emile Evariste Frick au 1er régiment du Génie, pilote à l'escadrille SPA 78, en date du 20 mars 1918 : "Pilote de chasse très habile et très mordant. Le 22 décembre 1917, a attaqué à bout portant un avion ennemi et l'a forcé à rentrer dans nos lignes. A tué le mitrailleur, permettant ainsi à deux de ses camarades de l'abattre en flammes."

* Citation n° 437 à l'ordre de la 3ème armée, en date du 19 juin 1918 : "Pilote de chasse. Le 30 mai 1918, a abattu un avion ennemi qui s'est écrasé dans ses lignes."

 

Photo du Sol Albert Théry

Sol Albert Pierre Louis Théry - Né le 1er novembre 1878 à Avesnes-lès-Bapaume (Pas-de-Calais) - Fils d'Adrien Louis Théry (cultivateur) et d'Alphonsine Angélina Lecul - Domicilisés à Bapaume (Pas-de-Calais) en 1898 - Classe 1898- Recrutement d'Arras sous le matricule n° 912 - Comme fils unique d'une mère veuve, a pu bénéficier d'un temps de service militaire d'un an - Incorporé au 33ème régiment d'infanterie, le 14 novembre 1899 - Envoyé dans la disponibilité, le 22 septembre 1900 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er novembre 1902 - Comme il n'a fait qu'un an de service militaire, il est rappelé régulièrement pour effectuer des périodes obligatoires d'exercices - A accompli une première période d'exercices au 33ème régiment d'infanterie du 1er au 28 mai 1905 - A accompli une première période d'exercices au 33ème régiment d'infanterie du 27 septembre au 13 octobre 1908 - Profession avant guerre Marchand épicier - Rappelé à l'activité, par la mobilisation générale, au titre du 5ème régiment territorial d'infanterie, le 3 août 1914 - Affecté au 6ème régiment territorial d'infanterie, le 1er octobre 1914 - Passé au groupe d'aviation GB 102 de l'aéronautique militaire comme infirmier, le 24 mai 1915 - Le GB 102 est composé des escadrilles VB 104, VB 105 et VB 106 - Affecté comme infirmier à l'escadrille VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 du 24 mai 1915 au 26 janvier 1919 - Démobilisé, le 26 janvier 1919 - Domicilié au 24, rue des Petites Bordes à Corbeil (Essonne) - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 1er novembre 1921 - Domicilié au 19, ruie St-Antoine à Paris (4ème), à compter du 26 janvier 1922 - Affecté, dans la réserve, au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 1er janvier 1924 - Affecté, dans la réserve, au 33ème régiment d'aviation, le 18 septembre 1924 - Classé en position dite "Sans affectation", le 15 novembre 1926 - Libéré des obligations militaire, le 10 novembre 1927 - Décédé le 5 juin 1946 à Paris 9ème (75) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 4) de la commune d'Avesnes-lès-Bapaume (Pas-de-Calais) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Pas-de-Calais - Site internet "Grand Mémorial" du Ministère de la Culture - CCC de l'escadrille VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 - Dernière mise à jour : 5 juillet 2021.

Les hommes

Officiers pilotes et observateurs de l'escadrille SOP 105 en 1917 - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Officiers pilotes et observateurs de l'escadrille SAL 105 en 1918 - Le Slt René Gombault est en 4ème position à partir de la gauche - Le capitaine Robert Rosenfeld, commandant de l'escadrille du 28 mars 1918 au 26 mars 1919, est au centre en 6ème position - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

La popote des officiers, probablement sur le terrain de Trélon en 1917 - Si vous possèdez cette photo légendée, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Paul Louis Bousquet - Né le 20 juillet 1878 à St-Cloud (Seine-et-Oise) - Fils de Georges Hilaire Bousquet et de Christine Suzanne Jagerschmidt - Domiciliés 31, boulevard Berthier à Paris 17ème (75) - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 26 ocotbre 1897 - Promotion "de Bourbaki" (1897-1899) - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1899 - Affecté au 155ème régiment d'infanterie de ligne, le 1er octobre 1899 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie de Marine, le 11 août 1900 - Affecté au 16ème régiment d'infanterie de Marine, le 1er décembre 1900 - Médaille commémorative de Chine 1900-1901 - Affecté à l'état-major du Tonkin, le 7 août 1901 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1901 - Affecté au 4ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er février 1902 - Affecté au 16ème régiment d'infanterie coloniale, le 30 juin 1902 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie coloniale, le 27 juillet 1902 - Marié avec Marina Jeanne Benoite Michaudel, le 3 août 1904 - Domicilés à Haïphong (Tonkin) - Affecté au 1er régiment d'infanterie coloniale, le 30 septembre 1904 - Affecté au bataillon d'infanterie coloniale des Antilles, le 26 juin 1906 - Affecté à la compagnie d'infanterie coloniale de la Martinique, le 6 décembre 1906 - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale, le 19 mars 1909 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 26 mai 1909 - Affecté au 1er régiment d'infanterie coloniale, le 1er août 1910 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 295 - Brevet de pilote militaire n° 108 en date du 27 avril 1912 - Nommé Capitaine, le 23 décembre 1912 - Chevalier de la légion d'Honneur, le 12 juillet 1913 - Placé en position hors cadre au 3ème groupe aéronautique militaire, le 22 août 1913 - Pilote et commandant de l'escadrille VB 105 du 13 janvier au 6 septembre 1915 - Tué au combat dans les environs de Forbach (57), lors d'une mission de bombardement sur Saarbrucken, le 6 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Ltt Prosper Jamaux qui a également été tué - Leur adversaire était un avion du FlAbt 6 - Paul Bousquet repose dans le carré militaire du cimetière de St-Avold (57).

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Paul Bousquet, pilote commandant l'escadrille VB 105, en date du 17 septembre 1915 : "Pilote de tout premier ordre. A accompli de nombreux bombardements dans des conditions difficiles. S'est proposé pour exécuter des bombardements de nuit, à grande distance de nos lignes et les a réussis."

^ Je cherche une photo plus nette de cet officier.

Ltt Paul Bousquet, avant guerre, aux commandes d'un HF 20, alors qu'il était pilote à St-Cyr - Carte postale d'époque.

Ltt Maurice Séjourné, observateur de l'escadrille VB 105 du 1er juillet 1915 au (1er trimestre) 1916 , au retour d'une mission de bombardement - Remarquez les racks porte-bombes sont vides - Photo transmise par Marc Giraud, son petit-neveu, que je remercie pour son aide.

Ltt Maurice Eugène Séjourné - Né le 15 septembre 1889 à Toulouse (31) - Fils de Paul Séjourné et de Marie Antoinette de Pérès - Domiciliés 88, rue Saint-Lazare à Paris (75) - Ingénieur des Ponts et Chaussées promotion 1913 - Classe 1909 - Recrutement de la Seine sous le matricule n° 1582 - Engagé au 6ème régiment de Génie en octobre 1910 - Passé à l'aéronautique militaire (St-Cyr) comme observateur, le 22 décembre 1914 - Titularisé observateur, le 27 janvier 1915 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 31 janvier au 18 juin 1915 - Observateur de l'escadrille VB 106 du 18 juin au 1er juillet 1915 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 1er juillet 1915 au (1er trimestre) 1916 - Nommé Lieutenant, le 3 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 11 septembre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée en février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3528 obtenu à l'école militaire de Juvisy, le 22 mai 1916 - Insigne de pilote militaire (macaron) n° B.3122 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 20 septembre 1916 - Une citation à l'ordre du régiment en mai 1918 - Pilote de l'escadrille N 65 / SPA 65 du 3 novembre 1916 au 28 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 octobre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 30 décembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 19 avril 1918 - Croix de Guerre 4 palmes de bronze et une étoile de bronze - Hospitalisé, le 28 mars 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation du Bourget - En congé sans solde de deux ans - Affecté au 2ème régiment d'aviation de Strasbourg - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 février 1940 - Décédé à Paris 6ème arrondissement, le 29 septembre 1941 - Sources : Pam - CCC 65 - CCC 105 - CCC 106 - JORF - Dernière mise à jour : 16/01/2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Maurice Séjourné, au 6ème régiment du Génie, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 11 septembre 1915 : "Excellent observateur plein d'allant et de ténécité. A pris part à de très nombreux bombardements et en particulier à plusieurs exécutés dans des circonstances atmosphériques défavorables. Au cours de l'un d'eux, l'avion étant incapable de suivre, a exécuté l'opération tout seul, une heure après les autres."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 22 août 1916 : "Observateur à la VB 105, montre un entrain, une bravoure et un sang-froid qui ne se sont jamais démentis. Le 23 janvier, attaqué à faible distance par trois avions ennemis, a, par une manoeuvre résolue, mis en fuite l'un des adversaires, fait abandonner la lutte aux deux autres et reçu trois balles dans l'appareil et près près de lui. A ensuite exécuté sa mission de bombardement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, du Génie, pilote à l'escadrille N 65, en date du 22 juillet 1917 : "Après s'être distingué comme observateur bombardier, est devenu aviateur de chasse d'une remarquable bravoure, donnant sans cesse un bel exemple aux pilotes de son escadrille, sur lesquels il exerce la plus belle influence. S'est brillamment conduite dans la période de mars à juin 1917. A livré un grand nombre de combats très durs. A attaqué, le 1er mai, à 15 kilomètres au-dela des lignes, deux avions allemands, dont l'un est tombé désemparé, et exécuté de multiples reconnaissances lointaines, qui ont donné les plus précieux résultats. déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Maurice Séjourné, pilote à l'escadrille N 65, en date du 14 octobre 1917 : "Brillant pilote de chasse. le 30 septembre 1917, a attaqué avec sa bravoure habituelle un avion ennemi qu'il a abattu en flammes."

Les frères Forquet - A droite, l'Adj Henri Forquet, pilote de l'escadrille SAL 105 et à gauche, le Slt Louis Forquet, pilote de l'escadrille C 226 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Adj Henri Marcel Gabriel Forquet - Né le 24 septembre 1893 à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d'Or) - Fils d'Alexis Forquet et d'Angélique Françoise Victorine Delorme - Domiciliés à Beaumont-sur-Vingeanne (Côte-d'Or) - Avant guerre Enfant de troupe à l'école d'Autun - Classe 1913 - Recrutement de Dijon sous le matricule n° 1285 - Engagé volontaire pour cinq ans au 15ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 25 septembre 1911 - Arrivé au corps, le 10 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 11 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Toujours au 15ème régiment de chasseurs à cheval, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis-chef, le 8 octobre 1914 - Affecté à l'escadron cycliste du 2ème corps de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 février 1916 - Tests de sélection et formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5116 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, en date du 5 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Buc - Stages à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 5 février 1917 - Pilote du GDE du 5 au 24 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 du 24 février 1917 au 1er août 1918 - Em mission du 24 février au 15 mars 1917 - En mission à Matouges, du 24 au 25 mars 1917 - Détaché au GDE du 13 juin au 5 juillet 1917 - Citation n° 410 à l'ordre du corps d'armée, en date du 28 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1918 - Citation n° 136 à l'ordre de l'aéronautique de la 3ème armée, en date du 11 avril 1918 - En mission du 18 au 21 avril 1918 - En stage à la société Salmson du 26 avril au 14 mai 1918 - Citation n° 61 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 - Tué au combat, en compagnie avec Slt Jacques Pénigaud (obs) quand leur Salmson 2A2 est abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Henri Forquet repose dans le cimetière de Vertus (51) - Sources : Pam - MpF - Liste PN - FM Côte d'Or - CCC C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 19 août 2015 - Portrait réalisé après sa mort par Georges Elisabeth en 1919.

* Citation n° 410 à l'ordre du corps d'armée, en date du 28 octobre 1917 : "Sous-officier ancien de grade, qui, après une brillante conduite dans la cavalerie, a donné depuis son entrée dans l'aviation de nombreux exemples d'esprit de devoir et de sacrifices. Toujours prêt à marcher, n'a cessé d'accomplir avec beaucoup d'entrain et de conscience les missions les plus diverses qui lui ont été confiées. En particulier, le 15 octobre 1917, une escorte de mission photographique qu'il a accompagné très bas sur les lignes ennemies malgré un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses. Est rentré avec son appareil gravement atteint par le tir ennemi."

* Citation n° 136 à l'ordre de l'aéronautique de la 3ème armée, en date du 11 avril 1918 : "Toujours volontaire pour les missions périlleuses ou délicates. S'est tout particulièrement signalé en mars 1918, en survolant, à très faible altitude, les lignes ennemies malgré le tir très précis de la DCA adverse et les avions allemands, permettant ainsi à son observateur de rapporter de précieux renseignements au commandement."

* Citation n° 61 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 : "Sous-officier aussi modeste que brave. Le 19 mai, l'équipage photographique ayant été abattu, s'est spontanément offert pour remplir la mission alors que ce n'était pas son tour de marcher. A, par son courage et son adresse facilité considérablement la tâche de son observateur en lui permettant de mener à bien une mission éloignée."

* Citation n° 354 à l'ordre de la 5ème armée de l'Adj Henri Marcel Gabriel Forquet du 15ème régiment de chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille SAL 105, en date du 27 juillet 1918 : "Pilote remarquable, d'une bravoure et d'un dévouement lors de pair. Témoigne en toutes circonstances d'une audace et d'un mépris du danger dignes des plus grands éloges. S'est particulièrement signalé les 26, 27, 28, 29 juin, les 5 et 8 juillet, en exécutant à basse altitude des reconnaissances photographiques très réussies des arrières-lignes ennemies malgré l'aviation et le tir de la DCA adverses, rapportant à maintes reprises de nombreux éclats dans son appareil. Le 15 juillet, pendant l'attaque, s'est offert pour aller ravitailler en munitions une compagnie d'infanterie encerclée. Malgré la pluie, a accompli sa mission à 150 mètres d'altitude. Déjà trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Henri Marcel Gabriel Forquet, du 15ème régiment de chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille SAL 105, en date du 11 août 1918 : "Exemple d'énergie et d'audace. Sous-officier pilote hors ligne, a fait preuve, en toutes circonstances, des plus belles qualités militaires d'intelligence et de courage. Tué au cours d'une liaison d'infanterie."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Henri Marcel Gabriel Forquet, du 15ème régiment de chasseurs à cheval, pilote de l'escadrille SAL 105, en date du 1er décembre 1923 : "Adjudant énergique et brave, détaché dans l'aviation, toujours volontaire pour des missions périlleuses. A donné de nombreux exemples d'esprit de devoir et de sacrifice. Mort pour la France, le 1er août 1918, des suites de blessures reçues en combat aérien. Croix de guerre avec étoile de vermeil."

Cne Prosper Jean Jacques Jamaux - Né le 9 août 1889 à Nantes (Loire-Atlantique) - Fils de Jean Jamaux (commis principal des postes) et de Estelle Jeanne Geneviève Villain - Profession Etudiant - Classe 1909 - Recrutement de Nantes sous la matricule n° 3482 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 10 octobre 1910 - Affecté pour sa première année de service au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 19 octobre 1910 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 7 septembre 1911 - Nommé Elève officier à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 15 octobre 1911 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er octobre 1912 - Affecté au 4ème régiment de Hussards, le 13 septembre 1913 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 9 mai 1914 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 10 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille VB 105 du 18 août au 6 septembre 1915 - Tué au combat dans les environs de Forbach (57), lors d'une mission de bombardement sur Saarbrucken, le 6 septembre 1915 - Faisait équipage avec le Cne Paul Bousquet qui a également perdu la vie - Ils occupaient le Voisin LA V 883 qui a été détruit - Leur adversaire était un avion du FlAbt 6 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 17 septembre 1915 - Chevalier de la légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 4 janvier 1923 - Prosper Jamaux repose dans le carré militaire du cimetière de Saint-Avold - Sources : FM Loire Atlantique - CCC VB 105 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 28 janvier 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Prosper Jamaux, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 17 septembre 1915 : "Depuis son affectation au groupe, a pris part à tous les bombardements effectués."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Prosper Jamaux, observateur à l'escadrille VB 105, en date du 4 janvier 1923 : "Officier brave et énergique. Depuis son affectation au groupe, a pris part à tous les bombardements exécutés. Tué glorieusement au cours d'un raid, le 6 septembre 1915. A été cité. "

Slt Léo Dupuy - Observateur détaché à l'escadrille C 105 du 9 mars au 14 avril 1917 - Tué au cours d'un atterrissage en campagne, le 14 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Sgt André Giraudon, pilote, qui a lui aussi perdu la vie dans l'accident - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Léo Pierre Joseph Dupuy - Né le 15 décembre 1886 à Limoges (Haute-Vienne) - Classe 1906 - Recrutement de Limoges sous le matricule n° 754 - Affecté au 3ème régiment d'artillerie coloniale - Observateur de l'escadrille N 75 du XXX au 9 mars 1917 - Affecté au centre d'aviation de Treslon, le 9 mars 1917 - Observateur / photo en subsistance à l'escadrille C 105 du 9 mars au 14 avril 1917 - Grièvement blessé au cours d'un atterrissage en campagne, le 14 avril 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 7/10 de Gueux (Marne), le même jour - Il faisait équipage avec le Sgt André Giraudon, pilote, qui a lui aussi perdu la vie dans l'accident - Sources : MpF - CCC escadrille C 105 - Dernière mise à jour : 3 février 2016.

Un équipage de l'escadrille C 105 pendant l'automne 1917 - Il est composé du Slt René Gombault, pilote de l'unité de février 1917 au 16 septembre 1918, et Ltt Robert Rosenfeld, observateur du 20 octobre 1916 au 17 décembre 1917 puis commandant d'escadrille du 30 mars 1918 au 26 mars 1919 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Robert Charles Rosenfeld - Né le 2 juillet 1886 à Paris (75) - Fils d'Abraham Henri Rosenfeld et de Fanny Berthe Meyer - Domiciliés au 1é, place des Vosges à Paris (75) - Classe 1906 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° XXX - Service militaire au 6ème escadron de Train des équipages militaires, à compter du 9 octobre 1907 - Affecté au 20ème escadron de Train des équipages militaires, le 2 mars 1908 - Nommé Brigadier, le 10 avril 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 10 septembre 1908 - Nommé Lieutenant de réserve et affecté au 19ème escadron de Train des équipages militaires, le 1er avril 1909 - Libéré de ses obligations militaires, le 25 septembre 1909 - Domicilié au 41, rue Cardinet à Paris (75) - Profession avant guerre Agent de change - Nommé Lieutenant de réserve, le 18 avril 1913 - Mobilisé à la 1ère compagnie du 19ème escadron de Train des équipages militaires, le 2 août 1914 - Citation à l'ordre de la Brigade, en novembre 1914 - Citation n° 30 à l'ordre de la division en juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur du centre GDE du Plessis-Belleville, le 8 juillet 1916 - Observateur de l'escadrille C 105 / SOP 105 du 20 octobre 1916 au 17 décembre 1917 - Citation n° 73 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 30 juin 1917 - Passé au centre GDE du Plessis-Belleville comme élève pilote, le 18 décembre 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 28 décembre 1917 - Nommé Adjoint au Chef de bataillon, commandant du GC 21, sur le terrain de Maisonneuve - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 105 / SAL 105 du 30 mars 1918 au 26 mars 1919 - Citation n° 2 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 2 avril 1918 - Fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre et citation n° 415 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 6 octobre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes de bronze et deux étoiles de vermeuil - Démobilisé, le 26 mars 1919 - Domicilié au 20, rue Alphonse de Neuville à Paris 17ème - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Domicilié au 11, rue de Courcelles à Paris, à compter du 25 janvier 1921 - Détaché aéronautique, il réintégre, dans la réserve, le 19ème escadron de Train des équipages militaires, le 31 août 1922 - Décédé, le 25 décembre 1945 - Sources : Acte de naissance - Pam - LO - Etat des services - JORF - Dernière mise à jour : 4 février 2016.

* Citation n° 30 à l'ordre de la division en juillet 1915 : "Commandant le détachement chargé de ravitailler les dépôts d'eau potable installés sur le plateau de Notre Dame de Lorette en vue de l'alimentation des troupes dans les tranchées, assure d'une manière parfaite, et avec zèle et dévouement, intelligence et initiative la direction du service de ravitaillement qui lui incombe. Animé du meilleur esprit du devoir, fait preuve journellement de courage, de sang-froid et beaucoup d'allant en se rendant personnellement sans se préoccuper de la chute fréquente d'obus ennemis plusieurs fois par jour et même la nuit aux divers dépôts d'eau pour s'assurer du bon fonctionnement du service exécuté par les gradés et conducteurs de son détachement, auxquels il donne ainsi un exemple le courage et de mépris du danger. (Plusieurs chevaux du détachement ont été atteints au cours du service par des éclats de shrapnells provenant des lignes ennemies.)"

* Citation n° 73 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 30 juin 1917 : "Très bon observateur photographe, a fait preuve d'énergie et de sang-froid au cours des missions photographiques réalisées dans des circonstances périlleuses pendant les opérations d'avril 1917. A survolé à plusieurs reprises les lignes allemandes à basse altitude dans des conditions atmosphériques très défavorables rapportant des documents précieux pour le corps d'armée."

* Citation n° 2 à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée, en date du 2 avril 1918 : "Excellent observateur photographe qui a rendu à de nombreuses reprises par ses capacités techniques et son courage, des services particulièrement appréciés en prenant des vues obliques à basse altitide des deuxièmes lignes ennemies, malgré un feu intense des mitrailleuses de terre et dans une série de missions verticales réussies dans des conditions particulièrement difficiles et dangereuses."

* Fourragère au couleurs de la Croix de Guerre et citation n° 415 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 6 octobre 1918 : "L'escadrille 105, sous le commandement du capitaine Rosenfeld, a pendant plus de quatre mois de bataille ininterrompu (mars-août 1918) rendu au corps d'armée les services les plus précieux, s'est montré toujours superbe de bravoure et de crânerie et animé d'un brillant esprit du devoir et du sacrifice qui n'ont jamais fait qu'exhalter les pertes subies."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Robert Charles Rosenfeld du TEM (ex 2ème groupe d'aviation), en date du 16 juin 1920 : "Officier de premier ordre, excellent chef d'unité, se dépensant sans compter et exerçant sur le personnel sous ses ordres un ascendant remarquable qui lui a permis, en toutes circonstances, d'obtenir un brillant rendement. Six citations."

MdL Jules Claude Etienne Maurice Hégay - Né le 21 février 1896 à Auxerre (Yonne) - Fils de Jean Paul Hegay et de Louise Blandet - Domiciliés à Villefranche (Alpes-Maritimes) en 1914 - Profession avant guerre étudiant en droit - Classe 1916 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 503 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 13ème régiment d'artillerie, le 17 avril 1914 - Blessé par éclat d'obus au pied gauche à Longuyon, le 23 août 1914 - Evacué sur un poste de secours de Longuyon, le 23 août 1914 - Dirigé sur l'hôpital complémentaire n° 23, le 24 août 1914 - Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 - Sorti de l"hôpital, le 21 septembre 1914 - Rejoint le dépôt du 13ème régiment d'artillerie, à la même date - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 15 novembre 1914 - Affecté au centre d'aviation de St-Cyr - Affecté au Parc 102 comme conducteur moto du XXX au 17 novembre 1915 - Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 105 à compter du 17 novembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille C 66 - Mitrailleur de l'escadrille F 50 jusqu'au 13 juillet 1917 - Nommé Brigadier, le 25 janvier 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 27 juin 1917 - Au cours d'une patrouille réunissant l'Adj Colombier (pilote), Slt Laburthe (obs) et MdL Hégay (mitrailleur), leur Letord est attaqué par trois Albatros, le 13 juillet 1917 - L'Adj Colombier est blessé de trois balles, Hégay par quatre balles - Malgré ses blessures, le pilote réussit à atterrir normalement entre Parois et Brabant - L'observateur n'a pas été blessé, une balle a traversé son bonnet de police a la hauteur de l'oreille sans le toucher - Hégay est évacué sur l'hôpital central de Bar-le-Duc, le 22 juillet 1917 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 15 août 1917 - Transféré sur l'hôpital n° 9 de Chambéry, le 23 août 1917 - Sorti d'hospitalisation, le 2 septembre 1917 - A bénéficié d'un congé de convalescence de deux mois du 3 septembre au 2 novembre 1917 - Rejoint le dépôt, le 4 novembre 1917 - Démobilisé, le 1er septembre 1919 - Domicilié au 94, rue de la Tour à Paris (75), en date du 1er septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 315, le 1er mai 1929 - Domicilié au 146, rue de la Pompe à Paris 16ème (75), en date du 15 juin 1930 - Profession après guerre Représentant commercial de la Société Philips - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'artillerie n° 15, le 1er février 1935 - Affecté au recrutement central de la Seine, le 21 mai 1937 - Classé en affectation spéciale comme Employé des établissements industriels de la radio technique SA, au 51, rue Carnot à Suresnes - Rayé de l'affectation spéciale, le 24 septembre 1939 - Placé en position "Sans affectation", le 24 septembre 1939 - Décédé en 1946 - Sources : Pam - CCC VB 105 - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Alpes-Maritimes - JORF - Cahier d'ordre de l'escadrille F 50 - Dernière mise à jour : 6 janvier 2020 - Photo Jules Hegay transmise par Claude Hegay, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Citation n° 113 à l'ordre du 13ème régiment d'artillerie, en date du 27 août 1914 : "Servant courageux et plein d'allant, a été blessé à son poste de combat."

* Citation n° 1419 à l'ordre de l'aéronautique du corps d'armée, en date du 5 août 1915 : "Mitrailleur ayant beaucoup de sang-froid et d'énergie, remplit cranement son devoir."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Jules Claude Etienne Maurice Hegay au 13ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille F 50, en date du 15 août 1917 : "Excellent mitrailleur, brave et plein d'allant. Grièvement blessé de quatre balles, le 13 juillet 1917, au cours d'un combat entre seize avions ennemis, a fait preuve de la plus belle énergie en continuant la lutte jusqu'à ce que sa mitrailleuse ait cessé de fonctionner, obligeant un de ses adversaires visiblement atteint à piquer dans les lignes. Déjà blessé et trois fois cité à l'ordre."

Sgt André Lucien Mailfert - Né le 16 juillet 1884 à Paris (75) - Engagé au groupe d'aviation de St-Cyr comme mécanicien, le 22 septembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille HF 28 d'octobre 1914 à la fin février 1915 - Nommé sergent, le 20 décembre 1914 - Mitrailleur de l'escadrille VB 105 du 24 février au 6 mai 1915 - Escadrille de protection du GQG de la Vidamée à partir du 6 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2794 obtenu à l'école d'aviation du Crotoy, le 29 février 1916 - Stages à Luxeuil et à Châteauroux - Ecole de Juvisy à partir du 2 novembre 1916 - 2 citations à l'ordre de l'armée, le 9 mars 1915 et le 15 avril 1915.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Plein de coup d'oeil et d'entrain, s'est particulièrement signalé, le 31 mars 1915. Le 15 avril, a fait preuve de très belles qualités de sang-froid en réussissant un bombardement sous le feu réglé des batteries spéciales. A prêté une aide éclairée à son pilote, très grièvement blessé, en lui indiquant la direction à suivre, l'endroit où il fallait atterrir, et en lui témoignant, aux moments les plus critiques, une confiance absolue."

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

 

Photo du Cne François de Castel

Cne François Marie Gobrien Joseph de Castel - Né le 17 janvier 1886 à St-Servant (Morbihan) - Fils de Raymond Marie de Castel et de Charlotte Elisabeth Anne Marie Buisson - Profession avant guerre Etudiant à Nantes - Domicilié au 8, rue d’Aguesseau à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1906 - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 1406 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 124ème régiment d’infanterie, à compter du 9 octobre 1907 - Nommé Caporal, le 12 février 1908 - Nommé Sergent, le 2 septembre 1908 - Passé comme élève à l’école spéciale militaire de St-Cyr, le 8 octobre 1908 - Promotion du "Maroc" - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 118ème régiment d’infanterie, le 1 er octobre 1910 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote, le 1 er septembre 1912 - Brevet de pilote militaire n° 468 obtenu, le 3 juin 1914 - Pilote de l’escadrille V 21 (future escadrille 219) du 1er mai au 20 novembre 1914 - Commandant de la 3ème compagnie du 118ème régiment d’infanterie, le 20 novembre 1914 - Blessé par éclat d’obus à la tête, le 28 décembre 1914 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 7 janvier 1915 - Ré-affecté à l’aéronautique militaire comme pilote, le 6 mars 1915 - Pilote de l’escadrille VB 106 du 16 mars 1915 au 12 septembre 1915 - En mission à la RGA du 4 au 9 août 1915 - Commandant de l’escadrille VB 105 du 12 septembre 1915 au 1er novembre 1915 - Citation à l’ordre du GB 102, en date du 15 septembre 1915 - En mission à la RGA du 16 au 23 octobre 1915 - Affecté à l’aéronautique de l’armée serbe - Commandant de l’escadrille V 84 (future 522) du 19 octobre 1915 au 25 juillet 1916 - Et aussi commandant du GBO, à compter du 25 mars 1915 au 25 juillet 1916 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 12 décembre 1915 - Citation à l’ordre de l’armée d’Orient, en date du 6 février 1916 - Médaille commémorative serbe de la Grande Guerre - Rapatrié, suite à maladie (paludisme), le 2 août 1916 - En convalescence jusqu’au 13 janvier 1917 - Chef de pilotage de l’école d’aviation militaire d’Ambérieu - Stage de perfectionnement à l’école d’aviation militaire de Pau - Stage de tir à l’école d’aviation militaire de Cazaux - Stage de "Haute Ecole" à l’école d’aviation militaire de Pau, jusqu’au 17 mars 1917 - Pilote du GDE du 17 mars au 3 avril 1917 - Pilote de l’escadrille N 77 du 3 avril 1917 au 27 mai 1917 - Commandant de l’escadrille N 95 du 27 mai au 19 juin 1917 - Commandant de l’escadrille N 97 du 1 er juillet au 18 octobre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique de la 6ème armée, en date du 26 octobre 1917 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du (10 ou 16) juillet 1918 - Evacué sur l’hôpital complémentaire n° 8 à Troyes (Aube), le 20 février 1919 - Volontaire pour la mission en Chine, le 19 mars 1919 - Croix de Guerre belge avec palme, en date du 5 mai 1920 - Marié avec Mlle Marie de Cornulier-Lucinière (je n’ai pas la date) - Affecté à l’aéronautique du Maroc, le 15 juin 1919 - Mis hors cadre à l’aéronautique du régiment d’aviation du Maroc, le 15 mai 1920 - Affecté au 37ème régiment d’aviation du Maroc, le 1 er août 1920 - Lettre de félicitations du Ministre, en date du 18 décembre 1921 - Maintenu au Maroc, jusqu’au 31 décembre 1921 - Mais embarqué à Casablanca, le 6 novembre 1921 - Médaille Coloniale agrafe "Maroc" - Affecté au Parc d’Aviation n° 2, le 22 janvier 1922 - Affecté à la 12ème section d’ouvriers d’aviation, encadrement du 4ème groupe d’ouvriers d’aéronautique - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1923 - Officier de la Légion d’Honneur, le 15 décembre 1932 - Nommé Lieutenant-colonel, le 22 mars 1930 - Commandant, par intérim, du 31ème régiment d’aviation, le 2 avril 1933 - Commandant de la 31ème demi-brigade aérienne, le 1 er janvier 1934 - Affecté à l’entrepôt spécial d’aviation n° 3, le 12 septembre 1934 - Rejoint l’unité, le 18 novembre 1934 - Nommé Colonel, le 15 mars 1936 - Commandant de l’Air Régional n° 11 à Nantes, le 2 septembre 1936 - Affecté à la 2ème subdivision aérienne à Ouges-Longvic, le 5 avril 1937 - Affecté au bataillon de l’air 102 de Dijon, le 5 mai 1937 au 1er décembre 1938 - Affecté à la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Nommé Général de brigade, à compter du 1er mai 1939 - Commandant de la 6ème brigade aérienne à Avord, le 28 octobre 1938 - Passé sous l’administration du bataillon de l’air 103 de Châteauroux, le 23 octobre 1939 - Commandant de la 2ème subdivision aérienne, le 9 octobre 1939 - Sources : Pam - LO non communicable - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département du Morbihan - CCC de l’escadrille VB 105 - CCC de l’escadrille VB 106 - CCC de l’escadrille 522 - CCC de l’escadrille N 77 - CCC de l’escadrille N 95 - JORF - Dernière mise à jour : 18 juin 2017.

* Citation à l’ordre du GB 102 du Cne François de Castel, pilote à l’escadrille VB 105, en date du 15 septembre 1915 : "Très bon pilote. A pris part avec succès à de nombreux bombardements."

* Citation à l’ordre de l’armée d’Orient du Cne François Marie Joseph Gabriel de Castel, commandant de l’escadrille V 84, en date du 6 février 1916 : "Grièvement blessé dans l’infanterie, le 28 décembre 1914. A pris part comme pilote, puis comme commandant d’escadrille à plusieurs grands raids, ainsi qu’à tous les bombardements exécutés pendant les attaques de (censuré). En Orient, est de tous les bombardements où il entraine son escadrille, obtenant sans perte le rendement maximum, grâce à son sang-froid, sa méthode et sa hardiesse."

 

Photo du Slt Jacques Rapin Cliquez sur l'image

Slt Jacques Marcel Rapin - Né le 28 octobre 1889 à Paris (75) - Fils d'Alexandre Rapin et de Marie Winter - Domiciliés 54, rue de Beauregard à Paris (75) - Classe 1909 - Recrutement du 1er bureau de la Seine, sous le n° matricule 595 - Profession avant guerre Architecte - Engagé au 2ème groupe d'aviation de St-Cyr, le 8 août 1914 - Affecté à Lyon-Bron - Brevet de pilote militaire n° 1241 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 21 juillet 1915 - RGA du Bourget du 19 au 27 août 1915 - Pilote de l'escadrille C 105 du 27 août 1915 au 25 août 1916 - RGA du Bourget du 7 au 20 septembre 1915 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 22 avril 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 3 juillet 1916 - Hospitalisé et convalescence du 13 juillet au 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille C 66 / SOP 66 / BR 66 du 25 août 1916 au 29 juillet 1918 - Blessé par des éclats de balles à la jambe au cours d'un combat aérien contre un biplan, le 23 septembre 1916 - Le Cal Merveille, qui l'accompagnait pour cette mission, a été tué d'une balle au cœur - Médaille Militaire, Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 décembre 1916 - Nommé Adjudant - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 27 mai 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 31 octobre 1917 - Nommé Commandant par intérim de l'escadrille BR 66, après la mort du Ltt Célérier, du 29 novembre 1917 au 8 janvier 1918 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 juin 1918 - Affecté à la commission de réception des avions de Châteaufort, le 29 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Affecté au 21ème régiment d'aviation - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 22 août 1921 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 29 juin 1923 - Nommé Capitaine, le 25 juin 1932 - Officier de la Légion d'Honneur, le 28 décembre 1934.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille VB 105, en date du 22 avril 1916 : "Pilote ayant donné de nombreuses preuves d'audace, de bravoure et de sang-froid. Le 11 avril 1916, au cours d'une mission de garde, a attaqué, seul, quatre avions ennemis, obligeant l'un d'eux à descendre dans ses lignes à plein moteur et les trois autres à prendre la fuite. Après avoir volontairement prolongé la durée de sa mission, est redescendu avec plusieurs atteintes graves dans son appareil."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Jacques Marcel Rapin, pilote à l'escadrille C 66, en date du 3 juillet 1916 : "A fait preuve d'une ardeur exceptionnelle lors du raid du 22 juin 1916. Son avion d'arme étant indisponible, a pris part au raid sur un avion d'instruction; s'est attaché à suivre l'avion de son chef d'escadrille et lui a porté un secours précieux dans des circonstances difficiles."

* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec palme et une citation à l'ordre de l'armée au Sgt Jacques Rapin, pilote de l'escadrille C 66, en date du  6 décembre 1916 : "Ne cesse de faire preuve des plus belles qualités militaires. Le 23 septembre 1916, a livré un combat acharné à un biplan ennemi. A eu son mitrailleur tué à ses côtés, blessé lui-même, a rompu le combat avec une adresse remarquable alors que son adversaire descendait désemparé dans ses lignes. Grâce à son sang-froid, a pu franchir les lignes allemandes à basse altitude. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille BR 66, en date du 31 octobre 1917 : "Officier d'élite d'une énergie et d'une bravoure à toute épreuve. S'est distingué dans les bombardements des 17, 18, 19 et 20 août 1917. le 20 août, est descendu au retour d'un bombardement, mitrailler les tranchées à faible altitude. Dans la nuit du 2 au 3 octobre 1917, seul à bord, et malgré des conditions défavorables, a réussi une mission de bombardement pour laquelle il était volontaire et qui comportait un long parcours en territoire ennemi."

* Une citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, pilote de l'escadrille BR 66, en date du 30 juin 1918 : "Officier pilote de tout premier ordre. Se signale chaque jour à l'attention de tous par son beau courage et son admirable conception du devoir. A exécuté, depuis sa dernière citation, dix-neuf bombardements de jour et de nuit, dont quelque-uns comportant des parcours très grands dans les lignes ennemies. Durant la dernière bataille, faisant fonction de chef d'escadrille, a, au cours de nombreuses missions de bombardement à faible altitude, donné à son unité le plus bel exemple de courage et d'énergie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Marcel Rapin, du 2ème bureau, en date du 6 juillet 1919 : "Officier d'élite, modèle de bravoure. A fait preuve en toutes circonstances de l'esprit de devoir et d'abnégation les plus absolus. Une blessure. Cinq citations."

* Officier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jacques Marcel Rapin, du centre de mobilisation d'aviation n° 12, en date du 28 décembre 1934 : "20 ans de service, 5 campagnes. A été blessé et cité. Un an de bonifications pour service aériens. Combattant volontaire. Chevalier de la Légion d'Honneur du 6 juillet 1919. A accompli 3 périodes d'entrainement aérien volontaires."

 

Photo du Slt Jacques Pénigaud

Slt Jacques Alexandre Hervé Pénigaud - Né le 29 octobre 1893 à Paris (75) - Fils de Tertullien Pénigaud et de Marie Eléonore Gourgne - Domiciliés au 108, rue Legendre à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Armurier - Classe 1913 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1832 - Engagé au 20ème régiment de Dragons, à compter du 13 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 décembre 1914 - A échoué lors de sa formation - Armurier de l'escadrille VB 105 du 10 mars 1915 au XX avril 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement 2, en mars 1915 - Stage armement à la manufacture de St-Etienne du XXX au 12 juillet 1915 - Nommé Maitre ouvrier, le 12 août 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur en avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 du XX avril 1916 au 1er août 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée en octobre 1916 - Nommé Sergent en novembre 1916 - Hospitalisé du 17 au 24 juillet 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au (4ème trimestre) 1916 - En mission du 17 au 18 février 1917 - Stage au GDE du 29 avril au 20 juin 1917 - Passé Observateur / photographe - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - En stage à l'école des observateurs de Sommesous du 24 janvier au 29 mars 1918 - Affecté à la section photo du GDE du 29 mars au 11 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 105 du 11 juin au 1er août 1918 - Tué au combat, en compagnie de l'Adj Henri Forquet (pilote) quand leur Salmson 2A2 est abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 11 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Jacques Périgaud repose dans le cimetière de Vertus (51) - Sources : Pam - MpF - FM 75 (tables) - CCC VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 19 août 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Jacques Alexandre Henri Pénigaud, du 20ème régiment de Dragons, observateur à l'escadrille SAL 105, en date du 11 août 1918 : "Officier et observateur de la plus grande valeur, animé du plus beau zèle et du plus grand courage. Toujours à l'affut des missions les plus délicates et les plus dangereuses. A trouvé ume mort glorieuse au cours d'une liaison d'infanterie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, du Slt Jacques Alexandre Henri Pénigaud en date du 31 mars 1920 : "Officier et observateur de la plus grande valeur, animé du plus beau zèle et du plus grand courage. Toujours à l'affut des missions les plus délicates et les plus dangereuses. A trouvé ume mort glorieuse au cours d'une liaison d'infanterie. A été cité."

 

Photo du Cal Jules Vernier

Cal Jules Marie Armand Vernier - Né le 6 mars 1895 à Bolandoz (Doubs) - Fils d'Aristide Vernier et d'Elise Leclerc - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1915 - Recrutement de Besançon sous le matricule n° 367 - Mobilisé au 5ème bataillon de chasseurs à pied, le 16 décembre 1914 - Affecté au 32ème bataillon de chasseurs à pied, le 21 octobre 1915 - Affecté au 402ème régiment d'infanterie, le 29 octobre 1915 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de la brigade, en date du 6 février 1918 - Affecté au 250ème régiment d'infanterie territorial, le 26 avril 1916 - Affecté au 253ème régiment d'infanterie, le 1er décembre 1916 - Affecté au 163ème régiment d'infanterie, le 7 septembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er février 1918 - Stage de Mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du 20 février au 6 avril 1918 - Mitrailleur au GDE du 6 au 17 avril 1918 - Mitrailleur de l'escadrille SAL 105 du 17 avril au 5 octobre 1918 - Citation n° 27 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 8 août 1918 - Croix de Guerre avec palme de bronze et citation n° 399 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 9 septembre 1918 - Grièvement blessé par balle au cours d'un combat contre deux avions allemands, pendant une mission de protection d'un avion de surveillance, le 5 octobre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 6/4 du 4ème corps d'armée de Romigny-en-Partenoy (Marne), le même jour - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 5 octobre 1918 - Jules Vernier repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Sources : Pam - MpF - Fiche Matricule du département du Doubs - CCC escadrille SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 14 août 2016.

* Croix de Guerre avec palme de bronze et citation n° 399 à l'ordre de la 5ème armée du Cal Jules Marie Armand Vernier, mitrailleur à l'escadrille SAL 105, en date du 9 septembre 1918 : "Mitrailleur du plus grand courage et du plus bel allant donne à tous un superbe exemple de conscience et de mépris du danger. Le 21 août 1918, s'est porté au secours d'un camarade attaqué par neuf avions de chasse ennemis et en a abattu deux."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Jules Marie Armand Vernier, mitrailleur à l'escadrille SAL 105, en date du 5 octobre 1918 : "Caporal mitrailleur, d'une merveilleuse bravoure, animé du plus bel esprit de sacrifice et du plus grand sang-froid. A rendu de brillants services à l'escadrille en protégeant efficacement des missions périlleuses confiées à son unité et au cours desquelles il a abattu deux avions ennemis. Le 5 octobre 1918, chargé d'accompagner un avion de surveillance, a résolument tenu tête à deux appareils qui l'attaquaient. Très grièvement blessé dès le début du combat, a continué à tirer jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Une blessure antérieure. Trois citations."

 

 

 

Les avions

Vue du train avant du Voisin LA piloté par le Sgt François de Marmier - L'axe reliant les deux roues du train avant a été sectionné par un éclat - Le pilote, grièvement blessé, a posé son appareil sur le train arrière et a effectué toute la course d'atterrissage en position cabré, ce n'est qu'à l'arrêt qu'il a laissé tomber le nez - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Partie avant de la carlingue détruite par un gros éclat d'obus - Le projectile allemand de DCA a explosé à proximité immédiate causant de nombreux dégats et blessant grièvement le pilote en lui arrachant un pied - Plusieurs trous, un de 60 cm, un de 25 cm et un de 6cm, auquels il faut ajouter une trentaine de trous causés par de schrapnells, ont été dénombrés après coup par les mécaniciens - Le Sgt Mailfert, le mitrailleur, qui occupait la place arrière, n'a pas été blessé - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Poste de pilotage du Voisin LA piloté par le Sgt François de Marmier, le 15 avril 1915- Cette photo montre, sur sa partie gauche, le trou de 60 cm de diamètre causé par l'explosion de l'obus de DCA allemand à proximité immédiate - Au-dessus, fixé sur un trépied, l'arme de bord, une mitrailleuse Hotchkiss doté d'une poche destinée à récupérer les douilles après leur éjection de l'arme - Ce dispositif permettait d'éviter au pilote de prendre les douilles dans la figure, d'être brûlé par elles et d'éviter qu'elles ne bloquent le manche ou les commandes de vol, si elles se baladaient librement dans la carlingue - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Le 15 avril 1915, au cours d'une mission de bombardement des hangars de construction de sous-marins dans le port d'Ostende (Belgique), le Sgt François de Marmier, pilote, est grièvement blessé par un éclat d'obus de DCA qui lui sectionne le pied gauche - Malgré la douleur et l'hémorragie, il parvient à maintenir son avion en ligne de vol et a regagner les lignes françaises - Après 30 mn de vol, il réussit à poser son voisin sans casse, malgré la rupture complète de l'axe reliant les deux roues du train avant - Cette photo montre son évacuation vers l'hôpital de Zuydcoote - Remarquez les photos de détail de son appareil présentées dans la colonne de gauche - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Le Voisin LA de l'équipage composé du Sgt François de Marmier (pilote) et Sgt André Mailfert (bombardier/ mitrailleur) au retour de sa mission de bombardement contre les hangars de construction de sous-marins dans le port d'Ostende (Belgique), le 15 avril 1915 - Le pilote a été grièvement blessé par un éclat d'obus qui lui a sectionné le pied gauche - Il a néanmoins ramené son avion au terrain - On aperçoit la déchirure occasionnée par l'obus sur la face latérale gauche du fuselage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo "Loulou 55" du forum Pages 14-18 que je remercie pour son aide.

Effets de vol du Sgt François de Marmier déchirés par un éclat d'obus lors d'une mission de bombardement sur le port d'Ostende, le 15 avril 1915 - De droite à gauche, sa chaussure gauche, ses lunettes de vol, sa guêtre et finalement sa botte fourrée associée à la combinaison fourrée - Photo Droits réservés.

Voisin LAS n° V 1096 de l'escadrille VB 105 posé dans les lignes allemandes et capturé, le 17 janvier 1916 - Son équipage, composé du Cal Henri Follot (pilote) et MdL Hennequet (observateur-mitrailleur), a été fait prisonnier - Leur adversaire était le Ltn Walter Hohndörf du FlAbt 12 (sa 1ère victoire) - Cet avion a été livré à la VB 105, le 14 octobre 1915 - Photo collection Brett alias "Drakegoodman" que je remercie pour son aide.

Le Voisin LAS n° V 1096 de l'équipage, composé du Cal Henri Follot (pilote) et MdL Hennequet (observateur-mitrailleur), a été démonté par les Allemands pour être transféré sur un terrain d'aviation - Remarquez les insignes peints sur cet avion, une étoile doublement ailée sur la face avant et des étoiles ailées sur les flancs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le Voisin LAS n° V 1096 de l'équipage Follot / Hennequet a été remonté pour servir de trophée au FlAbt 12 - Il porte l'inscription : " Erbeutet im Luftkampf von Feldflieger 12, durch Ltn. Höhndorf " - Que l'on peut traduire par : Capturé en combat aérien par le Ltn Höhndorf du Feldflieger Abteilung 12 - Le pilote allemand victorieux de cet avion était le Ltn Walter Hohndörf du FlAbt 12 - Le V 1096 était sa 1ère victoire - Avant d'être tué au combat, Hohndörf remportera douze victoires homologuées, dont onze avions français et sera décoré "Pour le Mérite" - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Automobile Berliet affectée à l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt (Meuse) L'escadrille C 105 a stationné sur ce terrain du 1er juillet 1916 au 14 février 1917 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° 3048 du Cne Georges Gassier après un capotage qui s'est terminé sur le dos sur le terrain de Julvécourt en 1916 - L'équipage n'a pas été blessé dans l'accident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Relevage du Caudron G 4 n° 3048 du Cne Georges Gassier après un capotage qui s'est terminé sur le dos sur le terrain de Julvécourt en 1916 - L'équipage n'a pas été blessé dans l'accident - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Accident d'un Caudron G 4 non identifié de l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt (Meuse) en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt René Gombault, pilote de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 de février 1917 au 16 septembre 1918, pose devant son Sopwith 1A2 n° 73 construit sous licence par la société Hanriot ("H" pour Hanriot sur la dérive) en 1917 - Remarquez l'insigne personnel du pilote, une étoile rouge ou noire - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt René Gombault, pilote de l'escadrille SOP 105 pose aux commandes de son Sopwith 1A2 n° 73 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir- Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Capotage du Sopwith 1A2 piloté par le Slt René Gombault sur le terrain de Treslon en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Relevage du Sopwith 1A2 piloté par le Slt René Gombault après un capotage sur le terrain de Treslon en 1917 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Incendie de la baraque des sous-officiers et de la cuisine roulante de l'escadrille SOP 105 sur le terrain de Treslon (Marne), le 18 août 1917 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Incendie de la baraque des sous-officiers et de la cuisine roulante de l'escadrille SOP 105 sur le terrain de Treslon (Marne), le 18 août 1917 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sopwith 1A2 n° 4206 à moteur Rhône de 120 Hp n° 9475 - Cet exemplaire, construit sous license par la société Salmson, a été percu par Louis Maufra, le 30 septembre 1917 - Photo transmise par Jean-Luc Caraes que je remercie pour son aide.

Chambre de Louis Maufra sur le terrain d'aviation de Treslon entre mars et octobre 1917 - Photo transmise par Jean-Luc Caraes que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 99X de l'escadrille SAL 105 pendant l'été 1918 - Remarquez les deux bandes d'identification sur le fuselage - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 de l'escadrille SAL 105 juste avant le départ d'une mission - Dans quelques instants, le mécanicien va lancer l'hélice - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Les avions

Terrain du plateau de Malzéville, stationnement des groupes de bombardement en 1915 et 1916 - De gauche à droite : X - X - 1. Cne Denis Sagey observateur de l'escadrille C 66 - 2. Cne Georges Gassier commandant de l'escadrille VB 105 - 3. Cne Adrien de Kérillis commandant de l'escadrille C 66 - 4. Ltt Gombault pilote de la VB 105 - 5. Ltt Hebrard et le chien Miquette en mai 1916 - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Tente bureau de l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt en 1916 - Au centre : Cne Georges Gassier, commandant de l'escadrille du 15 février 1916 au 23 octobre 1917 - Adj Lombaerde, comptable du 4 mars 1915 au (4ème trimestre) 1916 - Adj Ambert Richaud, pilote de l'escadrille du 1er décembre 1915 au 3 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue aérienne oblique des installations du terrain d'aviation de Julvécourt (Meuse) en 1916 - L'escadrille C 105 a stationné sur place du 1er juillet 1916 au 14 février 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 de l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt en juillet-août 1916 - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Caudron G 4 n° 1597 de l'escadrille C 105 piloté par le Ltt Jean Pecquet après un atterrissage forcé pour éviter un Farman F 40 qui atterrissait vent arrière et face à lui, sur le terrain de Julvécourt, le 17 juillet 1916 - Jean Pecquet a eu un bras démis et son mitrailleur, le caporal Pénigaud a été hospitalisé du 17 au 27 juillet - L'escadrille C 105 a été stationnée sur le terrain de Julvécourt du 1er juillet 1916 au 14 février 1917 - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Autre vue des débris du Caudron G 4 n° 1597 de l'escadrille C 105 piloté par le Ltt Jean Pecquet sur le terrain de Julvécourt, le 17 juillet 1916 - La flèche marque le poste du pilote - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Chargement de bombes par les armuriers sous le Caudron G 4 du Slt René Gombault en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Gaston Ingelbach et Ltt Fernand Gautier, pilotes de l'escadrille C 105 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cne Georges Gassier, commandant de l'escadrille C 105 du 15 février au 23 octobre 1916 et Slt Ambert Richaud, pilote de l'escadrille C 105 du 1er décembre 1915 au 3 février 1917 - Le Cne Gassier a été tué au combat dans les environs d'Azannes (Marne), le 23 octobre 1916 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Décollage d'un Caudron G 4 de l'escadrille C 105 du terrain de Julvécourt pendant l'automne 1916 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Albatros C.III n° 1388/16 capturé par l'équipage de l'équipage C 105 composé du MdL Henri Sollier (pilote) et de l'Adj Louis Peignat (mitrailleur), le 3 aout 1916 - Évacué, il a été repeint sommairement aux couleurs françaises - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Bernard Lambert que je remercie pour son aide.

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Les Caudron G 4 de l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt en août 1916 - L'escadrille 105 a stationné sur ce terrain du 1er juillet 1916 au 14 février 1917 - En grossissant cette image, on aperçoit le marquage des ailes supérieures, un marquage en "V x" - Le x représentant le numéro de l'avion dans l'unité - Sur cette photo, à droite le "V 2" et au centre le "V 4", marquage peut-être hérité du temps où l'escadrille volait sur Voisin LA et LAS - Photo Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Officiers de l'escadrille C 105 à Julvécourt en août 1916 - De gauche à droite : Ltt Fernand Gautier pilote - Ltt Jean Pecquet pilote - Slt René Gombault pilote - Cne Georges Gassier pilote et commandant de l'escadrille - Tué au combat, aux commandes d'un Caudron G 4, le 23 octobre 1916 - Ltt Jean Chotard pilote - Sera tué au combat au commandement de l'escadrille SPAbi 265, le 16 mai 1918 - Photo prise par le Slt Gaston Ingelbach pilote - Photo Collection Jean Pecquet transmis par son petit-fils Thierry que je remercie pour son aide.

Automobile de l'escadrille C 105, dont la marque reste à identifier, sur le terrain de Julvécourt (Meuse) en 1916 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ensemble du personnel officiers, sous-officiers et hommes du rang de l'escadrille C 105 sur le terrain de Julvécourt (Meuse) en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Sgt Jean Mouchot, pilote de l'escadrille C 105 / SAL 105 du 1er mai 1917 au 26 juillet 1918, pose en compagnie du Caudron G 4 qui lui a été affecté sur le terrain de Treslon (Marne), le 7 juillet 1917 - Au cours d'une mission de guidage d'infanterie, à bord du Salmson 2A2 n° 744 et en équipage avec le Ltt Paul Cirotteau (observateur), le pilote a été très grièvement blessé et l'observateur tué par des balles tirées du sol, le 18 juillet 1918 - Mouchot a réussi à poser son avion dans les lignes aux environs d'Epernay - A d'abord été évacué sur l'hôpital Ban-Moêt d'Epernay puis sur l'hôpital d'évacuation n° 10 de Connantre (Marne), où il est décédé des suites de ses blessures, le 26 juillet 1918 - Photo Jean Mouchot transmise par Jean-Noël Voleau, son petit-neveu, que je remercie pour leur aide.

Baraque des officiers sur le terrain de Rosnay à la fin 1017 - L'escadrille SOP 105 a stationné sur ce terrain du 28 octobre au 9 décembre 1917 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

De gauche à droite : Ltt Fernand Gautier (pilote) - Ltt Aimé Roux (observateur d'artillerie) - Slt René Gombault (pilote) - Ltt Jacques Morisseau (observateur d'artillerie) posent devant un Sopwith 1A2 de leur unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Officiers de l'escadrille SOP 105 posent devant un Nieuport (17 ou 23) gravement endommagé sur le terrain de Trélon en 1917 - L'escadrille C 105 / SOP 105 a stationné sur ce terrain du 16 mars au 28 octobre 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Remise de décorations à l'escadrille SOP 105 sur le terrain de Trélon en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations à l'escadrille SOP 105 sur le terrain de Trélon en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Slt René Gombault pose avec ses deux mécaniciens (1er et second) - Le Soldat Lucien Mercier, mécanicien en premier de l'officier, tient l'hélice du Sopwith 1A2 portant l'emblème personnel du pilote, une étoile rouge - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sol Lucien François Mercier - Né le 16 novembre 1892 à Quimper (Finistère) - Fils de Corentin Mercier et de Louise Le Breus - Domiciliés à Gennevillers - Classe 1912 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 864 - Entré en service actif au 23ème régiment d'infanterie coloniale, en mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien en décembre 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 de janvier 1915 au 12 juin 1918 - En mission à Ribeaucourt du 8 au 11 novembre 1915 - Stage à la SFA de Chalais-Meudon, le 26 décembre 1915 - En subsistance au parc 102 du 17 février au 7 mars 1917 - En mission à la RGA du 19 au 23 mars 1917 - En mission à la RGA du 26 au 30 mars 1917 - En mission à la RGA du 1er au 6 avril 1917 - En stage au SFA à Nanterre du 27 juin au 9 juillet 1917 - En subsistance à l'escadrille 271, les 9 et 10 avril 1918 - En stage à la société Salmson du 26 avril au 14 mai 1918 - Grièvement blessé par l'hélice qu'il lançait sur le terrain de Trécon (Marne), le 12 juin 1918 - Décédé de suites de ses blessures à l'hôpital d'évacuation n° 10 de Connantre (Marne), le même jour - Sources : Pam - MpF - CCC VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 - Dernière mise à jour : 2 février 2016.

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Salmson 2A2 n° X26 équipé "TSF" de l'escadrille SAL 105 en vol - Remarquez les deux bandes d'identification blanches, seules marques portées par l'avion - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Salmson 2A2 n° 744 de l'équipage composé du Sgt Jean Mouchot (pilote) et du Ltt Paul Cirotteau (observateur) posé en campagne dans les environs d'Epernay, le 18 juillet 1918 - L'observateur a été tué et le pilote très grièvement blessé au cours de la mission - Ce dernier a réussi à poser son avion dans les lignes et a été évacué sur l'hôpital d'évacuation n° 10 de Connantre (Marne) - Il est décédé des suites de ses blessures, le 26 juillet 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jacques Pénigaud et Adj Henri Forquet, tués au combat, lorsque leur Salmson 2A2 a été abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Ils avaient été surnommés "les Messies de Vandières", surnom donné par les prisonniers de Vandières qu'ils ont ravitaillé par avion, le 15 juillet 1918, et qui, grâce à eux, furent délivrés, le 18 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

 

Photos aériennes

Photo aérienne verticale du Sud de Crugny prise par un équipage de l'escadrille C 105, le 22 août 1917 - Altitude de prise de vue 1800 mètres - A cette date, l'escadrille C 105 était stationnée sur le terrain de Treslon (Marne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Gabriel Couve mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Photo aérienne verticale du Nord-Est de Crugny prise par un équipage de l'escadrille C 105, le 22 août 1917 - Altitude de prise de vue 1800 mètres - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Gabriel Couve mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Photos aériennes

Photo aérienne verticale du Bastion de la Mine prise par un équipage de l'escadrille C 105, le 24 mars 1917 - Focale de prise de vue 0,50 m - Altitude de prise de vue 2400 mètres - A cette date, l'escadrille C 105 était stationnée sur le terrain de Treslon (Marne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Gabriel Couve mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

 

Souvenirs en rapport
avec l'escadrille

Casque Roold appartenant au Cne Jean Pecquet, pilote des escadrilles VB 105 - C 220 puis commandant de l'escadrille C 13 - SOP 13 - SAL 13 - Photo Thierry Pecquet, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport
avec l'escadrille

Casque Roold appartenant au Cne Jean Pecquet, pilote des escadrilles VB 105 - C 220 puis commandant de l'escadrille C 13 - SOP 13 - SAL 13 - Photo Thierry Pecquet, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Transfert des cercueils de l'Adj Henri Forquet (pilote) et du Slt Jacques Pénigaud (observateur) tués dans les environs de Villers-Argron (51), après que le Salmson 2A2, qu'ils occupaient, ait été abattu par la DCA allemande, le 1er août 1918 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Cérémonie religieuse en hommage à l'Adj Henri Forquet (pilote) et à Slt Jacques Pénigaud (observateur) tués dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Transfert des cercueils de l'Adj Henri Forquet et du Slt Jacques Pénigaud, après la cérémonie religieuse, vers le cimetière - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Arrivée des cercueils de l'Adj Henri Forquet et du Slt Jacques Pénigaud, dans le cimetière du village de Trécon (Marne) - A l'entrée, deux rangées de fantassins rendent les honneurs aux aviateurs victimes de leur devoir - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Arrivée des cercueils de l'Adj Henri Forquet et du Slt Jacques Pénigaud, dans le cimetière du village de Trécon (Marne) - A l'entrée, deux rangées de fantassins rendent les honneurs aux aviateurs victimes de leur devoir - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Les cercueils de l'Adj Henri Forquet et du Slt Jacques Pénigaud vont être mis en terre dans le cimetière du village de Trécon - Un dernier hommage va être rendu par les autorités militaires et religieuses avant un ultime adieu à ces deux aviateurs victimes de leur devoir - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Bénédiction des cercueils de l'Adj Henri Forquet (pilote) et du Slt Jacques Pénigaud (observateur) dans le cimetière de Trécon (Marne) - Ils ont été tués quand leur Salmson 2A2 a été abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (Marne) - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adj Henri Forquet, pilote de l'escadrille SAL 105 - Sa tombe se trouve dans le cimetière de Vertus (51) - Photo Alain Dubois que je remercie pour son aide.

Adj Henri Marcel Gabriel Forquet - Né le 24 septembre 1893 à Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d'Or) - Fils d'Alexis Forquet et d'Angélique Françoise Victorine Delorme - Domiciliés à Beaumont-sur-Vingeanne (Côte-d'Or) - Avant guerre Enfant de troupe à l'école d'Autun - Classe 1913 - Recrutement de Dijon sous le matricule n° 1285 - Engagé volontaire pour cinq ans au 15ème régiment de chasseurs à cheval, à compter du 25 septembre 1911 - Arrivé au corps, le 10 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 11 février 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 septembre 1912 - Toujours au 15ème régiment de chasseurs à cheval, lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis-chef, le 8 octobre 1914 - Affecté à l'escadron cycliste du 2ème corps de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 février 1916 - Tests de sélection et formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 5116 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, en date du 5 janvier 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Buc - Stages à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 5 février 1917 - Pilote du GDE du 5 au 24 février 1917 - Pilote de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 du 24 février 1917 au 1er août 1918 - Em mission du 24 février au 15 mars 1917 - En mission à Matouges, du 24 au 25 mars 1917 - Détaché au GDE du 13 juin au 5 juillet 1917 - Citation n° 410 à l'ordre du corps d'armée, en date du 28 octobre 1917 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1918 - Citation n° 136 à l'ordre de l'aéronautique de la 3ème armée, en date du 11 avril 1918 - En mission du 18 au 21 avril 1918 - En stage à la société Salmson du 26 avril au 14 mai 1918 - Citation n° 61 à l'ordre du 5ème corps d'armée, en date du 7 juin 1918 - Tué au combat, en compagnie avec Slt Jacques Pénigaud (obs) quand leur Salmson 2A2 est abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Henri Forquet repose dans le cimetière de Vertus (51) - Sources : Pam - MpF - Liste PN - FM Côte d'Or - CCC C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 19 août 2015.

Tombe du Slt Jacques Pénigaud, observateur de l'escadrille SAL 105 - Sa tombe se trouve dans le cimetière de Vertus (51) - La plaque comporte une faute de frappe (1823 au lieu de 1893) - Photo Alain Dubois que je remercie pour son aide.

Slt Jacques Alexandre Hervé Pénigaud - Né le 29 octobre 1893 à Paris (75) - Fils de Tertullien Pénigaud et de Marie Eléonore Gourgne - Domiciliés au 108, rue Legendre à Paris 17ème (75) - Profession avant guerre Armurier - Classe 1913 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1832 - Engagé au 20ème régiment de Dragons, à compter du 13 mars 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 décembre 1914 - A échoué lors de sa formation - Armurier de l'escadrille VB 105 du 10 mars 1915 au XX avril 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement 2, en mars 1915 - Stage armement à la manufacture de St-Etienne du XXX au 12 juillet 1915 - Nommé Maitre ouvrier, le 12 août 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur en avril 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 105 / SOP 105 / SAL 105 du XX avril 1916 au 1er août 1918 - Citation à l'ordre du corps d'armée en octobre 1916 - Nommé Sergent en novembre 1916 - Hospitalisé du 17 au 24 juillet 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au (4ème trimestre) 1916 - En mission du 17 au 18 février 1917 - Stage au GDE du 29 avril au 20 juin 1917 - Passé Observateur / photographe - Nommé Adjudant, le 1er octobre 1917 - En stage à l'école des observateurs de Sommesous du 24 janvier au 29 mars 1918 - Affecté à la section photo du GDE du 29 mars au 11 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Observateur de l'escadrille SAL 105 du 11 juin au 1er août 1918 - Tué au combat, en compagnie de l'Adj Henri Forquet (pilote) quand leur Salmson 2A2 est abattu par la DCA allemande, dans les environs de Villers-Argron (51), le 1er août 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 11 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Jacques Périgaud repose dans le cimetière de Vertus (51) - Sources : Pam - MpF - FM 75 (tables) - CCC VB 105 / C 105 / SOP 105 / SAL 105 - JORF - Dernière mise à jour : 19 août 2015.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Pecquet dans le cimetière de Conty (Somme) - Le Cne Jean Pecquet a été pilote au sein des escadrilles VB 105, C 13, C 220 et a assuré le commandement de l'escadrille C 13 du 15 mai 1917 au 14 juillet 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail du caveau de la famille Pecquet dans le cimetière de Conty (Somme) - Le Cne Jean Pecquet a été pilote au sein des escadrilles VB 105, C 13, C 220 et a assuré le commandement de l'escadrille C 13 du 15 mai 1917 au 14 juillet 1918 - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail du caveau de la famille Pecquet dans le cimetière de Conty (Somme) - Le Cne Jean Pecquet y repose avec son épouse - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

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Détail du caveau de la famille Pecquet dans le cimetière de Conty (Somme) - Photo Thierry Pecquet que je remercie pour son aide.

Tombe du soldat Lucien Mercier, mécanicien du Slt René Gombault, grièvement blessé en lançant l'hélice de son Salmson 2A2, sur le terrain de Trécon (Marne), le 12 juin 1918 - Cette photo a été prise dans le cimetière de Connantre (Marne), où était situé l'hôpital d'évacuation n° 10 - Photo René Gombault transmise par Emmanuel Gombault, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Tombes des capitaines Paul Bousquet (pilote) et Prosper Jamaux (observateur) dans le carré militaire du cimetière de Saint-Avold - Ils ont été tués au combat dans les environs de Forbach (57), lors d'une mission de bombardement sur Saarbrucken, le 6 septembre 1915 - Photo Claude Kaas que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Paul Bousquet, commandant de l'escadrille VB 105 du 13 janvier au 6 septembre 1915, dans le carré militaire du cimetière de Saint-Avold - Il a été tué au combat dans les environs de Forbach (57), lors d'une mission de bombardement sur Saarbrucken, le 6 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Ltt Prosper Jamaux qui a également perdu la vie - Voir sa biographie dans la rubrique "Les Hommes" - Photo Claude Kaas que je remercie pour son aide.

Tombe du Cne Prosper Jamaux, observateur de l'escadrille VB 105 du 18 août au 6 septembre 1915, dans le carré militaire du cimetière de Saint-Avold - Il a été tué au combat dans les environs de Forbach (57), lors d'une mission de bombardement sur Saarbrucken, le 6 septembre 1915 - Il faisait équipage avec le Cne Paul Bousquet qui a également perdu la vie - Photo Claude Kaas que je remercie pour son aide.

Tombes provisoires de l'Adj Henri Forquet (pilote) et du Slt Jacques Pénigaud (observateur) dans le cimetière du village de Trécon (Marne) - Après guerre, lors du rassemblement des cimetières, leurs corps ont été transférés sur le cimetière de Vertus (Marne) - Photo collection Daniel Grobet que je remercie pour son aide.

Cal Jules Vernier - Mitrailleur de l'escadrille SAL 105 du 17 avril au 5 octobre 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat contre deux avions allemands, pendant une mission de protection d'un avion de surveillance, le 5 octobre 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 6/4 de Romigny-en-Partenoy (Marne), le même jour - Jules Vernier repose dans la nécropole nationale La Croix-Ferlin de Bligny - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Pierre Mehl pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Thierry Pecquet pour la communication des archives de son grand-père Jean.
- M. Louis Pecquet pour la communication des archives de son père Jean.
- M. Brett alias "Drakegoodman" pour l'envoi de la photo du Voisin 1096 capturé.
- M. Bruno Couplez pour son rôle d'intermédaire auprès de Brett.
- M. Marc Giraud pour l'envoi des archives de Maurice Séjourné, son grand-oncle.
- M. Alain Dubois pour l'envoi des photos des tombes du Slt Pénigaud et de l'Adj Forquet.
- M. Daniel Grobet pour l'envoi des archives des frères Louis et Henri Forquet.
- M. Claude Kaas pour l'envoi des photos des tombes des capitaines Bousquet et Jamaux.
- M. Emmanuel Gombault pour l'envoi des archives de René Gombault, son grand-père.
- M. Bernand Lambert pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos du caveau de la famille Pecquet.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de la photo de la tombe de Jules Vernier.
- M. Jacques Beilin pour l'envoi des archives de Georges Kohn, son arrière grand-oncle.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos du Voisin V 1096.
- M. Jean-Noël Voleau pour l'envoi des photos de Jean Mouchot, son grand-oncle.
- M. Jean-Luc Caraes pour l'envoi des archives de Louis Maufra.
- M. Nicolas Frick pour la communication du carnet d'emploi du temps d'Emile Frick, son grand-père.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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