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Insignes peints sur
les fuselages

Insigne de l'escadrille 107 - Dessin Albin Denis.

Papier à en-tête

Papier à en-tête de l'escadrille VB 107 - Collection Phlippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille VB 107 a d'abord adopté plusieurs symboles pour identifier ses avions. Parmi ceux identifiés, on trouvait une croix, un losange, une barre verticale, un carré, un losange barré, un carré barré, une Svastika. Il faudra attendre 1917 pour que le Ltt Hubert de Geffrier, commandant de l'escadrille SOP 107, adopte un serpent ailé bleu et jaune, que l'on retrouve sur les armoiries de sa famille.

Historique

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille BR 107

Insigne métallique de l'escadrille BR 107 de 1918 - Collection Michel Ingressi que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille BR 107

Insigne métallique de l'escadrille BR 107 - En métal découpé et percé - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne du GB I/12 valable pour la période du 1er octobre 1932 au 12 décembre 1942 - Fabrication Augis de 1940 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'EB 2/94 "Marne" - Fabrication Drago Paris - Valable du 1er juin 1965 au 1er juillet 1988 - Homologué au SHD section Air sous le n° A 953, le 3 mars 1967 - Définition héraldique de l'insigne : "Ecu moderne tranché d'argent et de sable; au un, à un vautour du même à la tête du premier métal lâchant un grenade flammée également de sable, le tout brochant une rondache de gueules, les initiales "BR 126" d'or posées en pointe; au deux, serpent ailé d'azur miraillé et rehaussé du dernier métal, sommé des initiales "VB107" du même; le chef de l'écu, aussi du même, chargé des capitales "MARNE" du premier métal - Photo droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 107

Insignes des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'ET 52 "La Tontouta" basée à Nouméa en Nouvelle Calédonie - Cette unité est héritière des traditions de l'escadrille BR 107 de la Grande Guerre - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1457, le 1er juin 2015 - Photos droits réservés.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Citations collectives

* Citation n° 83 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée des groupes de bombardement GB 102 - GB 103 - GB 104, commandés par le chef d'Escadron de Rose, en date du 5 juillet 1915 : "Malgré les attaques des avions ennemis et malgré le feu d'une artillerie spéciale redoutable, sont intervenus sur le champ de bataille en liaison avec les autres armes. Ont opéré à plusieurs reprises sur les voies de communication de l'ennemi et sur ses réserves, causant un effet morel et matériel certain."

Le Général Commandant en Chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l'escadre n° 13 en date du 28 Septembre 1918 :
L'Escadre n° 13 Composée :
- du Groupe de bombardement 3 (Escadrilles Br 107, 126 et 128 ) commandé par le Chef d'escadron Rocard, tombé glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué ;
- du Groupe de bombardement 4 (Escadrilles Br 131, 132 et 134) commandé par le capitaine Etournaud ;
- de l'Escadrille de protection C.46, commandée par le capitaine Bloch : "Sous l'ardente impulsion de son chef, le Chef d'Escadron de La Morlais, n'a cessé, depuis sa formation récente, de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne, en Juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne, en Août, a semé journellement l'épouvante et le désordre parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur Saint Mihiel, en Septembre, vient encore de manifester son ardeur combative, en intervenant dans la bataille et sur les points de concentration ennemis par ses bombardements et ses mitraillages".

Le Maréchal de France, Commandant en Chef les Armées de l'Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l''Escadre de bombardement n°13 en date du 4 Février 1919 : "Unité de premier ordre sous le commandement du Chef d'Escadron de LA MORLAIS, secondé par :
− le Capitaine de Geffrier, Commandant le GB 3 (Escadrilles Br 107, 126, 128)
− le Capitaine Etournaud, Commandant le GB 4 (Escadrilles Br 131, 132, 134)
− et protégée par l'Escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Lieutenant Rresal.
Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur 1'Aisne et dans la Woevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif. Conservant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiante ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et dans ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, notamment : le 27 Septembre 1918 a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne; le 28 septembre, a bombardé et mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à 200 mètres d'altitude; le 6 octobre a recommencé le même exploit; le 10 octobre, après avoir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retournée continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire sauter des trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 378 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu ou désemparé 10 avions ennemis".

 

Liste des personnels

 

Liste à venir

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Les sous-officiers de l'escadrille VB 107 en 1916 - Au dernier rang debout : Sgt Albert Valiton (pilote) tenant le fanion dans ses mains - Debouts au second rang de gauche à droite : Sgt Jean Iché (pilote) - Sgt-major Marius Gazignaire - Sgt Léon Gouvernet (pilote) - Cal Jacques Carlier de Crêve-Coeur (observateur-bombardier) - Sgt Guillard (service général) - Sgt Joseph Ribourt (observateur) - Assis au premier rang de gauche à droite : Sgc Lucien Desmonts (artificier) - Sgt Georges Mahieu (pilote) - Sgt-major Roulet (comptable) - Adj Jean Dufour-Bourru (pilote) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Albert Louis Valiton - Né le 16 septembre 1891 à Hérimoncourt (Doubs) - Fils de Louis Frédéric Valiton et d'Eugénie Mathie - Domiciliés à Tananarive (Madagascar) - Profession avant guerre mécanicien électricien - Classe 1911 - Recrutement de Madagascar sous le matricule n° 127 - Appelé pour effectuer son service militaire , au titre du bataillon d'infanterie coloniale de l'Emyrne à Tatanarive, à compter du 12 décembre 1912 - Renvoyé dans la disponibilité, le 15 mars 1913 - - Affecté au 22ème régiment d'infanterie coloniale - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 21 juin 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1924 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 6 novembre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Ambérieu jusqu'au 26 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 21 janvier au 11 février 1916 - Pilote de l'escadrille VB 107 / SOP 107 / BR 107 du 15 février 1916 au 1er mai 1919 - Nommé Sergent, le 21 juin 1916 - Citation n° 165 à l'ordre du GB 3, en date du 12 janvier 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, au départ d'une mission de bombardement de nuit, le 14 février 1917 - A été évacué avec une fracture de la cuisse gauche, partie supérieure du moellelaire, plaie superficielle des bourses, déchirure du sérotum, nombreuses égatignures au visage sur l'hôpital d'Amiens (Somme), le 14 février 1917 - Croix de Guerre et citation n° 182 à l'ordre du GB 3, en date du 20 mai 1917 - Rentré de convalescence, le 10 juillet 1917 - Gardera d'importantes séquelles - En permission à Madacascar du 18 août 1918 à la fin de la guerre - Rayé des effectifs de l'escadrille BR 107, le 1er mai 1919 - Réformé définitif n° 1 avec pension temporaire de 45 % par la commission spéciale de réforme de Tananarive (Madagascar), le 6 février 1926 - Médaille militaire, en date du 25 juillet 1936 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 29 décembre 1948 - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille VB 107 / SOP 107 / BR 107 - Fiche matricule conservée aux archives nationales de l'Outre-mer (ANOM) - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 182 à l'ordre du GB 3, en date du 20 mai 1917 : "Pilote très courageux et très dévoué. Spécialiste dans le bombardements et reconnaissances de nuit. A donné dans les missions les plus délicates la pleine mesure de son initiative et de son courage, accomplissant jusqu'à trois sorties dans la même nuit. Très grièvement blessé dans un accident d'avion survenu le 14 févrierbau départ d'un bombardement dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Médaille militaire, en date du 25 juillet 1936 : "13 ans de services, 5 campagnes, une blessure en service aérien commandé, 65 % d'invalidité."

* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur d'Albert Louis Valiton, industriel à Tananarive, en date du 29 décembre 1948 : "41 ans 3 mois 15 jours de services et de pratique professionnelle, dont 4 ans de majoration pour mobilisation."

Sgt Jean Baptiste Iché - Né le 12 janvier 1887 à Gruissan (Aude) - Fils de François Hildevert Iché et de Anne Marie Esther Crouzat - Domicilés Campagne Pastré Montredont à Marseille (13) - Service militaire au 3ème bataillon d'artillerie à pied à compter du 9 ocotbre 1908 - Profession avant guerre Mécanicien - Mobilisé au 10ème régiment d'artillerie à pied, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 20 février 1915 - Formation à Bron du 20 février au 25 mars 1915 - Mécanicien de l'escadrille C 42 du 25 mars au 7 juin 1915 - Mécanicien Voisin de la 8ème section d'avions canon (future VC 111) du 7 juin au 25 octobre 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 107 / SOP 107 / BR 107 du 25 octobre 1915 au 1er trimestre 1919 - Nommé Sergent en 1916 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1917 - Stage au GDE du 5 au 13 décembre 1917 - En mission du 16 au 18 mars 1918.

Sgt Léon Paul Gouvernet - Né le 20 janvier 1895 à Belfort (90) - Fils de Léon Gouvernet et de Berthe Marie Clarisse Siblot - Domiciliés 34, rue St-Martin à Vesoul (Haute-Saône) - Profession avant guerre Comptable - Mobilisé au Parc n° 2 du 1er groupe d'aviation, le 14 décembre 1914 - Affecté à l'état-major de la 6ème armée - Brevet de pilote militaire n° 1461 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 août 1915 - A l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 2 septembre 1915 - RGA du 2 septembre au 7 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 7 octobre 1915 au 17 mars 1917 - Nommé Sergent, le 21 janvier 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupe de bombardement GB 103, en date du 18 mai 1916 - Stage au GDE du 17 janvier au 3 février 1917 - Tué au cours d'un accident aérien sur le terrain d'Esquennoy (Somme), aux commandes d'un Nieuport qui venait d'être perçu par l'escadrille VB 107, le 17 mars 1917 -

Cal Jacques Carlier de Crêve-Coeur - Né le 10 juin 1887 à Villemonble (93) - Fils de Charles Léon Arthur Carlier et de Cécile Boucher de Crévecoeur - Service militaire au 156ème régiment d'infanterie, à compter d'octobre 1908 - Profession avant guerre Représentant - Domicilié 35, rue Victor Massé à Paris 9ème arrondissement - Mobilisé au 156ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur en mars 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 107 du 11 mars 1915 au 1er trimestre 1916 - Nommé Observateur, le 16 mai 1915 - Une citation à l'ordre du GB 3 en juillet 1915 - Nommé Caporal, le 3 décembre 1915 - Nommé sergent, le 21 juin 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en juillet 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4991 obtenu au GQG, le 20 juin 1916 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 25 janvier au 14 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 80 du 16 mai au 25 juin 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 novembre 1917 - Rayé du personnel navigant suite aux séquelles de ses blessures, le 7 mars 1918 - Affecté au SFA de Paris, le 8 mars 1918.

Sgt Joseph Michel Gabriel René Ribourt - Né le 28 décembre 1888 à Neuilly-sur-Seine - Fils de Léon Robourt et de Marguerite Fallet - Domiciliés à Ternant par Orcines (Puy-de-Dôme) - Service militaire au 13ème régiment de Train des Equipages en 1908 - Engagé volontaire pour la durée de la Guerre, le 21 août 1914 - Observateur de l'escadrille VB 107 du 17 mars 1915 au 9 avril 1916 - Nommé Sous-Lieutenant à titre temporaire, le 11 avril 1916 - Observateur de l'aviation russe du 20 avril 1916 au XXX - Chevalier de la Légion d'Honneur.

Sgt Georges Michel Mahieu - Né le 15 septembre 1883 à Constantine (Algérie) - Fils d'Ernest Mahieu et d'Aline Rosalie Maxime David - Domiciliés 18, rue Séguier à Paris (75) - Service militaire dans le Génie en novembre 1904 - Mobilisé dans le Génie, service aéronautique, à compter du 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 649 obtenu le 13 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 4 mars 1915 au (XX) 1916 - Nommé Sergent, le 16 mars 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupe de bombardement en juillet 1915.

Adj Jean Pierre Dufour-Bourru - Né le 20 juillet 1892 à Lyon (69) - Fils de Joseph Jean Dufour et de Joséphine Dufour - Domicilés 5, rue Sala à Lyon - Engagé au 140ème régiment d'infanterie, à compter du 24 septembre 1910 - Profession avant guerre Mécanicien serrurier - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 8 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 579 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 2 septembre 1914 - Pilote de l'escadrille MF 2 du 16 novembre 1914 au 14 janvier 1915 - Affecté à la réserve des pilotes à St-Cyr du 14 janvier au 4 mars 1915 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 4 mars 1915 au 22 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 21 avril 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 12 juin 1915 - Convoyage d'un Voisin du RGA du Bourget vers la VB 107, le 10 octobre 1915 - Une citation à l'ordre du groupe de bombardement, le 13 octobre 1915 - Convoyage d'un Voisin du RGA du Bourget vers la VB 107, le 23 mars 1916 - Convoyage d'un Voisin du RGA du Bourget vers la VB 107, le 26 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 1er janvier 1917 - Affecté au SFA à compter du 27 avril 1917.

Ltt Hubert de Geffrier, pilote de l'escadrille SOP 107 / BR 107 du 18 décembre 1916 au 16 septembre 1918, pose avec son Breguet 14 B2 orné de son insigne personnel, une croix de Lorraine - Photo Hubert de Geffrier transmis par Ariane Houdaille, son arrière-petite fille, que je remercie pour son aide.

Ltt Hubert Marie Joseph de Geffrier - Né le 15 avril 1893 à La Flèche (Sarthe) - Fils d'Achille Marie Roger de Geffrier et de Marguerite Rousselot de St-Céran - Domiciliés au 27, rue de Loigny à Orléans - Classe 1913 - Recrutement d'Orléans (Loiret) sous le matricule n° XXX - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 7 octobre 1912 - Promotion "Montmirail" - Affecté au 29ème régiment de Dragons pour une année de service, à compter du 10 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 7 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 23 septembre 1913 - Nommé Aspirant, le 11 octobre 1913 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 32ème régiment de Dragons, le 1er août 1914 - Affecté au groupe léger à pied de la 1ère division de cavalerie, le 15 octobre 1914 - Citation à l'ordre de la division, en date du 26 décembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 2 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 10 août 1915 - Observateur de l'escadrille VB 109 du 15 août au 3 octobre 1915 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 2 juillet 1915 - Pendant une mission, il est blessé d'une balle de mitrailleuse qui le touche à un pied, le 2 octobre 1915 - Hospitalisé - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3775 obtenu sur avion Voisin, le 23 juin 1916 - Brevet de pilote civil FAI n° 5173 délivré par l'Aéroclub de France, le 31 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 107 / BR 107 du 18 décembre 1916 au 16 septembre 1918 - Commandant de l'escadrille SOP 107 / BR 107 du 1er juin 1917 au 16 septembre 1918 - Convoyage d'un Sopwith depuis le GDE, le 8 juin 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 10 décembre 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 27 juillet 1918 - Nommé Commandant du GB 3, à compter du 16 septembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Affecté au 5ème bureau de la direction de l'aéronautique - Marié avec Etiennette Harlé d'Ophove, le 1er septembre 1919 - Nommé dans l'arme du Génie, à compter du 13 juillet 1921 - Affecté à la 12ème direction de l'état-major particulier de l'aéronautique - Affecté à l'inspection technique de l'aéronautique, le 1er octobre 1921 mais reste détaché à la 12ème direction - Nommé Chef de bataillon - Officier de la Légion d'Honneur, le 1er janvier 1930 - Commandant du 1er groupe du 31ème RAO jusqu'au 6 janvier 1933 - Instructeur au centre d'études de l'aéronautique du 12 au 23 janvier 1933 - Nommé Lieutenant-colonel - Chef d'état-major du groupement d'aviation de bombardement - Commandant de la 52ème escadre aérienne - Nommé Colonel, le 15 septembre 1936 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 30 juin 1937 - Attaché de l'Air à Berlin du 1er juillet 1937 au 2 septembre 1939 - Nommé Général de brigade aérienne, le 1er mai 1939 - Chef d'Etat Major de la Zone d'Opérations Aériennes du Nord et de la 1ere armée aérienne du 02 septembre 1939 au 19 juin 1940 - Commandant de la base aérienne de Tarbes - Commandant de la 38ème région aérienne - Président de la délégation française aérienne auprès de la Commission allemande d'armistice - Commandant de la 1ère région aérienne (Aix-en-Provence) et du secteur de défense aérienne du Sud du 15 décembre 1941 à 1942 - Nommé Général de Division aérienne, le 15 décembre 1941 - Placé en congé d'armistice en 1943 - Arrêté comme 119 autre officiers supérieurs ou officiers généraux et interné à Godesberg, puis à Eisenberg, le 3 mai 1944 - Ont été libérés par les américains - Mis en disponibilité du 1er octobre 1944 au 1er avril 1945 - Placé en congé d'activité, le 1er avril 1945 - En congé définitif du personnel navigant, le 15 avril 1946 - Passé dans la réserve, le 1er avril 1950 - Grand Officier de la Légion d'Honneur en 1961 - Décédé à Tavernay (71), le 24 novembre 1968 - Sources : Pam - LO pas communicable - Liste PN - CCC VB 109 - CCC VB 107 - AD Loiret - JORF - Dernière mise à jour : 23 septembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Hubert de Geffrier, observateur au groupe de bombardement 3, en date du 20 octobre 1915 : "Lieutenant de cavalerie observateur plein d'entrain. A participé à plusieurs expéditions de bombardement au delà des lignes ennemies et livré combat à des avions allemands. le 2 octobre 1915 au cours d'une expédition a eu le pied traversé par une balle de mitrailleuse."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Hubert de Geffrier, observateur à l'escadrille VB 107, en date du 27 mai 1916 : "Jeune officier observateur qui a pris part à sept bombardements de nuit dont plusieurs effectués sur le même objectif et qui s'est signalé chaque fois par son sang-froidnet son courage, notamment le 18 avril 1916 où il eut son avion atteint. Blessé en octobre 1915 au cours d'un combat aérien."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Hubert de Geffrier, au 32ème régiment de Dragons, commandant de l'escadrille BR 107, en date du 27 juillet 1918 : "Excellent officier, pilote plein d'allant et d'audace, donnant en toutes circonstances l'exemple des plus belles vertus militaires. S'est distingué dans la cavalerie, au cours de combats à pied, puis dans l'aviation où il a effectué plus de cent expéditions de bombardement de jour ou de nuit. Une blessure. Un avion ennemi abattu. Quatre citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Hubert de Geffrier, du 32ème régiment de Dragons, commandant l'escadrille BR 107, en date du 10 octobre 1918 : "Officier hors de pair, comptant personnellement plus de 120 bombardements. A fait de son escadrille une unité de première valeur, préchant constamment l'exempl par son courage et son entrain et l'a conduite avec un minimum de pertes sur tous les champs de bataille de mars à septembre 1918. Nommé dernièrement au commandement d'un groupe de bombardement, l'exerce avec le plus grand succès. Une blessure, quatre citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Colonel Hubert Marie Joseph de Geffrier, détaché à l'état-major de l'armée de l'Air : "24 ans de services, 56 annuités, 6 campagnes, 5 citation à l'ordre de l'armée, une citation à l'odre de la division, une blessure de guerre, 12 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'Honneur du 1er janvier 1930."

Sergent Marcel Louis Auguste Montagne - Né le 2 janvier 1893 à Guéret (Creuse) - Fils d’Emile Charles Joseph Montagne et de Louise Marie Madeleine François - Domiciliés au 1, rue du Bras d’Argent à Guéret (Creuse) - Profession avant guerre Etudiant en sciences - A obtenu un sursis pour continuation d'études - Classe 1913 - Recrutement de Guéret sous le n° matricule 97 - Mobilisé au 121ème régiment d’infanterie, le 26 août 1914 - Affecté au 121ème régiment d’infanterie du 26 août 1914 au 1er février 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme mécanicien, le 1er février 1915 - Mécanicien de l’escadrille VB 107 du 11 mars 1915 au 12 juin 1916 - Passé élève pilote, le 12 juin 1916 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 7150 - Brevet de pilote militaire n° 4790 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 17 octobre 1916 - Licence FAI n° 8678 décernée par l'Aéroclub de France - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l’école d’aviation militaire d’Avord - Nommé Caporal, le 6 novembre 1916 - Stage de tir à l’école du tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" (voltige) à l’école d’aviation militaire de Pau jusqu’au 19 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 112 / SPA 112 du 11 mars au 17 octobre 1917 - Une citation n° 51 à l'ordre de l'aéronautique en date du 22 mars 1917 - Une citation n° 775 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 19 avril 1917 - Nommé Sergent, le 25 avril 1917 - Tué en combat aérien, aux commandes d’un SPAD VII, dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Kuett du Jasta 23b (sa 1ère victoire homologuée) - Son corps a été inhumé dans le cimetière militaire d'Ivoiry, tombe individuelle n° 775 - Son corps a été repris par sa famille après guerre - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

* Citation n° 51 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 mars 1917 : "Jeune pilote plein d'ardeur et de sang-froid - A une de ses premières sorties sur les lignes, après un combat où il avait eu son appareil criblé de balles et une commande coupée, s'est jeté sur un avion ennemi qui attaquait un de ses camarades et a tiré tant qu'il a été maître de diriger son avion à moitié désemparé."

* Citation n° 775 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 19 avril 1917 : "Pilote doué d'une audace et d'un courage remarquables. Le 6 avril 1917, a attaqué un Drachen ennemi qu'il a contraint à descendre. A été mitraillé par un avion ennemi, a engagé le combat, a réussi à abattre l'appareil après lui avoir arraché une aile avec son train d'atterrissage."

Cal Armand Viguier, pilote de l'escadrille VB 107, pose en compagnie de ses deux mécaniciens, après son premier combat aérien contre un Aviatik, le 7 octobre 1915 - Le marquage individuel de l'avion est une sorte de "Y" à l'envers - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cal Edmond Henri Jean Baptiste Valot - Né le 12 avril 1896 à Fraisans (Jura) - Fils de Jules Justin Valot (ouvrier des forges) et de Maria Milleret (ménagère) - Domiciliés à Nogna (Jura) - Profession avant guerre Mécanicien - Classe 1916 - Recrutement de Lons-le-Saunier (Jura) sous le matricule n° 875 - Mobilisé au 42ème régiment d'infanterie, le 9 avril 1915 - Affecté au 43ème régiment d'infanterie, le 24 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 novembre 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 12.075 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 9 mars 1918 - Stage de perfectionnement "bombardement' à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 20 mars 1918 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 14 juillet 1918 - Pilote du GDE du 14 juillet au 23 août 1918 - Carte d'identité de pilote d'avion n° 9000 délivrée par le GDE - Lâché sur avion Breguet 14B2, le 27 juillet 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 23 août au 14 novembre 1918 - Licence de pilote FAI n° 11.837 décerné sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 11 octobre 1918 - Pilote de l'escadrille BR 107 du 14 novembre 1918 au 16 juillet 1919 - Nommé Sergent, le 28 avril 1919 - Démobilisé, le 28 septembre 1919 - Domicilié à Nogna (Jura) - Profession après guerre Conducteur mécanicien - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de bombardement de Luxeuil, le 1er janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation de bombardement de Chartres, le 1er août 1920 - Domicilié à l'entreprise Erb à Varennes, à compter du 7 août 1920 - Consent à être rappelé comme pilote d'avion au 22ème régiment d'aviation, le 30 mai 1922 - Domicilié à Gesnes (Ardennes), à compter du 7 juin 1922 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de Reims, le 25 août 1923 - Domicilié à Sellières (Jura), à compter du 28 avril 1924 - Maintenu en position de "Service armé" dans la réserve, avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour reliquat d'une fracture du radius gauche, hypoacousie droite, cicatrice de l'avant bras droit par la commission de réforme de Besançon, le 26 septembre 1924 - A effectué une période d'entrainement volontaire comme pilote au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron du 30 avril au 7 mai 1925 - Maintenu en position de "Service armé" dans la réserve, avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour cicatrices superficielles des avants bras gauche et droit, hypoacousie droite par la commission de réforme de Besançon, le 21 mai 1926 - Marié avec Mlle Léa Thérèse Poulet (veuve Jouffroy) à la mairie de Rotalier (Jura), le 24 décembre 1926 - Décédé accidentellement à Poligny (Jura), le 17 mars 1928 - Tombé d'un engin agricole, sa chute a provoqué une fracture du crâne avec enfoncement, entrainant une mort instantanée - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 17) de la commune de Fraisans (Jura) - Photo datant de sa période de formation en école de perfectionnement (Avord ou Le Crotoy) - Photo transmise par Marie-Christine Menon, sa petite-fille, que je remercie pour son aide - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 107 - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Jura - Archives familiales - Dernière mise à jour : 9 novembre 2022.

Slt Fernand Charles Léon Rémont - Né le 5 avril 1892 à Reims (Marne) - Fils d'Emile Alphonse Rémont et de Victorine Félicie Meunier - Domiciliés au 17, rue R. Simon à Reims (Marne) - Profession avant guerre Dessinateur en tissus - Classe 1912 - Recrutement de Reims (Marne) sous le matricule n° 1952 - Engagé volontaire pour trois ans, au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 14 mai 1910 - Nommé Caporal, le 25 septembre 1911 - Nommé Sergent, le 8 novembre 1912 - Fin d'engagement et envoyé dans la disponibilité, le 14 mai 1913 - Rappelé à l'activité au 132ème régiment d'infanterie, par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Domicilié au 23bis rue Gambetta à Reims (Marne), à compter du 9 juillet 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 2 janvier 1915 - Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 - Blessé par un éclat d'obus à l'avant bras gauche à Rupt-en-Woëvre, le 16 juillet 1915 - Evacué sur un hôpital, puis convalescence du 16 juillet 1915 au 22 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 mai 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4061 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 28 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Parti à Lyon-Bron avant affectation à l'armée d'Orient, le 13 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 389 du front d'Orient (future escadrille BR 505) du 29 décembre 1916 au 4 avril 1917 - Pilote de l'escadrille F 385 du front d'Orient (future escadrille BR 502) du 4 avril au 27 avril 1917 - Citation n° 45 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 - Participe à la mission d'Otrante du 28 avril au 6 septembre 1917 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 10 août 1917 - Rapatrié d'Orient pour maladie (paludisme), le 6 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 15 novembre 1917 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 25 novembre 1917 - Pilote du GDE du 15 novembre au 9 décembre 1917 - Lâché sur Breguet 14B2, le 6 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 107 du 9 décembre 1917 au 18 mai 1918 - Rentre de stage Breguet 14 B2, le 9 décembre 1917 - Légérement blessé par une balle explosive au niveau du dos au cours d'un combat aérien contre trois Albatros, le 29 mars 1918 - N'a pas été hospitalisé pour cette blessure - Affecté au quartier général de l'aéronautique de la 3ème armée, le 18 mai 1918 - Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 - Evacué sur le dispensaire antipaludisme de Paris, le 21 juin 1918 - Affecté au service de fabrication de l'aviation (SFA), le 6 août 1918 - Affecté à la section technique aéronautique (STAé), le 1er février 1919 - Démobilisé, le 8 septembre 1919 - Domicilié au 2, avenue Sainte-Anne à Asnière-sur-Seine (Hauts-de-Seine), à compter du 8 septembre 1919 - Profession, à partir de 1920, Publiciste - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Passé à la réserve de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, le 20 janvier 1928 - Domicilié au 68, rue Maistre à Paris 18ème (75), à compter du 14 décembre 1932 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation 11/38, le 1er octobre 1934 - Affecté au centre de mobilisation d'aviation n° 71, le 5 août 1935 - Affecté à la base aérienne de Toulouse comme cadre navigant, le 1er décembre 1936 - Placé en position de non disponibilité par mesure disciplinaire pour une période d'une année, à compter du 27 novembre 1937 - Maintenu au bataillon de l'Air 101 - Rayé des cadres, le 14 mai 1938 - Réintégré dans le corps des officiers de réserve de l'Air comme cadre sédentaire, le 29 mars 1940 - Nommé officier honoraire du personnel navigant, le 22 juillet 1947 - Photo de 1940 transmise par la famille - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille 502 d'Orient - CCC de l'escadrille BR 107 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - JORF - Dernière mise à jour : 9 avril 2021.

* Citation n° 73 à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er mai 1915 : "Alors que la tranchée occupée par sa section était contre-attaquée furieusement, a réussi malgré les pertes éprouvées, à maintenir ses hommes en place grpace à sa bravoure, son énergie et sa tenacité."

* Citation n° 41 à l'ordre de la brigade, en date du 23 mai 1917 : "Pilote plein d'entrain et d'allant, a montré, depuis son arrivée à l'escadrille, les plus belles qualités d'ardeur et de sang-froid. A eu un combat très dur forçant l'ennemi à abandonner la lutte."

* Citation n° 268 à l'ordre de l'aéronautique du GQG, en date du 21 mai 1919 : "Excellent officier qui, après s'être distingué dans l'opération du corps d'armée, s'est de suite affirmé pilote de bombardement remarquable. Malgré une santé très délicate, a fourni un magnifique effort dans les mois de mars et avril 1918, soutenant au cours de ses missions de très durs combats. Le 29 mars, en particulier en rentrant avec son avion criblé de balles, lui-même légèrement blessé après avoir tenu victorieusement tête à trois Albatros de chasse très mordant et désemparé l'un de ses adversaires."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Fernand Rémont au 12ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Bon officier. Malgré un état de santé souvent précaire, a fait preuve d'allant et de bravoure. Trois citations. Deux blessures."

 

Photo de l'Adj Charles Chambaz

Adj Charles Joseph Chambaz - Né le 21 juillet 1889 au Hameau du Sappey à St-Barthélémy-de-Séchilienne (Isère) - Fils de Joseph Jean-Baptiste Chambaz (cultivateur) et de Léoncie Carron (ménagère) - Domiciliés en 1914 à Sappey par Laffrey (Isère) - Profession avant engagement Electricien - Classe 1909 - Recrutement de Grenoble (Isère) ou Valence (Drôme) sous le matricule n° 356 - Désigné comme soutien de famille, le 17 septembre 1910 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 140ème régiment d'infanterie, le 5 octobre 1910 - Rengagé pour trois ans, au titre du 2ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 5 octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis, le 3 octobre 1913 - Blessé par éclats d'obus, dans le bras gauche, avec fracture de l'arcade sourcilière droite et multiples blessures légères sur diverses parties du corps, près de St-Mihiel (Meuse), le 10 octobre 1914 - Hospitalisation et convalescence du 11 octobre 1914 au 24 février 1915 - Croix de guerre et citation n° 68 à l'ordre du 8ème corps d'armée, en date du 14 décembre 1914 - Affecté au 107ème régiment d'artillerie lourde, le 1er novembre 1915 - Affecté au centre d'instruction de l'artillerie de tranchée (CIAT), le 14 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 janvier 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur, le 28 janvier 1917 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 28 février 1917 - Mitrailleur du GDE du 28 février au 24 avril 1917 - Mitrailleur du Groupe 199 (missions spéciales) du 24 avril au 16 août 1917 - Observateur / mitrailleur de l'escadrille SOP 107 du 16 au 29 août 1917 - Passé élève pilote, le 29 août 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Formation initiale de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu - Brevet de pilote militaire n° 10.032 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieux, le 25 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation de "Haute école" à l'école d'aviation de Pau, jusqu'au 2 février 1918 - Pilote du GDE du 2 février au 31 mars 1918 - Pilote de l'escadrille N 92 / SPA 92 du 31 mars au 14 octobre 1918 - Blessé par balle à l'arcade sourcilière droite au cours d'un combat aérien sur le front de Champagne, le 19 juillet 1918 - Citation n° 1322 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 26 juillet 1918 - Hospitalisé et convalescence, jusqu'au 1er octobre 1918 - Nommé Adjudant, le 14 octobre 1918 - Affecté au CIACB de Perthes, à compter du 14 octobre 1918 - Décoré de la Military Cross britannique - Démobilisé, le 6 août 1919 - Marié avec Mlle Emilie Angèle en mairie de Villeurbanne (Rhône), le 12 juin 1920 - Rengagé pour deux ans et affecté au 35ème régiment d'aviation, caserné à Lyon-Bron, le 6 janvier 1922 - Nommé Adjudant-chef pilote, le 1er janvier 1929 - Rengagé pour un an, au titre du 35ème régiment d'aviation, caserné à Lyon-Bron, le 6 janvier 1923 - Rengagé pour un an, au titre du 35ème régiment d'aviation, caserné à Lyon-Bron, le 6 janvier 1924 - Blessé en service commandé au cours d'un accident d'avion, le 10 février 1925 - Au cours d’un vol d’entraînement, le Bréguet 14A2 du 35ème régiment d’rviation de Lyon-Bron tombe dans le canal de Jonage, sur la commune de Meyzieu. Un pêcheur, témoin du drame, s'est dirigé en barque vers le lieu du sinistre. Le sergent pilote Charles Chambaz est légèrement blessé, car il a réussit à s’accrocher à un élément de l’avion avant qu’il ne sombre. Son passager, le sergent Claude Gros a coulé avec l’appareil - Médaille Militaire, promotion Fayolle, en date du 16 juin 1925 - Admis à faire valoir ses droits à pension de retraite proportionnelle, le 1er mars 1926 - Renvoyé dans ses foyers, le 2 mars 1926 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 23 mars 1926 - Domicilié route nationale à Bron (Rhône), en date du 29 juillet 1926 - A accompli une période volontaire d'entrainement au 35ème régiment d'aviation du 21 septembre au 7 octobre 1926 - Nommé Sous-lieutenant, de réserve et affecté, dans la réserve, à la 6ème escadrille du 35ème régiment d'aviation mixte (traditions de l'escadrille SPA 75 de la Grande Guerre), le 23 janvier 1927 - A accompli une période de réserve volontaire au 35ème RAO du 1er au 15 mars 1927 - A accompli une période de réserve volontaire au 35ème RAO de 15 jours étalonnés du 11 avril au 15 novembre 1928 - Nommé Lieutenant de réserve, le 23 janvier 1929 - A accompli une période de réserve volontaire au 35ème RAO du 21 octobre au 29 novembre 1929 - A accompli une période de réserve volontaire au 35ème RAO de 15 jours échelonnés en 1930 - Affecté dans la réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 35 - A accompli une période de réserve volontaire du 2 au 16 septembre 1931 - A accompli une période de réserve volontaire du 18 avril au 14 octobre 1933 - A accompli une période de réserve volontaire à la base aérienne de Lyon du 9 au 14 octobre 1933 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 23 décembre 1933 - Profession Hôtelier et domicilié dans la commune de La Morte (Isère), à compter du 29 décembre 1933 - A accompli une période de réserve de 6 jours échelonnée du 1er août 1935 au 30 juin 1936 - A accompli une période de réserve de 5 jours échelonnée du 1er juillet 1936 au 30 juin 1937 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1936 - A accompli une période de réserve de 3 jours échelonnée du 1er janvier au 30 juin 1938 - Affecté à la 2ème section du bataillon de l'air n° 105, le 28 mars 1939 - Rappelé à l'activité du 27 septembre au 1er octobre 1938 - Décédé à La Tronche, le 3 mars 1965 - Sources : Registre des naissances de la commune de St-Barthélémy-de-Séchilienne (Isère) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille SOP 107 - CCC de l'escadrille N 92 / SPA 92 - Bailey/Cony - JORF - Dernière mise à jour : 13 mai 2020.

* Citation n° 1322 à l'ordre de la 4ème armée du MdL Charles Chambaz du 107ème régiment d'artillerie lourde, détaché à l'escadrille SPA 92, en date du 26 juillet 1918 : "Pilote de grand courage. Compte à son actif dix-sept bombardements à longue distance. Passé dans l'aviation de chasse, a montré l'esprit le plus offensif, recherchant toujours le combat. Le 19 juillet 1918, a dégagé un biplace français attaqué à courte distance par quatre Fokker. Après avoir mis en fuite le plus menaçant, a livré combat aux trois autres monoplaces, sauvant l'avion français de toute menace, rentrant lui-même, son avion criblé de balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Charles Joseph Chambaz du centre de mobilisation d'aviation n° 35, en date du 23 décembre 1933 : "23 ans de services, 5 campagnes. A été blessé et cité. Sept ans de bonifications pour services aériens. Médaille Militaire du 16 juin 1920. A accompli 9 périodes d'entrainement aérien volontaires."

Les hommes

Personnels navigants de l'escadrille BR 107 entre le 14 novembre 1918 au 16 juillet 1919 - Le Cal Edmond Valot est debout, en 6ème position à partir de la gauche - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Marie-Christine Menon, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Cne François Félicien Glaize - Né le 12 juillet 1882 à "Rose-Bois", canton de la Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) - Fils de Pierre Paul Léon Glaize, artiste peintre, et de Catherine Marie Ernestine Lefèvre - Domiciliés 95, rue de Vaugirard, 6ème arrondissement de Paris (75) - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 30 octobre 1901 - Affecté comme sous-lieutenant, au 2ème régiment d'infanterie coloniale, le 1er octobre 1903 - Affecté au 3ème régiment de tirailleurs malgaches à Madagascar, le 25 mars 1905 - Nommé Sous-lieutenant de 2ème classe, le 1er octobre 1905 - Affecté au 1er régiment d'infanterie coloniale, le 19 avril 1907 - Affecté au 21ème régiment d'infanterie coloniale, le 9 novembre 1907 - Affecté au 2ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 25 octobre 1908 - Affecté au 3ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 1er avril 1910 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie coloniale, le 8 avril 1911 - Affecté au 23ème régiment d'infanterie coloniale, le 12 août 1911 - Médaille Coloniale avec agrafe "Madagascar" et "Tonkin" - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 décembre 1911 - Brevet de pilote militaire n° 131 obtenu sur avion Nieuport, le 20 juillet 1912 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 845 - Détaché au service l'aéronautique militaire, le 24 septembre 1912 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, centre d'Epinal (88), le 1er octobre 1912 - Affecté au 1er groupe d'aviation, centre de Nancy (54), le 7 décembre 1912 - Désigné pour servir en Indochine par décision ministérielle du 24 février 1913 - Embarque à Marseille (13), le 30 mars 1913 - Affecté comme Lieutenant, au 3ème régiment de tirailleurs tonkinois au Tonkin, le 30 mars 1913 - Détaché au service l'aéronautique militaire, le 23 novembre 1914 - Affecté au 3ème groupe de bombardement (GB 3), le 10 février 1915 - Nommé Capitaine, le 22 février 1915 - Pilote puis Commandant de l'escadrille VB 107 du 22 février 1915 au 13 novembre 1916 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée en date du 18 mai 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 20 mai 1915 - Hospitalisé à l'hôpital auxiliaire n° 222 de Menton puis convalescence du 1er avril au 26 juillet 1916 - Stage au GDE (Groupe des divisions d'entrainement) du 26 juillet au 13 novembre 1916 - En subsistance ou en stage à l'escadrille N 26 du 13 novembre au 5 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 80 / SPA 80 du 13 décembre 1916 au 19 octobre 1917 - Commandant des escadrilles de la 3ème armée du 16 octobre 1917 au 15 juin 1918 - Commandant du groupe de combat n° 15 (GC 15) du 15 juin 1918 au 8 janvier 1919 - Nommé Chef de Bataillon (Cdt), le 25 septembre 1918 - En convalescence jusqu'au 8 janvier 1919 - Mis à la disposition du Ministre des Colonies pour commander l'Aéronautique d'Indochine, le 11 février 1919 - Nommé Commandant de l'Aéronautique d'Indochine, mis en position hors cadre, le 15 mai 1919 - Citation à l'ordre des troupes d'Indochine - Marié avec Emilie Marie Marcelle Philippe, en mairie de Paris 8ème, le 7 octobre 1919 - Affecté au 4ème RAO du Bourget, le 1er janvier 1920 - Affecté au 34ème RAO du Bourget par formation, le 1er août 1920 - Embarqué sur le vapeur "Angers" à Haiphong pour rejoindre Marseille, le 2 février 1923 - Réintégré dans les cadres et remis à la disposition de l'autorité militaire, le 9 mars 1923 - Débarqué à Marseille (13), le 27 mars 1923 - Désigné pour servir à nouveau en Indochine, le 21 septembre 1923 - Embarque à Marseille, le 2 novembre 1923 - Brevet d'observateur en avion titularisé, le 22 mars 1926 - Rentré en métropole, le 10 juin 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, le 10 juillet 1926 - Débarqué à Marseille, le 18 juillet 1926 - Chef de bataillon (Cdt) au 34ème régiment d'aviation du Bourget du 19 janvier 1927 au XXX - Pendant la 2ème guerre mondiale, Résistant F.F.C - Déporté à Buchenwald en janvier 1944 et décédé en déportation, le 28 avril 1945 - Re-nommé Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume (par erreur), le 7 novembre 1958 - Annulé par la suite ! - Le photo présentée montre le Ltt François Glaize en septembre-octobre 1912 aux commandes d'un Maurice Farman modèle 1912 - Photo François Glaize transmise par son petit fils Guillaume que je remercie pour son aide.

Au centre, le Cne François Glaize, commandant de l'escadrille VB 107 du 8 août 1915 au 13 novembre 1916 - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Cal Armand Viguier pose aux commandes d'un Voisin LA de l'escadrille VB 107 - Remarquez le marquage individuel, un losange barré - Le caporal Viguier a été muté de la VB 113 à la VB 107, le 25 septembre 1915 - Il a été nommé sergent, le 21 octobre 1915 - Il a été pilote de la VB 107 du 25 septembre 1915 au 14 juillet 1917, date à laquelle il a été hospitalisé à Castres - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Jean François Marie Georges Le Barazer - Né le 8 décembre 1888 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) - Fils de Noël Emmanuel Marie Joseph Georges Le Barazer et de Jeanne Denise Henriette Demay - Domiciliés au 23, rue de la Croix Blanche à Bordeaux (Gironde) - Classe 1908 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 283 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 8ème régiment de Hussards, le 30 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 7 février 1908 - Maréchal des Logis, le 25 septembre 1908 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 1er octobre 1909 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1913 - Admis à l'école de cavalerie de Saumur (Maine-et-Loire) pour la session 1913-1914 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er août 1914 - Affecté au 3ème régiment de Hussards, le 1er août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, à compter du 17 août 1915 - Observateur puis pilote de l'escadrille VB 107 du 18 août 1915 au 28 décembre 1916 - Citation à l'ordre du groupe de bombardement, en date du 13 octobre 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 28 décembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3581 obtenu à l'escadrille VB 107, le 31 mai 1916 - Insigne de pilote d'avion militaire (macaron) n° 2484 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 septembre 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 29 juin 1917 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 31 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 29 / BR 29 du 7 mars 1917 au 26 mai 1918 - Stage sur Breguet 14 B2 au GDE, le 13 au 27 janvier 1918 - En mission à Matouges du 6 au 9 mars 1918 - En mission du 27 mars au 1er avril 1918 - Victime d'une otite labyrinthique au cours d'un bombardement à haute altitude, le 11 avril 1918 - Affecté au GB 9 du 26 mai 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 avril 1919 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique, le 10 mai 1919 - Détaché à l'état-major du 1er corps d'armée, le 29 décembre 1919 - Réaffecté au SFA, le 9 février 1920 - Affecté au service des fabrications de l'aéronautique du sous-secrétariat d'état de l'aéronautique et des transport aériens, le 1er juin 1920 - Classé en position de réserve spéciale, le 8 janvier 1921 - Affecté au 6ème régiment de Dragons, le 19 février 1921 - Affecté au SFA, le 14 mars 1921 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 14 juillet 1922 - A accompli une période de cinq semaines du 18 décembre 1922 au 21 janvier 1923 - Domicilié au 7, rue Pierre Levée à Paris 11ème (75), à compter du 29 octobre 1924 - A accompli une période d'instruction au SFA de cinq semaines du 1er décembre 1924 au 4 janvier 1925 - Passé en disponibilité, le 6 mai 1926 - A accompli une période de cinq semaines au SFA du 2 août au 4 septembre 1926 - Affecté au 34ème régiment d'aviation stationné au Bourget, le 8 décembre 1926 - En retraite, le 30 septembre 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'Air n° 104, le 13 janvier 1938 - Affecté au bataillon de l'Air n° 117, le 1er mars 1938 - Rappelé à l'activité par appel individuel de prémobilisation générale et affecté à l'état-major de la défense active de la défense anti-aérienne, le 27 août 1939 - Affecté au commandement de la chasse de nuit de la région parisienne (bataillon de l'Air n° 122) de Chartres - Affecté à l'état-major de la zone d'opérations aériennes du Nord, le 5 janvier 1940 - Sources : Pam - CCC escadrille VB 107 - CCC escadrille SOP 29 / BR 29 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Gironde - JORF - Dernière mise à jour : 1er février 2017 - Photo Georges Le Barazer transmise par Jean le Barazer, son fils, que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean François Le Barazer, observateur à l'escadrille VB 107, en date du 13 septembre 1916 : "Officier de grande valeur et excellent pilote, plein d'allant. A exécuté 11 bombardements de jour et 15 de nuit, souvent dans des conditions très défavorables."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean François Le Barazer, pilote à l'escadrille SOP 29 du groupe de bombardement n° 4, en date du 29 juin 1917 : "Ancien observateur. A fait son apprentissage de pilote sans quitter le front. Commande brillamment l'escadrille SOP 29. S'est particulièrement distingué le 14 avril et le 19 juin 1917, où son moteur s'étant arrêté très loin en territoire ennemi, il a réussi à rentrer en repassant les lignes à faible altitude, poursuivi par des avions ennemis."

Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Cne Jean François Marie Georges Le Barazer au 8ème régiment de Hussards, commandant l'escadrille BR 29, en date du 23 avril 1919 : "Observateur plein d'allant et de sang-froid, pilote hardi et courageux, chef d'escadrille de grande valeur. A exécuté de nombreux bombardement de jour, de nuit, se trouvant fréquemment aux prises avec des avions ennemis supérieurs en nombre et remplissant toujours, même dans les circonstances les plus difficiles, les missions qui lui avaient été confiées. Le 24 février 1918, au cours d'une expédition de bombardement, a eu un violent combat avec des avions ennemis supérieurs en nombre. Une blessure. Trois citations."

Slt Maurice Georges Triollet - Né le 4 février 1894 à Alençon (Orne) - Fils de René Hector Triollet et de Esther Valentine Thouvenot - Domiciliés au 25, rue de l'Ecole Normale à Alençon (Orne) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement Alençon sous le matricule n° 344 - Mobilisé au 115ème régiment d'infanterie, le 3 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 11 novembre 1914 - Blessé par balle au thorax à Perthes, le 22 février 1915 - Evacué pour maladie, le 2 mars 1915 - Hospitalisation et convalescence, jusqu'au 23 juillet 1915 - Affecté au 315ème régiment d'infanterie - Nommé Aspirant, le 5 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 septembre 1916 - Citation n° 180 à l'ordre du 4ème corps d'armée, le 8 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 18 janvier 1915 - Détaché au centre GDE du Plessis-Belleville, le 22 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 76 du 22 mars au 15 septembre 1917 - Passé élève pilote de l'école d'Etampes, le 15 septembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9786 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 8 novembre 1917 - Stage de perfectionnement "avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau du 27 novembre au 19 décembre 1917 - Pilote de l'escadrille VB 107 (GB 3) du 25 mai au 24 juin 1918 - Disparu au cours d'une mission, à bord d'un Breguet 14 B2, dans la région Sud-Est de Soissons, le 24 juin 1918 - Fait prisonnier - Il faisait équipage avec le Sgt Edouard Boyreau (mitrailleur) qui est décédé en captivité à Darmstadt (Allemagne), le 23 août 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 20 septembre 1918 - Rapatrié de captivité, le 18 décembre 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 17 août 1919 - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Domicilié au 25, rue de l'Ecole Normale à Alençon (Orne), à compter du 8 septembre 1919 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 11 janvier 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 22 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 12ème régiment d'aviation de bombardement, le 6 juillet 1920 - Domicilié 6, rue du Ouled-Ziane à Casablanca (Maroc), à compter du 27 juillet 1921 - Affecté, dans la réserve, au 37ème régiment d'aviation, le 24 octobre 1921 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 7 juillet 1923 - Mis à la disposition du Général Commandant supérieur des troupes en Indochine, le 18 avril 1924 - Pilote de la 2ème escadrille stationnée à Saïgon (Indochine), le 14 juin 1924 - Domicilié au 5, rue de Calais à Paris (75), à compter du 19 août 1927 - Affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 3 avril 1928 - Profession après engagement employé commercial du Crédit Lyonnais à Madrid (Espagne) - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 107, le 1er novembre 1938 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Tours, le 15 octobre 1936 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 117, le 28 mars 1939 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 2 février 1940 - Nommé Capitaine, le 15 mars 1940 - Photo transmise par Monique Gallais que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Orne - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille N 76 - CCC de l'escadrille VB 107 - JORF - Dernière mise à jour : 20 juin 2017.

* Croix de Guerre avec étoile de vermeil et citation n° 180 à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 8 septembre 1916 : "Plein d'entrain et de vaillance, le 8 septembre 1916, a vigoureusement enlevé sa section à l'assaut montant sur le parapet quelques instants avant et indiquant du geste l'objectif à atteindre. A été blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Maurice Georges Triollet, en date du 2 février 1940 : "25 ans de services, 4 campagnes. A été blessé et cité. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaires."

A gauche, assis sur une roue, le sol Marcel Montagne, mécanicien de l’escadrille VB 107 du 11 mars 1915 au 12 juin 1916 - Passé élève pilote, le 12 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4790 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 17 octobre 1916 - Nommé Caporal, le 6 novembre 1916 - Pilote de l’escadrille N 112 / SPA 112 du 11 mars au 17 octobre 1917 - Nommé Sergent, le 25 avril 1917 - Tué en combat aérien, aux commandes d’un SPAD VII, dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Kuett du Jasta 23b (sa 1ère victoire homologuée) - Photo Marcel Montagne, transmis par Eric Tardy, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

Ltt Pierre Marie Robert Bladinières - Né le 25 janvier 1883 au n° 17, quai Louis XVIII à Bordeaux (Gironde) - Fils de Louis Philippe Bladinières (négociant) et d'Anne Marie Augiéras - Domiciliés au 72, rue Nollet à Paris 17ème en 1903 - Classe 1903 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1331 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 20ème régiment de Dragons, le 6 février 1901 - Arrivé à l'unité, le 9 février 1901 - Nommé Brigadier, le 18 janvier 1902 - Nommé Brigadier Fourrier, le 24 décembre 1902 - Nommé Maréchal des logis, le 18 septembre 1903 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 23 octobre 1904 - Rengagé successivement pour 2 ans puis 5 fois pour un an - Nommé Aspirant à l'école d'application de cavalerie de Saumur, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 2ème escadron du 31ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1913 - Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 - Blessé par une fracture parcellaire du tibia droit partie externe 1/3 inférieur et entorse tibio-tarsienne, le 9 septembre 1914 - Transféré sur l'hôpital auxiliaire n° 3 de Marseille (Bouiches-du-Rhône) - Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire, comme observateur, le 20 juillet 1916 - Formation au centre aéronautique d'Esquennoy et observateur stagiaire de l'escadrille VB 107 du 20 juillet au 25 septembre 1916 - Observateur stagiaire de l'escadrille N 62 du 25 septembre au 1er décembre 1916 - Observateur de l'escadrille R 210 du 1er décembre 1916 au 20 janvier 1917 - Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 - Observateur de l'escadrille N 31 du 20 janvier au 18 mai 1917 - Observateur de l'escadrille F 24 du 18 mai au 8 juin 1917 - Passé élève pilote à l'école militaire d'aviation de Chartres, le 8 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7472 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 13 juillet 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 14 juillet 1917 - Stage de Haute Ecole à l'école d'aviation militaire de Pau, le 23 août 1917 - Pilote du GDE, le 14 septembre 1917 - Affecté à l'aéronautique du groupe de chasse 11, le 20 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 31 (GC 11), le 22 octobre 1917 - Commandant de l'escadrille N 75 du 23 décembre 1917 au 19 février 1919 - Nommé Capitaine, à titre temporaire, le 25 février 1918 - Nommé Capitaine, à titre définitif, le 28 juin 1918 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 28 septembre 1918 - Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 16 octobre 1918 - Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 - Croix de Guerre avec deux palmes en bronze et une étoile de vermeil - Nommé Adjoint au commandant de l'aéronautique de l'armée d'Orient - Débarqué à Salonique, le 21 mars 1919 - En Orient du 21 mars au 20 novembre 1919 - Embarqué sur le Souirah, le 20 novembre 1919 - Croix de guerre grecque - Affecté au groupement aéronautique n° 3 à Châteauroux, le 13 novembre 1919 - Commandant du groupement de chasse n° 3, le 19 novembre 1919 - Arrivé en métropole, le 19 décembre 1919 - Commandant du 3ème régiment d'aviation de chasse de Châteauroux-La-Martinerie, le 1er janvier 1920 - Classé en position "Hors cadre aéronautique", le 20 mai 1920 - Affecté au 2ème bureau de l'état-major de l'aéronautique, le 22 janvier 1922 - Désigné pour suivre le cycle dinstruction des chefs de bataillons ou d'escadrons du 31 mars au 28 mai 1924 - Marié avec Mlle Marie Pauline Henriette de Benoist à Waly (Meuse), le 7 août 1924 - Titularisé observateur en avion, en date du 11 décembre 1924 - Nommé Chef de Bataillon et Chef d'état-major de la 1ère division aérienne à Metz, le 25 décembre 1924 - Grade d'officier de la légion d'Honneur, en date du 13 janvier 1929 - Affecté au service général de ravitaillement en matériel d'aviation, le 7 février 1929 - Détaché à la division de l'aéronatique marchande - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 décembre 1930 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 9 mai 1933 - Arrivé à l'unité et affecté à la compagnie hors rang (CHR), le 1er juin 1933 - Affecté au 2ème régiment d'aviation d'observation de Tours, le 26 août 1933 - Arrivé à Tours le 13 septembre 1933 - Suite à la dissolution du 2ème RAO et la création de la base aérienne n° 3 - Commandant du 2ème escadre aérienne de Tours, le 1er janvier 1934 - La base aérienne n° 3 devient, par changement de dénomination, la base aérienne n° 131, le 1er janvier 1934 - Chef d'état-major de la 3ème région aérienne - Nommé Colonel, le 25 décembre 1934 - Marié avec Mlle Simone Martie Charlotte Tangre à Nice (Alpes-Maritimes), le 30 décembre 1961 - Décédé à Waly (Meuse), le 28 avril 1969 - Photo Daniel Porret (+) que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (section 1 - acte n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Etat des services - Registre d'état-civil (n° 123) de la ville de Bordeaux (Gironde) - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - LO - Extrait d'acte de décès - Dernière mise à jour : 4 décembre 2023.

* Citation n° 6 à l'ordre de la 2ème division de cavalerie, le 27 août 1914 : "A executé plusieurs reconnaissances d'officier et y a déployé de grandes qualités de sang-froid et d'intrépidité en particulier les 5 et 6 août autour de Château-Salins où il a pénétré dans les lignes ennemies pour en rapporter de précieux renseignements."

* Citation n° 17 à l'ordre de la 148ème brigade d'infanterie, en date du 17 juillet 1915 : "Détaché à l'état-major de la 148ème brigade pendant une période d'attaque, a rendu de précieux services comme officier de liaison, remplissant avec une conscience et une intelligence tactique appréciées les missions qui l'amenaient à traverser un terrain fortement battu jusqu'à la première ligne, de nuit comme de jour, sans jamais connaitre, ni fatigue, ni le danger."

* Citation n° 219 à l'ordre du 6ème corps d'armée, en date du 9 janvier 1917 : "Officier énergique et très brave qui, pendant une période d'offensive particulièrement active, a assuré la prise de photographies éloignées dans les lignes ennemies, et cela dans les conditions les plus périlleuses et au cours de nombreux et durs combats aériens."

* Citation n° 343 à l'ordre de la 10ème armée du Cne Pierre-Marie-Robert Bladinières, de 1'escadrille SPA 75, groupe de combat 14, en date du 16 octobre 1918 : "Excellent pilote et chef d'escadrille, apportant à l'accomplissement de sa tâche une volonté et une ardeur inlassables. A su obtenir de son unité un rendement supérieur. Le 17 août 1918 a attaqué un drachen ennemi. qu'il a descendu en flammes."

* Citation collective n° 12.513 à l'ordre de l'armée de l'escadrille SPA 75, en date du 13 décembre 1918 : "Unité remarquable par son entrain et son activité inlassable. Entrainé par son chef, le capitaine Bladinières, sans cesse lui-même en tête de ses patrouilles, n'a cessé d'être pour le commandement un auxiliaire précieux, tant dans la chasse des avions ennemis que dans la protection de nos propres appareils de corps d'armée. Dans les dernières attaques, a abattu sept avions ennemis et sept Drachen, portant ainsi à 31 le nombre de ses victoires."

En place avant, le SLt Eugène Maechler, pilote de l’escadrille VB 107 (GB 3) du 2 au 16 mai 1917 - Il a été ensuite pilote de l’escadrille VB 113 (GB 3) du 16 mai 1917 au 16 juillet 1919 d'où cette photo a été prise - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Maechler transmise par Patrick de Villodon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Eugène Jules Maechler - Né le 13 février 1890 à Châlons-sur-Marne (Marne) - Fils de André Emile Léon Gabriel Maechler et de Marie Lazarette Marguerite Charbonnier - Mère domiciliée au 43, rue du Rocher à Paris 8ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6 ème bureau de la Seine sous la matricule n° 43 - Appelé pour effectuer son service militaire, au 3ème régiment du Génie à Reims (Marne), à compter du 7 octobre 1911 - Affecté au 2ème groupe d’aéronautique, à compter du 1er janvier 1913 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Etudiant - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale au 1 er groupe d’aérostation, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Dijon, le 20 juillet 1916 - Passé à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 1er septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5126 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 5 janvier 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 15 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 23 janvier 1917 - Stage de spécialisation à l’école d’Istres-Miramas - Stage à l’école d’aviation militaire de Châteauroux du 14 février au 16 mars 1917 - Pilote du GDE du 26 mars au 2 mai 1917 - Pilote de l’escadrille VB 107 (GB 3) du 2 au 16 mai 1917 - Pilote en subsistance à l’escadrille VB 108 (GB 3) du 2 au 9 mai 1917 - Pilote de l’escadrille VB 113 (GB 3) du 16 mai 1917 au 16 juillet 1919 - Nommé Sergent, le 5 septembre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique, en date du 27 décembre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage après un bombardement de nuit sur Château-Thierry, le 11 mars 1918 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage après un bombardement de nuit dans l’Aisne, le 15 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 30 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 4 novembre 1918 - Citation à l’ordre de l’escadrille, en date du 25 novembre 1918  - Passé en subsistance à la RGAé, le 16 juillet 1919 - Démobilisé, le 9 août 1919 - Profession après guerre Fondé de pouvoirs d’agents de change - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d’aviation de bombardement (détachement de Luxeuil), le 22 juin 1920 - Affecté au 22ème régiment d’aviation (bombardement de nuit), par changement de numérotation du régiment, le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 4 octobre 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 10 octobre 1920 - Domicilié au 8, rue Eugénie Labiche, à compter du 11 février 1922 - Passé à l’arme de l’aéronautique, le 20 mars 1923 - Nommé Lieutenant, le 15 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 22, le 1er août 1928 - Domicilié au 49 bis rue Berthier à Versailles (Yvelines), à compter du 10 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Chartres, le 1er décembre 1936 - Radié du personnel navigant, le 3 août 1938 - A effectué une période de réserve au bataillon de l’air 122 du 5 au 18 juin 1939 - Rappelé à l’activité, le 25 août 1939 - Affecté à la compagnie des combustibles liquides 6/122, le 25 août 1939 - Affecté du secteur de l’Air n° 5 à la compagnie de combustibles liquides 13/101, le 2 mars 1940 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille VB 107 - CCC de l’escadrille VB 108 - CCC de l’escadrille VB 113 - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 17 janvier 2019.

* Citation à l’ordre de l’armée du Sgt Eugène Maechler, pilote à l’escadrille VB 113, en date du 30 juin 1918 : "Pilote d’élite. Modèle de dévouement et de bravoure. A pris part à 27 bombardements effectuant jusqu’à trois expéditions successives au cours de la même nuit. A été blessé deux fois à l’atterrissage par suite de panne de moteur ; est reparti en mission de bombardement à peine rétabli. Fait preuve en toutes circonstances du plus bel allant et d’un profond mépris du danger."

* Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Eugène Maechler du 22 ème régiment d’aviation, en date du 4 octobre 1920 : "Officier très brave, d’une haute valeur morale, a travaillé avec ardeur et totalisé soixante-quatorze missions sur l’ennemi, méritant ainsi trois citations. Deux blessures. Trois citations."

Ltt Marcel Jules Joseph Chardin - Né le 2 mars 1889 à Versailles (Yvelines) - Fils de Joseph Chardin et de Léonie Victoire Madeleine Guérard - Domiciliés au 50, rue du Midi au Mans (Sarthe) puis au 25 avenue de Paris au Mans (Sarthe) - Classe 1909 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le matricule n° 1231 - Réussi le concours d'entrée à l'école spéciale militaire de St-Cyr en 1908 - Examen oral, le 6 juillet 1908 - Examen d'aptitude au service dans la cavalerie du 7 au 10 juillet 1908 - Classé 127ème sur 225 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le - Effectue une année de service militaire au 12ème régiment de Dragons, à compter du 5 octobre 1908 - Nommé Brigadier, le 2 avril 1909 - Admis à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 18 octobre 1909 - Nommé Brigadier, le 19 octobre 1909 - Maréchal des Logis, le 5 novembre 1909 - Nommé Aspirant, le 16 mai 1910 - Blessé d'une commotion cérébrale avec tendance à des névralgies faciales par suite d'une chute de cheval, le 10 mars 1911 - Nommé Lieutenant et affecté au 4ème régiment de Cuirassiers, le 21 septembre 1911 - Quitte St-Cyr, le 1er octobre 1911 - Blessé par des plaies contuses des parties molles de la face en tombant de cheval au cours d'un saut d'obstacle, le 17 décembre 1911 - Affecté au 8ème régiment de Cuirassiers, le 16 septembre 1912 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Démission acceptée par décision présidentielle du 20 juin 1913 - Nommé Lieutenant de réserve, le 29 novembre 1913 - Affecté, dans la réserve, au 19ème régiment de Dragons, le 14 juillet 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 mars 1915 - Observateur de l'escadrille VB 107 du 15 mars au 13 mai 1915 - Observateur de l'escadrille MF 14 du 13 mai au 26 juin 1915 - Nommé Lieutenant d'active, le 18 juin 1915 - Tué au cours d'un combat aérien au-dessus des Vosges, le 26 juin 1915 - Son corps a été déposé au l'hôpital complémentaire d'armée de Gérardmer (Vosges), le même jour - Le Slt Aurélien Richard, qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie au cours de ce combat - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 juin 1915 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Sarthe - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 8 décembre 1017.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Marcel Chardin, observateur à l'escadrille MF 14 et du Slt Aurélien Richard, pilote à l'escadrille MF 14, en date du 30 juin 1915 : "ont fait preuve de courage, de dévouement et d'esprit de sacrifice en engageant résolument, avec un avion ennemi très fortement armé, au cours d'une reconnaissance aérienne, un combat à la suite duquel ils ont trouvé une mort glorieuse."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Marcel Chardin, observateur à l'escadrille MF 14, en date du 28 août 1915 : "a fait preuve de courage, de dévouement et d'esprit de sacrifice en engageant résolument, avec un avion ennemi très fortement armé, au cours d'une reconnaissance aérienne, un combat à la suite duquel il a trouvé une mort glorieuse."

 

Photo du Cal Raoul Lestoclet

Cal Raoul Gaston Lestoclet - Né le 17 mars 1894 à Etoges (Marne) - Fils de Louis Auguste Lestoclet et d'Henriette Félicie Bayet - Profession avant guerre Mécanicien en automobile - Classe 1914 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 680 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, commé mécanicien, le 1er septembre 1914 - Affecté aux 2ème réserves de ravitaillement à St-Cyr, le 14 décembre 1914 - Affecté à la réserve générale d'aviation (RGA), le 1er janvier 1915 - Rejoint l'école d'aviation militaire de Dijon, le 26 janvier 1916 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire, le 30 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3301 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 avril 1916 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, du 5 mai au 1er juillet 1916 - Nommé Caporal, le 7 mai 1916 - Pilote du GDE du 1er juillet au 14 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 14 au 16 décembre 1916 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 16 décembre 1916 au 29 mars 1917 - Grièvement blessé, avec fracture à la base du crâne, au cours d'un accident d'avion, le 28 mars 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance E 246 de Breteuil, le 29 mars 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Testart qui a été blessé - Raoul Lestoclet repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Sources : Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille VB 107 - CCC de l'escadrille VB 108 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Marne - Bailey / Cony - MpF - Dernière mise à jour : le 11 mars 2021.

 

Les avions

Voisin LA de l'escadrille VB 107 photographié par le Sol Jean Théry, affecté à l'escadrille du 26 février au 1er octobre 1915 - Jean Théry pose aux commandes de l'avion - Photo Jean Théry transmise par Pierre Théry, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sol Jean Jules Alban Théry - Né le 25 septembre 1889 à Hazebrouck (Nord) - Fils de Théodore Alexandre Romain Théry (marbrier) et de Marie Sophie Delys - Classe 1909 - Recrutement de Dunkerque (Nord) sous le matricule n° 385 - Service militaire au régiment de sapeurs aérostiers, à compter du 1er octobre 1910 - Fin de service militaire et envoi dans la disponibilité, le 1er octobre 1912 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon, le 2 août 1914 - Classé "Service Auxiliaire" pour endocardie rhumatismale par la commission de réforme du Rhône, le 14 janvier 1915 - Affecté à l'escadrille VB 107 du 26 février au 1er octobre 1915 - Déclaré "Service armé" par la commission de réforme de Beauvais, le 5 septembre 1917 - Marié avec Mlle Raymonde Fernande Elise Mucherie à Hazebrouck (Nord), le 11 septembre 1917 - Affecté au Parc et laissé en subsistance à l'escadrille VB 107, le 1er octobre 1915 - Infirmier à l'escadrille VB 108 du (avant le 1er trimestre 1917) au (après le 1er trimestre 1919) - Démobilisé, le 11 juillet 1919 - Domicilié au 34, rue de la Paix à Hazebrouck (Nord), à compter du 30 mars 1965 - Décédé à Hazebrouck, le 12 décembre 1972 - Sources : Registre des naissances de la ville de Hazebrouck - CCC de l'escadrille VB 107 - CCC de l'escadrille VB 108 - Fiche matricule du département du Nord - Dernière mise à jour : 12 décembre 2017.

Le soldat Jean Théry, affecté à l'escadrille VB 107 du 26 février au 1er octobre 1915, pose à Jusanvigny (Aube) pendant un transfert de l'escadrille VB 107 entre Nogent-sur-Seine et Belfort, le 18 mars 1915 - Photo Jean Théry transmise par Pierre Théry, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Quatre hommes qui travaillent ensemble : aux commandes, le Sgt Armand Viguier (pilote) - à la mitrailleuse, le Sgt Joseph Ribourt (observateur) - devant l'avion, avec le casque sur la tête, le second mitrailleur et assis devant le train d'atterrissage, le 1er mécanicien en charge de l'entretien de cet appareil - Cette photo a été prise sur le terrain d'Esquennoy, le 3 janvier 1916 - Le symbole d'identification est un losange barré - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Voisin LA de l'escadrille VB 107 en 1915 - Remarquez les symboles individuels de chaque avion - Au premier plan, un carré barré, puis une croix - Le premier appareil, le n° 410, est celui du Sgt Léon Gouvernet, pilote de la VB 107 du 5 octobre 1915 au 17 mars 1917, date de sa mort - La ligne pointillée signale le Sgt Léon Gouvernet (pilote) - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Voisin 5 LAS n° V 1463 de l'escadrille VB 107 capturé au cours d'une mission de bombardement en 1916 - Il est vraisemblable que ce soit le même avion que la photo présentée au-dessus - Il est vraisemblable que cet avion soit celui de l'équipage composé du Cal Marcel Voyer (pilote) / Sol Paul Capdeville (mitrailleur) qui ont été fait prisonniers, le 3 février 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Voisin 5 LAS n° V 1463 de l'escadrille VB 107 capturé au cours d'une mission de bombardement en 1916 - Il est vraisemblable que ce soit le même avion que la photo présentée au-dessus - Il est vraisemblable que cet avion soit celui de l'équipage composé du Cal Marcel Voyer (pilote) / Sol Paul Capdeville (mitrailleur) qui ont été fait prisonniers, le 3 février 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Un équipage de la VB 107 parmi tant d'autres : à gauche, le Ltt Maurice Nogues (pilote) et à droite le Ltt Le Barazer, (observateur) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Un autre équipage : A l'avant le Cne François Glaize (pilote) et à l'arrière le Sol Jacques Carlier (mitrailleur) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Dix Nieuport XIII et XV équipérent provisoirement, de janvier à juin 1917, l'escadrille VB 107 avant son passage sur Sopwith 1B1 et 1B2 - Ces avions n'ayant pas donné satisfaction en 1916 pour des performances insuffisantes par rapport au cahier des charges, ont été remisés à l'arrière et à l'entrainement - Par défaut, les moyens aériens de la 107 sont divisés en deux groupes distincts, avec 10 Nieuport XIII et XV utilisés dans les missions diurnes et 15 Voisin LAS pour les missions de nuit - Cette photo montre un Nieuport XIII avant sa livraison à l'aéronautique militaire - Photo collection CAEA que je remercie pour son aide.

Dix Nieuport XIII et XV équipérent provisoirement, de janvier à juin 1917, l'escadrille VB 107 avant son passage sur Sopwith 1B1 et 1B2 - Ces avions n'ayant pas donné satisfaction en 1916 pour des performances insuffisantes par rapport au cahier des charges, ont été remisés à l'arrière et à l'entrainement - Par défaut, les moyens aériens de la 107 sont divisés en deux groupes distincts, avec 10 Nieuport XIII et XV utilisés dans les missions diurnes et 15 Voisin LAS pour les missions de nuit - Cette photo montre un Nieuport XV avant sa livraison à l'aéronautique militaire - Photo collection CAEA que je remercie pour son aide.

Sopwith 1B1 n° 185 de l'escadrille SOP 107, posé en zone occupée par les Allemands, dans les environs de la Fère, le 17 juillet 1917 - Son pilote, le Slt Auguste Faidide s'est perdu pendant une mission de bombardement et s'est posé chez l'ennemi par erreur - Il a été fait prisonnier et interné à Karlsruhe (Allemagne) - Photo collection Gregory VanWyngarden.

Sopwith 1B1 n° 185 de l'escadrille SOP 107, posé en zone occupée par les Allemands, dans les environs de la Fère, le 17 juillet 1917 - Son pilote, le Slt Auguste Faidide s'est perdu pendant une mission de bombardement et s'est posé chez l'ennemi par erreur - Il a été fait prisonnier et envoyé en captivité à Karlsruhe (Allemagne) - Photo collection Gregory VanWyngarden.

Photo du fuselage du Sopwith 1B1 n° 185 de l'escadrille SOP 107 capturé intact par les Allemands, dans les environs de la Fère, le 17 juillet 1917 - Un insigne personnel, une croix de Lorraine posée sur un rond de couleur est peint avec l'insigne de l'unité - Son pilote, le Slt Auguste Faidide s'est perdu pendant une mission de bombardement et s'est posé chez l'ennemi par erreur - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Dans les environs de Montmirail, le Breguet 14 B2 n° 1590 codé "X" de l'escadrille BR 107 a terminé son atterrissage par une mise en pylône, au retour d'une mission de bombardement sur les lignes allemandes en juin 1918 - Le "X" est un marquage personnel - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo du fond "Valois" mis en ligne par la BDIC.

Breguet 14 B2 n° 1277 de l'équipage MdL Gilbert Connin / Sol Georges Cador forcé d'atterir en zone occupée par l'ennemi, pendant une mission de bombardement sur les gares de Laon et Bozancourt, le 8 mars 1918 - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - On distingue nettement les 2 insignes, celui de l'escadrille et un damier bleu et blanc - Je cherche un exemplaire plus net de cette photo - Photo Delcampe

L'Uffz. Otto Kutter, observateur du Schutzstaffel 8, inspecte le poste arrière d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 107 capturé intact - Cet appareil est l'un des trois perdus en mission, le 8 mars 1918, le 1277 de l'équipage MdL Gilbert Connin / Sol Georges Cador - La mission consistait à bombarder les gares de Laon et Bozancourt - Remarquez l'insigne personnel du pilote, un damier bicolore et le nom de baptème "Yette" - La présence commune de l'insigne d'unité associé à un insigne personnel était généralisée au sein de la BR 107 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide

Breguet 14B2 du Cne Hubert de Geffrier, commandant de l'escadrille SOP 107 / BR 107 du 1er juin 1917 au 16 septembre 1918 - Remarquez l'insigne personnel du pilote, une croix de Lorraine - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

L'équipage composé du Ltt Bouis (57 bombardements) et Sgt Gizandin (57 bombardements et 1 victoire) de l'escadrille BR 126 sur le terrain de Boissy-en-France - Photo ECPA du fort d'Ivry.

Un Breguet XIV B2 de la 1ère escadrille du 12ème RAB (ex BR 107 de la Grande Guerre) en vol dans les années 1920-1922 - Le 12ème RAB était stationnée à Neustadt - Remarquez les 3 insignes de cet avion : l'insigne collectif et deux insignes personnels, une étoile blanche ou jaune et un autre non identifié - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

 

 

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Les avions

Le Cal Marcel Voyer, pilote de l'escadrille VB 107 du 28 septembre 1915 au 3 février 1916, photographié après qu'il ait été fait prisonnier au cours d'une mission de bombardement, en compagnie du soldat Paul Capdevielle, le 3 février 1916 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Cal Marcel Léon Ernest Voyer - Né le 5 octobre 1893 à La Roche-sur-Yon (Vendée) - Fils d'Emile Ernest Voyer et d'Irma Martin - Domiciliés à l'Octroi, route des Sables à la La Roche-Sur-Yon (Vendée) - Profession avant guerre Mécanicien dépanneur - Classe 1913 - Recrutement de La Roche-sur-Yon (Vendée) sous le matricule n° 1757 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er groupe aéronautique de l'aéronautique militaire, le 6 février 1913 - Brevet de pilote militaire n° 1285 obtenu le 29 juillet 1915 - Stage de transformation "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 4 août au 12 octobre 1915 - Nommé Caporal, le 4 août 1915 - Pilote de la RGA, le 7 octobre au 28 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 107 du 28 novembre 1915 au 3 février 1916 - Fait prisonnier, dans les environs de La Ferté-Chevresy (Aisne), au cours d'une mission de bombardement, en compagnie du soldat Paul Capdevielle, le 3 février 1916 - Interné d'abord à Laon (Aisne), puis transféré à Wahn, à côté de Cologne (Allemagne) du 12 février au 24 mai 1916 - Interné au camp de Gardelegen, au Nord de Magdebourg du 24 mai au 29 juillet 1916 - Transféré sur le camp de Mersebourg, à l'Ouest de Leipzig, à compter du 29 juillet 1916 - Fin de captivité, le 2 janvier 1919 - Rapatrié en France, le 13 janvier 1919 - Démobilisé, le 22 août 1919 - Domicilié rue du Pont à Seurre (Côte-d'Or), à compter du 31 août 1919 - Domicilié au 84, rue d'Anjou à Versailles (Yvelines), à compter du 13 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 31ème régiment d'aviation de Tours en 1920 - Domicilié rue de Viroflay à Versailles (Yvelines), à compter du 24 mars 1921 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 3 août 1922 - Domicilié à La Belle-les-Bordes par Cernay-la-Ville (Seine-et-Oise), à compter du 16 avril 1923 - Domicilié au 3, route de Nantes au Sables-d'Olonne (Vendée), à compter du 21 juillet 1924 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 29 janvier 1926 - Passé en position "Sans affectation", le 16 mars 1931 - Réformé n° 2 définitivement pour hypertrophie de la prostate avec mictions fréquentes par la commission de réforme de la Roche-sur-Yon (Vendée), le 8 novembre 1939 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Vendée - CCC de l'escadrille VB 107 - Site Internet du CICR - Dernière mise à jour : 6 mai 2021.

Le soldat Paul Capdevielle, mitrailleur / observateur de l'escadrille VB 107 du 5 septembre 1915 au 3 février 1916, au moment de sa capture, au cours d'une mission de bombardement, en compagnie du caporal Marcel Voyer, le 3 février 1916 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sol Paul Henri Capdevielle - Né à Casteide-Cami (Pyrénées-Atlantiques), le 15 juillet 1877 - Fils de Jean Capdevielle (cultivateur) et de Jeanne Larrin (ménagère) - Classe 1897 - Recrutement de Pau (Pyrénées-Atlantiques) sous le matricule n° 1258 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 18ème régiment d'infanterie, le 14 novembre 1898 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 20 septembre 1899 - Passé dans la réserve de l'armée active, le 1er novembre 1901 - Profession élève ecclésiastique domicilié au séminaire St-Eugène d'Alger (Algérie), à compter du 6 juin 1902 - Domicilié au 141, rue Vendôme à Lyon (Rhône), à compter du 11 mai 1904 - A accompli une période d'exercices à la 18ème section d'infirmiers militaires du 28 novembre au 15 décembre 1904 - Réformé n° 2 pour tuberculose génital testiculaire par la commission spéciale de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le 24 août 1905 - Passé "Service Auxiliaire" par le conseil de révision d'Orthez (Pyrénées-Atlantiques), le 11 décembre 1914 - Classé "Service Armé" sur sa demande par la commission de réforme de Versailles (Yvelines), le 9 août 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 12 août 1915 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux (Gironde), jusqu'au 5 septembre 1915 - Observateur / mitrailleur de l'escadrille VB 107 du 5 novembre 1915 au 3 février 1916 - Fait prisonnier, dans les environs de La Ferté-Chevresy (Aisne), au cours d'une mission de bombardement, en compagnie du caporal Marcel Voyer, le 3 février 1916 - Transféré sur le camp de Mayence, au Sud-Ouest de Francfort-sur-le-Main (Allemagne), le 14 février 1916 - Evacué sur le camp de Vöchrenbach, à l'Est de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), le 3 mars 1916 - Evacué sur le camp de Burg, au Nord-Est de Magdebourg (Allemagne), le 23 août 1916 - Interné à Frankfurt, à l'Est de Mayence, puis transféré sur Heidelberg, au Sud-Est de Ludwigshafen (Allemagne) du 11 novembre au 28 décembre 1918 - Rapatrié en France, le 29 décembre 1918 - Démobilisé, le 20 février 1919 - Maintenu "Service Armé" avec pension d'invalidité temporaire de 10 % pour douleurs lombaires et petit noyau cicatriciel à la queue de l'épididyme gauche (testicule) par la commission de réforme de Lyon (Rhône), le 15 octobre 1923 - Maintenu "Service Armé" pour le même motif par la 3ème commission de réforme de la Seine, le 23 octobre 1925 - Sources : Acte n° 5 du registre des naissances de l'année 1877 de la commune de Casteide-Cami (Pyrénées-Atlantiques) - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées-Atlantiques - Site internet du CICR - Dernière mise à jour : 6 mai 2021.

Voisin LAS n° 1176 de l'équipage Cal Marcel Voyer (pilote) / Sol Paul Capdevielle (observateur / mitrailleur) de l'escadrille VB 107 capturé intact par les Allemands, le 3 février 1916 - Le marquage individuel de cet avion est une Svastika - Photo collection Maurice Sublet que je remercie pour son aide.

Voisin LAS n° 1176 de l'escadrille VB 107 capturé intact par les Allemands, le 3 février 1916 - Le symbole individuel de cet avion est une Svastika - Chaque avion de cette unité portait un symbole différent - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Voisin LAS n° 1176 de l'escadrille VB 107 capturé dans les environs de Vézaponin, le 3 février 1916 et démonté pour être expédié en Allemagne - Il s'agit de l'avion de l'équipage composé du caporal Marcel Voyer (pilote) et soldat Capdevielle (mitrailleur) - Photo documentation Patrick Silbermann que je remercie pour son aide.

Le Voisin LAS du Sgt Armand Viguier après son accident d'atterrissage sur le terrain de Palesnes, le 13 mai 1917 - Il s'agit probablement d'une mise en pylone qui s'est terminée par un retournement complet - Les dégats sont très importants mais l'équipage est indemne - Il porte toujours le symbole d'identification du pilote, un losange barré - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Voisin LAS piloté par le Sgt Armand Viguier après son accident d'atterrissage sur le terrain de Palesnes, le 13 mai 1917 - Remarquez sur les flancs de l'appareil, le losange barré, propre au Sgt Viguier, que l'on retrouve sur la photo ci-dessus - Carte postale d'époque.

A droite, le Sgt Armand Viguier pose après son accident d'atterrissage sur le terrain de Palesnes, le 13 mai 1917 - Photo Armand Viguier transmise par Thierry Servot-Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Vue du Breguet XIV B2 n° 1278 de l'équipage Cal Germain Michel / MdL Louis Hertzog abattu lors d'une mission de bombardement sur les gares de Laon et de Bozancourt, le 8 mars 1918 - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Cette photo montre l'avion après son redressement - On distingue nettement les 2 insignes, celui de l'escadrille et une sorte de "W" dans un cercle noir ou rouge - Le mitrailleur est décédé des suites de ses blessures, le 20 juin 1918 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Vue rapprochée du Breguet XIV B 2 n° 1278 retourné dans un champ après avoir été abattu au cours d'une mission de bombardement sur les gares de Laon et de Bozancourt, le 8 mars 1918 - En toute vraisemblance, les allemands sont en train d'extraire l'équipage qui est coincé dans son appareil - Remarquez l'insigne personnel du pilote - Cette pratique était généralisée au sein de l'escadrille BR 107 - Tous les avions portaient à la fois l'insigne de l'unité et un insigne personnel - Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Détail de la photo précédente - En retournant l'épreuve, on distingue nettement l'insigne personnel du pilote peint dans un cercle noir ou rouge - Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Vue de détail du fuselage du Breguet XIV B 2 n° 1278 de la BR 107 abattu, le 8 mars 1918 - L'avion est toujours sur le dos - Remarquez l'insigne d'escadrille et les impacts de balles visibles sur la partie gauche de la photo - Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 n° 1278 de l'escadrille BR 107 abattu dans les lignes allemandes au cours d'une mission de bombardement sur les gares de Laon et de Bozancourt, le 8 mars 1918 - Son équipage, composé du Cal Germain Michel / MdL Louis Hertzog, a été fait prisonnier - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Vue de détail de l'empennage du Breguet XIV B 2 n° 1278, de l'équipage Cal Germain Michel / MdL Louis Hertzog, capturé par les allemands, le 8 mars 1918 - Après avoir été copieusement mitraillé par les chasseurs allemands, ce bombardier a pris contact avec le sol très lourdement, le train d'atterrissage n'y a pas résisté - Nous ne sommes pas en présence d'un pylone qui s'est terminé sur le dos - Photo Collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Collision au sol entre deux Breguet 14 B2 de la 1ère escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) dans le début des années 20 - Les avions portent toujours l'association de l'insigne d'escadrille et de l'insigne personnel - Un triangle blanc évidé pour l'avion de droite, des lettres stylisées à bordures blanches - Je cherche un exemplaire plus net de cette photo - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Delcampe.

Vol d'un peloton de sept appareils de la 1ère escadrille du 12ème RAB, le 1er juin 1930 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Pieribattista, transmise par Jean Pieribattista, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Accident d'un Breguet 14 B2 (codé "3") de la 1ère escadrille du 12ème RAB au cours d'un atterrissage de nuit, sur le terrain de Neustadt (Allemagne) en mai 1924 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site de ventes aux enchères Delcampe.

Capotage d'un Breguet 14 B2 de la 1ère escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement basé à Neustadt (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Les anciens de la 1ère escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) en octobre 1923 - Cette unité détenait les traditions de l'escadrille BR 107 de la Grande Guerre - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

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Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Breguet 14 B2 du Cne Hubert de Geffrier, commandant de l'escadrille BR 107 du 1er juin 1917 au 16 septembre 1918 - Son insigne personnel est une croix de Lorraine blanche - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille SOP 107 l'a utilisé du 14 décembre 1917 au 12 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Terrains d'aviation

Terrain d'aviation de Sacy-le-Grand en juillet 1918 - L'escadrille VB 107 a occupé ce terrain du 1er au 13 avril 1917 - Photo collections du Centre Régional de I'image de Nancy que je remercie pour leur aide.

Terrain de Neustadt - Lachen-Speyerdorf en allemagne - L'escadrille BR 107 a occupé ce terrain à compter du 1er avril 1919 - Carte postale d'époque.

 

Souvenirs en rapport

Carte d'identité militaire de pilote d'avion n° 9000 du Cal Edmond Valot alors qu'il était affecté au GDE pour sa formation du Breguet 14 B2 - Photo transmise par Marie-Christine Menon, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Licence de vol FAI n° 11.837 décernée sur sa demande par l'Aéro-club de France, le 11 octobre 1918 - Photo transmise par Marie-Christine Menon, sa petite-fille, que je remercie pour son aide

Lettre de félicitations du Ltt Henri Chevillat, commandant l'escadrille BR 107, pour les pilotes qui ont participé à la démonstation aérienne réalisée à l'occasion du 14 juillet 1919 - Le Sgt Edmond Valot, qui a été pilote de l'unité du 14 novembre 1918 au 16 juillet 1919, a pris part à cette prestation aérienne - Il a quitté la BR 107 deux jours plus tard - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Document transmis par Mme Marie-Christine Menon que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Tableau souvenir d'un pilote de l'escadrille BR 107 de 1918 - Voir l'insigne de pilote militaire n° B 782 et l'insigne métallique de l'escadrille BR 107 de 1918 - Si un lecteur est capable d'identifier ce pilote, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site - Photo Michel Ingressi que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Raoul Gaston Lestoclet - Pilote de l'escadrille VB 107 du 14 décembre 1916 au XXX - Pilote de l'escadrille VB 108 du XXX au 29 mars 1917 - Grièvement blessé au cours d'un accident d'avion, le 28 mars 1917 - Décédé des suites de ses blessures à l'ambulance E 246 de Breteuil, le 29 mars 1917 - Il faisait équipage avec le Slt Testart qui a été blessé - Raoul Lestoclet repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Photo Claude Dannau et Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt Georges Albert Quinton, pilote de l'escadrille VB 107 - Né le 17 juin 1890 à Caen (Calvados) - Avant guerre mécanicien - Appelé le 8 novembre 1912 comme mécanicien au 1er groupe d'aviation - Mécanicien avion de l'escadrille BR 17 - Brevet de pilote militaire n° 5064 en date du 20 décembre 1916 obtenu au G.Q.G - Pilote de l'escadrille VB 102 - Pilote de l'escadrille VB 109 - Croix de Guerre 14-18 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 25 juin 1917 - Pilote de la VB 107 - Tué au cours d'un accident d'avion survenu de nuit sur le terrain de Pierrefonds (Oise), le 25 mai 1917 - Les bombes, que son Voisin emportait, ont explosé quand l'avion a pris feu après avoir heurté les pots Holt qui servaient à baliser la piste - Le Sgt Léon Barnichon, bombardier à bord du même avion, a été tué - Georges Quinton repose dans le carré militaire du cimetière de Pierrefonds - Photo Michel Chevalier que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Maurice Sublet pour l'envoi du Voisin capturé.
- M. Guillaume Glaize pour l'envoi de la photo du Cne François Glaize, son grand-père.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos concernant Marcel Montagne.
- M. Jean-Pierre Puton, chef de projet du Centre Régional de l'Image de la ville de Nancy.
- M. Blaise Aurora, chargé de documentation du Centre Régional de l'image de la ville de Nancy.
- M. Thierry Servot-Viguier pour l'envoi des photos prise par Armand Viguier, son grand-père.
- M. Michel Chevalier pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt Georges Quinton.
- M. Eric Tardy pour l'envoi des archives de Marcel Montagne, son grand-oncle.
- Mme Ariane Houdaille pour l'envoi du portrait de Hubert de Geffrier, son arrière grand-père.
- M. Alain Dubois pour l'envoi des aviateurs tués ou faits prisonniers publiés dans la Gazette des Ardennes.
- M. Jean-Luc Gantlet pour l'envoi des photos de l'insigne du Ltt Georges Le Barazer.
- M. Jean Le Barazer pour la communication de la photo de Georges Le Barazer, son père.
- Mme Monique Gallais pour l'envoi de la photo de Maurice Triollet.
- M. Pierre Théry pour l'envoi des photos de Jean Théry, son grand-père.
- Mrs Claude Dannau et Régis Biaux pour l'envoi de la photo de la tombe du Cal Raoul Lestoclet.
- M. David Méchin pour l'envoi du dessin du Breguet 14 B2 du Cne de Geffrier.
- M. Patrick de Villodon pour l'envoi de la photo d'Eugène Maechler, son grand-père.
- M. Michel Ingressi pour l'envoi des photos de l'insigne de la BR 107.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- Mme Marie-Christine Menon pour l'envoi des archives du Sgt Edmond Valot.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- "Une vie avec le ciel comme horizon" - Mémoires du Commandant Armand Viguier par Thierry Servot-Viguier publié aux éditions des Grilles d'Or.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet "Pages 14-18" de Joël Huret.

 

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Escadrille 106 Escadrille 108

 

 

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