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Insignes peints
sur les fuselages

Quand elle a été transformée sur Nieuport 11 et 16 et qu'elle est devenue unité de chasse, l'escadrille N 112 a adopté deux bandes rouges verticales comme signe de reconnaissance. Un insigne personnel à chaque pilote venait compléter la décoration des appareils - Dessin David Méchin.

Insignes personnels peints
sur les fuselages

Détails des marquages personnels peints sur le Nieuport 17 n° 2779 piloté par le Sgt Marcel Carré, pilote de l'escadrille N 112 - Cet avion a été capturé par les Allemands, après son atterrissage sur le terrain allemand de Leffincourt, le 12 avril 1917 - Voir la photo complète dans la rubrique "Les avions" - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Gros plan des marquages collectif (bandes verticales rouges) et personnel (tête de diable et marquage "Diablotin") peints sur le Nieuport 17 du brigadier Carroll Dana Winslow, pilote américain de l'escadrille N 112 - Voir la photo complète dans la rubrique "Les avions" - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Gros plan du dragon peint sur le SPAD VII n° 1200 piloté par le MdL Vernaudon capturé dans les environs de Braye-en-Laonnois, le 1er novembre 1917 - Voir la photo complète dans la rubrique "Les avions" - Photo Archives Municipales de Saint-Quentin transmise par M. Frédéric Pillet, Chargé d'études documentaires de cette ville, que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SPA 112

Pas d'insigne métallique connu.

Symbolique

Quand elle est passée sur Nieuport, à la mi-1916, l'escadrille a adopté, comme signe de reconnaissance, deux bandes verticales de couleur rouge. Ces bandes venaient s'ajouter à l'insigne personnel adopté par chaque pilote.

Historique

A venir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPA112

Les traditions de l'escadrille SPA 112 n'ont pas été reprises depuis sa dissolution en date du 5 avril 1919, probablement en raison de l'absence d'insigne collectif.

 

 

 

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

 

Décorations

Pas de décoration collective pour cette escadrille.

 

Citations collectives

* Citation n° 83 à l'ordre de l'aéronautique de la 10ème armée des groupes de bombardement GB 102 - GB 103 - GB 104, commandés par le chef d'Escadron de Rose, en date du 5 juillet 1915 : "Malgré les attaques des avions ennemis et malgré le feu d'une artillerie spéciale redoutable, sont intervenus sur le champ de bataille en liaison avec les autres armes. Ont opéré à plusieurs reprises sur les voies de communication de l'ennemi et sur ses réserves, causant un effet morel et matériel certain."

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Morts : en rouge / Blessés et prisonniers: en jaune

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 112

A venir

 

Liste des personnels

A venir

 

 

Les hommes

Cne Henri Charles Emile. Rémy - Né le 12 août 1881 à Saint-Germain-en-Laye (Seine et Oise) - Arme d'origine Le Génie - Brevet de pilote militaire n° 15 obtenu le 8 juillet 1911 - Pilote de l'escadrille V 29 du XX au 5 novembre 1914 - Tué au cours d'un accident aérien, aux commandes d'un Voisin LA canon, le 5 novembre 1914 - Il faisait équipage avec le Cne Paul Faure qui a également perdu la vie.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Commandant une escadrille de bombardement, a trouvé une mort glorieuse à la suite d'une chute en avion-canon, le premier du genre qu'il conduisait au front pour une mission au-dessus de l'ennemi."

MdL Marcel Emmery - Né le 24 octobre 1889 à Ennezat (Puy-de-Dôme) - Observateur / mitrailleur de l'escadrille V 29 de août 1914 au 23 septembre 1914, date de sa mort - Tué au combat dans les environs de Châlons-sur-Marne, le 23 septembre 1914 - Il faisait équipage avec le Ltt Louis Noël qui a également perdu la vie.

* Citation à l'ordre de l'armée : "Victime, avant la guerre, d'un premier accident d'aviation où il avait eu les deux jambes brisées, a tenu, quoique non rétabli complétement, à partir en campagne comme mitrailleur, à bord d'un avion armé. Exécutant, en cette qualité, un vol au-dessus des lignes ennemies où il avait comme objectif une état-major allemand, a trouvé la mort en faisait pour une cause inexpliquée une chute de 1500 mètres."

Personnels navigants de l'escadrille V 29 sur le terrain de la ferme de Neuville, près de Bryas au début de l'année 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Cliquez pour agrandir l'image

MdL Victor Paul Louis Onésime dit "Azit" Pasco - Né le 22 juin 1885 à Trévé (22) - Profession avant guerre Ingénieur constructeur d'hydroaéroplane (hydravion) - Unité d'origine 9ème régiment de Dragons - Brevet de pilote militaire n° 839 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 20 avril 1915 - Pilote de l'escadrille V 29 / VB 112 du 16 mai au 9 août 1915, date de sa mort - Tué au combat, en compagnie du Sgt Philippe Toureille, dans les environs de Sarrebruck (RFA), le 9 août 1915 - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Adj Dominique Chazard - né le 13 août 1888 à Lyon (69) - fils d'Emile Chazard et de Marie Oderut - Profession avant guerre industriel - Engagé au 6ème régiment d'artillerie, le 29 avril 1907 (service militaire) - Mobilisé au service automobile du 14ème régiment du train des équipages, le 4 août 1914 - Passé à l'aviation comme sous-officier de parc d'aviation de la 7ème armée, le 18 février 1915 - Une citation à l'ordre de l'aéronautique en juin 1915 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille VB 112 du GB 4 du 1er décembre 1915 au 21 juillet 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée pour le bombardement de Stuttgart en octobre 1916 - Sélection PN à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 8937 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres,  le 29 septembre 1917 - Stage de Haute Voltige à l'école d'aviation militaire de Pau - Nommé moniteur sur Nieuport à l'école d'Istres-Miramas - Pilote de l'escadrille SPA 12, le 22 juillet 1918 jusqu'au 1er trimestre 1919 - Croix de Guerre 14-18 - Photo collection Bernard Duprat que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Coudouret, pilote en subsistance à l'escadrille N 112 du 21 au 25 juillet 1916 puis affecté à l'escadrille N 112 du 25 juillet au 23 août 1916 - Photo datant de sa période SPA 103 de 1918 - Photo SHD section Air de Vincennes transmise par Jon Guttman que je remercie pour son aide.

Ltt Louis Fernand Coudouret - Né le 31 mai 1896 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Auguste Coudouret (tapissier) et d'Elisabeth Bomiès (giletière) - Domiciliés au 86, Grande Rue à Lunel (Hérault) - Profession avant guerre Etudiant des Art et Métier - Classe 1916 - Recrutement de Montpellier (Hérault) sous le matricule n° 1264 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre et affecté au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, à compter du 15 décembre 1914 - Tests de sélection des personnels navigants à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 14 avril 1915 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1020 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er juin 1915 - Brevet FAI n° 21.115 décerné par l'Aéroclub de France - Pilote de la RGA du Bourget du 15 juin au 19 juillet 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 / N 102 du 19 juillet 1915 au 21 avril 1916 - A participé aux raids de bombardements sur Trêves, Sarrebruck, Dilligen en 1915 - Nommé Sergent, le 21 octobre 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 27 octobre 1915 - En mission, le 3 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 65 du 21 au 28 avril 1916 - Pilote de l'escadrille N 57 du 28 avril au 21 juillet 1916 - Une victoire homologuée contre un LVG abattu près d'Hermeville, le 4 mai 1916 - Nommé Adjudant, le 21 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juillet 1916 - En subsistance à l'escadrille N 112 du 21 au 25 juillet 1916 - Affecté à l'escadrille N 112 du 25 juillet au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 102 du 24 août au 1er février 1917 - Une victoire homologuée contre un avion, le 22 octobre 1916 - Affecté à la mission militaire de Russie, le 1er février 1917 - Engagé sur l'offensive de Galicie du 23 mars 1917 au 1er avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 février 1917 - Une victoire homologuée, en compagnie de Lachmann, contre un Albatros à moteur 285 HP qui tombe en flammes et s'écrase au sol, le 3 octobre 1917 - Une victoire homologuée contre un Rumpler biplace à moteur 220 HP tombé dans les lignes françaises, le 23 novembre 1917 - Une victoire homologuée contre un Albatros monoplace tombé dans les premières lignes, le 1er décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 8 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1917 - Croix de Saint Georges de Russie - Chevalier de l'ordre de Saint-Georges de Russie - Ordre de Saint-Wladimir - Rentré en France, le 1er avril 1918 - Pilote du GDE jusqu'au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 103 du 18 mai 1918 au 14 avril 1919 - Une victoire homologuée contre un Albatros D abattu dans les environs de Carlepont, le 2 juin 1918 - Hospitalisé du 25 juin au 14 juillet 1918 - Convalescence du 19 juillet au 2 août 1918 - Engagé sur la Somme et la Champagne de mai à septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 28 juin 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Six victoires aériennes pendant la Grande Guerre - Affecté à la mission militaire au Pérou, le 14 avril 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1919 - Affecté au 34ème régiment d'aviation du Bourget (changement de dénomination du régiment), le 1er août 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation de Thionville-Basse-Yutz, le 6 juillet 1921 - Détaché à l'école de Joinville, le 1er février 1922 - Affecté à la 6ème escadrille du 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville-Basse-Yutz, le 2 février 1922 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 8 juillet 1922 - Nommé Capitaine et affecté au 38ème régiment d'aviation mixte de Thionville-Basse-Yutz, le 22 juin 1927 - Ayant projeté une tentative de traversée de l'Atlantique, en partant de Séville (Espagne), les autorités espagnoles s'y opposent - Il est contraint de rentrer en France, aux commandes du Bernard 191 GR "France" à moteur Hispano, accompagné de deux aviateurs espagnols (De La Cruz et d'Urban), chargés de contrôler qu'il repasse la frontière, le 7 juillet 1929 - Tombé en panne d'essence, un des passagers ayant manipulé une commande et vidangé les réservoirs, il tente un atterrissage forcé, sur le territoire de la commune de St-Amant-de-Bonnieure, près d'Angoulème - Malheureusement, les choses ne se passent pas bien - L'avion se crashe et Coudouret est grièvement blessé d'une fracture du crâne, ses deux passagers s'en tirant, légèrement blessés - Le pilote est décédé des suites de ses blessures, à l'hôpital d'Angoulème, où il avait été évacué - Photo extraite de la revue de la Société d'Etudes Folkloriques du Centre-Ouest de Novembre-décembre 1979 - Sources : Acte de naissance - Etat des services - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Hérault - LO - Liste des brevets militaires - CCC escadrille VB 102 / N 102 - CCC escadrille N 57 - CCC escadrille N 112 - CCC escadrille SPA 103 - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Journal "Le Petit Parisien" - Journal "L'Echo d'Alger - Dernière mise à jour : 8 juin 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 57, en date du 15 juillet 1916 : "Pilote d'une audace, d'une ardeur et d'un sang-froid exceptionnels. A l'escadrille VB 102, a fait plusieurs bombardements dans des conditions particulièrement difficiles. Versé dans une escadrille de chasse, s'y est de suite signalé dans différentes rencontres. le 4 mai, au cours de l'une d'elles, a abattu un LVG dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Louis Coudouret, pilote à l'escadrille N 102, en date du XXX : "Excellent pilote, qui a pris part à plus de 50 combats aériens et qui a montré en toutes circonstances beaucoup de zèle et de courage. Le 22 octobre 1916, a abattu un avion. Deuxième avion officiel."

* Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 5 décembre 1917 : "Pilote d'une habileté exceptionnelle et d'une bravoure remarquable. A contribué grandement au succès obtenu par l'escadrille de chasse sur le front russe en forçant maintes fois l'ennemi, au cours de nombreux combats aériens. A abattu, le 3 octobre, son troisième avion officiel."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote en mission en Russie, en date du 30 mai 1918 : "Pilote aviateur de chasse, modèle d'adresse et de courage. A abattu cinq avions ennemis, dont trois sur le front russe. déjà cité."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Louis Coudouret, pilote à l'escadrille SPA 103, en date du 21 juin 1918 : "Pilote de chasse d'une très grande valeur, remarquable de bravoure et d'entrain, le 2 juin 1918, a abattu un monoplace ennemi."

Brigadier Carroll Dana Winslow - Né le 30 mai 1889 à New-York (USA) - Fils de Francès Winslow et de Ema Carroll - Profession avant guerre Financier - Engagé comme élève pilote au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2940 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 mars 1916 - Stages aux écoles d'aviation militaire de Chartres et de Châteauroux - Pilote de l'escadrille MF 44 du 10 juin 1916 au 16 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 112 du 27 mars au 1er mai 1917 - Libéré de ses obligations militaires par décision n° 10618 en date du 15 mai 1917 - GDE à compter du 17 mai 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Sergent Marcel Louis Auguste Montagne - Né le 2 janvier 1893 à Guéret (Creuse) - Fils d’Emile Charles Joseph Montagne et de Louise Marie Madeleine François - Domiciliés au 1, rue du Bras d’Argent à Guéret (Creuse) - Profession avant guerre Etudiant en sciences - A obtenu un sursis pour continuation d'études - Classe 1913 - Recrutement de Guéret sous le n° matricule 97 - Mobilisé au 121ème régiment d’infanterie, le 26 août 1914 - Affecté au 121ème régiment d’infanterie du 26 août 1914 au 1er février 1915 - Passé à l’aéronautique militaire comme mécanicien, le 1er février 1915 - Mécanicien de l’escadrille VB 107 du 11 mars 1915 au 12 juin 1916 - Passé élève pilote, le 12 juin 1916 - Insigne métallique de pilote militaire n° B 7150 - Brevet de pilote militaire n° 4790 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 17 octobre 1916 - Licence FAI n° 8678 décernée par l'Aéroclub de France - Stage de perfectionnement "Avions Rapides" à l’école d’aviation militaire d’Avord - Nommé Caporal, le 6 novembre 1916 - Stage de tir à l’école du tir aérien de Cazaux - Stage de "Haute-Ecole" (voltige) à l’école d’aviation militaire de Pau jusqu’au 19 février 1917 - Pilote de l’escadrille N 112 / SPA 112 du 11 mars au 17 octobre 1917 - Une citation n° 51 à l'ordre de l'aéronautique en date du 22 mars 1917 - Une citation n° 775 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 19 avril 1917 - Nommé Sergent, le 25 avril 1917 - Tué en combat aérien, aux commandes d’un SPAD VII, dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Kuett du Jasta 23b (sa 1ère victoire homologuée) - Son corps a été inhumé dans le cimetière militaire d'Ivoiry, tombe individuelle n° 775 - Son corps a été repris par sa famille après guerre - Photo Marcel Montagne, transmis par Eric Tardy, son petit-neveu que je remercie pour son aide.

* Citation n° 51 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 mars 1917 : "Jeune pilote plein d'ardeur et de sang-froid - A une de ses premières sorties sur les lignes, après un combat où il avait eu son appareil criblé de balles et une commande coupée, s'est jeté sur un avion ennemi qui attaquait un de ses camarades et a tiré tant qu'il a été maître de diriger son avion à moitié désemparé."

* Citation n° 775 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 19 avril 1917 : "Pilote doué d'une audace et d'un courage remarquables. Le 6 avril 1917, a attaqué un Drachen ennemi qu'il a contraint à descendre. A été mitraillé par un avion ennemi, a engagé le combat, a réussi à abattre l'appareil après lui avoir arraché une aile avec son train d'atterrissage."

Cne Marie Joseph Alexandre Sourdeau - Né le 14 août 1874 à Migné (Indre) - Fils de Joseph Louis Sourdeau (charron) et de Marie Lardeau - Classe 1894 - Recrutement de Le Blanc (Indre) sous le matricule n° 1363 - Existe probablement une fiche matricule d'un bureau de la Seine (engagement à St-Cyr) - Engagé à l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 16 octobre 1895 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 27 octobre 1895 - Elève de la 80ème Promotion de St-Cyr, la promotion de Tananarive (1895-1897) - Nommé Caporal, le 3 novembre 1896 - Brevet de l'Aéroclub de France n° 474 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 49ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1897 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1899 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote en février 1911 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 13 juillet 1911 - Brevet de pilote militaire n° 42 obtenu le 31 août 1911 - Nommé Capitaine, le 28 septembre 1911 - Affecté au 137ème régiment d'infanterie et maintenu dans l'aviation, le 28 septembre 1911 - Affecté au laboratoire d'aviation militaire de Chalais-Meudon - A reçu en dotation le Blériot n° 231 financé par le comité de la Seine-inférieure à l'occasion de la souscrition nationale au profit de l'aéronautique militaire - Affecté à la section technique de l'aviation militaire à Vincennes - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 11 juillet 1914 - Marié et domicilé 6, square du Croisic à Paris (75) - Commandant du parc d'aviation d'armée de l'armée rouge des grandes manoeuvres du Poitou du 9 au 18 septembre 1912 - Chef de la section reconnaissance aérienne du CRP - Commandant de l'escadrille Voisin du CRP dite "Sourdeau" - Commandant l'escadrille V 29 du 1er septembre au XX décembre 1914 - Commandant du Parc 102 de décembre 1914 au 26 septembre 1916 - Affecté au STAé à compter du 17 mai 1917 - Nommé Chef de bataillon, à titre temporaire, le 19 avril 1918 - Chef du service aéronautique au sous-secrétariat d'état des finances (liquidation des stocks) - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation - Détaché au service des fabrications de l'aéronautique - Affecté à la direction générale du ravitaillement en matériel d'aviation, le 9 avril 1920 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation et reste détaché au service des fabrications de l'aéronautique, le 22 avril 1920 - Nommé Chef de bataillon, à titre définitif, le 25 mai 1920 - En congé sans solde de 2 ans à Bilbao (Espagne) - Affecté au 24ème régiment d'infanterie, le 6 janvier 1921 - Nommé Lieutenant-colonel de réserve - Affecté à la 17ème compagnie de l'air, le 27 septembre 1934 - Photo de l'époque 49ème RI alors qu'il était lieutenant - Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Indre - JORF - Dernière mise à jour : 8 novembre 2017.

Sergent Marcel Louis Auguste Montagne - Brevet de pilote militaire n° 4790 obtenu à l’école d’aviation militaire de Buc, le 17 octobre 1916 - Licence FAI n° 8678 décernée par l'Aéroclub de France - Pilote de l’escadrille N 112 / SPA 112 du 11 mars au 17 octobre 1917 - Nommé Sergent, le 25 avril 1917 - Tué en combat aérien, aux commandes d’un SPAD VII, dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Kuett du Jasta 23b (sa 1ère victoire homologuée) - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Adj François (Franck) Barra - Né le 9 février 1886 au 16, rue de Varennes à Paris 7ème (75) - Fils de François Joseph Barra (inspecteur du service des transport) et de Louise Adélaïde Valory - Domiciliés au 16, rue Séguiès à Paris 6ème (75) - Classe 1906 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1363 - Domicilié au Canada de 1904 à 1909 - Réformé n° 2 pour scoliose très marquée par la commission spéciale de Paris, le 12 octobre 1907 - Domicilié à Lavoy (Alberta / Canada), à compter du 7 novembre 1907 - Brevet de pilote civil n° 171 obtenu sur avion Maurice Farman à l'école Farman de Buc et décerné par l'Aéro-Club de France, le 9 août 1910 - Profession avant guerre Aviateur avec le patronyme de Franck Barra - Du 23 octobre au 1er novembre 1910, participe, aux commandes d'un Maurice Farman à moteur Renault 50 HP, au meeting d'aviation de Liège (Belgique) - Classé 2ème au prix du premier départ du meeting de Liège - En avril 1911, à l'école Farman de Buc, a assuré la réception d'un appareil militaire devant la commission présidée par le Cne Lévesque - Du 21 au 25 mai 1911, inscrit à la course Paris-Madrid, organisée par le journal "Le Petit Parisien", pour le compte de la société Panhard et Levassor, aux commandes d'un Maurice Farman - Doit déclarer forfait car le moteur qui équipe son avion n'est pas au point - Classé 8ème sur 53 au circuit européen des capitales qui a eu lieu du 18 au 30 juin 1911 - Au départ, il y avait 68 engagements mais 15 ont été contraints de renoncer avant l'épreuve - Il est classé 5ème, le premier jour entre Paris et Liège - Pour ce circuit, il pilote un biplan Maurice Farman à moteur Panhard de 70 HP doté d'un hélice Intégrale - 32 avions ont quitté Vincennes et 18 sont arrivés à Liège - Après la 2ème épreuve entre Liège-Spa-Liège, le 21 juin, il est classé 7ème en 10h 45mn 34s - Le 22 juin, étape entre Liège, Venloo et Utrecht (Pays-Bas) - Classé 10ème à la 4ème étape entre Utrecht et Bruxelles - Il totalise alors 61h 38mn 54s de vol - Il est contraint de laisser la course temporairement sur ennuis mécaniques après la 4ème épreuve, mais a pu effectuer toutes les liaisons suivantes et reprendre les 7ème (Londres) et 8ème épreuves (Douvres) - Même avec un parcours en dents de scie, il se classe 8ème avec 187h 37 mn et 35s en ayant effectué l'intégralité du parcours - Le vainqueur de l'épreuve est Beaumont sur Blériot à Moteur Gnôme de 50 HP doté d'une hélice Normale - Le 17 septembre 1911, sur le terrain Farman de Buc, Barra teste un nouveau biplan Maurice Farman destiné au concours militaire - Il décolle avec trois passagers, en pleine charge et monte à 500 mètres en moins de 5 mn - Pour le concours militaire, il effectue le trajet Buc à Reims en 2 heures 1/4 - En octobre 1911, le Maurice Farman à moteur Renault de 75 HP doté d'une hélice Intégrale, codé "7", qu'il présente au concours militaire de Reims (Marne), est classé 8ème - Pilote de la société Paulhan-Curtiss en 1912 - Effectué la première liaison maritime importante en reliant Golfe-Juan à Marseille aux commandes d'un hydravion "Triad", soit 250 km en 2 heures 1/4 - Termine premier des appareils biplaces - Participe aux "Couleurs de Paris", au meeting de Saint-Malo (Côtes d'Armor) et à celui de la Tamise, aux commandes du Triad Paulhan-Curtiss à moteur Curtiss 85 HP, du 7 au 16 septembre 1912 - Domicilié au 9, rue Morbeau à Paris 16ème (75), à compter du 4 mars 1913 - Participe à la création de la ligne Monaco-Nice - Pilote de la société Astra en 1913 - Participe au meeting de Monaco du 1er au 15 avril 1913 - 25 pilotes d'hydravions étaient engagés - Barra participe avec un hydro Astra portant le n° 25 - Chargé de reconnaitre la route que l'escadrille aérienne prendra lors de la traversée du Sahara d'Oran à Tombouctou en décembre 1913 - Il ne semble pas que cette mission ait été effectuée (raisons ?) - Rappelé à l'activité, au titre du 2ème groupe d'aviation à Versailles (Yvelines), par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - A rejoint son unité, le 6 août 1914 - Classé "Service Auxiliaire" par la 3ème commission de réforme de la Seine, en date du 10 juillet 1914 - Décision acceptée par le gouverneur militaire de Paris, le 18 juillet 1914 - Affecté au 25ème bataillon de Sapeurs Aérostiers - Déjà titulaire du brevet de pilote civil, est autorisé à passer le brevet de pilote militaire malgré son classement en service auxiliaire - A obtenu le brevet de pilote militaire n° 547 obtenu le 30 août 1914 - Pilote de l'escadrille V 29 (pas de CCC pour cette escadrille en 1914) - Affecté à la section de mitrailleuses de défense contre aéronefs du GQG du 2 mars au 2 juillet 1915 - Pilote affecté à l'escadrille de défense du GQG à la Vidamée du 12 juillet au 12 octobre 1915 - Pilote affecté à l'annexe de la RGAé de la Vidamée du 12 octobre au 8 décembre 1915 - Détaché comme pilote à l'escadrille N 15, pour un complément d'entrainement sur avion Nieuport, du 12 décembre 1915 au 18 janvier 1916 - Pilote de la RGAé du 18 janvier au 6 février 1916 - Pilote de l'escadrille N 26 du 6 février au 2 octobre 1916 - A effectué un vol d'entrainement de 30 mn, aux commandes du Nieuport 10 n° N 260, le 1er mars 1916 - Les pilotes, qui arrivent, ne sont jamais lâchés sur le front tout de suite mais doivent effectuer plusieurs vols d'entrainement - Le lendemain, il effectue deux vols, pour un total d'une heure, aux commandes du N 260 - Première mission de guerre, au sein de la N 26, aux commandes du Nieuport 10 n° N 742, le 20 mars 1916 - Il s'agit d'une mission de chasse pour la protection du retour d'avions de bombardement, effectuée en équipage avec le Ltt Dumêmes - Le 23 mars, il effectue l'essai en vol d'un avion qui sort de réparation - Pour lui, le moteur est bien réglé mais semble faible et dépasse à peine 1100 tours / mn - Le 29 mars, il teste en vol, en emportant un mécanicien en place arrière, le Nieuport 10 n° N 617 - L'avion monte à 2000 mètres en 16 mn, le moteur faiblit et met 30 mm de plus pour monter de 2000 à 2900 mètres, il tourne alors à 1150 mètres - Le 30 mars, il effectue un vol de chasse, aux commandes du Nieuport 10 n° N 617, en équipage avec le Ltt Maria, entre les villes de Nieuport et d'Ypres (Belgique) - Le 31 mars, nouveau essai en vol en équipage avec un sergent mécanicien - Cette fois, il s'git du Nieuport 10 n° N 617 qui met 27 mn pour monter à 2000 mètres - Le 2 avril, après le changement des ressorts des soupages d'air additionnel, nouveau essai en vol du N 617 - Aucune amélioration n'est observée car l'appareil ne peut dépasser 2500 mètres d'altitude - Le 3 avril, mission de chasse, à bord du Nieuport 10 n° N 742, en équipage avec le Ltt Dumêmes, sur le front de Nieuport - Ypres - Ils observent plusieurs Drachen et rentrent sans encombre - En milieu de journée, il redécolle en équipage avec le Slt Couhé, à bord du Nieuport 10 N 742, pour assurer la protection d'un bombardement - Ils sont contraints de rentrer prématurément suite à une grave panne du moteur - Ils atterrissent sans mal sur le terrain de Furnes, la mécanique trouvera un piston cassé - Le 10 avril, toujours en équipage avec le Ltt Couhé, ils assurent deux missions à bord du Nieuport 10 n° N 742 - La première consistait en une protection d'un avion photo de la MF 36 sur Middlekerke - Ostende et Leffinghe puis en fin de journée, un vol de chasse de la mer à Armentières - Ils rencontrent de nombreux avions alliés et observent la position d'un Drachen et le bombardement des Allemands sur les ouvrages britanniques devant Wytschaete - Le 16 avril, la mission qu'il devait effectué en compagnie du Slt Couhé est interrompu par le mauvais fonctionnementy du moteur du Nieuport 10 n° N 617 - Le 22 avril, il réalise l'essai en vol du Nieuport 10 n° N 863, en équipage avec le Slt Maria - Le lendemain, en compagnie du Slt Maria, ils effectuent une mission de chasse sur Nieuport et la mer, à bord du Nieuport 12 n° N 902 - Ils aperçoivent un avion ennemi au Nord de Zyydchoote qu'ils prennent en chasse - Malheureusement, ils ne peuvent le rattraper - Le 24 avril, lors d'un vol de protection, en équipage avec le Ltt Maria, à bord du Nieuport 12 n° N 863, ils tentent d'abattre un avion adverse mais doivent renoncer suite à l'enrayage de leur mitrailleuse de bord - Le 25 avril, à bord du Nieuport 12 n° N 863, ils effectuent un vol de chasse dans le secteur de Nieuport et à 10 milles au large - La batterie allemande contre-avions de Middelkerke se rappelle à leur souvenir - La fin de la mission est agitée avec un culbuteur de soupape d'échappement brisée, ils peuvent néanmoins rentrer au terrain - Le 26, au cours d'un vol de barrage, à bord du Nieuport 12 n° N 863, il est contraint de rentrer au terrain car le moteur ne fonctionne pas correctement - En fin de journée, après que la mécanique ait changé l'hélice, il effectue un vol d'essai pour valider les réparations, il se pose entièrement satisfait de son avion - Le 28, pendant une mission sur les lignes, son avion, le Nieuport 12 n° N 863, est pris à partie par les plusieurs batteries de Flak, dont celle de Schoore Schoorback - Le 1er mai, à bord du N 863 en équipage avec le Ltt Maria, ils sont dirigés vers un avion ennemi - A chaque fois qu'ils s'approchent de l'avion de réglage adverse, celui-ci rentre dans ses lignes et revient dès que les Français font de même - Ils rentrent arrivés à bout du réservoir d'essence - Le 5 mai, François teste en vol le Nieuport 16 monoplace n° N 1150 pendant 15 mn - Le 14 mai, à bord du Nieuport 12 n° N 863, en équipage avec le Cne Perrin, il réalise un largage de tracts et dessins représentant l'arrêt de l'armée allemande devant Verdun - Le 16 mai, lors du premier vol de la journée, il est en équipage avec le Cne Perrin, à bord du Nieuport 132 n° N 863, pour un vol de chasse sur les lignes au-dessus d'Ypres et de la mer - Plusieurs avions allemands sont aperçus mais trop loin pour être attaqués - En revevant d'Ypres, une batterie de DCA française ou belge les prend à partie et place un obus qui explose juste devant leur avion, à courte distanc, heureusement sans faire de dégâts - En milieu de journée, il décolle aux commandes du Nieuport 16 n° N 1150 pour contrôler le réglage du dispositif de visée - Le 17 mai, à bord du Nieuport 12 n° N 863, il décolle à 3h25, en équipage avec le Cne Perrin pour une mission de chasse en barrage de zone - De loin, ils repèrent un avion allemand qui est fortement pris à partie par la DCA française au-dessus d'Ypres - Il franchit néanmoins les lignes à la hauteur de Nieuport en direction de l'Ouest - Les Français se portent à sa rencontre en prenant de l'altitude, mais le moteur ne tourne pas à plus de 1100 tr/mn - Alors qu'il vole à 2500 mètres d'altitude, l'appareil ennemi passe au-dessus d'eux alors qu'ils atteignent péniblement 1800 mètres - Perrin vide un chargeur en sa direction, mais de beaucoup trop loin pour être efficace - L'avion ennemi bifurque vers le Sud et prend la direction d'Armentières - Entre 16h et 16h20, Barra effectue un nouvel vol d'entraiement aux commandes du Nieuport 16 n° N 1150 - Le 18 mai, à 11h10, il décolle pour tenter d'intercpter un avion qui survole le terrain - Malheureusement, le moteur du Nieuport 16 n° N 1150 souffre de nombreux ratés et passages à vide, semblant provenir d'un allumage défectueux, l'obligeant à atterrir. A 14h50, il décolle aux commandes du N 1150 qui a été réparé par son mécanicien, en direction d'éclatements de DCA qui signifient qu'un avion allemand est sur zone - Ayant pris assez de hauteurs, il ne trouve aucun avion adverse, mis à part des éclatements dans les lignes à l'Est d'Ypres - Le 19, aux commandes du N 1150, il décolle d'abord sur des éclatements de DCA qui ne donnent rien ensuite, après avoir atterri, sur des tirs de DCA sur son terrain - Il aperçoit un avion ennemi au-dessus de Coxyde croisant à 3000 mètres et tente de le rattraper en prenant de la hauteur - Les batteries de DCA françaises envoient par deux fois des éclatements blancs, à grande distance, pour lui signaler que l'appareil ennemi a renoncé et pique sur Ostende, il était encore à 1000 mètres derrière lui - Le 20 mai, à 6h15, il décolle pour reconnaitre uné épave au large de St-Helshad - Arrivé sur place, il reconnait un Aviatik à demi submergé, l'appareil, semblant posé sur un banc de sable, est presque intact - Il croit voir un cadavre dans le fuselage - Il fait son rapport par téléphone à la direction de la Marine française et à la Marine anglaise de Dunkerque - A 15h45, il part, en équipage avec le Cne Perrin, pour reconnaitre une seconde fois l'emplacement de l'Aviatik reposant sur un banc de sable - Le 21 mai, il décolle sur alerte à 13h30, à bord du Nieuport 16 n° N 1150, pour intercepter des avions qui survolent Dunkerque - Comme il voit des éclatements de DCA sur Zuycoote, il se prépare à couper la route du retour et monte à 2500 mètres - Il voit quatre avions ennemis loin en mer qui rentrent sur Ostende, puis un autre, plus bas, qui se dirige vers la côte - Arrivé à 300 mètres, il tire un plein chargeur, ce qui provoque une forte accélération en descente du LVG, peine perdue, il ne le rattrapera pas - Alors qu'il s'apprête à atterrir, un nouveau avion passe à 3000 mètres au dessus de lui, il tente bien de prendre de l'altitude, mais peine perdue car l'hostile est bien trop rapide - Le 21 mai, il décolle, en compagnie du Cne Perrin, à bord du Nieuport 12 n° 863, pour faire la chasse à un raid d'avions ennemis se dirigeant sur Dunkerque, ils montent à 3100 mètres sans rien observer - Le 23, plusieurs de ses vols sont écourtés en raison du mauvais rendement du moteur de son N 1150 - Le lendemain, son avion étant passé dans les mains expertes des mécaniciens, il teste en vol son N 1150 pendant une demi-heure, cette fois, tout va bien - Le 29, il décolle sur alerte contre un avion qui effectue un réglage d'artillerie au-dessus de Nieuport - Arrivé en mer, il prend de la hauteur pour être en position favorable et n'aperçoit aucun avion, il est quand même canonné par les batteries de Flak allemandes et même par deux batteries belges qui lui expédient une vingtaine d'obus, heureusement sans atteindre son Nieuport 16 - Le 16 juin, il assure le convoyage de son Nieuport 16 n° N 1150 de Furnes à Cachy, après une escale au Crotoy - Le 20 juin, il effectue sa première mission de guerre à partir du terrain de Cachy - Il est chargé, à bord du Nieuport 17 n° N 1136 de protéger un Farman F 40 de la F 52 qui a décollé du terrain de Demuin - Arrivé sur la région de Péronne indiquée, mais ne vois aucun avion - Le 26, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380, il assure la protection du Nieuport 16 de l'Adj Guiguet équipé de huit fusées Le Prieur contre les Drachens - Le ballon visé n'étant pas en ascension, il voit son camarade piquer mais le perd de vue dans un nuage - Poursuivant son vol, il observe deux Drachens en flammes et survole la région de Nesles à 1500 mètres d'altitude comme convenu mais ne retrouve pas Guiguet qui ne l'a pas attendu - Le 1er juillet, il assure la protection d'une mission anti-Drachen de Nieuport 16 armés de fusées Le Prieur, aux commandes de son n° 1380 - Le 2, il assure la protection d'une mission spéciale effectuée par le Cal Pelhat, hélas la météo sur Bapaume empéche la poursuite de la mission - Le 5 juillet, à 9h05, il part en mission, en compagnie du Sgt de Rochefort (Nieuport 16 n° N 1374 et n° N 1380) pour assurer la protection de l'avion du Cal Pelhat et survolent un terrain allemand dont sept appareils prennent de la hauteur et 5 sont vu, alignés le long des tentes - A 10h25, avec le même pilote, ils décollent pour intercepter un avion de réglage qui vient d'être signalé - Après avoir survolé les tranchées entre Péronne, Brie et Rancourt, ils aperçoivent un LVG à l'Est de Péronne - De Rochefort l'attaque à longue distance sans succès - Il est alors attaqué par deux LVG armés de 2 mitrailleuses qui le poursuivent un moment, avant d'abndonner la poursuite, après lui avoir tiré une centaine de projectiles quand De Rochefort rejoint Barra - Le 8 juillet, toujours avec le Sgt De Rochefort, à 12h55, ils atterrissent à Marcelcave (Somme) pour assurer la protection d'une reconnaissance photographique, aux commandes des Nieuport 16 n° 1374 et 1380 - A 16h15, une éclaircie permet le départ des avions et la mission sur Berny-en-Santerre, Dennecourt, Asservillers, Belloy-en-Santerre, Villers-Carbonel, Pont-de-Brie, Barleux de s'effectuer sans rencontrer d'appareil adverse - Le 9 juillet, il assure deux missions distinctes, d'abord à 10h45, en assurant la protection de l'avion du Cne Perrin, puis à 18h30, en compagnie du Ltt Micheletti sur des avions attaquant les ballons d'observation français - Le 10, toujours avec le Sgt De Rochefort, ils assurent la protection d'une mission anti-Drachen équipée de fusées Le Prieur - De Rochefort accompagne le Ltt Micheletti et Barra reste à 200 mètres derrière, pour couvrir ses camarades - Le 12 juillet, en patrouille avec le Sgt de Rochefort (Nieuport 16 n° N 1374 et N 1380), les deux pilotes piquent verticalement et mitraillent par l'arrière un LVG type C - A la fin du chargeur, les pilotes voient nettement les balles tracantes arriver au but - Aussitôt l'avion pique verticalement sur 800 mètres et va se poser entre le bois St-Pierre-Wast et le bois de Vaux, à l'Est de Maurepas, au Nord-Ouest de Péronne - Une heure après, le LVG est toujours à la même place - Cette victoire n'a pas été homologuée - Le 19, il attaque un Drachen qui est en activité à 700 mètres d'altitude - Il tire un chargeur en terminant sa passe à seulement 150 mètres du ballon ennemi et vois les balles toucher l'engin - Il est restera là, n'étant pas équipé de balles incendiaires - Le 21, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380, il est contraint de rentrer plus vite que prévu, après avoir assuré la reconnaissance du Ltt Mallet car victime d'une huite du réservoir d'huile - Entre 20 et 21h20, il aperçoit trois LVG protégé par un Aviatik de chasse - Il tire plusieurs balles sur celui qui est le plus avancé, ce qui provoque un virage et un piqué dans ses lignes - Le 27, il réalise 4 vols d'entrainement armé de fusées Le Prieur, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1380 - Le 28, sa ronde chasse est interrompu suite à une panne de magnéto et est contraint d'atterrir à Proyard - Il est nommé Adjudant - Le 30, aux commandes de son N 1380, il attaque un Drachen, d'abord avec des balles incendiaires puis avec ses fusées Le Prieur, mais sans succès visible sauf que le ballon est ramené au sol - Le 4 août, il livre un combat contre un biplace qui est contraint d'atterrir dans ses lignes, l'avion ne sera pas homologué - Le lendemain, il attaque un Drachen qui ne sera pas homologué - Le 25 août, en mission de protection d'un Caudron G 4, le Nieuport 16 n° N 1380 qu'il pilote, est violemment canonné par la Flak allemande - La roue droite est touchée par un éclat ce qui provoque un capotage à l'atterrissage - Le pilote n'est pas blessé - Le 26, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1266, la patrouille repère une formation de 15 avions ennemis passant les lignes - Après avoir monté en altitude, il attaque le plus à droite et tire un chargeur entier de très près - L'avion adverse fait immédiatement demi-tour et rentre dans ses lignes - Trois monoplaces de chasse s'en prennent à lui et le contraignent à chaque fois, à s'éloigner du groupe - Le 31 août, en partouille avec l'Adj Simon, il est victime d'une panne séche et est contraint d'atterrir à Villers-Bretonneux, suite de son chef de patrouille - Après réparation, ils peuvent rentrer sur Cachy - Le 2 septembre, parti pour attaquer un Drachen, aux commandes du Nieuport 16 n° N 1266, il perds de vue son chef de groupe et capote à l'atterrissage sur le terrain d'aviation de Morlancourt - Le 2 septembre semble marquer son dernier vol - Envoyé au repos à la maison de convalescence de l'aéronautique militaire et maritime VR 75 de Viry-Châtillon, qui traite les cas de surmenage, du 20 septembre au 1er novembre 1916 - La maison VR 75 était une annexe de l'hôpital militaire de Versailles (Yvelines) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 septembre 1916 - Convalescence jusqu'au 24 décembre 1916 - Affecté à la 2ème annexe de la RGAé de Matouges (Marne), le 24 décembre 1916 - Hospitalisé à Châlons-sur-Marne (Marne) - Hospitalisé à Guéret de janvier à mars 1917 - Maintenu "Service Auxiliaire" pour cypho-scoliose aggravée par un accident d'avion et maigreur habituelle par la 1ère commission spéciale de la Seine, le 22 août 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Transféré sur l'hôpital de Saint-Maurice jusqu'au 15 novembre 1917 - Proposé pour la réforme temporaire n° 1 (sans gratification) pour cypho-scoliose dorsale avec déformation très marquée de l'hémithorax droit, affectation antérieure au service mais aggravée par un accident d'avion par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 24 janvier 1918 - Jugé susceptible d'être présenté devant une commission de réforme n° 1, le 23 décembre 1918 - Une pension d'invalidité de 1.138 fr est accordée, à compter du 16 mars 1919 - Proposé pour la réforme n° 1 avec un taux de 10 % d'invalidité pour déformation thoracique assez accentuée cyphoscoliose dorsale à convexité droite antérieure à la guerre mais aggravée par un accident d'avion par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 16 juin 1919 - Domicilié au 6 bis, place des Prennes, à compter du 7 février 1921 - Réformé définitivement avec invalidité de 10 % pour cypho-scoliose dorsale à convexité droite par la 1ère commission de réforme de la Seine, le 4 mars 1922 - Domicilié au 38, rue Damrécourt à Paris (75) - Profession Industriel - Décédé au 1, rue d'Amont à Villejuif (Val-de-Marne), le 2 janvier 1922 - Photo transmise par François Barra, son petit-neveu que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 200) du 7ème arrondissement de Paris (75) - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille N 15 - CCC de l'escadrille N 26 - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de la Seine - JMO de l'aéronautique de la 10ème armée - Registre d'état-civil (acte de décès n° 3) de la commune de Villejuif (Val-de-Marne) - JORF - Site Internet "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France - Revue "L'Aérophile" - Journal "L'Aéro" - Annuaire des "Vieilles Tiges" - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 juillet 2022.

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 septembre 1916 : "Réformé avant la guerre, a repris du service dans l'aviation. Excellent pilote. Sur le front depuis un an, fait prenve d'une persévérance et d'une ténacité exemplaires en attaquant sans cesse Drachen et avions ennemis. Le 12 juillet et le 4 août 1916, a attaqué deux biplaces et les a forcés à descendre désemparés."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 25 octobre 1917 : "Excellent sous-officier pilote, a fait preuve d'un sentiment élevé du devoir en prenant part avec le plus grand courage à toutes les opérations de la Somme, malgré une santé chancelante. A livré les combats les plus durs et pris part aux missions les plus périlleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Barra, pilote à l'escadrille N 26, en date du 11 décembre 1917 : "Excellent sous-officier pilote, a fait preuve d'un sentiment élevé du devoir en prenant part avec le plus grand courage à toutes les opérations de la Somme, malgré une santé chancelante. A livré les combats les plus durs et pris part aux missions les plus périlleuses."

 

 
 

Les hommes

Slt Lionel de Marmier - Pilote de l'escadrille SPA 176 en 1919 - Cet officier qui deviendra célèbre pendant le second conflit mondial, a été pilote de l'escadrille N 112 / SPA 112 du du 1er décembre 1916 au 8 novembre 1918 - Il y aura remporté 6 victoires homologuées - Photo revue Icare que je remercie pour son aide.

Adj Alexandre Léonel Pierre dit "Lionel" de Marmier - Né le 4 décembre 1897 à Bellegarde-en-Marche (Creuse) - Fils de François Raynald Etienne de Marmier et de Marie Adèle Picaud - Domicilés 22, avenue Dezert Doloron à Genevilliers - Profession avant guerre Mécanicien - Mobilisé comme mécanicien au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 12 janvier 1916 - Passé élève pilote à Chartres, le 27 février 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3847 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 13 juillet 1916 - Nommé Caporal, le 7 août 1916 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 17 août au 6 septembre 1916 - Stage de Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau du 6 septembre au 1er novembre 1916 - GDE du 2 au 29 novembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 1er décembre 1916 au 8 novembre 1918 - Blessé au combat par une balle au pied gauche, le 5 juin 1918 - Six victoires homologuées toutes remportées à l'escadrille N 112 / SPA 112 - Nommé Sergent, le 8 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 5 décembre 1917 - Médaille Militaire, le 9 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 31 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 176 du 8 novembre 1918 au 6 avril 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 176 du 16 mars au 6 avril 1919 - Croix de guerre 14-18 avec 8 citations à l'ordre de l'armée - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 31 mai 1919 - Brevet de pilote de transport public n° 607 en date du 16 août 1919 - Affecté au 1er régiment d'aviation - Démobilisé, le 7 octobre 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 16 juin 1920 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 25 janvier 1921 - Pilote d'essai des avions de la société Nieuport d'octobre 1919 au 20 août 1921 Pilote de ligne de la société Franco-Roumaine de Navigation Aérienne (SFRNA) de 1921 à 1924 - Premières liaisons entre Paris et Bucarest - Paris et Varsovie - Pilote d'essai de la société Potez du 1er février 1923 au 26 juin 1930 - Pilote d'essai responsable de la mise au point du Potez 28 - Aux commandes de cet appareil, il bat 9 records mondiaux de distance en 1928 en reliant la Pologne, la Lithuanie, l'Estonie et la Finlande - Officier de la Légion d'Honneur, le 15 février 1930 - Pilote d'essai de la société Dewoitine - Responsable de la mise au point du Dewoitine 338 - Pilote de ligne de la compagnie Aéropostale - Nombreuxe liaison entre Toulouse et Dakar - Commandant de réserve de l'armée de l'Air - Nommé Chef-pilote, chargé des essais des avions nouveaux commandés par la compagnie Air France, le 1er mai 1934 - En 1936, comptait 6.796 heures de vol - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 20 janvier 1936 - Domicilé 1, rue André Colledeboeuf à Paris 16ème (75) - De 1936 à 1938 fait plusieurs livraisons d'armes, de vivres et de médicaments aux gouvernementaux en Espagne - Mobilisé comme Commandant de Réserve, le 25 août 1939 - Assure la formation d'escadrilles de chasse avec des aviateurs polonais volontaires - Abat 3 avions allemands sur Villacoublay et Etampes, le 3 juin 1940 - Le 27 juin 1940, il gagne Plymouth et est le premier officier supérieur de l'armée de l'Air à rejoindre le Général de Gaulle - Le 12 août 1940, forme un groupe de combat à 4 escadrilles à Odiham - Le 19 septembre 1940, après avoir décollé du pont du porte-avions "Ark-Royal", le LcL de Marmier se pose à Dakar-Ouakam avec le but de rallier les unités aériennes du terrain - C'est un échec - Missions de mitraillages entre Libreville et Port Gentil du 1er au 11 novembre 1940 - Le 25 novembre 1940, il regroupe les escadrilles et forme le GRB 1 - En janvier 1941, il crée une base sur l'oasis d'Ourianga-Kébir dont partiront les missions de bombardement sur les troupes italiennes - Le 22 mars 1941, il est chargé d'organiser les unités de chasse et de bombardement du Moyen-Orient - Il est nommé Adjoint-Air du général Catroux au Caire - Le 11 septembre 1941, il crée le groupe "Lorraine" - Il est chargé d'organiser l'organisation de lignes de transport aérien militaire au Moyen-Orient - En octobre 1941, liaisons trimestrielles régulières de Damas vers le Caire, Karthoum, Fort-Lamy, Bangui, Brazzaville - En décembre 1942, liaison régulières par avions Lockheed avec Djibouti, Madagascar, Le Caire et Téhéran - Nommé Directeur des lignes Aériennes Militaires (LAM) - Condamné à la peine de mort et à la dégradation militaire pour trahison par le régime de Vichy, le 7 avril 1943 - Le 19 octobre 1943, réussit la 1ère liaison Damas-Moscou - En décembre 1944, accompagne le général de Gaulle à Moscou puis à Paris après la libération de la ville - Nommé Général de brigade, le 25 septembre 1944 - Trouve la mort, aux commandes d'un Lockheed appartenant au réseau central des transports aériens militaires, en effectuant la liaison Alger-Toulouse-Paris, le 30 décembre 1944 - Médaille de l'aéronautique à titre posthume, le 26 juin 1945.

* Citation à l'ordre de l'aéronautique de la 6ème armée en date du 18 mai 1917 : "Pilote remarquable de sang-froid et d'audace. Le 28 mars et le 24 avril, a attaqué deux avions ennemis et les a contraint à descendre désemparés."

* Citation à l'ordre de la 2ème armée en date du 10 septembre 1917 : "Le 9 août 1917, attaque avec succès un appareil ennemi défendu par des monoplaces. Le 20 août 1917, volontaire pour la destruction d'un Drachen, le tire à très courte distance et l'oblige à descendre au sol. Enfin le 22 août, attaque un avion allemand qui tombe dans ses lignes complétement désemparé."

* Citation à l'ordre de la 2ème armée en date du 17 décembre 1917 : "Le 1er novembre, attaque un biplace ennemi à très courte distance, a tué le mitrailleur et a poursuivi jusqu'à basse altitude l'appareil qui descendait dans ses lignes complétement désemparé."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée en date du 8 mars 1918 : "Pilote d'une ardeur et d'un courage exeptionnels, animé du plus bel esprit d'offensive. Le 2 février 1918 a abattu un biplace ennemi."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée en date du 20 mars 1918 : "Pilote d'élite, joignant à ses qualités d'adresse et d'intrépidité, le plus absolu mépris du danger. A remporté sa deuxième victoire en abattant un biplace ennemi."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée en date du 27 mars 1918 : "Pilote de chasse remarqué. A attaqué et forcé à atterrir dans nos lignes un biplace ennemi (4ème avion abattu par ce pilote)."

* Citation à l'ordre de la 7ème armée en date du 3 avril 1918 : "Pilote de chasse hors ligne, d'un courage et d'un intrépidité exeptionnels. A remporté sa 5ème victoire en abattant un avion tombé en flammes dans ses lignes."

* Citation à l'ordre de la 3 ème armée en date du 19 juin 1918 : "Pilote, le 31 mai 1918, a abattu son 6ème avion ennemi."

Sgt François de Marmier - Né le 18 juin 1892 à Belfort - Fils de François de Marmier et de Marie Picaud - Domicilés à Gennevilliers - Engagé volontaire dans l'aérostation militaire à compter du 10 août 1910 - Brevet de pilote militaire n° 116 obtenu le 9 juin 1912 - Profession avant guerre Aviateur - Marié avec Marthe Wald - Domicilés 16, boulevard St-Denis à Paris (75) - Mobilisé dans l'aéronautique militaire, le 1er août 1914 - Pilote de l'escadrille VB 105 du 13 mars au 15 avril 1915 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 1er avril 1915 - Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 19 avril 1915 - Croix de Guerre - Grièvement blessé par une éclat d'obus de DCA qui lui sectionne le pied gauche pendant une mission de bombardement sur Ostende, le 15 avril 1915 - Hospitalisé à l'hôpital de Zuydcoote, puis convalescence jusqu'au 13 décembre 1915 - Affecté au STA pour le convoyage des avions du 6 février au 17 mars 1916 - Détaché auprès de l'armée navale anglaise pour le convoyage d'avions au front (Sopwith) du 17 mars au 5 juin 1916 - RGA comme pilote convoyeur à compter du 5 juin 1916 - GDE du 5 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 20 juillet au 20 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant du 24 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion abattu dans les environs de la côte du Poivre, le 23 septembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée - Tué au cours d'une collision au sol entre le Nieuport 17 qu'il pilotait et un Farman F 42 de la F 215 sur le terrain de Morlancourt, le 20 novembre 1916 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée mise en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

* Médaille Militaire avec une citation à l'ordre de l'armée : "Pilote remarquable, courageux et plein d'allant, d'une habileté et d'une audace exceptionnelles. A exécuté plus de 100 missions aériennes, dont 27 bombardements. A livré de nombreux combats, contraingnant chaque fois les avions ennemis à la fuite. Le 23 septembre 1916, a mitraillé de très près un appareil allemand qui s'est écrasé au sol. Déjà deux fois cité à l'ordre."

Cne Gaston Camille Ludmann pendant sa période de commandement de l'escadrille V 29 - Né le 24 mai 1878 à Reims (51) - Fils de Paulin Ludmann et de Louise Vadin - Engagé à l'école spéciale de Saint-Cyr, le 1er octobre 1898 - 83ème Promotion de l'école de St-Cyr de 1898 à 1900 - Promotion "Marchand" - Affecté dans l'infanterie - Nommé Sous-lieutenant en octobre 1900 - Nommé Lieutenant en octobre 1902 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juin 1910 - Brevet n° 255 de l'Aéroclub de France décerné, le 4 octobre 1910 - Brevet de pilote militaire n° 25 obtenu, le 10 août 1911 - Nommé Capitaine en avril 1912 - SFA à St-Cyr - Commandant du parc d'aviation d'armée de l'armée bleue des grandes manoeuvres du Poitou du 9 au 18 septembre 1912 - RGA à Tours - Domicilié 10 rue Oudinot à Paris (75) - Commandant de l'escadrille V 29 du XX décembre 1914 au XX mai 1915 - Commandant du GB 4 - Une citation à l'ordre de l'armée et Chevalier de la Légion d'Honneur, le 14 juillet 1915 - STAé - (IGEA) - Mission en Russie - Inspection en Orient - GAC à compter du 15 novembre 1918 - Nommé Chef de Bataillon en octobre 1916 - Nommé Colonel - Commandant du 32ème régiment d'aviation de Dijon-Longvic - Nommé Général de brigade aérienne (GBA), le 25 juin 1933 - Décédé en 1963 - Photo famille Ludmann

Ltt Victor Régnier - Pilote de l'escadrille N 112 du 3ème trimestre 1916 au 2 mai 1917 - 5 victoires aériennes homologuées du 9 septembre 1916 au 6 avril 1917 - Photo collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Ltt Victor François Marie Alexis Régnier - Né le 21 février 1889 à Avignon - Fils d'Henri Régnier et de Charlotte Fermin - Profession avant guerre Propriétaire Viticulteur - Entré en service actif au 2ème régiment l'artillerie de montagne, le 1er octobre 1910 - Nommé sous-lieutenant, le 5 février 1915 à titre définitif - Blessé au combat, le 29 mai 1915 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1944 obtenu à l'école d'aviation d'Avord, le 11 novembre 1915 - Pilote du GB 1 du 15 janvier 1916 au 2ème trimestre 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 3ème trimestre 1916 au 2 mai 1917 - 5 victoires aériennes homologuées du 9 septembre 1916 au 6 avril 1917 - Détaché au GDE du 3 février au 16 juillet 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 1er mars 1917 - Croix de Guerre 14-18 avec 4 palmes de bronze et deux étoiles de vermeuil - 4 citations à l'ordre de l'armée en septembre 1916, octobre 1916, novembre 1916, 1er mars 1917 - 2 citations à l'ordre du régiment en décembre 1916 et avril 1917 - Nommé Lieutenant, le 5 mars 1917 - Chef pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres jusqu'au 17 août 1918 - Grave accident aérien le 28 août 1918 - Hospitalisé à l'hôpital de Nice - Décédé le 11 mai 1966 - Les canons entrecroisés sont l'insigne personnel du pilote - Photo collection Bernard Klaeylé que je remercie pour son aide.

Adj Roger Louis Bontemps - Né le 7 mai 1893 à Paris (75) - Fils de René Bontemps et de Noémie Poignard - Domiciliés 6, rue Marcel Renault à Paris 17ème (75) - Classe 1913 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1648 - Profession avant service militaire Mécanicien - Service militaire au 2ème groupe d'aviation, à compter du 26 novembre 1913 - Mécanicien de l'escadrille HF 7 / MF 7 / F 7 du (avant le 1er août 1914) au 29 septembre 1916 - Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 26 septembre 1915 - Mécanicien affecté au Ltt Louis Mallet - Une citation à l'ordre du groupe, le 23 septembre 1914 - Il est affecté à la RGA, en compagnie du Ltt Louis Mallet qui devient pilote convoyeur - Mécanicien de la RGA du 29 septembre 1916 au 4 avril 1917 - Passé comme élève pilote de l'école d'aviation militaire, le 17 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8220 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 26 août 1917 - Stage "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 112 / SPA 112 du 12 novembre 1917 au 6 avril 1919 - Nommé Sergent, le 5 avril 1918 - Nommé Adjudant, le 5 novembre 1918 - Affecté au dépôt de matériel aéronautique n° 1, le 6 avril 1919 - Sources : Pam - Liste brevets militaires - CCC HF 7 / MF 7 - CCC N 112 / SPA 112 - Dernière mise à jour : 24 décembre 2015 - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Cal Louis Octave Maxime Leverrier - Né le 29 janvier 1891 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) - Fils de Victor Marie Leverrier (employé de commerce) et de Malvina Philippine Caroline Van de Schoor - Domiciliés au 22, rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) puis au 68, rue de Clichy à Paris (75) puis au 60, rue Notre-Dame-de-Lorette à Paris 9ème (75) - Effectue sa scolarité au collège de Verneuil-sur-Avre (Eure) - Ecoles d'agriculture à St-Sever (Landes) et à la Réole (Gironde) - Passe le brevet de pilote civil en 1913 - Domicilié au 42, Brushfield Street à Londres (Angleterre) - Classe 1911 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 798 - Obtient un sursis d'un an - Affecté au 2ème régiment d'artillerie à pied (artillerie de la forteresse de Cherbourg), le 10 octobre 1913 - Fait plusieurs demandes pour passer dans l'aéronautique militaire - Le 9 1914, il passe dans l'aéronautique militaire comme mécanicien - A la déclaration de guerre, on recense les pilotes brevetés - Il est envoyé à l'école d'Avord, comme élève pilote - Brevet de pilote militaire n° 705 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, en date du 3 mars 1915 - Stage de perfectionnement Voisin dans la même école d'aviation, jusqu'au 30 mars 1915 - Pilote de l'escadrille V 29 (future VB 112) au 12 avril au 16 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 17 au 26 mai 1915, date de sa mort - Au cours d'une mission dans les environs de Lens (Pas-de-Calais), son avion a été attaqué par deux avions allemands, le 26 mai 1915 - Son mitrailleur, le soldat Pierre Lattard, ayant été tué, il a été contraint d'atterrir en zone occupée par l'ennemi et a été fait prisonnier - Interné à Munster (Allemagne) pendant trois ans - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 23 juin 1915 - Pendant son internement, se met à la sculpture et se lie d'amitié avec Bardin, un sculpteur sur bois - Transféré sur Aigle-Leysin (Suisse) car ayant contracté la tuberculose, le 6 juin 1917 - Entre à l'école des Beaux-Arts de Genève dans l'atelier de Guibert où il fréquente de bons sculpteurs - Rapatrié en France, via Genève (Suisse), le 15 septembre 1918 - Affecté à la 20ème section des secrétaires d'état-major, le 22 janvier 1919 - Démobilisé, le 19 février 1919 - Domicilié au 68, rue de Clichy à Paris 9ème (75), à compter du 19 février 1919 - Nommé Caporal, le 22 janvier 1919 - Marié avec Jeanne Hubrecht en 1921 - Domicilié au 100, rue du Théâtre à Paris 15ème (75), à compter du 13 octobre 1923 - Médaille d'Or de l'exposition des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925 - Domicilié au 30, rue Deparcieux à Paris 14ème (75), à compter du 18 janvier 1939 - Pendant la 2ème guerre mondiale, sa maison sert de boite à lettre pour la résistance - Il est arrêté par la Milice puis remis aux Allemands - Libéré, la Milice revient le chercher mais cette fois, il réussit à s'enfuir par une sortie de secours aménagée d'avance - Quand il reviendra chez lui en septembre 1944, l'ensemble de ses biens ont été pillés par la Milice - Heureusement, la police parisienne va en récupérer une partie aux domiciles des pillards - Reprend ses activités de sculpteur après la seconde guerre mondiale - Décédé à Paris 14ème (75), le 4 juin 1973 - Repose dans le cimetière de Fontenay-les-Bris (Essonne) - Sources : Registre des naissances de la commune de Neuilly-sur-Seine - Pam - CCC de l'escadrille VB 112 - CCC de l'escadrille VB 108 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Paris - CICR - Bailey/Cony - Site Internet "Max Le Verrier" - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal Louis Octave Maxime Le Verrier, pilote à l'escadrille VB 109, en date du 23 juin 1915 : "Dès son arrivée au front s'est distingué dans des missions de bombardement exécutées dans des conditions particulièrement périlleuses tant en raison de l'atmosphère que de la canonnade violente dont il a été l'objet. A disparu le 26 mai 1915, son avion a été vu tombant dans les lignes ennemies, après un combat engagé contre deux avions ennemis."

Adj Silvain Georges Angellot Charles Bourdet - Né le 9 avril 1892 à Naillat (Creuse) - Fils d'Eugène Bourdet (cordonnier) et d'Henriette Caillat - Profession avant guerre Ouvrier d'arts / Menuisier - Classe 1912 - Recrutement de Guéret (Creuse) sous le matricule n° 150 - Engagé volontaire pour trois ans, à titre du 29ème régiment de Dragons, caserné à Provins (Seine-et-Marne), le 10 avril 1913 - Nommé Brigadier, le 6 novembre 1913 - Maintenu sous les drapeaux par l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914 - Blessé par balle à l'épaule gauche en chargeant avec son escadron à Aix-Noulette (Pas-de-Calais), le 5 octobre 1914 - A reçu une citation à l'ordre du 29ème régiment de dragons et a été déclaré inapte pour la cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 14 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 848 obtenu, le 23 avril 1915 - Licence se pilote FAI n° 1952 obtenu sur avion Henri Farman et délivrée par l'Aéroclub de France, le 15 mai 1915 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 15 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 112 (GB 4) / N 112 / SPA 112 du 22 mai 1915 au 3 janvier 1918 - Nommé Maréchal de Logis, le 16 juin 1915 - Citation à l'ordre de la 7ème brigade, en date du 13 juillet 1915 - Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 18 octobre 1915 - A participé aux missions de bombardement sur Sarrebruck, Pechelbronn, Dillingen - Nommé Adjudant, le 10 octobre 1916 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 10 novembre 1916 - Citation n° 427 à l'ordre de l'armée, en date du 9 décembre 1916 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 21 au 22 avril 1917 - 2ème victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Vernin de l'escadrille N 75, contre un LVG C abattu à l'ouest de Maizery, le 13 juillet 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL Renaux, pilote de l'escadrille N 86, contre un avion, le 22 juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 - Médaille Militaire et citation n° 5599 à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs du bois de Consenvoye (Meuse), le 11 septembre 1917 - Une victoire non homologuée ou probable, en coopération avec le Slt de Rochechouart de Mortemart, pilote de l'escadrille N 23, contre un avion combattu dans les environs de Béthincourt (Meuse), le 18 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les première lignes allemandes aux environs de Dampierre, le 24 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien pendant une patrouille à 20 km à l'intérieur des lignes, aux commandes du SPAD VII n° S 2018, à l'est d'Herbeuville (Meuse), le 3 janvier 1918 - Son avion s'est écrasé dans les bois de St-Maurice-sous-les-Côtes (Meuse) et a brulé après l'impact au sol - Ses adversaires étaient probablement le Ltn von Seelen (pilote) et le Ltn Quentin (obs) du FlAbt 257 - A été initialement inhumé dans le cimetière allemand entre St-Maurice et Billy-sous-les-Côtes - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 février 1918 - Son corps a été repris par sa famille après guerre - Sources : Registre des naissances de la commune de Naillat (Creuse) - Pam - Fiche matricule du département de la Creuse - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 112 / N 112 / SPA 112 - JMO du GB 4 - JORF - MpF - Bailey / Cony - Sépultures de Guerre - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - Dernière mise à jour : 1er novembre 2018.

* Citation à l'ordre du 29ème régiment de dragons, à l'ordre du XX octobre 1914 : "Le 5 octobre 1914, au combat d'Aix-Noulette, a chargé avec son escadron contre l'infanterie ennemie et a été blessé."

* Citation à l'ordre du 4ème groupe de bombardement, en date du 18 octobre 1915 : "Pilote courageux, infatigeable et de premier ordre, n'a cessé de montrer l'exemple en participant à des expéditions à longue distance. Au retour d'un bombardement, a livré un violent combat avec un avion ennemi."

* Citation n° 427 à l'ordre de l'armée, en date du 9 décembre 1916 : "Pilote exemplaire, d'un entrain et d'un dévouement exceptionnels. Passé dans l'aviation de chasse, après s'être distingué dans tous les grands raides de bombardements. S'est affirmé aussi endurant qu'audacieux, livrant chaque jour de nombreux combats. Le 10 novembre, après une lutte acharnée, a abattu un avion ennemi, ramenant son appareil criblé de balles."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er septembre 1917 : "Pilote d'un grand mérite, possédant les plus belles qualités militaires. Vient d'abattre le 13 juillet 1917, son deuxième avion."

* Médaille Militaire et citation n° 5599 à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 : "Pilote d'élite possédant les plus belles qualités de courage et d'esprit de sacrifice. S'est distingué au cours de ses nombreuses heures de vol au-dessus des lignes ennemies par son audace et son énergie. Le 22 juillet 1917, a abattu son troisière avion. Une blessure. Trois fois cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Georges Silvain Bourdet au 29ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille SPA 112, en date du 6 février 1918 : "Excellent pilote, modèle de conscience et de ténacité. Vient de donner de nouvelles preuves de sa bravoure et de son exceptionnelles habileté dans l'accomplissement de deux missions difficiles et délicates. A abattu un biplace ennemi qui s'est brisé sur les premières tranchées allemandes."

Slt René Robert Calame - Né le 10 février 1892 à Paris 9ème (75) - Fils d'Hippolite Maurice Calame et de Sidonie Annette Blanche Gerbeau - Domiciliés au 143, avenue de Wagram à Paris 17ème (75) - Profession Commis d'agent de change - Classe 1912 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1149 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 12ème régiment de Cuirassiers, caserné à Rambouillet (Yvelines), le 1er octobre 1913 - Nommé Brigadier, le 6 février 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 1er août 1914 - Nommé Aspirant, le 24 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 5 août 1915 - Envoyé à la même date, à l'école d'aviation militaire d'Avord, pour suivre le cours élémentaire de pilotage - Brevet de pilote militaire n° 1547 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 septembre 1915 - A reçu l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 1976 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 18 septembre 1915 - Pilote de la RGAé et de la GDE du 18 septembre au 14 octobre 1915 - Pilote de l'escadrille MF 40 / F 40 du 14 octobre 1915 au 13 mars 1917 - En stage au GDE, le 13 novembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 17 novembre 1916 - En mission à la RGAé du Bourget du 29 janvier au 8 février 1917 - En stage avion Nieuport au GDE du 13 mars au 7 mai 1917 - Pilote de l'escadrille N 112 du 7 mai 1917 au 16 mars 1918 - Nommé officier d'armement adjoint au commandant du groupe de combat n° 16 du 16 mars 1918 au 31 mars 1919 - Reste en subsistance à l'escadrille SPA 112 - Au 16 mars 1918, le GC 16 est composé des escadrilles suivantes : SPA 112, SPA 150, SPA 151, SPA 78 - Citation à l'ordre du groupe de combat n° 16 - Passe en subsistance à l'escadrille SPA 150 pendant le 3ème trimestre 1918 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 novembre 1918 - Démobilisé, le 23 octobre 1919 - Décoré de la Distingued Conduct Médal - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de Châteauroux, le 27 décembre 1920 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 17 février 1928 - A accompli une période d'exercices du 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique du 15 septembre au 5 octobre 1930 - Photo collection Philippe Guilermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 40 / F 40 - CCC de l'escadrille N 112 / SPA 112 - JORF - Dernière mise à jour : 30 mai 2022.

Adj Silvain Georges Angellot Charles Bourdet - Pilote de l'escadrille VB 112 (GB 4) / N 112 / SPA 112 du 22 mai 1915 au 3 janvier 1918 - Une victoire homologuée contre un biplace, le 10 novembre 1916 - 2ème victoire homologuée, en coopération avec le Ltt Vernin de l'escadrille N 75, contre un LVG C abattu à l'ouest de Maizery, le 13 juillet 1917 - Une victoire homologuée, en coopération avec le MdL Renaux, pilote de l'escadrille N 86, contre un avion, le 22 juillet 1917 - Une victoire non homologuée ou probable contre un avion combattu dans les environs du bois de Consenvoye (Meuse), le 11 septembre 1917 - Une victoire non homologuée ou probable, en coopération avec le Slt de Rochechouart de Mortemart, pilote de l'escadrille N 23, contre un avion combattu dans les environs de Béthincourt (Meuse), le 18 septembre 1917 - Une victoire homologuée contre un biplace abattu dans les première lignes allemandes aux environs de Dampierre, le 24 décembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien pendant une patrouille à 20 km à l'intérieur des lignes, aux commandes du SPAD VII n° S 2018, à l'est d'Herbeuville (Meuse), le 3 janvier 1918 - Son avion s'est écrasé dans les bois de St-Maurice-sous-les-Côtes (Meuse) et a brulé après l'impact au sol - Ses adversaires étaient probablement le Ltn von Seelen (pilote) et le Ltn Quentin (obs) du FlAbt 257 - Photo La Guerre Aérienne Illustrée.

MdL Guillaume Marie Pierre Joseph Jules Antoine de Freslon de la Freslonnière - Né le 5 juin 1896 à Redon (Ille-et-Vilaine) - Fils de Paul Marie Joseph Eugène de Freslon de la Freslonnière et d'Anne Marie Joseph Philomène de Pioger - Domicilié à St-Martin sur Oust (Morbihan) puis à Fougerets (Morbihan) - Sans profession avant guerre - Classe 1914 (engagement) / 1916 (normale) - Recrutement de Vannes (Morbihan) sous le matricule n° 322 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 28ème régiment d'artillerie de campagne, le 12 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 20 novembre 1914 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie de campagne, le 9 avril 1915 - Affecté au 265ème régiment d'artillerie de campagne - Citation à l'ordre du 265ème régiment d'artillerie de campagne, le 24 octobre 1916 - Evacué sur blessure, le 15 décembre 1916 - Citation n° 236 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 janvier 1917 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1917 - Tests de sélection et cours théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Elève pilote de l'école d'aviation militaire d'Istres, à compter du 30 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.162 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 31 janvier 1918 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Pau, du 2 février au 13 mars 1918 - Pilote du GDE du 13 mars au 13 juin 1918 - Lâché sur SPAD VII et XIII, le 3 mai 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 112 (GC 16) du 13 juin au 11 novembre 1918 - Blessé au cours d'un combat aérien, aux commandes d'un SPAD XIII, dans les environs de Bergnicourt, le 27 octobre 1918 - Il a livré combat à un pilote du Jasta 73 et son avion, touché, s'est enflammé - Citation n° 451 à l'ordre de l'armée, en date du 17 décembre 1918 - Hospitalisé puis convalescence de deux mois, jusqu'au 2 avril 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 2 avril 1919 - Détaché au service aéronautique du ministère de la Guerre - Démobilisé, le 9 septembre 1919 - Profession après guerre Agriculteur et dépositaire combustibles - Domicilié au n° 9 rue St-Denis à Nantes (Loire-Atlantiques), à compter du 18 septembre 1928 - Domicilié au château de la Villechauve à Fougerets, à compter du 2 novembre 1928 - Domicilié à Nantes (Loire-Atlantiques), à compter du 18 septembre 1931 - Décédé, le 11 novembre 1965 - Photo transmie par Axel de Villartay, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SPA 112 - Fiche matricule du département du Morbihan - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 3 janvier 2019.

* Citation à l'ordre du 265ème régiment d'artillerie de campagne, le 24 octobre 1916 : "A fait bravement son devoir lors de l'attaque du 24 octobre 1916."

* Citation n° 236 à l'ordre du corps d'armée, en date du 21 janvier 1917 : "Le 15 décembre 1916, faisant partie d'un détachement de liaison et d'observation, n'a pas hésité à traverser une nappe de gaz asphyxiants pour installer un poste optique, puis une ligne téléphonique reliant l'avant à son commandant de groupement."

* Citation n° 451 à l'ordre de l'armée, en date du 17 décembre 1918 : "Le 27 octobre 1918, au cours d'un combat avec une patrouille ennemie, son appareil criblé de balles incendiaires, ayant pris feu, et lui-même ayant été grièvement blessé à la figure et aux mains, a réussi à revenir atterrir dans nos lignes, donnant un véritable exemple de volonté et d'énergie."

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Photo du Sol François Giraud

Sol François Raoul Giraud - Né le 28 novembre 1893 au n° 8 de la traversée de l'Olivier à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils de Marius Clément Giraud (employé) et de Modeste Pamias - Domicilié Villa Modeste rue Zaateha à Alger (Algérie) - Profession avant guerre Comptable dactylographe - Classe 1913 - Recrutement d'Alger (Algérie) sous le matricule n° 1665 - Affecté à la 19ème compagnie d'ouvriers d'aviation - A obtenu un sursis d'incorporation de 30 jours pour maladie, le 29 novembre 1913 - A obtenu un second sursis d'incorporation de 30 jours pour maladie, le 20 décembre 1913 - Arrivé à la 19ème section d'ouvriers d'aviation, le 28 janvier 1914 - Mécanicien de l'escadrille VB 112 / N 112 du 14 juillet 1915 au 30 avril 1917 - A perçu en dotation le fusil Gras modèle 1874 n° G 3298 - Affecté comme 1er mécanicien de l'escadrille N 86 du 30 avril au 13 septembre 1917 - Blessé au bras gauche, par un retour d’hélice, lors d'un démarrage d'avion, le 13 septembre 1917 - Evacué sur le HOE de Bar-le-Duc, le même jour - Hospitalisation et convalescence jusqu'au 13 septembre 1918 - Proposé pour une pension de 5ème classe pour fracture compliquée de l'humérus gauche en service commandé par la commission de réforme d'Alger, le 3 mai 1918 - Marié avec Mlle Thérèse Morellat à Alger (Algérie), le 15 avril 1924 - Décédé des suites de la tuberculose à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 4 juillet 1926 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 788) de la ville de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fiche matricule conservée aux archives nationales d'outre-mer (ANOM) - Dernière mise à jour : 5 juillet 2021.

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Photo du Sol Marcel Paillard

Sol Marcel Pierre Alphonse Paillard - Né le 18 juillet 1893 au n° 10, rue du marché au blé à Melun (Seine-et-Marne) - Fils d'Aristide Adrien Paillard (employé de commerce) et de Marie Claudine Chevallier - Domiciliés à Recey-sur-Ource (Côte-d'Or) en 1913 - Profession avant guerre Elève à l'institut catholique des Arts et Métiers de Lille (Nord) - Classe 1913 - Recrutement de Dijon (Côte-d'Or) sous le matricule n° 1562 - A obtenu un sursis d'incorporation pour faiblesse en 1913 - Mobilisé au 27ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1914 - Affecté au 10ème régiment d'infanterie, le 24 avril 1915 - Affecté au 346ème régiment d'infanterie, caserné à Castelnaudary (Aude), le 11 juillet 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 29 novembre 1917 - Formation aéronautique au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron du 29 novembre 1917 au 8 février 1918 - Evacué sur l'hôpital de Compiègne du 17 au 24 février 1918 - Détaché à la division SPAD du GDE du 14 au 28 mars 1918 - Mécanicien de l'escadrille SPA 112 du 31 mars 1918 au 6 avril 1919 - Mécanicien au dépôt de matériels Aéronautique n° 2, à compter du 6 avril 1919 - Démobilisé, le 5 septembre 1919 - Profession après après guerre Dessinateur à l'usine Renault - Classé en position "Sans Affectation", le 1er mai 1931 - En résidence au 25, rue Cordérant à Angoulème, à compter du 23 novembre 1935 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 32, le 2 décembre 1935 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Dijon, le 15 octobre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la poudrerie nationale d'Angoulème, le 15 juin 1938 - Domicilié au 25, rue Cordérant à Angoulème, à compter du 15 juin 1938 - Profession ensuite Ingénieur des Arts et Métiers - Décédé à Châtellerault (Vienne), le 10 juin 1972 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 406) de la ville de Melun (Seine-et-Marne) - Pam - CCC de l'escadrille SPA 112 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Côte-d'Or - Dernière mise à jour : 10 janvier 2022.

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Photo du Cne Yvan Viguier

Cne Yvan Gaston Paul Viguier - Né le 27 janvier 1892 à Lunel (Hérault) - Fils de Joseph Henri Dieudonné Viguier et de Laure Mathilde Nicollet - Classe 1911 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 1673 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 14ème régiment d'artillerie, le 3 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 février 1912 - Nommé Maréchal des logis, le 16 août 1912 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 1er août 1913 - Affecté au 5ème régiment d'artillerie lourde, le 1er mai 1914 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 25 janvier 1915 - Passé dans l'aéronautique militaire comme observateur, le 7 février 1915 - Observateur de l'escadrille BL 30 du 7 février 1915 au 25 septembre 1916 - Citation n° 58 à l'ordre du 5ème groupe des divisions de réserve, en date du 25 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1976 obtenu le 20 novembre 1915 - Malgré obtention du brevet de pilote militaire, reste observateur de l'escadrille BL 30 jusqu'au 24 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 juillet 1916 - Marié avec Marguerite (Cluchier), le 5 août 1916 - Domicilié au 72, rue Madier de Montjau à Valence (Drôme) - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 30 août 1916 - Pilote de l'escadrille C 30 du 25 septembre 1916 du 10 août 1917 - Affecté au 32ème régiment d'artillerie, le 1er novembre 1916 - Citation n° 68 à l'ordre du 37ème corps d'armée, en date du 31 décembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 janvier 1917 - Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 7 mai 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 9 du 10 août 1917 au 3 janvier 1918 - Stage Sopwith 1A2 du 31 octobre au 8 novembre 1917 - Citation n° 538 à l'ordre de la 6ème armée, en date du 30 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPA 78 du 3 janvier au 4 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 112 du 4 février au 20 septembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée, en date du 3 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille SPA 153 du 20 septembre 1918 au 13 octobre 1919 - Le 19 novembre 1918, jour de l'entrée de troupes françaises dans Metz, le SPAD XIII n° 15.481 piloté par Ltt Yvan Viguier s'écrase sur la foule amassée sur la place Royale à Metz - Le chef de la SPA 153 a été gêné par les évolutions folles, au mépris du danger, de cinq pilotes des escadrilles SPA 81, SPA 94, SPA 155, qui seront immédiatement radiés du personnel navigant et renvoyés dans leurs unités d'origine - L'avion, en s'écrasant, a fait 3 morts et 4 blessés parmi les spectateurs - Le Ltt Viguier a été grièvement blessé à la face et amputé de la jambe gauche - Hospitalisé et évacué sur un hôpital de l'intérieur, le 19 novembre 1918 - Fin de convalescence, rejoint le dépôt du 1er groupe d'aviation, le 28 septembre 1919 - Affecté comme pilote convoyeur de la RGA du Bourget-Dugny, le 14 octobre 1919 - Adjoint au commandant du GC 12 (groupement de chasse n° 2), le 27 octobre 1919 - Adjoint au commandant du 1er groupe (ancien GC 12) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 1er janvier 1920 - Commandant de la 1ère escadrille (ex SPA 3) du 2ème régiment d'aviation de chasse de Strabourg du 7 janvier 1921 au 17 décembre 1923 - Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 - Détaché à Metz du 1er au 16 octobre 1922 - Stage préliminaire au franchissement de grade de lieutenant à capitaire au centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Bordeaux du 3 janvier au 23 avril 1923 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1923 - Affecté au 39ème régiment d'aviation d'observation au Levant et embarqué à Marseille, le 12 décembre 1923 - Débarqué à Beyrouth, le 21 décembre 1923 - Adjoint au commandant du Parc n° 39, le 23 décembre 1923 - Adjoint au commandant de la 2ème escadrille du 39ème régiment d'aviation d'observation du 6 janvier au 22 octobre 1925 - Embarqué à Beyrouth, le 15 septembre 1925 - Affecté au 2ème régiment d'aviation de chasse de Strasbourg, le 22 octobre 1925 - Affecté à la CHR du 2ème RAC, le 10 novembre 1925 - Affecté au petit état-major du 2ème groupe du 2ème RAC de Strasbourg, le 1er janvier 1926 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1926 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 25 juin 1931 - Commandant par intérim de la 6ème escadre aérienne stationnée à Chartres (Eure-et-Loir) puis Commandant de la 6ème escadre aérienne de Chartres - Commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 1er janvier 1936 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 13 juin 1939 - Décédé, le 24 juin 1954 - Sources : Pam - LO - JORF - L'Aérophile - Dernière mise à jour : 12 juillet 2016.

* Citation n° 465 à l'ordre de la 6ème armée du Slt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille C 30, en date du 7 mai 1917 : "Au cours des opérations de mars et avril 1917, a exécuté, en monoplace, de très nombreuses missions de photos obliques et d'accompagnement d'infanterie à très basse altitude. A eu, le 19 mars, son appareil descendu par l'infanterie ennemie et a atterri sans incident, en avant des premiers éléments français."

* Citation n° 358 à l'ordre de la 6ème armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, pilote à l'escadrille SOP 9, en date du 30 novembre 1917 : "Pilote remarquable d'entrain, d'adresse et de bravoure. Ne cesse de rendre journellement de précieux services en effectuant, par tous les temps, les missions les plus périlleuses. Le 23 octobre 1917, a fait plusieurs reconnaissances, volant à moins de 100 métres au-dessus des lignes ennemies, dans la pluie et le brouillard. est rentré, son appareil criblé de balles et d'éclats. Le 25 octobre, est sorti dans la tempête pour aller chercher des renseignements, a eu son avion brisé au sol par le vent."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 8536 à l'ordre de l'armée du Ltt Yvan Gaston Paul Viguier, au 5ème régiment d'artillerie lourde, pilote à l'escadrille SPA 112, en date du 3 juillet 1918 : "A rendu, depuis trois ans, d'excellents services comme observateur, puis comme pilote, dans les escadrilles de corps d'armée. passé dans l'aviation de chasse, s'est affirmé de suite combattant ardent. Vient d'abattre, en quelques jours, deux avions ennemis. Quatre citations."

* Lettre de félicitations n° 9124 du Ministre de la Guerre, en date du 29 novembre 1921 : "Pour les belles qualités d'allant et le mépris absolu du danger dont il a fait preuve au cours des expériences de chasse de nuit d'octobre 1921."

* Officier de la Légion d'Honneur du Cne Yvan Gaston Paul Viguier au 2ème régiment d'aviation de chasse, en date du 10 juillet 1926 : "Chevalier du 3 juillet 1918; 14 ans de services, 8 campagnes, une blessure, deux citations."

* Commandeur de la Légion d'Honneur du Cdt Yvan Gaston Paul Viguier, commandant par intérim la 6ème escadre aérienne, en date du 1er janvier 1936 : "24 ans de services, sept campagnes, une blessure, deux citations, 23 ans de bonifications pour services aériens. Officier de la Légion d'honneur du 10 juillet 1926."

 

Les avions

Voisin LA qui vient d'être réceptionné par l'escadrille V 29 (c'est marqué dessus à la craie) en 1915 - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

MdL Victor "Azit" Pasco, ingénieur constructeur d'hydroaéroplane avant guerre, pose à côté d'un Voisin LA de l'escadrille V 29 en 1915 - Ce sous-officier a été tué au combat, le 9 août 1915 - Il faisait équipage avec le Sgt Philippe Toureille - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Voisin LA de l'escadrille V 29 stationné sur le terrain de Bryas, à proximité de la ferme abbaye de Neuville, pendant l'hiver 1915 - La V 29 a stationné sur ce terrain du 21 janvier au 29 mai 1915 - Le pilote posant sur la photo est le MdL Victor "Azit" Pasco - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Voisin LAS de l'équipage MdL Louis Pasco (pilote) et Sgt Philippe Toureille (bonbardier/mitrailleur) abattu dans les environs de Sarrebruck (Allemagne), le 8 août 1915 - Les deux aviateurs français ont été tués - Leurs adversaires étaient probablement le Ltn Kurt Wintgens du FFA 48 ou l'équipage du Ltn Pherdron et Ltn Von Sprunner - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Alignement des Voisin LA de l'escadrille V 29 sur le terrain de la ferme abbaye de Neuville, près de Bryas en avril-mai 1915 - La V 29 a stationné sur ce terrain du 21 janvier au 29 mai 1915 - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Voisin LA de l'équipage Ltt Jules de Beaudiez / Cal Brémand touché au cours d'un combat aérien par un avion du FAA 25, le 10 octobre 1915 - Le pilote a été contraint de poser son avion en zone occupée par les Allemands - Les deux membres d'équipage ont été faits prisonniers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Accident mortel du Sgt Joseph Pingray sur Breguet, le 1er mars 1916 - Après une vrille non reprise et une chute de 1000 mètres, son avion s'est écrasé en s'embrasant au lieu dit "Buisson Leroy" sur la commune d'Ermenonville - Le pilote a été tué sur le coup - Quarante-cinq minutes après l'accident, les débris brûlent troujours - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.
* Sgt Joseph Claude François Pingray - Né le 15 octobre 1891 à Béziers (Hérault) - Domicilié 67 avenue de Bédarieux à Béziers - Profession avant guerre Ingénieur chimiste - Mobilisé au 81ème régiment d'infanterie à compter du 16 octobre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 1128 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 juin 1915 - Pilote de l'escadrille VB 112 du 13 août 1915 au 1er mars 1916 - Tué au cours d'un accident aérien au lieu dit "Buisson Leroy" sur la commune d'Ermenonville, le 1er mars 1916 - A cette époque, il était détaché au GDE du Plessis-Belleville.

Les débris du Breguet piloté par le Sgt Joseph Pingray une heure après l'accident, le 1er mars 1916 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

La levée du corps du Sgt Joseph Pingray tué au lieu dit "Buisson Leroy" sur la commune d'Ermenonville, le 1er mars 1916 - Il a été enveloppé dans l'entoilage d'une aile de son appareil - Les moyens du bord car pas de service de santé sur place, ni de moyens pour évacuer l'infortuné pilote - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Un exemplaire du Nieuport XV qui aurait dû équiper les escadrilles VB 102 - VB 103 - VB 112 - Cependant ce modèle ne répondait pas aux cahiers des charges imposé par l'état-major de l'aéronautique militaire et fut rejeté - Les unités en attente furent équipées de Nieuport 11 et 16 et devinrent escadrilles de chasse - Photo collection CAEA que je remercie pour son aide.

SPAD VII de l'escadrille N 112 ou SPA 112 - Cet avion est décoré, en plus des bandes d'identification de l'unité, deux bandes rouges, d'une étoile, insigne personnel du pilote - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 baptisé "Diablotin" du Brigadier Carroll Dana Winslow, pilote de l'escadrille N 112 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
* Brigadier Carroll Dana Winslow - Né le 30 mai 1889 à New-York (USA) - Fils de Francès Winslow et de Ema Carroll - Profession avant guerre Financier - Engagé comme élève pilote au 1er groupe d'aviation de Dijon, le 1er octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2940 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 13 mars 1916 - Stages aux écoles d'aviation militaire de Chartres et de Châteauroux - Pilote de l'escadrille MF 44 du 10 juin 1916 au 16 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 112 du 27 mars au 1er mai 1917 - Libéré de ses obligations militaires par décision n° 10618 en date du 15 mai 1917 - GDE du 17 mai 1917 - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Nieuport 17 n° 2779 baptisé "René" et "R" piloté par le Sgt Marcel Carré, pilote de l'escadrille N 112 - Cet avion a été capturé par les Allemands, après son atterrissage sur le terrain allemand de Leffincourt, le 12 avril 1917 - Leffincourt était occupé à l'époque par les avions du Jasta 9 - Nous ne connaissons pas la cause de cet atterrissage chez l'ennemi, soit une erreur du pilote qui a cru se poser chez les français, panne de l'avion ou touché au cours d'un combat - Le 20 mai 1917 , le Ltn Hermann Pfeiffer, un As du Jasta 9 s'est tué en testant cet avion - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.
* MdL Marcel Louis Carré - Né le 1er septembre 1891 à Gentilly - Fils de Lucien Carré et de Léontine Lenormand - Appelé (service militaire) au 8ème régiment d'artillerie de Campagne, le 1er octobre 1912 - Profession avant guerre Vendeur d'automobiles - Mobilisé au 8ème régiment d'artillerie de Campagne - Passé à l'aviation comme mécanicien, le 1er juin 1915 - Parc du GB 104 jusqu'au 7 octobre 1915 - Bombardier de l'escadrille VB 111 du 7 octobre au 29 novembre 1915 - Passé mitrailleur après un stage à l'école du tir aérien à Cazaux du 28 janvier au 1er mars 1916 - RGAé - Mitrailleur de l'escadrille C 39 du du 13 mars au 14 mars 1916 - Parc aéronautique n° 1 du 14 mars au 15 mars 1916 - Mitrailleur de l'escadrille N 12 du 15 mars au 15 juin 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4427 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 6 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage du tir aérien à l'école du tir aérien de Cazaux - Stage de Haute-Ecole (Voltige et tie aérien théorique) à l'école d'aviation militaire de Pau - Pilote de l'escadrille N 112 du 12 mars au 12 avril 1917, date de sa capture par les Allemands - Fait prisonnier, aux commandes du Nieuport 17 n° 2779, sur le terrain de Leffincourt, le 12 avril 1917 - Croix de Guerre - Une citation à l'ordre du régiment.

Les avions

Deux SPAD VII de l'escadrille N 112 - Seul l'avion dans le hangar porte un insigne personnel peint sur le dos et peut-être sur le fuselage - L'autre appareil, encore vierge d'un marquage individuel, n'a pas encore été attribué à un pilote - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 1200 piloté par l'Adc Georges Chemet, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus, l'As du Jasta 9 (17ème victoire) - Ce avion porte, entre plus des bandes rouges marques de l'escadrille 112, un superbe dragon, emblème personnel de l'Adc Georges Chemet - Voir le détail des marquages dans la rubrique insignes personnels en haut de cette page - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII n° 1200 piloté par l'Adc Georges Chemet, posé dans les lignes allemandes après un combat aérien dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 - Le dragon, emblème personnel du pilote, est nettement visible - Son adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus, l'As du Jasta 9 (17ème victoire) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Municipales de Saint-Quentin transmise par M. Frédéric Pillet, Chargé d'études documentaires de cette ville, que je remercie pour son aide.

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SPAD VII n° 1200 piloté par l'Adc Georges Chemet, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Hartmut Baldamus, l'As du Jasta 9 (17ème victoire) - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

SPAD VII des escadrilles SPA 112 et SPA 78 sur le terrain allemand du Chatelet-sur-Retourne (Ardennes) en 1917 - Ces deux avions ont été capturés intacts après que leurs pilotes, touchés en combat aérien, ne se soient posés dans les lignes allemandes et ont été faits prisonniers - Au centre, le SPAD VII n° 1200 de l'Adc Georges Chemet, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 - Sur la photo en gros plan, on aperçoit le superbe dragon, emblème personnel de l'Adc Georges Chemet, peint sur le fuselage - à droite, un AEG C IV et finalement le SPAD VII du Cal Marcel Egret, pilote de l'escadrille N 78, capturé près de Moronvillers, le 26 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Reiner Absmeier que je remercie pour son aide.

Gros plan des SPAD VII n° 1200 de l'Adc Georges Chemet de l'escadrille N 112, posé dans les lignes allemandes dans les environs de Bétheniville (Marne), le 12 avril 1917 et du SPAD VII du Cal Marcel Egret de l'escadrille N 78 capturé près de Moronvillers (Marne), le 26 avril 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Reiner Absmeier que je remercie pour son aide.

Le SPAD VII n° 1200 a été transféré pour essais et repeint aux couleurs allemandes - Il a été capturé, le 12 avril 1917, après que son pilote, l'Adc Georges Chemet, ait été contraint de poser son appareil dans une zone occupée par l'ennemi, dans les environs de Bétheniville (Marne) - Les cocardes tricolores ainsi que les bandes de fuselage et l'insigne personnel ont été occultés - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

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SPAD VII n° 1838 ou 1858 codé "7" de l'escadrille N 112 abattu par les Allemands en octobre 1917- En octobre 1917, un seul pilote de la N 112 a été tué au combat, il s'agit du Sgt Marcel Montagne, qui a été tué en combat aérien, aux commandes d'un SPAD VII, dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917 - Son adversaire était probablement le Ltn Heinrich Kuett du Jasta 23b - Montagne a été comptabilisé comme sa 1ère victoire homologuée - Photo Ebay Allemagne.

Le SPAD VII n° 1838 ou 1858 codé "7" du Sgt Marcel Fontaine de l'escadrille N 112 abattu par les Allemands dans les environs d’Ivoiry, à l’Est de Montfaucon d’Argonne (Meuse), le 17 octobre 1917, a été retourné - On voit qu'il a été victime des chasseurs de souvenirs, ses cocardes et insignes ont été découpés - Les Allemands du secteur ont aménagé un abri sous l'avion, pensant probablement que l'artillerie française ne prendrait pas cet avion comme cible - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Archives Municipales de Saint-Quentin transmise par M. Frédéric Pillet, Chargé d'études documentaires de cette ville, que je remercie pour son aide.

Le SPAD VII n° 497, piloté par le MdL Fernand Vernaudon, a été capturé, le 1er novembre 1917 - Le pilote, grièvement blessé au cours d'un combat aérien, a posé son avion dans les environs de Sivry (Meuse) et est décédé des suites de ses blessures, le même jour - Son adversaire était probablement le Ltn Rudolf Windisch du Jasta 32 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

MdL Fernand Vernaudon, grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre le Ltn Rudolf Windisch du Jasta 32, a posé son SPAD VII n° 497 dans les environs de Sivry (Meuse), le 1er novembre 1917 - Il est décédé des suites de ses blessures, le même jour - Les soldats allemands venus en curieux posent avec leur trophée - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Le SPAD VII n° 2018 de l'Adj Georges Bourdet a été abattu lors d'un combat aérien, à St-Maurice-sous-les-Côtes (Meuse), le 3 janvier 1918 - Ses adversaires étaient probablement les Ltn Von Seelen et Ltn Quentin du FlAbt 257 - Le corps du pilote français n'a pas encore été évacué et est visible au premier plan - Il a été inhumé dans le cimetière allemand du village de St-Maurice-sous-les-Côtes - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

SPAD XII Canon partagé entre les adjudants Fernand Chavannes et Lionel De Marmier en 1918 - Ces deux pilotes ont respectivement remporté sept et huit victoires homologuées pendant la Grande Guerre - Les deux initiales entremêlées des deux aviateurs constituent l'insigne personnel peint sur les flancs de l'appareil - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

Couleurs des avions

SPAD XIII de l'Adj Fernand Chavannes en 1918 - Il a été pilote de l'escadrille N 112 / SPA 112 du 24 avril 1917 au 1er novembre 1918 - Entre temps, il a obtenu sept victoires homologuées - Son avion portait une superbe araignée sur dos - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Couleurs des avions

Une superbe maquette du SPAD XIII de l'Adj Fernand Chavannes en 1918 - Elle présente une superbe araignée qui couvrait le dos de son appareil et dont les pattes descendaient sur les flancs - Quand j'ai reçu ces photos, je n'ai pas relevé le nom de son auteur - S'il se reconnait, qu'il veuille bien prendre contact avec l'auteur du site.

 

Terrains d'aviation

Terrain de la ferme-abbaye de Neuville, près de Bryas (62) - L'escadrille V 29 a stationné sur ce terrain du 21 janvier au 29 mai 1915 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Didier Reboul transmise par Pierre-François Mary que je remercie pour leur aide.

Terrains d'aviation

Terrain de la ferme-abbaye de Neuville, près de Bryas (62) en 2013 - Photo Google Earth.

 

 

 

Documents en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion n° 1141 du Sgt Paul de Marmier - Photo La guerre aérienne illustrée.
* Adj Paul René de Marmier - Né le 3 septembre 1893 à Belfort (90) - Promotion 1910-1913 de l'école des Arts et Métiers - Fils de François Raynald de Marmier et de Marie Picaud - Service militaire au 1er groupe d'aviation, à compter du 1er décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 766 obtenu le 1er avril 1915 - Pilote de l'escadrille VB 110 du 6 avril 1915 au 4ème trimestre 1915 - RGA jusqu'au 11 juin 1916 - Nommé Caporal, le 24 avril 1915 - Pilote de l'escadrille N 65 du 11 juin au 20 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 20 juillet au 20 novembre 1916 - Tué au retour d'une mission, au cours d'un accident aérien sur le terrain de Morlancourt (Somme), le 20 novembre 1916. Son Nieuport 17 est entré en collision avec un Farman F 42 de l'escadrille F 215 - Les deux membres d'équipage de cet avion, le Ltt Henri Janet (pilote) et le Sgt Maurice Padovani (mitrailleur) ont été tués.

* Citation à l'ordre du groupe de bombardement en juin 1915 : "En allant bombarder la gare de Busigny, a reçu, en passant les lignes, quatre éclats d’obus dans son appareil - N’a cependant fait demi-tour, qu’après avoir trouvé un autre objectif et y avoir lancé tous ses projectiles."

* Citation à l'ordre du groupe en date du 10 octobre 1915 : "A livré combat à un avion ennemi dans des circonstances particulièrement difficiles et l’a contraint à la retraite."

* Citation à l'ordre de l'armée en date du 20 novembre 1915 : "Pilote de grande valeur, énergique et résolu - A participé à tous les bombardements du Groupe à grande distance, ramenant souvent son avion criblé d’éclats."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume, en date du 12 mai 1921 : "D’une habileté et d’une audace exceptionnelles. A trouvé la mort dans une collision d’avions, au retour d’une patrouille de chasse."

Souvenirs en rapport

Galons des aviateurs allemands du FlAbt A 233 tués en combat aérien, le 5 juin 1918 - Ce jour là, le Ltt Yvan Viguier et le Sgt Camille Issaly, deux pilotes de l'escadrille SPA 112, abattent un biplace appartenant au FlAbt A 233 dans les environs de Margny-les-Compiègne (Oise) - Les deux membres d'équipage allemand, composé de l'Uffz Viktor Groth (pilote) et le Sgt Ersnt Rasch (mitrailleur), sont tués - Ils reposent dans le cimetière militaire allemand de Vignemont (Oise) - L'Uffz Viktor Groth est né le 26 février 1896 à Lüttmannshagen et le Sgt Ersnt Rasch, le 7 septembre 1894 à Beitzen - Photos Yvan Viguier, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe de l'Adj Marcel Auguste Renaux - Né le 5 août 1893 à Constantine (Algérie) - Fils d'Antoine Renaux et de Marie Jame - Domiciliés 4, rue Michelet à Nice (06) - Profession avant guerre Chauffeur d'automobile et Mécanicien - Mobilisé dans l'aéronautique militaire au 2ème groupe d'aviation comme conducteur automobile, le 25 août 1914 - Affecté comme conducteur automobile au 1er groupe d'aviation - Conducteur automobile de l'escadrille C 17 du 6 décembre 1914 au 23 avril 1915 - En mission à Lyon-Bron du 26 au 30 janvier 1915 - Affecté comme conducteur automobile au Parc n° 2 de la VIème armée à compter du 23 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2401 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 16 janvier 1916 - Nommé Caporal, le 21 janvier 1916 - Stage "Avions Rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 mars 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux à compter du 20 mai 1916 - Stage de "Haute Ecole" à l'école d'aviation militaire de Pau, à compter du 16 juin 1916 - GDE du 30 juillet au 2 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille N 112 du 2 septembre 1916 au 5 mars 1917 - Pilote de l'escadrille N 86 / SPA 86 du 7 avril 1917 au 6 janvier 1918 - Un convoyage avion au RGA du Bourget du 12 au 14 avril 1917 - Nommé Adjudant, le 4ème trimestre 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 442 du 6 janvier au 11 mai 1918 - Grièvement blessé au cours d'un accident aérien sur le terrain de Meyzieu, le 9 mai 1918 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Desgenettes de Lyon (69), le 11 mai 1918 - Médaille Militaire - Croix de Guerre avec 5 citations - Marcel Renaux repose dans le carré militaire du cimetière Caucade de Nice - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Cne René Etienne Itier - Né le 22 mars 1888 à Pont-à-Mousson (54) - Engagé au 20ème bataillon de Chasseurs à compter du 9 janvier 1907 - Affecté au 79ème régiment d'infanterie - Une citation à l'ordre de l'armée, le 30 novembre 1914 - Affecté au 2ème bataillon de Chasseurs à pied - Brevet de pilote militaire n° 1520 obtenu, le 9 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille SPA 112 du 3 décembre 1917 au 13 mars 1918 - Décédé des suites d'une collision aérienne, aux commandes d'un SPAD XIII, avec un Sopwith 1A2 de l'escadrille SOP 278, dans les environs de Bas-Evette (90), le 13 mars 1918 - Il effectuait un exercice de combat aérien au Nord-Est de Bas-Evette - Les deux membres d'équipage de la SOP 278, les Caporal Charles Dugay et 2Lnt Richard L. Whitner (USA) ont été tués - René Itier repose dans le cimetière militaire du Glacis du Château de Belfort (90) - Photo Patrice Pruniaux que je remercie pour son aide.

 

Remerciements :

- M. Bernard Duprat pour l'envoi de la photo de l'Adj Dominique Chazard.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Bernard Klaeylé pour l'envoi de la photo du Ltt Victor Régnier.
- M. David Méchin pour l'envoi des profils des avions de l'aéronautique militaire.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Patrice Pruniaux pour l'envoi des photos des cimetières de Belfort.
- M. Didier Reboul pour la transmission des photos d'Azil Pasco.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos de la tombe de l'Adj Marcel Renaux.
- M. Frédéric Pillet, chargé d'études documentaires de la ville de St-Quentin, pour l'envoi de la photo du SPAD VII du Sgt Fontaine.
- M. Eric Tardy pour l'envoi des archives de Marcel Montagne, son grand-oncle.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Yvan Viguier pour l'envoi des archives d'Yvan Viguier, son grand-père.
- M. Axel de Villartay pour l'envoi de la photo de Guillaume de Freslon de la Freslonnière, son grand-père.
- M. François Barra pour la transmission de la photo de François Barra, son grand-oncle.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les lignes aériennes militaire 1941-1944 - Lionel de Marmier 1897-1944 - Icare n° 102 du 3ème trimestre 1982.
- Base de données "Léonore" - Dossiers individuels des personnes nominées dans l'ordre de la Légion d'Honneur.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- La Guerre Aérienne Illustrée et La Vie Aérienne Illustrée de Jacques Mortane.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 111 Escadrille 113

 

 

pas de fiche > 1918

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