Les hommes

Ltt Jules Augustin Cougnet - Né le 25 novembre 1879 à Brulon (Sarthe) - Fils d'Augustin Cougnet et de Claudin Virey - Engagé volontaire pour 4 ans au 28ème régiment d'infanterie, le 7 décembre 1897 - Nommé Caporal, le 20 septembre 1898 - Nommé Sergent, le 6 juin 1900 - Passé à l'armée territoriale comme Adjudant du 25ème régiment d'infanterie territoriale, le 1er octobre 1910 - Nommé Sous-Lieutenant territorial, le 14 juillet 1914 - Rappelé à l'activité et mobilisé au 25ème régiment d'infanterie territoriale, le 2 août 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote de l'école de Pau, le 15 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 908 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 6 mars 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 15 avril 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille VB 113 du 3 juin au 21 septembre 1915 - Pilote et Commandant des sections n° 10 et 11 d'avions canons du 21 septembre au 21 novembre 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 7 novembre 1915 - Pilote et commandant de l'escadrille V 110 canons du 21 novembre 1915 au 18 avril 1916 - Affecté au 25ème régiment d'infanterie territoriale, le 18 avril 1916 - Affecté à l'armée d'Orient, le 12 janvier 1917 - Affecté au 1er régiment de Marche d'Afrique, le 16 avril 1917 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 12 juillet 1917 - Affecté au 87ème régiment d'infanterie, le 6 décembre 1919 - Croix de Guerre avec 3 palmes, une étoile d'argent et une étoile de bronze - Décédé à Paris, le 30 novembre 1927.
* Citation à l'ordre de la 10ème armée en date du 26 septembre 1914 : "A sous un tir très violent d'artillerie, arrêté et maintenu sous le feu des unités qui se repliaient. Blessé par un éclat d'obus, a refusé de se faire panser."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 24 février 1915 : "Blessé, a conservé le commandement de sa section pendant tout le combat ; est revenu au front avant d'être complétement guéri, s'est de nouveau distingué."
* Citation à l'ordre des groupes de bombardement : "Officier de territoriale qui après avoir été blessé pendant la première partie de la campagne est entré dans l'aviation comme pilote où il s'est immédiatement distingué par son énergie dans le commandement d'une escadrille et par son entrainndans les nombreuses expéditions de bombardement auxquelles il a pris part comme pilote ayant à plusieurs reprises son avion atteint par des projectiles ennemies."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et Citation à l'ordre de l'armée en date du 7 novembre 1915 : "Commandant les sections 10 et 11 d'avions canons, officier et pilote remarquable par son énergis et son entrain. Blessé à trois reprises, comme officier d'infanterie et revenu 3 fois à peine guéri reprendre sa place au front. Entré en janvier 1915 dans l'aviation, a pris part comme pilote à de nombreux bombardements dont quelquess-uns à plus de 100 km à l'intérieur des lignes. Fait preuve en toutes circonstances du plus haut mépris du danger."
* Citation à l'ordre du 156ème régiment d'infanterie en date du 9 juillet 1916 : "Revenu pour la 4ème fois sur le front, a pris part, malgré une légère entorse, à l'attaque du 7 juillet, à l'attaque du 8 juillet. A conduit la 1ère vague avec beaucop de sang-froid et d'énergie."
. Blessé le 26 août 1914 à Cambrai (Nord), plaie par balle à l'épaule gauche.
. Blessé le 26 septembre 1916 à Rocquigny-le-Transloy, plaie à la paupière oeil gauche par balle et coup de sabre au menton.
. Blessé le 11 octobre 1914 à Mourly-au-Bois, plaie épaule gauche et balle dans la fesse gauche.
. Blessé le 30 juillet 1916 à Maurepas, entorse de la jambe droite suite à une chute dans les fils de fer barbelés.

Slt Gustave Ernest Bureau - Né le 5 novembre 1885 à Saint-Maurice-le-Fougereuse (Deux-Sèvres) - Fils de François Bureau et de Marie Croisy - Profession avant guerre Directeur d'Ecole publique - Engagé au 114ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1904 - Mobilisé au 3ème régiment d'infanterie colonial, le 2 août 1914 - Une citation à l'ordre de la division, le 9 janvier 1915 - Passé à l'aviation militaire comme élève pilote, le 27 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2511 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 janvier 1916 - Présent à Avord jusqu'au 12 février 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 10 février au 21 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 14 mars 1916 au 25 mars 1917 - Nommé Lieutenant, le 24 octobre 1916 à titre définitif - Hospitalisé à l'hôpital de Compiègne et convalescence du 30 janvier au 19 mars 1917 - Affecté à la 2ème réserve de ravitaillement de Versailles, le 25 mars 1917 - Photo Gustave Bureau transmise par André Beaumard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

A droite, le Slt Gustave Ernest Bureau pose devant un abri alors qu'il était affecté au 3ème régiment d'infanterie colonial - Il est resté dans cette unité du 2 août 1914 au 27 septembre 1915 - Il a obtenu une citation à l'ordre de la division, le 9 janvier 1915 - Le lieutenant qui pose avec lui ne nous est pas connu - Photo Gustave Bureau transmise par André Beaumard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Gabriel Thomas - Né le 8 avril 1884 à Grenoble (Isère) - Fils d'Octave Thomas (trésorier général) et de Marie Stéphanie Reynier - Domicilié au 5, rue Denfert Rochereau à Grenoble (Isère) - Classe 1904 - Recrutement de XXX (XXX) sous le matricule n° 211 - Entré en service, le (7) octobre 1902 - Affecté au 75ème régiment d'infanterie, caserné à Romans (Drôme) - Brevet FAI n° 962 délivré par l'Aéro-Club de France, le 2 août 1912 - Marié et domicilié au Château de Chougnes à St-Gervais les trois clochers (Vienne) - Possède un monoplan Hanriot type 1913 avec un moteur Gnône de 50 ch - Envoyé à l'école militaire d'aviation de Pau, le 4 mai 1915 - Brevet de pilote militaire n° 971 obtenu à l'école militaire de Pau, le 24 mai 1915 - Pilote du GDE jusqu'au 11 juin 1915 - L'escadrille VB 113 rejoint Bruay, le 10 juin 1915 - Pilote de l'escadrille VB 113 du 11 juin au 20 août 1915 - Convoyage d'un avion depuis la RGAé du Bourget-Dugny au 5 au 10 juillet 1915 - A été contraint d'atterrir, suite à une panne moteur, dans les lignes allemandes dans les environs de Remilly, près de Metz (Moselle), au cours d'une mission de bombardement sur Dillingen (Sarre / Allemagne), le 25 août 1915 - Il faisait équipage avec le Sol André Delille (bombardier) - Les deux aviateurs ont été faits prisonniers - Blessé, il a été hospitalisé à Metz (Moselle) - Transféré et interné à l'offizier Gelflager de Marienberg-Wurzbürg (Allemagne), le 4 septembre 1915 - Citation n° 1527 à l'ordre de l'armée, en date du 11 septembre 1915 - Transféré sur le camp de prisonniers de Plassenburg (Allemagne), le 8 mai 1917 - Transféré sur le camp de prisonniers de Marienberg-Wurzbürg (Allemagne), le 3 juillet 1917 - A fait carrière dans les ganteries grenobloises (ganteries Reynier) - Décédé à Grenoble (Isère) en 1962 et inhumé à Fontaine (Isère) - Photo transmise par Yves Thomas, son neveu, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 113 - Fichier des décès de l'INSEE - CICR (fiches P 28.113 - P 28.449 - P 28.647 - P 58.778 - P 61.885) - JORF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 2 avril 2024.
* Citation n° 1527 à l'ordre de l'armée du MdL Gabriel Thomas, pilote à l'escadrille VB 113, en date du 11 septembre 1915 : "Excellent pilote plein d'ardeur qui a pris part à de nombreuses expéditions de bombardement au cours desquelles son avion a été atteint gravement par des projectiles ennemis. Est resté aux mains de l'ennemi au cours d'une expédition lointaine de bombardement."
Photo du MdL Louis Duflos
MdL Louis Séraphin Duflos - Né le 4 novembre 1881 à Longuerue-Vieux-Manoir (Seine-Maritime) - Fils de Louis Jean Baptiste Duflos et d'Emma Marcelle - Domiciliés à Sinceny (Aisne) - Classe 1901 - Profession avant engagement Employé des Chemins de Fer - Recrutement de Laon (Aisne) sous le matricule n° 824 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 2ème régiment de Hussards, à compter du 6 novembre 1899 - Nommé Brigadier, le 25 octobre 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 8 septembre 1902 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 17 janvier 1906 - Nommé Maréchal des logis chef, le 21 décembre 1910 - Marié et domicilié 33, rue du Chatel à Senlis (Oise) - Blessé d'une luxation de l'épaule gauche lors d'une chute de cheval, le 5 mai 1911 - A reçu une lettre de félicitations, le 20 mars 1912, en compagnie du brig Brutus Claude Courvoux, pour s'être signalé par son dévouement dans des circonstances difficiles à Creil et Montataire (Oise), le 12 et 13 septembre 1912 - Passé dans la réserve de l'armée d'active, le 15 juillet 1913 - Rengagé pour un an, au titre du 2ème régiment de Cuirassiers au grade de Maréchal des Logis, le 22 juillet 1913 - Rengagé, le 22 juillet 1914 - Passé à la réserve d'aviation de St-Cyr, le 10 décembre 1914 - Brevet de pilote militaire n° 976 obtenu sur avion Voisin, à l'école d'Avord, le 25 mai 1915 - Présent à l'école d'Avord, jusqu'au 5 juin 1915 - Pilote de la RGA du Bourget du 5 au 15 juin 1915 - Pilote de l'escadrille VB 113 du 15 juin au 19 septembre 1915 - Pilote de la RGA du 19 septembre 1915 au XXX - Nommé Adjudant, le 21 octobre 1915 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 5 novembre 1915 - Détaché à la société Salmson à Billancourt (Hauts-de-Seine) pour tests et convoyage des avions livrés aux armées - Tué au cours d'un accident d'avion, le 14 octobre 1916 - L'avion, qu'il convoyait, s'est écrasé dans le parc du château de Mérantais, à Magny-les-Hameaux (Yvelines) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille VB 113 - Fiche Matricule du département de l'Aisne - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 21 août 2017.
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée du MdL Louis Séraphin, pilote à la 10ème section d'avions canons de l'escadrille VB 113, en date du 5 novembre 1915 : "Sous-officier déjà ancien, pilote hardi et courageux. Le 1er octobre 1915, ayant obligé un Drachen à descendre précipitamment, s'est porté au secours d'un avion de bombardement attaqué par un avion ennemi et, malgré le feu violent que cet appareil dirigeait sur lui, l'a abattu dans ses lignes. A pu ramener au terrain son appareil criblé de balles et ayant plusieurs organes essentiels atteints."
Photo du Ltt Kléber Cottray
Ltt Kléber Macaire Cottray - Né le 15 juin 1885 à Pierrelevée (Seine-et-Marne) - Fils d'Octave Amédée Cottray et d'Amandine Laplaiche - Domiciliés Quincy-Ségy (Seine-et-Marne) - Profession garçon boucher - Classe 1905 - Recrutement de Coulommiers sous le matricule n° 1013 - Engagé volontaire pour trois ans au 35ème régiment d'infanterie, à compter du 26 mars 1904 - Nommé Caporal, le 26 décembre 1904 - Nommé Sergent, le 23 septembre 1905 - Passé dans la réserve, le 26 mars 1907 - Affecté dans la réserve au 76ème régiment d'infanterie - Une période d'exercice au 76ème régiment d'infanterie du 15 au 31 mai 1913 - Rappelé à l'activité, le 4 août 1914 - Affecté au 76ème régiment d'infanterie de Rodez, le 4 août 1914 - Citation n° 10 à l'ordre du régiment, le 13 février 1915 - Citation n° 17 à l'ordre du régiment, le 1er avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme éleve pilote - Brevet de pilote militaire n° 2620 obtenu à l'école militaire d'Avord, le 4 février 1916 - Pilote au GDE du 16 février au 14 mars 1916 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 14 mars 1916 au XXX - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 20 octobre 1916 - Nommé Capitaine à titre definitif, le 26 décembre 1918 - Croix de Guerre - Démobilisé, le 23 avril 1919 - Affecté dans la réserve au 31ème régiment d'aviation - Une période d'exercice au 31ème RA du 1er au 25 juin 1927 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 5 novembre 1928 - Une période d'entrainement au 31ème RA du 27 août au 21 septembre 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant, le 26 février 1937 - A accompli une période obligatoire sur la base aérienne de Châteauroux, du 17 au 30 juillet 1938 - Rappelé à l'activité, le 1er septembre 1939 - Affecté à l'échelon de gare régulatrice de Laon - Rattaché au bataillon de l'air n° 131 à Caen, le 5 décembre 1939 - Sources : Pam - FM 77 - CCC 113 - Dernière mise à jour : 11 décembre 2014.
Photo du Cal Charles Guillain
Cal Charles Julien Guillain - Né le 26 mai 1886 à Mourmelon-le-Grand (Marne) - Fils de René Guillain et de Constance Amélie Leblanc - Classe 1906 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 299 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 7 août 1907 - Victime d'une entorse tibio-Tarsienne du pied droit en effectuant le mouvement "Franchir la barre" au cours d'une séance de Gymnastique, le 21 mars 1911 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 7 août 1912 - Profession avant guerre Patissier - Domicilié au 43, rue Victor Hugo à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), à compter du 27 novembre 1912 - Domicilié au 47, Faubourg de Pierre à Mézières (Ardennes), à compter du 14 mai 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 294ème régiment d'infanterie - Blessé au pied gauche par éclat d'obus, le 26 août 1914 - Blessé par balle à l'avant bras gauche, le 21 novembre 1914 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la Division, en date du 15 juillet 1915 - Maintenu "service armé" mais déclaré inapte à l'infanterie pour plus de 6 mois pour gêne de la marche suite à une ancienne arthrite traumatique purulente du genou droit par la commission de réforme du camp de Coetquidan, le 19 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 septembre 1916 - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 29 septembre 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du XXX au 5 janvier 1917 - Affecté au Groupe 199, le 29 avril 1917 - Affecté au groupe d'aviation de renfort du GAN, le 20 mai 1917 - Affecté à l'escadrille VC 113 (opérations spéciales) du 29 juin au 16 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille PS 127 / BR 127 du 16 août 1917 au 3 juin 1918 - Nommé Caporal, le 11 avril 1918 - Tué au cours d'une mission dans la région d'Oulchy-le-Château (Aisne), le 3 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Jacques Xambo (pilote) qui a également perdu la vie - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 novembre 1919 - Charles Guillian repose dans le cimetière communal de Villeneuve-sur-Fère (Aisne) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille VC 113 - CCC de l'escadrille BR 127 - Fiche Matricule du département de la Marne - JORF - MpF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 4 décembre 2017.
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la Division, en date du 15 juillet 1915 : "A pris part à deux attaques successives dans la même journée comme volontaire."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Charles Julien Guillain, mitrailleur à l'escadrille BR 127, en date du 26 novembre 1919 : "Mitrailleur de premier ordre, consciencieux, adroit et plein d'allant, ayant à maintes reprises fait preuve de grand sang-froid et de bravoure. Disparu au cours d'un combat en soutenant une lutte inégale contre dis-huit avions ennemis. Deux blessures. Mort glorieusement pour la France. A été cité."
Photo du Ltt Robert Jacottet
Ltt Robert Jacottet - Né le 26 avril 1886 à la Jocotterie par Bonneval (Eure-et-Loir) - Fils de Louis Jean Jacottet et de Jenny Alice Revaclier - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1905 (engagement) / 1906 (normale) - Recrutement de Chartres (Eure-et-Loir) sous le matricule n° 556 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 1er régiment de chasseurs, le 9 novembre 1906 - Nommé Brigadier, le 29 mai 1907 - Nommé Maréchal de Logis, le 10 septembre 1908 - Rengagé pour deux ans, à compter du 9 novembre 1909 - Fin de service et passage dans la réserve, le 9 novembre 1909 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 20ème régiment de chasseurs, le 27 décembre 1912 - A pris part du 17 avril au 1er mai 1913 à l'épreuve de fond entre Biarritz et Paris - Domicilié à Mézidon (Lisieux), à compter du 6 juin 1913 - A accompli une période de réserve au 20ème régiment de chasseurs du 25 août au 1er septembre 1913 - Profession avant guerre Entrepreneur de travaux publics - Affecté, dans la réserve, au 14ème régiment de Hussards, le 1er avril 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 14ème régiment de Hussards, le 3 août 1914 - Parti au front, le 13 septembre 1914 - Observateur de l'escadrille MS 12 / N 12 - En équipage avec le Ltt Raymond de Bernis (pilote) a contraint l'Albatros B I n° B 233 / 13 à atterrir dans les environs de Muizon, le 28 avril 1915 - Les deux aviateurs allemands ont été faits prisonniers - Cet avion a été homologué aux deux aviateurs français - Citation à l'ordre de l'aéronautisue en date du 23 mai 1915 - En équipage avec le Sgt René Mesguich, ils abattent un Albatros B du FlAbt 12, le 26 mai 1915 - L'avion adverse s'est écrasé dans la région de Braisne, près de Soissons - L'équipage allemand, composé du Ltn Gerhard Nette (pilote) et l'Obltn Vin Bülow-Bussow (observateur), a été tué - Nommé Lieutenant de réserve, le 5 janvier 1916 - Détaché dans l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 26 octobre 1916 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 30 octobre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5745 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 20 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, le 23 mars 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du 7 au 18 avril 1917 - Commandant en second de l'escadrille G 482 du 18 avril au 20 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille G 482 des Sables d'Olonne du 25 septembre 1917 au 18 août 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 10 septembre 1918 au XXX - Pilote de l'escadrille VB 113 du XXX au 7 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille V 133 du 7 novembre 1918 au 16 janvier 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion à Sacy-le-Grand (Oise), le 16 janvier 1919 - Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre avec palme et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Sources : Pam - Fiche matricule du département de l'Eure-et-Loir - CCC de l'escadrille Liste des brevets militaires - MpF - Revue La Guerre Aérienne Illustrée - JORF - Dernière mise à jour : 16 mai 2018.
* Croix de guerre avec étoile de bronze et citation n° 78 à l'ordre du régiment, en date du 23 mai 1915 : "A fait preuve de beaucoup de bravoure et de solides qualités militaires au cours de nombreuses reconnaissances dont il était chargé."
* Chevalier de la Légion d'honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Robert Jacottet, en date du 31 mars 1920 : "Officier d'une conscience élevée et de grande bravoure. S'est brillamment conduit dans la cavalerie dès le début de la campagne. Entré dans l'aviation sur sa demande, y a mérité les plus grands éloges par son audacieuse volonté et ses qualités de commandement. Tombé glorieusement au cours d'un vol, le 16 janvier 1919."
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Les hommes

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."
* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."
* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."
* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."
* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."
* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."
* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."
* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."
* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."
* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."
* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."
* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Cne René Edouard Geibel - Né le 30 juin 1878 à Genève (Suisse) - Fils de Edouard Geibel et d'Albertine Duboy - Domiciliés 30, rue de la Pompe à Paris (75) - Classe 1898 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule 501 Engagé volontaire pour trois ans à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 30 octobre 1897 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 130ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1899 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1901 - Stage à l'école d'application pour le tir du camp Richard, le 15 février 1906 - Stage à l'école normale de gymnastique et d'escrime, le 11 novembre 1906 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie, le 2 juillet 1912 - Elève pilote de l'école REP à Buc en juillet 1912 - Nommé Capitaine à titre définitif en date du 23 decembre 1912 - Affecté au 139ème régiment d'infanterie, le 28 décembre 1912 - Affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 23 janvier 1914 - Brevet de pilote militaire n° 254 obtenu le 26 avril 1913 - Commandant de l'escadrille REP 15 de la fin avril 1913 au 1er avril 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, le 10 avril 1915 - Citation n° 44 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 avril 1915 - Affecté à division Caudron du GDE du 26 avril au 12 juin 1915 - Une citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 30 mai 1915 - Commandant de l'escadrille VB 113 du XX mai au 10 juillet 1915 - Commandant de l'école militaire d'aviation d'Etampes d'août 1915 à avril 1916 - Stage de transformation au GDE d'avril à juin 1916 - Commandant de l'escadrille 303 DCA / SPAbi 412 de juin 1916 à juin 1918 - Nommé Chef de bataillon, le 28 juin 1918 - Commandant de la zone aéronautique de St-Dizier, à compter du 25 novembre 1918 - Affecté à l'état-major de la 20ème région militaire de Nancy d'août 1919 au 20 octobre 1919 - Commandant du 4ème régiment d'aviation d'observation, le 6 mai 1920 - Commandant du 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - A suivi les cours du centre d'études physiques de Metz du 3 septembre au 19 octobre 1923 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1924 - Blessé au cours d'une reconnaissance en avion, au Nord de St-Just-en-Chaussée, le 28 août 1924 - Nommé Général de brigade aérienne - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 10 décembre 1936 - Décédé, le 22 octobre 1960 - Sources : Pam - LO - CCC 113 - CCC 303 / 412 - Dernière mise à jour : 11/12/2014.
* Citation n° 44 à l'ordre de l'armée du Cne René Geigel, chef d'escadrille REP 15, en date du 13 avril 1915 : "A montré les plus brillantes qualités dans le commandement de l'escadrille REP 15. Affecté au 21ème corps d'armée et a su donner l'impulsion énergique à ses pilotes dans l'exécution de nombreuses reconnaissances et réglages effectués dans des circonstances atmosphériques souvent difficiles."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 avril 1915 : "Commande avec zèle et compétance une escadrille depuis la mobilisation et y a rendu de grands services. Le 30 août, au cours d'une reconnaissance qu'il accomplissait comme observateur, a reçu dans son avion, un projectile qui l'obligea à atterrir brusquement et a été, ainsi que son pilote, légèrement blessé à l'atterrissage."
Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du XXX : "A fait preuve d'une énergie, d'une tenacité et d'un sang-froid remarquables dans la poursuite d'un Zeppelin navigant à très haute altitude. Ayant par suite d'un étourdissement, fait une chute de 6300 m à 4500 m, repris la poursuite sitôt revenu à lui et ne l'a cessé qu'à bout d'essence."

En place avant, le SLt Eugène Maechler, pilote de l'escadrille VB 113 / VC 113 / BR 113 du 16 mai 1917 au 16 juillet 1919 - Remarquez l'insigne personnel du pilote - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Eugène Maechler transmise par Patrick de Villodon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.
Slt Eugène Jules Maechler - Né le 13 février 1890 à Châlons-sur-Marne (Marne) - Fils de André Emile Léon Gabriel Maechler et de Marie Lazarette Marguerite Charbonnier - Mère domiciliée au 43, rue du Rocher à Paris 8ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 6 ème bureau de la Seine sous la matricule n° 43 - Appelé pour effectuer son service militaire, au 3ème régiment du Génie à Reims (Marne), à compter du 7 octobre 1911 - Affecté au 2ème groupe d’aéronautique, à compter du 1er janvier 1913 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 8 novembre 1913 - Profession avant guerre Etudiant - Rappelé à l’activité par la mobilisation générale au 1 er groupe d’aérostation, le 3 août 1914 - Passé à l’aéronautique militaire comme élève pilote de l’école d’aviation militaire de Dijon, le 20 juillet 1916 - Passé à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 1er septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5126 obtenu à l’école d’aviation militaire d’Ambérieu, le 5 janvier 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l’école d’aviation militaire d’Avord, le 15 janvier 1917 - Nommé Caporal, le 23 janvier 1917 - Stage de spécialisation à l’école d’Istres-Miramas - Stage à l’école d’aviation militaire de Châteauroux du 14 février au 16 mars 1917 - Pilote du GDE du 26 mars au 2 mai 1917 - Pilote de l’escadrille VB 107 (GB 3) du 2 au 16 mai 1917 - Pilote en subsistance à l’escadrille VB 108 (GB 3) du 2 au 9 mai 1917 - Pilote de l’escadrille VB 113 (GB 3) du 16 mai 1917 au 16 juillet 1919 - Nommé Sergent, le 5 septembre 1917 - Citation à l’ordre de l’aéronautique, en date du 27 décembre 1917 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage après un bombardement de nuit sur Château-Thierry, le 11 mars 1918 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage après un bombardement de nuit dans l’Aisne, le 15 mai 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Citation à l’ordre de l’armée, en date du 30 juin 1918 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 15 septembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 4 novembre 1918 - Citation à l’ordre de l’escadrille, en date du 25 novembre 1918 - Passé en subsistance à la RGAé, le 16 juillet 1919 - Démobilisé, le 9 août 1919 - Profession après guerre Fondé de pouvoirs d’agents de change - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d’aviation de bombardement (détachement de Luxeuil), le 22 juin 1920 - Affecté au 22ème régiment d’aviation (bombardement de nuit), par changement de numérotation du régiment, le 1er août 1920 - Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée, en date du 4 octobre 1920 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, en date du 10 octobre 1920 - Domicilié au 8, rue Eugénie Labiche, à compter du 11 février 1922 - Passé à l’arme de l’aéronautique, le 20 mars 1923 - Nommé Lieutenant, le 15 octobre 1924 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 22, le 1er août 1928 - Domicilié au 49 bis rue Berthier à Versailles (Yvelines), à compter du 10 juin 1930 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Chartres, le 1er décembre 1936 - Radié du personnel navigant, le 3 août 1938 - A effectué une période de réserve au bataillon de l’air 122 du 5 au 18 juin 1939 - Rappelé à l’activité, le 25 août 1939 - Affecté à la compagnie des combustibles liquides 6/122, le 25 août 1939 - Affecté du secteur de l’Air n° 5 à la compagnie de combustibles liquides 13/101, le 2 mars 1940 - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l’escadrille VB 107 - CCC de l’escadrille VB 108 - CCC de l’escadrille VB 113 - Fiche matricule du 6ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - JORF - Dernière mise à jour : 17 janvier 2019.
* Citation à l’ordre de l’armée du Sgt Eugène Maechler, pilote à l’escadrille VB 113, en date du 30 juin 1918 : "Pilote d’élite. Modèle de dévouement et de bravoure. A pris part à 27 bombardements effectuant jusqu’à trois expéditions successives au cours de la même nuit. A été blessé deux fois à l’atterrissage par suite de panne de moteur ; est reparti en mission de bombardement à peine rétabli. Fait preuve en toutes circonstances du plus bel allant et d’un profond mépris du danger."
* Chevalier de la Légion d’Honneur et citation à l’ordre de l’armée du Slt Eugène Maechler du 22 ème régiment d’aviation, en date du 4 octobre 1920 : "Officier très brave, d’une haute valeur morale, a travaillé avec ardeur et totalisé soixante-quatorze missions sur l’ennemi, méritant ainsi trois citations. Deux blessures. Trois citations."
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