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Insignes peints
sur les fuselages

Une des variantes de la chouette noire, ailes déployées, posée sur un cercle de 60 cm de diamètre - Elle a été adopté par le Cne Michel Mahieu, commandant de l'unité du 27 février au 2 mai 1918 - Dessin Albin Denis.

Une autre variante de la chouette de l'escadrille V 114 - Dessin Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille 114

Insigne en argent de l'escadrille V 114 - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne en argent émaillé noir de l'escadrille V 114 - Fixation par épingle à bascule - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne de l'escadrille F 114 datant de la fin de la guerre au début des années 20 - Il est destiné à être accroché, probablement à une chainette ou à la fourragère - Insigne collection du Général de division aérienne Alexandre Bouchet, transmise par Antoine Bouchet, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Symbolique

Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 du 27 février au 2 mai 1918, a choisi comme emblème collectif pour son unité, une chouette noire, représentée ailes déployées et posée sur un disque de 60 cm de diamètre. Pour lui, cet oiseau personnalise parfaitement la mission de bombardement de nuit.

 

 

Historique

 

A venir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entoilage d'époque

Entoilage d'un Sopwith 1B1 de l'escadrille VP 114 - Il a été monté sur cadre aluminium pour être présenté peut-être en salle d'honneur - Collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille

Fanion de l'escadrille F 114 photographié le 30 octobre 1918 - Photo collections de la Société Française de Photographie à Paris transmise par David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/21 datant de la fin des années 30 - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne de la 21ème escadre de bombardement - La 21ème escadre de bombardement était composée des GB I / 21 (trad des VR 25 et F 114) et GB II / 21 (trad des F 110 et F 118) - Photo Albin Denis.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille F 114

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/21 - Valable pour la période allant du 1er octobre 1932 au 30 août 1940 - Photo Ebay France.

Insigne métallique du GB I / 21 - Cette unité était composée de deux escadrilles qui détenaient les traditions des escadrilles VR 25 et F 114 de la Grande Guerre - Je cherche une photo plus nette de cet insigne - Photo droits réservés.

 

Appellations successives

 

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

 

 

Commandants

 

Rattachements de l'escadrille

 

 

Personnels

 

Avions utilisés

 

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Décorations

 

Citations

Citation n° 12.763 à l'ordre de l'armée, décernée par le Maréchal de France, commandant en chef les armées françaises de l'Est, du 1er groupe de bombardement : "Sous l'impulsion énergique de son commandant, le chef d'escadrons Bouchet, le 1er groupe de bombardement, composé des escadrilles 114, 110, 25, a pris part aux batailles de Picardie et de champagne 1918. En sept mois, du 27 mars au 9 novembre, il a executé 106 nuits de travail, 2134 expéditions d'avions, attaqué 749 objectifs militaires, accompli 109 reconnaissances de nuit, lançé près de 560 tonnes de projectiles, réalisé 115 destructions (incendies, routes coupées, trains sautés, dépôts de munitions explosés, terrains d'aviation brûlés, ....) A contribué puissamment à l'arrêt de l'ennemi, et à son recul consécutif, en lui infligeant des pertes qui ont affecté profondément son moral et diminué sensiblement sa valeur combative. N'a cessé de procurer à notre haut commandement des renseigneemnts du plus grand intérêt."

 

Victoires de l'escadrille

 

 

Palmarès

Morts et blessés

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

 

Total des pertes

 

 

Les hommes

Cne Michel Mahieu - Né le 1er octobre 1891 à Armentières (59) - Fils d'Auguste Edouard Alexandre Mahieu (filateur de lin et Maire d'Armentières) et de Marie Louise Augustine Hélène Ferry - Domiciliés 7, rue des Jésuites à Armentières (Nord) - Profession avant guerre Industriel - Brevet de pilote civil n° 168 délivré par l'Aéroclub de France, le 9 août 1910 - Titulaire du record du monde de hauteur avec passager avec 2460 mètres, le 22 septembre 1911 - Classe 1911 - Recrutement de Lille (Nord) sous le matricule n° 285 - Service militaire au 3ème groupe d'aviation, à compter du 4 octobre 1912 - Affecté au groupe aéronautique de Reims (Marne) - Il passe avec succès une des trois épreuves permettant l'obtention du brevet de pilote militaire - Il s'agit de parcourir au moins 120 km, à une altitude minimale de 500 mètres - Parti du terrain de manoeuvres d'Issy-les-Moulineaux, l'aviateur était de retour après 2h20mn, après être passé par Etampes - Il obtient le brevet de pilote militaire n° 169, le 9 octobre 1912 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, le 1er janvier 1913 - Affecté à la 21ème section au camp de Châlons-sur-Marne (Marne), le 11 février 1913 - Nommé Caporal, le 10 avril 1913 - Nommé Sergent, le 1er août 1913 - Elève officier de réserve, le 1er août 1913 - A suivi le cours spécial des officiers de réserve du 1er octobre 1913 au 1er avril 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 29 mars 1914 - Affecté au 2ème groupe aéronautique, escadrille du camp de Châlons-sur-Marne (Marne), le 29 mars 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 21 mars 1915 - Une victoire aérienne, le 22 novembre 1914 - Il faisait équipage avec le maitre ouvrier Mauduit qui faisait office de mitrailleur - Leur adversaire était un avion du Flabt 23 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 2 décembre 1914 - Affecté sur le centre d'aviation militaire de Villacoublay, le 21 mars 1915 - Pilote de l'escadrille VB 108 du 21 mars 1915 au 17 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 17 septembre 1915 au 26 février 1917 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 5 janvier 1916 - Détaché au GDE du 14 au 23 janvier 1917 - Détaché du 18 février au 9 mars 1917 - Commandant de l'escadrille VP 114 du 26 février 1917 au 3 mai 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 avril 1917 - Nommé Capitaine de réserve à titre temporaire, le 29 mai 1917 - Malade ou blessé - Rentre de convalescence, le 29 septembre 1917 - En mission, le 13 et 14 décembre 1917 - En mission les 23 et 24 décembre 1917 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 28 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Cette mission était sa 174ème mission de bombardement, dont 140 de nuit - Il pilotait le Voisin n° 5597 qu'il occupait avec le Ltt Rivalleau, qui a également été perdu la vie - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 30 juin 1918 - Croix de Guerre avec six palmes de bronze - Michel Mahieu repose dans le cimetière Montparnasse de Paris (75) - Sources : Pam - CCC escadrille V 24 - CCC escadrille VB 109 - CCC escadrille VP 114 - FM département du Nord - LO - MpF - L'Aérophile - Aérostèles - Dernière mise à jour : 14 avril 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Michel Mahieu, pilote de l'escadrille V 24, en date du XXX : "Le 22 novembre, chargé d'attaquer et de chercher à abattre tout avion ennemi qui se présenterait devant nos lignes, donna la chasse successivement à trois avions allemands, força deux d'entre eux à atterrir et abattit le troisième par le feu de sa mitrailleuse."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Mahieu, pilote à l'escadrille VB 108, en date du 7 juin 1915 : "Excellent officier pilote, sur le front depuis le début de la campagne, qui allie une science consommée d'aviateur les plus grandes qualités militaires. s'est en particulier distingué le 22 mai dernier en allant exécuter sa mission de bombardement très en arrière des lignes ennemies malgré une brume intense qui a arrêté tous les autres pilotes dans la région."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Michel Mahieu, pilote au 3ème groupe de bombardement, en date du 16 avril 1917 : "Officier pilote hors de pair, toujours prêt à partir, donnant à tous le plus bel exemple par son allant et son mépris du danger. A exécuté 31 bombardement de jour et 27 de nuit. A pris part notamment, dans la nuit du 4 janvier, à trois bombardementss successifs, réparti une quatrième fois, n'a cédé qu'à des circonstances atmosphériques impossibles à dominer. Déjà cité trois fois."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114, en date du 6 janvier 1918 : "Chef d'une escadrille de bombardement de nuit, doué des plus remarquables qualités d'audace et de ténacité. Donne constamment le plus bel exemple à ses pilotes. Depuis sa dernière citation, a exécuté 34 bombardements de nuit, et s'est particulièrement distingué le 30 avril et le 4 mai 1917, par des incendies, grâce à la précision de son tir. Parti le 24 mai 1917, pour exécuter un bombardement à très faible altitude, a eu son avion atteint de neuf balles de mitrailleuses, et a dû atterrir, par suite de l'arrêt du moteur en pleine nuit, à proximité des lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille VP 114, en date du 30 juin 1918 : "Officier d'élite, aussi bon organisateur que maginfique exécutant. Dans l'aviation depuis le début des hostilités, a donné chaque jour les plus beaux exemples d'audace, de tenacité, de conscience et d'habileté. Disparu glorieusement à l'ennemi, le 2 mai 1918, après avoir exécuté près de 140 expéditions de bombardement de nuit."

MdL Charles de Bony de Lavergne posant sur le terrain de Fismes-Villesavoye (02) à la mi-avril 1917 - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

MdL Charles Marie Pierre de Bony de Lavergne - Né le 14 juillet 1892 à St Priest Ligoure (Haute-Vienne) - Fils de Jean Pierre Marie de Bony de Lavergne et de Marie Alice Leroy de Chavigny - Profession agriculteur - Service militaire au 8ème régiment de Chasseurs à cheval stationné à Orléans à compter du 1er octobre 1912 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 1er avril 1914 - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation du 2 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre de l'armée, le 22 avril 1915 - Croix de St-Georges de Russie de 4ème classe - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 septembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2547 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 28 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 4 mai 1916 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 août 1916 au 31 mars 1917 - GDE du 31 mars au 21 avril 1917 - Pilote de l'escadrille C 42 du 21 avril au 11 juillet 1917 - Mis à la disposition de la société Esnault-Pelterie comme pilote réceptionnaire à compter du 11 juillet 1917.

Sol Marcel Pugnet, premier mécanicien de l'escadrille VP 114 photographié sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en 1916 - L'escadrille VP 114 a stationné sur ce terrain de 6 mai 1916 au 7 avril 1917 - Pugnet porte une tenue de vol en cuir car à l'époque le premier mécanicien, affecté au service du pilote, l'accompagnait en mission comme mitrailleur et bombardier - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Photo de l'Adj Charles Joseph Marie François Huyn de Vernéville - Né le 24 janvier 1889 à Angers (Maine-et-Loire) - Fils de Paul François Huyn de Vernéville et de Marguerite Marie Eugénie Jacquot - Domiciliés au 44, rue Pasteur à Nancy (Meurthe-et-Moselle) puis au 49, rue de Croissy au Vésinet (Yvelines) - Classe 1909 - Recrutement de Laval (Mayenne) sous le matricule n° 935 - Engagé volontaire au titre du 29ème régiment de dragons, à compter du 16 février 1909 - Nommé Brigadier, le 25 septembre 1909 - Nommé Brigadier fourrier, le 29 septembre 1910 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 16 février 1912 - Rappelé à l'activité au 32ème régiment de Dragons par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Engagé en opérations, à compter du 16 août 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 28 août 1914 - Nommé Adjudant, le 29 mars 1915 - Croix de St-Georges de Russie de 4ème classe, en date du 10 mars 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1799 obtenu à l'école d'aviation militaire de Buc, le 19 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu jusqu'au 14 décembre 1915 - Convoyage d'un Voisin depuis la SFA entre Arcis-sur-Aube (Aube) du 14 décembre 1915 au 3 février 1916 - Pilote à la VB 114 du 3 février au XX décembre 1916 - En subsistance à l'escadrille F 2 du 1er au 6 mai 1916 - Citation n° 116 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 26 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 septembre 1917 - Pilote de l'école d'aviation militaire d'Avord, le 23 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 11 juillet 1918 - Démobilisé, le 21 juillet 1919 - Affecté, dans la réserve, au 2ème régiment d'aviation de chasse, le 23 décembre 1920 - Nommé Lieutenant de réserve, le 31 juillet 1921 - Passé à l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation, le 1er janvier 1924 - Rayé du personnel navigant, le 8 juin 1931 - Domicilié à Le Manoir par St-Rémy (Marne), à compter du 23 juillet 1931 - Domicilié au 22, rue Carnot à Berck Plage, en date du 9 février 1935 - A accompli une période d'exercice obligatoire de 21 jours à la base aérienne 102, à compter du 28 octobre 1935 - Affecté dans la réserve au centre de mobilisation d'aviation n° 34, le 29 octobre 1935 - Rayé des cadres, le 15 octobre 1937 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille F 2 - Fiche matricule du département de la Mayenne - JORF - Dernière mise à jour : 31 janvier 2019.

* Citation n° 116 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 26 mai 1916 : "Pilote énergique, plein d'allant, de sang-froid. Compte six bombardements de nuit."

Cal Camille Desphilippons - Né le 21 janvier 1893 à La Guerche (Cher) - Fils de Louis Jean Claude Desphilippons et de Marie Beaupère - Classe 1913 - Recrutement de Nevers sous le n° matricule 1464 - Profession Mécanicien - Service militaire au 4ème régiment d'artillerie lourde à compter du 30 novembre 1913 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien du groupe d'aviation de Reims, à compter du juillet 1914 - Mécanicien de l'escadrille V 24 du 7 août 1914 au 21 mars 1915 - Affecté au service du Slt Mahieu du 7 août 1914 au 2 mai 1918, date de la mort au combat de cet officier - Mécanicien de l'escadrille VB 108 du 22 mars au 21 septembre 1915 - Nommé Maître-ouvrier, le 28 avril 1915 - En mission du 18 au 20 juin 1915 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du groupe de bombardement, le 26 juin 1915 - En mission à la RGA du Bourget-Dugny du 12 au 14 septembre 1915 - Mécanicien de l'escadrille VB 109 du 21 septembre 1915 au 26 février 1917 - Détaché au GDE du 14 au 23 janvier 1917 - Détaché et laissé en subsistance à l'escadrille VB 107 du 18 au 24 février 1917 - Mécanicien de l'escadrille V 114 du 27 février 1917 au 2 août 1918 - Nommé Caporal, le 20 juin 1917 - En mission du 28 juin au 8 juillet 1917 - Nommé Sergent, le 10 novembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille VB 133 du 4 août 1918 au 6 avril 1919 - Affecté au Parc n° 7 à compter du 6 avril 1919 - Photo Camille Desphilippons transmise par Jean Paul Doré, son petit cousin, que je remercie pour son aide.

Adj Auguste Roblin - Né le 7 mars 1887 à Paris 14ème (75) - Fils de Jean Baptiste Louis Roblin et de Céline Marie Momon - Domiciliés au 26, rue Louis Morard à Paris 14ème (75) - Profession avant guerre Représentant de commerce - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3525 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 4ème régiment de Spahis, le 11 juin 1907 - En campagne en Tunisie du 21 juin 1907 au 15 février 1908 - En campagne de guerre au Maroc du 16 février au 3 mars 1908 - Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Casablanca" - En campagne en Tunisie du 4 mars 1908 au 14 juin 1910 - Nommé Brigadier, le 5 juin 1908 - Fin d'engagement et passage dans la disponibilité, le 11 juin 1910 - Affecté, dans la réserve, au régiment de cavalerie légère à Sézanne (Marne) - Domicilié au 100, rue d'Alésia à Paris 14ème (75), à compter du 22 juin 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 20 août 1914 - Affecté au 12ème régiment de chasseurs - Affecté au 5ème régiment de Hussards - Rappelé à l'activité au 5ème régiment de Hussards par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 octobre 1915 - Stage de mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux du début octobre au 6 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 101 du 6 au 31 décembre 1915 - Mitrailleur de l'escadrille VB 114 du 31 décembre 1915 au (4ème trimestre) 1916 - Mitrailleur en subsistance à l'escadrille 52 du 26 avril au 5 mai 1916 - Mitrailleur de l'escadrille C 46 du (4ème trimestre) 1916 au 22 juillet 1917 - Une victoire homologuée contre un avion allemand abattu au nord-est du bois d'Hallu, le 29 janvier 1917 - Il faisait équipage avec le Cal Damenez (pilote) et le Cal Rivière (mitrailleur) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 février 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Chevregny (Aisne), le 24 avril 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Nommé Adjudant, le 25 avril 1917 - Une victoire non homologuée contre un avion combattu dans les environs de Bermericourt (Marne), le 3 mai 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Eugène Barbier (pilote) et le Sol René Mondené (mitrailleur) - Titulaire d'une victoire homologuée et de deux non homologuées ou probables à l'escadrille C 46 - Au cours d'une mission photographique, il livre combat aérien contre deux Albatros, il a été très grièvement blessé par balles au crâne, le thorax et l'abdomen, à bord d'un Letord, le 22 juillet 1917 - Ttransféré à l'ambulance 5/59 de Cugny (Aisne), il est décédé des suites de ses blessures le même jour après avoir été décoré de la Médaille militaire - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 22 juillet 1917 - Inhumé tombe n° 71 dans le cimetière militaire de Cugny (Aisne) - La photo date de sa période à l'escadrille VB 114 - Sources : Pam - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine archivée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille C 46 - MpF - Bailey/Cony - JORF - Revue La guerre aérienne illustrée - Revue l'Aérophile - Dernière mise à jour : 1er février 2019.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 11 février 1917 : "Mitrailleur plein d'entrain, très adroit tireur. Déjà cité à l'ordre de l'aéronautique. A abattu un avion allemand, le 29 janvier 1917."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Auguste Roblin, mitrailleur à l'escadrille C 46, en date du 22 juillet 1917 : "Excellent mitrailleur, plein de cran et d'adresse. A soutenu de nombreux combats et a abattu un avion allemand en janvier 1917. Très grièvement blessé, le 22 juillet 1917, alors qu'il tenait tête à deux avions ennemis."

Ltt Firmin Ernest Alfred Daligault - Né le 14 avril 1881 à Domfront (Orne) - Fils d'Albert Aristide Marcel Daligault et de Justine Clémentine Lefrugeur - Domiciliés en 1901 au 25, rue de Vaugirard à Paris 6ème (75) - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Dispensé en 1901 comme fils unique de veuve et comme candidat au diplôme de docteur en droit - Domicilié rue de la Sous-préfecture à Domfront (Orne), en date du 20 septembre 1902 - Classe 1901 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1804 - Appelé pour effectuer son servive militaire, au titre du 104ème régiment d'infanterie, le 14 novembre 1902 - Nommé soldat de 1ère classe, le 20 mai 1903 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au régiment d'infanterie d'Argentan - Nommé Sergent de réserve, le 1er avril 1904 - A accompli une période de réserve au 104ème régiment d'infanterie du 31 juillet au 27 août 1905 - Domicilié rue de la Sous-préfecture à Domfront (Orne), en date du 26 juillet 1906 - A accompi un période d'exercices au 104ème régiment d'infanterie du 30 août au 21 septembre 1909 - Rappelé à l'activité au 104ème RI par la mobilisation générale, le 3 août 1914 - Nommé Adjudant - Citation n° 33 à l'ordre de la division d'infanterie, en date du 31 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée territoriale, à titre temporaire, le 18 octobre 1915 - Nommé Sous-lieutenant de l'armée territoriale, à titre définitif, le 24 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève observateur, le 5 mars 1917 - Observateur de l'escadrille VB 114 du 6 avril 1917 au 4 août 1918 - En mission du 25 au 30 juin 1917 - Nommé Lieutenant de l'armée territoriale, à titre temporaire, le 30 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 27 novembre au 10 décembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 6 janvier 1918 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er février 1918 et valable à partir du 13 octobre 1915 - En mission du 25 février au 2 mars 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 10 juillet 1918 - Observateur de l'escadrille VB 136 du 4 août 1918 au XXX - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 30 décembre 1918 - Démobilisé par le centre de démobilisation au 1er groupe d'aviation à Chartres (Eure-et-Loire), le 8 mars 1919 - Domicilié à Domfront (Orne) - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 30 août 1920 - A accompli une période d'exercices volontaire au 21ème régiment d'aviation du 17 août au 2 septembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 15 novemlbre 1922 - Passé à l'arme de l'aéronautique, le 20 juin 1923 - Passé au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 1er août 1928 - Profession après guerre Avocat - Nommé suppléant du juge de paix, le 23 février 1929 - Nommé Juge de 3ème classe du tribunal de première instance de Falaise, le 13 septembre 1930 - Rayé de cadres de l'armée, le 15 octobre 1930 - Nommé Juge de 2ème classe du tribunal de première instance de Domfront, le 14 janvier 1935 - Sources : Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille VB 136 - JORF - Dernière mise à jour : 29 février 2020.

Citation n° 33 à l'ordre de la 7ème division d'infanterie, en date du 31 mai 1915 : "Commande depuis le 15 octobre 1914, sa section avec beaucoup d'énergie et d'entrain, a fait preuve d'un réel mépris du danger en plusieurs circonstances et notamment les 26 février et 17 mars où pour se renseigner sur les positions de l'ennemi, il n'a pas craint d'observer à découvert."

* Citation n° 29 à l'ordre de la 14ème brigade, en date du 8 février 1917 : "Officier très énergique et très brave. Pendant le séjour du régiment devant Verdun, est resté à son poste bien que malade de la dysenterie au cours des opérations du 25 novembre au 12 décembre 1916. A fait preuve de courage et de sang-froid dans de violents bombardements. A exécuté des patrouilles périlleuses et a rapporté des renseignements précieux."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Firmin Ernest Alfred Daligault, observateur à l'escadrille V 114, en date du 6 janvier 1918 : "Observateur en avion d'un entrain et d'un courage à toute épreuve. Vient d'exécuter 34 bombardements de nuit, se distinguant particulièrement le 2 mai, le 4 juin, le 28 juillet et le 25 août 1917, en provoquant des incendies dans les objectifs qu'il avait pour mission de bombarder. A eu son avion atteint à plusieurs reprises par des balles ou obus ennemis, notamment le 25 août 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Firmin Ernest Alfred Daligault, bombardier à l'escadrille V 136, en date du 30 décembre 1918 : "Officier d'un dévouement et d'un courage absolu. Toujours volontaire pour toutes les missions, donne à son escadrille l'exemple de la plus belle bravoure. A exécuté soixante-quinze bombardements depuis sa dernière citation, sortant à plusieurs reprises deux fois dans la même nuit et obtenant par la précision de son tir des résultats importants."

L'ensemble des personnels de l'escadrille F 114 sur le terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Vertus pendant l'été 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Une partie des personnels navigants de l'escadrille F 114 posent devant un Farman F 50 de leur unité sur le terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Vertus pendant l'été 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

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L'escadrille F 114 a perçu ses Farman F 50 à partir d'août 1918 - Cette photo a été prise sur le terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Vertus pendant l'été 1919 - Le commandant de l'escadrille est au centre, juste devant le fuselage, je ne sais pas l'identifier pour l'instant - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Photo de groupe des personnels de l'escadrille F 114 sur le terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Vertus pendant l'été 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

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Les hommes

Cne Jean de Bourdès - Né le 15 octobre 1881 à Chambéry (Savoie) - Fils de Charles Frédéric, Albert de Bourdès (militaire) et de Reine Mathilde Bordot - Domiciliés au 24, rue Espinasse à Toulouse puis 6, rue Fermat à Toulouse, puis au 51, rue St-Joseph à Toulouse - Scolarité à l'école libre Saint-Ignace à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Inscrit au Prytanée de la Flèche pour préparer le concours d'entrée à l'école de St-Cyr - Son père obtient le changement de patronyme qui passe de "Bourdès" à "de Bourdès" par un jugement de la cour d'appel de Toulouse, le 3 août 1898 - Classe 1901 - Recrutement de Toulouse (Haute-Garonne) sous le matricule n° 1288 - Eléve de l'école spéciale militaire de St-Cyr (Yvelines), à compter du 30 octobre 1902 - Il a été admis 88ème sur 352 - Promotion 'Du Sud Oranais" de 1902-1904 - Nommé élève de 1ère classe, 3 novembre 1903 - Blessé au cours d'un exercice de voltige au galop d'une luxation du coude gauche, le 5 novembre 1903 - Remis élève de 2ème classe, le 1er avril 1904 - Fin des études à l'école de St-Cyr, 287ème sur 343 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 11ème régiment de Dragons, caserné à Lyon-Sathonay (Rhône), le 1er octobre 1904 - A suivi les cours des élèves sous-lieutenants en 1904 et 1905 - Sorti 64ème sur 77 - Affecté au 7ème régiment de Cuirassiers, le 8 août 1905 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1906 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, caserné à Lure, le 26 juin 1911 - Passé à l'aéronautique militaire, le 23 décembre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 517 obtenu à l'école d'aviation militaire de Reims (Marne), le 8 août 1914 - Affecté aux 2ème réserves de St-Cyr du XXX au 28 décembre 1914 - Pilote de l'escadrille V 24 du 28 décembre 1914 au 18 juillet 1915 - Possède en dotation le revolver modèle 1892 n° H. 64.394 - Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 - Convoyage d'un Voisin depuis la RGA du 12 au 19 avril 1915 - Nommé Capitaine, le 5 mai 1915 - Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 2 juin 1915 - Commandant de l'escadrille VB 104 / C 104 du 18 juillet 1915 au 10 octobre 1916 - En mission à la RGA du Bourget du 23 au 31 juillet 1915 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée, en date du 21 juin 1916 - Détaché comme adjoint au commandant de l'école de tir aérien de Cazaux du 10 octobre 1916 au 3 février 1917 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 3 au 20 février 1917 - Détaché au GDE, le 2 mars 1917 - Commandant de l'escadrille V 553 / V 483 de Quiberon du 2 avril 1917 au 31 décembre 1918 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 18 mars 1918 - Croix de Guerre 1914-1918 avec trois palmes de bronze et 2 étoiles - Citation n° 61 à l'ordre du régiment, en date du 9 janvier 1919 - Affecté au 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, caserné à Alger (Algérie), le 8 juin 1919 - Parti pour les TOE avec le 3ème escadron du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 14 juin 1920 - En Algérie du 19 août 1919 au 3 août 1920 - Affecté au 3ème régiment mixte de cavalerie du Levant (TOE), embarqué à Bône, le 4 août 1920 - Mis à la disposition du commandant de l'aéronautique de l'AFL, le 29 octobre 1920 - Campagne au Levant du 4 août 1920 au 16 juillet 1922 - Affecté au 3ème régiment de cavalerie du Levant, administré par le 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique à Alger, le 23 mars 1921 - Affecté au 1er régiment de cavalerie du Levant et détaché au service de l'aéronautique, le 29 octobre 1921 - Citation n° 4 à l'ordre du régiment, en date du 2 février 1922 - Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 février 1922 - Affecté au 5ème régiment de Chasseurs d'Afrique, le 6 mai 1922 - En Algérie du 8 novembre 1922 au 14 novembre 1928 - Croix des TOE avec 2 étoiles de bronze - Médaille commémorative de Syrie Cilicie - Affecté au 4ème régiment de Hussards, le 8 octobre 1928 - Nommé Chef d'Escadrons, le 25 décembre 1928 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 3 juillet 1930 - Admis, sur sa demande, à la retraite et rayé des contrôle de l'armée d'active, le 10 septembre 1937 - Domicilié à l'hôtel "Menton" au 11 bis, rue de L'Arcade à Paris 8ème (75), à compter du 22 octobre 1937 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 septembre 1939 - Affecté au 3ème régiment de Spahis, le 8 septembre 1939 - En Algérie du 8 septembre au 28 octobre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 29 octobre 1939 - Mis en position de "non disponibilité" pour six mois pour raisons de santé, le 21 novembre 1939 - Rayé des contrôles du 3ème régiment de Spahis, le 13 avril 1940 - En campagne du 13 avril au 15 juillet 1940 - Démobilisé, le 16 juillet 1940 - Rayé des cadres, le 20 août 1940 - Marié avec Madeleine Louise Jeanne Rosalie de Bresson à l'église St-Pierre d'Arène à Nice, le 12 août 1947 - Domicilié au 94, rue de France à Nice (Alpes-Maritimes) - Décédé à Toulouse, le 17 janvier 1962 - Jean de Bourdès repose dans le cimetière Sébastopol à Toulouse (Haute-Garonne), depuis le 19 février 1962 - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Haute-Garonne - Etat des services extrait du dossier militaire côte SHD 41.2570 - CCC de l'escadrille V 24 - CCC de l'escadrille C 104 - CCC de l'escadrille VB 114 - LO non communicable - Site Internet "Geneanet" - JORF - Dernière mise à jour : 30 décembre 2017.

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Général commandant la brigade de cavalerie en octobre 1907 : "M. de Bourdès devra apporter plus d'entrain dans le service; il a une tendance à se contenter d'à peu près, qui deviendrait fâcheuse si elle persévérait, car il a tout ce qu'il faut pour devenir un bon officier."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en octobre 1906 : "A toujours ses chevaux en bon état et un peloton bien tenu... Parait en meilleure voie depuis son retour de convalescence."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1908 : "Le Lieut. de Bourdès s'est montré plus actif et plus zélé pendant le semestre; il a mis plus d'âme à son service et donné une bien meilleure impression." mais le général commandant la division rajoute : "Bien léger, a encore beaucoup à faire."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1909 : "Le lieutenant de Bourdès, éprouvé par une saison à Vichy, avait montré de la bonne volonté en rentrant afin de prendre part à toutes les manoeuvres, sans profiter entièrement d'un congé de convalescence qui avait été jugé nécessaire. N'a cependant pas montré l'entrain que l'on doit trouver chez un jeune officier et a mérité une punition grave. Officier intelligent, fin même, mais léger et mou, portant peu d'intérêt au service militaire. A néanmoins ramené des manoeuvres un peloton en bon état, hommes et chevaux." Le général commandant la brigade de cavalerie rajoute : "M. de Bourdès n'a pas le feu sacré et il est loin de donner tout ce qu'il pourrait, car il est intelligent. Cette nonchalance tient-elle seulement à sa santé ? L'avenir le dira..."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en avril 1910 : "Avait paru, par moments, se diriger dans une voie franchement meilleure : efforts sans durée. Intelligent et pouvant très bien faire, malheureusement sans entrain, sans conviction militaire et indifférent à tout. Ne fait de son service que le strict nécessaire et seulement quand il est surveillé. Monte peu pour un jeune officier."

* Notation du Général commandant la brigade de cavalerie en 1910 : "Officier intelligent et instruit, mais n'ayant qu'une idée, faire le moins de service possible. Dans l'intérêt de cet officier, il vaudrait mieux l'éloigner de la grande ville et l'envoyer dans une garnison frontière." Avis confirmé par le Général Amanrich, commandant le 6ème division de cavalerie en 1910 : "Je suis d'avis, dans son intérêt et à titre d'essai, d'envoyer cet officier dans une petite garnison..."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel Despres, commandant le 7ème régiment de cuirassiers, en 1911 : "M. de Bourdès parait maintenant avoir conscience des fautes graves qu'il a commises et semble faire son possible pour faire oublier son passé."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons : "Depuis son affectation au 13ème Dragons, le Lieutenant de Bourdès a été en traitement à Vichy, puis a obtenu successivement deux congés de convalescence d'un mois; n'a pas encore paru au régiment ni pris part aux manoeuvres."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1911 : "Le Lt de Bourdès est intelligent et instruit, mais il sert avec peu de zèle; ne s'intéresse pas au métier et ne fait rien pour faire oublier son passé; absorbé par les soucis d'une situation pécuniaire très embarassée."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1912 : "Depuis 3 mois, la manière de servir de Mr de Bourdès s'est complètement modifiée, il s'occupe de son service avec zèle et parait s'y intéresser."

* Notation du Ltt Jean de Bourdès par le Colonel de Latour, commandant du 13ème régiment de Dragons en 1913 : "L'amélioration signalée le précédent semestre s'est encore accentuée... M de Bourdès est en voie de devenir un excellent officier, s'il a assez de force de caractère pour résister aux tentations de la garnison de Melun." et "Le Lieutenant de Bourdès s'est décidément mis à aimer son métier..."

* Notation du Cne Rose, chef du service aéronautique de la 1ère armée : "Officier d'une grande valeur, intelligent, pondéré et modeste."

* Citation n° 99 à l'ordre de la 5ème armée, en date du 10 avril 1915 : "Pilote de grande valeur, calme et audacieux. A exécuté de nombreuses missions aériennes sans se laisser arrêter par le tir de l'ennemi dont les projectiles ont atteint plusieurs fois son appareil."

* Citation n° 110 à l'ordre de la 5ème armée du Cne Jean de Bourdès, pilote à l'escadrille V 24, en date du 30 juin 1915 : "Pilote extrêmement audacieux, exécuté toutes ses missions de bombardement à faible altitude pour augmenter l'efficacité de son tir et rentré presque chaque jour avec de nombreux éclats dans son appareil, notamment le 18 juin, où, au cours d'un bombardement, il a reçu 51 balles et éclats d'obus."

* Notation du Chef d'escadron Laborde, en date de décembre 1915 : "Très bon commandant d'escadrille, excellent pilote... je regrette de n'avoir pu faire obtenir la Croix à cet excellent officier, qui possède de très belles qualités de calme et d'audace." puis "N'a pas fait preuve dans son rôle de commandant d'escadrille d'une compétence et d'une autorité suffisante. A besoin d'acquérir de l'autorité et de la décision."

* Notation du commandant de l'école de tir aérien de Cazaux : " .... il n'a pas fait preuve des qualités de travail, d'organisation et de méthode que j'avais espérées... peut-être pourra-t-il mieux donner sa mesure dans le commandement d'une unité de guerre, à la condition qu'il se montre plus ferme dans l'exercice du commandement."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 3108 à l'ordre de l'armée du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille C 104, en date du 21 juin 1916 : "Excellent commandant d'escadrille; pilote énergique, calme et audacieux. Sur le front depuis le début des hostilités, a effectué de très nombreux bombardements et des reconnaissances périlleuses, au cours desquels il a eu fréquemment son avion atteint par les projectiles ennemis. Le 21 mai 1916, a attaqué, à la tête de son escadrille, cinq avions ennemis et les a forcés à abandonner le combat. Déjà deux fois cité à l'ordre de l'armée."

* Notation du capitaine de corvette Vaschalde, commandant les patrouilles de la Loire : "Son escadrille est de toutes les escadrilles côtières celle qui fait le plus grand nombre d'heures de vol de patrouille; de tous les pilotes de l'escadrille, le Capitaine de Bourdès est celui qui vole le plus, surtout quand les circonstances atmosphériques rendent le vol le plus dangereux."

* Citation n° 61 à l'ordre du régiment du Cne Jean de Bourdès, commandant l'escadrille côtière V 483, en date du 9 janvier 1919 : "Officier remarquable, ayant fait la preuve des plus belles qualités militaires, dans le commandement de son escadrille dont l'intervention a été si efficace pour chasser de nos côtes les sous-marins ennemis (a fait 295 heures de patouilles en mer), toujours payant de sa personne, réclamant pour lui les missions les plus dangereuses, n'a cessé de donner le plus bel exemple à tout son personnel, dont il a réussi à tirer le rendement maximum. Réunit 690 heures de vol sur les lignes ennemies."

* Notation du Cne de Bourdès par le Chef d'escadrons Chevalier, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1919 : " .... ayant de très beaux états de service, il fait preuve d'autorité et d'une très grande compétence administrative dans le commandement de son unité. Détaché depuis 6 ans dans l'aviation, il s'est vite remis au courant de ce qui concerne l'instruction de la Cavalerie; a besoin de se mettre davantage à la pratique du cheval."

* Notation du Cne de Bourdès par le Lieutenant-colonel Lefevre, commandant du 3ème régiment de Chasseurs d'Afrique en 1920 : "...il a eu deux mois pleins, qu'il n'a pas su utiliser au point de vue de l'instruction, pas plus qu'au point de vue administratif.... a besoin e lutter contre sa nonchalance naturelle.... fera sûrement mieux en campagne que dans une ville de garnison."

* Notation du Chef d'escadrons Denain, commandant l'aéronautique du Levant en 1921 : "Commande avec jugement et autorité. A dirigé en personne, une série d'opérations d'ensemble contre les tribus dissidentes dans la région de l'Euphrate, et a obtenu qu'elles se soumettent par le seul effet des bombardements ... Paraît quelquefois un peu nonchalant."

* Citation n° 7 à l'ordre de l'aéronautique de la colonne, en date du 11 janvier 1922 : "Commandant le secteur aéronautique de la 2ème division d'infanterie; a rendu de grands services à la colonne pendant les opérations sur l'Euphrate, notamment dans les bombardements qu'il a éxécutés avec grand succès le 30 Octobre 1921 sur les villages de la vallée de Khabour."

* Citation n° 4 à l'ordre de l'aéronautique du Levant, en date du 2 février 1922 : "A fait preuve de belles qualités militaires et d'allant personnel dans le commandement d'un secteur aéronautique. S'est notamment distingué, comme observateur et bombardier, au cours des deux affaires de Deir ez Zor, du 16 Septembre et du 26 Octobre au 6 Novembre 1921."

* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Colonel Langlois, commandant du 4ème régiment de Hussards en 1929 : "Peut-être découragé de n'avoir pas vu récompenser ses services éminents de la guerre, cet officier supérieur ne montre ni l'activité ni le soin que nécessitent les fonctions de major."

* Notation du Chef d'escadrons Jean de Bourdès par le Général Gouraud, gouverneur de Paris en 1930 : "Donne peu de satisfaction comme Major; Plus apte à la guerre qu'au bureau..."

* Officier de la Légion d'Honneur du Chef d'escadrons Jean de Bourdès du 4ème régiment de Hussards, en date du 3 juillet 1930 : "27 ans de services, 11 campagne, une blessure, 3 citations, Chevalier du 21 juin 1916."

De droite à gauche, le Sgt Jean-Baptiste Villa, pilote de l'escadrille VB 114 et le Cne Emile Villomé, observteur, posent à bord d'un Voisin LA codé "VI" - Jean-Baptiste Villa a été pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sgt Jean-Baptiste Villa - Né le 8 octobre 1894 à Bastia (Haute-Corse) - Fils de Paul Villa et d'Olivia Marie Muzio - Domiciliés au 17, rue Paolo à Bastia (Haute-Corse) - Profession avant guerre Industriel - Classe 1912 (engagement) / 1914 (normale) - Recrutement d'Ajaccio (Corse-du-Sud) sous le matricule n° 1501 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 7 mai 1913 - Passe à l'aéronautique militaire comme conducteur automobile du 2ème groupe aéronautique de Reims (Marne), le 5 avril 1914 - Conducteur automobile de l'escadrille D 6 du (avant le 2 août) 1914 au 24 février 1915 - Nommé Caporal, le 2 février 1915 - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, le 13 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1262 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 26 juillet 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Pilote de la RGA du Bourget du 28 août au 30 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 111 du 1er octobre au 29 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 29 novembre 1915 au 14 avril 1916 - Hospitalisé du XXX au 14 avril 1916 - Citation à l'ordre du GB 4 en avril 1916 - Pilote détaché à l'escadrille VB 110 canon du 14 avril au 18 mai 1916 - Nommé Sergent, le 20 avril 1916 - Pilote de l'escadrille SM 106 du 17 juin au 19 août 1917 - Le 19 août 1917, au cours d’une mission photo, l'observateur qui faisait équipage avec lui, le Ltt André Bouttiaux (observateur) est tué au combat - Villa est blessé mais réussit à ramener son appareil au terrain - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 19 août au 5 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 51 du 19 novembre 1917 au 30 janvier 1918 - Etant en permission à Bastia, est hospitalisé à l'hôpital de la ville, le 2 janvier 1918 - Pilote du GDE du XXX au 9 mars 1918 - Pilote de l'escadrille V 484 de La Baule du 9 mars au 16 août 1918 - En déplacement à l'île d'Yeu du 9 au 11 avril 1918 - En mission du 24 avril au 1er mai 1918 - Trouve la mort lors du naufrage du vapeur "Balkan" appartenant à l’armement Fraissinet, qui assurait la liaison Marseille-Calvi, le 16 août 1918 - Le navire a été torpillé par le U-boot UB-48 commandé par le KL Wolfgang Steinbauer, à 8 miles au nord-est de Calvi (Haute-Corse) - 417 passagers perdent la vie dans le naufrage pour seulement 102 survivants - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille D 6 - CCC de l'escadrille VB 111 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille SM 106 - CCC de l'escadrille SOP 51 - CCC de l'escadille V 484 - Fiche matricule archivée aux archives départementale de la Corse du Sud - MpF - Dernière mise à jour : 30 janvier 2019.

Ltt Paul Jacques Joseph Marie Philippe Feugêre des Forts - Né le 17 octobre 1894 à Nonviliers-Grandhoux (Eure-et-Loir) - Fils de Philippe Marie Jacques des Forts et de Marie Joséphine Mélanie Marguerite de Malherbe - Domiciliés à Les Forts par Nonvilliers-Grandhoux (Eure-et-Loir) - Profession avant guerre Etudiant - Classe 1914 - Recrutement de Dreux (Eure-et-Loir) sous le matricule n° 204 - Engagé volontaire pour huit ans au titre du 102ème régiment d'infanterie, le 20 août 1914 - Nommé Caporal, le 25 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 117ème régiment d'infanterie, le 31 janvier 1915 - Blessé au combat par des éclats d'obus à la cuisse gauche à Perthe-les-Hurlus (Marne), le 22 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1742 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 11 octobre 1915 - Stage de perfectionnement "Bombardement" à l'école d'aviation d'aviation d'Ambérieu - Parti de l'école d'aviation militaire de Chartres, le 15 décembre 1915 - Mis à la disposition du SFA pour convoyer des avions sur Arcis-sur-Aube (Aube) à la même date - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 27 décembre 1915 - Affecté comme pilote du GDE du Plessis-Belleville du 21 janvier au 6 février 1916 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 16 février 1916 au 31 mars 1918 - En subsistance à l'escadrille MF 2 du 26 avril au 5 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 15 mai 1916 - Hospitalisé du 18 juin 1916 au 4 janvier 1917 - Stage du 17 janvier au 12 février 1917 - En mission du 6 au 17 mars 1917 - Nommé Lieutenant à titre temporaire, le 6 juillet 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en juillet 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en octobre 1917 - Hospitalisation et convalescence du 19 novembre au 14 décembre 1917 - Rentré de convalescence, le 23 décembre 1917 - De nouveau hospitalisé jusqu'au 28 juin 1918 - Rentré des contrôles de l'escadrille VB 114, le 31 mars 1918 - Pilote du GDE du 28 juin au 18 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille V 121 / C 121 du 18 juillet au 13 août 1918 - En stage du 31 juillet au 7 août 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron C 23, à Abbaye-sous-Planey (Aube), le 13 août 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 17 avril 1920 - Photo collection Christian Tollet que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille V 121 - Bailey-Cony - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Eure-et-Loir - JORF - Dernière mise à jour : 2 novembre 2019.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume du Ltt Paul Jacques Marie Joseph Philippe Feugères des Forts, en date du 17 avril 1920 : " Brillant officier et excellent pîlote, faisait l'admiration de tous. Désigné pour essayer un nouvel avion dans une école, n'en a pas moins participé à toutes les expéditions de son escadrille. A trouvé une mort glorieuse, le 13 août 1918, dans l'accomplissement de son devoir, qu'il exécutait avec la plus scrupuleuse conscience. A été cité."

Ltt Edouard Frédéric Charles Rivalleau - Né le 29 mai 1889 à Moncontour-de-Poitou (Vienne) - Fils de Marie CHarles Edouard Rivalleau (entrepreneur de travaux publics) et de Berthe Marie Eulalie Samoyaux - Domicilié au 9, rue des trois bornes à Paris 11ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du Châteauroux (Indre) sous le matricule n° 1147 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 33ème régiment d'artillerie, le 8 octobre 1909 - Autorisé à faire ses deux années de service militaire, après sa sortie de l'école d'arts & métiers de Cluny (spécifié dans l'acte d'engagement) - Diplôme d'ingénieur d'arts et métiers de Cluny avec médaille d'argent (21ème) - Incorporé à compter du 8 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 11 avril 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 11 septembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif et affecté au 21 régiment d'artillerie, le 1er octobre 1913 - Fin de service et retour à la vie civile, le 1er octobre 1913 - Marié avec Mlle Victoire Mélanie Bravard à la mairie du 11ème arrondissement de Paris (75), le 18 novembre 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au 21ème régiment d'artillerie, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 6 février 1915 - Observateur de l'escadrille F 20 du 6 février au 30 avril 1915 - Observateur de l'escadrille C 43 du 1er mai 1915 au 27 mars 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 3 au 25 janvier 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, le 27 février 1916 - Observateur de l'escadrille C 51 du 27 mars au 17 avril 1916 - Observateur de l'escadrille MF 62 du 17 avril au 6 mai 1916 - Observateur de l'escadrille F 54 du 6 mai 1916 au 18 mars 1917 - Nommé adjoint du commandant de l'aéronautique du 10ème corps d'armée (chef du service de renseignement) - Citation à l'ordre du corps d'armée, le 1er décembre 1916 - Stage de pilotage au GDE du 3 au 20 janvier 1917 - Brevet de pilote militaire n° 5708 obtenu à l'escadrille F 54, le 18 mars 1917 - Pilote de l'escadrille F 54 du 18 mars au 10 août 1917 - Convoyage d'un avion fatigué les 1er et 2 avril 1917 - Stage à l'état-major de Senlis du 10 août 1917 au XXX - Affecté à l'état-major de l'escadre de bombardement n° 11 (GB 1 - GB 2 - GB 7) du 16 février au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au Nord-Est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114 (GB 1), qui pilotait le Voisin n° 5597, a également été perdu la vie - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 23 juin 1920 - Edouard Repose dans le carré militaire du cimetière de la commune de Saint-Sulpice, fusionnée avec la ville d'Ham (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 15) de la commune de Moncontoir-de-Poitou (Vienne) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Indre - CCC escadrille F 20 - CCC escadrille C 43 - CCC escadrille C 51 - CCC escadrille MF 62 - CCC escadrille F 54 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - La Guerre Aérienne Illustrée - Site Internet "MemorialGenWeb" - Dernière mise à jour : 27 septembre 2024.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Edouard Rivalleau, observateur à l'escadrille C 43, en date du 27 février 1916 : "Officier plein d'énergie, d'allant et de sang-froid. Observateur en avion depuis le 10 décembre 1914, a effectué au-dessus de l'ennemi plus de 120 heures de vol, au cours desquelles il a eu souvent son appareil atteint par les projectiles. Le 15 mai 1915, a effectué, malgré un vent violent, le bombardement d'une escadrille ennemie. Le 5 et 7 juin 1915, attaqué au cours de réglage, a engagé le combat à la carabine, a mis les avions ennemis en fuite et achevé ensuite l'accomplissement de sa mission. En février 1915, a fait plusieurs sorties par mauvais temps et à faible altitude pour remplir des missions urgentes de photographie."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Charles Rivalleau, observateur en avion, en date du 23 juin 1920 : "Officier observateur en avion de premier ordre. Par la passion qu'il apportait à son métier, s'est créé une place à part dans l'aviation de corps d'armée. Venu dans le bombardement, a fait preuve dans ses nouvelles fonctions de la même tenacité et d'un allant digne d'être donné en exemple à tous ses camarades. Tombé glorieusement à l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 mai 1918. A été cité."

Ltt Marcel Louis Henri Joseph Léon Courmes - Né le 13 juin 1885 à Marseille (Bouches-du-Rhône) - Fils d'Arthur Antoine Louis Courmes (militaire) et de Gabrielle Euphémie Louise Ségond - Domiciliés au 17, rue de la Paix à Nice (Alpes Maritimes) en 1905 - Classe 1905 - Recrutement de Nice (Alpes-Maritimes) sous le matricule n° 2268 - Admis à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, suite au concours d'entrée de 1905 - A été classé 272ème sur 275 au concours d'entrée - Engagé volontaire pour trois ans, au titre de l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, le 21 octobre 1905 - Arrivé à l'école de St-Cyr, le 25 octobre 1905 - Faisait partie de la promotion 1905-1907 "La dernière du Vieux Bahut" - Nommé Caporal, le 8 avril 1906 - Nommé Maréchal des Logis, le 5 novembre 1906 - Sorti 6ème sur 277 au concours final - Nommé Sous-lieutenant au 5ème régiment de chasseurs d'Afrique, le 1er octobre 1907 - Elève de l'école de cavalerie de Saumur de 1907 à 1909 - Sort Major (1er) de sa promotion - Affecté au 2éme régiment de chasseurs d'Afrique, le 17 août 1908 - Marié avec Mlle Louise Chadwick à la mairie de Grez-sur-Loing (Seine-et-Marne), le 21 mars 1910 - Domiciliés au 23, place Dauphine à Paris (75) - Ils ont eu deux enfants Christian et Gilberte - Campagne d'Algérie du 10 septembre 1908 au 4 août 1910 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1909 - En opérations en Algerie-Maroc du 5 août 1910 au 17 juin 1911 puis du 18 au 19 juin 1911 et 26 au 31 août 1911 - En opérations en Algérie du 2 au 9 octobre 1911 - Affecté au 28ème régiment de Dragons, le 10 septembre 1911 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 27 octobre 1913 - Médaille du maroc avec agrafe "Maroc" - Rappelé par la mobilisation générale, au titre du 28ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Affecté à l'état-major de la 4ème division de cavalerie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1980 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 25 novembre 1915 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 décembre 1915 - Pilote de la RGAé du 6 décembre 1915 au 17 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 du 17 janvier 1916 au XXX 1916 - Commandant de l'escadrille VB 114 du XXX 1916 au 30 mai 1916 - Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille F 63 du 2 août 1916 au 12 juin 1917 - Commandant de l'escadrille F 63 du 12 au 20 juin 1917 - Stage au GDE à compter du 20 juin 1917 - Affecté au 2ème corps de cavalerie, le 18 août 1917 - Affecté au 26ème régiment de Dragons, le 8 septembre 1917 - Détaché comme instructeur au centre d'instruction de St-Cyr - Nommé Capitaine, le 28 juin 1918 - En congé sans solde pour deux ans, à compter du 4 octobre 1919 - Admis dans la réserve spéciale, à compter du 25 décembre 1921 - Affecté au 13ème régiment de Dragons, le 25 janvier 1922 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 29 décembre 1925 - Admis dans la position de disponibilité, à compter du 29 décembre 1925 - Affecté, dans la disponibilité, au 13ème régiment de Dragons, le 8 décembre 1928 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major particulier de la cavalerie, service des chemins de fer de la 2ème région militaire à Amiens (Somme), le 7 novembre 1930 - A partir de 1931, il est l'un des premiers chef-opérateurs du son français et participe aux films les plus célèbres des années 30 - De 1931 à 1943, a été chef-opérateur du son de 41 films - A effectué une période d'exercices à l'état-major de l'armée du 4 au 9 septembre 1931 - A effectué une période d'exercices au centre militaire d'instruction de Versailles du 10 au 24 septyembre 1931 - A effectué une période d'exercices au 4ème bureau de l'état-major de l'armée de la 2ème région militaire du 11 avril au 15 mai 1932 - Admis, sur sa demande, à la retraite proportionnelle, à compter du 22 novembre 1934 - Rayé des contrôle de l'armée d'active, le 22 novembre 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 2ème région militaire, le 26 mars 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la 1ère région militaire, le 27 avril 1935 - Affecté, dans la réserve, au service des chemins de fer de la région de Paris, le 10 février 1938 - Nommé Chef d'escadron de réserve, le 11 juiller 1938 - A effectué une période d'instruction du 12 au 21 septembre 1938 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à la sous-commission des chemins de fer de Paris Nord, le 2 septembre 1939 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo transmise par Christophe Courmes, son arrière-petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Bouches-du-Rhône - CCC de l'escadrille VB 101 - CCC de l'escadrille VB 114 - CCC de l'escadrille F 63 - JORF - Dernière mise à jour : 25 août 2022.

* Croix de Guerre et citation n° 3428 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1916 : "Pilote audacieux et habile, a exécuté 10 bombardements dont 9 de nuit, s'est particulièrement distingué en effectuant avec succès dans la nuit du 17 au 18 mai une expédition particulièrement périlleuse sur une gare importante."

Extrait du livre d'or de la Faculté de Droit - Photo transmise par Michel Julien que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

Les avions

Voisin LA de l'équipage composé du Sgt Michel Doré (pilote) et Sgt Eugène Valot (mitrailleur) capturé après un combat contre un Fokker du FFA 53 piloté par le Freiherr von Crailsheim, le 22 septembre 1915 - Valot est décédé des suites de ses blessures - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Voisin LA ou LAS de l'escadrille VP 114 sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en 1916 - L'unité a stationné sur place entre le 6 mai 1916 au 7 avril 1917 - Cet appareil, équipé par les missions de nuit, possède une génératrice équipée d'une éolienne dans le nez qui alimente une batterie de 4 projecteurs montés sur un même support sous le fuselage - Ce dispositif était réglable en vol à l'aide d'une transmission par câble, visible sur le flanc - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Poste de pilotage du Voisin LA ou LAS de l'escadrille VB 114 sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

L'adj Auguste Roblin, mitrailleur de l'escadrille VB 114 du 31 décembre 1915 au (4ème trimestre) 1916, pose devant un Voisin LA de l'escadrille VB 103 (pas sûr mais seule la VB 103 désignait ses avions par des chiffres romains) - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide.

Sopwith 1B1 codé "13" fabriqué par Darracq ("D" sur la dérive") n° 128 de l'escadrille SOP 114 captué par les Allemands en 1917 - L'identité du pilote français sera précisé ultérieurement quand le recensement des pertes de cette unité sera terminé - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Voisin 8 n° 2271 codé "10" en 1917 - Remarquez la chouette noire ailes déployées dans un cercle jaune - Photo collection Daniel Gilberti que je remercie pour son aide.

Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille VP 114 du 26 février 1917 au 3 mai 1918, aux commandes de son Voisin 8 codé "1"- Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au nord-est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Cette mission était sa 174ème mission de bombardement, dont 140 de nuit - Il pilotait le Voisin n° V 5597 qu'il occupait avec le Ltt Rivalleau, qui a également été perdu la vie - Photo collections des archives départementales du Var.

Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille VP 114 du 26 février 1917 au 3 mai 1918, aux commandes de son Voisin 8 codé "1"- Tué au cours d'une mission de bombardement de nuit, au nord-est de Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Cette mission était sa 174ème mission de bombardement, dont 140 de nuit - Il pilotait le Voisin n° V 5597 qu'il occupait avec le Ltt Rivalleau, qui a également été perdu la vie - Photo collections des archives départementales du Var.

Voisin 10 à moteur Renault 300 HP de l'escadrille V 114 en 1918 - Remarquez l'insigne peint sur l'avant de la nacelle équipage - Cet avion est équipé d'une installation TSF et d'un rack de quatre projecteurs d'atterrissage alimentés par une éolienne fixée sur l'aile supérieure - Il est peint entièrement en noir car en 1918, ces avions, étant complétement dépassés, ne servaient que pour les missions de bombardement de nuit où ils étaient moins vulnérables à la chasse allemande - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

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Les avions

Photo prise à l'intérieur d'un des hangars Bessonneau de l'escadrille VP 114 sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en septembre-octobre 1916 - Deux Voisin sont visibles dont au premier plan, le V 1102 qui est un type L (III) - Le second probablement un type LAS (V) équipé pour le bombardement de nuit avec une rampe réglable de quatre projecteurs - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

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Voisin LAP (VIII) n° V 1621 de l'escadrille VP 114 sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en septembre-octobre 1916 - Il s'agit du premier avion de ce type perçu par l'escadrille (légende de l'époque) qui a été livré aux unités à partir d'août 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Raoul Berthelé pose à côté du premier Voisin LAP (VIII) n° V 1621 perçu par l'escadrille VP 114 sur le terrain d'Autrecourt-sur-Aire (55) en septembre-octobre 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo fond Berthelé conservé aux archives municipales de Toulouse.

Voisin 8 (LPB) n° 2425 codé "3" de l'escadrille V 114 sur le terrain de Belrain-Rumont (Marne) en janvier 1918 - L'escadrille V 114 a stationné sur ce terrain du 6 janvier au 26 mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Voisin 8 (LPB) n° 2425 codé "3" de l'escadrille V 114 sur le terrain de Belrain-Rumont (Marne) en janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Annexe BDIC du Musée de l'Armée des Invalides de Paris mis en ligne par le site "Gallica" de la Grande Bibliothèque de France.

Détails d'un Voisin 8 (LPB) de l'escadrille V 114 - Remarquez le lance-bombes chargé de huit bombes montées verticalement dans le mécanisme - Photo Droits réservés.

Le Sgt Louis Alauzun, mitrailleur de l'escadrille CEP 130, pose devant un Voisin 8 (LPB) n° 2342 codé "6" de l'escadrille V 114 sur le terrain de Cernon (Marne) en janvier 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Amigues transmise par Jean-Pierre Amigues, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Dessin au fusain d'un équipage de Voisin 10 de l'escadrille V 114 partant en mission en 1918 - L'avion, codé "14", n'est pas facile d'accès car monté "haut sur pattes" - Cet exemplaire porte ses insignes sur les flancs latéraux de la nacelle de l'équipage - On voit nettement le lance-bombes sous le fuselage destiné à l'emport vertical des projectiles - A l'avant de la nacelle, un rack de quatre projecteurs destinés à éclairer la zone d'atterrissage et si c'était vraiment nécessaire la zone de bombardement - Les projecteurs sont alimentés en vol par une éolienne fixées sur l'aile supérieure - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Photo aérienne du terrain d'aviation de Villeneuve-lès-Vertus pendant l'été 1919 - L'escadrille F 114 a stationné sur place du 12 novembre 1918 au 16 juillet 1919 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Equipages de l'escadrille F 114 posant devant un Caudron F 50 de leur unité dans l'immédiat après guerre, probablement sur le terrain de plateau de Malzéville, près de Nancy - L'unité a perçu ses premiers bombardiers F 50 en août 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

 

Documents en rapport

 

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Documents en rapport

Licence FAI n° 13.031 de pilote aviateur du Ltt Jean Abadie délivrée le 11 novembre 1918 - Photo Thierry Abadie, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Ltt Bertrand Marie Joseph Abadie - Né le 21 mars 1892 à Lombez (Gers) - Fils de Michel Joseph Abadie et Marie Verdier - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 27 septembre 1911 - Affecté au 6ème régiment de Hussards - Passé à l'aviation militaire, le 21 juillet 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1546 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 10 septembre 1915 - Nommé Sous-Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu jusqu'au au 12 octobre 1915 - RGA du Bourget du 12 octobre au 2 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 114 du 4 novembre 1915 au 22 juin 1917 - Une citation à l'ordre du groupe de Bombardement, le 8 avril 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 8 juin 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 6 juin 1917 - Commandant de l'escadrille  PS 127 / BR 127 du 25 juin 1917 au 21 avril 1918 - Entrainement au GDE sur avion Breguet XIV B 2 du 21 octobre au 14 novembre 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux du 3 au 13 janvier 1918 - Hospitalisé du 28 janvier au 5 février 1918 -  Tué au combat, lors d'une mission de bombardement, dans les environs de Jussy / Séraucourt-le-Grand (Aisne), le 21 avril 1918 - Il faisait équipage avec le Ltt Georges Mativon qui a également perdu la vie.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Sol Louis Perruchot - Né le 25 mars 1883 à Bourgneul-Val-d'Or (Saône-et-Loire) - Fils de Pierre Perruchot et de Louise Gonin - Domicilié au 7, rue Sainte-Alexandre à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - Profession avant guerre représentant de commerce - Classe 1903 - Recrutement de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1695 - Ajourné de service militaire en 1904 pour faiblesse - Ajourné pour les mêmes raisons en 1905 - Passé en "service auxiliaire" pour faiblesse en 1906 - Domicilié au 38, rue Denon à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), à compter du 5 octobre 1908 - Domicilié au 36, Grande Rue à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), à compter du 11 mars 1909 - Domicilié au 3, rue St-Alexandre à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), à compter du 16 décembre 1912 - Mobilisé au titre du 8ème section de commis et d'ouvriers d'administration (COA), stationnée à Chalon-sur-Saône, le 2 août 1914 - Affecté au 56ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1915 - Affecté au 134ème régiment d'infanterie, le 19 décembre 1915 - Croix de guerre et citation à l'ordre du 134ème régiment d'infanterie, en date du 4 août 1916 - Affecté à la 1ère compagnie de mitrailleuses - Evacué malade, le 28 janvier 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 septembre 1917 - Passé dans la réserve, le 1er octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Brevet mitrailleur en avion, le 6 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 9 décembre 1917 - Mitrailleur du GDE du 9 décembre 1917 au 4 février 1918 - Bombardier / Mitrailleur de l'escadrille V 114 du 4 février au 12 avril 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion à Longueil (Oise), dans la nuit du 12 au 13 avril 1918 - Le Cal Pierre Renoux (pilote), qui faisait équipage avec lui, a également trouvé la mort - Médaille militaire à titre posthume, en date du 1er octobre 1918 - Louis Perruchot repose dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille V 114 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Saône-et-Loire - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 14 décembre 2022.

* Croix de guerre avec étoile de bronze et citation à l'ordre du 134ème régiment d'infanterie : "Le 4 août 1916, au moment d'une contre-attaque ennemie, sa pièce étant hors d'usage, s'est porté courageursement vers la plus proche, en a assuré le ravitaillement malgré la fusillade et le violent bombardement."

* Médaille militaire à titre posthume, en date du 1er octobre 1918 : "Soldat d'une bravoure refutée. Est mort pour la France, le 12 avril 1918 à Longueil en faisant vaillamment son devoir. Croix de guerre avec étoile d'argent."

Tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Détail de la tombe du Ltt Edouard Rivalleau dans le carré militaire du cimetière de la ville d'Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monument en hommage au Ltt Edouard Rivalleau dans la ville de Ham (Somme) - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Caveau de la famille Mahieu dans la cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114, tué au combat le 3 mai 1918, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Mahieu dans la cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114, tué au combat le 3 mai 1918, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Caveau de la famille Mahieu dans la cimetière de Montparnasse à Paris (75) - Le Cne Michel Mahieu, commandant de l'escadrille V 114, tué au combat le 3 mai 1918, y repose - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Tombe du Sol Louis Valentin - Né le 31 juillet 1894 à Rouy (Nièvre) - Fils de Joseph Valentin et de Jeanne Taillon - Domiciliés à St-Eloi (Nièvre) - Profession avant guerre Manoeuvre - Classe 1914 - Recrutement de Nevers sous le matricule n° 1921 - Mobilisé au 56ème régiment d'infanterie, le 1er septembre 1914 - Arrivé à l'unité, le 5 septembre - Affecté au 95ème régiment d'infanterie, le 13 décembre 1914 - Affecté au 13ème régiment d'infanterie, le 1er décembre 1915 - Classé "Service Auxiliaire" pour forte myopie, supérieure à 12 dyoptries, par la commision de réforme de Bourges, le 18 décembre 1915 - Maintenu "Service Auxiliaire" par la commision de réforme de Bourges, le 5 avril 1916 - Affecté au 95ème régiment d'infanterie, le 22 mars 1916 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 28 novembre 1916 - Présent à Dijon, jusqu'au 12 décembre 1916 - Affecté à la RGA, le 12 décembre 1916 - Manutentionnaire du Parc 101 du 28 au 30 décembre 1916 - Manutentionnaire de l'escadrille V 114 du 30 décembre 1916 au 16 mai 1918 - Tué au cours d'un bombardement aérien par des avions allemands sur le terrain de Passy-en-Valois, dans le nuit du 15 au 16 mai 1918 - Corps déposé à l'hôpital civil et militaire de la Ferté-Milon (Aisne), le 16 mai 1918 - Louis Valentin repose dans la nécropole nationale de Soupir (Aisne) - Sources : Pam - Fiche matricule du département de la Nièvre - MpF - Dernière mise à jour : 23 octobre 2016 - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide.

 

 

Remerciements :

- M. Daniel Gilberti pour l'envoi de la photo du Voisin 8.
- M. Thierry Abadie pour l'envoi de la licence FAI du Ltt Jean Abadie, son grand-père.
- M. Jean-Pierre Amigues pour la communication des archives de Jean Amigues, son grand-père.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Antoine Bouchet pour l'envoi des photos des insignes du Gal Alexandre Bouchet, son grand-père.
- M. Jean Paul Doré pour l'envoi de la photo de Camille Desphilippons.
- M. Frédéric Pillet, chargé d'études documentaires de la ville de St-Quentin, pour l'envoi de la photo du Sopwith 1B1.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Voisin de l'équipage Doré / Volot.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos de la tombe du Cne Michel Mahieu.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des photos des tombes de Louis Perruchot et Louis Valentin.
- M. Philippe Chatenoud pour l'envoi des archives de Jean de Bourdès, le grand-oncle de son épouse.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi de la photo de l'entoilage d'un Sopwith 1B1 de l'escadrille VP 114.
- La Société Française de Photographie pour la mise à disposition de la photo du fanion de l'escadrille F 114.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Christian Tollet pour l'envoi de la photo du Ltt Paul Feugêre des Forts.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes du Ltt Edouard Rivalleau et du Sol Louis Perruchot.
- M. Christophe Courmes pour l'envoi de la photo de Marcel Courmes, son arrière-grand-père.
- M. Michel Julien pour l'envoi des citations parue dans le livre d'or de la faculté de droit.

- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les Insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 113 Escadrille 115

 

 

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