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Insignes peints sur
les fuselages

Le premier insigne collectif de l'escadrille BM 119 était un As de pique, un rappel de la fatalité qui guette tous les aviateurs. Le chiffre, qui était associé à l'insigne, correspondait au numéro individuel de l'avion au sein de l'escadrille - Cet exemple montre le numéro "2" - Dessin Albin Denis.

Le second insigne collectif de l'escadrille VR 119 était une chauve-souris, l'animal emblématique du bombardement de nuit - L'animal était associé à un croissant de lune, orné de 5 étoiles, un rappel du GB 5 auquel l'escadrille était rattachée, l'ensemble pour rappeler l'activité aérienne nocturne de l'unité - Dessin Albin Denis.

 

 

 

Symbolique

L'escadrille 119 a adopté deux insignes successivement :

  • d'abord un As de pique, un rappel de la fatalité qui guette tous les aviateurs. Le chiffre, qui était associé à l'insigne, correspondait au numéro individuel de l'avion au sein de l'escadrille.
  • puis une chauve-souris, l'animal emblématique du bombardement de nuit. L'animal était associé à un croissant de lune, orné de 5 étoiles, un rappel du GB 5 auquel la 119 était rattachée, l'ensemble pour rappeler l'activité aérienne nocturne de l'unité.

Historique

Création de l'escadrille :

Les personnels ont été rassemblés sur le terrain de Dijon, où l'escadrille est officiellement constituée, à compter du 1er août 1915. Elle perçoit dix Breguet-Michelin BM 2 et BM 4.

Intégrée au 1er groupe Breguet-Michelin :

La future BM 119 devient la 3ème escadrille du 1er groupe Breguet-Michelin. Le 1er groupe BM est composé des trois escadrilles (future BM 117, sa 1ère escadrille), (future BM 118, sa 2ème), (future BM 119, sa 3ème) à 10 avions chacune. L'ensemble des unités aériennes fait mouvement et s'installe sur le terrain d'Avord, le 3 septembre 1915.

Les escadrilles se déplacent à nouveau pour gagner le terrain d'Oiry, entre Châlons et Epernay, le 11 septembre 1915.

Transfert sur le terrain d'Ochey :

Le 1er décembre 1915, le 1er groupe Breguet-Michelin s'installe sur le terrain d'Ochey, à une vingtaine de kilomètres de Nancy. A partir de là, ces personnels navigants vont bombarder les gares et les voies ferrées par lesquelles les Allemands ravitaillent leurs forces qui se rassemblent sur la région de Verdun.

Après le rappel des exemplaires restant en service pour révision et remise en état, le GB 5 est constitué à partir d'un ensemble de 75 cellules de Breguet-Michelin type IV jugées saines.

Constitution du GBM 5 :

Le 10 février 1916, le GBM 5 est officiellement constitué. Il est formé des escadrilles BM 117, BM 119 et BM 121, nouvellement formées à partir des 1ère, 2ème et 3ème escadrilles du 1er groupe Breguet-Michelin, le 5 février.

Envoi dans la Somme :

En juillet 1916, le GBM 5 fait mouvement sur le front de la Somme en vue de d’appuyer l’attaque que les Français et les Britanniques effectuaient dans la région. Les escadrilles BM 117 et BM 119 vont être engagés dans la bataille, partir du terrain de Palesnes.

Installation sur le plateau de Malzéville :

Mis à la disposition du groupe d’armées de l’Est, le GBM 5 rejoignit le terrain du plateau de Malzéville, sur les hauteurs de Nancy, d’où les escadrilles prirent part au blocus du bassin ferrifère de Briey mais également à des missions de bombardement contre les villes allemandes de Trèves, Stuttgart et Friedrichshafen.

Transformation sur Voisin-Renault :

Le 11 janvier 1918, cette formation reçut la dénomination de VR-119 puis elle passa progressivement sur Voisin-Renault, les Breguet Michelin arrivant au bout de leur potentiel. Maintenant entièrement équipée de Voisin-Renault, les trois escadrilles VR 117, VR 118 et VR 119 sont réservées au bombardement de nuit.

Intégration au GB 7 :

Le 12 février 1918, les escadrilles VR 118, VR 119 et VR 121 sont intégrées au GB 7 du Cdt Aubé, nouvellement formé.

Le 27 mars, le GB 7 s'installe à May-en-Multien. Ses trois escadrilles menèrent des bombardements nocturnes sur les convois amenant des troupes et du ravitaillement sur routes et voies ferrées en marche vers Paris afin de contrarier leur avancée notamment dans la vallée de la Vesle. Elles s'en prirent également aux terrains d'aviation ennemis.

Le 6 avril, le GB 7 se déplace sur Saponay, puis Cramaille, le 8, qui deviendra sa base d'action jusqu'à l'offensive du Chemin des Dames, le 27 mai.

Transformation sur Farman F 50 :

Elle fut transformée formée sur Farman 50 et devient la F-119, le 10 octobre 1918.

L'après guerre :

Devenue 205ème escadrille du 2ème régiment d’aviation de bombardement, le 1er janvier 1920, cette unité fut rebaptisée 6ème escadrille du 21 régiment d’aviation de bombardement de nuit, le 1er août 1920.

Insignes métalliques
de l'escadrille 119

Insigne de l'escadrille BM 118 - Droits réservés.

Insigne métallique de l'escadrille F 119 en métal découpé - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne métallique
de l'escadrille 119

Insigne du Slt André Chaigneau - Détaché à l'escadrille SPAbi 2 d'août 1918 au 22 février 1919 - Observateur de l'escadrille V 119 du 22 février au 26 avril 1919 - Observateur de l'escadrille V 121 du 26 avril au 14 mai 1919 - Photo P. Chaigneau, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille F 119 en argent découpé - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne fait main par un mécanicien, probablement dans l'immédiat après guerre pour le compte de la 205ème escadrille du 2ème RB ou de la 6ème escadrille du 21ème RABN de Nancy-Essey - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne probable de la 205ème escadrille du 2ème RB ou plus certainement de la 6ème escadrille du 21ème RABN de Nancy-Essey en début de période - Insigne droits réservés.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille F 119

Insignes métalliques des unités
détentrices de ses traditions

Insigne de la 2ème escadrille de l'ET 3/61 "Poitou" - Il a été homologué au SHD de Vincennes sous le n° A 1353 - Frabrication Arthus-Bertrand - Photos Ebay France.

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

 

Carte des différents stationnements

 

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

 

 

 

 

Les citations individuelles

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Gustave Edouard Girard, au 212ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille BM 119 (7ème groupe de bombardement), en date du 29 juin 1916 : "Observateur courageux. Revenu au front après une blessure reçue en avion, s'est fait remarquer par ses blesses qualités morales, un courage et un entrain parfaits. Mort pour la France au cours d'une expédition de bombardement, dans la nuit du 27 au 28 mai 1918."

* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Jacques Pierre Jean Marie Guignard, au 23ème régiment de dragons, détaché à l'escadrille BM 119 (7ème groupe de bombardement), en date du 29 juin 1916 : "Pilote audacieux, ayant une haute idée de son devoir; s'est imposé en exemple à tous, par sa vaillance et son énergie dès ses premières expéditions. A trouvé la mort, dans la nuit du 27 au 28 mai 1918, au cours d'une mission de bombardement exécutée dans des circonstances atmosphériques particulièrement défavorables."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt François Jean Rullier, observateur à l'escadrille BM 119 du groupe BM 5, en date du 13 avril 1917 : "Officier d'une haute valeur morale, modèle de courage et d'entrain, recherchant toujours les missions les plus périlleuses. A mené à bien six bombardement de nuit, deux attaques à la mitrailleuses, un combat contre un avion de chasse ennemi qu'il a forcé à fuir. Grièvement blessé au départ d'une reconnaissance tentée malgré des circonstances atmosphériques très défavorables. déjà blessé et cité à l'ordre au cours de la campagne."

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gontran de la Perrelle, au 28ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille VR 119, en date du 7 septembre 1918 : "Officier pilote de la plus haute valeur. Chargé d'organiser un service nouveau, n'en a pas moins continué à prendre part aux expéditions de son escadrille. A exécuté 53 bombardements depuis sa dernière citation, dont sept ont occasionné des dégâts importants chez l'ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj François Eugène Jeanot, du 9ème bataillon de chasseurs à pied, bombardier à l'escadrille VR 119 (7ème groupe de bombardement), en date du 15 décembre 1918 : "Bombardier courageux et conscencieux, a effectué de nombreuses missions nécessitant un long parcours chez l'ennemi. Chargé de reconnaissances de nuit par la 5ème armée, en a rapporté des renseignements précis et intéressants pour le commandement."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Jacques Caille, du 208ème régiment d'infanterie, bombardier à l'escadrille VR 119 (7ème groupe de bombardement), en date du 15 décembre 1918 : "Officier d'une haute valeur morale et d'un grand courage. Mis à la disposition de la 5ème armée pour l'exécution de missions de nuit, a accompli en peu de temps de nombreuses reconnaissances nécessitant un long parcours chez l'ennemi et rapporté des renseignements utiles à la suite de chaque expédition."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Ltt Gontran de la Perrelle, au 28ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille VR 119, en date du 20 février 1919 : "Excellent officier qui a fait preuve pendant toute la guerre des plus belles qualités militaires. Passé sur sa demande de la cavalerie dans l'infanterie, s'est signalé par son énergie et son mépris du danger, notammant le 29 juillet 1915, à Saint-Hubert, où il a été blessé. déclaré inapte à la suite de cette blessure, est passé de suite dans l'aviation. Pilote habile et audacieux, s'est classé, par son ardeur au travail et son expérience, parmi les meilleurs bombardiers de nuit. A exécuté cent cinq bombardements et six autre missions et, par la précision de son tir, a occasionné neuf incendies. Cinq citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Louis Fénélon Martin, du 1er groupe d'aérostation, pilote à l'escadrille VR 119, en date du 24 juin 1919 : "Exemple d'allant et d'esprit de devoir. Pilote remarquable, a tenu malgré son âge à servir dans l'aviation. A trouvé une mort glorieuse au retour d'un bombardement exécuté dans des conditions particulièrement difficiles au cours de la nuit du 9 au 10 mai 1917. A été cité."

 

Liste des personnels

 

Liste à venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 

Les hommes

Cal René Courtot, pilote de l'escadrille V 119 du 19 août au 20 septembre 1918, pose devant un Voisin 10 de l'escadrille V 118 - Photo René Courtot transmise par Philippe Courtot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cal René Alfred Fernand Courtot - Né le 13 mai 1896 à Fesches-le-Châtel (Doubs) - Fils de Louis Alfred Courtot et de Marie Lucie Becker - Domiciliés à Fesches-le-Châtel (Doubs) - Profession avant guerre Peintre sur émail en usine - Classe 1916 - Recrutement de Belfort sous le matricule n° 2749 - Mobilisé au 8ème groupe cycliste, le 9 avril 1915 - Affecté au 5ème bataillon de chasseurs à pied, le 17 septembre 1916 - Affecté au 70ème bataillon de chasseurs à pied, le 1er novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 23 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8255 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 27 août 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Nommé Caporal, le 19 septembre 1917 - Stages de spécialisations aux écoles d'Istres-Miramas et Le Crotoy, jusqu'au 25 mai 1918 - Stage au CIACB de Perthes, à compter du 5 juin 1918 - Pilote de l'escadrille V 119 du 19 août au 20 septembre 1918 - Au cours d'une mission de nuit, en période de pleine lune, son Voisin 10 est attaqué par un avion allemand appartenant au Jasta 73, le 20 septembre 1918 - L'avion est touché par deux rafales dont une touche le moteur qui s'arrête net - Le pilote est contraint de chercher à atterrir en zone adverse, toujours poursuivi par son adversaire - L'observateur, l'Asp Chaumeil, est alors touché par balles aux jambes et à un bras - L'atterrissage se fait sans mal dans les environs de Bazancourt (Marne) et les deux aviateurs sont faits prisonniers - Citation n° 133 à l'ordre de l'armée, en date du 1er octobre 1918 - Interné à Giessen (Land de Hesse en Allemagne) - Rapatrié d'Allemagne, le 16 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 8 février 1919 - Nommé Sergent, le 1er juin 1919 - Démobilisé, le 18 octobre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 35ème régiment d'infanterie, le 12 novembre 1919 - Profession après guerre Représentant de quincaillerie - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation de bombardement, le 4 mai 1922 - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 18 janvier 1923 - Domicilié au 139, rue de Paris à Pantin (Seine-Saint-Denis), à compter du 2 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers aéronautique, le 27 juin 1930 - Affecté, dans la réserve,au 2ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Bordeaux-Mérignac, le 20 novembre 1936 - Rayé des personnels navigants et passé dans les personnels du service général, le 12 avril 1938 - Rappelé à l'activité, le 10 septembre 1939 - Affecté à la 6ème compagnie du Bataillon de l'air n° 106, le 10 septembre 1939 - Affecté à la 10ème compagnie du bataillon de l'air n° 106, par changement de dénomination, le 23 février 1940 - Démobilisé, le 8 mai 1943 - Sources : Pam - Liste de brevets militaires - JORF - La Vie Aérienne - CCC escadrille V 119 - Fiche Matricule du département du Territoire de Belfort - CICR - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 9 août 2016.

* Citation n° 133 à l'ordre de l'armée du Cal René Courtot, pilote de l'escadrille V 119, en date du 1er octobre 1918 : "Jeune pilote récemment arrivé en escadrille. A fait preuve au cours de sept bombardements qu'il a exécutés d'un bel entrain et d'un grand courage."

* Citation à l'ordre de l'armée du Cal René Courtot du 70ème bataillon de chasseurs, pilote à l'escadrille V 119, en date du 8 février 1919 : "Pilote remarquable d'allant et de sang-froid. Après avoir vaillamment combattu dans un bataillon de chasseurs à pied, a demandé à passer dans l'aviation. Dès son arrivée, s'est montré l'égal des meilleurs, allant chaque fois à l'objectif le plus éloigné, notamment les 13, 15, 16 et 21 septembre 1918. Pris en chasse et descendu par un avion ennemi au cours d'un bombardement de nuit, le 21 septembre, a été contraint d'atterrir en territoire occupé."

Sol Bernard Marius Mathiez - Né le 31 décembre 1879 à Arconville (Aube) - Fils de Jean-Baptiste Mathiez et de Eplée Euphrasie - Domicilés à Bergères (Aube) - Classe 1899 - Recrutement de Troyes sous le matricule n° 1239 - Service militaire au 156ème régiment d'infanterie de Toul (54), à compter du 16 novembre 1900 - Nommé Soldat de 1ère classe, le 21 mai 1902 - Libéré de ses obligations militaires, le 19 septembre 1903 - Passé dans la réserve, le 1er novembre 1903 - Une période de réserve au 156ème régiment d'infanterie du 8 octobre au 4 novembre 1906 - Une période de réserve au 156ème régiment d'infanterie du 9 au 25 décembre 1909 - Affecté dans la réserve à l'armée territoriale, le 1er octobre 1913 - Mobilisé au 47ème régiment d'infanterie territorial, le 2 août 1914 - Arrivé à l'unité, le 4 août 1914 - Blessé à la main gauche par des éclats de shrapnel près de la ferme de Vide-Bouteille, le 26 septembre 1914 - Citation à l'ordre du 47ème régiment d'infanterie territorial, en date du 26 septembre 1914 - Evacué sur l'hôpital de Chambéry du 29 septembre au 11 décembre 1914 - Transféré sur l'hôpital d'Aix-les-Bains du 12 au 13 décembre 1914 - Rejoint le dépot du 47ème régiment d'infanterie territorial, le 30 mars 1915 - Hospitalisé à l'hôpital n° 2 de Troyes pour séquelles des blessures du 17 avril au 16 octobre 1915 - Rejoint le dépot du 47ème régiment d'infanterie territorial, le 17 octobre 1915 - Passé au 1er groupe d'aviation de Dijon, à compter du 19 janvier 1916 - Diplôme de mécanicien avion délivré par le 1er groupe d'aviation de Dijon, le 9 mars 1916 - Il a suivi une formation sur moteur Renault et avion Maurice Farman avec la moyenne finale de 12,5/20 - Mécanicien de l'escadrille BM 119 du XX mars/ avril 1916 au 15 février 1917 - Il reçoit la récompense de la commission du Million offerte par André et Edouard Michelin, le 13 janvier 1917, pour l'aide apportée au Caporal Frédéric Roth, le pilote auquel il est affecté comme 1er mécanicien - Affecté à l'équipe de chemin de fer (voie de 60) du RGA du 15 février 1917 au 7 avril 1918 - Affecté à l'annexe 12 du 7 avril au 10 décembre 1918 - Affecté à la 5ème compagnie d'ouvriers d'aviation du RGA du 10 décembre 1918 au 19 février 1919 - Démobilisé par le 1er groupe d'aérostation de St-Cyr, le 20 février 1919 - Classé service auxiliaire, pour raideur des quatre derniers doigts gauches, suite à blessure au poignet, le 24 février 1920 - Profession après guerre Verrier - Affecté, dans la réserve, au 21ème régiment d'aviation, le 11 novembre 1926 - Sources : FM Aube - Familiales - Dernière mise à jour : 10 décembre 2015 - Photo Bernard Mathiez, expédiée le 15 décembre 1915 et transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation à l'ordre du 47ème régiment d'infanterie territorial, en date du 26 septembre 1914 : "A été blessé en reconnaissance alors qu'il rapportait les ordres signalant que l'ennemi était dans les bois à gauche de la ferme de Vide-Bouteille."

 

Photo de l'Adj Edouard Boncourt

Adj Edouard Prosper Boncourt - Né le 16 mars 1878 à Laon (Aisne) - Fils de Edouard Joseph Boncourt et de Clarysse Virginie Delagrange - Domiciliés au Faubourg Laneuveville à Laon (Aisne) - Classe 1896 (engagement) / Classe 1898 (normale) - Recrutement du bureau de Laon sous le matricule n° 283 - Engagé volontaire pour trois au titre du 14ème bataillon de chasseurs à pied, le 8 mars 1897 - Nommé Caporal, le 21 septembre 1898 - Nommé Sergent-fourrier, le 20 septembre 1899 - Fin d'engagement et départ dans la disponibilité, le 8 mars 1900 - Affecté, dans la disponibilité, au 19ème bataillon de chasseurs à pied de Verdun (Meuse) - A effectué une période d'exercices au 19ème bataillon de chasseurs à pied de Verdun du 26 août au 21 septembre 1903 - Profession avant guerre Agent d'assurances puis Clerc d'huissier - Passé à l'armée territoriale et affecté au 15ème régiment territorial (315ème RI), le 8 mars 1910 - A effectué une période d'exercice au 315ème régiment d'infanterie du 2 au 10 mai 1913 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 4 août 1914 et affecté au 315ème régiment d'infanterie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 16 août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1870 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 27 octobre 1915 - A l'école d'Etampes, jusqu'au 1er novembre 1915 - Affecté à la division Breguet-Michelin, le 12 novembre 1915 - Affecté au GDE du Plessis-Belleville du 21 janvier au 15 février 1916 - Pilote de l'escadrille BM 119 du 15 février au 20 novembre 1916 - Pilote de l'école de pilotage d'Aulnay du 20 novembre 1916 au 10 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 14 décembre 1916 - Pilote moniteur de l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 10 janvier 1917 - Tué au cours d'un accident d'avion à l'école du Crotoy, le 13 décembre 1917 - Son corps a été évacué sur l'hôpital temporaire n° 44 du Crotoy (Somme) - Faisait équipâge avec le Sol Marie Auguste Mangin qui a également perdu la viue dans l'accident - Médaille militaire et citation à l'ordre du 45ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Aisne - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 8 novembre 2019.

* Médaille militaire et citation à l'ordre du 45ème régiment d'infanterie, à titre posthume, de l'Adj Edouard Prosper Boncourt, en date du 1er décembre 1923 : "Excellent sous-officier. Décédé, le 13 décembre 1917, des suites d'une chute d'avion."

Les hommes

Slt André Maurice Georges Chaigneau - Né le 27 juin 1897 à Montrouge (Hauts-de-Seine) - Fils de Paul François Chaigneau et d'Angélique Antoinette Moran - Domiciliés au 18, boulevard Excelmans à Paris 16ème (75) - Profession après guerre instituteur intérimaire - Classe 1917 (normale) / 1915 (engagement) - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 2467 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre au titre du 107ème régiment d'infanterie, le 3 avril 1915 - Nommé élève aspirant et dirigé sur l'école militaire spéciale de St-Cyr, le 1er septembre 1916 - Nommé Aspirant, le 1er janvier 1916 - Affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 1er mai 1918 - Citation à l'ordre de le 9ème division d'infanterie, le 20 juillet 1918 - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 328 à l'ordre de l'armée, en date du 1er août 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 août 1918 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur en août 1918 - Détaché à l'escadrille SPAbi 2 d'août 1918 au 22 février 1919 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 17 novembre 1918 - Observateur de l'escadrille V 119 du 22 février au 26 avril 1919 - En permission exceptionnelle pour mère malade, le 17 avril 1919 - Convoyage d'un avion à la RGAé de Luxeuil-les-Bains - Observateur de l'escadrille V 121 du 26 avril au 14 mai 1919 - Affecté au 82ème régiment d'infanterie, le 14 mai 1919 - Affecté au 104ème régiment d'infanterie, le 6 janvier 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 novembre 1920 - Affecté à la 2ème brigade topographique - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône) sur le vapeur "Duc d'Aumale" à destination de Tunis (Tunisie), le 12 octobre 1921 - En Tunisie du 12 octobre 1921 au 22 mai 1922 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 3 octobre 1922 - En Tunisie du 3 octobre 1922 au 9 avril 1923 - Débarqué à Marseille, le 9 avril 1923 - A pris part pendant l'hiver 1922-1923, comme opérateur, aux opérations de levé au 1/40.000ème de la feuille de Djebel Bargou (Tunisie Centrale) - En Tunisie du 3 octobre 1923 au 28 avril 1924 - Affecté au 31ème régiment d'infanterie, le 1er janvier 1924 - Affecté au 24ème régiment d'infanterie à la même date - Au Levant du 1er juin au 10 décembre 1925 - Désigné pour faire partie de la brigade topographique de Syrie, le 19 mai 1925 - Embarqué à Marseille, le 1er juin 1925 - Débarqué à Beyrouth (Liban), le 10 juin 1925 - Embarqué à Beyrouth, le 27 novembre 1925 - Débarqué à Marseille, le 10 décembre 1925 - Désigné pour faire partie de la brigade de topographie de levé au 1/100.000ème en Syrie, le 5 novembre 1926 - Embarqué à Port-Vendres, le 15 septembre 1926 - Débarqué à Ain-Sefra, le 18 novembre 1926 - En Algérie du 15 novembre 1926 au 19 mars 1927 - Embarqué à Ain-Sefra, le 15 mars 1927 - Débarqué à Port-Vendres, le 18 mars 1927 - Admis à la retraite, sur sa demande, le 1er mai 1927 - Nommé Lieutenant de réserve, le 1er mai 1927 - Affecté, dans la réserve, au 8ème régiment d'infanterie, le 2 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major de la 6ème région, le 20 juillet 1927 - Affecté, dans la réserve, au service géographique de l'armée, le 23 juillet 1929 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major de la 2ème région, le 17 septembre 1929 - Médaille du combattant volontaire, le 25 juin 1930 - A effectué une période de réserve au service géographique de l'armée du 1er au 15 juin 1931 - Affecté, dans la réserve, à l'état-major de la 9ème région, le 13 septembre 1932 - Affecté, dans la réserve, au service d'état-major de la région de Paris, le 29 avril 1933 - Domicilié à Voulème (Vienne) à compter du 5 juillet 1937 - Nommé Capitaine de réserve, le 11 juillet 1938 - A effectué une période de réserve au service géographique de l'armée du 5 au 14 juin 1939 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale et affecté à l'état-major de la 3ème armée, le XX septembre 1939 - Affecté au dépôt du Train n° 19, le 19 janvier 1940 - Rayé des cadres, le 26 juin 1954 - Domicilié à Voulème (Vienne), à compter de juillet 1954 - Photo André Chaigneau transmise par P. Chaigneau, son petit-fils que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département de la Seine archivée aux AD de Paris - JORF - Dernière mise à jour 2 octobre 2019.

* Croix de guerre avec étoile d'argent et citation n° 328 à l'ordre de l'armée, du Slt André Maurice Georges Chaigneau du 82ème régiment d'infanterie, en date du 1er août 1918 : "A fait preuve pendant les combats du 20 juillet 1918 des réelles qualités de courage et de sang-froid en entrainant ses hommes à l'assaut d'un réseau ennemi. Ne s'est arrêté que contraint par le feu d'une mitrailleuse."

 

Photo du Cne Albert Thouvenin

Cne Robert Marius Marguerite Ernest Eugène Thouvenin - Né le 22 juin 1888 à Sedan (Ardennes) - Fils d'Albert Henri Thouvenin et de Laure Eugénie Fraison - Classe 1908 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 469 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre de l'école spéciale militaire de St-Cyr, le 10 octobre 1909 - Affecté, pour une année de service militaire, au 45ème régiment d'infanterie, le 16 octobre 1909 - Nommé Caporal, le 24 février 1910 - Elève de l'école spéciale militaire de St-Cyr à compter du 13 octobre 1910 - Nommé Aspirant, le 13 octobre 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 162ème régiment d'infanterie, le 1er octobre 1911 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 1er octobre 1913 - Blessé par balle à l'épaule gauche à Pierrepont, le 22 août 1914 - Hospitalisé et convalescence du 22 août au 5 décembre 1914 - Présent au dépôt du 162ème régiment d'infanterie du 6 décembre 1914 au 5 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 6 février 1915 - Envoyé à l'école d'Avord, le 10 mars 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1040 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 5 juin 1915 - Présent à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 15 juillet 1915 - Marié avec Mlle Jeanne Galichet, le 17 juillet 1915 et domiciliés au 21, avenue du Château à Vincennes - Parti pour une formation pour le matériel d'escadrille au dépôt de Lyon du 9 au 24 août 1915 - Affecté au GB 104 du 24 août au 9 septembre 1915 - Nommé Capitaine, le 3 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 9 septembre 1915 au 21 juin 1916 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 3 septembre 1915 - Commandant de l'escadrille BM 119 du 12 juin au XX novembre 1916 - Commandant de l'escadrille VB 109 du XX novembre 1916 au 1er juin 1917 - Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 - Commandant de l'escadrille G 482 des Sables d'Olonne du 1er juin au 20 septembre 1917 - Lettre de félicitations du ministère de la Marine portée à la division des patrouilles de Gascogne - Commandant de l'escadrille VR 25 du 20 février au 22 avril 1918 - Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 - Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 - Rentré au dépôt du 162ème régiment d'infanterie, le 16 juillet 1919 - Nommé Adjoint au Major commandant la compagnie hors rang, le 10 novembre 1919 - Décoré de la Croix de Guerre belge, le 4 mai 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Affecté au 3ème bataillon de chasseurs mitrailleurs à Labry (Meurthe-et-Moselle) (création d'unité) et nommé Adjoint au chef de corps, le 2 mars 1923 - Occupation de la Rhur du 27 mars 1923 au 20 janvier 1924 - Embarqué pour le Levant du 21 novembre au 1er décembre 1925 - En opérations au Levant du 2 décembre 1925 au 8 décembre 1926 - Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 - Affecté au 18ème régiment d'infanterie, le 30 septembre 1926 - Retour vers la métropole via Marseille du 9 décembre 1926 au 1er janvier 1927 - Affecté au 146ème régiment d'infanterie, le 7 janvier 1927 - N'a pas rejoint cette affectation - Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 - Affecté au 22ème régiment de tirailleurs algériens, le 23 mars 1927 - Bénéficie d'une pension d'invalidité temporaire de 15 % par la commission spéciale de réforme de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour séquelles de dysentrie amibienne avec diarrhées fréquentes, le 7 octobre 1930 - Maintenu en activité avec pension d'invalidité inférieure à 10 % par la commission spéciale de réforme de Nancy, le 23 août 1932 - Nommé Chef de bataillon, le 22 janvier 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, le 20 décembre 1935 - Affecté à l'état-major du secteur fortifié de Rohrbach à Sarrebourg, le 10 février 1937 - Nommé Lieutenant-colonel, le 23 septembre 1938 - Affecté au 25ème régiment de tirailleurs algériens, le 26 juillet 1939 - Fait prisonnier à Toul (Meurthe-et-Moselle), le 23 juin 1940 - Interné à l'Oflag XII D - Rapatrié pour maladie et démobilisé, le 13 novembre 1943 - Décédé, le 30 octobre 1959 - Sources : Bulletin de naissance de la ville de Sedan - Pam (2 fiches) - Etat des services - Fiche matricule du département des Ardennes - CCC de l'escadrille VR 25 - CCC de l'escadrille VB 106 - CCC de l'escadrille VB 109 - LO - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 3 juin 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 229 à l'ordre du 10ème corps d'armée, en date du 12 mars 1917 : "Chef d'escadrille plein d'allant, a pris part à la tête de son unité à 15 combats de nuit."

* Lettre de félicitations du ministre de la Marine parue à l'ordre n° 65 de la division des patrouilleurs de Gascogne (date non précisée) : "Comme suite au compte-rendu des opérations effectuées le 25 juin 1917 par l'Adj pilote Heliot, le Sgt pilote Hubert et le Cal pilote Darnis de l'escadrille d'avions côtiers 482 a qui vous avez accordé un témoignage officiel de satisfaction. Je vous prie de vouloir bien transmettre au capitaine Thouvenin commandant cette escadrille ainsi, qu'aux pilotes, observateurs qui se sont distingués en cette circonstance, le témoignage de ma satisfaction pour les services rendus, ainsi que pour la rapidité avec laquelle cette escadrille a été mise en état de rendre des services et les qualités d'allant et de dévouement dont les pilotes et observateurs font preuve en toute circonstances."

* Citation n° 78 à l'ordre de l'escadre, en date du 3 février 1919 : "Pilote ancien et expert, a exécuté en un an, 27 bombardements de nuit et est revenu à 3 reprises différentes avec des éclats d'obus, ou des balles dans son appareil, a allumé un incendie."

* Citation n° 134 à l'ordre du 162ème régiment d'infanterie, en date du 9 juillet 1919 : "Belle attitude au feu, a été blessé le 22 août 1914. A prit part sous un feu très vif le commandement de la portion du 1er bataillon qui se trouvait engagée dans son secteur, son capitaine ayant été blessé."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "Blessé au début de la campagne comme lieutenant d'infanterie, est passé dans l'aviation où il a continué à rendre les plus grands services par son courage, sa bravoure et son intrépidité. Une fois blessé, plusieurs fois cité."

* Citation n° 657 à l'ordre des TOE, en date du 15 juillet 1926 : "Envoyé en renfort au Levant avec une unité d'infanterie métropolitaine, a demandé à passer comme observateur dans l'aéronautique, pour participer aux opérations actives dans le Djebel Druze, s'est immédiatement fait remarquer par son allant, exécutant depuis le 11 avril 1927, 27 missions de guerre, dont plusieurs liaisons avec l'infanterie à faible altitude, spécialité des reconnaissances à toujours ramené des renseignements précieux."

* Citation n° 846 à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 février 1927 : "Officier observateur de grande valeur, rendant de précieux services au commandement. Au cours des dernières opérations, s'est dépensé sans compter , malgré son état de santé fragile, a accompli plus de 40 missions dont 30 liaisons d'infanterie à basse altitude, ramenant plusieurs fois des balles dans son appareil."

 

Photo du Sgt René Millioud

Sgt Jean René Millioud - Né le 26 décembre 1895 au 59, faubourg de Montmélian à Chambéry (Savoie) - Fils de Louis Emile Millioud (employé au chemin de fer) et de Marie Adolphine Taborin - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Chambéry (Savoie) sous le matricule n° 1995 - Mobilisé, au titre du 30ème régiment d'infanterie, caserné à Annecy (Savoie), le 15 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 juillet 1915 - Blessé par balle à la cuisse gauche à Perthes (Haute-Marne), le 25 septembre 1915 - Citation n° 253 à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, en date du 3 août 1916 - Hospitalisé du 25 septembre 1915 au 25 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur - En formation sur avion Breguet-Michelin sur l'aérodrome d'Aulnat (Puy-de-Dôme), jusqu'au 5 février 1917 - Observateur / mitrailleur de l'escadrille BM 119 du 5 février au 4 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille BR 120 du 4 septembre 1917 au 9 juin 1918 - Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Nommé Sergent, le 20 février 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à bord d'un Breguet 14B2, le 9 juin 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Boulanger (pilote) qui a également perdu la vie - Leur avion s'est écrasé au Sud de Belloy (Oise) - Deux Bréguet 14B2 de la BR 120 sont entrés en collision en plein vol, l'autre appareil était monté par l'équipage composé du MdL Ropartz (pilote) / Ltt Menaud (obs) - Les deux bombardiers ont été observés tombant en vrille - La mission consistait à engager en masse sur les rassemblements allemands dans la région d'Orvillers et de Cuvilly - Les forces d'un régiment massé dans le village de Cuvilly ont été dispersées - Elle rassemblait 77 Breguet 14B2, mais seuls 71 ont largués leurs bombes, pour un poids total de 15 tonnes - Citation n° 7852 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 juin 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 15 mai 1924 - René Millioud repose dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 438) de la ville de Chambéry (Savoie) - CCC de l'escadrille BM 119 - CCC de l'escadrille BR 120 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Savoie - JMO de la 1ère division aérienne - MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 décembre 2022.

* Citation n° 253 à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie du Cal Jean Millioud, en date du 3 août 1916 : "Chef d'une patrouille chargée de reconnaitre l'emplacement d'une mitrailleuse, qui par suite de son tir de place, génait la progression de sa compagnie, a mis en fuite les servants de la pièce et a été blessé au cours de sa mission."

* Croix de Guerre et citation n° 36 à l'ordre de l'armée du Cal Jean Millioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120 (GB 5), en date du 25 octobre 1917 : "Observateur hors de pair. Ayant eu son pilote blessé au cours d'un combat, pendant un bombardement éloigné, a continué à se défendre avec énergie, permettant ainsi à son pilote de rentrer dans nos lignes."

* Citation n° 7852 à l'ordre du corps d'armée du Sgt Jean Millioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120, en date du 13 juin 1918 : "Mitrailleur bombardier d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. Tireur de premier ordre, a soutenu de nombreux combats souvent très durs lors de bombardements lointains et à basse altitude. Une blessure et deux citations."

* Médaille militaire et citation à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Sgt Jean René Billioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120, en date du 15 mai 1924 : "Sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné le plus bel exemple à ses hommes. Glorieusement tombé pour la France, le 9 juin 1918, au cours d'un combat aérien livré dans la région de Belloy. Croix de guerre avec étoile d'argent."

 

Les avions

Breguet-Michelin BM 2 de l'escadrille BM 119 photographié sur le terrain de Palesnes pendant l'été 1916 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Soldat Bernard Mathiez, mécanicien de l'escadrille BM 119, pose à bord d'un Breguet-Michelin BM 2 de son unité pendant l'été 1916 - Au sol, l'autre mécanicien manoeuvre l'éolienne qui alimente la rampe de projecteurs montée entre les jambes du train d'atterrissage - On distingue la chaine qui permet d'orientation des projecteurs depuis la cabine d'équipage - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le Soldat Bernard Mathiez, mécanicien de l'escadrille BM 119, photographié pendant l'entretien du moteur qui équipe ce Breguet-Michelin BM 2 pendant l'été 1916 - Au sol, l'autre mécanicien présente la grande hélice - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille BM 119 sur le terrain de Palesnes (60) pendant l'été 1916 - L'avion est un Breguet-Michelin BM-2 - Le soldat Bernard Mathiez, mécanicien, est debout à droite - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

BM 4 n° BM 1054 codé "2" de l'équipage Slt Jean Montaron (pilote) / Adj Marcel Macquet (bombardier-mitrailleur) de l'escadrille BM 119 capturé par les Allemands, le 2 octobre 1917 - Au cours d'une mission de bombardement sur Imbingen, près de Sarrebourg, ils ont été contraint à l'atterrissage en zone occupée par les Allemands et faits prisonniers - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

BM 4 n° BM 1054 codé "2" de l'équipage Slt Jean Montaron (pilote) / Adj Marcel Macquet (bombardier-mitrailleur) de l'escadrille BM 119 capturé par les Allemands, le 2 octobre 1917 - Au cours d'une mission de bombardement sur Imbingen, près de Sarrebourg, ils ont été contraint à l'atterrissage en zone occupée par les Allemands et faits prisonniers.- Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

BM 4 n° BM 1054 codé "2" de l'équipage Slt Jean Montaron (pilote) / Adj Marcel Macquet (bombardier-mitrailleur) de l'escadrille BM 119 capturé par les Allemands, le 2 octobre 1917 - Au cours d'une mission de bombardement sur Imbingen, près de Sarrebourg, ils ont été contraint à l'atterrissage en zone occupée par les Allemands et faits prisonniers - Remarquez l'insigne de l'escadrille un as de pique associé au numéro individuel de l'avion, le "1" étant attribué au commandant de l'escadrille puis les autres chiffres dans l'ordre hiérarchique des grades - Le Slt Montaron était alors l'officier en second de l'unité, d'où le chiffre "2" - Les chevrons marquent les missions de bombardement réalisées par l'avion et son pilote affecté - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bernard Mathiez transmise par Jean-Claude Mathiez, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Les avions

Le BM 4 n° BM 145 codé "8' de l'équipage Slt Menneret (pilote) / Slt Jules Zirnheld (observateur) a été contraint à l'atterrisage en zone occupée par les Allemands près de Dieuze (57) et l'équipage fait prisonnier, le 21 juin 1916 - Ils ont été transférés sur Strasbourg puis internés à Neuburg et Ulm (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le BM 4 n° BM 145 codé "8' de l'équipage Slt Menneret (pilote) / Slt Jules Zirnheld (observateur) a été contraint à l'atterrisage en zone occupée par les Allemands près de Dieuze (57) et l'équipage fait prisonnier, le 21 juin 1916 - Ils ont été transférés sur Strasbourg puis internés à Neuburg et Ulm (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

Le BM 4 n° BM 145 codé "8' de l'équipage Slt Menneret (pilote) / Slt Jules Zirnheld (observateur) a été contraint à l'atterrisage en zone occupée par les Allemands près de Dieuze (57) et l'équipage fait prisonnier, le 21 juin 1916 - Ils ont été transférés sur Strasbourg puis internés à Neuburg et Ulm (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bundersarchiv Allemagne. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Le BM 4 n° BM 145 codé "8' de l'équipage Slt Menneret (pilote) / Slt Jules Zirnheld (observateur) a été contraint à l'atterrisage en zone occupée par les Allemands près de Dieuze (57) et l'équipage fait prisonnier, le 21 juin 1916 - Ils ont été transférés sur Strasbourg puis internés à Neuburg et Ulm (Allemagne) - Photo droits réservés.

Gros plan de l'insigne d'identification du Breguet-Michelin BM 4 n° BM 145 codé "8" de l'escadrille BM 119 capturé par les Allemands, le 21 juin 1916 - La photo est prise de l'avant vers l'arrière - Les chevrons marquent le nombre de missions, en noir les missions de nuit et blanc les missions diurnes - Photo collection particulière.

Détail des supports d'obus d'aviation du BM 4 n° BM 145 codé "8' de l'équipage Slt Menneret (pilote) / Slt Jules Zirnheld (observateur) a été contraint à l'atterrisage en zone occupée par les Allemands près de Dieuze (57), le 21 juin 1916 - Photo droits réservés.

L'équipage du BM 4 n° BM 1054 codé "2" de l'escadrille BM 119, le Slt Jean Montaron (pilote à gauche) / Adj Marcel Macquet (bombardier-mitrailleur à droite) a été capturé par les Allemands, le 2 octobre 1917 - Photo droits réservés.

Le Slt André Chaigneau, observateur de l'escadrille V 119 du 22 février au 26 avril 1919 pose en compagnie d'un équipage de son unité - Photo P. Chaigneau, son petit-fils que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

Couleurs des avions

Breguet-Michelin BM IV codé "8" de l'escadrille BM 119 capturé par les Allemands en 1916 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Insigne d'observateur du Slt André Chaigneau - Détaché à l'escadrille SPAbi 2 d'août 1918 au 22 février 1919 - Observateur de l'escadrille V 119 du 22 février au 26 avril 1919 - Observateur de l'escadrille V 121 du 26 avril au 14 mai 1919 - Photo P. Chaigneau, son petit-fils que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Croix de guerre du Cal René Courtot - Pilote de l'escadrille V 119 du 19 août au 20 septembre 1918 - Photos Philippe Courtot, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Sgt René Millioud dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Observateur / mitrailleur de l'escadrille BM 119 du 5 février au 4 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille BR 120 du 4 septembre 1917 au 9 juin 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à bord d'un Breguet 14B2, le 9 juin 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Boulanger (pilote) qui a également perdu la vie - Leur avion s'est écrasé au Sud de Belloy (Oise) - Deux Bréguet 14B2 de la BR 120 sont entrés en collision en plein vol, l'autre appareil était monté par l'équipage composé du MdL Ropartz (pilote) / Ltt Menaud (obs) - Les deux bombardiers ont été observés tombant en vrille - La mission consistait à engager en masse sur les rassemblements allemands dans la région d'Orvillers et de Cuvilly - Les forces d'un régiment massé dans le village de Cuvilly ont été dispersées - Elle rassemblait 77 Breguet 14B2, mais seuls 71 ont largués leurs bombes, pour un poids total de 15 tonnes - Photo Claude Dannau que je remercie pour son aide.

MdL Paul Louis Albert Lenis - Né le 28 mars 1891 à Tourcoing (59) - Fils d'Albert Lenis et de Louise Thooris - Domiciliés 76, rue Brenard Palissy, à Tours - Profession avant guerre Dessinateur Inductriel - Appelé au 2ème bataillon de Chasseurs à Pied, le 8 octobre 1912 - Mobilisé au 3ème groupe cycliste, le 2 août 1914 - Nommé Sergent, le 25 septembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, le 1er novembre 1915 - Formation à l'école de Lyon-Bron - Mécanicien sur moteur Renault de l'escadrille BM 119 du 13 février au 1er novembre 1916 - Passé élève pilote à Dijon, le 1er novembe 1916 - Brevet de pilote militaire n° 6025 obtenu à l'école d'aviation militaire de Tours, le 22 avril 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 20 juin 1917 - Affecté au 2ème groupe d'aviation - Pilote de l'escadrille C 104 du 12 août au 13 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille C 34 du 26 septembre 1917 au 8 octobre 1917 - GDE du 8 octobre 1917 au 7 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 55 du 7 novembre au 27 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 214 du 27 novembre 1917 au 11 janvier 1918 - Tué au cours d'un accident aérien à Castelgomberto (Italie), le 11 janvier 1918 - Paul Lenis repose au cimetière de La Salle à Tours - Photo Didier Lecoq que je remercie pour son aide.

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du MdL Louis Fénélon Martin - Né le 22 janvier 1875 à Versailles (Yvelines) - Fils de Fénélon Jules Martin et d'Irma Clémentine Lhuillier - Domiciliés au 16, rue Satory à Versailles (Yvelines) - Profession avant guerre Artiste musicien - Classe 1892 (engagement) / 1895 (normale) - Recrutement de Versailles sous le matricule n° 1097 - Engagé volontaire pour quatre ans, au titre du 1er régiment de Cuirassiers, caserné à Versailles, à compter du 10 février 1893 - Affecté au 2ème régiment d'artillerie de marine, caserné à Cherbourg (Manche), le 15 février 1895 - Affecté au 1er régiment d'artillerie de marine, le 8 juin 1895 - Nommé Soldat musicien, le 1er octobre 1895 - Fin d'engagement et retour à la vie civile - Domicilié au théâtre royal, à compter du 6 octobre 1898 - Domicilié au 36, rue de la Station à Anvers (Belgique), à compter du 12 novembre 1898 - Domicilié au 3, rue Mollet à Bois Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 17 septembre 1899 - Domicilié au 39, rue de Clignancourt à Paris (75), à compter du 4 mai 1900 - A accompli une période d'exercice au 2ème régiment d'artillerie coloniale du 11 mai au 7 juin 1903 - Domicilié au Quai de Cronstadt à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le 10 janvier 1904 - Domicilié au 20, villa des Couronnes à Courbevoie, à compter du 15 décembre 1907 - Domicilié au 16, place des Carmes à Toulouse (Haute-Garonne), le 4 juin 1908 - Domicilié au 5, rue des Aubépines à Bois Colombes (Hauts-de-Seine), à compter du 19 août 1909 - A accompli une période d'exercices au 13ème régiment d'artillerie du 10 au 18 novembre 1909 - Domicilié au 20, rue Carnot à Bois Colombes, à compter du 10 avril 1911 - Domicilié au 8, rue Eugène Basançon à Bois Colombes, à compter du 20 octobre 1912 - Rappelé à l'activité en raison de la mobilisation générale du 1er août 1914 - Affecté au 11ème régiment d'artillerie (3ème batterie RAT), le 13 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 776 obtenu le 2 avril 1915 - Affecté au 1er groupe d'aérostation du 27 mai 1915 au XXX - Passé à l'école d'aviation d'Aulnat (Puy-de-Dôme) du XXX au 23 février 1917 - Pilote de l'escadrille BM 119 du 23 février au 10 mai 1917 - Tué lors de l'écrasement de son avion, à l'île Scarponne, sur le territoire de la commune de Dieulouard (Meurthe-et-Moselle), au retour d'une mission de bombardement de nuit, le 10 mai 1917 à 2h10 - Le Sgt Robert Fauconnier, mitrailleur de la BM 119, qui faisait équipage avec lui, a également perdu la vie dans cet accident - Il a été inhumé au cimetière du Sud de Nancy, le 12 mai 1917 - Louis Martin repose désormais dans le carré militaire du cimetière du Sud à Nancy - Sources : Fiche matricule du département des Yvelines - CCC de l'escadrille BM 119 - JORF - MpF - Dernière mise à jour 11 septembre 2017 - Photo Albin Denis du 6 septembre 2017.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Fénelon Martin, pilote à l'escadrille BM 119 (GB 5), en date du 11 mai 1917 : "Exemple d'allant et d'esprit de devoir. Pilote remarquable. A tenu malgré son âge à servir dans l'aviation. A trouvé une mort glorieuse au retour d'un bombardement exécuté dans des conditions particulièrement difficiles, au cours de la nuit du 9 au 19 mai 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Louis Fénelon Martin, du 1er groupe d'aérostation, pilote à l'escadrille BM 119, en date du 11 mai 1917 : "Exempl e d'allant et d'esprit de devoir. Pilote remarquable, a tenu malgré son âge à servir dans l'aviation. A trouvé une mort glorieuse au retour d'un bombardement exécuté dans des conditions particulièrement difficiles, au cours de la nuit du 9 au 19 mai 1917. A été cité. "

 

 

 

Remerciements à :

- M. Didier Lecoq pour l'envoi des photos des tombes des différents cimetières de la ville de Tours.
- M. Philippe Bartlett pour les photos des insignes de sa collection.
- M. Philippe Courtot pour l'envoi de la photo de René Courtot, son grand-père.
- M. P. Chaigneau pour l'envoi des archives d'André Chaigneau, son grand-père.
- M. Claude Dannau pour ses photos de la tombe du Sgt René Millioud.
- M. Yves Genty pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 par Philippe Bartlett - Publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 118 Escadrille 120

 

 

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