Les hommes

Ltt Henri Lemaître - Pilote et commandant de l'escadrille BM 120 et BR 120 - Né le 6 juillet 1894 à Bléré (Indre-et-Loire) - Fils de Georges Lemaitre et de Henriette Tassin de Nonneville - Brevet de l'Aéroclub de France n° 1168 obtenu à l'école Farman d'Etampes, le 6 décembre 1912 - Entré en service, le 15 octobre 1913 - Brevet de pilote militaire n° 393 en date du 8 octobre 1913 - Pilote de l'escadrille MF 5 du 23 juillet 1914 au 25 février 1915 - SFA du 10 décembre 1915 à février 1916 - Pilote et commandant BM 120 puis BR 120 de février 1916 au 7 février 1919 - Effectue 134 missions de bombardement, dont 78 de nuit à l'escadrille BM 120, puis BR 120 - Participe aux tests du Breguet 14 pour le compte du STA en 1917 - 9 citations à l'ordre de l'armée - 2 victoires aériennes homologuées - Légion d'Honneur - Médaille Militaire - Croix de Guerre 14-18, le 22 octobre 1917 - Décédé à Saint-Maxire (79), le 23 juillet 1935 - Photo Grande Bibliothèque de France mis en ligne par le site Gallica.
* Citation du Ltt Lemaître pendant sa période de commandement de la BM 120 et BR 120 : "Lieutenant au 1er régiment du génie, pilote à l’escadrille BR 120 ; chef d’escadrille d’une énergie, d’un entrain remarquables. Ne manque jamais une expédition. Le 12 septembre 1918, a bombardé, malgré des conditions atmosphériques dangereuses. Bombarde de jour et de nuit. 120 bombardements. A abattu un avion ennemi le 2 octobre 1918. Médaillé militaire et chevalier de la Légion d’honneur pour faits de guerre. Cinq citations."

Ltt Henri (dit Harry) François Marie, comte de Quatrebarbes - Né le 4 octobre 1892 à Etriché (Maine et Loire) - Fils de Xavier Marie François Marquis de Quatrebarbes et de Madeleine de Villoutreys de Brignac - Parents domiciliés Château du Plessis à Etriché - Engagé à l'école spéciale militaire de St-Cyr en octobre 1913 - Promotion "de la Croix du Drapeau" - Aspirant au 45ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Détaché au 72ème régiment d'infanterie, le 4 septembre 1914 - Prend part aux combat de la Marne - Grièvement blessé par un éclat d'obus qui le touche à la colonne vertébrale - Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 mars 1916 - Paralysé des deux jambes, il fait treize mois d'hopital et de convalescence avant de retrouver sa forme - Se trouvant inutile, il fait une demande pour l'aéronautique militaire mais est renvoyé deux mois à hôpital de Lorient - Intégré l'école d'aviation militaire d'Avord comme élève pilote, en mars 1916 - Ayant présumé de ses forces, il doit renoncer à devenir pilote, sa blessure la faisant encore souffrir - Il fait une demande pour devenir observateur qui est acceptée - Stage à l'école d'application du bombardement du Crotoy - Stage à l'école de Tours jusqu'au 11 septembre 1916 - Observateur de l'escadrille BM 120 du [3ème trimestre 1916] au 29 octobre 1916 - Nommé Sous-lieutenant, le 1er août 1916 - Hospitalisé probablement suite à des séquelles de la blessure de 1914 à l'hôpital de Compiègne et convalescence du 29 octobre 1916 au 9 janvier 1917 - GDE du 9 janvier au 13 avril 1917 - Observateur de l'escadrille F 130 du 13 avril au 28 septembre 1917 - En mission à Luxeuil du 19 au 21 août 1917 - En mission du 26 août au 11 septembre 1917 - Est engagé dans les Vosges, la Lorraine et dans des missions de bombardement sur le bassin de Briey-Thionville - Elève pilote à Etampes à compter du 1er octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9967 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 19 novembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 9 janvier 1918 - GDE du 9 janvier au 11 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 123 du 11 février au 16 avril 1918 - Il est engagé sur l'Alsace, Montdidier - Pilote de l'escadrille CAP 115 du 16 avril au 7 octobre 1918 - Croix de Guerre - Chevalier de la Légion d'Honneur - Marié à Odette Laurens de Waru en l'église St-Pierre de Chaillot (75), le 3 mai 1920 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1919 - Capitaine au 3ème régiment de Spahis à Meknés (Maroc) en 1931 - Décédé à Rabat (Maroc), le 14 novembre 1970 - Photo extraite du livre d'or du collège d'Antoing (1920) en Belgique transmise par Laurent Soyer que je remercie pour son aide.
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pendant la Grande Guerre.
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 30 mars 1916 : "Jeune officier sortant de St-Cyr, a fait preuve le 15 septembre 1914 du plus beau courage en s'élançant en avant pour entrainer ses hommes, malgré un feu violent de mousqueterie et d'artillerie. A été tèrs grièvement blessé."
* Citation à l'ordre de l'aéronautique en date du 22 août 1918 : "Officier pilote courageux et allant. Versé sur sa demande dans l'aviation, après une blessure grave le rendant inapte à l'infanterie. A accompli 32 bombardements, dont plusieurs à grande distance. s'y est signalé par un complet mépris du danger."
* Citation à l'ordre de l'armée : "Officier pilote d'élite, aussi brave que modeste, a fait preuve à maintes reprises des plus belles qualités de courage et de calme sang froid, s'offrant toujours sans ostentation pour les missions les plus périlleuses, s'est dépenser sans compter et jusqu'à la limite de ses forces, gardant toujours, malgré un deuil récent et sa fatigue, une belle énergie."

Adj Raymond Olivier Mauler - Né le 3 juillet 1897 rue du Petit Chantilly à Bresles (Oise) - Fils de Georges Henry Mauler (machiniste) et de Berthe Louise Blanche Fauvettes (journalière) - Domiciliés au 11, rue du Vieux Marché à Poissy (Yvelines) en 1915 - Profession avant guerre Serrurier - Classe 1917 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 3368 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, le 15 juillet 1915 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 janvier au 8 février 1916 - Affecté à l'escadre Breguet-Michelin à Clermont-Ferrand, le 9 février 1916 - Mitrailleur de l'escadrille BM 120 / BR 120 du 10 février 1916 au 13 septembre 1918 - Affect au 4ème groupe de bombardement de Luxeuil, le 25 août 1916 - Nommé Caporal, le 1er novembre 1916 - Nommé Sergent, le 25 juillet 1917 - Citation n° 21 à l'ordre de l'armée, en date du 1er août 1917 - Citation n° 35 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, à compter du 2 février 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Nommé Instructeur au CIACB de Perthes, le 13 août 1918 - Médaille Militaire et citation n° 9640 à l'ordre de l'armée, en date du 9 septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 18.024 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 6 mai 1919 - Stage à l'école d'aviation militaire d'Avord à compter du 6 juin 1919 - Affecté à la direction de l'aéronautique à Neustadt (Allemagne), le 8 août 1919 - Démobilisé, le 30 septembre 1919 - Domicilié au 11, rue du Vieux Marché à Poissy (Yvelines), à compter du 30 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment de DCA - Pilote de l'Aéropostale de décembre 1920 à juin 1923 - A participé au meeting de Vincennes en effectuant une démonstration de bombardement, les 8 et 9 juin 1921 - Termine 3ème au 20 km du Grand-Prix de Vincennes - Domicilié à Casablanca (Maroc) à compter du 3 octobre 1921 - Pilote de la ligne France-Maroc - Désaffecté, dans la réserve, du 3ème régiment de DCA, au profit du 11ème régiment d'aviation de bombardement, le 19 septembre 1922 - Participe à l'escadrille du monde Bapt-Madon, aux commandes d'un SPAD berline en mai 1923 - Pilote de la société SDA - Domicilié au 117, avenue Wilson au Pré St-Gervais (Seine-St-Denis), à compter du 11 juin 1924 - Marié avec Mlle Francine Jeanne Antoine Crébassol à la mairie du 9ème arrondissement de Paris (75), le 25 août 1925 - Domicilié au 140, avenue Daumesnil à Paris 12ème (75), à compter du 29 avril 1927 - Comme pilote de la SDA, procède aux essais en vol de l'hélicoptère Isacco en janvier 1928 - Aux commandes d'un Caudron C-128 à moteur Salmson 120 cv (F-AHEC), en compagnie de Baud, relie Paris au Cap (Afrique du Sud), arrive sur place le 7 septembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 61, le 1er décembre 1928 - Désaffecté du CMA n° 61, le 16 mai 1929 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 9 août 1929 - Affecté, dans la réserve, au 5ème GOA, le 10 juillet 1930 - Domicilié au 14, rue du Chalet à Asnières (Hauts-de-Seine), à compter du 3 mars 1931 - A effectué une période volontaire au 34ème régiment d'aviation comme pilote du 3 au 17 novembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au 5ème bataillon de l'air, le 1er août 1933 - Domicilié rue Decuves à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher), à compter du 31 août 1931 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 25 décembre 1934 - Domicilié rue du Bocage à St-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), à compter du 20 janvier 1937 - Chef de section d'aviation populaire d'Air Touraine à Tours - Cette section utilise pour ses vols des Farman F-451 Moustique, Hanriot H-161, Salmson D6T2 Cricri, Caudron C 275 Luciole, - Domicilié Villa "Les Terres Claires", rue du Tortillon à St-Symphorien (Indre-et-Loire), à compter du 17 juillet 1937 - Nommé Lieutenant de réserve, en date du 25 décembre 1938 - Classé en appel différé de 60 jours pour exercer les fonctions de chef de section d'aviation populaire d'Air Tourisme à Tours, le 4 mai 1939 - Rappelé à l'activité, le 2 novembre 1939 - Passé au bataillon de l'air n° 127 d'Avord, le 2 novembre 1939 - Affecté à l'école de pilotage de Bourges, le 15 décembre 1939 - Chef pilote de l'aérodrome du Breuil (Saône-et-Loire) de 1946 à 1949 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 25 août 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air car ayant atteint la limite d'âge de son grade, le 3 juillet 1950 - Décédé à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), le 5 octobre 1969 - Photo transmise par le Lcl Christian Lefebvre que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 65) de la commune de Bresles (Oise) - Pam - CCC de l'escadrille BM 120 / BR 120 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Yvelines - JORF - Dernière mise à jour : 7 novembre 2021.
* Citation à l'ordre du GB 4 du Sgt Raymond Mauler, mitrailleur à l'escadrille BM 120, en date du XXX : "Bombardier remarquablement adroit. A pu, quoique soumis à un feu très violent de l'artillerie ennemie, lancer ses bombes sur le but désigné, très éloigné des lignes. A donné dans les combats qu'il a dû soutenir la preuve de son sang-froid."
* Citation n° 21 à l'ordre de l'armée du Sgt Raymond Mauler, mitrailleur à l'escadrille BM 120, en date du 1er août 1917 : "Observateur courageux. Dans la nuit du 6 au 7 juillet 1917, a effectué un raid de 400 kilomètres en territoire ennemi."
* Citation n° 35 à l'ordre de l'armée du Sgt Raymond Mauler, mitrailleur à l'escadrille BR 120 (GB 5), en date du 10 octobre 1917 : "Bombardier hors de pair. Au cours d'un bombardement effectué le 25 septembre 1917, n'a pas hésité, quoique ayant son appareil endommagé par les avions ennemis, à faire demi-tour pour venir secourir des camarades attaqués."
* Médaille Militaire et citation n° 9640 à l'ordre de l'armée de l'Adj Raymond Mauler, mitrailleur de l'escadrille BR 120, en date du 9 septembre 1918 : "Mitrailleur de premier ordre, du plus bel exemple pour ses camarades. Ayant eu son pilote grièvement blessé au cours d'un combat, a dirigé son appareil avec un calme et un sang-froid magnifiques. Le 15 juillet 1918, son avion étant gravement atteint par l'artillerie ennemie, a écarté, par son feu, plusieurs avions allemands. Trois citations."
* Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur pour titres exceptionnels du pilote aviateur Raymond Mauler, en date du 9 août 1929 : "18 ans et 6 mois de services militaires et de pratique professionnelle."
* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Raymond Mauler, en date du 25 août 1947 : "Pilote de transport public, chef pilote moniteur. Chevalier du 9 août 1929."
Photo du Sgt René Millioud
Sgt Jean René Millioud - Né le 26 décembre 1895 au 59, faubourg de Montmélian à Chambéry (Savoie) - Fils de Louis Emile Millioud (employé au chemin de fer) et de Marie Adolphine Taborin - Profession avant guerre Ajusteur mécanicien - Classe 1915 - Recrutement de Chambéry (Savoie) sous le matricule n° 1995 - Mobilisé, au titre du 30ème régiment d'infanterie, caserné à Annecy (Savoie), le 15 décembre 1914 - Nommé Caporal, le 5 juillet 1915 - Blessé par balle à la cuisse gauche à Perthes (Haute-Marne), le 25 septembre 1915 - Citation n° 253 à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, en date du 3 août 1916 - Hospitalisé du 25 septembre 1915 au 25 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur - En formation sur avion Breguet-Michelin sur l'aérodrome d'Aulnat (Puy-de-Dôme), jusqu'au 5 février 1917 - Observateur / mitrailleur de l'escadrille BM 119 du 5 février au 4 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille BR 120 du 4 septembre 1917 au 9 juin 1918 - Citation n° 36 à l'ordre de l'armée, en date du 25 octobre 1917 - Nommé Sergent, le 20 février 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, à bord d'un Breguet 14B2, le 9 juin 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Boulanger (pilote) qui a également perdu la vie - Leur avion s'est écrasé au Sud de Belloy (Oise) - Deux Bréguet 14B2 de la BR 120 sont entrés en collision en plein vol, l'autre appareil était monté par l'équipage composé du MdL Ropartz (pilote) / Ltt Menaud (obs) - Les deux bombardiers ont été observés tombant en vrille - La mission consistait à engager en masse sur les rassemblements allemands dans la région d'Orvillers et de Cuvilly - Les forces d'un régiment massé dans le village de Cuvilly ont été dispersées - Elle rassemblait 77 Breguet 14B2, mais seuls 71 ont largués leurs bombes, pour un poids total de 15 tonnes - Citation n° 7852 à l'ordre du corps d'armée, en date du 13 juin 1918 - Médaille militaire et citation à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, à titre posthume, en date du 15 mai 1924 - René Millioud repose dans la nécropole nationale d'Attencourt (Aisne) - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 438) de la ville de Chambéry (Savoie) - CCC de l'escadrille BM 119 - CCC de l'escadrille BR 120 - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Savoie - JMO de la 1ère division aérienne - MpF - JORF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 9 décembre 2022.
* Citation n° 253 à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie du Cal Jean Millioud, en date du 3 août 1916 : "Chef d'une patrouille chargée de reconnaitre l'emplacement d'une mitrailleuse, qui par suite de son tir de place, génait la progression de sa compagnie, a mis en fuite les servants de la pièce et a été blessé au cours de sa mission."
* Croix de Guerre et citation n° 36 à l'ordre de l'armée du Cal Jean Millioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120 (GB 5), en date du 25 octobre 1917 : "Observateur hors de pair. Ayant eu son pilote blessé au cours d'un combat, pendant un bombardement éloigné, a continué à se défendre avec énergie, permettant ainsi à son pilote de rentrer dans nos lignes."
* Citation n° 7852 à l'ordre du corps d'armée du Sgt Jean Millioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120, en date du 13 juin 1918 : "Mitrailleur bombardier d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables. Tireur de premier ordre, a soutenu de nombreux combats souvent très durs lors de bombardements lointains et à basse altitude. Une blessure et deux citations."
* Médaille militaire et citation à l'ordre du 30ème régiment d'infanterie, à titre posthume, du Sgt Jean René Billioud, mitrailleur à l'escadrille BR 120, en date du 15 mai 1924 : "Sous-officier énergique et brave, ayant toujours donné le plus bel exemple à ses hommes. Glorieusement tombé pour la France, le 9 juin 1918, au cours d'un combat aérien livré dans la région de Belloy. Croix de guerre avec étoile d'argent."
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Les hommes

Slt Jean Charles Joseph Dagnaux - Né le 28 novembre 1891 à Montbéliard (Doubs) - Fils de Charles François Dagnaux et de Emile Louise Abry - Incorporé au 4ème régiment d'artillerie de Campagne, le 4 octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 1er mars 1913 - Nommé maréchal des Logis, le 1er octobre 1913 - Promu sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 - Affecté au 48ème régiment d'artillerie de campagne, le 1er avril 1914 - Parti à Dijon, le 5 août 1914 - Affecté comme observateur de l'escadrille MF 5 (1ère armée) du 18 au 29 juin 1915 - Affecté comme observateur de l'escadrille provisoire de l'armée de Verdun du 29 juin au 7 septembre 1915 - Observateur de l'escadrille MF 63 du 7 septembre 1915 au 6 février 1916 - Blessé par balles tirées par mitrailleurs ennemis, une au tiers suéprieur de la jambe droite ayant nécessité la ligature de l'artère à l'ambulance et ultérieurement l'amputation de la cuisse au tiers inférieur, l'autre plus superficiellement dans la zone fessière, le 6 février 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur avec attribution de la Croix de Guerre, le 8 février 1916 - En convalescence jusqu'au 24 mars 1917 - Passé dans l'armée d'active, le 26 février 1916 - Nommé lieutenant, le 6 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 11 (GB 5 ) du 6 mai au 23 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 15.668 passé à l'escadre 12, le 2 septembre 1918 - Pilote à l'Etat-major de l'escadre de bombardement n° 12 (2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron) à compter du 12 février 1919 - Officier de la Légion d'Honneur, le 24 mars 1919 - Chef de Bataillon de l'école militaire et d'application de l'Aéronautique militaire - Commandeur de la légion d'Honneur, le 8 mai 1928 - Nommé Lieutenant-Colonel - Affecté au GB 9 - Mort au combat à la vallée aux leds (02), le 18 mai 1940 - Photo prise après guerre - Sera remplacée quand je trouverai une photo époque 14-18 - Photo : SHD section Air de Vincennes.
* Citation à l'ordre du 8ème corps d'armée en date du 4 mai 1915 : "Le 9 avril au bois d'Ailly, étant adjoint au commandant d'infanterie de l'attaque , a montré le plus grand dévouement et une belle énergie sous un violent bombardement pour tenir cet officier supérieur en liaison avec l'artillerie. Circulant dans les tranchées sans se préoccuper des obus, dont un éclatement l'a à moitié enseveli sous les déblais et contisionné"
* Citation à l'ordre de l'armée de la région fortifiée de Verdun en date du 23 novembre 1915 : "Observateur de premier ordre à plus de 100 heures de vol au-dessus des positions ennemies, a fait preuve dans des reconnaissances de remarquables qualités d'intelligence, de courage et de sang-froid. A eu à plusieurs reprises son avion atteint par des éclats d'obus, en particulier les 28 août 1915 et 28 septembre 1915."
* Chevalier de la Légion d'honneur et une citation à l'ordre de l'armée en date du 8 février 1916 : "Excellent officier observateur qui a fait preuve en maintes circonstances d’un beau courage et d’un noble esprit de sacrifice. Le 17 janvier 1916 ayant été attaqué, par deux fois par des avions ennemis, au cours d’une reconnaissance, a eu son appareil gravement endommagé par les balles et, bien que la stabilité de son avion ait été gravement compromise, n'en a pas moins achevé l’exécution de sa mission."
* Citation à l'ordre de la 2ème armée en date du 20 mars 1916 : "Le 6 février 1916 a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien particulièrement acharné. A dû être amputé d'une jambe."
* Citation à l'ordre de l'armée en date du 29 janvier 1919 : "Officier d'un superbe allant. A effectué depuis sa dernière citation, de nombreux bombardements de champs de bataille tant de jour que de nuit. S'est particulièrement distingué dans la nuit du 25 au 26 septembre 1918 en descendant à 100 mètres pour attaquer un train à la bombe et un autre à la mitrailleuse. Le 5 octobre, après avoir bombardé de jour et attaqué à basse altitude, à la tombée de la nuit une gare importante avec un plein succès - Deux blessures - Chevalier de la Légion d'Honneur pour faits de guerre."
Slt Jean Dagnaux - Observateur de l'escadrille C 11
Jean Dagnaux naît à Montbéliard le 28 novembre 1891. Il est incorporé comme canonnier au 4ème régiment d'artillerie à Dijon. Lorsque la guerre éclate en 1914, il est sous-lieutenant. Affecté au 48ème régiment d'artillerie, il participe aux combats de Lorraine. Au printemps 1915, il est chargé d'assurer la liaison entre l'infanterie d'assaut et l'artillerie dans la Somme. Des furieux combats s'engagent au bois d'Ailly mais Dagnaux, soucieux de remplir sa mission, parcourt le champ de bataille. Soudain, une explosion l'ensevelit entre deux tranchées dans un trou d'obus. Il s'en tire avec une blessure au visage et des contusions sur le corps. Il parvient à se dégager et reprend la liaison interrompue. Cet acte de bravoure lui vaut une première citation à l'ordre du 8e corps d'armée mais ne satisfait pas pour autant son besoin d'action. Il se tourne alors vers l'aviation, la rejoint pour ne plus la quitter. Breveté observateur le 18 juin 1915, il est affecté à l'escadrille de Verdun qui dépend de la 1ère armée puis, dès le 1er septembre, à la MF 63 dotée du Maurice Farman 11 qui sera son premier avion d'arme. A bord du biplan, Jean Dagnaux multiplie les vols d'observation au-dessus des lignes ennemies et rentre indemne malgré un appareil criblé de balles et d'éclats d'obus. L'automne 1915 s'achève avec une seconde citation à l'ordre de la Région fortifiée de Verdun. Les Farman, Caudron et Voisin français sont trop lents et impuissants face aux redoutables Fokker allemands qui, volant à haute altitude, fondent littéralement sur leurs adversaires.
Le 6 février 1916, alors qu'il effectue un vol de reconnaissance photographique au-dessus de Bainville-Aucourt, son avion est mitraillé par l'artillerie allemande puis par un Fokker. Son pilote, le sous-lieutenant Jacques Loviconi, parvient à atterrir dans les lignes françaises. Mais Dagnaux a été touché à trois reprises. Une balle à la tempe et la seconde à la jambe droite ont occasionné des blessures superficielles. Par contre, sa jambe gauche est si grièvement atteinte que les médecins ordonnent l'amputation immédiate au tiers inférieur de la cuisse pour enrayer la gangrène.
Le 8 février, sur son lit d'hôpital, il est fait chevalier de la Légion d'Honneur pour sa conduite au combat, le 17 janvier 1916 : "Excellent officier observateur qui a fait preuve en maintes circonstances d’un beau courage et d’un noble esprit de sacrifice. Le 17 janvier 1916 ayant été attaqué, par deux fois par des avions ennemis, au cours d’une reconnaissance, a eu son appareil gravement endommagé par les balles et, bien que la stabilité de son avion ait été gravement compromise, n'en a pas moins achevé l’exécution de sa mission."
Pour sa blessure du 6 février 1916, il obtient une citation à l'ordre de la 11ème armée (ordre général n°32 du 19 mars 1916) : "Le 16 février 1916, a été grièvement blessé au cours d'un combat aérien particulièrement acharné. A dû être amputé d'une jambe."
Le voici donc appareillé et en convalescence jusqu'au 15 février 1917. En attendant, il ronge son frein, impatient de reprendre du service : "J'ai l'honneur de solliciter de reprendre en escadrille, au front, ma place d'observateur, écrit-il à sa hiérarchie dans une lettre datée du 4 février 1917. Grièvement blessé à Verdun, amputé d'une jambe, je suis néanmoins certain de pouvoir remplir ma mission et rendre dans mon ancien poste les mêmes services que par le passé."
En réponse, on l'envoie au groupe des divisions d'entraînement du Plessis-Belleville en qualité d'instructeur le 16 mars. Un mois et demi plus tard, il reçoit son affectation pour la C 11, l'escadrille de bombardement dont l'emblème est la "cocotte rouge". Commandée par un chef audacieux, le capitaine Vuillemin, elle est dotée de Caudron G4, un appareil un peu plus moderne que le Maurice Farman 11. Très vite, les deux hommes se lient d'amitié. L'équipage Vuillemin-Dagnaux fait sensation de part et d'autre des lignes adverses, multipliant les missions de reconnaissance et de réglage de tirs. En deux mois, bien que dédié au bombardement, le tandem abat deux avions de chasse allemands. Pour être sûr d'accrocher l'Allemand, leur Caudron vole à basse altitude pour mieux défier l'adversaire et bombarder son matériel. En octobre 1917, le capitaine Vuillemin est chargé de constituer le groupe de bombardement n° 5 qui sera équipé de Bréguet 14. Il s'entoure des hommes qu'il a formés dont le lieutenant Moulines, pilote, et le lieutenant Dagnaux, observateur. Le 21 janvier 1918, alors qu'il bombarde la gare de Waville en Meurthe-et-Moselle, Jean Dagnaux est gravement blessé au cou. Un éclat d'obus l'a atteint dans le dos et lui a brisé l'apophyse vertébrale supérieure. Retour sur la table d'opération de l'hôpital militaire de Verdun. On pourrait croire sa carrière aéronautique définitivement terminée mais 20 jours plus tard, il est à nouveau debout, prêt à retourner au combat. Il refuse le congé de convalescence octroyé par le médecin-chef et rejoint l'escadre 12, fraîchement mise sur pied par Vuillemin, promu au grade de chef d'escadron. Afin de prouver à ses chefs que ses blessures n'ont en rien amoindri ses capacités, il fonce sur un train allemand chargé de munitions près de Chambly dès sa première sortie, lâche une seule bombe et le coupe en deux. Les bombardements de jour et de nuit se multiplient. L'escadre 12 est de toutes les batailles : Montdidier, le Chemin des Dames, la Marne. Le 23 avril, l'équipage descend un troisième avion ennemi, un Rumpler C près de Montigny-Ravenel. Dagnaux cumule désormais les fonctions d'officier instructeur des bombardiers et celles d'officier d'armement. En juin 1918, la "12" inaugure une nouvelle tactique. 120 avions de bombardement menés par l'équipage Vuillemin-Dagnaux attaquent et larguent 7 200 bombes sur une puissante concentration de troupes allemandes prête à donner l'assaut aux positions françaises. Le 11 juillet, Jean Dagnaux abat son quatrième et dernier avion.
Bien que mutilé, Dagnaux a décidé de passer en place avant de l'avion. Ce n'est pas pour rien que ses camarades le surnomment "Dagnaux, l'obstiné". Débordant d'énergie et de volonté, il apprend à piloter à l'escadre entre deux missions de bombardement, et le 2 septembre 1918, il est breveté pilote (n° 15.668). L'armistice carillonne joyeusement aux oreilles du lieutenant Dagnaux dont l'uniforme s'orne d'une croix de guerre ornée de huit palmes et de cinq étoiles. Il a 27 ans et toute la vie devant lui. La paix venue, il est affecté à l'escadrille des grands raids à Villacoublay. Il y retrouve le commandant Vuillemin. Les voyages au long cours commencent pour les deux hommes devenus inséparables, chacun à bord d'un Breguet 14. Première liaison Paris-Alger-Biskra-Touggourt suivie d'un raid Paris-Salonique-Constantinople-Le Caire et d'un voyage d'étude et d'exploration aux confins du Sahara. Dagnaux l'Africain est né. C'est aussi le début d'une longue série de capotages car la structure du Breguet de la guerre n'est pas adaptée au climat tropical. En janvier 1920, trois équipages composés du général Laperrine, du commandant Vuillemin et du lieutenant Dagnaux s'envolent en Breguet 16 pour une nouvelle tentative de traversée du Sahara, le premier Paris-Dakar en passant par Alger et Tombouctou. Dagnaux tombe en panne à Tamanrasset tandis que ses coéquipiers poursuivent leur route vers Tombouctou. Les deux avions s'égarent dans la brume et celui du général Laperrine se brise sur les dunes du Hoggar. Il succombe à ses blessures à Tanejrouf. Dépanné dix jours après son atterrissage forcé, Dagnaux repart mais casse son avion à Abelasssa, un terrain déplorable et inconsidérément signalé. Seul Vuillemin parviendra à Dakar le 30 mars après un parcours accidenté. Le périple aura duré plus de deux mois. Promu capitaine le 21 juillet 1920, Jean Dagnaux reçoit la médaille coloniale avec agrafe "Sahara". Jusqu'en 1924, où il est nommé professeur de navigation aérienne et de bombardement à l'Ecole de l'air de Versailles, il parcourt plus de 10.000 kilomètres au-dessus des territoires africains. Ses nouvelles fonctions ne le satisfont pas vraiment car l'appel de l'Afrique est récurrent. Et le 19 janvier 1925, il décolle de Buc en compagnie de Vuillemin pour un nouveau raid à bord du " Jean Casale ", un Blériot 115 qui dispose d'un équipement moderne. Hélas, après avoir fait escale à Perpignan, à Oran, à Colomb-Béchar et à Gao, l'avion s'écrase au sol au départ de Niamey. Le colonel Vuillemin est blessé tandis que le capitaine Dagnaux déplore la rupture de sa jambe de bois. "J'aurais dû commander la paire", dira-t-il en plaisantant à son retour en France où il reçoit son quatrième galon. Ses pérégrinations africaines ont fait naître en lui un grand projet : créer la future ligne France-Madagascar. Il entreprend un long périple qui le porte au Tchad, au Congo, en Rhodésie britannique et enfin au canal du Mozambique. Là encore, il chute plusieurs fois, se blesse mais se relève toujours. En décembre 1928, le commandeur de la Légion d'honneur Dagnaux quitte l'armée pour fonder la première société de navigation aérienne destinée à l'exploitation régulière d'une ligne d'aviation à travers l'Afrique. Pendant cinq longues années, il se collette avec la nature hostile, fait défricher et niveler le sol pour aménager des pistes. Puis, il rentre à Paris et obtient, à force de persuasion et d'obstination, les crédits nécessaires à la création de la régie Air-Afrique dont il est nommé directeur. De 1935 à 1939, la régie parcourra près de 8 millions de kilomètres et transportera quelque 22 000 passagers. En septembre 1939, une nouvelle guerre s'annonce. Dagnaux n'est pas mobilisable en raison d'une invalidité à 90%. Il veut à tout prix reprendre du service. Au grand quartier général de l'air, il retrouve son chef et ami d'autrefois, le général Vuillemin. La paperasserie le fait bailler d'ennui ; aussi insiste-t-il pour partir au front. Le 25 octobre, il obtient enfin son affectation au groupement de bombardement n° 9 en qualité d'adjoint au commandant. Il est de nouveau dans son élément, volant de jour et de nuit, entraînant ses équipages. Le 15 mars 1940, il est promu lieutenant-colonel. Deux mois plus tard, l'infanterie allemande franchit les ponts de la Meuse : la campagne de France a commencé dans le fracas des bombes et des obus. Le 16 mai, l'ennemi occupe le terrain de Laon, à quelques kilomètres à peine de Jean Dagnaux. Le lendemain soir, il décolle à bord d'un Amiot 354 en compagnie de l'équipage suivant : Ltt Frank Frémond (pilote), Sgc Lucien Regnault (radio), Adj Maurice Lavolley (navigateur-bombardier). Exceptionnellement, le Lcl Dagnaux, chef de bord, occupe le poste de mitrailleur dorsal. Capturé par la lumière d'un projecteur, leur avion est aussitôt la cible de la Flak. L'avion s'écrase, explose avec toute sa charge de bombes dans le village de la Vallée-au-Blé (Aisne). Le Lcl Dagnaux et l'Adj Maurice Lavolley, qui n'ont pu évacuer à temps l'avion en perdition, sont tués. Le 18 mai 1940, ainsi disparaît le pilote à la jambe de bois qui avait si souvent nargué le sort et trompé la mort. En fait, elle l'attendait, là, tapie sournoisement dans l'herbe de la Vallée-au-Blé. Un monument, en leur honneur, a été érigé après guerre en utilisant des pierres de l'église que l'avion avait détruit lors de sa chute. Il a été financé par les Ailes Brisés, dont Dagnaux était le président en 1940 et la municipalité de la Vallée-au-Blé. On y trouve les plaques suivantes sur 3 des faces :"A la mémoire du Lcl Jean Dagnaux, pilote aviateur président des Ailes Brisées, commandeur de la Légion d' Honneur, croix de guerre 14-18 (13 citations) et 39-45 (2 citations) et de l' Adjudant Maurice Lavolley mitrailleur, médaille militaire, croix de guerre 39-40 (2 citations) dont l' avion fut abattu en flammes à cet endroit le 18 mai 1940 au cours d' une mission de bombardement de nuit. "
"A Jean Dagnaux, précurseur des liaisons aériennes transafricaines et créateur de la régie Air France.""Dagnaux 1891, né à Montbelliard 1916, amputé à la suite d' un combat aérien 1920, 1ère pénétration saharienne 1925 - Alger-Niamey 1927 - France-Madagascar 1928 - accidenté, grièvement brûlé 1935 - ouverture de la ligne Alger-Brazzaville 1937 - ouverture de la ligne Bangui-Tananarive 1939 - prolongement sur la Réunion-Ile Maurice, Air Afrique, Alger, Tunis, Casablanca, Aoulef, Aguel Hoc, Tombouctou, Gao, Bamako, Niamey, Zinder, Ft Lamy, Ft Archambault, Bangui, Brazzaville, Stanleyville, Elisabethville, Broken hill, Mozambique, Tananarive, La Réunion Ile Maurice, Lecreux frêre ".
Photo du MdL Philippe Boulanger
MdL Philippe Boulanger - Né le 5 mai 1893 à Marcoing (Nord) - Fils d'Anatole Jean-Baptiste Boulanger dit "Usmar" et d'Elmire Goulet - Profession avant guerre cultivateur - Classe 1913 - Recrutement de Cambrai (Nord) sous le matricule n° 2136 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 39ème régiment d'artillerie, le 26 novembre 1913 - Blessé pendant un exercice au manège quand son cheval a fait un écart et l'a coincé contre le garde-botte, le 23 avril 1914 - Il a été atteint de contusion du genou gauche avec une plaie prérotulienne et hydrathrose volumineuse - Nommé Brigadier, le 1er juillet 1914 - Nommé Maréchal des Logis, le 6 février 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 19 mai 1917 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° 7373 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 9 juillet 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 10 juillet 1917 - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas, jusqu'au 30 octobre 1917 - Pilote du GDE du 30 octobre 1917 au 1er mai 1918 - Lâché sur Breguet 14B2, le 17 mars 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 1er mai au 1er juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 120 du 1er au 9 juin 1918 - Le 9 juin 1918, vers 17 heures, l'escadre 12 et le GB 4 ont été engagés en masse sur les rassemblements ennemis de la région d'Orvillers, Cuvilly, Mortemer - 71 avions ont bombardés mais deux Breguet 14B2 de la BR 120 sont entrés en collision à la verticale de l'objectif et sont tombés dans les lignes allemandes, au Sud de Belloy (Oise) - Boulanger faisait équipage avec le Sgt Jean Millioud - L'autre équipage était composé du Ltt Ferdinand Menaud / MdL Marcel Ropartz - Les quatre aviateurs ont été tués - Sources : Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Nord - CCC de l'escadrille BR 120 - JMO de la 1ère division aérienne - MpF - Bailey / Cony - CICR - Dernière mise à jour ; 15 décembre 2021.
Photo du Sol Georges Bouchet
Sol Georges Emile Eugène Bouchet - Né le 19 Février 1895 à Aubais (Gard) - Fils de César Henri Bouchet (serrurier) et d'Anaïs Théron - Profession avant guerre Electricien - Domicilié à Aubais (Gard) - Classe 1915 - Recrutement de Nimes (Gard) sous le matricule n° 503 - Mobilisé au titre du 1er groupe d'aviation, le 18 décembre 1914 - Affecté au 3ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1916 - Affecté au 2ème groupe d'aviation, le 1er janvier 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille BM 118 du XXX au 4 septembre 1917 - En subsistance à la RGAé jusqu'au 24 janvier 1917 - Mécanicien en 1er de l'escadrille BM 120 / BR 120 du 4 septembre 1917 au 14 septembre 1919 - Le mécanicien en 1er a la responsabilité d'un seul avion - Il peut être aidé par les mécaniciens en 2ème ou en 3ème - Evacué sur l'hôpital de Châlons du 11 novembre au 6 décembre 1918 - Démobilisé, le 16 septembre 1919 - Domicilié au 6, rue Villard à Nimes (Gard) en 1921 - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment de défenses contre aéronef - Domicilié au 67, rue Notre-Dame à Nimes (Gard), le 30 avril 1927 - Affectation spéciale à la 2ème section des chemins de fer de campagne, comme employé permanent à la compagnie PLM en qualité d'ouvriers domicilié au 9, rue de Roussy à Nimes (Gard) du 18 juillet 1921 au 1er octobre 1928 - Domicilié au 7, rue Spinoza à Nimes (Gard), le 9 septembre 1932 - Passé en affectation spéciale au bureau de recrutement central de la Seine, le 15 janvier 1937 - Sources : Registre d'état-civil (n° 3) de la mairie d'Aubais (Gard) - Fiche matricule conservée aux archives départementales du Gard - Dernière mise à jour : 7 mars 2025.
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