Les Hommes
Photo du MdL Jean Jacob
MdL Jean Jacob - Né le 15 septembre 1898, rue de l'Hôpital à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) - Fils de François Jacob (voiturier) et de Philiberte Duvernoy - Domiciliés rue de Châlon à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) - Profession avant guerre Ajusteur-mécanicien - Classe 1918 - Recrutement de Châlon-sur-Saône (Saône-et-Loire) sous le matricule n° 1274 - Mobilisé au titre du 37ème régiment d'artillerie de campagne, le 18 avril 1917 - Nommé Canonnier de 2ème classe, le 19 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 31 septembre 1917 - Formation théorique à l'école militaire d'aviation de Dijon-Longvic - Brevet de pilote militaire n° 10.941 décernée à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 14 janvier 1918 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école militaire d'aviation d'Avord - Nommé Brigadier, le 12 février 1918 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 16 avril 1918 - Stage au CIACB de Perthes du 24 juin au 24 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille BR 113 (EB n° 14) du 20 septembre 1918 au 25 avril 1919 - Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 14, en date du XX octobre 1918 - Détaché au centre de Villacoubaly du 13 février au 6 mars 1919 - En déplacement du 5 au 11 avril 1919 - Passé en subsistance au 54ème régiment d'infanterie du 15 au 23 avril 1919 - Pilote de l'escadrille VB 125 du 25 avril 1919 au 1er janvier 1920 - Nommé Maréchal des logis, le 14 juillet 1919 - Pilote de la 208ème escadrille (traditions de la VB 125) du 2ème régiment de bombardement de Luxeuil, le 1er janvier 1920 - Tué au cours d'un accident d'avion, aux commandes d'un Caudron 23 Bn 3 appartenant à la 208ème escadrille (traditions de la VB 125), sur le terrain d'aviation de Luxeuil-St-Sauveur, le 30 avril 1920 - Il faisait équipage avec le Sol Gérard Oury (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Leur commandant d'escadrille était le Ltt Adolphe Miège - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 523) de la commune de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) - Pam - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de Saône-et-Loire - CCC de l'escadrille BR 113 - CCC de l'escadrille VB 125 - Registre d'état-civil (décès n° 11 et n° 12) de la commune de Saint-Sauveur (Haute-Saône) - Dernière mise à jour : 30 novembre 2024.
* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 14, en date du XX octobre 1918 : "Pilote d'une remarquable bravoure. Calme et d'un grand sang-froid, s'est particulièrement distingué le 14 octobre en doublant ses expéditions avec un magnifique entrain et une énergie merveilleuse."
Photo du Ltt Eugène Rousset
Ltt Eugène Etienne Rousset - Né le 25 mai 1891 au 7, avenue de la gare à Grenoble (Isère) - Fils de Marie Jules Henri Rousset (greffier à la justice de paix) et de Marie Marthe Cauvin - Domiciliés au 2, Vaucausson à Grenoble (Isère) en 1911 - Profession avant service militaire Etudiant en droit - Classe 1911 - Recrutement de Grenoble (Isère) sous le matricule n° 897 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 97ème régiment d'infanterie, le 1er novembre 1912 - A obtenu un sursis d'arrivée de 15 jours pour affaire personnelle - A obtenu une prolongation de 8 jours - Nommé Soldat de 1ère classe, le 17 août 1913 - Nommé Sous-lieutenant de réserve et affecté au 99ème régiment d'infanterie, le 1er août 1914 - Grièvement blessé par une balle de fusil à la jambe droite à Saint-Dié (Vosges), le 27 août 1914 - Affecté au dépôt des prisonniers de guerre de la 14ème région - Affecté au 99ème régiment d'infanterie jusqu'au 5 février 1917 - Citation à l'ordre de la brigade en juillet 1916 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 2 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 février 1917 - Observateur de l'escadrille PS 125 / V 125 du 6 mars au 31 octobre 1917 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 20 mars au 13 avril 1917 - En traitement à l'hôpital dépôt des convalescents à Aix-les-Bains (Savoie) du 31 octobre 1917 au 22 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille PS 125 / V 125 du 22 janvier au 4 mai 1918 - En mission du 15 février au 4 mai 1918 - Marié avec Mlle Juliette Frantier à St-Gaudens (Haute-Garonne), le 29 juillet 1918 - Démobilisé, le 23 août 1919 - Déclaré inapte définitif et proposé à une pension définitive de 65 % pour ankylose osseuse du genou droit par la commission de réforme de Besançon (Doubs), le 23 août 1919 - Rayé des cadres de réserve et placé dans la position d'officier honoraire, le 3 mai 1921 - Proposé pour une pension permanente de 65 % pour ankylose complète du genou droit par la 2ème commission de réforme de la Seine, le 26 juin 1923 - Affecté à l'inspection des services judiciaires à Beyrouth (Liban) en 1930 - Décédé à Muret (Haute-Garonne), le 17 décembre 1982 - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 562) de la ville de Grenoble (Isère) - Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de l'Isère - CCC de l'escadrille PS 125 / V 125 - Dernière mise à jour 28 février 2025.
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Les Hommes

MdL Boniface Foy Marie de Castellane - Né le 26 janvier 1886 à Toulouse (Haute Garonne) - Fils de Boniface Amédée Marie de Castellane, marquis de Castellane-Esparron et de Jeanne Éléonore Marie d'Armagnac de Castalet - Domiciliés 46, rue de Sèvres à Paris 7ème (75) et Château de Taradel à Taradeau (Var) - Classe 1906 - Recrutement de Libourne (Gironde) sous le matricule n° 1029 - Engagé volontaire pour trois ans au 25ème régiment de Dragons, le 30 septembre 1907 - Nommé Brigadier, le 17 avril 1910 - Fin de ses obligations militaires, le 30 septembre 1910 - Rappelé à l'activité à l'occasion de la mobilisation générale, le 1er août 1914 - Affecté au 1er escadron du 25ème régiment de Dragons et nommé Caporal, le 2 août 1914 - Affecté au 212ème régiment d'infanterie comme agent de liaison, le 17 septembre 1915 - Nommé Maréchal des logis, le 27 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er août 1916 - Formation initiale de pilotage à l'école d'aviation militaire d'Avord, à compter du 2 septembre 1916 - Échoue lors de sa formation de pilote militaire - Passé mitrailleur - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 28 janvier 1917 - Stage de bombardier à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 28 février 1917 - Mitrailleur/bombardier du GDE du 28 février au 19 mars 1917 - Mitrailleur/bombardier de l'escadrille PS 125 / V 125 du 19 mars 1917 au 11 mars 1918 - Blessé au cours d'un accident d'atterrissage, à bord d'un Paul Schmitt, sur le terrain de Champien, le 18 septembre 1917 - Hospitalisé et convalescence du 18 septembre au 28 octobre 1917 - Tué au cours d'une mission de bombardement sur Laon, à bord d'un Voisin 10, dans le triangle Laon, Sissonne, Montcornet, dans la nuit du 11 au 12 mars 1918 - Il faisait équipage avec le Brigadier Jean Pétraz (pilote) qui a également perdu la vie - Médaille Militaire, croix de Guerre avec étoile d'argent, à titre posthume, en date du 1er décembre 1923 - Boniface de Castellane repose dans le cimetière militaire de Pontavert (Aisne) - Tombe individuelle n° 672 - Photo Jean-Marie Vacher que je remercie pour son aide - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - CCC PS 125 / V 125 - JORF - FM Gironde - Généanet - Dernière mise à jour : 2 août 2016.
* Médaille Militaire, Croix de Guerre avec étoile d'argent, à titre posthume, du MdL Boniface Foy Marie de Castellane, en date du 1er décembre 1923 : "Brillant sous-officier bombardier. A accompli toutes les missions qui lui étaient confiées avec un profond esprit du devoir et a témoigné en toutes circonstances de la plus haute valeur morale. Par son sang-froid, a su obtenir des résultats extrêmement importants et est tombé au champ d'honneur, dans la nuit du 11 mars 1918, en exécutant un bombardement devant Laon. Croix de Guerre avec étoile d'argent."
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