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Insignes peints
sur les fuselages

 

Insignes peints à venir.

 

Insignes métalliques de
l'escadrille BR 126

Insigne métallique de l'escadrille BR 126 - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'escadrille 126 a d'abord adopté, comme insigne collectif, un condor blanc, lançant des éclairs, le tout posé sur un ovale rouge. A l'arrivée des Breguet 14 B2, l'unité a choisi un rapace en vol, jetant une grenade emflammée. L'oiseau était parfois associé à une large bande blanche oblique, bordée de bandes rouges, liserées de blanc.

Historique

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de fabrication locale, faite à l'unité ou en très petite série probablement par un aviateur de la 2ème escadrille du 12ème RAB - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Insigne en argent fabriqué par un bijoutier en petite série très probablement pour la 2ème escadrille du 12ème RAB - Photo Ebay France.

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/12 - Fabrication Drago Paris Nice - 25, Rue Beranger III datant des années 1936 à 1940 - Insigne collection Jean-René Bottelin que je remercie pour son aide.

Fanion de la 2ème escadrille du 12ème RAB

Fanion de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne) - Il a été conservé par le Ltt Joseph Maillard qui a été affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB, le 9 avril 1922 - Il a rempli, à titre transitoire et exceptionnel, les fonctions de commandant de la 2ème escadrille - Photo Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 126

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne du GB I/12 valable pour la période du 1er octobre 1932 au 12 décembre 1942 - Fabrication Augis de 1940 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/12 - Fabrication Augis de 1940 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de l'EB 2/91 "Marne" - Fabrication Drago Paris - Insigne homologué au SHD du château de Vincennes sous le n° A 953, le 3 mars 1967 - Il est valable pour la période du 1er octobre 1965 au 1er juillet 1988 - Définition héraldique : "Ecu moderne tranché d'argent et de sable; au un, à un vautour du même à la tête du premier métal lâchant un grenade flammée également de sable, le tout brochant une rondache de gueules, les initiales "BR 126" d'or posées en pointe; au deux, serpent ailé d'azur miraillé et rehaussé du dernier métal, sommé des initiales "VB107" du même; le chef de l'écu, aussi du même, chargé des capitales "MARNE" du premier métal." - Photo Albin Denis.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

 

Les citations individuelles

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Alexandre Bearbe, pilote au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 1er août 1917 : "Dans l'artillerie, au début de la campagne, a fait preuve des plus grandes qualités de zèle et de courage qui lui ont valu une citation à l'ordre de la brigade. Passé dans l'aviation, a été victime d'un accident mortel au cours d'une expédition de bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Raoul Dion, mitrailleur au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 1er août 1917 : "Excellent mitrailleur bombardier, plein de courage et d'entrain. Blessé au début de la campagne et inapte à l'infanterie, est passé sur sa demande dans l'aviation où il a pris part à trois bombardements. A été victime d'un accident mortel au cours d'un dernier bombardement."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Camille Desmaison, pilote au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 15 septembre 1917 : "Pilote remarquable, exemple de courage et d'allant. A pris part à plusieurs bombardements. Tué à l'ennemi au cours d'un bombardement, le 29 juillet 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Félicien Ferrieux, mitrailleur au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 15 septembre 1917 : "Excellent mitrailleur bombardier, doué des meilleures qualités de courage et d'entrain. Blessé dans l'infanterie, est passé sur sa demande dans l'aviation, où il a pris part à plusieurs bombardements. Tué à l'ennemi au cours d'un bombardement, le 29 juillet 1917."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du MdL Ferdinand Chanudet, du 4ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Excellent pilote, d'un courage calme et réfléchi, toujours prêt pour les missions les plus périlleuses. A pris part à de nombreux bombardements de jour. A été très grièvement atteint au cours d'un combat contre un ennemi supérieur en nombre. Une blessure antérieure. Une citation."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Eugène Muracciole, du 4 régiment mixte de zouaves et de tirailleurs, mitrailleur à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Mitrailleur bombardier possédant les plus belles qualités de sang-froid et de mépris du danger. A effectué de nombreux bombardements de jour. Disparu au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis. Une Blessure. Une Citation."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Jean Lingueglia, de la garde républicaine, mitrailleur à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Excellent mitrailleur bombardier, plein de courage et d'allant. A effectué un grand nombre de bombardements de jour. Disparu au cours d'un combat aérien. Une citation."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Eugène Gillet, du 79ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 12 août 1918 : "Pilote remarquable, toujours volontaire pour les missions les plus difficiles. A exécuté 50 bombardements, 97 missions et abattu un avion allemand. Est tombé dans les lignes ennemies au cours d'une expédition. Une blessure. Trois citations."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Félicien Ferrieux, mitrailleur au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 15 février 1920 : "Excellent mitrailleur bombardier. Doué des meilleures qualités de courage et d'entrain. Blessé dans l'infanterie, est passé sur sa demande dans l'aviation, où il a pris part à plusieurs bombardements. Tué à l'ennemi au cours d'un bombardement, le 29 juillet 1917. A été cité."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Eugène Muracciole, du 4ème régiment mixte de zouaves et de tirailleurs, mitrailleur à l'escadrille BR 126, en date du 11 décembre 1920 : "Mitrailleur bombardier possédant les plus belles qualités de sang-froid et de mépris du danger. A effectué de nombreux bombardements de jour. Tué à la suite d'un combat contre plusieurs avions ennemis. A été cité."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre porthume, du MdL Alexandre Bearbe, au 59ème régiment d'artillerie de campagne, pilote au 3ème groupe d'escadrilles d'avions de bombardement, en date du 3 janvier 1924 : "Dans l'artillerie, au début de la campagne, a fait preuve des plus grandes qualités de zèle et de courage qui lui ont valu une citation à l'ordre de la brigade. Passé dans l'aviation, a été victime d'un accident mortel au cours d'une expédition de bombardement. A été cité."

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Citations collectives

Le Général commandant en chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est, cite à l'ordre de 1'armée, l'escadre n° 13, en date du 28 Septembre 1918 :
L'escadre n° 13 composée :
- du groupe de bombardement 3 (escadrilles Br 107, 126 et 128 ) commandé par le chef d'escadron Rocard, tombé glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué ;
- du groupe de bombardement 4 (escadrilles Br 131, 132 et 134) commandé par le capitaine Etournaud ;
- de l'escadrille de protection C.46, commandée par le capitaine Bloch :
"Sous l'ardente impulsion de son chef, le chef d'escadron de La Morlais, n'a cessé, depuis sa formation récente, de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne, en Juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne, en août, a semé journellement l'épouvante et le désordre parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur Saint-Mihiel, en septembre, vient encore de manifester son ardeur combative, en intervenant dans la bataille et sur les points de concentration ennemis par ses bombardements et ses mitraillages".

Le Maréchal de France, commandant en chef les armées de l'Est, cite à l'ordre de 1'armée, l'escadre de bombardement n° 13, en date du 4 février 1919 : "Unité de premier ordre sous le commandement du chef d'escadron de La Morlais, secondé par :
− le capitaine de Geffrier, commandant le GB 3 (escadrilles Br 107, 126, 128)
− le capitaine Etournaud, commandant le GB 4 (escadrilles Br 131, 132, 134)
− et protégée par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le lieutenant Résal.
Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur 1'Aisne et dans la Woevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif. Conservant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiante ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et dans ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, notamment : le 27 Septembre 1918 a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne; le 28 septembre, a bombardé et mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à 200 mètres d'altitude; le 6 octobre a recommencé le même exploit; le 10 octobre, après avoir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retournée continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire sauter des trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 378 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu ou désemparé 10 avions ennemis".

 

Les personnels

Liste à venir

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Adj Christian Schlumberger, pilote de l'escadrille PS 126 du 14 juillet au 1er août 1917 , pose à bord d'un SPAD VII codé "6" sur le terrain de Lormaison en juin 1918 - Il était alors affecté à l'escadrille SPA 162 - Il trouvera la mort au cours d'un combat aérien, aux commandes du SPAD XIII n° 8443, contre douze avions allemands, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle), le 28 juin 1918 - Photo Georges Foulon transmise par Thierry Foulon, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Christian Raoul André Schlumberger - Né le 18 février 1889 à Paris (75) - Fils de Georges Maximilien Schlumberger et de Charlotte Nathalie Mablet - Classe 1909 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous la matricule n° 14 - Service militaire au 6ème régiment de Cuirassiers, le 3 octobre 1910 - Nommé Maréchal des Logis, le 9 novembre 1911 - Mobilisé au 6ème régiment de Cuirassiers, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 22 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3624 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 3 juin 1916 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 1er août 1916 - Pilote de l'escadrille F 5 du 10 août au 15 décembre 1916 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 novembre 1916 - Blessé au cours d'une mission, aux commandes d'un Farman F 42, par un tir d'infanterie, le 15 décembre 1916 - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 6 janvier 1917 - Nommé Adjudant, le 7 janvier 1917 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 15 mai 1917 - Pilote du GDE du 15 mai au 14 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 14 juillet au 1er août 1917 - Passé sur avion de chasse, le 31 juillet 1917 - Pilote du GDE du 1er août au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille N 152 du 23 septembre 1917 au 28 janvier 1918 - Détaché à Luxeuil (70) du 14 au 18 novembre 1917 - Détaché à Chaux du 19 au 23 novembre 1917 - Détaché au Parc n° 9 du 9 au 11 décembre 1917 - Détaché à Luxeuil (70) du 30 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Détaché à Luxeuil du 25 au 27 janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 162 du 28 janvier au 28 juin 1918 - Détaché à Luxeuil du 4 au 5 mars 1918 - Détaché à Arcy-sur-Aube du 7 au 12 avril 1918 - Détaché à la RGA de Dugny-le-Bourget du 2 au 23 mai 1918 - Tué au cours d'un combat aérien contre douze avions allemands, le 28 juin 1918 - Le SPAD XIII n° 8443, qu'il pilotait, s'est écrasé dans les lignes allemandes, dans les environs de Longpont (Meurthe-et-Moselle) - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 juillet 1918 - Christian Schlumberger repose au cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines) - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste PN - CCC PS 126 - CCC N 152 - CCC SPA 162 - JORF - Dernière mise à jour : 11 septembre 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, de l'Adj Christian Raoul André Schlumberger, du 6ème régiment de Cuirassiers, pilote à l'escadrille SPA 162, en date du 19 juillet 1918 : "S'est signalé par les missions accomplies avec dévouement dans un secteur particulièrement actif. Déjà blessé en combat aérien, a été de nouveau très grièvement atteint dans une lutte inégale contre une patrouille ennemie. Médaillé militaire pour faits de guerre. Une citation."

MdL Edouard Delphin Ferdinand Chanudet - Né le 8 mai 1891 à La Roche Guyon (Val-d'Oise) - Fils de Marien Julien Chanudet et de Marie Suzé - Domiciliés au 11, rue des Petites Ecuries à Paris 9ème (75) - Classe 1911 - Recrutement de Versailles (Yvelines) sous le matricule n° 4646 - Engagé volontaire pour trois ans au titre du 5ème régiment de Dragons, à compter du 14 janvier 1911 - Séjour en Tunisie du 15 mars 1912 au 13 janvier 1913 - Opérations de guerre au Maroc Oriental du 14 janvier au 11 novembre 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" - Séjour en Tunisie du 12 novembre 1913 au 1er août 1914 - Nommé Brigadier, le 26 novembre 1913 - Rengagé pour un an au titre du 4ème régiment de Spahis tunisiens, le 14 janvier 1914 - Rappelé à l'activité au 4ème régiment de Spahis tunisiens, en raison de la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Maréchal des logis, le 3 janvier 1915 - Blessé par un éclat d'obus en montant à l'attaque d'un ouvrage allemand, le 14 octobre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 14 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme éléve pilote, à compter du 3 novembre 1916 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon, à compter du 29 novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5806 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 31 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Istres-Miramas - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 31 juillet 1917 - Pilote du GDE du 31 juillet au 16 août 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 16 août 1917 au 24 mars 1918 - Stage Breguet 14 B2 du 25 novembre au 5 décembre 1917 - Tué au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Ham (Somme), le 24 mars 1918 - Il faisait équipage avec l'Asp Emile Roux (mitrailleur) qui a également été tué - Croix de Guerre avec citation à l'ordre de l'armée du MdL Ferdinand Chanudet du 4ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 - Photo Alban Dechelle que je remercie pour son aide - Sources : Pam - MpF - JORF - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département des Yvelines - Bailey / Cony - CCC escadrille PS 126 / BR 126 - Dernière mise à jour : 19 septembre 2016.

* Citation à l'ordre du corps d'armée du MdL Ferdinand Chanudet du 4ème régiment de Spahis, en date du 14 octobre 1915 : "Le 14 octobre 1915, a fait preuve de belles qualités de sang-froid et de mépris du danger au cours de l'attaque d'un ouvrgae allemand où il a été blessé aux côtés de son capitaine, blessé lui-même."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du MdL Ferdinand Chanudet du 4ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Excellent pilote, d'un courage calme et réfléchi, toujours prêt pour les missions les plus périlleuses. A pris part à de nombreux bombardements de jour. A été très grièvement atteint au cours d'un combat contre un ennemi supérieur en nombre. Une blessure antérieure. Une citation."

 

Photo du Cne Basile Verdy

Cne Basile Hippolyte Bernard Verdy - Né le 18 avril 1882 à Joigny (Yonne) - Fils d'Auguste Adhémar Verdy et de Marie Célestine Victoire Chevrier - Domiciliés à La Motte Servolex (Savoie) - Classe 1902 - Recrutement de Chambéry (Savoie) sous le matricule n° 404 - Service militaire au 4ème régiment de Dragons, à compter du 14 septembre 1903 - Nommé Brigadier, le 11 juin 1904 - A renoncé à la dispense de service militaire - Nommé Maréchal des logis, le 21 janvier 1905 - Nommé Maréchal des logis fourrier, le 27 mai 1907 - A suivi le cours des aspirants de l'école de cavalerie du 10 octobre 1909 au 18 août 1910 - Blessé par une entorse, le 20 août 1910 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 17ème régiment de Dragons, le 1er octobre 1910 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1912 - Marié avec Sara Mauhourat - Citation à l'ordre de la 14ème brigade de dragons, le 29 octobre 1914 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 29 octobre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 16 mars 1915 - Détaché à l'école du Bourget (stage observateur) du 16 mars au 14 avril 1915 - Observateur de l'escadrille MF 40 du 14 avril au 3 mai 1915 - Détaché à l'école d'aviation de Buc du 28 juillet au 31 août 1915 - Désigné comme élève pilote, à compter du 1er août 1915 - Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1834 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 22 octobre 1915 - Pilote de la RGA de la fin octobre au 18 décembre 1915 - Pilote de l'escadrille C 34 du 18 décembre 1915 au 7 mars 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 31 décembre 1915 - Hospitalisé et convalescence jusqu'au 26 février 1916 - Affecté au GB 4, à compter du 7 mars 1916 - Commandant de l'escadrille F 123 (GB 4) du 19 mars au XX mars 1916 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 30 juillet 1916 - Citation à l'ordre du GB 4, en date du 22 juin 1916 - Commandant de l'escadrille PS 126 du 8 avril au 8 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille C 212 du 10 juillet au 30 septembre 1917 - Blessé d'une commotion cérébrale et de contusions multiples, suite à un accident d'atterrissage, aux commandes d'un Morane-Saulnier, au retour d'une mission de combat sur le terrain de Treslon, le 21 juillet 1917 - Affecté à l'état-major du GC 14 du 28 octobre 1917 au 8 mars 1918 - Commandant de l'escadrille BR 126 du 8 au 13 mars 1918 - Blessé au cours d'un vol de nuit, le 13 mars 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 18 avril 1918 - Proposé pour mise en "Non activité" par la commission de réforme du Rhône-Sud pour état commotionel et troubles nerveux multiples, le 22 avril 1919 - Placé en "Non activité", le 22 juillet 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 16 juin 1920 - Rappelé à l'activité, le 5 août 1922 - Affecté, pour ordre, au 11ème régiment de cuirassiers et détaché à la mission française à Lima (Pérou), le 5 août 1922 - Directeur de l'aviation péruvienne - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 16 août 1923 - Affecté au 21ème régiment d'aviation, le 27 décembre 1924 - Mis en position de "Non activité" par suspension d'emploi, le 18 mars 1925 - Domicilié à Buenos-Aires (Argentine), à partir de cette date - Admis à la retraite, le 16 août 1927 - Passé en conseil de guerre, sous l'inculpation de refus d'obéissance et de séjour à l'étranger sans autorisation, il a été acquitté - Nommé Chef de Bataillon de réserve, le 22 novembre 1927 - Mis à la disposition du général, commandant supérieur des troupes de l'AOF, le 25 novembre 1927 - Affecté au 5ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 17 août 1931 - Domicilié 2, rue Catulle-Mendès à Paris, à compter du 19 avril 1932 - Domicilié villa "El Gourbi", boulevard de Las Plana, St-Sylvestre supérieur à Nice, à compter du 27 février 1936 - Affecté à la base aérienne de Lyon, le 1er décembre 1936 - Affecté au bataillon de l'air 108, le 8 avril 1938 - Rappelé à l'activité par la DAT de la 4ème région aérienne du 29 avril au 4 mai 1939 - Rappelé sous les drapeaux par le DAT d'Aix-en-Provence, le 23 août 1939 - Affecté au bataillon de l'air 125 du 15 janvier 1940 - Commandant du centre d'hébergement de Nice et affecté au bataillon de l'air 108, le 1er juin 1940 - Sources : Pam - LO - Fiche matricule du département de la Savoie - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 28 octobre 2016.

* Citation à l'ordre de la 14ème brigade de dragons du Ltt Bernard Verdy, en date du 29 octobre 1914 : "Pour son allant et son initiative, notamment dans les journées des 21 et 23 octobre 1914."

* Citation à l'ordre de l'aéronautique, en date du 22 octobre 1915 : "Le 22 octobre 1915, en revenant d'...., a fait 40 km avec une bielle de son moteur cassée. A fait preuve en cette circonstance de belles qualités de sang-froid et de décision que le capitaine commandant propose en exemple de tous les pilotes."

* Citation à l'ordre du GB 4, en date du 22 juin 1916 : "A donné une nouvelle preuve de courage et d'endurance en accoppagnant l'escadrille qu'il commandait dans un bombardement à longue distance montant un avion nouveau, non au point et pour la 3ème fois cité à l'ordre de l'armée."

Citation à l'ordre de l'armée, en date du 1er août 1916 : "A abattu un avion ennemi."

 

Photo du Cne Louis Barjaud

Cne Louis Aimé Edmond Albert Barjaud - Né le 16 novembre 1889 à Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne) - Fils de Jacques Barjaud et de Marie Fauvreau - Services à l'école militaire préparatoire d'Autun du 16 novembre 1905 au 13 décembre 1907 - Classe 1909 - Recrutement de Guéret (Creuse) sous le matricule n° 1357 - Engagé volontaire pour cinq ans, au titre du 5ème régiment de dragons, à compter du 14 décembre 1907 - Arrivé à l'unité, le 29 décembre 1907 - Nommé Brigadier, le 26 mai 1908 - Nommé Maréchal des Logis, le 12 février 1909 - Victime d'une entorse du genou droit, le 6 juin 1911 - Nommé Maréchal des Logis fourrier, le 18 septembre 1911 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - A suivi les cours des aspirants à l'école de cavalerie du 1er octobre 1912 au 15 août 1913 - Sorti 7ème sur 112 - Nommé Sous-lieutenant et affecté au 1er régiment de chasseurs, caserné à Châteaudun, le 1er octobre 1913 - Alors qu'il était à la tête de son peloton, a été victime d'une entorse du genou droit quand son cheval glissa en l'entrainant dans sa chute, le 28 septembre 1914 - Nommé Lieutenant, le 1er octobre 1915 - A suivi un cours d'officier mitrailleur à Vincennes du 1er au 24 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 octobre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 2449 obtenu à l'école d'aviation militaire de Pau, le 19 janvier 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 6 mai 1916 - Pilote de l'escadrille PS 128 du 11 mai au 17 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 17 juillet 1917 au 1er janvier 1920 - Croix de Guerre et citation n° 103 à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1917 - En stage au GDE du 22 novembre au 5 décembre 1917 - Commandant de l'escadrille BR 126 du (3ème trimestre 1918) au 1er janvier 1920 - Citation n° 13 à l'ordre de l'armée, en date du 25 mai 1918 - Citation n° 10500 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 25 octobre 1918 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 7 juillet 1920 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 12 juillet 1921 - Passé dans l'arme du Génie et maintenu hors cadre aéronautique, le 19 septembre 1921 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 23 septembre 1921 - Affecté à l'école militaire et d'application de l'aéronautique, le 25 décembre 1923 - Nommé Chef de bataillon, le 25 décembre 1928 - Détaché à la direction de l'aéronautique nationale du ministère de l'air du 14 janvier au 14 avril 1929 - Prend le commandement du service des avions, le 15 avril 1929 - Affecté à l'administration centrale, le 10 septembre 1931 - Officier de la Légion d'Honneur, le 23 décembre 1933 - Nommé Lieutenant-colonel, le 25 septembre 1934 - Nommé chef de service provisoire du personnel militaire de l'armée de l'Air, le 27 avril 1936 - Affecté à l'école de l'Air à Versailles comme Commandant l'escadre d'instruction d'aviation, le 2 septembre 1936 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1937 - Sources : Pam - CCC escadrille PS 128 - CCC escadrille PS 126 / BR 126 - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Creuse - JORF - Dernière mise à jour : 29 octobre 2016.

* Citation n° 103 à l'ordre de l'armée, en date du 1er novembre 1917 : "Pilote remarquable par ses qualités de sang-froid et de courage et d'allant. A pris part à de nombreux bombardements dans des circonstances parfois très défavorables et a eu à plusieurs reprises son appareil atteint par des éclats d'obus. S'est particulièrement distingué les 30 septembre et 16 octobre 1917 en atteignant des objectifs importants où de violents incendies furent allumés."

* Citation n° 13 à l'ordre de l'armée, en date du 25 mai 1918 : "Officier pilote d'un courage et d'un allant exceptionnel. S'inspirant en toute occasion d'un sentiment très élevé du devoir. Le 24 mars 1918 a abattu un avion ennemi."

* Citation n° 10500 à l'ordre de l'armée, en date du 10 octobre 1918 : "Excellent officier exécutant toutes les expéditions à la tête de son escadrille dont il a su, par son expérience, son courage et son exemple faire une unité remarquable. S'est dépensé sans compter au cours des dernières batailles de l'Aisne et de la Picardie, bombardant et mitraillant sans répit l'ennemi en retraite avec un plein succès.

 

Les hommes

Cne Joseph François Charles Maillard - Né le 1er avril 1894 dans la commune de Le Hinglé (Côtes d'Armor) - Fils de François Maillard et de Jeanne Le Provost - Domiciliés à Le Hinglé (22) - Classe 1914 - Recrutement de St-Malo (Côtes d'Armor), sous le matricule de recrutement n° 674 - Affecté au 136ème régiment d'infanterie, à compter du 8 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 17 novembre 1914 - Affecté au 106ème régiment d'infanterie, le 27 février 1915 - Citation n° 39 à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1915 - Nommé Sergent, le 26 mai 1915 - Nommé Aspirant, le 5 mai 1916 - Affecté au 306ème régiment d'infanterie, le 24 mai 1916 - Dissolution du 306ème RI, le 15 juin 1916 - Affecté au 332ème régiment d'infanterie, le 15 juin 1916 - Citation n° 116 à l'ordre de la 69ème division, en date du 28 juillet 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 10 août 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Blessé au bras droit par éclat de grenade, le 8 mai 1917 - Citation n° 580 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 23 mai 1917 - Citation n° 36à l'ordre de la 42ème division d'infanterie, en date du 10 septembre 1917 - Passé au 1er groupe d'aviation de l'aéronautique militaire, le 20 mars 1918 - Formation théorique à l'école d'aviation militaire de Dijon du 20 mars au 17 mai 1918 - Formation élémentaire au pilotage à l'école d'aviation militaire de Chartres du 17 mai au 4 juin 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du 4 juin au 3 septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 15.052 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 8 août 1918 -  Nommé Lieutenant à titre définitif, le 10 août 1918 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'Avord du 3 septembre au 19 octobre 1918 - Stage "chasse" à l'école de Pau du 19 octobre au 30 octobre 1918 - Stage de perfectionnement au tir à l'école de Biscarosse du 30 octobre au 4 novembre 1918 - Stage à l'école de Chartres-Voves du 4 novembre 1918 au 9 janvier 1919 - Dirigé sur le 1er groupe d'aviation de Dijon du 9 janvier au 1er avril 1919 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Avord du 1er avril au 10 juin 1919 - Dirigé sur le 2ème groupe d'aviation pour être affecté au service de l'aéronautique du Maroc, le 10 juin 1919 - Embarqué, le 15 juin 1919 - Débarqué, le 19 juin 1919 - Affecté à l'escadrille BR 2 du 25 juin 1919 au 15 juin 1921 - Placé en position hors cadre aéronautique au 37ème RAO, détachement du Maroc, le 5 juin 1920 - Citation n° 550 à l'ordre de la subdivision des troupes du Maroc - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté à la 9ème escadrille (traditions de la BR 2 de la Grande Guerre) du régiment d'aviation du Maroc, le 1er juillet 1920 - Passé pour organisation au 37ème RAO stationné à Rabat (Maroc), le 1er août 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, à dater de son embarquement - Officier de l'ordre du Ouissam Alaouite, en date du 28 janvier 1921 - Citation n° 232 à l'ordre des TOM, en date du 19 février 1921 - A effectué 73 bombardements - Embarquement à Casablanca, le 16 juin 1921 - Débarqué, le 19 juin 1921 - Arrivé au 11ème régiment d'aviation de bombardement de Metz-Frescaty, le 15 novembre 1921 - Affecté au 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt (Allemagne), le 22 mars 1922 - Affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB, le 9 avril 1922 - Remplit à titre transitoire et exceptionnel les fonctions de commandant de la 2ème escadrille - Marié avec Marie Madeleine Charlotte Winsback à Ban-st-Martin (Moselle), le 21 juin 1922 - Nommé Commandant de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126 de la Grande Guerre), le 1er juillet 1923 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927 - Blessé au cours d'un accident aérien, à la gencive inférieure avec ébranlement des dents et fractures parcellaire d'une incisive par chute d'avion lors des manoeuvres du 32ème corps d'armée, le 17 septembre 1927 - Rapatrié à Reims avec le 1er groupe du 12eme RAB, le 23 octobre 1928 - Stage d'instruction et d'application à l'école de Versailles du 8 juillet au 8 octobre 1929 - Brevet d'observateur en avion n° 1.561 obtenu,  le 8 octobre 1929 - Mission aux commandes du Breguet 19 n° 1724 entre Reims - Strasbourg - Prague - Varsovie - Lida - Riga - Reval et retour du 16 juin au 8 juillet 1930, soir 4540 km en 32h35 de vol - Témoignage de satisfaction n° 3959 du Ministère de l'Air, en date du 30 août 1930 - Affecté à la 12ème escadre de bombardement, le 1er octobre 1932 - Affecté provisoirement au commandement de la 2ème escadrille de la 12ème escadre de bombardement, le 1er septembre 1933 - Cette affectation a été homologuée, le 9 novembre 1933 - Stage aux établissements Lioré-Olivier, le 18 au 23 juin 1934 - Mission entre Reims, Lyon, Perpignan, Barcelone, Tanger et Casablanca, Marrakech et retour entre le 24 et le 31 octobre 1934 - Lettre de félicitations n° 4201/3 décernée par le Général commandant la 1ère RA, en date du 10 décembre 1934 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 28 décembre 1934 - Nommé Commandant du 1er groupe de la 12ème escadre aérienne, le 22 septembre 1936 - Nommé Adjoint au commandant de groupe, le 7 février 1937 - Nommé commandant du 2ème groupe de la 12ème escadre aérienne, le 26 mai 1937 - Commandant de 2 escadrilles de la 12ème escadre aérienne pendant le défilé du 14 juillet 1937 - Affecté à la 38ème escadre aérienne, le 6 octobre 1937 - Nommé Commandant adjoint du groupe I/38, le 10 octobre 1937 - Nommé Commandant du groupe I/38, le 16 octobre 1937 - Nommé Commandant, le 21 janvier 1939 - Affecté au centre école d'Istres, le 7 avril 1939 - Affecté comme commandant du 2ème groupe de l'école d'Istres, le 14 avril 1939 - Affecté à la 3ème compagnie du bataillon de l'air 103 de Châteauroux, le 1er septembre 1939 - Affecté à la 4ème compagnie du bataillon de l'air 127 d'Avord, le 5 octobre 1939 - Affecté à la 5ème compagnie du bataillon de l'air 125 d'Istres, le 13 septembre 1939 - Embarquement à Marseille (Bouches-du-Rhône) à destination d'Oran, à bord du Chaney, le 24 mai 1940 - Affecté à la 6ème compagnie (école) du bataillon de l'air 125 d'Istres - Débarquement à Oran, le 25 mai 1940 - Affecté à la base aérienne d'Oran, à partir d'août 1940 - Mis en congé d'armistice, le 1er décembre 1940 - Mis en congé du personnel navigant par limite d'âge, le 1er avril 1941 - Rappelé, le 15 février 1943 - A effectué son dernier vol sur Caudron Gauéland, le 1er juillet 1943 - Total de ses heures de vol 2231h33 dont 314 heures de nuit - Retour d'Alger vers le Bourgte, le 15 juin 1945 - En retraite, le 10 mars 1946 - A reçu quelques jours avant son décès, la visite du Gal Louis Eugène Tapie, major général de l'armée de l'Air - Décédé dans la commune de Le Hinglé (Côte d'Armor), le 30 septembre 1951 - Photo Joseph Maillard transmise par Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Etat des services - Bulletin individuel de notes - Liste pilotes - JORF - Citations et récompenses - Carnet de services aériens - Dernière mise à jour : 7 février 2016.

* Citation n° 39 à l'ordre de l'armée, en date du 6 avril 1915 : "Etant agent de liaison, a rempli à diverses reprises des missions très périlleuses sur un terrain violemment battu par le feu des mitrailleuses et de l'artillerie ennemie."

* Citation n° 116 à l'ordre de la 69ème division, en date du 28 juillet 1916 : "Chef de section d'une audace réfléchie, tenace, entraineur d'hommes. A préparé, par des patrouilles pendant 15 nuits consécutives, un coup de main dont il a été l'âme par son sang-froid et son esprit de décision."

* Citation n° 580 à l'ordre du 32ème corps d'armée, en date du 23 mai 1917 : "Officier doué de grandes qualités d'audace et de sang-froid. Le 1er mai 1917, surpris par une attaque ennemie au moment où il relevait un petit poste avancé, a rallié sous le feu sa troupe ébranlée et par son ascendant et ses dispositions judicieuses, a repoussé l'adversaire quoique ayant trois hommes hors de combat et étant lui-même blessé."

* Citation n° 38 à l'ordre de l'ID n° 42, en date du 10 septembre 1917 : "Officier plein d'entrain et de courage, pendant les opérations du 21 août 1917 et les jours suivants, s'est dépensé sans compter maintenant élevé par son exemple le moral de ses hommes soumis à un bombardement presque incenssant."

* Citation n° 550 à l'ordre de la subdivision des troupes du Maroc : "Excellent officier pilote, depuis octobre 1919, a participé à 16 missions de guerre poussées très ravant en territoire dissidant au cours desquelles il a fait preuve d'un courage et d'un esprit de sacrifice remarquables, notamment aux opérations de Kénifra en octobre 1919 et Bou Kuadel en janvier 1920."

* Citation n° 232 à l'ordre des TOM, en date du 19 février 1921 : "Excellent officier pilote qui n'a cessé deuis vingt mois de faire preuve d'un courage et d'un allant peu communs au cours de nombreuses opérations aérienne auxquelles il a pris part dans les subdivisions de Meknès, Fez et Tarza. Vient de se distinguer à nouveau pendant les opérations du Gharla (septembre-novembre 1920) en exécutant un très grand nombre de bombardements très audacieux et très réussis."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1920 : "S'est signalé dans l'infanterie par ses qualités d'audace et de sang-froid. S'est dépensé sans compter, maintenant élevé par son exemple le moral de ses hommes (une blessure, 4 citations)."

* Témoignage de satisfaction n° 3959 du Ministère de l'Air, en date du 30 août 1930 : "A accompli du 26 juin 1930 au 8 juillet 1930 sur l'itinéraire Reims - Strasbourg - Prague - Varsovie - Lida - Riga - Tallin - Brno et retour sur voyage de groupe très réussi au cours duquel tout le personnel a fait preuve de belles qualités morales et d'une instruction professionnelle très pousée."

* Lettre de félicitations n° 4201/3 décernée par le Général commandant la 1ère RA, en date du 10 décembre 1934 : "Le Général commandant la 1ère RA est heureux d'adresser ses félicitations au Capitaine Maillard de la 12ème brigade ainsi qu'aux officiers et sous-officiers ayant effectué sous ses ordres les convoyages des Léo 20 affectés à la 5ème RA pour la valeur des connaissances professionnelles dont ils ont fait preuve au cours de leur voyage et qui leur a permis, malgré les circonstances atmosphériques parfois très défavorables, de mener à bien l'exécution de la mission qui lui avait été confiée."

Sgt Emmanuel Georges Roger - Né le 15 novembre 1896 à Perpignan (Pyrénées Orientales) - Fils de Charles Joseph Roger et de Louise Rose Marie Thérèse Brousse - Domiciliés au 1, place de Catalogne à Perpignan (Pyrénées Orientales) - Profession avant guerre Elève de l'école nationale de Sèvres - Classe 1916 - Recrutement de Perpignan (Pyrénées Orientales) sous le matricule n° 478 - Mobilisé au 2ème régiment du Génie, le 11 avril 1915 - Passé à la 104ème compagnie, le 28 décembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 octobre 1916 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Parti à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 1er novembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5797 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 mars 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 29 janvier 1917 - Stages de spécialisation à Avord et Istres du 1er avril au 7 juillet 1917 - Pilote du GDE du 7 au 25 juillet 1917 - Affecté à l'aéronautique du GB 5, le 25 juillet 1917 - Pilote du PS 126 / BR 126 du 29 juillet 1917 au 6 aout 1918 - Nommé Caporal, le 28 avril 1917 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er avril 1918 - Nommé Sergent, le 6 juin1918 - Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 - Affecté au entre d'instruction d'aviation de Sommesous, le 6 août 1918 - Evacué sur la maison de convalescence VR 75 de Viry-Chatillon (soins du surmenage), le 18 octobre 1918 - Affecté au 2ème régiment du génie, le 10 décembre 1918 - Rayé du personnel navigant pour inaptitudes physiques, le 30 novembre 1918 - Hospitalisé, alors qu'il était en permission à Perpignan, le 21 janvier 1919 - Envoyé en convalescence de 45 jours, le 20 février 1919 - Prolongation d'un mois, le 3 avril 1919 - En subsistance au 563ème régiment d'infanterie, le 16 juillet 1919 - Démobilisé, le 23 septembre 1919 - Domicilié au 11, rue du Haut Pont à St-Amand-les-Eaux (Nord), à compter du 12 juillet 1922 - Domicilié à Beauvais (Oise), à compter du 17 mars 1928 - Domicilié à Rouen (Seine-Maritime), en date du 11 mars 1938 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales des Pyrénées Orientales - Dernière mise à jour : 29 février 2020 - Photo transmise par Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

* Croix de guerre et citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 1er avril 1918 : "Très bon pilote doué des meilleures qualités de courage et d'allant. Le 15 mars 1918, au cours d'un bombardement, a été attaqué par un avion de chasse ennemi auquel il fit face et qu'il oblige à abandonner le combat. Grâce à son sang-froid, a réussi à atterrir dans nos lignes avec un appareil criblé de balles complétement désemparé."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote plein de courage et d'allant, a effectué de nombreuses bombardements de jour. S'est particulièrement distingué au cours d'un combat contre plusieurs avions ennemis. Son observateur ayant été très grièvement blessé, il réussit grâce à son sang-froid et à son énergie à la ramener dans nos lignes, bien que son appareil, criblé de balles, fut entièrement désemparé."

 

Photo du Sgt Louis des Salles

Sgt Louis Marie des Salles - Né le 5 juillet 1888 à Courbevoie (Hauts-de-Seine) - Fils de François des Salles et de Valentine de Visieu - Domiciliés au 51, rue de Visieu à Courbevoie - Classe 1908 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine, sous le matricule n° 2498 - Service militaire, à compter d'octobre 1909 - Mobilisé au 119ème régiment d'infanterie, le 2 août 1914 - Brevet de pilote militaire n° 4534 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 19 septembre 1916 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 1er au 14 mai 1917 - Pilote de l'escadrille PS 128 du 14 mai au 17 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 17 juillet 1917au 27 mai 1918 - En stage Breguet XIV B2 au GDE du 22 novembre au 5 décembre 1917 - Nommé Sergent, le 15 janvier 1918 - Tué au combat, lors d'une mission de bombardement dans les environs de la Fère-en-Tardenois, le 27 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Jean Lingueglia (mitrailleur), qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Viktor von Rautter du Jasta 4 (sa 14ème victoire) - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste PN - CCC PS 126 / BR 126 - Dernière mise à jour 23 août 2015.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Marie des Salles, du 119ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 28 mars 1918 : "Pilote remarquablement doué, exemple de courage, d'audace et de sang-froid. A effectué dans des conditions parfois défavorables, de nombreux bombardements de jour dont l'efficacité a pu être constatée, en particulier les 18 août et 30 septembre 1917, où de violents incendies furent allumés sur des objectifs importants. Le ...., au cours d'un bombardement, attaqué par trois avions allemands, a réussi, par son adresse et son sang-froid, à leur faire abandonner le combat et à rentrer en franchissant les lignes à 300 mètres d'altitude sous le feu des mitrailleuses.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Louis Marie des Salles, du 119ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote remarquable par son audace et sa bravoure sans limite. A effectué un grand nombre de bombardements de jour au cours desquels il eut à maintes reprises à se mesurer avec des avions ennemis. Disparu au cours d'un combat aérien. Une citation."

 

Emmanuel Roger
un bombardier pendant la Grande Guerre.

par Roland Roger, son fils.

Mon père, Emmanuel Roger, fils de Louise Brousse, la sœur d'Emmanuel Brousse, et de Joseph Roger (originaire de Serdinya), est né le 15 novembre 1896 à Perpignan. Il est logiquement appelé sous les drapeaux en avril 1915 et intègre le 2ème régiment du génie à Dijon. L'année suivante, il lui est proposé d'intégrer la toute nouvelle aviation militaire. Problème, son commandant refuse de le laisser partir, et pour cause : ayant joué au rugby à 13 chez les Arlequins, il était le capitaine de l’équipe de rugby du régiment. Finalement il intègre l'aéronautique militaire en octobre 1916. Il rejoint l'école d'Avord, près de Bourges où il passe son brevet de pilote militaire.
Myope il est inquiet et en parle à un infirmier appelé comme lui. Celui-ci lui indique un bon moyen d'être admis à la visite médicale, apprendre par cœur le tableau des lettres, ce qu'il fait. Le lendemain le médecin major le félicite de sa bonne vue ! Il obtient ainsi le brevet de pilote militaire n° 6797 puis par un jeu d'écriture celui de pilote civil n° 6931. Il est affecté à l'aéronautique du GB 5, le 25 juillet 1917.
Après son apprentissage de pilote, il doit passer l'épreuve de qualification pour le vol de nuit sur un appareil muni de doubles commandes, une pour le candidat et l'autre pour le moniteur. Ses amis l'informent de décoller et de suite lâcher le levier, dit manche à balai, sans plus toucher à rien. Surpris il obéit et à sa surprise l'avion exécute parfaitement les manœuvres que l'instructeur lui commande. A l'atterrissage il est félicité et obtient son brevet. Ses amis lui révèlent alors l'explication. L'instructeur a une peur bleue de voler la nuit, il est donc crispé sur son levier. Si l’élève n'y touche pas il a l'impression que l’élève fait les mêmes gestes et qu'il est très bon. Sinon forcement les gestes ne sont pas les mêmes et sentant une résistance dans le volant, l'instructeur pense que l’élève est mauvais !

Puis mon père intègre l'escadrille de bombardement PS 126. Le bombardier assis derrière le pilote (mon père étant pilote) avait des bombes de chaque coté de lui et soit en prenait une et la jetait manuellement, soit avait un tube ouvert où il mettait la bombe, celle-ci tombait suivant une meilleure direction. L'équipement consistait en une grosse veste bien chaude, un casque, de grosses lunettes et des gants.

Un jour qu'il survolait le territoire tenu par les Allemands, il fut mitraillé et son moteur touché cessa de tourner. Il se préparait donc à se poser quand son bombardier lui dit que s'il le faisait, lui serait fusillé par les allemands, car alsacien il serait considéré comme déserteurv! Mon père tenta d'allonger son vol au maximum mais ne réussit pas à atteindre les lignes françaises et l'avion se posa in extremis entre les lignes tenues par les fantassins des 2 pays. Les 2 aviateurs contusionnés mais indemnes attendirent la nuit pour se faufiler jusqu'aux lignes françaises où il furent fêtés comme des héros.

En juin 1918 il fit partie d'une escadrille de six avions décollant de Beauvais pour bombarder les batteries ennemies situées prés de Compiègne. Mon père pilotait le Breguet 14 B2 n° B 4210, son bombardier étant Guy d'Anglejean-Chatillon. Après le bombardement, son escadrille pris le chemin de retour mais fut attaquée par 14 chasseurs allemands de la redoutable escadrille des "Damiers".

Voici ce que mon père écrivit en 1975 pour le journal "Pilote de chasse, escadrille des Cigognes" : "Mission accomplie, les Breguet virent pour le retour, s'écartant les uns des autres. Le regroupement sera très rapide : environ 14 points noirs s’élèvent entre eux et les lignes françaises. De part et d'autre les mitrailleuses entrent en action. Aile dans aile, les bombardiers forment une forteresse volante que l'escadrille des "Damiers" essaye de désunir. Les six Breguet avancent toujours vers nos lignes, les "Damiers" virevoltent, piquent, montent, plongent, se renversent, âchant à chaque passage leurs rafales de mitrailleuses sur notre patrouille. Ballet aérien sifflant, bruissant, tragique (nous saurons quelques jours plus tard qu'un des "Damiers" a été abattu).
Deux Breguet sont touchés, l'un abattu, le mien désemparé, ce qui me fait quitter le groupe et me ramène dans nos lignes. Les balles avaient cisaillé les commandes, criblé le tableau de bord y laissant intacte ma silhouette, le corps de d'Anglejean m'ayant protégé. Sa tête vient me heurter avec violence au moment où tout son corps s'écroulait dans la carlingue. Situation désespérée, le réservoir étant percé, l'essence par capillarité, imprègne les jambes de ma combinaison. Je tente l'impossible en coupant les gaz, miraculeusement je ne provoque pas l'incendie et le moteur s'est tu.
Les lignes sont passées dans une descente rapide, provoquant le mitraillage par les allemands. Le sol se rapproche très vite et c'est un deuxième miracle dans lequel je ne suis pour rien. La pression sous les ailes de l'avion est telle qu'en arrivant presque au sol, le Breguet amorce un début de remontée, ce qui évite un choc brutal. L'avion s'immobilise, criblé pendant le combat de 50 à 60 balles, la majorité des commandes coupée, le gouvernail de direction déchiqueté. Des fantassins français accourent et entourent l'appareil d'où personne ne sort. Je suis resté dans le fuselage, la tête de d'Anglejean sur mes genoux, je lui parle, lui ferme les yeux. Aidé des fantassins, nous sortons du fuselage le corps de mon ami. Un dernier regard à l'avion, un cortège se forme silencieux, se dirigeant vers un chemin conduisant à l’arrière dans le soleil couchant. Le 13 juin eurent lieu les obsèques du lieutenant Guy d'Anglejean-Chatillon, en même temps que celles d'un pilote de chasse, fils du président du Sénat Paul Doumer qui était présent. Le Général d'Anglejean-Chatillon et Mme y assistèrent également. Ce fut une présentation poignante."

Une anecdote plus drôle fut lors d'une visite à une escadrille anglaise. Les pilotes ne connaissant pas bien tous les avions engagés dans la bataille, ils leur arrivaient de tirer aussi bien sur des allemands que sur des anglais. Ceux-ci proposèrent aux français d'envoyer un pilote pour apprendre à reconnaître leurs avions. Ce fut mon père qui fut désigné. Quand il revint, la première chose qui lui fut demandé, c'est s'il avait des cigarettes anglaises. Il répondit que ne fumant pas, il en avait refusé un gros coffret. Il fut averti que lors de sa prochaine visite, on lui ferait la peau s'il revenait sans cigarettes. Ce fut ainsi, lors de la deuxième visite, qu'il fuma sa première et dernière cigarette. Mais ses amis eurent le coffret.

Voici quelques souvenirs que j'ai de la participation de mon père à cette guerre, d’où heureusement il est revenu sain et sauf. A sa démobilisation, le 23 septembre 1919, il a rejoint l’école nationale de Sèvres d'où il est ressorti ingénieur mais aussi avec une épouse, s'étant marié avec une condisciple Renée Laffite. Par la suite il a fait une très belle carrière à la direction d'une entreprise de céramique industrielle. Cependant il est toujours resté en contact avec ses amis A. Maillol, G. Violet, L et A Bausil, C. Lloansi, F. Bauby et beaucoup d'autres. Il a d'ailleurs collaborer de nombreuses années avec le journal satirique "Le Coq Catalan" et le bulletin "La Tramontane". Artiste, il fit de très nombreux dessins pendant toute sa vie. Il présenta après la guerre ses dessins et aquarelles du front avec ceux d'Étienne Campanaud, rue de la Barre dans les salons de Mme Sartre. Plus Tard, C. Lloansi utilisa ses dessins pour illustrer le livre qu'il publia sur Albert Bausil "Poèmes et proses" en 1980.

 

Les avions

Paul Schmitt PS de l'escadrille PS 126 en 1917 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés

Paul Schmitt PS codé "7" du Cal Emmanuel Roger, pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du du 29 juillet 1917 au 6 aout 1918 - Il a baptisé son avion "ça-gaze", pour marquer son état d'esprit - Photo Emmanuel Roger, transmise par Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Paul Schmitt PS codé "7" du Cal Emmanuel Roger, pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du du 29 juillet 1917 au 6 aout 1918 - Il a baptisé son avion "ça-gaze" - Photo Emmanuel Roger, transmise par Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Remise de décorations au GB 3 sur le terrain de Champien en novembre 1917 - L'escadrille PS 126 a été affecté à ce groupe de bombardement en avril 1917 - En novembre 1917, le GB 3 était composé des escadrilles SOP 107, VB 109, VC 113, PS 125, PS 126, PS 127, SOP 128 - Photo Emmanuel Roger, transmise par Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation du Mesnil-St-Georges - L'escadrille BR 126 l'a utilisé du 8 décembre 1917 au 12 mars 1918 - Comparez avec la photo actuelle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Les avions

Photo actuelle du village du Mesnil-St-Georges avec superposition des installations de l'aéronautique militaire de la période 1917/1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Google Earth - Montage Albin Denis.

Une partie des mécaniciens de l'escadrille BR 126 pose en compagnie du Sgt Emmanuel Roger, pilote de l'unité jusqu'au 6 août 1918 - Photo Emmanuel Roger, transmise par Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 codé "4" de l'équipage MdL Ferdinand Chanudet (pilote) / Asp Emile Roux (bombardier / mitrailleur) abattu au cours d'une mission de bombardement dans les environs d'Ham, le 24 mars 1918 - Leurs adversaires étaient probablement les Unteroffizier Karl Heidelberg and Vizefeldwebel Paul Müller, tous les deux du Jasta 48 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de la 2ème escadrille du 12ème RAB stationné sur le terrain de Neustadt (Allemagne) victime d'un capotage - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Revue d'aviation des 2ème et 3ème groupe du 12ème RAB sur le terrain de Neustadt (Allemagne) entre 1922 et 1925 - Le 2ème groupe était composé des 5ème (BR 131), 6ème (BR 132), 7ème (BR 9) et le 3ème groupe des 9ème (BR 128), 10ème (BR 66), 11ème (F 465), 12ème (BR 246) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

 

 

 

 

Couleurs des avions

Paul Schmitt VII n° 58 de l’escadrille PS 126 durant l’été 1917 - Dessin David Méchin que je remercie pour son aide.

 

Souvenirs en rapport

Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du MdL Ferdinand Chanudet du 4ème régiment de Spahis, pilote à l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Excellent pilote, d'un courage calme et réfléchi, toujours prêt pour les missions les plus périlleuses. A pris part à de nombreux bombardements de jour. A été très grièvement atteint au cours d'un combat contre un ennemi supérieur en nombre. Une blessure antérieure. Une citation." - Photo Alban Dechelle que je remercie pour son aide.

Souvenirs du MdL Ferdinand Chanudet, pilote de l'escadrille BR 126 du 16 août 1917 au 24 mars 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement dans les environs de Ham (Somme), le 24 mars 1918 - Il s'agit d'un moyeu d'hélice probablement le souvenir d'un accident aérien, de douilles et d'éclats de bombes - Photo Alban Dechelle que je remercie pour son aide.

License FAI n° 6931 obtenu sur sa demande au Sgt Emmanuel Roger, pilote du PS 126 / BR 126 du 29 juillet 1917 au 6 aout 1918 - Brevet de pilote militaire n° 5797 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 mars 1917 - Photo Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Carte d'adhérent de l'association "Les Vieilles tiges" d'Emmanuel Roger, pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 29 juillet 1917 au 6 aout 1918 - Brevet de pilote militaire n° 5797 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 29 mars 1917 - Brevet de pilote civil FAI n° 6931 délivré le 3 septembre 1917 - Photo Roland Roger, son fils, que je remercie pour son aide.

Souvenirs en rapport

Dague d'officier à fusée jaune modèle 1934 du Cne Joseph Maillard et rétroviseur en laiton de son Breguet 14B2 récupéré après son accident du 17 septembre 1927 - Cet offcier a été affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB à compter du 9 avril 1922 - Nommé Capitaine, le 25 mars 1927, il a été blessé au cours d'un accident aérien, à la gencive inférieure avec ébranlement des dents et fractures parcellaire d'une incisive par chute d'avion lors des manoeuvres du 32ème corps d'armée, le 17 septembre 1927 - Commandant de la 2ème escadrille de la 12ème escadre de bombardement du 9 novembre 1933 au 6 octobre 1937 - Le poignard modèle 1934 était porté avec les tenues n° 1 (réceptions et cérémonies du soir), n° 2 (prises d'armes et cérémonies) et n° 3 (visites officielles) - Le retroviseur a été offert par René Lacroix, son mécanicien de l'époque - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Morceau d'hélice prélevé sur le Breguet 14 B2 piloté par le Cne Joseph Maillard et accidenté au cours des manoeuvres du 32ème corps d'armée, le 17 septembre 1927 - Photo Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Gants de vol du Cne Joseph Maillard, pilote de la 2ème escadrille (traditions de la BR 126) du 12ème RAB à compter du 9 avril 1922 - Photo Philippe Maillard, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

L'Asp Jean Cabannes (pilote) et le Sgt Eugène Murracciole (mitrailleur) de l'escadrille BR 126, tués au cours d'une mission de bombardement sur Ham (Somme), ont été mis en terre par les Allemands - Le Breguet 14 B2 n° 1306, qu'ils montaient, a été abattu pendant un combat aérien contre le Ltn Hans Pippart, du Jasta 19 (sa 11ème victoire) dans les environs de Bussy (Oise), le 2 mai 1918 - Photo US National Archives transmise par Gregory VanWyngarden que je remercie pour son aide.

* Asp Jules Cabannes - Né le 3 mai 1897 à Orléanville (Algérie) - Classe 1917 - Recrutement d'Oran sous le matricule n° 888 - Affecté au 144ème régiment d'infanterie - Pilote de l'escadrille BR 126 du (1er trimestre) 1918 au 2 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement sur Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Il faisait équipage avec le MdL Eugène Muracciole, mitrailleur, qui a également été tué - Le Breguet 14 B2 n° 1306, qu'ils montaient, a été abattu au cours d'un combat aérien, par le Ltn Hans Pippart du Jasta 19, près de Bussy (Oise) - Sources : MpF - CCC 126 - Dernière mise à jour : 11/12/2014.

* Sgt Eugène Muracciole - Né le 8 décembre 1896 à Tunis (Tunisie) - Fils de Bernard Muracciole et de Marie Vincensini - Classe 1916 - Recrutement de Tunis sous le matricule n° 344 - Engagé pour la durée de la guerre au 4ème régiment de Hussards, le 25 août 1914 - Croix de Guerre et une citation à l'ordre du régiment en mars 1915 - Affecté au 4ème régiment mixte de zouaves et tirailleurs - Affecté au 8ème bataillon de tirailleurs algériens - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur - Mitrailleur subsistant (nourri logé) à l'escadrille PS 125 du 31 mars au 8 avril 1917 - Mitrailleur de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 8 avril 1917 au 2 mai 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 1er septembre au 3 octobre 1917 - Stage au GDE du 22 au 29 novembre 1917 - Nommé Maréchal des Logis (Sgt), le 15 mars 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement sur Ham (Somme), le 2 mai 1918 - Il faisait équipage avec l'Asp Jean Cabannes, pilote, qui a également été tué - Le Breguet 14 B2 n° 1306, qu'ils montaient, a été abattu au cours d'un combat aérien, par le Ltn Hans Pippart du Jasta 19, dans les environs de Bussy (Oise) - Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 15 juin 1920 - Sources : Pam - MpF - CCC 125 - CCC 126 - JORF - Dernière mise à jour : 11/12/2014.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt Eugène Muracciole, mitrailleur bombardier de l'escadrille BR 126, en date du 15 juin 1920 : "Mitrailleur bombardier possédant les plus belles qualités de sang-froid et de mépris du danger, a effectué de nombreux bombardements de jour. Tué à la suite d'un combat contre plusieurs avions ennemis. A été cité."

Monuments commémoratifs
et tombes

Sur la tombe de la famille des Salles, un hommage au Sgt Louis Marie des Salles, pilote de l'escadrille BR 126, dont le corps n'a pas été retrouvé - Né le 5 juillet 1888 à Courbevoie - Fils de François des Salles et de Valentine de Visien - Domiciliés 51, rue de Visien à Courbevoie - Classe 1908 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le n° matricule 2498 - Service militaire au 39ème régiment d'infanterie, à compter du 8 octobre 1909 - Mobilisé au 119ème régiment d'infanterie de Lisieux, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 9 avril 1916 - Brevet de pilote militaire n° 4534 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Ambérieu, le 19 septembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Châteauroux - Nommé Caporal, le 17 octobre 1916 - Formation sur avion Paul Schmitt à l'école d'Avord, jusqu'au 1er mai 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 du 1er au 14 mai 1917 - Pilote de l'escadrille PS 128 du 14 mai au 17 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille PS 126 / BR 126 du 17 juillet 1917 au 27 mai 1918 - En stage Breguet XIV B2 au GDE du 22 novembre au 5 décembre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 mars 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, au cours d'une mission de bombardement, dans les environs de la Fère-en-Tradenois, le 27 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Jean Lingueglia, qui a également perdu la vie - Leur adversaire était probablement le Ltn Viktor von Rautter du Jasta 4 (sa 14ème victoire) - Une citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 13 juillet 1918 - Le caveau de la famille des Salles se situe dans le vieux cimetière de Courbevoie - Sources : Pam - MpF - Bailey/Cony - Liste PN - CCC PS 128 - CCC PS 126 / BR 126 - Dernière mise à jour 23 août 2015 - Photo Alban Sanz que je remercie pour son aide.

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Louis Marie des Salles, pilote de l'escadrille BR 126, en date du 28 mars 1918 : "Pilote remarquablement doué, exemple de courage, d'audace et de sang-froid. A effectué dans des conditions parfois défavorables, de nombreux bombardements de jour dont l'efficacité a pu être constatée, en particulier les 18 août et 30 septembre 1917, où de violents incendies furent allumés sur les objectifs importants. Le .... au cours d'un bombardement, attaqués par trois avions allemands, a réussi, par son adresse et son sang-froid, à leur faire abandonner le combat et à rentrer en franchissant les lignes à 300 mètres d'altitude sous le feu des mitrailleuses."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sgt louis Marie des Salles, du 119ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille BR 126, en date du 13 juillet 1918 : "Pilore remarquable par son audace et sa bravoure sans limite. A effectué un grand nombre de bombardements de jour au cours desquels il eut à maintes reprises à se mesurer avec des avions ennemis. Disparu au cours d'un combat aérien. Une citation."

 

Remerciements :

- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Alban Sanz pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt Louis des Salles.
- M. Gregory VanWyngarden pour l'envoi de la photo des tombes de Cabannes et Murracciole.
- M. Thierry Foulon pour l'envoi des photos de Georges Foulon, son grand-père.
- M. Philippe Maillard pour l'envoi des archives de Joseph Maillard, son grand-père.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi de la photo du Breguet 14B2 de l'équipage Cheudet et Roux.
- M. Alban Dechelle pour l'envoi des photos des souvenirs de Ferdinand Chanudet.
- M. David Méchin pour l'envoi du dessin du Paul Schmitt VII de la PS 126.
- M. Roland Roger pour l'envoi des archives d'Emmanuel Roger, son père.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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Escadrille 125 Escadrille 127

 

 

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