
Cne Paul (dit Pol) Lucien Moulinès - Né le 17 janvier 1891 à Castres (Tarn) - Fils de Victor Alexis Etienne Moulinès et de Louise Marguerite Brocas - Domiciliés à Lézat (Ariège) - Profession avant service militaire Etudiant - Classe 1911 - Recrutement de Foix (Ariège) sous le matricule n° 116 - Service militaire au 18ème régiment d'artillerie, le 1er octobre 1912 - Nommé Brigadier, le 12 février 1913 - Elève officier de réserve à la suite du concours de 1913 - A suivi le cours spécial du 1er octobre 1913 au 31 mars 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 1er avril 1914 - Profession avant guerre Ingénieur mécanicien - Mobilisé au 3ème régiment d'artillerie de campagne, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 26 novembre 1914 - Observateur de l'escadrille C 11 du 10 janvier 1915 au 1er novembre 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en juin 1915 - Citation à l'ordre de la division aérienne en juillet 1915 - Citation à l'ordre du corps d'armée en janvier 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 13 avril 1916 - Nommé Lieutenant de réserve, le 6 mai 1916 - Citation à l'ordre de l'armée en août 1916 - Elève pilote breveté à l'escadrille C 11 - Brevet n° 5083 obtenu à l'escadrille C 11, le 24 décembre 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée en avril 1917 - Citation à l'ordre de la brigade aérienne en mai 1917 - Citation à l'ordre de l'armée en juin 1917 - Commandant de l'escadrille C 11 du 16 octobre au 1er novembre 1917 - Affecté à l'état-major du GB 5 (escadre n° 1) du 1er novembre 1917 au 26 mars 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre temporaire, le 23 mars 1918 - Blessé par balle au combat, à bord du Breguet 14 B2 n° 1524, alors qu'il était en équipage avec le Slt Jean Lecreux de la BR 127, le 26 mars 1918 - Décédé des suites de ses blessures - A été inhumé au cimetière divisionnaire de Sault-St-Rémy - Pol Moulinés repose désormais dans la nécropole nationale de Rethel (Ardennes) - Sources : Fiche matricule du département de l'Ariège - LO - CCC escadrille C 11 - CCC escadrille BR 127 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 17 janvier 2018.
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 13 avril 1916 : "Officier observateur d'un rare mérite qui, au cours des nombreuses reconnaissances auxquelles il a pris part, a montré un coup d'oeil et d'une sûreté d'appréciation remarquables unis à une énergie et un sang-froid admirés de tous. A livré, au cours des batailles de février-mars 1916, plus de 30 combats afin de pouvoir remplir les missions qui lui étaient confiées et a eu son appareil fréquemment atteint par des éclats d'obus et des balles de mitrailleuses. Le 24 février 1916, après s'être battu, seul, contre 3 avions ennemis, a réussi, malgré l'arrêt de son moteur, à prendre et à rapporter des photographies importantes demandées par le commandement."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Paul Moulines du 3ème régiment d'artillerie, pilote à l'escadrille C 11, en date de juin 1917: "Excellent pilote, toujours prêt à accomplir les missions les plus délicates. Son escadrille étant au repos s'est offert pour exécuter ses reconnaissances de destruction au profit d'une unité voisine. A survolé les lignes à faible altitude plusieurs fois par jour pendant la préparation de l'attaque du 16 avril 1917, a rapporté chaque fois des renseignements extrêmement précis. Au cours de l'une de ces missions, a fait tête à plusieurs avions ennemis et a dû atterrir, l'avion ayant été gravement atteint par les balles."

Asp Adrien Marie Robert Hellouin de Cénival - Né le 2 juin 1892 à Fleuré (Orne) - Fils de Louis Hellouin de Cénival et de Marie Bois Bérangère - Profession avant guerre Etudiant en droit - Classe 1912 - Recrutement d'Argentan (Orne) sous le matricule n° 300 - Mobilisé au 14ème régiment de Hussards, le 4 septembre 1914 - Nommé Brigadier, le 13 juillet 1915 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 janvier 1916 - Nommé Aspirant, le 1er août 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 5 juin 1917 - Stage au GDE du 5 juin au 5 juillet 1917 - Observateur de l'escadrille PS 127 / BR 127 du 5 juillet 1917 au 28 mars 1918 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 20 juillet au 6 août 1917 - Citation n° 226 à l'ordre du GB 5, en date du 14 février 1918 - Le Breguet 14 B2, qu'il occupait avec l'Adj Georges Audinot (pilote), a été abattu au cours d'un combat aérien contre plusieurs adversaires, lors d'une mission de bombardement entre Nesle et Ham (Somme), le 28 mars 1918 - Grièvement blessé dans le crash de l'avion d'une grave fracture du fémur et fait prisonnier dans les environs de Nesles, le même jour - Interné à Puchheim / Karlsruhe (Allemagne) - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 1er mai 1918 - Citation n° 3 à l'ordre de la Division Aérienne, en date du 31 juillet 1918 - Rapatrié d'Allemagne, le 13 décembre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 11 avril 1919 - Affecté au 1er régiment de Hussards, le 20 novembre 1919 - Rayé des cadres pour raisons de santé, le 16 juin 1920 - Proposé pour une pension d'invalidité par la 4ème commision de réforme pour reliquat de fracture du fémur au 1/3 inférieur avec raccourcissement de 5 cm et légère limitation de l'élévation du membre supérieur - Pension de 1500 fr accordé, le 10 octobre 1928 - Marié avec Ariane de Peyerimhoff de Fontenelle, le 25 mai 1925 - Décédé, le 14 juillet 1954 - Photo Georges Marc transmise par Monique Gallais que je remercie pour leur aide - Sources : Pam - JORF - Fiche matricule département de l'Orne - Dernière mise à jour : 14 juin 2016.
* Citation n° 3 à l'ordre de la Division Aérienne, en date du 31 juillet 1918 : "Observateur remarquable, ayant la plus haute conception du devoir toujours volontaires pour les missions les plus délicates. 27 bombardements. Disparu au cours d'une mission à très basse altitude, le 28 mars 1918. Très grièvement blessé."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Adrien Hellouin de Cénival, au 14ème régiment de Hussards, observateur en avion à l'escadrille BR 127, en date du 11 avril 1919 : "Officier d'élite. A été pour son escadrille un magnifique exemple de bravoure et d'enthousiasme, ne manquant jamais une expédition. A voulu, le 28 mars 1918, malgré les conditions atmosphériques les plus défavorables, faire une reconnaissance au profit du commandement; est allé à 25 kilomètres dans les lignes, à 500 mètres d'altitude. Attaqué par plusieurs avions, son pilote tué, est tombé, ses commandes étant coupées dans les lignes ennemies. Très grièvement blessé. Une citation."
Photo de l'Adj Philippe Gohin
Adj Philippe Charles Eugène Gohin - Né le 1er mai 1889 à St-Amand-sur-Cher (Cher) - Fils d'Henri Arthur Gohin et de Henriette Marie Marthe Michelez - Domiciliés au Château de la Ronde à Le Chatelet (Cher) - Profession avant guerre Architecte - Classe 1909 - Recrutement de Bourges, sous le n° matricule 1726 - Service militaire au 1er régiment d'artillerie de campagne, à compter du 10 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 15 février 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 16 octobre 1912 - Fin du service, le 25 septembre 1913 - Mobilisé au 1er régiment d'artillerie de campagne, le 3 août 1914 - Blessé par balle à la cuisse gauche et dans la région lombaire, le 12 août 1914 - Citation n° 274 à l'ordre de la division en date du 12 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 28 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3871 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 6 juillet 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux, jusqu'au 1er octobre 1916 - Pilote de l'escadrille PS 127 / SOP 127 - BR 127 du 13 avril 1917 au 21 juillet 1919 - Convoyage d'un avion depuis Chartres du 20 au 22 avril 1917 - Blessé par éclat d'obus au cuir chevelu dans la region frontale, le 11 octobre 1917 - Hospitalisé à Noyon - Convalescence et permission jusqu'au 29 novembre 1917 - En subsistance à la RGAé 3 du 14 au 15 décembre 1917 - En mission du 20 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 25 avril 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre temporaire, le 5 août 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, le 6 juillet 1919 - Démobilisé, le 1er août 1919 - Affecté au 1er régiment de bombardement, dans la réserve, le 6 juillet 1920 - Affecté au 11ème régiment d'aviation, dans la réserve, le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 9 août 1921 - Une période à Avord, du 18 avril au 2 mai 1929 - Une période obligatoire au 11ème régiment d'aviation du 6 au 26 juin 1932 - Affecté au bataillon de l'air n° 118, le 22 mai 1939 - Mis à la disposition du commandant de l'Air en Indochine, le 1er juin 1939 - Mobilisé à la base aérienne d'Orly, le 30 septembre 1939 - Affecté comme attaché aux forces aériennes de la 3ème division d'infanterie coloniale à la même date - Affecté à la compagnie de phare 8/112, le 24 octobre 1939 - Démobilisé sur la BA 115 de Toulouse-Blagnac, le 18 août 1940 - Officier de la Légion d'Honneur, le 2 septembre 1941 - Décédé, le 22 décembre 1949.
* Citation n° 274 à l'ordre de la division, en date du 12 octobre 1915 : "... depuis le début de la guerre. Brave, dévoué agent de liaison, a porté des ordres dans des circonstances des plus périlleuses avec calme et sang-froid. Observateur aux tranchées de première ligne notamment en juillet et août 1915. A rendu les services les plus sérieux sous le feu de l'ennemi."
* Citation n° 96 à l'ordre de l'armée, en date du 19 octobre 1917 : "Excellent pilote, très calme, plein de courage et d'adresse, a exécuté de nombreux bombardement de jour. Le 11 octobre 1917, soumis à un tir d'artillerie très précis, blessé sérieusement à la tête, n'en a pas moins rempli sa mission et a ramené son avion au terrain faisant preuve dans la circonstance des plus belles qualités de sang-froid et d'énergie."
* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée, en date du 13 juillet 1918 : "Adjudant pilote de 1er ordre, calme, adroit ayant à maintes reprises fait preuve de sang-froid et de bravoure. Subissant l'attaque de plusieurs avions ennemis, ne s'est pas laissé détourner de sa mission, descendant l'un de ses adversaires. Deux blessures de guerre."
* Citation n° 50 à l'ordre de l'escadre de bombardement 12, en date du 14 septembre 1918.
* Chevalier de la Légion d'Honneur en date du 1er juillet 1919 : "Officier pilote d'un grand esprit de devoir et d'une rare énergie qui n'a cessé de donner les plus belles preuves de dévouement et de bravoure. A exécuté de nombreuses missions de bombardement de jour et de nuit et de mitraillage du champ de bataille, lançant plus de 10 tonnes de projectiles sur l'ennemi. S'est particulièrement distingué au cours des dernières offensives de 1918 dans le bombardement à basse altitude soutenant parfois de très durs combats contre les avions ennemis, notamment le 31 août.
* Croix de Guerre 1939-1940 avec étoile d'argent et palmes au Cne Philippe Gohin, aviateur de réserve, en date du 23 janvier 1940 : "Brillant officier ayant un haut sentiment du devoir et un grand sang-froid. En inspection des postes de guet dans la nuit du 4 au 5 décembre 1939, a donné un magnifique exemple de courage et de décision. Prenant le commandement d'une patrouille à la place du lieutenant blessé grièvement, a ramené au PC cet officier et la patrouille combattant personnellement à la grenade."
Photo du Ltt Georges Mativon
Ltt Georges Marie Bernard Mativon - Né le 16 mai 1893 à Cérilly (Allier) - Fils de François Fernand Mativon et d'Elisabeth Gilbert Hélène Dumas Primbault - Domiciliés à Verneuil (Cher) en 1911 - Classe 1913 - Recrutement de Bourges (Cher) sous le matricule n° 1043 - Classe 177ème sur 290 au concours d'entrée de l'école militaire spéciale de St-Cyr de 1911 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 12ème régiment de Hussards pour effectuer d'abord une année de service militaire, le 9 octobre 1911 - Nommé Brigadier, le 10 février 1912 - Elève de la promotion "Des Marie Louise" de l'école militaire spéciale de St-Cyr du 1er octobre 1912 à 1913 - Nommé Aspirant, le 1er octobre 1912 - A la suite de l'examen final, est classé 72ème sur 275 en décembre 1913 - Nommé Sous-lieutenant, le 23 décembre 1913 - Affecté au 7ème régiment de Hussards, le 1er janvier 1913 - Nommé Lieutenant, à titre temporaire, le 30 septembre 1914 - Victoime d'une fracture et d'une entorse du pied gauche en janvier 1915 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 1er octobre 1915 - Citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 13 octobre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 15 décembre 1917 - Affecté à l'aéronautique militaire de la 8ème armée, le 29 janvier 1918 - Effectue un stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Observateur de l'escadrille AR 256 du 29 janvier au 15 avril 1918 - Observateur de l'escadrille BR 127 du 15 au 21 avril 1918 - Tué au cours d'un combat aérien, bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement de Saint-Quentin, le 21 avril 1918 - Leur avion s'est écrasé entre les villages de Séraucourt-le-Grand et Jussy (Aisne) - Il faisait équipage avec le Ltt Bertrand Abadie qui a également perdu la vie dans ce combat - Chevalier de la légion d'Honneur, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 31 mars 1920 - Sources : Fiche matricule du département du Cher - CCC de l'escadrille BR 127 - MpF (2 fiches) - JORF - Dernière mise à jour : 1er septembre 2018.
* Citation à l'ordre du 7ème régiment de Hussards, en date du 13 octobre 1915 : "Lancé avec ses camarades sur un bois fortement occupé et défendu, a conduit sa reconnaissance avec assez de vigueur, pour étant arrivé à quelques mètres de l'ennemi, avoir envoyé au colonel les renseignements les plus précieux."
* Chevalier de la légion d'Honneur, Croix de guerre et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Georges Marie Bernard Mativon, observateur à l'escadrille BR 127, en date du 31 mars 1920 : "Vaillant officier, tombé glorieusement au cours d'un bombardement aérien, le 21 avril 1918. Une citation antérieure."
Photo du Sgt Joseph Thermoz
Sgt Joseph Henri Thermoz - Né le 31 mars 1896 à Cessieu (Isère) - Avant guerre Employé de banque - Engagé à la 16ème section d'infirmiers militaires, le 27 décembre 1915 - Affecté à la 3ème section d'infirmiers militaires - Affecté au 107ème régiment d'infanterie - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 19 avril 1917 - Ecole de Dijon (formation théorique et brevet de pilote militaire) - Brevet de pilote militaire n° 7144 en date du 24 juin 1917 - Ecole d'Avord (Stage de transformation) - Ecole d'Istres-Miramas (stage de perfectionnement) - Ecole d'application du bombardement (CIAB) de Perthes du 14 mai au 5 juin 1918 - Pilote de l'escadrille BR 127 du 5 juin 1918 au 16 janvier 1919 - Nommé sergent le 13 octobre 1918 - Parti en mission à Germersheim, le 14 janvier 1919 - Tué au cours d'un accident d'avion à Jockrin, le 16 janvier 1919.
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Adj Georges Camille Audinot - Né le 19 octobre 1893 à Marey (Vosges) - Classe 1913 - Fils d'Albert Audinot et de Régine Marie XXX - Recrutement de Neufchâteau sous le n° matricule 182 - Profession avant engagement Clerc d'avoué - Engagé volontaire pour trois ans au 3ème régiment de cuirassiers, le 25 juin 1912 - Affecté au 4ème escadron du régiment - Nommé Brigadier, le 12 février 1913 - Nommé Maréchal des Logis, le 25 mars 1914 - Lors du déclenchement des hostilités avec l'Allemagne, il appartient toujours au 3ème régiment de Cuirassiers - Affecté au 11ème escadron du 3ème régiment de cuirassiers, le 30 avril 1915 - Détaché au 1er groupe d'aviation de Dijon, 30 décembre 1915 - Dirigé sur l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3641 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 4 juin 1916 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Châteauroux du 23 juillet au 9 août 1916 - Détaché au GDE du 9 août au 16 octobre 1916 - Détaché à l'école Avord du 16 octobre 1916 au 17 février 1917 - C'est sur ce terrain qu'ont été formé les équipages des escadrilles équipées d'avions Paul Schmitt PS 6 et PS 7 - Détaché au centre d'aviation de Villacoublay du 17 au 23 février 1917 - Détaché à l'écvole d'aviation de Chartres du 23 février au 13 avril 1917 - Pilote de l'escadrille PS 127 / BR 127 du 13 avril 1917 au 28 mars 1918 - Croix de Guerre et citation n° 103 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 9 novembre 1917 - Stage Breguet 14 B2 au GDE du 21 octobre au 13 novembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien contre plusieurs adversaires, au cours d'une mission de bombardement entre Nesle et Ham (Somme), le 28 mars 1918 - Il faisait équipage avec l'Asp Adrien Hellouin de Cénival, qui a été fait prisonnier après que l'avion se soit écrasé et qu'il ait été grièvement blessé - Nommé Adjudant à titre posthume, le 31 mars 1918 - Ciitation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, le 26 août 1918 - Photo Georges Marc transmise par Monique Gallais que je remercie pour leur aide - Sources : Pam - CCC PS 127 / BR 127 - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 02/01/2015.
* Croix de Guerre et citation n° 103 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 9 novembre 1917 : "Excellent pilote, a pris part à de nombreuses expéditions de bombardements de jour au cours desquelles il a fait preuve de belles qualités d'adresse et de sang-froid. Le 16 octobre 1917, a contribué par la précision de son tir au cours d'une opération sur un objectif important."
* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume de l'Adj Georges Audinot, du 3ème régiment de cuirassiers, affecté à l'escadrille BR 127 en date du 26 août 1918 : "Pilote de tout premier ordre, a toujours été un modèle pour son escadrille. Tué au cours d'une expédition à basse altitude."

Ltt Marcel François Marie Blanchard - Né le 19 août 1890 à Paris (75) - Fils de Louis Joseph Blanchard et d'Aline Berthe Mauvier - Domicilié au 11, rue de Liège à Paris 9ème (75) - Classe 1910 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° XXX - Engagé au 23ème régiment de Dragons caserné à Vincennes, à compter du 17 novembre 1909 - Citation à l'ordre du régiment, en novembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, à compter du 31 décembre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée, en date de janvier 1916 - Brevet de pilote militaire n° 3102 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 mars 1916 - Citation à l'ordre de l'armée, en date d'avril 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux, jusqu'au 25 juin 1916 - Pilote de l'escadrille C 11 du 11 juillet 1916 au 27 avril 1918 - En mission spéciale de 9h à 20h, le 20 juillet 1916 - Citation à l'ordre du corps d'armée, en date du 12 septembre 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 2 novembre 1916 - Une victoire homologuée contre un avion, le 16 novembre 1916 - En stage Sopwith 1A2 au GDE du 28 novembre au 21 décembre 1916 - A Malzéville du 6 au 11 février 1917 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 19 avril 1917 - En mission à Pont-St-Vincent du 21 au 24 avril 1917 - Grièvement blessé au combat, au cours d'une mission, le 4 mai 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 7 juillet 1917 - Une victoire aérienne contre un avion, le 29 octobre 1917 - Il faisait équipage avec le Ltt Pierre Cardeilhac (obs) et le Sgt François Borel (mitrailleur) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 novembre 1917 - En stage à Sommesous du 16 janvier au 11 février 1918 - Commandant de l'escadrille BR 127 du 28 avril au 3 octobre 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 14 juin 1918 - Hospitalisé du 12 au 14 août 1918 - En convalescence à compter du 15 août 1918 - Affecté au 1er régiment de bombardement - Affecté au service des entrepôts et du ravitaillement de l'aviation (SERA), le 10 janvier 1920 - Désigné pour suivre un cours d'instruction de six mois à l'école d'application de cavalerie de saumur, à compter du 12 avril 1920 - Affecté au 5ème régiment de chasseurs - Nommé Capitaine et affecté au 31ème régiment de Dragons, le 25 septembre 1927 - Affecté à l'école d'application de la cavalerie de Saumur - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 8 mars 1934 - Fait fonction de Major au 7ème régiment de chasseurs - Nommé Chef d'escadrons, le 25 mars 1939 - Photo Marcel Blanchard datant de la période BR 11 et transmise par Jacques Dominique Blanchard, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO non communicable - JORF - CCC escadrille C 11 / BR 11 - Liste des brevets militaires - Dernière mise à jour : 25 juillet 2018.
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel Blanchard, pilote de l'escadrille C 11, en date du 30 décembre 1916 : "Le 14 octobre 1916, a survolé les lignes ennemies pendant plus d'une heure et demie, à une altitude inférieure à 300 mètres, en dépit du tir formidable de l'artillerie et des mitrailleuses, permettant à son observateur de signaler l'avance de notre infanterie et la préparation des contre-attaques ennemies. Le 16 novembre 1916, de concert avec un autre appareil français, a soutenu un combat aérien qui s'est terminé par la chute de l'avion ennemi."
* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Marcel François Marie Blanchard, au 6ème régiment de Dragons, pilote à l'escadrille C 11, en date du 19 avril 1917 : "Le 22 mars 1917, voyant un de ses camarades attaqué patr trois avions de chasse ennemis, à plusieurs kilomètres dans les lignes allemandes, s'est porté résolument à son secours, obligeant l'un des avions à atterrir brusquement, les deux autres à prendre la fuite."
* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 31 mars 1917 : "Officier d'élite, pilote habile et courageux, toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses. A été grièvement blessé, le 4 mai 1917, au cours d'une expédition qu'il avait entreprise à plusieurs kilomètres au delà des lignes ennemies dans des conditions atmosphériques très défavorables. A donné à tous lae plus bel exemple d'énergie et de bravoure. Quatre fois cité à l'ordre."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel Blanchard, au 6ème régiment de dragons, pilote à l'escadrille C 11 - Ltt Pierre Cardeilhac, au 1er régiment léger, observateur à l'escadrille C 11 - Sgt François Borel du 1er régiment du Génie, mitrailleur à l'escadrille C 11, en date du 14 novembre 1917 : "Le 29 octobre 1917, leur mission terminée, et sur le point de quitter les lignes, sont allés spontanément s'interposer entre un avion français et quatre avions de chasse ennemis qui l'attaquaient. Au cours du combat, ont eu un moteur hors de service, ont abattu un avion en flammes et contraint les trois autres à abandonner la lutte."
* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Marcel François Blanchard, du 23ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille C 11, en date du 14 juin 1918 : "Officier pilote de tout premier ordre, s'est toujours montré d'une superbe audace dans les reconnaissances d'infanterie et les missions les plus hardies. A accompli des missions d'infanterie et de photographie à basse altitude, soutenant quatre combats contre des patrouilles de chasse ennemies, mettant l'adversaire en fuite et rentrant chaque fois avec de nombreuses balles dans son appareil ou son avion criblé d'éclats d'obus. Plus de quatre cents heures de vol sur l'ennemi."

Adj Léon Dupriez - Né à Hergnies (Nord), le 24 février 1879 - Fils d'Abel Dupriez (cultivateur) et de Maria Druart (ménagère) - Domiciliés à Wiers (Belgique) - Classe 1899 - Recrutement de Valenciennes (Nord) sous le matricule n° (1097 ou 1471) - Appelé pour le service militaire au 110ème régiment d'infanterie, le 10 novembre 1900 - Nommé Caporal, le 27 juillet 1901 - Nommé Sergent, le 27 septembre 1902 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 19 septembre 1903 - Affecté, dans la réserve, au 127ème régiment d'infanterie - A accompli une période d'exercice au 127ème régiment d'infanterie au 1er au 28 mars 1906 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale au titre du 2ème régiment territorial d'infanterie, le 3 août 1914 - Dirigé sur la place fortifié de Maubeuge, le 4 août 1914 - Blessé par balles au poignet droit et à la cuisse gauche à Beaufort (Nord), le 26 août 1914 - Fait prisonnier à Maubeuge, le 7 septembre 1914 - Evadé de l'hôpital Delattre de la Ferrière-la-Grande (Nord), le 24 septembre 1914 - Retour au 2ème régiment territorial d'infanterie, le 8 juin 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 3 août 1916 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, le 3 août 1916 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille PS 127 / BR 127 du 14 avril 1917 au 7 juin 1918 - Affecté au service du Ltt René Charles Alexis Le Forestier - Convoyage d'un avion depuis le RGA du 20 au 22 avril 1917 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 5 au 10 mai 1917 - Citation n° 88 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 1er juin 1917 - Le 11 octobre 1917, à 4600 mètres d'altitude, au retour d'une mission de bombardement sur les dépôts et la gare du Catelet (Aisne), réunissant sept Paul Schmitt de la PS 127 qui larguent 660 kg de bombes, le MdL Philippe Gohin, pilote, a été blessé par un éclat d'obus de DCA au cuir chevelu au niveau du front - Il s'est d'abord évanoui, l'avion a chuté de 500 mètres - C'est le mitrailleur, l'Adj Léon Dupriez qui a repris les commandes jusqu'aà ce qu'il revienne à lui - Hospitalisé à Noyon (Oise), il a repris sa place après convalescence, le 29 novembre 1917 - Dupriez a été victime d'une forte gelure du menton pendant qu'il secondait le pilote et épongeait le sang qui coulait - En stage à l'école de tir aérien de Cazaux du 17 décembre 1917 au 8 janvier 1918 - Nommé Adjudant, le 25 mai 1918 - Le 3 juin 1918, grièvement blessé au ventre par plusieurs balles pendant un combat aérien au cours d'une mission de bombardement sur Ouchy-le-Château et Chouy (Aisne)- La formation a été attaquée dès l'entrée des lignes par trois fortes patrouilles de monoplaces allemands comprenant chacune 15 à 20 avions - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 4 juin 1918 - Dupriez est décédé des suites de ses blessures à l'ambulance 14/13 de Meaux (Seine-et-Marne), le 7 juin 1918 - Le MdL Louis Choquet, le pilote qui faisait équipage avec lui, n'a pas été blessé - Sources : Registre des naissances de la commune de Hergnies (Nord) - Pam - CCC de l'escadrille PS 127 / BR 127 - Fiche matricule du département du Nord - MpF - Bailey / Cony - JORF - Dernière mise à jour : 8 décembre 2018.
* Citation n° 88 à l'ordre de la 1ère armée du Sgt Léon Dupriez, mitrailleur au 3ème groupe de bombardement, en date du 1er juin 1917 : "Alors qu'il appartenait au 2ème territorial, quoique très faible, réussit, le 26 septembre 1914, à s'évader de l'hôpital de Ferrière-la-Grande où il était en traitement. Se réfugia en Belgique, malgré de grandes difficultés et sans papier, pût franchir la frontière hollandaise. De là, il s'embarqua pour l'Angleterre et rentra en France, le 8 juin 1915, rejoindre sa place au combat."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Léon Dupriez au 127ème régiment d'infanterie, mitrailleur à l'escadrille BR 127, en date du 4 juin 1918 : "Mitrailleur bombardier de premier ordre, d'une bravoure au-dessus de tout éloge, toujours prêt à accomplir les missions les plus périlleuses. A pris part à trente-deux bombardements de jour dont plusieurs à grande distance. Au cours d'un combat contre dix-huit avions ennemis, a été grièvement blessé. Continuant la lutte malgré sa blessure, n'a quitté le peloton qu'après être rentré dans nos lignes. Une blessure antérieure. Une citation."
Photo du Cal Charles Guillain
Cal Charles Julien Guillain - Né le 26 mai 1886 à Mourmelon-le-Grand (Marne) - Fils de René Guillain et de Constance Amélie Leblanc - Classe 1906 - Recrutement de Châlons-sur-Marne (Marne) sous le matricule n° 299 - Engagé volontaire pour cinq ans au titre du 132ème régiment d'infanterie, le 7 août 1907 - Victime d'une entorse tibio-Tarsienne du pied droit en effectuant le mouvement "Franchir la barre" au cours d'une séance de Gymnastique, le 21 mars 1911 - Fin d'engagement et retour à la vie civile, le 7 août 1912 - Profession avant guerre Patissier - Domicilié au 43, rue Victor Hugo à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), à compter du 27 novembre 1912 - Domicilié au 47, Faubourg de Pierre à Mézières (Ardennes), à compter du 14 mai 1914 - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Affecté au 294ème régiment d'infanterie - Blessé au pied gauche par éclat d'obus, le 26 août 1914 - Blessé par balle à l'avant bras gauche, le 21 novembre 1914 - Affecté au 94ème régiment d'infanterie - Croix de guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la Division, en date du 15 juillet 1915 - Maintenu "service armé" mais déclaré inapte à l'infanterie pour plus de 6 mois pour gêne de la marche suite à une ancienne arthrite traumatique purulente du genou droit par la commission de réforme du camp de Coetquidan, le 19 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 2 septembre 1916 - Breveté mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 29 septembre 1916 - Affecté à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu du XXX au 5 janvier 1917 - Affecté au Groupe 199, le 29 avril 1917 - Affecté au groupe d'aviation de renfort du GAN, le 20 mai 1917 - Affecté à l'escadrille VC 113 (opérations spéciales) du 29 juin au 16 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille PS 127 / BR 127 du 16 août 1917 au 3 juin 1918 - Nommé Caporal, le 11 avril 1918 - Tué au cours d'une mission dans la région d'Oulchy-le-Château (Aisne), le 3 juin 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Jacques Xambo (pilote) qui a également perdu la vie - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 26 novembre 1919 - Charles Guillian repose dans le cimetière communal de Villeneuve-sur-Fère (Aisne) - Sources : Pam - CCC de l'escadrille VC 113 - CCC de l'escadrille BR 127 - Fiche Matricule du département de la Marne - JORF - MpF - Bailey / Cony - Dernière mise à jour : 4 décembre 2017.
* Croix de Guerre avec étoile d'argent et citation à l'ordre de la Division, en date du 15 juillet 1915 : "A pris part à deux attaques successives dans la même journée comme volontaire."
* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cal Charles Julien Guillain, mitrailleur à l'escadrille BR 127, en date du 26 novembre 1919 : "Mitrailleur de premier ordre, consciencieux, adroit et plein d'allant, ayant à maintes reprises fait preuve de grand sang-froid et de bravoure. Disparu au cours d'un combat en soutenant une lutte inégale contre dis-huit avions ennemis. Deux blessures. Mort glorieusement pour la France. A été cité."
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