Menu
Cliquez sur la barre titre pour revenir sur le menu.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Insignes peints
sur les fuselages

Insigne de l'escadrille SOP 131 / BR 131 - Une chimère ailée chevauchant une bombe d'aviation anglaise - Dessin Albin Denis.

 

 

 

 

Symbolique

La chimère ailée rouge, inspirée des gargouilles de Notre-Dame de Paris, a été choisie par le Ltt Pierre Beauté, au moment de l'intégration de l'escadrille SOP 131 au GB 4, à partir du 19 août 1917. Le soldat Abel Poitrineau, le mécanicien qui l'a peint, l'a représentée chevauchant une bombe d'aviation anglaise, munition couramment utilisée à l'époque, sur les Sopwith 1B1 et 1B2 qui équipaient l'unité.

 

Historique

Escadrille SOP 131 :

L'escadrille SOP 131 est constituée sur le terrain de Villacoublay, le 2 juin 1917. Placée sous le commandement du Cne René Roux, elle fait mouvement sur le terrain de Luxeuil-St-Sauveur, le 19 août 1917. L'escadrille SOP 131 est intégré au groupe de bombardement n° 4 qui compte dans ses rangs les escadrilles SOP 131, 132 et 134.

Le 21 août 1917, la SOP 131 passe sous le commandement du Ltt Pierre Beauté. Ses équipages prennent part à de nombreuses missions de bombardement et en particulier sur les usines d'Essen, le 22 octobre 1917. Ses avions bombardèrent à de nombreuses reprises la voie ferrée Strasbourg-Mulhouse, qui était la principale voie de ravitaillement des troupes allemandes en Alsace, ainsi que les villes de Sélestat, Colmar et Mulhouse, en Alsace occupée.

Escadrille BR 131 :

L’escadrille 131 est transformée et entièrement équipée de Breguet 14 B2, la variante de bombardement du célèbre avion de la firme Breguet, à compter du 1er mars 1918. Le 15 avril 1918, elle fait mouvement sur le terrain de Villeneuve-le Roi pour être engagé en Picardie pour stopper l'offensive allemande qui venait d'enfoncer le front britannique.

Le 14 mai 1918, la division aérienne du Général Duval est constituée. Les GB 3 et GB 4 sont réunis au sein de l'escadre de bombardement n° 13. Au sein de cette grande unité, la BR 131 prend part à toutes les batailles de 1918, et en particulier sur le Matz et le Soissonnais en juin, puis en Champagne en juillet 1918 et l'attaque générale du 26 septembre qui marqua le début de la retraite allemande.

A la fin de la guerre, l’escadrille BR 131 était stationnée sur le terrain de Somme-Vesles. Elle allait prochainement être engagée sur le front de Lorraine où les armées franco-britannique préparaient une vaste offenvise visant à reprendre Metz. Heureusement pour la ville et ses habitants, la signature de l'armistice à Rethondes, mit fin aux hostilités avant le début des opérations.

Pendant la première guerre mondiale, ses équipages auront remporté 10 victoires homologuées et payés un lourd sacrifice avec 20 tués au combat. L'escadrille BR 131 a reçu deux citations à l'ordre de l'armée et a été décorée de la Croix de Guerre 14-18.

L'après Grande Guerre :

Le 1er janvier 1920, avec la création des régiments d'aviation, elle devient 205ème escadrille du 3ème régiment de bombardement stationné à Neustadt (Allemagne). Le 1er août, la numérotation au sein des régiments d'aviation est simplifiée, elle devient alors la 5ème escadrille du 12ème régiment d’aviation de bombardement stationné à Neustadt (Allemagne).

Elle prend part à la campagne de France de 1939-1940 comme 3ème escadrille du GB II/15. Ses traditions sont actuellement détenues par la 1ère escadrille de l'ET 2/64 "Anjou", stationnée sur la Base aérienne 105 d'Evreux-Fauville. Cet escadron est équipé de Transall C 160 NG.

Insignes métalliques de
l'escadrille BR 131

Insigne métallique du GB 4 de 1918 - Les escadrilles BR 131 et BR 132 sont représentées - Ces deux escadrilles ont appartenu au GB 4 de septembre 1917 à mai 1919 - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Entoilages de
l'escadrille BR 131

Entoilage de fuselage d'un Breguet 14 B2 - Comme les Breguet 14 B2 portaient tous leurs insignes sur la dérive pendant la Grande Guerre, il est probable que cet insigne date de l'immédiat après guerre ou de 1919-1920 - Vous avez plusieurs exemples en bas de page - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Luc Garnier que je remercie pour son aide.

Entoilage de dérive d'un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 131 - Remarquez la relative complexité du dessin - Cet entoilage appartenait au Ltn Paul Edson Green qui a été pilote de l'escadrille BR 131 - Son Breguet 14 B2 a été détruit après un atterrissage forcé, le 23 septembre 1918 - Il a été offert au National World War 1 de Kansas City (USA) où il est exposé désormais - Photo Alan Toelle transmis par Philippe Jourdan que je remercie pour leur aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Insignes métalliques de
l'escadrille BR 131

En haut : insigne métallique en métal moulé de l'escadrille SOP 131 de 1917-1918 - Il s'agit du premier modèle connu - Fixation par deux anneaux - Au milieu : insigne métallique en métal moulé de l'escadrille BR 131 de 1918 - Il s'agit du second modèle - Fixation par deux anneaux - Fabrication Moret - En bas une insigne fait main, il manque l'oeil rouge commun à beaucoup d'insignes de cette unité - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

 

Entoilages d'unités détentrices
des traditions de la BR 131

Insigne d'une unité héritière des traditions de la BR 131 - Il s'agit probablement de la 5ème escadrille du 12ème RAB stationné à Neustadt (Allemagne), puis à Reims - Entoilage appartenant à la collection de Pascal Pougniet que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de la 5ème escadrille du 12ème RAB - Fabrication locale en atelier - Fixation par deux anneaux - Photo collections section Air du SHD du château de Vincennes.

Insigne fait en atelier probablement d'époque 12ème RAB ou 5ème du GB III/12 années 30 - Fixation par deux anneaux - On peut remarquer que l'orientation de cet insigne tourné vers la gauche - Les suivants, en particulier celui de la 3ème escadrille du GB II/15 est orienté vers la droite - Photo Jean-Laurent Truc que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GB III/12 de 1933 - Les 5ème et 6ème escadrilles du 3ème groupe du GB 12 détenaient les traditions des escadrilles BR 131 et BR 132 - Fabrication en atelier - Fixation par deux anneaux - Collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Insigne d'une unité héritière des traditions de la BR 131 - Insigne en argent massif - La marque du bijoutier qui a réalisé cet insigne, ou cette série, est visible à la base de l'aile - Insigne collection Jean-René Botellin.

Insigne de la 3ème escadrille du GB II/15 - Epoque allant du 1er octobre 1935 au 30 septembre 1940 - Mis à part le marquage "131", cet insigne est la copie conforme de l'insigne de 1918 (BR 131) - Le "29" correspond à l'ordre du détenteur au sein de cette escadrille - Insigne collection Olivier Baillon que je remercie pour son aide.

Insigne métallique du GB 15 de 1939-1940 - Ce groupe était composé des GB I/15 et GB II/15 - De haut en bas, sont présentés les différents insignes des escadrilles composants le groupe de bombardement - En haut, l'étoile de la 101 - la chauve-souris de la 113 - la chimère ailée de la 131 - le dragon de la 132 - Photo Albin Denis.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 131

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne métallique de la 1ère escadrille du GT II/15 valable pour la période allant du 1er décembre 1940 au 1er décembre 1942 et probablement débordant sur la période GT 2/15 "Anjou" - Fabrication Béraudy - Vaure - Ambert - Fixation par une épingle à boléro - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Insigne du GT II/15 et probablement du GT 2/15 "Anjou" - Période allant du 1er décembre 1942 au 1er juin 1946 - C'est un insigne peint, typique des années de guerre ou de l'immédiat après-guerre avec sa pénurie de métal - Cet exemplaire a été "restauré" informatiquement, les pertes de peinture étant beaucoup plus importantes sur l'exemplaire sauvegardé - Insigne collection Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne probable de la 1ère escadrille du GT 2/15 "Anjou" - Fabrication Béraudy-Vaure-Ambert / Jean Gras Bertignat - Fixation par une épingle à boléro - La période exacte reste à préciser - Photo Yves Genty que je remercie pour son aide.

Insigne de la 1ère escadrille de l'ET 2/62 "Anjou réalisé à l'occasion du 100ème anniversaire de l'escadrille - Fixation par deux attaches type pin's - Fabrication Aviation Patch - Insigne collection Jean Pieribattista que je remercie pour son aide.

Insigne métallique des équipages de l'ET 2.64 "Anjou" - Fabrication FIA Lyon - Insigne homologué sous le n° A 1483 au SHD du Château de Vincennes - Collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Commandants

 

Rattachements de l'escadrille

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Décorations

Les citations collectives

Le Général Commandant en Chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l'escadre n° 13 en date du 28 Septembre 1918 :
L'Escadre n° 13 Composée :
- du groupe de bombardement 3 (Escadrilles Br 107, 126 et 128 ) commandé par le Chef d'escadron Rocard, tombé glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué ;
- du groupe de bombardement 4 (Escadrilles Br 131, 132 et 134) commandé par le capitaine Etournaud ;
- de l'escadrille de protection C.46, commandée par le capitaine Bloch :
"Sous l'ardente impulsion de son chef, le Chef d'Escadron de La Morlais, n'a cessé, depuis sa formation récente, de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne, en Juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne, en Août, a semé journellement l'épouvante et le désordre parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur Saint Mihiel, en Septembre, vient encore de manifester son ardeur combative, en intervenant dans la bataille et sur les points de concentration ennemis par ses bombardements et ses mitraillages".

Le Maréchal de France, Commandant en Chef les Armées de l'Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l'Escadre de bombardement n°13 en date du 4 Février 1919 : "Unité de premier ordre sous le commandement du Chef d'Escadron de LA MORLAIS, secondé par :
− le Capitaine de Geffrier, Commandant le GB 3 (Escadrilles Br 107, 126, 128)
− le Capitaine Etournaud, Commandant le GB 4 (Escadrilles Br 131, 132, 134)
− et protégée par l'escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Lieutenant Resal.
Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur 1'Aisne et dans la Woevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif. Conservant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiante ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et dans ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, notamment : le 27 Septembre 1918 a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne; le 28 septembre, a bombardé et mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à 200 mètres d'altitude; le 6 octobre a recommencé le même exploit; le 10 octobre, après avoir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retournée continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire sauter des trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 378 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu ou désemparé 10 avions ennemis".

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues - Né le 5 novembre 1886 à St Chaptes (Gard) - Fils de Jean Mézergues et de Pauline Amelhat - Classe 1906 - Recrutement de Toulouse sous le n° matricule 1672 - Engagé volontaire pour 5 ans au 12ème régiment de Hussards, le 5 novembre 1904 - Nommé Brigadier, le 11 mai 1905 - Nommé Maréchal de Logis, le 6 mars 1906 - Marié avec Eugènie Carrière, le 7 juillet 1913 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 9 décembre 1913 - Brevet de pilote civil n° 1677 décerné par l'Aéroclub de France, obtenu sur avion Voisin, le 10 juillet 1914 - Brevet de pilote militaire n° 537 obtenu à l'école de Reims, le 30 août 1914 - Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée, le 21 octobre 1914 - Pilote de l'escadrille V 21 du 3ème trimestre 1914 au 19 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 5 mai 1915 - Pilote de la 2ème section d'avions canon - Convalescence jusqu'au 3 août 1915 - Pilote réceptionneur des avions Voisin sur le terrain de St-Cyr du 11 août au 8 septembre 1915 - Pilote de l'escadrille VC 113 du 8 septembre au 20 octobre 1915 - Citation à l'ordre de l'armée le 1er février 1916 - Grade de Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 12 avril 1916 - Pilote de l'escadrille de l'escadrille V 90 S du 27 mars au 19 mai 1916 - Pilote de l'escadrille V 84 S du 19 mai au 17 août 1916 - Nommé Lieutenant, le 27 juin 1916 - Convalescence d'août 1916 au 30 octobre 1916 - Chevalier de la Couronne Roumanie - Pilote de l'escadrille N 79 du 29 janvier au 6 juillet 1917 - Gelure complète de la figure au cours d'une expédition, le 23 mars 1917 - Citation à l'ordre de l'armée, le 11 avril 1917 - Pilote et commandant de l'escadrille SOP 129 du 4 août au 22 août 1917, date de sa capture - Citation à l'ordre de l'armée le 14 août 1917 - Fait prisonnier au retour d'une mission de bombardement sur Fribourg-en-Brigsau, le 22 août 1917 - Interné à Mulheim, Carlsruhe, Lanfshut, Burg bei Maddeburg, Francfort-sur-le Mein - Evadé d'Allemagne en compagnie du Ltt Marchal, le 26 février 1918 - Habillé en ouvrier, sort du camp caché dans une voiture bachée - Voyage en chemin de fer de Francfort-sur-le-Mein à Aix-la-Chapelle - Passe la frontière, le 28 février - Lauréat de la grande médaille d'or de l'Aéro-club de France - Pilote du GDE du 17 avril au 18 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 18 au 23 mai 1918 - Pilote et commandant de l'escadrille BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918 - Blessé à la tête en combat aérien, entre Montdidier et Roye, le 25 juin 1918 - Nommé Capitaine à titre temporaire, le 14 août 1918 - Sept victoires homologuées pendant la 1ère guerre mondiale - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 décembre 1918 - Dirigé sur la STAé pour être affecté à la mission temporaire aux Etats-Unis, le 1er mars 1919 - Nommé Commandant l'escadrille VR 541 (devenue 7ème escadrille de l'aviation militaire d'Afrique) du 18 avril 1919 au 10 mars 1920 - Officier de la Légion d'Honneur, le 9 juillet 1919 - Marié avec Mlle Isabelle Louise Albertine Pélisson, le 19 juillet 1919 - Dirigé sur l'école des mécaniciens de Bordeaux pour suivre un cours de trois mois, le 10 mars 1920 - Placé en position de "Hors cadre Aéronautique", le 21 mai 1920 - Affecté au 36ème régiment d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 35ème régiment d'aviation, pour le compte de l'aéronautique de l'armée française du Levant, le 25 décembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 2 septembre 1922 - Commandant la 2ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de Neustadt, le 3 septembre 1922 - Désigné pour suivre le cours de tir et de bombardement au centre d'instruction de Cazaux, le 17 janvier 1923 - Nommé Adjoint au commandant du 1er groupe du 12ème RAB, le 17 octobre 1923 - Commandant du 1er groupe de bombardement du 12ème RAB de Neustadt, le 8 février 1924 - Désigné comme directeur des cours d'observateurs et de mitrailleurs de Meknès, le 17 octobre 1924 - Nommé Chef de bataillon, le 24 mars 1925 - Commandant du 37ème régiment d'aviation - Blessé au combat par une balle au coude gauche, le 28 avril 1925 - Grièvement blessé, d'une balle au ventre, au cours d'une mission de reconnaissance, en basse altitude, sur le plateau de l'Ourtzagh (Maroc) pendant la guerre du Rif, le 14 mai 1925 - Décédé des suites de ses blessures à l'hôpital Auvert de Fès (Maroc), le 15 mai 1925 - Commandeur de la Légion d'Honneur à titre posthume, le 15 mai 1925 - Photo Benoit Bellet transmise par Alain Le Breus, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation à l'ordre de l'armée en date du 21 octobre 1914 : "Fait preuve chaque jour d'un dévouement, d'une tenacité et d'un mépris absolu du danger, volant jusqu'à l'extémité de ses forces et celle de son avion. Exécute jusqu'à 4 vols par jour pour revenir bombarder plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus par l'artillerie allemande. A lancé dans une même journée jusqu'à 18 bombes et 5.500 fléchettes. N'a pas hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses lignes et a attaquer à plusieurs reprises un Drachen."

* Citation n° 26 à l'ordre de l'armée d'Orient du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 1er février 1916 : "Bravoure au-dessus de tout éloge, exécutant quand le temp le permet plusieurs bombardements par jour."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Slt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille V 90, en date du 12 avril 1916 : "Pilote ardent, brave et adroit. Se distingue presque journellement, volant de jour et de nuit jusqu'au surmenage. Le 23 mars , au cours d'un bombardement, a livré combat dans les lignes adverses à un avion ennemi qui a été abattu. Le 27 mars a, par l'habileté de sa manoeuvre, permis à son observateur d'abattre un avion ennemi. A déjà reçu la croix de guerre."

* Citation n° 293 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille N 79, en date du 1er avril 1917 : "Officier au-dessus de toute éloge, toujours prêt à courir au danger et réclamant les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Le 17 mars, sans protection, a continué sa mission jusqu'au bout, loin dans les lignes ennemies, malgré un combat avec cinq avions. Le 18 mars, poursuivant l'ennemi en retraite, l'a mitraillé à moins de 200 mètres, semant la panique. Le 21 mars, a exécuté une reconnaissance mointaine à très basse altitude, revenant avec son avion criblé de balles et d'éclats d'obus, mitraillant les servants d'une batterie. Le 23 mars, par une température exceptionnellement rigoureuse, a complétement terminé sa mission, revenant avec les renseignements les plus précieux, la figure complétement gelée. Déjà cité trois fois à l'ordre du jour."

* Citation n° 23 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 14 août 1917 : "Officier d'une bravoure légendaire, a 500 heures de vol au-dessus de l'ennemi, a abattu deux avions et un Drachen ennemi. Le 11 août 1917, a exécuté un raid de bombardement de 500 km dans les lignes allemandes."

* Citation n° 576 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, pilote de l'escadrille SOP 129, en date du 12 mai 1918 : "Officier d'une modestie qui égale sa bravoure légendaire est pour tous un superbe exemple d'énergie inlassable et de courage réfléchi. Le 22 août 1917, au cours d'un bombardement sur Fribourg, ayant son gouvernail de profondeur atteint par la DCA à son arrivée sur l'objectif, néanmoins exécute sa mission. Recherchant à regagner nos lignes, attaqué par plusieurs avions ennemis. Son moteur perçé de balles, a dû atterrir près de Colmar. Blessé à l'atterrissage. Pendant toute sa captivité, a constamment préparé son évasion rendue de plus en plus difficile par de nombreux changements de camps. par son opiniatre volonté, a réussi à s'évader le 26 février après 6 mois seulement de captivité. Aussitôt arrivé en France, a demandé à reprendre sa place parmi les camarades du groupe de bombardement n° 4."

* Citation n° 8445 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 13 juillet 1918 : "Pilote du plus grand courage assurant le commandement d'une escadrille de bombardement avec la vigueur et l'entrain qui ne l'ont jamais quitté. Toujours en tête de son unité, la conduisant jusqu'à trois fois par jour loin chez l'ennemi, a ramené son avion criblé de balles dans de violents combats. Exécutant son entier bombardement au cours d'une lutte contre des adversaires supérieurs en nombre, a abattu son quatrième avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Quatre citations."

* Citation n° 8629 à l'ordre de l'armée du Ltt Albert Edmond Mézergues, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 19 juillet 1918 : "Excellent commandant d'escadrille et brillant pilote de guerre et pour tous ses subordonnés, un exemple d'énergie, de magnifique bravoure en même temps que de modestie. Au cours d'une expédition de bombardement après un premier combat, a soutenu une seconde attaque contre de nombreux adversaires. Blessé grièvement, son mitrailleur hors de combat, a réussi à atterrir dans nos lignes sous le feu de l'ennemi. Une blessure antérieure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 10.509 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues du 12ème régiment de Hussards, commandant de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918: "Ne cesse de prodiguer les preuves d'une éclatante et audacieuse bravoure et communique à son escadrille, son entrain et son invincible confiance dans le succès de toutes ses entreprises. Dans les offensives d'août et septembre, intervenant avec une fougue admirable, à la tête de ses pelotons, dans la poirsuite de l'ennemi, bombardant et mitraillant les rassemblements et les convois à très basse altitude, a contribué au succès de nos armes. Le 12 septembre 1918, a exécuté ainsi deux expéditions par un temps extrêmement pénible, attaquant l'ennemi à 300 mètres. Le 14 septembre, a conduit son escadrille sur une gare éloignée du champ de bataille et a réussi à l'atteindre en combattant pendant toute la route contre un ennemi trois fois supérieur en nombre. Au cours de la lutte, a abattu son sixième avion ennemi. Deux blessures. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Six citations."

* Citation n° 84 à l'ordre de la 1ère division de l'armée du Levant du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 22 novembre 1921 : "Officier doué des plus belles qualités militaires et qui a exercé avec maitrise le commandement des escadrilles de la 1ère division du Levant. D'une audace devenue légendaire dans son arme, n'a cessé de donner à son personnel l'exemple de dévouement et de l'abnégation. A toujours pris part en tête de ses avions aux mission les plus périlleuses et a rendu ainsi aux troupes de la 1ère division les plus signalés services."

* Citation n° 148 à l'ordre de l'armée du Cne Albert Edmond Mézergues, en date du 23 septembre 1922 : "Officier d'un allant, d'une bravoure et d'un mérite tout à fait exceptionnel. Toujours au premier rang dans l'action. Vient encore de se signaler pour la manière remarquable par laquelle il a conduit son escadrille lors des bombardements des 24 et 27 dans le Djbil druze et a obtenu un superbe rendement."

* Citation n° 166 à l'ordre de la DOE du Cne Albert Edmond Mézergues : "A accompli brillamment un raid aérien de reconnaissance et a fait preuve des plus belles qualités d'énergie et d'endurance en couvrant en 11 heures 15 une distance de 1300 km dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Commandeur de la Légion d'Honneur et citation n° 84 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 10 juillet 1925 : "Mézergues (Albert), chef de bataillon au 37ème régiment d'aviation. Officier au 16 juin 1920. Pour prendre rang du 15 mai 1925. Titres exceptionnels : d'une bravoure légendaire, ayant un magnifique passé de guerre et des qualités de commandement qui faisait de lui un chef d'aviation hors pair. A donné le plus bel exemple pendant plusieurs semaines à ses équipages dans une période critique. Blessé une première fois. A repris presque aussitôt son poste de combat et a été blessé bientôt après très grièvement dans une mission effectuée à basse altitude pour mieux reconnaitre l'ennemi. Croix de Guerre des TOE avec palmes."

* Citation n° 529 à l'ordre de l'armée du Chef de bataillon Albert Edmond Mézergues, en date du 5 juin 1925 : "Magnifique soldat. Chef d'aviation remarquable. Entraineur d'hommes, d'un courage inlassable. Donne constamment à son groupe le plus bel exemple d'énergie, d'allant, de dévouement aux autres armes et d'esprit de sacrifice. A eu son appareil plusieurs fois traversé par des balles, alors qu'il cherchait à déterminer exactement l'objectif de ses escadrilles. A eu le 15 avril 1925 son avion descendu à proximité d'un poste. Le 28, a été blessé d'une balle au bras, a néanmoins continué sa mission jusqu'au bout, indiqué l'emplacement des dissidents à la colonne puis à ses équipages avant de songer à se faire soigner."

Sgt Charles Tissot - Né le 12 août 1891 à Gué de Longroi (Eure-et-Loir) - Fils d'Ernest Gustave Pissot et de Louise Adèle Gauthier - Profession avant guerre boulanger - Service militaire à la section de marche de COA du Maroc Oriental, à compter du 9 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 11 juin 1913 - Affecté à la 20ème section de COA, le 14 juin 1913 - Campagne en Algérie du 10 au 20 juin 1913 - Campagne au Maroc à compter du 21 juin 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" en date du 25 avril 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme mitrailleur de l'escadrille BR 131 du 26 septembre 1917 au 7 avril 1919 - Nommé Caporal, le 25 avril 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 décernée le 8 juin 1918 - En subsistance à la 18ème compagnie du CIACB du 10 au 11 juillet 1918 - Stage au CIAO du 15 août au 16 septembre 1918 - Citation n° 73 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 13 décernée le 27 février 1919 - Tué au cours d'une collision aérienne pendant un vol de groupe, à Schuvegenhen (Palatinat), le 7 avril 1919 - Les autres membres d'équipage tués au cours de la collision sont : Sgt Jean Delouche (pilote), Sgt Julien Dupuis (pilote) - Cal Auguste Staudt (mitrailleur/bombardier) - Remarquez l'insigne métallique - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.

* Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 décernée le 8 juin 1918 : "Mitrailleur remarquable par son entrain et son dévouement. A exécuté de nombreux bombardements au cours desquels il a dû soutenir de très durs combats. le 1er juin a contribué à abattre un avion ennemi et par une défense énergique a permis à son pilote de ramener dans nos lignes son appareil gravement endommagé."

* Citation n° 73 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 13 décernée le 27 février 1919 : "Excellent mitrailleur d'un courage et d'une audace remarquable. Volontaire pour toutes les missions. Au cours de nombreux bombardements a soutenu de durs combats faisant preuve d'une grande énergie et d'un mépris absolu du danger."

Sgt Louis Broquet, pilote de l'escadrille BR 131 du 2 juin 1918 au 1er mai 1919, pose dans les environs de Nouvion-en-Ponthieu, où réside sa mère, le 22 novembre 1919 - Il porte l'insigne métallique de l'unité - Photo Julien Rémy transmise par Guy Rémy, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Louis Charlemagne Léopold Broquet - Né le 7 juillet 1899 à Lamotte-Buleux (Somme) - Fils de (père non connu) et d'Amélina Broquet - Domiciliée au Nouvion-en-Ponthieu (Somme) - Profession avant guerre Clerc de notaire - Classe 1919 - Recrutement d'Abbeville sous le matricule n° 329 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre et incorporé au 5ème régiment de Dragons, à compter du 31 août 1916 - Proposé pour un changement d'armes dans l'infanterie, sur sa demande (Chasseurs à pied ou Zouaves) pour Hygroma-ischiatique à droite (guéri), par la commission de réforme de Tours, le 14 novembre 1916 - Passé au dépôt commun des 4ème et 9ème régiments de Cuirassiers, le 28 novembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 octobre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.850 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 6 janvier 1918 - Nommé Caporal, le 22 janvier 1918 - Stage "bombardement" à l'école de bombardement du Crotoy, du 11 février au 7 mars 1918 - Pilote du GDE du 17 mars au 2 juin 1918 - Lâché sur Breguet 14 B2, le 25 avril 1918 - Pilote de l'escadrille BR 131 du 2 juin 1918 au 1er mai 1919 - Convoyage d'un avion depuis la RGA du 9 au 11 juin 1918 - Nommé Sergent, le 15 août 1918 - A effectué des missions de bombardement, les 20 et 29 août, 1er, 26, 27, 28 et 29 septembre 1918 - En mission de bombardement les 1er, 2, 3, 5, 9, 10, 27, 29 octobre 1918 et les 1er et 6 novembre 1918 - Citation n° 49 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 15 octobre 1918 - Citation à l'ordre de la brigade aérienne, en date du 24 décembre 1918 - Croix de Guerre 2 étoiles de bronze - Pilote de l'escadrille BR 111 en formation pour l'armée d'Orient du 1er mai au 21 août 1919 - Rengagé au titre du 3ème régiment d'aviation de bombardement, devenu 12ème régiment d'aviation, le 31 août 1919 - Affecté au 153ème régiment d'infanterie, le 24 mars 1920 - Détaché à l'école de spécialistes de l'aéronautique pour suivre les cours de mécaniciens pilote, le 12 juillet 1920 - A obtenu le certificat d'instruction technique - Affecté au 12ème régiment d'aviation de Neustadt (Allemagne) par réorganisation, le 31 août 1922 - Nommé Adjudant, le 1er janvier 1923 - Breveté mécanicien d'aéronautique, le 2 avril 1925 - Rayé sur sa demande du personnel navigant, le 13 août 1925 - Affecté par voie de changement de corps au 37ème régiment d'aviation, le 31 août 1925 - Embarqué à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 5 septembre 1925 - Débarqué à Casablanca, le 8 septembre 1925 - Affecté ai 11ème régiment d'aviation, le 8 septembre 1925 - Rapatrié, le 9 novembre 1925 - Médaille coloniale "Maroc 1925" - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 22 novembre 1925 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, le 22 décembre 1925 - Affecté au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique (services techniques), le 30 octobre 1926 - Admis dans le corps des sous-officiers de carrière, le 8 août 1928 - Nommé Adjudant-chef, le 1er avril 1929 - Brevet de chef de section "Mécanicien breveté", le 30 avril 1929 - Passé dans l'arme de l'aéronautique, le 4 mai 1929 - Nommé à l'emploi d'agant technique du service technique de l'aéronautique, le 16 août 1932 - Admis à la retraite, le 1er septembre 1932 - Affecté au titre des réserves au 1er groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 8 septembre 1932 - Nommé Sous-lieutenant mécanicien de réserve d'aéronautique, le 29 avril 1933 - Affecté au 1er bataillon de l'air (changement de dénomination du 1er GOA, le 1er août 1933 - A accompli une période d'instruction de 21 jours aux services techniques et industriels de l'aéronautique du 4 au 24 septembre 1933 - Affecté à la 17ème compagnie de l'air, le 1er octobre 1934 et mis à la disposition du directeur des constructions aériennes - La mise à disposition est annulée, le 22 décembre 1934 - Domicilié au 9, avenue de la Porte de Plaine à Paris, à compter du 1er juillet 1936 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 août 1939 - Sources : Pam - FM département de la Somme - CCC escadrille BR 131 - CCC escadrille BR 111 - Liste des brevets militaires - JORF - Dernière mise à jour : 29 février 2016.

* Citation n° 49 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 13, en date du 15 octobre 1918 : "Pilote très énergique et très allant, a accompli de nombreux bombardements et soutenu de durs combats. Le 31 juillet 1918, ayant eu son mitrailleur grièvement blessé, a réussi à se dégager d'une ennemi en nombre et à regagner nos lignes. le 20 septembre, a réussi un bombardement dans des conditions atmosphériques très défavorables."

* Citation à l'ordre de la brigade aérienne, en date du 24 décembre 1918 : "Très bon pilote dont l'allant et le sang-froid sont dignes d'admiration, a pris part à plusieurs bombardements difficiles mitraillant à basse altitude."

* Chevalier de la Légion d'Honneur du Ltt Louis Charlemagne Léopold Broquet, en date du 6 août 1939 : "22 ans de services, 8 campagnes. A été cité. 11 ans de bonifications pour services aériens. médaillé militaire du 22 décembre 1925. Combattant volontaire. A accompli trois périodes d'entrainement aérien volontaire."

Slt Henri Charles Léon Marie Teilhac - Né le 22 octobre 1896, à Montauban (Tarn-et-Garonne) - Fils de Charles François Paul Teilhac (officier au 20ème RI) et de Rose Catherine Joséphine Marie Barberet - Domiciliés "Villa Pomponne" à Montauban - Profession avant guerre Elève du Prytanée militaire et résidant à La Fléche (Sarthe) - Classe 1916 - Recrutement de Montauban (Tarn-et-Garonne) sous le matricule n° 1058 - Mobilisé au 139ème régiment d'infanterie, le 13 avril 1915 - Nommé Caporal, le 10 décembre 1915 - Nommé Sergent, le 20 décembre 1915 - Nommé Aspirant, le 1er janvier 1916 - Affecté au 69ème régiment d'infanterie, le 18 juillet 1916 - Blessé par plaie pénétrante au dos par éclat d'obus, le 20 avril 1917 - Citation n° 168 à l'ordre de la division, le 28 avril 1917 - Citation n° 192 à l'ordre de la division en date du 15 août 1917 - Croix de Guerre avec deux étoiles d'argent - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 25 novembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 11.409 obtenu à l'école d'aviation militaire de châteauroux, le 9 février 1918 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation "bombardement" à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 29 avril 1918 - Lâché sur Breguet 14 B2, le 17 mai 1918 - Stage au CIACB de perthes du 3 juin au 12 août 1918 - Pilote de l'escadrille BR 131 du 12 août au 14 septembre 1918 - Nommé sous-lieutenant à titre temporaire, le 1er février 1918 - A participé à des missions de bombardement, le 28 août et les 12, 13 et 14 septembre 1918 - Le 24 septembre 1918, vingt-huit avions du GB 4 sont partis à 8h30 et ont bombardé : Conflans (16 avions), Jonville (6 avions) - Cinq Caudron R XI ont assuré la protection des bombardiers - Au cours de cette mission, un gros dispositif allemand a attaqué en masse les bombardiers et leur escorte - Un combat général, très dur, a duré 35 mn - 3000 cartouches ont été tirées pendant le combat. Sept avions allemands ont été déclarés comme abattus en flammes ou se sont écrasés au sol. Huit avions français ne sont pas rentrés et ont été abattus : 4 Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 132 - un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 131 (équipage Teilhac / Jacquet) et deux Caudron R XI de la C XI 46. Malgré les attaques allemandes, 4280 kg de projectiles ont été lancés et 2 clichés pris - Vingt Breguet 14 B2 du GB 3 ont bombardé le région de Jonville, vers 10h45 - Sur l'objectif, ils étaient protégés par des patrouilles de SPAD et n'ont eu aucun combat à livrer - L'équipage Slt Henri Teilhac / Cal René Jacquet a été tué - Leur adversaire était probablement le Ltn der R. Niethammer du Jasta 13 (sa 3ème victoire) - Le pilote allemand a remporté six victoires pendant la Grande Guerre - Nommé Lieutenant, à titre définitif, à titre posthume, en date du 1er février 1920 - Sources : Registre des naissances de la ville de Mautauban - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 131 - JMO 1ère division aérienne - Fiche matricule du département du Lot-et-Garonne (82) - JORF - Dernière mise à jour : 23 juillet 2017.

* Citation n° 168 à l'ordre de la division, en date du 28 avril 1917 : "Sous-officier remarquable par son courage, son sang-froid et son mépris absolu du danger. A été blessé le 20 avril 1917 en accomplissant sous un violent bombardement une mission qui lui avait été confiée."

* Citation n° 192 à l'ordre de la division, en date du 15 août 1917 : "D'un entrain et d'un courage remarquables. Le 10 août 1917, a dirigé sous un violent bombardement un groupe de contre-attaque et à remplir la mission avec plein succès."

 

Photo du Slt Edouard Pavinet

Slt Jean Henri Edouard Pavinet - Né le 31 octobre 1894 à Faverges (Haute-Savoie) - Fils de Michel Pavinet et d'Annette Augustine Filippi - Profession avant guerre Ingénieur électricien - Classe 1914 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 50 - Mobilisé au titre du 4ème régiment du Génie, le 4 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 14 décembre 1914 - Affecté au 9ème régiment du Génie, le 23 février 1915 - Nommé Aspirant, le 3 mars 1915 - Citation n° 39 à l'ordre de la division, le 20 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 20 avril 1916 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8708 obtenu à l'école militaitre d'aviation de Chartres, le 19 septembre 1917 - Titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 7296 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 22 septembre 1917 - Pilote du GDE du 21 septembre au 2 janvier 1918 - Lâché sur Breguet 14, le 24 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 (GB 4) du 2 janvier au 6 mai 1918 - Stage de transformation Breguet 14 B 2 du 2 au 11 mars 1918 - Nommé Lieutenant, le 25 avril 1918 - A effectué des missions de bombardement, les 2, 3 et 6 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, lors d'un combat aérien contre six avions ennemis, au nord-ouest de Faillouel (Aisne), le 6 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Cne René Monier (mitrailleur) qui a également été tué - Ce jour, deux Breguet 14 B2 de la BR 131, dont celui de Pavinet et Monier, ont été abattus par les Ltn Wilhelm Schwartz (3ème victoire) et Ltn Robert Hildebrandt (4ème victoire), des pilotes du Jasta 13 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 14 février 1919 - Sources : Pam - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Haute-Savoie - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille BR 131 - JORF - MpF (2 fiches) - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 8 février 2024.

* Citation n° 39 à l'ordre de la division, le 20 mai 1916 : "Du 8 au 12 mai, s'est constamment fait remarquer par son ardeur et son courage pendant l'exécution de travaux délicats au contact immédiat de l'ennemi. N'hésitant pas, pour s'assurer de lui-même de la bonne position des travaux dont il était chargé à se porter dans des régions violemment battues. Jeune officier du plus grand mérite."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Ltt Edouard Pavinet du 4ème régiment de Génie, pilote de l'escadrille 131, en date du 14 février 1919 : "Jeune officier plein de courage et d'allant, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A effectué de nombreux bombardements. Le 6 mai 1918, est tombé glorieusement en combattant six avions ennemis. Une citation."

MdL Gaston Méchin - Biographie à venir - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

Les hommes

Ltt Amédée Pitault - Né le 30 mars 1893 à Bourges (Cher) - Fils d'Etienne Pitault et de Marcelle Brunet - Profession Intituteur - Classe 1913 - Recrutement de Bourges sous le matricule n° 761 - Engagé volontaire pour 3 ans au 2ème régiment d'infanterie, le 14 octobre 1913 - Nommé Caporal, le 25 février 1914 - Nommé Sergent, le 17 septembre 1914 - Nommé Adjudant, le 12 octobre 1914 - Médaille Militaire et une citation n° 482 à l'ordre de l'armée, le 20 décembre 1914 - A pris part aux batailles de Charleroi, de la Marne, d'Arras - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 22 décembre 1914 - Une blessure de guerre, le 18 juin 1915 - Citation n° 20 à l'ordre de la 20ème division d'infanterie, en date du 25 juin 1915 - Hospitalisé et convalescence du 18 juin au 22 octobre 1915 - En 1915, a pris part aux attaques d'Artois, d'Argonne - Une blessure de guerre, le 23 janvier 1916 - Hospitalisé et convalescence du 23 janvier au 24 mai 1916 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Affecté au 202ème régiment d'infanterie, le 4 novembre 1916 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 28 février 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 27 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7405 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 11 juillet 1917 - Stage de perfectionnement sur avions Nieuport à l'école militaire d'aviation d'Avord du 22 juillet au 27 novembre 1917 - Pilote du GDE du 27 au 30 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 30 novembre 1917 au 13 octobre 1918 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un avion du 8 au 11 mai 1918 - Convoyage d'un avion du 12 au 18 mai 1918 - Convoyage d'un avion du 17 au 20 juin 1918 - En mission du 9 au 10 juillet 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 9308 à l'ordre de l'armée, le 24 août 1918 - Resté au terrain de Mauregard du 7 au 9 septembre 1918 - Citation n° 344 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 19 septembre 1918 - Détaché à l'escadrille BR 131 du 12 au 18 octobre 1918 - Commandant de l'escadrille BR 131 du 18 octobre 1918 au 14 novembre 1919 - En mission dans les lignes, les 27 et 29 octobre et 1er, 3, 4, 6 novembre 1918 - A exécuté 47 bombardements, un lâché de tracts, 8 missions de barrage, 2 reconnaissances aériennes, un avion ennemi abattu, 132h50 de vol au-dessus de l'ennemi - En 1918, a pris part aux missions de bombardement sur l'Alsace, sur l'Allemagne, Montdidier, Noyon, de la bataille de la Marne en juillet, de l'offensive française d'août jusqu'à la prise de St-Mihiel en septembre 1918 - Citation n° 13 à l'ordre de la division aérienne, en date du 7 janvier 1919 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 25 juin 1919 - Nommé Officier adjoint, chargé du matériel du GB 3, le 7 novembre 1919 - Affecté au 3ème régiment d'aviation de bombardement, le 1er janvier 1920 - Le 3ème régiment de bombardement devient le 12ème régiment d'aviation de bombardement par changement de numérotation suite à réorganisation des régiments d'aviation, le 1er août 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation d'observation, le 1er août 1920 - Affecté au centre d'instruction d'aviation d'Avord, le 25 mai 1922 - Affecté au 35ème régiment d'aviation pour servir à l'aéronautique de l'armée du Levant, le 7 juin 1923 - Citation n° 322 à l'ordre de l'aviation française au Levant en date du 8 juillet 1925 - Totalise 250 heures de vol - Citation n° 398 à l'ordre de l'armée, en date du 30 novembre 1925 - Officier de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1926 - Séjour prolongué de 6 mois, à compter du 23 octobre 1926 - Nouveau séjour de 18 mois à partir du 23 octobre 1926 - Embarqué à Beyrouth, le 9 décembre 1926 - Citation de la 1ère escadrille du 4ème groupe du 39ème RAO - Elle est accordée au groupement d'aviation de Deraa, en date du 21 mai 1928 - Citation de la 4ème escadrille du 4ème groupe du 39ème RAO, en date du 21 mai 1928 - Nommé Commandant, le 25 mars 1929 - Nouveau séjour au Levant, à compter du 14 juin 1929 - Autorisé à prolonger son séjour, jusqu'au 2 février 1931 - Cesse le commandement du 2ème groupe pour prendre le commandement du 3ème groupe, le 10 décembre 1930 - Rapatrié en métropole, le 31 mai 1931 - Affecté au 34ème régiment d'aviation - Par réorganisation, le 34ème régiment d'aviation devient la base aérienne du Bourget, le 1er novembre 1934 - Nommé Lieutenant-colonel, le 15 juin 1935 - Commandant de la 1ère escadre aérienne, le 1er juillet 1936 - Commandeur de la Légion d'Honneur, le 11 juillet 1936 - Commandant de la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - A cette date , la 1ère escadre aérienne devient la base aérienne de Villacoublay - Affecté à la base aérienne d'Etampes, le 29 octobre 1936 - Nommé Colonel, le 15 septembre 1938 - Tué au cours d'un accident aérien, sur le terrain de Gray (Haute-Saône), le 25 octobre 1938 - Sources utilisées : Livre d'or de l'escadrille BR 131 - Pam - CCC - JORF - FM (31) - Dernière mise à jour : 18/11/2014 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

* Médaille Militaire et une citation n° 482 à l'ordre de l'armée, en date du 29 janvier 1915 (ou le 30 décembre 1914) : "A occupé avec sa section et des isolés qu'il a ralliés un point d'appui important qui venait d'être évacué au contact de l'ennemi, a mis ce point d'appui en état de défense et s'y est maintenu contre toutes les tentatives de l'adversaire."

* Citation n° 118 à l'ordre de la 20ème division d'infanterie, en date du 25 juin 1915 : "Officier d'une bravoure éprouvée. S'est distingué par son énergie dans la lutte pied à pied pour la défense de la tranchée conquise. A été blessé."

* Citation n° 7884 à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1918 : "Très bon officier pilote, plein d'allant et de courage, toujours prêt à accomplir les missions périlleuses. Au cours d'un bombardement dans les lignes ennemies, a abattu un avion de chasse adverse après un dur combat dans lequel il eut à se mesurer seul avec une patrouille ennemie nombreuse. Quatre blessures. Médaillé Militaire pour faits de guerre. Une citation."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation n° 9308 à l'ordre de l'armée, en date du 24 août 1918 : "Officier d'élite, exemple constant de conscience et de devoir. Vient de se signaler à l'admiration de tous en soutenant le 17 juillet dans des cirnconstances difficiles un combat acharné contre trois adversaires. Grâce à son énergie et son sang-froid, a réussi à atterrir à proximité de nos lignes. Le 19 juillet, a effectué deux bombardements et livré deux fois combat à l'aviation ennemie. Trois blessures. Médaille Militaire pour faits de guerre. deux Citations."

* Citation n° 344 à l'ordre de la 10ème armée, en date du 19 septembre 1918 : "Pilote d'élite et modèle de bravoure pour tous les jeunes qu'il entraîne par son courage et son mépris du danger. A exécuté quatre fois deux bombardements dans la même journée dans des conditions parfois très pénibles et mitraillant les troupes à basse altitude. A livré de nombreux combats."

* Citation n° 13 à l'ordre de la division aérienne, en date du 7 janvier 1919 : "Chef d'escadrille et pilote remarquable, ayant conquis au plus haut point l'estime et la confiance, tant de ses supérieurs que de ses subordonnées. Vrai champion de l'honneur et du devoir, toujours à la tête des volontaires pour les missions les plus difficiles et entrainant ses compagnons par son éclatante bravoure, son infatigeable énergie et sa foi dans nos succès. Légion d'Honneur. Médaille Militaire. Quatre blessures. Quatre citations."

* Citation n° 322 à l'ordre de l'aviation française au Levant, en date du 8 juillet 1925 : "Au Levant depuis octobre 1923. Pilote hors de pair. Payant constamment de sa personne. Chef de groupe d'une intrépidité sans exemple. A exécuté 22 voyages de plus de 500 kms. A fait de son groupe une unité de tout premier ordre. A pris part, le 10 juin, à la tête de 18 avions de son groupe de bombardement contre les tribus Bouseraya et est rentré avec son avion attaeint par des balles. A accompli le lendemain en pleine tempête un raid de 1400 kms en 11h30. A totalisé jusqu'à ce jour 250 heures de vol."

* Citation n° 398 à l'ordre de l'armée, en date du 30 novembre 1925 : "Pilote hors de pair , a commandé dans des circonstances difficiles le groupement de bombardement en opérations dans le Djebel Druze. A insuflé à son personnel, par sa ténacité et son mépris du danger, le plus pur esprit du devoir. A payé de sa personne sans compter participant notamment au ravitaillement de la citadelle encerclée de Soucida. Les 6 et 7 août, s'est une fois de plus imposé à l'admiration de tous en partant le premier bombarder de nuit dans des conditions particulièrement difficiles. A pris part à la presque totalité des bombardements et à de nombreuses reconnaissances à basse altitude."

* Citation de la 1ère escadrille du 4ème groupe du 39ème RAO - Elle est accordée au groupement d'aviation de Deraa, en date du 21 mai 1928 : "Sous le commandement du Capitaine de Boysson, puis du Capitaine Pitault et commandants la 1ère escadrille Capitaine de Castet et Ltt Fourestier. Groupement d'élite dont la réputation de bravoure et de sacrifice déjà légendaire au Djebel Druze, ne s'est jamais démenti au cours des opérations d'avril à septembre 1926. Entrainés par des chefs ardents et jeunes pilotes, mitrailleurs, observateurs et mécaniciens ont donné toute la mesure de leur valeur. A maintenu bien haut les glorieuses traditions du passé de l'aviation, se dévouant sans cesse pour les besoins de l'infanterie qui reconnaissant du sacrifice consenti lui a voué son admiration et sa sympathie tant pour les missions de liaisons que les évacuations effectuées sur des terrains de fortune où seule l'audace de ses pilotes, animés des plus beaux sentiments de camaraderies d'armes, a permis l'enlévement de nombreux blessés graves. A, en outre, contribué puissamment au succès des opérations en semant la terreur chez les rebelles, attaquant ces derniers dans leurs repaires et souvent à très basses altitudes effectuant dans une période de cinq mois 698 bombardements, 102 reconnaissances, 323 liaisons d'infanterie, 104 évacuations sanitaires, jetant 197 tonnes de bombes et tirant 329.000 cartouches."

* Citation de la 4ème escadrille du 4ème groupe du 39ème RAO, en date du 21 mai 1928 : "1ère) aux ordres du Capitaine Pitault, commandant le groupe d'escadrilles; du capitaine Gazeau, commandant la 3ème escadrille et du Ltt Reverdy, commandant provisoirement la 4ème escadrille. A fait l'admiration de tous par son aptitude à remplir toutes les missions et le sens tactique remarquable de ses pilotes et observateurs. S'est engagée à fond les 19, 20 et 21 juillet pour éclairer et guider les colonnes chargées de nettoyage de la Ghossta. A porté le dévouement de ses équipages pendant ces trois jours jusqu'à l'extrême limites des forces humaines. Même conduite admirable pendant les journées des 24 et 25 juillet 1926.
2ème) Unité d'élite, qui a pris la plus large part à toutes les opérations directes effectuées depuis le 20 juillet 1926 dans la région de Damas. Sous le commandement du Lieutenant Reverdy, s'est particulièrement distinguée les 23 et 24 octobre 1926 en bombardant et mitraillant à très basse altitude jusqu'à la nuit tombée une bandes de rebelles qui arrêtait la progression de nos escadrons. A obligé cette bande à se disperser et lui a infligé des pertes énormes."

Cne Pierre Henri Jacques Beauté - Né le 3 octobre 1891, à Paris (75) - Fils d'André Beauté et d'Henriette Levoyer - Domiciliés 11, avenue de la République à Paris (75) - Classe 1911 - Recrutement au 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1135 - Profession avant guerre Ingénieur en construction aéronautique et mécancique chez Panhard et Levassor - Engagé au 1er groupe aéronautique, à compter du 8 octobre 1912 - Affecté au dépôt de l'Aérostation, le 2 août 1914 - Affecté à la compagnie de la SFA, le 15 septembre 1914 - Affecté à l'école militaire d'aviation de Pau, le 15 novembre 1914 - Affecté à l'école militaire d'aviation d'Avord du 7 janvier au 20 avril 1915 - Brevet de pilote militaire n° 800 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Avord, le 13 avril 1915 - Pilote à la RGA du Bourget-Dugny du 13 avril au 10 mai 1915 - Pilote de l'escadrille VB 106 du 11 mai 1915 au 1er février 1917 - En mission à la RGA du 12 au 18 juillet 1915 - Une citation à l'ordre du 2ème groupe de bombardement, en date du 15 août 1915 - Citation n° 2094 à l'ordre de l'armée, en date du 20 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant, le 5 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille C 227 du 1er février au 2 août 1917 - Nommé Lieutenant, le 2 avril 1917 - Pilote de l'escadrille VB 110 du 2 au 21 août 1917 - Commandant de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 23 août 1917 au 25 mai 1918 - Citation n° 33 à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1917 - En mission du 12 au 18 novembre 1917 - En mission du 5 au 10 décembre 1917 - Hospitalisé à Luxeuil et convalescence du 4 janvier au 1er avril 1918 - Reprend son commandement de la 131, le 9 avril 1918 - En mission à la GDE du 13 au 18 avril 1918 - A réalisé des missions, les 27 avril et 2, 3, 4, 16, 17, 19 mai - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 10 juillet 1918 - Pendant la Grande guerre, il a réalisé 51 bombardements de jour dans les lignes ennemies, un bombardement de nuit à 200 km dans les lignes adverses, 22 réglages d'artillerie lourde à longue portée de plus de trois heures, dont trois sur des objectifs entre 27 et 30 km, 36 vols de protection de réglage, 22 receonnaissances d'armée ou de corps d'armée, 4 surveillances de secteur, 13 combats aérien et 505 heures de vol dont 312h40 au dessus de l'ennemi - Affecté au CIAB à compter du 25 mai 1918 - Nommé Capitaine - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, le 29 juin 1923 - Médaille du Nicham Ftikar - Nommé aux écoles de perfectionnement du Gouvernement militaire de Paris - Nommé Chef de Bataillon en 1932 - Affectation spéciale à la 2ème région aérienne, le 7 août 1936 - Sources : Livre d'or de la BR 131 - Pam - CCC - JORF - Dernière mise à jour : 17/11/2014 - Photo collection Marc Dantlo que je remercie pour son aide.

* Une citation à l'ordre du 2ème groupe de bombardement du Sgt Pierre Henri Jacques Beauté, pilote de l'escadrille VB 106, en date du 15 août 1915 : "Très bon pilote audacieux et réfléchi. par deux fois (3 juin et 7 juin) a été seul à réussir une opération particulièrement difficule. A pris part avec succès au raid du 30 huillet (Pechelbronn) exécuté dans des circonstances atmosphériques très défavorables."

* Croix de Guerre et Citation n° 2094 à l'ordre de l'armée du Sgt Pierre Henri Jacques Beauté au groupe de bombardement n° 2, pilote à l'escadrille VB 106, en date du 20 novembre 1915 : "Excellent pilote, plein de hardiesse et de sang-froid. A pris part avec succès à de nombreux bombardements et en particulier à tous les bombardements à grande distance exécutés par son groupe. A eu à sept reprises son avion atteint par la mitraille ou les balles de mitrailleuses."

* Citation n° 33 à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Henri Jacques Beauté, commandant de l'escadrille SOP 131, en date du 20 septembre 1917: "Chef d'escadrille d'une haute valeur. Admirable entraineur d'hommes. A effectué de nombreuses missions dans des circonstances particulièrement difficiles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée du Ltt Pierre Henri Jacques Beauté, du génie, pilote aviateur, en date du 10 juillet 1918 : "Officier d'une haute valeur morale. Pilote remarquable, plein d'adresse et de sang-froid, chef d'escadrille énergique, modèle de courage et d'allant. Au front sans interruption depuis près de quatre ans dans des formations aériennes combattantes; a, par une inlassable énergie, exécuté de très nombreuses missions loin dans les lignes ennemies. Grièvement blessé au départ pour une expédition lointaine, a repris, à peine remis, son commandement avec le même entrain. Attaqué quatre fois après dès le passage des lignes à l'aller par une patrouille de chasse supérieure en nombre à la formation qu'il commandait, a non seulement exécuté sa mission de bombardement tout en combattant jusqu'au retour dans nos lignes , mais par une manoeuvre habile et pleine de sang-froid, a sauvé un de ses équipages isolé qui aurait, sans son intervention, été capturé par l'ennemi. Une blessure. Quatre citations. A déjà reçu la Croix de Guerre."

Slt Jean Schaal - Né le 28 avril 1896 à Hanoï (Tonkin) - Fils d'Auguste Etienne Germain Schaal (Greffier, notaire) et de Marie François Marguerite Sagau - Domiciliés au 43, rue Cotta à Nice (Var) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nice sous le matricule de recrutement n° 2511 - Engagé au 153ème régiment d'infanterie, le 17 août 1914 - Blessé par balle à la fesse droite à la bataille de la Chavatte (60), le 27 septembre 1914 - Nommé caporal le 1er janvier 1915 - Affecté au 416e régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Nommé sergent le 1er octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 96 à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 octobre 1915 - Instructeur au centre de formation des mitrailleurs de la 16e région militaire à Frontignan (34) - Evacué pour pleurésie du front de Verdun, le 6 octobre 1916 - En convalescence jusqu'au 5 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 28 juillet 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Dijon comme élève pilote, le 1er août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9119 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 2 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de spécialisation bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 31 décembre 1917 - Pilote de la RGA de Sacy-le-Grand du 31 décembre 1917 au 24 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 24 février au 18 août 1918 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un avion du 18 au 19 mai 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 en juin 1918 - Convoyage d'un avion du 9 au 13 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 8 août 1918 - Pilote de l'escadrille BR 132 du 18 août 1918 au 28 mars 1919 -  Citation n° 11.514 à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Nommé officier de renseignement de l'état-major du groupe, le 28 mars 1919 - Pilote en subsistance à l'escadrille BR 131 du 28 mars 1919 au 7 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 1er mai 1919 - En mission du 28 au 31 mai 1919 - En mission du 11 au 13 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 -  Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, 6 juillet 1920 - Profession après guerre Négociant - Marié avec Anne Maria Thérèse Brunner à Altkirch, le 25 avril 1921 - Domiciliés au 37, boulevard de la Marne à Mulhouse - Décédé à Altkirch (68), le 23 juin 1924 - Photo transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - FM Alpes Maritimes - Liste brevets militaires - CCC BR 134 - CCC BR 132 - CCC BR 131 - Certificat de mariage - Acte de Décès - JORF - Dernière mise à jour : 26 décembre 2015.

* Citation n° 11.514 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Schaal du 416ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille BR 132, en date du 15 novembre 1918 : "Jeune officier faisant preuve des plus brillantes qualités de dévouement, de bravoure et d'énergie, qui s'est distingué pendant les récentes offensives au cours des bombardements et de mitraillages à basse altitude. le 1er octobre 1918, a recueilli dans une reconnaissance, des renseignements de la plus haute importance sur la préparation d'une attaque ennemie (une victoire). Une blessure. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Schaal au 11ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier très brave qui, après avoir fait brillamment son devoir dans l'infanterie, est venu volontairement dans l'aviation, où il a accompli un grand nombre de bombardements. Deux blessures. Trois citations."

Slt Francis Kermina - Né le 4 juillet 1893 à Mostaganem (Algérie) - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 173 - Service militaire au 27ème régiment d'infanterie - Toujours dans cette unité lors de la mobilisation générale du 2 août 1914 - Blessé à Charleroi, le 22 août 1914 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, le 3 mai 1915 - Blessé à Verdun, le 22 août 1916 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 26 août 1916 - Brevet de pilote militaire n° 7220 obtenu à l'école d'aviation militaire de Juvisy, le 27 juin 1917 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord jusqu'au 10 août 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 131 du 10 août 1917 au 4 janvier 1918 - Convoyage avion depuis la RGA du 28 au 29 septembre 1917 - Convoyage avion depuis la RGA du 1er au 2 octobre 1917 - Convoyage avion depuis la RGA du 5 au 10 octobre 1917 - En mission du 20 au 23 octobre 1917 - Convoyage avion depuis la RGA du 26 octobre au 13 novembre 1917 - Le 4 janvier 1918, à 4 h du matin, un Sopwith 1B1 revenant d'une mission de bombardement de nuit sur le secteur de Mannheim-Ludwigshafen, tente un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, mais il heurte une ligne électrique à haute tension et capote - Le pilote succombe des suites de ses blessures peu de temps après - Sans papier, il est inhumé par les Allemands dans le cimetière St-Georges d'Haguenau (67) - Sur la tombe est placée une plaque portant les initiales "F.K", qui se trouvaient sur un mouchoir trouvé sur le jeune aviateur - A la la fin de la guerre, Louis Eichinger, le responsable local du Souvenir français, apprend l'identité du pilote français - Son nom fut porté sur sa tombe et un service funèbre fut célébré à sa mémoire, le 4 janvier 1919, en l'église Saint-Georges, en présence de la famille - Le corps fut rapatrié en décembre 1922 en région parisienne par la famille - Francis Kermina repose désormais dans le caveau familial dans la division 85 du Cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Un autre monument a été érigé à Surbourg, lieu du décès, vers 1920 - Les Allemands ayant ordonné sa destruction en 1940, un Surbourgeois, Aloyse Mayer, trompa les occupants, démonta soigneusement et cacha les pierres pour permettre sa reconstruction en 1945 - Récemment restauré par le Souvenir Français, ce monument est toujours visible à l'entrée sud de Surbourg - Photo Collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : MpF - JORF - CCC escadrille SOP 131 - Dernière mise à jour : 7 juillet 2016.

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt François Kermina, au 27ème régiment d'infanterie, compagnie de mitrailleuses ,en date du 26 août 1916 : "Officier très brave ayant un sentiment élevé de son devoir, déjà cité à l'ordre pour sa belle attitude au feu. A été très grièvement blessé, le 2 août 1916, à son poste de combat."

Sol Abel Eugène Alphonse Poitrineau - Né le 3 janvier 1897 à Courcelles-de-Touraine (Indre-et-Loire) - Fils d'Eugène Félix Poitrineau (sabotier) et de Alphonsine Eugènie Refour (couturière) - Admis 49ème sur 100 à l'école nationale d'Arts et Métiers d'Angers, en 1913 - Profession avant guerre Elève Ingénieur des Arts et Métiers d'Angers - Classe 1917 - Recrutement du Mans (Sarthe) sous le n° matricule 514 - Mobilisé au 7ème groupe cycliste d'Orléans, le 7 janvier 1916 - Nommé Chasseur de 1ère classe, le 30 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme mécanicien, de la 2ème compagnie d'ouvriers d'aviation à St-Cyr l'Ecole (Yvelines), à compter du 26 janvier 1917 - Passé à la 4ème compagnie du 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 15 mars 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 4 mai au 30 juin 1917 - Stage Sopwith 1B1 et 1B2 à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 30 juin au 9 août 1917 - Mécanicien de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 10 août 1917 au 1er mai 1919 - C'est lui qui a peint l'insigne de l'escadrille SOP 131 - Nommé Mécanicien en 1er, le 15 octobre 1917 - Convoyage d'un avion du 9 au 12 novembre 1917 - En mission au GB 6 du 2 au 12 mars 1918 - En mission à Luxeuil du 3 au 7 avril 1918 - En stage au Parc 104 du 16 au 25 juin 1918 - En subsistance à l'escadrille BR 134 du 14 au 18 février 1919 - Mécanicien à l'escadrille BR 111, qui est en préparation pour un déploiement sur le front d'Orient, du 1er mai au 29 juillet 1919 - Rentré en France, le 3 août 1919 - Dirigé sur la réserve générale d'aviation (RGA) de Dugny-Le Bourget, le 11 août 1919 - Démobilisé, le 25 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 1er régiment d'aérostation - Domicilié à l'école des Arts et Métiers d'Angers, à compter du 19 octobre 1919 - Profession après guerre Ingénieur des Arts et Métiers à partir de la fin 1923 - Domicilié au 40 bis, rue des Vignes à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), à compter du 26 janvier 1924 - Profession Ingénieur de la société Michelin à Clermont-Ferrand - Domicilié au 111, rue d'Aubieri à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), à compter du 27 juin 1926 - Classé en affectation spéciale, au titre de l'usine Michelin à Clermont-Ferrand, le 4 novembre 1927 - Domicilié au 129, avenue d'Aubiéri à Clermont-Ferrand, à compter du 25 janvier 1928 - Maintenu en affectation spéciale, lors de la mobilisation générale du 2 septembre 1939 - Rayé de l'affectation spéciale, le 26 juin 1940 - Dégagé de toute obligation militaire, le 15 février 1945 - Décédé, le 21 mai 1987 - Domicilié au 49, boulevard Cote Blatin à Clermont-Ferrand, à compter de 1962 - Sources : Registre des naissances de la commune de Courcelles-de-Touraine - Pam (2 fiches) - CCC de l'escadrille SOP 131 / BR 131 - CCC de l'escadrille BR 134 - CCC de l'escadrille BR 111 - Fiche matricule du département de la Sarthe - JORF - Dernière mise à jour : 28 décembre 2017.

 

Photo du Cne Jean Lavidalie

Cne Jean Lavidalie - Né le 2 octobre 1885 à Margaux (Gironde) - Fils de Jean Louis Lavidalie (négociant) et de Marthe Loubat - Domiciliés au Château du Grand-Tressan à Lormont (Gironde) - Classe 1905 - Recrutement de Bordeaux (Gironde) sous le matricule n° 708 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 42ème régiment d'infanterie, le 6 octobre 1906 - Nommé Caporal, le 14 juillet 1907 - Nommé Sergent, le 1er octobre 1907 - Nommé sous-lieutenant de réserve et affecté au régiment d'infanterie de Libourne, le 1er avril 1908 - Fin de service militaire et passage dans la réserve, le 1er octobre 1908 - Profession avant guerre Journaliste - Rappelé à l'activité par la mobilisation générale, le 2 août 1914 - Nommé Lieutenant de réserve, le 2 septembre 1914 - Affecté au 34ème régiment d'infanterie, le 3 février 1915 - Affecté au 91ème régiment d'infanterie, le 23 mars 1915 - Blessé par éclat d'obus dans la zone dorso-lombaire à Mezenet (Meuse), le 6 avril 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 13 novembre 1915 - Envoyé à l'école d'aviation du Crotoy pour effectuer sa formation initiale de pilote militaire - Brevet de pilote militaire n° 2586 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy (Somme), le 2 février 1916 - Stage de perfectionnement et affectation à l'école d'aviation militaire de Pau, jusqu'au 21 août 1916 - Blessé par une balle à la tête, le 25 avril 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 17 juillet 1916 - Pilote du GDE du Plessis-Belleville du 21 au 23 août 1916 - Pilote de l'escadrille N 62 du 23 août au 31 décembre 1916 - Blessé au cours d'un accident d'avion, le 28 septembre 1916 - Transféré sur l'hôpital de Gailly, le 1er novembre 1916 - En convalescence, jusqu'au 31 décembre 1916 - Commandant de l'escadrille N 462 du CRP du (2ème trimestre) 1917 au 22 janvier 1918 - Nommé Capitaine de réserve, à titre définitif, le 12 juillet 1917 - Citation à l'ordre du CRP, en date du XX juillet 1917 - Citation n° 97 à l'ordre de la 4ème armée, en date du 15 septembre 1917 - Commandant de l'escadrille BR 131 du 22 janvier au 18 mars 1918 - Contraint d'atterrir en zone occupée par les Allemands après un combat aérien dans les environs d'Altrich, le 18 mars 1918 - Il était en équipage avec le Slt Eugène Le Bouter, à bord du Breguet 14 B2 n° 1479 - Les deux aviateurs n'ont pas été blessés et ont été faits prisonniers - Leur adversaire était probablement le Vfw Josef Schwendemann du Jasta 41 (sa 4ème victoire) - Citation n° 50 à l'ordre de la 7ème armée, en date du 25 avril 1918 - Transféré sur Colmar (Haut-Rhin) puis interné à Karlsruhe (Allemagne) - Transféré à Montreux en Suisse, le 27 juillet 1918 - Rapatrié en France, le 2 novembre 1918 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Châteauroux comme adjoint au commandant de l'école, le 6 décembre 1918 - Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, en date du 28 décembre 1918 - Affecté à la mission polonaise (Armée Haller), le 1er avril 1919 - Commandant de l'escadrille SAL 580 du 1er avril au 9 décembre 1919 - Démobilisé par le centre de démobilisation de Bordeaux, le 9 décembre 1919 - Domicilié à Lormont (Gironde), à compter du 9 décembre 1919 - Marié avec Mlle Jeanne Léontine Klain en mairie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 26 avril 1920 - Profession après guerre Industriel - Maintenu dans les cadres de réserve, le 13 août 1920 - Affecté, dans la réserve, au 3ème régiment d'aviation de Châteuroux, le 30 novembre 1920 - Affecté, dans la réserve, au groupe de chasse du 35ème régiment d'aviation de Lyon-Bron, le 17 octobre 1922 - A accompli une période d'entrainement obligatoire du 25 septembre au 15 octobre 1926 - Nommé Chef de bataillon (commandant), le 30 décembre 1927 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 35, 1er août 1928 - Radiation des cadres pour troubles cardiaques accentués, troubles urinaire intermittants par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 18 mars 1931 - Décision maintenue avec attribution d'une pension d'invalidité de 70 % pour troubles fonctionnels vasculaires, hyperémotivité anxieuse et troubles urinaires intermittants par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 30 mai 1931 - Cesse de faire partie du personnel navigant de l'aéronautique militaire, le 10 septembre 1931 - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 36, en date du 21 décembre 1931 - Domicilié au 264, rue Judaïque à Bordeaux, à compter du 22 janvier 1932 - Décision confirmée avec attribution d'une pension d'invalidité de 70 % pour maladie mitrale avec insuffisante cardiaque intermittente, hyperémotivité ancienne sur fond de déséquilibre, troubles urinaires intermittents et séquelles de commotion médullaire par la commission de réforme de Bordeaux (Gironde), le 22 mars 1933 - Domicilié au 19, rue Raymond Lartigue à Bordeaux, à compter du 22 mars 1933 - Pension d'invalidité de 80 % confirmée pour troubles cardiaques avec maladie mitrale et syndrome neuropsychique complexe par la commission de réforme de Bordeaux, le 20 février 1935 - Pension d'invalidité portée à 95 % par la commission de réforme de Bordeaux, le 15 mai 1935 - Pension d'invalidité portée à 100 % pour troubles cardiaques graves avec syndrôme angineux arythmie extra systolique et syndrôme neuropsychique complexe et subjectifs importants, par la commission de réforme de Bordeaux, le 7 février 1936 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 30 novembre 1937 - Tient, avec son épouse, un commerce au 81, rue Lagrange à Bordeaux (Gironde), à compter du 13 octobre 1938 - Décédé à l'hôpital Robert Piqué de Bordeaux (Gironde), le 21 mai 1948 - Sources : Extrait du registre des naissances de la commune de Margaux (Gironde) - Pam - LO - Etat des services - Liste des brevets militaires - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Gironde - CCC de l'escadrille N 62 - CICR - Les escadrilles de l'aéronautique militaire française de 1912 à 1920 - Bailey / Cony - Bulletin de décès émis par la mairie de Bordeaux (Gironde) - JORF - Dernière mise à jour : 22 janvier 2020.

* Citation à l'ordre de l'armée du Ltt Jean Lavidalie, au groupe des escadrilles du camp retranché de Paris, en date du 15 septembre 1916 : "Officier venu de l'infanterie à la suite d'une blessure le rendant inapte au service de cette arme. Toujours volontaire pour les missions délicates. Le 28 septembre 1916, au cours d'un combat aérien, a obligé deux avions ennemis à atterrir. Ayant eu lui-même son moteur endommagé, a réussi grâce à son sang-froid à ramener son avion dans nos lignes. Sérieusement blessé à l'atterrissage."

 

Photo du Cal René Jacquet

Cal René Lucien Jacquet - Né le 12 novembre 1894 à Paris (75) - Classe 1914 - Recrutement d'Annecy (Haute-Savoie) sous le matricule n° 2251 - Affecté au 363ème régiment d'infanterie - Mitrailleur de l'escadrille BR 131 - Tué au cours d'un combat aérien pendant le bombardement de la gare de Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle.) - Sources : MpF - Bailey/Cony - Dernière mise à jour : 3 mai 2021.

 

 

Les citations

(Je cherche des photos de ces hommes)

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Caporal René Lucien Jacquet, matricule 2251, du 18ème régiment d'infanterie, mitrailleur de l'escadrille BR 131, en date du 14 février 1919 : "Mitrailleur d'une bravoure et d'un dévouement exemplaires. Le 14 septembre 1918, est tombé glorieusement dans les lignes ennemies au cours d'un combat acharné contre un adversaire supérieur en nombre. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Caporal René Georges Monier, matricule 313, du 8ème régiment de Génie, mitrailleur de l'escadrille BR 131, en date du 14 février 1919 : "Mitrailleur plein d'allant, d'un courage et d'un habileté exemplaires, toujours volontaire pour les missions périlleuses. A effectué de nombreux bombardements dont plusieurs au delà du Rhin. Est tombé glorieusement, le 6 mai 1918, en livrant combat contre six avions ennemis et en se défendant avec une farouche énergie."

* Citation à l'ordre de l'armée à titre posthume du Soldat de 2ème classe Marius Jaudon, matricule 1979, du 86ème régiment d'artillerie lourde, mitrailleur de l'escadrille BR 131, en date du 14 février 1919 : "Très bon mitrailleur. A trouvé une mort glorieuse, le 21 août 1918, au cours d'un combat acharné contre un adversaire supérieur en nombre."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Nicolas Parodi, matricule 90, du 2ème groupe d'aviation, mitrailleur de l'escadrille BR 131, en date du 27 septembre 1918 : "Sous officier mitrailleur remarquable par son énergie et son sang-froid. A exécuté de nombreux bombardements et soutenu de durs combats. A rapporté de ses missions des photographies précieuses pour le commandement. Le 31 août 1918, a été grièvement blessé en combattant contre un ennemi supérieur en nombre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Pierre Collin du 129ème régiment d'infanterie, observateur, détaché à l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Aspirant observateur, rempli d'entrain et de sang-froid. A exécuté de nombreux bombardements et soutenu de durs combats, rentrant avec son avion criblé de balles et d'éclats. Excellent photographe, a rapporté de nombreux clichés d'une grande utilité pour le commandement. A abattu un avion ennemi, le 14 septembre 1918. Une citation."

Les citations

(Je cherche des photos de ces hommes)

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Pierre Charles Hogenbille du 10ème bataillon de chasseurs, observateur, détaché à l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Observateur stagiaire à l'escadrille, qui a exécuté, comme volontaire, de nombreux bombardements où il a montré ses belles qualités d'entrain, de courage et de mépris du danger. A soutenu plusieurs combats et a abattu un avion ennemi, le 14 septembre 1918. Une blessure."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Asp Gabriel Joseph Lance, matricule 5709, du 95ème régiment d'infanterie, mitrailleur de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Très bon mitrailleur et observateur remarquable, ayant exécuté de nombreux bombardements. Le 18 juillet et le 21 août 1918, bien qu'ayant son appareil déchiqueté par les balles ennemies, une de ses mitrailleuses mise hors d'usage, a continué la lutte permettant ainsi à son pilote de ramener son appareil dans nos lignes."

* Citation à l'ordre de l'armée du Sgt Julien Dupuis du 4ème régiment de Zouaves, pilote de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Excellent pilote énergique et plein allant, faisant preuve, en toutes circonstances, du plus beau courage. A réussi, grâce à son sang-froid et à son adresse, les 18 et 21 août 1918, a ramener dans nos lignes son avion gravement endommagé par les balles. s'est particulièrement distingué, le 12 septembre, en volant malgré les circonstances atmosphériques très défavorables et, le 14 septembre, en abattant un avion ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Aristide Gautier du 5ème régiment de cuirassiers à pied, observateur, détaché à l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Sous-officier observateur modèle, qui se distingue journellement par sa bravoure, son allant et son mépris du danger. Au cours de ses nombreux bombardements, a soutenu de durs combats et a abattu un avion ennemi, le 18 juillet 1918, et un second, le 14 septembre. Trois citations."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Xavier Marie Jean Truchement du 11ème régiment de Hussards, pilote de l'escadrille BR 131, en date du 10 octobre 1918 : "Officier pilote, se signalant en toutes circonstances par son courage, son énergie et son entrain. S'est particulièrement distingué, le 31 août 1918, en soutenant un dur combat et rentrant avec son avion criblé de balles. Le 14 septembre, au cours d'une lutte acharnée contre une aviation de chasse ennemie, trois fois supérieure en nombre, a abattu un des ses adversaires. Une blessure. Une citation.

* Citation à l'ordre de l'armée du MdL Pierre Marie Robert Pradel de Lamaze, maticule 683, du 82ème régiment d'artillerie lourde, pilote de l'escadrille BR 131, en date du 25 novembre 1918 : "Excellent pilote adroit et réfléchi. A exécuté de nombreuses missions. S'est particulièrement distingué le 12 septembre 1918, en accomplissant un bombardement dans des conditions atmosphériques très défavorables. Le 14 septembre, a abattu un avion ennemi."

 

Les avions

Montage de trois photos aériennes verticales du terrain d'aviation de Luxeuil-St-Sauveur en 1918 - L'escadrille SOP 131 / BR 131 a stationné sur place du 19 août 1917 au 15 avril 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bibliothèque du Congrès - Washington DC - USA.

A droite, le Sol Abel Poitrineau, mécanicien de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 10 août 1917 au 1er mai 1919 - C'est lui qui a peint l'insigne de l'escadrille SOP 131 - Les autres aviateurs restent à identifier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Abel Poitrineau transmise par Catherine Poitrineau, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

Débris du Sopwith 1B2 n° SOP 3161 de l'équipage composé du Brig Emile Grandy (pilote) / Adc Jean Simon (bombardier / mitrailleur) abattu par deux pilotes du Jasta 41 dans les environs de Colmar (Haut-Rhin) , le 16 septembre 1917 - Les deux aviateurs français ont été tués - Les deux pilotes allemands étaient les Ltn Walter Kypke (3ème victoire) et le Ltn Hans Weiss (1ère victoire) - Ce jour là, un autre Sopwith 1B2 de la SOP 131 a été abattu au cours de la même mission - Il était monté par l'équipage composé du Sgt Jean Marquis (pilote) / Slt Paul Lavigne (observateur / bombardier) - Ces deux aviateurs ont également perdu la vie dans ce combat - Il faut ajouter le Sopwith 1A2 n° SOP 3154 de la SOP 123 de l'équipage MdL Pierre Canivet (pilote) / Slt Jean Bléhaut (observateur / mitrailleur) qui a lui aussi été abattu et son équipage fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du Sopwith 1B2 n° SOP 3161 de l'équipage composé du Brig Emile Grandy (pilote) / Adc Jean Simon (bombardier / mitrailleur) abattu par deux pilotes du Jasta 41 dans les environs de Colmar (Haut-Rhin) , le 16 septembre 1917 - Les deux aviateurs français ont été tués - Les deux pilotes allemands étaient les Ltn Walter Kypke (3ème victoire) et le Ltn Hans Weiss (1ère victoire) - Ce jour là, un autre Sopwith 1B2 de la SOP 131 a été abattu au cours de la même mission - Il était monté par l'équipage composé du Sgt Jean Marquis (pilote) / Slt Paul Lavigne (observateur / bombardier) - Ces deux aviateurs ont également perdu la vie dans ce combat - Il faut ajouter le Sopwith 1A2 n° SOP 3154 de la SOP 123 de l'équipage MdL Pierre Canivet (pilote) / Slt Jean Bléhaut (observateur / mitrailleur) qui a lui aussi été abattu et son équipage fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du Sopwith 1B2 de l'équipage composé du Sgt Jean Marquis (pilote) / Slt Paul Lavigne (observateur / bombardier) abattu par deux pilotes du Jasta 41 dans les environs de Colmar (Haut-Rhin), le 16 septembre 1917 - Les deux aviateurs français ont été tués - Les deux pilotes allemands étaient les Ltn Walter Kypke (3ème victoire) et le Ltn Hans Weiss (1ère victoire) - Ce jour là, un autre Sopwith 1B2 de la SOP 131 a été abattu au cours de la même mission - Il était monté par l'équipage composé du Brig Emile Grandy (pilote) / Adc Jean Simon (bombardier / mitrailleur) - Ces deux aviateurs ont également perdu la vie dans ce combat - Il faut ajouter le Sopwith 1A2 n° SOP 3154 de la SOP 123 de l'équipage MdL Pierre Canivet (pilote) / Slt Jean Bléhaut (observateur / mitrailleur) qui a lui aussi été abattu et son équipage fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Débris du Sopwith 1B2 de l'équipage composé du Sgt Jean Marquis (pilote) / Slt Paul Lavigne (observateur / bombardier) abattu par deux pilotes du Jasta 41 dans les environs de Colmar (Haut-Rhin), le 16 septembre 1917 - Les deux aviateurs français ont été tués - Les deux pilotes allemands étaient les Ltn Walter Kypke (3ème victoire) et le Ltn Hans Weiss (1ère victoire) - Ce jour là, un autre Sopwith 1B2 de la SOP 131 a été abattu au cours de la même mission - Il était monté par l'équipage composé du Brig Emile Grandy (pilote) / Adc Jean Simon (bombardier / mitrailleur) - Ces deux aviateurs ont également perdu la vie dans ce combat - Il faut ajouter le Sopwith 1A2 n° SOP 3154 de la SOP 123 de l'équipage MdL Pierre Canivet (pilote) / Slt Jean Bléhaut (observateur / mitrailleur) qui a lui aussi été abattu et son équipage fait prisonnier - Le photographe qui a développé ce tirage a fait disparaitre le coté gauche probablement pour cacher un objectif militaire - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Breguet 14 B2 à moteur Renault en vol - Cet avion est alors la cheville ouvrière des unités de bombardement françaises de la fin de Guerre - Il faudra attendre l'avénement du Breguet 19 B2 en 1924 pour voir cet avion s'effacer - Photo collection Jean-Gaël (Jigebe) du forum "Chasseurs de Mémoire" que je remercie pour son aide.

Les avions

Le 25 juin 1918, le Cne Albert Mézergues, accompagné de son mitrailleur, le Sgt Henri Miclet, accomplit son 100ème bombardement sur Breguet 14 B2. Son appareil est attaqué à plusieurs reprises par des chasseurs allemands. Mézergues est touché par balles aux reins puis à la tête, près de l'oeil. Son mitrailleur est tué à son poste de combat. Incapable de poursuivre, Mézergues rompt le combat et pique brutalement vers les lignes françaises qu'il espère atteindre. Il survole les premières lignes allemandes à très basse altitude, touche le sol à seulement 600 m des lignes françaises. Avec beaucoup de chance et malgré ses blessures, il arrive à rejoindre les tranchées amies et survivra à ses blessures - Tableau représentant le passage des lignes allemandes par Paul Lengellé - Transmis par Philippe Jordan que je remercie pour son aide.

Le Cne Albert Mézergues, commandant de la BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918, en pleine discussion avec un autre pilote qui semble être le Slt Charles Nungesser, le célèbre pilote de la SPA 65 qui termina la guerre avec 43 victoires homologuées - Derrière eux, le Breguet 14 B2 n° 1818 codé "1" du commandant de la BR 131 - Photo collection Philippe Jordan que je remercie pour son aide.

Trois pilotes de bombardement évadés d'Allemagne : Slt Antoine Gallois (pilote BR 111 et titulaire de plus de 100 bombardements et 2 victoires homologuées), Cne Albert Mezergues (Cdt BR 131 et sept victoires homologuées) et Slt Antoine Paillard (BR 132) - Photo ECPA du fort d'Ivry.

A gauche, Cne Albert Mezergues (5 victoires) commandant de la BR 131 du 23 mai au 13 octobre 1918, pose en compagnie de son mitrailleur, devant le Breguet 14B2 n° 4070 codé "14" - Photo ECPA du fort d'Ivry.

Equipage du Breguet 14 B2 baptisé "Jeannette" de l'escadrille BR 131 en 1918 - Remarquez l'insigne peint dans un cercle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Breguet 14 B2 n° 1425 codé "6" de l'escadrille Br 131 accidenté en 1918 - Les curieux aux alentours sont français - Remarquez l'insigne de l'unité sur l'avant de la dérive et le rappel du chiffre d'identification, au sein de l'escadrille, à droite de l'aile supérieure - Le sort de l'équipage n'est actuellement pas connu mais probablement indemne - Photo Ebay Allemagne.

Gros plan de l'insigne du Breguet 14 B2 n° 1425 codé "6" accidenté en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Ebay Allemagne.

Breguet 14 B2 codé "6" de l'escadrille BR 131 en 1919 - Le Slt Louis Broquet, pilote de l'escadrille BR 131 du 2 juin 1918 au 1er mai 1919, pose aux commandes de l'appareil - La mitrailleuse Vickers, normalement fixée à gauche du fuselage, a été déposée ainsi que le jumelage de Lewis qui équipait la tourelle arrière - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Julien Rémy transmise par Guy Rémy, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions

Couleurs des avions

Breguet 14 B2 n° 4073 codé "1" du Cne Albert Mézergues du 23 mai au 13 octobre 1918 - Dessin David Méchin.

 

Les unités héritières
de ses traditions

Le Breguet 14 B2 baptisé "Jeannette" de l'escadrille BR 131 victime d'un capotage sur le terrain de Neustadt probablement pendant l'été 1920 - Remarquez l'insigne peint dans un cercle - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Thierry Vauchez que je remercie pour son aide.

Deux Breguet 14B2 de la 5ème escadrille du 12ème RAB en 1922-1923 - A cette époque- Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Capotage d'un Breguet 14 B2 de la 5ème escadrille du 12ème RAB sur le terrain de Neustadt (Allemagne) dans les années 20-25 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 14B2 n° 688 de la 205ème escadrille du 3ème régiment de bombardement de Neustadt entre le 1er janvier au 1er août 1920 ou de la 5ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement stationnée sur le terrain d'aviation de Neustadt (Allemagne) du 1er août 1920 au 1er novembre 1927 - En fait, ces deux unités sont les mêmes, elles ont changé de dénominations suite à la réorganisation au sein des régiments d'aviation, le 1er août 1920 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Breguet 19 B2 de la 5ème escadrille du 12ème RAB stationné sur le terrain de Reims - A droite, le pilote André Ancel, brevet de pilote militaire n° 19.134 obtenu à l'école Caudron, le 6 septembre 1921 - Insigne de pilote militaire n° B.14.874 - Photo André Ancel transmise par Mme Claude Baronnet, sa petite nièce, que je remercie pour son aide.

Les unités héritières
de ses traditions

Vol en formation de la 5ème escadrille du 12ème RAB stationnée sur le terrain de Neustadt (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Philippe Maillard que je remercie pour son aide

Breguet 14 B2 n° 693X codé "7" de la 5ème escadrille du 12ème RAB accidenté sur le terrain de Neustadt dans les années 1920 à 1925 - Photo collection Eric Harlin, via David Méchin, que je remercie pour leur aide précieuse.

Breguet 14 B2 n° 6937 codé "7" de la 5ème escadrille du 12ème RAB accidenté sur le terrain de Neustadt dans les années 1920 à 1925 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Accident du Breguet 14 B2 n° 6937 de la 5ème escadrille du 12ème RAB sur le terrain de Neustadt (Allemagne) dans les années 20-25 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Farman F 221-1 immatriculé L 136 codé "8" de la 3ème escadrille du GB II/15 stationné sur la base aérienne d'Avord (Cher), à compter de janvier 1937 - Cet avion a été pris en compte par l'armée de l'Air en 1936 - Il a été ensuite affecté à la 2ème escadrille (traditions de la BR 113) du GT I/15 et utilisé pendant la campagne de Syrie en juin et juillet 1941 - Il a été détruit sur place - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Albin Denis.

 

Souvenirs en rapport

 

 

Souvenirs en rapport

Insigne de poitrine de pilote breveté aviateur militaire n° B.7296 du Slt Jean Henri Edouard Pavinet - Brevet de pilote militaire n° 8708 obtenu à l'école militaitre d'aviation de Chartres, le 19 septembre 1917 - Titulaire de l'insigne métallique (macaron) de pilote militaire n° B 7296 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 (GB 4) du 2 janvier au 6 mai 1918 - Tué au cours d'une mission de bombardement, lors d'un combat aérien contre six avions ennemis, au nord-ouest de Faillouel (Aisne), le 6 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Cne René Monier (mitrailleur) qui a également été tué - Ce jour, deux Breguet 14 B2 de la BR 131, dont celui de Pavinet et Monier, ont été abattus par les Ltn Wilhelm Schwartz (3ème victoire) et Ltn Robert Hildebrandt (4ème victoire), des pilotes du Jasta 13 - Photo transmise par Richard Alpaerts, son arrière-petit-neveu que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Slt Francis Kermina - Pilote de l'escadrille SOP 131 du 10 août 1917 au 4 janvier 1918 - Il a d'abord été inhumé par les Allemands dans le cimetière St-Georges d'Haguenau (67) - Le corps fut rapatrié en décembre 1922 en région parisienne par la famille - Francis Kermina repose désormais dans le caveau familial dans la division 85 du Cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

Tombe du Slt Francis Kermina - Pilote de l'escadrille SOP 131 du 10 août 1917 au 4 janvier 1918 - Il a d'abord été inhumé par les Allemands dans le cimetière St-Georges d'Haguenau (67) - Le corps fut rapatrié en décembre 1922 en région parisienne par la famille - Francis Kermina repose désormais dans le caveau familial dans la division 85 du Cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

Détail de la tombe du Slt Francis Kermina dans le Cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Alain Octavie transmise par Régis Biaux que je remercie tous deux pour leur aide.

Vue générale du carré militaire du cimetière de la commune du Gué de Longroi - A droite, la tombe du Sgt Charles Pissot, mitrailleur bombardier de l'escadrille BR 131 du 26 septembre 1917 au 7 avril 1919 - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe du Sgt Charles Pissot - Né le 12 août 1891 à Gué de Longroi (Eure-et-Loir) - Fils d'Ernest Gustave Pissot et de Louise Adèle Gauthier - Profession avant guerre boulanger - Service militaire à la section de marche de COA du Maroc Oriental, à compter du 9 octobre 1912 - Rengagé pour un an, le 11 juin 1913 - Affecté à la 20ème section de COA, le 14 juin 1913 - Campagne en Algérie du 10 au 20 juin 1913 - Campagne au Maroc à compter du 21 juin 1913 - Médaille coloniale avec agrafe "Maroc" en date du 25 avril 1914 - Détaché à l'aéronautique militaire comme mitrailleur de l'escadrille BR 131 du 26 septembre 1917 au 7 avril 1919 - Nommé Caporal, le 25 avril 1918 - Nommé Sergent, le 3 juin 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 décernée le 8 juin 1918 - En subsistance à la 18ème compagnie du CIACB du 10 au 11 juillet 1918 - Stage au CIAO du 15 août au 16 septembre 1918 - Citation n° 73 à l'ordre de l'escadre de bombardement n° 13 décernée le 27 février 1919 - Tué au cours d'une collision aérienne pendant un vol de groupe, à Schuvegenhen (Palatinat), le 7 avril 1919 - Les autres membres d'équipage tués au cours de la collision sont : Sgt Jean Delouche (pilote), Sgt Julien Dupuis (pilote) - Cal Auguste Staudt (mitrailleur/bombardier) - Charles Pissot repose dans le carré militaire du cimetière de la commune du Gué de Longroi - Photo transmise par Mme Monique Gallais que je remercie pour son aide.

Tombe de l'Adc Jean Marie François Joseph Simon - Né le 27 avril 1882 à Romagné (Ille-et-Vilaine) - Fils d'Alexis Simon et de Lucie Imtrais - Domiciliés à Billé (Ille-et-Vilaine) - Profession cultivateur - Classe 1902 - Recrutement de Vitré (Ille-et-Vilaine) sous le matricule n° 1023 - Service militaire au 71ème régiment d'infanterie à compter du 16 novembre 1903 - Nommé Caporal, le 18 septembre 1904 - Affecté au 1er régiment d'infanterie coloniale sur convenance personnelle, le 10 décembre 1904 - Rengagé pour trois ans, à compter du 1er octobre 1906 - Rengagé pour trois ans à la sous-intendance militaire de Cherbourg, à compter du 1er octobre 1909 - Affecté au bataillon de l'Emyrne (Madagascar), le 25 septembre 1910 - Nommé Sergent, le 1er décembre 1910 - Rengagé pour 3 ans à la sous-intendance militaire de Tananarive (Madagascar), à compter du 1er octobre 1906 - Il annule le précédent engagement - Rengagé pour trois ans, à compter du 1er novembre 1909 - En campagne à Madagascar du 25 septembre 1910 au 16 août 1913 - Rengagé pour cinq ans, à compter du 1er novembre 1912 - Autorisé à avancer de trois mois son retour en France - Nommé Sergent-major, le 1er août 1913 - Affecté au 3ème régiment d'infanterie coloniale, le 23 juillet 1913 - Affecté au 3ème régiment de marche d'infanterie coloniale, le 7 août 1914 - Blessé par balle dans la région inguinale gauche, le projectile est venue se loger sous la peau de la fesse gauche où il a été extrait, le 27 août 1914 - Cette blessure a provoqué une lésion du nerf sciatique - Nommé Adjudant, le 28 août 1914 - Médaille Militaire, Croix de Guerre et citation n° 1121 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juillet 1915 - Nommé Adjudant-chef, le 11 novembre 1915 - Affecté en Afrique occidentale française du 14 novembre 1915 au 7 juin 1916 - Affecté au 33ème bataillon sénégalais, le 14 novembre 1915 - Affecté au camp de Fréus, le 8 juin 1916 - Affecté au 75ème bataillon de tirailleurs sénégalais, le 4 juillet 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 3 octobre 1916 - Stage à l'école d'aviation militaire de Clermont, le 2 avril 1917 - Stage de perfectionnement "bombardement" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 11 juillet au 10 août 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 131 du 8 août au 16 septembre 1917 - Tué au cours d'un combat aérien, à bord du Sopwith 1B2 n° 3161, dans les environs de Lutherbach (Haut-Rhin), le 16 septembre 1917 - Il faisait équipage avec le Brig Emile Grandy qui a également été tué - Ce jour, trois Sopwith 1B2 des escadrilles SOP 123 (1) et SOP 131 (2) ont été abattus par les Ltn Walter Kypke (3ème victoire) et Ltn Hans Weiss (1ère victoire) du Jasta 41 - Jean Simon repose dans la nécropole nationale de la ville de Colmar (Haut-Rhin) - Photo Yves Castelain que je remercie pour son aide - Sources : Fiche matricule du département de l'Ille-et-Vilaine - CCC de l'escadrille SOP 131 - Bailey/Cony - CICR - ORF - MpF - Dernière mise à jour : 26 septembre 2017.

* Citation n° 1121 à l'ordre de l'armée, en date du 11 juillet 1915 : "Très bon sous-officier, a pris le 22 août 1914, le commandement de sa compagnie et l'a conservé toute la journée faisant preuve de beaucoup d'allant. Grièvement blessé le 27 août 1914, est resté à son poste jusqu'à épuisement de ses forces."

Tombe du Sgt Henri Désiré Miclet - Né le 1er janvier 1897à Attigny (Ardennes) - Fils de Paulin Miclet et Aline Gromaire - Domiciliés à Charleville (Ardennes) - Profession avant guerre Tourneur sur métaux - Classe 1918 - Recrutement de Mézières (Ardennes) sous le matricule n° 88 - Engagé pour la durée de la guerre, au titre du 25ème régiment d'artillerie de campagne, le 19 octobre 1914 - Affecté à la 80ème batterie - Citation à l'ordre du régiment, en date du 20 février 1917 - Affecté au 81ème régiment d'artillerie lourde, le 6 avril 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 25 août 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux, jusqu'au 18 septembre 1917 - Mitrailleur de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 24 septembre 1917 au 5 juin 1918 - Tué au combat au cours d'une mission, en compagnie du Ltt Albert Mézergues, qui a été blessé, le 5 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 septembre 1918 - Henri Miclet repose dans la Nécropole Nationale de Marissel à Beauvais - Photo Claude Dannau et Régis Biaux que je remercie tous les deux pour leur aide - Sources : Pam - Fiche matricule du département des Ardennes - Bailey/Cony - JORF - MpF - Dernière mise à jour : 27 décembre 2017.

* Citation à l'ordre du régiment, en date du 20 février 1917 : "A donné l'exemple du calme et du sang-froid sous un violent bombardement, le 17 septembre 1916. Secourant ses camarades et maintenant l'ordre dans les avant-trains."

* Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du MdL Henri Désiré Miclet, du 81ème régiment d'artillerie, mitrailleur à l'escadrille BR 131, en date du 16 juin 1918 : "Mitrailleur bombardier possédant les plus belles qualités de sang-froid et du mépris du danger. Fait l'admiration de tous par son courage et son entrain. Au cours de la dernière bataille, a effectué plusieurs bombardements dans la même journée et livré de nombreux et durs combats. A contribué à abattre un avion ennemi. Une blessure. Deux citations."

* Citation à l'ordre de l'armée, en date du 16 septembre 1918 : "Mitrailleur d'un sang-froid remarquable, d'un allant et d'un courage faisant l'admiration de tous. A été griévement atteint en se défendant avec acharnement contre plusieurs avions ennemis et contribuant à en abattre un. Une blessure. deux victoires aériennes. Trois citations."

 

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Cénotaphe du Slt Francis Kermina - Tué au cours d'un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, le 4 janvier 1918 - Inhumé à cet endroit de janvier 1918 à décembre 1922 - Son corps a été transféré au cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Cénotaphe du Slt Francis Kermina - Tué au cours d'un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, le 4 janvier 1918 - Inhumé à cet endroit de janvier 1918 à décembre 1922 - Son corps a été transféré au cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Cénotaphe du Slt Francis Kermina - Tué au cours d'un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, le 4 janvier 1918 - Inhumé à cet endroit de janvier 1918 à décembre 1922 - Son corps a été transféré au cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Jean-Loup Frommer que je remercie pour son aide.

Détail du Cénotaphe du Slt Francis Kermina - Tué au cours d'un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, le 4 janvier 1918 - Inhumé à cet endroit de janvier 1918 à décembre 1922 - Son corps a été transféré au cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Détail du monument commémoratif en hommage au Slt Francis Kermina, pilote de l'escadrille SOP 131 du 10 août 1917 au 4 janvier 1918 - Il a été érigé à l'endroit de son accident - Le 4 janvier 1918, à 4 h du matin, un Sopwith 1B1 revenant d'une mission de bombardement de nuit sur le secteur de Mannheim-Ludwigshafen, tente un atterrissage de fortune près de la gare de Surbourg, mais il heurte une ligne électrique à haute tension et capote - Le pilote succombe des suites de ses blessures peu de temps après - Sans papier, il est inhumé par les Allemands dans le cimetière St-Georges d'Haguenau (Bas-Rhin) - Sur la tombe est placée une plaque portant les initiales "F.K", qui se trouvaient sur un mouchoir trouvé sur le jeune aviateur - A la la fin de la guerre, Louis Eichinger, le responsable local du Souvenir français, apprend l'identité du pilote français - Son nom fut porté sur sa tombe et un service funèbre fut célébré à sa mémoire, le 4 janvier 1919, en l'église Saint-Georges, en présence de la famille - Le corps fut rapatrié en décembre 1922 en région parisienne par la famille - Francis Kermina repose désormais dans le caveau familial dans la division 85 du Cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Ce monument a été érigé au niveau du 33, rue du Général de Gaulle, à l'angle de la rue de la Scierie, à Surbourg, lieu du décès, vers 1920 - Les Allemands ayant ordonné sa destruction en 1940, un Surbourgeois, Aloyse Mayer, trompa les occupants, démonta soigneusement et cacha les pierres pour permettre sa reconstruction en 1945 - Le monument a été restauré par le Souvenir Français - Photo Jean-Loup Frommer du 21 septembre 2021 que je remercie pour son aide.

Vue générale du monument commémoratif en hommage au Slt Francis Kermina, pilote de l'escadrille SOP 131 du 10 août 1917 au 4 janvier 1918 - Ce monument a été érigé à l'endroit de son accident, au niveau du 33, rue du Général de Gaulle, à l'angle de la rue de la Scierie, à Surbourg - Le monument a été restauré par le Souvenir Français - Photo Jean-Loup Frommer du 21 septembre 2021 que je remercie pour son aide.

Tombe de la Famille Pavinet dans le cimetière de Faverges (Haute-Savoie) - Le Slt Jean Pavinet, pilote de l'escadrille BR 131, y repose - Photo Michel Charbonnier que je remercie pour son aide.

Slt Jean Edouard Pavinet - Né le 31 octobre 1894 à Faverges (Haute-Savoie) - Fils de Michel Pavinet et d'Augustine Annette Filippi - Profession avant guerre Ingénieur électricien - Classe 1914 - Recrutement d'Annecy sous le matricule n° 50 - Mobilisé au 4ème régiment du Génie, le 4 septembre 1914 - Nommé Caporal, le 14 décembre 1914 - Nommé Aspirant du Génie à titre temporaire et affecté au 9ème régiment du Génie, le 23 février 1915 - Affecté à la SPC par le colonel commandant le Génie du 6ème corps d'armée, le 9 mai 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire et affecté au 4ème régiment du Génie, le 20 avril 1916 - Nommé sous-lieutenant à titre définitif, le 4 octobre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 1er juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8708 obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 19 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord du 22 septembre au 17 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 131 / BR 131 du 2 janvier au 6 mai 1918 - En stage au GDE du 2 au 11 mars 1918 - En mission dans les lignes les 2, 3 et 6 mai 1918 - Tué au combat au Nord-Ouest de Failloul (Aisne), le 6 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Cal René Monier (mitrailleur) qui a également perdu la vie - Sources : Pam - MpF - Liste de brevets militaires - FM Haute Savoie - CCC SOP 131 / BR 131 - Dernière mise à jour 2 janvier 2016.

* Citation n° 39 à l'ordre de la division, en date du 20 mai 1916 : "Du 8 au 12 mai, s'est constamment fait remarquer par son ardeur et son courage pendant l'exécution de travaux délicats au contact immédiat de l'ennemi. N'hésitant pas, pour s'assurer de lui-même la bonne position des travaux dont il était chargé, à se porter dans des régions violement battues. Jeune officier du plus grand mérite."

Cal Émile Firmin Grandry - Né le 19 février 1897 à Neufmanil (Ardennes) - Fils de Léon Jean Baptiste Hubert Grandry (mouleur) et de Fanny Aurélie Jacques - Domiciliés à Contrisson (Meuse) en 1917 - Profession avant guerre Tourneur sur métaux - Classe 1917 - Recrutement de Verdun (Meuse) sous le matricule n° 225 - Mobilisé au titre du 25ème régiment d'artillerie, le 9 janvier 1916 - A rejoint l'unité, le 31 janvier 1916 - Détaché comme ouvrier tourneur aux établissements "Mestre et Blatge" au 46, avenue de la Grande Armée à Paris, le même jour - Détaché comme ouvrier métallurgiste à l'atelier des réparations à Saint-Cyr (Yvelines) le 27 mai 1916 - Passé à l'aéronautique militaire et affecté à la 2ème compagnie d'ouvriers du 2ème Groupe d'aviation, le 29 mai 1916 - Affecté au dépôt du 2ème Groupe d'aviation à Bron (Rhône), le 8 janvier 1917 - Formation élémentaire de pilote militaire à l'école d'aviation militaire d'Étampes (Essonne), à compter du 19 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6365 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes (Essonne), le 12 mai 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation d'Avord (Cher) du 16 mai au 10 août 1917 - Brevet FAI n° 6379 obtenu sur Maurice Farman et délivré sur sa demande par l'Aéroclub de France, le 2 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 11 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille MS 131 / SOP 131 du 9 août au 16 septembre 1917 - Décolle du terrain de Luxeuil-Saint-Sauveur (Haute-Saône) pour une mission de bombardement, aux commandes d'un Sopwith 1B2, en équipage avec l'Adc Jean Simon (mitrailleur), le 16 septembre 1917 - Leur avion est abattu au cours d'un combat aérien au-dessus de Colmar (Haut-Rhin) et s'écrase dans le quartier du Logelbach - Les deux membres d'équipage ont été tués - Lors de cette mission, deux autres Sopwith 1B2 appartenant aux escadrilles SOP 131 (Brig Jean Marquis / Slt Paul Lavigne) et SOP 123 (MdL Pierre Cavinet / Slt Jean Blehaut) ont été abattus - Seul l'équipage de la 123 a survévu et a été fait prisonnier - Ces avions ont été abattus par des pilotes du Jasta 41 (Ltn Walter Kypke, Ltn Hans Weiss) - Citation à l'ordre de l'armée, en date du 20 septembre 1917 - Emile Grandy repose dans le cimetière communal de Neufmanil (Ardennes) - Photo Jean-Marie Bena que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 9) de la commune de Neufmanil (Ardennes) - Fiche matricule conservée aux archives départementales de la Meuse - CCC de l'escadrille MS 131 / SOP 131 - Liste des brevets militaires - MpF - JORF - Revue L'Aérophile - Dernière mise à jour : 22 janvier 2023.

* Citation à l'ordre de l'armée du Brig Emile Grandry, pilote à l'escadrille SOP 131, en date du 20 septembre 1917 : "Jeune pilote très allant. Est tombé glorieusement, le 16 septembre 1917, à la suite d'un combat contre plusieurs avions ennemies."

 

Remerciements à :

- Mme Monique Gallais pour l'envoi des photos de la tombe du Sgt Charles Pissot.
- M. Philippe Jordan pour l'envoi des photos de la collection.
- Mme Claude Baronnet pour l'envoi de la photo d'André Ancel, son grand-oncle.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-René Bottelin pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Pascal Pougniet pour l'envoi des photos de l'entoilage de la BR 131.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean Gaël (Jigebe) du forum "Chasseurs de Mémoire" pour les photos des avions du 12ème RAB.
- M. Yves Genty pour l'envoi de la photo d'un insigne d'une unité héritière de la BR 131.
- M. Eric Harlin pour la transmission des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Laurent Truc pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Marc Dantlo pour l'envoi des photos du livre d'or de l'escadrille BR 131.
- M. Benoit Pitre pour l'envoi de la photo de Jean Schaal, son grand-père.
- M. Michel Charbonnier pour l'envoi de la photo de la tombe du Slt Jean Pavinet.
- M. Philippe Maillard pour l'envoi des archives de Joseph Maillard, son grand-père.
- M. Guy Rémy pour l'envoi des photos de Julien Rémy, son grand-père.
- M. Jean-Loup Frommer pour l'envoi des photos du cénotaphe du Slt Francis Kermina.
- M. Alain Octavie et Régis Biaux pour l'envoi des photos de la tombe de Francis Kermina.
- M. Jean-Luc Garnier pour l'envoi des photos d'un entoilage de Breguet 14B2 de la BR 131.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi de la photo du Slt Francis Kermina.
- M. Yves Castelain pour l'envoi de ses photos de la nécropole nationale de la ville de Colmar.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos de l'insigne de la 1ère escadrille du GT II/15.
- M. Claude Dannau pour l'envoi des photos des tombes de la Nécropole Nationale de Beauvais.
- M. Régis Biaux pour l'envoi des photos des tombes de la Nécropole Nationale de Beauvais.
- Mme Catherine Poitrineau pour l'envoi de la photo d'Abel Poitrineau, son grand-père.
- M. Jean Pieribattista pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-François Teilhac pour l'envoi de la photo d'Henri Teilhac.
- M. Jean-Marie Bena pour l'envoi de la photo de la tombe du Cal Emile Grandry.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Richard Alpaerts pour l'envoi des photos du macaron de son arrière-grand-oncle, Edouard Pavinet.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 130 Escadrille 132

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir