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Insignes peints
sur les fuselages

Premier insigne de la SOP 134 - Le porc-épic posé sur un rond noir, le tout dans un cercle blanc bordé de noir - Dessin Albin Denis d'après photos.

Second insigne de l'escadrille BR 134 - Un bossu lâchant des bombes - Il était peint sur la dérive du Breguet 14 B2 n° 4340 du Slt Antoine Gallois, l'expert aux 100 missions de bombardement - Il est possible que ce soit un insigne personnel - Il faudra vérifier sa présence sur plusieurs avions différents - Dessin d'après photo Albin Denis.

Le 3ème et dernier insigne collectif de l'escadrille BR 134 est été directement copié du poincon des objets comportant de l'or - Dessin d'après photo Albin Denis.

Une représentation romantique de l'insigne de l'escadrille BR 134 en 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Fanion de l'escadrille BR 134

Fanion de l'escadrille BR 134 de 1918 - Il reprend la tête de rapace posée sur un ovale associée à l'étoile ailée - L'escadrille a été décorée de la croix de guerre avec deux citations à l'ordre de l'armée - La photo date des années 1926-1930 - Photo droits réservés.

Fanion de l'escadrille BR 134 - Il est conservé dans la salle traditions de la base aérienne 116 de Luxeuil - Photo transmise par l'Adc Laurent Bellet que je remercie pour son aide.

Insignes métalliques
de l'escadrille SOP 134 et BR 134

Le premier insigne métallique de l'escadrille SOP 134 consistait en un porc-épic associé à l'inscription "SOP 136", le tout posé sur un cercle - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide.

Symbolique

Très rapidement, un premier insigne collectif a été adopté par l'escadrille SOP 134. Il s'agit d'un porc-épic peint sur un rond. Avec le changement d'avion et l'arrivée du Breguet 14B2, les équipages de la BR 134 vont adopter successivement un personnage bossu, jaune et vert, larguant des bombes [Nota : peut-être un insigne personnel, en cours de vérification] et finalement une tête de rapace peinte de profil. Elle est la reprise du poincon officiel des objets en or. Elle aurait été adoptée après qu'un officier est déclaré : "La Breguet 134 est d'or."

Historique

L'escadrille SOP 134 a été formée, sur le terrain de Luxeuil, grâce à des personnels prélevés dans les effectifs de l'escadrille SOP 29, le 15 décembre 1917. Comme son unité mère, elle reçoit en dotation des Sopwith 1B1 et 1B2.

Affectée au groupe de bombardement n° 4, elle est placée sous le commandement du capitaine René Roux. Après une période d'entrainement, elle réalise ses premières missions de bombardements et de lâché de tracts sur les régions d'Ensisheim, Rouffach, Logelbach en Alsace, à partir de février 1918. A partir du 1er avril, elle est transformée sur Breguet 14 B2 à moteur Renault sur le terrain de Villeneuve-le-Roi (Oise). Dès mai, elle est engagée dans les combats qui font râge aux alentours.

Le 13 juin 1918, elle est rattachée à l'escadre de bombardement n° 13. Au sein de la division aérienne, commandée par le Général Duval, la BR 134 prend part à toutes les grandes batailles jusqu'à l'armistice avec l'Allemagne. Le 10 juillet, elle fait mouvement avec le GB 4 sur le terrain de la ferme de Perthes, où est implanté le CIAB (centre d'instruction de l'aviation de bombardement). Le 24 juillet, elle s'installe sur le terrain de Meauregard.

Le 21 août 1918, le Cne René Roux passe son commandement au Cne Pierre Rousselet, qui restera en poste jusqu'à la fin de la guerre. Le 8 septembre, nouveau déménagement du GB 4 sur St-Dizier. Le 7 novembre, la BR 134 prend ses quartiers sur le terrain de Somme-Vesles et finalement, le 11 novembre 1918, date de l'armistice, sur le terrain de Juvaincourt. La BR 134 termine la guerre après avoir été citée deux fois à l’ordre de l’armée et décorée de la croix de guerre. Ses équipages sont titulaires de deux victoires aériennes homologuées et de trois qui ne l'ont pas été. Quatorze navigants ont été tués et sept blessés.

Après la guerre, elle passe quelques jours sur le terrain de Neufchâteau avant de participer à l'occupation de l'Allemagne à partir des terrains de Germersheim, Lachen-Speyerdorf et Neustadt. Le 1er janvier 1920, elle deviendra 207ème escadrille du 3ème régiment de bombardement et finalement 7ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er août 1920 au 1er novembre 1927. Son parc aérien sera renforcé par des Breguet 14 B2 à moteur Liberty. Après Neustadt, le 12ème régiment d'aviation de bombardement fera mouvement sur Reims, dans les années 1925. Elle participera aux combats de 1940 comme 4ème escadrille du GB II/12. Ele sera finalement dissoute sur la base d'Istres, le 15 août 1940. Ses traditions n'ont pas été reprises depuis cette date.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Insignes métalliques
de l'escadrille SOP 134 et BR 134

Second insigne métallique de l'escadrille BR 134 en argent découpé datant de 1918 - Insigne collection Philippe Bartlett que je remercie pour son aide - Photo extraite de son livre que je recommande tout particulièrement - Voir les biographies en bas de page.

Insigne de la BR 134 réalisé par un mécanicien - Fixation par deux anneaux - Insigne collection Ronan Furic que je remercie pour son aide.

Croix de guerre 1914-1918 du Sgt René Havot - Il a été mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Elle porte une barrette de rappel, probablement faite en atelier par un mécanicien - Collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Sgt René Alfred Havot - Né le 23 novembre 1897 à St-Brice-Courcelles (51) - Fils d'Alfred Arthur Havot et de Marie Nathalie Lecart - Domiciliés 63, rue d'Argenteuil à Bezons (Seine et Oise) - Profession avant guerre Potier tourneur - Classe 1917 - Recrutement à Reims sous le n° matricule 1344 - Mobilisé au 166ème régiment d'infanterie, à compter du 10 janvier 1916 - Affecté au 155ème régiment d'infanterie - Affecté au 355ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 16 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 30 janvier 1918 - Certifié mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 18 avril 1918 - Stage au CIACB du 10 juin au 28 juillet 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1918 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

 

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne d'une unité héritière des traditions de l'escadrille BR 134 de la Grande Guerre - Il s'agit très probablement de l'insigne de la 207ème escadrille du 3ème régiment de bombardement ou de la 7ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement de la période comprise entre 1920 et 1927 - Insigne fait main avec une épingle de fixation - L'ensemble de l'insigne semble avoir été entièrement peint en gris - A comparer avec le modèle à coudre juste en dessous - Insigne collection Jean-Philippe Josse que je remercie pour son aide.

Insigne du Sgc Jean Piéribattista, pilote de la 7ème escadrille du 12ème régiment de bombardement de Neustadt - Il a été fabriqué après 1927 - Ne possédant pas de moyen de fixation, il était cousu sur la tenue - Voir la photo de l'insigne porté - Insigne et photo droits réservés.

Insigne du GB II/12 - Fabrication Drago Paris Nice III de 1936-1940 - En 1939-1940, la 12ème escadre de bombardement, stationnée sur la base aérienne de Reims, comportait deux groupes de bombardement, le GB I/12 avec ses deux escadrilles héritières des traditions des BR 107 et BR 126 et le GB II/12 avec les BR 205 et BR 134 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne du GB II/12 - Ce groupe de bombardement comptait dans ses rangs la 3ème escadrille héritière des traditions de l'escadrille BR 205 de la Grande Guerre et la 4ème escadrille héritière de l'escadrille BR 134 de la Grande Guerre - Fabrication Drago Paris 25, rue Béranger déposé de 1936-1940 - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille BR 134

Insignes métalliques des unités
héritières de ses traditions

Insigne de la 4ème escadrille du GB II/12 - Fabrication Drago Paris Nice - 25, rue Beranger de 1936-1940 - Photo Albin Denis.

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/12 - Fabrication Drago Paris Nice 26, rue Béranger déposé - Insigne période allant du 15 août 1940 au 12 novembre 1942 - Insigne collection Patrice Gout que je remercie pour son aide.

Insigne de la 2ème escadrille du GB I/12 - Fabrication Drago Paris Nice 26, rue Béranger déposé - Insigne période allant du 15 août 1940 au 12 novembre 1942 - Insigne collection Alain Campo que je remercie pour son aide.

 

Appellations successives

Périodes de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Commandants

Rattachements de l'escadrille

Décorations

Citations

Le Général Commandant en Chef les armées françaises du Nord et du Nord-Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l'escadre n° 13 en date du 28 Septembre 1918 :
L'Escadre n° 13 Composée :
- du Groupe de bombardement 3 (Escadrilles Br 107, 126 et 128 ) commandé par le Chef d'escadron Rocard, tombé glorieusement dans les lignes ennemies en se portant au secours d'un de ses équipages attaqué ;
- du Groupe de bombardement 4 (Escadrilles Br 131, 132 et 134) commandé par le capitaine Etournaud ;
- de l'Escadrille de protection C.46, commandée par le capitaine Bloch :
"Sous l'ardente impulsion de son chef, le Chef d'Escadron de La Morlais, n'a cessé, depuis sa formation récente, de se dépenser sans compter dans la bataille. Sur la Marne, en Juillet 1918, a attaqué et bombardé sans répit les passerelles, les rassemblements et les convois ennemis. Sur la Somme et sur l'Aisne, en Août, a semé journellement l'épouvante et le désordre parmi les formations ennemies. Au cours de l'offensive franco-américaine sur Saint Mihiel, en Septembre, vient encore de manifester son ardeur combative, en intervenant dans la bataille et sur les points de concentration ennemis par ses bombardements et ses mitraillages".

Le Maréchal de France, Commandant en Chef les Armées de l'Est, cite à l'ordre de 1'Armée, l''Escadre de bombardement n°13 en date du 4 Février 1919 : "Unité de premier ordre sous le commandement du Chef d'Escadron de LA MORLAIS, secondé par :
− le Capitaine de Geffrier, Commandant le GB 3 (Escadrilles Br 107, 126, 128)
− le Capitaine Etournaud, Commandant le GB 4 (Escadrilles Br 131, 132, 134)
− et protégée par l'Escadrille de triplaces de combat C 46 commandée par le Lieutenant Rresal.
Depuis le 25 septembre 1918, a brillamment pris part à toutes les opérations de nos armées en Champagne, sur 1'Aisne et dans la Woevre, faisant preuve du plus bel esprit offensif. Conservant jusqu'au dernier jour son moral élevé et sa confiante ardeur, a réussi à atteindre sévèrement l'ennemi dans ses cantonnements et dans ses formations de combat, coopérant ainsi avec les autres armes à mettre l'ennemi en déroute, notamment : le 27 Septembre 1918 a pris une part active aux opérations des armées françaises et américaines en Champagne; le 28 septembre, a bombardé et mitraillé dans la grêle les troupes ennemies et les convois à 200 mètres d'altitude; le 6 octobre a recommencé le même exploit; le 10 octobre, après avoir en plein jour bombardé la gare de Vouziers, est retournée continuer de nuit son oeuvre et a réussi à faire sauter des trains de munitions. Au cours de ces opérations, a jeté 166 tonnes de projectiles, tiré 80.000 cartouches, pris 378 clichés photographiques, livré 25 combats et abattu ou désemparé 10 avions ennemis".

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune

 


 

Les hommes

Sergent Elie Lucien Gallé - Né le 30 octobre 1897 à Avoine (Indre-et-Loire) - Fils de Jean Gallé et d'Eudoxie Vigneau - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1917 - Recrutement à Chatellerault sous le n° matricule 350 - Mobilisé au 77ème régiment d'infanterie, le 9 janvier 1916 - Affecté au 135ème régiment d'infanterie - Affecté au 335ème régiment d'infanterie - Stage mitrailleur à Poitiers du 19 août au 12 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er juillet 1917 - Premier vol en double commande à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 3 août 1917 -  Brevet de pilote militaire n° 8536 obtenu sur Caudron G3 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 11 septembre 1917 -  Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Perception d'un insigne de pilote n° 2565, le 16 octobre 1917 - Stage à l'école d'aviation de Pau - Stage bombardement sur Sopwith à l'école d'aviation militaire du Crotoy jusqu'au 31 décembre 1917 - Stage GDE (Groupe des divisions d'entrainement) à Sacy-le-Grand du 31 décembre 1917 au 24 février 1918 -  Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un Breguet XIV B2 du 18 au 20 mai 1918 - Nommé Sergent, le 6 juin 1918 - Bombardements sur les lignes d'avril à septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 2 au 9 novembre 1918 - Stationné à Germersheim (Allemagne) du 11 mars au 28 avril 1919 - Stationné à Lachen-Speyerdorf du 28 avril au 28 septembre 1919 - Dernier vol d'entrainement le 21 août 1919 - Démobilisé, le 28 septembre 1919 - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt Elie Gallé - Brevet de pilote militaire n° 8536 obtenu sur Caudron G3 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 11 septembre 1917 -  Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - Dernier vol d'entrainement le 21 août 1919 - Démobilisé, le 28 septembre 1919 - Remarquez l'insigne métallique de l'escadrille ainsi que le macaron de pilote militaire - Photo Elie Lucien Gallé, envoyée à sa femme, le 2 août 1919 de Neustadt et transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Alfred Havot - Né le 23 novembre 1897 à St-Brice-Courcelles (51) - Fils d'Alfred Arthur Havot et de Marie Nathalie Lecart - Domiciliés 63, rue d'Argenteuil à Bezons (Seine et Oise) - Profession avant guerre Potier tourneur - Classe 1917 - Recrutement à Reims sous le n° matricule 1344 - Mobilisé au 166ème régiment d'infanterie, à compter du 10 janvier 1916 - Affecté au 155ème régiment d'infanterie - Affecté au 355ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 16 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 30 janvier 1918 - Certifié mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 18 avril 1918 - Stage au CIACB du 10 juin au 28 juillet 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1918 - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Citation à l'ordre de l'escadre 13 du Sgt René Alfred Havot, mitrailleur-bombardier de l'escadrille BR 134, en date du 15 novembre 1918 : "Mitrailleur-bombardier plein d'entrain et de courage ayant à son actif de nombreux bombardements. Est rentré fréquemment de missions à basse altitude son avion atteint d'éclats et de balles."

Ltt Antoine Maxime Gallois - Né le 19 octobre 1879 à Blois - Fils de Julien Jean Gallois et de Marguerite Anne Radel - Domiciliés à Menneton-sur-Cher (Loir-et-Cher) - Classe 1899 - Recrutement de Blois sous le n° matricule 580 - Service militaire au 1er régiment de Dragons, à compter du 15 novembre 1900 - Nommé Maréchal de Logis dans la réserve, le 15 janvier 1912 - Profession avant guerre Représentant de commerce - Mobilisé à l'escadron territorial de Dragons de la 5ème région, le 5 août 1914 - Affecté au 13ème régiment de Dragons - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 12 novembre 1915 - Brevet de pilote militaire n° 3307 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 26 avril 1916 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage de spécialisation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 23 juillet 1916 - Pilote de l'escadrille VC 111 / SOP 111 du 10 octobre 1916 au 20 juin 1918 - Auteur du premier bombardement de nuit des usines Krupp d'Essen - Stage au GDE jusqu'au 13 janvier 1917 - RGA du 24 janvier au 2 février 1917 - GDE du 16 février au 16 mars 1917 - Nommé Adjudant, le 14 juillet 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée avec Médaille Militaire et Croix de Guerre, le 14 juillet 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 11 octobre 1917 - Une citation à l'ordre de l'armée, le 10 octobre 1917 - Convoyage avion à la RGA du Bourget-Dugny, les 21 et 22 avril 1918 - GDE du Plessis-Belleville, les 1er et 2 mai 1918 - En mission du 12 au 15 mai 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 21 juin 1918 au 18 février 1919 - Convoyage d'un Breguet 14 B2 du 28 au 29 juin 1918 - En mission les 9 et 10 juillet 1918 - Dirigé vers le centre de groupement de Nancy, le 18 février 1919 - Titulaire de plus de 100 bombardements de jour et de nuit et 2 victoires aériennes homologuées - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 30 avril 1920 - Affecté au Service Technique de l'aéronautique (STA), le 27 septembre 1920 - Affecté au 12ème régiment d'aviation, le 18 avril 1924 - Officier de la Légion d'Honneur, le 19 septembre 1931 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1931 - En retraite, le 28 janvier 1938 - Sources : Pam - LO - JO - CCC - Cony - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

* Médaille militaire et une citation à l'ordre de l'armée au MdL (territorial) Antoine Maxime Gallois, pilote à l'escadrille SOP 111, en date du 14 juillet 1917 : "Brillant pilote qui, durant ces derniers mois, a effectué dans un secteur d'attaque de très nombreux bombardements. Dans la nuit du 6 et 7 juillet 1917, seul à son bord et malgré des circonstances atmosphériques défavorables, a exécuté un raid de bombardement de plus de 750 kilomètres, atteignant l'industrie ennemie en plein coeur. Tenant l'air pendant plus de sept heures consécutives, a fait preuve, au cours de ce magnifique exploit, d'un courage et d'une endurance extraordinaires. Déjà cité à l'ordre."

* Citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Antoine Maxime Gallois du 13ème régiment de Dragons, pilote du 1er groupe de bombardement en date du 13 octobre 1917 : "Sous-officier pilote brave et énergique. dans la nuit du 4 au 5 septembre 1917, bien qu'ayant eu ses commandes de profondeur coupées par un éclat d'obus au passage des lignes, a poursuivi l'exécution de sa mission et accompli un raid en territoire ennemi."

* Citation à l'ordre de l'armée du Slt Antoine Maxime Gallois du 13ème régiment de Dragons, détaché à l'escadrille BR 134 en date du 30 juin 1918 : "Ne cesse de donner à son escadrille à son escadrille et à son groupe le plus bel exemple d'endurance énergique et de mépris du danger. A livré plusieurs combats victorieux notamment le ..., où, assailli par de nombreux avions ennemis, il en abattit un en flammes et ramené son appareil criblé de balles."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et une citation à l'ordre de l'armée au Slt Antoine Maxime Gallois, au 13ème régiment de Dragons, pilote aviateur de l'escadrille BR 134 en date du 25 juin 1918 : "Brillant officier et pilote hors de pair. Témoigne, en toutes circonstances, d'une audace et d'un mépris du danger dignes des plus grands éloges. Légendaire dans l'aviation par les raids à grande distance de jour et de nuit qu'il a été un des premiers à exécuter, continue à donner à tous le plus bel exemple de devoir et de courage. S'est dépensé sans compter dépuis le début de l'offensive allemande, sortant par tous les temps et à faible altitude pour attaquer les rassemblements ennemis. A abattu récemment un avion ennemi. Une blessure. Médaille Militaire pour faits de guerre. Deux Citations."

* Citation à l'ordre de l'armée au Slt Antoine Maxime Gallois, au 13ème régiment de Dragons, pilote de l'escadrille BR 131 en date du 25 novembre 1918 : "Officier d'un mérite et d'une conscience remarquables, exemple de sang-froid, de dévouement et de bravoure. Par le prestige des ses belles qualités militaires et de ses actions d'éclat, par le succès de ses entreprises, n'a cessé de soutenir la confiance de ses jeunes compagnons et d'éveiller en eux les plus nobles émulations. Travaillant sans relâche, a dépassé par une suite ininterrompue d'expéditions à basse altitude et d'audacieuses missions, sa centième sortie chez l'ennemi. Une blessure. Médaillé Militaire et Chevalier de la Légion d'Honneur pour fait de guerre. Trois citations."

* Officier de la Légion d'Honneur au Ltt Antoine Maxime Gallois du centre de mobilisation d'aviation n° 12, 29 ans de services, 5 campagnes. A été cité. Chevalier de la Légion d'Honneur, le 23 juin 1918. A accompli deux périodes d'entrainement aérien volontaires.

Sgt Mario Velasquez - Né le 5 novembre 1898 à La Guaira (Vénézuéla) - Fils de Mario Velasquez et de Guillermine XXX - profession avant guerre Mécanicien - Classe 1918 - Recrutement d'un bureau de la Seine sous le matricule XXX - Engagé au 1er régiment de la Légion Etrangère, au titre de l'aéronautique militaire, le 19 juin 1917 - Elève pilote à partir de cette date - Echoue lors de sa formation de pilote - Reclassé Mitrailleur - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur, le 3 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation de Pau - Stage de spécailisation à l'école militaire d'aviation de Tours - Stage à l'école militaire d'aviation du Crotoy, jusqu'au 16 avril 1918 - Stage au CIACB du 23 mai au 28 juillet 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 18 mai 1919 - Nommé Caporal, le 30 août 1918 - Nommé Sergent, le 16 octobre 1918 - Blessé au cours d'un bombardement - Hospitalisé, le 7 novembre 1918 - Evacué sur un hôpital de l'intérieur - Rayé des contrôles de l'escadrille BR 134, le 18 mai 1919 - Sources : Pam - CCC.

Un pilote de l'escadrille SOP 134, qui reste à identifier, pose en compagnie de son Sopwith 1B2 décoré de l'insigne au porc-épic, sur le terrain de Luxeuil en mars-avril 1918 - Au sol, une des bombes emportées par l'appareil - Fixée sur la jambe de train, une génératrice dotée d'une éolienne pour alimenter l'installation TSF de bord - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un personnel de l'escadrille SOP 134, qui reste à identifier, pose en compagnie d'un Sopwith 1B2 sur le terrain de Luxeuil en mars-avril 1918 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille SOP 134, qui reste à identifier, pose devant son Sopwith 1B2 sur le terrain de Luxeuil en mars-avril 1918 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille SOP 134, qui reste à identifier, pose devant l'alignement des Sopwith 1B2 de son unité sur le terrain de Luxeuil en mars-avril 1918 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Des personnels navigants et mécanciens de la SOP 134 devant le hangar qui abrite leurs avions - Celui à droite, porte l'insigne au porc épic - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Havot, mitrailleur de l'escadrille BR 134, pose à côté d'un Breguet 14 B2 codé "12" de son unité en 1918 - Il a été mitrailleur de la BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Mécanicien de l'escadrille BR 134 au travail sur un Breguet 14 B2 de son unité - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécanicien ayant en charge l'avion du commandant de l'escadrille BR 134 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Béqué de la SOP 134 a décoré sa chambre sur le terrain de Luxeuil avec ses femmes idéales - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une chambrée du Sgt René Béqué sur le terrain de Luxeuil, en mars avril 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier, pose près de son Breguet 14 B2 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un personnel navigant de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un personnel navigant de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Schaal - Né le 28 avril 1896 à Hanoï (Tonkin) - Fils d'Auguste Etienne Germain Schaal (Greffier, notaire) et de Marie François Marguerite Sagau - Domiciliés au 43, rue Cotta à Nice (Var) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nice sous le matricule de recrutement n° 2511 - Engagé au 153ème régiment d'infanterie, le 17 août 1914 - Blessé par balle à la fesse droite à la bataille de la Chavatte (60), le 27 septembre 1914 - Nommé caporal le 1er janvier 1915 - Affecté au 416e régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Nommé sergent le 1er octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 96 à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 octobre 1915 - Instructeur au centre de formation des mitrailleurs de la 16e région militaire à Frontignan (34) - Evacué pour pleurésie du front de Verdun, le 6 octobre 1916 - En convalescence jusqu'au 5 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 28 juillet 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Dijon comme élève pilote, le 1er août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9119 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 2 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de spécialisation bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 31 décembre 1917 - Pilote de la RGA de Sacy-le-Grand du 31 décembre 1917 au 24 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 24 février au 18 août 1918 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un avion du 18 au 19 mai 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 en juin 1918 - Convoyage d'un avion du 9 au 13 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 8 août 1918 - Pilote de l'escadrille BR 132 du 18 août 1918 au 28 mars 1919 -  Citation n° 11.514 à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Nommé officier de renseignement de l'état-major du groupe, le 28 mars 1919 - Pilote en subsistance à l'escadrille BR 131 du 28 mars 1919 au 7 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 1er mai 1919 - En mission du 28 au 31 mai 1919 - En mission du 11 au 13 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 -  Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, 6 juillet 1920 - Profession après guerre Négociant - Marié avec Anne Maria Thérèse Brunner à Altkirch, le 25 avril 1921 - Domiciliés au 37, boulevard de la Marne à Mulhouse - Décédé à Altkirch (68), le 23 juin 1924 - Photo transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - FM Alpes Maritimes - Liste brevets militaires - CCC BR 134 - CCC BR 132 - CCC BR 131 - Certificat de mariage - Acte de Décès - JORF - Dernière mise à jour : 26 décembre 2015.

* Citation n° 11.514 à l'ordre de l'armée du Slt Jean Schaal du 416ème régiment d'infanterie, détaché à l'escadrille BR 132, en date du 15 novembre 1918 : "Jeune officier faisant preuve des plus brillantes qualités de dévouement, de bravoure et d'énergie, qui s'est distingué pendant les récentes offensives au cours des bombardements et de mitraillages à basse altitude. le 1er octobre 1918, a recueilli dans une reconnaissance, des renseignements de la plus haute importance sur la préparation d'une attaque ennemie (une victoire). Une blessure. Deux citations."

* Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée du Slt Jean Schaal au 11ème régiment d'aviation, en date du 16 juin 1920 : "Officier très brave qui, après avoir fait brillamment son devoir dans l'infanterie, est venu volontairement dans l'aviation, où il a accompli un grand nombre de bombardements. Deux blessures. Trois citations."

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cal Albert Lethuaire de l'escadrille BR 134 - Biographie à venir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Cal Albert Lethuaire de l'escadrille BR 134 - Biographie à venir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les hommes

Une partie des personnels navigants de l'escadrille SOP 134 en février-mars 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Une partie des personnels navigants de l'escadrille BR 134 prennent le soleil pendant l'été 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Des personnels navigants de la BR 134 posent pour la postérité près d'un Breguet 14 B2 de leur unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Mécaniciens de l'escadrille BR 134 qui restent à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ces hommes, veuillez prendre contact avec l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une partie des personnels navigants de l'escadrille BR 134 en 1918-1919 - Cette photo a peut-être été prise après guerre, pendant l'occupation en Allemagne (à confirmer) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une partie des personnels navigants et mécanciens de l'escadrille BR 134 en 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une partie des personnels navigants et mécanciens de l'escadrille BR 134 en 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les chefs mécano de l'escadrille SOP 134 sur le terrain de Luxeuil en mars avril 1918 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Adj Ferdinand Pierre Biret - Né le 28 mars 1885 à St-Colombin (Loire-Atlantique) - Fils de Fernand Pierre Biret et de Clémentine Favereau (ménagère au bourg de Saint-Colombin) - Classe 1905 - Recrutement de Nantes (Loire-Atlantique) sous le matricule n° 453 - Engagé volontaire pour quatre ans au titre du 35ème régiment d'artillerie de campagne, le 17 mai 1905 - Nommé Brigadier, le 1er mai 1906 - Nommé Brigadier fourrier, le 16 mars 1907 - Nommé Maréchal des Logis, le 26 juillet 1907 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1909 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1910 - Rengagé pour un an à compter du 11 mai 1911 - Rengagé pour un an à compter du 17 mai 1913 - Affecté au manège de l'école militaire d'artillerie à Fontainebleau (Val-de-Marne), le 10 février 1913 - rengagé pour cinq ans, à compter du 17 mai 1914 - A été blessé par un coup de pied de cheval à la jambe gauche, le 29 juin 1914 - Lors de la mobilisation générale, affecté au 7ème régiment de Dragons, le 2 août 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote de l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 1er août 1915 - Brevet de pilote militaire n° 1869 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, le 27 octobre 1915 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Ambérieu, jusqu'au 16 novembre 1915 - Pilote de l'escadrille VB 102 (GB 1) du 9 janvier au 6 avril 1916 - Nommé Adjudant, le 20 janvier 1916 - Pilote de l'escadrille VB 101 (GB 1) du 6 avril 1916 au 17 août 1919 - A effectué le convoyage d'un avion Voisin depuis la RGAé du Bourget du 13 au 16 juin 1916 - Citation n° 96 à l'ordre de l'aéronautique, en date du 5 juin 1916 - Citation n° 552 à l'ordre de l'armée, en date du 30 octobre 1916 - Nommé Adjudant-chef, le 21 novembre 1916 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 25 décembre 1916 - Blessé au genou droit au cours d'un bombardement dans la nuit du 3 au 4 mai 1917 - Revient de convalescence, le 12 novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 8 août 1918 - Citation n° 23 à l'ordre de l'armée, en date du 4 septembre 1918 - Citation n° 10 à l'ordre de l'escadre 14, en date du 11 décembre 1918 - Nommé Sous-lieutenant à titre définitif, le 25 mars 1919 - Chevalier de la Légion d'Honneur, en date du 6 juillet 1919 - Pilote de l'escadrille VB 109 du 17 août 1919 au 1er janvier 1920 - Affecté à l'escadrille n° 207 (traditions de la BR 134 de la Grande Guerre) du 2ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Neustadt, le 1er janvier 1920 - Affecté au 22ème régiment d'aviation de bombardement de nuit de Luxeuil (Haute-Saône), le 1er août 1920 - Nommé Lieutenant, à titre définitif, le 8 avril 1920 - Evacué sur l'hôpital de Chartres, le 8 février 1923 - En convalescence du 5 mars au 9 avril 1923 - Marié avec Mlle Jeanne Teyssier à Bordeaux (Gironde), le 12 mai 1923 - Affecté au parc du centre d'instruction des spécialistes de l'aviation à Borbeaux (Gironde), le 25 mai 1923 - Commandant de la station maritime de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Commandant de la Station de transit maritime aéronautique n° 1 de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1927 - Nommé Capitaine, le 25 décembre 1928 - Placé en congé du personnel navigant pendant un an, à compter du 1er juin 1933 - Affecté au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique, le 1er juin 1933 - A effectué une période volontaire d'exercices de 5 semaines au 17 juillet au 20 août 1933 - Admis à la retraite, le 15 mars 1934 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 décembre 1928 - Affecté, dans la réserve, au 4ème bataillon de l'air - Suite au changement de dénomination du 4ème bataillon de l'air, passe, dans la réserve, à la base aérienne de Cazaux (Gironde), le 1er décembre 1936 - Dans la réserve, rayé des personnels navigants et passage dans les cadres sédentaires, le 2 mars 1937 - Affecté, dans la réserve, au bataillon de l'air n° 113 de Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime), le 1er février 1938 - A accompli une période d'exercices obligatoire à la base aérienne de Rochefort du 21 août au 3 septembre 1938 - Officier de la Légion d'Honneur, en date du 25 décembre 1940 - Domicilié à St-André-de-Cubzac (Gironde) - Décédé, le 5 octobre 1968 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre des naissances de la marie de Nantes (Loire-Atlantique) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du département de la Loire-Atlantique - Etat des services - Léonore - JORF - Dernière mise à jour : 21 janvier 2019.

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 25 décembre 1916 : "Très bon pilote, qui s'est signalé au cours de nombreux bombardements par son audace et son mépris du danger. A déjà été cité."

* Citation n° 552 à l'ordre de l'armée de l'Adj Ferdinand Pierre Biret, pilote à l'escadrille VB 101, en date du 30 octobre 1916 : "Pilote d'exceptionnelle valeur. D'une adresse et d'une bravoure remarquables. Accompli sesmissions de bombardement avec une grand maitrise, le mépris du danger le plus absolu, allant toujours sur l'objectif indiqué. S'est particulièrement distingué le 16 septembre 1916, au cours d'une expédition de nuit sur un objectif situé à 100 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies. Pris dans les nuages à voyage à très faible altitude, a bombardé le but en dépit des projectuers et d'une violente canonnade."

 

Photo du Ltt Didier Daurat

Ltt Didier Désiré Constant Daurat - Né le 2 janvier 1891 à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) - Fils de Jean Daurat (chauffeur mécanicien de la compagnie du Gaz) et de Joséphine Grandidier - Elève boursier de l'école d'horlogerie et de mécanique de Paris - Les parents déménagent au 33, avenue Quihou à Saint-Mandé (Val-de-Marne) - Elève de l'école supérieure des travaux publics - Profession avant guerre Horloger - Classe 1911 - Recrutement du 4ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3794 - Appelé pour effectuer son service militaire, au titre du 26ème bataillon de chasseurs à pied, caserné à Vincennes, le 8 octobre 1912 - Passé à l'école d'administration militaire, le 17 avril 1913 - Nommé Caporal, le 21 décembre 1913 - Affecté à la 24ème section des commis et ouvriers d'administration (COA), le 2 août 1914 - Affecté à la gare régulatrice de Gray (Haute-Saône) - Demande à intégrre une unité combattante - Affecté au 163ème régiment d'infanterie, le 4 mars 1915 - Sergent, le 24 mai 1915 - Citation n° 184 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1915 - Citation n° 22 à l'ordre de la brigade, en date du 2 novembre 1915 - Nommé Sous-lieutenant à titre temporaire, le 11 novembre 1915 - Citation n° 65 à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1915 - Participe à la bataille de Verdun - Citation n° 58 à l'ordre de la 97ème brigade, en date du 29 mars 1916 - Blessé au pied droit par un éclat d'obus à Avocourt, le 9 avril 1916 - Evacué sur l'hôpital de Vichy - Fait une demande pour intégrer l'aviation militaire - Citation n° 49 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 21 avril 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Envoyé à l'école d'aviation militaire d'Avord, pour effectuer sa formation élèmentaire de pilote militaire, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5058 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Avord, le 18 décembre 1916 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Châteauroux - Pilote du GDE du Plessis-Belleville jusqu'au 3 mars 1917 - Nommé Sous-lieutenant, à titre définitif, le 27 janvier 1917 - Pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 3 mars 1917 au 12 juillet 1918 - Vole en équipage avec le Slt de Massimi - Grade de chevalier de la légion d'Honneur et citation n° 5293 à l'ordre de l'armée, en date du 14 juillet 1917 - Nommé Lieutenant de réserve à titre définitif, le 14 octobre 1917 - Admis dans le cadre de l'armée d'active comme Lieutenant, le 20 mars 1918 - En déplacement du 12 au 16 avril 1918 - En déplacement du 9 au 14 juin 1918 - Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée, en date du 21 juin 1918 - Commandant de l'escadrille BR 134 du 12 juillet au 20 août 1918 - Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée, en date du 21 août 1918 - Blessé au combat, le 18 juillet 1918 - Transféré sur l'hôpital de Tours, le 20 juillet 1918 - Pilote du GDE du 14 août au 15 septembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 15 septembre 1918 au 7 août 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 87 du 1er mai au 7 août 1919 - L'escadrille SPA 87 est dissoute le 7 août 1919 - Affecté au dépôt de matériels d'aéronautique n° 3, le 8 août 1919 - Participe au convoyage entre Etampes et Toulouse de Breguet 14A2 destinés à transporter des sacs de courriers entre Toulouse et Rabat - Inaugura la ligne postale régulière Toulouse-Rabat pour le compte de la Société des lignes aériennes Latécoère, le 1er septembre 1919 - En congé sans solde pour trois ans, à compter du 25 septembre 1919 - Marié avec Mlle Raymonde Blanc (pianiste) - Nommé Chef de l'escale aérienne de Malaga en décembre 1919 - Affecté au 4ème régiment d'aviation d'observation, le 5 juin 1920 - Affecté au 34ème régiment d'aviation, le 7 juillet 1920 - Affecté au 1er régiment d'aviation, le 19 septembre 1920 - Nommé Directeur de l'exploitation de la Société des lignes aériennes Latécoère en octobre 1920 - Démission de l'armée d'active acceptée, le 3 novembre 1922 - Affecté, dans la réserve, au 22ème régiment d'aviation, le 5 février 1923 - Passé dans l'arme de l'aéronautique militaire, le 20 juin 1923 - Ouverture de la ligne Toulouse-Casablanca en 1925 - Grade d'officier de la Légion d'Honneur, en date du 1er septembre 1926 - Nommé Capitaine de réserve, le 24 décembre 1926 - En 1927, les lignes Latécoère devinrent la Compagnie Aéropostale - La ligne s'étendit de Buenos-Aires à Santiago du Chili - Affecté, dans la réserve, au centre de mobilisation n° 22, le 1er août 1928 - Première traversée des Andes par Mermoz en mars 1929 - Placé en position "Hors cadre" avec affectation spéciale au titre de la région de Paris, le 28 octobre 1930 - Liquidation de la compagnie Aéropostale en mars 1931 - Nommé Attaché à la direction comme chargé de mission de la compagnie nationale Air France - La compagnie Air France a été créée à la suite de la fusion d'Air Union, d'Air Orient, de la CIDNA, des lignes Farman et de l'Aéropostale en août 1933 - Effecte de nombreux voyages en Allemagne et aux Etats-Unis pour étudier les aviations commerciales - Réaffecté dans les cadres de réserve, au centre de mobilisation d'aviation n° 22, le 3 novembre 1933 - A accompli une période volontaire de trois jours au CIER d'Orly en 1934 - Affecté, dans la réserve, au détachement d'Etampes de la 11ème compagnie de l'Air, le 4 mars 1936 - Domicilié au 9, rue du Sénéchal à Toulouse (Haute-Garonne), à compter du 25 mars 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne de Villacoublay, le 1er septembre 1936 - Affecté, dans la réserve, à la base aérienne d'Etampes, le 10 novembre 1936 - A accompli une période de réserve obligatoire au bataillon de l'Air n° 110 du 1er au 14 août 1938 - Crée la compagnie de transport postal Air Bleu, organise des vols postaux de nuit à partir de 1938 - La guerre mit fin aux activités de la société Air Bleu - Nommé Commandant de Réserve, le 8 avril 1940 - Les avions de la société Air Bleu sont mis à la disposition du GQG et furent chargés des liaisons avec l'Afrique du Nord et la Grande-Bretagne - Après l'armistice de juin 1940, les sociétés Air Bleu et Air Afrique furent intégrées à Air France, placées sur le commandement du général Pujo - Il travaille au sein du service civil de liaisons aériennes métropolitaines qui fonctionnera en zone libre jusqu'en novembre 1942 - A la libération, il relance la Postale de nuit - Nommé Commandant du département postal métropolitain, rattaché au Ministère des travaux publics et des transports - Médaille de l'Aéronautique, en date du 13 mai 1947 - Radié des cadres de réserve de l'armée de l'Air pour limite d'âge, le 2 janvier 1948 - Nommé Chef du centre d'exploitation de la compagnie nationale Air France d'Orly de la fin 1948 et jusqu'à sa retraite en 1953 - Elevé au grade de commandeur de la Légion d'Honneur, en date du 19 septembre 1949 - Nommé Commandant honoraire du personnel navigant de l'armée de l'Air, le 9 août 1949 - Nommé Dirtecteur honoraire d'Air France en 1953 - Décédé à Toulouse (Haute-Garonne), le 2 décembre 1969 - Initialiement, sur sa demande, Didier Daurat est enterré sur l'aérodrome de Toulouse-Montaudran, ancienne base de l'aéropostale - Avec la construction d'un ZAC sur l'aérodrome qui a été fermé à la fin 2003, son corps a été transféré dans le caveau familial dans le cimetière St-Pierre de Marseille (Bouches-du-Rhône) - Sources : Fiche matricule du 4ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille C 227 - CCC de l'escadrille BR 134 - CCC de l'escadrille SPA 87 - JORF - Revue L'Aérophile - Revue Les Ailes - Dernière mise à jour : 27 décembre 2021.

* Citation n° 184 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 22 octobre 1915 : "A fait une patrouille audacieuse en présence de l'ennemi."

* Citation n° 22 à l'ordre de la brigade, en date du 2 novembre 1915 : "Le 31 octobre 1915, devant le bois de Mortinare, a fait volontairement une patrouille audacieuses au cours de laquelle il a participé à l'attaque d'une patrouille ennemie et à sa destruction partielle."

* Citation n° 65 à l'ordre du 31ème corps d'armée, en date du 11 décembre 1915 : "A effectué une patrouille des plus audacieuses en vant des lignes françaises au cours de laquelle ils ont réussi à enlever une ligne téléphonique allemande."

* Citation n° 58 à l'ordre de la 97ème brigade, en date du 29 mars 1916 : "Le 24 mars 1916, a entrainé crânement son peloton à l'assaut d'une tranchée ennemie. A fait preuve du plus grand calme et d'un rare sang-froid dans la direction des travaux d'organisation de la position conquise sous le bombardement intense."

* Citation n° 49 à l'ordre du 163ème régiment d'infanterie, en date du 21 avril 1916 : "Officier d'une bravoure remarquable, a su par son exemple maintenir le moral de ses hommes soumis aux plus violents bombardements. A été blessé, le 9 avril 1916, en combattant au milieu de sa section."

* Grade de chevalier de la légion d'Honneur et citation n° 5293 à l'ordre de l'armée du Slt Didier Désiré Constant Daurat, pilote à l'escadrille C 227, en date du 14 juillet 1917 : "Officier pilote d'une bravoure et d'une énergie parfaites. Le 30 mai 1917, au cours d'une mission éloignée dans les lignes ennemies, grâce à son sang-froid et à tenu tête héroïquement aux attaques de cinq avions ennemis. Grâce à son sang-froid et son habileté, a pu ramener dans nos lignes son appareil criblé de balles avec l'observateur et le mitrailleur hors de combat. Blessé au cours de la campagne et cinq fois cité à l'ordre."

* Citation n° 54 à l'ordre de la 1ère armée du Ltt Didier Daurat du 163ème régiment d'infanterie, pilote à l'escadrille BR 227, en date du 21 juin 1918 : "Officier pilote d'une grande valeur. Depuis le mois de juin 1917, a exécuté un grand nombre de missions photographiques de réglage et spéciales de nuit et soutenu plusieurs combats en biplan contre des groupes d'avions ennemies ramenant fréquemment son appareil atteint par le tir ennemi. Le 6 mars 1918, a effectué une mission photographique à 70 km dans les lignes adverses. Le 6 juin, au cours d'une reconnaissance nocturne, a attaqué à de très courtes portées, un avion bimoteur ennemi qui a paru tomber désemparé dans les lignes."

* Citation n° 9249 à l'ordre de l'armée du Ltt Didier Daurat du 163ème régiment d'infanterie, commandant l'escadrille BR 134, en date du 21 août 1918 : "Chef d'escadrille d'une bravoure et d'une énergie exemplaires. Au cours des expéditions de l'offensive a soutenu des durs combats à la tête de son unité. Le 18 juillet 1918, bien que blessé dans une rencontre avec l'aviation de chasse ennemie, a obligé un de ses adversaires à abandonner la lutte désemparé. Une blessure antérieure. Cinq citations."

* Grade d'officier de la Légion d'Honneur du pilote aviateur Didier Désiré Constant Daurat, directeur de l'exploitation des lignes aériennes Latécoére, en date du 1er septembre 1926 : "18 ans et 10 mois de services militaires et de pratique professionnelle : après avoir eu une conduite des plus brillantes pendant la guerre (8 citations, 2 blessures, Croix de guerre, chevalier de la Légion d'hon- neur), a rendu à l'aéronautique civile les plus précieux services. Successivement pilote, chef d'aéroplace, chef d'exploitation, puis directeur d'exploitation, a puissamment contribué à la mise au point de nos lignes aériennes vers l'Afrique du Nord et l'Afrique occidentale française. Par ses éminentes qualités d'organisation, a donné une impulsion magnifique à l'aéronautique commerciale dans nos colonies et pays de protectorat."

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier, pose près de son Breguet 14 B2 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un navigant de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier, pose près de son Breguet 14 B2 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier, pose près de son Breguet 14 B2 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Lieutenant observateur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier, pose à côté d'un Breguet 14 B2 - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Slt Jean Schaal - Né le 28 avril 1896 à Hanoï (Tonkin) - Fils d'Auguste Etienne Germain Schaal (Greffier, notaire) et de Marie François Marguerite Sagau - Domiciliés au 43, rue Cotta à Nice (Var) - Profession avant engagement Etudiant - Classe 1916 - Recrutement de Nice sous le matricule de recrutement n° 2511 - Engagé au 153ème régiment d'infanterie, le 17 août 1914 - Blessé par balle à la fesse droite à la bataille de la Chavatte (60), le 27 septembre 1914 - Nommé caporal le 1er janvier 1915 - Affecté au 416e régiment d'infanterie, le 1er avril 1915 - Nommé sergent le 1er octobre 1915 - Croix de Guerre et citation n° 96 à l'ordre du corps d'armée, en date du 4 octobre 1915 - Instructeur au centre de formation des mitrailleurs de la 16e région militaire à Frontignan (34) - Evacué pour pleurésie du front de Verdun, le 6 octobre 1916 - En convalescence jusqu'au 5 décembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 28 juillet 1917 - Affecté à l'école d'aviation militaire de Dijon comme élève pilote, le 1er août 1917 - Brevet de pilote militaire n° 9119 obtenu à l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 2 octobre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire de Juvisy - Stage de spécialisation bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Stage à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 31 décembre 1917 - Pilote de la RGA de Sacy-le-Grand du 31 décembre 1917 au 24 février 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 24 février au 18 août 1918 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un avion du 18 au 19 mai 1918 - Citation n° 5 à l'ordre du GB 4 en juin 1918 - Convoyage d'un avion du 9 au 13 juillet 1918 - Nommé Sous-lieutenant, le 8 août 1918 - Pilote de l'escadrille BR 132 du 18 août 1918 au 28 mars 1919 -  Citation n° 11.514 à l'ordre de l'armée, en date du 15 novembre 1918 - Nommé officier de renseignement de l'état-major du groupe, le 28 mars 1919 - Pilote en subsistance à l'escadrille BR 131 du 28 mars 1919 au 7 octobre 1919 - Nommé Sous-lieutenant de réserve à titre définitif, le 1er mai 1919 - En mission du 28 au 31 mai 1919 - En mission du 11 au 13 juin 1919 - Démobilisé, le 22 octobre 1919 -  Chevalier de la Légion d'Honneur et citation à l'ordre de l'armée, le 16 juin 1920 - Affecté, dans la réserve, au 11ème régiment d'aviation, 6 juillet 1920 - Profession après guerre Négociant - Marié avec Anne Maria Thérèse Brunner à Altkirch, le 25 avril 1921 - Domiciliés au 37, boulevard de la Marne à Mulhouse - Décédé à Altkirch (68), le 23 juin 1924 - Photo transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide - Sources : Pam - LO - FM Alpes Maritimes - Liste brevets militaires - CCC BR 134 - CCC BR 132 - CCC BR 131 - Certificat de mariage - Acte de Décès - JORF - Dernière mise à jour : 26 décembre 2015.

Un Lieutenant pilote de l'escadrille SOP 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un sous-lieutenant pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un pilote de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

MdL Charles Viot, mitrailleur de l'escadrille BR 134 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Alfred Havot - Né le 23 novembre 1897 à St-Brice-Courcelles (51) - Fils d'Alfred Arthur Havot et de Marie Nathalie Lecart - Domiciliés 63, rue d'Argenteuil à Bezons (Seine et Oise) - Profession avant guerre Potier tourneur - Classe 1917 - Recrutement à Reims sous le n° matricule 1344 - Mobilisé au 166ème régiment d'infanterie, à compter du 10 janvier 1916 - Affecté au 155ème régiment d'infanterie - Affecté au 355ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 16 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 30 janvier 1918 - Certifié mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 18 avril 1918 - Stage au CIACB du 10 juin au 28 juillet 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1918 - Photo collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un mitrailleur de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Antoine Maurice Junié - Biographie à venir - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un personnel navigant de l'escadrille BR 134, qui reste à identifier - Si vous pouvez mettre un nom à ce militaire, veuillez contacter l'auteur du site - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Edouard Prat d'Espouey

Cal Edouard Alfred Prat d'Espouey - Né le 28 octobre 1892 à Alger - Fils de Laurent Eusèbe Prat d'Espouey et de Marie Aubertin - Profession avant service militaire Avocat - Classe 1912 - Recrutement d'Alger sous le matricule n° 895 - Service militaire au 21ème bataillon du Génie, à compter du 28 novembre 1913 - Affecté au 2ème régiment du Génie - Affecté au 21ème régiment du Génie - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 7 juillet 1917 - Brevet de pilote militaire n° 10.044 obtenu à l'école militaire d'aviation d'Etampes, le 26 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 9 décembre 1917 - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation d'Avord, jusqu'au 2 février 1918 - GDE du 2 février au 4 juin 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SAL 24 du 28 mars au 6 avril 1918 - Pilote en subsistance à l'escadrille SAL 1 du 14 au 16 avril 1918 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 4 juin 1918 au 19 août 1919 - Convoyage d'un Breguet 14B2 du 7 au 8 juin 1918 - En mission du 3 au 10 juillet 1918 - En panne à Sommesous, les 18 et 18 juillet 1918 - Nommé Sergent, le 30 août 1918 - Démobilisé le 19 août 1919 - Nommé suppléant du juge de paix d'Oued-Zenati, le 4 novembre 1919 - Sources : Pam - CCC - JO.

 

 

 

Les avions

Gros plan sur l'insigne au porc-épic adopté par la SOP 134 pendant l'utilisation opérationnelle des Sopwith 1B1 et 1B2 - L'avion est un Sopwith 1B2 codé "13" - Photo datant du début 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caporal Lucien Gallé, pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919, pose en compagnie de son 1er mécanicien (mécanicien en charge de son avion) entre février et avril 1918 - L'avion est le Sopwith 1B2 n° 1482 codé "7" - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Caporal Lucien Gallé, pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - L'avion, à l'arrière plan, est le Sopwith 1B2 n° 1482 codé "7" qui porte l'insigne du porc-épic peint dans un cercle - Son temps de présence permet de préciser que cet insigne était toujours en vigueur à la fin de l'utilisation opérationnelle des Sopwith au sein de la SOP 134 - Photo datée de février-avril 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Le même Sopwith 1B2 n° 1482 codé "7" après que le caporal Lucien Gallé l'ait un peu abimé au cours d'un atterrissage qui s'est terminé par un cheval de bois sur le terrain de Luxeuil - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une autre photo du Sopwith 1B2 n° 1482 codé "7" en pylône après un atterrissage difficile sur le terrain de Luxeuil - Son équipage, qui s'en ait tiré sans mal, pose fièrement - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 à moteur Renault codé "14" de l'escadrile BR 134 au départ d'une mission - Remarquez la taille très importante des chiffres d'identification de l'appareil - Il s'agit de distinguer de loin les avions entre eux, surtout au cours des missions réunissant plusieurs escadrilles - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 à moteur Renault codé "2" de l'escadrile BR 134 - L'insigne est désormais dans sa forme définitive - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Slt Antoine Gallois, pilote de l'escadrille BR 134, est titulaire de plus de 100 missions de bombardement diurnes et nocturnes, ainsi que 2 victoires aérienne homologuées - Il pose en compagnie du Sgt Mario Velasquez, le mitrailleur qui l'accompagnait habituellement en mission - Velasquez a été mitrailleur de l'unité du 28 juillet 1918 au 18 mai 1919 - Voir les biographies de cet équipage plus haut dans la page - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Jean-Michel Renard que je remercie pour son aide.

Un atterrissage de Breguet 14 B2 à moteur Renault qui s'est terminé sur le ventre - Le pilote, qui s'est est tiré sans mal, pose fièrement probablement content de s'en être sorti à si bon compte - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Une pose humoristique parmi les épaves de Breguet 14 B2 à moteur Renault de la BR 134 abandonnés en bordure de terrain en 1918 - Visiblement, tout ce qui pouvait se récupérer a été enlévé par les mécaniciens, y compris l'insigne d'escadrille qui a été découpé du fuselage - L'avion au premier plan portant le numéro d'identification "8" - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 à moteur Renault de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) - Cet avion, codé "1", est celui du commandant de l'escadrille - La tête de rapace est peinte dans un ovale - Photo Ebay France.

Breguet 14B2 à moteur Liberty de la 7ème escadrille du 12ème RAB en vol au-dessus de la région de Neustadt (Allemagne) en 1920 - Photo Ebay-France.

Personnels navigants de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) en 1922-1923 - L'avion, en arrière plan, est un Breguet 14 B2 à moteur Liberty - Photo Ebay France.

Collision au sol entre deux Breguet 14 B2 sur le terrain d'Hangelar (Allemagne) en mai 1924 - L'appareil de droite appartient à la 7ème escadrille (BR 134) et celui de gauche à la 3ème escadrille (BR 205), deux unités du 12ème RAB stationnées sur le terrain de Neustadt (Allemagne) - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo site de ventes aux enchères Delcampe.

L'ensemble des personnels de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) en 1922-1923 - L'avion, en arrière plan, est un Breguet 14 B2 à moteur Liberty - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Droits réservés.

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Les avions

Des personnels navigants et mécaniciens de la SOP 134 posent à côté du Sopwith 1B2 codé "14" sur le terrain de Luxeuil en mars-avril 1918 - Il ne s'agit pas d'un insigne personnel car au moins quatre Sopwith 1B2 portant des numéros d'identification différents ont été photographiés avec cet insigne - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Accident du Sopwith 1B2 de l'équipage Cal Edouard Mireau (pilote) / passager non identifié sur le terrain de Luxeuil dans les premiers jours de mars 1918 - Le pilote est indemne et le passager souffre de la fracture d'un bras - Mireau quittera la SOP 134, le 20 mars 1918 - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un Sopwith 1B2 codé "1?" appartenant à l'escadrille SOP 134 sur le terrain de Luxeuil entre mars et avril 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les équipages prennent leur mal en patience avant de partir en mission à partir du terrain de Luxeuil en avril 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Poste avant d'un Breguet 14 B2 à moteur Renault de l'escadrille BR 134 - Au centre, un dérouleur de cartes - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 à moteur Renault de l'escadrille BR 134 en avril 1918 - Ce moteur est reconnaissable grâce à son échappement en forme de corne de rhinocéros - Les avions de ce type viennent d'être affectés à l'unité - Les armuriers sont en train de charger les lance-bombes d'ailes, les trappes d'accès supérieur des ailes basses sont ouvertes - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Sgt René Havot pose à côté du Breguet 14 B2 codé "12" de son unité - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.
* Sgt René Alfred Havot - Né le 23 novembre 1897 à St-Brice-Courcelles (51) - Fils d'Alfred Arthur Havot et de Marie Nathalie Lecart - Domiciliés 63, rue d'Argenteuil à Bezons (Seine et Oise) - Profession avant guerre Potier tourneur - Classe 1917 - Recrutement à Reims sous le n° matricule 1344 - Mobilisé au 166ème régiment d'infanterie, à compter du 10 janvier 1916 - Affecté au 155ème régiment d'infanterie - Affecté au 355ème régiment d'infanterie - Nommé Caporal, le 16 novembre 1917 - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur, le 30 janvier 1918 - Certifié mitrailleur à l'école de tir aérien de Cazaux, le 18 avril 1918 - Stage au CIACB du 10 juin au 28 juillet 1918 - Mitrailleur de l'escadrille BR 134 du 28 juillet 1918 au 10 septembre 1919 - Nommé Sergent, le 15 octobre 1918.

Deux mécaniciens de la BR 134 en charge d'un Breguet 14 B2 codé "10" en 1918 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

L'atelier bombes de la BR 134 en 1918 - Les bombes vont être équipées de leurs dispositifs de fixation et d'amorçage - Au premier plan, on aperçoit trois bombes équipées d'une ceinture de fixation, dotée d'un pion de centrage - C'est cette pièce qui sera immobilisée par les éjecteurs des lance-bombes d'ailes du Breguet 14B2 - L'amorçage est réalisé par une fusée d'ogive dotée d'une éolienne - Une fois, la bombe larguée par l'avion, la rotation de l'éolienne est autorisée par la traction d'un fil de sécurité - Il faut attendre que cette éolienne ait effectué le nombre de tours prévus pour que la bombe soit armée - Ce dispositif permettait une sécurité d'éloignement car la bombe ne pouvait pas exploser avant d'avoir effectuée un temps de vol qui était calculé avant - De même, si la bombe tombait au sol par accident, l'éolienne n'avait pas le temps d'armer la munition et l'explosion n'était pas permise par le dispositif - Cela changeait des obus artillerie dont plusieurs, en tombant accidentellement au sol, ont fait de gros dégâts humains et matériels dans les escadrilles - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Après l'effort, le réconfort - Une partie de billard pour les pilotes - Photo probablement prise lors de l'occupation de l'Allemagne pendant l'année 1919 - Photo Elie Lucien Gallé transmise par Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Après la fin des hostilités, l'escadrille BR 134 participa à l'occupation de l'Allemagne à partir des terrains de Germersheim, Lachen-Speyerdorf et Neustadt - Le 1er janvier 1920, elle deviendra 207ème escadrille du 3ème régiment de bombardement et finalement 7ème escadrille du 12ème régiment d'aviation de bombardement du 1er août 1920 au 1er novembre 1927 - Après Neustadt, elle fera mouvement vers Reims dans les années 1925 - L'avion est un Breguet 14 B 2 à moteur Liberty qui est représentatif des avions de cette unité après guerre - Son numéro SFA est le 13005 - Photo Ebay France.

Breguet 14 B2 de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) - La tête de rapace est peinte sur un fanion blanc portant la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre - Photo Ebay France.

Breguet 14 B2 de la 7ème escadrille du 12ème RAB de Neustadt (Allemagne) - Le fanion blanc est cette foir ornée de l'étoile ailée des observateurs - A cette époque, l'insigne de l'escadrille était représenté de deux manières, dans un ovale et posé sur un fanion blanc, identifiant probablement les deux escouades de l'unité - Photo Ebay France.

 

Photos aériennes

Photos prises lors des bombardements effectués par l'escadre de bombardement n° 13, le 22 juillet 1918 - Les photos présentées sur cette planche sont rappelées en dessous - Pendant cette mission, les 25 Breguet 14 B2 bombardèrent Bazoches, les convois sur routes vers les villages de Fismes et d'Unchair - Ils lancèrent 1440 kg de bombes et réalisèrent une mission photo sur l'itinéraire Le Plessier-Huleu - Ste-Restitue - Mont-Notre-Dame et Mont-Saint-Martin (24 clichés réalisés) - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 134 photographié par un de ses équipiers à la verticale d'un terrain d'aviation, le 22 juillet 1918 - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Les bombes larguées par un Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 134 tombent vers un objectif, le 22 juillet 1918 - Ce jour là, les avions bombardèrent Bazoches, les convois sur les routes vers les villages de Fismes et Unchair et lancèrent 1440 kg de bombes - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Un autre Breguet 14 B2 de l'escadrille BR 134 photographié pendant la mission du 22 juillet 1918 - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Bombardement de la gare de Vouziers, le 10 octobre 1918 - La 4ème armée ayant demandé de porter l'effort sur sa droite où le 38ème corps d'armée progressait, la 1ère brigade entière a été engagée par escadres successives à 10 minutes d'intervalle, avec mission de bombarder Vouziers et la région environnante où des mouvements avaient été signalés dans la matinée - La protection immédiate a été assurée par les Caudro R XI, la couveture de flanc et de front par deux groupes de chasse (GC 13 et GC 15) - Plus de 31 tonnes de bombes ont été lançées sur la région de Vouziers (la ville, la gare et les convois aux environs) - Cliquez sur les photos pour les agrandir - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

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Photos aériennes

Fiche de renseignements du terrain allemand d'Essigny-le-Petit - Elle a été établie suite à une reconnaissance anglaise, le 11 juin 1918 - Elle montre la présence de 42 tentes et serait une partie du parc de la 18ème armée allemande - Cette fiche était destinée à être consultée par les différents équipages engagés dans les missions du secteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fiche de renseignements du terrain d'aviation allemand d'Essigny, au Nord de St-Quentin - Elle a été établie suite à une reconnaissance le 19 juin 1918 - Cette fiche était destinée à être consultée par les différents équipages engagés dans les missions du secteur - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide. Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Fiche de renseignements du terrain d'aviation allemand de Notre-Dame-de-Liesse - Elle a été établie suite à une reconnaissance d'un Breguet 14A2 de l'escadrille BR 45, le 28 juin 1918 et confirmée par un autre passage d'un Breguet 14 A2 de l'escadrille BR 216 - On peut compter 12 hangars d'aviation - Cette fiche était consultée par les différents équipages engagés dans les missions - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Jean Schaal, transmise par Benoit Pitre, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

 

 

 

Les terrains d'aviation

Breguet 14 B2 de la 7ème escadrille du 12ème régiment d'aviation stationnés devant leurs hangars du terrain de Neustadt (Allemagne) en septembre 1920 - Les bombardiers portent deux sortes d'insignes : dans un ovale et posé sur un fanion, probablement l'identification des deux escouades de la 7ème escadriller - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo droits réservés.

Vue aérienne oblique du terrain d'aviation de Neustadt (Allemagne) - Ce terrain abritait le 12ème régiment d'aviation de bombardement qui comptait à l'époque 12 escadrilles - Le 12ème RAB a occupé ce terrain de 1920 à 1927 - Photo Ebay France.

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Photo de hangars du terrain d'aviation de Neustadt (Allemagne) où était stationné le 12ème régiment d'aviation de bombardement - La BR 134 était sa 7ème escadrille - Photo Ebay France.

Photos aériennes

Montage de trois photos aériennes verticales du terrain d'aviation de Luxeuil-St-Sauveur en 1918 - L'escadrille SOP 134 / BR 134 a stationné sur place du 15 décembre 1917 au 1er avril 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Bibliothèque du Congrès - Washington DC - USA.

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Bombardement de Méricourt-sur-Somme, le 18 mai 1918 - Altitude de prise de vue 5000 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

Bombardement de Méricourt-sur-Somme, le 18 mai 1918 - Altitude de prise de vue 5000 m - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo René Havot collection Philippe Bentresque que je remercie pour son aide.

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Documents en rapport
avec l'escadrille BR 134

Brevet d'aviateur militaire n° 8536 décerné par l'école d'aviation militaire d'Istres, le 11 septembre 1917 - Il a reçu l'insigne de pilote militaire n° 2565 à l'école d'Avord, le 16 octobre 1917 - Photo Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Licence FAI n° 7974 du pilote aviateur Elie Gallé délivrée le 5 décembre 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8536 obtenu sur Caudron G3 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 11 septembre 1917 - Titulaire de l'insigne métallique de pilote militaire n° B 2565 (macaron), délivré le16 octobre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - Photo Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

 

Documents en rapport
avec l'escadrille BR 134

Carte d'identité de pilote d'avion du Caporal Elie Lucien Gallé - Né le 30 octobre 1897 à Avoine (Indre-et-Loire) - Fils de Jean Gallé et d'Eudoxie Vigneau - Profession avant guerre Cultivateur - Classe 1917 - Recrutement à Chatellerault sous le n° matricule 350 - Mobilisé au 77ème régiment d'infanterie, le 9 janvier 1916 - Affecté au 135ème régiment d'infanterie - Affecté au 335ème régiment d'infanterie - Stage mitrailleur à Poitiers du 19 août au 12 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire, le 1er juillet 1917 - Premier vol en double commande à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 3 août 1917 -  Brevet de pilote militaire n° 8536 obtenu sur Caudron G3 à l'école d'aviation militaire d'Istres, le 11 septembre 1917 -  Nommé Caporal, le 23 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire d'Avord - Perception d'un insigne de pilote n° 2565, le 16 octobre 1917 - Stage à l'école d'aviation de Pau - Stage bombardement sur Sopwith à l'école d'aviation militaire du Crotoy jusqu'au 31 décembre 1917 - Stage GDE (Groupe des divisions d'entrainement) à Sacy-le-Grand du 31 décembre 1917 au 24 février 1918 -  Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage d'un Breguet XIV B2 du 18 au 20 mai 1918 - Nommé Sergent, le 6 juin 1918 - Bombardements sur les lignes d'avril à septembre 1918 - Hospitalisé et convalescence du 2 au 9 novembre 1918 - Stationné à Germersheim (Allemagne) du 11 mars au 28 avril 1919 - Stationné à Lachen-Speyerdorf du 28 avril au 28 septembre 1919 - Dernier vol d'entrainement le 21 août 1919 - Démobilisé, le 28 septembre 1919 - Photo Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

Boussole du Sgt Elie Gallé - Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 24 février 1918 au 28 septembre 1919 - Elle est de fabrication de la Manufacture française d'Armes et de Cycles de St-Etienne - Photo Christian Gallé, son petit-fils, que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

Tombe du Cal Gaston Herzog, pilote de l'escadrille BR 134 du 1er janvier au 2 août 1918 - Grièvement blessé en mission, il pose son avion en zone occupée par les Allemands et est fait prisonnier, le 1er juin 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures au Lazaret de Bayreuth (Allemagne), le 2 août 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Détail de tombe du Cal Gaston Herzog, pilote de l'escadrille BR 134 du 1er janvier au 2 août 1918 - Grièvement blessé en mission, il pose son avion en zone occupée par les Allemands et est fait prisonnier, le 1er juin 1918 - Il est décédé des suites de ses blessures au Lazaret de Bayreuth (Allemagne), le 2 août 1918 - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide.

Cal Marie Georges Laurent Gaston Herzog - Né le 2 août 1895 à Asnières - Fils de Marie Franc Joseph Edouard Herzog et de Joséphine Victorine Wunenberger - Domiciliés au 183, faubourg Poissonnière à Paris 9ème (75) - Profession avant guerre Chimiste - Classe 1915 - Recrutement du 6ème bureau de la Seine sous le matricule n° 597 - Mobilisé au 5ème régiment d'infanterie, à compter du 20 décembre 1914 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 18 mai 1917 - Brevet de pilote militaire n° 7728 obtenu à l'école d'aviation militaire de Dijon, le 26 juillet 1917 - Nommé Caporal, le 15 août 1917 - Stage Bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 23 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SOP 29 du 19 décembre 1917 au 1er janvier 1918 - Pilote de l'escadrille SOP 134 / BR 134 du 1er janvier au 2 août 1918 - En mission du 3 au 18 avril 1918 - Convoyage avion du 10 au 11 mai 1918 - Convoyage avion du 14 au 18 mai 1918 - Disparu en mission en équipage avec le Sol Beau, le 1er juin 1918 - Grièvement blessé en combat aérien, il pose le Breguet 14B2 en zone occupée par les Allemands - Décédé des suites de ses blessures au lazaret de Bayreuth (Allemagne), le 2 août 1918 - Gaston Herzog repose dans le cimetière des Batignolles à Paris (75) - Sources : Pam - MpF - CCC escadrille SOP 134 / BR 134 - Dernière mise à jour : 6 mai 2016.

Tombe du Soldat Roger Letot - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 134 au 22 avril au 31 mai 1918 - Grièvement blessé au combat, à bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement dans les environs d'Ouchy-le-Château, le 31 mai 1918 - A été évacué sur l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux où il est décédé, le 1er juin 1918 - Roger Letot repose dans le carré militaire du cimetière de Meaux - Photo Jean-Michel Lasaygues que je remercie pour son aide.

Sol Roger Victor Louis Letot - Né le 27 août 1887 à Cherbourg (Manche) - Fils de Romuald Letot (employé de commerce) et de Marguerite Herclat - Domiciliés au 13, rue Jeanne d'Arc à Cherbourg - Profession avant guerre Industriel - Classe 1907 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 1006 - Mobilisé au 21ème bataillon de chasseurs, le 21 mai 1915 - Affecté au 12ème bataillon de chasseurs - Affecté au 24ème bataillon de chasseurs à pied - Passé à l'aéronautique militaire comme mitrailleur / bombardier, à compter du 27 octobre 1917 - Stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux - Breveté mitrailleur, le 12 décembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école d'aviation militaire du Crotoy, jusqu'au 6 février 1918 - Mitrailleur du GDE du 6 février au 22 avril 1918 - Bombardier / mitrailleur de l'escadrille BR 134 au 22 avril au 1er juin 1918 - Grièvement blessé au combat, à bord d'un Breguet 14 B2, au cours d'une mission de bombardement dans les environs d'Ouchy-le-Château, le 31 mai 1918 - Le pilote qui l'accompagnait, le Cal Alan Ash, un américain, était très grièvement blessé, paralysé sur son siège et décédé après l'atterrissage - Letot, qui a ramené l'avion et l'a posé, a été évacué sur l'hôpital auxiliaire 21 de Meaux où il est décédé, le 1er juin 1918 - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 20 juin 1918 - Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, en date du 19 octobre 1920 - Sources : Pam - CCC escadrille BR 134 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 23 août 2016.

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Roger Letot, du 24ème bataillon de chasseurs, mitrailleur en avion à l'escadrille BR 134, en date du 20 juin 1918 : "A peine arrivé en escadrille, a donné à tous le plus bel exemple de courage, d'entrain et d'esprit de sacrifice. Après avoir réussi, dans des circonstances difficiles, un bombardement à faible altitude sur l'ennemi, a été très grièvement blessé dans un combat aérien, contre un adversaire très supérieur en nombre. A fait preuve, à l'atterrissage, d'une énergie exceptionnelle et d'une belle abnégation, en cherchant du secours pour son pilote grièvement blessé atteint lui-même et paralysé sur son siège par ses blessures. Deux blessures antérieures."

* Médaille Militaire et citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Sol Roger Letot, du 24ème bataillon de chasseurs, mitrailleur en avion à l'escadrille BR 134, en date du 19 octobre 1920 : "A peine arrivé en escadrille, a donné à tous le plus bel exemple de courage, d'entrain et d'esprit de sacrifice. Après avoir réussi, dans des circonstances difficiles, un bombardement à faible altitude sur l'ennemi, a été très grièvement blessé dans un combat aérien, contre un adversaire très supérieur en nombre. A fait preuve, à l'atterrissage, d'une énergie exceptionnelle et d'une belle abnégation, en cherchant du secours pour son pilote grièvement blessé atteint lui-même et paralysé sur son siège. Mort des suites de ses blessures. A été cité."

Monuments commémoratifs
et tombes

Sgt Roger Louis Marcel Hutin - Né le 16 septembre 1893 à Paris (75) - Fils de Marcel Hutin et de Jeanne Combé - Son père est publiciste et rédacteur à l'Echo de Paris, place de l'Opéra à Paris - Profession avant engageemnt Etudiant en électricité - Classe 1913 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 298 - Engagé volontaire au titre du 8ème régiment du Génie, le 15 août 1914 - Nommé Caporal, le 6 septembre 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 15 juillet 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon - Brevet de pilote militaire n° XXX obtenu à l'école d'aviation militaire de Chartres, le 2 septembre 1917 - Stage de perfectionnement bombardement à l'école d'aviation militaire d'Avord, jusqu'au 9 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille BR 134 du 23 décembre 1917 au 13 juin 1918 - Nommé Sergent, le 6 juin 1918 - Grièvement blessé au cours d'un combat aérien contre vingt adversaires, pendant lequel il a remporté une victoire homologuée, le 31 mai 1918 - Evacué sur un hôpital - Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée, en date du 15 août 1918 - Décédé des suites de ses blessures de guerre à l'hôpital de la Salpétrière à Paris (75), le 19 novembre 1919 - Roger Hutin repose dans la division 94 du cimetière du Père Lachaise à Paris (75) - Photo Alain Octavie que je remercie pour son aide - Sources : Pam - CCC de l'escadrille BR 134 - MpF - JORF - Dernière mise à jour : 1er avril 2018.

* Médaille militaire et citation à l'ordre de l'armée du Cal Roger Hutin au 8ème régiment du Génie, en date du 15 août 1918 : "Très bon pilote, d'un admirable courage, audacieux et parfaitement calme. Au cours d'un bombardement effectué à l'intérieur des lignes ennemies, en pleine bataille, a soutenu un combat très violent contre une patrouille de vingt appareils. Quoique entouré de tous côtés par ses ennemis et très grièvement blessé au cours de la lutte, a ramené dans nos lignes son mitrailleur blessé mortellement et un avion criblé d'atteintes, faisant preuve jusqu'au bout d'une énergie et d'un sang-froid exceptionnels."

Caveau de la famille Claude Marius Aubert dans le cimetière St-Pierre de Marseille - L'aviateur Didier Daurat y repose - Il a été pilote de l'escadrille C 227 / BR 227 du 3 mars 1917 au 12 juillet 1918 - Commandant de l'escadrille BR 134 du 12 juillet au 20 août 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 87 du 15 septembre 1918 au 7 août 1919 - Commandant de l'escadrille SPA 87 du 1er mai au 7 août 1919 - Photo Christian Guillaudin que je remercie pour son aide.

 

 

Remerciements à :

- M. Philippe Bentresque pour l'envoi des photos de René Havot, mitrailleur de l'escadrille BR 134.
- M. Christian Gallé pour l'envoi des archives de Lucien Gallé, son grand-père.
- M. Philippe Bartlett pour l'envoi de la photo de l'insigne de la SOP 134.
- M. Patrice Gout pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Alain Campo pour l'envoi des photos des insignes de sa collection.
- M. Jean-Michel Lasaygues pour l'envoi de la photo de la tombe du Sgt Roger Letot.
- M. Benoit Pitre pour l'envoi de la photo de Jean Schaal, son grand-père.
- M. Alain Octavie pour l'envoi des photos des tombes des aviateurs de Paris et région parisienne.
- M. Yves Castelain pour l'envoi des tombes d'aviateurs du carré militaire du cimetière de Meaux.
- M. William Chesneau pour l'envoi des photos de l'insigne de l'escadrille BR 134.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Ronan Furic pour l'envoi des photos de l'insigne de l'escadrille BR 134.
- M. Jean-Philippe Josse pour l'envoi des photos d'un insigne d'une unité héritière de la BR 134.
- M. Christian Guillaudin pour l'envoi des photos des tombes d'aviateurs sur cimetière St-Pierre de Marseille.
- M. Laurent Bellet pour l'envoi des photos des fanions de la salle traditions de la base aérienne 116 de Luxeuil.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

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