Menu
Cliquez sur la barre titre pour revenir sur le menu.

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant corriger ou compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Etude réalisée par David Méchin et Albin Denis.

Insignes peints sur les fuselages

Insigne de l'escadrille MS 140 - Dessin Albin Denis d'après photo.

Entoilage d'époque

Entoilage d'époque de l'escadrille MS 140 - Collection privée.

Insigne de l'escadrille MS 140 photographié sur le fuselage du Morane Saulnier P - Photo collection Albin Denis.

Insignes métalliques
de l'escadrille

Titre d'épaule de l'escadrille MS 140 - Insigne collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de fabrication artisanale de l'escadrille SPAbi 140 - Il est antérieur à celui fabriqué par les établissements Kauffer de Nancy - Insigne collection William Chesneau que je remercie pour son aide.

Insigne métallique de l'escadrille SPAbi 140 vraisemblablement fabriqué par un mécanicien - Les établissements Kauffer de Nancy ont fabriqué un exemplaire en petite série - Insigne collection Norman Destexhe que je remercie pour son aide.

Symbolique

L'insigne de l'escadrille MS 140 consistait en un fanion marocain vert portant une étoile et un croissant. Une crinière de cheval noire orne la hampe. Il faut peut-être chercher la reprise de cet emblème au rattachement de l'escadrille au 4ème corps d'armée à partir du 15 octobre 1917.

 

Historique

L’origine de cette escadrille remonte à un ordre du Grand Quartier Général du 20 septembre 1917. Les avions et le personnel au sol se rassemblent alors sur la base de Plessis-Belleville le 4 octobre 1917, puis font mouvement sur le terrain de la ferme d’Alger (au Sud-Est de Reims) le 16 octobre 1917 où arrivent l’essentiel des pilotes, débutant la vie opérationnelle de l’escadrille MS 140 qui est rattachée au 4ème corps d’armée, tout comme les escadrilles AR 40 puis BR 267 avec qui elle va partager les mêmes terrains pour le restant de la guerre et s’échanger fréquemment mitrailleurs et observateurs.

A sa création, la MS 140 est une des rares escadrilles à être dotée intégralement du monoplan parasol de reconnaissance Morane-Saulnier P. Les problèmes de solidité de l’aile de cet appareil entraîneront son rapide retrait du service, des SPAD XI biplaces étant livrés en remplacement. La SPAbi 140 aura la chance de déplorer très peu de pertes au combat jusqu’aux mois de l’été 1918 où ont lieu les offensives, deux de ses SPAD disparaissant alors en combat aérien et trois navigants étant tués au sol par un bombardement aérien du terrain de Matouges le 1er août 1918. Stationnée au terrain du Mesnil Lepinois (08) au moment de l’armistice, l’escadrille SPAbi 140 est officiellement dissoute le 26 mars 1919.

 

Unités détentrices des traditions
de l'escadrille SPAbi 140

Dissoute le 27 mars 1919, les traditions de l'escadrille SPAbi 140 n'ont pas été reprises depuis cette date.

 

 

 

Appellations successives

Lieux de stationnements

Carte des différents stationnements

 

Avions utilisés

Relevés quantitatifs et
numéros avions

Commandants

 

Personnels connus

 

Rattachements de l'escadrille

 

Batailles et missions importantes
de l'escadrille 140 et du 4ème CA

 

Décorations

Cette unité n'a pas reçu de décoration, ni de récompense collective.

 

 

Morts : en rouge / Blessés et indemnes : en jaune


 

Les hommes

Cne Patrick François Olivier Chevalier de la Teillais - Né le 25 août 1894 à Evreux (Eure) - Fils de Charles Edouard Ferdinand Chevalier de la Teillais et d'Henriette Maris Gravier - Domiciliés 11, rue de Strasbourg à Nantes (Loire-Atlantique) - Classe 1914 - Recrutement de Nantes sous le matricule n° 544 - Engagé volonatire pour huit ans à la mairie de Nantes, le 30 octobre 1913 - Arrivé à l'école spéciale militaire de St Cyr, le 4 novembre 1913 - Promotion "Croix du Drapeau" de 1913-1914 - Suite à la mobilisation générale du 2 août 1914, les élèves de l'école de St-Cyr sont nommés Sous-Lieutenant, le 6 août 1914 - A la même date, il est affecté à la 9ème compagnie, 3ème bataillon du 51ème régiment d'infanterie - Blessé d'une fracture grave de la cuisse droite par projectile de guerre, le 27 août 1914, Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée, le 4 décembre 1914 - Nommé Lieutenant à titre définitif et détaché à l'état-major de la 11ème région, le 24 juin 1916 - Passé à l'aéronautique militaire comme élève pilote, le 10 juin 1917 - Brevet de pilote militaire n° 8618 obtenu à l'école militaire d'aviation du Crotoy, le 16 septembre 1917 - Stage de perfectionnement à l'école militaire d'aviation d'Avord - Stage de spécialisation à l'école militaire d'aviation de Pau, jusqu'au 22 novembre 1917 - Pilote de l'escadrille MS 140 / SPA 140 du 19 décembre 1917 au 5 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 5 au 19 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPA 212 du 19 au 25 juin 1918 - Pilote du GDE du 25 juin au 7 août 1918 - Nommé Capitaine à titre définitif, le 28 juin 1918 - Sa précence à la SPA 158 n'est pas confirmée par les CCC de cette unité - Pilote de l'escadrille SPA 215 du 7 août au 2 septembre 1918 - Tué au cours d'un accident d'avion, sur le terrain d'aviation de Beauzée-sur-Aire, commune de Thiaucourt (55), le 2 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Brigadier Lataix, mitrailleur, qui a été blessé et évacué sur le HOE de Fleury - Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, le 9 février 1920 - Sources : Acte de naissance Evreux - Pam - MpF - CCC - JO - LO - FM (44) - Photo Patrick Chevalier de la Teillais transmise par François de Surville, son neveu, que je remercie pour son aide - Date de dernière mise à jour : 11/10/2014.

* Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre et citation à l'ordre de l'armée du Slt Patrick Chevalier de la Teillais, au 51ème régiment d'infanterie, en date du 18 décembre 1914 : "A été grièvement blessé, le 27 août 1914, en entraînant ses hommes à l'attaque à la baïonnette, pendant une attaque de nuit au cours de laquelle il a donné le plus bel exemple de courage et de bravoure."

* Citation du Cne Patrick Olivier Chevalier de la Teillais au 51ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 215, en date du XXX : "Excellent officier et merveilleux pilote. A donné, au cours de nombreuses reconnaissances aériennes, toute la valeur de son courage et de son habilité. Est mort glorieusement pour la France le 2 septembre 1918, en remplissant une mission de protection dans des circonstances particulièrement périlleuses et pour laquelle il s'était proposé comme volontaire."

* Citation à l'ordre de l'armée, à titre posthume, du Cne Patrick Olivier Chevalier de la Teillais au 51ème régiment d'infanterie, pilote de l'escadrille SPA 215, en date du 9 février 1920 : "Officier aviateur d'un courage admirable. fait chevalier de la Légion d'Honneur pour sa brillante conduite au feu. Mort pour la France, en partant pour une mission de protection des lignes, le 2 septembre 1918 à Beauzé (Meuse)."

 

Slt André Chabagny - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux jusqu'au 4 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille SPAbi 140 du 4 octobre 1917 au 17 juillet 1918 - Détaché à l'école de liaison de Vadenay du 4 novembre au XX novembre 1917 - Nommé Sous-lieutenant, le 15 octobre 1917 - Blessé au combat à bord d'un SPAD XI, le 14 février 1918 - Blessé au combat à bord d'un SPAD XI et hospitalisé pour soins au HOE le Veuve, le 15 mai 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Degre, pilote, qui n'a pas été touché - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

 

Photo du Sgt Louis Lefèvre

Cal Louis Eugène Lefèvre - Né le 19 juin 1896 à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Fils d'Henri Eugène Lefèvre (serrurier)et d'Anna Antoinette Bénétuli - Domiciliés au 1, rue du Centenaire à Puteaux (Hauts-de-Seine) - Profession avant guerre Chaudronnier mécanicien - Classe 1916 - Recrutement du 2ème bureau de la Seine sous le matricule n° 6121 - Engagé volontaire pour la durée de la guerre, au titre du 2ème régiment du Génie comme sapeur mécanicien du 14 septembre 1914 au 2 février 1917 - Affecté au 4ème régiment du Génie du 2 février au 7 juin 1917 - Passé à l'aéronautique militaire, le 7 juin 1917 - Tests de sélection et cours théoriques à l'école d'aviation militaire de Dijon du 8 au 24 juin 1917 - Passé à l'école d'aviation militaire d'Etampes pour le formation initiale du 24 juin au 21 septembre 1917 - A effecté son premier vol avec un moniteur, le 30 juin 1917 - A effectué son premier vol, seul bord, le 24 juillet 1917 - A réussi la première épreuve du brevet militaire, le 12 septembre 1917 - A réussi la dernière épreuve du brevet militaire, le 18 septembre 1917 - A passé la totalité de ses épreuves sur Maurice Farman MF 11 - Brevet de pilote militaire n° 8625 obtenu l'école d'aviation militaire d'Etampes, le 16 septembre 1917 - A son départ de l'école d'Etampes, il totalise 28h26 pour 70 vols et a été noté comme très bon pilote - Stage de perfectionnement "Sopwith 1A2" à l'école d'aviation militaire d'Avord du 21 septembre au 27 novembre 1917 - Nommé Caporal, le 29 septembre 1917 - Marié avec Mlle Louise Echaufour à la mairie de Puteaux (Hauts-de-Seine), le 20 octobre 1917 - A effecté son premier vol à Avord, le 4 novembre 1917 - Il était seul à bord - A réussi l'épreuve du vol à 2000 mètres, le 22 novembre 1917 - A effectué son dernier vol, le 26 novembre 1917 - A effectué 6h40 de vol pour 28 vols à Avord - Il est alors noté comme pilote moyen, bon entrainement sur Sopwith - Pilote de la division "Caudron" du GDE du 27 novembre 1917 au 31 janvier 1918 - Noté comme bon pilote avec bonnes connaissances techniques - Pilote de l'escadrille SOP 39 du 2 au 21 février 1918 - Pilote du GDE pour complément d'entrainement du 21 février au 12 juin 1918 - Lâché sur avion Caudron G 4 et Salmson 2A2, le 28 février 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 12 au 27 juin 1918 - Pilote du GDE (Chartres) du 27 juin au 16 juillet 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 285 du 16 juillet 1918 au 23 janvier 1919 - Nommé Sergent, le 16 septembre 1918 - Croix de guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 140 du 23 janvier au 26 mars 1919 - Démobilisé, le 2 septembre 1919 - Affecté, dans la réserve, au 34ème régiment d'aviation, le 20 novembre 1920 - Profession après guerre Tolier formeur - Domicilié au 17, rue de Bootz à Laval (Mayenne), à compter du 30 mai 1923 - Affecté, dans la réserve, au 2ème groupe d'ouvriers d'aéronautique d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 25 mars 1926 - Domicilié au 9, rue Madeleine à Orléans (Loiret), à compter du 24 juillet 1926 - Domicilié au 13, rue de la Madeleine St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 12 mai 1932 - Affecté, dans la réserve, la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône), le 1er décembre 1936 - En affectation à l'usine Panhard-Levassor à Orléans (Loiret), le 2 février 1937 - Rayé du personnel navigant des réserves et classé en position "sans affectation", le 15 mars 1937 - Nommé Sergent-chef de réserve, le 15 juin 1937 - Domicilié rue Paul Doumer à St-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), à compter du 5 octobre 1937 - Sources : Registre des naissances de la commune de Puteaux (Hauts-de-seine) - Pam - Liste des brevets militaires - CCC de l'escadrille SOP 39 - CCC de l'escadrille SPAbi 63 - CCC de l'escadrille SPAbi 285 - CCC de l'escadrille SPAbi 140 - Fiche matricule des archives départementales de Paris (archives des bureaux de recrutement de la Seine) - Dernière mise à jour : 10 octobre 2018.

* Croix de Guerre et citation n° 52 à l'ordre de l'aéronautique de la 5ème armée, en date du 29 novembre 1918 : "Pilote de valeur, énergique, calme, d'une parfaite tenue militaire, manoeuvrier sûr et d'une rare adresse, a toujours facilité la tâche de ses observateurs. A soutenu maintes fois de rudes combats et ramené de nombreux éclats dans son appareil. S'est particulièrement distingué le 29 octobre, dans une reconnaissance matinale où malgré une forte brûme, il est allé 15 kilomètres dans les lignes ennemies pour rapporter des renseignements d'une haute importance pour le commandement."

Les hommes

Slt Jean-Marie Henry Alexis Michel Petit - Né le 8 mai 1889 au 32, rue St-Genès à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Fils de René Gabriel François Camille Petit (propriétaire) et de Louise Marie Suisse - Domiciliés au 52, boulevard St-Jacques à Paris 14ème (75) - Classe 1909 - Recrutement du 3ème bureau de la Seine sous le matricule n° 3067 - Appelé pour effectuer son service militaire au titre du 31ème régiment d'artillerie, le 5 octobre 1910 - Affecté au 44ème régiment d'artillerie, le 1er janvier 1911 - Nommé Brigadier, le 7 avril 1911 - Nommé Maréchal des Logis, le 24 septembre 1911 - A obtenu le certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section, le 31 août 1912 - Fin de service militaire et passage dans la disponibilité, le 25 septembre 1912 - Profession avant guerre Négociant - Rappelé à l'activité au titre du 44ème régiment d'artillerie, le 4 août 1914 - Nommé Maréchal des logis - fourrier, le 29 octobre 1914 - Nommé Sous-lieutenant, à titre temporaire, le 18 septembre 1915 - Passé à l'aéronautique militaire comme observateur, le 9 janvier 1916 - Observateur de l'escadrille MF 40 / F 40 / AR 40 du 9 janvier 1916 au 18 janvier 1918 - Nommé Sous-lieutenant de réserve, à titre définitif, le 5 mai 1916 - En stage auprès de l'artillerie lourde 4, le 16 juin 1916 - En stage Salmson-Moineau SM-1 au GDE du 25 octobre au 16 novembre 1916 - En mission du 16 au 20 juin 1917 - En mission du 5 au 9 juillet 1917 - Nommé Lieutenant à titre définitif, le 25 juillet 1917 - Croix de Guerre et citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 - En stage de tir à l'école de tir aérien de Cazaux du 6 au 18 décembre 1917 - Observateur, officier de renseignement de l'aéronautique du 4ème corps d'armée et en subsistance à l'escadrille SPAbi 140 du 18 janvier au 13 mai 1918 - Evacué sur l'ambulance 7/4, le 13 mai 1918 - Rentré de convalescence, le 1er septembre 1918 - Détaché au GDE, le 1er septembre 1918 - Brevet de pilote militaire n° 16.280 obtenu au GDE, le 2 octobre 1918 - Hospitalisé à Chartres du 21 au 30 octobre 1918 - En convalescence de 20 jours, jusqu'au 21 novembre 1918 - Lâché sur Salmson 2A2, le 16 octobre 1918 - Affecté au service aéronautique de la 8ème armée, le 22 février 1919 - Affecté à l'escadrille SAL 51 du 25 mars au 11 avril 1919 - Affecté au 1er groupe d'aviation de Dijon-Longvic, le 15 avril 1919 - Démobilisé, le 2 août 1919 - Domicilié au 52, boulevard St-Jacques à Paris 14ème (75) - Affecté, dans la réserve, au 32ème régiment d'aviation d'observation, le 31 août 1920 - Domicilié au 59, rue Remrequin à Paris 17ème (75), à compter du 12 novembre 1931 - Nommé Capitaine de réserve, le 25 juin 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 septembre 1938 - Renvoyé dans ses foyers, le 1er octobre 1938 - Rappelé à l'activité, le 27 août 1939 - Affecté au bataillon de l'Air 108 du 2 septembre 1939 au 23 février 1940 - Photo collection Philippe Guillermin que je remercie pour son aide - Sources : Registre d'état-civil (acte n° 319) de la ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) - Pam (2 fiches) - Liste des brevets militaires - Fiche matricule du 3ème bureau de la Seine conservée aux archives départementales de Paris - CCC de l'escadrille MF 40 / F 40 / AR 40 - CCC de l'escadrille SPAbi 140 - CCC de l'escadrille SAL 51 - Date dernière mise à jour : 30 mai 2022.

* Croix de Guerre et citation à l'ordre du 4ème corps d'armée, en date du 19 septembre 1917 : "Excellent observateur rendant depuis longtemps les meilleurs services. Dans plusieurs combats très durs, notamment les 16 février, 30 avril et 4 juin 1917, a malgré l'infériorité de son appareil tenu tête à ses adversaires et n'est rentré qu'après avoir terminé sa mission."

Adj Pierre Guérin - Né le 18 juillet 1891 à Bordeaux (33) - Fils de Ferdinand Emile Guérin et de Marie Elisabeth Finck - Avant guerre courtier (vendeur) en automobiles - Engagé au 4ème régiment de Hussards, le 29 mai 1912 - 4ème régiment de Hussard - 19ème bataillon de chasseurs à pied - 5ème régiment de Cuirassiers à pied - Nommé Maréchal des Logis en novembre 1914 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Ecole d'aviation de Dijon-Longvic - Ecole d'aviation d'Ambérieu (brevet de pilote militaire) - Brevet de pilote militaire n° 5282, le 29 janvier 1917 - Ecole d'aviation de Châteauroux (perfectionnement) - Escadrille MS 140 du 25 septembre 1917 au 27 mars 1919 - Nommé adjudant le 8 octobre 1918 - Rengagé comme sergent à la 7ème escadrille du 34ème RAO (traditions de l'escadrille BR 7) détachée à l'armée du Rhin, le 22 février 1921 - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

Le Slt Alphonse Dain, observateur de l'escadrille SPAbi 140, pose pour le photographe avant de partir en mission en décembre 1917 - janvier 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.
* Slt Alphonse Marie Dain - Né le 3 avril 1896 à Chavignon (02) - Fils de Paul Dain et de Berthe Schaffler - Profession avant guerre Etudiant ecclésiastique - Appelé au 125ème régiment d'infanterie, le 6 avril 1915 - Affecté au 77ème RI, le 21 septembre 1915 - Affecté au 266ème RI du 17 septembre 1916 - Passé à l'aviation comme observateur, le 5 août 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 3 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 8 au 10 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille SPAbi 140 du 10 novembre 1917 au 18 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille BR 267 du 18 janvier 1918 au 16 mars 1919 - Observateur de l'escadrille SAL 16 du 16 mars 1919 au 14 avril 1919 - Observateur de l'escadrille BR 201 du 14 avril 1919 au 28 août 1919 - Détaché au PGRL de Lille du 19 au 25 août 1919.

 

 

 

Escadrille MS 140

Morane Saulnier type P de l'escadrille MS 140 en fin 1917 - Photo collection Albin Denis.

Morane Saulnier type P équipé "Photo" de l'escadrille MS 140 - Photo collection Albin Denis

MdL Pierre Guérin - pilote de l'escadrille MS 140 - Né le 18 juillet 1891 à Bordeaux - Profession avant guerre courtier en automobiles - Engagé au 4ème Hussards, le 29 mai 1912 - Passé à l'aviation comme élève pilote, le 15 septembre 1916 - Brevet de pilote militaire n° 5282 en date du 29 janvier 1917 - Différentes mutations : 4ème régiment de Hussards - 19ème bataillon de chasseurs à pied - 5ème régiment de cuirassiers à pied - Ecole d'aviation de Dijon-Longvic (formation théorique et militaire) - Ecole d'aviation d'Ambérieu (brevet de pilote militaire) - Ecole de Châteauroux (école de spécialisation) - Pilote de l'escadrille MS 140 puis SPAbi 140 du 17 octobre 1917 au 27 mars 1919 - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

Détail de l'insigne de l'escadrille MS 140 peint sur la queue d'un Morane Saulnier type P en fin 1917 - Photo collection Albin Denis.

Les Morane Saulnier type P de l'escadrille MS 140 en fin 1918 - Photo collection Albin Denis.

Escadrille MS 140

Pilote de l'escadrille MS 140 posant devant son Morane-Saulnier type P - Ce pilote ressemble à l'Adj Pierre Guérin, clairement identifié sur la photo de la colone de gauche. - Photo collection Albin Denis.

Equipage d'un Morane-Saulnier type P de l'escadrille MS 140 - Photo collection Albin Denis

Morane Saulnier type P (XXI) n° 14X de l'escadrille MS 140 - Photo collection Gilles Rosière que je remercie pour son aide.

Letord 5 de l'escadrille MS 140 accidenté en 1918 - Pour l'instant, je ne suis pas capable de préciser les circonstances de cet accident - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Autre photo de l'accident du Letord 5 de l'escadrille MS 140 en 1918 - L'unité a perçu des appareils de ce type à partir de janvier 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Un Letord 5 de l'escadrille MS 140 accidenté en 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Le soldat Robert Jambon (1er à droite) pose en compagnie de ses camarades mécaniciens de l'escadrille MS 140 devant un Letord 5 de leur unité - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Robert Jambon, transmise par Yvonne Dufour, sa petite-fille, que je remercie pour son aide.

* Sol Benoit Robert Jambon - Né le 28 décembre 1897 à Quincié-en-Beaujolais (Rhône) - Fils d'André Jambon et de Victoire Rampon- Profession avant guerre Mécanicien - Ajourné de service en 1915 pour faiblesse - Domicilié au 23, rue Gennequin à Paris (17ème), à compter du 19 mai 1917 - Classe 1917 - Recrutement du bureau de Rhône Nord sous le matricule n° 1308 - Mobilisé au 2ème groupe d'aviation de Lyon-Bron, le 3 septembre 1917 - A Bron jusqu'au 16 décembre 1917 - Mécanicien de l'escadrille MS 140 / SPAbi 140 du 21 janvier 1918 au 26 mars 1919 - En stage à Paris du 9 au 22 juin 1918 - Mécanicien affecté à la 43ème compagnie de la DMAé du 26 mars au 15 avril 1919 - Mécanicien au GB 6 du 15 avril au 25 septembre 1919 - Démobilisé, le 25 septembre 1919 - Domicilié à Quincié (Rhône), à partir de cette date - Affecté, dans la réserve, au 5ème régiment (DCA), caserné à Sathonay (Rhône) - Affecté, dans la réserve, au 405ème régiment d'artillerie, caserné à Sathonay, le 1er janvier 1924 - Convoqué au Centre mobilisateur d'artillerie n ° 14, le 4 septembre 1939 - Renvoyé dans ses foyers, le 6 septembre 1939 - Sources : Pam - CCC de l'escadrille MS 140 / SPAbi 140 - Fiche matricule du département du Rhône - Dernière mise à jour : 19 février 2017.

 

Escadrille SPAbi 140

Le SPAD XI n° 627X de l'équipage composé du Ltt Patrick de la Teillais (pilote) et du Slt Alphonse Dain (observateur) de l'escadrille SPAbi 140 part en mission - On peut préciser la date de prise de vue grâce à la période d'affectation de l'observateur, du 10 novembre 1917 au 18 janvier 1918 - Remarquez la bande inclinée verte foncée ou noire peinte sur cet appareil - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.
* Ltt Patrick Olivier François de la Teillais - Né le 28 août 1894 - Brevet de pilote militaire n° 8618 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 16 septembre 1917 - Pilote de l'escadrille SPAbi 140 du 19 décembre 1917 au 5 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 63 du 5 au 19 juin 1918 - Pilote de l'escadrille SPAbi 212 du 19 au 25 juin 1918 - GDE à compter du 26 juin 1918.
* Slt Alphonse Marie Dain - Né le 3 avril 1896 à Chavignon (02) - Fils de Paul Dain et de Berthe Schaffler - Profession avant guerre Etudiant ecclésiastique - Appelé au 125ème régiment d'infanterie, le 6 avril 1915 - Affecté au 77ème RI, le 21 septembre 1915 - Affecté au 266ème RI du 17 septembre 1916 - Passé à l'aviation comme observateur, le 5 août 1917 - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux à compter du 3 septembre 1917 - Observateur de l'escadrille C 18 du 8 au 10 novembre 1917 - Observateur de l'escadrille SPAbi 140 du 10 novembre 1917 au 18 janvier 1918 - Observateur de l'escadrille BR 267 du 18 janvier 1918 au 16 mars 1919 - Observateur de l'escadrille SAL 16 du 16 mars 1919 au 14 avril 1919 - Observateur de l'escadrille BR 201 du 14 avril 1919 au 28 août 1919 - Détaché au PGRL de Lille du 19 au 25 août 1919.

Un SPAD XI de l'escadrille SPAbi 140 a mal supporté son contact avec le sol - L'aile inférieure droite a été arrachée et la supérieure ne tient plus que par miracle - Ce type de dégats assymétriques laisse présager que l'avion était encore en virage au moment où il a touché le sol ou une perte de vitesse à basse altitude - Malgré l'étendue des dégats, l'équipage n'a pas été blessé - L'hélice tournait toujours lors de l'impact avec le sol car les deux pales ont été brisées - Photo de 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Autre vue du SPAD XI de l'escadrille SPAbi 140 sévérement endommagé sur le terrain d'aviation - Malgré les dégats très importants des ailes, le fuselage n'a pas été touché et les membres d'équipage s'en sont tirés avec une grosse frayeur - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Spad XI de l'escadrille SPAbi 140. Le pilote est d'Adj Pierre Guérin - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

Jumelage arrière Lewis d'un Spad XI de la SPAbi 140 - Ces armes sont équipées de chargeurs de 97 cartouches - Photo collection Serge Hoyet que je remercie pour son aide.

Départ en mission de l'équipage composé du Ltt Patrick de la Teillais (pilote) et du Slt Alphonse Dain (observateur), à bord d'un SPAD XI de l'escadrille SPAbi 140 en décembre 1917 - janvier 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Une photo semblable à la photo supérieure mais donnant une autre idée des possibilités de tir de la tourelle arrière équipant ce SPAD XI - Les deux Lewis sont dotées de chargeurs à 97 cartouches - Les chargeurs du début de la guerre ne comptaient que 47 cartouches - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Escadrille SPAbi 140

Départ en mission de l'équipage composé du Ltt Patrick de la Teillais (pilote) et du Slt Alphonse Dain (observateur), à bord d'un SPAD XI de l'escadrille SPAbi 140 en décembre 1917 - janvier 1918 - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

SPAD XI n° 6341 de l'équipage Sgt Joseph Foin (pilote) / Slt Henri Borg (observateur) abattu au cours d'un combat aérien, contre sept biplaces allemands, dans les environs de Vaudesincourt, le 17 juillet 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Alfred Lenz du Jasta 22s - Le pilote a été tué et l'observateur fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD XI n° 6341 de l'équipage Sgt Joseph Foin (pilote) / Slt Henri Borg (observateur) abattu au cours d'un combat aérien, contre sept biplaces allemands, dans les environs de Vaudesincourt, le 17 juillet 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Alfred Lenz du Jasta 22s - Le pilote a été tué et l'observateur fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Rainer Absmeier que je remercie pour son aide.

SPAD XI n° 6341 de l'équipage Sgt Joseph Foin (pilote) / Slt Henri Borg (observateur) abattu au cours d'un combat aérien, contre sept biplaces allemands, dans les environs de Vaudesincourt, le 17 juillet 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Alfred Lenz du Jasta 22s - Le pilote a été tué et l'observateur fait prisonnier - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo Droits réservés.

Tombe provisoire du Sgt Martial Thomas, pilote d'un SPAD XI de l'escadrille SPAbi 140, tué au combat dans les environs de Moronvilliers / Matouges (51), le 7 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Robert Moles, observateur, qui a également perdu la vie - la tombe est signalée par des mats d'ailes de son SPAD XI - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.

Débris du SPAD XI de l'équipage composé du Sgt Martial Thomas (pilote) et du Slt Robert Moles (observateur) abattu en combat aérien dans les environs de Moronvilliers / Matouges (51), le 7 septembre 1918 - Leur adversaire était probablement le Ltn Hermann Habish du Jasta 49 qui pilotait un Fokker D VII - Photo collection Claude Ciocetta que je remercie pour son aide.
* Sgt Martial Thomas - Né le 6 mars 1889 à Bayon (54) - Fils de Charles Thomas et de Gabrielle Richard - Service militaire au 69ème RI à compter du 6 octobre 1910 - Profession avant guerre Marbrier - 69ème RI du 2 août 1914 au 28 février 1917 - Passé à l'aviation militaire, le 28 février 1917 - Brevet de pilote militaire n° 6658 obtenu à l'école d'aviation militaire du Crotoy, le 28 mai 1917 - Stage de transformation à l'école d'aviation militaire de Châteauroux jusqu'au 3 juillet 1917 - Pilote de l'escadrille MS 140 / SPAbi 140 du 25 septembre 1917 au 7 septembre 1918 - Tué au combat dans les environs de Moronvilliers / Matouges (51), le 7 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Slt Robert Moles, qui a également perdu la vie.
* Slt Robert Guillaume Moles - Né le 12 avril 1898 à Paris (75) - Fils de Gustave Moles et de Marguerite Rongier - Profession avant guerre Etudiant - Mobilisé au 26ème régiment d'artillerie de Campagne, le 22 décembre 1915 - Ecole de Fontainebleau - Affecté au 13ème régiment d'artillerie - Nommé Aspirant, le 25 juillet 1916 - Passé à l'aviation comme observateur à l'annexe GDE de Luxeuil - Stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux, jusqu'au 20 octobre 1917 - Observateur de l'escadrille SPAbi 140 du 20 octobre 1917 au 7 septembre 1918 - Tué au combat dans les environs de Moronvilliers / Matouges (51), le 7 septembre 1918 - Il faisait équipage avec le Sgt Martial Thomas, qui a également perdu la vie.

Tombe temporaire de l'équipage de la SPAbi 140, composé du Sgt Martial Thomas (pilote) et du Slt Robert Moles (observateur) tué en combat aérien dans les environs de Moronvilliers / Matouges (51), le 7 septembre 1918 - Leur Spad XI a été probablement abattu par le Ltn Hermann Habish du Jasta 49 qui pilotait un Fokker D VII - Les restes de leur appareil sont visibles à l'arrière plan gauche - Photo Collection Eric Mattutini que je remercie pour son aide.

Terrain d'aviation de la Ferme d'Alger (Marne) - L'escadrille SPAbi 140 a stationné sur place du 15 octobre 1917 au 20 juillet 1918 puis de la fin septembre au 15 octobre 1918 - Cliquez sur l'image pour l'agrandir - Photo collection Lionel Luttenbacher que je remercie pour son aide.

 

Couleurs des avions


 

Couleurs des avions

Morane Saulnier type P n° MS 1438 codé "X" de l'escadrille MS 140 en octobre 1917 - Dessin David Méchin.

 

Compte-rendu des missions effectuées
par l'Adj Pierre Guérin, pilote de l'escadrille
140 du 17 octobre 1917 au 27 mars 1919

Carnet d'emploi du temps du MdL Pierre Guérin ouvert à l'école d'aviation d'Ambérieu, le 10 octobre 1916.

Escadrille MS 140

Octobre 1917 :

Le 17 - Pierre Guérin rejoint l'escadrille MS 140 par la voie des airs - 2 heures de vol à 600 m d'altitude.
Le 19 - Convoyage d'un Morane-Saulnier type P (Parasol) à moteur 120 HP en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 2 heures de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 21 - un vol d'entraînement aux commandes d'un MS type P à moteur de 120 HP, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 24 - deux vols d'entraînement aux commandes d'un MS type P à moteur de 120 HP, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 45 mn de vol à 900 m d'altitude.

Novembre 1917 :

Le 8 - un vol d'entraînement aux commandes d'un MS type P, en compagnie du mécanicien Charles Gomont - 30 mn de vol à 800 m d'altitude.
Le 12 - une reconnaissance du secteur en compagnie du Ltt André Bailloud - Panne moteur arrivé à l'altitude de 400 m - Atterrissage sans casse en dehors du terrain.
Le 13 - convoyage de l'avion réparé au terrain de la ferme d'Alger, sur la route de Châlons-sur-Marne à Reims, en compagnie du mécanicien Arsène Voland - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 19 - deux essais en vol :
- d'abord de son appareil après un réglage du moteur, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 15 mn de vol à 500 m d'altitude.
- puis du MS type P revenu le 13 après réparation sommaire, en compagnie du Ltt André Bailloud - 15 mn de vol à 200 m d'altitude.
Le 20 - un vol d'entraînement en compagnie du Sgt Porcher, mécanicien - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 22 - un vol d'essai par temps brumeux en compagnie du Slt Joseph Larat - 15 mn de vol à 400 m d'altitude.
Le 29 - convoyage du MS type P à moteur 120 HP de Matouges à la Ferme d'Alger, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 20 mm de vol à 700 m d'altitude.
Le 30 - un vol d'essai de son MS type P après réglage du fuselage qui avait subit une déformation, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud.

Décembre 1917 :

Le 1er - une mission de surveillance sur les lignes, en compagnie du Slt Alphonse Dain - 30 mn de vol à 600 mètres d'altitude.
Le 2 - deux missions de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin (1h10 à 1600 mètres d'altitude) et Ltt André Bailloud (20 mn de vol à 1200 mètres d'altitude).
Le 3 - première mission de réglage d'artillerie, en l' occurrence une batterie de 240 qui tire sur les ouvrages du Trécon et du Casque, dans le secteur de Moronvilliers, en compagnie du Ltt André Bailloud - 1h20 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 4 - une mission photographique sur les batteries françaises en compagnie du Ltt André Bailloud - Ils sont victimes d'une panne moteur avec le grippage d'un cylindre - Ils sont contraint d'atterrir en campagne - 1h30 de vol à 1800 mètres d'altitude.
Le 7 - Mission de surveillance sur les lignes, en compagnie du Ltt Huet, observateur - 1h00 de vol à 1200 mètres et essai d'un nouvel appareil, en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 10 - Réglage d'une batterie de 75 avec le Slt André Chabagny - 1h10 de vol à 1400 mètres.
Le 11 et le 12 - Après réparation de son avion (du 4), essais en vol avec le mitrailleur Barraud et le mécanicien Edouard Bidaud - 40 mn de vol.

Le 14 - Départ vers le GDE pour entraînement sur Spad XI.
Le 15 - Arrivée au GDE (Groupe des divisions d'entraînement)
Le 16 - Deux vols au dessus du terrain à bord d'un Spad XI biplace à moteur de 200 HP surcompressé, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 300 mètres.
Le 22 - Départ vers l'escadrille aux commandes d'un Spad XI, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 20 mn de vol à 800 m d'altitude.
Le 29 - Départ après réparation et atterrissage à Aulnay, en compagnie du mécanicien Edouard Bidaud - 30 mn de vol à 600 m.
Le 31 - Atterrissage au Bourget dans la brume aux commandes d'un Spad XI, toujours avec Bidaud, puis retour au GDE - 30 mn de vol en deux fois.
Le 31, ils regagnent l'escadrille à bord d'un Spad XI - 1h00 de vol à 600 mètres.

Janvier 1918 :

Le 6 - Essai de l'installation TSF d'un Spad XI, accompagné du caporal Marcel Blanc, mécanicien TSF de l'escadrille - 20 mn de vol à 600 m d'altitude.
Le 8 - Essai de l'installation TSF d'un Spad XI, accompagné du Slt Albert Voisin, officier spécialiste de la TSF à l'escadrille 140 - 30 mn de vol à 80 m d'altitude.
Le 10 - Un vol de surveillance sur les lignes, en compagnie du Ltt Edmond Auvray - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.
Le 11 - Le Spad XI de Pierre Guérin est indisponible jusqu'au 18.
Le 19 - Un vol de surveillance sur les lignes, en compagnie du Slt Albert Japy. Ils sont victimes d'une panne moteur et sont obligés d'atterrir dans un champ. La course d'atterrissage se termine par un capotage contre le remblai d'une voie ferrée de 60.
Le 22 - Une mission de surveillance des ligne, en compagnie du Slt Pierre Cronier - 1h30 de vol à 1500 mètres d'altitude - puis un vol d'essai de son appareil endommagé le 19, en compagnie du caporal Léon Marc, mécanicien - 0h30 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 23 - La mission de surveillance sur les lignes est avortée en raison du brouillard qui couvre toute la zone - mission en compagnie du Slt Alphonse Dain - 0h30 de vol à 800 mètres d'altitude - Idem le 24 avec le même équipage pour les mêmes raisons.
Le 25 - Mission de surveillance sur les lignes en compagnie du Slt Alphonse Dain - 1h40 de vol à 1800 mètres.
Le 27 - trois missions : la première est avortée au bout d'un 1/4 d'heure en raison du brouillard qui couvre toute la zone à surveiller, la seconde, une mission de protection du Letord (*) en reconnaissance photo sur les lignes, en compagnie du Slt Alphonse Dain - 50 mn de vol à 2800 mètres d'altitude et finalement une 3ème, une mission photographique en compagnie du Slt Joseph Larat qui se termine dans un champ en raison d'une panne séche - temps de vol total de la journée 1h35. * L'escadrille SPAbi 140 compte un Letord dans ses rangs.
Le 28 - deux missions photo avec l'Asp Pierre Crosnier (2h00 de vol à 2500 mètres) et avec le Slt Joseph Larat (1h00 à 1200 m).
Le 29 - Une mission de réglage d'artillerie avec prise de photos en compagnie du Slt Henri Borg - 1h30 à 1500 m.
Le 30 - Une mission photo et surveillance des lignes avec le Slt André Chabagny - 1h30 à 1600 mètres d'altitude.

Février 1918 :

Le 9 - une mission de surveillance sur les lignes en compagnie du Slt Joseph Lara - 1h45 à 1500 m.
Le 12 - la mission de surveillance des lignes est avortée en raison du mauvais fonctionnement du moteur - 15 mn de vol à 1000 m.
Le 14 - Convoyage d'un Spad XI de Matouges au terrain de la ferme d'Alger où est stationnée l'escadrille SPAbi 140, accompagné avec le soldat Léon Marc, mécanicien de l'unité.
le 15 - Mission photo avec le Ltt Edmond Auvray - 1h10 à 2500 mètres d'altitude.
Le 16 - réglage d'artillerie en compagnie de l'Asp Pierre Crosnier - 2h00 à 1800 mètres d'altitude.
Le 17 - d'abord une mission photo sur des emplacements de batteries adverses, avec couverture du Letord de l'escadrille sur la zone - 1h15 à 2200 m puis un essai en vol d'un Spad XI, accompagné du sergent mécanicien Fontaine - 0h15 à 800 mètres.
Le 19 - Un réglage d'artillerie avec l'Aspirant Pierre Crosnier - 1h15 à 2200 m.
Le 20 - tests en vol du Spad XI du Cne Francis Floret après changement de l'aile supérieure, en compagnie du Ltt Fernand Boureau - 15 mn à 300 mètres.
Le 21 - une mission de réglage d'artillerie en équipage avec l'Asp Pierre Crosnier - Elle ne donne rien en raison de la mauvaise visibilité sur zone - 30 mn à 1200 mètres.

Mars 1918 :

Le 14 - Essai en vol d'un Spad XI nouvellement arrivé à l'unité - Il faisait équipage avec le mécanicien Hyppolyte Laforie - 0h30 à 700 mètres.
Le 15 - mission photo sur les lignes allemandes avec l'Asp Pierre Crosnier - Protection du Letord en mission dans la même zone - 1h40 de vol à 4200 mètres.
Le 16 - un vol d'entrainement pour tester en vol l'instalaltion TSF en compagnie du Ltt Albert Voisin, officier spécialiste de la TSF à la 140 - 0h30 à 1200 mètres.
Le 17 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Pierre Crosnier - 1h45 à 2500 mètres.
Le 18 - Protection du Letord en mission photographique sur les lignes allemandes avec le Slt Robert Moles, observateur.
Le 21 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Pierre Crosnier - 2h30 à 3000 m d'altitude.
Le 23 - Protection du Letord en mission photographique sur les lignes allemandes est avortée en raison d'une fuite - 0h30 à 1000 m.
Le 24 - Protection du Letord en mission photo en compagnie du caporal Jean Barraud, mitrailleur - 1h00 à 2800 mètres.
Le 25 - Surveillance des lignes en compagnie du Slt Pierre Crosnier - 2h15 de vol à 1500 m.
Le 27 - Même mission que la veille mais avec le Slt Robert Moles - 2h00 à 1600 m.
Le 28 - Photos des 1ères lignes allemandes avec le Ltt Léon Grandperrin - Les photos ramenées sont de grande qualité - 2h00 à 2800 mètres.

Avril 1918 :

Le 5 - Mission de surveillance des ligne en compagnie du Slt Robert Moles - 2h00 de vol à 1500 m.
Le 7 - Convoyage d'un Spad XI à moteur 200 HP de la Neulette à la ferme d'Alger, terrain utilisé par l'escadrille SPAbi 140 - Pour cette mission, il est accompagné du Sgt Noël Coussanes, pilote de la 140 - 1h00 de vol à 700 m - puis reconnaissance du secteur pendant 1h00.
Le 10 - Mission photo en compagnie du Ltt Fernand Boureau - 1h15 à 4000 m.
Le 11 - Mission photo et protection au-dessus de batteries d'artillerie ennemies en compagnie d'un mitrailleur - puis convoyage du Spad XI du Cne Francis Floret qui doit être réformé au parc de Châlons - 30 mn de vol.
Le 16 - Surveillance du secteur en compagnie du Slt Henri Borg - mission avortée en raison de la mauvaise visibilité - 30 mn à 800 m.
Le 20 - Surveillance du secteur en compagnie du Ltt Pierre Corsnier - 2h00 de vol à 1000 m.
Le 27 - Réglage d'artillerie avec le Ltt Léon Grandperrin - Panne moteur en raison d'un piston qui grippe - Rupture d'une bielle - Ils réussissent néanmoins à atterrir normalement - 30 mn à 700 m.
Le 28 - Essai en vol, avec le soldat Léon Mort, mécanicien, d'un Spad XI après changement du moteur cassé la veille - 15 mn de vol à 500 m.

Mai 1918 :

Le 1er - Nouvel essai en vol du Spad XI après le changement moteur, accompagné de même mécanicien avion - 15 mn de vol à 600 m.
Le 2 - Surveillance sur les lignes avec le Slt Robert Moles - 40 mn à 1500 mètres puis tie aérien sur cibles avec le Slt Robert Moles - 20 mn à 200 m.
Le 3 - Mission photo sur les lignes allemandes et protection d'un Letord, en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h20à 2800 m puis reconnaissance de secteur en compagnie du capitaine commandant des batteries de 240 de tranchées - 30 mn de vol à 1800 m.
Le 5 - reconnaissance de secteur en compagnie du lieutenant appartenant aux batteries de 240 de tranchées - 30 mn de vol à 1200 m.
Le 6 - Tir aérien avec la Vickers synchronisée du secteur avant - avec le Ltt André Chabagny - 30 mn de vol à 300 m.
Le 7 - surveillance des lignes en compagnie du Ltt André Chabagny - Cette mission est interrompue en raison de la panne d'une magnéto - 15mn de vol à 300 m puis mission de réglage d'artillerie avec le même officier - 1h00 de vol à 1800 m.
Le 13 - Essai en vol du Spad XI du Ltt de la Teilhais. Pour ce vol, Pierre Guérin était accompagné du Sgt René Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 1200 m puis mission de régalge d'artillerie des batteries au Sud de Prosnes avec pour objectif la zone de Nauroy - Avec le Slt Robert Moles - 1h50 à 1200 mètres.
Le 14 - Surveillance de zone avec le Slt Henri Borg - 1h30 à 1500 mètres.
Le 15 - Réglage d'artillerie et observation sur les batteries ennemies, avec le Ltt Léon Grandperrin - 2h50 de vol à 2500 mètres.
Le 16 - Mission de surveillance des lignes, en compagnie du Ltt Henri Piquet-Damesme - 1h15 à 2200 mètres d'altitude.
Le 17 - Réglage des batteries au Sud de Prosnes avec pour objectif la région de Nauroy (comme le 13) - Observateur Slt Robert Moles - 2h00 de vol à 1400 mètres.
Le 18 - Essai d'un Spad XI avec installation TSF, en compagnie d'un mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres puis une reconnaissance de secteur en compagnie du Slt Henri Piquet-Damesne - 1h00 à 1200 m.

Compte-rendu des missions effectuées
par l'Adj Pierre Guérin, pilote de l'escadrille
140 du 17 octobre 1917 au 27 mars 1919

Mai 1918 :

Le 19 - Réglage au Sud de Beine de la batterie de "illisible" - 3 dépots de munitions sautent - 2h15 à 1100 mètres.
Le 20 - Surveillance de secteur avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 50 mn à 1500 mètres d'altitude.
Le 21 - Séance de tir aérien avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 40 mn de vol à 200 m puis Réglage d'artillerie avec le Slt Robert Moles - 2h15 mn de vol à 1600 m.
Le 22 - Protection de l'avion Letord en mission photo sur les lignes allemandes en compagnie du Ltt Henri Piquet-Damesne - 1h20 de vol à 2600 mètres.
Le 23 - Mission de surveillance de zone , en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 2h10 de vol à 1200 mètres.
Le 24 - Mission photo en compagnie du Cne François Delavenne (Cne observateur arrivant du 169ème RI) - panne à 3000 mètres d'altitude au Sud-Ouest de "illisible" en raison du décalage d'une magnéto - Atterrissage normal - 1h30 de vol à 3000 mètres puis convoyage du Spad XI de Pierre Guérin du terrain de la Ferme d'Alger vers Bouy - 20 mn de vol à 200 mètres.
Le 28 - Mission photo en compagnie du Cne François Delavenne - La mission est interrompue en raison du moteur qui ne fonctionne pas régulièrement - 1h00 de vol à 3400 m d'altitude.
Le 29 - Mission photo en compagnie du Sgt Léon Gérard, mitrailleur - 30 mn de vol à 1000 m puis convoyage d'un Spad XI de Matouges vers le terrain de la ferme d'Alger, stationnement de l'escadrille SPAbi 140 - 30 mn à 1000 m.
Le 30 - Mission photo en compagnie du Slt Henri Borg - 2h00 de vol à 4000 m.

Juin 1918 :

Le 1er - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes, en compagnie du Slt Henri Borg - 1h40 de vol à 3500 m puis mission photo sur les lignes adverses sur Pont Faverger - Epoye - Mission réalisée sans couverture - 2h30 de vol à 4500 mètres.
Le 3 - Mission photo sur les 1ères lignes ennemies avec le Caporal Jean Barraud, mitrailleur - 1h20 de vol à 2000 mètres et essai en vol par le Ltt Léon Grandperrin d'un appareil photo pris à l'ennemi - 40 mn de vol à 2200 m.
Le 4 - Mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h45 à 4200 m.
Le 5 - Mission photo avec le Cne François Delavenne avec l'appareil photo allemand - panne de pompe à eau à 3700 m - 1h30 de vol à 3700 m.
Le 6 - Surveillance des lignes avec le Ltt Henri Piquet-Damesne - 1h45 de vol à 2000 mètres.
Le 7 - Mission de protection photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h00 de vol à 4600 mètres.
Le 10 - Convoyage d'un Spad XI qui est affecté à l'escadrille - 0h45 à 1000 mètres.
Le 11 - Surveillance des lignes en compagnie du Ltt Léon Grandperrin - La mission est génée par le vent violent, provoquant des remous violents - 2h20 à 3600 mètres.
Le 12 - Mission photo sur l'arrière des lignes ennemies et sur les premières lignes, en compagnie avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h20 à 3600 mètres.
Le 13 - Essai en vol de l'appareil photo de prise sur l'arrière des lignes allemandes et sur leurs premières lignes - 1h40 de vol à 2700 mètres puis essai en vol du Spad XI n° 6282 en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 14 - Essai en vol d'un Spad XI n° 6282 en compagnie du Sgt Fontaine, mécanicien - 30 mn de vol à 1200 mètres.
Le 15 - Surveillance des ligne, en compagnie du Ltt Auguste Guilhe la Combe de Villers - 40 mn de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 16 - Mission photo, en compagnie du Slt Robert Moles, sur l'arrière des lignes allemandes et les batteries d'artillerie du secteur - 1h45 de vol à 4000 mètres.
Le 18 - Mission photo avortée au bout de 3/4 heure avec le Ltt Pierre Crosnier - 45 mn de vol à 2000 mètres d'altitude.

En juillet 1918 :

Le 9 - Un vol d'essai en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - 30 mn de vol à 500 mètres d'altitude.
Le 10 - Mission photo en compagnie du Slt Robert Moles sur les arrières de lignes allemandes - 1h15 de vol à 3000 mètres d'altitude.
Le 14 - Mission photo à l'arrière des lignes ennemies avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h15 de vol à 2800 mètres.
Le 15 - Reconnaissance au 1er jour de l'offensive dans le secteur en compagnie du Slt Albert Japy - 45mn de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 16 - Protection d'une mission photo de l'escadrille, en compagnie du Sgt Paul Degré, mitrailleur - 40 mn de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 17 - Protection d'une mission photo de l'escadrille, en compagnie de l'Adj Thierry - 1h30 de vol à 4200 mètres d'altitude.
Le 19 - une mission photo avec un appareil de 1,20 m de focale, en compagnie du Slt Albert Japy - 2h30 de vol à 4000 mètres puis une autre mission en compagnie du Slt Robert Moles avec un appareil de 1,20 m de focale - 2h30 de vol à 4000 mètres.
Le 20 - Une mission de protection en compagnie du Sgt Paul Degré, mitrailleur - Combat contre une grosse patrouille de six Fokker - Les deux monoplaces de couverture sont abattus - les Allemands abandonnent finalement le combat - Les deux aviateurs ramènent au terrain un magasin de clichés - mission de 2h30 de vol à 4000 mètres d'altitude puis convoyage d'un Spad XI en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - Vol de 20 mn à 1000 mètres d'altitude.
Le 22 - Une mission photo en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol à 4000 mètres.
Le 24 - Une mission photo avec le Slt Robert Moles - 2h30 de vol à 4000 m.
Le 26 - Une mission photo en compagnie du Caporal Léon Gérard, mitrailleur - 1h45 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 29 - Essai en vol d'un Spad XI neuf nouvellement affecté à la SPAbi 140 en compagnie du soldat de 2ème classe Rousselet, mécanicien - 20 mn de vol à 600 mètres d'altitude puis protection d'une mission photo sur les tranchées de 1ère lignes allemandes, puis les arrières lignes en compagnie de l'Adj Thierry - 2h30 de vol à 3000 mètres.
Le 30 - Essai en vol d'un Spad XI en compagnie du 2ème classe Batistin Panisse, mécanicien - 20 mn de vol à 500 mètres.
Le 31 - Une mission photo en compagnie du Ltt Léon Grandperrin - 45 mn de vol à 1500 mètres.

Août 1918 :

Le 1er - Une mission photo en compagnie du Slt Robert Moles - 1h00 de vol à 1500 mètres.
Le 29 - Une mission de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin - 2h15 de vol à 4000 mètres.
Le 31 - Essai d'un Spad XI en compagnie du soldat de 2ème classe René Bachelet, mécanicien - 1h20 de vol à 2000 mètres d'altitude.

Septembre 1918 :

Le 1er - Une mission de surveillance des lignes avec le Ltt Léon Grandperrin - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.
Le 2 - Une mission photo en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - Leur appareil étant déréglé, ils partent dans une série 8 tours de vrilles et de glissade. Le MdL Pierre Guérin reprend l'appareil en main et réussit à le ramener au terrain - 1h45 de vol à 3400 mètres d'altitude.
Le 4 - Essai du Spad XI qui lui est affecté avec le soldat René Bachelet, mécanicien - 20 mn de vol à 1500 mètres.
Le 26 - Mission de surveillance de secteur et réglage d'artillerie en compagnie du Slt Albert Japy - 2h15 de vol à 2300 mètres d'altitude.

Octobre 1918 :

Le 1er - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 1h45 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 2 - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h45 de vol à 4200 mètres d'altitude et essai en vol d'un Spad XI en compagnie du soldat René Bachelet - 20 mn de vol à 1000 mètres.
Le 3 - Une mission photo avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h30 de vol à 4000 mètres.
Le 5 - Surveillance de secteur - 2h45 de vol à 1700 mètres d'altitude.
Le 6 - Surveillance de secteur en compagnie du Slt Philippe Soulet - 2h30 à 600 mètres d'altitude.
Le 7 - Réglage d'artillerie avec le Slt Albert Japy - 2h15 à 1500 mètres.

A cette date, le MdL Pierre Guérin a cumulé un total de 203h20 de vol, il est nommé adjudant le 8 octobre 1918.

Le 9 - Mission de surveillance de secteur et réglage d'artillerie avec le Ltt Pierre Crosnier - 2h15 de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 12 - Surveillance et reconnaissance sur la vallée de la Retourne - A cette occasion, l'équipage survole Rethel - 2h40 de vol à 3500 mètres.
Le 14 - Départ pour Etampes pour toucher un Spad à moteur Lorraine.
Le 17 - Atterrissage entre Aurès-sur-Aube et Romilly-sur-Seine avec le mécanicien René Bachelet - 2h30 de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 18 - Décollage du terrain de la ferme d'Alger, terrain de l'escadrille SPAbi 140 vers celui de la Neuville - 1h15 de vol à 1200 mètres d'altitude.
Le 19 - Convoyage d'un Spad biplace de la Neuville à Ménil-Lépinos avec le mécanicien René Bachelet - 15 mn de vol à 500 mètres d'altitude.
Le 22 - Convoyage de Ménil-Lépinos à Aurès-sur-Aube avec le soldat Paul Clot, mécanicien - 20 mn de vol à 800 mètres d'altitude.
Le 24 - Décollage pour tester l'avion en altitude avec le Ltt Venance Sollier - 35 mn de vol à 2000 mètres.
Le 25 - Convoyage avion et retour à "illisible" avec le mécanicien René Bachelet - 15 mn à 500 mètres.
Le 26 - Mission de surveillance et de réglage avec le Slt Philippe Soulé - 2h10 de vol à 2400 mètres d'altitude.
Le 27 - Mission de surveillance et de réglage avec le Ltt Venance Sollier - 1h00 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 28 - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes dans le secteur de Rethel avec le Slt Charles Besson - 1h45 de vol à 3800 mètres d'altitude.
Le 29 - Mission photo sur l'arrière des lignes allemandes - Leur avion est attaqué par une patrouille ennemie - 2h00 de vol à 3600 mètres d'altitude.
Le 30 - Mission de surveillance de secteur avec le Slt Raymond Liagre - 1h00 de vol à 2000 mètres d'altitude.

Novembre 1918 :

Le 6 - Protection d'une mission photo en compagnie du Ltt Venance Sollier - 2h00 de vol à 3500 mètres d'altitude.
Le 9 - Reconniassance de secteur, en compagnie du Ltt Maurice Dessoudeix - 1h45 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 10 - Reconnaissance photo sur Charleville et Mézières en compagnie du Ltt Maurice Dessoudeix - 2h15 de vol à 2500 mètres d'altitude.

Le 11 novembre 1918 - Armistice avec l'Allemagne - La guerre est terminée. A cette date, l'Adjudant Pierre Guérin a cumulé un total de 227h10 de vol.

Le 12 - ravitaillement de l'infanterie à Warcq-près-Mézières avec le Slt Raymond Liagre - 1h30 de vol à 1500 mètres d'altitude.
Le 30 - deux missions d'entraînement avec le Ltt Joseph Larat et le Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol au total.

Janvier 1919 :

Le 8 - Mission photo avec le Slt Raymond Liagre sur les anciennes positions allemandes du secteur de Rethel - 1h45 de vol à 2500 mètres d'altitude.
Le 14 - Essai en vol du Spad XVI du Cne Bréhier, adjoint technique de l'aéronautique du 4ème corps d'Armée - 20 mn de vol - 2000 mètres.

Février 1919 :

Le 20 - vol entre Neufvillers et la ferme d'Alger en compagnie du Ltt Pierre Crosnier - 1h00 de vol à 400 mètres d'altitude.

Mars 1919 :

Le 16 - Convoyage du Spad XVI de Pierre Guérin jusqu'à Rmilly-sur-Seine avec le soldat Eugène Rousselet - 1h15 de vol à 800 mètres d'altitude.

A cette date, l'Adjudant Pierre Guérin a cumulé un total de 235h40 de vol.

Rengagé comme sergent, le 22 février 1921 à la 7ème escadrille du 34ème régiment d'aviation d'observation sur avion Salmson 2A2.

 

 

Documents en rapport

Licence FAI n° 5459 de l'Adj Pierre Charles Guérin, pilote de l'escadrille SPAbi 140 du 17 octobre 1917 au 27 mars 1919 - Brevet de pilote militaire n° 5282 en date du 29 janvier 1917 - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

Documents en rapport

Carte d'identité de pilote d'avion de l'Adj Pierre Charles Guérin, pilote de l'escadrille SPAbi 140 - Brevet de pilote militaire n° 5282 en date du 29 janvier 1917 - Il était alors affecté à la GDE (groupement de divisions d'entrainement) - Photo Claude Chanteloube que je remercie pour son aide.

 

Monuments commémoratifs
et tombes

 

Monumentscommémoratifs
et tombes

Slt Robert Guillaume Moles - Né le 12 avril 1898 à Paris - Avant guerre Etudiant - Engagé au 26eme régiment d'artillerie, le 22 décembre 1915 - Ecole des observateurs de Fontainebleau - 13ème régiment d'artillerie - Passé à l'aviation comme observateur, le 25 juillet 1917 - Annexe GDE de Luxeuil - Observateur de l'escadrille SPAbi 140 à partir du 20 octobre 1917 - Tué au combat dans les environs de Moronvilliers (51), le 7 septembre 1918 en compagnie du Sgt Thomas (pilote). Leur adversaire était le Ltn Hermann Habisch du Jasta 49 - Robert Moles repose au cimetière de Passy - Photo Mme Elena Naumova que je remercie pour l'aide apportée.

 

Remerciements :

- M. David Méchin pour son étude de l'escadrille 140.
- M. Claude Chanteloube pour l'envoi des documents concernant l'escadrille MS 140 et SPAbi 140.
- Mme Elena Naumova pour l'envoi de ses photos.
- M. Eric Mattutini pour l'envoi de la photo de la tombe provisoire des aviateurs Thomas et Moles.
- M. Olivier Baillon pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Serge Hoyet pour l'envoi de la photo du Spad XI de la SPAbi 140.
- M. Gilles Rosière pour l'envoi de la photo du MS type P de la MS 140.
- M. Claude Ciocetta pour l'envoi des photos de la SPAbi 140 de sa collection.
- M. Rainer Absmeier pour l'envoi des photos du SPAD XI n° 6341.
- M. William Chesneau pour la transmission des photos de l'insigne de la SPA 140.
- M. François de Surville pour la transmission de la photo du Cne Patrick Chevalier de la Teillais, son oncle.
- M. Norman Destexhe pour l'envoi des photos de l'insigne de la SPAbi 140.
- Mme Yvonne Dufour pour l'envoi de la photo de Robert Jambon, son grand-père.
- M. Lionel Luttenbacher pour l'envoi des photos de sa collection.
- M. Philippe Guillermin pour l'envoi des photos de sa colelction.

Bibliographie :

- Les escadrilles de l'aéronautique militaire française - Symbolique et histoire - 1912-1920 - Ouvrage collectif publié par le SHAA de Vincennes en 2003.
- L'aviation française 1914-1940, ses escadrilles, ses insignes - par le Commandant E Moreau-Bérillon - publié à compte d'auteur en 1970.
- Les insignes de l'Aéronautique Militaire Française jusqu'en 1918 de Philippe Bartlett - publié par les éditions Indo Editions en 2002.
- The French Air Service War Chronology 1914-1918 par Frank W.Bailey et Christophe Cony publié par les éditions Grub Street en 2001.
- Les "As" français de la Grande Guerre en deux tomes par Daniel Porret publié par le SHAA en 1983.
- Les Armées françaises dans la Grande Guerre publié à partir de 1922 par le Ministère de la Guerre.
- Site Internet "Traditions des escadrilles de l'Armée de l'Air" de Henri Guyot - Voir le lien
- Site Internet du CICR "Prisonniers de la première guerre mondiale" - Voir le lien
- Site Internet "Mémoires des Hommes" du Ministère de la Défense - Voir le lien
- Site Internet " Pages 14-18 " de Joël Huret.

 

Si vous avez des documents écrits ou photographiques pouvant compléter les données de cette page, veuillez contacter l'auteur du site.

Escadrille 139 Escadrille 141

 

 

pas de fiche > 1918

Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir Cliquez sur l'image pour l'agrandir